Série "Cosmos 1999"
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Re: Série "Cosmos 1999"
7. LA PLANETE ARCHANON***
(The mark of Archanon)
Les Alphans découvrent sur la Lune, enfermés dans une caverne, deux humanoïdes en hibernation. Il s'agit de citoyens de la planète Archanon, la planète de la paix, atteints par le virus de la folie meurtrière qui les pousse irrésistiblement à tuer, et que leurs compatriotes ont été contraints de traiter ainsi pour se protéger de leurs agissements.
Un très bon épisode dont l'idée de base, excellente, a pour une fois été bien mise en forme. Des citoyens d'Archanon, la planète de la paix, parcouraient l'espace pour répandre leur message pacificateur lorsqu'ils ont découvert la vie terrestre et décidé de l'observer depuis une base installée sur la Lune.
Horrifiés par le comportement guerrier des humains, certains d'entre eux ont de surcroît été contaminés par un virus qui les incite à tuer contre leur volonté. Le chef Pasc et son fils Etrec ont été hibernés et enfermés dans une grotte lunaire en attendant que leurs compatriotes trouvent le moyen de les guérir.
Loin des légèretés communes à la seconde saison, cette histoire est traitée de façon sérieuse selon un schéma qu'on croirait issu de la première saison.
Le commandant Koenig et Maya ne font que de brèves apparitions, partis en mission sur un aigle qui s'est retrouvé pris dans un orage de météorites. Tony Verdeschi montre à cette occasion à quel point il fait un excellent chef en l'absence de Koenig. Alan Carter a également un rôle conséquent, où il étale son courage habituel et ses qualités humaines de « grand frère » avec Etrec, qu'il a pris sous sa protection.
Sur le point d'être démasqué, Pasc, gravement atteint par le virus, tente de s'enfuir en s'emparant de l'aigle destiné à secourir Maya et Koenig, accompagné du docteur Russel qu'il retient en otage.
John Standing et Michael Gallagher sont absolument formidables dans le rôle des Archaniens, à la fois cruels et raisonnables et surtout criants de vérité dans ces belles démonstrations de pure schizophrénie.
Les seuls reproches ont trait à la rapidité suspecte avec laquelle Helena a pu mettre au point un antidote au virus, et au final qui donne un peu trop dans le pathos, même si globalement cette conclusion bouleversante est d'assez bonne qualité. Cet épisode n'en demeure pas moins un des plus réussis de la saison.
Horrifiés par le comportement guerrier des humains, certains d'entre eux ont de surcroît été contaminés par un virus qui les incite à tuer contre leur volonté. Le chef Pasc et son fils Etrec ont été hibernés et enfermés dans une grotte lunaire en attendant que leurs compatriotes trouvent le moyen de les guérir.
Loin des légèretés communes à la seconde saison, cette histoire est traitée de façon sérieuse selon un schéma qu'on croirait issu de la première saison.
Le commandant Koenig et Maya ne font que de brèves apparitions, partis en mission sur un aigle qui s'est retrouvé pris dans un orage de météorites. Tony Verdeschi montre à cette occasion à quel point il fait un excellent chef en l'absence de Koenig. Alan Carter a également un rôle conséquent, où il étale son courage habituel et ses qualités humaines de « grand frère » avec Etrec, qu'il a pris sous sa protection.
Sur le point d'être démasqué, Pasc, gravement atteint par le virus, tente de s'enfuir en s'emparant de l'aigle destiné à secourir Maya et Koenig, accompagné du docteur Russel qu'il retient en otage.
John Standing et Michael Gallagher sont absolument formidables dans le rôle des Archaniens, à la fois cruels et raisonnables et surtout criants de vérité dans ces belles démonstrations de pure schizophrénie.
Les seuls reproches ont trait à la rapidité suspecte avec laquelle Helena a pu mettre au point un antidote au virus, et au final qui donne un peu trop dans le pathos, même si globalement cette conclusion bouleversante est d'assez bonne qualité. Cet épisode n'en demeure pas moins un des plus réussis de la saison.
phildlm- Duc(hesse)
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Re: Série "Cosmos 1999"
8. LES DIRECTIVES DE LUTON*
(The rules of Luton)
Maya et Koenig, en exploration sur une planète qui semblait habitable, sont capturés par une forme de vie végétale intelligente et disposant de pouvoirs considérables. Ils sont contraints de se battre jusqu'à la mort contre d'autres créatures ayant eu comme eux l'outrecuidance de se poser sur la planète réservée aux végétaux.
Une nouvelle idée intéressante à la base, des végétaux intelligents ayant anéanti toute vie animale, mais son exploitation déçoit. L'histoire dégénère dans une suite de combats navrants, entrecoupés par les vols de reconnaissance de Maya, évidemment transformée en oiseau. Cela devient très vite d'un ridicule et d'un ennui indescriptibles.
Seule scène de qualité, celle où John profite d'une accalmie pour raconter à Maya la mort de sa femme lors d'une guerre ethnique, politique et sociale qui a anéanti la majeure partie des Terriens en 1987. On peut se demander comment seulement douze ans après une telle catastrophe, l'humanité aurait pu atteindre le niveau technologique permettant l'installation d'une base lunaire, mais l'essentiel n'est pas là. Il se trouve dans le magnifique moment d'émotion offert par Martin Landau, qui montre une fois de plus ses qualités exceptionnelles de comédien. Mais ce court passage ne suffit pas à sauver l'épisode de la médiocrité.
Seule scène de qualité, celle où John profite d'une accalmie pour raconter à Maya la mort de sa femme lors d'une guerre ethnique, politique et sociale qui a anéanti la majeure partie des Terriens en 1987. On peut se demander comment seulement douze ans après une telle catastrophe, l'humanité aurait pu atteindre le niveau technologique permettant l'installation d'une base lunaire, mais l'essentiel n'est pas là. Il se trouve dans le magnifique moment d'émotion offert par Martin Landau, qui montre une fois de plus ses qualités exceptionnelles de comédien. Mais ce court passage ne suffit pas à sauver l'épisode de la médiocrité.
phildlm- Duc(hesse)
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Re: Série "Cosmos 1999"
9. LE CERVEAU ORDINATEUR**
(Brian the brain)
Le commandant Koenig et le docteur Russel sont kidnappés par un robot doté d'une intelligence exceptionnelle. Vestige d'une expédition terrestre ayant mal tourné, cette machine veut forcer le couple à aller chercher sur la planète où l'équipage de la mission d'origine a péri les réserves d'énergie nécessaires au prolongement de son activité pendant des millions d'années.
