Série "Californication"

Véritable déluge de folie burlesque, Raw est un épisode hallucinatoire comme Californication sait si bien en faire. Là on se pose pas de questions : on fonce dans le tas et pis c'est tout.

L'intrigue principale avec Hanky totalement dégoûté que le petit ami de sa fille ait écrit un scénario... remarquable, s'embarque bien vite dans des directions qu'on aurait pas soupçonnées. Déjà, Hank montre qu'il a mûri en reconnaissant le talent de ce scénariste en herbe qu'est Tyler, qu'il n'aime guère. Bon, comme le sujet, c'est la relation charnelle entre Tyler et Becca, on comprend que le papa tique un tantinet. Du coup, si en privé, il applaudit le talent de Tyler ; en public, il n'a de cesse de le démonter partout. Manque de chance total, le sujet scabreux n'émeut ni l'intéressée ni Karen qui au contraire défendent la démarche de Tyler, à la clé de gros moments de solitude pour notre héros.

Mais cela n'est rien quand il rencontre les "parents" de Tyler : un couple de lesbiennes cramées du bulbe !! Entre la mère naturelle qui a une passion pour les pénis, et l'autre maman brut de décoffrage, on se croirait presque dans de la SF tellement cette rencontre du cinquième type est un joyeux moment de n'importe quoi ! Répliques démentielles, réflexions allumées, c'est tout simplement E-NO-RME !! Tyler montre toute son intelligence et le sérieux de ses sentiments envers Becca en répondant justement et honnêtement aux questions de Moody, inattendu et chaleureux.

Pendant ce temps, chez Charlie et Cie, c'est... le foutoir ! Quoi, encore ? Oui, mais on s'en lasse pas tellement les gags et les répliques se succèdent à une cadence fulgurante. L'immense scène du jeu sexuel Marcy-Stu avec Charlie ratiboisé au maximum est un torrent de rires inextinguible. Leur "explication" est tout aussi tordante, avec notamment une Pamela Adlon qui continue à en faire des caisses pour notre plus grand plaisir ! La pauvre Lizzie est complètement perdue dans ce diabolique ballet à quatre !

La scène Karen-Hank est la seule un peu en-dessous, manquant singulièrement d'émotion. Heureusement l'épisode n'en reste pas là avec le fracassant retour d'Eddie Nero ! Même si Nero ne revient que pour cet épisode, ça fait plaisir de revoir cet énergumène encore plus défoncé parmi nous. Son grand monologue sur la transcendance sexuelle achève de catapulter cet épisode au rend d'hallucinogène télévisuel intégral, tellement la performance de Rob Lowe nous cloue sur place.
D'ailleurs, regardant assidûment depuis plusieurs semaines A la maison blanche où il joue un des rôles principaux, ça fait un drôle d'effet de voir le Directeur adjoint de la communication de la Maison blanche dans ce rôle absolument génial de folie comique débridée. Rob Lowe est un grand acteur, y'a pas de doute ! (****)

Tes prédictions sont exactes, le scénario de Tyler constitue bien le fil rouge de l'histoire suivante, mais hélas At the movies marque bel et bien un essoufflement dans l'inspiration foisonnante de Kapinos. Ce gars-là veut écrire tous les scénarios de sa série, c'est donc fatal qu'il trébuche un moment ou à un autre. A mon avis, la vanne sur Aaron Sorkin, considéré à l'heure actuelle comme le meilleur scénariste et dialoguiste américain, est un hommage : Kapinos veut s'approprier le style de son aîné avec ses dialogues claquants. Il se débrouille bien en effet, mais pas dans cet épisode.

Car les gags évoquent une pénible impression de déjà-vu. La ritournelle de Samourai finit par tourner à vide tellement c'est répétitif, même si la scène du balcon est assez gratinée, il faut le reconnaître. Le tournage chaotique du film rappelle évidemment celui de la saison 4, mais sans l'inspiration. On nous refait également le coup de la bombe sexuelle (Sarah Power n'a rien à envier à Addison Timlin) qui fait foirer joyeusement le film, mais sans délire. On retiendra cependant sa tirade sur sa frustration d'être regardée que comme une jolie fille dans le décor et c'est tout, alors qu'on sent son envie d'être pleinement actrice. L'amertume derrière le sucré, recette-miracle de la série.

