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6 - Au service secret de sa majesté - 1969

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Message  Philo Lun 13 Aoû 2012 - 10:18

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Message  séribibi Ven 31 Aoû 2012 - 23:36

6 - Au service secret de sa majesté - 1969 - Page 4 Majestysecretservice2_lg

Dans l'historique des adaptations cinématographiques de James Bond, OHMSS fait un peu office de "vilain petit canard".

Reçu à l'époque trés tièdement, loin de remporter le succés des précédents opus avec Sean Connery - pour beaucoup le meilleur interprète de James Bond - , cette réorientation de la franchise (au sens cinématographique s'entend) fut à sa sortie vivement critiquée par les puristes (mais aussi par le spectateur lambda)... A tel point que le film restera toujours le grand oublié des rediffusions en salles (et télévisées) et n'évitera de sombrer dans l'oubli le plus total que par le biais et l'avènement de la VHS, au début des 80s (époque bénie des vidéoclubs). Il faut néanmoins préciser que les VHS locatives d'OHMSS étaient, à l'époque, beaucoup plus rares que celles des autres JB.
Cela en dit long sur le désamour du public et de la presse pour ce film...

En principales critiques de cette 6ème aventure, il fut reproché et d'une la prestation fadasse et approximative de George Lazenby - plus encore en comparaison avec son prédécesseur - , et de deux la structure et le rythme-même du film, jugés déconcertants et peu entraînants, et ne ressemblant en aucun à ceux des "VRAIS" Bond.
Des réflexions à double-tranchant et parfois assez peu cohérentes, voire injustes, puisque le jeu de Lazenby, plutôt subtil il faut bien le dire, n'est en aucun cas "honteux" ni comparable à ce que l'on pouvait entendre ici et là (souvent avec peu de justifications), et les vives critiques dont il fit l'attaque à l'époque -et encore de nos jours- semblent plus souvent relever du "rentre-dedans" gratuit et d'un parti-pris assez réducteur (consistant à dire que Sean est irremplaçable), que d'une réelle appréciation sur son jeu d'acteur.

C'est un peu dommage car le "fanatisme", on le sait bien, conduit à l'aveuglement et, si certains spectateurs avaient pu davantage accepter - en l'absence totale de toute influence "Seanienne" - le côté humain et le jeu tout en retenue de ce Bond, ils auraient sans doute mieux remarqué la finesse d'interprétation de Lazenby, notamment lors de plusieurs séquences.

Quant au rythme étrange (ce qui est vrai -mais ce qui en fait aussi sa grandeur et son originalité), qui se permet jusqu'à 50 minutes sans la moindre "action", et la structure atypique du film, jugés comme inadéquates pour un Bond, là aussi cela reste trés paradoxal, OHMSS étant -de source- l'une des adaptations cinématographiques Bondiennes les plus fidèles au roman de Fleming (paru 6 ans auparavant).

Atypique, le film l'est sans doute ne serait-ce que par le tempo assez inhabituel amené par Hunt (4 parties distinctes, dont un "ventre mou" d'une cinquantaine de minutes), et l'absence de gadgets, ce qui aura déconcerté le public.
C'est qu'ici, Peter Hunt ne se gène pas : afin sans doute de mieux retranscrire le roman, et l'écriture du roman "en général" - avec ce que cela comporte/suppose de passages descriptifs et d'à-côtés -, il prend tout son temps pour nous présenter les décors, les personnages ( Les Alpes Suisses qui n'auront jamais été aussi bien filmées ; Le père de Tracy ; les jeunes filles pensionnaires de la clinique -ce qui nous donne droit à une pittoresque -mais un peu trop longue- scène de repas où Bond se fait passer pour un généalogiste, sous le regard autoritaire d'Irma Bunt, impayable bras-droit de Blofeld...).
Et puis, il faut laisser au public le temps de se familiariser avec ce nouveau personnage...
Dans le film, la présentation de cet "inconnu" est tout d'abord judicieusement amenée par une découverte progressive (mais rapide) de son physique (un peu comme Sean Connery dans Dr No, lors de la scène du Casino) : de gros plans sur ses lèvres, une clope au bec, puis sa silhouette en plan éloigné
Néanmoins, trés vite, nous découvrons son visage, dés lors qu'il aura sauvé Teresa/Tracy de la noyade... C'est à cette même occasion que celui-ci sort sa célèbre tirade ("My name is..."), réplique qui sera d'ailleurs malicieusement contredite dans la foulée par le fameux clin d'oeil aux spectateurs : "Ca ne serait jamais arrivé à l'autre/"This never happened to the other fellow"...
Deux répliques quasi-consécutives et, surtout, s'opposant, et semblant n'être là que pour mieux nous dire : "Oui, vous êtes bien dans un James Bond, mais ce que vous allez voir va être un peu différent de ce que vous connaissiez et avez vu jusque-là".

