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4 - Opération tonnerre - 1965

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Message  séribibi Mer 26 Mar 2008 - 22:57

Lord B Sinclair a écrit:Très bon cru, Thunderball...Et même l'un des meilleurs romans !!!

En tous cas le film.... No
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Message  Invité Mer 26 Mar 2008 - 23:10

Jean louis Bory je crois avait fait une critique de "thunderball" à la radio (le masque et la plume) en disant: glou glou glou glou Very Happy
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Message  Invité Mer 26 Mar 2008 - 23:27

Le magazine US ' Mad ' en a fait une parodie géniale dans un numéro special James Bond .
Lors de la fameuse séquence entre " Q" et 007 , on assiste à l'échange suivant , lorsque le major Boothroyd équipe Bond de divers gadgets sous-marins

007 : " Mais avec tout cet équipement sur le dos , je vais couler comme une pierre au fond de l'océan..."
Q - imperturbable : " C'est exactement le but que nous recherchons..."
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Message  Invité Jeu 27 Mar 2008 - 9:51

séribibi a écrit:
Lord B Sinclair a écrit:Très bon cru, Thunderball...Et même l'un des meilleurs romans !!!

En tous cas le film.... No

Moi, je l'ai trouvé très bon. C'est un de mes préférés ! La séquence finale sous-marine est superbement filmée.
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Message  Invité Jeu 27 Mar 2008 - 10:33

"Moi, je l'ai trouvé très bon. C'est un de mes préférés ! "

Moi aussi !
Bien supérieur au très mollasson ' On ne vit que deux fois ' qui suivit ( et infiniment mieux que le pale remake de 1983 aussi )
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Message  séribibi Jeu 27 Mar 2008 - 15:05

Faites donc un sondage auprés des gens et vous constatez que OT fait partie des Bond les moins appréciés, contrairement à YOLT...
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Message  Invité Jeu 27 Mar 2008 - 16:13

OT restant à ce jour - en chiffres ajustés à l'inflation - le ' Money Maker ' le plus rentable de toute la saga ( j'ai les chiffres de Variety ) , je suis très étonné de cette affirmation...
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Message  séribibi Jeu 27 Mar 2008 - 18:57

Les 3 meilleurs Sean Connery sont (pour moi) On ne vit que 2 fois, Bons baisers de Russie et Goldfinger... Je n'aime pas les 3 autres.
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Message  Invité Dim 29 Mar 2009 - 20:04

Diffusion ce soir sur France 2 à 22h15! hein
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4 - Opération tonnerre - 1965 Empty Re: 4 - Opération tonnerre - 1965

Message  Estuaire44 Dim 26 Avr 2009 - 15:31

Opération Tonnerre (Thunderball, 1965, 4 - Opération tonnerre - 1965 James-144 - Opération tonnerre - 1965 James-144 - Opération tonnerre - 1965 James-14)
- My dear girl, don't flatter yourself. What I did this evening was for Queen and country. You don't think it gave me any pleasure, do you?
- But of course, I forgot your ego, Mr. Bond. James Bond, the one where he has to make love to a woman, and she starts to hear heavenly choirs singing. She repents, and turns to the side of right and virtue... But not this one!


Le 29 décembre 1965 les Londoniens, qui viennent de recevoir un superbe cadeau de Noël avec Faites de beaux rêves (le 25), en découvrent un second : la quatrième aventure de 007 s’en vient dignement conclure l’année. On remarquera quelle précède de quelques jours une autre affaire de chantage de haut vol auprès du gouvernement de Sa Majesté, le péril biologique se substituant au nucléaire dans Silent Dust ! (le jour de l’An) Très symboliquement le film avait été étrenné une semaine auparavant aux Etats-Unis, une première… Après les sommets atteints par Golfinger, Opération Tonnerre avait à relever un redoutable défi. Force est de constater qu’il n’y parvient qu’imparfaitement.

Pourtant le film débute idéalement avec la désormais traditionnelle séquence d’ouverture, particulièrement trépidante et rehaussée par d’heureuses retrouvailles avec l’Aston Martin DB5 et ses fabuleux gadgets. Le « jetpack Rockett belt » (ceinture fusée) utilisé par 007 demeure une image forte, d’ailleurs exploitée à satiété lors de la commercialisation du film. L’impression de véracité ressentie ne doit rien au hasard, l’objet existe bel et bien. Le premier modèle vient d’être conçu au début des années 60 par l’armée américaine, en vue de transport des fantassins. Malgré diverses versions successives le projet sera abandonné du fait de sa faible autonomie et de sa consommation ahurissante en carburant mais l’appareil reste utilisé en sport extrême. Cependant l’attrait majeure de cette introduction réside dans ce qui va devenir une des plus intéressantes particularités du film : la French Touch.

