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Réédition de la coupe du monde d'il y a 4 ans. Nuls en matches de poule, les Français font un exploit en 1/4 de finale, ce qui ne m'a pas surpris car c'est toujours quand on les donne perdants qu'ils se montrent les meilleurs. Avec leur complexe de supériorité habituel, qui leur a coûté nombre de grands chelems dans le Tournoi, les Anglais ont dû se voir gagnants avant même que le match ne soit joué. Fatale erreur.

Favoris contre les Gallois, les Français ne seront pas dans une bonne situation. Gare à l'excès de confiance. Quoique de toute façon, pour perdre en finale... On ne m'ôtera pas de l'idée que cette coupe est promise aux Blacks, qui n'ont pas gagné depuis 1987.

J'aime bien le rugby, mais je regrette que ça devienne un sport de gagne-petits. De moins en moins de prises de risques. Le rugby actuel, c'est 15 avants, même les arrières se comportent comme des avants en cherchant systématiquement à passer en force dans des mêlées ouvertes, au lieu de lancer de grandes envolées comme autrefois.

Vraie équipe, si l'on veut... Intrinséquement, c'est sans doute l'équipe de France la plus faible vue en coupe du monde depuis que la compétition existe. Au vu de leur parcours, elle ne méritait pas de gagner la coupe, il faut bien le reconnaître. Mais quand même, on voit que les équipes de l'hémisphère sud ne sont plus ce qu'elles étaient, en 1987 les Français avaient perdu de 20 points contre les Blacks en finale, alors qu'ils avaient une équipe autrement plus séduisante que l'équipe actuelle.

Voilà! C'est tout ce qu'on sait faire, maintenant, des "lignes de défense" impressionnantes. Où est-il passé le rugby panache, le "french flair"? Il fut une époque où l'on avait des Codorniou, des Dominici, des Berbizier pour éclairer le jeu. Maintenant, on a surtout des boeufs.

Au sujet de la régression des Blacks, je suis tombé aujourd'hui dans la salle d'attente de mon coiffeur sur un article de l'équipe magazine où un ancien trois-quarts Black, aujoud'hui entraîneur des lignes arrière de Béziers, expliquait que l'afflux de joueurs "des îles" (polynésiens, maoris...) ne facilite pas les choses. 8 sur 30 à la coupe du monde, la Nouvelle-Zélande est comme tous les pays anglo-saxons sous le joug des bien-pensants, donc l'intégration des joueurs des îles par le rugby est très bien vue. Ces joueurs sont généralement très puissants, ont un fort potentiel, mais, par peur d'être taxés de racistes, les éducateurs et entraîneurs n'osent pas corriger leurs défauts, à savoir trop jouer individuellement sur leur puissance, au détriment du collectif et de la technicité, la tactique, toutes qualités qu'un jeu comme le rugby permet d'exprimer sans retenue, et souvent déterminantes dans les résultats. On voit rarement ces joueurs à des postes-clé réclamant de la tactique et de la vision du jeu, comme à la mêlée ou à l'ouverture. Un joueur comme Lomu était presque une caricature de cette description: gros potentiel, du talent mais mal exploité, rien dans la tête, aucun sens tactique, du coup il n'a jamais pu conduire les Blacks à la victoire.

De plus, ces joueurs ont tendance à se développer physiquement de manière plus précoce, si bien que nombre de parents ne veulent plus que leurs enfants fassent de rugby, de peur de se retrouver en face de mastodontes, avec les risques d'accidents que cela comporte, et du coup de plus en plus de jeunes se tournent vers le foot, ce qui réduit d'autant la compétitivité des Blacks, la Nouvelle-Zélande étant un pays peu peuplé où le vivier de joueurs n'est pas inépuisable.

Je n'aime pas particulièrement Noah, mais sa réaction qui fait l'unanimité contre lui, c'est un peu du style "il a dit la vérité, il doit être exécuté."

Seulement, ce n'est pas politiquement correct, surtout ne jamais critiquer les espagnols, c'est très mal vu (alors qu'eux-mêmes ne se gênent pourtant pas pour nous en envoyer plein les gencives...) Pourtant, il n'a fait que dire ce que tout un chacun peut constater, et dont j'ai déjà parlé sur ce forum: l'Espagne a longtemps été un petit pays sur le plan sportif, avec de piètres performances. Et tout d'un coup, depuis 20 ans, ils se mettent à gagner dans tous les sports. Et personne ne trouve ça bizarre?

On sait bien que la raison principale de ce brusque changement est le dopage, tout comme pour les Américains, qui se sont mis à gagner Tour de France sur Tour de France. L'Espagne et les Etats-Unis sont tout simplement les deux pays les plus en pointe dans les techniques de dopage. Pourquoi donc Laurent Jalabert, qui n'avait jamais particulièrement brillé en France, s'est-il mis à enchaîner les victoires, jusqu'à remporter un Tour d'Espagne en étant premier au classement des 3 maillots , dès lorsqu'il est passé chez une équipe espagnole? Ce n'est sûrement pas parce que l'air serait meilleur de l'autre côté des Pyrénées...

Une des techniques les plus répandues est l'arrêt pendant quelques mois, sous prétexte de blessure, pour se charger à fond. C'est ce qu'a fait Jalabert à son arrivée en Espagne. A son retour, il filait comme un avion, d'où les performances dans ce Tour d'Espagne remporté de manière insolente. Evidemment, l'effet finit par se dissiper, c'est sûrement pour ça que par la suite, il a moins bien marché et n'a pu s'imposer sur le Tour de France. Idem pour Greg LeMond, qui a profité de son arrêt suite aux plombs de chasse qu'il s'était pris dans le derrière (à moins que cette histoire n'ait été inventée de toutes pièces pour justifier son arrêt prolongé...) pour se charger à mort... et remporter 2 Tours de France à son retour.

Lance Armstrong, même chose, il a profité de sa convalescence pendant sa rémission du cancer. A son sujet, il faut vraiment être incurable pour se doper après avoir échappé de peu à la mort. Car il est bien connu que le cancer des testicules est le "cancer des dopés", surtout dans le cyclisme. Franchement, qui peut croire que ses performances lors de ses 7 Tours de France remportés consécutivement furent parfaitement naturelles? Il escaladait les cols comme s'il avait un moteur, gagnait toujours les doigts dans le nez, et sans même paraître fatigué!

Je ne sais pas pourquoi on maintient l'omerta sur ce secret de polichinelle, tout comme il y a 40 ans, il ne fallait surtout pas faire remarquer que les athlètes Allemandes de l'Est avaient l'allure quelque peu masculine, sous peine d'être taxés d'anticommunistes primaires. Lorsque le Mur de Berlin est tombé, on a eu la preuve qu'il y avait bien un système de dopage généralisé, industriel presque. Je ne sais pas si on saura un jour la vérité concernant l'Espagne...

En effet... ces joueuses de tennis, quelle horreur! Navratilova et Mauresmo, elle auraient pu se dispenser de dire qu'elle sont gouines, on avait remarqué. Et Monica Selès, quelle vulgarité avec ses "Han! Han!" de bûcheron!