Série "Sanctuary"
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CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: Les SÉRIES TÉLÉ, FILMS, ACTEURS, ACTRICES & autres Artistes :: Les Séries Télé
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Re: Série "Sanctuary"
Tu peux dire d'un tas de choses que cela relève de la SF. Les magazines "Galaxie" et "SF Magazine" recensent ainsi "John Silence" d'Algernon Blackwood comme des romans de SF, alors que moi je range cela dans "Mystère/Fantastique". Stephen King et "Dome" sont chroniqués dans le dernier SF Mag comme roman de SF, alors que c'est Horreur/Fantastique.
Pour moi, "Sanctuary" est une série d'un genre hybride dont a n'a peut être pas trouvé le terme la définissant vraiment. Mais "Cosmos 1999", "Star Trek", "The X Files", "V", "Battlestar Galactica", "Caprica" ou encore "L'âge de cristal" reflètent bien plus la SF tel qu'on la conçoit habituellement que "Sanctuary".
Pour moi, "Sanctuary" est une série d'un genre hybride dont a n'a peut être pas trouvé le terme la définissant vraiment. Mais "Cosmos 1999", "Star Trek", "The X Files", "V", "Battlestar Galactica", "Caprica" ou encore "L'âge de cristal" reflètent bien plus la SF tel qu'on la conçoit habituellement que "Sanctuary".
Invité- Invité
Re: Série "Sanctuary"
Voilà, en fait c'est qu'on est habitué à un type de SF, et c'est dommage. Par exemple, si je dis SF dans mon entourage, on va me répondre Star Wars, c'est stéréotypéPatricks a écrit:la SF tel qu'on la conçoit habituellement
Pour moi, Sanctuary est bien de la SF pure et dure Mais chacun sa vision de la chose après tout
TorriGilly- Duc(hesse)
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Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Sanctuary"
J-1 avant la saison 4 !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Sanctuary"
Brève parenthèse dans mes vacances loin du merveilleux monde de l'Internet, mais c'est parti pourla nouvelle saison de Sanctuary ! Adonc...
Allez, zou, demain le train ! Tout lemonde ne peut pas voyager dans le temps...
Tempus (4-01,****)
1898 ! Sanctuary frappe d’entrée un grand coup, grâce à ce pilote de saison absolument enthousiasmant. Le spectateur est d’emblée saisie par l’impressionnante qualité et la véracité des images numériques reconstituant le Londres victorien. La texture des décors et l’insertion des personnages se montrent parfaites, progressant encore par rapport aux désormais lointains débuts de la série. Surtout, cette réussite s’avère également artistique, au-delà de la simple dimension technique.
Toute l’ambiance de l’époque se développe avec finesse, rejoignant le Londres de Sherlock Holmes : rues sombres et menaçantes sous le Fog come la pluie et hébergeant une faute hétéroclite (les Irréguliers et Lestrade ne sont d’ailleurs pas oubliés). Deux moments particulièrement relevés ponctuent cette reconstitution si convaincante, la découverte d’un club plus vrai que nature, dans lequel Helen accomplit une entrée aussi fracassante que jadis le Dr. Peel, et le vaste panorama final sur la City et la Tamise, l’une des plus belles images que Sanctuary nous ait offert jusqu’ici.
Accompagné par un tonique montage, la véloce caméra du vétéran de l’épopée Stargate qu’est Martin Wood excelle également à électrifier des dialogues déjà percutants, comme à dynamiser d’impressionnantes scènes d’action. Un juste équilibre est d’ailleurs trouvé entre ces deux éléments. Helen se révèle aussi efficace au combat que lors de Breach, voici qui augure également au mieux pour cette nouvelle saison ! On remarque de nouveau des effets spéciaux de qualité, notamment quand les deux Helen apparaissent simultanément à l’image, avec un réalisme bluffant. On admire également les divers maquillages, tout à fait crédibles et suggestifs.
Tempus capitalise décidément sur l’héritage Stargate (qui s’en plaindra ?) puisque l’intrigue est l’œuvre de Damian Kindler. Ce dernier nous offre une remarquable histoire, entremêlant sans temps mort péripéties et émotion, avec le tragique destin de petite Imogène. Le thème délicat du voyage temporel est abordé avec maîtrise, même si l’auteur abuse un tantinet des rencontres entre les deux versions des personnages. Helen veille soigneusement à éviter autant que possible toute interférence dans la marche normale des évènements, et l’on peut parier que l’univers de la série ne connaîtra pas de variations. Le Destin semble d’ailleurs non malléable puisque, avec une certaine cruauté, l’aventure n’apporte aucune changement : Imogène décède et Adam, fou de douleur, en rend responsable Helen. La solution, inattendue mais élégante, du retour d’Helen par la voie lente ouvre par contre la possibilité d’une évolution du personnage, à suivre.
