23 - Skyfall - 2012
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Re: 23 - Skyfall - 2012
denis a écrit:Je n'ai pas reconnu tout de suite Ralph Fiennes en Mallory, sûrement présent dans le prochain Bond.
- Spoiler:
- Et Naomie Harris, je l'espère.
Dernière édition par Patricks le Sam 27 Oct 2012 - 20:05, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: 23 - Skyfall - 2012
Ba Patricks tu viens de donner un spoiler.
séribibi- Roi (Reine)
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Re: 23 - Skyfall - 2012
Ah bin pour moi c'est trop tard, j'aurai plus aucune surprise. Du coup, j'ai plus envie de le voir.
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
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Date d'inscription : 13/12/2007
Re: 23 - Skyfall - 2012
Quel spoiler? Non, honnêtement, Seribibi, c'est bourré de surprises, même si je m'y attendais pour une.
Bah, non, la James Bond girl dont tu as mis la photo, Patricks, est vraiment quelconque de chez quelconque. C'est pour cela que j'ai écrit plus haut que cela fait deux Bond sans girl; on est loin de Caroline Munro ou Barbara Bach.
Bah, non, la James Bond girl dont tu as mis la photo, Patricks, est vraiment quelconque de chez quelconque. C'est pour cela que j'ai écrit plus haut que cela fait deux Bond sans girl; on est loin de Caroline Munro ou Barbara Bach.
Invité- Invité
Re: 23 - Skyfall - 2012
Mais Denis, ce n'est pas une James Bond girl. Lorsque Bond lui fait confiance pour la scène du rasoir, il n'a vraiment pas peur. Bon on va arrêter plus personne ne va vouloir voir le film.
Invité- Invité
Re: 23 - Skyfall - 2012
Oui, je sais; la scène du rasoir fait partie des bouche-trous pour moi.Patricks a écrit:Mais Denis, ce n'est pas une James Bond girl. Lorsque Bond lui fait confiance pour la scène du rasoir, il n'a vraiment pas peur. Bon on va arrêter plus personne ne va vouloir voir le film.
Invité- Invité
Re: 23 - Skyfall - 2012
Oui effectivement, ça n'était pas un spoiler, j'avais cru lire une révélation cruciale du scénario mais ça n'est pas le cas !
Oui, Naomi Harris, la superbe Calypso de "Pirates des caraïbes 2 et 3" !
Oui, Naomi Harris, la superbe Calypso de "Pirates des caraïbes 2 et 3" !
séribibi- Roi (Reine)
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Re: 23 - Skyfall - 2012
J'ai vu "Skyfall".
Eh bien... j'ai beaucoup mieux aimé celui-ci que les deux autres avant. Le meilleur Craig de loin, il commence à m'être même sympathique.
Une ou deux répliques amusantes, sans plus, nous ne sommes pas encore arrivés à la hauteur du James Moore ou James Connery, même Brosnan faisait mieux.
Par contre film plus profond que pas mal d'autres avec un Bond moins provocant, plus intériorisé, parfois fatigué à la limite de ses forces, plus simplement vrai.
Une histoire qui tient la route, oui, et beaucoup d'actions, mais, comme souvent un film peu réaliste malgré tout, comme le dit plus haut Patricks, plus proche de Kent que de Bond.
Connaissant personnellement bien les procédés de chiffrages et algorithmes de sécurisation divers, je regarde toujours avec un certain sourire en coin les effets et explications techniques s'y rapportant...
Très beau jeu de Judi Dench et entrée en scène de Fiennes. Un Q jeune (sans jeu de mot), pourquoi pas !
Surprise plaisante en revoyant l'Aston Martin des années 60 !
Revoilà un vrai Bond !!
Eh bien... j'ai beaucoup mieux aimé celui-ci que les deux autres avant. Le meilleur Craig de loin, il commence à m'être même sympathique.
Une ou deux répliques amusantes, sans plus, nous ne sommes pas encore arrivés à la hauteur du James Moore ou James Connery, même Brosnan faisait mieux.
Par contre film plus profond que pas mal d'autres avec un Bond moins provocant, plus intériorisé, parfois fatigué à la limite de ses forces, plus simplement vrai.
Une histoire qui tient la route, oui, et beaucoup d'actions, mais, comme souvent un film peu réaliste malgré tout, comme le dit plus haut Patricks, plus proche de Kent que de Bond.
Connaissant personnellement bien les procédés de chiffrages et algorithmes de sécurisation divers, je regarde toujours avec un certain sourire en coin les effets et explications techniques s'y rapportant...
Très beau jeu de Judi Dench et entrée en scène de Fiennes. Un Q jeune (sans jeu de mot), pourquoi pas !
Surprise plaisante en revoyant l'Aston Martin des années 60 !
Revoilà un vrai Bond !!
Philo- Fondateur
- Age : 72
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Date d'inscription : 01/10/2005
Re: 23 - Skyfall - 2012
Petit détail qui me fait systématiquement sourire et qui me revient : L’émetteur radio avec une led qui clignote... comme toujours et comme sur les bombes à retardement, il y a toujours cette fameuse led qui clignote, qui ne sert à rien mais qui me fait marrer.
Philo- Fondateur
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Estuaire44- Empereur
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Re: 23 - Skyfall - 2012
Je vais voir le film cet après-midi. En espérant faire chorus avec vos critiques assez positives.
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: 23 - Skyfall - 2012
Je l'ai vu, mais n'ai pas encore fait de critique développée faute de temps (puis y'avait le mini-article d'Halloween).
Je la ferai aprés ton appréciation.
Je la ferai aprés ton appréciation.
séribibi- Roi (Reine)
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Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: 23 - Skyfall - 2012
Vu enfin Skyfall.
Pas de spoilers :
Premier 007 que je vois au cinéma, ça m'a fait un drôle d'effet. Sans atteindre pour moi les cimes de Casino Royale, Skyfall se révèle être un brillant film dosant parfaitement l'action et le suspense. Les composantes charme et humour restent malheureusement aux abonnés absents, mais comme Craig nous a habitués à un Bond moins léger, plus faillible, ce n'est qu'un bémol relatif.
Après la quasi catastrophe Quantum of Solace, Purvis, Wade, et Logan parviennent à écrire un très bon scénario qui donne la part belle à l'action, mais sans les excès observés dans certains Brosnan par exemple. Les scènes sont spectaculaires, somptueusement filmées par un Sam Mendes en verve, pas mal de pyrotechnie - avec le sommet que constitue le feu d'artifice de Skyfall - mais au service d'une histoire, et non l'inverse. Les scènes d'action sont très convaincantes, Craig a suffisamment de prestance pour assurer le spectacle (on le voit souvent torse nu dans le premier tiers du film, vous trouvez pas ?). Il ose un peu plus d'humour, ça ne marche pas vraiment, mais c'est bien d'essayer. Craig est je trouve pas aussi flamboyant que dans les deux précédents volets, mais reste un Bond de haute volée. Que ce soit le prégénérique, l'empoignade dans la tour de cristal... L'histoire met donc en scène un némesis de Bond, son double inversé en quelque sorte. Javier Bardem est monstrueux de talent, de folie homicide, et d'ambiguité de par sa relation avec M. A la fois patronne honnie et - comme Bond - peut-être mère de substitution. La scène finale, très mélancolique est superbe, avec un grand Craig. Un méchant implacable et rusé, son plan diabolique prend tout le monde de court. Apprécié le trip en Ecosse, avec de beaux panoramas.
