Série "Cosmos 1999"
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Re: Série "Cosmos 1999"
Je viens de me souvenir que TF1 a censuré en seconde diff l'après midi "le monstre des égouts" pour les New Avengers en 1981 le samedi après midi (jugé trop violent), et il en fut de même pour une rediffusion de Cosmos 1999, c'était soit "Le domaine du dragon", soit "Un autre royaume de la mort".
Dans Samedi est à vous, si je zappais la série, je regardais le lancement (au cas où une autre série soit choisie), mais il me fallait aussi très souvent revenir au bout de 50 minutes pour ne pas rater la suite, j'ai ainsi vu la fin très impressionnante de "Un autre royaume de la mort".
Dans Samedi est à vous, si je zappais la série, je regardais le lancement (au cas où une autre série soit choisie), mais il me fallait aussi très souvent revenir au bout de 50 minutes pour ne pas rater la suite, j'ai ainsi vu la fin très impressionnante de "Un autre royaume de la mort".
Invité- Invité
Re: Série "Cosmos 1999"
Merci pour la précisison Patricks, je vais rectifier pour les 13 épisodes
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Cosmos 1999"
De rien. J'étais tellement fan de Samedi est à vous que je notai le nombre d'épisodes même des séries que je ne regardais pas.
Invité- Invité
Re: Série "Cosmos 1999"
L'anneau de la Lune 0
Un épisode assez ridicule et au petit pied.
Pourtant, la séquence prégénérique laissait présager de le meilleur, avec ce technicien Alphan perdant tout contrôle de lui-même.
Le synopsis est bétasson : une entité venue d'une planète disparue depuis des millénaires prend possession de tout être humain (ici donc les Alphans) qui leur serviront d'intermédiaire pour obtenir toutes les données informatiques stockées dans la mémoire de leur ordinateur...
Voilà, nous n'en saurons pas plus sur les tenants et aboutissants, en ce qui concerne les motivations de cette mystérieuse entité, les scénaristes ne le sachant d'ailleurs probablement pas eux-mêmes...
Ce qui frappe et choque de prime abord dans cet atypique épisode, c'est l'absence des thèmes musicaux principaux de Barry Gray, remplacé par des scores aux accords dissonants et désagréables...
Ce qui marque aussi c'est la ridicule voix censée "personnaliser" l'entité prêtant plus à l'hilarité qu'autre chose.
Bien peu de suspense et d'action dans cet épisode de remplissage, qui n'apporte absolument rien de nouveau dans l'univers de cette série, tout au moins en ce qui concerne la caractérisation des personnages... Le facteur humain semble d'ailleurs répondre définitivement aux abonnés absent dans cette aventure (absence presque totale d'émotion se lisant sur le visage des personnages lorsqu'Helena se trouve aux prises de l'entité, risquant à tout moment sa vie)...
Le final, qui voit confronter Koening et quelques membres de l'équipages au cerveau électronique, atteint des sommets de ridicule, et, lorsque l'image se fige et qu'arrive le générique de fin, comme les Alphans, nous sommes bien contents que se termine cette pénible aventure...
(Barem : 1)
Un épisode assez ridicule et au petit pied.
Pourtant, la séquence prégénérique laissait présager de le meilleur, avec ce technicien Alphan perdant tout contrôle de lui-même.
Le synopsis est bétasson : une entité venue d'une planète disparue depuis des millénaires prend possession de tout être humain (ici donc les Alphans) qui leur serviront d'intermédiaire pour obtenir toutes les données informatiques stockées dans la mémoire de leur ordinateur...
Voilà, nous n'en saurons pas plus sur les tenants et aboutissants, en ce qui concerne les motivations de cette mystérieuse entité, les scénaristes ne le sachant d'ailleurs probablement pas eux-mêmes...
Ce qui frappe et choque de prime abord dans cet atypique épisode, c'est l'absence des thèmes musicaux principaux de Barry Gray, remplacé par des scores aux accords dissonants et désagréables...
Ce qui marque aussi c'est la ridicule voix censée "personnaliser" l'entité prêtant plus à l'hilarité qu'autre chose.
Bien peu de suspense et d'action dans cet épisode de remplissage, qui n'apporte absolument rien de nouveau dans l'univers de cette série, tout au moins en ce qui concerne la caractérisation des personnages... Le facteur humain semble d'ailleurs répondre définitivement aux abonnés absent dans cette aventure (absence presque totale d'émotion se lisant sur le visage des personnages lorsqu'Helena se trouve aux prises de l'entité, risquant à tout moment sa vie)...
Le final, qui voit confronter Koening et quelques membres de l'équipages au cerveau électronique, atteint des sommets de ridicule, et, lorsque l'image se fige et qu'arrive le générique de fin, comme les Alphans, nous sommes bien contents que se termine cette pénible aventure...
(Barem : 1)
Dernière édition par séribibi le Sam 13 Juin 2009 - 12:56, édité 4 fois
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Cosmos 1999"
Merci Patricks
Direction Terre *****
Une fois de plus, et nous ne le répéterons jamais assez, le choix chronologique officiel des épisodes de Cosmos 1999 avait bien souvent de quoi laisser perplexe... D'aprés le référencement, "Direction Terre" aurait donc été le 2ème épisode tourné, peu de temps aprés "A la dérive"...
Le placer en 5ème position amène un questionnement de taille : il s'agira ici de la 2ème -et dernière- apparition du Commissaire général Simmonds, magistralement campé par Roy Dotrice. Comment peut-on alors expliquer son absence dans les épisodes 2,3 et 4, alors qu'il est au coeur de toutes les décisions menées sur la base lunaire Alpha ? Pourtant, aucune apparition ni même allusion à lui n'est faite dans les épisodes précités...
Cette aventure aurait donc dû être fort logiquement positionnée aprés le "pilote"...
Mais ce détail n'affecte en rien ce magistral épisode, qui reste incontestablement le moment fort de cette première saison, et probablement le meilleur épisode de toute la série. Ce fut pour ma part un gros choc télévisuel lorsque je le découvrit dans "Samedi est à vous", en 1976.
La trame est la suivante : une race extraterrestre venu d'une planète en train de mourir (cela rapelle-t-il quelque chose? huum) atterrit plus ou moins hasardeusement sur la Lune...
"Plus ou moins" car, à l'origine, l'ordinateur central de la soucoupe volante des Kaldoriens (nom du peuple) était censé se poser sur la Lune, halte qui leur aurait permis de mieux se préparer ensuite -aprés être sorti de leur longue léthargie provoquée- à aller sur la Terre dans l'espoir d'y être accueilli et accepté.
Malheureusement, l'ordinateur s'est contenté de se fixer comme point de chute la Lune sans tenir compte du fait que celle-ci avait brusquement été éjectée de son orbite terrestre. Le chemin leur restant à parcourir afin d'atteindre la Terre s'avera donc en définitive bien plus long que prévu.
Dans la tentative du commandant Koening, d'Helena et de Victor, de sortir de leur sommeil un des Kaldorien (endormi dans une cage de verre hermétique) de leur soucoupe, ceux-ci le tue, bien involontairement.
Reste donc une place vacante pour un Alphan désireux de retourner sur Terre, même si le voyage restant à faire prendrait approximativement 70 ans ce qui, en étant endormi, passerait trés rapidement.
Cela suscitera bien des convoitise chez les Alphans, et même -et surtout- jalousie de la part de Simmonds qui n'a qu'une idée en tête, quitter Alpha sur laquelle il n'a selon lui rien à faire, afin de retourner sur "la Terre des hommes", comme il se plait à la nommer, quitte à utiliser les moyens les plus vils pour parvenir à ses fins.
C'est ici la 1ère fois que la population Alphane se trouve confrontée explicitement à une race extraterrestre humanoïde, à la différence prés que le peuple Kaldorien acceuilli par le commandant et son équipage est de nature pacifique, ce qui ne sera presque jamais le cas dans les aventures qui suivront...
Le chef Kaldorien (Zantor) est magistralement interprété par le grand (au propre comme au figuré) Christopher Lee, impérial dans ce rôle.
Cet épisode est empreint d'une grande humanité, et ici presque tous les personnages qui nous paraissaient souvent plus ou moins froids dans les épisodes précédent n'ont jamais semblé aussi humain, à commencer par le commandant dont l'inquiétude pour la survie d'Helena se fait largement sentir lorsque celle se trouve dans un état comateux imprévu lors d'une expérience ayant pour but de tester si un humain peut avoir le profil adéquat pour faire ce long voyage.
Mais la relation la plus poignante reste incontestablement celle qui lie Helena à Zantor, celui-ci éprouvant incontestablement une admiration et une haute estime (voire davantage) envers cette dernière, ce auquel elle ne restera pas du tout insensible... Et lors de la "séparation", qui intervient vers la fin de l'épisode, les adieux, presque non verbalisés (tout se passe dans le regard des protagoniste) sont on ne peut plus touchants...
Si dans le 1er épisode je faisais remarquer le côté égoïste et un peu opportuniste de Simmonds, mais minimisé face au caractère peu facile de Koening à son égard, ici, le doute, ou plutôt la nuance, n'est plus permise : Simmonds est bien un traitre prêt à tout pour arriver à ses fins, et son égocentrisme nous est révélé "au grand jour" (si l'on peut dire).
Koening se montre fort patient et tolérant vis-à-vis de ce personnage qui nous est assez antipathique (nous assisterons là encore à des joutes verbales mémorables), alors qu'il n'hésiterait pas à se débarrasser des kaldoriens afin de permettre à plusieurs Alphans de prendre place dans la soucoupe ("Et les kaldoriens," lui demande Koening, "qu'est-ce que vous en faites ?"..."Nous nous en occuperons au moment venu" lui répondra alors Simmonds).
C'est que, cette décision de désigner un membre de l'équipage pour ce voyage n'appartient qu'à l'ordinateur (celui d'Alpha ? ou bien celui se trouvant dans la soucoupe des kaldoriens censé mesurer le profil et l'aptitude des terriens à ce long voyage ? en fait nous ne saurons pas bien), cela correspondant pour chacun des membres de l'équipage à 1 chance sur 300 environ d'être choisi. Ce qui évidemment ne sera pas au goût de Simmonds.
Sous la menace, celui-ci parviendra à ses fins et partira "par la force" pour le grand voyage, sous le regard perplexe, incompréhensif, mais triste aussi (beaucoup d'entre eux ne voient ils pas ainsi leur chance de retourner sur Terre disparaître ?) des Alphans.
Le final reste probablement le plus surprenant et mémorable de la série : il nous montre Simmonds se réveillant de sa "cage de verre" (ici l'unité de lieu et de temps s'efface l'espace d'un instant aux yeux des télespectateurs, qui ne savent ni combien de temps il s'est écoulé depuis le départ de la soucoupe, ni à quelle distance de la Terre se trouve cette dernière), et qui cherche à contacter avec son bipeur vocal la population terrestre.
