L'Héritage diabolique (The House that Jack built)
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Re: L'Héritage diabolique (The House that Jack built)
denis a écrit: Wiseman en profite pour glisser à cette occasion des faits d’armes de Terry Nation : il a écrit exactement le même scénario pour deux épisodes de deux séries différentes, The Saint et The Baron, en changeant simplement les noms et ce fut consternant lorsque ces deux épisodes ont été diffusés la même semaine ![/font][/color]
Au dialogue près, "Le saint: la vengeance" et "Amicalement vôtre" une rancune tenace tous deux de Terry Nation sont le même épisode.
Invité- Invité
Re: L'Héritage diabolique (The House that Jack built)
Tu as vu Denis les scènes qui avaient été coupées des éditions connues précédemment en France (StudioCanal, EMI) avec Pongo, dans la voiture d'Emma ?
Joris- Prince(sse)
- Age : 34
Localisation : Metz (57)
Date d'inscription : 10/06/2006
Re: L'Héritage diabolique (The House that Jack built)
Justement, j'allais poster un message sur ce sujet. Vu que j'écoutais et notais certaines anecdotes du commentaire, je n'ai pas fait attention à d'éventuelles coupes mais la version française dure 49'12 et Optimum 49'45. Il manque donc 33 secondes ! Je vais repasser la version Optimum pour 'pister' comme d'habitude les coupes. Il y en a donc une au moment où Pongo est avec Emma dans la voiture. Est-ce une coupe d'une trentaine de secondes ?Joris a écrit:Tu as vu Denis les scènes qui avaient été coupées des éditions connues précédemment en France (StudioCanal, EMI) avec Pongo, dans la voiture d'Emma ?
Invité- Invité
Re: L'Héritage diabolique (The House that Jack built)
Dans cette scène, Emma lui demande ce qu'il faisait là-haut, sur cette colline. Ensuite, d'autres plans, Pongo dit 'Pleasant place, very pleasant indeed. It's quiet...Empty'. Ensuite (j'essaye de me rappeler des lignes mais en gros c'est ça ). 'Was it really the fright of your life ?' et Emma termine par 'Just a figure of speech' et c'est là que le passage coupé s'arrête.
C'est juste après qu'Emma emmène Pongo avec elle et que la scène se termine par Pongo qui ne lâche pas la clé des yeux.
C'est juste le début de la scène suivante.
C'est juste après qu'Emma emmène Pongo avec elle et que la scène se termine par Pongo qui ne lâche pas la clé des yeux.
C'est juste le début de la scène suivante.
Joris- Prince(sse)
- Age : 34
Localisation : Metz (57)
Date d'inscription : 10/06/2006
Re: L'Héritage diabolique (The House that Jack built)
The House That Jack Built
Comparaison Studio Canal/Optimum
- Après un générique original atroce sur la version Canal française, l’image devient progressivement acceptable sans valoir celle d’Optimum, superbement remasterisée. La version française dure 49'12 et celle d’Optimum 49'45 ; les 33 secondes manquantes se découvrent lors de la rencontre Mrs Peel/Withers alias Pongo. Mrs Peel accepte de prendre Pongo en stop et sur la version Canal, on a une vue en gros plan sur la clé puis furtivement la Lotus Elan. A ce moment, il y a la première coupe ; Mrs Peel demande à Pongo ce qu’il fait là et il répond qu’il étudie les oiseaux et qu’il aime beaucoup les oiseaux. On retrouve ensuite le plan connu où Pongo se caresse le genou d’une façon obscène puis la Lotus prend le virage et le panneau ‘Pendlesham 9 miles’ apparaît. C’est ensuite la seconde coupe : Pongo dit : ‘It’s a very pleasant countryside, quiet and empty’ puis demande à Mrs Peel s’il lui a vraiment fait la peur de sa vie. Elle répond : ‘Just a figure of speech’ [Façon de parler] et la version française reprend juste après la réplique car on devine l’air amusé sur le visage de Mrs Peel.
Comparaison Studio Canal/Optimum
- Après un générique original atroce sur la version Canal française, l’image devient progressivement acceptable sans valoir celle d’Optimum, superbement remasterisée. La version française dure 49'12 et celle d’Optimum 49'45 ; les 33 secondes manquantes se découvrent lors de la rencontre Mrs Peel/Withers alias Pongo. Mrs Peel accepte de prendre Pongo en stop et sur la version Canal, on a une vue en gros plan sur la clé puis furtivement la Lotus Elan. A ce moment, il y a la première coupe ; Mrs Peel demande à Pongo ce qu’il fait là et il répond qu’il étudie les oiseaux et qu’il aime beaucoup les oiseaux. On retrouve ensuite le plan connu où Pongo se caresse le genou d’une façon obscène puis la Lotus prend le virage et le panneau ‘Pendlesham 9 miles’ apparaît. C’est ensuite la seconde coupe : Pongo dit : ‘It’s a very pleasant countryside, quiet and empty’ puis demande à Mrs Peel s’il lui a vraiment fait la peur de sa vie. Elle répond : ‘Just a figure of speech’ [Façon de parler] et la version française reprend juste après la réplique car on devine l’air amusé sur le visage de Mrs Peel.