Le charmant accent français de la correspondante française de Bond se révèle particulièrement chantant à nos oreilles et évoque irrésistiblement les performances équivalentes rencontrées dans les Avengers, notamment durant les saisons 2 et 3 où nos héros se montraient plus globe-trotters qu’ils ne le deviendront (Tueurs à gage, Combustible 23 etc.). De même apercevoir le somptueux château Renaissance d’Anet (celui de Diane de Poitiers) ou la Tour Eiffel produit un effet similaire aux épisodes français des TNA. Nombrilisme chauvin ? On ne s’en lasse pas ! On note toutefois que la Perfide Albion jette un regard bien particulier sur l’Hexagone, comme déjà dans les romans de Fleming ou plus tard dans Dangereusement vôtre, avec le pittoresque Aubergine (sic). Ainsi le gendarme se montre d’une rare obséquiosité face à Largo tandis que le redoutable Colonel Bouvard, se montre d’un ridicule achevé en apparats féminins même au coeur d’un remarquable et féroce combat. La moralité légère, forcément légère, de nos compatriotes se voit stigmatisée dans le film. François Derval (incarné par le solide Paul Stassino, admiré en pseudo Tito dans Le Décapode) reste celui qui introduit le loup dans la bergerie par ses coucheries, tandis que Domino n’est au début du film ni plus ni moins que la cocotte de Largo, avant d’entendre chanter les Anges (comme dirait l’incandescente Fiona) grâce au britannique 007… On atteint un sommet durant le Conseil du SPECTRE où un des « numéros » à l’accent français révèle (en VO) que le Quai d’Orsay a eu recours aux services criminels de l’Organisation. En VF le Quai devient d’ailleurs pudiquement « les services spéciaux », sans plus de précision ! Les joies si particulières de l’Entente Cordiale…

Le générique déçoit déjà quelque peu, mais non du fait de l’irrésistible et très évocatrice et chanson reconstituant le duo magique John Barry-Shirley Bassey, avant une version du grand Tom Jones, exploitant joliment le caractère tonitruant du mot Thunderball (déjà les Thunderbirds…). Il pêche en fait par les images relativement fades du jour. La série tente de varier ses effets en opposant l’élément aquatique au flamboiement doré de Goldfinger mais l’ensemble ressort bien plus terne, dépourvu du trouble captivant et érotisant du générique précédent. Néanmoins le film continue sur sa forte lancée initiale, avec une excellente idée de scénario, celle de James Bond s’interposant par hasard dans le déroulement du complot du SPECTRE. Ce la qui nous vaut un très amusant portrait de 007 en séducteur impénitent et un vrai suspens (denrée devenant plus rare par la suite) ainsi que qu’un affrontement encore larvé mais déjà prenant. La scène de « torture » de l’élongation trouvera d’ailleurs un plaisant écho dans Les anges de la mort, avec l’infortunée Purdey.

Ce prologue particulièrement relevé nous vaut deux moments incroyablement intenses. C’est bien entendu d’abord le cas avec la scène devenue proverbiale du Conseil du SPECTRE, où ce dernier scintille comme jamais de sa noire lumière d »Organisation planétaire du Mal. Blofeld et Largo s’y montrent impériaux, tandis que le twist de la chaise électrique rajoute encore à l’horreur et à la folie diffuses de l’endroit. L’ensemble est porté par un décor une nouvel fois magnifique et pertinent de Ken Adam, anxiogène à souhait. Cette scène trouvera un écho dans le lointain Quantum of Solace (elle y est, une nouvelle fois la meilleure du film) comme dans toutes les parodies de 007 tant elle s’est hissée au rang de symbole de la saga. Tout comme dans Doctor No on y relève une plaisant allusion à l’actualité avec la fameuse attaque du train postal (1963).On n’oubliera pas également la remise haute en couleurs des ordres de mission, qui, outre un autre décor d’exception, permet de vérifier sont bien neuf et que James Bond y occupe la septième place. A une certaine grandiloquence, on pourra néanmoins préférer la simplicité et le ton britannique du bureau de M, avec ses pétillants duels amicaux. Comme un symbole, le film marque la fin du lancer de chapeau, le gimmick très ludique des premiers opus d’une saga qui commence déjà à en rajouter.

Malheureusement, après ces débuts très prometteurs l’on déchante très vite. Richard Maibaum se montre mal inspiré en changeant totalement son fusil d’épaule par rapport à l’intrigue de Goldfinger, sans doute encore ici par volonté de renouvellement. Là où Goldfinger développait un savant puzzle dont la dernière pièce ne s’insérait qu’avant le grand final, Opération Tonnerre délivre trop rapidement tous les tenants et aboutissants, d’où un développement de l’intrigue trop prévisible et sans saveur. De plus avec Goldfinger on allait sans cesse de découvertes en découverte, avec à chaque fois de nouveaux endroits mirifiques à découvrir, dans la tradition des voyages extraordinaires. Ici l’action se circonscrit bien vite en quelques points (hôtel, résidence de Largo, le Disco Volante), avec des vas et viens répétitifs jusqu’à en devenir lassants de 007 et Leiter. On éprouve rapidement l’impression de tourner quel que peu en rond. Certes le talent de Ken Adam répond toujours à l’appel (la moindre chambre d’hôtel resplendit d’un design aussi élégant qu’épuré) mais la mise en scène de Terence Young apparaît également moins inventive et tonique que celle de Guy Hamilton, tout en demeurant certes efficace.