La voix énervante du robot ne facilite pas la bienveillance à l'égard de cet épisode, que l'on peut considérer comme enfantin dans le mauvais sens du terme, voire dérisoire, pendant une bonne demi-heure.
On peut tout de même saluer l'intérêt suscité par le dernier quart d'heure, du fait des éléments scénaristiques employés pour expliquer ce qui s'est réellement passé. Il faut alors reconnaître que le script tient debout, et l'impression finale se révèle convenable.
On peut tout de même saluer l'intérêt suscité par le dernier quart d'heure, du fait des éléments scénaristiques employés pour expliquer ce qui s'est réellement passé. Il faut alors reconnaître que le script tient debout, et l'impression finale se révèle convenable.
phildlm- Duc(hesse)
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Re: Série "Cosmos 1999"
1ère saison : superbes analyses Phil, et, dans l'ensemble, des notation rejoignant assez les miennes. Tu as mis en avant 4 épisodes majeurs : "La mission des Dariens", "Direction Terre", "Au bout de l'éternité" et "A la dérive", tous 4 étoiles : ce sont aussi mes épisodes préférés !
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
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Re: Série "Cosmos 1999"
Oui, si je me réfères à tes chroniques, nous avons quelques diverges d'appréciation, mais très peu de désaccords majeurs sur cette première saison. Ravi que mes critiques t'aient plu.séribibi a écrit:1ère saison : superbes analyses Phil, et, dans l'ensemble, des notation rejoignant assez les miennes. Tu as mis en avant 4 épisodes majeurs : "La mission des Dariens", "Direction Terre", "Au bout de l'éternité" et "A la dérive", tous 4 étoiles : ce sont aussi mes épisodes préférés !
phildlm- Duc(hesse)
- Age : 58
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Re: Série "Cosmos 1999"
10. UNE AUTRE TERRE**
(New Adam, new Eve)
Le créateur autoproclamé du Ciel et de la Terre propose aux Alphans une seconde chance sous la forme d'une nouvelle Terre propice à la vie. Koenig et ses compagnons ont-ils rencontré Dieu-le-Père où s'agit-il d'un imposteur aux sombres desseins ?
La première saison n'avait pas manqué de références à la religion, mais cet aspect s'était estompé depuis le début de la seconde. Les premières scènes de l'épisode suggèrent un retour en force de ce thème, malgré un John Koenig instinctivement méfiant. Pourtant, le doute est permis compte tenu des pouvoirs considérables et surhumains dont fait étalage la créature (ou le Créateur ?...)
On nage longtemps dans l'incertitude quant à ses intentions lorsque les Alphans arrivent sur cette nouvelle Terre. Quelques scènes languissantes, à l'image du combat contre les singes et le mutant, montrent à quel point Koenig et ses amis tournent en rond.
Une fois les doutes sur l'imposture devenus certitudes, la riposte s'organise et le scénario devient plus consistant. La découverte d'un talon d'Achille inattendu va permettre la neutralisation du dernier des magiciens de l'espace et le retour sur Alpha. Mais l'épisode n'atteindra jamais les sommets. Honnête, sans plus.
On nage longtemps dans l'incertitude quant à ses intentions lorsque les Alphans arrivent sur cette nouvelle Terre. Quelques scènes languissantes, à l'image du combat contre les singes et le mutant, montrent à quel point Koenig et ses amis tournent en rond.
Une fois les doutes sur l'imposture devenus certitudes, la riposte s'organise et le scénario devient plus consistant. La découverte d'un talon d'Achille inattendu va permettre la neutralisation du dernier des magiciens de l'espace et le retour sur Alpha. Mais l'épisode n'atteindra jamais les sommets. Honnête, sans plus.
phildlm- Duc(hesse)
- Age : 58
Localisation : Auvergne, entre Clermont et Lyon
Date d'inscription : 19/08/2007
Re: Série "Cosmos 1999"
11. LES CHRYSALIDES A.B.***
(The A.B. chrysalis)
(The A.B. chrysalis)
La base Alpha est menacée de destruction par de violentes explosions provenant d'une planète vers laquelle la Lune se dirige. Le commandant Koenig, Alan et Maya vont explorer la mystérieuse planète afin de trouver un moyen d'éviter la catastrophe.
L'épisode démarre sur un rythme pépère qui laisse présager un Nième demi-échec. Les bulles blanches ressemblent un peu trop au Rôdeur du Prisonnier, ce qui donne une impression de redite.
Tout change lorsque l'expédition arrive sur la planète. D'abord grâce à une bonne séquence à suspense lorsqu'une transformation de Maya en monstre capable de respirer du chlore lui permet d'extirper in extremis Alan d'un local rempli de gaz toxique. Ensuite, l'apparition dans la fumée de deux divines chrysalides séduit par son aspect mystérieux et poétique. C'est l'attirance pour John d'une des deux nymphes, appelée « A », qui sauvera la base de la destruction, après le vote négatif de deux autres chrysalides.
La scène finale comporte à nouveau un réel suspense, entre perspective d'une mort certaine à l'issue du compte à rebours, dernier discours de John et émotion du docteur Russel, séparée de son amoureux à l'approche de la fin. Heureusement, « A » a fait le nécessaire...
Si l'on ajoute un très bon scénario, basé sur un peuple assurant la défense de sa planète par des explosions régulières pendant sa période d'hibernation, et un Alan en pleine forme, à nouveau décidé, courageux et énergique après avoir été souvent en retrait lors de cette saison, on a tout pour passer un bon moment.
Tout change lorsque l'expédition arrive sur la planète. D'abord grâce à une bonne séquence à suspense lorsqu'une transformation de Maya en monstre capable de respirer du chlore lui permet d'extirper in extremis Alan d'un local rempli de gaz toxique. Ensuite, l'apparition dans la fumée de deux divines chrysalides séduit par son aspect mystérieux et poétique. C'est l'attirance pour John d'une des deux nymphes, appelée « A », qui sauvera la base de la destruction, après le vote négatif de deux autres chrysalides.
La scène finale comporte à nouveau un réel suspense, entre perspective d'une mort certaine à l'issue du compte à rebours, dernier discours de John et émotion du docteur Russel, séparée de son amoureux à l'approche de la fin. Heureusement, « A » a fait le nécessaire...