Invité- Invité
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: L'Héritage diabolique (The House that Jack built)
Toujours 4 melons pour ce huis-clos angoissant !
Cetp65- Prince(sse)
- Age : 32
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 01/08/2010
Re: L'Héritage diabolique (The House that Jack built)
Idem. Un classique que je ne me lasse jamais de revoir !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
the house that Jack built
Avez vous remarqué ceci: quand Emma découpe sa photo, elle le fait en diagonal (en partant du coin supérieur droit).Sur le plan suivant, on a l'impression que la photo a été coupé presque à la verticale quand elle passe à travers... Bizarre-bizarre...
teeger59- Comte(sse)
- Age : 47
Localisation : Valenciennes (Nord)
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: L'Héritage diabolique (The House that Jack built)
En effet, teeger59, cela a d'ailleurs été signalé sur la fiche de l'épisode : http://theavengers.fr/saison4/episodes4/l_heritage_diabolique.htm
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: L'Héritage diabolique (The House that Jack built)
Dearesttara a écrit:Idem. Un classique que je ne me lasse jamais de revoir !
Oui, trés bel épisode, mais fin un tantinet trop expédiée (la facilité déconcertante avec laquelle Emma s'échappe de la maison - une simple clé jetée dans un mécanisme - ).
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
l'héritage diabolique
Un colosse aux pieds d'argile? Il fallait bien trouvé un point faible...
teeger59- Comte(sse)
- Age : 47
Localisation : Valenciennes (Nord)
Date d'inscription : 17/02/2012
l'héritage Diabolique-(The House That Jack Built)
ce huis clos à suspense, qui permet à Diana Rigg de montrer l'étendue de son immense talent est un autre grand moment de la saison!
Fandessixties- Roturier(e)
- Age : 43
Localisation : tarn-et-garonne
Date d'inscription : 05/05/2012
Re: L'Héritage diabolique (The House that Jack built)
Fandessixties a écrit:ce huis clos à suspense, qui permet à Diana Rigg de montrer l'étendue de son immense talent est un autre grand moment de la saison!
Hey Fandess, quand tu reprends mot pour mot la conclusion de Didier Liardet sur cet épisode, tu pourrais quand même citer l'auteur.
L'esprit rationnel et le sang-foid d'Emma Peel mis à rude épreuve, c'est déjà exceptionnel en soi et on souffre pour et avec elle.
Pratiquement une invention à la minute dans cet épisode extrêmement riche en tout, en infos inhabituelles sur le passé d'Emma, en suspense comme en aspect futuriste et avant-gardiste. L'ambiance est si pesante et les décors si réussis que l'épisode est à déconseiller grandement aux claustrophobes.
Je ne l'avais pas revu depuis pas mal de temps, je le considérais comme un bon épisode mais pas le meilleur et à la réputation flatteuse légèrement usurpée. Après le revisionnage de déjà 17 épisodes de la S4, force est de reconnaître que c'est de loin celui que je trouve pour l'instant le plus abouti, le plus intense et le plus moderne.
Oui, il y a quelques longueurs (et encore je les ai moins ressenties que les fois précédentes), oui "en extérieur", pendant que les personnages sont au volant, les transparences sont beaucoup trop visibles et la doublure de Steed toujours aussi pourrave, enfin oui, le lion méritait de surgir 2 fois moins, c'est à dire jamais.
Mais pour tout le reste, il n'y a absolument rien à jeter ! Je trouve cet épisode de 20 ou 30 ans en avance sur des films comme Cube.
Et je rejette l'idée que la fin est bâclée surtout quand on a vu le dénouement de la quasi totalité des épisodes de la S4 (en cela, je rejoins Michel Alençon) et encore beaucoup n'ont pas vu la S3...
Je peux comprendre Philou, insensible à cet épisode centré essentiellement sur un seul Avenger, au rythme lent et répétitif et totalement dépourvu de la légèreté et de l'humour qui ont fait la légende de Chapeau melon même si je ne partage pas du tout ce rejet . Pour moi, tout (ou presque) est magistral dans le scénario et sa mise en scène. Si je ne devais retenir qu'une image, ce serait celle d'Emma au regard interrogatif et perdu à travers le portrait géant lacéré d'une Emma sereine et souriante.
