Les espions font le service (What the Butler Saw)
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CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - THE AVENGERS :: SAISON 4
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Re: Les espions font le service (What the Butler Saw)
What the Butler Saw
Détails
- Steed est doublé pour sortir de la Lotus. Alors que sur le plan large, la doublure s’est déjà préparée à ouvrir la portière (coude plié), Steed/ Macnee est encore normalement assis pour dire à Mrs Peel l’incroyable réplique : « Don't do anything I would do ! ». Ensuite, c’est la doublure qui sort de la Lotus et se dirige vers l’entrée de l’école.
- Pamela Davies joue le rôle de la fille de la Navy (elle n’est pas mentionnée au générique); elle commenta une photo de l’épisode à un journal des années après le tournage : ‘En 1966, j’ai eu de la chance d’obtenir un rôle d’une trentaine de secondes dans The Avengers. Je suis sur cette photo avec Patrick Macnee dans What the Butler Saw. J’ai eu une superbe journée de tournage avec lui à Chertsey pour mes trente secondes de gloire. Il était vraiment un gentleman.’.
Comparaison Studio Canal/Optimum
- Pas de coupe entre les deux versions. Beaucoup de défauts – taches, saletés- de la version française ont disparu dans la nouvelle édition britannique. Idem pour l’image au noir qui fourmille (scène Benson/Commander Red par exemple). L'image du DVD kiosque est de très mauvaise qualité sur de nombreux passages mais ne croyez pas toutes les critiques qui vous racontent que l’édition Optimum est parfaite. En lisant mes comparaisons, vous avez dû vous rendre compte que ce n’est pas le cas. Un autre exemple dans cet épisode : lorsque Miles parfume son intérieur en prévoyant la venue de Mrs Peel, l’image est bien abimée sur la droite sur la version française ; elle l’est également sur la version Optimum !
Détails
- Steed est doublé pour sortir de la Lotus. Alors que sur le plan large, la doublure s’est déjà préparée à ouvrir la portière (coude plié), Steed/ Macnee est encore normalement assis pour dire à Mrs Peel l’incroyable réplique : « Don't do anything I would do ! ». Ensuite, c’est la doublure qui sort de la Lotus et se dirige vers l’entrée de l’école.
- Pamela Davies joue le rôle de la fille de la Navy (elle n’est pas mentionnée au générique); elle commenta une photo de l’épisode à un journal des années après le tournage : ‘En 1966, j’ai eu de la chance d’obtenir un rôle d’une trentaine de secondes dans The Avengers. Je suis sur cette photo avec Patrick Macnee dans What the Butler Saw. J’ai eu une superbe journée de tournage avec lui à Chertsey pour mes trente secondes de gloire. Il était vraiment un gentleman.’.
Comparaison Studio Canal/Optimum
- Pas de coupe entre les deux versions. Beaucoup de défauts – taches, saletés- de la version française ont disparu dans la nouvelle édition britannique. Idem pour l’image au noir qui fourmille (scène Benson/Commander Red par exemple). L'image du DVD kiosque est de très mauvaise qualité sur de nombreux passages mais ne croyez pas toutes les critiques qui vous racontent que l’édition Optimum est parfaite. En lisant mes comparaisons, vous avez dû vous rendre compte que ce n’est pas le cas. Un autre exemple dans cet épisode : lorsque Miles parfume son intérieur en prévoyant la venue de Mrs Peel, l’image est bien abimée sur la droite sur la version française ; elle l’est également sur la version Optimum !
Invité- Invité
Re: Les espions font le service (What the Butler Saw)
What The Butler Saw se révèle particulièrement caractéristique de l’impulsion donnée par Brian Clemens à la série, passant d’un espionnage classique à une vision parodique et loufoque de cet univers, si présent par ailleurs dans les productions des Sixties. Sans doute plus que dans tout autre épisode de cette quatrième saison s’acheminant vers son terme, le récit puise ici sa source dans les figures classiques du genre, mais pour mieux les détourner. L’ouverture des trois hilarantes caricatures de militaires assurées par un Patrick Macnee en roue libre se révèle particulièrement parlante à cet égard, tout en plaçant efficacement le décor et en nous régalant de ces superbes demeures auxquelles s’est également ouverte la période.