Kindler excelle également dans l’écriture psychologique des protagonistes. Tant Adam qu’Helen se montrent différents de leurs personnages passés, ce qui permet aux parfaits Amanda Tapping et Ian Tracey de réaliser une magistrale double interprétation. On s’amuse d’ailleurs des « Bloody Hell » renouvelés des deux Helen, so British ! L’intrigue présente l’intelligence de confirmer l’ambivalence d’Adam, à la fois génie du mal et père éploré, tandis qu’Helen se montre dure, comme elle sait si bien l’être. De fait, autour de la destinée d’Imogène, on retrouve une situation assez similaire à celle de Tru Calling, et il faut bien avouer que, d’une manière certes dévoyée et enténébrée, le rôle de Tru est tenu par Adam, tandis que Jack se voit incarné par Helen. Un choix audacieux et pertinent.
On apprécie également le focus centré sur Watson, personnage particulièrement riche et attachant, dont on aime toujours retrouver la belle amitié avec Helen à travers les époques. Toujours impeccablement interprété par Peter Wingfield, il s’insère de plus à merveille dans la tonalité holmésienne du récit. Le voir exercer avec succès ses capacités déductives pour résoudre l’énigme représentée par cette nouvelle Helen s’avère très divertissant ! A l’inverse, rencontré dans sa pire période (rasoirs, scalpels and co), John Druitt se révèle absolument effrayant, à l’image de son amour perverti pour Helen. Ces différentes scènes brillent par leur éprouvante intensité et permettent de mesurer le chemin parcouru depuis ! Une nouvelle fois, Christopher Heyerdahl crève l’écran.
En définitive Tempus constitue une impressionnante réussite, confirmant tout l’intérêt qu’aurait Sanctuary à centrer ses épisodes sur une seule intrigue, permettant ainsi de la développer au lieu de se diviser en deux récits, sinon trois, comme souvent. Les quelques réserves demeurant relèvent du détail, comme le maintien, hélas, du nouveau générique. Pour la cohorte de ses innombrables fans, la totale absence du sémillant Nikola au sein de cette aventure des Cinq se ressentira sans doute avec frustration. Mais faire avoisiner le voyage temporel et le Mastermind de la série présenterait sans doute des risques incalculables ! Parfaitement mise en orbite, cette saison promet d’ores et déjà immensément, même s’il sera malaisé de susciter un nouveau méchant récurrent de la stature d’Adam.
1898 ! Sanctuary frappe d’entrée un grand coup, grâce à ce pilote de saison absolument enthousiasmant. Le spectateur est d’emblée saisie par l’impressionnante qualité et la véracité des images numériques reconstituant le Londres victorien. La texture des décors et l’insertion des personnages se montrent parfaites, progressant encore par rapport aux désormais lointains débuts de la série. Surtout, cette réussite s’avère également artistique, au-delà de la simple dimension technique.
Toute l’ambiance de l’époque se développe avec finesse, rejoignant le Londres de Sherlock Holmes : rues sombres et menaçantes sous le Fog come la pluie et hébergeant une faute hétéroclite (les Irréguliers et Lestrade ne sont d’ailleurs pas oubliés). Deux moments particulièrement relevés ponctuent cette reconstitution si convaincante, la découverte d’un club plus vrai que nature, dans lequel Helen accomplit une entrée aussi fracassante que jadis le Dr. Peel, et le vaste panorama final sur la City et la Tamise, l’une des plus belles images que Sanctuary nous ait offert jusqu’ici.
Accompagné par un tonique montage, la véloce caméra du vétéran de l’épopée Stargate qu’est Martin Wood excelle également à électrifier des dialogues déjà percutants, comme à dynamiser d’impressionnantes scènes d’action. Un juste équilibre est d’ailleurs trouvé entre ces deux éléments. Helen se révèle aussi efficace au combat que lors de Breach, voici qui augure également au mieux pour cette nouvelle saison ! On remarque de nouveau des effets spéciaux de qualité, notamment quand les deux Helen apparaissent simultanément à l’image, avec un réalisme bluffant. On admire également les divers maquillages, tout à fait crédibles et suggestifs.
Tempus capitalise décidément sur l’héritage Stargate (qui s’en plaindra ?) puisque l’intrigue est l’œuvre de Damian Kindler. Ce dernier nous offre une remarquable histoire, entremêlant sans temps mort péripéties et émotion, avec le tragique destin de petite Imogène. Le thème délicat du voyage temporel est abordé avec maîtrise, même si l’auteur abuse un tantinet des rencontres entre les deux versions des personnages. Helen veille soigneusement à éviter autant que possible toute interférence dans la marche normale des évènements, et l’on peut parier que l’univers de la série ne connaîtra pas de variations. Le Destin semble d’ailleurs non malléable puisque, avec une certaine cruauté, l’aventure n’apporte aucune changement : Imogène décède et Adam, fou de douleur, en rend responsable Helen. La solution, inattendue mais élégante, du retour d’Helen par la voie lente ouvre par contre la possibilité d’une évolution du personnage, à suivre.
Kindler excelle également dans l’écriture psychologique des protagonistes. Tant Adam qu’Helen se montrent différents de leurs personnages passés, ce qui permet aux parfaits Amanda Tapping et Ian Tracey de réaliser une magistrale double interprétation. On s’amuse d’ailleurs des « Bloody Hell » renouvelés des deux Helen, so British ! L’intrigue présente l’intelligence de confirmer l’ambivalence d’Adam, à la fois génie du mal et père éploré, tandis qu’Helen se montre dure, comme elle sait si bien l’être. De fait, autour de la destinée d’Imogène, on retrouve une situation assez similaire à celle de Tru Calling, et il faut bien avouer que, d’une manière certes dévoyée et enténébrée, le rôle de Tru est tenu par Adam, tandis que Jack se voit incarné par Helen. Un choix audacieux et pertinent.
