Série "The L Word"

Lean on Me (2.02)

Le Dramaaaaaa. Dani en furie ventile façon puzzle les excuses de Sophie et se barre sans retour, mains non sans avoir punché in the face Finley. Elle n’y va pas de  main morte (Tina avait été sympa  avec la gifle à Bette, jadis), mais Finley s’en sort bien : je connais des Telenovelas où cette histoire se serait terminée au duel au couteau. Finley se déclare désolée, mais elle s’attendait à quoi, exactement ? Même Bette la trouve égoïste, c’est un comble.  En tout cas le concours de la noce la plus catastrophique de The L Word est ouvert : Carmen ou Dani ? Toujours sur une Latina, en tout cas...

Nat n’a clairement pas renoncé à la possibilité d’un trouble, pour Alice c’est mort. Nuage à l’horizon ?

Très (trop ?) cruel, la vidéo envoyé par Dani à Sophie la montrant jeter sa bague de fiançailles… aux toilettes (« aseos »), car on se souvient que c’était la bague de sa grand-mère, une relique familiale. Again : le Dramaaaaa. Bette venant réconforter Dani, dans un autre contexte, avec d’autres personnes, on pourrait croire qu’elle cherche à se placer, mais ne mangerons pas de cette tartine là (Bette Porter cherche à se placer). Dani s’est réfugiée dans sa grotte on va lui laisser le temps.

Shane a décidé de lancer son propre casino clandestin, comme quoi elle est vraiment blindée et n’a jamau vu Scorsese. Elle veut embaucher Tess.. qui lui dit non. Dire non à Shane, quel que soit le sujet, une nouveauté dans TLW et une habile manière de poser Tess en femme de tête solide, qui ne s’en laissee pas conter. Coup de cœur de l’épisode.

Finley qui se pointe tranquille pour aider Micah et Marisol à rendre les cadeaux de la noce : à ce de niveau d’inconscience de ce qui se passe, on peut se demander si elle se drogue ou est juste complètement stupide. L’épisode est assez dur envers la sabotatrice de noce, je trouve. J’aime bien le duo Marisol  Micah, très maternel.

Alice se retrouve à devoir gérer ses assistantes, le duo super enthousiaste formé par Sophie et Finley. Personne ne doute que cela va virer cacahuète cette histoire, mais Alice s’y et mie toute seule comme une grande. En plus relation difficile avec son éditeur (mince c’est vraiment comme dans Valeria, en fait). Cela fait plaisir de retrouver Tirk, cela faisait un bail depuis le Sacré Coeur, il est parfait dans le rôle. Bon, cette histoire fait un peu redite avec le bouquin de , jadis, disons-le.

Hum... Bette tente le cuir pour son Power Suit du jour, j’ai bien l’impression qu’il s’agit d’une nouveauté. Et ça lui va à merveille (bien entendu). La voie en agente d’artiste est assez sympa, mais je regrette qu’elle ne soit pas demeurée en politique, cela aurait évité de déléguer cette dimension à un personnage aussi caricatural que son patron. Dommage que cela ne soit pas Charlie Runckle cela aurait été plus fun et la continuité avec Californication ferait bien des bulles.

Sac de noeuds entre Sophie et Finley, on se croirait dans la Maison de l’Embrouille de la grande époque. Bon courage à, Alice ; Joli méli-mélo d’humour et d‘émotion dans cette scène.

Le moment caliente  (au combien) de l’épisode revient à Bette et Gigi, décidément très semblables l’une à l’autre. Gigi un peu plus cynique, Bette un peu plus ialiste mais le couple semble bien parti pour durer.

Shane accueille Finley au bar, pourquoi pas., il fallait bien trouver un boulot viable et lui permettre de rester dans le game. Shane (plu si blindée) et Tess deviennent proches, mais platoniquement, ce qui donne un côté f à la situation, au moins c’est original. C’était d’ailleurs dommage que TLW ait renoncé sur le tard à cette même singularité de la relation entre Shane et Jenny, tout ça pour rien. Espérons que la même erreur ne soit pas commise ici.

La scène de poker est le carrefour choral de l’épisode, assez comme le restaurant la dernière fois, toujours de grands moments dans TLW. Évidemment cela part en vrille, on se croirait dans l’un des dîners en ville de Californication. Ca explose de de partout, chez les Marseillais on appellerait ça la soirée des problèmes et on s‘amuse bien (d’ailleurs chaque Ancienne à une Nouvelle sous on aile, ici aussi). Ca chauffe même entre Alice et Bette qui n’a pas oublié la jurisprudence Jenny. Le poker c’est plus intéressant dans TLW que chez James Bond.

Au passage Bette ne se reconnaît qu’une seule infidélité (la charpentière, of course), ce qui est très divertissant en soi, ça aussi. Mais Bette est aussi égale à elle- même quand elle bat à fond le guidon pour Dani, comme elle l’a toujours fait pour les siens. Beals en grande forme, comme toujours. Narrativement il est intéressant que Dani soit le reflet de Bette pour le côté professionnel et brillant, mais que Sophie, aisément infidèle et auto-complaisante, le soit pour le privé. Côté Cour et côté Jardin.

La querelle entre Nat et Alice opposant bisexualité et polyamour me passe un peu au-dessus, terra incognita, mais c’est bien que ce côté d’Alice soit évoqué car les deux séries l’ont progressivement effacé, de même que chez Tina. La situation est assez confuse je trouve mais cela se décantera par la suite, sans doute.

Scène de séparation apaisée entre Sophie et Dani, mais également définitive, moins pour l’infidélité que pour la ruine de la confiance que suscite celle-ci. Comment avoir désormais confiance en quel qu’un qui vous a menti. Mais en final d’épisode il reste étonnant de voir Sophie accueillir Finley, soit celle qui a ruiné son message. J’ai l’impression que Sophie n’a pas cessé de varier entre Finley et Dani à chacune de se scènes, le trouble des sentiments d’accord, mais là cela en devient artificiel.

Dani de son côté va chez Bette… A suivre ! (****)

Luck Be a Lady (2-03)

On apprécie le titre clin d’œil à la série originale, puisque c’était lors de l’opus pareillement intitulé (4-06) que Helena, Shane et Alice apprenait à jour au poker (par Papi, je crois, mais à confirmer).