Lorsque sa voix résonne au poste central de la base lunaire d'Alpha, on comprend alors que quelques heures à peine viennent de s'écouler depuis le départ de la soucoupe. Simmonds comprendra vite ce qu'il s'est passé et, réalisant qu'il est pris comme un rat dans cette étroite prison de verre dont il ne pourra jamais sortir, perdu dans l'espace, il verra la folie s'emparer de lui (final d'anthologie), les alphans ne pouvant que constater la situation sans pouvoir rien faire...
On pourra toujours se demander le pourquoi du réveil trés prématuré de Simmonds (est-ce que son profil, qu'il n'a pas laissé le temps de faire vérifier à Zantor, était incompatible ? Probablement), cette interrogation finalement contribuant au charme et au mystère de superbe aventure...
Un épisode magistral.
Episode 5-1
(Barem : 4)
Direction Terre *****
Une fois de plus, et nous ne le répéterons jamais assez, le choix chronologique officiel des épisodes de Cosmos 1999 avait bien souvent de quoi laisser perplexe... D'aprés le référencement, "Direction Terre" aurait donc été le 2ème épisode tourné, peu de temps aprés "A la dérive"...
Le placer en 5ème position amène un questionnement de taille : il s'agira ici de la 2ème -et dernière- apparition du Commissaire général Simmonds, magistralement campé par Roy Dotrice. Comment peut-on alors expliquer son absence dans les épisodes 2,3 et 4, alors qu'il est au coeur de toutes les décisions menées sur la base lunaire Alpha ? Pourtant, aucune apparition ni même allusion à lui n'est faite dans les épisodes précités...
Cette aventure aurait donc dû être fort logiquement positionnée aprés le "pilote"...
Mais ce détail n'affecte en rien ce magistral épisode, qui reste incontestablement le moment fort de cette première saison, et probablement le meilleur épisode de toute la série. Ce fut pour ma part un gros choc télévisuel lorsque je le découvrit dans "Samedi est à vous", en 1976.
La trame est la suivante : une race extraterrestre venu d'une planète en train de mourir (cela rapelle-t-il quelque chose? huum) atterrit plus ou moins hasardeusement sur la Lune...
"Plus ou moins" car, à l'origine, l'ordinateur central de la soucoupe volante des Kaldoriens (nom du peuple) était censé se poser sur la Lune, halte qui leur aurait permis de mieux se préparer ensuite -aprés être sorti de leur longue léthargie provoquée- à aller sur la Terre dans l'espoir d'y être accueilli et accepté.
Malheureusement, l'ordinateur s'est contenté de se fixer comme point de chute la Lune sans tenir compte du fait que celle-ci avait brusquement été éjectée de son orbite terrestre. Le chemin leur restant à parcourir afin d'atteindre la Terre s'avera donc en définitive bien plus long que prévu.
Dans la tentative du commandant Koening, d'Helena et de Victor, de sortir de leur sommeil un des Kaldorien (endormi dans une cage de verre hermétique) de leur soucoupe, ceux-ci le tue, bien involontairement.
Reste donc une place vacante pour un Alphan désireux de retourner sur Terre, même si le voyage restant à faire prendrait approximativement 70 ans ce qui, en étant endormi, passerait trés rapidement.
Cela suscitera bien des convoitise chez les Alphans, et même -et surtout- jalousie de la part de Simmonds qui n'a qu'une idée en tête, quitter Alpha sur laquelle il n'a selon lui rien à faire, afin de retourner sur "la Terre des hommes", comme il se plait à la nommer, quitte à utiliser les moyens les plus vils pour parvenir à ses fins.
C'est ici la 1ère fois que la population Alphane se trouve confrontée explicitement à une race extraterrestre humanoïde, à la différence prés que le peuple Kaldorien acceuilli par le commandant et son équipage est de nature pacifique, ce qui ne sera presque jamais le cas dans les aventures qui suivront...
Le chef Kaldorien (Zantor) est magistralement interprété par le grand (au propre comme au figuré) Christopher Lee, impérial dans ce rôle.
Cet épisode est empreint d'une grande humanité, et ici presque tous les personnages qui nous paraissaient souvent plus ou moins froids dans les épisodes précédent n'ont jamais semblé aussi humain, à commencer par le commandant dont l'inquiétude pour la survie d'Helena se fait largement sentir lorsque celle se trouve dans un état comateux imprévu lors d'une expérience ayant pour but de tester si un humain peut avoir le profil adéquat pour faire ce long voyage.
Mais la relation la plus poignante reste incontestablement celle qui lie Helena à Zantor, celui-ci éprouvant incontestablement une admiration et une haute estime (voire davantage) envers cette dernière, ce auquel elle ne restera pas du tout insensible... Et lors de la "séparation", qui intervient vers la fin de l'épisode, les adieux, presque non verbalisés (tout se passe dans le regard des protagoniste) sont on ne peut plus touchants...
Si dans le 1er épisode je faisais remarquer le côté égoïste et un peu opportuniste de Simmonds, mais minimisé face au caractère peu facile de Koening à son égard, ici, le doute, ou plutôt la nuance, n'est plus permise : Simmonds est bien un traitre prêt à tout pour arriver à ses fins, et son égocentrisme nous est révélé "au grand jour" (si l'on peut dire).
Koening se montre fort patient et tolérant vis-à-vis de ce personnage qui nous est assez antipathique (nous assisterons là encore à des joutes verbales mémorables), alors qu'il n'hésiterait pas à se débarrasser des kaldoriens afin de permettre à plusieurs Alphans de prendre place dans la soucoupe ("Et les kaldoriens," lui demande Koening, "qu'est-ce que vous en faites ?"..."Nous nous en occuperons au moment venu" lui répondra alors Simmonds).
C'est que, cette décision de désigner un membre de l'équipage pour ce voyage n'appartient qu'à l'ordinateur (celui d'Alpha ? ou bien celui se trouvant dans la soucoupe des kaldoriens censé mesurer le profil et l'aptitude des terriens à ce long voyage ? en fait nous ne saurons pas bien), cela correspondant pour chacun des membres de l'équipage à 1 chance sur 300 environ d'être choisi. Ce qui évidemment ne sera pas au goût de Simmonds.
Sous la menace, celui-ci parviendra à ses fins et partira "par la force" pour le grand voyage, sous le regard perplexe, incompréhensif, mais triste aussi (beaucoup d'entre eux ne voient ils pas ainsi leur chance de retourner sur Terre disparaître ?) des Alphans.
Le final reste probablement le plus surprenant et mémorable de la série : il nous montre Simmonds se réveillant de sa "cage de verre" (ici l'unité de lieu et de temps s'efface l'espace d'un instant aux yeux des télespectateurs, qui ne savent ni combien de temps il s'est écoulé depuis le départ de la soucoupe, ni à quelle distance de la Terre se trouve cette dernière), et qui cherche à contacter avec son bipeur vocal la population terrestre.
Lorsque sa voix résonne au poste central de la base lunaire d'Alpha, on comprend alors que quelques heures à peine viennent de s'écouler depuis le départ de la soucoupe. Simmonds comprendra vite ce qu'il s'est passé et, réalisant qu'il est pris comme un rat dans cette étroite prison de verre dont il ne pourra jamais sortir, perdu dans l'espace, il verra la folie s'emparer de lui (final d'anthologie), les alphans ne pouvant que constater la situation sans pouvoir rien faire...
On pourra toujours se demander le pourquoi du réveil trés prématuré de Simmonds (est-ce que son profil, qu'il n'a pas laissé le temps de faire vérifier à Zantor, était incompatible ? Probablement), cette interrogation finalement contribuant au charme et au mystère de superbe aventure...
Un épisode magistral.
Episode 5-1
(Barem : 4)
Dernière édition par séribibi le Sam 13 Juin 2009 - 13:05, édité 9 fois
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Cosmos 1999"
Voilà ce que c'est de boycotter "Cosmos 1999" comme je le fis: j'ai raté Christopher Lee
Sinon, bravo pour tes commentaires Séribibi, qui donneraient presque envie de voir la série à des téléspectateurs comme moi qui n'aiment que la SF "policière" et sur terre comme "Les envahisseurs".
Sinon, bravo pour tes commentaires Séribibi, qui donneraient presque envie de voir la série à des téléspectateurs comme moi qui n'aiment que la SF "policière" et sur terre comme "Les envahisseurs".
Invité- Invité
Re: Série "Cosmos 1999"
oui en effet, sont juxtaposés un épisode mauvais et un épisode excellent
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Cosmos 1999"
J'ai mis des barems en plus sous chaque épisode qui correspondent à la notation normalisée de 1 à 4.
(4 = excellent ou chef-d'oeuvre / 3 = Bon / 2 = Moyen ou trés moyen / 1 = insuffisant)
(4 = excellent ou chef-d'oeuvre / 3 = Bon / 2 = Moyen ou trés moyen / 1 = insuffisant)
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Que sont devenus les "disparus" ?
Séribibi, j'ai retrouvé les dépliants qui accompagnaient les premières VHS de Cosmos 1999 éditées par Sony Video en 1993. Ils donnaient, entre autres, des explications sur quelques-uns des personnages disparus entre les deux saisons...
Ainsi, il y est annoncé que Paul Morrow et David Kano sont morts lors de l'écrasement de leur aigle sur la base de lancement, suite à une déficience d'un réacteur.
A propos de Morrow, on donne aussi les détails suivants :
Né le 29 octobre 1970 à Londres.
Commence sa carrière comme astronaute cadet dans le programme d'exploration spatial européen.
Participe à de nombreuses missions sur la lune.
Avril 1999 : devient responsable du Poste principal sur la base lunaire Alpha et bras droit de Koenig grâce à ses capacités au travail.
A peu de loisirs (à cause de ses fonctions); trouve tout de même le temps de jouer de la guitare.
En revanche, pas d'explication à la disparition de Bergman. Mais le dépliant donne quand même quelques détails sur son parcours.
Les textes sont de "Fantasy & Co".
Ainsi, il y est annoncé que Paul Morrow et David Kano sont morts lors de l'écrasement de leur aigle sur la base de lancement, suite à une déficience d'un réacteur.
A propos de Morrow, on donne aussi les détails suivants :
Né le 29 octobre 1970 à Londres.
Commence sa carrière comme astronaute cadet dans le programme d'exploration spatial européen.
Participe à de nombreuses missions sur la lune.
Avril 1999 : devient responsable du Poste principal sur la base lunaire Alpha et bras droit de Koenig grâce à ses capacités au travail.
A peu de loisirs (à cause de ses fonctions); trouve tout de même le temps de jouer de la guitare.
En revanche, pas d'explication à la disparition de Bergman. Mais le dépliant donne quand même quelques détails sur son parcours.
Les textes sont de "Fantasy & Co".
Re: Série "Cosmos 1999"
Merci beaucoup pour ce travail de recherche Satellitor, et ces docus, je ne les retrouvais plus (c'était effectivement contenu dans le coffret VHS que j'avais acheté à l'époque, ces dépliants ayant évidemment été perdus)
En fait ces explications "hors contexte filmé" sont bien sûrfactices, non pensées à l'époque du tournage de la saison 2, et non avalisées par le faussoyeur des séries j'ai nommé l'inénarrable Fred Freiberger, coupable de l'atroce saison 2 !!
Encore merci pour ces photos de ces dépliants que j'ai donc depuis longtemps perdus !