On apprécie également le focus centré sur Watson, personnage particulièrement riche et attachant, dont on aime toujours retrouver la belle amitié avec Helen à travers les époques. Toujours impeccablement interprété par Peter Wingfield, il s’insère de plus à merveille dans la tonalité holmésienne du récit. Le voir exercer avec succès ses capacités déductives pour résoudre l’énigme représentée par cette nouvelle Helen s’avère très divertissant ! A l’inverse, rencontré dans sa pire période (rasoirs, scalpels and co), John Druitt se révèle absolument effrayant, à l’image de son amour perverti pour Helen. Ces différentes scènes brillent par leur éprouvante intensité et permettent de mesurer le chemin parcouru depuis ! Une nouvelle fois, Christopher Heyerdahl crève l’écran.
En définitive Tempus constitue une impressionnante réussite, confirmant tout l’intérêt qu’aurait Sanctuary à centrer ses épisodes sur une seule intrigue, permettant ainsi de la développer au lieu de se diviser en deux récits, sinon trois, comme souvent. Les quelques réserves demeurant relèvent du détail, comme le maintien, hélas, du nouveau générique. Pour la cohorte de ses innombrables fans, la totale absence du sémillant Nikola au sein de cette aventure des Cinq se ressentira sans doute avec frustration. Mais faire avoisiner le voyage temporel et le Mastermind de la série présenterait sans doute des risques incalculables ! Parfaitement mise en orbite, cette saison promet d’ores et déjà immensément, même s’il sera malaisé de susciter un nouveau méchant récurrent de la stature d’Adam.
Allez, zou, demain le train ! Tout lemonde ne peut pas voyager dans le temps...
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Sanctuary"
Une vidéo très amusante en attendant le retour aux affaires (et celui de Magnus, on espère).
http://www.unificationfrance.com/spip.php?article16855
http://www.unificationfrance.com/spip.php?article16855
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Sanctuary"
Mwahaa, avant même de chercher à comprendre ce qu'ils se disent, ça me fait rire! Pour que Robin dépasse Amanda, ils l'ont fait monter sur une marche ou quoi? [...] Arf, zut, ça m'a cassé mon délire, Amanda est assise
Mais c'est dingue comment ils ne sont pas capables de rester sérieux 5 minutes
Sinon y'a aussi le questions/réponse de Robin pour Amanda, on en apprend des choses :
Mais c'est dingue comment ils ne sont pas capables de rester sérieux 5 minutes
Sinon y'a aussi le questions/réponse de Robin pour Amanda, on en apprend des choses :
TorriGilly- Duc(hesse)
- Age : 33
Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Sanctuary"
Autant je peux comprendre la logique de "Stargate", autant "Sanctuary" qui part dans toutes les directions me désarçonne. Je pense que même dans "Buffy" dont je regarderai tôt ou tard l'intégrale, on sait où on va. Là, il y a trop de mélanges des genres et vraiment je n'accroche pas.
Invité- Invité
Re: Série "Sanctuary"
Excellente interview, très marrante ! C'est vrai que c'est le show permanent avec ces deux là !
Tiens, la chanson interprétée par Dunne au début est le Mandy de Barry Manilow, soit celle que chante Angel (grand amateur du crooner), au Caritas. Comme quoi l'univers des séries n'est pas si grand !
Tiens, la chanson interprétée par Dunne au début est le Mandy de Barry Manilow, soit celle que chante Angel (grand amateur du crooner), au Caritas. Comme quoi l'univers des séries n'est pas si grand !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Sanctuary"
C'est parti d'un délire sur le tournage, y'a quelques temps. Et ça a continué sur Twitter, ils se sont fait la guerre Apparemment, Amanda n'aime pas tellement cette chansonEstuaire44 a écrit:Tiens, la chanson interprétée par Dunne au début est le Mandy de Barry Manilow
TorriGilly- Duc(hesse)
- Age : 33
Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Sanctuary"
Ah, ok, merci pour l'info !
On va voir s'ils vont la placer dans la série !
On va voir s'ils vont la placer dans la série !
Une réponse "sérieuse" dans l'interview, je suis bien d'accord : Adam aura été bien plus intéressant et porteur que la Cabale. Sanctuary a énormément progressé sur les antagonistes depuis une saison 1 mitigée, depuis Callum Blue a également été génial. Cela va d'ailleurs être un challenge pour la saison 4 que de trouver un nouveau Big Bad tenant la route.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Sanctuary"
Oh ouiiiii dans l'épisode musical!!Estuaire44 a écrit:On va voir s'ils vont la placer dans la série !
D'ailleurs, en parlant de cet épisode, Amanda a dit sur Twitter que tout le monde avait poussé la chansonnette, et elle espère que les gens apprécieront
TorriGilly- Duc(hesse)
- Age : 33
Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Sanctuary"
Once more, with feeling !!!... ok, je sors...
