Série "Code Quantum"
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Re: Série "Code Quantum"
Sans Scott Bakula dans le rôle du docteur Sam Beckett ? Mais l'un des principaux intérêts de "Quantum Leap" est l'interprétation de Bakula. Sans lui, la série tournerait au ridicule, notamment des épisodes comme "Singe astronaute".
Invité- Invité
Re: Série "Code Quantum"
2-08. Jimmy (Jimmy) ♣♣♣♣
Voici sans conteste l'un des meilleurs épisodes de la série, l'un des plus subtils et pertinents. Sam Beckett se retrouve dans la peau de Jimmy, un mongolien. Ce dernier est aidé par son grand frère Frank (John di Aquino) qui a bien du mal à faire accepter sous son toit à son épouse Connie (Laura Harrington) la présence de ce jeune frère qu'il a sorti d'une institution spécialisée.
Frank veut faire accepter Jimmy chez un employeur. Malheureusement, en raison de sa différence, le jeune homme qui a le QI d'un enfant de 12 ans, n'est toléré nulle part. Dans le monde du travail, il est en butte aux autres ouvriers, et la moindre faute lui est imputée. Comme Sam est dans la peau de Jimmy, ce dernier ne se laisse pas faire. L'épisode est censé se dérouler en 1964 mais Bellisario a cherché à démontrer que de nos jours, les mentalités n'ont guère évolué.
Autre élément dramatique de l'épisode, Al Calavicci cette fois n'a pas le coeur à plaisanter, car dans la "vraie vie", c'est à dire dans le monde non changé par les transformations de Sam et des sauts quantiques, sa jeune soeur Trudy, atteinte du syndrôme de Downs, est morte dans un hopital psychiatrique, chose qui risque arriver à Jimmy si Sam ne réussit pas sa mission.
Cet épisode fait partie des plus sérieux de la série, car il touche un thème universel : l'acceptation des trisomiques. Leur intégration. Jimmy va être confronté à des collègues de mauvaise foi, à des parents d'enfants voisins de Frank et Connie.
Encore une fois, l'aspect "fantastique-SF" de la série n'est qu'un prétexte pour aborder les problèmes de société les plus délicats. Jimmy sera renvoyé de son emploi, provoquera une crise dans le couple de son frère. Il lui faudra sauver le fils de celui-ci (encore une fois les connaissances médicales du docteur Beckett sont mises à contribution) pour être enfin accepté dans la société. Mais ce happy end ne survient qu'après de nombreuses humiliations que subit le mongolien.
Dans le rôle du méchant, un ouvrier nommé Blue qui fait passer ses fautes pour celle de Jimmy (Il ne sait pas lire étant dislexique), on retrouve un comédien connu, Michael Madsen, le père de famille dans "Sauvez Willy" et l'agent secret de la CIA Falco dans le dernier James Bond avec Pierce Brosnan "Meurs un autre jour". Blue sera renvoyé et Jimmy prouvera sa bonne foi dans une faute
L'épisode est tellement bon que Bellisario lui donnera une suite dans la saison 5, "Le bien et le mal" (5-07). Evitant les effets larmoyants, et nous livrant une réalité abrupte, "Code Quantum" une fois de plus nous prend aux tripes. La fin est bouleversante lorsque Connie refuse dans un premier temps que Jimmy/Sam sauve son fils, Corey.
Michael Masden
Dean Stockwell
Voici sans conteste l'un des meilleurs épisodes de la série, l'un des plus subtils et pertinents. Sam Beckett se retrouve dans la peau de Jimmy, un mongolien. Ce dernier est aidé par son grand frère Frank (John di Aquino) qui a bien du mal à faire accepter sous son toit à son épouse Connie (Laura Harrington) la présence de ce jeune frère qu'il a sorti d'une institution spécialisée.
Frank veut faire accepter Jimmy chez un employeur. Malheureusement, en raison de sa différence, le jeune homme qui a le QI d'un enfant de 12 ans, n'est toléré nulle part. Dans le monde du travail, il est en butte aux autres ouvriers, et la moindre faute lui est imputée. Comme Sam est dans la peau de Jimmy, ce dernier ne se laisse pas faire. L'épisode est censé se dérouler en 1964 mais Bellisario a cherché à démontrer que de nos jours, les mentalités n'ont guère évolué.
Autre élément dramatique de l'épisode, Al Calavicci cette fois n'a pas le coeur à plaisanter, car dans la "vraie vie", c'est à dire dans le monde non changé par les transformations de Sam et des sauts quantiques, sa jeune soeur Trudy, atteinte du syndrôme de Downs, est morte dans un hopital psychiatrique, chose qui risque arriver à Jimmy si Sam ne réussit pas sa mission.
Cet épisode fait partie des plus sérieux de la série, car il touche un thème universel : l'acceptation des trisomiques. Leur intégration. Jimmy va être confronté à des collègues de mauvaise foi, à des parents d'enfants voisins de Frank et Connie.
Encore une fois, l'aspect "fantastique-SF" de la série n'est qu'un prétexte pour aborder les problèmes de société les plus délicats. Jimmy sera renvoyé de son emploi, provoquera une crise dans le couple de son frère. Il lui faudra sauver le fils de celui-ci (encore une fois les connaissances médicales du docteur Beckett sont mises à contribution) pour être enfin accepté dans la société. Mais ce happy end ne survient qu'après de nombreuses humiliations que subit le mongolien.
Dans le rôle du méchant, un ouvrier nommé Blue qui fait passer ses fautes pour celle de Jimmy (Il ne sait pas lire étant dislexique), on retrouve un comédien connu, Michael Madsen, le père de famille dans "Sauvez Willy" et l'agent secret de la CIA Falco dans le dernier James Bond avec Pierce Brosnan "Meurs un autre jour". Blue sera renvoyé et Jimmy prouvera sa bonne foi dans une faute
L'épisode est tellement bon que Bellisario lui donnera une suite dans la saison 5, "Le bien et le mal" (5-07). Evitant les effets larmoyants, et nous livrant une réalité abrupte, "Code Quantum" une fois de plus nous prend aux tripes. La fin est bouleversante lorsque Connie refuse dans un premier temps que Jimmy/Sam sauve son fils, Corey.