Judi Dench joue un M sur la corde raide. Elle a une importance sidérante dans le film, car étant le pilier central de l'histoire. On est loin des apparitions brèves de Bernard Lee. Extrêmement professionnelle, d'un charisme formidable, elle est l'un des meilleurs atouts de ce Bond 23. La voir très souvent est un plus qui fait plaisir. Solide Ralph Fiennes en Mallory tantôt sombre, tantôt héroïque. Berenice Marlohe ne déçoit pas vraiment mais son personnage n'apparaît que trop peu et en fait, n'est pas vraiment utile. Naomie Harris, dont l'identité de son personnage est l'objet d'un twist final où je me suis fait complètement avoir (super idée !), a plus de consistance. Même si sa participation à l'action est limitée, l'actrice accomplit un sans-faute. Bon retour de Tanner.
EDIT : en fait, la vraie James Bond girl du film, c'est Judi Dench finalement ! D'autant qu'elle participe aussi à l'action !
J'ai bien aimé Q. Certes, il n'efface pas les airs ronchons de notre Desmond Llewellyn adoré, mais Ben Whishaw se débrouille bien : son Q est plus ironique, assez egocentrique, et sa relation avec Bond a des amusantes polarités. Son côté jeune génie boutonneux permet quelques dialogues assez vifs.
La musique de Thomas Newman est efficace mais n'a pas les qualités musicales d'un John Barry ou de David Arnold. Ses thèmes frénétiques conviennent au film, mais sont peu inspirés. On peut écouter du Barry ou du Arnold sans les images, mais avec Newman, je suis moins d'accord. Adele interprète une superbe chanson dont la ritournelle ne cesse de trotter dans ma tête à l'heure où je vous écris, beau générique aussi.
En bref, un excellent crû, justement acclamé par le public et la critique en général. Bond 23 brûle plusieurs vaisseaux derrière lui, une nouvelle ère va commencer. Il y'a fort à parier que la trilogie 21-22-23 sur la "jeunesse" de Bond n'était qu'une parenthèse. Logiquement, le Bond 24 devrait se rapprocher davantage des films traditionnels de la saga, comme la dernière image semble l'attester.
J'hésite entre 3 et 4/4. Allez, je vais mettre 4/4. Un film d'action de 2h23 sans trop de longueurs, fallait le faire !
Pas de spoilers :
Premier 007 que je vois au cinéma, ça m'a fait un drôle d'effet. Sans atteindre pour moi les cimes de Casino Royale, Skyfall se révèle être un brillant film dosant parfaitement l'action et le suspense. Les composantes charme et humour restent malheureusement aux abonnés absents, mais comme Craig nous a habitués à un Bond moins léger, plus faillible, ce n'est qu'un bémol relatif.
Après la quasi catastrophe Quantum of Solace, Purvis, Wade, et Logan parviennent à écrire un très bon scénario qui donne la part belle à l'action, mais sans les excès observés dans certains Brosnan par exemple. Les scènes sont spectaculaires, somptueusement filmées par un Sam Mendes en verve, pas mal de pyrotechnie - avec le sommet que constitue le feu d'artifice de Skyfall - mais au service d'une histoire, et non l'inverse. Les scènes d'action sont très convaincantes, Craig a suffisamment de prestance pour assurer le spectacle (on le voit souvent torse nu dans le premier tiers du film, vous trouvez pas ?). Il ose un peu plus d'humour, ça ne marche pas vraiment, mais c'est bien d'essayer. Craig est je trouve pas aussi flamboyant que dans les deux précédents volets, mais reste un Bond de haute volée. Que ce soit le prégénérique, l'empoignade dans la tour de cristal... L'histoire met donc en scène un némesis de Bond, son double inversé en quelque sorte. Javier Bardem est monstrueux de talent, de folie homicide, et d'ambiguité de par sa relation avec M. A la fois patronne honnie et - comme Bond - peut-être mère de substitution. La scène finale, très mélancolique est superbe, avec un grand Craig. Un méchant implacable et rusé, son plan diabolique prend tout le monde de court. Apprécié le trip en Ecosse, avec de beaux panoramas.
Judi Dench joue un M sur la corde raide. Elle a une importance sidérante dans le film, car étant le pilier central de l'histoire. On est loin des apparitions brèves de Bernard Lee. Extrêmement professionnelle, d'un charisme formidable, elle est l'un des meilleurs atouts de ce Bond 23. La voir très souvent est un plus qui fait plaisir. Solide Ralph Fiennes en Mallory tantôt sombre, tantôt héroïque. Berenice Marlohe ne déçoit pas vraiment mais son personnage n'apparaît que trop peu et en fait, n'est pas vraiment utile. Naomie Harris, dont l'identité de son personnage est l'objet d'un twist final où je me suis fait complètement avoir (super idée !), a plus de consistance. Même si sa participation à l'action est limitée, l'actrice accomplit un sans-faute. Bon retour de Tanner.
EDIT : en fait, la vraie James Bond girl du film, c'est Judi Dench finalement ! D'autant qu'elle participe aussi à l'action !
J'ai bien aimé Q. Certes, il n'efface pas les airs ronchons de notre Desmond Llewellyn adoré, mais Ben Whishaw se débrouille bien : son Q est plus ironique, assez egocentrique, et sa relation avec Bond a des amusantes polarités. Son côté jeune génie boutonneux permet quelques dialogues assez vifs.
La musique de Thomas Newman est efficace mais n'a pas les qualités musicales d'un John Barry ou de David Arnold. Ses thèmes frénétiques conviennent au film, mais sont peu inspirés. On peut écouter du Barry ou du Arnold sans les images, mais avec Newman, je suis moins d'accord. Adele interprète une superbe chanson dont la ritournelle ne cesse de trotter dans ma tête à l'heure où je vous écris, beau générique aussi.
En bref, un excellent crû, justement acclamé par le public et la critique en général. Bond 23 brûle plusieurs vaisseaux derrière lui, une nouvelle ère va commencer. Il y'a fort à parier que la trilogie 21-22-23 sur la "jeunesse" de Bond n'était qu'une parenthèse. Logiquement, le Bond 24 devrait se rapprocher davantage des films traditionnels de la saga, comme la dernière image semble l'attester.