Finley essaie de séduire Sophie par le rire (humour scato pas forcément subtil, mais bon) et se prend bien sûr  un râteau, les Malheurs de Sophie n’incitant pas celle-ci à se laisser aller la rigolade. Il y a un mystère Finley cette saison, est-elle autiste pour ainsi ne rien comprendre ?

La série poursuit dans le surréalisme, avec la « polygamie en solitaire » explorée par Nat, cette fois c’est Alice qui rigole moyen, how surprising. Nat et Finley, même combat question déni.

La romance entre Gigi et Bette continue à pétiller, Gigi ayant le mélange d’humour et de confiance en soi en béton armé qui autorise une relation fructueuse (et durable) avec Bette Porter. Bon, cette saison a clairement décidé de s’intéresser davantage à la vie sentimentale de Bette plutôt qu’à son versant politique, c’est ainsi.

Micah et Maribel : il n’y a pas que l’amour dans TLWGQ, l’amitié peut aussi être très belle et ensoleillée.

A propos du test, Jordi demande à Angie ce qu’en pense Bette.. ;  Donc pas « Tina » ou « tes mamans ». Si jeune et elle a déjà compris quel avis compte vraiment en ce royaume, la petiote est futée.

Allons bon, Dani n’est pas seulement hispano, mais aussi Perse… Un peu comme pourrait l’être Carmen, en fait… Donde està, Carmencita ? » Le courant passe très bien entre Gigi et Dani, le trouple de la saison est-il en tain de se former ? On ne voit pas trop Bette partager, ceci-dit.

J’aime beaucoup la complicité entre Dani et son père, après les orages de la saison 1. Comme quoi il ne faut jamais désespérer, et peut-être savoir donner un peu de temps aux uns et aux autres.

Bette toujours émue et enthousiasmée par l’Art, cela fait plaisir que cette dimension du personnage n’ait pas été oubliée. Gigi reste assez à l’extérieur là dessus, mais on n’est pas obligé de partager toutes les passions de l’autre, non plus.

La colère de Micha est un peu trop démonstratrice, qu’on ne lui donne que des clients trans durant des mois, d’accord pour la colère, mais ce n’est ici que son premier jour de travail. Au lieu de gueuler, à lui de faire ses preuves. Un travail c’est un travail, personne ne débute avec quelque chose qui soit parfaitement à son goût.

Après l’engueulade avec Bette (qui peut devenir mauvaise quand le veut), cela semble se cristalliser entre Gigi et Dani ? Futur Drama en vue pour Bette, qui n’est pas à la fête aujourd’hui.

Finley qui fait la morale à une Sophie à qui le père de Dani a tout repris (divorce à l’américaine), on croit rêver. Entre Sophie qui change d’avis en permanence et Finley qui n’assume rien, ce ship est mal partie. Sophie seule au monde.

Réunion du Comité sur la situation des unes et des autres, comme une bouffée de Sex and the City à Los Angeles.

Pour leur premier rendez-vous (pas une date à proprement parler, mais bon),, Gigi et Dani se montrent très intimes, avec pas de confessions privées, mais que se passe-t-il, ici ?

Ca vire « Casino » le film) au Dana’s, houlala, jusque-là le genre polar n’a pas réussi à TLW, mais on verra bien.

Alice quitte Nat assez brusquement, je trouve, mais partir était la seule solution. Le polyamour je n’ai rien contre moralement parlant, mais c’est une relation très exigeante question partage,  ce n’est pas pour tout le monde.

Clffhanger sur l’état de santé du père de Dani, pile au moment où Dani et Gigi allaient sans doute conclure… La nouvelle série a décidément parfois des pudeurs que TLW n’avait pas ! (***)

Lake House (2-04)

Ok, les sirènes c’était bien pour le père de Dani, mais, oups,  c’est la police, par le SAMU. Bonne ambiance de [censuré]. Dani devient vraiment la Dolorosa de la saison, Dès qu’il y a un étron de mouette qui tombe, c’est sur sa gueule, on croirait Jack dans Supernatural.

Finley continue sa vie de Finley, c’est à dire qu’elle rêve éveillée. Mais bon, là elle tombe au bon moment puisque Sophie monte à bord du bolide. Vue la vitesse à laquelle Sophie change d’avis cette saison, 10 min avant ou après, cela n’aurait pas topé, mais bon, là les étoiles sont alignées. Finley semble croire que c’est pour la vie, on en reparle dans 10 min, à mon avis.

Après avoir rompu avec Nat (qui mériterait sa série dérivée sur l’exploration du Polyamour, je ne crois pas que cela a été encore fait), Alice crèche chez Bette, dont la casa est devenue est visiblement devenue le QG du Comité des Anciennes. La série vise juste en la montrant triste, mais pas désespérée, au fond elle doit être soulagée. Hum, les vidéo de soldats de retour au pays, une pensée pour Tasha ?

Alice doit virer Leonor de chez elle, grand retour en vue, alors que je dois dire que j’avais à peu près oublié la maman d’Alice (cela remonte au tout début de TLW, je pense). Mais les souvenirs reviennent vite.

Angie est tellement parfaite et adorable, on ne croit absolument pas à ce personnage.

Agie et le donneur, Tess qui part à Vegas voir sa mère, elle aussi, au moins on a pas à aller chercher trop loin le thème de l’épisode.

Anne Archer a toujours autant d’énergie, cela fait plaisir de revoir Leonor aussi pleine de vie (et d’égoïsme joyeux). Son retour relève  sans doute du fan service, mais le fan service, c’est bien. Leonor s’inscrivant elle-même sur The Chart aura été un grand moment.

Angie finit par se trouver une utilité en devenant cette figure du théâtre classique qu’est la Confidente, ici avec Shane… Encore avec la thématique parentale… Et on se prend un exocet dans la gueule quand la conversation évoque d’un coup l’abandon de Carmen, comme ça , sans prévenir. Terriblement émotionnelle, d’autant que Kate Moennig sort le grand jeu. On n’avait pas ressenti jusque là que Shane était minée à ce point là par le souvenir de Carmen de la Pica Morales (la grande absente de TLWGQ, c’est clair), mais on sait que Sahne est en réalité l’un des personnages les plus complexes des deux séries. Ce n’est pas bien de nous faire ça.

