Série "Sanctuary"
+8
TorriGilly
Micksteed
klokloh
Ishtyar
Philo
Evelyne
MaraJadeB
Estuaire44
12 participants
CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: Les SÉRIES TÉLÉ, FILMS, ACTEURS, ACTRICES & autres Artistes :: Les Séries Télé
Page 8 sur 13
Page 8 sur 13 • 1, 2, 3 ... 7, 8, 9 ... 11, 12, 13
Re: Série "Sanctuary"
TorriGilly a écrit:J'suis amoureuse!!
J'croyais que c'était RDA qui faisait augmenter ton taux de prolactine... coeur d'artichaut va !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Sanctuary"
En même temps, ce weekend, je suis tombée amoureuse de tout le monde [guests, staff, monstres, fans, aliens, etc]
TorriGilly- Duc(hesse)
- Age : 33
Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Sanctuary"
TorriGilly a écrit:En même temps, ce weekend, je suis tombée amoureuse de tout le monde [guests, staff, monstres, fans, aliens, etc]
Au secours !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Sanctuary"
J'ai moi-même été une alien pendant quelques heures, mais là je m'égare [ooouuuh j'ai gagné le concours de cosplay ]
TorriGilly- Duc(hesse)
- Age : 33
Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Sanctuary"
Bravo ! En Reine Wraith alors ?
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Sanctuary"
Non, en Anubis Je posterai la photo dans le topic SG1
TorriGilly- Duc(hesse)
- Age : 33
Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
TorriGilly- Duc(hesse)
- Age : 33
Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Sanctuary"
Resistance (4-05, ****)
Resistance : un épisode qui ne saurait être plat. Un peu d’humour ne fait jamais de mal, d’autant que l’euphorie est de mise puisque, Nikola accomplit enfin son retour dans la série. Les épisodes ont depuis toujours constitué un point fort de Sanctuary, mais l’on tient véritablement ici un grand cru. Les scénaristes ont en effet l’excellente idée de le placer à la tête de l’organisation rivale du Sanctuaire suscitée par le gouvernement américain. Une position idéale pour créer de savoureux conflits avec Hélène et permettre à notre inestimable Mastermind de développer ses propres projets. Ce brillant essai se voit transformé pas le pétillement des dialogues entre ces deux vieux amis toujours si prompts à se cribler de piques bien acérées, un feu d’artifice absolument royal, valant à l’épisode nombre de scènes tout à fait irrésistibles. Après John en fin de saison dernière c’est au tour de Nikola d’essuyer l’un des fameuses colères de la brune immortelle, on en redemande. Au passage, l’on remarque qu’Helen n’apprécie pas plus que cela l’irruption d’une petit amie de « Nicky », on s’en serait douté.
Il faut dire que Tesla est plus Tesla que jamais, dandy mégalomane et cynique, volontiers vénal et sybarite, ourdissant en sous-main l’un de ses plans géniaux tournant comme toujours à une catastrophe qu’Helen doit s’efforcer d’endiguer. Le personnage s’avère toujours aussi inépuisable et enthousiasmant. L’action, particulièrement trépidante (avec une Magnus toujours aussi performante cette saison) et au suspense sans failles, présente également l’habileté de ne pas se focaliser sur le seul duo magique mais aussi de développer tout un habile crescendo lors de la découverte progressive du micmac concocté par Tesla, tout en laissant suffisamment d’espace à Henry. D’agréables références sont également accomplies vis-à-vis de la saison précédente mais aussi à la vie du vrai Tesla, dont la rivalité avec Edison et ses projets concernant l’électricité sans fil. Une idée qui évoque ra l’Homme Dynamo aux amateurs des Avengers. La mise en scène se montre à la hauteur, avec de nouveaux superbes décors, parfaitement évocateurs, et une abomination étonnant d’horreur, proche des créatures de Lovecraft.
Des équipes de paramilitaires traquant les monstres, les capturant pour les conduire à un centre de recherches sous terrain, doté d’une technologie dernier cri, un chef menant en secret son propre projet conduisant à l’apparition d’un monstre dévastateur et apparemment invincible, une opposions profonde avec l’héroïne de la série malgré une trompeuse convergence… Les fans de Buffy contre les Vampires apprécieront de retrouver ici un souvenir assez marqué de l’Initiative, d’ailleurs Nikola lui même parle de « nouvelle initiative » lors de sa présentation de l’endroit. Cela se savoure d’autant plus que cette organisation s’insère nettement plus aisément dans l’univers de Sanctuary que dans celui de la Tueuse, bien plus orienté vers le Fantastique que vers la Science-fiction et comportant nettement moins d’implication des autorités (hormis les municipales !). Et puis Nikola Tesla se montre autrement plus entrainant que Maggie Walsh !
Resistance, dont on goûte fort qu’il se conclue sur une élégance de Nikola, représente jusqu’ici le meilleur épisode de la saison, avec Tempus. L’on regrettera simplement l’inanité de l’intrigue secondaire, globalement inutile, organisée autour de Will et Big Guy. Et puis Kate commence à bien nous manquer.
Resistance : un épisode qui ne saurait être plat. Un peu d’humour ne fait jamais de mal, d’autant que l’euphorie est de mise puisque, Nikola accomplit enfin son retour dans la série. Les épisodes ont depuis toujours constitué un point fort de Sanctuary, mais l’on tient véritablement ici un grand cru. Les scénaristes ont en effet l’excellente idée de le placer à la tête de l’organisation rivale du Sanctuaire suscitée par le gouvernement américain. Une position idéale pour créer de savoureux conflits avec Hélène et permettre à notre inestimable Mastermind de développer ses propres projets. Ce brillant essai se voit transformé pas le pétillement des dialogues entre ces deux vieux amis toujours si prompts à se cribler de piques bien acérées, un feu d’artifice absolument royal, valant à l’épisode nombre de scènes tout à fait irrésistibles. Après John en fin de saison dernière c’est au tour de Nikola d’essuyer l’un des fameuses colères de la brune immortelle, on en redemande. Au passage, l’on remarque qu’Helen n’apprécie pas plus que cela l’irruption d’une petit amie de « Nicky », on s’en serait douté.