J'hésite entre 3 et 4/4. Allez, je vais mettre 4/4. Un film d'action de 2h23 sans trop de longueurs, fallait le faire !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: 23 - Skyfall - 2012
Décidément, la presse est unanime !
http://actu.orange.fr/insolite/quand-le-journal-du-vatican-fait-l-hommage-du-nouveau-james-bond-afp_1166838.html
http://actu.orange.fr/insolite/quand-le-journal-du-vatican-fait-l-hommage-du-nouveau-james-bond-afp_1166838.html
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: 23 - Skyfall - 2012
Ma critique demain.
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
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Date d'inscription : 13/12/2007
Re: 23 - Skyfall - 2012
Toutes ces critiques m'ont donné envie d'aller voir le film ! Je suis dans la salle de cinéma, ma critique pour demain également. C'est aussi le premier James Bond que je vois à sa sortie
mrs.peel6568- Modératrice
- Age : 31
Localisation : Paris
Date d'inscription : 29/11/2009
Re: 23 - Skyfall - 2012
Un grand cru. J'ai eu beaucoup de plaisir à voir ce dernier opus de la saga. Toujours anxieuse à l'idée de tenir 2h30 devant un film d'action, surtout un James Bond, je n'ai pas été déçue du résultat. Bien au contraire, moi qui ai toujours du mal à suivre l'histoire, celle de Skyfall m'a emballée !
D'abord le générique de la mort qui tue : ce que l'on pourrait appeler de l'art contemporain. On ne comprend pas forcément ce que tout cela représente, mais c'est joli, plutôt agréable à regarder. Alors bien sûr, pour l'agent secret le plus célèbre de la planète, il faut une musique de taille. Interprétée par Adèle, le thème de Skyfall est sublime.
Parlons maintenant des courses poursuites : décidément, on ne sait plus quoi inventer ! Tous les moyens de transport sont mis à disposition : des trains, des bateaux, des hélicoptères, des voitures, des rames de métro, des motos... La scène d'action du début est tout aussi scotchante qu'ahurissante ! S'ensuit une scène de combat à la Tintin sur un train qui passe évidemment sous des tunnels pour qu'on puisse s'écrier : "ATTENTION LA TÊTE !!!!" pendant que Bond écrase des Coccinelles avec une pelleteuse... Du grand n'importe quoi, mais du n'importe quoi de qualité !
Qui est donc cette femme travaillant aux côté de Bond ?! Mince, j'aurais dû m'en douter, mais oui mais c'est bien sûr, comment que pourquoi n'avais-je pas remarqué qu'il manquait un personnage au tableau !!
Pas de vraie James bond Girl en fait. Berenice Marlohe était la potiche qui au final n'a pas cassé trois pattes à un canard... Comme le disais Dearesttara, pourquoi pas M ? Pour rebondir sur ce personnage, j'ai trouvé une Judi Dench très juste dans son interprétation, et le rôle que lui confère le film nous permet de l'admirer sous un jour plus sombre.
Javier Bardem est si bien amoché, ce que l'on ne remarque pas tout de suite, que l'on pourrait presque l'apparenter à Requin : après tout, il faut voir ce que fait le cyanure d'hydrogène une fois le dentier retiré
Et pour finir, les scènes qui m'ont le plus marquée : la course poursuite dans le métro londonien et la traque finale qui par moment m'a vraiment scotchée à mon siège ("Brûlez ce que vous voulez mais PAS la voiture !!!!!! Rhaaaa quel gâchis !!!! ").
Je mets un 4/4 !
Dernière édition par mrs.peel6568 le Dim 4 Nov 2012 - 20:07, édité 2 fois
mrs.peel6568- Modératrice
- Age : 31
Localisation : Paris
Date d'inscription : 29/11/2009
Re: 23 - Skyfall - 2012
Ah oui :
Y'a en effet quelques moments assez ahurissants, qui contrebalancent le sérieux de ce film. Le coup de la pelleteuse, on avait plus vu ça depuis Moore question improbabilité. Que tu n'aies pas pensé à la vraie identité d'Eve, c'est normal, après tout.
Content que tu aies aimé le film, un vrai bon cru ! Manque plus que séribibi et Estuaire qui chroniquera pour le hors série du site.
- Spoiler:
- La démolition de la DB5 restera comme une des images les plus traumatisantes du film, la gueule de 007 quand il voit ça ne nécessite aucun commentaire
Y'a en effet quelques moments assez ahurissants, qui contrebalancent le sérieux de ce film. Le coup de la pelleteuse, on avait plus vu ça depuis Moore question improbabilité. Que tu n'aies pas pensé à la vraie identité d'Eve, c'est normal, après tout.
- Spoiler:
- Vu que Moneypenny n'était pas présente dans les deux premiers Craig, on avait fini par penser qu'on la verrait jamais.
Content que tu aies aimé le film, un vrai bon cru ! Manque plus que séribibi et Estuaire qui chroniquera pour le hors série du site.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: 23 - Skyfall - 2012
Demain.
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: 23 - Skyfall - 2012
Vu le film hier : tout simplement le meilleur Bond.
Critique plus détaille demain.
Critique plus détaille demain.
Cetp65- Prince(sse)
- Age : 32
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 01/08/2010
Re: 23 - Skyfall - 2012
Aprés quelques années d'attente et la relative déception publique et critique de Quantum of Solace (enfin, façon de parler, le film fut un succés mondial), le dernier Bond, considéré un peu comme celui "de la maturité", était attendu au tournant, d'autant plus qu'il était précédé d'une réputation des plus flatteuses.
Pourtant, SKYFALL nous parviendra suite à un accouchement difficile (pré-production un rien chaotique due à des soucis financiers de la MGM).
En définitive, le film, pour sa sortie promotionnelle, sera auréolé, à l'occasion des 50 ans de la franchise, du titre de "meilleur James Bond de l'histoire" par nombre de critiques.
Rien moins !
Drôle d'opus en réalité que ce SKYFALL, dont le choix tout aussi curieux de réalisateur (Sam Mendes, qui est beaucoup plus un metteur en scène de "l'intime" que de l'action ou de l'espionnage) reflète en définitive, et trés logiquement, le virage adopté par la production depuis Casino Royale : faire table-rase du passé, plus précisément des périodes Brosnan/Moore/Dalton,..voire de la plupart des CONNERY ; faire évoluer Bond dans un cadre hyper réaliste ; ne stéréotyper en rien les personnages qui seront présentés ici de la manière la plus authentique qu'il soit...
Le réalisateur lui-même, à l'occasion d'une interview presse, l'avait dit : "Finies les bêtises qu'on a pu voir dans les anciens James Bond, nous revenons à un Bond sérieux, qui souffre, qui hésite, qui évolue dans un univers réaliste, il y aura de l'action mais elle sera secondaire..." (à peu de choses prés).