Angie va voir un psy, soit le signe infaillible des séries bidonnées, voyeuristes et paresseuses. Le mélo continue.  

A propos de théâtre classique, TLWGQ nous donne sa version de la grande Scène du Balcon, tout comme Legends of Tomorrow l’avait fait en son temps, sauf qu’ici personne n’est fin bourré (je crois)

Entre Dani et Sophie cela donne à peu près ceci :

-  Elle parle ! Oh ! Parle encore, ange resplendissant ! Car tu rayonnes dans cette nuit, au-dessus de ma tête, comme le messager ailé du ciel, quand, aux yeux bouleversés des mortels qui se rejettent en arrière pour le contempler, il devance les nuées paresseuses et vogue sur le sein des airs !

- Ô Roméo ! Roméo ! pourquoi es-tu Roméo ? Renie ton père et abdique ton nom ; ou, si tu ne le veux pas, jure de m’aimer, et je ne serai plus une Capulet.

- Je te prends au mot ! Appelle-moi seulement ton amour et je reçois un nouveau baptême : désormais je ne suis plus Roméo.

(non, pas du tout, elles s’engueulent avant d’entamer le grand air du retour, mais l’idée est là)

Bref, on l’aura compris : Sophie a encore changé d’avis. Elle n’est plus une girouette, mais bien un ventilateur. Par contre le pardon de Dani déçoit : pas assez de fierté dans les jeunes générations, dans une Telenovela mexicaine, il aurait bien fallu une cinquantaine d’épisodes avant que cela ne survienne. Une splendeur cette maison soit dit en passant, un rêve californien. Les actrices sont formidables et nous offrent l’un des baisers de réconciliation les plus beaux des deux séries (et plus si affinité), même si celui de Bette et Tina demeure un horizon inaccessible. Sophie ment derechef, mais cette fois à Finley… On se revoit l’Histoire sans Fin ?

Pendant ce temps Finley y croit dur comme fer, on en aurait presque pitié de la briseuse de couple.

Bette et Pippa, un peu extérieur à la série, mais on aime que Bette ne soit pas cantonnée au seul sentimental, pourquoi pas un récit sur l’Art ?. Au fait, elles deviennent quoi, Tina et l’autre ? Bon finalement Bette et Pippa vont dîner ensemble, le sentimental n’est peut-être pas si loin (soupir) ;

Sous nos yeux éberlués, l’épisode nous refait le coup de la conversation au détour inattendu, ce coup-ci  entre l’éditeur et Alice, mais surtout à propos de Dana. Cette fois on nous achève... L’opus s’avère d’une force émotionnelle terrible, mais bien davantage par ce qu’il ressuscite de TLW que par ce que TLWGQ a créé, ce n’est pas forcément un bon signe, mais pour l’heure nous sommes à ramasser à la petite cuillère. Grand écho de la scène du « retour » de Dana, aux lisières du Surréalisme, avec la bouleversante déclaration d’Alice.

Bette semble avoir opté pour la fidélité envers Gigi, combien d‘épisodes reste-t-il ?

Finley a son tour rattrapée par la Loi d’Airain de The L Word : tout finit toujours par se savoir. Sophie aura bien mis la zone avec ses aller et retour, on en presque à lami saison et on ne sait toujours pas si elle a choisi Dani, Finley ou personne. Le Drama.

Épisode le plus émotionnellement fort de la saison jusqu’ici. (****)

Lobsters too (2-05)

Finley sombre l’alcool alors que, quand la situation était inversée,elle ne comprenait pas trop le problème : la paille et la poutre. Sophie met du temps à réaliser, les cécités volontaires sont les pires, mais finit par cracher le morceau (partiellement, of course). Au passage elle expédie Finley dans la Friend Zone. En fait le point commun entre les deux reste l’incompréhension totale d’autrui, elles sont exclusivement ego-centrées. Dani est davantage lucide, je trouve.

J’aime bien que Gigi accepte que Bette  n’oublie pas son travail (sa carrière) pour elle. Elle a vécu, elle a mûri, elle sait qu’il vaut souvent mieux s’accommoder du réel plutôt que charger des moulins, une fois la jeunesse passée (et Dieu qu’elle passe vite). C’est sans doute un peu amer, mais Bette demeure bien davantage qu’un lot de consolation. Agréable mélancolie du moment, cette fois pleinement lucide a contrario de Sophie et Finley, plus franche aussi quand elle évoque Dani. Évidemment l’égocentrisme lui aussi forcené de Bette détruit le moment, tout a ses limites. Bette en amitié, oui, en couple faut se la fader !

Finley ne se rend compte de rien non plus entre Shane et Tess, mais llioci moi non plus je n’ai rien vu venir : La fiancée de Tess n’est nulle autre que Chérie ! Ah oui, le monde est petit, indeed ! A ce point on se demande si les autrices ne se moquent pas gentiment du public en cumulant les retours auxquels personne n’avait pensé, tout en n’opérant pas les autres. Plein de souvenirs avec Cherie, y compris l’iconique scène de la piscine, le Grand Bleu version The L Word. On retrouve avec plaisir  Rosanna, qui apporte pas mal d’humour à son personnage. La scène sort un peu de nul part, elle fait plus fan service que celles avec Leonore, mais la nostalgie opère. La tête e Shane est à voir.

Tout le passage de la prison est assez HS, mais donne l’occasion d’un nouveau rapprochement entre Gigi et Dani.

Le mauvais mélodrame coulant depuis le début de l’histoire autour du donneur atteint un sommet durant la thérapie, terrain fertile il est vrai. Ce n’était pas assez qu’il soit mourant, maintenant Angie veut lui donner un rein. Au nom de Black Lives Matter (véridique). On quitte TLWGQ pour la Telenovela plein pot, tandis que l’effet d’accumulation devient risible. On se croirait devant la liste dans  fin des malheurs de la fille de Jack durant la saison 1 de 24. Boulet. Assez d’accord avec Bette sur ce coup là aussi dirigiste soit-elle.

Carrie se casse en disant ne pas vouloir passer après Bette dans la vie de Tina, mais il n’y a pas eu de rapprochement amoureux dans cette scène, mais deux mères préoccupées pour leur fille. Panorama global de dévastation pour Tina, qui s'échine en vain pour que toute sa famille s’entende un minimum. Les bienfaits de la thérapie ne doivent pas lui sauter aux yeux.