Si l'épisode mérite amplement 4 melons pour tout ce que je viens d'énumérer, il les mériterait déjà rien que pour l'exceptionnelle interprétation de Diana Rigg, (je suis même étonné que Denis, grand fan de la dame comme moi, ne revienne jamais sur la qualité de sa performance dans sa critique) oui, c'est en aucun doute ici qu'elle accomplit son plus beau tour de force (et ils sont pourtant nombreux sur la série), d'autant plus fort pour un personnage jugé si peu émotif. L'actrice déploie une palette de sentiments et de réactions tous plus subtiles et nuancés les uns que les autres. Et quand Emma Peel vient enfin à bout du plus sournois et diabolique ennemi qu'elle aura dû combattre et qu'elle tombe sur le preux chevalier Steed arrivé pour une fois trop tard, elle lui adresse alors le plus bouleversant des regards, un mélange de reconnaissance et de soulagement mêlé de fatigue, de pudeur et d'émotions encore bien trop fortes et présentes que même une petite répartie spirituelle n'arrivera pas à masquer. Jamais, on n'aura vu Emma Peel aussi vulnérable et c'est assurément la scène de Chapeau melon la plus symboliquement et émotionnellement forte que j'ai vue après les adieux dans Ne m'oubliez pas.
4 melons évidemment.
Invité- Invité
l'héritage Diabolique-(The House That Jack Built)
désolé désormais je n'oublierais pas de citer l'auteur.
au plaisir
au plaisir
Fandessixties- Roturier(e)
- Age : 43
Localisation : tarn-et-garonne
Date d'inscription : 05/05/2012
Re: L'Héritage diabolique (The House that Jack built)
A coté de l’article montrant Emma reprendre les entreprises paternelles, on remarque un billet de David Malbert, City Editor. City Editor désigne un poste fort prisé dans la presse anglaise, éditorialiste chargé d’analyser l’actualité de la City, soit du monde de la finance et des entreprises. David Malbert a réellement existé. Il fut durant de nombreuses années l’avisé et très renseigné City Editor du London Evening Standard, le principal quotidien régional du Grand Londres (l’équivalent du Parisien), fondé en 1827. Malbert décède en 1977, à l’âge de 57 ans, laissant le souvenir d’un grand professionnel et d’un parfait gentleman de la City.
L’aspect ensoleillé des photos de vacances de Steed, ainsi que le style des demeures et églises, montrant qu’elles ont sans doute été prises au Mexique ou en Californie. Peut-être les clichés ont-ils été réalisés durant le séjour de Patrick Macnee au royaume du cinéma, avant le tournage de la série (Blind In One Ear).
L’énergie de la machinerie de Keller est fournie par énergie solaire, comme il le déclare dans son message enregistré. Keller est là aussi visionnaire, car les panneaux solaires sont alors encore loin d’avoir gagné le grand public. Durant le XIXème siècle, des premières transformations de rayonnement solaire en électricité se déroulent en laboratoire, notamment en France. Il faut cependant attendre 1905 pour que le processus soit réellement mis au point, par Albert Einstein. La technologie connaît certes un développement prononcé durant les années 50, lié aux nécessités de la conquête spatiale. Les premiers satellites fonctionnant à l’énergie solaire sont ainsi lancés en 1958. Cependant la généralisation du procédé aux particuliers ne sera réellement recherchée qu’à partir des années 70, après les deux chocs pétroliers. Lors du tournage de l’épisode, l’énergie solaire demeure l’apanage d’une poignée de scientifiques.
Les différents dessins de petits enfants apparaissant dans la première section de l’exposition dédiée à la défunte Emma Peel sont des articles de nurserie effectivement parus au début des années 60. On peut retrouver divers articles de cette série graphique, encore en vente sur des sites spécialisés.
L’aspect ensoleillé des photos de vacances de Steed, ainsi que le style des demeures et églises, montrant qu’elles ont sans doute été prises au Mexique ou en Californie. Peut-être les clichés ont-ils été réalisés durant le séjour de Patrick Macnee au royaume du cinéma, avant le tournage de la série (Blind In One Ear).