En fait ces explications "hors contexte filmé" sont bien sûrfactices, non pensées à l'époque du tournage de la saison 2, et non avalisées par le faussoyeur des séries j'ai nommé l'inénarrable Fred Freiberger, coupable de l'atroce saison 2 !!
Encore merci pour ces photos de ces dépliants que j'ai donc depuis longtemps perdus !
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Cosmos 1999"
J'ai commencé à mettre des captures d'épisodes (pour les 3 premiers)
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Cosmos 1999"
Autre temps, autre lieu ****
Un épisode-phare de la 1ère saison, et l'un des meilleurs.
Le synopsis est le suivant : un dérèglement spacio-temporel permet à la base de se retrouver miraculeusement sur l'orbite terrestre. Mais, derrière cette Terre retrouvée semble se cacher une 2ème planète, qui n'est autre que la Lune, une seconde Lune en tous points similaire à la "vraie".
La séquence prégénérique est à elle seule un modèle du genre : Quasi muette, elle n'en demeure pas moins déroutante et inquiétante. Nous assistons donc à la déroute de l'équipage (via le poste principal) face à un phénomène inexpliqué (ici donc le dédoublement de la Lune et l'apparition inexpliquée de la Terre, ce que nous comprendrons mieux par la suite).
Plan américain, éloigné ou rapproché... Plongée et contre-plongée, photographie et éclairage sulimes (notemment lors de la scène où la Lune et la Terre, en pleine "mutation", plongent l'équipage dans une dominante éclairée rouge-orangé, projetant longitudinalement leur ombre -Spielberg ayant usé d'une scène similaire dans "Rencontres du 3ème type" vers la fin, avec la soucoupe volante)... Nous nous trouvons donc là en présence d'un véritable travail de mise en scène n'appartenant qu'au cinéma.
L'épisode se divise ensuite en 2 parties distinctes :
- La première partie montrant les alphans essayant de résoudre ce phénomène inexpliqé des "2 Lunes" et de la Terre qui est retrouvée comme par enchantement, et dominé en grande partie par la schizophrénie grandissante de Regina, ce qui permet d'assister à des séquences assez éprouvantes (pour l'époque) lorsque celle-ci se voit progressivement gagnée par la folie.
- La seconde se concentrant sur la reconnaissance d'une partie de l'équipage (Koening, Helena, Alan, Mathias) sur cette Terre (car on découvrira bien vite que ça n'est pas la bonne). Cette troublante partie nous montre cet équipage confronté à des "doubles" issus de cette dimension parrallèle...
Néanmoins, sur cette seconde Lune, seul un personnage se retrouvera face à lui-même : Helena (puisque les autres sont restés sur la base lunaire Alpha, et que le commandant et Alan, ou plutôt leurs doubles, sont censés avoir péri dans l'autre dimension lors d'un alunissage forcé ; d'autres personnages de cette 2ème Terre se trouve par ailleurs délocalisés ailleurs).
La rencontre d'Helena avec son alter ego demeure trés troublante, d'autant plus qu'elle est vécu aussi sous les yeux de Koening. Le double d'Helena d'ailleurs mourra quelque seconde aprés qu'elle ait rencontré son "original", dans les bras de Koening, sous le regard on ne peut plus troublé de celui-ci (on lit lors de cette séquence les sentiments profonds de Koening vis-à-vis d'Helena)...
Les autres personnages "bis" se trouvant sur cette 2ème Terre sont Sandra, le professeur Bergman, Paul... le reste de l'équipage survivant se trouvant dans d'autres secteurs arides et à reconstruire..
Nous y verrons aussi des enfants, nés d'une union entre Paul et Sandra (symbole qui, dés le 6ème épisode, met en exerbe les sentiments qu'éprouvent les 2 protagonistes, ce qui sera visible "en vrai" dans les aventures suivantes)... Bref, nous est montré une possible évolution des choses et des personnages entre eux si tout s'était passé différemment.
Cet épisode fut le second diffusé dans "Samedi est à vous", sans doutes que Guy Lux et Bernard Golay voulaient frapper fort dés le départ pour attirer suffisemment les télespectateurs avec à cette nouvelle et atypique série...
L'histoire reprend vaguement la trame de base de "Danger, planète inconnue", film de 1968 et où Roy Thinnes campe le rôle principal...
Un trés bon épisode, essentiel à l'univers de la série...
Barem : 4
Un épisode-phare de la 1ère saison, et l'un des meilleurs.
Le synopsis est le suivant : un dérèglement spacio-temporel permet à la base de se retrouver miraculeusement sur l'orbite terrestre. Mais, derrière cette Terre retrouvée semble se cacher une 2ème planète, qui n'est autre que la Lune, une seconde Lune en tous points similaire à la "vraie".
La séquence prégénérique est à elle seule un modèle du genre : Quasi muette, elle n'en demeure pas moins déroutante et inquiétante. Nous assistons donc à la déroute de l'équipage (via le poste principal) face à un phénomène inexpliqué (ici donc le dédoublement de la Lune et l'apparition inexpliquée de la Terre, ce que nous comprendrons mieux par la suite).
Plan américain, éloigné ou rapproché... Plongée et contre-plongée, photographie et éclairage sulimes (notemment lors de la scène où la Lune et la Terre, en pleine "mutation", plongent l'équipage dans une dominante éclairée rouge-orangé, projetant longitudinalement leur ombre -Spielberg ayant usé d'une scène similaire dans "Rencontres du 3ème type" vers la fin, avec la soucoupe volante)... Nous nous trouvons donc là en présence d'un véritable travail de mise en scène n'appartenant qu'au cinéma.
L'épisode se divise ensuite en 2 parties distinctes :
- La première partie montrant les alphans essayant de résoudre ce phénomène inexpliqé des "2 Lunes" et de la Terre qui est retrouvée comme par enchantement, et dominé en grande partie par la schizophrénie grandissante de Regina, ce qui permet d'assister à des séquences assez éprouvantes (pour l'époque) lorsque celle-ci se voit progressivement gagnée par la folie.
- La seconde se concentrant sur la reconnaissance d'une partie de l'équipage (Koening, Helena, Alan, Mathias) sur cette Terre (car on découvrira bien vite que ça n'est pas la bonne). Cette troublante partie nous montre cet équipage confronté à des "doubles" issus de cette dimension parrallèle...
Néanmoins, sur cette seconde Lune, seul un personnage se retrouvera face à lui-même : Helena (puisque les autres sont restés sur la base lunaire Alpha, et que le commandant et Alan, ou plutôt leurs doubles, sont censés avoir péri dans l'autre dimension lors d'un alunissage forcé ; d'autres personnages de cette 2ème Terre se trouve par ailleurs délocalisés ailleurs).
La rencontre d'Helena avec son alter ego demeure trés troublante, d'autant plus qu'elle est vécu aussi sous les yeux de Koening. Le double d'Helena d'ailleurs mourra quelque seconde aprés qu'elle ait rencontré son "original", dans les bras de Koening, sous le regard on ne peut plus troublé de celui-ci (on lit lors de cette séquence les sentiments profonds de Koening vis-à-vis d'Helena)...
Les autres personnages "bis" se trouvant sur cette 2ème Terre sont Sandra, le professeur Bergman, Paul... le reste de l'équipage survivant se trouvant dans d'autres secteurs arides et à reconstruire..
Nous y verrons aussi des enfants, nés d'une union entre Paul et Sandra (symbole qui, dés le 6ème épisode, met en exerbe les sentiments qu'éprouvent les 2 protagonistes, ce qui sera visible "en vrai" dans les aventures suivantes)... Bref, nous est montré une possible évolution des choses et des personnages entre eux si tout s'était passé différemment.
Cet épisode fut le second diffusé dans "Samedi est à vous", sans doutes que Guy Lux et Bernard Golay voulaient frapper fort dés le départ pour attirer suffisemment les télespectateurs avec à cette nouvelle et atypique série...
L'histoire reprend vaguement la trame de base de "Danger, planète inconnue", film de 1968 et où Roy Thinnes campe le rôle principal...
Un trés bon épisode, essentiel à l'univers de la série...
Barem : 4
Dernière édition par séribibi le Sam 13 Juin 2009 - 13:11, édité 1 fois
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Cosmos 1999"
Je me souviens encore de Bernard Golay annonçant ces titres de Cosmos 1999, ils étaient présentés avant l'émission, lors de l'énumération de toutes les séries à choisir, puis à nouveau répétés lorsque la série était choisie.
Invité- Invité
Re: Série "Cosmos 1999"
Le maillon *
Voici un épisode qui fit couler beaucoup d'encre... Il fut en effet interdit de diffusion télévisée par la commission de contrôle d'alors pendant de nombreuses annés à cause de la célèbre séquence des électrodes placées sur le cerveau "à nu" de Koening, jugée trop violente...
Ce sont les frères Borgdanoff qui nous le présenteront pour la 1ère fois en 1980 dans "Temps X"...
Le pitch est le suivant : suite à un aterrissage forcé avec un aigle, le commandant Koening est ramené à la base dans un état comateux (Alan qui était également dans la navette s'en tirera mieux, lui).
Le commandant pourtant semble dans le même temps en reconnaissance sur la planète Zeno, qui ne peut être visitée que dans l'inconcscient, en rêve...
Sur cette planète de l'inconscient, Koening est considéré comme le chaînon manquant de cette race, en vue d'être le cobaye d'expériences assez affreuses... Raan (interprété par Peter Cushing) en est le chef.
35 ans plus tard, que reste-t-il de cet épisode ? Pas grand chose, et l'objet de sa censure peut aujourd'hui préter à sourire.
Le défaut de cet épisode reste le peu de moyens ou d'imagination avec lequel il a réalisé, alors que le sujet se prétait à merveille à une belle imagerie et que Zeno, la planète accessible qu'en rêve, aurait demandé un plus grand travail de présentation et de décoration, et non quelques pièces colorées et un bref matte-painting kitsh apperçu une fraction de seconde dans le générique français...
Les desseins de Raan restent obscurs... L'idylle entre Vanna (sa fille) et Koening est assez troublante mais bien trop brève.
En fait, l'aspect le plus interressant de cet épisode au rythme passablement léthargique est de constater comment réagissent les autres protagonistes de l'équipage face à la situation, à savoir le commandant qui peut à tout moment mourir...
On voit ici exacerbés les sentiments d'Helena à son égard, au jeu émotionnel tout en finesse (pas besoin de tonnes de larmes et de hurlements de désespoir pour que l'on constate ce qu'elle ressent pour lui... un simple regard, une simple expression de visage suffisent...).
Mais le parti-pris le plus interressant reste dans la réaction d'Alan et qui "pète carrément les plombs" lorsque l'on décide de débrancher Koening considéré comme mort (temporairement en réalité)... Il est prêt à tout pour empécher cet acte irreversible car il ne jure que par le commandant, pour qui il a aussi semble-t-il une affection et une estime trés fortes, sentiments que l'on ne découvrira de façon aussi lmarquée qu'à travers cet épisode...