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Sanctuary"
... Merci Dear!
Oooooooh Amanda c'est la meilleure!!! On lui a fait une vidéo et elle nous a laissé un magnifique message sur Twitter :
"WOW!!! I'm gobsmacked! And crying. So very lovely. THANK YOU SO MUCH!! xoxoxo"
Arf, pendant que j'y pense : Amanda Tapping et Robin Dunne seront à la Chevron 7.8 à Londres en février Et j'y vais!!!!!!!!!!!
Oooooooh Amanda c'est la meilleure!!! On lui a fait une vidéo et elle nous a laissé un magnifique message sur Twitter :
"WOW!!! I'm gobsmacked! And crying. So very lovely. THANK YOU SO MUCH!! xoxoxo"
Arf, pendant que j'y pense : Amanda Tapping et Robin Dunne seront à la Chevron 7.8 à Londres en février Et j'y vais!!!!!!!!!!!
TorriGilly- Duc(hesse)
- Age : 33
Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Sanctuary"
Bravo, tu es une vraie fan !
Ce ne sera plus une innovation comme Once More, mais l'épisode musial constituera bien entendu un évènement majeur de la saison. Il ne faudra pas se planter... Je ne sais pas s'il s'agire de chansons originales ou de reprises de tubes à la Glee ? Perso j'attends beaucoup de la chanson de Nikola, j'espère qu'il sera du voyage. L'absence du Trio m'avait déçu dans Once More.
Uprising (4-02, ***)
Après la merveilleuse parenthèse Gaslight de Tempus, L’épisode doit renouer le lien avec la conclusion de la saison précédente, achevée sur une situation passablement complexe. D’où un volume de dialogues essentiellement utilitaires et récapitulatifs, handicapant son démarrage. Par la suite, sous la houlette du toujours efficace James Thorpe, Uprising parvient à introduire suffisamment de péripéties tonitruantes et de tension dramatique pour rééquilibrer l’intérêt de son récit. Il revêt dès lors la forme d’un thriller politico-militaire nerveux et percutant, agencé avec une efficacité dans la droite ligne d’Into the Black.
Thorpe se montre éloquent quant aux motivations altruistes de l’équipe du Sanctuaire, mais sans tomber dans le piège du sermon moraliste. Son intrigue expose avec une précision de scalpel comment une situation de crise peut inexorablement converger vers la guerre, malgré la bonne volonté des médiateurs et, davantage inquiétant encore, une absence de dirigeants authentiquement mauvais dans l’une ou l’autre des parties en présence. Même le brutal général, incarné par le toujours excellent Tom McBeath, à droit à sa scène d’exposition (un rien pesante et prévisible), quant à ses humaines motivations.
Seule la revenante Fallon, un efficace coupe de théâtre, ressort réellement du côté obscur, avec au passage un rappel bienvenu de son « allié » Adam. Mais son influence demeure finalement secondaire. On trouve d’ailleurs là l’un des regrets laissés par l’épisode car cette antagoniste de qualité se voit éjectée de la partie pratiquement dès sa révélation ! Les autres personnages sont décrits avec pertinence, même si l’histoire se focalise avant tout sur Will après la scène choc réussie le bombardant à la tête du réseau mondial des Sanctuaires. On ressent un plaisir sans mélange à le voir ramer avec acharnement ; tandis que tout le monde demande à voir Magnus ! Mais l’apprenti a bien progressé et Uprising apparaît finalement comme comme un bel hommage à ce personnage pivot de la série. Robin Dunne démontre une énergie tout à fait spectaculaire !
SI Henry se montre toujours aussi attachant et amusant, Abby se révèle par contre une bonne surprise, des plus inattendues. Elle nous avait assez ennuyés la saison précédente et semblait avoir du mal à trouver sa place, alors qu’elle bénéficie ici de scènes particulièrement divertissantes. Pascale Hutton, pétillante, et Robin Dunne ont visiblement trouvé le bon tempo, ce qui promet pour la suite. De plus cet Agent du FBI, au bureau relégué au sous-sol, en quête de Vérité la poussant à débusquer un complot gouvernemental grâce à des cyber indicateurs n’est pas sans nous évoquer de bons souvenirs…
Compartimenter totalement Uprising et Tempus aura permis de développer pleinement leurs intrigues respectives, mais aussi à Amanda Tapping de repasser derrière la caméra. L’actrice emblématique de Sanctuary se sort fort bien de cet exercice toujours malaisé, privilégiant judicieusement l’efficacité et el rythme à des effets artificiels ou trop travaillés, hors sujets ici. Amanda a d’autant plus de mérite que l’épisode ne dispose à l’évidence que de moyens limités, bien loin du faste de Kali. Son allant permet de passer outre, ou quasiment.