L’énergie de la machinerie de Keller est fournie par énergie solaire, comme il le déclare dans son message enregistré. Keller est là aussi visionnaire, car les panneaux solaires sont alors encore loin d’avoir gagné le grand public. Durant le XIXème siècle, des premières transformations de rayonnement solaire en électricité se déroulent en laboratoire, notamment en France. Il faut cependant attendre 1905 pour que le processus soit réellement mis au point, par Albert Einstein. La technologie connaît certes un développement prononcé durant les années 50, lié aux nécessités de la conquête spatiale. Les premiers satellites fonctionnant à l’énergie solaire sont ainsi lancés en 1958. Cependant la généralisation du procédé aux particuliers ne sera réellement recherchée qu’à partir des années 70, après les deux chocs pétroliers. Lors du tournage de l’épisode, l’énergie solaire demeure l’apanage d’une poignée de scientifiques.
Les différents dessins de petits enfants apparaissant dans la première section de l’exposition dédiée à la défunte Emma Peel sont des articles de nurserie effectivement parus au début des années 60. On peut retrouver divers articles de cette série graphique, encore en vente sur des sites spécialisés.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: L'Héritage diabolique (The House that Jack built)
Trés bon épisodes, un des meilleurs, mais le final est trop abrupt et expédié.
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: L'Héritage diabolique (The House that Jack built)
séribibi a écrit:Trés bon épisodes, un des meilleurs,mais le final est trop abrupt et expédié.
Cetp65- Prince(sse)
- Age : 32
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 01/08/2010
Re: L'Héritage diabolique (The House that Jack built)
L’héritage diabolique apparaît comme un épisode profondément singulier, doté d’une rare intensité dramatique. D’une manière certes étonnante sous la plume de Brian Clemens, il diverge totalement de l’humour fantaisiste caractérisant l’ensemble de cette quatrième saison. Totalement a contrario, il s’aventure aux confins du récit d’épouvante, jouant brillamment de divers ressorts effrayants implacablement orientés vers le cœur de toute terreur : l’esprit.
Bien supérieurement aux techniques traditionnelles de l’horreur, le récit s’attache à décrire finement l’effroi intérieur minant Mrs Peel. La formule toujours efficace du huis clos se double du poison psychologique de la solitude, un redoutable cocktail. Fort intelligemment, Brian Clemens refuse la facilité du péril physique direct, qui perturberait inutilement le délitement subi par l’horaire. Ce dérivatif aurait sans doute été le le bienvenue pour cette femme d’action qu’aura toujours campé Emma Peel, mais ce soulagement lui sera refusé. L’immense talent de Diana Rigg trouve ici de nouveaux domaines d’expression dans cet épisode d’un théâtral absolu, au meilleur sens du terme (quasi respect de la règle des trois unités).
En outre, Brian Clemens y introduit quelques superbes innovations. L’emploi de la voix hors-champ révélant les pensées de Mrs Peel ne se limite pas à un simple gadget d’écriture, unique exemple d’usage de cette technique durant le parcours des Avengers. Bien au contraire, il permet de démultiplier l’expressivité de l’image, afin de plonger au sein d’un esprit d’abord terrifié, puis combattif. Cela soutient idéalement l’ensemble de la démarche entreprise. Il en va pareillement pour l’exposition mortuaire consacrée à la défunte Emma Peel. Au-delà du plaisant effet de curiosité sur ces informations soudainement révélées, cette audacieuse initiative de Brian Clemens apparaît comme une humanisation d’Emma Peel. Ainsi déchue de son mystère et de son aura de quasi déesse (sinon de pur fantasme) par le banal relatif de son parcours d’héritière, elle devient soudainement sujette à une humaine panique. Un maître coup de la part de Clemens, n’hésitant pas à jeter à bas toute l’édification du personnage emblématique de la saison, avec un admirable succès à la clef.
L’autre versant de ce remarquable thriller psychologique, quasi hitchcockien, réside bien entendu dans la personnalité hors normes de Keller, sans aucun doute à la fois le plus mémorable et inquiétant Diabolical Mastermind de cette saison, sinon de l’ensemble de la série. Interprété avec une confondante conviction par le vétéran Michael Goodliffe, il interpelle directement un spectateur ne pouvant constater la clairvoyance de sa vision d’un monde futur (désormais si contemporain) d’un monde automatisé et déshumanisé, où règne l’informatique et , bientôt, l’intelligence artificielle. L’oracle s’exprime de manière autrement plus suggestive et éloquente que les robots basiques et antédiluviens du Dr. Amstrong. Les années 60, entre autres spéculatives innovations, donnent lieu à un première vague Cyber, marquée par des ordinateurs encore non structurés en réseaux. Plusieurs machines diaboliques se révèlent particulièrement savoureuses et la létale machinerie du bon Professeur (cabine à suicide incorporée) se situe clairement comme l’un des parangons du genre. On y distingue une annonce du prochain HAL 9000 (1968) ou encore un écho de l’amusante Agnès de The Twilight Zone (1964).