Le retour aux sources et à un Bond plus "vrai" est en soi une trés bonne chose, mais, lorsque l'on tombe dans l'excés d'intention, cela devient du révisionnisme-abusif allant jusqu'à renier tout ce qui a précédé, surtout que l'on n'avait pas forcément besoin de passer par la case "Bond" pour montrer cela : Casino Royale entamait dans cette voie, jusqu'à son "anachronisme" de mise (première phase de total reniement de ce que l'univers bondien avait présenté jusqu'alors) qui aura fait tiquer bien des gens,.. mais il gardait néanmoins, bon gré mal gré, des repères réels avec la saga...
Quantum of Solace (à la revoyure peut-être l'épisode-Craig le plus cohérent, soit dit en passant), avec sa première heure supra-nerveuse, rythmée et speedée, et sa séquence prégénérique exagérement "cut" et hachée, nous mettait bien, malgré tout, dans l'ambiance (James Bondienne ou non), tout en reproduisant "en images" l'état d'esprit -totalement en vrac- dans lequel le héros (qui n'était plus tout à fait lui-même) se trouvait/évoluait, n'intervenant plus ici -ou presque- que pour assouvir une vengeance personnelle (remonter une filière et trouver le responsable de l'assassinat de Vesper).
Dans SKYFALL, Mendes se dit qu'il faut partir loin, trés loin dans le travail d'introspection, en allant même jusqu'à y injecter une dose de considérations freudiennes (mais est-ce qu'on attend forcément cela en allant voir un "Bond" ?) : il nous affirme que ce Bond revient au sources (mais lesquelles ?) alors qu'en réalité, il ne fait que dynamiter de l'intérieur les codes-mêmes qui en avaient fait l'identité.
Ainsi, il nous montre bien l'Aston-Martin
- Spoiler:
- , mais c'est pour mieux la réduire en poussière quelques secondes plus tard...(à ce sujet, la photo-promotionnelle qui nous le montre en train de poser avec le célèbre véhicule est on ne peut plus mensongère par rapport aux intentions réelles)
Il nous fait ENFIN faire connaissance avec "Q", mais c'est sous la forme d'un jeunot, geek prodige en informatique, qui ne trouve rien de mieux à dire (ou plutôt à faire comprendre) à Bond que, s'il est bien ICI et PRESENT, il n'a cependant aucun gadget à lui proposer (un mini-émetteur qui ne fait rien, et un révolver à empreintes palmaires et,.. c'est tout !..).
Q ajoute même ironiquement à Bond : "Vous vous attendiez à quoi ?".
Au moment précis où il lui sort cette phrase, des plus qu'éloquentes, Mendes, en filigrane, s'adresse à son public/aux spectateurs en lui faisant comprendre que, le passé, c'est bien fini : y compris celui de l'ère 007/Sean Connery !...
Car il ne faut pas oublier que dés l'époque Sean Connery, les Bond obéïssaient à cette loi des excés, des facilités de scénarios (même s'ils reprenaient une grande partie des romans de Fleming), des archétypes, de l'iconisation des personnages, et au procédé de la "gadgetisation" (Goldfinger, On ne vit que 2 fois...).
Que reste-t-il donc de ce réel hommage, qui ne semble plus ici que "poudre aux yeux" ?
"Q" demeure néanmoins l'une des idées les plus interressantes de ce dernier épisode, car ce personnage-contrepied (voulu - non, ça n'était pas la totale maladresse de choix de casting que l'on pensait au début) accentue bien, par opposition/contradiction, la virilité de Bond et son côté "machine de guerre", tout en la mettant à mal (cette idée sera reprise dans la 1ère confrontation de 007 avec Silva (trés bon Javier Bardem), et son look efféminé).
Encore un "message" pour le public et qui semble mieux lui dire que toute allusion à l'ancien Bond, vieille relique de la Guerre Froide (comme le disait déjà - de façon assez méprisante - "M" à Bond lors de sa première apparition dans "Goldeneye"), doit être maintenant totalement effacée : ce nouveau Bond est "né" avec le XXIème siècle !
Ainsi, Craig va en effet nous être présenté ici comme un Bond non pas "invincible" (remember l'invraisemblable -mais trés bien filmée- attaque à visage découvert de l'ambassage dans "Casino royale", alors que l'on était pourtant censé évoluer vers un total réalisme de la franchise - ce qui est pour le moins paradoxal), mais comme un personnage souffrant, hésitant, incapable de se remettre à pied d'oeuvre (la scène du test aprés sa longue absence) mais qui, néanmoins, retrouvera le plus curieusement du monde toute sa maîtrise professionnelle et technique lors du dernier acte (!!) -, plein de traumas (c'est là que le film s'égare vraiment), pointés au détour d'une trop longue -ou trop courte ? - séquence revenant sur son enfance sur les lieux de son passé...
Une séquence, faussement intelligente, qui débarque trés maladroitement dans ce sens où elle casse complètement le CLIMAX du film qui a précédé (à savoir, l'évasion de Silva), et aurait gagné à être positionnée à un autre moment.
Ce trauma-007 (je n'en dirai rien) paraît ici exagérement appuyé dans son schématisme (une seule phrase -qui plus est dite par un type que l'on avait encore jamais vu- nous plonge aux sources de son passé et de son enfance et nous explique ce qu'il a vécu,.. avant qu'on ne passe à tout autre chose) ; scène qui débarque donc comme un cheveux dans la soupe (histoire que l'on en sache désormais peu plus sur lui), et semble n'avoir été mise là que pour apporter une dimension psychologique supplémentaire à cet épisode et faire dire : "vous voyez, nous avons fait un Bond complet, et donc le Bond définitif !"
Surtout, ces explications auraient tendance à démystifier le personnage, ce qui, là encore, va finalement trés bien dans la logique de parti-pris voulu par la production et, plus encore, de son réalisateur, qui n'a fait qu'enfoncer le clou.
Etait-il nécessaire d'amener un tel réalisme au point de refourguer un "si net" passé à Bond, via une scène censée paraître aussi psychodramatique ? (et qui finalement ne parvient même pas à l'être dans sa brièveté).
Et si "oui", dans ce cas, pourquoi ne pas le faire par le biais d'un autre personnage ou mieux, avec un NOUVEAU personnage ? La saga James Bond avait-elle besoin d'être à ce point remodélée pour intégrer cela ?
Quant au scénario, il faut bien avouer que celui-ci reste également un des points faibles du film.
Interressant, il n'est cependant que survolé, saupoudré de quelques incohérences, et, repompe allègrement sur nombreuses idées déjà vues dans d'autres fictions.