Les scènes sous-marines, qui devaient certainement apparaître plus prodigieuses dans les années 60 qu’aujourd’hui, semblent bien trop longues. Le détournement de ‘avion est interminablement exposé, jusqu’à devenir un pensum, tandis que le combat sous-marin, lui aussi inutilement prolongé, se révèle une fausse bonne idée. Les mouvements y sont fatalement plus confus et fragmentés que dans un décor classique. On sent derrière tout ceci comme une volonté de pallier à la faiblesse de l’intrigue par une surenchère visuelle finalement indigeste. Il en va de même pour ces vues de fonds sous marins et poissons exotiques dans la veine du Monde du Silence (on se demande parfois où est Jojo le Mérou). Si on rajoute encore les longues vue du carnaval, filmées sans génie particulier, Opération Tonnerre finit par prendre comme un air de ces films de vacances interminables que l’on impose à des amis blasés et résignés.

Ces quelques tares limitent le succès d’Opération Tonnerre mais ne signifient pas pour autant que l’on s’y ennuie, il s’en faut de beaucoup. De nombreuses scènes se montrent électriques, servies par les tranchants dialogues coutumiers à la série. 007 entame son jeu coutumier de provocation envers son adversaire du jour, ce qui nous vaut une confrontation très pimentée avec Largo lors de l’impeccable scène du casino, mais aussi lors de la visite à sa résidence. On y retrouve toute la patte de Maibaum, suprême dialoguiste et ayant à l’évidence admirablement saisi tout le potentiel de ses personnages. Q poursuit son étonnante émancipation et inaugure ici ses interventions sur le terrain entre mauvaise humeur irrésistible à la Mac Coy et ping pong hilarant avec 007. On avouera un coup de cœur total pour Desmond Llewelyn, incontestablement un des piliers majeurs de la série. A la lumière de cette scène digne des comédies les plus relevées, l’éclipse actuelle de Q demeure encore et toujours un insondable mystère ! Enfin si le combat sous marin déçoit il en va tout autrement avec la paroxystique course poursuite, le final haletant dont le film avait besoin pour emporter l’adhésion. La scène cloue le spectateur sur son fauteuil, tandis qu’intelligemment Young renonce à toute chorégraphie dans le combat pour appuyer le chaos et la frénésie de l’instant. L’investissement massif qu’a exigé la mise au point du Disco Volante (qui glisse effectivement comme une soucoupe volante !) s’avère un placement des plus judicieux ! On observera également un souvenir agréable du bateau déjà si propice aux plongées sous-marines de Le clan des grenouilles.

Et puis la série peut toujours compter sur ses méchants, domaine où elle s’affirme toujours incomparable (si ce n’est avec les Avengers !). C’est avec un plaisir sans mélange que l’on retrouve l’inégalable Blofeld. Trônant au dessus de ses sectateurs comme une divinité antique dont il conserve encore l’aura mystérieuse, le Numéro 1 suscite encore l’enthousiasme par sa folie glacée et son mépris total de toute humanité. Son apparition, comme il se doit, fait l’objet du plus grand soin, alors qu’elle renforce une nouvelle fois idéalement la saveur d’arc narratif de la période du SPECTRE. Après la scène du Conseil son apparition lors du message adressé aux autorités parait ainsi superbement mise en scène, avec son petit personnel le fixant en silence dans une pose totalement figée. On a l’impression de se retrouver devant els créatures décérébrées fixant la Mangeuse d’hommes où les autres entités de Science-fiction de l’époque. L’effet est glaçant au possible et retranche plus encore Blofeld de l’humanité. Voir le viril et dominateur Largo s’empresser de lui répondre servilement au téléphone reste aussi un savoureux instant. Au défi de toute morale on se réjouit franchement de voir cet adversaire hors normes demeurer hors de portée de 007, tout simplement pour éprouver le bonheur de le retrouver encore par la suite !

Emilio Largo prend toute sa place dans le panthéon des grands adversaires de Bond. Sa personnalité méditerranéenne, comme toujours somptueusement fantasmée chez Fleming, mêle le caractère impérieux des Césars, une cruauté sans borne et une superstition à fleur de peau qui font de lui un méchant aussi délicieusement typé qu’irrésistible. Il manifeste également l’intelligence des plus vives et l’esprit pénétrant propres aux adversaires archétypaux de 007. Chacune des confrontations avec Bond se traduit d’ailleurs par des scènes électriques, savamment mises en scènes par un Young ici à son affaire. La vitalité et la personnalité du grand acteur de genre qu’est l’Italien Adolfo Celi (L’homme de Rio) parachèvent le succès de ce méchant grand train, dont le célèbre bandeau est lui aussi devenu indissociable des parodies de Bond. On n’oubliera pas non plus ses fameux requins, qui manifestent une certaine continuité dans le SPECTRE, après l’aquarium du Dr. No et les piranhas de Blofeld ! Vargas, malgré la présence de Philipp Locke (bien connu des amateurs des Avengers pour jouer le Dr Pimble de Bons baisers de Vénus et deux autres rôles) ne développe par contre pratiquement rien, et doit beaucoup à son exécution originale au harpon par 007, un des très bons moments du film. Il ne ressort qu’à peine de l’indifférenciation pataude qui continue à caractériser la piétaille du SPECTRE.