Différent, oui. Le Bond-Lazenby est plus terre-à-terre, plus fragile que celui du grand Sean.
Le réalisateur semble mettre "à hauteur d'homme" tous les éléments de son film : Bond a une sensibilité ; Q intervient un peu différemment qu'à l'accoutumée ; Tracy n'est pas une Bond-girl au sens strict, dans la mesure où elle apparaît relativement peu et où elle ne participe pas vraiment aux péripéties de Bond, ni même ne l'aide dans sa mission (sauf à la fin) ; le repaire du méchant n'est pas une structure spaciale ou sous la mer, ni un complexe démesuré high tech. Non : il s'agit d'une simple plate-forme (Le Piz Gloria in real) située dans les Alpes Suisses (magnifiquement filmées).
De "grande méchante", il n'y en a guère dans le film, si l'on excepte l'excellente Irma Bunt... Quant aux futures complices de Blofeld, il ne s'agit-là que de victimes "malgré elles" et qui serviront Blofeld à leur insu.
D'ailleurs, Blofeld lui-même apparaît comme un vilain "normalisé", beaucoup plus réaliste que d'accoutumée (nous sommes loin du côté volontairement archétypal d'un Blofeld/ Pleasence).
A ce titre, je pense que Telly Savalas reste son meilleur interprète : il s'agit-là d'un Blofeld "à visage humain", suave mais manipulateur, qui a perdu de sa grandeur, souvent obligé d'intervenir lui-même car pas assez "puissant", mégalomane mais humain et faillible, et dont les désirs habituels de domination du monde ne sont ici réduits qu'à un simple chantage à l'amnistie. Car, en fin de compte, c'est ce que souhaite Blofeld : qu'on lui foute la paix ( (! ce qui sous entend qu'il décide de se retirer de la criminalité) et, accessoirement, qu'on lui reconnaisse un titre de noblesse.

A ce sujet, une séquence reste trés éloquente : au réveil de Bond (qui s'est fait assommer suite à un piège tendu), Blofeld, déambulant le plus naturellement du monde, se présente à lui, d'un ton amusé et décontracté : "Bonjour double zéro 7 !", alors qu'en temps habituel nous aurions eu droit à une réplique revancharde et condescendante, à la Pleasence ou à la Lonsdale.
Un autre échange est également révélateur ; à un moment du film, Bond dit à Blofeld "Oui, ..un virus ayant pour effet de rendre stérile toute vie végétale...et puis aprés, ce sera au tour les humains"... auquel cas Blofeld lui répond : "Nous n'en sommes pas là, et avant de penser à cela, je crois que votre gouvernement aura eu le bon sens et la sagesse de réagir de la façon intelligente et la plus adaptée".
Réaction et remarque en définitive pleines de bon sens et ramenant à un méchant plus terre-à-terre, censé, réfléchi, faillible, ce qui, paradoxalement, le rend plus inquiétant dans ses moments de démesure (lorsqu'il fait assassiner le plus froidement du monde le complice de l'agent, ou qu'il tue la femme de Bond par simple vengeance), car plus "proche" de nous.

Telly Savalas est excellent dans ce rôle, et, selon moi, le meilleur Blofeld à l'écran.

L'intrigue en elle-même est relativement simple, mais le scénario -plein de ramifications et d'idées- qui s'inspire du livre, est bien mené, et assez peu éliptique contrairement à d'autres films de la saga : en gros, Bond, destitué de sa mission par M, part incognito à la recherche de Blofeld, aidé par Draco, père d'une étrange inconnue dont il tombe amoureux, et patron de la pègre Corse (néanmoins trés sympathique). Contre protection de sa fille, d'un équilibre psycho-affectif précaire, il donne à 007 les infos qu'il voulait savoir : Blofeld officie sous couverture dans une plate-forme qui soigne les allergies des jeunes filles ; ce repaire cache en fait tout un complot de plus grande envergure où celui-ci pourra exercer son chantage : obtenir l'amnistie et l'arrêt des poursuites contre lui sans quoi il lance sa menace de virus à exécution.
Bond trouvera un superfuge pour se rendre à ce centre et contrecarrer Blofeld.