Michael Masden
Dean Stockwell
Dernière édition par Patricks le Sam 14 Aoû 2010 - 19:46, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Série "Code Quantum"
Beau sujet, mais comment l'épisode résout-il la contradiction de l'esprit de Sam fonctionnant correctement malgré les synapses déficientes du mongolien ? Le transfert de personnalité n'implique-t-il pas que l'on se serve du cerveau de l'hôte comme support biologique ?
Sinon très belle épisode sur la différence égalemnt dans les X-Files, avec Roland (saison 1), même s'il s'agit d'autistes.
Sinon très belle épisode sur la différence égalemnt dans les X-Files, avec Roland (saison 1), même s'il s'agit d'autistes.
Estuaire44- Empereur
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Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Code Quantum"
Dans la série, Sam se substitue à celui qu'il incarne, l'autre est dans le salle de repos du programme "Quantum". Celui qui est dans la salle de repos est souvent "paumé", ainsi en est-il de Lee Harvey Oswald dans l'épisode éponyme.
Sam lui garde sa personnalité, et ses dons de médecin, par contre sa mémoire a parfois des trous, il ne se souvient pas qu'il a modifié le passé et qu'il est marié avec Donna Elisee.
Quand il est dans la peau de Jimmy, ou dans un autre épisode d'un chimpanzé (!), il agit selon sa personnalité de Sam Beckett.
Dans l'épisode du chimpanzé, il sauve le médecin qui voulait le tuer lors d'expériences scientifiques pour tester la solidité des casques d'astronautes. L'homme se noie dans une rivière mais Sam/Le chimpanzé le sauve.
Sam lui garde sa personnalité, et ses dons de médecin, par contre sa mémoire a parfois des trous, il ne se souvient pas qu'il a modifié le passé et qu'il est marié avec Donna Elisee.
Quand il est dans la peau de Jimmy, ou dans un autre épisode d'un chimpanzé (!), il agit selon sa personnalité de Sam Beckett.
Dans l'épisode du chimpanzé, il sauve le médecin qui voulait le tuer lors d'expériences scientifiques pour tester la solidité des casques d'astronautes. L'homme se noie dans une rivière mais Sam/Le chimpanzé le sauve.
Invité- Invité
Re: Série "Code Quantum"
Donc la personnalité de Sam dirige le corps de son hôte quelque soit l'état du cerveau de celui-ci et parvient à pallier à toute difficulté ou contradiction d'ordre physiologique ? OK. S'il "possédait" un cadavre cela ferait un épisode spécial Halloween assez gratiné.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Code Quantum"
Nous vivons (d'après la série) dans un monde "changé" par Sam.
Dans "Lee Harvey Oswald", il sauve Jackie Kennedy qui était tuée en même temps que son mari.
Dans "Adieu Norma Jean", il sauve Marylin Monroe du suicide...en 1960.
C'est lui qui apprend le twist à Chubby Chekker et le Moonwalk à Michael Jackson.
Bon, c'est une série de science-fiction !
Dans "Lee Harvey Oswald", il sauve Jackie Kennedy qui était tuée en même temps que son mari.
Dans "Adieu Norma Jean", il sauve Marylin Monroe du suicide...en 1960.
C'est lui qui apprend le twist à Chubby Chekker et le Moonwalk à Michael Jackson.
Bon, c'est une série de science-fiction !
Invité- Invité
Re: Série "Code Quantum"
la saison 3 marque un épisode vraiment spécial, avec l'épisode dont le diable fait son apparition par l'apparence de Al.
Micksteed- Vicomte(sse)
- Age : 35
Localisation : 77
Date d'inscription : 24/11/2007
Re: Série "Code Quantum"
Vous allez retrouver la saison 1 dans le "hors série".
J'ai assuré la rédaction initiale, klokloh s'occupe des corrections.
Je m'occupe des photos.
J'ai assuré la rédaction initiale, klokloh s'occupe des corrections.
Je m'occupe des photos.
Invité- Invité
Re: Série "Code Quantum"
Les chroniques de la saison 1 de Code Quantum par Patricks seront mis en ligne le 23 Octobre!
Invité- Invité
Re: Série "Code Quantum"
2-09 Que Dieu me punisse (So help me God) ♣♣♣
Dans une ville sudiste et raciste des Etats Unis, en 1957, une jeune femme noire, Delila (Tyra Ferrell), est accusé du meurtre d'un jeune blanc fils de famille, Houston Cotter. Dans les dernières minutes de l'épisode, appelant à la barre des témoins la mère de la victime, nous découvrirons que c'est elle qui a tué son fils qui battait Delila dont elle était la maîtresse.
L'intrigue ici passe au second plan. Sam Beckett entre dans la peau de l'avocat Leonard Dancey en 1957 et donne un coup de bâton dans la fourmillère avec ses principes de 1989. Ainsi, Dancey se met vite tout le monde à dos, à commencer par sa propre femme ! Sam/Léonard se fait un plaisir de remettre tout le monde en place, en interdisant que l'on parle de "négro" mais de "femme de couleur" lorsqu'il s'agit de Delila.
Avec le nombre d'épisodes consacrés au racisme, Donald Bellisario a décidé de faire le méa culpa de l'Amérique ségrégationniste. Nous avons déjà relaté "Miss Melny et son chauffeur " (1-06), et le thème reviendra de façon récurrente, notamment avec "L'amour n'a pas de couleur" (3-07). Toujours prêt à caser ses croyances, Bellissario fait dire à Delila innocentée "Que Dieu vous bénisse".
Le saut quantique de Sam intervient au moment où un accord va être prononcé entre la défense et l'accusation, dans l'histoire avant qu'elle ne soit modifiée par le savant, Dancey devait "plaider coupable" et obtenir vingt ans de prison au lieu de la chaise électrique pour sa cliente.