Si l'on ajoute un très bon scénario, basé sur un peuple assurant la défense de sa planète par des explosions régulières pendant sa période d'hibernation, et un Alan en pleine forme, à nouveau décidé, courageux et énergique après avoir été souvent en retrait lors de cette saison, on a tout pour passer un bon moment.
phildlm- Duc(hesse)
- Age : 58
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Date d'inscription : 19/08/2007
Re: Série "Cosmos 1999"
12. CATACOMBES SUR LA LUNE*
(The catacombs oh the Moon)
(The catacombs oh the Moon)
Un ingénieur dont l'épouse est gravement malade se trouve victime de visions d'un gigantesque incendie provoquant la destruction d'Alpha. Il considère ses rêves comme prémonitoires en raison d'une vague de chaleur sans cause apparente qui a envahi soudainement la base lunaire.
La première réflexion qui vient à l'esprit après la vision de cet épisode est une question : comment peut-on produire de telles inepties, de telles débilités ? Tout est absolument ridicule, des rêves de l'ingénieur avec sa femme au milieu des flammes, qui semblent sortis d'une mauvaise machination d'un Mission impossible basé sur le surnaturel, aux tentatives de création d'un cœur artificiel par Helena et son adjoint, dont on sait par avance qu'elles ne pourront aboutir qu'à l'approche de la fin. Et comme de juste, tout finit par s'arranger, le cœur artificiel fonctionne et la source de chaleur s'éloigne aussi mystérieusement qu'elle s'était approchée.
N'oublions pas le rôle mineur joué par Koenig, réduit à la portion congrue et même en dessous, et l'absence d'Alan. L'ensemble de ces facteurs produit le plus mauvais épisode de la saison, même pas sauvé du désastre par la présence de Sandra ; la malheureuse Zienia Merton est décidément bien mal lotie pour son retour sur la série.
N'oublions pas le rôle mineur joué par Koenig, réduit à la portion congrue et même en dessous, et l'absence d'Alan. L'ensemble de ces facteurs produit le plus mauvais épisode de la saison, même pas sauvé du désastre par la présence de Sandra ; la malheureuse Zienia Merton est décidément bien mal lotie pour son retour sur la série.
phildlm- Duc(hesse)
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Date d'inscription : 19/08/2007
Re: Série "Cosmos 1999"
13. LE SECRET DE LA CAVERNE***
(Seed of destruction)
A l'insu des Alphans, le commandant Koenig a été remplacé par un double. Créé à partir de son image par une civilisation en sommeil, cet imposteur ordonne aux habitants de la base lunaire d'envoyer le maximum d'énergie vers l'astéroïde abritant les graines de la renaissance de son peuple, dépouillé de toute énergie après sa rencontre avec un trou noir. Cette opération risque d'entraîner la perte d'Alpha.
Un épisode passionnant dès les premières minutes, et dont le suspense insoutenable ne faiblit pas. Le thème des doubles, souvent galvaudé avec plus ou moins de réussite dans nombre de films et séries, est exploité selon une formule originale qui ne manque pas de piquant.
Les relations entre les personnages en disent long sur leurs caractères respectifs, et en cela cet épisode rappelle les grands moments de la première saison. Helena a beau aimer John, elle est vite saisie par le doute. Maya et Tony sont les rebelles les plus farouches. Rien d'étonnant concernant Tony, qui a remplacé Paul dans le rôle du personnage le plus souvent critique sur les décisions du sommet. Alan Carter reste fidèle à lui-même, toujours prêt à emboiter le pas à Koenig dont il partage le tempérament aventureux et à qui il voue une admiration profonde et sincère.
On peut interpréter l'épisode comme une réflexion sur les limites de l'obéissance à la hiérarchie. Sachant que les pires crimes de l'histoire ont pu être accomplis en s'appuyant sur le principe du respect absolu des ordres donnés par les supérieurs, il est intéressant de voir comment les Alphans réagissent à des ordres contraires à toute logique et dénués de bien-fondé.
Si le faux Koenig peut se faire obéir pendant une durée aussi longue, c'est parce que les Alphans ont été habitués aux méthodes iconoclastes du commandant, dont les décisions parfois contraires à l'avis général se sont en fin de compte souvent révélées judicieuses. Mais même les plus fidèles de ses compagnons ne sont pas prêts à faire n'importe quoi. Pour preuve, l'attitude de Carter. Longtemps rétif aux velléités rebelles de Maya, Helena et Tony, il finit par se révolter à son tour quand l'usurpateur lui ordonne l'inacceptable, à savoir la destruction de l'aigle emprunté par Maya et Verdeschi. Et c'est lui qui, le premier, tentera de débarrasser la base de l'imposteur.
Dans cet ensemble brillant, le seul point raté est la scène finale, bâclée et brutale : on ne nous montre même pas le rapatriement sur Alpha de Tony et Maya ! Il est bien dommage qu'un épisode jusqu'alors parfaitement réussi soit un rien gâché par cette fin décevante.
Les relations entre les personnages en disent long sur leurs caractères respectifs, et en cela cet épisode rappelle les grands moments de la première saison. Helena a beau aimer John, elle est vite saisie par le doute. Maya et Tony sont les rebelles les plus farouches. Rien d'étonnant concernant Tony, qui a remplacé Paul dans le rôle du personnage le plus souvent critique sur les décisions du sommet. Alan Carter reste fidèle à lui-même, toujours prêt à emboiter le pas à Koenig dont il partage le tempérament aventureux et à qui il voue une admiration profonde et sincère.
On peut interpréter l'épisode comme une réflexion sur les limites de l'obéissance à la hiérarchie. Sachant que les pires crimes de l'histoire ont pu être accomplis en s'appuyant sur le principe du respect absolu des ordres donnés par les supérieurs, il est intéressant de voir comment les Alphans réagissent à des ordres contraires à toute logique et dénués de bien-fondé.
Si le faux Koenig peut se faire obéir pendant une durée aussi longue, c'est parce que les Alphans ont été habitués aux méthodes iconoclastes du commandant, dont les décisions parfois contraires à l'avis général se sont en fin de compte souvent révélées judicieuses. Mais même les plus fidèles de ses compagnons ne sont pas prêts à faire n'importe quoi. Pour preuve, l'attitude de Carter. Longtemps rétif aux velléités rebelles de Maya, Helena et Tony, il finit par se révolter à son tour quand l'usurpateur lui ordonne l'inacceptable, à savoir la destruction de l'aigle emprunté par Maya et Verdeschi. Et c'est lui qui, le premier, tentera de débarrasser la base de l'imposteur.