Aux toutes dernières secondes de l'épisode, Koening, bien sûr, se réveille, face à Helena, et le doute subsiste alors pour les spectateurs : A-t-il été réellement en visite sur Zeno, ou est-ce que toute cette aventure n'était en réalité que le fruit de son imagination ?
Une belle histoire, mais chichement réalisée...
Barem : 1
Le gardien du Piri 0
Voici probablement le plus mauvais épisode de la série, dont le kitsh prononcé (et assumé ?) rappelle immanquablement l'univers de la saison 2... D'ailleurs, Catherine Shell elle-même (Maya rappelons-le dans la seconde saison) y joue l'invitée-vedette !!
Dans cette histoire sans queue ni tête, bien loin de l'univers certes ésotérique mais terriblement cohérent de cette 1ère saison, Maria Shell interprète le gardien d'une planète où tout semble paradisiaque... Les Alphans, tout d'abord pris "en otage", cèdent finalement aux délices de Piri (amour, loisir, volupté, etc...)... Tous sauf Koening qui, évidemment, se méfie ! Car la réalité est tout autre...
Encore une fois, si "Cosmos 1999" était réputée sa qualité technique et ses sfx à la pointe à l'époque, donnant irrémédiablement un sérieux coup de vieux aux série similaires présentées jusqu'alors, il lui arrivait aussi parfois (rarement, heureusement) de faire montre d'un mauvais goût des plus douteux, comme en témoigne ici le look kitsh et grotesque de la planète Piri...
L'épisode arbore un aspect "comédie" du début à la fin, ce qui n'est pas plus mal car traiter une telle histoire (critique de la société de loisir ai-je pu lire ici ou là) au 1er degré aurait probablement rendu cette aventure encore plus ridicule...
Un trés mauvais épisode...
Episode 8-1
Barem : 1
Voici un épisode qui fit couler beaucoup d'encre... Il fut en effet interdit de diffusion télévisée par la commission de contrôle d'alors pendant de nombreuses annés à cause de la célèbre séquence des électrodes placées sur le cerveau "à nu" de Koening, jugée trop violente...
Ce sont les frères Borgdanoff qui nous le présenteront pour la 1ère fois en 1980 dans "Temps X"...
Le pitch est le suivant : suite à un aterrissage forcé avec un aigle, le commandant Koening est ramené à la base dans un état comateux (Alan qui était également dans la navette s'en tirera mieux, lui).
Le commandant pourtant semble dans le même temps en reconnaissance sur la planète Zeno, qui ne peut être visitée que dans l'inconcscient, en rêve...
Sur cette planète de l'inconscient, Koening est considéré comme le chaînon manquant de cette race, en vue d'être le cobaye d'expériences assez affreuses... Raan (interprété par Peter Cushing) en est le chef.
35 ans plus tard, que reste-t-il de cet épisode ? Pas grand chose, et l'objet de sa censure peut aujourd'hui préter à sourire.
Le défaut de cet épisode reste le peu de moyens ou d'imagination avec lequel il a réalisé, alors que le sujet se prétait à merveille à une belle imagerie et que Zeno, la planète accessible qu'en rêve, aurait demandé un plus grand travail de présentation et de décoration, et non quelques pièces colorées et un bref matte-painting kitsh apperçu une fraction de seconde dans le générique français...
Les desseins de Raan restent obscurs... L'idylle entre Vanna (sa fille) et Koening est assez troublante mais bien trop brève.
En fait, l'aspect le plus interressant de cet épisode au rythme passablement léthargique est de constater comment réagissent les autres protagonistes de l'équipage face à la situation, à savoir le commandant qui peut à tout moment mourir...
On voit ici exacerbés les sentiments d'Helena à son égard, au jeu émotionnel tout en finesse (pas besoin de tonnes de larmes et de hurlements de désespoir pour que l'on constate ce qu'elle ressent pour lui... un simple regard, une simple expression de visage suffisent...).
Mais le parti-pris le plus interressant reste dans la réaction d'Alan et qui "pète carrément les plombs" lorsque l'on décide de débrancher Koening considéré comme mort (temporairement en réalité)... Il est prêt à tout pour empécher cet acte irreversible car il ne jure que par le commandant, pour qui il a aussi semble-t-il une affection et une estime trés fortes, sentiments que l'on ne découvrira de façon aussi lmarquée qu'à travers cet épisode...
Aux toutes dernières secondes de l'épisode, Koening, bien sûr, se réveille, face à Helena, et le doute subsiste alors pour les spectateurs : A-t-il été réellement en visite sur Zeno, ou est-ce que toute cette aventure n'était en réalité que le fruit de son imagination ?
Une belle histoire, mais chichement réalisée...
Barem : 1
Le gardien du Piri 0
Voici probablement le plus mauvais épisode de la série, dont le kitsh prononcé (et assumé ?) rappelle immanquablement l'univers de la saison 2... D'ailleurs, Catherine Shell elle-même (Maya rappelons-le dans la seconde saison) y joue l'invitée-vedette !!
Dans cette histoire sans queue ni tête, bien loin de l'univers certes ésotérique mais terriblement cohérent de cette 1ère saison, Maria Shell interprète le gardien d'une planète où tout semble paradisiaque... Les Alphans, tout d'abord pris "en otage", cèdent finalement aux délices de Piri (amour, loisir, volupté, etc...)... Tous sauf Koening qui, évidemment, se méfie ! Car la réalité est tout autre...
Encore une fois, si "Cosmos 1999" était réputée sa qualité technique et ses sfx à la pointe à l'époque, donnant irrémédiablement un sérieux coup de vieux aux série similaires présentées jusqu'alors, il lui arrivait aussi parfois (rarement, heureusement) de faire montre d'un mauvais goût des plus douteux, comme en témoigne ici le look kitsh et grotesque de la planète Piri...
L'épisode arbore un aspect "comédie" du début à la fin, ce qui n'est pas plus mal car traiter une telle histoire (critique de la société de loisir ai-je pu lire ici ou là) au 1er degré aurait probablement rendu cette aventure encore plus ridicule...
Un trés mauvais épisode...
Episode 8-1
Barem : 1
Dernière édition par séribibi le Sam 13 Juin 2009 - 13:17, édité 7 fois
séribibi- Roi (Reine)
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Localisation : Mont de Marsan
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Re: Série "Cosmos 1999"
A propos de l'épisode "Le maillon" de "Cosmos 1999"
Un épisode des "Champions": "Le projet zéro", fut ainsi censuré lors de sa première diffusion en 1971, et diffusé après aujourd'hui madame début 1974 avec dans le programme la mention "Pour adultes seulement".
La télévision était jadis bien frileuse.
Un épisode des "Champions": "Le projet zéro", fut ainsi censuré lors de sa première diffusion en 1971, et diffusé après aujourd'hui madame début 1974 avec dans le programme la mention "Pour adultes seulement".
La télévision était jadis bien frileuse.
Dernière édition par Patricks le Dim 5 Avr 2009 - 11:55, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Série "Cosmos 1999"
J'étais en train de finaliser l'épisode "Le gardien du Piri" (que j'ai mis sur le même post) lorsque tu as posté tonn message.
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Cosmos 1999"
Puissance de vie ****
Un des moments forts de cette saison 1...
La séquence prégénéquipe, absolument superbe et quasiment muette, rappelle immanquablement celle du superbe "autre temps, autre lieu" : une entité mystérieuse (une boule lumineuse) survole Alpha et semble avoir les capacités de suspendre le temps... Tout l'équipage est ainsi plongé dans l'inertie la plus totale avant de "reprendre mouvement" quelques secondes plus tard, aprés le passage de cette entité... Tout léquipage..sauf 1 membre en fait !! Celui qui semble avoir été "choisi" par cette entité :
Seul dans une autre pièce, Anton Zoreff (la victime en question) observe cette force lumineuse qui se rapproche de plus en plus de lui et le fait tomber dans le coma....
Voilà, l'atmosphère est ainsi créée, une fois de plus mystérieuse, fascinante...
Cette histoire raconte la lutte de la population Alphane vis à vis d'un phénomène étrange et qu'ils doivent combattre pour leur survie : chasser une entité qui aspire toute l'énergie de base...
Cette force a pris corps d'Anton Zoreff pour pouvoir avoir les qualités physique nécessaires pour déambuler dans Alpha afin d'atteindre le réacteur nucléaire de la base.
C'est probablement un des épisodes les plus violents de la série... Il nous montre la dégradation physique de Zoreff (surtout à la fin, spectaculaire), en proie à cette force mystérieuse avec laquelle il ne peut pas lutter...On aurrait mieux compris à l'époque que cet épisode soit interdit de diffusion, plutôt que le déconcertant "Maillon".
La mise en scène est trés belle, toute en caméra subjective et effets déformés lorsque Zoreff s'attaque à ses victimes (grands moments de tension)... Le final est impressionnant (lorsque ce dernier, zombifié, entre dans le réacteur nucléaire).
Un épisode sans temps mort, ou l'on n'en apprends pas plus sur les protagonistes et la relation qui les unit (il faut dire qu'ils n'ont ici guère le temps de conter fleurette), mais qui reste passionnant.
A voir, d'autant plus qu'il n'a pas pris une ride !
Episode 9-1
Barem : 3
L'enfant d'Alpha ***
Un enfant né sur Alpha (c'est la seule et unique fois que l'on verra une naissance dans un épisode) lorsque la mère découvre que, peu aprés, celui a grandi de... plusieurs années !!!
Avec le temps, les membres de l'équipage se rendent compte que celui-ci est doté de pouvoirs télékinésiques ou autres. Qui est Jackie en réalité ??
Un épisode de qualité qui se décompose en 2 partie :
La première partie, qui montre l'évolution physique, mentale et psycho affective accélérée de l'enfant est la plus troublante et la mieux faite. Le grand mérite en revient à Wayne Brooks, qui endosse le rôle de Jackie, le petit enfant qui grandit prématurément. Un jeu minimaliste et tout en finesse, son caractère introverti ne faisant qu' accroître l'ambiguïté, l'inquiétude et l'incertitude qui naissent à son sujet...
La seconde partie, un poil inférieure, nous montre le vrai visage de Jackie à l'âge adulte : il s'agit d'une race extraterrestre fugitifs en exil sur Alpha et tentant d'échapper à leurs poursuivant.
Cette partie, c'est-à-dire celle qui "rationnalise" l'histoire est, selon moi, la moins interressante car elle enlève une bonne part du mystère et supprime carrément le rôle du petit Jackie, qui était l'élément moteur et accrocheur de l'histoire.
Il n'en demeure pas moins que cette seconde partie reste tout de même interressante ne serait-ce de la manière dont est conduite l'intrigue.
Un épisode à voir...
Episode 10-1
Barem : 3
Un des moments forts de cette saison 1...
La séquence prégénéquipe, absolument superbe et quasiment muette, rappelle immanquablement celle du superbe "autre temps, autre lieu" : une entité mystérieuse (une boule lumineuse) survole Alpha et semble avoir les capacités de suspendre le temps... Tout l'équipage est ainsi plongé dans l'inertie la plus totale avant de "reprendre mouvement" quelques secondes plus tard, aprés le passage de cette entité... Tout léquipage..sauf 1 membre en fait !! Celui qui semble avoir été "choisi" par cette entité :
Seul dans une autre pièce, Anton Zoreff (la victime en question) observe cette force lumineuse qui se rapproche de plus en plus de lui et le fait tomber dans le coma....