Et puis, Charlie a beau être crétin, son histoire de poker menteur avec Tyler, qui révèle toute sa sournoiserie, n'est pas crédible. Sa descente aux enfers se veut hilarante par son improbabilité cosmique, mais c'est en fait un gros gros gag bien lourdingue qui rappelle avec irritation les premiers épisodes vulgaires et fades de la série. Toutefois, le bourreau est interprété par nul autre que... par Brian Thompson !!! Un vrai plaisir de revoir le Bounty Hunter (barbu) en gros dur qui cause pas des masses, mais qui s'exprime par un autre langage... Huhum.

Bref, jusque-là, à part quelques moments pas mal, l'épisode semble parti pour le zéro presque pointé quand la fin remonte tout avec Hank, victime expiatoire, sacrifié sur l'autel des egos démesurés, qui à cause d'une pipe de deux secondes se retrouve à la rue. On pourrait presque penser que après avoir été bourreau pendant 3 saisons, Kapinos veut faire payer son héros en le mettant victime. Si c'est le cas, ça marche un max ! Et puis, la réconciliation finale avec Karen et Becca, tout à fait inattendue, adoucit la rupture Hank-Charlie, qui sera sans doute l'objet de l'épisode suivant. On l'espère plus relevé que cet incident de parcours. (**)

Après le semi-échec de At the movies, Perverts and whores (demandez le programme !) relance piano ma sano la mécanique. Bon épisode, mais sans plus, où l'on sent que la série commence à s'entortiller, à chercher des nouvelles idées sans vraiment convaincre.

Toutefois, la rupture Hank-Charlie est bien consommée, et nous voyons nos deux ex-amis mener chacun leur vie. Or, comme par hasard, ils dévient de leur bonne trajectoire qu'ils avaient eu tant de mal à amorcer pour accumuler les emmerdes.
C'est surtout du côté de Charlie que c'est critique. Même si on rit de ses mésaventures, on ne peut s'empêcher de compatir à son désespoir quand ce qui reste de son fragile monde vole en éclats : Lizzie. Privé d'Hank, elle était son seul refuge, mais le bon ange paumé fait voir ses cornes et ça, ça fait mal. Attiré, presque amoureux non d'une femme mais d'une idée qu'il se faisait d'elle (gobant sans réfléchir sa première dénégation), son idéal se brise. Malgré cela, il a évolué, et alors qu'il a la possibilité à son tour de casser le mariage de son ex-femme qu'il adore toujours autant, il se tait pour ne pas la blesser. Exactement comme Hank qui n'avait pas dénoncé l'adultère de Bates. Homme en apparence vulgaire mais au grand coeur, Charlie ne finit pas de nous étonner et de nous émouvoir, Evan Handler est comme toujours au top.

L'absence de remords de Lizzie, p*tain arriviste, et le pragmatisme cynique de Stu sont autant de moments d'humour très noir. Stu a renvoyé Hank sous un prétexte assez mesquin, mais lui ne se prive pas de son côté, ça oui. Il rejoint la cohorte des cibles féroces visées par Kapinos : celle des producteurs condescendants et abusifs, symbole d'un Hollywood en pleine décadence. Cela est confirmé par l'escapade d'Hanky chez ce vieux cinglé lubrique assez massif qu'est Lars, un des "réalisateurs préférés" de notre héros. Faire la Passion du Christ en version hard, Welcome to L.A ! Le nouvel agent crapoteux et obséquieux qu'il s'est déniché est antipathique au possible. Heureusement, au milieu de tous ces monstres, une lumière inattendue avec le retour gagnant de Trixie, la fameuse poule de luxe qu'on adore et qui nous avait tant manqué ! Judy Greer est comme toujours fondante, et se montre bien plus humaine que ces richards autosatisfaits et méprisants.

La série est d'une ironie cruelle, mais elle n'est jamais autant efficace quand elle sert son humour destroy au service de la satire bien méchante et pertinente.

