Série "Stargate - SG1" (1)
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Moi aussi, pour diverses raisons...
C'est vraiment l'un de mes épisodes préférés de la saison ! Curieusement c'est aussi l'un de ceux dont je me souviens le mieux...
Ah, les Bad Girls de Stargate SG-1 !
C'est vraiment l'un de mes épisodes préférés de la saison ! Curieusement c'est aussi l'un de ceux dont je me souviens le mieux...
Ah, les Bad Girls de Stargate SG-1 !
Estuaire44- Empereur
- Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Haha c'est Carter si s'en prend toujours le plus plein la face, la pauvre
TorriGilly- Duc(hesse)
- Age : 33
Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Est-ce une impression ? J'ai le sentiment que le budget de "Stargate" dépasse celui de "Star Trek", du moins de "Enterprise" pour ce qui me concerne. Les décors somptueux et exotiques sont plus fréquents dans SG1, et surtout les créatures n'ont pas des masques cheap qui semblent prêts à se décoller
Je me dis qu'en tant que fan de Bak, il aurait mieux valu qu'il tourne un spin off de Stargate que de Star Trek.
Je me dis qu'en tant que fan de Bak, il aurait mieux valu qu'il tourne un spin off de Stargate que de Star Trek.
Invité- Invité
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
J'ai vu sur l'excellent site Gate World qu'un épisode de SG1 coutait en moyenne 2 millions de dollars (le téléfilm final a atteint les sept millions), par contre je n'ai aucune idée du coût moyen d'un épisode d'Enterprise.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Le Premier Commandement (The First Commandment, 1-06, )
- Does it say Colonel anywhere on my uniform ?
En mission d’exploration dans un monde inconnu, SG-9 ne donne plus signe de vie. SG-1 traverse la Porte pour découvrir de quoi il en retourne. Des rayons solaires mortels forcent les habitants de la planète à vivre dans des cavernes, d’autant que leur niveau scientifique est primitif. Les membres de SG-9, détenteurs d’armes à feu et de champs de protection anti-UV ont été perçus comme des êtres divins par les indigènes. Jonas Hanson, leader de l’équipe ; a cédé au piège de la mégalomanie et règne en dieu à l’imitation des Goa’ulds, dont il a d’ailleurs ordonné la reconstruction des anciens temples. Les rebelles sont condamnées à mort par exposition au soleil et Hanson également supprimé les membres de SG-9, ceux-ci s’opposant à sa soif de pouvoir.
Le lieutenant Connor est parvenu à lui échapper et à rallier SG-1, à qui il dévoile toute l’histoire. Jonas sombre toujours plus dans la folie : il exige que, pour accélérer la reconstruction, les chantiers se poursuivent durant la journée. Il attaque le campement de SG-1 et capture Connor, qu’il expose au soleil. Sam, qui a autrefois eu une liaison avec Connor, tente en vain de le raisonner, tandis qu’O’Neill libère Connor. Teal’c et Daniel parviennent finalement à prouver l’imposture de Jonas, en démontrant que ses prétendus pouvoirs proviennent de la technologie. Furieuse la population jette Jonas par la porte, le condamnant à mort car l’Iris est fermé.
Après un prologue agréablement énigmatique, le scénario de The First Commandment déçoit quelque peu. Présenter un humain agissant à l’instar des Goa’ulds paraît d’un intérêt assez limité, car ceux-ci sont déjà animés par des sentiments malheureusement humains. L’épisode nous expose que les humains aussi peuvent se révéler cruels et mégalomanes, enfonçant ainsi une porte ouverte. De plus le déroulement de l’histoire s’effectue sans génie particulier, chaque péripétie se révélant des plus prévisibles. Une impression pénible de redite surnage tout au long de l’épisode car The First Commandment apparaît comme un remake marqué du chef d’œuvre de John Huston, L’Homme qui voulut être Roi, avec un parallélisme poussé entre les destins de Jonas et Daniel Dravot.
L’épisode rate quelques passages importants, il aurait ainsi été davantage porteur de présenter Jonas comme un ambivalent sauveur potentiel de la planète plutôt que comme un psychopathe intégral, notamment durant ses discussions avec Sam. On regrette également l’absence quasi totale de rencontre entre SG-1 et la population, Celle-ci demeure tout à fait exogène au récit, ce qui finit par li conférer une relative artificialité, comme du théâtre filmé. La conclusion semble également quelque peu expédiée et providentielle. La relation entre Sam et Jonas fait très cliché, avec notamment Carter refusant de tirer. Du sentimentalisme assez facile ;
The First Commandment bénéficie cependant de l’excellente interprétation de William Russ, qui restitue bien l’irrépressible basculement dans la folie de son personnage. Par ailleurs, malgré un sujet principal à l-intérêt limité, le récit comporte quelques à-côtés intéressants. Teal’c voit se diversifier l’éventail de son apport à l’équipe et, par suite à la série : il ne se contente plus de représenter une puissante force de frappe mais apporte tout une expertise de ces domaines Goa’uls que commence à peine à explorer SG-1, établissant une précieuse passerelle entre la Tau’ri et le vaste univers (en grandiose dessinateur qui plus est).
L’épisode apporte par ailleurs d’appréciables compléments sur les processus de domination des Serpents, expliquant comment ils ont terraformé des mondes entiers pour y installer les esclaves t destinés à en exploiter es richesses. Une fois les mondes ayant perdu eu intérêt, les Goa’ulds les abandonnent à leur sort. Les grottes des indigènes apparaissent ainsi clairement comme des mines épuisées, désormais dédaignées. Une habile justification de ces nombreuses planètes visitées par Sg-1 où les Goa’ulds sont absents mais demeurent de terrifiantes légendes.
The First Commandment apporte également sa pierre à l’édifice Stargate SG-1 en s’imposant comme le tout premier opus où l’équipe fonctionne comme un ensemble parfaitement choral, sans placer en avant tel ou tel de ses membres. C’est bien dans cette structure narrative que la série acquière toute sa spécificité et son plus grand dynamisme. On peut y reconnaître la griffe de Robert C. Cooper, l’un des principaux architectes de l’univers Stargate. Il développera souvent ce thème, le plaçant notamment au cœur de ses séries Stargate Atlantis et Stargate Universe.
Le titre de l’épisode fait référence au premier des Dix Commandements bibliques, "Un seul Dieu tu aimeras et adoreras parfaitement", dévoyé par les faux dieux semblables à Jonas.
Quand O’Neill utilise ses jumelles améliorées pour regarder le Lieutenant Connor, qui a été fait la tête de celui-ci tend vers le bas. O’Neill fait un zoom et la tête est alors orientée vers le haut (15’56’’).
Connor-réapparaîtra dans l’épisode Spirits (2-13). Il aura accédé au grade de capitaine et sera devenu le leader de SG-11, le nombre de section SG étant alors monté de 9 à 12.
Il s’agit du premier épisode écrit par Robert C. Cooper, qui va devenir un auteur et producteur central de la franchise Stargate. Il créera ultérieurement les séries Stargate Atlantis et Stargate Universe.
Les dialogues contiennent plusieurs références au Magicien d’Oz : « We're off to see the Wizard. », « To Oz », « So, any indigenous lions, tigers or bears I should lie awake worrying about? ».
Le code SGC de la planète est P3X-513.
Teal’c désigne Daniel par son prénom et non par l’habituel « Daniel Jackson ».Cela demeurera rarissime au cours de la série.
- Does it say Colonel anywhere on my uniform ?
En mission d’exploration dans un monde inconnu, SG-9 ne donne plus signe de vie. SG-1 traverse la Porte pour découvrir de quoi il en retourne. Des rayons solaires mortels forcent les habitants de la planète à vivre dans des cavernes, d’autant que leur niveau scientifique est primitif. Les membres de SG-9, détenteurs d’armes à feu et de champs de protection anti-UV ont été perçus comme des êtres divins par les indigènes. Jonas Hanson, leader de l’équipe ; a cédé au piège de la mégalomanie et règne en dieu à l’imitation des Goa’ulds, dont il a d’ailleurs ordonné la reconstruction des anciens temples. Les rebelles sont condamnées à mort par exposition au soleil et Hanson également supprimé les membres de SG-9, ceux-ci s’opposant à sa soif de pouvoir.
Le lieutenant Connor est parvenu à lui échapper et à rallier SG-1, à qui il dévoile toute l’histoire. Jonas sombre toujours plus dans la folie : il exige que, pour accélérer la reconstruction, les chantiers se poursuivent durant la journée. Il attaque le campement de SG-1 et capture Connor, qu’il expose au soleil. Sam, qui a autrefois eu une liaison avec Connor, tente en vain de le raisonner, tandis qu’O’Neill libère Connor. Teal’c et Daniel parviennent finalement à prouver l’imposture de Jonas, en démontrant que ses prétendus pouvoirs proviennent de la technologie. Furieuse la population jette Jonas par la porte, le condamnant à mort car l’Iris est fermé.
Après un prologue agréablement énigmatique, le scénario de The First Commandment déçoit quelque peu. Présenter un humain agissant à l’instar des Goa’ulds paraît d’un intérêt assez limité, car ceux-ci sont déjà animés par des sentiments malheureusement humains. L’épisode nous expose que les humains aussi peuvent se révéler cruels et mégalomanes, enfonçant ainsi une porte ouverte. De plus le déroulement de l’histoire s’effectue sans génie particulier, chaque péripétie se révélant des plus prévisibles. Une impression pénible de redite surnage tout au long de l’épisode car The First Commandment apparaît comme un remake marqué du chef d’œuvre de John Huston, L’Homme qui voulut être Roi, avec un parallélisme poussé entre les destins de Jonas et Daniel Dravot.