Dans cet ensemble brillant, le seul point raté est la scène finale, bâclée et brutale : on ne nous montre même pas le rapatriement sur Alpha de Tony et Maya ! Il est bien dommage qu'un épisode jusqu'alors parfaitement réussi soit un rien gâché par cette fin décevante.
phildlm- Duc(hesse)
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Date d'inscription : 19/08/2007
Re: Série "Cosmos 1999"
14. LE NUAGE QUI TUE**
(The Beta Cloud)
Une civilisation mystérieuse, dissimulée au sein d'un gigantesque nuage générateur de maladies parmi les Alphans, envoie sur la base un monstre chargé de s'emparer du générateur d'énergie, indispensable à la survie sur la Lune. Comment échapper à l'inéluctable face à cette créature qui paraît indestructible ?
Les scénaristes semblent à court d'idée lors de cette seconde saison puisqu'ils nous ont concoctés ici un quasi remake de l'épisode de la saison 1 Puissance de la vie. Koenig, malade, est aux abonnés absents et Helena ne tarde pas à être atteinte à son tour. Dans ces conditions, c'est Maya, Sandra, Tony et un Alan affaibli qui prennent les commandes de cette aventure assez plaisante, mais bien éloignée de l'esprit originel de la série.
Tony Verdeschi montre une nouvelle fois ses capacités considérables, ses aptitudes innées au commandement. Doté de nerfs d'acier et d'une volonté inébranlable, c'est lui qui remplace le commandant Koenig en tant qu'élément moteur de la base. Il prouve ainsi qu'il serait capable de succéder à John si ce dernier disparaissait.
Comme à son habitude, Maya est décisive ; sans elle, les Alphans ne seraient pas sortis vivants de cette histoire. Il est assez amusant d'assister à la transformation en abeille d'un personnage appelé Maya, mais cela devait bien arriver un jour...
Du côté des amourettes, la perspective d'une fin proche pousse Tony à avouer ses sentiments à Maya, quitte à sembler le regretter par la suite. Sans doute se retrouve-t-il tout penaud d'avoir écorné son image d'homme fort sur lequel les sentiments ne sauraient avoir prise.
Tony Verdeschi montre une nouvelle fois ses capacités considérables, ses aptitudes innées au commandement. Doté de nerfs d'acier et d'une volonté inébranlable, c'est lui qui remplace le commandant Koenig en tant qu'élément moteur de la base. Il prouve ainsi qu'il serait capable de succéder à John si ce dernier disparaissait.
Comme à son habitude, Maya est décisive ; sans elle, les Alphans ne seraient pas sortis vivants de cette histoire. Il est assez amusant d'assister à la transformation en abeille d'un personnage appelé Maya, mais cela devait bien arriver un jour...
Du côté des amourettes, la perspective d'une fin proche pousse Tony à avouer ses sentiments à Maya, quitte à sembler le regretter par la suite. Sans doute se retrouve-t-il tout penaud d'avoir écorné son image d'homme fort sur lequel les sentiments ne sauraient avoir prise.
phildlm- Duc(hesse)
- Age : 58
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Date d'inscription : 19/08/2007
Re: Série "Cosmos 1999"
15. UNE QUESTION D'EQUILIBRE***
(A matter of balance)
Une jeune botaniste naïve et romantique est manipulée par l'hologramme d'un humanoïde constitué d'antimatière, aux fins d'un échange de places dans leurs mondes respectifs. Le but ultime est de matérialiser de nombreuses créatures destinées à remplacer les Alphans, eux-mêmes renvoyés dans le royaume de l'antimatière en raison de l'équilibre nécessaire entre les deux mondes.
Alors que plusieurs épisodes déçoivent après avoir suscité de l'intérêt, c'est le contraire qui se produit ici. L'entame est loin d'être passionnante, niaiseries pseudo sentimentales et apparitions surnaturelles semblant être au programme.
Fort heureusement, tout change au cours de la seconde partie, lorsque le scénario devient scientifique avec le recours toujours efficace à l'antimatière. Ce mot magique, à la fois mystérieux et terrifiant, est un gage de qualité pour une série comme celle-ci.
Le suspense monte en puissance, au rythme d'explications techniques fascinantes et d'angoisse au sujet d'Armelle, passée dans le monde de l'antimatière et dont on ignore si elle pourra en revenir. Une fois de plus, la machine utilisée rappelle les régénérateurs des extraterrestres dans Les envahisseurs. Quant à l'échange final, destiné à récupérer la naïve Armelle, et réalisé dans la fébrilité par une Maya hésitante, il fait penser à l'épisode « Qui suis-je ? » de la saison 5 des Avengers.
Le clou de l'épisode est la façon dont Maya, Tony et Koenig manipulent Vindrus afin de pouvoir procéder à l'ultime échange. Je n'aurais pas fait mieux que Vindrus puisque je me suis laissé prendre au jeu subtil des Alphans tout autant que lui !
Fort heureusement, tout change au cours de la seconde partie, lorsque le scénario devient scientifique avec le recours toujours efficace à l'antimatière. Ce mot magique, à la fois mystérieux et terrifiant, est un gage de qualité pour une série comme celle-ci.
Le suspense monte en puissance, au rythme d'explications techniques fascinantes et d'angoisse au sujet d'Armelle, passée dans le monde de l'antimatière et dont on ignore si elle pourra en revenir. Une fois de plus, la machine utilisée rappelle les régénérateurs des extraterrestres dans Les envahisseurs. Quant à l'échange final, destiné à récupérer la naïve Armelle, et réalisé dans la fébrilité par une Maya hésitante, il fait penser à l'épisode « Qui suis-je ? » de la saison 5 des Avengers.
Le clou de l'épisode est la façon dont Maya, Tony et Koenig manipulent Vindrus afin de pouvoir procéder à l'ultime échange. Je n'aurais pas fait mieux que Vindrus puisque je me suis laissé prendre au jeu subtil des Alphans tout autant que lui !
phildlm- Duc(hesse)
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Date d'inscription : 19/08/2007
Re: Série "Cosmos 1999"
16. DEFORMATION SPATIALE**
(Space warp)
La Lune est engloutie dans un corridor spatial qui la projette en quelques minutes à cinq années-lumière de l'endroit où elle se trouvait. Koenig et Verdeschi, qui étaient partis explorer un vaisseau abandonné, se retrouvent perdus dans l'espace pendant que les Alphans doivent maîtriser une Maya malade, transformée contre sa volonté en monstres divers.
Un épisode contrasté auquel on peut créditer d'excellents effets spéciaux lors des scènes d'engloutissements dans le corridor spatial, la découverte détaillée du garage souterrain où sont entreposés et réparés les aigles, que l'on n'avait qu'entre-aperçu auparavant, et la séquence sur le vaisseau abandonné avec la narration de la tragédie vécue par ses anciens occupants et les précieuses indications pour trouver l'entrée du corridor.
