Série "Sex and the City" et la suite...

Coup de gueule de SJP :

https://www.20minutes.fr/arts-stars/people/3167835-20211108-sarah-jessica-parker-denonce-commentaires-misogynes-revival-sex-and-the-city?xtor=EPR-212-[nl%20pop]---0d8959972136c3a74598fe57ae6a2eb4@2&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=pop&_ope=eyJndWlkIjoiMGQ4OTU5OTcyMTM2YzNhNzQ1OThmZTU3YWU2YTJlYjQifQ%3D%3D

Pourtant cinquante nuances de gris, ça devrait bien marcher, non ?

C'est filou mais c'est bien pensé !

https://www.20minutes.fr/arts-stars/serie/3193383-20211209-sex-and-the-city-kristin-davis-affirme-hbo-tourne-fausses-scenes-and-just-like-that-brouiller-pistes?xtor=EPR-212-[nl%20pop]---0d8959972136c3a74598fe57ae6a2eb4@2&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=pop&_ope=eyJndWlkIjoiMGQ4OTU5OTcyMTM2YzNhNzQ1OThmZTU3YWU2YTJlYjQifQ%3D%3D

Expérience éminemment particulière que regarder le pilote de And just like that et c'est particulièrement difficile d'en parler sans spoiler. Objectivement la reprise de SatC est une réussite, on retrouve pleinement les sensations de la série, les actrices sont au top, l'absence de Samantha est abordée comme il convient (à mon avis) et New York reste New York. mais survient un twist assez terrible, qui va jusqu'à modifier totalement la compréhension que j'avais du titre-même de la nouvelle série. La dernière fois que j'avais été secoué par une violence similaire c'était lors du final des mes chères Chicas del Cable, et en plus cela revêt ici une dimension personnelle, car rejoignant un drame familial nous ayant foudroyé (il y a des années, mais le temps ne change rien à l'affaire). Je suis admiratif devant la prise de risque assumée par la série, mais je ne vais pas mentir : je n'ai pas aimé.

Dans la toute première conversation de l'épisode, après un amusant clin d'oeil sur le fait que non, Samantha n'est pas morte (ce poncif des séries télé), on apprend qu'elle est actuellement à Londres pour son travail. C'est dit  sans trop mobiliser d'espace et tout en laissant la porte ouverte à Kim si elle change d'avis, ce que j'ai trouvé élégant.

Dans la même conversation inaugurale entre les trois amies (bien évidemment dans le restaurant hypé du moment à Manhattan)  on règle aussi le cas des cheveux gris de Miranda, qui a décidé d'assumer son âge. Carrie a une teinture fantaisie évidente et Charlotte a par contre une teinture faite pour dissimuler. trois options qui nous valent un ping pong verbal amusant, dans le quel Miranda termine Charlotte. Miranda est toujours Miranda, c'est l'une des bonnes nouvelles de l'épisode.

Pour la mauvaise :

Spoiler:

 

Hélas ! Quelle triste conclusion pour un récit débuté voici 25 ans... Ceci-dit, je suis allé voir sur IMDB et Noth est crédité pour tous les épisodes qui viennent. C'est possible que l'on ait des flashbacks,mais ce ne sera plus la même chose, bien sûr.

Oui, trahison, d'autant que la com avait veillé à bien montrer le couple durant dee scènes de tournage. Big avait déjà eu une alerte cardiaque en saison 6 et effectivement des rumeurs avaient couru là-dessus concernant l'un des films (je ne sais plus si c'est le 1 ou le 2), mais bon, ça ne passe pas. j'espère que le reste de la saison cela ne sera pas Carrie explorant son deuil, en soi cela peut être très intéressant, mais je regarde aussi SatC pour m'amuser.

Je sais bien qu'une série dérivée doit justifier son existence, mais là c'est avant tout une simple suite, le grand écart je vais avoir du mal. Peut-être que l'on aura Big qui viendra "hanter" Carrie, les scénaristes américains aiment bien ça (Dana pour Alice dans The L Word). Dès l'épisode 2 nous irons au revoir à Stanford et à Willie Garson, bonne ambiance ce début de série.