La scène avec la prostituée est un peu limite, on aurait pu trouver une pomme de discorde plus crédible, mais cela va bien avec le credo d'Hanky qui consiste à parler avant de réfléchir. Résultat, un galimatias assez jouissif, malgré des dialogues manquant cruellement de sel. Finalement, la seule pause au milieu de tout ça sont les "vacances" d'Hank chez Karen, rares moments de tranquillité où tous deux ne commettent pas la sottise de nier leurs sentiments, mais choisissent simplement de ne pas y succomber. C'est courageux et surtout sage, qualificatif qui ne seyait pourtant guère au héros jadis. Le cliffhanger est purement psychologique, avec Tyler s'apprêtant à commettre une énorme boulette, il ne sait pas jusqu'où peut aller la colère du Samourai, on en tremble par avance ! (***)

J'ai eu la même pensée que toi quand Brian a cassé la canne de billard. Wrong way !

Ah, toujours un vrai plaisir de te lire. En fait, ce qui m'empêche d'adhérer totalement à ce diptyque est qu'on a déjà eu ça dans la saison 4. Par conséquent, ça sent l'esprit de répétition. Heureusement, la saison 6 devrait cette fois se pencher sur la scène musicale, ça fera un bon bol d'air (vicié cela s'entend). La meilleure surprise est je trouve la transformation de Stu qui devient carrément le méchant de service, davantage que Tyler plus bête que méchant.

Mon principal regret dans cette saison demeure la relégation des stars féminines. Si Madeleine Martin est toujours aussi sublime et talentueuse, elle n'apparaît que très peu alors qu'elle a toujours été la lumière au milieu de ce monde chaotique. De plus, je trouve que Karen est bien plus intéressante en cette saison, et pourtant elle reste à l'arrière-plan. Ne parlons pas de Marcy, quasi invisible... Bon, en 25 minutes, je reconnais que c'est difficile de donner une partition équitable aux cinq acteurs principaux, sans compter que les récurrents et les guests star sont un des meilleurs atouts de la série.

Bel entretien avec Evan Handler, notamment autour se son combat victorieux contre la leucémie

http://www.huffingtonpost.com/2013/01/15/evan-handler-californication-sex-hospital_n_2482068.html

The party nous appâte immédiatement : une fête organisée par Charlie où il y'a tous les protagonistes de la saison ! Familiers des dîners qui dégénèrent, on se cale confortablement devant la télé, et on assiste à cette sauterie qui va doucement mais sûrement se détraquer.

L'introduction donne le ton avec le Bates en plein élan théologique, devant une Karen et une Maddy un poil dubitatives, et bien sûr Hanky qui sort déjà la boîte à vannes. La fausse réconciliation Charlie-Hank est judicieusement écrite. On sent qu'Hanky commence à envisager de pardonner à ce bon vieux Charlie mais c'est encore trop tôt. Ceci étant dit, on a vraiment envie de consoler Charlie quand il fait son 5723e mea culpa et tout faire pour le retenir.
Lizzie aguiche Hank qui jure qu'il restera gentleman (il y croit, nous pas) et après le rebondissement, on entre dans le vif du sujet.

Déjà je me prosterne devant Kapinos qui mitraille son épisode de répliquesquituent qui fusent à tout va. Un vrai régal que cette avalanche massive de dialogues infernaux. Je rêve d'une collaboration avec Aaron Sorkin : à eux deux, ils casseraient la baraque ! En plus, Marcy revient en mode givrée, dans l'esprit des deux premières saisons où elle avait l'air à chaque fois d'avoir assuré la fortune d'un dealer de coke. Pamela Adlon est comme toujours un cabot qu'on adore. Tout ce qui sort de ses lèvres est festif en diable, graveleux comme on l'aime. J'adore quand elle délire sur le plan à trois ou sa colère soupçonneuse quand Stu n'arrive pas à avoir une érection, un vrai dézingage de scène de sexe !