Mais, outre sa dimension de sorcier technologique de haut niveau, Keller fascine par la véhémence et le caractère absolu de sa haine. Ses interventions post-mortem scandent efficacement le récit et lui confèrent un impact particulier, à l’instar de son morbide mausolée. L’effet obtenu apparaît encore supérieur à celui de Teddy Bear. Il est toujours dramatiquement préférable qu’un contentieux personnel existe entre le héros et son antagoniste (Cf. Dead Men Are Dangerous) et l’on renoue ici pleinement avec l’inusable thème de la vengeance, si fort dès lors qu’il n’est pas dévoyé par des auteurs sans imagination. Keller irradie littéralement de passion obsessionnelle, cela change agréablement des poncifs si présents de l’époque, recherche de la fortune ou de la domination mondiale.
La mise en scène de Don Leaver, certainement son chef d’œuvre au sein de la série, contribue puissamment au charme vénéneux de l’épisode. Sa palette de gros plans anxiogènes et d’angles de vue biscornus installe une atmosphère paranoïaque et claustrophobe à souhait. L’héritage diabolique constitue un véritable bréviaire d’animation d’un huis clos, à l’usage des auteurs et réalisateurs nécessiteux. La mise en scène revêt également un aspect onirique, proche d’un merveilleux teinté de noir, comme a pu l’être Too Many Christmas Trees. Une judicieuse symbolique se voit employée, comme la clef magnétique évoquant celle en or grâce à laquelle Alice pénètre dans le Pays des Merveilles. Les apparitions suspendues de Keller nous valent d’ailleurs une version pertinente du Chat du Cheshire, le personnage le plus remarquable de Lewis Carroll (Nous sommes tous fous, ici).
Le superbe décor, aux réussites parfois fulgurantes (l’exposition, le mécanisme gyroscopique, le mausolée, l’ordinateur, etc.) apporte un précieux écot à l’ensemble, de même que les compositions si suggestives de Laurie Johnson. On remarque, à l’instar du bon Professeur, Johnson se montre visionnaire en ayant recours aux sonorités électronique, ce type de bruitages et musiques demeurant encore balbutiants. A cette époque peu de séries y ont déjà recours, même si l’exemple le plus fameux en demeure le Tardis’ Whooshing du Docteur.
L’héritage diabolique met en avant Mrs Peel, comme aucun autre épisode de la saison, une originalité positive, même si cela avait déjà été pratiqué pour Cathy Gale. Situer ainsi une femme comme protagoniste de l’action et la faire triompher par son astuce et sa combativité représente l’un des plus beaux exemples de l’avancée signifiée en ce domaine par les Avengers. La grande Diana Rigg se montre à la hauteur de l’enjeu, exprimant à merveille les émotions de son personnage, sur des registres encore inédits. Les autres rôles ne sont pas négligés pour autant, Burton participant activement à ces évènements, ainsi qu’à la foli prégnante des lieux. Steed dispose malgré tout de plusieurs scènes intéressantes. Evidemment On retient évidemment avant tout celle des retrouvailles, avec son dialogue affuté (la scintillante armure renouant avec l’imagerie des contes) et son regard si explicite sur la vraie nature de la relation unissant nos Avengers.
Quelques regrets perdurent, comme le moindre impact de Pongo ou une nouvelle vue de hauteur absurdement élevée cette saison. On peut aussi se demander comment diable Keller a pu édifier tout ce dispositif sans attirer l’attention. Surtout, les indications fournies sur le passé d’Emma peuvent résulter contradictoires avec ce que l’on sait d’elle par ailleurs. Si elle a repris les entreprises de son père à 21 ans, elle a don c réalisé des études relativement courtes et s’interroge de ce fait sur l’origine de sa proverbiale et universelle érudition. Elle apparaît ici comme une personnalité médiatisée, alors que personne ne la reconnaît jamais, y compris dans le monde des affaires. Mais, après tout, nous sommes dans le Monde des Avengers ! (****)
Bien supérieurement aux techniques traditionnelles de l’horreur, le récit s’attache à décrire finement l’effroi intérieur minant Mrs Peel. La formule toujours efficace du huis clos se double du poison psychologique de la solitude, un redoutable cocktail. Fort intelligemment, Brian Clemens refuse la facilité du péril physique direct, qui perturberait inutilement le délitement subi par l’horaire. Ce dérivatif aurait sans doute été le le bienvenue pour cette femme d’action qu’aura toujours campé Emma Peel, mais ce soulagement lui sera refusé. L’immense talent de Diana Rigg trouve ici de nouveaux domaines d’expression dans cet épisode d’un théâtral absolu, au meilleur sens du terme (quasi respect de la règle des trois unités).