L’épisode rate quelques passages importants, il aurait ainsi été davantage porteur de présenter Jonas comme un ambivalent sauveur potentiel de la planète plutôt que comme un psychopathe intégral, notamment durant ses discussions avec Sam. On regrette également l’absence quasi totale de rencontre entre SG-1 et la population, Celle-ci demeure tout à fait exogène au récit, ce qui finit par li conférer une relative artificialité, comme du théâtre filmé. La conclusion semble également quelque peu expédiée et providentielle. La relation entre Sam et Jonas fait très cliché, avec notamment Carter refusant de tirer. Du sentimentalisme assez facile ;
The First Commandment bénéficie cependant de l’excellente interprétation de William Russ, qui restitue bien l’irrépressible basculement dans la folie de son personnage. Par ailleurs, malgré un sujet principal à l-intérêt limité, le récit comporte quelques à-côtés intéressants. Teal’c voit se diversifier l’éventail de son apport à l’équipe et, par suite à la série : il ne se contente plus de représenter une puissante force de frappe mais apporte tout une expertise de ces domaines Goa’uls que commence à peine à explorer SG-1, établissant une précieuse passerelle entre la Tau’ri et le vaste univers (en grandiose dessinateur qui plus est).
L’épisode apporte par ailleurs d’appréciables compléments sur les processus de domination des Serpents, expliquant comment ils ont terraformé des mondes entiers pour y installer les esclaves t destinés à en exploiter es richesses. Une fois les mondes ayant perdu eu intérêt, les Goa’ulds les abandonnent à leur sort. Les grottes des indigènes apparaissent ainsi clairement comme des mines épuisées, désormais dédaignées. Une habile justification de ces nombreuses planètes visitées par Sg-1 où les Goa’ulds sont absents mais demeurent de terrifiantes légendes.
The First Commandment apporte également sa pierre à l’édifice Stargate SG-1 en s’imposant comme le tout premier opus où l’équipe fonctionne comme un ensemble parfaitement choral, sans placer en avant tel ou tel de ses membres. C’est bien dans cette structure narrative que la série acquière toute sa spécificité et son plus grand dynamisme. On peut y reconnaître la griffe de Robert C. Cooper, l’un des principaux architectes de l’univers Stargate. Il développera souvent ce thème, le plaçant notamment au cœur de ses séries Stargate Atlantis et Stargate Universe.
Le titre de l’épisode fait référence au premier des Dix Commandements bibliques, "Un seul Dieu tu aimeras et adoreras parfaitement", dévoyé par les faux dieux semblables à Jonas.
Quand O’Neill utilise ses jumelles améliorées pour regarder le Lieutenant Connor, qui a été fait la tête de celui-ci tend vers le bas. O’Neill fait un zoom et la tête est alors orientée vers le haut (15’56’’).
Connor-réapparaîtra dans l’épisode Spirits (2-13). Il aura accédé au grade de capitaine et sera devenu le leader de SG-11, le nombre de section SG étant alors monté de 9 à 12.
Il s’agit du premier épisode écrit par Robert C. Cooper, qui va devenir un auteur et producteur central de la franchise Stargate. Il créera ultérieurement les séries Stargate Atlantis et Stargate Universe.
Les dialogues contiennent plusieurs références au Magicien d’Oz : « We're off to see the Wizard. », « To Oz », « So, any indigenous lions, tigers or bears I should lie awake worrying about? ».
Le code SGC de la planète est P3X-513.
Teal’c désigne Daniel par son prénom et non par l’habituel « Daniel Jackson ».Cela demeurera rarissime au cours de la série.
Dernière édition par Estuaire44 le Ven 29 Juil 2011 - 12:47, édité 1 fois
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Quelle forme Estuaire Tu avais dit que tu ferais de courts résumés mais tu fais dans la qualité, la longueur et à un rythme soutenu (Je sais de quoi je parle avec Hawaii police d'état et Enterprise). Bravo
Invité- Invité
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Merci Patricks !
Oui, je m'étais promis d'être un tantinet expéditif, mais bon, quand on aime etc.
Sinon j'ai trouvé l'info sur l'intéressant forum Gate Word, les producteurs facturaient les épisodes d'Enterprise à UPN 800 000 $ l'unité. Soit effectivement moins de la moitié en moyenne que ceux de Stargate SG-1, tu avais vu juste !
Oui, je m'étais promis d'être un tantinet expéditif, mais bon, quand on aime etc.
Sinon j'ai trouvé l'info sur l'intéressant forum Gate Word, les producteurs facturaient les épisodes d'Enterprise à UPN 800 000 $ l'unité. Soit effectivement moins de la moitié en moyenne que ceux de Stargate SG-1, tu avais vu juste !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Je n'ai pas tellement aimé cet épisode. Je trouve qu'on tourne en rond, qu'il n'est pas complet Bref, next!Estuaire44 a écrit:Le Premier Commandement
TorriGilly- Duc(hesse)
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Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Double (Cold Lazarus, 1-07, )
Tell you what, let me put it nicely: Get me the hell outta here!
SG-1 découvre une étrange planète, entièrement constituée de sable jaune vif et de cristaux bleus translucides. Un seul cristal paraît lisse et intact. Après l'avoir touché Jack est assommé par une décharge énergétique. Cette impulsion prend alors la forme d'O'Neill et se fait passer pour lui quand SG-1 retraverse la Porte. Tandis que Sam étudie les propriétés électromagnétiques des fragments rapportés, le Double s'immerge dans vie de Jack. Il finit par rencontrer son ex épouse, évoquant le souvenir de leur enfant défunt. Teal'c et Daniel découvrent les propriétés d'imitation des cristaux (en fait détruits par les Goa'ulds) quand le vrai Jack franchit à son tour la Porte. Soupçonné d'être un alien, il est mis aux arrêts, ce qu'il apprécie avec modération.
Durant son entretien avec Sarah, le Double s'effondre, laissant échapper des éclairs bleus. Sarah le fait transporter à l'hôpital local. Janet établit que Jack est vraiment lui et Carter résoud l'énigme du cristal, établissant de plus que les différences des champs magnétiques de deux mondes condamnent l'entité à mort. SG-1 devine alors que le faux Jack doit être hospitalisé et parvient ainsi à le rejoindre. Jack se confronte alors à son double mai il apparaît que celui-ci, ne comprenant pas le concept de mort biologique, avais seulement essayé de porter remède à la souffrance qu'il avait perçu chez O'Neill. Il se transforme alors en l'enfant défunt. O'Neill est bouleversé et, après que l’entité ait fait ses adieux à Sarah, il ramène son « fils » sur sa planète d'origine.
Cold Lazarus débute sous les meilleurs auspices, grâce à ce sublime décor à l’air libre, tout en formes et couleurs primaires étranges. Cela apporte un renouvellement bienvenu au vert des sempiternelles forêts canadiennes, déjà moult fois observé cette saison. Cette précieuse particularité en annonce d’autres. On découvre une première forme de vie non seulement non humanoïde mais relevant également d’un autre règne, minéral et non plus animal. La série indique ainsi qu’elle peut varier ses thèmes, sans se départir de son élégance formelle. Cette fois le petit monde de Stargate Command (Hammond, Janet, Walter…) est au complet, et les fonctionnements des deux équipes, SGC et SG-1 s’emboitent à merveille, dans une synergie tonique et bien huilée.
Sam gagne également son laboratoire où l’attendent de nombreuses étranges découvertes ! Mais le développement le plus appréciable demeure la découverte de notre planète par Teal’c, après une amusante séance télévisée à la Hibernatus. Ces ouvertures sue le monde extérieur varieront également les sujets à l’avenir, entravant ainsi l’installation d’une routine des explorations de SG-1. Elles dramatisent également les enjeux, évitant que le confinement de l’action dans les souterrains du SGC ne conduise à une artificialité des récits. Le SGC n’est pas une bulle mais bien le rempart de notre monde, ce que nous rappelle aussi l’intrusion, certes cette fois non agressive, de l’alien.
Mais cet environnement, aussi dynamique et empreint d’humour soit-il, ne constitue qu’un écrin pour la particulièrement sensible histoire gravitant autour du drame abominable vécu par Jack et sa famille ainsi que l’intervention aussi bien intentionnée que décalée de l’impulsion. Le scénario évite tout pathos pour au contraire instiller une profonde émotion, Cette sensibilité se ressent grâce également à une talentueuse et pudique interprétation, dont un remarquable Richard Dean Anderson, pareillement convaincant dans es deux rôles. Cold Lazarus représente un bel exemple de la capacité que manifeste la Science-fiction d’explorer l’âme humaine via des mises en situations pertinentes et originales, parfois audacieuses. Cette histoire évoque avec une indéniable puissance d’évocation le vide laissé par nos disparus au fil de la vie et le douloureux processus du deuil. Le cristal lui-même représente exprime une belle parabole de la double nature de Jack, en apparence inaltérable et brillant, mais sujet aux profondes fêlures.
On pourra la quasi disparition de ces trépidantes scènes d’action dont la série a le secret, mais cela participe à la singularité de cet épisode très à part, en forme de poignante chronique intimiste d’un héros le plus souvent présenté arborant son armure, brillamment écrite et interprétée.
La nomenclature SGC de la planète est P3X-562, coordonnées de destination 3-28-9-35-24-15, point d'origine 14.
L'épisode a été tourné dans une mine de sulfure située au nord de Vancouver, afin d'obtenir ce sable jaune particulier.
Le fils décédé de Jack se nomme Charlie, alors que c'est Tyler dans le film.
Teal'c quitte le SGC et découvre la Terre pour la première fois. L’occasion d’un premier couvre-chef.