Il faut dire que Tesla est plus Tesla que jamais, dandy mégalomane et cynique, volontiers vénal et sybarite, ourdissant en sous-main l’un de ses plans géniaux tournant comme toujours à une catastrophe qu’Helen doit s’efforcer d’endiguer. Le personnage s’avère toujours aussi inépuisable et enthousiasmant. L’action, particulièrement trépidante (avec une Magnus toujours aussi performante cette saison) et au suspense sans failles, présente également l’habileté de ne pas se focaliser sur le seul duo magique mais aussi de développer tout un habile crescendo lors de la découverte progressive du micmac concocté par Tesla, tout en laissant suffisamment d’espace à Henry. D’agréables références sont également accomplies vis-à-vis de la saison précédente mais aussi à la vie du vrai Tesla, dont la rivalité avec Edison et ses projets concernant l’électricité sans fil. Une idée qui évoque ra l’Homme Dynamo aux amateurs des Avengers. La mise en scène se montre à la hauteur, avec de nouveaux superbes décors, parfaitement évocateurs, et une abomination étonnant d’horreur, proche des créatures de Lovecraft.
Des équipes de paramilitaires traquant les monstres, les capturant pour les conduire à un centre de recherches sous terrain, doté d’une technologie dernier cri, un chef menant en secret son propre projet conduisant à l’apparition d’un monstre dévastateur et apparemment invincible, une opposions profonde avec l’héroïne de la série malgré une trompeuse convergence… Les fans de Buffy contre les Vampires apprécieront de retrouver ici un souvenir assez marqué de l’Initiative, d’ailleurs Nikola lui même parle de « nouvelle initiative » lors de sa présentation de l’endroit. Cela se savoure d’autant plus que cette organisation s’insère nettement plus aisément dans l’univers de Sanctuary que dans celui de la Tueuse, bien plus orienté vers le Fantastique que vers la Science-fiction et comportant nettement moins d’implication des autorités (hormis les municipales !). Et puis Nikola Tesla se montre autrement plus entrainant que Maggie Walsh !
Resistance, dont on goûte fort qu’il se conclue sur une élégance de Nikola, représente jusqu’ici le meilleur épisode de la saison, avec Tempus. L’on regrettera simplement l’inanité de l’intrigue secondaire, globalement inutile, organisée autour de Will et Big Guy. Et puis Kate commence à bien nous manquer.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Sanctuary"
pas mal !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Sanctuary"
Homecoming (4-06, ***)
Pour un comédien passé derrière la caméra, il s’avère souvent risqué de centrer l’action sur son personnage. Outre le risque de dispersion, il peut également être tenté de trop centrer le récit sur celui-ci. Robin Dunne n’évite pas tout à fait ce second écueil, lors de sa première réalisation pour Sanctuary. Il reste compréhensible qu’il veuille approfondir l’étude psychologique de Will, mais pour cela il en revient à un traumatisme d’enfance dont l’expression remonte, pour l’essentiel, aux tous débuts de la série. Honnêtement on avait oublié depuis belle lurette cette facette du second d’d’Helen Magnus. Assister à ce retour en arrière donne l’impression d’un certain surplace, alors que les thématiques de la saison demeurent en sommeil. De plus le récit revêt la forme de visons semi comateuses, ce qui évoque trop directement la situation déjà expérimentée lors de l’arc de Kali. Et pourtant, malgré un scepticisme initial, on se prend à apprécier cette découverte des relations difficiles entre notre héros et son père. Le ton sonne souvent juste, grâce à des dialogues sans outrances et à d’excellents comédiens. Dunne sait exposer avec justesse le grand malentendu entre ces deux hommes, tandis que l’astuce consistant à représenter son personnage à des âges différents lui permet de se concentrer sur la réalisation. Une histoire certes mélancolique mais qui s’achève sur un joli moment de retrouvailles, tout à fait sensible.
On préfère néanmoins l’habituelle seconde intrigue du jour, aux nombreuses excellentes trouvailles. Le ton, optant résolument pour un comique malicieux et léger, permet à Dunne de faire briller son esprit et son humour naturel, si communicatifs. On s’amuse franchement tout au long de ce récit passablement picaresque, aux multiples rebondissements. Le couple des invités du jour s’avère une excellente surprise, entre escroqueries pitoyables pour l’un et roboratives colères pour l’autre. On espère les revoir de temps à autres dans les couloirs du Sanctuaire, d’autant que les deux comédiens s’avèrent d’un naturel assez irrésistible. Le courant passe très bien avec l’équipe du Sanctuaire, celle-ci se positionnant avec son aisance coutumière sur le registre comique, Amanda Tapping en tête. Grâce à l’entrain du metteur en scène et de la distribution, cette histoire à base de révélation d’une situation de plus en inextricable fonctionne parfaitement. Un soin certain se voit apporté aux détails, avec notamment un méchant en chef n’apparaissant que quelques instants mais finement ciselé pour rajouter encore un éclat de rire. Avec cette bonne humeur, l’image des orphelins se montre étonnante d’émotion, Robin Dunne montre là aussi un vrai sens de l’image. Une émouvante conclusion là aussi.
L’épisode maintient un bon équilibre entre ses deux segments, ce qui n’est pas si fréquent que cela, il faut bien le dire. Ces différentes histoires aux tonalités si opposées pourraient donner une impression de patchwork, mais elles fusionnent autour du thème du pardon et de la seconde chance, apportant in fine sa cohérence à l’épisode. Celui-ci se montre en définitive fort plaisant. Dunne a réussi son pari mais l’on peut regretter une pause dans la progression d’ensemble de la saison. Celle-ci parvient au terme de sa première moitié et n’a malheureusement toujours pas suscité un antagoniste de la classe d’Adam.