En outre, Brian Clemens y introduit quelques superbes innovations. L’emploi de la voix hors-champ révélant les pensées de Mrs Peel ne se limite pas à un simple gadget d’écriture, unique exemple d’usage de cette technique durant le parcours des Avengers. Bien au contraire, il permet de démultiplier l’expressivité de l’image, afin de plonger au sein d’un esprit d’abord terrifié, puis combattif. Cela soutient idéalement l’ensemble de la démarche entreprise. Il en va pareillement pour l’exposition mortuaire consacrée à la défunte Emma Peel. Au-delà du plaisant effet de curiosité sur ces informations soudainement révélées, cette audacieuse initiative de Brian Clemens apparaît comme une humanisation d’Emma Peel. Ainsi déchue de son mystère et de son aura de quasi déesse (sinon de pur fantasme) par le banal relatif de son parcours d’héritière, elle devient soudainement sujette à une humaine panique. Un maître coup de la part de Clemens, n’hésitant pas à jeter à bas toute l’édification du personnage emblématique de la saison, avec un admirable succès à la clef.
L’autre versant de ce remarquable thriller psychologique, quasi hitchcockien, réside bien entendu dans la personnalité hors normes de Keller, sans aucun doute à la fois le plus mémorable et inquiétant Diabolical Mastermind de cette saison, sinon de l’ensemble de la série. Interprété avec une confondante conviction par le vétéran Michael Goodliffe, il interpelle directement un spectateur ne pouvant constater la clairvoyance de sa vision d’un monde futur (désormais si contemporain) d’un monde automatisé et déshumanisé, où règne l’informatique et , bientôt, l’intelligence artificielle. L’oracle s’exprime de manière autrement plus suggestive et éloquente que les robots basiques et antédiluviens du Dr. Amstrong. Les années 60, entre autres spéculatives innovations, donnent lieu à un première vague Cyber, marquée par des ordinateurs encore non structurés en réseaux. Plusieurs machines diaboliques se révèlent particulièrement savoureuses et la létale machinerie du bon Professeur (cabine à suicide incorporée) se situe clairement comme l’un des parangons du genre. On y distingue une annonce du prochain HAL 9000 (1968) ou encore un écho de l’amusante Agnès de The Twilight Zone (1964).
Mais, outre sa dimension de sorcier technologique de haut niveau, Keller fascine par la véhémence et le caractère absolu de sa haine. Ses interventions post-mortem scandent efficacement le récit et lui confèrent un impact particulier, à l’instar de son morbide mausolée. L’effet obtenu apparaît encore supérieur à celui de Teddy Bear. Il est toujours dramatiquement préférable qu’un contentieux personnel existe entre le héros et son antagoniste (Cf. Dead Men Are Dangerous) et l’on renoue ici pleinement avec l’inusable thème de la vengeance, si fort dès lors qu’il n’est pas dévoyé par des auteurs sans imagination. Keller irradie littéralement de passion obsessionnelle, cela change agréablement des poncifs si présents de l’époque, recherche de la fortune ou de la domination mondiale.
La mise en scène de Don Leaver, certainement son chef d’œuvre au sein de la série, contribue puissamment au charme vénéneux de l’épisode. Sa palette de gros plans anxiogènes et d’angles de vue biscornus installe une atmosphère paranoïaque et claustrophobe à souhait. L’héritage diabolique constitue un véritable bréviaire d’animation d’un huis clos, à l’usage des auteurs et réalisateurs nécessiteux. La mise en scène revêt également un aspect onirique, proche d’un merveilleux teinté de noir, comme a pu l’être Too Many Christmas Trees. Une judicieuse symbolique se voit employée, comme la clef magnétique évoquant celle en or grâce à laquelle Alice pénètre dans le Pays des Merveilles. Les apparitions suspendues de Keller nous valent d’ailleurs une version pertinente du Chat du Cheshire, le personnage le plus remarquable de Lewis Carroll (Nous sommes tous fous, ici).
Le superbe décor, aux réussites parfois fulgurantes (l’exposition, le mécanisme gyroscopique, le mausolée, l’ordinateur, etc.) apporte un précieux écot à l’ensemble, de même que les compositions si suggestives de Laurie Johnson. On remarque, à l’instar du bon Professeur, Johnson se montre visionnaire en ayant recours aux sonorités électronique, ce type de bruitages et musiques demeurant encore balbutiants. A cette époque peu de séries y ont déjà recours, même si l’exemple le plus fameux en demeure le Tardis’ Whooshing du Docteur.