Dernière édition par Estuaire44 le Dim 26 Avr 2009 - 16:50, édité 5 fois
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Message  Estuaire44 Dim 26 Avr 2009 - 15:34

Mais, malgré ce puissant duo masculin, on ne peut s’empêcher d’applaudir tout particulièrement à la prestation de Luciana Paluzzi dans le rôle flamboyant de Fiona Volpe, la véritable inspiratrice des bad girls et autres viles séductrices de la série. Elle fait réellement les délices d’un film qui lui doit d’irrésistibles moments. Il est faible de dire que Fiona a tout pour elle : perversité assumée, y compris sexuelle (avec un appétit aux confins de ce que permettait la censure du temps), jouissance du meurtre, esprit incisif et caustique, personnalité féminine enfin affirmée jusqu’au bout (contrairement à Pussy Galore), élégance raffinée de ces tenues bleues accompagnant à merveille avec sa rousse et abondante chevelure… Elle bénéficie du jeu ardent et étonnamment pertinent de Luciana Paluzzi dont on n’oubliera pas de si tôt les si grands yeux, rieurs et charmants, puis insondablement durs l’instant suivant ! Quelle femme et quelle actrice, jusqu’à camper un véritable aller ego de 007, vu à travers un miroir obscur. On ne boudera pas son plaisir de voir enfin 007 se faire moucher lors de l’échange d’amabilités de l’hôtel, d’ailleurs lui-même apprécie en connaisseur ! Evidemment leur rencontre sur la route constitue une deuxième énorme coïncidence scénaristique après le passage de la clinique, mais cette naïveté participe tellement aux années 60 que l’on ne s’en émeut pas, bien au contraire. La seule réserve provient du fait que les convenances du temps (et de l’œuvre de Fleming) la prive de toute capacité martiale, ce qui la condamne à une mort sans gloire, indigne de son statut et de sa performance. Un vrai coup de cœur, indubitablement ! Luciana Paluzzi participa avec le même succès aux Agents très spéciaux et croisa également OSS 117 !

Face à des adversaires de nouveau particulièrement relevés 007 a fort à faire, mais parvient néanmoins à leur tenir la dragée haute, grâce à l’irremplaçable Sean Connery. Celui-ci développe désormais une osmose totale avec son personnage fétiche et multiplie les morceaux de bravoure comme les dialogues percutants, toujours avec le même bonheur. On se lasse pas un seul instant de le voir interpréter à la perfection cet agent secret si peu secret et si british, décidément amateur de Don Pérignon 1955 après Goldfinger (effectivement un grand millésime). Il n’y avait que lui pour sublimer les invraisemblances du personnage, jusqu’à le rendre aussi irrésistible qu’excitant. La montée en puissance des gadgets qui commence à se ressentir (même si toujours ingénieux) ne lui fait encor de l’ombre, c’est bien la personnalité de Bon et l’aura de son interprète qui demeurent au cœur du film. Et ce n’est certes pas le Félix Leiter du jour qui lui porter préjudice car après la classe et le charisme de Jack Lord puis la sympathie malicieuse de Cec Linder, nous avons droit ici au particulièrement falot Rik Van Nutter, qui rend le personnage à peu de choses près transparent. Le voir d’île en île faire de taxi en hélicoptère à James Bond évoque irrésistiblement le Terry de Magnum, soit une référence absolue en matière de faire valoir. De plus la série tente d’utiliser la faiblesse que représente cette valse des interprètes de Leiter pour tenter de générer un pseudo suspens tout à fait inepte et transparent autour de l’identité de ce dernier, ce qui manifeste un cynisme assez misérable.

Si Molly Peters interprète fort joliment l’infirmière particulièrement accueillant des débuts du fil, on se souviendra surtout de la sculpturale Martine Beswick, déjà vue en féroce lutteuse gitane dans Bons baisers de Russie. Grâce à elle son personnage de Paula Caplan échappe à triste condition d’utilité pour devenir un personnage à part entière de Opération Tonnerre. Sa mort sordide, et son acceptation presque impersonnelle de la part de Bond donne soudain au film comme une atmosphère d’Armée des ombres (avec son don du cyanure). Une bouffée glaciale décalée mais finalement fort bienvenue. On regrettera cependant que sa rencontre avec Fiona ne produise pas plus d’étincelles, car hélas abrégée par les ruffians du SPECTRE. A côté de ces deux lionnes, que penser de Domino ? Certes Claudine Auger Miss France 1958) est une authentique et très belle actrice (inexplicablement doublée en VF). Elle confère une vraie authenticité au personnage et Domino, bien évidemment toujours élégamment vêtue de blanc et de noir sauf pour le carnaval, ne manque pas d’esprit. Première de nos compatriotes à apparaître sans la saga, elle renforce également l’agréable cachet français du film (tout en évoquant le très parisien André Claveau et le piano à bretelles) mais souffre terriblement du contraste avec Fiona (qui la considère d’ailleurs avec le dernier mépris), auprès de laquelle elle ne pouvait qu’apparaître que terriblement fade et effacée. A propos du gadget imprudemment confié par 07 et, bien entendu, repéré en 30 secondes par largo, on dira qu’il n’y a pas photo entre Domino et Fiona…