Quand Jack et le pseudo Charlie quittent l'hôpital, on entend l'indicatif d'Independance Day. Il s'agit sans doute d'un hommage à Roland Emmerich dans cet épisode prolongeant l'une des thématiques du film de 1994.
Jack et Sarah ont du se séparer durant l'année s'étendant entre l'action du film et celle de la série.
La pseudo Samantha s'exclame « Holly Hanna ! », il s'agira d'une expression couramment utilisée par son père, Jacob. Le cristal a du le puiser dans les souvenirs de Sam.
Tell you what, let me put it nicely: Get me the hell outta here!
SG-1 découvre une étrange planète, entièrement constituée de sable jaune vif et de cristaux bleus translucides. Un seul cristal paraît lisse et intact. Après l'avoir touché Jack est assommé par une décharge énergétique. Cette impulsion prend alors la forme d'O'Neill et se fait passer pour lui quand SG-1 retraverse la Porte. Tandis que Sam étudie les propriétés électromagnétiques des fragments rapportés, le Double s'immerge dans vie de Jack. Il finit par rencontrer son ex épouse, évoquant le souvenir de leur enfant défunt. Teal'c et Daniel découvrent les propriétés d'imitation des cristaux (en fait détruits par les Goa'ulds) quand le vrai Jack franchit à son tour la Porte. Soupçonné d'être un alien, il est mis aux arrêts, ce qu'il apprécie avec modération.
Durant son entretien avec Sarah, le Double s'effondre, laissant échapper des éclairs bleus. Sarah le fait transporter à l'hôpital local. Janet établit que Jack est vraiment lui et Carter résoud l'énigme du cristal, établissant de plus que les différences des champs magnétiques de deux mondes condamnent l'entité à mort. SG-1 devine alors que le faux Jack doit être hospitalisé et parvient ainsi à le rejoindre. Jack se confronte alors à son double mai il apparaît que celui-ci, ne comprenant pas le concept de mort biologique, avais seulement essayé de porter remède à la souffrance qu'il avait perçu chez O'Neill. Il se transforme alors en l'enfant défunt. O'Neill est bouleversé et, après que l’entité ait fait ses adieux à Sarah, il ramène son « fils » sur sa planète d'origine.
Cold Lazarus débute sous les meilleurs auspices, grâce à ce sublime décor à l’air libre, tout en formes et couleurs primaires étranges. Cela apporte un renouvellement bienvenu au vert des sempiternelles forêts canadiennes, déjà moult fois observé cette saison. Cette précieuse particularité en annonce d’autres. On découvre une première forme de vie non seulement non humanoïde mais relevant également d’un autre règne, minéral et non plus animal. La série indique ainsi qu’elle peut varier ses thèmes, sans se départir de son élégance formelle. Cette fois le petit monde de Stargate Command (Hammond, Janet, Walter…) est au complet, et les fonctionnements des deux équipes, SGC et SG-1 s’emboitent à merveille, dans une synergie tonique et bien huilée.
Sam gagne également son laboratoire où l’attendent de nombreuses étranges découvertes ! Mais le développement le plus appréciable demeure la découverte de notre planète par Teal’c, après une amusante séance télévisée à la Hibernatus. Ces ouvertures sue le monde extérieur varieront également les sujets à l’avenir, entravant ainsi l’installation d’une routine des explorations de SG-1. Elles dramatisent également les enjeux, évitant que le confinement de l’action dans les souterrains du SGC ne conduise à une artificialité des récits. Le SGC n’est pas une bulle mais bien le rempart de notre monde, ce que nous rappelle aussi l’intrusion, certes cette fois non agressive, de l’alien.
Mais cet environnement, aussi dynamique et empreint d’humour soit-il, ne constitue qu’un écrin pour la particulièrement sensible histoire gravitant autour du drame abominable vécu par Jack et sa famille ainsi que l’intervention aussi bien intentionnée que décalée de l’impulsion. Le scénario évite tout pathos pour au contraire instiller une profonde émotion, Cette sensibilité se ressent grâce également à une talentueuse et pudique interprétation, dont un remarquable Richard Dean Anderson, pareillement convaincant dans es deux rôles. Cold Lazarus représente un bel exemple de la capacité que manifeste la Science-fiction d’explorer l’âme humaine via des mises en situations pertinentes et originales, parfois audacieuses. Cette histoire évoque avec une indéniable puissance d’évocation le vide laissé par nos disparus au fil de la vie et le douloureux processus du deuil. Le cristal lui-même représente exprime une belle parabole de la double nature de Jack, en apparence inaltérable et brillant, mais sujet aux profondes fêlures.
On pourra la quasi disparition de ces trépidantes scènes d’action dont la série a le secret, mais cela participe à la singularité de cet épisode très à part, en forme de poignante chronique intimiste d’un héros le plus souvent présenté arborant son armure, brillamment écrite et interprétée.
La nomenclature SGC de la planète est P3X-562, coordonnées de destination 3-28-9-35-24-15, point d'origine 14.
L'épisode a été tourné dans une mine de sulfure située au nord de Vancouver, afin d'obtenir ce sable jaune particulier.
Le fils décédé de Jack se nomme Charlie, alors que c'est Tyler dans le film.
Teal'c quitte le SGC et découvre la Terre pour la première fois. L’occasion d’un premier couvre-chef.
Quand Jack et le pseudo Charlie quittent l'hôpital, on entend l'indicatif d'Independance Day. Il s'agit sans doute d'un hommage à Roland Emmerich dans cet épisode prolongeant l'une des thématiques du film de 1994.
Jack et Sarah ont du se séparer durant l'année s'étendant entre l'action du film et celle de la série.
La pseudo Samantha s'exclame « Holly Hanna ! », il s'agira d'une expression couramment utilisée par son père, Jacob. Le cristal a du le puiser dans les souvenirs de Sam.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Episode très touchant. Voir "O'Neill" dans cet état, ça fait bizarre mais on en apprend plus sur lui et ce qu'a vécu sa famille. Ça nous rapproche du personnage et l'histoire est plutôt bien ficelée.
Bref, bon épisode
Bref, bon épisode
TorriGilly- Duc(hesse)
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
"Rick" toujours vaillant
http://www.unificationfrance.com/spip.php?article15753
http://www.unificationfrance.com/spip.php?article15753
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Les Nox (The Nox, 1-08, )
- The very young do not always do as they are told.
En visite au SGC, le Secrétaire d'Etat à la Défense exprime son mécontentement à O'Neill : le Programme Stargate n'a pas encore fait découvrir de technologies. Teal'c évoque alors une planète où vivrait un être légendaire pouvant se rendre invisible. Arrivée sur place, SG-1 s'aperçoit qu’Apophis est sur place, lui aussi en quête du secret de l'invisibilité. SG-1 est vaincue par les Jaffas et la technologie Goa’uld, Jack, Daniel et Sam sont tués. Mais ils sont ressuscités par les Nox, humanoïdes accueillants et non violents, vivant en phase avec la nature. Ils ont développé une hyper technologie avant de souhaiter en revenir à une vie simple.
Les Nox maîtrisent ainsi un rituel permettant la résurrection, outre l'invisibilité. Ils souhaitent rester neutres et que les adversaires quittent leur monde sans violence. Apophis tente d'attaquer leur village. SG-1 lui tend une embuscade victorieuse mais les Nox chassent Apophis via la Porte. Ils considèrent SG-1 avec amitié mais estiment que les Terriens sont trop violents et immatures pour que leur soit offerte leur technologie. La Porte sera enterrée après le départ de SG-1 empêchant tout retour. Les Nox possèdent une immense forteresse volante, capable de repousser les vaisseaux Goa'ulds. SG-1 revient sur Terre avec le sentiment amer d'avoir essuyé son premier échec.
Après les superbes sables et cristaux de l’opus précédent, The Nox renoue avec ces forêts canadiennes inséparables de la série. Mais ces retrouvailles ne suscitent aucune lassitude, bien au contraire. En effet, outre leur splendeur émeraude, leur dimension labyrinthique sert admirablement le théâtre d’ombres aux multiples rebondissements que représente l’épisode, avec les déplacements à l’aveugle des deux parties adverses et la dissimulation des Nox. L’action s’y voit ainsi crédibilisée tandis que toute une atmosphère sylvestre vient apporter un vrai cachet à l’épisode. La forêt ne se contente pas de constituer un simple décor mais devient un acteur à part entière du récit, d’autant que la mise en scène et la photographie la mette particulièrement en valeur. A un niveau davantage symbolique on y discerne également de sensibles réminiscences de ce Jardin d’Eden que les Nox ont su reconstituer et dans lequel vient s’aventurer le Serpent d’Apophis.
Les Nox eux mêmes constituent la grande attraction de l’univers. Tout d’abord parce qu’ils signifient un nouvel agrandissement de l’univers Stargate, introduisant des peuples avancés non originaires de la Terre. On apprécie vivement que pratiquement chaque épisode de cette première saison ait jusqu’ici apporté sa pierre à l’édifice, la série se construit avec ambition et bâtit sur le long terme, la politique volontariste de Showtime n’y sans doute pas non plus étrangère. Evidemment la posture neutraliste des Nox réduit considérablement la portée de leur apparition en tant que troisième partie au conflit en cours (annonçant les Anciens, dont ils constituent un premier jet annonciateur), mais l’ensemble demeure très prometteur. Un choc frontal et binaire entre Terriens et Goa’ulds auraient fini par circonscrire l’intérêt de Stargate SG-1.