L’héritage diabolique met en avant Mrs Peel, comme aucun autre épisode de la saison, une originalité positive, même si cela avait déjà été pratiqué pour Cathy Gale. Situer ainsi une femme comme protagoniste de l’action et la faire triompher par son astuce et sa combativité représente l’un des plus beaux exemples de l’avancée signifiée en ce domaine par les Avengers. La grande Diana Rigg se montre à la hauteur de l’enjeu, exprimant à merveille les émotions de son personnage, sur des registres encore inédits. Les autres rôles ne sont pas négligés pour autant, Burton participant activement à ces évènements, ainsi qu’à la foli prégnante des lieux. Steed dispose malgré tout de plusieurs scènes intéressantes. Evidemment On retient évidemment avant tout celle des retrouvailles, avec son dialogue affuté (la scintillante armure renouant avec l’imagerie des contes) et son regard si explicite sur la vraie nature de la relation unissant nos Avengers.
Quelques regrets perdurent, comme le moindre impact de Pongo ou une nouvelle vue de hauteur absurdement élevée cette saison. On peut aussi se demander comment diable Keller a pu édifier tout ce dispositif sans attirer l’attention. Surtout, les indications fournies sur le passé d’Emma peuvent résulter contradictoires avec ce que l’on sait d’elle par ailleurs. Si elle a repris les entreprises de son père à 21 ans, elle a don c réalisé des études relativement courtes et s’interroge de ce fait sur l’origine de sa proverbiale et universelle érudition. Elle apparaît ici comme une personnalité médiatisée, alors que personne ne la reconnaît jamais, y compris dans le monde des affaires. Mais, après tout, nous sommes dans le Monde des Avengers ! (****)
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: L'Héritage diabolique (The House that Jack built)
séribibi a écrit:Les scènes/la séquence où Emma évolue en ne cessant de se retrouver dans le même décors psychédélique et dans la même pièce, est pour moi le climax, le point culminant du film, l'ensemble étant amplifié par des mouvements de caméra trés bizarres...
Je trouve que cet épisode est un des meilleurs mais c'est selon moi le dernier quart qui est la partie la plus faible, notemment la rapidité et al simplicité avec laquelle l'héroïne se sort de cette situation impossible...
exactement !
je n'aurai pas dit mieux.
j'adore aussi (meme si tu ne le mentionnes pas dans cette intervention le passage où emma regarde par la fenetre,en le reregardant ce soi j'attendais ce passage avec impatience).
je trouve l'arrivée dans la maison un peu longue: passage voiture etc...les 3/4 du temps dans la maison sont oppressants(le must bien sur quand elle retourne dans la piece principale avec la sonorité du "phare"... mais dès lors qu'elle rentre dans la salle des commandes la tension baisse et je trouve que c'est un peu long. paradoxal car la fin vite expédiée....dommage.
surtout qu'en le revoyant pour la 4eme / 5 eme fois je sais que quand elle arrive dans la salle des controles il ne va plus se passer grand chose.
j'adore cet épisode mais à chaque fois que je le revois je reste un peu sur ma fin à cause des 10 dernières minutes.
l'épisode est pour moi gaché par la 2 eme voix d'emma peel(doublure non officielle qui ne lui va pas je trouve).
seribibi, quand tu parlais du dernier quart c'est ce passage avec "la tour de contrôle" qui te plaisait le moins aussi?
Guillaume- Comte(sse)
- Age : 37
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 22/05/2007
Re: L'Héritage diabolique (The House that Jack built)
Pour compléter l'excellente et docte analyse d'Estuaire 44 , je vous convie sur mon blog Steed's Secrets pour y découvrir (info inédite !) l'origine aussi étonnante que plausible du scénario de " l'Héritage Diabolique" :
http://steedsecrets.canalblog.com/archives/2013/05/11/27135462.html
Bonne visite et merci pour vos commentaires, ici ou là-bas...
Carl
http://steedsecrets.canalblog.com/archives/2013/05/11/27135462.html
Bonne visite et merci pour vos commentaires, ici ou là-bas...
Carl
Re: L'Héritage diabolique (The House that Jack built)
Carl Schmidt a écrit:Pour compléter l'excellente et docte analyse d'Estuaire 44 , je vous convie sur mon blog Steed's Secrets pour y découvrir (info inédite !) l'origine aussi étonnante que plausible du scénario de " l'Héritage Diabolique" :
http://steedsecrets.canalblog.com/archives/2013/05/11/27135462.html
Bonne visite et merci pour vos commentaires, ici ou là-bas...
Carl
merci beaucoup...
surprenant en effet la bd...
je connaissais ce blog! mais je ne savais pas que c'était le tien.