Scott Bakula joue sur du velours dans la peau de cet homme qui va scandaliser la bourgeoisie locale en demandant que l'on respecte sa cliente, en combattant le racisme. Il doit s'opposer à un avocat influent qui exerce des pressions sur sa carrière. Dès le début de l'épisode, le téléspectateur comprend que Sam va triompher malgré la complexité de l'affaire.
Delila a le bon goût d'être jolie. On peut considérer que "L'amour n'a pas de couleur" sera plus subtil car il montrera le racisme anti-blanc cotoyer le racisme anti-noir.
Moins réussi que "Miss Melny et son chauffeur", et sombrant un peu trop dans les bons sentiments, l'épisode n'atteint pas la perfection. Il reste néanmoins fort agréable à voir. Le happy end montre Sam refuser des honoraires et demander à sa cliente d'accepter d'apprendre à lire.
Dans une ville sudiste et raciste des Etats Unis, en 1957, une jeune femme noire, Delila (Tyra Ferrell), est accusé du meurtre d'un jeune blanc fils de famille, Houston Cotter. Dans les dernières minutes de l'épisode, appelant à la barre des témoins la mère de la victime, nous découvrirons que c'est elle qui a tué son fils qui battait Delila dont elle était la maîtresse.
L'intrigue ici passe au second plan. Sam Beckett entre dans la peau de l'avocat Leonard Dancey en 1957 et donne un coup de bâton dans la fourmillère avec ses principes de 1989. Ainsi, Dancey se met vite tout le monde à dos, à commencer par sa propre femme ! Sam/Léonard se fait un plaisir de remettre tout le monde en place, en interdisant que l'on parle de "négro" mais de "femme de couleur" lorsqu'il s'agit de Delila.
Avec le nombre d'épisodes consacrés au racisme, Donald Bellisario a décidé de faire le méa culpa de l'Amérique ségrégationniste. Nous avons déjà relaté "Miss Melny et son chauffeur " (1-06), et le thème reviendra de façon récurrente, notamment avec "L'amour n'a pas de couleur" (3-07). Toujours prêt à caser ses croyances, Bellissario fait dire à Delila innocentée "Que Dieu vous bénisse".
Le saut quantique de Sam intervient au moment où un accord va être prononcé entre la défense et l'accusation, dans l'histoire avant qu'elle ne soit modifiée par le savant, Dancey devait "plaider coupable" et obtenir vingt ans de prison au lieu de la chaise électrique pour sa cliente.
Scott Bakula joue sur du velours dans la peau de cet homme qui va scandaliser la bourgeoisie locale en demandant que l'on respecte sa cliente, en combattant le racisme. Il doit s'opposer à un avocat influent qui exerce des pressions sur sa carrière. Dès le début de l'épisode, le téléspectateur comprend que Sam va triompher malgré la complexité de l'affaire.
Delila a le bon goût d'être jolie. On peut considérer que "L'amour n'a pas de couleur" sera plus subtil car il montrera le racisme anti-blanc cotoyer le racisme anti-noir.
Moins réussi que "Miss Melny et son chauffeur", et sombrant un peu trop dans les bons sentiments, l'épisode n'atteint pas la perfection. Il reste néanmoins fort agréable à voir. Le happy end montre Sam refuser des honoraires et demander à sa cliente d'accepter d'apprendre à lire.
Invité- Invité
Re: Série "Code Quantum"
2-10. La chute de l'étoile (Catch a falling star) ♣
Aie! Cet épisode est un ratage sur toute la ligne. Jugez plutôt. Sam doit sauver un acteur ravagé par l'alcool, qui est la doublure d'un comédien jouant Don Quichotte dans "L'homme de la Mancha". Mais les deux hommes sont rivaux en amour adorant Nicole (Michele Pawk), l'interprète de Dulcinée. Si vous suivez toujours, cette Nicole est le professeur de piano dont Sam (dans sa vraie vie) était amoureux fou quand il était adolescent.
Le rythme de l'épisode est cassé par les nombreux numéros chantés qui deviennent vite fort lassants. On a l'impression que Donald Bellissario a voulu faire une sorte de pensum, alors que la série elle-même est déjà basée sur un concept assez complexe. L'épisode a beaucoup plu en Amérique. Il a été tourné sur le plateau de "Jurassic Park". Et pourtant, nous avons de la peine à tenir jusqu'au bout, lorsque l'incroyable se produit. "Code Quantum" prend des airs de "Clair de lune", puisque au générique final toute la troupe de la série vient saluer, Donald Bellissario en tête. Ainsi, alors que deux réalités parallèles sont le lot habituel de "Code Quantum", nous passons ici à la réalité tout court.
Les seules scènes à sauver sont l'amourette entre Sam et sa professeur de piano, peut être parce-que nous avons tous, enfants, été amoureux de la maîtresse d'école, et que notre héros réalise son rêve, sauf qu'il le fait dans la peau d'un autre personnage, Ray, qui lui même aux moments des faits se trouve dans la salle du projet Quantum, et que Sam le remplace !
Vous n'avez pas compris ? Pas grave, cet épisode est à oublier très vite.
Aie! Cet épisode est un ratage sur toute la ligne. Jugez plutôt. Sam doit sauver un acteur ravagé par l'alcool, qui est la doublure d'un comédien jouant Don Quichotte dans "L'homme de la Mancha". Mais les deux hommes sont rivaux en amour adorant Nicole (Michele Pawk), l'interprète de Dulcinée. Si vous suivez toujours, cette Nicole est le professeur de piano dont Sam (dans sa vraie vie) était amoureux fou quand il était adolescent.