Tout d'abord, quel dommage de ne pas avoir traité plus en profondeur ce péril qui plane autour de ces agents du MI6, officiants désormais à visage découvert ; dans un registre analogue mais inverse, ce genre de scène était trés bien amenée dans "Quantum of solace", avec la magnifique séquence de l'opéra (le démentèlement du réseau).
Ici, cette intrigue devient une sous-sous-intrigue dans le sens où presque rien de cette menace ne nous est montré, n'est traité de fond.
Mendes laisse soudainement en plan un suspense qui se dessinait et que le public attendait, pour entrer dans d'autres considérations parfois plus discutables.
On pourra aussi reprocher les raccourcis scénaristiques opérés (le plan machiavélique de Silva,
- Spoiler:
- extrapolé/anticipé sur des années
- Spoiler:
- ou bien encore, son ancienne évolution au sein du MI6 et sa relation passée avec Bond, qui sont survolées ou tout bonnement occultées
- Spoiler:
- (qui pourrait survivre à une telle chute ?... La scène du bateau où Bond va rejoindre Séverine en sortant le plus naturellement du monde de la cabine le lendemain matin, avec les gardes armés de Silva qui se pointent alors).
Le film, en outre, lorgne trop du côté du "Monde ne suffit pas", avec une "M" au coeur de l'intrigue, et qui est relancée et montrée du doigt pour les concensus et décisions professionnelles souvent contestables/discutables qu'elle a dû prendre dans le passé ou récemment, lui attirant ainsi des foudres (on pense alors au personnage d'Elektra/Sophie Marceau) et, plus encore, du côté de "The dark knight rises", dont SKYFALL semble reprendre de nombreuses idées (Mendes reconnaît s'être inspiré de Christopher Nolan) : l'ambiance "menace terroriste", le postulat-hacking, l'histoire de renaissance du personnage, le "vilain"
- Spoiler:
- qui a combiné son plan des années à l'avance par anticipation
Le rythme du film semble aussi mis à mal : à force de tergiversations (enjeux laissés de côté en cours de chemin, ensemble décousu, scènes d'action parfois trop courtes, d'autres scènes parfois trop étirées (le Casino) ; relance de la franchise ; réalisateur semblant tout vouloir remettre au "goût du jour" et partir dans toutes les directions), on constate que de nombreux passages deviennent un peu languissants (la scène d'ouverture à Istanbul -seule "grande" scène d'action du film- est à ce niveau peu révélatrice de ce qui suivra, puisque le film adoptera au final un tempo assez lent, de part aussi ses régulières ruptures de ton) et l'on aura au final cette curieuse impression de mini-scènes emboîtées les unes aux autre, sans vraiment de réelle cohérence...
Aprés un démarrage sur les chapeaux de roues (prégénérique prépidant parfaitement exagéré et invraisemblable, mais c'est "normal" pour du Bond ; attaque du MI6 de l'intérieur...), et une progression fluide, la partie qui s'ensuivra demeurera assez lente à se mettre vraiment en place, et, certaines scènes de suspense bien amenées seront malheureusement bien trop courtes voire complètement éludées par la suite.
Le climax du film (l'évasion de Silva - comme je l'ai signalé avant) était excitant mais il aurait fallu le prolonger un peu....
On se surprend donc à trouver par moment le temps trop long, surtout de part cette narration décousue, ces importantes ruptures de rythme, ce creshendo dramatique assez mal amené, ces enjeux finalement absents, à force d'être mis de côté.
Parmi les qualités du film, il faut néanmoins souligner la magnifique photographie (le chef-op a fait quelque chose de trés bon), qui transparaît notamment lors de séquences assez étonnantes, comme la mission à Shangaï, dans le building, avec une trés belle (mais trop courte) scène de bagarre en ombres chinoises (malgré le fait que les buildings se reflétant en arrière-plan rendent parfois difficilement compréhensible l'action et la chorégraphie - c'est d'ailleurs là que l'on constate le minimalisme de mise en scène de Mendes ) ainsi que les paysages embrumés d'Ecosse (mais certains pourrons rétorquer que l'ensemble, trop sombre, est un peu déroutant) superbement mis en valeur.
Le travail de Roger Deakins est donc ce que l'on a probablement fait de mieux jusqu'ici, à défaut d'être toujours en totale adéquation avec l'univers 007 (est-ce que cela n'est pas parfois un peu "gratuit", en définitive ?).
Néanmoins, comme signalé juste avant, cette photographie n'est pas toujours bien mise en valeur par la réalisation comme je le disais assez académique de Sam Mendés (le côté art'style de la séquence à Shangaï, amoindri par une action assez incompréhensible, que le réalisateur se devait d'adapter au cadre ; la séquence finale peckinpahienne
- Spoiler:
- se déroulant dans le manoir écossais, pas toujours bien "lisible", Mendes ne tirant nullement partie de cette magnifique photographie crépusculaire
On pourra aussi reprocher un découpage pas toujours des plus heureux dans certaines scènes : ainsi, si la séquence prégénérique Jasonbournienne de QoS était chaotique, elle pouvait se justifier métaphoriquement parlant (elle renvoyait à la propre conscience de Bond et son état d'excitation mentale du moment).
Bien plus lisible est en revanche celle de SKYFALL (cette frénésie précitée n'ayant pas ici de totale raison d'être), il n'empêche qu' elle n'en demeure pas moins, toute tendue et délirante soit-elle, parfois un peu approximative dans son découpage, à l'occasion de quelques (rares cependant) plans.
Cette scène prégénérique n'en reste pas moins assez jouissive, et -je crois- parvient à l'exploit de dépasser en terme de durée le précédent record qui était jusqu'alors détenu par celle du "Monde ne suffit pas".
Ainsi, Mendes fait un travail correct mais pas exceptionnel et, en tout cas, ne trenscende jamais le talent des techniciens qui lui sont associés...
Pour en revenir aux qualités, certains décors insolites, comme celui de l'île abandonnée (trés belle idée), sont vraiment superbes, et Londres et magnifiquement filmée et photographiée.
Mais, l'un des autres atouts du film restera, bien entendu (et avant toute chose), l'interprétation générale, Judi Dench, Daniel Craig et Javier Bardem en tête, et qui campent respectivement des personnages que l'on oublie pas (même si je reprocherai à celui de Bardem de ne pas avoir été davantage approfondi).
Silva est ici présenté comme un "monstre" à visage humain mais en définitive également "victime", efféminé sans qu'on n'en sache finalement trop sur sa personnalité (la scène où il bouscule la virilité de Bond, lorsqu'il se présente à lui lors d'un plan-séquence assez atypique, est excellente !), d'apparence calme mais que la folie, éclatant subitement et sans crier gare au détour de certains plans, certaines scènes (dont la fameuse scène "Guillaume Tell"), rend d'autant plus inquiétant.