Le film se divise en 4 parties assez distinctes :

Aprés une première partie où Bond enquète sur Tracy- càd jusqu'à la confrontation avec son père- (partie courte mais trés tendue, où l'on remarquera par ailleurs les qualités de combattant de l'acteur), le réalisateur opte pour un tempo délibérément plus lent (et qui pourra surprendre), où les scènes romantiques (néanmoins obligatoires pour l'identification et l'effet 'unhappy-end') précèderont l'arrivée/l'investigation de Bond dans la plate-forme/laboratoire de Blofeld, alors qu'il se fait passer pour un généalogiste (parties 2 et 3).
A ce passage, un peu long (une cinquantaine de minutes, il ne faut pas chercher de véritable action : séquences romantiques, Bond officiant sous couverture en tant que généalogiste une fois dans la plate-forme, ce qui donne droit à une rencontre avec un Blofeld pas encore "démasqué" et son impressionnant bras droit Irma, ainsi qu'à une pléïade de jolies patientes venues d'horizon différentes...), mais trés bien écrit, suivra la découverte du pot-aux-roses par Blofeld (l'imposture de Bond) puis, jusqu'au triste final, une traque quasiment ininterrompue d'environ 45 minutes.
Le réalisateur nous offrira au passage une séquence de poursuite en ski qui, malgré quelques faux-raccords ou transparences visibles (et apparemment tournée à plusieurs moments de la journée, alors que tout est censé se passer la nuit), s'avère, par son surdécoupage, une des plus vibrantes, tendue et énergique jamais réalisée, soutenue par le sublime score de John Barry.

Quant au final, fait unique de la série, le personnage se mariera mais sera contraint à un "divorce forcé" des plus tragiques.
D'ailleurs, la qualité du dernier plan fait, selon moi, écho à la justesse d'interprétation du comédien car, contrairement à nombre de personnes, je ne trouve pas que le point faible du film réside dans l'interprétation de Lazenby, mais plutôt dans le personnage de Tracy.
Diana Rigg joue trés bien, la question n'est pas là : je trouve simplement que son temps de présence à l'écran, trop réduit, et, de ce fait, la caractérisation de son personnage, un rien superficielle (on ne saura finalement pas grand chose d'elle), restera un peu en décalage avec les sentiments que Bond lui porte, amenant un peu trop rapidement celui-ci à ce désir de mariage.
Malgré tout cela, ce plan final reste bouleversant et des plus crédibles, pas tant à cause du sort réservé à Tracy que de la manière confondante dont Lazenby le joue, ici à fleur de peau pour exprimer sa tristesse, tout en émotion contenue.
La dernière réplique que Bond lancera au policier est superbe.

Cette scène résonne d'ailleurs comme un symbole : Il ne nous est pas simplement montré que Bond ne pourra pas profiter de son bonheur, il nous est aussi dit en filigrane que celui-ci n'a pas droit au bonheur ni à une vie "normale" et que, si mariage il y a, ça reste ad vitam aeternam avec le MI6 et la Grande-Bretagne.
Une fin qui a donc des résonnances tragiques beaucoup plus larges.

Aprés cela, on comprend mieux que, comparer Sean Connery à George Lazenby est un peu fortuit. Sean n'aurait pas pu apparaître dans cette aventure, tout au moins telle qu'elle est présentée.
S'il avait dû la faire, l'orientation aurait été sans doute été différente.
Le Bond-Connery est personnage trop "animal", trop machiste, si bien qu'une séquence comme la séquence finale n'aurait pas pu résonner de la même façon.

En conclusion, un excellent Bond, trés noir, au rythme particulier, revenant aux sources du personnage de Fleming, atypique dans la franchise cinématographique et donc forcément passionnant, qui divisera le public, mais trés bien écrit et interprété (Lazenby, Telly Savalas, Ilse Steppat, Gabriele Ferzetti), atmosphérique, bien filmé, et magnifié par le score de John Barry, ici à son sommet.
On regrettera simplement la semi-parodie qui suivra ("Les diamants sont éternels"), réalisée par Guy Hamilton, et qui fera fi de l'aventure mise en scène par Peter Hunt en en prenant le contrepied total, reléguant le personnage de Blofeld à un simple rôle de "bouffon", et ne faisant plus état de la tragédie du film précédent, ici complètement oubliée/ignorée.
Dommage.
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Message  Invité Dim 16 Déc 2012 - 16:30

J'ai regardé hier après midi "Au service secret de Sa Majesté" en DVD.