Le rythme de l'épisode est cassé par les nombreux numéros chantés qui deviennent vite fort lassants. On a l'impression que Donald Bellissario a voulu faire une sorte de pensum, alors que la série elle-même est déjà basée sur un concept assez complexe. L'épisode a beaucoup plu en Amérique. Il a été tourné sur le plateau de "Jurassic Park". Et pourtant, nous avons de la peine à tenir jusqu'au bout, lorsque l'incroyable se produit. "Code Quantum" prend des airs de "Clair de lune", puisque au générique final toute la troupe de la série vient saluer, Donald Bellissario en tête. Ainsi, alors que deux réalités parallèles sont le lot habituel de "Code Quantum", nous passons ici à la réalité tout court.
Les seules scènes à sauver sont l'amourette entre Sam et sa professeur de piano, peut être parce-que nous avons tous, enfants, été amoureux de la maîtresse d'école, et que notre héros réalise son rêve, sauf qu'il le fait dans la peau d'un autre personnage, Ray, qui lui même aux moments des faits se trouve dans la salle du projet Quantum, et que Sam le remplace !
Vous n'avez pas compris ? Pas grave, cet épisode est à oublier très vite.
Invité- Invité
Re: Série "Code Quantum"
Les fans de Code Quantum peuvent déjà consulter les analyses de Patricks de la saison 1 sur le site:
http://www.theavengers.fr/supplement/hors/code_saison1.htm
http://www.theavengers.fr/supplement/hors/code_saison1.htm
Invité- Invité
Re: Série "Code Quantum"
Travail bien fait ! Mais un point m'étonne : la saison 1 ressemble-t-elle tant aux montagnes russes ? Que des épisodes à 1 et 4 melons ! J'avoue, c'est assez surprenant ! Mais bon, on va faire confiance à Patricks !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Code Quantum"
Très bon travail, Patricks, je comprends mieux l'engouement que peut susciter la série. En relisant les critiques je m'aperçois que les titres VF s'inspirent parfois de titres de films, comme les Avengers : Veuve mais pas trop, une femme à abattre etc.
Il peut arriver qu'une série se montre temporairement binaire : La dernier tronçon des X-Files se décompose entre les épisodes William/Supers Soldats de la mort qui tue trop supers et les Doggett/Monica. nuls/très bons/nuls/très bons etc.
Il peut arriver qu'une série se montre temporairement binaire : La dernier tronçon des X-Files se décompose entre les épisodes William/Supers Soldats de la mort qui tue trop supers et les Doggett/Monica. nuls/très bons/nuls/très bons etc.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Code Quantum"
Estuaire44 a écrit:En relisant les critiques je m'aperçois que les titres VF s'inspirent parfois de titres de films, comme les Avengers : Veuve mais pas trop, une femme à abattre etc.
Je vois aussi que beaucoup de premiers épisodes, surtout dans les séries d'aujourd'hui ont comme titre Pilot (Dr.House) ou Genesis (Heroes). Curieux !
Merci Estuaire, donc Code Quantum n'est pas un cas isolé à ce que je vois.
Au fait, pour des titres d'épisodes qui s'inspirent de titres de film, le record est tenu par Gossip Girl. Tel L Word qui a des épisodes commençant par L ou F.R.I.E.N.D.S, des épisodes commençant par celui ou ceux, Gossip Girl a des épisodes tous inspirés de titres de film !
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gossip_Girl_(s%C3%A9rie_t%C3%A9l%C3%A9vis%C3%A9e)#R.C3.A9f.C3.A9rences_des_titres
Que cela ne vous encourage cependant pas à voir la série. Il semble qu'elle ne vale pas tripette !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Code Quantum"
Il y a aussi Les Mystères de l'Ouest, avec le titre débutant toujours par "La Nuit de..."
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Code Quantum"
Je ne citais que quelques exemples bien entendu. Mais oui, ce que tu dis des Mystères de l'Ouest est vrai aussi.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Code Quantum"
Et souvent Les Incorruptibles avec L'histoire de ...Estuaire44 a écrit:Il y a aussi Les Mystères de l'Ouest, avec le titre débutant toujours par "La Nuit de..."
Sinon, la série en question, je n'ai jamais accroché.
Invité- Invité
Re: Série "Code Quantum"
Dearesttara a écrit:Travail bien fait ! Mais un point m'étonne : la saison 1 ressemble-t-elle tant aux montagnes russes ? Que des épisodes à 1 et 4 melons ! J'avoue, c'est assez surprenant ! Mais bon, on va faire confiance à Patricks !
Pour ces notations, comme pour "Hawaii police d'état", je vais faire plus attention entre 1 et 4 melons.
Invité- Invité
Re: Série "Code Quantum"
Dis-moi si tu veux ajuster déjà tes notations pour les 1ères saisons d'Hawaii ou de Code, je mettrai à jour.
Invité- Invité
Re: Série "Code Quantum"
Perso, je mets 4 quand c'est incontournable, 3 très bien, 2 moyen (de bonnes choses mais un final raté ou une intrigue bancale), 1 quand rien ne va ni les acteurs ni l'histoire.
Invité- Invité
Re: Série "Code Quantum"
D'accord Steed,je reverrai les notations des saisons 1 de Code Quantum et Hawaii Police d'état d'après les indications de Denis.
Invité- Invité
Re: Série "Code Quantum"
Perso je maintiens tous les 1 et les 4 de la saison 9 des X-Files, non mais d'abord.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Code Quantum"
2-11 Histoire de fantôme sournois (A portrait of Troian) ♣♣♣♣
Une veuve pense que son mari, Julian, essaie de communiquer avec elle de l'au-delà. Troian (Deborah Pratt, femme du producteur de la série), engage un parapsychologue, le professeur Mintz, dans la peau duquel Sam est projeté.
Troian est riche, et son frère pense que Mintz cherche à se faire de la publicité. Dans cette maison digne d'un décor des meilleurs films fantastiques, une domestique, Mlle Stoltz (Carolyn Seymour) règne de façon sinistre telle une Madame Danvers dans "Rebecca". Carolyn Seymour reviendra dans la série lors de la cinquième saison incarner de façon récurrente le personnage maléfique de Zoey.