Comme, entre bien d’autres attraits, James Bond symbolise aussi l’esprit série télé transposé au cinéma, on dira avec le vocabulaire ad hoc que, quoique nanti de nombreuses scènes pimentées et demeurant d’excellente facture malgré un manque de matière, Opération Tonnerre apparaît comme un épisode de transition entre deux sommets de la saison Sean Connery : Goldfinger et On ne vit que deux fois.

Avec un budget connaissant une foudroyante inflation (9 millions de dollars de l’époque, contre 2,5 pour Goldfinger) Opération Tonnerre restera longtemps le James Bond ayant connu le plus grand succès, avec 141,2 millions de dollars de recettes mondiales. En France il atteindra le total impressionnant de 5 734 842 entrées, soit tout de même près d’un million de moins que pour son prédécesseur.



Tom Jones se prend au jeu!


Ah, le patrimoine français...
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Message  Invité Dim 26 Avr 2009 - 16:32

...." l’Austin Martin DB5 "

Encore un coup de l'agent Power , sûrement...

Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy
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Message  Estuaire44 Dim 26 Avr 2009 - 16:48

Une coquille d'Enfer! Laughing

rectifié. hein
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Message  Invité Dim 26 Avr 2009 - 17:57

Je n'avais jamais remarqué les quelques critiques anti françaises de thunderball que tu soulignes: l'agent de police qui dit "oh excusez moi, monsieur largo".
Le film m'a toujours semblé souffrir d'un déséquilibre, avec une fin interminable sous l'eau, une fin un peu bâclée, après un début en angleterre assez mouvementé. Et il est vrai que les allers et retour à Palmyra de Bond deviennent lassants et ennuyeux.
Dans ce film, j'aime bien Molly Peters très sexy, ainsi que Luciana Paluzzi. Par contre Martine Beswick dans la scène avec Domino me semble "tenir la chandelle" et n'avoir pas un rôle bien intéressant à défendre.
Il fut difficile d'imaginer dans NSNA un autre Largo (Klaus Maria Brandauer, acteur pourtant très doué et menaçant dans son rôle), Adolfo Céli correspond à une approche moins réaliste des Bond, un méchant à la dr no et goldfinger.
J'ai visité le château d'Anet en 2004 et si je ne l'avais demandé on ne m'aurait pas dit qu'il y avait été tourné un james bond, la guide semblait en avoir honte quand je l'ai mentionné
Pour Claudine Auger, on est habitué à elle en Domino, c'est une actrice qui a beaucoup de classe bien qu'elle me laisse indifférent. Elle semble dans son rôle assez froide et snob, et vers la fin son changement de jeu (lorsqu'elle croit que Bond veut rompre et qu'il lui annonce la mort de son frère) n'est pas trop crédible
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Message  Estuaire44 Dim 26 Avr 2009 - 18:34

Et encore, dans la série des piques anti-françaises on aurait pu rajouter que quand 007 ridiculise les agents français de Bouvard avec un jet d'eau, c'est avec un autocollant GB particulièrement visible, histoire de bien enfoncer le clou...
4 - Opération tonnerre - 1965 144

Par ailleurs je trouve NSNA assez loupé (j'ai cessé de m'y intéresser au moment de la partie de jeu vidéo, que je trouve d'un ridicule fini) mais Brandauer est effectivement excellent, c'est la seule bonne surprise du film (entre Kim basinger et les barbaresques style Marquise des Anges Rolling Eyes ). Même Max von Sydow n'est pas inoubliable en Blofeld.

Concernant Anet certaines choses ne changeront jamais dans notre beau pays... Les films de genre défriseront toujours "l'élite".

Claudine Auger s'en sort bien, avec un côté très sélect. Maintenant le rôle manque tellement de piquant qu'il n'y avait pas grand chose à en faire. Avec le temps qui passe et le métier qui trentre elle bonifiera encore son jeu et est vraiment formidable dans les films de Deray.