Le style de l'épisode fait très "film noir" comme "Bons baisers de Russie". Or avec Goldfinger/Thunderball/You only live twice, on était passé à une autre dimension pour les films de Bond, ce qui a sans déconcerté les spectateurs de 1969.

Ce qui choque d'emblée, c'est que pour négocier ce virage délicat, on prenne un inconnu et pas une valeur sûre. Je dirais donc qu'il fallait soit convaincre Sean de revenir, soit choisir un autre roman pour "établir" Bond sans avoir gérer cette cassure entre le Bond façon Goldfinger et le film noir.

Parce qu'en somme, le spectateur de 1969 doit à la fois admettre un nouvel acteur dans le rôle et en plus ce virage. C'est la démarche faite en 2006 (Casino Royale et Daniel Craig), mais en 1969 le public était encore sous l'emprise de Sean, seul comédien qui ait joué le rôle.

En dehors de l'acteur, ce qui fait un bon roman ne fait pas forcément un beau film. Ainsi, nous assistons à une longue scène ennuyeuse (qui n'est pas dans le livre) lorsque Bond découvert par Blofeld est capturé et s'évade, non pour se sauver à ski, mais revenir espionner les plans de Blofeld. Là, très franchement, on s'ennuie ferme. La cascade sur le fil du téléphérique enchaînée avec la fuite à ski aurait été une suite plus logique. Il y a aussi trop de bavardages, eux tirés directement du livre, le premier dialogue Marc Ange Draco/Bond notamment. Maibaum fait aussi plusieurs erreurs : lorsque le tueur de Draco fait asseoir Bond dans la barque, il va le tuer, alors que l'ordre de son patron était de l'inviter à le rejoindre. Dans cette scène, Bond sauve sa peau de justesse.

Plutôt qu'à Richard Maibaum, on aurait dû confier le script à Road Dahl, en gardant le meilleur du livre, et en l'intégrant dans une histoire plus trépidante. Et confirmer Lewis Gilbert en réalisateur au lieu de prendre le monteur Peter Hunt néophyte comme metteur en scène.

Ainsi, comparons Osato et Grumbold, 007 ne risque pas grand chose en photocopiant les documents de l'avocat, alors qu'Osato et ses tueurs sont autrement plus menaçants.

Dans le roman, Tracy est une femme faible et dépressive, Diana Rigg, notamment lorsqu'elle se bat avec Youri Borienko, est plus proche d'Emma Peel que de Tracy. Je la garde cependant face aux choix de Deneuve et Bardot qui ne sont pas le personnage.

En choisissant Savalas, on a un Blofeld sportif, on n'imagine ni Donald Pleasence ni le Blofeld des romans s'élancer à ski à la poursuite de Bond. Ilse Steppat, par contre, était l'Irma Bunt idéale. Quel couple de "cinglés" haut en couleurs elle aurait formé avec Donald Pleasence.

Contrairement à toi Séribibi, je pense que Savalas n'est pas du tout Blofeld, il est malin, presqu'autant que Bond. Ce n'est pas un mégalomane mais un épicurien. Je dirai même que Telly est plus malin que Lazenby.
Dans le bonus, Lazenby raconte que Telly faisait souvent la bringue et arrivait sur le plateau le matin avec de petits yeux. Autant Kojak lui va comme un gant, autant Blofeld est une erreur de casting énorme. Max von sydow dans "Jamais plus jamais" ressemble à...un homme d'affaires, Charles Gray, excellent en Henderson dans "On ne vit que deux fois", semble ne pas prendre au sérieux le rôle, le jouant comme un dandy efféminé. Pleasence lui jouait avec autant de talent que lorsqu'il sera plus tard le docteur Loomis dans les Halloween.

Donc, tout n'est pas la faute de Lazenby, mais il y a aussi des erreurs qui proviennent du script de Maibaum, ou du fait d'avoir mis dans la distribution certains acteurs comme Savalas.

La réussite du film, c'est la fin, très émouvante. Telle quelle, elle n'aurait pas convenu à Sean, rappelons nous son absence d'émotion à la mort d'Aki dans You only live twice. Mais le personnage est écrit de façon à s'adapter à l'acteur, ainsi on n'a pas écrit du "Moonraker" pour Timothy Dalton. Et Sean étant un bon comédien, il aurait assuré dans une scène écrite pour lui.