Et sinon Peloton, la marque du vélo d'appartement de Big, s'est cassée la gueule en bourse le lendemain de l'épisode, véridique

Devant la débâcle boursière et la chute de ventes, Peloton, la marque du vélo d'appartement fatidique, a réagi promptement... avec une pub où Noth joue un simili Big bien vivant ! Écrite et tournée en urgence, avec un acteur dont sent la revanche personnelle : la meilleure pub de 2021. Merci à Deadpool pour le commentaire final.

Mauvaise passe pour Chris Noth :

https://www.francetvinfo.fr/culture/series/les-stars-de-sex-and-the-city-rompent-leur-silence-sur-les-accusations-de-viol-contre-chris-noth_4889185.html#xtor=EPR-919-[NLculture]-20211221-[content2]

Coup de bol que son personnage ait quitté la série !

Critique positive de la nouvelle série :

https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/l-empire-des-series/serie-and-just-like-that-les-heroines-de-sex-and-the-city-passent-le-cap-de-la-cinquantaine_4879315.html#xtor=EPR-919-[NLculture]-20211227-[content8]

Alors que j'aurai volontiers parié le contraire, même nos amies les Mary Sue n'aiment pas And Just Like That. Son inclusivité forcenée est jugée maladroite. Carton plein, j'ai l'impression.

https://www.themarysue.com/miranda-racial-subplot/

Quelle tristesse de lire ça alors que je suis en train de voir la saison 6 de SatC, à laquelle Miranda apporte tant. j'ai bien fait d'arrêter cette série, saloper à dessein la relation entre Steve et Miranda, c'est un désastre de plus.

https://www.themarysue.com/and-just-like-that-miranda-sucks/

Beaucoup aimé An American Girl in Paris, le final parisien de la série, que je n'avais pas revu depuis des années. Alors oui,  on a de la Rom Com archétypale entre Big et Carrie, mais Dear a raison, SatC est bien une Rom Com, certes délurée, méta, cynique, sociale, égrillarde à ses heures, etc. Mais une Rom Com malgré tout et je ne peux en vouloir à une série de s'achever en parvenant à la quintessence du genre qui l'anime. Et puis les fins alternatives relèvent de la SF de toutes façon. Si j'ai un problème avec le double épisode, c'est que, à mon sens, il n'était pas cohérent avec Carrie qu'elle quittât New York et les copines pour Paris. Cela survient trop tard dans sa vie et ce n'est pas cohérent avec son être, je n'y crois pas. Par ailleurs le récit ne peut éviter que l'on se focalise sur les évènements parisiens, les aventures des copines passent au second plan, comme jamais elles ne l'ont été au cours de la série.

Peut-être aurait-il fallu l'assumer et se centrer sur le seul Paris pour la seconde partie, hormis la conjuration avec Big et les retrouvailles. Mais, même simple prétexte pour doper le final (idem pour Carole Bouquet, totalement dans son registre), la séquence parisienne vaut le coup d'oeil. J'ai trouvé très intéressant la vision sinistre de la Ville Lumière, toute en grisaille et ras le caniveau (très littéralement). C'est à dire l'exact opposé que chez la plus jeune et naïve Emily (autrement moins esseulée aussi) :  chaque vision de Paris constitue avant tout un prolongement de l'état d'âme de la protagoniste, un prisme justifiant aussi bien l'excès de joliesse que de sinistrose. Le spleen aussi est un sentiment très parisien. J'ai aussi apprécié que Carrie s'en sorte malgré tout mieux  en Français qu'Emily, et sans cours du soir, ça c'est cohérent. Toutes les scènes parisiennes sont à voir en VO, ici aussi.

Tous les clins d'oeil au pilote et à la saison s'avèrent amusants tout en participant à la sensation aboutie de fin d'un cycle. L'épisode a ses faiblesses (et Stanford aurait mérité d'être là), mais sa conclusion sait conserver l'allant vital de la série. Après six années inoubliables, tout un grand chapitre s'achève pour Samantha, Charlotte, Miranda et Carrie, mais leur vie se poursuit et le meilleur reste à venir. On préfère tellement cette euphorie finale à la mort et à la souffrance en embuscade 20 ans dans le futur. (****)