Daniel Craig est égal à lui-même, toujours trés bon acteur (même si le registre "émotions contenues et sang froid" reste un peu le même), et cultivant un humour "pince sans rire" voire taquin bienvenu - et qui faisait défaut dans les précédents - tout en humanisant son personnage (c'est la première fois qu'on le verra autant extérioriser ses sentiments, au détour d'une assez belle séquence, trés émouvante).
Naomie Harris campe une Bond girl de qualité, loin de la potiche de service, là-aussi plus humaine, mais, hélas, son rôle est assez honteusement sacrifié...
"Q", dans la représentation assumée et finalement originale de "personnage qui tranche complètement avec le précédent et est en quelque sorte un opposé de Bond", est trés interressant, et en tout cas bien interprété par Ben Whishaw (alors qu'on pouvait craindre le pire de tout cela).
Mais l'un des personnages les plus émouvants (dans la 2ème partie, car elle n'attire franchement pas grande sympathie dans la 1ère) reste sans conteste celui de "M", campé par l'excellente Judi Dench (au jeu toujours extrêmement juste), qui a ici un rôle primordial dans l'histoire (seule "M" de la saga qui aura été partie prenante des intrigues de la plupart des épisodes où elle sera intervenu).
Personnage fort mais ambigü, aux comportements contradictoires (avec Bond mais aussi professionnellement parlant), "dame de fer" qui, en définitive, éprouve un grand état de culpabilité étant donné le "sang" (souvent dû à des concensus attifs) qu'elle a parfois dû verser et qu'elle a sur les mains ; elle nous offrira sans doutes quelques passages parmi les plus émouvants de la série, même si l'on peut trouver que son rôle de
- Spoiler:
- "mère de substitution"
Sa relation avec ce dernier
- Spoiler:
- - vis-à-vis de qui l'affection n'a jamais aussi transparu à l'écran, trés paradoxalement à son apparente froideur à son égard -
Ce qui n'empêche pas en revanche d'y entrevoir quelques autres personnages trés superficiellements traités :
Ainsi, la bond-girl française, qui ne fait que passer, ne sert absolument à rien, si ça n'est à justifier une séquence mettant en avant le sadisme de Silva.
Le vieux garde-chasse (campé par le grand Albert Finney, que je n'avait pas reconnu !), semble débarquer de nulle part, et son entrée en matière
- Spoiler:
- ("C'est toi ? Tu es revenu ?")
Quant à la conclusion, et aux twist(s) final(s), surfant sur la mode "reboot" des années 2010, j'ai trouvé cela assez ridicule limite "comique" ; calqué sur "The dark knight rises", il est de plus contradictoire (mais cela ne fait finalement que mettre en avant le côté incohérent/hésitant des nouvelles orientations prisent depuis "Casino Royale") avec la nouvelle ligne temporelle voulue depuis 2005.
En bref c'est : NON, ça n'est plus le même Bond, mais OUI nous allons quand même boucler la boucle en recasant (de manière assez ridicule) d'anciens éléments de la saga...
Ce final donc, qui se veut scénaristiquement parlant intelligent, est selon moi plus boursoufflé qu'autre chose
- Spoiler:
- (le coup de de l'agent de terrain devenant secretaire : No comment ! Monneypeney qui est censée pourtant avoir une relation platonique avec Bond : pas de commentaire non plus !)
En définitive, vous l'aurez bien compris, je ne partage pas trop l'engoument généralisé (presse + public) à la vision à ce dernier opus : Sam Mendes semble cloitré dans son monde, réfutant totalement le personnage et ce qu'il a été à un point de déni que ça en devient étonnant (retour du personnage amblématique "Q" sans gadget aucun ; Bond girls sacrifiées ; psychanalise de bazard trop appuyée et légèrement en déphasage avec la série ; personnages qui vont à l'encontre de leur iconisation
- Spoiler:
- -une Monneypenny ancienne conquête de Bond-
De nombreuses choses ne sont pas cohérentes.
L'interprétation générale est de haute volée, mais certains personnages ne sont pas trés bien "dessinés".
Le scénario est interressant mais reste un scénario-gruyère, pompé ici et là sur d'autres oeuvres, avec ses trous béants
- Spoiler:
- (comme Bond survit-il, et surtout, comment peut-il survivre à une telle chute ? Que fait-il pendant tout ce temps ? Pourquoi nous dirige-t-on d'abord sur un suspense au "virus" informatique, sans l'exploiter ensuite ?...)
Les dialogues sont parfois bizarres
- Spoiler:
- ("M" disant à Bond "Mais où étiez-vous donc passé ?" aprés l'exil de celui-ci, suite à la "trahison" de cette dernière ; Séverine balançant à ce dernier, à l'occasion d'une scène de casino trop longue : "Les gardes du corps de Silva doivent vous tuer dés que j'aurai quitté cette pièce. Si vous survivez, venez à mon aide" (!))...
- Spoiler:
- (la triangulation Bond - M - Silva)
Mais, dans l'ensemble, et étant donné la critique dithyrambique, je dois bien avouer que je suis resté un peu sur ma faim, et le phénomène que suscite ce dernier opus me surprend légèrement.
Peut-être que ce Bond gagnera à être revisionné, ça ne sera pas la première fois que je changerai d'avis sur un film mais, il n'empêche, les considérations émises restent bien là, et je trouve que le matériau d'origine est beaucoup trop renié/bafoué pour un faire un produit totalement honnête.
Donc à une future vision à sa sortie vidéo.
Wait and see, comme on le dit.
5/10
Dernière édition par séribibi le Lun 5 Nov 2012 - 17:03, édité 1 fois
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: 23 - Skyfall - 2012
Le retour aux sources évoqué par Mendes concerne peut-être les romans de Fleming. Craig reste après tout le plus proche de la version du créateur, loin de l'humour de Moore, du superhéros Brosnan, ou de la vision assez optimiste qu'en donnait Connery. 007 a beaucoup changé, et les changements les plus audacieux ont mis du temps à être acceptés, que ce soit la mélancolie de Lazenby, l'aspect plus sombre et plus galant de Dalton, et finalement le personnage confronté à ses propres démons donné par Craig. Moore et Brosnan ont choisi des chemins moins risqués comme l'humour ou l'aspect plus surhumain et ont de fait été vite appréciés.
Mais je ne pense pas que Mendes et les scénaristes aient été assez egocentriques pour penser qu'ils avaient fait un 007 "définitif". Certes ce qu'il dit est l'expression de son point de vue : rendre Bond moins fantaisiste, plus sérieux. Le scénario n'a certes pas la profondeur de From Russia with love, ou Goldeneye, mais je le trouve assez consistant dans la mesure où il y'a plusieurs axes qui s'imbriquent : duel Silva-Bond, M en danger, doutes existentiels de Bond. Et chacun existe sans empiéter sur l'autre. Le coup des agents du MI6 découverts, c'est le McGuffin, et on a ça dans tous les 007. Nous spectateurs, on se moque éperdument qu'un megalo veuille détruire le monde, contrôler les médias, couler l'économie des Etats-Unis... du moment qu'il soit suffisamment fou et génial pour donner du fil à retordre au héros, et que action et stratégie soient au menu.