Le grand retour de Magun se déroule à la perfection, concluant l’épisode en point d’orgue, tout en laissant les lauriers à Will. Le duo retrouve tout de suite ses marques mais, si le scénario a raison de conserver l’élégante solution du long chemin de retour, son absence de visible conséquence sur Helen laisse un tantinet, sceptique. A suivre. Mais Helen ne corise même pas Kate, tandis que la seule véritable amertume suscité par Uprising consiste dans la mise à l’écart, annoncée, de cette dernière. Et ce, alors qu’elle aura até particulièrement épatante tout au long du récit, de même que sa complicité avec Big Guy, une nouvelle fois. De plus ce quasi départ s’effectue chichement sans aucun membre du Sanctuaire (mais avec un bellâtre lénifiant assez terne). On espère que Kate se manifestera de temps à autre depuis Praxis et Hollow Earth, Agam Darshi ayant tellement apporté à Sanctuary.
Après la merveilleuse parenthèse Gaslight de Tempus, L’épisode doit renouer le lien avec la conclusion de la saison précédente, achevée sur une situation passablement complexe. D’où un volume de dialogues essentiellement utilitaires et récapitulatifs, handicapant son démarrage. Par la suite, sous la houlette du toujours efficace James Thorpe, Uprising parvient à introduire suffisamment de péripéties tonitruantes et de tension dramatique pour rééquilibrer l’intérêt de son récit. Il revêt dès lors la forme d’un thriller politico-militaire nerveux et percutant, agencé avec une efficacité dans la droite ligne d’Into the Black.
Thorpe se montre éloquent quant aux motivations altruistes de l’équipe du Sanctuaire, mais sans tomber dans le piège du sermon moraliste. Son intrigue expose avec une précision de scalpel comment une situation de crise peut inexorablement converger vers la guerre, malgré la bonne volonté des médiateurs et, davantage inquiétant encore, une absence de dirigeants authentiquement mauvais dans l’une ou l’autre des parties en présence. Même le brutal général, incarné par le toujours excellent Tom McBeath, à droit à sa scène d’exposition (un rien pesante et prévisible), quant à ses humaines motivations.
Seule la revenante Fallon, un efficace coupe de théâtre, ressort réellement du côté obscur, avec au passage un rappel bienvenu de son « allié » Adam. Mais son influence demeure finalement secondaire. On trouve d’ailleurs là l’un des regrets laissés par l’épisode car cette antagoniste de qualité se voit éjectée de la partie pratiquement dès sa révélation ! Les autres personnages sont décrits avec pertinence, même si l’histoire se focalise avant tout sur Will après la scène choc réussie le bombardant à la tête du réseau mondial des Sanctuaires. On ressent un plaisir sans mélange à le voir ramer avec acharnement ; tandis que tout le monde demande à voir Magnus ! Mais l’apprenti a bien progressé et Uprising apparaît finalement comme comme un bel hommage à ce personnage pivot de la série. Robin Dunne démontre une énergie tout à fait spectaculaire !
SI Henry se montre toujours aussi attachant et amusant, Abby se révèle par contre une bonne surprise, des plus inattendues. Elle nous avait assez ennuyés la saison précédente et semblait avoir du mal à trouver sa place, alors qu’elle bénéficie ici de scènes particulièrement divertissantes. Pascale Hutton, pétillante, et Robin Dunne ont visiblement trouvé le bon tempo, ce qui promet pour la suite. De plus cet Agent du FBI, au bureau relégué au sous-sol, en quête de Vérité la poussant à débusquer un complot gouvernemental grâce à des cyber indicateurs n’est pas sans nous évoquer de bons souvenirs…
Compartimenter totalement Uprising et Tempus aura permis de développer pleinement leurs intrigues respectives, mais aussi à Amanda Tapping de repasser derrière la caméra. L’actrice emblématique de Sanctuary se sort fort bien de cet exercice toujours malaisé, privilégiant judicieusement l’efficacité et el rythme à des effets artificiels ou trop travaillés, hors sujets ici. Amanda a d’autant plus de mérite que l’épisode ne dispose à l’évidence que de moyens limités, bien loin du faste de Kali. Son allant permet de passer outre, ou quasiment.
Le grand retour de Magun se déroule à la perfection, concluant l’épisode en point d’orgue, tout en laissant les lauriers à Will. Le duo retrouve tout de suite ses marques mais, si le scénario a raison de conserver l’élégante solution du long chemin de retour, son absence de visible conséquence sur Helen laisse un tantinet, sceptique. A suivre. Mais Helen ne corise même pas Kate, tandis que la seule véritable amertume suscité par Uprising consiste dans la mise à l’écart, annoncée, de cette dernière. Et ce, alors qu’elle aura até particulièrement épatante tout au long du récit, de même que sa complicité avec Big Guy, une nouvelle fois. De plus ce quasi départ s’effectue chichement sans aucun membre du Sanctuaire (mais avec un bellâtre lénifiant assez terne). On espère que Kate se manifestera de temps à autre depuis Praxis et Hollow Earth, Agam Darshi ayant tellement apporté à Sanctuary.
Estuaire44- Empereur
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Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Estuaire44- Empereur
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Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Sanctuary"
Un vraie fan complètement fauchée Après la chevron je pourrai mourir tranquilleEstuaire44 a écrit:Bravo, tu es une vraie fan !