Bref, on aurait pu éviter le ratage de ce film. En visionnant les DVD dans l'ordre, il est un sacré choc juste après "You only live twice" alors que ce dernier s'enchaîne bien après "Thunderball".
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Message  Estuaire44 Jeu 21 Mar 2013 - 19:07

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Message  Invité Lun 15 Avr 2013 - 20:25

Je relis le roman, qui est très bon, à la différence du film. Diana Rigg n'est pas du tout le personnage, Tracy étant blonde, 26 ans. Quant à Bond, on passe progressivement du macho à l'homme amoureux, qu'avec son talent Sean Connery aurait sans doute su restituer. Draco est petit, et l'on a engagé Gabrielle Ferzetti de taille grande ou normale, tandis que le géant turc Kérim Bey dans le roman BBDR a été joué par le petit Pedro Armendariz.
C'est dans Au service secret de Sa Majesté/roman que Bond révèle être fils d'un écossais et d'une suissesse, hommage (pour l'Ecosse) de Fleming à Sean Connery. A Piz Gloria, Bond et Irma Bunt rencontrent d'ailleurs...l'actrice Ursula Andress!
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Message  séribibi Lun 15 Avr 2013 - 21:40

Ca n'est pas trés important ni grave que sur un livre tel personnage soit grand et l'autre blond, et que sur son adaptation cinématographique, il soit petit et l'autre brun.
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Message  Invité Jeu 5 Sep 2013 - 22:21

Je viens de terminer "Au service" en roman, et je commence "On ne vit que deux fois".
Le roman est écrit par Fleming dans un style "cinématographique": beaucoup d'action. C'est bizarre, mais en le lisant, j'ai pensé à cet affreux Lazenby. Je n'avais en tête ni Sean ni Roger.
Dans le film, le script a été "surchargé" par rapport au livre. Il était déjà parfait en l'état. Les filles attaquaient toutes l'Angleterre et l'Irlande, et pas le monde entier. Tracy n'était pas prisonnière de Blofeld. Le mariage se passe dans l'intimité et non avec le MI6 M Q Moneypenny. Sans doute le meilleur roman de Fleming.
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Message  Estuaire44 Dim 24 Nov 2013 - 17:58

Dessin satirique paru dans The Sun en 1969, à propos de l'affaire du baiser assaisonné à l'ail. DDR a conservé le costume de The Queen of Sins !
 
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Message  Invité Dim 24 Nov 2013 - 19:12

Affreusement drôle ! Laughing 
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Message  séribibi Dim 24 Nov 2013 - 22:39

Très bon !
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Message  Estuaire44 Mar 31 Déc 2013 - 15:19

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Message  Estuaire44 Jeu 13 Nov 2014 - 19:47

Extraits du journal de Gérard Sebag, 14 décembre 1968

http://www.ina.fr/video/CAF97062454/nouveau-james-bond-george-lazenby-video.html
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Message  Invité Jeu 13 Nov 2014 - 20:25

Bizarre, sur le site de l'INA, un documentaire en anglais. Sinon, quel ratage ce film. Lorsque je me fais une intégrale Bond, je le saute, je passe directement de "On ne vit que deux fois" aux "Diamants sont éternels". Lazenby ne vaut absolument rien, et le style du film (réaliste) détonne complètement avec ceux de Sean.
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Message  séribibi Jeu 13 Nov 2014 - 20:36

Il est bien, ce Bond, moi pour ma part c'est "Les diamants sont éternels" et "Dangereusement vôtre" que je zappe systématiquement.
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Message  Invité Jeu 13 Nov 2014 - 20:40

Oui, ce film avec Lazenby est meilleur que certains Moore (en particulier les derniers, comme Octopussy).
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Message  Estuaire44 Jeu 13 Nov 2014 - 20:45

Pour ce que j'en ai compris, il ne s'agit pas d'un documentaire, mais de prises de vue réalisées par des journalistes français en vue d'un reportage destiné à passer chez Sebag. Donc filmées telles quelles, sans commentaires français.
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Message  Invité Sam 22 Nov 2014 - 21:12

La liste des candidats en finale pour le rôle, même si cela n'avait pas été Lazenby, c'était mal parti.

http://www.digitalspy.com/movies/i555457-8/60-years-of-james-bond-in-pictures-robert-campbell-george-lazenby-hans-de-vries-anthony-rogers-and-john-richardson.html


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Message  Invité Sam 22 Nov 2014 - 21:23