Voilà, l'atmosphère est ainsi créée, une fois de plus mystérieuse, fascinante...
Cette histoire raconte la lutte de la population Alphane vis à vis d'un phénomène étrange et qu'ils doivent combattre pour leur survie : chasser une entité qui aspire toute l'énergie de base...
Cette force a pris corps d'Anton Zoreff pour pouvoir avoir les qualités physique nécessaires pour déambuler dans Alpha afin d'atteindre le réacteur nucléaire de la base.
C'est probablement un des épisodes les plus violents de la série... Il nous montre la dégradation physique de Zoreff (surtout à la fin, spectaculaire), en proie à cette force mystérieuse avec laquelle il ne peut pas lutter...On aurrait mieux compris à l'époque que cet épisode soit interdit de diffusion, plutôt que le déconcertant "Maillon".
La mise en scène est trés belle, toute en caméra subjective et effets déformés lorsque Zoreff s'attaque à ses victimes (grands moments de tension)... Le final est impressionnant (lorsque ce dernier, zombifié, entre dans le réacteur nucléaire).
Un épisode sans temps mort, ou l'on n'en apprends pas plus sur les protagonistes et la relation qui les unit (il faut dire qu'ils n'ont ici guère le temps de conter fleurette), mais qui reste passionnant.
A voir, d'autant plus qu'il n'a pas pris une ride !
Episode 9-1
Barem : 3
L'enfant d'Alpha ***
Un enfant né sur Alpha (c'est la seule et unique fois que l'on verra une naissance dans un épisode) lorsque la mère découvre que, peu aprés, celui a grandi de... plusieurs années !!!
Avec le temps, les membres de l'équipage se rendent compte que celui-ci est doté de pouvoirs télékinésiques ou autres. Qui est Jackie en réalité ??
Un épisode de qualité qui se décompose en 2 partie :
La première partie, qui montre l'évolution physique, mentale et psycho affective accélérée de l'enfant est la plus troublante et la mieux faite. Le grand mérite en revient à Wayne Brooks, qui endosse le rôle de Jackie, le petit enfant qui grandit prématurément. Un jeu minimaliste et tout en finesse, son caractère introverti ne faisant qu' accroître l'ambiguïté, l'inquiétude et l'incertitude qui naissent à son sujet...
La seconde partie, un poil inférieure, nous montre le vrai visage de Jackie à l'âge adulte : il s'agit d'une race extraterrestre fugitifs en exil sur Alpha et tentant d'échapper à leurs poursuivant.
Cette partie, c'est-à-dire celle qui "rationnalise" l'histoire est, selon moi, la moins interressante car elle enlève une bonne part du mystère et supprime carrément le rôle du petit Jackie, qui était l'élément moteur et accrocheur de l'histoire.
Il n'en demeure pas moins que cette seconde partie reste tout de même interressante ne serait-ce de la manière dont est conduite l'intrigue.
Un épisode à voir...
Episode 10-1
Barem : 3
Dernière édition par séribibi le Sam 13 Juin 2009 - 12:13, édité 3 fois
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Cosmos 1999"
Le dernier crépuscule **
Voilà un épisode au sujet passionnant mais qui pèche par excés et un petit côté "too much", là où une plus grande sobriété aurait de meilleur aloi.
Le pitch : en orbite autour d'une nouvelle planète, la Lune reçoit des satellites de celle-ci. D'abord intrigués et peu rassurés, les Alphans constatent que ces objets non identifiés contiennent de l'atmosphère qui transforme vite la planète à la dérive en monde habitable. Hélas, cette nouvelle Lune promet aussi des "effets secondaires", et le but des dirigeant de la planète inconnue n'était peut-être pas tout à fait celui que les Alphans croyaient au départ.
Ici, la menace reste insidieuse et "en retrait" puisque l'on ne verra jamais les habitants d'Ariel (on entendra que la voix d'un d'eux à la fin).
Les décors en studio de la Lune devenue habitable sont le point faible de cet épisode (ils sont particulièrement voyants et discernables, mais c'est souvent le cas de la série lorsque celle-ci présente des maquettes ou planètes "en plein jour").
Le scénario s'enlise un peu (au propre comme au figuré) lorsqu''une partie de l'équipage, suite à un alunissage forcé, se retrouve coincés en plein "désert".
Certaines séquences sont peu crédibles (Paul qui, aprés avoir mangé les champignons hallucinogènes, agresse Sandra puis se bat avec Alan venu secourir cette dernière) ou naïves (les fenêtres amovibles de la base Alpha).
La fin, qui marque le retour de la Lune dans l'obscurité est de toute beauté.
Episode 11-1
Au niveau des relations entre les personnages, l'attachement de Paul pour Sandra transparaît particulièrement dans cet épisode, lorsque ceux-ci se retrouvent seul, coincés, en territoire aride, et avant que ce dernier ne se trouve gagné par la folie (effet à retardement des champignons qu'il a mangés).
Bref, un épisode qui comprends autant de qualité que de défauts, et qui pèche par un léger côté kitsh et des incohérences scénaristiques.
Barem : 2
Voilà un épisode au sujet passionnant mais qui pèche par excés et un petit côté "too much", là où une plus grande sobriété aurait de meilleur aloi.
Le pitch : en orbite autour d'une nouvelle planète, la Lune reçoit des satellites de celle-ci. D'abord intrigués et peu rassurés, les Alphans constatent que ces objets non identifiés contiennent de l'atmosphère qui transforme vite la planète à la dérive en monde habitable. Hélas, cette nouvelle Lune promet aussi des "effets secondaires", et le but des dirigeant de la planète inconnue n'était peut-être pas tout à fait celui que les Alphans croyaient au départ.
Ici, la menace reste insidieuse et "en retrait" puisque l'on ne verra jamais les habitants d'Ariel (on entendra que la voix d'un d'eux à la fin).
Les décors en studio de la Lune devenue habitable sont le point faible de cet épisode (ils sont particulièrement voyants et discernables, mais c'est souvent le cas de la série lorsque celle-ci présente des maquettes ou planètes "en plein jour").
Le scénario s'enlise un peu (au propre comme au figuré) lorsqu''une partie de l'équipage, suite à un alunissage forcé, se retrouve coincés en plein "désert".
Certaines séquences sont peu crédibles (Paul qui, aprés avoir mangé les champignons hallucinogènes, agresse Sandra puis se bat avec Alan venu secourir cette dernière) ou naïves (les fenêtres amovibles de la base Alpha).
La fin, qui marque le retour de la Lune dans l'obscurité est de toute beauté.
Episode 11-1
Au niveau des relations entre les personnages, l'attachement de Paul pour Sandra transparaît particulièrement dans cet épisode, lorsque ceux-ci se retrouvent seul, coincés, en territoire aride, et avant que ce dernier ne se trouve gagné par la folie (effet à retardement des champignons qu'il a mangés).
Bref, un épisode qui comprends autant de qualité que de défauts, et qui pèche par un léger côté kitsh et des incohérences scénaristiques.
Barem : 2
Dernière édition par séribibi le Sam 13 Juin 2009 - 12:15, édité 2 fois
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Cosmos 1999"
Je viens de regarder sur wikipédia "Cosmos 1999" qui mentionne 12 épisodes diffusés dans "Samedi est à vous".
Dans mon souvenir, le 13e non mentionné est "Le gardien du Piri", mentionné comme ayant été diffusé bien après, phénomène que l'on retrouve avec les dates de diffusion des "Mystères de l'ouest" diffusés dans la une est à vous
Dans mon souvenir, le 13e non mentionné est "Le gardien du Piri", mentionné comme ayant été diffusé bien après, phénomène que l'on retrouve avec les dates de diffusion des "Mystères de l'ouest" diffusés dans la une est à vous
Invité- Invité
Re: Série "Cosmos 1999"
J'ai du mal à imaginer "samedi est à vous" diffuser un épisode aussi mauvais que "Le gardien du Piri. En es-tu sûr ?
a la dérive; autre temps autre lieu; le testament d'arcadie; la mission des dariens; ruses de guerre; au bout de l'éternité; le grand cercle (erreur de datation sur de nombreux dossiers); collision inévitable; l'enfant d'alpha; puissance de vie; direction terre; l'anneau de la lune; un autre royaume de la mort (diffusion ds l'émission contestée) semblent être les seuls épisodes diffusés ds l'émission.
a la dérive; autre temps autre lieu; le testament d'arcadie; la mission des dariens; ruses de guerre; au bout de l'éternité; le grand cercle (erreur de datation sur de nombreux dossiers); collision inévitable; l'enfant d'alpha; puissance de vie; direction terre; l'anneau de la lune; un autre royaume de la mort (diffusion ds l'émission contestée) semblent être les seuls épisodes diffusés ds l'émission.
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Cosmos 1999"
"Le grand cercle", je ne me rappelle pas Bernard Golay lancer cet épisode.
"Un autre royaume de la mort", je suis sûr de l'avoir vu dans samedi est à vous car je me souviens de la dernière séquence, où celui qui est à côté de Barbara Bain devient un cadavre, en effet je reprenais le cours de l'émission dès que cosmos 1999 était terminé, quelques minutes avant pour ne rien rater de la suite.
"Un autre royaume de la mort", je suis sûr de l'avoir vu dans samedi est à vous car je me souviens de la dernière séquence, où celui qui est à côté de Barbara Bain devient un cadavre, en effet je reprenais le cours de l'émission dès que cosmos 1999 était terminé, quelques minutes avant pour ne rien rater de la suite.
Invité- Invité
Re: Série "Cosmos 1999"
Moi non plus je n'ai pas découvert Le grand cercle dans "samedi est à vous", mais plus tard... (mais vers la fin, il m'arrivait de manquer quelques fois une partie de l'émission, et j'ai raté plein d'épisodes de Cosmos ds l'émission)...
Sur wiki ils signalent en date de 1ère dif le 24 janv 76 (ce qui est cohérent) alors que dans de nombreux autres articles ils annonbcaient la même date batarde (genre 20 janvier, il faut que je revérifie) qui en fait ne correspond à rien, puisque ça ne tombait pas un samedi... Un mystère subsiste donc. Est-ce que wiki détient la solution, ou est-ce qu'ils ont simplement déduit et rectifié, sans en être sûr ?
A noter une erreur de datation sur wiki à propos de "direction terre" : le 3/o4/76 bien sûr, au lieu du 3/04/77
Sur wiki ils signalent en date de 1ère dif le 24 janv 76 (ce qui est cohérent) alors que dans de nombreux autres articles ils annonbcaient la même date batarde (genre 20 janvier, il faut que je revérifie) qui en fait ne correspond à rien, puisque ça ne tombait pas un samedi... Un mystère subsiste donc. Est-ce que wiki détient la solution, ou est-ce qu'ils ont simplement déduit et rectifié, sans en être sûr ?