Le point noir est une Nième histoire de monstres, qui commence à faire d'autant plus réchauffé qu'on nous ressort l'habituel monstre aux gros yeux vu et revu précédemment. Même le fait que ces monstres soient en réalité de diverses transformations de Maya, ce qui oblige d'ailleurs les Alphans à les maîtriser sans les tuer, n'arrive pas à faire passer les aspects les plus ridicules de ces scènes, poussés au paroxysme dans le final, lorsque le monstre sort de la base et erre à découvert sur la Lune.
Le point noir est une Nième histoire de monstres, qui commence à faire d'autant plus réchauffé qu'on nous ressort l'habituel monstre aux gros yeux vu et revu précédemment. Même le fait que ces monstres soient en réalité de diverses transformations de Maya, ce qui oblige d'ailleurs les Alphans à les maîtriser sans les tuer, n'arrive pas à faire passer les aspects les plus ridicules de ces scènes, poussés au paroxysme dans le final, lorsque le monstre sort de la base et erre à découvert sur la Lune.
phildlm- Duc(hesse)
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Date d'inscription : 19/08/2007
Re: Série "Cosmos 1999"
17-18. UN MESSAGE D'ESPOIR***
(The bringers of wonder)
Alors que John Koenig subit un traitement cérébral consécutif à un comportement étrange de sa part survenu pendant qu’il pilotait un aigle, un vaisseau venu de la Terre, et à bord duquel se trouvent des parents et amis des Alphans, suscite un espoir de retour entretenu par ses occupants. Le commandant Koenig ne partage pas l'allégresse générale car il voit les nouveaux venus sous forme de monstres. Est-il devenu fou, ou la base est-elle menacée par des êtres répugnants manipulant les esprits de ses habitants, le commandant excepté ?
La source d'inspiration de cette aventure de qualité pourrait bien avoir été « L’innocent », épisode des Envahisseurs où David Vincent se trouve sous l'emprise de rêves bienheureux provoqués par ses ennemis extraterrestres. Le principe est bien connu de tous les politiciens en quête de suffrages : pour obtenir ce que l'on veut des humains, il suffit d'abonder dans leur sens, de leur offrir ce qu'ils veulent, même si ce n'est que du rêve. L'humain sera toujours plus réceptif à un mensonge agréable qu'à une vérité cruelle, et cet axiome si véridique est mis à profit par nombre de méchants de séries télévisées, en particulier lorsqu'il s'agit d'extraterrestres.
Cette nouvelle réflexion sur la nature humaine est donc une réussite. Les bonnes scènes ne manquent pas, à commencer par un début de premier épisode palpitant et déroutant : Koenig et les loopings qu'il effectue avec son aigle suscitent un intérêt immédiat, ainsi que beaucoup de questions. Autre passage passionnant lorsque le commandant parvient à faire douter Maya et Helena, puis à les convaincre de la véracité de ses dires.
Bien sûr, c'est encore une histoire de monstres, mais lorsque les créatures sont au service d'un scénario valable au lieu d'être présentes uniquement pour amuser la galerie ou effrayer les enfants trop jeunes pour se rendre compte de leur aspect kitsch et carton-pâte, elles ne sont nullement gênantes, bien au contraire.
On regrettera les trop nombreux temps morts, par exemple lors des retrouvailles avec les prétendus amis, qui font douter de la nécessité d'étaler cette histoire sur deux épisodes. Car la fin de l'aventure aurait également gagnée à être raccourcie. Le prolongement excessif des ultimes bagarres devient languissant et empêche l'épisode d'atteindre les plus hauts sommets.
*La présence de Jeremy Young ne peut qu'être agréable à tout fan des Avengers qui se respecte.
Cette nouvelle réflexion sur la nature humaine est donc une réussite. Les bonnes scènes ne manquent pas, à commencer par un début de premier épisode palpitant et déroutant : Koenig et les loopings qu'il effectue avec son aigle suscitent un intérêt immédiat, ainsi que beaucoup de questions. Autre passage passionnant lorsque le commandant parvient à faire douter Maya et Helena, puis à les convaincre de la véracité de ses dires.
Bien sûr, c'est encore une histoire de monstres, mais lorsque les créatures sont au service d'un scénario valable au lieu d'être présentes uniquement pour amuser la galerie ou effrayer les enfants trop jeunes pour se rendre compte de leur aspect kitsch et carton-pâte, elles ne sont nullement gênantes, bien au contraire.
On regrettera les trop nombreux temps morts, par exemple lors des retrouvailles avec les prétendus amis, qui font douter de la nécessité d'étaler cette histoire sur deux épisodes. Car la fin de l'aventure aurait également gagnée à être raccourcie. Le prolongement excessif des ultimes bagarres devient languissant et empêche l'épisode d'atteindre les plus hauts sommets.
*La présence de Jeremy Young ne peut qu'être agréable à tout fan des Avengers qui se respecte.
phildlm- Duc(hesse)
- Age : 58
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Re: Série "Cosmos 1999"
19. L'ELEMENT LAMBDA*
(The Lambda factor)
Une force mystérieuse se trouvant à proximité de la Lune envoie des impulsions électriques qui perturbent certains habitants de la base. Les victimes voient leurs capacités psychiques et paranormales augmenter de façon considérable, et n'en font pas forcément une utilisation à bon escient.
Pas grand-chose à sauver dans cet épisode, hormis la superbe composition de Deborah Fallender dans le rôle à deux facettes de Caroline, à la fois coupable et victime. Il est pénible d'assister à la transformation du commandant Koenig : comment ce chef compétent et décidé a-t-il pu devenir un tel homme brisé, terrorisé par des fantômes au point de se retrouver avec les yeux exorbités par la peur ? Martin Landau est beaucoup moins convaincant dans ce registre que dans ses prestations habituelles, heureusement retrouvées en fin d'épisode.
Autre constatation désagréable, ou plutôt confirmation : Tony Verdeschi a pris un ascendant décisif sur un Alan méconnaissable tellement il est devenu timoré. On aurait pu donner un rôle consistant à Verdeschi sans abaisser Carter à ce point.
La version française comporte de gros défauts : Koenig et le docteur Russel se vouvoient en début d'épisode avant de revenir au tutoiement habituel, logique pour un couple de collègues amoureux. Quant au scénario, il est décevant : un sujet intéressant a été gâché par une accumulation rare de maladresses, et les ressemblances avec le calamiteux En désarroi de la première saison rappellent de bien mauvais souvenirs. Dommage !
Autre constatation désagréable, ou plutôt confirmation : Tony Verdeschi a pris un ascendant décisif sur un Alan méconnaissable tellement il est devenu timoré. On aurait pu donner un rôle consistant à Verdeschi sans abaisser Carter à ce point.