Avec leur apparence feuillue et bariolée d’hippies de l’espace, nécessitant tout de même une bonne minute d’adaptation, le plus bel exploit de The Nox reste d’avoir permis à ceux-ci d’échapper au ridicule, pour au contraire se montrer captivants. Cette performance se doit à d’excellentes prestations d’acteurs, notamment grâce à la grande présence d’Armin Shimerman, à mille lieus du Principal Snyder, mais également à de brillants dialogues. Les échanges entre SG-1 et les Nox, et la « façon » qu’ont ces derniers d’avoir réponse à tout, y compris à ce qui relève d’un apparent bons sens, se montrent gouleyants à souhait. Ils permettent également d’analyser finement les réactions des différents membres de l’équipe, compte tenu de leur caractère et de leurs aspirations, hormis Sam, malheureusement en retrait ici. On remarque tout de même qu’alors qu’elle tente de modérer les velléités guerrières des garçons, elle perd toute prudence dès que jack est touché !
The Nox ne se limite toutefois pas à des conversations bucoliques et développe plusieurs entraînantes scènes d’action scènes d’action impeccablement filmées et montées. La première bataille opposant SG-1à Apophis se révèle un vrai bijou, couronné par le tonitruant twist du décès de nos héros. Même si l’on sait que personne ne meurt jamais vraiment dans une série SF ou Fantastique, l’évènement marque indéniablement les esprits. A travers ce jeu à trois mains, le scénario ménage un flot interrompu de péripéties, rendant le récit nerveux et le suspense constant. On regrettera cependant les brèves et inutiles apparitions d’Apophis haranguant ses Jaffas, brassant de l’air pour maintenir artificiellement la tension, l’épisode aurait fort bien pu s’en dispenser. La conclusion, et son ultime retournement de situation que véhicule la grandiose cité volante (très Atlantis), se montre tout à fait magistrale.
Même si on y regrettera une redite très marquée d’un épisode de Strar Trek Classic (Les Arbitres du Cosmos, 1-27), au scénario tout à fait identique, The Nox apparaît comme un épisode particulièrement abouti, porté par une superbe musique et mettant une scène une savoureuse et subtile rencontre entre deux modes de pensée. Questionner aussi fortement le comportement de ses héros demeure une belle et rare audace.
P3X-774, la planète des Nox, est le vingtième monde exploré par les différentes équipes du SGC.
Comme on le découvrira dans l'épisode The Torment ofTantalus, les Nox appartiennent aux Quatre Grandes Races galactiques, conjointement aux Anciens, aux Asgards et aux Furlings.
La musique de l'épisode valut une nomination aux Emmy pour le compositeur John Goldsmith.
Armin Shimerman, interprète du Nox Anteaus, joue également Quark dans Star Trek Deep Space Nine. Il est également le terrible Principal Snyder de Buffy contre les Vampires, un joli triplé !
Nox (Nyx chez les Grecs) est la déesse romaine de la Nuit, ainsi que sa personnification. Le terme provient de son nom.
Les pressions exercées par le Secrétaire à la Défense inaugurent un thème régulier de la série voyant les faucons du Gouvernement contester la politique d'exploration pacifique entreprise par le SGC. Cette position connaîtra un paroxysme avec la création du NOD.
Les membres de la garde personnelle d’Apophis arborent son emblème gravé sur leur front, tout comme Teal’c. Il ne s’agit donc pas d’une distinction réserve au seul Primat.
Apophis désigne Teal’c comme étant le Shol’va, c'est-à-dire le Traître ou l’Apostat. Les Goa’ulds l’appelleront souvent de la sorte.
- The very young do not always do as they are told.
En visite au SGC, le Secrétaire d'Etat à la Défense exprime son mécontentement à O'Neill : le Programme Stargate n'a pas encore fait découvrir de technologies. Teal'c évoque alors une planète où vivrait un être légendaire pouvant se rendre invisible. Arrivée sur place, SG-1 s'aperçoit qu’Apophis est sur place, lui aussi en quête du secret de l'invisibilité. SG-1 est vaincue par les Jaffas et la technologie Goa’uld, Jack, Daniel et Sam sont tués. Mais ils sont ressuscités par les Nox, humanoïdes accueillants et non violents, vivant en phase avec la nature. Ils ont développé une hyper technologie avant de souhaiter en revenir à une vie simple.
Les Nox maîtrisent ainsi un rituel permettant la résurrection, outre l'invisibilité. Ils souhaitent rester neutres et que les adversaires quittent leur monde sans violence. Apophis tente d'attaquer leur village. SG-1 lui tend une embuscade victorieuse mais les Nox chassent Apophis via la Porte. Ils considèrent SG-1 avec amitié mais estiment que les Terriens sont trop violents et immatures pour que leur soit offerte leur technologie. La Porte sera enterrée après le départ de SG-1 empêchant tout retour. Les Nox possèdent une immense forteresse volante, capable de repousser les vaisseaux Goa'ulds. SG-1 revient sur Terre avec le sentiment amer d'avoir essuyé son premier échec.
Après les superbes sables et cristaux de l’opus précédent, The Nox renoue avec ces forêts canadiennes inséparables de la série. Mais ces retrouvailles ne suscitent aucune lassitude, bien au contraire. En effet, outre leur splendeur émeraude, leur dimension labyrinthique sert admirablement le théâtre d’ombres aux multiples rebondissements que représente l’épisode, avec les déplacements à l’aveugle des deux parties adverses et la dissimulation des Nox. L’action s’y voit ainsi crédibilisée tandis que toute une atmosphère sylvestre vient apporter un vrai cachet à l’épisode. La forêt ne se contente pas de constituer un simple décor mais devient un acteur à part entière du récit, d’autant que la mise en scène et la photographie la mette particulièrement en valeur. A un niveau davantage symbolique on y discerne également de sensibles réminiscences de ce Jardin d’Eden que les Nox ont su reconstituer et dans lequel vient s’aventurer le Serpent d’Apophis.
Les Nox eux mêmes constituent la grande attraction de l’univers. Tout d’abord parce qu’ils signifient un nouvel agrandissement de l’univers Stargate, introduisant des peuples avancés non originaires de la Terre. On apprécie vivement que pratiquement chaque épisode de cette première saison ait jusqu’ici apporté sa pierre à l’édifice, la série se construit avec ambition et bâtit sur le long terme, la politique volontariste de Showtime n’y sans doute pas non plus étrangère. Evidemment la posture neutraliste des Nox réduit considérablement la portée de leur apparition en tant que troisième partie au conflit en cours (annonçant les Anciens, dont ils constituent un premier jet annonciateur), mais l’ensemble demeure très prometteur. Un choc frontal et binaire entre Terriens et Goa’ulds auraient fini par circonscrire l’intérêt de Stargate SG-1.
Avec leur apparence feuillue et bariolée d’hippies de l’espace, nécessitant tout de même une bonne minute d’adaptation, le plus bel exploit de The Nox reste d’avoir permis à ceux-ci d’échapper au ridicule, pour au contraire se montrer captivants. Cette performance se doit à d’excellentes prestations d’acteurs, notamment grâce à la grande présence d’Armin Shimerman, à mille lieus du Principal Snyder, mais également à de brillants dialogues. Les échanges entre SG-1 et les Nox, et la « façon » qu’ont ces derniers d’avoir réponse à tout, y compris à ce qui relève d’un apparent bons sens, se montrent gouleyants à souhait. Ils permettent également d’analyser finement les réactions des différents membres de l’équipe, compte tenu de leur caractère et de leurs aspirations, hormis Sam, malheureusement en retrait ici. On remarque tout de même qu’alors qu’elle tente de modérer les velléités guerrières des garçons, elle perd toute prudence dès que jack est touché !
The Nox ne se limite toutefois pas à des conversations bucoliques et développe plusieurs entraînantes scènes d’action scènes d’action impeccablement filmées et montées. La première bataille opposant SG-1à Apophis se révèle un vrai bijou, couronné par le tonitruant twist du décès de nos héros. Même si l’on sait que personne ne meurt jamais vraiment dans une série SF ou Fantastique, l’évènement marque indéniablement les esprits. A travers ce jeu à trois mains, le scénario ménage un flot interrompu de péripéties, rendant le récit nerveux et le suspense constant. On regrettera cependant les brèves et inutiles apparitions d’Apophis haranguant ses Jaffas, brassant de l’air pour maintenir artificiellement la tension, l’épisode aurait fort bien pu s’en dispenser. La conclusion, et son ultime retournement de situation que véhicule la grandiose cité volante (très Atlantis), se montre tout à fait magistrale.
Même si on y regrettera une redite très marquée d’un épisode de Strar Trek Classic (Les Arbitres du Cosmos, 1-27), au scénario tout à fait identique, The Nox apparaît comme un épisode particulièrement abouti, porté par une superbe musique et mettant une scène une savoureuse et subtile rencontre entre deux modes de pensée. Questionner aussi fortement le comportement de ses héros demeure une belle et rare audace.
P3X-774, la planète des Nox, est le vingtième monde exploré par les différentes équipes du SGC.
Comme on le découvrira dans l'épisode The Torment ofTantalus, les Nox appartiennent aux Quatre Grandes Races galactiques, conjointement aux Anciens, aux Asgards et aux Furlings.
La musique de l'épisode valut une nomination aux Emmy pour le compositeur John Goldsmith.
Armin Shimerman, interprète du Nox Anteaus, joue également Quark dans Star Trek Deep Space Nine. Il est également le terrible Principal Snyder de Buffy contre les Vampires, un joli triplé !
Nox (Nyx chez les Grecs) est la déesse romaine de la Nuit, ainsi que sa personnification. Le terme provient de son nom.
Les pressions exercées par le Secrétaire à la Défense inaugurent un thème régulier de la série voyant les faucons du Gouvernement contester la politique d'exploration pacifique entreprise par le SGC. Cette position connaîtra un paroxysme avec la création du NOD.