Pour tout dire, sur les scènes soumarines interminables j'ai un peu taté de la touche accélérer de la télécommande...
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Message  Invité Dim 26 Avr 2009 - 19:48

J'ai revu ce film récemment. L'intro et la fausse veuve/ Colonel Bouvard et le combat sous-marin m'ont particulièrement plu contrairement à vous. Il est superbement bien filmé.
Je le préfère à Goldfinger. J'attends ta critique sur You only live twice que je viens de revoir aussi (un par jour en vacances pour mon fils qui découvre). Un très bon Bond, meilleur que mes souvenirs. Par contre, Diamonds are forever, le dernier de la saga, revu hier celui-là, ne m'emballe toujours pas malgré une des plus jolies Bond girls, Jill St John.
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Message  Invité Dim 26 Avr 2009 - 20:06

Pour "diamonds are forever", je suis d'accord avec Denis, on dirait que Sean Connery s'ennuie pendant tout le film.
Dans "On ne vit que deux fois", pour apprécier le film, il faut complètement oublier le roman, toutefois on aurait aimé que des scènes soient plus fouillées et longues: exemple l'empoisonnement de Aki, Bond passe très vite à autre chose au mépris de la crédibilité. Il y a quelque part trop d'action sans laisser souffler au mépris de l'histoire.
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Message  Estuaire44 Dim 26 Avr 2009 - 20:15

D'accord au jour d'aujourd'hui avec Denis sur ces deux films avec la réserve que je n'avais pas vu Thunderball depuis des lustres et que j'en conservais un souvenir particulièrement ébloui. le revoir m'a causé une certaine déception donc j'attends de voir (cela m'étonnerait tout de même que On ne vit que deux fois me déçoive) Et puis je n'ai pas lu le roman, donc pas de souci ! hein

C'est amusant c'est exactement comme comme ça quejeunes ados nous avons découvert les Sean Connery ma soeur et moi, en en faisant louer un par jour au vidéo club pas nos parents qui en connassaient pas vraiment non plus (moi j'en avais lu du bien et je voulais voir). Cela reste un de mes meilleurs souvenirs de spectateur, un émerveillement constant et une vraie excitation. Inutile de préciser que ma soeur est tombée raide amoureuse de Sean et que je lui ait offert le coffret des Ultimate pour son récent anniversaire, ce qui l'a assez touché. Voilà; c'était la parenthèse intimiste du jour, "la vie passionnante des fans de 007".
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Message  Invité Dim 26 Avr 2009 - 20:19

Estuaire44 a écrit: Inutile de préciser que ma soeur est tombée raide amoureuse de Sean et que je lui ait offert le coffret des Ultimate pour son récent anniversaire, ce qui l'a assez touché. Voilà; c'était la parenthèse intimiste du jour, "la vie passionnante des fans de 007".

Celle qui aime les soap opéras ?

On commence à bien connaître les soeurs d'Estuaire! Razz
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Message  Estuaire44 Dim 26 Avr 2009 - 20:23

Non, non c'est la même! Laughing

Je ne suis pas comme un certain gentleman ayant cinquante tantes! pirat
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Message  Estuaire44 Jeu 18 Juin 2009 - 18:33

Disparition du comédien canadien Murray Kash qui réalisa une courte mais mémorable apparition dans les 007. Durant la célèbre réunion parisienne des dirigeants du SPECTRE il fut celui qui annonça un gain moins important que prévu au Numéro 1 et qui apparut comme une future victime avant que son voisin, démasqué, ne soit promptement électrocuté!
http://u.tv/News/Murray-Kash/ce24709a-c1c0-4691-83a8-3cd5e087aba7#

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Message  Alligator Ven 17 Juil 2009 - 16:45

Le dernier James Bond vintage que j'ai vu était le Dr No, en collection Le Monde, vieille mouture donc et j'avais été choqué par la pauvreté visuelle et sonore de l'édition. C'est un peu avec inquiétude que je retournais au charbon en mettant la galette de Thunderball de la même collection.
Or, si le pré-générique avec le canon crachote pas mal, plein de taillades et autres tâches, le reste du film est de bonne facture. Les couleurs sont fières sur le LCD. L'histoire invite à d'euphoriques ballets chromatiques. Le spectacle est jouissif pour l'oeil, du rouge des combinaisons au jaune des flammes, en passant par le bleu des mers bahaméennes ou le vert végétal.

Un James Bond est un bonbon à savourer des yeux et ce festival de couleurs compense largement le manque de rythme. Par moments, la tranquilité, propre à ces vieux polars des sixties encore axés sur l'intrigue et sur un montage lisible, se transforme méchamment en une promesse de sommeil si l'on n'y prend pas garde. Essentiellement quand la bataille subaquatique prend ses aises sur la bobine. On trouve le temps long. Inutilement. Les scénaristes et producteurs ont peut-être songé que le succès de Cousteau résidait surtout dans le temps d'exposition des masques et bouteille à oxygène? Etrange. Aujourd'hui le film prend un sacré coup de vieux avec ce facheux ralentissement.

Si le film vieillit mal sur cet aspect, heureusement sur d'autres points, son époque se fait sentir de plus intense et réjouissante manière.