Toujours plus d’empathie entre Gigi et Dani, on aime que la série prenne le temps d’installer cette relation, au lieu de se précipiter, comme ici entre Micah et Maribel.

Bel hommage à François de Rugy, merci pour la France.

Tess est le personnage mystère (et donc précieux) de la saison, on voit à peu près comment évoluent toutes les autres, mais ce qu’elle ressent à propos de Shane demeure énigmatique, une quasi nouveauté au sein de la série.  En tout cas Cherie reste Cherie, pour le coup c’est très clair.

Le grand pardon entre Bette, Tina et Angie, en trois coups de cuillère à pot. Toute cette histoire c’est du mauvais mélo pur sucre. Et Tibette n’a pas progressé d’un millimètre avec tout ça. Bof.

Sophie est la seule à se retrouver « en célibataire » (on va le dire comme ceci), moralisme un rien pesant.

Shaaaaaaaaane, nooooooooon !!! (***)

Très savoureuse retranscription d'une tentative de telenovela américaine ! C'est un régal à lire, le sourire aux lèvres.

Question : s'il y a un personnage latino-persan, n'est-ce-pas pour enterrer tout retour de Carmen ?

Sur le trouple, il s'en est trouvé un dans SWAT et qui s'est terminé par une rupture (un départ en douce plutôt). Pas encore vu - mais je ne suis pas client des romances - de trouple apaisé et heureux. Peut-être trop tôt pour l'envisager ?

Dans TLW, Carmen de la Pica Morales était 100% latina (d'ascendance mexicaine), son interprète,  la merveilleuse et lumineuse Sarah Shahi est d'ascendance iranienne et espagnole. A l'époque une telle approximation  était encore possible.

Dans TLWGQ, Dani Núñez a la double ascendance hispanique et iranienne, tout comme son interprète Arienne Mandi (chilienne et iranienne). L'entendre parler le Farsi est un des plaisirs de la saison. Globalement on sent bien s'installer le courant actuel voulant que l'ADN d'un personnage et de son interprète colle au millimètre près. Pour bien enfoncer le clou, dans le dernier épisode sa fille reproche à Bette d'être perçue comme blanche et non noire, message méta.

Dans cette interview la showrunneuse de TLWGQ a justifié le non retour de Carmen par cette différenciation entre l'ethnie de l'actrice et celle du personnage.

https://www.hollywoodreporter.com/tv/tv-news/l-word-generation-q-finale-explained-1272818/

Sarah Shahi told THR last January that she would have a role in the new L Word. She wasn’t in season one. Will she have a role in the series going forward?

I love Sarah Shahi. I loved Carmen on the original show. We are very interested in the ways in which casting has changed over time and it is challenging for us to imagine a world in which a Persian actress is playing a Mexican American. I’m not trying to crush anybody’s dreams; my dreams are crushed too. I’m with all of you, but we are moving ahead in terms of representation.

Love Shack (2-06)

Grand moment de surréalisme quand Micah découvre brusquement que, après sa transformation, il est finalement attiré par les femmes (par Maribel, en tout cas). Dani, avec qui il sortait «  avant », est un peu perdue, nous on avouera qu'à ce niveau cela devient compliqué pour se projeter dans le personnage. A sa manière, TLWGQ a-t-il réinventé « l'Homme lesbien », mémorable rencontre de TLW ?

De son côté Dani nous entraîne aussi en des terres inconnues, avec son concept « d'amitié pseudo sexuelle » avec Gigi, cela devient un film d'Indiana Jones, l'affaire (ou plutôt de Lara Croft). En tout cas, vues leurs œillades, il y a de l'amour dans l'air entre ces deux-là, comme on le chantait jadis Place des Lices au soleil. Les jours du « pseudo » sont comptés, à mon avis.

Les gags se succèdent autour d'Alice et son émission télé, Alice Pieszecki fournisseuse officielle d'humour dans TLW depuis 2004. Et on voulait l'envoyer en prison, Dios mío.

Soirée karaoké au Dana's, ce qui me rappelle les sessions musicales au Planet (soupir), décidément Alice va pourvoir sortir le grand jeu.  Tiens cela se cristallise avec « Tom », qui ne fréquente aucune infirmière latina dans cette série, donc tout va bien.

Ca blalate au Dana's, tandis que Finley a les yeux de Chimène pour Sophie. Shane signifie aux deux Nouvelles qu'elle ne veut aucun Drama durant sa soirée Karaoké, allons donc, comme si on était habitué à du Drama lors des réunions du clan dans TLWGQ (ou dans TLW, ou dans Californication). Je mets le Champagne au frais.

Arrivée grand train de la Reine des Abeilles, qui se lance dans le Karakoé à peu près comme jadis dans le match de basket : vaincre ou périr. J'aime bien cet épisode, pas mal de réminiscences de la grande époque. Évidemment dès quelle se pointe, toute la conversation se met à tourner autour de Bette, la reine à Versailles. Apparemment son chef a une si mauvaise réputation qu'aucun artiste ne veut travailler avec elle. Autant dire que le dossier Pippa est toujours sur le feu.

Que Sophie ne comprenne autant rien à ce que ressent Finley est un peu forcé, mais bon, le Drama est mis sous cloche pour la soirée Karaoké, je pense.

Shane  explique très clairement à Alice et Bette, que, non, elle n'a pas remis le couvert avec Chérie Jaffe. L'épisode se garde de nous révéler si oui ou non, mais  Bette et Alice ont leur opinion sur le sujet.

La soirée débute, comme prévu absolument tout le monde est là, chacune s'évite ou se salue selon la relation du moment. Très clairement, le Drama est dans l'air, ça peut exploser n'importe quand.

Très à la Laure, Caroline et Jessica, Shane, Alice et Bette se lance dans une version endiablée du Love Shack des B'52s, titre qui vaut pour ses paroles gentiment coquines (c'est Shane qui fait le garçon) mais qui me plaît surtout car il remonte aux 80's. On en revient à la tradition des références 70's/80's de TLW, totalement disparues dans TLWGQ. Les actrices assurent comme des bêtes de scène, Leisha Haley n'a pas à rougir de ses partenaires.