Les membres de la garde personnelle d’Apophis arborent son emblème gravé sur leur front, tout comme Teal’c. Il ne s’agit donc pas d’une distinction réserve au seul Primat.
Apophis désigne Teal’c comme étant le Shol’va, c'est-à-dire le Traître ou l’Apostat. Les Goa’ulds l’appelleront souvent de la sorte.
Le très beau thème des Nox
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Stargate SG-1, la série qui arrache !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Aaaah Les Nox, j'adore cet épisode
Daniel: J'ai senti qu'ils m'avaient tué... pourtant. Je veux dire... Je croyais que... qu'on était morts. On n'est pas morts ?
Sam: Si...
Daniel: D'accord, et bien je pensais que le paradis serais plus accueillant. (Ils réveillent Jack)
Jack: Mais, je ne viens pas d'être...
Sam: Tué?
Jack: Mais, tué ça veut pas dire...
Sam: Mort?
Jack: Oui c'est ça.
Sinon franchement le générique rend plutôt bien en métal
Daniel: J'ai senti qu'ils m'avaient tué... pourtant. Je veux dire... Je croyais que... qu'on était morts. On n'est pas morts ?
Sam: Si...
Daniel: D'accord, et bien je pensais que le paradis serais plus accueillant. (Ils réveillent Jack)
Jack: Mais, je ne viens pas d'être...
Sam: Tué?
Jack: Mais, tué ça veut pas dire...
Sam: Mort?
Jack: Oui c'est ça.
Sinon franchement le générique rend plutôt bien en métal
TorriGilly- Duc(hesse)
- Age : 33
Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Un dialogue effectivement très amusant, en plus prononcé sur un ton pince sans rire 100%SG1!
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Il faut avouer que la série bénéficie de décors absolument superbes, j'adhère moins à l'histoire. Mais j'envie quand même certains décors que l'on ne trouve pas dans "Enterprise" où l'on semble préférer le tournage studio (Intérieur du vaisseau spatial)
Invité- Invité
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
C'est vrai que la série a, comme ici, les moyens de s'offrir un épisode tourné en majeure partie en extérieur naturel, ce qui coûte très cher mais est immédiatement payant à l'écran. C'est un atout. Après l'histoire c'est fondamentalement de l'exploration, dont pas si éloigné des Star Trek. La réussite d'un épisode dépend beucoup de l'endroit visité et de ce qu'il suscite comme scénario.
Estuaire44- Empereur
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Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Les décors de SG1 sont vraiment magnifiques. Le fait de pouvoir tourner en extérieur est très avantageux
TorriGilly- Duc(hesse)
- Age : 33
Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Il me semblait pourtant que dans toutes les séries et films SF, il y avait désormais des images soit de synthèses, soit des décors extérieurs vraiment fantastiques.
Je pense à tous les space opera, à des films comme "Blade Runner" ou "Le cinquième élément".
Exemple par l'image
C'est quand même une partie de ce que l'on cherche dans des séries comme "Stargate" ou "Star Trek".
Je pense à tous les space opera, à des films comme "Blade Runner" ou "Le cinquième élément".
Exemple par l'image
C'est quand même une partie de ce que l'on cherche dans des séries comme "Stargate" ou "Star Trek".
Invité- Invité
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Mais l'un n'empeche pas l'autre, dans SG1 il y aussi des images de synthèse, par exemple pour les grandes batailles spatiales à venir ou les Réplicateurs, ou des décors high tech, comme les mondes Asgards. SG1 a simplement les moyens de s'offrir toute la panoplie, avec comme spécificité de très beaux extérieurs, rares ailleurs.
Estuaire44- Empereur
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Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Les Désignés (Brief Candle, 1-09, )
- From now on, we stick to rations.
En franchisant la Porte, SG-1 parvient dans un temple dédié à Pélops, lui même placé dans un village évoquant la Grèce antique. Ses habitants, se nomment eux mêmes les « Désignés » donnent une fête en l’honneur des nouveaux venus. O’Neill est séduit par la belle Kynthi et passe la nuit avec elle, avant de s’apercevoir qu’il a fait l’objet d’un rite nuptial ! SG-1 découvre que les Désignés vieillissent d’un an par jour (après évanouissement) et que Pélops est en fait un Goa’uld. Celui-ci avait jadis introduit un virus nano-technologique dans le corps de ses esclaves, afin d’accélérer le passage des générations et ainsi étudier l’évolution de l’espèce humaine. Par la suite il disparut mystérieusement.
La situation s’aggrave quand il apparaît que le virus s’est communiqué à O’Neill et qu’il agit plus fortement encore sur lui. O’Neill commence à vieillir de manière ultra rapide, tandis que SG-1, sans lui pour éviter une propagation, retourne sur terre pour tenter, en vain, de trouver un remède. Jack, désormais un vieillard, sympathise avec Kynthia et découvre au cours d’une promenade en sa compagnie, qu’il n’a pas cette fois perdu connaissance. En fait il s’avère que les nano robots sont activés qu’à proximité de la statue, à l’intérieur de laquelle se trouve un émetteur. De retour, Carter parvient à le désactiver. La supercherie est révélée aux Désignés, tandis que jack va progressivement retrouver son âge normal.
La dimension grecque apportée par Pélops apporte un renouvellement bienvenu aux thématiques de la série, d'autant qu'il nous vaut d'agréables décors hellénistiques, avec le talent coutumier de Stargate SG-1 en la matière. On pourra éventuellement l'aspect trop neuf du temple, un léger délabrement aurait mieux suggéré le temps écoulé depuis le départ du Faux Dieu. Par contre on apprécie vivement la précision apportée par les auteurs à l'insertion du Pélops dans le récit, avec l'emploi de divers éléments constitutifs de son mythe (marque sur l'épaule, char équestre). L'emploi de filtres permet également une jolie reconstitution d'un paysage méditerranéen, bien plus convaincante que la Nouvelle Zélande de Xéna. Les maquillages d'O'Neill sont coorectement réalisés, alors que vieillir un personnage de manière crédible reste souvent malaisé. Au total Brief Candle apparaît visuellement comme une réussite.
Malheureusement l'épisode va pâtir d'un scénario bien moins enthousiasmant. Tout d'abord, comme cela se réitérera à diverses reprises au cours des aventures à venir, SG-1 ne se confronte pas ici à un ennemi mais à un artefact énigmatique; Ce type de récit n'est certes pas ennuyeux en soi, mais ressort tout de même dépourvu de l'intensité propre à un duel. Une fois le décor posé tout repose sur les facultés d'adaptation de SG-1, avec un tempo tendant à devenir plus lent. C'est ce qui se déroule ici, où une fois caractérisée la menace nous attendons en compagnie d'O'Neill que Sam et Janet trouvent la solution, c'est tout de même mois tonique que la confrontation précédente avec Apophis.
L'originale machination perpétrée par Pélops aurait pu constituer un efficace moteur pour le récit, hélas cet apport ne s'avère que bien partiel. Une bonne intrigue de Science-fiction ne doit pas seulement générer des concepts brillants masi aussi convenablement étayer ceux-ci, pour éviter l'existence de génantes zones de flou. Or ici on en trouve plusieurs, passablement gênantes et amoindrissant considérablement l'impact de l'histoire. La population du village apparaît ainsi terriblement limitée et l'accélération des générations va donc se heurter au problème des unions consanguines. L'évolution va accroître perpétuellement les tares génétiques et on ne trouve ici aucune trace ou évocation de cette donnée pourtant évidente pour des scientifiques comme Sam ou Janet. Par ailleurs les nanites sont décrites comme uniquement vieillissant les tissus,cela n'explique en rien comment les Désignés absorbent aussi vite les données culturelles, telles le langage.
On discerne également d'autres imperfections au cours de l'épisode, comme une interprétation relativement médiocre de la part des seconds rôles. De plus, avec leur allure de perpétuels Gentils Membres d'un village grec du Club Méd, les Désignés deviennent rapidement plus irritants qu'autre chose. Brief Candle n'évite pas certaines naïvetés comme la danse lascive en définitive parfaitement kitsch ou le comportement de Don Juan d'O'Neill, faisant ressurgir des clichés assez datés du Space opéra. L'intrigue tente de justifier cela par le gâteau assaisonné aux psychotropes, mais il s'agit d'une maladresse supplémentaire : il doit être évident d'emblée pour SG-1 qu'absorber une nourriture provenant d'une monde inconnu représente un danger potentiel. Pair ailleurs les discussions entre Jack et Kynthia paraissent démonstratives au possible et l'on a bien du mal à gober qu'il suffit de quelques déclarations d'un étranger pour faire abandonner aussi vite toute une religion profondément ancrée. Au total on ne touche pas assez du doigt le caractère atroce du destin des Désignés. L'épisode n'en a pas temps, préférant multiplier les allers retours au SGC pour donner une impression de mouvement à une situation statique.
Brief Candle ne manque certes pas d'arguments, le relationnel venant, partiellement, au secours d'une décevante intrigue principale. Les moments d'émotion (les adieux de l'équipe ou la lettre à Sarah) ou d'humour (Jack drogué et hilare, Sam de mauvaise humeur face aux libertés prise par le colonel avec Kynthia) fonctionnent parfaitement. On apprécie la, complicité existant entre Sam et Janet , ainsi quel l'hommage d'Hammond à O'Neill. Il reste amusant de constater qu'à l'instar de bien des séries lancées dans les années 90, l'évolution de la bureautique date irrémédiablement certaines scènes, comme dans le laboratoire de Janet. Plusieurs excellentes idées surnagent, comme cette Pierre de rosette high tech où le recours aux nanites. En effet celles-ci, dès cette première saison, préfigurent agréablement l'un des pires fléaux qu'aura à affronte SG-1, les Réplicateurs.