D'accord sur la transparence des 007 girls. Cependant, rien ne nous dit qu'Eve et James ont passé la nuit ensemble. D'ordinaire, ou la fin de la scène est montrée, ou on les voit s'embrasser avant. Là, on a ni l'un ni l'autre. De sorte qu'il est possible qu'il ne se soit rien passé entre eux, du moins je le crois et ainsi :
De toute manière, la James Bond girl du jour, c'est M, elle participe d'ailleurs à l'action (même si évidemment elle ne couche pas avec Bond ! ).
Content que tu aies apprécié Q. Mais bon, si le labo a été détruit, c'est pas étonnant qu'il ne puisse offrir beaucoup de gadgets à Bond !
Le climax dis-tu est l'évasion de Silva. Mais j'ai l'impression que c'est davantage la bataille de Skyfall, plus longue et plus spectaculaire avec un crescendo d'explosions. Souvent, dans les James Bond, il y'a un rebondissement intervenant dans les 2/3 tiers du film, qui déclenche le grand final. Alors on peut dire que l'évasion, c'est ce rebondissement.
Ton excellente critique, très détaillée, pointe quelques défauts du film avec justesse. Je trouve la réalisation de Mendes très bonne mais le montage est parfois approximatif. La musique de Newman n'est pas géniale non plus. Le plus génant est donc peut-être le rythme irrégulier du film, assez modéré mais s'emportant dans de brusques accélérations. Le film met aussi du temps à démarrer (sauf le prégénérique). Mais ce sont des défauts que je trouve assez mineurs, pour laisser ma note de 4 au film.
Je pense que tu considères le film avec la vision de toute la saga en tête. Et cette rupture menée par l'ère Craig, très forte à toutes échelles, a pu te déplaire.
Mais je ne pense pas que Mendes et les scénaristes aient été assez egocentriques pour penser qu'ils avaient fait un 007 "définitif". Certes ce qu'il dit est l'expression de son point de vue : rendre Bond moins fantaisiste, plus sérieux. Le scénario n'a certes pas la profondeur de From Russia with love, ou Goldeneye, mais je le trouve assez consistant dans la mesure où il y'a plusieurs axes qui s'imbriquent : duel Silva-Bond, M en danger, doutes existentiels de Bond. Et chacun existe sans empiéter sur l'autre. Le coup des agents du MI6 découverts, c'est le McGuffin, et on a ça dans tous les 007. Nous spectateurs, on se moque éperdument qu'un megalo veuille détruire le monde, contrôler les médias, couler l'économie des Etats-Unis... du moment qu'il soit suffisamment fou et génial pour donner du fil à retordre au héros, et que action et stratégie soient au menu.
D'accord sur la transparence des 007 girls. Cependant, rien ne nous dit qu'Eve et James ont passé la nuit ensemble. D'ordinaire, ou la fin de la scène est montrée, ou on les voit s'embrasser avant. Là, on a ni l'un ni l'autre. De sorte qu'il est possible qu'il ne se soit rien passé entre eux, du moins je le crois et ainsi :
- Spoiler:
- La relation platonique entre 007 et Moneypenny est sauvegardée.
De toute manière, la James Bond girl du jour, c'est M, elle participe d'ailleurs à l'action (même si évidemment elle ne couche pas avec Bond ! ).
Content que tu aies apprécié Q. Mais bon, si le labo a été détruit, c'est pas étonnant qu'il ne puisse offrir beaucoup de gadgets à Bond !
Le climax dis-tu est l'évasion de Silva. Mais j'ai l'impression que c'est davantage la bataille de Skyfall, plus longue et plus spectaculaire avec un crescendo d'explosions. Souvent, dans les James Bond, il y'a un rebondissement intervenant dans les 2/3 tiers du film, qui déclenche le grand final. Alors on peut dire que l'évasion, c'est ce rebondissement.
Ton excellente critique, très détaillée, pointe quelques défauts du film avec justesse. Je trouve la réalisation de Mendes très bonne mais le montage est parfois approximatif. La musique de Newman n'est pas géniale non plus. Le plus génant est donc peut-être le rythme irrégulier du film, assez modéré mais s'emportant dans de brusques accélérations. Le film met aussi du temps à démarrer (sauf le prégénérique). Mais ce sont des défauts que je trouve assez mineurs, pour laisser ma note de 4 au film.
Je pense que tu considères le film avec la vision de toute la saga en tête. Et cette rupture menée par l'ère Craig, très forte à toutes échelles, a pu te déplaire.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: 23 - Skyfall - 2012
Dearesttara a écrit: Le coup des agents du MI6 découverts, c'est le McGuffin, et on a ça dans tous les 007. Nous spectateurs, on se moque éperdument qu'un megalo veuille détruire le monde, contrôler les médias, couler l'économie des Etats-Unis... du moment qu'il soit suffisamment fou et génial pour donner du fil à retordre au héros, et que action et stratégie soient au menu.
.
Cette idée va selon moi bien au-delà du simple McGuffin, c'est un postulat, une idée de scénario excitante qu'il aurait fallut exploiter/traiter et glisser dans l'histoire au moins au détour d'une scène, fusse-elle courte.
Commencer à montrer les 6 premiers agents subitement mis à nus et en danger, et puis ne rien traiter par dessus, provoque une frustration certaine vis-à-vis du spectateur, qui attendait forcément une suite "en images".
La durée du film (2h25) parmettait de s'y attarder un instant.
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: 23 - Skyfall - 2012
Ce qui est dommage, c'est qu'en éditant son message, MrsPeel6568 a supprimé concernant le pré générique hautement incroyable une référence à l'ère Moore.
Dans ce film, on parle de réalisme, mais un certain nombre de cascades impossibles ont été rétablies, ce qui nous vaut un mélange entre le Bond sérieux de Casino Royale et les numéros de pirouette façon Moonraker, Bond sur le train de Octopussy, Bond jeté d'un avion en vol (pré générique Moonraker).
Trop sérieux dans sa façon d'interpréter le personnage dans les deux derniers opus, Daniel Craig peine à nous faire croire aux moments d'humour. Par contre, Séribibi est le seul à ne pas admettre qu'il y a une vraie histoire, ce qui manquait cruellement dans les Bond une fois les romans de Fleming épuisés. Casino Royale mis au goût du jour 2006 est quand même assez fidèlement l'adaptation du roman. Ici, ce sont des éléments présents dans le roman On ne vit que deux fois que l'on retrouve, le Bond écossais, les parents morts.