L'ambiance évoque "la quatrième dimension", "The X Files", voire "Vendredi 13 " puisque l'histoire se passe au bord d'un lac digne de Crystal Lake.
Il s'agit en fait d'un complot contre Troian fomenté par son propre frère, désireux de s'approprier la fortune familiale, et qui trouvera la mort par noyade dans l'aventure, alors que Sam/Mintz sauve l'héroïne.
Mais, après un tremblement de terre, trois cadavres remontent à la surface, celui de Julian le mari, d'un majordome mort des années avant, et de ... Mlle Stoltz qui aussitôt disparaît d'une fenêtre à la façon des fantômes de victimes qu'aperçoit Lily Rush à la fin de chaque "Cold Case".
Dans cet épisode sans humour et à l'atmosphère glauque, rien ne nous est épargné : orages, apparitions de spectres, musique sinistre. L'histoire ne sombre jamais dans le ridicule grâce à une interprétation sobre des comédiens et à la mise en scène de Michael Zinberg toute en finesse.
Avec "Histoire de fantôme sournois", "Code Quantum" abandonne son aspect humaniste et bondieusard pour plonger dans le fantastique pur et simple. Les cadavres qui remontent du lac glacé ont le teint grisâtre des zombies de George Romero. C'est de la part de Bellisario un moyen de s'écarter du canevas habituel et d'éviter la routine. On aperçoit d'ailleurs le producteur en tant que "reflet de Sam" au début de l'épisode. La série nous proposera à nouveau des épisodes similaires avec "Le diable par la queue" (03-05), "Cauchemars" (04-08), "La malédiction du pharaon" (04-20), "Lune sanglante" (05-15).
Un fantôme sournois à ne pas manquer.
Une veuve pense que son mari, Julian, essaie de communiquer avec elle de l'au-delà. Troian (Deborah Pratt, femme du producteur de la série), engage un parapsychologue, le professeur Mintz, dans la peau duquel Sam est projeté.
Troian est riche, et son frère pense que Mintz cherche à se faire de la publicité. Dans cette maison digne d'un décor des meilleurs films fantastiques, une domestique, Mlle Stoltz (Carolyn Seymour) règne de façon sinistre telle une Madame Danvers dans "Rebecca". Carolyn Seymour reviendra dans la série lors de la cinquième saison incarner de façon récurrente le personnage maléfique de Zoey.
L'ambiance évoque "la quatrième dimension", "The X Files", voire "Vendredi 13 " puisque l'histoire se passe au bord d'un lac digne de Crystal Lake.
Il s'agit en fait d'un complot contre Troian fomenté par son propre frère, désireux de s'approprier la fortune familiale, et qui trouvera la mort par noyade dans l'aventure, alors que Sam/Mintz sauve l'héroïne.
Mais, après un tremblement de terre, trois cadavres remontent à la surface, celui de Julian le mari, d'un majordome mort des années avant, et de ... Mlle Stoltz qui aussitôt disparaît d'une fenêtre à la façon des fantômes de victimes qu'aperçoit Lily Rush à la fin de chaque "Cold Case".
Dans cet épisode sans humour et à l'atmosphère glauque, rien ne nous est épargné : orages, apparitions de spectres, musique sinistre. L'histoire ne sombre jamais dans le ridicule grâce à une interprétation sobre des comédiens et à la mise en scène de Michael Zinberg toute en finesse.
Avec "Histoire de fantôme sournois", "Code Quantum" abandonne son aspect humaniste et bondieusard pour plonger dans le fantastique pur et simple. Les cadavres qui remontent du lac glacé ont le teint grisâtre des zombies de George Romero. C'est de la part de Bellisario un moyen de s'écarter du canevas habituel et d'éviter la routine. On aperçoit d'ailleurs le producteur en tant que "reflet de Sam" au début de l'épisode. La série nous proposera à nouveau des épisodes similaires avec "Le diable par la queue" (03-05), "Cauchemars" (04-08), "La malédiction du pharaon" (04-20), "Lune sanglante" (05-15).
Un fantôme sournois à ne pas manquer.
Invité- Invité
Re: Série "Code Quantum"
J'ai un vague souvenir de la série que j'avais vu sur Sci Fi, il me semble
Il faudra que je revoie.
Il faudra que je revoie.
Cetp65- Prince(sse)
- Age : 32
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 01/08/2010
Re: Série "Code Quantum"
2.12. Le sauvage (Animal frat) ♣♣♣♣
Cet épisode aborde un thème grave et méconnu en France. Pendant la guerre du Vietnam, des citoyens américains pacifistes ont commis des attentats en Amérique afin de faire cesser le conflit. Ainsi, dans le roman d'Harlan Coben (mais pas dans le film de Guillaume Canet tiré du livre), le héros est sauvé de la noyade par un américain qui se cache dans la forêt depuis des décennies à cause d'une bombe ayant causé des morts. Dans "Hawaii police d'état", ce thème sera aussi abordé.
Sam Beckett doit ici, dans la peau d'un étudiant surnommé "Le sauvage", empêcher ses condisciples de faire un attentat anti guerre du Vietnam qui dans la "vraie vie" (non transformée par les sauts quantiques de Sam) a provoqué des morts. Je parle de "vraie vie", car la série part du postulat que nous vivons dans un monde transformé par le programme Quantum. Jugez du peu :
Jackie Kennedy a été tuée en même temps que son mari à Dallas, mais Sam lui a sauvé la vie ("Lee Harvey Oswald, 05-02), Chubby Chekker a découvert le twist et chanté "Let's twist again" parce qu'il visitait la station radio de "Good Morning Peoria" (2-06), un petit enfant pauvre qui traîne dans un couloir voit Sam faire du Moonwalker et ses frères l'appellent "Eh Michael, tu viens ?", ("Le kamikaze hilarant" 1-07).
Sans les modifications de Sam par le biais du programme Quantum, Marylin Monroe se serait suicidée en 1960 et non en 1962 ("Adieu Norma Jean, 5-18).