TorriGilly- Duc(hesse)
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Localisation : Val d'Oise
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Re: Série "Sanctuary"
Apparemment Kate sera là pour quatre épisodes cette saison, dont Uprising et le final. Moins que Nikola, qui devrait lui participer à 5 épisodes.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Sanctuary"
Untouchable (4-03,***)
Durant la saison écoulée le Sanctuaire avait déjà fait l’objet d’une inspection de la part de ses commanditaires de l’ONU (Hangover). De fait, même si la crise actuelle change totalement la donne, Untouchable ne peut se prémunir d’une relative impression de redite. Un important changement se situe néanmoins dans la qualité du récit développé. En effet, au lieu d’une comédie passablement faible, le public découvre ici un duel intense entre Hélène et l’ignoble Addison, prototype réussi du personnage que vous adorez détester. Addison nous vaut par ailleurs une remarquable prestation du toujours habile Brian Markinson, un acteur que l’on retrouve toujours avec joie de série en série (Folie à Deux dans les X-Files). On retrouve ici la force du thriller politico-militaire du dernier opus, dont l’intrigue se prolonge à travers ces discussions à la fois violentes et byzantines, comportant de part et d’autres pièges et dissimulations. Un duel de haut dont on suit les péripéties avec grand plaisir. On comptera parmi ses réussites d’avoir rendu autant crédible que possible la trahison de Will et la scène où la vérité se révèle se découvre avec un indéniable soulagement. La complicité entre Amanda Tapping et Robin Dunne demeure bien l’un des socles de Sanctuary.
Untouchable représente aussi l’occasion pour Sanctuary de renouer avec son indécrottable manie de développer deux histoires au sein d’un même épisode. Une pratique souvent préjudiciable à l’intérêt de l’ensemble du récit, mais il en va différemment ici. On est ainsi ravi de retrouver la brune Erika, dont le départ la saison écoulée nous avait navrés. On retrouve ici la présence et l’humanité de la sublime Pauline Egan, ainsi que l’attrait et l’humour du couple formé avec Henry. Certes, prolonger une relation par une grossesse résulte éculé mais l’événement, version lycanthrope, s’intègre avec finesse à l’univers de Sanctuary, échappe définitivement aux poncifs ! Erika ne sera finalement pas la remplaçante temporaire de Kate, il serait pourtant fort dommageable pour Helen de demeurer l’unique personnage féminin récurrent. Espérons qu’Abby confirme son amélioration. Les auteurs ont également l’habileté de lier les deux histoires du jour, au leir de les laisser stérilement disjointes, comme fréquemment. Cela s’effectue à travers des scènes réussies, notamment grâce à la peste secondant Addison, aussi irrésistiblement imbuvable que son patron !
Le vif intérêt de l’épisode, qui présente de plus le mérite d’intégrer les conséquences psychologiques des si longues « vacances » d’Helen, convie à négliger certains flous dans le scénario. La question vitale des ressources à dégager pour le Sanctuaire n’est absolument pas traitée, de même que les réactions des autres dirigeants du réseau mondial, dont on perçoit qu’ils n’ont pas été mis dan la confidence. Mais ces sujets feront peut être l’objet de développements ultérieurs. Et puis, alors que presque le quart de la saison est déjà écoulé, on n’aperçoit toujours aucune trace des fins duettistes Nikola et John. Les derniers des Cinq commencent à bien nous manquer !
Durant la saison écoulée le Sanctuaire avait déjà fait l’objet d’une inspection de la part de ses commanditaires de l’ONU (Hangover). De fait, même si la crise actuelle change totalement la donne, Untouchable ne peut se prémunir d’une relative impression de redite. Un important changement se situe néanmoins dans la qualité du récit développé. En effet, au lieu d’une comédie passablement faible, le public découvre ici un duel intense entre Hélène et l’ignoble Addison, prototype réussi du personnage que vous adorez détester. Addison nous vaut par ailleurs une remarquable prestation du toujours habile Brian Markinson, un acteur que l’on retrouve toujours avec joie de série en série (Folie à Deux dans les X-Files). On retrouve ici la force du thriller politico-militaire du dernier opus, dont l’intrigue se prolonge à travers ces discussions à la fois violentes et byzantines, comportant de part et d’autres pièges et dissimulations. Un duel de haut dont on suit les péripéties avec grand plaisir. On comptera parmi ses réussites d’avoir rendu autant crédible que possible la trahison de Will et la scène où la vérité se révèle se découvre avec un indéniable soulagement. La complicité entre Amanda Tapping et Robin Dunne demeure bien l’un des socles de Sanctuary.
Untouchable représente aussi l’occasion pour Sanctuary de renouer avec son indécrottable manie de développer deux histoires au sein d’un même épisode. Une pratique souvent préjudiciable à l’intérêt de l’ensemble du récit, mais il en va différemment ici. On est ainsi ravi de retrouver la brune Erika, dont le départ la saison écoulée nous avait navrés. On retrouve ici la présence et l’humanité de la sublime Pauline Egan, ainsi que l’attrait et l’humour du couple formé avec Henry. Certes, prolonger une relation par une grossesse résulte éculé mais l’événement, version lycanthrope, s’intègre avec finesse à l’univers de Sanctuary, échappe définitivement aux poncifs ! Erika ne sera finalement pas la remplaçante temporaire de Kate, il serait pourtant fort dommageable pour Helen de demeurer l’unique personnage féminin récurrent. Espérons qu’Abby confirme son amélioration. Les auteurs ont également l’habileté de lier les deux histoires du jour, au leir de les laisser stérilement disjointes, comme fréquemment. Cela s’effectue à travers des scènes réussies, notamment grâce à la peste secondant Addison, aussi irrésistiblement imbuvable que son patron !