Ce qui déséquilibre le film, c'est le mélange Mooresque et sérieux façon Bond/Craig. Je ne parle pas tant de l'humour des Bond Moore, mais des séquences incroyables comme le train dans Octopussy. Très franchement, lorsqu'il écrase des coccinelles, ce n'est plus le Bond de Craig, c'est de celui de Moore, où pour rendre ses novelisations "lisibles", Christopher Wood avait sur le papier re crédibilisé en les amoindrissants certaines cascades de l'espion qui m'aimait et Moonraker. Dans la novelisation, Requin ne saute après Bond sans parachute, ni se relève de la maison après que la voiture ait piqué du nez dans un ravin pour atterrir sur un toit dans l'espion qui m'aimait. Dans la novelisation de ce dernier, Christopher Wood fait dévorer Jaws par un requin. Il a ensuite le plus grand à expliquer sa résurrection dans Moonraker la novelisation.
On est tout de même plus chez Moore que chez Craig avec Bond échappant au métro. Voilà une scène qui n'est là que pour épater, et n'est pas creusée, on zappe vite vers autre chose. Quant à la musique de Thomas Newman, agacé par l'absence de la superbe chanson d'Adèle sur le cd (il faut acheter un cd single comme ce fut le cas pour la chanson de Chris Cornell dans Casino Royale), j'ai le cd mais je ne l'ai pas encore écouté. En tout cas, durant le film, j'ai surtout beaucoup plus entendu le JB Theme que dans CR et Quantum.
Si on ne trouve pas le film trop long (et insupportable), c'est grâce au scénario. Il nous entraîne dans divers chemins à la fois, ceux de l'improbable limite SF de Moonraker, ceux du réalisme façon OHMSS/Permis de tuer.
Une seconde vision s'impose, alors que cela ne m'avait pas paru indispensable pour QOS.
On mesure aussi la qualité d'un Bond à sa capacité à être visionné à l'infini. Quand "Rien que pour vos yeux" est sorti en octobre 81, j'ai été le voir 5 fois. La première fois, j'ai adoré, à la cinquième j'en avais marre et je voyais tous les défauts du film.
Dans ce film, on parle de réalisme, mais un certain nombre de cascades impossibles ont été rétablies, ce qui nous vaut un mélange entre le Bond sérieux de Casino Royale et les numéros de pirouette façon Moonraker, Bond sur le train de Octopussy, Bond jeté d'un avion en vol (pré générique Moonraker).
Trop sérieux dans sa façon d'interpréter le personnage dans les deux derniers opus, Daniel Craig peine à nous faire croire aux moments d'humour. Par contre, Séribibi est le seul à ne pas admettre qu'il y a une vraie histoire, ce qui manquait cruellement dans les Bond une fois les romans de Fleming épuisés. Casino Royale mis au goût du jour 2006 est quand même assez fidèlement l'adaptation du roman. Ici, ce sont des éléments présents dans le roman On ne vit que deux fois que l'on retrouve, le Bond écossais, les parents morts.
Ce qui déséquilibre le film, c'est le mélange Mooresque et sérieux façon Bond/Craig. Je ne parle pas tant de l'humour des Bond Moore, mais des séquences incroyables comme le train dans Octopussy. Très franchement, lorsqu'il écrase des coccinelles, ce n'est plus le Bond de Craig, c'est de celui de Moore, où pour rendre ses novelisations "lisibles", Christopher Wood avait sur le papier re crédibilisé en les amoindrissants certaines cascades de l'espion qui m'aimait et Moonraker. Dans la novelisation, Requin ne saute après Bond sans parachute, ni se relève de la maison après que la voiture ait piqué du nez dans un ravin pour atterrir sur un toit dans l'espion qui m'aimait. Dans la novelisation de ce dernier, Christopher Wood fait dévorer Jaws par un requin. Il a ensuite le plus grand à expliquer sa résurrection dans Moonraker la novelisation.
On est tout de même plus chez Moore que chez Craig avec Bond échappant au métro. Voilà une scène qui n'est là que pour épater, et n'est pas creusée, on zappe vite vers autre chose. Quant à la musique de Thomas Newman, agacé par l'absence de la superbe chanson d'Adèle sur le cd (il faut acheter un cd single comme ce fut le cas pour la chanson de Chris Cornell dans Casino Royale), j'ai le cd mais je ne l'ai pas encore écouté. En tout cas, durant le film, j'ai surtout beaucoup plus entendu le JB Theme que dans CR et Quantum.
Si on ne trouve pas le film trop long (et insupportable), c'est grâce au scénario. Il nous entraîne dans divers chemins à la fois, ceux de l'improbable limite SF de Moonraker, ceux du réalisme façon OHMSS/Permis de tuer.
Une seconde vision s'impose, alors que cela ne m'avait pas paru indispensable pour QOS.
On mesure aussi la qualité d'un Bond à sa capacité à être visionné à l'infini. Quand "Rien que pour vos yeux" est sorti en octobre 81, j'ai été le voir 5 fois. La première fois, j'ai adoré, à la cinquième j'en avais marre et je voyais tous les défauts du film.
Invité- Invité
Re: 23 - Skyfall - 2012
Tu pointes du doigt l'aspect bancal de "Casino royale", qui cherchait à faire dans l'hyper-réalisme, mais montrait des scènes hautement improbables (l'attaque à visage découvert dans l'ambassade)[/quote]Patricks a écrit: Ce qui est dommage, c'est qu'en éditant son message, MrsPeel6568 a supprimé concernant le pré générique hautement incroyable une référence à l'ère Moore.
Dans ce film, on parle de réalisme, mais un certain nombre de cascades impossibles ont été rétablies, ce qui nous vaut un mélange entre le Bond sérieux de Casino Royale et les numéros de pirouette façon Moonraker, Bond sur le train de Octopussy, Bond jeté d'un avion en vol (pré générique Moonraker).
Tout à fait, mais c'est glissement vers le pathos exagéré qui fait un peu "tâche" (et sert de fil conducteur avec cet aspectPatricks a écrit:Ici, ce sont des éléments présents dans le roman On ne vit que deux fois que l'on retrouve, le Bond écossais, les parents morts.
- Spoiler:
- mère de substitution
Par rapport au scénario, je maintiens que c'est un scénario-gruyère, avec plein d'élipses, d'idées non-exploitées ou de raccourcis narratifs problématiques (et également, piquant des éléments à d'autres films).
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: 23 - Skyfall - 2012
En plus je voulais dire que je trouve la chanson d'Adèle extrêmement quelconque.
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: 23 - Skyfall - 2012
Hérétique !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: 23 - Skyfall - 2012
La chanson d'Adèle est superbe. Je ne sais pourquoi elle n'est pas dans l'album et il faut acheter un cd single à part.
A côté de l'horreur de quantum of solace another way to die
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