Pour un comédien passé derrière la caméra, il s’avère souvent risqué de centrer l’action sur son personnage. Outre le risque de dispersion, il peut également être tenté de trop centrer le récit sur celui-ci. Robin Dunne n’évite pas tout à fait ce second écueil, lors de sa première réalisation pour Sanctuary. Il reste compréhensible qu’il veuille approfondir l’étude psychologique de Will, mais pour cela il en revient à un traumatisme d’enfance dont l’expression remonte, pour l’essentiel, aux tous débuts de la série. Honnêtement on avait oublié depuis belle lurette cette facette du second d’d’Helen Magnus. Assister à ce retour en arrière donne l’impression d’un certain surplace, alors que les thématiques de la saison demeurent en sommeil. De plus le récit revêt la forme de visons semi comateuses, ce qui évoque trop directement la situation déjà expérimentée lors de l’arc de Kali. Et pourtant, malgré un scepticisme initial, on se prend à apprécier cette découverte des relations difficiles entre notre héros et son père. Le ton sonne souvent juste, grâce à des dialogues sans outrances et à d’excellents comédiens. Dunne sait exposer avec justesse le grand malentendu entre ces deux hommes, tandis que l’astuce consistant à représenter son personnage à des âges différents lui permet de se concentrer sur la réalisation. Une histoire certes mélancolique mais qui s’achève sur un joli moment de retrouvailles, tout à fait sensible.
On préfère néanmoins l’habituelle seconde intrigue du jour, aux nombreuses excellentes trouvailles. Le ton, optant résolument pour un comique malicieux et léger, permet à Dunne de faire briller son esprit et son humour naturel, si communicatifs. On s’amuse franchement tout au long de ce récit passablement picaresque, aux multiples rebondissements. Le couple des invités du jour s’avère une excellente surprise, entre escroqueries pitoyables pour l’un et roboratives colères pour l’autre. On espère les revoir de temps à autres dans les couloirs du Sanctuaire, d’autant que les deux comédiens s’avèrent d’un naturel assez irrésistible. Le courant passe très bien avec l’équipe du Sanctuaire, celle-ci se positionnant avec son aisance coutumière sur le registre comique, Amanda Tapping en tête. Grâce à l’entrain du metteur en scène et de la distribution, cette histoire à base de révélation d’une situation de plus en inextricable fonctionne parfaitement. Un soin certain se voit apporté aux détails, avec notamment un méchant en chef n’apparaissant que quelques instants mais finement ciselé pour rajouter encore un éclat de rire. Avec cette bonne humeur, l’image des orphelins se montre étonnante d’émotion, Robin Dunne montre là aussi un vrai sens de l’image. Une émouvante conclusion là aussi.
L’épisode maintient un bon équilibre entre ses deux segments, ce qui n’est pas si fréquent que cela, il faut bien le dire. Ces différentes histoires aux tonalités si opposées pourraient donner une impression de patchwork, mais elles fusionnent autour du thème du pardon et de la seconde chance, apportant in fine sa cohérence à l’épisode. Celui-ci se montre en définitive fort plaisant. Dunne a réussi son pari mais l’on peut regretter une pause dans la progression d’ensemble de la saison. Celle-ci parvient au terme de sa première moitié et n’a malheureusement toujours pas suscité un antagoniste de la classe d’Adam.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Sanctuary"
Petit avant goût de l'épisode musical
TorriGilly- Duc(hesse)
- Age : 33
Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Sanctuary"
Il fera partie de mes trois épisodes à voir de retour de vacances !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Sanctuary"
Je suis pressée de le voir, rien que pour les chansons lol!
TorriGilly- Duc(hesse)
- Age : 33
Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Sanctuary"
Et hop, toutes les chansons de Fugue en un clic, même pas besoin de voir l'épisode
Franchement, je trouve qu'ils se sont bien débrouillé, je m'attendais à pire!!
Franchement, je trouve qu'ils se sont bien débrouillé, je m'attendais à pire!!
TorriGilly- Duc(hesse)
- Age : 33
Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Sanctuary"
Icebreaker (4-07, **)
L’épisode ne manque certes pas de qualités. L’équipe technique fait ainsi étalage de sa coutumière maestria dans la création du navire, même s’il ne s’agit pas du décor le plus inédit que la série nous ait offert. Le scénario tente vaillamment de tirer le meilleur parti des facultés des métamorphisa, mais ne peut empêcher une certain prévisibilité des évènements. Il faut bien avouer que les adaptations du The Thing de Carpenter se sont multipliées au fil des années, on l’a da’aileurs vu récemment dans Doctor Who, avec l’intéressant The Rebel Flesh. Icebreaker prend sa place dans la file, sans indignité mais sans l’apport original qui pourrait le distinguer de lamasse, tant du point de vue de la mise en scène que du scénario. Le grand ami lycanthrope d’henry, brusquement surgi du diable vauvert a ainsi d’emblée une bonne tête de victime. Il reste toujours agréable de retrouver le sympathique et So British Declan McRae, mais le personnage apparaît une nouvelle fois sous-exploité. Le rebondissement final réussit son effet, même s’il s’anticipe largement, d’autant que les acteurs principaux de Sanctuary sont toujours aussi épatants.
Mais le véritable défaut d’Icebreaker se situe ailleurs, et prend racine dans le panorama d’ensemble de cette quatrième saison. Alors que celle-ci ne parvient toujours pas à susciter un arc scénaristique stimulant équivalent à la Quête de praxis ou un quelconque méchant récurant de la stature d’Adam (même Druitt semble avoir disparu), pour l’essentiel on réexploite ici les hostiles Magoi déjà affrontés dans Kush, sur un mode sensiblement similaire. Cela renforce l’impression laissée par l’exhumation précédente des traumatismes de Will : Sanctuary semble échouer à tracer de nouvelles voies et se cantonne à des stand alones d’intérêt variables, si ce n’est à des réutilisations de thèmes usagés, comme si l’inspiration s’était enfuie. La série court ici le danger de tourner en rond, il est encore temps pour la série de lancer un arc final entraînant, mais le sablier temps dangereusement à s’épuiser. Il serait extrêmement préjudiciable pour Sanctuary de devenir par trop dépendant des apparitions du toujours irrésistible Nikola.