Mais ces élements ne contrebalancent que partiellement les défauts de l'argument central de Brief Candle. Celui-ci se perçoit comme un épisode assez mineur (et non pas Asie Mineure, puisque que nos sommes en Grèce). Il faut donc baisser la notation de l'épisode grec.
Le titre original de l’épisode est une référence à un célèbre vers de Macbeth : « And all our yesterday’s have lighted fools – The way to dusty death – Out, out, brief candle ! - Life's but a walking shadow, a poor player that struts and frets his hour upon the stage and then is heard no more. It is a tale told by an idiot, full of sound and fury, signifying nothing» Macbeth se lamente à propos du suicide de son épouse tout en réalisant le néant de leurs existences (Acte V, scène V).
Gabrielle Miller (Thétys), très populaire au canada, interpréta notamment Brenda, la victime des deux mémorables garces de Syzygy (X-Files, 3-13) durant le jeu de Bloody Mary.
Bobbie Phillips (Kynthia) a également participé aux X-Files, puisqu’elle y joua le Dr. Bambi Berenbaum, ne laissant pas Mulder indifférent (La Guerre des Coprophages, 3-12)
Le code SGC d’Argos est P3X-8596.
Jack indique avoir quarante ans. Au moment de la diffusion de l’épisode, Richard Dean Anderson, né en 1950, en a quarante-sept.
Carter a travaillé sur les nanotechnologies au Pentagone, une compétence de plus à son actif !
Avec Pélops on quitte pour la première fois le panthéon égyptien, ici en faveur pour le grec. La suite de la série verra des Goa’ulds incarner des dieux de plusieurs autres cultures.
Dans la mythologie grecque Pélops, roi de Phrygie, n’est pas un Dieu mais un Demi-Dieu. Il était le fils de Tantale. Son père le tua encore enfant et le servit à table durant un banquet offert aux Dieux de l’Olympe. Il voulait prouver que ceux-ci n’étaient pas omniscients. Les Dieux percèrent à jour la supercherie et précipitèrent Tantale dans le Tartare, pour qu’il y subisse son célèbre supplice. Pélops fut ressuscité par Zeus et il lui fut offert une épaule en ivoire, pour remplacer celle qui fut dévorée par Déméter (la nature est vive à se nourrir de cadavres). Pélops donna son nom au Péloponnèse, et fonda la lignée tragique des Atrides. Il fut également à l’origine des premiers Jeux Olympiques, en remportant une mémorable course de chars pour gagner la main de son épouse.
- From now on, we stick to rations.
En franchisant la Porte, SG-1 parvient dans un temple dédié à Pélops, lui même placé dans un village évoquant la Grèce antique. Ses habitants, se nomment eux mêmes les « Désignés » donnent une fête en l’honneur des nouveaux venus. O’Neill est séduit par la belle Kynthi et passe la nuit avec elle, avant de s’apercevoir qu’il a fait l’objet d’un rite nuptial ! SG-1 découvre que les Désignés vieillissent d’un an par jour (après évanouissement) et que Pélops est en fait un Goa’uld. Celui-ci avait jadis introduit un virus nano-technologique dans le corps de ses esclaves, afin d’accélérer le passage des générations et ainsi étudier l’évolution de l’espèce humaine. Par la suite il disparut mystérieusement.
La situation s’aggrave quand il apparaît que le virus s’est communiqué à O’Neill et qu’il agit plus fortement encore sur lui. O’Neill commence à vieillir de manière ultra rapide, tandis que SG-1, sans lui pour éviter une propagation, retourne sur terre pour tenter, en vain, de trouver un remède. Jack, désormais un vieillard, sympathise avec Kynthia et découvre au cours d’une promenade en sa compagnie, qu’il n’a pas cette fois perdu connaissance. En fait il s’avère que les nano robots sont activés qu’à proximité de la statue, à l’intérieur de laquelle se trouve un émetteur. De retour, Carter parvient à le désactiver. La supercherie est révélée aux Désignés, tandis que jack va progressivement retrouver son âge normal.
La dimension grecque apportée par Pélops apporte un renouvellement bienvenu aux thématiques de la série, d'autant qu'il nous vaut d'agréables décors hellénistiques, avec le talent coutumier de Stargate SG-1 en la matière. On pourra éventuellement l'aspect trop neuf du temple, un léger délabrement aurait mieux suggéré le temps écoulé depuis le départ du Faux Dieu. Par contre on apprécie vivement la précision apportée par les auteurs à l'insertion du Pélops dans le récit, avec l'emploi de divers éléments constitutifs de son mythe (marque sur l'épaule, char équestre). L'emploi de filtres permet également une jolie reconstitution d'un paysage méditerranéen, bien plus convaincante que la Nouvelle Zélande de Xéna. Les maquillages d'O'Neill sont coorectement réalisés, alors que vieillir un personnage de manière crédible reste souvent malaisé. Au total Brief Candle apparaît visuellement comme une réussite.
Malheureusement l'épisode va pâtir d'un scénario bien moins enthousiasmant. Tout d'abord, comme cela se réitérera à diverses reprises au cours des aventures à venir, SG-1 ne se confronte pas ici à un ennemi mais à un artefact énigmatique; Ce type de récit n'est certes pas ennuyeux en soi, mais ressort tout de même dépourvu de l'intensité propre à un duel. Une fois le décor posé tout repose sur les facultés d'adaptation de SG-1, avec un tempo tendant à devenir plus lent. C'est ce qui se déroule ici, où une fois caractérisée la menace nous attendons en compagnie d'O'Neill que Sam et Janet trouvent la solution, c'est tout de même mois tonique que la confrontation précédente avec Apophis.
L'originale machination perpétrée par Pélops aurait pu constituer un efficace moteur pour le récit, hélas cet apport ne s'avère que bien partiel. Une bonne intrigue de Science-fiction ne doit pas seulement générer des concepts brillants masi aussi convenablement étayer ceux-ci, pour éviter l'existence de génantes zones de flou. Or ici on en trouve plusieurs, passablement gênantes et amoindrissant considérablement l'impact de l'histoire. La population du village apparaît ainsi terriblement limitée et l'accélération des générations va donc se heurter au problème des unions consanguines. L'évolution va accroître perpétuellement les tares génétiques et on ne trouve ici aucune trace ou évocation de cette donnée pourtant évidente pour des scientifiques comme Sam ou Janet. Par ailleurs les nanites sont décrites comme uniquement vieillissant les tissus,cela n'explique en rien comment les Désignés absorbent aussi vite les données culturelles, telles le langage.
On discerne également d'autres imperfections au cours de l'épisode, comme une interprétation relativement médiocre de la part des seconds rôles. De plus, avec leur allure de perpétuels Gentils Membres d'un village grec du Club Méd, les Désignés deviennent rapidement plus irritants qu'autre chose. Brief Candle n'évite pas certaines naïvetés comme la danse lascive en définitive parfaitement kitsch ou le comportement de Don Juan d'O'Neill, faisant ressurgir des clichés assez datés du Space opéra. L'intrigue tente de justifier cela par le gâteau assaisonné aux psychotropes, mais il s'agit d'une maladresse supplémentaire : il doit être évident d'emblée pour SG-1 qu'absorber une nourriture provenant d'une monde inconnu représente un danger potentiel. Pair ailleurs les discussions entre Jack et Kynthia paraissent démonstratives au possible et l'on a bien du mal à gober qu'il suffit de quelques déclarations d'un étranger pour faire abandonner aussi vite toute une religion profondément ancrée. Au total on ne touche pas assez du doigt le caractère atroce du destin des Désignés. L'épisode n'en a pas temps, préférant multiplier les allers retours au SGC pour donner une impression de mouvement à une situation statique.
Brief Candle ne manque certes pas d'arguments, le relationnel venant, partiellement, au secours d'une décevante intrigue principale. Les moments d'émotion (les adieux de l'équipe ou la lettre à Sarah) ou d'humour (Jack drogué et hilare, Sam de mauvaise humeur face aux libertés prise par le colonel avec Kynthia) fonctionnent parfaitement. On apprécie la, complicité existant entre Sam et Janet , ainsi quel l'hommage d'Hammond à O'Neill. Il reste amusant de constater qu'à l'instar de bien des séries lancées dans les années 90, l'évolution de la bureautique date irrémédiablement certaines scènes, comme dans le laboratoire de Janet. Plusieurs excellentes idées surnagent, comme cette Pierre de rosette high tech où le recours aux nanites. En effet celles-ci, dès cette première saison, préfigurent agréablement l'un des pires fléaux qu'aura à affronte SG-1, les Réplicateurs.
Mais ces élements ne contrebalancent que partiellement les défauts de l'argument central de Brief Candle. Celui-ci se perçoit comme un épisode assez mineur (et non pas Asie Mineure, puisque que nos sommes en Grèce). Il faut donc baisser la notation de l'épisode grec.
Le titre original de l’épisode est une référence à un célèbre vers de Macbeth : « And all our yesterday’s have lighted fools – The way to dusty death – Out, out, brief candle ! - Life's but a walking shadow, a poor player that struts and frets his hour upon the stage and then is heard no more. It is a tale told by an idiot, full of sound and fury, signifying nothing» Macbeth se lamente à propos du suicide de son épouse tout en réalisant le néant de leurs existences (Acte V, scène V).
Gabrielle Miller (Thétys), très populaire au canada, interpréta notamment Brenda, la victime des deux mémorables garces de Syzygy (X-Files, 3-13) durant le jeu de Bloody Mary.