La version française comporte de gros défauts : Koenig et le docteur Russel se vouvoient en début d'épisode avant de revenir au tutoiement habituel, logique pour un couple de collègues amoureux. Quant au scénario, il est décevant : un sujet intéressant a été gâché par une accumulation rare de maladresses, et les ressemblances avec le calamiteux En désarroi de la première saison rappellent de bien mauvais souvenirs. Dommage !
Dernière édition par Phil DLM le Ven 11 Nov 2011 - 19:50, édité 1 fois
phildlm- Duc(hesse)
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Re: Série "Cosmos 1999"
20. LE SPECTRE**
(The seance spectre)
Un quatuor d'explorateurs de la base lunaire, féru de spiritisme, est persuadé que la planète vers laquelle se dirige Alpha est habitable et que Koenig fait croire le contraire pour conserver son pouvoir sur la base. En réalité, la Lune se prépare à entrer en collision avec cette planète inhabitable. La mutinerie des insurgés ne va pas faciliter la tâche du commandant Koenig.
Voilà un épisode qui aurait pu donner un très bon cru s'il avait été réalisé selon le style de la première saison. Hélas ! Les outrances habituelles à la seconde sont bien présentes. L'épisode n'est pas mauvais à proprement parler, les nombreuses scènes d'action ne sont pas dénuées d'intérêt, mais on attendait mieux de l'épisode présentant la première mutinerie sur Alpha.
Le problème, c'est Sanderson, le chef des rebelles, un personnage caricatural à l'extrême. Desservi par l'interprétation quelconque de Ken Hutchison, son don pour se sortir indemne des pires situations devient vite lassant et finit par être grotesque, à tel point qu'on s'attend presque à le voir s'extirper du puits radioactif où il est tombé à l’issue du combat final contre Koenig.
En revanche, Carolyn Seymour, qui joue le rôle de sa compagne, est excellente, mais son joli visage et ses qualités d'actrice ne sauraient suffire à rattraper la prestation médiocre de son partenaire et les insuffisances de cette aventure.
Le problème, c'est Sanderson, le chef des rebelles, un personnage caricatural à l'extrême. Desservi par l'interprétation quelconque de Ken Hutchison, son don pour se sortir indemne des pires situations devient vite lassant et finit par être grotesque, à tel point qu'on s'attend presque à le voir s'extirper du puits radioactif où il est tombé à l’issue du combat final contre Koenig.
En revanche, Carolyn Seymour, qui joue le rôle de sa compagne, est excellente, mais son joli visage et ses qualités d'actrice ne sauraient suffire à rattraper la prestation médiocre de son partenaire et les insuffisances de cette aventure.
phildlm- Duc(hesse)
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Re: Série "Cosmos 1999"
21. DORZAC****
(Dorzak)
(Dorzak)
Maya a la surprise de découvrir qu'elle n'est pas l'unique survivante de la planète Psychon. Dorzac, un autre exilé, est retenu prisonnier dans un vaisseau chargé de l'envoyer en pénitence sur un astre lointain, sentence infligée pour avoir semé le chaos sur la planète où il s'était réfugié. Maya refuse de croire à la culpabilité de celui qu'elle considère comme un humaniste. Mais qui dit la vérité ? Dorzac ou la jeune femme chargée de le conduire en exil ?
Cet épisode constitue une très agréable surprise. Si on m'avait affirmé que je serais intéressé par un épisode où le commandant Koenig ne figure pas, j'aurais haussé les épaules, et pourtant cela se produit ici. John Koenig est parti explorer une ceinture d'astéroïdes, ce qui signifie que Martin Landau était retenu sur le tournage de l'épisode suivant... En son absence, les Alphans se débrouillent plutôt bien et nous offrent une aventure palpitante au suspense soutenu, basé sur le mystère au sujet de la culpabilité ou de l'innocence de Dorzac.
L'épisode est truffé de très bonnes idées, la moindre n'étant pas d'offrir à Maya des retrouvailles avec un survivant de sa planète. Saluons aussi la crainte de la "peste intergalactique" (!) et l'ingéniosité de Tony pour maîtriser le coupable lors de la scène finale. S'il est quelque peu incongru de voir Alan tomber amoureux, on est satisfaits de constater qu'en définitive, cela n'a pas altéré son sens du devoir, qu'il continue à faire passer avant ses propres sentiments. A son sujet, on apprend qu'il est Australien, comme son interprète Nick Tate.
Alors que cette seconde saison a parfois pâti du manque d'envergure des vedettes invitées, celles retenues pour cet épisode donnent entière satisfaction. La douce Jill Townsend incarne un chef de vaisseau suffisamment ambigu pour maintenir le doute dans nos esprits. Quant à Lee Montague, il est absolument génial dans le rôle de Dorzac. Suprême référence, sa performance est digne du Peter Bowles de la saison 1, dans l'épisode Au bout de l'éternité, les deux rôles présentant des similitudes.
L'épisode est truffé de très bonnes idées, la moindre n'étant pas d'offrir à Maya des retrouvailles avec un survivant de sa planète. Saluons aussi la crainte de la "peste intergalactique" (!) et l'ingéniosité de Tony pour maîtriser le coupable lors de la scène finale. S'il est quelque peu incongru de voir Alan tomber amoureux, on est satisfaits de constater qu'en définitive, cela n'a pas altéré son sens du devoir, qu'il continue à faire passer avant ses propres sentiments. A son sujet, on apprend qu'il est Australien, comme son interprète Nick Tate.
Alors que cette seconde saison a parfois pâti du manque d'envergure des vedettes invitées, celles retenues pour cet épisode donnent entière satisfaction. La douce Jill Townsend incarne un chef de vaisseau suffisamment ambigu pour maintenir le doute dans nos esprits. Quant à Lee Montague, il est absolument génial dans le rôle de Dorzac. Suprême référence, sa performance est digne du Peter Bowles de la saison 1, dans l'épisode Au bout de l'éternité, les deux rôles présentant des similitudes.
phildlm- Duc(hesse)
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Re: Série "Cosmos 1999"
22. LA PLANETE DU DIABLE**
(Devil's planet)
John Koenig explore une planète où tous les habitants semblent avoir été tués par une bactérie inconnue, mais inoffensive pour les Alphans. En reconnaissance sur le satellite voisin, il s'écrase à proximité d'une colonie pénitentiaire dont la dirigeante maintient gardes et prisonniers ignorants de l'extinction de la vie sur la planète mère afin de les utiliser pour des jeux sadiques, et manifeste aussitôt le désir de séduire Koenig afin d'en faire un objet de plaisir.