L’épisode ne manque certes pas de qualités. L’équipe technique fait ainsi étalage de sa coutumière maestria dans la création du navire, même s’il ne s’agit pas du décor le plus inédit que la série nous ait offert. Le scénario tente vaillamment de tirer le meilleur parti des facultés des métamorphisa, mais ne peut empêcher une certain prévisibilité des évènements. Il faut bien avouer que les adaptations du The Thing de Carpenter se sont multipliées au fil des années, on l’a da’aileurs vu récemment dans Doctor Who, avec l’intéressant The Rebel Flesh. Icebreaker prend sa place dans la file, sans indignité mais sans l’apport original qui pourrait le distinguer de lamasse, tant du point de vue de la mise en scène que du scénario. Le grand ami lycanthrope d’henry, brusquement surgi du diable vauvert a ainsi d’emblée une bonne tête de victime. Il reste toujours agréable de retrouver le sympathique et So British Declan McRae, mais le personnage apparaît une nouvelle fois sous-exploité. Le rebondissement final réussit son effet, même s’il s’anticipe largement, d’autant que les acteurs principaux de Sanctuary sont toujours aussi épatants.
Mais le véritable défaut d’Icebreaker se situe ailleurs, et prend racine dans le panorama d’ensemble de cette quatrième saison. Alors que celle-ci ne parvient toujours pas à susciter un arc scénaristique stimulant équivalent à la Quête de praxis ou un quelconque méchant récurant de la stature d’Adam (même Druitt semble avoir disparu), pour l’essentiel on réexploite ici les hostiles Magoi déjà affrontés dans Kush, sur un mode sensiblement similaire. Cela renforce l’impression laissée par l’exhumation précédente des traumatismes de Will : Sanctuary semble échouer à tracer de nouvelles voies et se cantonne à des stand alones d’intérêt variables, si ce n’est à des réutilisations de thèmes usagés, comme si l’inspiration s’était enfuie. La série court ici le danger de tourner en rond, il est encore temps pour la série de lancer un arc final entraînant, mais le sablier temps dangereusement à s’épuiser. Il serait extrêmement préjudiciable pour Sanctuary de devenir par trop dépendant des apparitions du toujours irrésistible Nikola.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Sanctuary"
Fugue (4-08, ****)
Alors, oui, d’emblée l’épisode se tire d’emblée plusieurs balles dans le pied. On retrouve le fourre-tout nébuleux et confondant de facilité des mystérieuses menées des Abnormals souterrains, servant de pseudo fil rouge à la saison, sans jamais s’en donner les moyens. On s’étonne aussi de découvrir un épisode centré sur Abby, alors que ce dernier ne semble pas avoir entièrement réussi à s’imposer au sein de la série (tandis qu’incidemment le silence de la brune Kate Freelander devient assourdissant). On remarque également une nouvelle occurrence de cette tendance au recyclage précédemment soulignée, les malheurs d’Abby paraissant en définitive tout à fait semblables à ceux de Will dans Metamorphosis.
Mias qu’importe, la caractéristique majeure de Fugue demeures a nature d’épisode musical, le scénario ne servant que de support aux chansons. En dernier ressort ce seont bien elles qui vont décider de son succès et de son échec. Autant l’énoncer clairement, on a été réellement séduit par les diverses mélodies proposées. Leur justification se révèle astucieuse, Abby, ne pouvant plus s’exprimer qu’en chanson. On retrouve ici l’idée du Once More, With Feeling de Buffy contre les Vampires, mais avec une justification relevant de la Science-fiction et non du Fantastique. Le jeu de Sanctuary à la lisière de ces deux univers se montre toujours aussi plaisant, et comparer les conséquences de ces deux options divertit tout au long du récit. Les différents titres ne manifestent pas la diversité et la qualité hors normes de l’illustre modèle (encore et toujours la référence absolue du genre) mais s’écoutent avec un incontestable plaisir. L’ensemble sonne très Chorus Line et l’on imagine facile une revue à Broadway intitulée Sanctuary for All - The Musical !
Comme toujours dans ces exercices de style, chacun aura son air préféré. On éprouve un vrai coup de cœur pour la magnifique prestation de ce chanteur talentueux et blanchi sous le harnais qu’est Jim Byrnes, nous régalant ici d’une Folk Song absolument somptueuse (Henry fait aussi sensation). Quel talent et quelle bonne idée de ne pas l’avoir oublié! On aurait pu avantageusement prolonger sa prestation en s’épargnant le globalement inutile rap de Magnus face à son état major. Le moteur de l’ensemble demeure les duos Will/Abby. Sublimés par le talent et la complicité des deux comédiens ils parachèvent le succès de cet opus mélodieux. On ne peut qu’applaudir l’énergie et la conviction que déploie Pascale Hutton pour imposer son personnage, cela m’a touché. C’est finalement en grande partie grâce à elle que l’on se prend au jeu et que les retrouvailles avec Will dégagent une incontestable émotion. Avec le recul cette Fugue réussie restera sans doute l’épisode où Abby aura achevé de trouver sa place au sein du Sanctuaire.
Alors, oui, d’emblée l’épisode se tire d’emblée plusieurs balles dans le pied. On retrouve le fourre-tout nébuleux et confondant de facilité des mystérieuses menées des Abnormals souterrains, servant de pseudo fil rouge à la saison, sans jamais s’en donner les moyens. On s’étonne aussi de découvrir un épisode centré sur Abby, alors que ce dernier ne semble pas avoir entièrement réussi à s’imposer au sein de la série (tandis qu’incidemment le silence de la brune Kate Freelander devient assourdissant). On remarque également une nouvelle occurrence de cette tendance au recyclage précédemment soulignée, les malheurs d’Abby paraissant en définitive tout à fait semblables à ceux de Will dans Metamorphosis.
Mias qu’importe, la caractéristique majeure de Fugue demeures a nature d’épisode musical, le scénario ne servant que de support aux chansons. En dernier ressort ce seont bien elles qui vont décider de son succès et de son échec. Autant l’énoncer clairement, on a été réellement séduit par les diverses mélodies proposées. Leur justification se révèle astucieuse, Abby, ne pouvant plus s’exprimer qu’en chanson. On retrouve ici l’idée du Once More, With Feeling de Buffy contre les Vampires, mais avec une justification relevant de la Science-fiction et non du Fantastique. Le jeu de Sanctuary à la lisière de ces deux univers se montre toujours aussi plaisant, et comparer les conséquences de ces deux options divertit tout au long du récit. Les différents titres ne manifestent pas la diversité et la qualité hors normes de l’illustre modèle (encore et toujours la référence absolue du genre) mais s’écoutent avec un incontestable plaisir. L’ensemble sonne très Chorus Line et l’on imagine facile une revue à Broadway intitulée Sanctuary for All - The Musical !