On y trouve beaucoup d'infos inédites...mais ou trouve tu toutes ces infos?
j'adore l'œil du joker en haut :)
merci et bravo à toi,t'as du y passer du temps avec les montages photos et tout.
félicitations.
j'avais bien aimé ton article sur le dernier des cybernautes,cf la tenue/mao etc...
Dernière édition par Guillaume le Lun 13 Mai 2013 - 23:06, édité 1 fois
Guillaume- Comte(sse)
- Age : 37
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 22/05/2007
Re: L'Héritage diabolique (The House that Jack built)
Pour de l'inédit, c'est de l'inédit, et de premier choix encore ! Beau travail Carl (c'est un pléonasme maintenant ! ).
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: L'Héritage diabolique (The House that Jack built)
Guillaume a écrit:(...) je connaissais ce blog! mais je ne savais pas que c'était le tien.
On y trouve beaucoup d'infos inédites...mais ou trouve tu toutes ces infos?
Merci Guillaume pour ton commentaire (et Dearesttara) !
Par définition, ces infos ne se trouvent nulle part ailleurs...
C'est ce qui caractérise ma démarche, et ce à quoi je m'efforce modestement...
Une question d'observation, de réflexion, et beaucoup d'investigation !
Re: L'Héritage diabolique (The House that Jack built)
Une expo graphique inspirée par l'épisode et son décor
http://www.paris-art.com/exposition-art-contemporain/patterns-in-sound/francis-baudevin/15174.html
http://www.paris-art.com/exposition-art-contemporain/patterns-in-sound/francis-baudevin/15174.html
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: L'Héritage diabolique (The House that Jack built)
Une photo sortie sur Facebook aujourd'hui.
Invité- Invité
Alice ou la dernière fugue...
En revoyant l'épisode, il m'est venu à la tête un vieux film de Claude Chabrol, Alice ou la dernière fugue.
Plus onirique que L'Héritage Diabolique, mais l'idée du labyrinthe borgien, où le personnage tourne en rond, sans issue, est la même.
Dans le film, Sylvia Kristel (Alice), après un accident de voiture, se retrouve mystérieusement (la mort ?) dans un chateau, et elle n'arrive pas à s'en sortir. Tous les côtés du chateau donnent sur la même clairière. Il y a un côté fantastique et surréaliste qui évoque aussi l'univers de mon compatriote Julio Cortázar.
Peut-être que quelqu'un a vu ici le film.
Plus onirique que L'Héritage Diabolique, mais l'idée du labyrinthe borgien, où le personnage tourne en rond, sans issue, est la même.
Dans le film, Sylvia Kristel (Alice), après un accident de voiture, se retrouve mystérieusement (la mort ?) dans un chateau, et elle n'arrive pas à s'en sortir. Tous les côtés du chateau donnent sur la même clairière. Il y a un côté fantastique et surréaliste qui évoque aussi l'univers de mon compatriote Julio Cortázar.
Peut-être que quelqu'un a vu ici le film.
juan v- Manant(e)
- Age : 69
Localisation : buenos aires argentine
Date d'inscription : 19/10/2015
Re: L'Héritage diabolique (The House that Jack built)
"THE HOUSE THAT JACK BUILT" a gagné le vote de la page FB de la série avec 47 voix ! Regardez l'épisode et venez débattre à partir de samedi.
https://www.facebook.com/groups/118125268250468/1131410460255272/?notif_t=group_activity¬if_id=1466345598219135
https://www.facebook.com/groups/118125268250468/1131410460255272/?notif_t=group_activity¬if_id=1466345598219135
Invité- Invité
Re: L'Héritage diabolique (The House that Jack built)
Je rappelle que THE AVENGERS LE GROUPE FACEBOOK consacre le week-end à une discussion/débat sur l'épisode L'héritage diabolique. Des échanges intéressants vu que ce forum ne remplit plus depuis quelques temps cette fonction...
https://www.facebook.com/groups/118125268250468/permalink/1134011176661867/?comment_id=1134976539898664&ref=notif¬if_t=group_comment_follow¬if_id=1466856205959575
https://www.facebook.com/groups/118125268250468/permalink/1134011176661867/?comment_id=1134976539898664&ref=notif¬if_t=group_comment_follow¬if_id=1466856205959575
Invité- Invité
mrs.peel6568- Modératrice
- Age : 31
Localisation : Paris
Date d'inscription : 29/11/2009
Dearesttara aime ce message
Re: L'Héritage diabolique (The House that Jack built)
Plus grand à l'intérieur qu'à l'extérieur ! Steed est un Time Lord en fait.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
mrs.peel6568 et Dearesttara aiment ce message
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