Le concept est je l'admets un peu compliqué, mais si l'on "entre" dans la série, notre réalité a été transformée par le savant Sam Beckett et Michael Jackson ou Stephen King n'auraient pas été des personnes connues.
L'épisode est dramatique d'un bout à l'autre. Sam est dans la peau d'un sportif "pro vietnam", et dans la réalité, il est contre cette guerre où son frère Tom a été tué en 1970. Il réussira à changer le passé mais de manière catastrophique dans "La famille avant tout" (03-02). Il doit donc convaincre ses camarades étudiants qu'il est contre la guerre à de farouches opposants prêts au terrorisme contre leur pays, les USA. Ceux-ci le prennent pour un mouchard et pensent qu'il n'a qu'un but : récupérer sa petite amie, Elisabeth (Stacy Edwards), qui s'est mêlée aux terroristes.
L'habileté de Bellisario a été de traiter ce sujet sans manichéisme, en montrant que les uns et les autres sont dépassés par les évènements, mais sincères dans leurs choix. L'un des étudiants est déguisé comme Che Guevara et se croit un héros alors qu'il va devenir un assassin. Bellissario, plus que de prendre partie pour un camp ou l'autre, plaide ici contre la guerre.
Sam s'emmêle les pinceaux en évoquant des faits et des noms qui sont postérieurs à 1967, moment de l'action. Le sauvage doit affronter Knutt (Jeff Benson) qui se prend à la fois pour Lénine, Ghandi, Guevara. Knutt n'a qu'un but : poser une bombe et éliminer Sam/Le sauvage considéré comme un espion.
Sam grâce à ses connaissances scientifiques, finit par convaincre le groupe que la bombe est trop forte et va tuer des innocents. Au grand dépit de Knutt qui se voit découragé dans sa vocation de révolutionnaire. La fin de l'épisode perd un peu en intensité.
Sam découvre que Knutt n'avait pas confiance en Elisabeth et a caché une seconde bombe encore plus criminelle. Après une bagarre aux milieux des alambics, dans le laboratoire de l'université, Knutt avoue, et Sam désamorce la seconde bombe à onze secondes du cataclysme, tel James Bond dans "L'espion qui m'aimait".
La fin rajoute un suspense supplémentaire. Dans la soirée qui suit, entre étudiants, après avoir sauvé les victimes et évité à Elisabeth et Knut la chaise électrique, Le sauvage déguisé en sorcier a fait un saut et en faisant une mauvaise chute est resté paralysé. Sam doit donc réussir un saut sans se briser le cou. L'épisode finit dans la gaieté avec Sam/Le sauvage déguisé en sorcier.
Bellisario en rajoute un peu à la fin, avec deux criminels sauvés de la chaise électriques, des étudiants innocents sauvés de la mort par explosion, et le sauvage réussissant un saut sans se briser le cou. Ici, on doit se rappeler que le programme Quantum a été détourné par Dieu, alors, autant sauver tout le monde. Le jour où Sam se trouvera face à Dieu, il aura un choc ("Le grand voyage" 05-22) : Dieu est barman et a le visage de Jack Dalton de Mc Gyver, Bruce Mc Gill !
Cet épisode aborde un thème grave et méconnu en France. Pendant la guerre du Vietnam, des citoyens américains pacifistes ont commis des attentats en Amérique afin de faire cesser le conflit. Ainsi, dans le roman d'Harlan Coben (mais pas dans le film de Guillaume Canet tiré du livre), le héros est sauvé de la noyade par un américain qui se cache dans la forêt depuis des décennies à cause d'une bombe ayant causé des morts. Dans "Hawaii police d'état", ce thème sera aussi abordé.
Sam Beckett doit ici, dans la peau d'un étudiant surnommé "Le sauvage", empêcher ses condisciples de faire un attentat anti guerre du Vietnam qui dans la "vraie vie" (non transformée par les sauts quantiques de Sam) a provoqué des morts. Je parle de "vraie vie", car la série part du postulat que nous vivons dans un monde transformé par le programme Quantum. Jugez du peu :
Jackie Kennedy a été tuée en même temps que son mari à Dallas, mais Sam lui a sauvé la vie ("Lee Harvey Oswald, 05-02), Chubby Chekker a découvert le twist et chanté "Let's twist again" parce qu'il visitait la station radio de "Good Morning Peoria" (2-06), un petit enfant pauvre qui traîne dans un couloir voit Sam faire du Moonwalker et ses frères l'appellent "Eh Michael, tu viens ?", ("Le kamikaze hilarant" 1-07).
Sans les modifications de Sam par le biais du programme Quantum, Marylin Monroe se serait suicidée en 1960 et non en 1962 ("Adieu Norma Jean, 5-18).
Le concept est je l'admets un peu compliqué, mais si l'on "entre" dans la série, notre réalité a été transformée par le savant Sam Beckett et Michael Jackson ou Stephen King n'auraient pas été des personnes connues.
L'épisode est dramatique d'un bout à l'autre. Sam est dans la peau d'un sportif "pro vietnam", et dans la réalité, il est contre cette guerre où son frère Tom a été tué en 1970. Il réussira à changer le passé mais de manière catastrophique dans "La famille avant tout" (03-02). Il doit donc convaincre ses camarades étudiants qu'il est contre la guerre à de farouches opposants prêts au terrorisme contre leur pays, les USA. Ceux-ci le prennent pour un mouchard et pensent qu'il n'a qu'un but : récupérer sa petite amie, Elisabeth (Stacy Edwards), qui s'est mêlée aux terroristes.
L'habileté de Bellisario a été de traiter ce sujet sans manichéisme, en montrant que les uns et les autres sont dépassés par les évènements, mais sincères dans leurs choix. L'un des étudiants est déguisé comme Che Guevara et se croit un héros alors qu'il va devenir un assassin. Bellissario, plus que de prendre partie pour un camp ou l'autre, plaide ici contre la guerre.