Episode vraisemblablement tourné en parallèle avec le précédent afin de minimiser les coûts de production en cette fin de saison : aucun acteur présent dans Dorzac ne se retrouve ici. On assiste au retour de Martin Landau, entouré d'une brochette de comédiens inconnus. L'absence simultanée du docteur Russel, de Maya et de Tony, d'Alan et de Sandra aboutit à un épisode sans repères, que l'on a du mal à prendre au sérieux.
Qui plus est, le scénario est navrant et, comme on pouvait s'y attendre, aucune explication ne nous est donnée en fin d'épisode. Que s'est-il passé sur la planète ? Vous ne le saurez pas plus que moi, ni sans doute que le scénariste lui-même.
On comprend vaguement que, livrée à elle-même sur le satellite, le cruelle Elizia n'a rien trouvé de mieux à faire que donner libre cours à ses pulsions sadiques. Histoire idéale pour une série de seconde zone mais qui ne peut satisfaire un amateur éclairé de Cosmos 1999 première mouture. Quel gouffre entre les meilleurs épisodes de la saison 1 et cette piètre caricature !
Il faut néanmoins saluer l'interprétation époustouflante de Hildegard Neil dans le rôle d'Elizia. Multipliant les regards ironiques et cruels, faisant étalage de son absence totale de scrupules, Elizia est à classer dans la catégorie des bandits féminins de grande envergure. Le jeu de Hildegard Neil rappelle celui, également exceptionnel, de Jane Badler dans la série V, référence en ce qui concerne les rôles de méchantes. Cette prestation plus que réussie vaut à elle seule la vision de l'épisode.
Qui plus est, le scénario est navrant et, comme on pouvait s'y attendre, aucune explication ne nous est donnée en fin d'épisode. Que s'est-il passé sur la planète ? Vous ne le saurez pas plus que moi, ni sans doute que le scénariste lui-même.
On comprend vaguement que, livrée à elle-même sur le satellite, le cruelle Elizia n'a rien trouvé de mieux à faire que donner libre cours à ses pulsions sadiques. Histoire idéale pour une série de seconde zone mais qui ne peut satisfaire un amateur éclairé de Cosmos 1999 première mouture. Quel gouffre entre les meilleurs épisodes de la saison 1 et cette piètre caricature !
Il faut néanmoins saluer l'interprétation époustouflante de Hildegard Neil dans le rôle d'Elizia. Multipliant les regards ironiques et cruels, faisant étalage de son absence totale de scrupules, Elizia est à classer dans la catégorie des bandits féminins de grande envergure. Le jeu de Hildegard Neil rappelle celui, également exceptionnel, de Jane Badler dans la série V, référence en ce qui concerne les rôles de méchantes. Cette prestation plus que réussie vaut à elle seule la vision de l'épisode.
phildlm- Duc(hesse)
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Re: Série "Cosmos 1999"
23. LE SYNDROME DE L'IMMUNITE**
(The immunity syndrome)
En exploration sur une planète susceptible d'accueillir la vie, plusieurs Alphans sont victimes de phénomènes inexplicables qui les tuent ou les rendent fous. Une force vivante mystérieuse qui tente en vain de communiquer semble à l'origine de ces faits étranges, ainsi que de graves destructions matérielles immobilisant Koenig et ses compagnons sur la planète sans que le reste de la base puisse leur porter secours.
Cet épisode laisse une impression mitigée. De bonnes idées, à l'instar de la séquence du planeur, très spectaculaire. La forme de vie mystérieuse qui essaie de communiquer par une lumière intense est bien imaginée, et presque poétique, donnant à l'épisode un charme qui rappelle les bons moments de la première saison.
Néanmoins, on a du mal à croire à tout cela, à entrer pleinement dans l'atmosphère de cette aventure. La série de catastrophes, d'atterrissages en urgence qui se terminent miraculeusement sans qu'aucun personnage principal ne soit tué, ni même blessé, est vraiment exagérée. Les explications utiles prodiguées post mortem par des explorateurs de l'espace apparaissent comme une redite de l'épisode de cette même saison Déformation spatiale.
Déception aussi avec Maya : absente de l'épisode précédent, elle n'est pas gâtée pour son retour puisqu'elle n'effectue aucune transformation ! Un épisode de cette saison sans prouesse transformiste de notre Psychon préférée ne peut que laisser le spectateur sur sa faim.
Néanmoins, on a du mal à croire à tout cela, à entrer pleinement dans l'atmosphère de cette aventure. La série de catastrophes, d'atterrissages en urgence qui se terminent miraculeusement sans qu'aucun personnage principal ne soit tué, ni même blessé, est vraiment exagérée. Les explications utiles prodiguées post mortem par des explorateurs de l'espace apparaissent comme une redite de l'épisode de cette même saison Déformation spatiale.
Déception aussi avec Maya : absente de l'épisode précédent, elle n'est pas gâtée pour son retour puisqu'elle n'effectue aucune transformation ! Un épisode de cette saison sans prouesse transformiste de notre Psychon préférée ne peut que laisser le spectateur sur sa faim.
phildlm- Duc(hesse)
- Age : 58
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Date d'inscription : 19/08/2007
Re: Série "Cosmos 1999"
24. LES DORCONS***
(The Dorcons)
Les Dorcons, peuple le plus puissant de la galaxie, veulent forcer les Alphans à leur livrer Maya, afin de prélever des cellules de son cerveau. Ces cellules spéciales, présentes dans le seul cerveau des Psychons, ne meurent jamais. Utilisées avec le degré scientifique avancé des Dorcons, elles leur permettraient de devenir immortels, mais Maya serait réduite à l'état végétatif. La base lunaire risque la destruction si ses habitants n'obtempèrent pas aux volontés des redoutables Dorcons.
Voilà un épisode qui termine la saison de fort belle facture. Le scénario est bien construit, digne des meilleurs épisodes de la saison 1, et le suspense ne faiblit pas. Maya est une nouvelle fois au centre de tous les enjeux. Koenig et ses cadres montrent à quel point ils lui sont attachés, plusieurs habitants de la base perdant la vie pour la protéger. Ceci n'est pas admis par le personnel subalterne et l'on assiste à de nouvelles dissensions entre les Alphans, mais beaucoup plus graves que lors de l'épisode Le spectre puisque les contestations ne sont plus l'œuvre d'illuminés, elles révèlent désormais de réelles divergences de vue.