A noter une erreur de datation sur wiki à propos de "direction terre" : le 3/o4/76 bien sûr, au lieu du 3/04/77
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Cosmos 1999"
Le retour du Voyageur ***
Bon épisode, quoiqu'un peu linéaire,
il relate les tentatives de l'équipage d'Alpha pour mettre hors d'état de nuire le "Voyageur", un vaisseau spatial terrestre disparu depuis longttemps et qui était à l'origine de la mort de plusieurs milliers de personnes lors de son décollage, suite à un dégagement de neutrons mortels.
Pour parvenir à stopper cet engin qui s'est posé à coté de la base lunaire Alpha, le commandant et le reste de l'équipage principal du poste de commande déploient toutes leurs énergie afin de trouver son créateur, quelque part sur la base...
Un épisode bien construit et de qualité, quoique peu original et un peu monotone. Réalisation solide. A voir.
Episode 12-1
Barem : 3
Bon épisode, quoiqu'un peu linéaire,
il relate les tentatives de l'équipage d'Alpha pour mettre hors d'état de nuire le "Voyageur", un vaisseau spatial terrestre disparu depuis longttemps et qui était à l'origine de la mort de plusieurs milliers de personnes lors de son décollage, suite à un dégagement de neutrons mortels.
Pour parvenir à stopper cet engin qui s'est posé à coté de la base lunaire Alpha, le commandant et le reste de l'équipage principal du poste de commande déploient toutes leurs énergie afin de trouver son créateur, quelque part sur la base...
Un épisode bien construit et de qualité, quoique peu original et un peu monotone. Réalisation solide. A voir.
Episode 12-1
Barem : 3
Dernière édition par séribibi le Sam 13 Juin 2009 - 12:17, édité 2 fois
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Cosmos...
Estuaire44 a écrit:Hum... La présence de la sublime Catherine Schell ne serait-elle pas pour quelque chose dans cet élan de sympathie envers la saison 2?
Je suis tout à fait d'accord. Catherine Shell, que nous avons pu apercevoir aussi, dans Amicalement Votre, Aux services secrets de Sa Majesté (James Bond), a apporté un nouvel essor à la série. Même si la série était novatrice pour l'époque, elle n'en restait pas moins axée sur la phylosophie, donc un peu trop sérieuse à mon goût. Dans la saison deux, arrive Maya, en remplacement du Dr Bergmann. Orpheline de sa planète Psyckon, et polymorphe de nature, elle est recueillie sur Alpha, ou elle apportera ses connaissances scientifiques, et une certaine dose d'humour, des plus appréciable.
Invité- Invité
Re: Série "Cosmos 1999"
C'est cet "humour", même pas décalé et pas toujours de bonne qualité, qui a détruit la série ! J'en suis une grande fan mais j'ai toujours eu du mal avec certains épisodes de la seconde saison !
Justement, le côté philosophique et noir, c'était là l'intérêt de Cosmos 1999 !
Je ne renie pas la 2ème saison mais un fait est certain : Freddie Freiberger a "américanisé" une série britannique. Ca n'a pas marché.
Pour avoir discuté avec un scénariste et avec Zienia Merton, la 2ème saison n'avait pas du tout le même cachet ! Et ils semblaient le déplorer... Comme moi !
Enfin, au moins, on a pu en profiter le temps que ça a duré !
Justement, le côté philosophique et noir, c'était là l'intérêt de Cosmos 1999 !
Je ne renie pas la 2ème saison mais un fait est certain : Freddie Freiberger a "américanisé" une série britannique. Ca n'a pas marché.
Pour avoir discuté avec un scénariste et avec Zienia Merton, la 2ème saison n'avait pas du tout le même cachet ! Et ils semblaient le déplorer... Comme moi !
Enfin, au moins, on a pu en profiter le temps que ça a duré !
Evelyne- Duc(hesse)
- Age : 58
Localisation : Toulon (83)
Date d'inscription : 14/03/2008
Re: Série "Cosmos 1999"
Une seconde saison très nanar
Estuaire44- Empereur
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Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Cosmos 1999"
Collision inévitable ***:
Autre épisode de qualité, souvent considéré comme un des meilleurs par les fans.
Cette aventure à forte teneur en suspense raconte la panique des alphans devant ce qui semble être une fatalité : la Lune se dirige droit sur une planète inconnue, les vouant à une mort certaine... Koening et son équipage doivent tout faire pour empécher la collision.
Alors que celui-ci part en reconnaissance vers la planète en question, il se voit capturer par un immense vaisseau spatial où son unique occupant (Arra) se trouve être la reine de cette gigantesque planète. Cette dernière réussira à convaincre Koening de ne rien tenter pour empécher cette collision, lui certifiant que tout rentrera dans l'ordre au moment fatidique.
Cet épisode est mémorable à plus d'un titre car, outre son ebourrifant suspense (les dernières secondes sont d'anthologie), il dévoile des aspects trés interressants de certains personnages, et peu développés dans les épisodes précédents.
Ainsi, l'on remarque que le docteur Russel est la seule autorité capable de contrer et d'empécher certaines décisions et actions du commandant Koening, dans le cas où celle-ci pense que ces mêmes décisions sont prises en dépit de tout bon sens et de la raison.
On découvrira cela lors d'une scène mémorable où le Dr Russel, devant l'incoyable récit de Koening, demandant simplement de ne rien faire pour empécher la collision, et de se fier à sa simple intuition, rétorque à celui-ci que tout le monde écoutera ses conseils car sa simple parole suffit... Pour mieux demander au reste de l'équipage de l'isoler et de lui enlever toute autorité et commandement, une fois ce dernier parti.
Comme dans "Le maillon", l'épisode montre aussi le fort attachement et la solidarité d'Allan vis-à-vis de son commandant, puisqu'ils se trouvent tous 2 dans la même situation (ils ont rencontré physiquement ou métaphysiquement Marra).
On pourra reprocher un léger manque de folie à l'ensemble étant donné la force du scénario, mais ce serait être pour le moins pinailleur...
A noter que Margaret Leighton (Marra dans l'épisode), actrice américaine peu connue en France, et qui joua, entre autre chose, le rôle de la gouvernate dans "Rebecca" d'Hitchcock, mourru peu de temps aprés le tournage de cet épisode, à l'âge de 53 ans.
Un épisode de haute volée donc, et qui reste important dans l'univers de la série.
Barem : 3
Un autre royaume de la mort ***: (sera commenté ultérieurement)
Episode 14-1
Barem : 3
Le grand cercle ***:
Encore un épisode de qualité mais qui peu paraître un peu daté 33 ans plus tard, à cause de l'utilisation souvent abusive de décors en studios (la grande partie de cette aventure se passe en effet en extérieurs, bien souvent reconstitués).
Le synopsis est le suivant : un aigle est envoyé en reconnaissance sur une planète inconnue, mais Alpha ne parvient plus à entrer en contact avec le pilote... Le commandant donne alors l'ordre de faire revenir cet Aigle en pilotage automatique sur la base lunaire... Mais, de retour sur Alpha, cet Aigle se révèlera vide de tout occupant... à l'exception d'un homme des cavernes !!
Le commandant et son équipage partent en reconnaissance sur cette planète.
Trés rapidement, certains membres de l'équipage disparaissent...
La clé du mystère se trouvera à l'intérieur d'un bien étrange brouillard qui, une fois traversé, transportent les gens à l'âge de pierre.
L'épisode est assez effrayant et confirme le statut de la douce Sandra en éternelle victime (n'oublions pas qu'elle perd son fiancé dans "le soleil noir", qu'elle se fait agresser par son nouveau petit ami Paul dans "le dernier crépuscule", etc...)
Ici, elle est la victime de Koening et d'Helena, transformés en hommes préhistoriques (cela vaut le coup d'oeil), ainsi que du reste de la tribu, qui se montre trés agressif avec elle : transformée en roti, poursuivie, frappée, etc... Elle se trouve à l'origine de toutes les séquences les plus éprouvantes du film.
Les scènes de reconstitutions préhistoriques dans la grottes, quoique redondantes, sont bien représentées.
En définitive, et bien qu'un peu anecdotique, un épisode fort distrayant.
Barem : 3
Au bout de l'éternité ***** :
Incontestablement un must de la série. 2ème épisode découvert dans "Samedi est à vous" (mais 6ème proposé dans l'émission), il me fit une forte impression à l'époque.
Les alphans découvrent dans une météorite un humanoïde (dénommé Balor) gravement mutilé suite à une opération de l'équipage Alphan ayant pour but de détruire la porte du local où il se trouvait enfermé.
Cet être, tout d'abord cru mort suite à ses blessures, se trouve avoir les incroyable capacités à se régénérer, lui conférant le statut d'immortel.
Malgré son récit laissant entendre qu'il fut la victime d'une planète tyranique, et où il se trouvait opprimé, la vérité se révèlera en fait tout autre : C'est en effet Balor qui se trouvait être l'un des nombreux tyrans de cette planète , si bien qu'il fut mis en exil dans cette astéroïde afin de lui permettre d'expier ses péchés une éternité durant.
Il y a des moments trés forts dans cet épisode, un des plus violents de la série : la séquence prégénérique, le réveil de Balor (notemment la séquence où il touche les cheveux d'une informaticienne à son poste de contrôle, et fimée en contre plongée et objectif grand-angle), le final où Koening a bien du mal çà se débarrasser de son tortionnaire et, bien sûr, LA séquence-choc : l'agression de Baxter envers le commandant...
Peter Boyle ( que l'on a vu dans l'épisode Avengers "remontons le temps") s'en sort à merveille dans le rôle de cet être despote et sadique, et le "charisme" et le côté impressionnant de son personnage sont mis en évidence par des effets de contre-plongée, augmentant la notion de danger provoqué par sa simple présence.
On remarquera d'ailleurs que la mise en scène a toujours cherché à mettre en évidence le côté invincible et imposant de son personnage, en le faisant paraître presque toujours bien plus grand que les autres protagonistes... Tous les artifices seront effectivement bons pour le rendre "géant" face à son entourage : Contre-plongées, plans rapprochés où l'on voit sa tête réhaussée par rapport aux autres, etc... sans oublier la séquence, fameuse, où il tente d'aborder maladroitement pour la 1ère fois les Alphans qui le considèrent avant tout comme une menace et le fuient ; dans cette scène, il est monté sur des échasses à tel point qu'il attrape une taille qui le fera paraître bien plus grand que dans toutes les autres scènes où on le verra (ce sera ici une des rares incohérence de cet excellent épisode)...
La force de cette aventure vient aussi de sa bande sonore, où chaque arrivée de Balor ou séquence le mettant en scène est accompagnée d'une musique dissonante et terriblement stressante...
A noter que cette histoire subit à l'époque les foudre de la censure, notemment dans la célèbre et fameuse séquence précitée, et où le pilote Baxter agresse physiquement Koening avec une de ses maquettes d'avion.
En effet, les plans montrant le visage ensanglanté du commandnat aprés cette attaque furent coupées au montage. Il est d'ailleurs interressant de constater que l'absence de ces images violentes n'empêchent pas l'attaque qui précède de rester malgré tout encore trés violente... et cela même 35 ans plus tard !