Tess furieuse car Chérie l'a plaquée direct, ce qu'elle impute à Shane. Manifestement la thèse de non remise du couvert ne fait pas le plein de partisans, ce soir, on se demande bien pourquoi.

Gigi en a ras la casquette d'être repoussée par Bette (elle lui a en vain proposé un furtif aux toilettes) et celle-ci rompt aussi sec car elle « mérite mieux » que Gigi. Sic. Bon, on a bien compris qu'elle avait l'illustre artiste Pippa en tête, désormais. Bette plus snob que jamais, tandis qu'Alice se prend un vent avec Tom, que Maribel vire Micah et que Sophie tente un rapprochement avec Dani sous les yeux d'une Gigi déjà pas mal éprouvée par la soirée. C'est bon l'incendie commence à prendre un peu partout au Dina's. Champagne.

J'ai l'impression d'être Léon Zitrone commentant Intervilles (oui, j'ai l'âge que j'ai).

Bette parvient à manipuler Pippa avec adresse et à obtenir enfin un accord professionnel... et plus si affinités se dit certainement la Morena de mi Copla, qui passe la meilleure soirée de sa vie, très clairement.

Rejeté par Maribel, Micah drague un garçon, du coup Maribel passe en mode furie et Micah en rajoute une couche, Bebew et Maéva, le remake.

Sophie brûle ses vaisseaux avec Dani, qui la rejette, elle n'a pas pardonné et ne fera pas semblant Prévisible, Daniella Núñez a sa fierté et Sophie n'a sans doute pas assez vu de Telenovelas mexicaines. Nunca jamás !

Le Drama explose quand Finley se méprend sur cette scène et s'enfuit, Sophie se précipitant pour la rejoindre ? Rupture totale et définitive entre les deux femmes, qui dure trois bonnes minutes,  Shane et Alice décidant  de jouer Marraine la Bonne Fée. C'est jeune et cela ne sait pas. Bon plus personne de l'équipe du Dina's ne gère la soirée ou le bar depuis un bon moment, mais qui s'en soucie ?

Grande scène de réconciliation émotive quand Sophie monte sur scène pour chanter le Closer de Tegan et Sara, qui est leur chanson, Des larmes et des étoiles plein les yeux, l'Amour triomphe.. bon au passage Sophie aura encore changé d'avis entre Dani et Finley dans le même épisode, mais c'est son truc cette saison.

Ecoeurée et de  nouveau humiliée publiquement, Dani sort du Dina's comme une reine, vite rejointe, elle aussi, par une Gigi désormais officiellement libre.

Shane rejoint Tess chez celle-ci (bon, c'est open bar au Dina's sans doute, bref) et , oui, elle bien viré Chérie et lui a enjoint de laisser Tess tranquille... Réconciliation pleine de promesses...

Et c'est ainsi que cette comédie des sentiments s'achève par un happy ending global (on va le dire comme cela) : Alice avec Tom, Finley et Sophie, nuit d'amour dans la Cité des Anges. Maribel et Micah ne sont pas encore réconciliés, mais soupirent et la saison est encore jeune. Joli final intimiste entre Gigi et Dani.

Eh bien, je vais vous dire : Love Shack est jusqu'à présent mon épisode préféré de la saison, car c'est celui où j'ai le plus retrouvé la saveur de TLW, ses grandes scènes chorales, son humour pétillant (Oui, oui, TLW était aussi une série très drôle), son art consommé du Drama et aussi ses références culturelles 70's / 80's, quasiment  disparues dans TLWGQ. Je pourrais d'ailleurs englober la saison 1 dans ce constat. (****)

Light (2-07)

Actualité décidément très volcanique, Finley et Sophie ne cessant de s’envoyer en l’air. A ce niveau là, le tourisme spatial n’a plus grand-chose à nous apporter.

Pendant ce temps les Anciennes se tapent un restaurant, à chaque âge ses plaisirs. Bette termine Gigi avec Nat quand, sapristi, elles s’aperçoivent que Gigi et Dana sont dans le même resto ! On sait que « Tout par se savoir dans TLW » et que la narration ne dispose que d’un nombre limité d’épisodes, mais ce n’est pas la première fois que la saison a recours à ce type de rencontre fortuite, cela en devient un peu artificiel. Alice tourne ça (bien sûr) à l’humour, avec un petit clin d’œil à son vieux dossier avec Bette, cela faisait longtemps ! Tourisme spatial derechef entre Alice et Nat.

Shane et Tess préparent une soirée Poker de bienfaisance (concept très US). Shane est friquée ou non selon les épisodes mais;bon, peu importe. L’argent n’a jamais été un socle de vraisemblance pour TLW. Relation très tendre et romantique entre les deux femmes, on aime beaucoup.

Tess va à une réunion des Alcooliques Anonymes et voici, que FORTUITEMENT, Carrie y participe aussi. A ce niveau on se demande si c’est vraiment que les scénaristes n’ont plus qu’une poignée d’épisodes pour boucler leur histoire, ou si L.A. est grand comme une cabine téléphonique ou si TLWGQ exprime sciemment que les lesbiennes (friquées) de L.A. vivent effectivement dans un entre-soi total que l’on imagine mal en France. Étrange en tout cas.

Encore du mélo lacrymal bas de gamme autour d’Angie et Marcus, clairement le fil le moins intéressant de la saison, encore et toujours.

Bette a clairement décidé que c’est aujourd’hui le jour J avec Pippa et met tout en œuvre pour cela : tenue incendiaire et annonce d’une dxpo au California Art Club (souvenir de la grande époque…). Et avalanche de flatteries, ce qui marche souvent avec les artistes, disons-le.

Alice et son patron tombent sur Finley et Sophie en pleine action, Alice sauve la situation. Un peu de vaudeville ne fait jamais de mal !

Vrai savoir faire pour la réalisation de burritos entre Gigi et Dani, l’une est sauce rouge, l’autre sauve verte, mais belle complicité malgré tout. Ceci-dit Dani en veut pas être victime d’une nouvelle déconvenue et se méfie de la relation entre Gigi et Bette, mais, bon, vu comme Bette a clairement clos le chapitre et jeté le livre, l’obstacle ne devrait pas trop tarder à se lever.

Sophie et Finley aimerait connaître Finley autrement que « ainsi », ce qui surprend puisque je me souviens bien que la saison 1 les avait montré comme amies de longue date. Bon, de toutes manières, re tourisme spatial.