Bobbie Phillips (Kynthia) a également participé aux X-Files, puisqu’elle y joua le Dr. Bambi Berenbaum, ne laissant pas Mulder indifférent (La Guerre des Coprophages, 3-12)
Le code SGC d’Argos est P3X-8596.
Jack indique avoir quarante ans. Au moment de la diffusion de l’épisode, Richard Dean Anderson, né en 1950, en a quarante-sept.
Carter a travaillé sur les nanotechnologies au Pentagone, une compétence de plus à son actif !
Avec Pélops on quitte pour la première fois le panthéon égyptien, ici en faveur pour le grec. La suite de la série verra des Goa’ulds incarner des dieux de plusieurs autres cultures.
Dans la mythologie grecque Pélops, roi de Phrygie, n’est pas un Dieu mais un Demi-Dieu. Il était le fils de Tantale. Son père le tua encore enfant et le servit à table durant un banquet offert aux Dieux de l’Olympe. Il voulait prouver que ceux-ci n’étaient pas omniscients. Les Dieux percèrent à jour la supercherie et précipitèrent Tantale dans le Tartare, pour qu’il y subisse son célèbre supplice. Pélops fut ressuscité par Zeus et il lui fut offert une épaule en ivoire, pour remplacer celle qui fut dévorée par Déméter (la nature est vive à se nourrir de cadavres). Pélops donna son nom au Péloponnèse, et fonda la lignée tragique des Atrides. Il fut également à l’origine des premiers Jeux Olympiques, en remportant une mémorable course de chars pour gagner la main de son épouse.
Dernière édition par Estuaire44 le Lun 1 Aoû 2011 - 14:50, édité 1 fois
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Et voilà, Jack craque pour la première fois
TorriGilly- Duc(hesse)
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Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Quand je vois la photo de Jack vieilli, je ne peux m'empêcher de penser au Vaisseau fantôme (saison 2) de X-Files. Il faut reconnaître que les maquilleuses de ces séries étaient très compétentes !
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Parce que les maquilleurs n'existent pas? C'est réservé aux femmes ce métier? MachoDearesttara a écrit:Il faut reconnaître que les maquilleuses de ces séries étaient très compétentes !
TorriGilly- Duc(hesse)
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Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Mais le maquillage est un art noble : embellir ou enlaidir quelqu'un est tout un art. Il demande des qualités surtout féminines (doigté, patience, application...).
La direction d'orchestre étant l'apanage de 99% d'hommes, dois-je en conclure que toute cheftaine d'orchestre est misandre ? Ca va faire plaisir aux étudiantes de mon école ce que tu dis !
Big hug, my friend ! Peace and love, la peau sous les draps et non sous les drapeaux, calumet de la paix, make love not war, Torri. Paix, sister !
La direction d'orchestre étant l'apanage de 99% d'hommes, dois-je en conclure que toute cheftaine d'orchestre est misandre ? Ca va faire plaisir aux étudiantes de mon école ce que tu dis !
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Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Dans ce cas là je le suis aussi vu qu'il y a très peu de femmes dans le tir à l'arc... C'est pas logique ce que tu disDearesttara a écrit:La direction d'orchestre étant l'apanage de 99% d'hommes, dois-je en conclure que toute cheftaine d'orchestre est misandre?
Bref, fin du HS
TorriGilly- Duc(hesse)
- Age : 33
Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Tu ne m'as pas encore donné de preuve de ton anthropophilie (c'est ça ? ), quand et comment comptes-tu m'en donner une ?
Bon, pour en revenir au sujet, une question me taraude : quand sortira le prochain film Stargate qu'on annonce depuis longtemps ? Qui sait, la série et ses dérivés peuvent finir par m'intéresser...
Bon, pour en revenir au sujet, une question me taraude : quand sortira le prochain film Stargate qu'on annonce depuis longtemps ? Qui sait, la série et ses dérivés peuvent finir par m'intéresser...
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Cela fait belle lurette qu'il a été stoppé compte tenu de l'arrêt de la franchise. On en a d'ailleurs parlé ici.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Le Marteau de Thor (Thor’s Hammer, 1-10, )
- Let's just find this Hall of Mohair, or whatever it's called.
Daniel estime que visiteurs venus de l’espace se seraient également prétendus des dieux, mais dans des buts altruistes. Ils pensent aux dieux nordiques, particulièrement à Thor. Grâce à Teal’c, il peut relier Thor à une planète nommée Cimmeria, dont les Goa’ulds ont interdit l’accès. SG-1 s’y rend en ambassadeur et découvre un pilier se tenant devant la Porte. Un rayon en jaillit puis les passe en revue. Teal’c est alors téléporté ailleurs, en compagnie d’O’Neill, qui s’était précipité à son secours. Ils se retrouvent coincés dans un labyrinthe où sont confrontés à un mécanise destiné à tuer les Goa’ulds en épargnant les hôtes. Teal’c a cependant besoin de sons symbiote pour survivre. Les deux amis doivent de plus affronter un monstrueux Unas, dont l’espèce servait d‘hôte avant les humains. Sam et Daniel sympathisent avec la population, et en particulier Kendra, qui leur confirme leur théorie. « Thor » a jadis conduit ici leur peuple, pour le préserver des Goa’ulds. Teal’c parvient à tuer l’Unas grâce aux propriétés mortelles de la sortie labyrinthe, tandis que Daniel détruit le mécanisme de l’extérieur. La sortie devra donc être scellée. Avant de repartir SG-1 laisse un message à destination de Thor, au cas où il se manifesterait.
La saison 1 poursuit la progressive et cohérente édification de l’univers en introduisant ici le panthéon nordique annonçant les Asgards. Ce mouvement s’effectue avec l’attention portée aux détails caractéristique de Stargate SG-1. On est véritablement conquis par la finesse et la cohérence entre ce que véhicules les mythes de Thor et de Mjöllnir et les divers éléments présentés par l’épisode, découverts sur Cimméria ou commentés par Daniel. Tout s’emboite parfaitement, c’est véritablement de la belle ouvrage. Avec sa robuste simplicité, le Marteau de Thor apparaît par ailleurs comme l’antithèse du système complexe et sujet aux imprécisions installé précédemment par Pélops. L’ensemble fonctionne de manière cohérente et astucieuse, offrant un joli challenge à SG-1, d’autant qu’il est cette fois dynamisé par la présence effective d’un ennemi, l’Unas.
Cette réussite formelle s’accompagne d’un efficace travail de production. L’impressionnante des paysages naturels est une nouvelle fois au rendez-vous, d’autant que les forêts et montagnes canadiennes correspondent à peu près aux paysages des épopées germaniques ou scandinaves. Les costumes, notamment celui de Kendra, se révèlent splendides. L’atmosphère et les mentalités de Cimméria s’avèrent à la fois sereines et empreintes d’une fierté tranquille, on éprouve un vrai coup de cœur pour ce monde. Le contraste existant avec les habitants d’Argos, cruellement infantilisés, exprime avec davantage d’éloquence qu’un discours la différence de nature existant entre Goa’ulds et Asgards. Kendra et Gairwyn constituent des rôles de femmes fortes très appréciables, incarnées avec véracité parleurs interprètes. Des alliées de choix pour SG-1.
SG-1 elle même participe pleinement au succès de l’épisode. Elle adopte un schéma alors original, en se scindant en deux, les militaires et les scientifiques chacun de leur côté. Cette option, qui n’était pas sans risques, va permettre de tisser des liens captivants entre personnages L’amitié entre O’Neill et Teal’c se voit chaleureusement mise en valeur, non sans humour. Thor’s Hammer demeure cependant avant un portrait sensible de l’attachante personnalité de Daniel, comme de ses multiples dons. Avec sagacité Jack lui laisse le soin (et donc le choix) de détruire l’artefact. Voir Daniel s’y résoudre sans barguigner malgré ce la implique pour Sha’re est poignant mais indique bien la force de l’amitié qui unie désormais SG-1. On partage pleinement l’émotion de Teal’c. Concomitamment, Sam se perçoit cependant comme seule sacrifiée du récit, sa crispation parfois aux confins du désagréable (quoique s’expliquant par l’inquiétude) sert uniquement de contrepoint permettant de souligner l’ouverture d’esprit de Daniel.
Pourtant, malgré ces divers atouts, Thor’s Hammer n’est pas totalement concluant. En effet il souffre d’un dommageable ralentissement de rythme dans sa partie centrale. La progression des deux groupes se révèle trop linéaire et paisible, sujette à des dialogues tirant parfois à ligne en exposant des évidences ou faisant même parfois doublon dans l’exposition de la situation. Le labyrinthe, très sommaire, se positionne en dessous des standards de la série en matière de décors et ses diverses salles ne suscitent pas assez de péripéties (on a connu des parties de Donjons et Dragons autrement plus enthousiasmantes). La vraie déception demeure cependant l’Unas, à l’apparence correcte mais dont l’intervention se résume principalement à bavarder et à encaisser des balles. De plsu, pour compenser le frein du costume, l’acteur donne d’exprimer les sentiments du monstre par des postures corporelles en définitive asses grotesques. La version française se révèle également bien inférieure au travail de James Earl Jones.
Introduction réussie de l’un des acteurs clés des futurs évènements, Thor’s Hammer aurait cependant gagné à être dynamisé dans son segment intermédiaire. Sa suite Thor’s Chariot, autrement plus nerveux, le démontrera la saison prochaine.
Dans le panthéon scandinave et germain, Thor, dieu du Tonnerre et fils d’Odin, est le parangon des guerriers. Son char lui permet de voyager entre les mondes et son marteau, Mjöllnir, fait jaillir la foudre. Il est le protecteur ultime des dieux, mais aussi de l’humanité, contre les forces du mal.