Ces furtifs plans n'ont semblent-ils jamais été réintégré par la suite...
Le final, où Koening doit user de toutes les stratagèmes possibles pour réussir à propulser Balor dans l'espace, est un grand moment de suspense et d'anthologie.
Un must !
Barem : 4
Autre épisode de qualité, souvent considéré comme un des meilleurs par les fans.
Cette aventure à forte teneur en suspense raconte la panique des alphans devant ce qui semble être une fatalité : la Lune se dirige droit sur une planète inconnue, les vouant à une mort certaine... Koening et son équipage doivent tout faire pour empécher la collision.
Alors que celui-ci part en reconnaissance vers la planète en question, il se voit capturer par un immense vaisseau spatial où son unique occupant (Arra) se trouve être la reine de cette gigantesque planète. Cette dernière réussira à convaincre Koening de ne rien tenter pour empécher cette collision, lui certifiant que tout rentrera dans l'ordre au moment fatidique.
Cet épisode est mémorable à plus d'un titre car, outre son ebourrifant suspense (les dernières secondes sont d'anthologie), il dévoile des aspects trés interressants de certains personnages, et peu développés dans les épisodes précédents.
Ainsi, l'on remarque que le docteur Russel est la seule autorité capable de contrer et d'empécher certaines décisions et actions du commandant Koening, dans le cas où celle-ci pense que ces mêmes décisions sont prises en dépit de tout bon sens et de la raison.
On découvrira cela lors d'une scène mémorable où le Dr Russel, devant l'incoyable récit de Koening, demandant simplement de ne rien faire pour empécher la collision, et de se fier à sa simple intuition, rétorque à celui-ci que tout le monde écoutera ses conseils car sa simple parole suffit... Pour mieux demander au reste de l'équipage de l'isoler et de lui enlever toute autorité et commandement, une fois ce dernier parti.
Comme dans "Le maillon", l'épisode montre aussi le fort attachement et la solidarité d'Allan vis-à-vis de son commandant, puisqu'ils se trouvent tous 2 dans la même situation (ils ont rencontré physiquement ou métaphysiquement Marra).
On pourra reprocher un léger manque de folie à l'ensemble étant donné la force du scénario, mais ce serait être pour le moins pinailleur...
A noter que Margaret Leighton (Marra dans l'épisode), actrice américaine peu connue en France, et qui joua, entre autre chose, le rôle de la gouvernate dans "Rebecca" d'Hitchcock, mourru peu de temps aprés le tournage de cet épisode, à l'âge de 53 ans.
Un épisode de haute volée donc, et qui reste important dans l'univers de la série.
Barem : 3
Un autre royaume de la mort ***: (sera commenté ultérieurement)
- Spoiler:
- Des rescapés terriens d'une ancienne mission spaciale lancée vers Uranus, sont retrouvés par hasard sur une planète glacée dénommée Ultima Thule. Ses habitants, bien que Terriens, présentent la particularité d'avoir le don d'immortalité...
"Don" reste d'ailleurs un bien grand mot puisque ce sont semble-t-il les caractéristiques mêmes et les propriétés physiques de cette planète qui donnent la vie éternelle à ses habitants y ayant échoué en catastrophe....
La Lune, passant à proximité de cette planète glacée, reçoit d'elle un message, ce qui amène Koenig à organiser une expédition de reconnaissance.
Après avoir failli mourir sous la glace, Koenig, Helena et Victor sont recueillis dans un refuge souterrain par les survivants de cette ancienne mission qui fut un fiasco.
Il s'avère que ces Terriens vivent en fait dans un temps suspendu depuis 8oo ans et qu'une bonne partie d'entre eux ont subis de graves séquelles de cette immortalité et sont devenus des légumes...
Et quelques uns de ces savants tentent des expériences afin de connaître les secrets de leur immortalité dans le but de pouvoir en faire profiter le plus grand nombre...
"Death's Other Dominion" est un épisode de qualité bien que légèrement surjoué...
Le gros hic demeure dans son incohérence scénaristique de taille : comment la Lune "à la dérive" peut-elle comme par hasard se trouver sur le chemin d'un autre groupe de Terriens ? Statisquement, cet état de fait relève de l'impossibilité.
Néanmoins, si l'on fait abstraction de cet improbable postulat de départ, cette histoire se révèle interressante sur bien des aspects...
Le prégénérique commence de façon assez atypique, puisqu'il présente d'emblée - chose rare dans la série- un lieu et des personnages inconnus de ceux familiers de la série. On entre effectivement dans le vif du sujet puisque nous est présenté ici les 2 personnages principaux se trouvant prisonniers (en quelque sorte) d'Ultima Thule : Cabot Rowland (Brian Blessed, qui jouera le rôle du père de Maya dans la 2ème saison) et Jack (interprété par John Shratnell), superbe dans le rôle du savant qui simule la folie.
Quelques scènes passablement stressantes , comme le final, l'expérience sur Victor ou bien encore la salle des fous, maintiennent l'intérêt.
Les décors de la planète enneigée font inévitablement penser à "The thing" ou bien "L'empire contre-attaque".
De nombreux canons à neige furent nécessaire pour simuler les conditions atmosphériques trés particulières de la planète...
On saluera également l'interresant travail de décoration du refuge des rescapés de cette planète, tout fait de stalagtites et de glace...
Pour la première (et dernière fois) on assiste à un vote équitable "à la majorité absolue", impliquant chacun, proposé par le commandant, et ce afin de décider si tous les Alphans doivent rester sur la planète en vue de s'y installer définitivement, ou bien s'ils doivent retourner sur Alpha...
A la revoyure, "équitable" reste peut être un qualificatif exagéré, puisqu'à l'origine, les membres demandant en un 1er temps au commandant que chacun fasse le choix qu'il désire, Koening refusant alors cela en ne proposant en définitive que le "tout ou rien" (comprendre par là "tout le monde ou personne")...
Par ce choix-même, on peut faire des suppositions quant à l'état d'esprit du commandant : tient-il là à ses compagnons au point qu'il refuse l'idée d'en perdre certains ? Si tel est bien le cas, sa démarche altruistre est aussi accompagnée d'un certain égoïsme, même s'il n'en prend pas totalement conscience, forcément...
Le final assez étonnant reste de ce point de vue une métaphore "filmée" sur le fait que nul ne peut être en réalité invincible ou immortel... et relativise notre place dans l'univers...
Episode 14-1
Barem : 3
Le grand cercle ***:
Encore un épisode de qualité mais qui peu paraître un peu daté 33 ans plus tard, à cause de l'utilisation souvent abusive de décors en studios (la grande partie de cette aventure se passe en effet en extérieurs, bien souvent reconstitués).
Le synopsis est le suivant : un aigle est envoyé en reconnaissance sur une planète inconnue, mais Alpha ne parvient plus à entrer en contact avec le pilote... Le commandant donne alors l'ordre de faire revenir cet Aigle en pilotage automatique sur la base lunaire... Mais, de retour sur Alpha, cet Aigle se révèlera vide de tout occupant... à l'exception d'un homme des cavernes !!
Le commandant et son équipage partent en reconnaissance sur cette planète.
Trés rapidement, certains membres de l'équipage disparaissent...
La clé du mystère se trouvera à l'intérieur d'un bien étrange brouillard qui, une fois traversé, transportent les gens à l'âge de pierre.
L'épisode est assez effrayant et confirme le statut de la douce Sandra en éternelle victime (n'oublions pas qu'elle perd son fiancé dans "le soleil noir", qu'elle se fait agresser par son nouveau petit ami Paul dans "le dernier crépuscule", etc...)
Ici, elle est la victime de Koening et d'Helena, transformés en hommes préhistoriques (cela vaut le coup d'oeil), ainsi que du reste de la tribu, qui se montre trés agressif avec elle : transformée en roti, poursuivie, frappée, etc... Elle se trouve à l'origine de toutes les séquences les plus éprouvantes du film.
Les scènes de reconstitutions préhistoriques dans la grottes, quoique redondantes, sont bien représentées.
En définitive, et bien qu'un peu anecdotique, un épisode fort distrayant.
Barem : 3
Au bout de l'éternité ***** :
Incontestablement un must de la série. 2ème épisode découvert dans "Samedi est à vous" (mais 6ème proposé dans l'émission), il me fit une forte impression à l'époque.
Les alphans découvrent dans une météorite un humanoïde (dénommé Balor) gravement mutilé suite à une opération de l'équipage Alphan ayant pour but de détruire la porte du local où il se trouvait enfermé.
Cet être, tout d'abord cru mort suite à ses blessures, se trouve avoir les incroyable capacités à se régénérer, lui conférant le statut d'immortel.
Malgré son récit laissant entendre qu'il fut la victime d'une planète tyranique, et où il se trouvait opprimé, la vérité se révèlera en fait tout autre : C'est en effet Balor qui se trouvait être l'un des nombreux tyrans de cette planète , si bien qu'il fut mis en exil dans cette astéroïde afin de lui permettre d'expier ses péchés une éternité durant.
Il y a des moments trés forts dans cet épisode, un des plus violents de la série : la séquence prégénérique, le réveil de Balor (notemment la séquence où il touche les cheveux d'une informaticienne à son poste de contrôle, et fimée en contre plongée et objectif grand-angle), le final où Koening a bien du mal çà se débarrasser de son tortionnaire et, bien sûr, LA séquence-choc : l'agression de Baxter envers le commandant...
Peter Boyle ( que l'on a vu dans l'épisode Avengers "remontons le temps") s'en sort à merveille dans le rôle de cet être despote et sadique, et le "charisme" et le côté impressionnant de son personnage sont mis en évidence par des effets de contre-plongée, augmentant la notion de danger provoqué par sa simple présence.
On remarquera d'ailleurs que la mise en scène a toujours cherché à mettre en évidence le côté invincible et imposant de son personnage, en le faisant paraître presque toujours bien plus grand que les autres protagonistes... Tous les artifices seront effectivement bons pour le rendre "géant" face à son entourage : Contre-plongées, plans rapprochés où l'on voit sa tête réhaussée par rapport aux autres, etc... sans oublier la séquence, fameuse, où il tente d'aborder maladroitement pour la 1ère fois les Alphans qui le considèrent avant tout comme une menace et le fuient ; dans cette scène, il est monté sur des échasses à tel point qu'il attrape une taille qui le fera paraître bien plus grand que dans toutes les autres scènes où on le verra (ce sera ici une des rares incohérence de cet excellent épisode)...
La force de cette aventure vient aussi de sa bande sonore, où chaque arrivée de Balor ou séquence le mettant en scène est accompagnée d'une musique dissonante et terriblement stressante...
A noter que cette histoire subit à l'époque les foudre de la censure, notemment dans la célèbre et fameuse séquence précitée, et où le pilote Baxter agresse physiquement Koening avec une de ses maquettes d'avion.
En effet, les plans montrant le visage ensanglanté du commandnat aprés cette attaque furent coupées au montage. Il est d'ailleurs interressant de constater que l'absence de ces images violentes n'empêchent pas l'attaque qui précède de rester malgré tout encore trés violente... et cela même 35 ans plus tard !
Ces furtifs plans n'ont semblent-ils jamais été réintégré par la suite...