Tous les couples mis en avant par l’épisode se retrouvent (of course) à la soirée Poker. Ca pétille de tous côtés (et plus si affinités). Un peu de vannes méta entre Alice, Carrie et The Rosie O'Donnell Show. Cela tombe comme un cheveu sur la soupe, parce que à ce moment là on attend surtout la confrontation entre Carrie et Bette, que l’on voit venir à des kilomètres en l’absence de Tina. Cariie commence à s’imbiber au bar, cela se présente bien.

Cela devient rapidement houleux entre Bette et Carrie, mais de manière, disons, originale puisque chacune revendique sa minorité : jeunesse difficile due à la couleur de peau ou au tour de taille. Elles sont assez surréalistes, les rivalités sentimentales de l’Ere Woke. Scène très dure, entre les fragilités de Carrie et une Bette glaciale, bien décidée à ne pas aller au-delà du minimum vital de sociabilisation.

Explication, en miroir de celle-ci, entre Dani et Finley, qui ne comprend décidément pas ce que ressent Dani. Le personnage est sympathique mais aussi, très infantile, décidément. En tout cas la soirée aura confirmé à Dani que Bette regarde désormais bien loin de Gigi.

Soirée très arrosée chez les unes et autres, un peu bizarre quand on joue de fortes sommes au Poker, mais bon. Bette aime bien découvrir une faiblesse chez Peppa, qui perd beaucoup, ça aussi c’est très Bette Porter, seule perfection vivante de Los Angeles. Tess et Shane reconduisent chez elle une Carrie complètement ivre et prête à tout laisser tomber avec Tina. Cela tombe bien , on approche de la fin de saison.
Echange global de baisers, romantique (Dani et Gigi, Tesse et Shane) ou muy caliente (Bette et Pippa) pour conclure un épisode ayant su faire progresser l’intrigue, même si avec moins de brio que le précédent. Cliffhanger menaçant pour Sophie et surtout Finley, suspense(***)

Launch Party (2-08)

Donc Finley a bien passé la nuit en prison (cellule de dégrisement ?) tellement elle était torchée la dernière fois. Pour lui rendre hommage, je vais donc l’appeler Bailey durant le reste de l’opus. A noter une vanne sur le savon en taule, pas foncièrement original, mais cela devient plus amusant en clin d’œil, je pense, à la visite rendue à Héléna en zonzon par Tina, Shane et Alice, pour les fans (5-01). Bette en cellule c'était quelque chose aussi, mais, bon, bref.

Aux USA cela ne rigole pas avec l’alcool au volant, vue les amendes. Une pensée pour Hank Moody et sa Porsche, le pognon c’est fait pour s’en servir. Sophie tire la gueule, mais elle y est pour quelque chose dans l’accident, tout de même… Au moins aucune des deux n’est morte, le Bury Your Gays demeure parcimonieux (mais retentissant) chez TLW. Bailey ne prend absolument pas la mesure de ce qu’il s’est passé, son côté irresponsable devient assez désespérant cette saison.

Dani révèle que c’est elle la commanditaire de l’expo animée par Bette, il est vrai qu’avec peut-être Héléna, elle est le personnage le plus blindé des deux séries, ce qui n’est pas peu dire. Bette tire la gueule (itou), autant elle était quasi christique en saison 1, autant celle-ci ne la ménage pas. Jenny B. s’amuse beaucoup, nous aussi. Les colères de notre Bette, toujours un pur régal : le missile concernant le père de Dani est mortel.

RIP Danette. Gigi sait être au bon endroit au bon moment, un talent récompensé à sa juste valeur. Gigi et Dani, très clairement le couple le plus caliente de la saison.

Bette veut tout cramer au CAC, à côté Mélisandre c’est la Petite Fille aux Allumettes d'Andersen, d'où nouvelle engueulade, cette fois avec Pippa. Mais dites-moi, le temps vire à l’orage dans cet épisode ! Très sympa de penser à Peggy Peabody comme mécène de substitution, mais nous ne la verrons pas (elle non plus).

Même Micah est colère, décidément la thématique de l’épisode.

Alice est en pleine promo de son bouquin, telle Eric Zem..., euh, telle Ellery Queen, voilà. Ellery Queen. Chaque bouquin écrit par un personnage devient un succès dans cet univers, cette fois c’est Hank qui a de quoi être jaloux.

On en revient à Gigi et Dani. The Couple of the Season connaît une crise quand Dani part pour faire face à la colère de son père, quand je vous dis que ça gueule de partout aujourd'hui. Décidément le mécénat n'a plu à personne. Drama total et absolu entre le père et la fille, je vérifie : oui, la série est bien américaine et non mexicaine.

Sophie effondrée de découvrir que Bailey est alcoolique, alors qu'elles étaient amies et coloc dès avant TLWGQ et que dissimuler quoique ce soit n'est pas dans l'ADN de cette dernière. Étrange. Pas le meilleur prétexte de dispute de l'épisode

Séquence émotion avec l'hommage à Dana par Alice, évidement cela frappe fort, Alice était évidemment le personnage idéal pour cette séquence. On revit la terrible scène de la découverte de la mort de Dana, l'une des plus mémorables de TLW, déjà une grande prestation de Leisha. Le moment est fort, même si s'appuyant davantage sur le passé que sur la création, mais tant pis. Seule  réserve : le silence sur Tasha est assourdissant.

Et là la foudre  nous tombe dessus sans prévenir, comme le tonnerre dans un ciel d'été : au CAC, Bette admet avoir commis une erreur.


Arrêtez les rotatives, je répète : BETTE PORTER ADMET AVOIR COMMIS UNE ERREUR.

Grande première depuis 2004, désormais n'importe quoi peut survenir n'importe quand dans cette série, Rod Serling est dans les cordes. Elle le fait pour Pippa, ce qui devient ipso facto l'une des plus belles déclarations d'amour des deux séries. Dans TLW tout finit toujours par se savoir, et parfois rapidement : Pippa a (évidemment) tout entendu. Le nuages se dissipent, les Eaux se retirent et le soleil de l’espérance brille de nouveau. Tina aurait intérêt vite revenir, je pense.

En bon alter ego de Bette, Dani sort aussi les rames avec Gigi et finit par recoller les morceaux. Allez, ça sent la fin d'épisode ce beau mouvement d'ensemble.