Les acteurs récurrents font leur prestation habituelle, fidèles aux caractères de leurs personnages respectifs. En particulier, on est heureux de retrouver un commandant Koenig incisif et combattif, au meilleur de sa forme.
Satisfaction aussi avec les vedettes invitées : Patrick Troughton, qui fut notamment le comte Marceau sympathisant nazi de l'épisode des Persuaders « Un drôle d'oiseau », était l'acteur idoine pour incarner un vieil empereur ne voyant son salut que dans l'immortalité. Ann Firbank interprète un consul déterminé et efficace, et Gregory Sundquist un jeune loup impatient et sans scrupules, qui s'avère finalement bien utile à Koenig.
Justement, on constate comme souvent que ce sont les bisbilles entre adversaires qui sauvent les habitants d'Alpha avant même leur courage et leurs qualités propres. En cela, cet ultime épisode est aussi un beau résumé de la série, avec un Koenig-Astérix à la tête des Gaulois Alphans, résistant comme il le peut aux Romains de l'espace, c'est-à-dire à tous les autres peuples rencontrés. En effet, ceux qui croisent la route de nos héros sont toujours des êtres issus de civilisations supérieures, contre lesquels les armes de Koenig et consorts se révèlent systématiquement inopérantes.
Les acteurs récurrents font leur prestation habituelle, fidèles aux caractères de leurs personnages respectifs. En particulier, on est heureux de retrouver un commandant Koenig incisif et combattif, au meilleur de sa forme.
Satisfaction aussi avec les vedettes invitées : Patrick Troughton, qui fut notamment le comte Marceau sympathisant nazi de l'épisode des Persuaders « Un drôle d'oiseau », était l'acteur idoine pour incarner un vieil empereur ne voyant son salut que dans l'immortalité. Ann Firbank interprète un consul déterminé et efficace, et Gregory Sundquist un jeune loup impatient et sans scrupules, qui s'avère finalement bien utile à Koenig.
Justement, on constate comme souvent que ce sont les bisbilles entre adversaires qui sauvent les habitants d'Alpha avant même leur courage et leurs qualités propres. En cela, cet ultime épisode est aussi un beau résumé de la série, avec un Koenig-Astérix à la tête des Gaulois Alphans, résistant comme il le peut aux Romains de l'espace, c'est-à-dire à tous les autres peuples rencontrés. En effet, ceux qui croisent la route de nos héros sont toujours des êtres issus de civilisations supérieures, contre lesquels les armes de Koenig et consorts se révèlent systématiquement inopérantes.
phildlm- Duc(hesse)
- Age : 58
Localisation : Auvergne, entre Clermont et Lyon
Date d'inscription : 19/08/2007
Re: Série "Cosmos 1999"
La saison 2 est en ligne!
http://theavengers.fr/supplement/hors/cosmos1999_saison2.htm
http://theavengers.fr/supplement/hors/cosmos1999_saison2.htm
Invité- Invité
Re: Série "Cosmos 1999"
Ah, ah, ah, décidément tout devra y passer. On va finir par y avoir droit, au remake Avengers.
http://www.deadline.com/2012/02/contemporary-reboot-of-1970s-sci-fi-series-space-1999-in-the-works/
http://www.deadline.com/2012/02/contemporary-reboot-of-1970s-sci-fi-series-space-1999-in-the-works/
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Cosmos 1999"
Ca alors... A voir !
Evelyne- Duc(hesse)
- Age : 58
Localisation : Toulon (83)
Date d'inscription : 14/03/2008
Re: Série "Cosmos 1999"
J'ai vus hier soir l'épisode 2 "QUESTION DE VIE OU DE MORT", j'ai bien aimé cet épisode, cette mystérieuse planéte est très intriguante, j'aime beaucoup le passage ou Russel et Koenig, découvre cette planéte. Egalement pas mal d'émotions, lorsque Helena revoit son mari.
En bref, un bon épisode, qui mérite bien la note de 3/4.
En bref, un bon épisode, qui mérite bien la note de 3/4.
alexandre- Duc(hesse)
- Age : 27
Localisation : Rennes (35)
Date d'inscription : 01/05/2009
Re: Série "Cosmos 1999"
C'est le premier épisode que tu vois de la série ?
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Cosmos 1999"
Oulala c'est peut-être celui que j'aime le moins. Tu as vu le look kitsch de la planète ?
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Cosmos 1999"
Non, non Dear, j'en ai vus beaucoup d'autres, il y à longtemps.
Ouais je sais, mais je m'en fous du décors de la planète, je ne juge pas l'épisode que pour les décors, j'ai trouvé l'intrigue assez intéressante.
Ouais je sais, mais je m'en fous du décors de la planète, je ne juge pas l'épisode que pour les décors, j'ai trouvé l'intrigue assez intéressante.
alexandre- Duc(hesse)
- Age : 27
Localisation : Rennes (35)
Date d'inscription : 01/05/2009
Re: Série "Cosmos 1999"
Ouais mais là c'est complètement ridicule (personne ne peut plus regarder cela sans rire à notre époque), en plus cette histoire où on fait débarquer un ancien mari d'Helena est idiote et raisonne comme un pétard mouillé.
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Cosmos 1999"
Et bien, moi je ne trouve pas, j'aime beaucoup le fait que les scénaristes jouent sur les sentiments d'Helena, je trouve que sa rajoute du suspense, car comment un homme mort peut-il être retrouver vivant, alors qu'il était censé être décédé, dans un des Aigles ?.
alexandre- Duc(hesse)
- Age : 27
Localisation : Rennes (35)
Date d'inscription : 01/05/2009
Re: Série "Cosmos 1999"
Un des rares épisodes où l'on en aprends plus sur le passé des personnages et leurs vies privées.
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Cosmos 1999"
C'est justement un des points de l'épisode, que je trouvé très intéressant, de plus Barbara Bain, nous offre une très bonne prestation, j'ai adoré le moment où elle se fait projeté en arrière lorsqu'elle est dans la chambre de son mari.
alexandre- Duc(hesse)
- Age : 27
Localisation : Rennes (35)
Date d'inscription : 01/05/2009
Re: Série "Cosmos 1999"
Les looks kitch, moi j'adore, qu'on se le dise! Il n'y a d'ailleurs qu'en France qu'on méprise le kitch, qu'on ne sache pas l'apprécier à sa juste valeur. Mais sur le fond, je reste d'accord avec Séribibi, l'intrigue de cet épisode ne me satisfait guère, surtout la fin très décevante.
phildlm- Duc(hesse)
- Age : 58
Localisation : Auvergne, entre Clermont et Lyon
Date d'inscription : 19/08/2007
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