On s’amuse franchement des badernes rencontrées ainsi que de la fantaisie des situations. Ainsi amputer l’action d’un temps non négligeable ressort comme un pari audacieux et remporté haut la main. Le trio d’officiers continue par la suite d’assurer le spectacle par ses pitreries dévoyant joyeusement le genre. Leur emballage élastique n’est ainsi pas sans évoquer cet autre grand classique du pastiche de l’espionnite qu’est Get Smart !, avec son fameux cône de silence régulièrement défectueux. Le vieux général représente également un Excentrique de qualité, son départ royal au bras de Mrs Peel, sous le regard effondré de Steed, constitue d’ailleurs un joli morceau de bravoure.
La parfaite représentativité du style Clemens se prolonge par la vision corrosive du petit monde des majordomes. Tout au long de la saison s’est exprimée une satire subtile mais affutée de la société traditionnelle britannique, dont bien des éléments se virent pastichés avec humour et dont les respectables échoppes dissimulèrent en fait des nids d’espions. Une symbolique trouvant ici un sommet avec cette figure emblématique du haut monde, encore très diffusée de nos jours puisqu’expliquant en grande partie le succès d’une série comme Dowton Abbey, avec l’incontournable Carson.
Les différents numéros s’enchainent avec entrain et sens de l’absurde, portés par une excellente distribution, dont un John Le Mesurier absolument délectable. Patrick Macnee, décidément ms en avant ici, se montre derechef à son meilleur, parfaitement dans son registre. La figure du Sergent accentue encore la critique sociale. L’excellent tag conclusif n’oublie pas d’envoyer un joli clin d’œil aux maîtres d’hôtel immuablement innocents d’Agatha Christie. Un exercice de style endiablé, serti dans un écrin de décors reflétant idéalement la fantaisie de l’ensemble.
Outre un combat final plus schématique qu’à l’accoutumée et lesté de gags assez pesants et inefficacement cartoonesques (les dents du chariot, les enfilades de portes), on ne pourra éventuellement regretter que la portion congrue cette fois échue à Mrs Peel. Il est vrai que tout l’Opération Fascination, pour menée de main de maître qu’elle soit, apparait globalement comme une simple fausse piste. Surtout le récit semble réduire Mrs Peel au rôle de Mata Hari, soit la fonction la plus traditionnelle et réductrice attribuée aux femmes dans les récits d’espionnage.
Mais là encore les défournements drolatiques opérés par Clemens font merveille, de même que le charme ravageur de la suprêmement élégante Diana Rigg. Toute la scène du souper galant relève du meilleur boulevard, tandis qu’il se confirme qu’Emma reste décidément amatrice de roses. De fait What The Butler Saw parvient à mettre efficacement l’un des Avengers en avant, sans pour autant sacrifier ou effacer l’autre, un exercice plus malaisé qu’il n’y paraît.
Un épisode hilarant, aussi féroce que qu’entrainant, exprimant à la perfection les attraits de cette saison portée par le talent et la vision de Brian Clemens. (****)
Quand l’Amiral déclare à Steed que son majordome a disparu sans explication, il commente le fait par le terme militaire AWOL. Celui-ci signifie Absent Without Official Leave et est synonyme d’abandon de poste, voire de désertion.
Evoquant les bonnes fortunes du Group Captain surnommé Georgie-Porgie, Steed et l’officier d’aviation récitent : Georgie-Porgie, pudding and pie, kissed the girls and made them cry. Il s’agit de la première strophe d’une comptine très populaire en Angleterre, Georgie-Porgie, remontant au miliey du XIXème siècle. La même année, 1966, une parodie italienne de James Bond s’intitule d’ailleurs Kiss the Girls and Make Them Die (Se Tutte le Donne del Mondo), avec Mike Connors et Terry-Thomas.
Le majordome Steed déclare à Mrs Peel : Madame looks the cat’s whiskers, quand celle-ci se présente chez le Group Captain. To look (ou to be) the cat’s whiskers est un idiotisme anglais signifiant être suprêmement belle.
On s’amuse franchement des badernes rencontrées ainsi que de la fantaisie des situations. Ainsi amputer l’action d’un temps non négligeable ressort comme un pari audacieux et remporté haut la main. Le trio d’officiers continue par la suite d’assurer le spectacle par ses pitreries dévoyant joyeusement le genre. Leur emballage élastique n’est ainsi pas sans évoquer cet autre grand classique du pastiche de l’espionnite qu’est Get Smart !, avec son fameux cône de silence régulièrement défectueux. Le vieux général représente également un Excentrique de qualité, son départ royal au bras de Mrs Peel, sous le regard effondré de Steed, constitue d’ailleurs un joli morceau de bravoure.