Micah et Maribel s'embrassent enfin (histoire très séparée du clan mais ultra romantique à sa manière), de même qu'à peu près tous les autres couples, et plus encore car affinités. Un rien artificiel comme conclusion, mais la série sait que le public veut du happy ending.

Toujours aussi peu de cohérence chez Sophie et Bailey, avec cette «  découverte » de l'alcoolisme à laquelle on ne croit pas une minute. Dommage. La saison donne l'impression de ne pas trop savoir quoi faire d'elles, en réalité.  (***)

Last Dance (2-09)

Déjà l’avant dernier épisode…

Bette et Pippa en plein mood Gilets jaunes, avec la manifs des artistes noirs au CAC pour jeter dehors les Nuñez. Bette très émue, visiblement elle se prend pour la Pasionaria sur les murs de Madrid. Jennifer Beals rayonne comme jamais et on aime ça.

En tournée pro, Alice éprouve du mal à avouer vivre avec un homme. Il est vrai que TLW elle-même a eu un rapport difficile avec les personnages Bi,  notamment en mettant Tina en quasi quarantaine. Le retournement est un peu curieux.

Retour au mélo lacrymal et épais que représente l’histoire Marcus / Angie, dont le seul réel intérêt consiste à impulser un rapprochement entre Tina et Bette. Avec Carrie dans la sauce, tout devient vite électrique, mais il reste touchant de découvrir que Bette n’a pas renoncé à Tina malgré Pippa. Hum, ce retour en force de Tibette est-il là pour dramatiser les évènements en vue du Season Finale ?  Suspense.

Sophie toujours stressée par l’absence de Finley, Dani aussi en PLS du fait de la guerre avec Bette et du procès paternel, décidément l’épisode est bien consacré à dramatiser les enjeux en vue du  final.

La fête des ados reste l’occasion d’un réunion du clan, d’autant plus bienvenue que l’ambiance chaleureuse est à contre-courant de la tonalité très sombre de l’opus. Tina rencontre (enfin!) les copines, le couple Shane et Tess est intronisé, autant de moments forts. Évidemment la série n’accorde pas le même traitement au couple d’Alice. Dans les deux séries, il y a un malaise ambiant dès que des personnages Bi y figurent, c’est frappant.

Seule Angie continue à chouiner, mais elle est là pour ça depuis le début. Elle est toujours plus insupportable de scène en scène.

L’épisode manque de souffle en son milieu, la réunion devient statique, les dialogues se répètent et Shane ressassant les évènements autour de Carrie auprès de Tess montre bien que tout cela tire à la ligne. Idem pour Sophie à propos de Finley auprès de sa famille, on meuble.

Ah, les débats s’animent enfin avec une engueulade entre Tina et Bette à propos de Carrie, cela faisait longtemps ! Alice et Shane tapent le pop corn, nous aussi, on est aux lisières du méta. L’arrivée de Pippa ne contribue pas à améliorer l’humeur de Tina mais elle sait, elle, lui faire bon accueil. Le message est clair !

Au passage Bette a remporté la bataille du CAC sur Dani, quelle surprise. Le baiser de la victoire avec Pippa n’échappe à Tina. Drama. L’alliance de Tina et Bette, malgré tout, pour solutionner le cas Marcus et aider leur fille reste un beau moment.

Le fait que Tina pose la question fatidique (dans l’air tout au long de cet épisode très Tibette) montre à quel point elle s’est désormais affirmée. Bette est sauvée par le gong, mais aussi par le fait que la saison en soit pas encore achevée.

Dommage que toute la séquence s’achève dans le mélo hospitalier total, mais aussi l’apparition plus grotesque qu’inquiétante de Finley chez Gigi et Dani, décidément la saison aura vraiment desservi le personnage.

L’épisode est sans doute celui que j’ai aimé le moins cette saison, trop mélo et trop manifestement destiné à dramatiser le final. Il n’apporte pas grand-chose en soi, même s’il a quelques bons moments (**)

Estuaire44 a écrit:The Chart, version Generation Q

On dirait l'organigramme d'une direction dans l'administration !

Last Call (2-10)

Et voilà, nous abordons l’ultime épisode de cette saison, et pas mal d'histoires sont encore en cours, bien malin qui devinera comment cela va se terminer (Bette et Tina vont remettre le couvert, c’est sûr).

Cellule de crise chez Sophie, le Clan va sacrifier au rituel très américain de l’Intervention, pour conseiller à Finley de partir en cure de désintox (je ne me souviens plus si  Hanky Moody  avait eu droit à cette corvée dans Calif, mais je ne pense pas, c’est le bon côté de se fréquenter entre alcoolos). La scène se déroule sans surprises, le trope est respecté à la lettre. Bon, on en reparle sans doute en fin d’épisode.

Bette et sa Muse profitent bien de leur temps libre et sont les Reines de la Ville, le CAC s’est soumis et Bette rayonne comme jamais. On remarque malgré tout qu’elle oublie vite Pippa et tout ce bazar dès que Tina appelle. Pronostic perso : l’opération « Il faut sauver le soldat Tibette », est lancée. Il reste 45 min, Jack Bauer peut aller se rhabiller.

Oh non, c’est encore à propos de l’ennuyeuse Angie (The B Word), dont le caprice du jour est de ne pas vouloir aller au funérailles de Marcus, à peu près au rebours de tout ce qu’elle a raconté jusqu’ici. Pour la saison 3 ce serait bien de lui trouver un internat en Suisse ou en France, en tout cas loin de Los Angeles.

Apparemment tout ce beau monde va se rendre à une fête donnée par Alice afin de fêter son départ pour une promo de son bouquin à travers le pays. Pour la saison 3, nous exigeons une rencontre avec les mythiques Power Lesbians from Manhattan, de Sex and the City (2-06). Charlotte, you are needed.

Mini drama entre Bette et Pippa pour savoir si celle-ci est juste le pansement post Tina, Bette affirme que non, tout le monde dans le public met le Champagne au frais.

Dani et Gigi en Power Suits avant d’aller au tribunal (grand moment), c’est vrai qu’il y a aussi ce Drama là à boucler. Si on a le temps.