Comme toujours dans ces exercices de style, chacun aura son air préféré. On éprouve un vrai coup de cœur pour la magnifique prestation de ce chanteur talentueux et blanchi sous le harnais qu’est Jim Byrnes, nous régalant ici d’une Folk Song absolument somptueuse (Henry fait aussi sensation). Quel talent et quelle bonne idée de ne pas l’avoir oublié! On aurait pu avantageusement prolonger sa prestation en s’épargnant le globalement inutile rap de Magnus face à son état major. Le moteur de l’ensemble demeure les duos Will/Abby. Sublimés par le talent et la complicité des deux comédiens ils parachèvent le succès de cet opus mélodieux. On ne peut qu’applaudir l’énergie et la conviction que déploie Pascale Hutton pour imposer son personnage, cela m’a touché. C’est finalement en grande partie grâce à elle que l’on se prend au jeu et que les retrouvailles avec Will dégagent une incontestable émotion. Avec le recul cette Fugue réussie restera sans doute l’épisode où Abby aura achevé de trouver sa place au sein du Sanctuaire.
Avec le titre des chansons
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Sanctuary"
Petite IS pour toi : le titre n'est peut-être pas anodin : La Fugue est, en niveau de difficulté et d'exigence, le sommet de la composition musicale en musique classique. C'est une composition polyphonique (à plusieurs voix). Comme il s'agit d'un épisode musical où tout le monde chante, le titre me paraît bien trouvé !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Sanctuary"
Merci Dear, je connaissais le terme, mais pas avec une telle précision technique. Ici pas de grand final polyphonique avec l’ensemble des personnages, comme dans Once More, With Feeling. On en reste à des solos ou des duos. La vaillante petite équipe de Sanctuary ne dispose évidemment pas des moyens de la série phénomène qu’était alors devenue BTVS, mais elle fait vraiment au mieux.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Sanctuary"
Chimera (4-09, ****)
Un nouvel épisode Tesla, un commentaire qui pourrait se suffire à lui-même mais que l’on va tâcher de développer. Le prologue de l’épisode s’avère hilarant avec une exécution particulièrement percutante d’un grand classique : la révélation progressive par Nikola du pétrin dans lequel ses manipulations ont plongé l’honorable assemblée. La circonstance particulière que cette fois Magnus pourrait avoir quelque chose à se reprocher y ajoute un sel supplémentaire. Amaanda Tapping et Jonathon Young se régalent comme jamais, dans un passage virant franchement à l’excellente comédie.
Le basculement de l’action dans un univers virtuel cybernétique rejoint une Science-fiction cybernétique bien balisée, à laquelle les dialogues excellemment référencés multiplient les clins d’œil (la Matrice ou l’insurpassable SkyNet). Mais, même au sein d’une situation aussi identifiée parvient à bâtir un récit prenant de bout en bout. La grande idée en !demeure la survenue de l’avatar informatique d’Adam, avec un Ian Tracey une nouvelle fois ébouriffant. La montée en puissance et de sa mémoire, mais aussi de sa personnalité psychotique insuffle une tension dramatique palpable et croissante, même si les piques hilarantes ne cessent fort heureusement jamais entre Helen et son vieil ami (séducteur comme à l’accoutumée). Les différentes potentialités d’un univers Cyber se voient effacement exploitées par l’intrigue, qui pousse d’ailleurs l’audace jusqu’à brièvement susciter un avatar d’Ashley. Malheureusement pour les amateurs de la disparue, il ne s’agit que d’images d’archives. La mise en scène bénéfice d’un atout majeur : le fait que les décors usuels de la série soient eux-mêmes virtuels, d’où de superbes effets n’ayant rien à envier au cinéma.
La brillante réussite de Chimera, témoignage éloquent de la variété des thèmes de la série, souligne néanmoins que, pour enfin susciter un antagoniste consistant et jouissif, la saison 4 se retourne une nouvelle fois vers le passé, au lieu de créer du neuf. En soi, le choix se justifie par l’excellence du personnage d’Adam, mais l’effet d’accumulation s’accroît encore. Une évolution pourrait survenir, puisque Kate devrait enfin refaire surface, dans tous les sens du terme, au prochain épisode ! Demeure une lancinante question : que s’est-il passé durant ce printemps viennois ?
Un nouvel épisode Tesla, un commentaire qui pourrait se suffire à lui-même mais que l’on va tâcher de développer. Le prologue de l’épisode s’avère hilarant avec une exécution particulièrement percutante d’un grand classique : la révélation progressive par Nikola du pétrin dans lequel ses manipulations ont plongé l’honorable assemblée. La circonstance particulière que cette fois Magnus pourrait avoir quelque chose à se reprocher y ajoute un sel supplémentaire. Amaanda Tapping et Jonathon Young se régalent comme jamais, dans un passage virant franchement à l’excellente comédie.
Le basculement de l’action dans un univers virtuel cybernétique rejoint une Science-fiction cybernétique bien balisée, à laquelle les dialogues excellemment référencés multiplient les clins d’œil (la Matrice ou l’insurpassable SkyNet). Mais, même au sein d’une situation aussi identifiée parvient à bâtir un récit prenant de bout en bout. La grande idée en !demeure la survenue de l’avatar informatique d’Adam, avec un Ian Tracey une nouvelle fois ébouriffant. La montée en puissance et de sa mémoire, mais aussi de sa personnalité psychotique insuffle une tension dramatique palpable et croissante, même si les piques hilarantes ne cessent fort heureusement jamais entre Helen et son vieil ami (séducteur comme à l’accoutumée). Les différentes potentialités d’un univers Cyber se voient effacement exploitées par l’intrigue, qui pousse d’ailleurs l’audace jusqu’à brièvement susciter un avatar d’Ashley. Malheureusement pour les amateurs de la disparue, il ne s’agit que d’images d’archives. La mise en scène bénéfice d’un atout majeur : le fait que les décors usuels de la série soient eux-mêmes virtuels, d’où de superbes effets n’ayant rien à envier au cinéma.