Sam s'emmêle les pinceaux en évoquant des faits et des noms qui sont postérieurs à 1967, moment de l'action. Le sauvage doit affronter Knutt (Jeff Benson) qui se prend à la fois pour Lénine, Ghandi, Guevara. Knutt n'a qu'un but : poser une bombe et éliminer Sam/Le sauvage considéré comme un espion.
Sam grâce à ses connaissances scientifiques, finit par convaincre le groupe que la bombe est trop forte et va tuer des innocents. Au grand dépit de Knutt qui se voit découragé dans sa vocation de révolutionnaire. La fin de l'épisode perd un peu en intensité.
Sam découvre que Knutt n'avait pas confiance en Elisabeth et a caché une seconde bombe encore plus criminelle. Après une bagarre aux milieux des alambics, dans le laboratoire de l'université, Knutt avoue, et Sam désamorce la seconde bombe à onze secondes du cataclysme, tel James Bond dans "L'espion qui m'aimait".
La fin rajoute un suspense supplémentaire. Dans la soirée qui suit, entre étudiants, après avoir sauvé les victimes et évité à Elisabeth et Knut la chaise électrique, Le sauvage déguisé en sorcier a fait un saut et en faisant une mauvaise chute est resté paralysé. Sam doit donc réussir un saut sans se briser le cou. L'épisode finit dans la gaieté avec Sam/Le sauvage déguisé en sorcier.
Bellisario en rajoute un peu à la fin, avec deux criminels sauvés de la chaise électriques, des étudiants innocents sauvés de la mort par explosion, et le sauvage réussissant un saut sans se briser le cou. Ici, on doit se rappeler que le programme Quantum a été détourné par Dieu, alors, autant sauver tout le monde. Le jour où Sam se trouvera face à Dieu, il aura un choc ("Le grand voyage" 05-22) : Dieu est barman et a le visage de Jack Dalton de Mc Gyver, Bruce Mc Gill !
Invité- Invité
Re: Série "Code Quantum"
02.13 - Dragons et démons (Another mother) ♣♣
Cet épisode aborde le sujet grave des enlèvements d'enfants par les pédophiles.
Si le début de l'épisode, avec Sam Beckett en femme mère de famille prête à sourire, (Theresa, la petite soeur du héros Kevin voit un homme à la place de sa mère), très vite, nous basculons dans une intrigue glauque et peu attractive. Celle d'un adolescent fugueur qui dans la réalité (avant que le programme Quantum l'ait transformée) a été violé et tué par deux pédophiles kidnappeurs.
L'épisode a sans doute été écrit et tourné à toute vitesse vu le nombre d'erreurs (Al mentionne avoir été éduqué par ses parents alors qu'il fut orphelin, on voit l'une des soeurs de Kevin - Susan - regarder un épisode de "Magnum" diffusé en 1988, l'histoire se déroule en 1981). On revient ici sur le fait que les "innocents", c'est à dire les animaux, les petits enfants, voient la réalité, et donc Sam à la place du personnage qu'il remplace.
Kevin va fuguer et disparaître dans les 24 heures. On ne retrouvera que six mois plus tard ses vêtements mais pas son corps. "Code Quantum" aurait pu se dispenser de cet épisode tragique, trop près hélas de tant de faits divers. Le monde de Sam Beckett et d'Al Calavicci est fait plutôt pour des intrigues hors du commun.
Le jeu "Donjons et dragons" est le support de l'épisode (d'où pour une fois la pertinence du titre français par rapport à l'anglais). Le sexe est très présent dans l'histoire, avec une mauvaise plaisanterie montée par les copains de Kevin dont il sortira humilié et qui l'incitera à fuguer. Bellisario s'écarte ici de ses bondieuseries habituelles, mais l'épisode devient anachronique dans la série. Il est plus du ressort de "FBI portés disparus".
Michael Stoyanov qui joue Kevin fut l'un des héros de "Beverly Hills". Dans "Code Quantum", il apparaît nettement plus jeune.
L'arrivée des pédophiles est dramatisée avec la camionnette se rapprochant de la ville comme le camion des envahisseurs dans "Première preuve".
Victime d'un traquenard monté par ses copains avec la complicité d'une jeune fille, Kevin s'enfuit à vélo et la camionnette des pédophiles le prend en chasse. Sam les met KO, mais pourquoi diable laisse-t il ces monstres en liberté ?
Le happy end final, Jackie Arnett (Alison Barron) qui servit d'appât à la plaisanterie, devenant la petite amie du "puceau" Kevin, ne dissippe pas le mal aise que laisse cet épisode sur un sujet grave.
Cet épisode aborde le sujet grave des enlèvements d'enfants par les pédophiles.
Si le début de l'épisode, avec Sam Beckett en femme mère de famille prête à sourire, (Theresa, la petite soeur du héros Kevin voit un homme à la place de sa mère), très vite, nous basculons dans une intrigue glauque et peu attractive. Celle d'un adolescent fugueur qui dans la réalité (avant que le programme Quantum l'ait transformée) a été violé et tué par deux pédophiles kidnappeurs.
L'épisode a sans doute été écrit et tourné à toute vitesse vu le nombre d'erreurs (Al mentionne avoir été éduqué par ses parents alors qu'il fut orphelin, on voit l'une des soeurs de Kevin - Susan - regarder un épisode de "Magnum" diffusé en 1988, l'histoire se déroule en 1981). On revient ici sur le fait que les "innocents", c'est à dire les animaux, les petits enfants, voient la réalité, et donc Sam à la place du personnage qu'il remplace.
Kevin va fuguer et disparaître dans les 24 heures. On ne retrouvera que six mois plus tard ses vêtements mais pas son corps. "Code Quantum" aurait pu se dispenser de cet épisode tragique, trop près hélas de tant de faits divers. Le monde de Sam Beckett et d'Al Calavicci est fait plutôt pour des intrigues hors du commun.