Mucho calor entre Shane et Tess, les amis, mucho. Dérangées elles aussi par le traditionnel coup de fil fatidique à l’instant T, trope  très populaire parmi les séries ayant beaucoup choses à boucler en peu d’épisodes. La maman de Tess est encore malade à Vegas, et celle-ci a décidé de s’y installer. Bizarre cette mama Arlésienne, y aurait-il anguille sous roche à Sin City ? La série semble croire qu’entre L.A. et Vegas il y a un océan, alors que bon, pas vraiment. Angel, le plus hollywoodien des Vampires, y a pu mener son raid assez aisément.

De nouveau pas mal d’humour et de sympathie autour de Tom, la saison aura su lui faire bon accueil et l’ami Donald est pile sur son registre. On ne serait qu’à moitié surpris de voir surgir Carla Espinosa pour le ramener à la maison. Personne n’est cap face à Carla, même pas Alice. Ah tiens, encore  nouveau un coup de fil fatidique, ça doit à être à cela que fait référence le titre. Perso je suis plutôt Long Distance Call, mais bon. Alice se casse, mais Tom a plutôt raison, je trouve.

Bette, Alice et Shane en mode shopping pour le cadeau de mariage de Tina (la boutique est étrangement fauchée, on se croirait chez Tati) et voilà que se déroule comme une seconde intervention, pour que Bette admette avoir toujours des sentiments pour Tina. Hum, Tibette n’a surgi que par intermittences au fil de la saison et voilà que cela flambe sur les deux ultimes épisodes...  On vous voit venir, on vous voit. Après la récente engueulade, belle astuce d’une nouvelle fois placer Shane et Alice en porte parole des fans auprès du couple mythique de la série.

Dani en PLS au procès paternel, mais Gigi est là pour elle. Après la brouille avec Bette et maintenant le drame judiciaire, c’est assez « toi et moi contre le reste de l’univers », le couple est fort et a une intensité palpable à l’écran. Autant  Finley et Sophie nous auront déçu, autant Gini (Gigi et Dani) aura constitué la grande sensation de la saison. Les deux actrices sont aussi époustouflantes que celles de la grande époque. « I Dream of Gini », en quelque sorte…

Finley encore pintée, business as usual, mais cette fois Sophie se casse chez sa mère (oui, comme chez Feydeau, alors que, bon, Feydeau j’adore sa carrière, mais c’est tellement répétitif à la longue). C’est bien vu, au sens que l’on en a à peu près autant ras le bol qu’elle de cette histoire, rendez-nous Gervaise. Cela aura été quoi, la saison 2 de Sophie ?

Angie, bref. Mauvaise pub pour les Stones.

La Telenovela se poursuit chez les Nùñez, bonne ambiance.

Et on en arrive à la fameuse soirée d’Alice, sans doute là où les Athéniens s’atteignirent et où les Satrapes s’attrapèrent. Il y a de l’amour et de l’émotion dans l’air. On a un peu de mal à comprendre pourquoi Shane et Tess se retrouvent mais ne règlent pas définitivement la question (ce n’est pas la mer à boire cette histoire), mais il faudra bien avoir quelque chose à raconter en saison 3.

La mère de toutes les batailles se déroule entre Tina et Bette, qui n’arrêtent pas de se tourner autour, pour la 653e fois de leur relation, quel tango ! (mais cela nous avait valu le plus beau des baisers des séries télé, jadis).

Carrie craque complètement, elle sait qu’elle ne sera jamais à la hauteur de Bette et elle se casse. On pourrait avoir pitié d’elle, on pourrait. Ouaip. Pippa en a assez vu elle aussi et, devinez-quoi, elle se casse. Le Drama bat son plein, les amis.

Pas sûr que Bette ait choisi le meilleur moment pour lancer la conversation que l’on aura attendu durant toute la saison, mais bon, l’échiquier s’est clarifié. La Reine a fait le vide et a gagné en deux coups. Sapristi, Tina croit à une complot machiavélique (pas moi, Bette est juste égocentrique), et… Gagné, elle se casse. C’est « Dîner sans mon Ex », ce soir.  L’un des meilleurs moments de toute la saison, Tibette dans toute la plénitude de sa gloire. Courage Bette, tu reverras celle que tu aimes. Alice est là, la meilleure amie et le vieux dossier.

Finley de nouveau pintée (oui), mais bon, elle dit qu’elle va la faire cette cure, Sophie y croit, elle est encore jeune.

Encore du mélodrame pachydermique avec la peinture post mortem d’Angie par Marcus, la série n’a plus aucun Surmoi. Incroyable. En plus la peinture... Bon, ça c’est subjectif.

La saison vit ses derniers instants et le final procède aux cliffhangers de rigueur, bague de fiançailles pour Tom, encore un appel fatidique pour Tess (perso je n’y crois pas du tout à l’histoire de la mère, wait and see), arrestation de Dani suite à son refus de témoigner (union sacrée de Gigi et Bette en vue).

Mais bien entendu , il n’y qu’un cliffhanger qui compte vraiment, Bette ouvrant la porte pour rejoindre Pippa à son expo, mais tombant sur Tina (oui, comme Mulder et Scully dans la dernière saison, sauf que pas du tout). Le Destin frappe à la porte, comme prédit par Shane. Eye to eye et fondu au noir. Grrr… Pas certain que ce pari soit le bon car la saison 3 n’est pas faite, les audiences ayant significativement baissé. Mais peut-être était-ce dans la nature immanente de Tibette que de demeurer ainsi dans une interrogation éternelle ?

Final très réussi, le plus souvent prenant, et synthétisant à merveille aussi bien les forces que les faiblesses de sa saison. Globalement, TLWGQ aura franchi avec succès le cap toujours difficile de la saison 2. (****)


So long, The L Word !

Allons bon, je suis Gigi !

https://www.madmoizelle.com/test-quel-nouveau-personnage-de-the-l-word-generation-q-etes-vous-1195390

Vous êtes Gigi.
Vous adorez les situations gênantes, le drama, et c’est encore mieux si vous en êtes à l’origine. Vous aimez séduire, créer le trouble chez l'autre, c'est comme ça, c'est dans votre nature. Vous aimez aussi les défis, et la routine vous ennuie prodigieusement.

Du genre bossy, vous aimez faire marcher votre petit monde à la baguette et le pire, c'est que le plus souvent, ça marche.