Tout d'abord, Ken Adam est toujours aux commandes des décors dont l'architecture est parfaitement indiquée, pensée selon le cadrage de Young. Surtout elle exprime à merveille l'idée que l'on se faisait de la modernité à l'époque, que ce soit dans l'expression sous-terraine et froide comme l'acier de la salle de conférence de SPECTRE ou bien dans la chaleur de l'accueil dans la chambre de l'hotel de Bond à Nassau. Quoiqu'il en soit Adam et Young usent avec habileté des perspectives, des obliques, suffisamment pour éveiller dans l'oeil du spectateur une sorte de plaisir gourmand mais également pour inventer un style de décors réconnaissable, aux traits typiquement bondiens, entre architecture domestique et décors vastes de science-fiction. C'est ingénieux et percutant.

Bien entendu, l'ingrédient libidinal des James Bond Girls n'est pas oublié. On a droit pour celles et ceux que ça fait rêver aux muscles souvent dénudés d'un Connery au physique solide et viril, en pleine force de l'âge, jamais pris en défaut.
Mais en ce qui me concerne ce sont les JB Girls qui tiennent le haut de mon pavet. J'utilise le pluriel pour être poli car il n'y en a qu'une, et quelle dame, qui me fait rissoler du caleçon. Molly Peters a pour elle d'être dodue, appétissante, vraie femme, mais la pauvre a un regard qui manque de charme. Beswick n'est pas loin d'être complètement fade. La plus décevante est la française Claudine Auger, qui manque de stature, de sexe, de graouaarrr, le "je-ne-sais-quoi" comme disent les anglais. Aussi son personnage reste-t-il impertubablement froid et sec. Elle se fait méchamment damer le pion, que dis-je, claquer le beignet oui, par une Lucianna Paluzzi des grands soirs, poumonée comme une italienne mais surtout au regard félin, promesse alléchante, véritable bombe qui explose sur chaque apparition. Mamma mia. On comprend alors aisément que les producteurs qui l'avait castée pour le rôle de Domino l'aient très vite engagé sur la vaniteuse, obsédée et volcanique Fiona Volpe. Luciana, ti amo. Una dona fuori clase!

Dans le casting, je suis un peu déçu par la faible présence du personnage de Largo, n° 2 du SPECTRE. Venant d'Adolfo Celi, je m'attendais à mieux. J'ai un faible pour ce gaillard, un visage familier, un théâtreux pote de Gassmann, ouaip, décevant. Son regard n'est pas assez pervers, ni carnassier. Ce n'est pas faute de griller du téton ou de faire montre du dédain le plus assuré face à son collègue grillé sur son siège. Un mauvais barbecue. Dommage.

Encore un savoureux échange paternaliste entre Q et JB. James Bond de plus en plus gamin et Q de plus en plus irrité. Je marche.

Somme toute un James Bond plus que correct, un peu alourdi par ses scènes sous-marines mais remonté -et comment!- par sa bad James Bond girl ainsi que par son esthétique générale entre décors futuristes et couleurs chatoyantes.

capturé!
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Message  Estuaire44 Jeu 9 Juin 2011 - 1:17

De plus en plus fort

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Message  Dearesttara Lun 19 Déc 2011 - 12:18

Diffusion du film aujourd'hui à 16h40 sur France 2. Encore un 007 que je ne connais pas. Je vous donnerai mon avis une fois que je l'aurai vu. Very Happy
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Message  Invité Lun 19 Déc 2011 - 12:38

Un classique, un des meilleurs (top three pour moi) avec une superbe chorégraphie dans le combat final sous-marin.
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Message  Estuaire44 Lun 19 Déc 2011 - 13:07

Egalement deux des meilleurs méchants de la saga : Largo (tiens, un Numéro 2) et la fatale Fiona Volpe, encore et toujours l'une des mes Bond Girls préférées (from the Darkside). Les méchants de l'époque Connery restent clairement les plus savoureux, hormis quelques exceptions (Scaramanga, Drax). Excellent opus, même si je trouve que Goldfinger et Bons baisers de Russie sont un tantinet au-dessus.
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Message  Invité Lun 19 Déc 2011 - 19:11

Estuaire44 a écrit:Les méchants de l'époque Connery restent clairement les plus savoureux, hormis quelques exceptions (Scaramanga, Drax).
Ca, ce sont deux méchants de l'ère Moore, pas au niveau pour moi de l'ère Connery.
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Message  Dearesttara Lun 19 Déc 2011 - 20:56

J'ai enfin vu Opération tonnerre, le seul Sean Connery que je n'avais pas vu.

Le titre annonçait la couleur : malgré un début poussif et même assez morne dans les vingt-cinq premières minutes (l'avion recouvert est une scène plus soporifique tu meurs), l'intrigue se met en place dès que 007 est convoqué pour sa mission. Pour nous faire patienter, on a James qui a un peu de mal à séduire la jolie infirmière, l'apparition de Guy Doleman (le premier Numéro 2 du Prisonnier), la torture de l'élongation (excellent !) et puis la scène culte de la réunion des Numéros assis sur des chaises mortelles (Austin Powers s'est vraiment largement inspiré de ce 007 en particulier) ce qui est pas mal.