Le final, où Koening doit user de toutes les stratagèmes possibles pour réussir à propulser Balor dans l'espace, est un grand moment de suspense et d'anthologie.
Un must !
Barem : 4
Dernière édition par séribibi le Sam 13 Juin 2009 - 12:46, édité 12 fois
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Cosmos 1999"
Ruses de guerres ***** :
S'il ne devait en rester qu'un...
Sans doutes est-ce là la pensée profonde de nombreux fans vis-à-vis de "Ruses de guerres", cet épisode étant "aux voix" considéré comme le préféré des amateurs de la série...
Il faut dire que 2 ans avant "La guerre des étoiles", les producteurs nous montraient avant l'heure l'une des plus fabuleuses bataille spaciale télévisuelle présentée jusqu'alors... Si ça n'est LA plus extraordinaire !!!
Sans doutes bien conscients de l'énorme potentiel de cet épisode, et de son grand pouvoir de fascination auprés du public, Guy Lux et Bernard Golay décidèrent de le diffuser assez tôt (en 5ème position) dans "Samedi est à vous".
Dans cette incroyable histoire, Alpha se voir attaquée par une race extra-terrestre inconnue, semblant provenir de la planète qu'ils viennent de découvrir par hasard.
Ses habitants sans raisons apparente se montrent totalement hostiles et détruisent 90% de la base et une grande partie de ses occupants, parmi lesquels des membres bien connus.
Le scénario se déroule en 2 parties distinctes :
- La première montre le désarroi et l'impuissance d'Alpha face à ses agresseurs et la faible riposte du commandant et de son équipage face à l'ennemie n'y changeront pas grand chose...
- La deuxième partie nous montre une partie de l'équipage (dont Koening et Helena) partis en reconnaissance sur la dite planète afin d'essayer d'amadouer leurs assayants...
Un épisode qui navigue souvent entre réalité et délire, et où le spectateur, souvent en perte de repère spacio-temporel est souvenr malmené.
A ce propos, la plus belle séquence du film reste incontestablement celle où le commandant, ayant vu son aigle détruit par l'assayant, entame un incroyable monologue sur la condition humaine et la destinée de chacun, tout en dérivant seul dans l'espace, au milieu de nul part...
Un tension omniprésente se dégage de cet épisode, que ce soit durant la 1ère partie (la bataille spatiale) d'une rare violence pour l'époque (la majorité des personnages principaux y meurent) ou encore dans la longue séquence où Helena, enfermée dans une cage de verre, se voit retenue prisonnière par les assaillants sur leur planète, dans un décor "à tiroirs" et trés étrange ne faisant qu'accroïtre la sensation de malaise...
Dans cet épisode est mis en exergue le fort attachement qu'éprouvent l'un pour l'autre le commandant et Helena, puisqu'ils se trouvent tous les 2 en situation de grand péril...
Le final, remettant en question tout ce qui a précédé, parachève de dérouter le spectateur, dans le bon sens du terme, et, lorsqu'arrive le générique final, on réalise toute la force de cette aventure et combien cet épisode a conservé toute sa puissance et a pu être moderne en son temps.
Un des moments phares de la série, indiscutablement.
(Barem : 4)
S'il ne devait en rester qu'un...
Sans doutes est-ce là la pensée profonde de nombreux fans vis-à-vis de "Ruses de guerres", cet épisode étant "aux voix" considéré comme le préféré des amateurs de la série...
Il faut dire que 2 ans avant "La guerre des étoiles", les producteurs nous montraient avant l'heure l'une des plus fabuleuses bataille spaciale télévisuelle présentée jusqu'alors... Si ça n'est LA plus extraordinaire !!!
Sans doutes bien conscients de l'énorme potentiel de cet épisode, et de son grand pouvoir de fascination auprés du public, Guy Lux et Bernard Golay décidèrent de le diffuser assez tôt (en 5ème position) dans "Samedi est à vous".
Dans cette incroyable histoire, Alpha se voir attaquée par une race extra-terrestre inconnue, semblant provenir de la planète qu'ils viennent de découvrir par hasard.
Ses habitants sans raisons apparente se montrent totalement hostiles et détruisent 90% de la base et une grande partie de ses occupants, parmi lesquels des membres bien connus.
Le scénario se déroule en 2 parties distinctes :
- La première montre le désarroi et l'impuissance d'Alpha face à ses agresseurs et la faible riposte du commandant et de son équipage face à l'ennemie n'y changeront pas grand chose...
- La deuxième partie nous montre une partie de l'équipage (dont Koening et Helena) partis en reconnaissance sur la dite planète afin d'essayer d'amadouer leurs assayants...
Un épisode qui navigue souvent entre réalité et délire, et où le spectateur, souvent en perte de repère spacio-temporel est souvenr malmené.
A ce propos, la plus belle séquence du film reste incontestablement celle où le commandant, ayant vu son aigle détruit par l'assayant, entame un incroyable monologue sur la condition humaine et la destinée de chacun, tout en dérivant seul dans l'espace, au milieu de nul part...
Un tension omniprésente se dégage de cet épisode, que ce soit durant la 1ère partie (la bataille spatiale) d'une rare violence pour l'époque (la majorité des personnages principaux y meurent) ou encore dans la longue séquence où Helena, enfermée dans une cage de verre, se voit retenue prisonnière par les assaillants sur leur planète, dans un décor "à tiroirs" et trés étrange ne faisant qu'accroïtre la sensation de malaise...
Dans cet épisode est mis en exergue le fort attachement qu'éprouvent l'un pour l'autre le commandant et Helena, puisqu'ils se trouvent tous les 2 en situation de grand péril...
Le final, remettant en question tout ce qui a précédé, parachève de dérouter le spectateur, dans le bon sens du terme, et, lorsqu'arrive le générique final, on réalise toute la force de cette aventure et combien cet épisode a conservé toute sa puissance et a pu être moderne en son temps.
Un des moments phares de la série, indiscutablement.
(Barem : 4)
- Spoiler:
Le dernier adversaire : *
La Lune croise le chemin de deux planètes, Bheta et Delta, en guerre depuis toujours. Mais les 2 races ne peuvent directement se combattrent à cause du soleil se trouvant entre elles, et les cachant l'une de l'autre.
Les deux adversaires ont alors l'idée de se servir de la Lune comme base d'attaque, Alpha se retrouvant ainsi bien malgré elle au milieu d'un conflit auquelle elle est totalement étrangère.
Le commandant "profitera" alors de la circonstance pour négocier la paix entre les 2 peuples ennemis.
Scénario interressant mais mise-en-scène hélas tape-à-l'oeil et totalement daté pour cet épisode dont la symbolique (trop) lourdement appuyée (le féminisme) jure dans l'univers si particulier de la série...
La légende veut que Barbara Bain soit à l'origine de ce scénario, métaphore sur la guerre des sexes...
Un épisode qui dépare dans la série.
Barem : 1
Dernière édition par séribibi le Sam 13 Juin 2009 - 12:51, édité 4 fois
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Cosmos 1999"
En désarroi : ***
Voici un épisode qui fut diffusé sur le tard, et pourtant trés interressant.
Son climat est assez angoissant et les scènes d'agressions de l'Alphan possédé ne sont pas sans rappeler celles de Zoref dans "Puissance de vie", sans en atteindre toutefois la grandiloquence et la puissance.
Une histoire assez obscure qui ne traite finalement de rien de plus que du moi et du surmoi, autrement dit de l'individu en être conscient et de sa part d'ombre... Tout cela transposé à la "Space 1999" dans une histoire plutôt stressante.
Le pitch est assez complexe et défie les lois du rationnel : Un esprit (représenté physiquement par Dan Mateo, un résidant botaniste d'Alpha) répend la mort sur la base lunaire. Il est le fruit d'expériences menées par ce même botaniste. Cet esprit n'est là que pour venger sa mort... qui n'arrivera que quelques heures dans le futur (à la fin de l'épisode). Oufffff !!!!!!
Ca n'est pas la première fois -ni sera la dernière- que "Cosmos 1999" entre dans des explications et un cadre ésotériques et métaphysiques : voir à ce propos, dans "Question de vie ou de mort" le retour inexplicable du mari d'Helena sur la base lunaire à la dérive, alors qu'il était censé être mort bien des années plus tôt lors d'une expédition spatiale ; ou bien encore, dans "Le soleil noir", le retour inoportun sur Alpha de la navette de survie et ses occupants, pourtant lancés en aveugle dans l'espace, et à la dérive,... Et les exemples sont nombreux.
Comme je le signalais, les moments de tension sont nombreux et suffisants en tout cas pour nous tenir en haleine jusqu'à la fin de l'épisode, comme c'est souvent le cas lorsqu'il s'agit d'un segment traitant d'un danger se trouvant à même la base lunaire (puissance de vie, au bout de l'éternité) et que les occupants ont bien du mal à erradiquer...
Le final, faisant appel au mysticisme, est assez bien fait.
Un épisode trés interressant.
La mythique séquence prégénérique :
Episode 19-1
Barem : 3
Voici un épisode qui fut diffusé sur le tard, et pourtant trés interressant.
Son climat est assez angoissant et les scènes d'agressions de l'Alphan possédé ne sont pas sans rappeler celles de Zoref dans "Puissance de vie", sans en atteindre toutefois la grandiloquence et la puissance.
Une histoire assez obscure qui ne traite finalement de rien de plus que du moi et du surmoi, autrement dit de l'individu en être conscient et de sa part d'ombre... Tout cela transposé à la "Space 1999" dans une histoire plutôt stressante.
Le pitch est assez complexe et défie les lois du rationnel : Un esprit (représenté physiquement par Dan Mateo, un résidant botaniste d'Alpha) répend la mort sur la base lunaire. Il est le fruit d'expériences menées par ce même botaniste. Cet esprit n'est là que pour venger sa mort... qui n'arrivera que quelques heures dans le futur (à la fin de l'épisode). Oufffff !!!!!!
Ca n'est pas la première fois -ni sera la dernière- que "Cosmos 1999" entre dans des explications et un cadre ésotériques et métaphysiques : voir à ce propos, dans "Question de vie ou de mort" le retour inexplicable du mari d'Helena sur la base lunaire à la dérive, alors qu'il était censé être mort bien des années plus tôt lors d'une expédition spatiale ; ou bien encore, dans "Le soleil noir", le retour inoportun sur Alpha de la navette de survie et ses occupants, pourtant lancés en aveugle dans l'espace, et à la dérive,... Et les exemples sont nombreux.
Comme je le signalais, les moments de tension sont nombreux et suffisants en tout cas pour nous tenir en haleine jusqu'à la fin de l'épisode, comme c'est souvent le cas lorsqu'il s'agit d'un segment traitant d'un danger se trouvant à même la base lunaire (puissance de vie, au bout de l'éternité) et que les occupants ont bien du mal à erradiquer...
Le final, faisant appel au mysticisme, est assez bien fait.
Un épisode trés interressant.
La mythique séquence prégénérique :
Episode 19-1
Barem : 3
Dernière édition par séribibi le Sam 13 Juin 2009 - 12:54, édité 6 fois
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
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