Lazenby n'est pas un si mauvais Bond que cela. Il souffre de la comparaison directe avec Sean Connery nettement au-dessus du lot. Mais les autres ?
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Message  Invité Sam 28 Mar 2015 - 14:57

Photo de tournage. Savalas quelques années avant Kojak.
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Message  Estuaire44 Mar 5 Mai 2015 - 21:03

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Message  Invité Lun 1 Juin 2015 - 18:14

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Message  Estuaire44 Mar 4 Aoû 2015 - 11:40

Inauguration d'un parcours 007 autour du Piz Gloria, en présence de Lazenby
http://www.lematin.ch/loisirs/expo-james-bond-sest-agrandie-schilthorn/story/31447764
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6 - Au service secret de sa majesté - 1969 - Page 4 Empty Re: 6 - Au service secret de sa majesté - 1969

Message  Invité Mar 4 Aoû 2015 - 12:02

Ce n'est pas moi qui irai, l'un des pires James Bond qui annonçait l'ère des Bond nous prenant la tête comme ceux de Craig.
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Message  Invité Mar 25 Aoû 2015 - 18:34

Ce soir, sur France 4. Je vais le revoir, car il m'avait laissé un bon souvenir, bien meilleur que certains Moore, Dalton ou surtout Brosnan.
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Message  Invité Mer 26 Aoû 2015 - 9:12

Je dois dire que j’ai révisé mon jugement. Ce film m’a profondément ennuyé la plupart du temps. Et je comprends qu’à l’époque, juste après le somptueux On ne vit que deux fois, il est suscité une désaffection. Ce n’est pas George Lazenby qui est en cause (bien qu'il n'arrive pas à la cheville de Sean Connery), mais le script en lui-même. Une bonne scène d’ouverture, mais elle est bizarrement filmée (c’est le cas de nombreux scènes d’action ou les inserts studio sont choquantes).

OHMSS dure 2h20 et personne hier, même pas mon fils grand amateur de la série, n’a tenu jusqu’au bout ! C’est lent, bavard, ennuyeux et sans relief.
Côté positif : Telly Savalas – quatre ans avant Kojak - qui efface complètement George Lazenby. On reconnaît parfaitement  ses intonations (France 4 permettait de suivre le film en VO) et le meilleur passage est la scène Blofeld/Tracy avant l’attaque où on assiste à un  imaginaire échange entre Kojak et Mrs Peel. Diana Rigg est malheureusement  absente d’une grosse partie du film.
A noter que, pour une fois, je suis d’accord avec 99% de la critique d’Estuaire que je viens de lire.
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Message  Invité Mer 26 Aoû 2015 - 12:20

Denis a écrit:Je dois dire que j’ai révisé mon jugement. Ce film m’a profondément ennuyé la plupart du temps. Et je comprends qu’à l’époque, juste après le somptueux On ne vit que deux fois, il est suscité une désaffection. Ce n’est pas George Lazenby qui est en cause (bien qu'il n'arrive pas à la cheville de Sean Connery), mais le script en lui-même. Une bonne scène d’ouverture, mais elle est bizarrement filmée (c’est le cas de nombreux scènes d’action ou les inserts studio sont choquantes).

OHMSS dure 2h20 et personne hier, même pas mon fils grand amateur de la série, n’a tenu jusqu’au bout ! C’est lent, bavard, ennuyeux et sans relief.
Côté positif : Telly Savalas – quatre ans avant Kojak - qui efface complètement George Lazenby. On reconnaît parfaitement  ses intonations (France 4 permettait de suivre le film en VO) et le meilleur passage est la scène Blofeld/Tracy avant l’attaque où on assiste à un  imaginaire échange entre Kojak et Mrs Peel. Diana Rigg est malheureusement  absente d’une grosse partie du film.
A noter que, pour une fois, je suis d’accord avec 99% de la critique d’Estuaire que je viens de lire.

100% d'accord avec toi, ce film est complètement raté. Il est "culte" pour les "branchés".
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Message  Estuaire44 Dim 13 Déc 2015 - 23:32

Décès de Gabriele Ferzetti, l'interprète de Draco
http://www.critique-film.fr/deces-de-lacteur-gabriele-ferzetti/

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Message  Estuaire44 Lun 1 Fév 2016 - 18:51

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Message  Estuaire44 Ven 7 Juin 2019 - 17:23

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Message  Estuaire44 Jeu 10 Sep 2020 - 21:08


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Message  Camarade Totoff Ven 11 Sep 2020 - 13:16

La seule femme que Bond ait épousé ! Quel homme de goût !

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