Car les hormones sont gravement émoustillées dans cette fête (heureusement d'ailleurs !) Après avoir causé, causé, causé, sur le sexe, on passe à la pratique. Sans qu'on soit dans le baisodrome (toutes les tentatives vont joyeusement foirer), on adore le gag énorme de la deuxième fellation qui foudroie pour toute la soirée notre souffre-douleur favori qu'est Charlie. Lizzie se montre d'un mépris sidérant quand elle repousse ses avances. Charlie pensait vraiment qu'on lui avait donné une nouvelle chance. Patatras, ses illusions s'effondrent comme un château de cartes. Le coming out d'un des personnages est absolument délirant, avec Hank qui se demande combien de temps son barbiturique va faire encore effet. C'est si gros et si inattendu qu'on en a les gorges chaudes ! Samourai se montre toujours aussi aveugle quant à Kali qui n'a pas cessé de le décevoir sans qu'il s'en rende compte. Si le finale tient ses promesses, on en connaît un ou deux qui risquent de subir une penectomie gratis... Finalement, notre rappeur bling-bling ne cherche qu'à se caser. Comme Charlie, il cherche le grand amour, mais dans le monde cruel de Californication, ce genre de rêves fait long feu...

La scène romantique avec Karen est tendre et douce, loin des cris et fureurs, cette fois, Karen passe en mode allumeuse, et Hank continue de rester chaste. On le reconnaît plus notre Hanky, il est devenu sage, et a même convaincu Karen et Maddy qu'il était sincère sur ses sentiments envers elle. Heureusement, Tyler va superbement bazooker tout ça avec un bon pugilat bien saignant comme on les aime. La patience d'Hank a ses limites, mais faut quand même pas exagérer ! Et c'est donc sur une situation plus désastreuse que jamais que se termine cet épisode, qui ouvre grand la porte à un finale en forme de règlement de comptes à OK Corral, les paris sont ouverts ! (****)

Californication a toujours réussi ses seasons finale, mais alors, là Hell ain't a bad place to be est tout simplement une magnifique apothéose de comédie dramatique. Enchaînant les retournements de situation, les imprévus à une cadence en effet infernale, ce finale à la dynamite clôt avec l'artillerie lourde presque toutes les lignes directrices de la saison. On sort de cet épisode totalement euphorique et supra-angoissé en même temps.
Déferlement de suspenses et de gags de plus en plus sous amphètes, Californication vogue au-delà de la satire parodique tellement toute vraisemblance est joyeusement mise en pièces par la plume assassine de Tom Kapinos.

Après la glaçante introduction onirique (avec un invité surprise nous faisant un petit coucou), le Dossier Bates : conclu de la manière la plus improbable possible avec une scène de rupture que seul la série pouvait inventer. On se marre devant la tirade fantastique de Bates qui quitte la série par l'arche des artistes. Reconnaissant publiquement sa faiblesse et sa honte, mais avec un ton joyeux et désinvolte, il se libère, lui, Hank, et Karen de ces chaînes destructrices. So long, Bates, merci d'avoir offert une alternative sympathique et crédible à Hank ! Le trio est magnifique, et la journée commence très bien.

Dossier Stu : un bon coup dans les balloches, voilà la digne conclusion de cette histoire du 3e type. La première scène Charlie-Marcy est un déluge de réparties fulgurant, avec le piège diabolique de la folle. Encore un retournement de situation ! J'adore le Ignorance is bliss de Charlie, un bel hommage à Dr.House ! Evan Handler et Pamela Adlon en font 100000 tonnes, et on les vénère ainsi, ils y vont à fond à fond à fond ! J'adore surtout le chipotage sur le nombre de pipes, plus la réplique est absurde, plus ils le sont ! Stu a beau se démener, il est pris à son propre piège et subit à la onzième heure son châtiment, tandis que la pouffiasse Lizzie continue son petit bonhomme de chemin, où elle passera sa vie à dévorer les autres pour assurer son ascension. Naissance d'une arriviste, en quelque sorte.