La brillante réussite de Chimera, témoignage éloquent de la variété des thèmes de la série, souligne néanmoins que, pour enfin susciter un antagoniste consistant et jouissif, la saison 4 se retourne une nouvelle fois vers le passé, au lieu de créer du neuf. En soi, le choix se justifie par l’excellence du personnage d’Adam, mais l’effet d’accumulation s’accroît encore. Une évolution pourrait survenir, puisque Kate devrait enfin refaire surface, dans tous les sens du terme, au prochain épisode ! Demeure une lancinante question : que s’est-il passé durant ce printemps viennois ?
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Sanctuary"
Une future curiosité, Space Milkshake, comédie SF passblement délirante se déroulant dans une base orbitale... Will et Magnus dans l'Espaaaaace.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Sanctuary"
Acolyte (4-10, ***)
Acolyte se montre divertissant en proposant une intrigue riche en rebondissements et suffisamment nerveuse pour capter en permanence l’attention. Toutefois cette indéniable efficacité s’associe à un grand classicisme. En effet, sous l’habillage de Science-fiction, transparaisse clairement les rouages coutumiers des histoires de traque des terroristes, portes au pinacle par 24h chrono : trahisons, fanatisme, rôle de l’informaticien en seconde ligne, explosions chocs, dilemmes moraux, suspense permanent porté par les découvertes successives de l’architecture du complot, paroxysme final… Tout ceci demeure ultra balisé, même si impeccablement narré. Toutefois l’univers de Sanctuary apparaît désormais si riche que les différents rôles et les relations les unissant vont apporter tout un second souffle à Acolyte.
Lé cit se voit en particulier marqué par le retour parfaitement orchestré de Kate, Agam Darshi retrouvant instannément la gamme d’émotion d’humour et d’action rendant le personnage si attachant. Kate bénéficie d’une plusieurs scènes avec les différents membres du Sanctuaire, ce qui permet de retrouver tous ces aspects et de marquer comme il se doit son retour, mais sans pour autant phagocyter l’action principale. Si la différentes figures de l’organisation se montrent efficaces, l’opus demeure cependant dominé par une nouvelle extraordinaire prestation d’Amanda Tapping/Magnus. Celle-ci, particulièrement en beauté et d’une élégance racée se montre réellement farouche lors des combat. Avec son opulente chevelure d’un noir d’ébène, elle n’est d’ailleurs pas sans parfois évoquer la Princesse Guerrière ! La « trahison » d’un Big Guy conditionné lui permet également d’exprimer une belle émotion, tout en posant un beau point d’interrogation sur l’arc final qui s’annonce.
On pourra certes regretter l’absence, pour l’heure illogique de Nikola Tesla et se son Sanctuaire personnel, mais cet aspect ressurgira sans doute précisément pour la conclusion de la saison. Addison s’avère également assez caricatural, son refus d’évacuer préventivement l’hôtel semble out de même assez fort de café ! Néanmoins Acolyte s’affirme comme un opus solide à défaut de novateur, ponctué de scènes réussies telles l’impressionnante explosion ou la redécouverte du si victorien Sanctuaire des origines. Incidemment l’épisode souligne éloquemment la perte qu’a signifiée l’absence de Kate !
Acolyte se montre divertissant en proposant une intrigue riche en rebondissements et suffisamment nerveuse pour capter en permanence l’attention. Toutefois cette indéniable efficacité s’associe à un grand classicisme. En effet, sous l’habillage de Science-fiction, transparaisse clairement les rouages coutumiers des histoires de traque des terroristes, portes au pinacle par 24h chrono : trahisons, fanatisme, rôle de l’informaticien en seconde ligne, explosions chocs, dilemmes moraux, suspense permanent porté par les découvertes successives de l’architecture du complot, paroxysme final… Tout ceci demeure ultra balisé, même si impeccablement narré. Toutefois l’univers de Sanctuary apparaît désormais si riche que les différents rôles et les relations les unissant vont apporter tout un second souffle à Acolyte.
Lé cit se voit en particulier marqué par le retour parfaitement orchestré de Kate, Agam Darshi retrouvant instannément la gamme d’émotion d’humour et d’action rendant le personnage si attachant. Kate bénéficie d’une plusieurs scènes avec les différents membres du Sanctuaire, ce qui permet de retrouver tous ces aspects et de marquer comme il se doit son retour, mais sans pour autant phagocyter l’action principale. Si la différentes figures de l’organisation se montrent efficaces, l’opus demeure cependant dominé par une nouvelle extraordinaire prestation d’Amanda Tapping/Magnus. Celle-ci, particulièrement en beauté et d’une élégance racée se montre réellement farouche lors des combat. Avec son opulente chevelure d’un noir d’ébène, elle n’est d’ailleurs pas sans parfois évoquer la Princesse Guerrière ! La « trahison » d’un Big Guy conditionné lui permet également d’exprimer une belle émotion, tout en posant un beau point d’interrogation sur l’arc final qui s’annonce.
On pourra certes regretter l’absence, pour l’heure illogique de Nikola Tesla et se son Sanctuaire personnel, mais cet aspect ressurgira sans doute précisément pour la conclusion de la saison. Addison s’avère également assez caricatural, son refus d’évacuer préventivement l’hôtel semble out de même assez fort de café ! Néanmoins Acolyte s’affirme comme un opus solide à défaut de novateur, ponctué de scènes réussies telles l’impressionnante explosion ou la redécouverte du si victorien Sanctuaire des origines. Incidemment l’épisode souligne éloquemment la perte qu’a signifiée l’absence de Kate !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Sanctuary"
De bonnes têtes de vainqueurs, j'adoreEstuaire44 a écrit:Une future curiosité, Space Milkshake, comédie SF passblement délirante se déroulant dans une base orbitale... Will et Magnus dans l'Espaaaaace.
Oui, l'info est sortie il y a quelques semaines :
Le film racontera l'histoire de 4 ouvriers d'une station orbitale qui vont rencontrer quelques problèmes après le sauvetage d'un étrange appareil.
Amanda est censée jouer une femme rousse, mais je ne vois pas tellement de différence avec ses cheveux bruns...
TorriGilly- Duc(hesse)
- Age : 33
Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Sanctuary"
Après le blond et le brun, le roux semble en effet logique !