La parfaite représentativité du style Clemens se prolonge par la vision corrosive du petit monde des majordomes. Tout au long de la saison s’est exprimée une satire subtile mais affutée de la société traditionnelle britannique, dont bien des éléments se virent pastichés avec humour et dont les respectables échoppes dissimulèrent en fait des nids d’espions. Une symbolique trouvant ici un sommet avec cette figure emblématique du haut monde, encore très diffusée de nos jours puisqu’expliquant en grande partie le succès d’une série comme Dowton Abbey, avec l’incontournable Carson.
Les différents numéros s’enchainent avec entrain et sens de l’absurde, portés par une excellente distribution, dont un John Le Mesurier absolument délectable. Patrick Macnee, décidément ms en avant ici, se montre derechef à son meilleur, parfaitement dans son registre. La figure du Sergent accentue encore la critique sociale. L’excellent tag conclusif n’oublie pas d’envoyer un joli clin d’œil aux maîtres d’hôtel immuablement innocents d’Agatha Christie. Un exercice de style endiablé, serti dans un écrin de décors reflétant idéalement la fantaisie de l’ensemble.
Outre un combat final plus schématique qu’à l’accoutumée et lesté de gags assez pesants et inefficacement cartoonesques (les dents du chariot, les enfilades de portes), on ne pourra éventuellement regretter que la portion congrue cette fois échue à Mrs Peel. Il est vrai que tout l’Opération Fascination, pour menée de main de maître qu’elle soit, apparait globalement comme une simple fausse piste. Surtout le récit semble réduire Mrs Peel au rôle de Mata Hari, soit la fonction la plus traditionnelle et réductrice attribuée aux femmes dans les récits d’espionnage.
Mais là encore les défournements drolatiques opérés par Clemens font merveille, de même que le charme ravageur de la suprêmement élégante Diana Rigg. Toute la scène du souper galant relève du meilleur boulevard, tandis qu’il se confirme qu’Emma reste décidément amatrice de roses. De fait What The Butler Saw parvient à mettre efficacement l’un des Avengers en avant, sans pour autant sacrifier ou effacer l’autre, un exercice plus malaisé qu’il n’y paraît.
Un épisode hilarant, aussi féroce que qu’entrainant, exprimant à la perfection les attraits de cette saison portée par le talent et la vision de Brian Clemens. (****)
Quand l’Amiral déclare à Steed que son majordome a disparu sans explication, il commente le fait par le terme militaire AWOL. Celui-ci signifie Absent Without Official Leave et est synonyme d’abandon de poste, voire de désertion.
Evoquant les bonnes fortunes du Group Captain surnommé Georgie-Porgie, Steed et l’officier d’aviation récitent : Georgie-Porgie, pudding and pie, kissed the girls and made them cry. Il s’agit de la première strophe d’une comptine très populaire en Angleterre, Georgie-Porgie, remontant au miliey du XIXème siècle. La même année, 1966, une parodie italienne de James Bond s’intitule d’ailleurs Kiss the Girls and Make Them Die (Se Tutte le Donne del Mondo), avec Mike Connors et Terry-Thomas.
Le majordome Steed déclare à Mrs Peel : Madame looks the cat’s whiskers, quand celle-ci se présente chez le Group Captain. To look (ou to be) the cat’s whiskers est un idiotisme anglais signifiant être suprêmement belle.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Les espions font le service (What the Butler Saw)
Episode loufoque ou le scenario est mis de cote et tout est pretexte a la comedie, les interventions de Steed sont enormes, Emma relativement absente se ratrappe sur la fin
3 melons
3 melons
jbourne- Vicomte(sse)
- Age : 51
Localisation : Suisse
Date d'inscription : 09/10/2011
Re: Les espions font le service (What the Butler Saw)
Un des épisodes où l'on ressent le plus la touche "british" de la série : pas mal de non-sens délicieux. La petite marche parodique de Laurie Johnson fonctionne très bien. Comme toi, un bon opus.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
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