Ásgard est le domaine mythique des dieux nordiques, les Ases. Midgard, ou Terre du Milieu, est la résidence de l’humanité. Les Cimmériens nomment ainsi la Terre, d’où les Asgards les ont jadis emmenés, pour leur protection.
L’épisode contient la première référence aux Asgards, peuple très avancé, proche physiquement des Réticuliens (ou Petit-gris) des X-Files. Ils vont devenir les grands alliés et amis des Terriens dans leur lutte contre les Goa’ulds. Ils disposent d’une technologie supérieure à ces derniers, mais doivent faire face à leurs propres ennemis. Les Asgards sont ici seulement évoqués, ils apparaîtront physiquement pour la première fois dans l’épisode Thor’s Chariot (2-06).
La voix de l’Unas est l’œuvre du comédien James Earl Jones. Celui-ci n’en était pas à son coup d’essai, puisqu’il réalisa également la voix de Dark Vador durant l’ensemble de la saga Star Wars. James Earl Jones a également inerprété au cinéma le grand ennemi de Conan le « Cimmérien ».
La réplique de Gairwyn s’adressant à Sam et Daniel « You're a little short for Gods. » est un clin d’œil à celle décochée par Princess Leia à Luke « Aren't you a little short for a Stormtrooper? » (A New Hope, 1977). Il est à noter que le véritable Thor est fait nettement plus petit que les membres de SG-1 !
Le symbiote Goa’uld de Teal’c, qui lui confère force et résistance, gagne ici son surnom de « Junior ». Il le conservera par la suite, de même que son remplaçant.
La voix prononçant le message de Thor est en fait celle de Michael Shanks.
Le MALP et Daniel sont placés sur la rampe avant l’ouverture de la Porte. Le jaillissement du Vortex devait donc normalement les détruire.
- Let's just find this Hall of Mohair, or whatever it's called.
Daniel estime que visiteurs venus de l’espace se seraient également prétendus des dieux, mais dans des buts altruistes. Ils pensent aux dieux nordiques, particulièrement à Thor. Grâce à Teal’c, il peut relier Thor à une planète nommée Cimmeria, dont les Goa’ulds ont interdit l’accès. SG-1 s’y rend en ambassadeur et découvre un pilier se tenant devant la Porte. Un rayon en jaillit puis les passe en revue. Teal’c est alors téléporté ailleurs, en compagnie d’O’Neill, qui s’était précipité à son secours. Ils se retrouvent coincés dans un labyrinthe où sont confrontés à un mécanise destiné à tuer les Goa’ulds en épargnant les hôtes. Teal’c a cependant besoin de sons symbiote pour survivre. Les deux amis doivent de plus affronter un monstrueux Unas, dont l’espèce servait d‘hôte avant les humains. Sam et Daniel sympathisent avec la population, et en particulier Kendra, qui leur confirme leur théorie. « Thor » a jadis conduit ici leur peuple, pour le préserver des Goa’ulds. Teal’c parvient à tuer l’Unas grâce aux propriétés mortelles de la sortie labyrinthe, tandis que Daniel détruit le mécanisme de l’extérieur. La sortie devra donc être scellée. Avant de repartir SG-1 laisse un message à destination de Thor, au cas où il se manifesterait.
La saison 1 poursuit la progressive et cohérente édification de l’univers en introduisant ici le panthéon nordique annonçant les Asgards. Ce mouvement s’effectue avec l’attention portée aux détails caractéristique de Stargate SG-1. On est véritablement conquis par la finesse et la cohérence entre ce que véhicules les mythes de Thor et de Mjöllnir et les divers éléments présentés par l’épisode, découverts sur Cimméria ou commentés par Daniel. Tout s’emboite parfaitement, c’est véritablement de la belle ouvrage. Avec sa robuste simplicité, le Marteau de Thor apparaît par ailleurs comme l’antithèse du système complexe et sujet aux imprécisions installé précédemment par Pélops. L’ensemble fonctionne de manière cohérente et astucieuse, offrant un joli challenge à SG-1, d’autant qu’il est cette fois dynamisé par la présence effective d’un ennemi, l’Unas.
Cette réussite formelle s’accompagne d’un efficace travail de production. L’impressionnante des paysages naturels est une nouvelle fois au rendez-vous, d’autant que les forêts et montagnes canadiennes correspondent à peu près aux paysages des épopées germaniques ou scandinaves. Les costumes, notamment celui de Kendra, se révèlent splendides. L’atmosphère et les mentalités de Cimméria s’avèrent à la fois sereines et empreintes d’une fierté tranquille, on éprouve un vrai coup de cœur pour ce monde. Le contraste existant avec les habitants d’Argos, cruellement infantilisés, exprime avec davantage d’éloquence qu’un discours la différence de nature existant entre Goa’ulds et Asgards. Kendra et Gairwyn constituent des rôles de femmes fortes très appréciables, incarnées avec véracité parleurs interprètes. Des alliées de choix pour SG-1.
SG-1 elle même participe pleinement au succès de l’épisode. Elle adopte un schéma alors original, en se scindant en deux, les militaires et les scientifiques chacun de leur côté. Cette option, qui n’était pas sans risques, va permettre de tisser des liens captivants entre personnages L’amitié entre O’Neill et Teal’c se voit chaleureusement mise en valeur, non sans humour. Thor’s Hammer demeure cependant avant un portrait sensible de l’attachante personnalité de Daniel, comme de ses multiples dons. Avec sagacité Jack lui laisse le soin (et donc le choix) de détruire l’artefact. Voir Daniel s’y résoudre sans barguigner malgré ce la implique pour Sha’re est poignant mais indique bien la force de l’amitié qui unie désormais SG-1. On partage pleinement l’émotion de Teal’c. Concomitamment, Sam se perçoit cependant comme seule sacrifiée du récit, sa crispation parfois aux confins du désagréable (quoique s’expliquant par l’inquiétude) sert uniquement de contrepoint permettant de souligner l’ouverture d’esprit de Daniel.
Pourtant, malgré ces divers atouts, Thor’s Hammer n’est pas totalement concluant. En effet il souffre d’un dommageable ralentissement de rythme dans sa partie centrale. La progression des deux groupes se révèle trop linéaire et paisible, sujette à des dialogues tirant parfois à ligne en exposant des évidences ou faisant même parfois doublon dans l’exposition de la situation. Le labyrinthe, très sommaire, se positionne en dessous des standards de la série en matière de décors et ses diverses salles ne suscitent pas assez de péripéties (on a connu des parties de Donjons et Dragons autrement plus enthousiasmantes). La vraie déception demeure cependant l’Unas, à l’apparence correcte mais dont l’intervention se résume principalement à bavarder et à encaisser des balles. De plsu, pour compenser le frein du costume, l’acteur donne d’exprimer les sentiments du monstre par des postures corporelles en définitive asses grotesques. La version française se révèle également bien inférieure au travail de James Earl Jones.
Introduction réussie de l’un des acteurs clés des futurs évènements, Thor’s Hammer aurait cependant gagné à être dynamisé dans son segment intermédiaire. Sa suite Thor’s Chariot, autrement plus nerveux, le démontrera la saison prochaine.
Dans le panthéon scandinave et germain, Thor, dieu du Tonnerre et fils d’Odin, est le parangon des guerriers. Son char lui permet de voyager entre les mondes et son marteau, Mjöllnir, fait jaillir la foudre. Il est le protecteur ultime des dieux, mais aussi de l’humanité, contre les forces du mal.
Ásgard est le domaine mythique des dieux nordiques, les Ases. Midgard, ou Terre du Milieu, est la résidence de l’humanité. Les Cimmériens nomment ainsi la Terre, d’où les Asgards les ont jadis emmenés, pour leur protection.
L’épisode contient la première référence aux Asgards, peuple très avancé, proche physiquement des Réticuliens (ou Petit-gris) des X-Files. Ils vont devenir les grands alliés et amis des Terriens dans leur lutte contre les Goa’ulds. Ils disposent d’une technologie supérieure à ces derniers, mais doivent faire face à leurs propres ennemis. Les Asgards sont ici seulement évoqués, ils apparaîtront physiquement pour la première fois dans l’épisode Thor’s Chariot (2-06).
La voix de l’Unas est l’œuvre du comédien James Earl Jones. Celui-ci n’en était pas à son coup d’essai, puisqu’il réalisa également la voix de Dark Vador durant l’ensemble de la saga Star Wars. James Earl Jones a également inerprété au cinéma le grand ennemi de Conan le « Cimmérien ».
La réplique de Gairwyn s’adressant à Sam et Daniel « You're a little short for Gods. » est un clin d’œil à celle décochée par Princess Leia à Luke « Aren't you a little short for a Stormtrooper? » (A New Hope, 1977). Il est à noter que le véritable Thor est fait nettement plus petit que les membres de SG-1 !
Le symbiote Goa’uld de Teal’c, qui lui confère force et résistance, gagne ici son surnom de « Junior ». Il le conservera par la suite, de même que son remplaçant.
La voix prononçant le message de Thor est en fait celle de Michael Shanks.
Le MALP et Daniel sont placés sur la rampe avant l’ouverture de la Porte. Le jaillissement du Vortex devait donc normalement les détruire.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Bon épisode.
Les décors sont magnifiques et l'histoire marche plutôt bien
Les décors sont magnifiques et l'histoire marche plutôt bien
TorriGilly- Duc(hesse)
- Age : 33
Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Dix épisodes, c'est le maximum de ce que j'ai dû voir en 1998, j'ai cessé de regarder après.
Invité- Invité
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