D'excellents méchants, avec en premier lieu Largo, qui dégage une personnalité multiple très forte et froide (le meurtre du pilote, celui de l'homme de main...) et qui est un des meilleurs adversaires du septième double zéro brittanique ! A chaque fois, il prépare de mauvaises surprises pour le héros qui a parfois du mal à se défaire de ses pièges (la piscine aux requins, la vénéneuse Fiona, l'attaque sous le yacht, la bagarre finale, que des morceaux de bravoure...). Défilé de jolies filles à en avoir le tournis, ça doit être un record ; avec en premier lieu, Fiona Volpe, une brillante bad girl, très machiavélique, avec une Luciana Paluzzi à fond dans son rôle. J'ai bien aimé sa mort, finalement très romantique, à l'opposé de son personnage (ma petite amie est fatiguée, cette danse l'a.. tuée !). Certes, ce n'est pas la tornade Xenia Onatopp, défintivement la 007 bad girl ultime, mais quelle présence, quelle force ! J'ai adoré Claudine Auger en Domino, même si elle participe pas beaucoup à l'action, mais elle a une plastique bombesque et est assez convaincante dans son rôle. French touch oblige, c'est stimulant de voir notre chère patrie aussi à l'oeuvre ! cheers Puis la patriotique Paula à la mort inattendue et courageuse, sans oublier beaucoup de figurantes aux beaux atouts qui font rêver. Q est hilarant en râleur incessant, et les gadgets proposés sont très originaux.

J'ai bien aimé le scénario du film ainsi que de bons dialogues (la vanne de 007 sur la nuit passée avec Fiona : wah, c'est méchaaaaaaaaaaant ! Laughing). Certes, pas aussi travaillé que Goldfinger mais qui ménage de très bons atouts, dont les moindres ne sont pas les bagarres, très énergiques et rythmées (sous la mer, sur le bateau, celle du pré-générique...). Terence Young connaît son métier et s'il abuse un peu des accélérés, sa mise en scène est assez enlevée ! Le budget est bien utilisé. La musique de Barry est hélas trop répétitive, malgré une bonne partition durant les scènes d'action. Le générique est bien composé, la chanson de Tom Jones colle parfaitement à l'univers de Fleming, même si je rejoins Estuaire sur un point : niveau visuel, c'est un peu décevant. Et les morceaux de bravoure sont délectables.

Un peu trop de longueurs, mais la sauce prend. Et puis, je trouve Sean Connery encore mieux que dans les trois films précédents. Autant, j'étais un peu sceptique dans les deux premiers films, autant là, il remporte mon adhésion. Sa classe, son raffinement, sa stature athlétique, son jeu plus expressif. J'accroche !


Largement supérieur à Bons Baisers de Russie, mais légèrement en-dessous de Goldfinger. Opération tonnerre est à ranger dans la catégorie "réussite à peu près totale" ! 4/4 ! 1010


Terminé mon visionnage de la période de Sean Connery qui commença et se termina médiocrement mais qui contient en son coeur que de palpitations et d'inventivité ! Very Happy Cette redécouverte m'a fait plaisir, cette première ère a plutôt bien vieilli (à partir de Goldfinger du moins).


1. James Bond contre Dr No (Dr. No) : 2/4
2. Bons baisers de Russie (From Russia with Love) : 3/4
3. Goldfinger (Goldfinger) : 4/4
4. Opération Tonnerre (Thunderball) : 4/4
5. On ne vit que deux fois (You only live twice) : 4/4
6. Les Diamants sont éternels (Diamonds live forever) : 2/4


Moyenne : 3.00/4. Very Happy


Classement de la période :

1. Goldfinger
2. On ne vit que deux fois
3. Opération Tonnerre

4. Bons Baisers de Russie
5. James Bond contre Dr.No
6. Les Diamants sont éternels


Dernière édition par Dearesttara le Mar 14 Aoû 2012 - 17:48, édité 1 fois
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Message  Estuaire44 Lun 19 Déc 2011 - 21:18

Belle critique,Dear, cela me donne envie de revoir le film ! C'est vrai qu'International Man of Mystery s'inspire beaucoup de celui-ci, également de Goldfinger. Fiona et Xenia sont vraiment les meilleures Bad Girls de la série, avec également Miss Frost. Bien supérieures à la blonde empoisonnant 007 dans Casino Royale.
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Message  Nicolas Mar 20 Déc 2011 - 9:55

Revu itou hier.Un bon épisode en dépit de quelques longueurs:la scène du "naufrage" de l'avion se justifie,mais le combat sous-marin,malgré sa beauté formelle,traine un peu.Des passages brillants (la bagarre du début avec la "fausse veuve",les scènes dans la clinique qui font très "polar",la réunion des Spectremen...)
Exotisme et petites pépées de rigueur,un mastermind excellent meme si Celi ne donne pas toujours toute sa mesure (la visite de sa villa est un grand moment,et le coup des requins resservira).
2 Lincoln Continental réjouissent ma vue et mon esprit et l'Aston refait une apparition.
J'ai téléchargé les 2 "Craig" à revoir à tete reposée durant les fètes...
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