Le jeu "Donjons et dragons" est le support de l'épisode (d'où pour une fois la pertinence du titre français par rapport à l'anglais). Le sexe est très présent dans l'histoire, avec une mauvaise plaisanterie montée par les copains de Kevin dont il sortira humilié et qui l'incitera à fuguer. Bellisario s'écarte ici de ses bondieuseries habituelles, mais l'épisode devient anachronique dans la série. Il est plus du ressort de "FBI portés disparus".
Michael Stoyanov qui joue Kevin fut l'un des héros de "Beverly Hills". Dans "Code Quantum", il apparaît nettement plus jeune.
L'arrivée des pédophiles est dramatisée avec la camionnette se rapprochant de la ville comme le camion des envahisseurs dans "Première preuve".
Victime d'un traquenard monté par ses copains avec la complicité d'une jeune fille, Kevin s'enfuit à vélo et la camionnette des pédophiles le prend en chasse. Sam les met KO, mais pourquoi diable laisse-t il ces monstres en liberté ?
Le happy end final, Jackie Arnett (Alison Barron) qui servit d'appât à la plaisanterie, devenant la petite amie du "puceau" Kevin, ne dissippe pas le mal aise que laisse cet épisode sur un sujet grave.
Invité- Invité
Re: Série "Code Quantum"
02-14 . Au bout du rêve (All americans) ♣
Un épisode ennuyeux sur le football américain, dont le téléspectateur hexagonal n’a jamais compris les règles. Sam doit faire gagner une équipe, mais son co-équipier veut saboter l’affaire.
Comme souvent dans les saisons des séries américaines, pour remplir 24 opus, on fait un épisode raté à force de vouloir produire trop vite. Le scénario est généralement le point faible. C’est le cas ici, où l’entreprise ne pouvait être sauvée dès le départ.
Côté distribution, nous ne sommes pas gâtés : aucun invité intéressant, aucun second rôle ne possède le moindre relief. Sam fait partie de l’équipe des « Jaquars » où la coutume est de se donner une claque sur les épaules qui donne plus l’impression d’une torture que d’une accolade. Les chasseurs de tête, c'est-à-dire les dirigeants d’équipe voulant recruter pour des équipes prestigieuses, essaient de répérer les potentiels futurs champions. Eddie Vega (que remplace Sam) et Joey Martinez sont des mexicains venus jouer. Comme toujours, Sam commet des bévues dues au fait qu’il remonte le temps (Il demande ici un « Coca light » alors que nous sommes en 1962).
La mère de Joey, Celia, tient un petit restaurant. Démunie d’argent, elle est la proie d’un maître chanteur en la personne de Ruben, son propriétaire. Tout est si caricatural que nous avons de la peine à teniir 50 minutes. Nous avons droit aux clichés les plus éculés sur les latinos, notamment lorsque Sam propose de mettre le 45 tours de Ritchie Valens « La Bamba » pour stimuler l’équipe.
Ruben veut payer Joey pour truquer le match et faire un pari gagnant. Pour sauver sa mère, Joey est prêt à accepter. Reuben se trouve dans les gradins aux côtés d’un chasseur de tête et parie avec lui sur la défaite des jaguars, certain d’avoir muselé Joey.
Pendant que Joey fait croire qu’il a un genou blessé et reste sur la touche, Al conseille à Sam/Eddie d’abandonner, ce qui provoque une réaction de Joey. Il revient sur le terrain et gagne le match (perdu dans la « vraie » histoire »).
On aura compris qu’avec un script aussi creux que la cervelle de Loana, on ne pouvait guère espérer un bon épisode. Le happy end tiré par les cheveux n’arrange rien à l’affaire. Bref, un épisode à fuir.
Un épisode ennuyeux sur le football américain, dont le téléspectateur hexagonal n’a jamais compris les règles. Sam doit faire gagner une équipe, mais son co-équipier veut saboter l’affaire.
Comme souvent dans les saisons des séries américaines, pour remplir 24 opus, on fait un épisode raté à force de vouloir produire trop vite. Le scénario est généralement le point faible. C’est le cas ici, où l’entreprise ne pouvait être sauvée dès le départ.
Côté distribution, nous ne sommes pas gâtés : aucun invité intéressant, aucun second rôle ne possède le moindre relief. Sam fait partie de l’équipe des « Jaquars » où la coutume est de se donner une claque sur les épaules qui donne plus l’impression d’une torture que d’une accolade. Les chasseurs de tête, c'est-à-dire les dirigeants d’équipe voulant recruter pour des équipes prestigieuses, essaient de répérer les potentiels futurs champions. Eddie Vega (que remplace Sam) et Joey Martinez sont des mexicains venus jouer. Comme toujours, Sam commet des bévues dues au fait qu’il remonte le temps (Il demande ici un « Coca light » alors que nous sommes en 1962).
La mère de Joey, Celia, tient un petit restaurant. Démunie d’argent, elle est la proie d’un maître chanteur en la personne de Ruben, son propriétaire. Tout est si caricatural que nous avons de la peine à teniir 50 minutes. Nous avons droit aux clichés les plus éculés sur les latinos, notamment lorsque Sam propose de mettre le 45 tours de Ritchie Valens « La Bamba » pour stimuler l’équipe.
Ruben veut payer Joey pour truquer le match et faire un pari gagnant. Pour sauver sa mère, Joey est prêt à accepter. Reuben se trouve dans les gradins aux côtés d’un chasseur de tête et parie avec lui sur la défaite des jaguars, certain d’avoir muselé Joey.
Pendant que Joey fait croire qu’il a un genou blessé et reste sur la touche, Al conseille à Sam/Eddie d’abandonner, ce qui provoque une réaction de Joey. Il revient sur le terrain et gagne le match (perdu dans la « vraie » histoire »).
On aura compris qu’avec un script aussi creux que la cervelle de Loana, on ne pouvait guère espérer un bon épisode. Le happy end tiré par les cheveux n’arrange rien à l’affaire. Bref, un épisode à fuir.
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