Dossier Samourai : encore une surprise. Pour la troisième fois, on a la possibilité d'une explosion, et rien ne se produit, Kapinos ne cesse de nous désarçonner ! Sam est finalement davantage chagriné qu'ulcéré par la révélation de Kali. Le gros dur veut se la jouer gros dur, mais au fond de lui, il est aussi triste qu'un enfant. Mais comme c'est un mec, il sort son flingue et c'est parti pour une variante d'impasse mexicaine avec un flingue chargé qui peut se vider à chaque instant. On apprécie le quasi suicide d'Hank. Totalement fou, il fait tout pour recevoir une balle mortelle, tandis que Sam, le doigt sur la détente menace de s'effondrer avec tout son monde. Suspense à mort, où comme dans le Hollywood des X-Files, la magie du 7e art agit mais c'est sa magie noire, car la fiction finit par rattraper la réalité. L'intervention Deus ex machina de Charlie, sacrifice héroïque, apparaît comme un clin d'oeil à cette industrie cinématographique qui imite le vrai tout en le trahissant. Qui n'a pas rêvé de voir ça dans la réalité ! Dans une expérience presque méta-artistique, Californication l'a fait ! Cela est confirmé par le revirement joyeusement foldingue de Kali qui trouve tout ce sordide d'un romantisme débordant ! On est toujours dans la réalité là ?

Tyler quitte la série précipitamment, ce qui clôture le dossier Becca. Dommage, ils s'aimaient bien ces deux-là, Tyler est en fait déchiré entre coucheries et désir de fidélité envers Becca (ah, la demande en mariage !), et finalement, doit accepter le fait qu'il ne peut concilier les deux.

Tout est bien qui finit bien alors ? : tous les couples se reforment, les bons sont récompensés, les méchants sont punis. Mais voilà, on bascule dans l'horreur avec le retour dévastateur de Carrie. Amoureuse sans espoir d'Hanky, elle couronne cette apothéose dans une pure épouvante avec le magistral twist final qui assomme tout le monde. Une fin sur un cliffhanger à faire hurler de rage ! Kapinos nous arrache le happy end in extremis, un coup de maître ! (****)

Bref, une excellente saison 5 se finissant en feu d'artifice !!

Septième saison pour Californication !
http://www.ozap.com/actu/showtime-renouvelle-shameless-us-house-of-lies-et-californication/445285

Interview de Duchovny à propos de la série
http://www.assignmentx.com/2013/interview-david-duchovny-chats-californication-season-6/

Sympa d'avoir parlé de Madeleine Martin. De tous les acteurs du show, elle a le rôle le plus délicat : elle passe de 13 à 19 ans, et autant l'interprète que le personnage évolue grandement. Pour ma part, cette comédienne me subjugue, son jeu assez puéril des premières saisons a gagné en maturité, fidèlement à l'évolution du personnage. DD dit bien que le show est centré sur la famille, mais curieusement, on peut pas dire que c'est une série familiale...

RZA a finit par faire son film, le côté amusant étant que cela ressemble vraiment à ce qu'aurait pu commettre Samouraï. Pour le reste, no comment.
http://www.unificationfrance.com/?24378-L-homme-aux-poings-de-fer-La

Ronin (1998) ce soir sur France 3, avec une belle prestation de Natascha McElhone

Ronin, considéré par l'ensemble de la critique comme un nanar cosmique. Jamais vu néanmoins.

Sinon j'aime bien Natasha McElhone également.

Ronin après Samouraï, c'est logique.

Bravo, E44. C'est d'une logique inéluctable. McElhone est en effet bonne actrice (si seulement je pouvais en dire autant de son personnage). Elle a réussi notamment à continuer de tourner dans Californication alors qu'elle a perdu son mari entre les deux premières saisons (tout en étant enceinte).

Grrr... GA et Natasha McElhone ont toutes les deux participé à la soirée pré BAFTA (quel plateau, Jennifer Garner était aussi là), mais PAS MOYEN DE TROUVER UNE PHOTO COMMUNE. La frustration me noue les tripes et les assaisonne au piment rouge.

Suffit de demander

Merci ! On tient l'affiche du final !

Tout le monde ne peut pas être Hank Moody !

Sortie française du coffret de la saison 5
http://www.gentside.com/californication/californication-l-039-integrale-de-la-saison-5-de-sortie-le-10-avril_art49739.html

Après le Soprano, encore du bon recrutement pour Calif 7
http://www.unificationfrance.com/?26536-Californication-Du-Scrubs-et-du-24

Si Heather joue un personnage aussi névrosé que Molly, la rencontre avec Hanky risque d'être explosive ! Quoique, avec Sarah Chalke, ça aurait été du tonnerre...