Le vif intérêt de l’épisode, qui présente de plus le mérite d’intégrer les conséquences psychologiques des si longues « vacances » d’Helen, convie à négliger certains flous dans le scénario. La question vitale des ressources à dégager pour le Sanctuaire n’est absolument pas traitée, de même que les réactions des autres dirigeants du réseau mondial, dont on perçoit qu’ils n’ont pas été mis dan la confidence. Mais ces sujets feront peut être l’objet de développements ultérieurs. Et puis, alors que presque le quart de la saison est déjà écoulé, on n’aperçoit toujours aucune trace des fins duettistes Nikola et John. Les derniers des Cinq commencent à bien nous manquer !
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Sanctuary"
Une rencontre avec Amanda Tapping
http://www.theprovince.com/entertainment/Amanda+Tapping+consuming+Sanctuary/5507439/story.html
http://www.theprovince.com/entertainment/Amanda+Tapping+consuming+Sanctuary/5507439/story.html
Estuaire44- Empereur
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Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Sanctuary"
Une excellente interview de celui que la saison 4 attend toujours plus fièvreusement. Pour le coup je vote Nikola !
http://www.themortonreport.com/entertainment/television/vamping-it-up-interview-with-s-jonathon-young/
http://www.themortonreport.com/entertainment/television/vamping-it-up-interview-with-s-jonathon-young/
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Sanctuary"
Demain, rencontre avec Robin Dunne [& Co ] Estuaire, un petit mot à faire passer?
TorriGilly- Duc(hesse)
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Re: Série "Sanctuary"
Tous mes encouragements !
Sinon craint-il que le Sanctuaire , ayant renoncé à son financement par l'ONU, perde sa note AAA ?
Sinon craint-il que le Sanctuaire , ayant renoncé à son financement par l'ONU, perde sa note AAA ?
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Sanctuary"
Mansoon (4-04, *)
Ce pastiche très léger de Die Hard version Sanctuary constitue le premier véritable trou d’air de cette saison. En effet l’action principale du jour revêt la forme d’une banale extorsion, lestée de nombreux clichés du genre. L’inversion de perspectives apportée par L’Hôte, où les membres du Sanctuaire se relaient en agresseurs, résultait bien davantage audacieux et original. A travers de nombreux dialogues volontiers basiques, l’action suit assez servilement le chemin de son évident modèle, subissant de plus le handicap d’une disproportion trop marquée des forces en présence. En effet il s’avère trop évident qu’Helen se situe au-dessus du groupe de ses antagonistes. Et puis Magnus vient de vaincre Adam, alors ces Pieds Nickelés ne pèsent pas bien lourd. Leurs différents pouvoirs ne servent en définitive qu’à conférer une désagréable saveur de Mutant X à Sanctuary. Les voir systématiquement tomber dans tous les panneaux de Magnus devient passablement mécanique, on se situe d’ailleurs loin de l’intensité dramatique et de l’haletant suspense de Le Survivant.
D’autre part on l’épisode capitalise trop sur son casting de visages connues de séries télé. Martin Cummins défend correctement son personnage d’agent secret mais celui-ci relève trop de l’imagerie d’Epinal, tout comme celui des différents méchants. La brune et classieuse Sandrine Holt demeure une excellente actrice mais outre le coup du virus mortel, menaçant de sombrer dans l’auto parodie par accumulation, le baiser final entre son personnage et Helen s’avère plus anticipé qu’autre chose. En effet l’on se souvient du rôle marquant de Catherine dans The L Word, où elle interprétait une joueuse de poker professionnelle, dominatrice et quelque peu désaxée. Et puis la tueuse abnormal présentait déjà un solide subtext lesbien. Mais le plus dommageable reste l’intervention de Carlos Rota. L’interrogation autours de l’identité du mystérieux s’évente vite et l’on trouve l’acteur plus épuisant que divertissant, c’était d’ailleurs déjà le cas dans 24h Chrono. L’on ressort surtout de l’épisode avec la pénible impression que Carlo Rota sert surtout à évacuer trivialement le problème du financement du Sanctuaire, comme si une série de Science fiction n’avait pas à sérieusement traiter de ces questions, un positionnement réducteur.
L’intrigue secondaire entre Abby et Will se montre trop classique dans son prétexte (une banale chasse au monstre, rapidement expédiée) et vire rapidement à une querelle de ménage éculée, lestée d’une séparation à laquelle l’on ne croit jamais vraiment. L’aspect simili X-Files, perçu dans le pilote de saison, s’accentue avec l’ajout d’un partenaire. C’est amusant mais Quentin se montre trop burlesque et caricatural, gâchant partiellement l’effet. Malheureusement, Abby retombe dans ses travers après s’être montrée plus à son avantage dans. Elle ne remplacera décidément pas Kate, dont l’absence se fait douloureusement ressentir ici. Tout comme John Druitt et Nikola Tesla, dont le silence devient assourdissant, alors que le tiers de la saison est déjà atteint. Mais cela peut aussi annoncer une deuxième partie de parcours particulièrement haute en couleurs. Une perspective bienvenue après cet opus décevant.
On apprécie cependant les divers éléments Français disséminés au fil du récit, comme la qualité toujours irréprochable des effets spéciaux. Surtout, Mansoon autorise une nouvelle grande performance d’Amanda Tapping, particulièrement resplendissante et toujours aussi convaincante dans les scènes d’action. Décidément Magnus frappe fort cette saison ! Toutefois, même elle ne peut porter à elle seule tout un épisode, ni palier à un scénario aussi convenu, ou à une mise en scène efficace mais manquant d’imagination créatrice.
D’autre part on l’épisode capitalise trop sur son casting de visages connues de séries télé. Martin Cummins défend correctement son personnage d’agent secret mais celui-ci relève trop de l’imagerie d’Epinal, tout comme celui des différents méchants. La brune et classieuse Sandrine Holt demeure une excellente actrice mais outre le coup du virus mortel, menaçant de sombrer dans l’auto parodie par accumulation, le baiser final entre son personnage et Helen s’avère plus anticipé qu’autre chose. En effet l’on se souvient du rôle marquant de Catherine dans The L Word, où elle interprétait une joueuse de poker professionnelle, dominatrice et quelque peu désaxée. Et puis la tueuse abnormal présentait déjà un solide subtext lesbien. Mais le plus dommageable reste l’intervention de Carlos Rota. L’interrogation autours de l’identité du mystérieux s’évente vite et l’on trouve l’acteur plus épuisant que divertissant, c’était d’ailleurs déjà le cas dans 24h Chrono. L’on ressort surtout de l’épisode avec la pénible impression que Carlo Rota sert surtout à évacuer trivialement le problème du financement du Sanctuaire, comme si une série de Science fiction n’avait pas à sérieusement traiter de ces questions, un positionnement réducteur.
L’intrigue secondaire entre Abby et Will se montre trop classique dans son prétexte (une banale chasse au monstre, rapidement expédiée) et vire rapidement à une querelle de ménage éculée, lestée d’une séparation à laquelle l’on ne croit jamais vraiment. L’aspect simili X-Files, perçu dans le pilote de saison, s’accentue avec l’ajout d’un partenaire. C’est amusant mais Quentin se montre trop burlesque et caricatural, gâchant partiellement l’effet. Malheureusement, Abby retombe dans ses travers après s’être montrée plus à son avantage dans. Elle ne remplacera décidément pas Kate, dont l’absence se fait douloureusement ressentir ici. Tout comme John Druitt et Nikola Tesla, dont le silence devient assourdissant, alors que le tiers de la saison est déjà atteint. Mais cela peut aussi annoncer une deuxième partie de parcours particulièrement haute en couleurs. Une perspective bienvenue après cet opus décevant.
On apprécie cependant les divers éléments Français disséminés au fil du récit, comme la qualité toujours irréprochable des effets spéciaux. Surtout, Mansoon autorise une nouvelle grande performance d’Amanda Tapping, particulièrement resplendissante et toujours aussi convaincante dans les scènes d’action. Décidément Magnus frappe fort cette saison ! Toutefois, même elle ne peut porter à elle seule tout un épisode, ni palier à un scénario aussi convenu, ou à une mise en scène efficace mais manquant d’imagination créatrice.
Dernière édition par Estuaire44 le Dim 30 Oct 2011 - 16:52, édité 1 fois
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Sanctuary"
Estuaire44 a écrit:Mansoon (1-04, *)
Tu reviens en première saison Estuaire ? Si même Sanctuary a une machine à remonter les saisons, c'est qu'elle doit avoir de sacrés atouts !
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Sanctuary"
Merci, corrigé !
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Sanctuary"
Mwahaha, c'était trop drôle, j'ai essayé de traduire ça en rigolant et il m'a sorti "WTF?!!" et il a explosé de rireEstuaire44 a écrit:Tous mes encouragements !
Sinon craint-il que le Sanctuaire , ayant renoncé à son financement par l'ONU, perde sa note AAA ?
TorriGilly- Duc(hesse)
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Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Sanctuary"
Excellent !
Heureux que la rencontre ait tenu ses promesses !
Heureux que la rencontre ait tenu ses promesses !
Estuaire44- Empereur
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Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Sanctuary"
C'était magique!!
Robin Dunne est un gars extra!! Il passe son temps à rire ou faire le pitre, mais il reste adorable avec tout le monde! J'suis amoureuse!!
Robin Dunne est un gars extra!! Il passe son temps à rire ou faire le pitre, mais il reste adorable avec tout le monde! J'suis amoureuse!!
TorriGilly- Duc(hesse)
- Age : 33
Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Sanctuary"
Oui, il met beaucoup de sincérité et de lui même dans le rôle de Will !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Sanctuary"
TorriGilly a écrit:J'suis amoureuse!!
J'croyais que c'était RDA qui faisait augmenter ton taux de prolactine... coeur d'artichaut va !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
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