Peut-être que le spot a été tourné avant que ne débute le tournage proprement dit, c'est une pratique promo assez courante. Et Amanda devait encore se trouver dans le Sanctuaire.
Peut-être que le spot a été tourné avant que ne débute le tournage proprement dit, c'est une pratique promo assez courante. Et Amanda devait encore se trouver dans le Sanctuaire.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Sanctuary"
Même sur les premières photos elle ne fait pas rousse lol Enfin, on verra ça plus tard sur les prochaines photos qu'ils nous posteront sur Twitter
TorriGilly- Duc(hesse)
- Age : 33
Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Sanctuary"
The Depths (4-11, ****)
Les esprits malins pourront se plaindre qu’avec un nouveau huis-clos, confrontant Magnus et Will, qui plus en est en milieu partiellement aquatique, la saison 4 continue à exprimer un goût certain pour le recyclage d’idées provenant du passé. Or, outre que ce moteur central de Sanctuary que représente la relation Wil/Magnus s’avère décidément inépuisable, celui-ci va ici aborder de nouveaux rivages. La révélation du pilotage, certes à distance, de la vie de Will par Helen apporte un tout nouvel éclairage, jusqu’à conférer un passionnante et étonnante dimension psychanalytique à leurs propos. La théâtralisation de leur confrontation, au-delà des excellents dialogues, s’appuie une nouvelle fois sur d’excellents comédiens, à la complicité plus que jamais évidente et enthousiasmante. On se régale tout du long, d’autant que la mise en scène évite tout immobilisme, insufflant même un véritable suspense.
Ce fort bel exercice de styles évite le piège du happy end lénifiant et situe également idéalement au sein de la saison. Il relie divers éléments jusque là épars, explicitant à merveille la tension croissante que l’on avait observé jusque là entre les deux protagonistes de la série (notamment dans Fugue). Cette habile respiration dans la succession des évènements annonce joliment le grand final à venir, qu’elle ouvre dans les règles de l’art lors de la scène finale. Henry dispose lui aussi d’excellentes scènes, dans cet opus portant à son summum la dimension relationnelle particulièrement développée et relevée de Sanctuary. On s’amusera également à comparer Helen aiguillonnant de loin son élève et futur remplaçant au recrutement par Jacob de ses Candidats. A la virtuosité bouillonnante et tous azimuts de la l’ultime parcours de LOST, Sanctuary privilégie plutôt l’enracinement et la structuration d’un unique relation mentor/disciple, captivante, intense et volontiers orageuse. Un choix que justifie l’excellence de The Depths.
Les esprits malins pourront se plaindre qu’avec un nouveau huis-clos, confrontant Magnus et Will, qui plus en est en milieu partiellement aquatique, la saison 4 continue à exprimer un goût certain pour le recyclage d’idées provenant du passé. Or, outre que ce moteur central de Sanctuary que représente la relation Wil/Magnus s’avère décidément inépuisable, celui-ci va ici aborder de nouveaux rivages. La révélation du pilotage, certes à distance, de la vie de Will par Helen apporte un tout nouvel éclairage, jusqu’à conférer un passionnante et étonnante dimension psychanalytique à leurs propos. La théâtralisation de leur confrontation, au-delà des excellents dialogues, s’appuie une nouvelle fois sur d’excellents comédiens, à la complicité plus que jamais évidente et enthousiasmante. On se régale tout du long, d’autant que la mise en scène évite tout immobilisme, insufflant même un véritable suspense.
Ce fort bel exercice de styles évite le piège du happy end lénifiant et situe également idéalement au sein de la saison. Il relie divers éléments jusque là épars, explicitant à merveille la tension croissante que l’on avait observé jusque là entre les deux protagonistes de la série (notamment dans Fugue). Cette habile respiration dans la succession des évènements annonce joliment le grand final à venir, qu’elle ouvre dans les règles de l’art lors de la scène finale. Henry dispose lui aussi d’excellentes scènes, dans cet opus portant à son summum la dimension relationnelle particulièrement développée et relevée de Sanctuary. On s’amusera également à comparer Helen aiguillonnant de loin son élève et futur remplaçant au recrutement par Jacob de ses Candidats. A la virtuosité bouillonnante et tous azimuts de la l’ultime parcours de LOST, Sanctuary privilégie plutôt l’enracinement et la structuration d’un unique relation mentor/disciple, captivante, intense et volontiers orageuse. Un choix que justifie l’excellence de The Depths.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Sanctuary"
Jolie vidéo sur les Cinq, sujet idéal pour une éventuelle série dérivée de Sanctuary. Et si Magnus se décidait à vraiment raconter son histoire à Will ?
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Sanctuary"
NRJ12 diffusera la saison 3 à compter du mercredi 4 janvier.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Sanctuary"
Allez Estuaire, moi c'est bon je me suis motivée, je prends la série depuis le début!!
[Quand j'aurai fini mon marathon de SGA ]
[Quand j'aurai fini mon marathon de SGA ]
TorriGilly- Duc(hesse)
- Age : 33
Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Sanctuary"
On m'a offert le coffret SGA, je suis curieux de découvrir l'époque Amanda, que je n'ai fait qu'entrapercevoir (je n'ai vraiment suivi que les seux premières saisons ). Ce sera pour plus tard, entres SG1 et Le Saint...
Sanctuary For None Part 1 (4-12, ***)
Réussite incomplète que cette première partie du final de saison, laissant principalement le spectateur dans l’expectative. Après un lancement trop morcelé, le scénario évolue magistralement en portant à incandescence les différents segments narratifs lancés au cours de la saison. Il les assemble en un tout combiné finissant par bouleverser l’univers même de l’univers de Sanctuary. Le Sanctuaire semble se lézarder, miné par les sécessions de figures aussi majeures que Will et Big Guy, au cours d’une intrigue parfaitement intelligente et maitrisée. Le récit présente de plus l’époustouflante habileté de développer lecture une double subtile, où tous les joueurs en présence peuvent tout aussi bien jouer dévoiler leurs batteries, ou avancer masqués, à commencer bien entendu par Helen Magnus. L’enjeu majeur demeure ainsi de savoir si en définitive Helen subit les évènements ou au contraire les orchestrer de main de maître (Wall Street ?) L’ambigüité demeure savamment totale, y compris lors du cliffhanger traditionnel.
Malheureusement, alors que l’on se trouve face à une diabolique mécanique scénaristique, mobilisant l’ensemble des protagonistes (hormis John, désespérément absent) dans un mouvement similaire au mémorable arc Anasazi des X-Files, Sanctuary se voit trahi par une mise en scène beaucoup tep sage et appliquée. Celle-ci échoue la plupart du temps à exprimer l’’électricité ambiante se contant de filmer statique une succession de dialogues, au tempo bien lent. On tente de compenser par une tardive scène d’action motorisée, mais le contraste est si grand qu’elle semble en définitive artificiellement insérée. L’excellence de l’interprétation ne suffit pas à compenser, à l’image de l’invité du jour, Gil Bellows (Billy dans Ally McBeal). Celui-ci se montre ainsi assez convaincant dans son portrait d’un leader aspirant à la paix mais manque terriblement de charisme et de présence. On se situe très loin de la prestation de Callum Blue dans l’arc Kali.
Même si là aussi l’hypothèse du plan, on reste également décontenancé du peu de cas fait par Helen du renvoi de Nikola et surtout de la prise de ses inventions, un évènement pourtant majeur pour l’équilibre des forces en présence. Tesla nous régale au passage de quelques excellentes scènes (en français dans le texte) et de réjouissantes plaisanteries sur Edison, mais on ne peut qu’être déçu de découvrir notre Vampire électromagnétique préféré demeurer ainsi sur la touche. Une audace de plus pour cet épisode original et ne craignant pas la prise de risque, dans l’écriture à défaut de la réalisation. Plus que jamais le rôle imparti à Nikola sera crucial dans la seconde partie à venir, qui décidera en dernier ressort du succès ou de l’échec de cette ambitieuse histoire.
Réussite incomplète que cette première partie du final de saison, laissant principalement le spectateur dans l’expectative. Après un lancement trop morcelé, le scénario évolue magistralement en portant à incandescence les différents segments narratifs lancés au cours de la saison. Il les assemble en un tout combiné finissant par bouleverser l’univers même de l’univers de Sanctuary. Le Sanctuaire semble se lézarder, miné par les sécessions de figures aussi majeures que Will et Big Guy, au cours d’une intrigue parfaitement intelligente et maitrisée. Le récit présente de plus l’époustouflante habileté de développer lecture une double subtile, où tous les joueurs en présence peuvent tout aussi bien jouer dévoiler leurs batteries, ou avancer masqués, à commencer bien entendu par Helen Magnus. L’enjeu majeur demeure ainsi de savoir si en définitive Helen subit les évènements ou au contraire les orchestrer de main de maître (Wall Street ?) L’ambigüité demeure savamment totale, y compris lors du cliffhanger traditionnel.
Malheureusement, alors que l’on se trouve face à une diabolique mécanique scénaristique, mobilisant l’ensemble des protagonistes (hormis John, désespérément absent) dans un mouvement similaire au mémorable arc Anasazi des X-Files, Sanctuary se voit trahi par une mise en scène beaucoup tep sage et appliquée. Celle-ci échoue la plupart du temps à exprimer l’’électricité ambiante se contant de filmer statique une succession de dialogues, au tempo bien lent. On tente de compenser par une tardive scène d’action motorisée, mais le contraste est si grand qu’elle semble en définitive artificiellement insérée. L’excellence de l’interprétation ne suffit pas à compenser, à l’image de l’invité du jour, Gil Bellows (Billy dans Ally McBeal). Celui-ci se montre ainsi assez convaincant dans son portrait d’un leader aspirant à la paix mais manque terriblement de charisme et de présence. On se situe très loin de la prestation de Callum Blue dans l’arc Kali.
Même si là aussi l’hypothèse du plan, on reste également décontenancé du peu de cas fait par Helen du renvoi de Nikola et surtout de la prise de ses inventions, un évènement pourtant majeur pour l’équilibre des forces en présence. Tesla nous régale au passage de quelques excellentes scènes (en français dans le texte) et de réjouissantes plaisanteries sur Edison, mais on ne peut qu’être déçu de découvrir notre Vampire électromagnétique préféré demeurer ainsi sur la touche. Une audace de plus pour cet épisode original et ne craignant pas la prise de risque, dans l’écriture à défaut de la réalisation. Plus que jamais le rôle imparti à Nikola sera crucial dans la seconde partie à venir, qui décidera en dernier ressort du succès ou de l’échec de cette ambitieuse histoire.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Sanctuary"
Ooouh comme moi, il faut que je m'y remetteEstuaire44 a écrit:l'époque Amanda, que je n'ai fait qu'entrapercevoir (je n'ai vraiment suivi que les seux premières saisons )
TorriGilly- Duc(hesse)
- Age : 33
Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Sanctuary"
Interview Twitter d'Amanda, à l'occasion du prochain final de saison :
http://www.chicagotribune.com/entertainment/tv/redeye-amanda-tapping-teases-sanctuary-season-finale-takes-yours-questions-20111222,0,2341077.story
De Martin Wood :
http://www.themortonreport.com/entertainment/television/in-the-directors-chair-with-sanctuarys-martin-wood/
Toujours pas d'infos sur une éventuelle saison 5...
http://www.chicagotribune.com/entertainment/tv/redeye-amanda-tapping-teases-sanctuary-season-finale-takes-yours-questions-20111222,0,2341077.story
De Martin Wood :
http://www.themortonreport.com/entertainment/television/in-the-directors-chair-with-sanctuarys-martin-wood/
Toujours pas d'infos sur une éventuelle saison 5...
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Page 8 sur 13 • 1, 2, 3 ... 7, 8, 9 ... 11, 12, 13
Sujets similaires
» Série "Au-delà du réel" - la série d'origine
» Série "MI-5"
» Série ''The Big C''
» Série "H+"
» Série "The following"
» Série "MI-5"
» Série ''The Big C''
» Série "H+"
» Série "The following"
CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: Les SÉRIES TÉLÉ, FILMS, ACTEURS, ACTRICES & autres Artistes :: Les Séries Télé
Page 8 sur 13
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum