Série "Le Prisonnier" - The Prisoner
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Arrival - l'arrivée §§§§
Contrairement à de nombreuses séries, le pilote est une totale réussite. C’est même, pour moi, le meilleur épisode du Prisonnier. Il présente magistralement l’œuvre et sa conception ressemble à celle d’un film (d’ailleurs, sa durée initiale était de deux heures). Sans temps mort, aux images parfois saccadées, la réalisation retranscrit le tempérament du numéro 6 qui est vif, froid et calculateur.
Le générique, inoubliable, est seulement dans son intégralité lors de ce premier opus. Très années 60 sur la superbe musique rythmée de Ron Grainer, il sert d’introduction avec l’enlèvement du mystérieux agent dans son appartement (qui se trouve au numéro 1 Buckingham Place, à cinq minutes à pied de l’appartement de Lord Brett Sinclair).
L’épisode plante le décor et les codes de la série : le village, la boule blanche, la plage, 'the green dome' où les numéros deux se succèdent, la trahison, les tentatives de fuites avortées...Première réplique du numéro six : 'What's the name of this place ?'. Le village est international : la conductrice de taxi parle français et demande si l’arrivant est polonais ou tchèque, le numéro deux dit 'au revoir' à Cobb qui lui répond par 'Auf wiedersehen'. La Big Question sera le leitmotiv de la série: 'Why did you resign?’.
Un des gros attraits de cet épisode est la promenade dans le village de Portmeirion que j’ai visité un soir de 1987 dans les conditions de McGoohan à son arrivée : il était désert. Un spectacle grandiose. Il faut en profiter car certains épisodes seront pauvres en vues du village.
Cet épisode est une des meilleures réussites télévisuelles et la version Blu-ray restitue parfaitement les couleurs chatoyantes. A noter les présences de Virginia Maskell et Peter Swanwick, décédés peu après le tournage, et la réplique du joueur d’échecs - ‘We’re all pawns’- plus parlante que le fameux Be seeing you !
Invité- Invité
Re: Série "Le Prisonnier" - The Prisoner
Tout à fait d'accord, il s'agit certainement d'un des meilleurs pilotes jamais réalisés par son tempo foudroyant, son scénario serré et touffu, sa réalisation magnifique. Portmeirion s'impose comme un personnage à part entière de la série, et il est intéressant d'observer la série une fois qu'on a fait connaissance avec Destination Danger pour saisir le jeu de correspondances entre John Drake et Numéro 6, initialement le même personnage.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
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Date d'inscription : 08/02/2010
The Chimes of Big Ben - Le carillon de Big Ben §§§
L’excellent et plutôt sympathique numéro 2 en la personne de Leo McKern engendre des dialogues savoureux entre le numéro 2 et le numéro 6 ('Don't worry, Number Six, you will be cured !’). Il y a beaucoup d'humour dans les attitudes (la radio dans le frigo : 'fascinating! ') ou les commentaires ('whisky is 24 work units and vodka 16. I hope there's nothing significant in that !'). Un petit faible pour la réplique du numéro 2 lorsque le 6 l’informe qu’il va aller aux bois avec le n°8 : ‘Naughty, naughty’.
A partir de cet épisode, la séquence post-générique présente la fameuse phrase culte: ‘I’m not a number, I’m a free man !’. Au sujet de l’intrigue, la préparation de l'évasion est trop longue et la remise des prix un peu rébarbative (l'évasion commence finalement à la 33ème minute !). Et puis, c'est vraiment chanceux que le numéro six remarque qu'il manque un coup à Big Ben tout en parlant ! Le numéro six se fait donc trahir deux fois consécutivement par une femme (bien que la trahison d’Arrival soit involontaire). La confection du bateau et l’acquisition de la voile lors du concours d’arts manuels font toujours sourire, même si à la revoyure, le suspense tombe à plat. A noter que le début de The Chimes colle parfaitement à la fin d’Arrival (l’arrivée de l’hélicoptère d’ailleurs repiquée, le joueur d’échecs).
Le village est supposé être en Lituanie pour Nadia (de son vrai nom, Nadia Gray devenue française en 1964), mais il y a très peu d’extérieurs car les scènes du village et même la plage sont du studio ! Patrick McGoohan évitait les contacts féminins pendant le tournage et il passe le bras autour des épaules de sa fille avec une perruque censée être Nadia : C’est vraiment de l’extrémisme religieux. (27'54). Une version alternative trouvée en 1986 possède une dizaine de différences mineures. En tout cas, une fin d’épisode qu’on n’oublie pas !
Invité- Invité
Re: Série "Le Prisonnier" - The Prisoner
Denis, tu vas te mettre à chroniquer cette série? je croyais que tu détestais, à part, comme moi, les premiers épisodes relativement censés (la fin pour moi est une fumisterie, et des épisodes comme les 3 restés longtemps inédits, la mort en marche, musique douce, l'impossible pardon des daubes, car Mc Goohan n'avait plus les moyens de retourner à Portmeiron, on n'y voit donc même plus "le village").
Les premiers épisodes sont géniaux, "l'arrivée", "le retour - Many happy returns" avec le parachutage où le village est définitivement situé entre la côte marocaine et Gibraltar", "Echec et mat, "L'enterrement".
Les cinq derniers épisodes sont en décalage total avec la série mais déjà un épisode d'avant, "Danse de mort" semble avoir été écrit après que les scénaristes aient fumé la moquette.
Et je comprends pourquoi les rediffusions ORTF et TF1 ont toujours été sur les seuls épisodes compréhensibles, dans la lignée de destination danger. Les autres sont aussi nébuleux que Twin Peaks. Les explications de Mc Goohan données à Postériori sur la fin de la série des prétextes.
Le jour de la diffusion du dernier épisode en grande bretagne, Mc Goohan a été attaqué par trois téléspectateurs furieux de son pied de nez, et dès le lendemain, il est parti vivre en Suisse.
Les premiers épisodes sont géniaux, "l'arrivée", "le retour - Many happy returns" avec le parachutage où le village est définitivement situé entre la côte marocaine et Gibraltar", "Echec et mat, "L'enterrement".
Les cinq derniers épisodes sont en décalage total avec la série mais déjà un épisode d'avant, "Danse de mort" semble avoir été écrit après que les scénaristes aient fumé la moquette.
Et je comprends pourquoi les rediffusions ORTF et TF1 ont toujours été sur les seuls épisodes compréhensibles, dans la lignée de destination danger. Les autres sont aussi nébuleux que Twin Peaks. Les explications de Mc Goohan données à Postériori sur la fin de la série des prétextes.
Le jour de la diffusion du dernier épisode en grande bretagne, Mc Goohan a été attaqué par trois téléspectateurs furieux de son pied de nez, et dès le lendemain, il est parti vivre en Suisse.
Invité- Invité
Re: Série "Le Prisonnier" - The Prisoner
Passé les trois premiers épisodes, du divertissement pur, McGoohan a marqué une orientation plus philosophique, ce qui peut déconcerter les spectateurs qui préfèrent une atmosphère plus réaliste. Or, ce genre de séries n'existait pas à l'époque. En fait, Le Prisonnier, dans son ambition et son écriture, est une série contemporaine, qui est proche des grandes séries majeures : The Wire et sa vision pessimiste de la société américaine, Six feet under et ses questionnements existentialistes, Dr.House et son analyse de la psyché humaine, etc. qui ont commencé à émerger dans les années 90. Patricks, denis, vous suivez, et aimez majoritairement des séries aux codes d'écriture qui ont duré en gros jusqu'à la fin des années 80, des codes que le Prisonnier a fait valdinguer dès le 4e épisode. L'affection limitée que vous portez aux séries d'aujourd'hui explique à mon sens tout à fait les difficultés que vous avez avec cette série précurseure en tant de choses. Si mes critiques sont je le reconnais assez peu lisibles et longuettes (je compte faire un "dégraissage" bientôt), les lire vous apprendrait qu'absolument tout est cohérent dans les thèmes abordés. Bon quelques erreurs de continuité de temps en temps dus à la valse des scénaristes, mais sans plus. Si les explications de McGoohan n'étaient que des prétextes, je trouve curieux que les épisodes 4 à 17 se montrent d'une cohérence à toute épreuve au niveau symbolique, philosophique, et métaphorique, que l'ultime épisode couronne.
Que l'on aime pas Le Prisonnier, pourquoi pas. Qu'on dise que c'est incohérent est un contresens.
Que l'on aime pas Le Prisonnier, pourquoi pas. Qu'on dise que c'est incohérent est un contresens.
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Le Prisonnier" - The Prisoner
@ Patricks, je n’ai jamais détesté la série, la conclusion oui. Ayant reçu le coffret blu-ray en cadeau, je me suis mis à la regarder de nouveau sérieusement. Et puis, j’ai particulièrement aimé le cadre, Portmeirion, que j’ai visité et que je compte revisiter, même si le village est moins utilisé qu’on le pense comme tu le soulignes justement. Je n’ai pas revu les épisodes que tu cites depuis peut-être 30 ans. Il y a cinq ans, j’en avais trouvé sur le net et j’avais commencé d’ailleurs à les chroniquer, c’est au début du sujet (une vingtaine de lignes, pas des dissertations comme Dear, que je lis d’ailleurs après avoir écrit ma petite bafouille). Je ne doute pas que je risque de mettre plus d’un que Dear. Mais après tout,avoir deux avis sur une telle série n’est pas plus mal.
Et puis il y a une sacrée collection de bonus que Dear n’a pas évoqué.
@Dear, pour l’instant, je tiens (je viens de voir A, B and C), c’est bien fait et le twist final est superbe. Ensuite, je verrai, je ne suis pas du genre qui encense quelque chose et crie au chef-d’œuvre sous prétexte qu’ils n’ont rien compris. Maintenant, le dernier épisode, je ne l’ai vu qu’une fois, mais je le connais. Sous-entendre que Patricks et moi, nous ne pouvons pas le comprendre parce que nous ne sommes pas assez intelligents, je te laisse contempler tes chevilles ; à l’époque, mais aussi maintenant, cet ultime épisode a été considéré comme du foutage de gueule par au moins un téléspectateur sur deux. Cela fait, dans ce cas, beaucoup de cons ! Je te renvoie à la phrase de Robert S. Baker à la fin du bonus d’Amicalement vôtre. Une devise que je vais faire mienne. Be seeing you !.
Et puis il y a une sacrée collection de bonus que Dear n’a pas évoqué.
@Dear, pour l’instant, je tiens (je viens de voir A, B and C), c’est bien fait et le twist final est superbe. Ensuite, je verrai, je ne suis pas du genre qui encense quelque chose et crie au chef-d’œuvre sous prétexte qu’ils n’ont rien compris. Maintenant, le dernier épisode, je ne l’ai vu qu’une fois, mais je le connais. Sous-entendre que Patricks et moi, nous ne pouvons pas le comprendre parce que nous ne sommes pas assez intelligents, je te laisse contempler tes chevilles ; à l’époque, mais aussi maintenant, cet ultime épisode a été considéré comme du foutage de gueule par au moins un téléspectateur sur deux. Cela fait, dans ce cas, beaucoup de cons ! Je te renvoie à la phrase de Robert S. Baker à la fin du bonus d’Amicalement vôtre. Une devise que je vais faire mienne. Be seeing you !.
Invité- Invité
Re: Série "Le Prisonnier" - The Prisoner
Ah, mais je n'ai jamais sous-entendu que vous n'étiez pas assez intelligents pour comprendre la série. Je dis simplement que pour apprécier la série de fond en comble, il ne faut pas la regarder au premier degré, ne pas s'arrêter à la première excentricité... et se faire sa propre opinion sur de quoi elle parle. Je ne crie pas au génie chaque fois que je ne comprends rien : Le dénouement m'a paru tout à fait clair dès le premier visionnage, tandis que trois visions de Danse de Mort (moins bon de la série selon moi) ne m'ont jamais permis de comprendre ce qu'il voulait dire. La moitié ou plus a détesté la fin ? C'est le lot de bien des séries et films en avance sur leur temps.
Bon revisionnage, denis !
Bon revisionnage, denis !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
A. B. et C. – A. B. and C. §§§§
Quiproquo de ma part alors.
Le numéro deux, sous pression, recherche non seulement la raison de la démission du numéro six, mais il s'intéresse aussi à ses agissements : à qui peut-il avoir voulu vendre des informations ? A, B ou C ? La manipulation est présente dans toute la série et particulièrement dans cet épisode. Le numéro 14 (une femme ! et de trois !) essaie t'extirper au numéro six, transformé en cobaye sous l'effet d'une drogue, ses secrets sous forme de rêves contrôlés, mais les manipulateurs deviennent finalement les manipulés ! Ce numéro deux change de ses prédécesseurs : il est faible, boit du lait et sait que son temps est compté. Il a sûrement raison pour le lait car même l’eau du robinet n’est pas potable au village.
Le numéro deux, sous pression, recherche non seulement la raison de la démission du numéro six, mais il s'intéresse aussi à ses agissements : à qui peut-il avoir voulu vendre des informations ? A, B ou C ? La manipulation est présente dans toute la série et particulièrement dans cet épisode. Le numéro 14 (une femme ! et de trois !) essaie t'extirper au numéro six, transformé en cobaye sous l'effet d'une drogue, ses secrets sous forme de rêves contrôlés, mais les manipulateurs deviennent finalement les manipulés ! Ce numéro deux change de ses prédécesseurs : il est faible, boit du lait et sait que son temps est compté. Il a sûrement raison pour le lait car même l’eau du robinet n’est pas potable au village.
Un épisode qui commence lentement mais qui va crescendo. L'expérience se passe très bien avec A, moins bien avec B. Le numéro six retourne la situation pour C et crée même un quatrième personnage (D ?) qui n'est autre que le numéro deux lui-même !!! Colin Gordon reviendra néanmoins dans ce rôle dans Le Général. A noter que 'l'action des rêves' est censée se passer à Paris d'où la DS – symbole tricolore de l’époque - et les répliques en français d'Eglantine !
Pour les fans des Avengers et de séries britanniques, on remarquera l'inoubliable Peter Bowles (A), et Annette Carell (B), la psychologue des Marchands de peur décédée quelques mois après le tournage d' A, B & C (‘You are not who you pretend to be’). Un quatre car, contrairement à l’opus précédent, c’est une victoire du numéro six et la manipulation finale est jubilatoire. A noter que les rares réelles vues de Portmeirion furent filmées sans Patrick McGoohan.
Invité- Invité
Re: Série "Le Prisonnier" - The Prisoner
Tout à fait d'accord. J'ai revu tous les épisodes il y a trois-quatre mois. Aujourd'hui, je pense que je lui mettrais une quatrième botte. Je le ferai lors de la MAJ de mes critiques. Je pense aussi en mettre une 3e pour L'impossible pardon. Par contre, la Mort en marche a quelque peu baissé dans mon estime et je pense lui enlever une botte. Mes notes n'ont pas changé sinon.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Free for all - Liberté pour tous §§
J'accroche beaucoup moins cet épisode que les trois précédents. L’intrigue est une dénonciation des bidouillages électoraux, de la vacuité des candidats (avec la complaisance de la presse au passage) et l’ensemble est plutôt bavard, lent et confus, bien que toujours d’actualité. D’ailleurs, l’assemblée de ‘brainwashed imbeciles’ me fait penser à une convention du PS ! Le numéro 6 accepte de participer à des élections. Avait-il le choix ? Il est manipulé de bout en bout sans espoir de soulèvement, à part la tentative d'évasion en bateau vite avortée (la doublure de McGoohan est visible sur ce passage). Le numéro 6 fait preuve de naïveté car c'est la quatrième fois consécutivement qu'il se fait posséder par une femme ! Celle-ci n'est autre que le numéro 2 et le 6 subit une véritable correction (tic - pif - tic - paf). L’excellente Rachel Herbert s'est-elle inspirée d'une amie yougoslave (site le rôdeur) ou d'une amie polonaise (site anglais) ? Le but est de montrer au numéro 6 qu''ils' peuvent le briser mentalement et physiquement. C’est le deuxième épisode en ordre de production, ce qui explique l'abondance de scènes tournées au village. A noter que la bagarre dans la cave a été censurée au Royaume-Uni jusqu'en 1984 et que la photo du numéro 6 sur les pancartes électorales provient de Destination danger. Eric Portman avait des difficultés à se souvenir de son texte et il est décédé peu de temps après le tournage (cette série est une vraie malédiction).
La série est à voir en VO : le numéro 58 (en fait numéro 2) parle un langage étrange dans la VO mais passe pour une demeurée dans la VF. L'œuvre initiale est tout simplement dénaturée. En VO, chaque numéro 2 participe au court dialogue après le générique, alors que c'est toujours la même voix en VF. La réplique de l’épisode: ‘Number six? That is the number of this place!’ Seulement deux pour cet épisode écrit et realisé par McGoohan himself.
La série est à voir en VO : le numéro 58 (en fait numéro 2) parle un langage étrange dans la VO mais passe pour une demeurée dans la VF. L'œuvre initiale est tout simplement dénaturée. En VO, chaque numéro 2 participe au court dialogue après le générique, alors que c'est toujours la même voix en VF. La réplique de l’épisode: ‘Number six? That is the number of this place!’ Seulement deux pour cet épisode écrit et realisé par McGoohan himself.
Invité- Invité
Re: Série "Le Prisonnier" - The Prisoner
Je me souviens avoir lu que Mc Goohan pensait faire deux saisons, et que "Many happy returns" concluait la première, mais qu'il a su ensuite qu'il lui faudrait conclure en une saison, et ce sans pouvoir retourner filmer à Portemeiron (pour des raisons budgétaires), qu'il a dû écrire la conclusion en un week end. Lew Grade lui avait dit que la chaîne ne finançait plus la série, trop coûteuse.
Invité- Invité
Re: Série "Le Prisonnier" - The Prisoner
Comme le rappelle le bouquin Yris (et aussi les bonus, je crois), McGoohan ne voulait tourner que sept épisodes, pas un de plus, mais Lew Grade en a insisté pour qu'il y'en ait 13, nombre minimal requis pour la vendre à l'étranger (comprendre : au marché américain surtout). A la fin du 13e épisode, qui était J'ai changé d'avis (Il était une fois avait été tourné dans les premiers), Lew Grade a demandé si McGoohan voulait une deuxième saison qu'il était prêt à financer. Lessivé par les conditions infernales de tournage - dont il était responsable en grande partie pour être honnête - McGoohan a refusé et a simplement demandé 4 épisodes de conclusion. Avant la conclusion, il voulait toutefois "s'amuser" : il a donc demandé un épisode parodiant Destination Danger, un épisode western (un de ses rêves), et un épisode où il serait presque absent pour tourner un film aux USA (Destination Zebra). A l'issue des trois épisodes "hors village", McGoohan écrivit le scénario du Dénouement, and that's all folks.
A denis : Oui, épisode un peu trop confus, et quelques longueurs. Mais l'attaque au vitriol de la politique et de la presse est percutante. J'en reste à 3.
A denis : Oui, épisode un peu trop confus, et quelques longueurs. Mais l'attaque au vitriol de la politique et de la presse est percutante. J'en reste à 3.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Le Prisonnier" - The Prisoner
Ah pour ma part "Liberté pour tous" reste mon préféré avec le 1er, "Le carillon de Big Ben" et "Double-personnalité".
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Le Prisonnier" - The Prisoner
Un épisode pas vraiment recommandé en temps électoral !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
The Schizoid Man – Double personnalité §§§§
Chaque série qui se respecte a son histoire de doubles et c’est souvent top ou flop, sans demi-mesure. Pour celui-ci, c’est top. Je n’avais pas revu cet opus depuis des décennies et je ne me souvenais que du twist final : ‘Susan died a year ago, Number Six !’. Le reste fut une redécouverte et on tombe dans le panneau. Le 6 a subi un lavage de cerveau pour être le 12 et essayer de prendre la place du 6, qui est un ‘fake’. Difficile à suivre, même si l’habit est significatif (et cette sublime moustache à la Steed/Webster !) : pourquoi le vrai numéro 6 serait-il habillé en blanc ? Comme tout, l’apparence est trompeuse et le téléspectateur se laisse abuser et il est conscient du plan machiavélique seulement lorsque le numéro 6 finit par se souvenir longuement du traitement infligé. Le petit bobo au doigt du début a de l’importance et on le sait tout de suite. En fait, c’est la jolie Alison (pas qu’un numéro !) qui a tout compris. On espère qu’elle ne fasse pas partie de la brochette de traitresses que la série nous a présentée jusqu’à présent. On est soulagé par sa répartie du final. D’ailleurs, Jane Merrow aurait été ma préférée pour être l’Avengers girl de la sixième saison, mais ça, c’est une autre histoire…Et dire que le numéro 6 ne la garde pas pour la soirée et la renvoie chez elle car il est tard…Hmm, la bigoterie a ses limites, Mr McGoohan ! Les bémols sont la façon radicale du N°6 de redevenir droitier et l’utilisation abusive des studios Borehamwood pour Portmeirion….
A noter le premier (et seul) personnage noir de la série et c’est un méchant. Quelque chose qui perturberait les instances télévisuelles de nos jours…Un excellent scénario, accompagné d’une réalisation époustouflante pour l’époque lorsque les deux numéros 6 se rencontrent. Et McGoohan est sensationnel, mais c’est toujours le cas. Le numéro 6 gagne la manche mais perd le match, et mentionne Le Général, qui sera au centre de la prochaine aventure !
A noter le premier (et seul) personnage noir de la série et c’est un méchant. Quelque chose qui perturberait les instances télévisuelles de nos jours…Un excellent scénario, accompagné d’une réalisation époustouflante pour l’époque lorsque les deux numéros 6 se rencontrent. Et McGoohan est sensationnel, mais c’est toujours le cas. Le numéro 6 gagne la manche mais perd le match, et mentionne Le Général, qui sera au centre de la prochaine aventure !
Invité- Invité
The General - Le général §
Je suis bien plus critique envers cet épisode que lors de ma dernière vision il y a cinq ans. Si le message de l’opus est fort louable, sa mise en œuvre est laborieuse, bavarde et presque indigeste. L'épisode est axé psycho et 'brain washing' avec à la clé un enseignement accéléré : trois ans en trois minutes pour le programme d’histoire ! Le rêve du gouvernement qui permettrait de faire ingurgiter un formatage idéologique, bien que je ne sois pas sûr que cela soit concluant de nos jours car le niveau a bien baissé depuis 1967 ! Remarquez que cela n’empêche pas d’avoir pratiquement le même taux de réussite que dans l’épisode ! La finalité est de contrôler la pensée des villageois et ce thème est d’actualité avec tout le politiquement correct que nous vomissent nos médias formatées à longueurs de journée.
Il n'y a pas de tentative d'évasion et le but ultime du Numéro 6 n'est pas envisagé malgré qu’il puisse compter cette fois sur un allié (le numéro 12, mais vu l’épisode précédent…). Le général est en fait un ordinateur, un sujet très à la mode dans les années 60, et cela m'a fait inévitablement penser au médiocre George et Fred des Avengers. A noter que la version française plombe la partie finale, qui est la plus intéressante. En effet, le 'WHY ?' devient 'QUOI' sans point d'interrogation pour respecter les quatre touches sur le clavier ! J’aime particulièrement le dessin du N°6, et très peu d’autres choses car aucun second rôle ne m’a marqué. A quoi rime tous ces types qui se baladent en hauts-de- forme avec des lunettes de soleil ?
Invité- Invité
Re: Série "Le Prisonnier" - The Prisoner
Dans mes télé poche d'août/septembre 1972 le dimanche sur la Une ORTF, j'ai la présentation de cet épisode sous le titre "Le Cerveau", en fait (comme pour la première diffusion sur la 2 en 1968), il ne fut pas appelé "Le Général", en raison du ... général de Gaulle!
Invité- Invité
Re: Série "Le Prisonnier" - The Prisoner
Schizoid man est en effet une des meilleures histoires de doubles que je connaisse : la complexité sans la confusion.
Bien qu'assez lent, je suis assez indulgent envers Le Général, dont je pensais que tu serais plus enthousiaste vu que cette histoire de formatage mental rejoint tes posts quotidiens sur ton combat quotidien contre le formatage des pensées. La mise en scène est très belle et assez allante, et elle permet de compenser à mon sens le tempo un peu languissant. Ce fut le seul scénario non écrit par McGoohan qui ne fut pas retouché - mis à part des détails mineurs - par la suite, alors que c'est l'habitude que les scénarii soient réécrits par les showrunners.
Bien qu'assez lent, je suis assez indulgent envers Le Général, dont je pensais que tu serais plus enthousiaste vu que cette histoire de formatage mental rejoint tes posts quotidiens sur ton combat quotidien contre le formatage des pensées. La mise en scène est très belle et assez allante, et elle permet de compenser à mon sens le tempo un peu languissant. Ce fut le seul scénario non écrit par McGoohan qui ne fut pas retouché - mis à part des détails mineurs - par la suite, alors que c'est l'habitude que les scénarii soient réécrits par les showrunners.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Le Prisonnier" - The Prisoner
C'est vrai et je fus doublement déçu car il y avait moyen de faire quelque chose de beaucoup mieux : l’éducation et le formatage; deux thèmes que je connais bien.Dearesttara a écrit:dont je pensais que tu serais plus enthousiaste vu que cette histoire de formatage mental rejoint tes posts quotidiens sur ton combat quotidien contre le formatage des pensées.
Invité- Invité
Re: Série "Le Prisonnier" - The Prisoner
Tout à fait d'accord, "Le Général" est le premier épisode réellement décevant de la série, il ne vaut pas mieux que 1 melon.
phildlm- Duc(hesse)
- Age : 58
Localisation : Auvergne, entre Clermont et Lyon
Date d'inscription : 19/08/2007
Many Happy Returns – Le retour §§§
Comment peut-on arriver à une note similaire avec des avis différents ? La preuve. Sinon, les côtes, Dear, ne sont pas celles de Douvres mais des abords de Brighton. Depuis l'écriture de la fiche, Georgina Cookson et Sir Donald Sinden sont décédés (2011 et 2014).
Cet épisode a toujours été synonyme pour moi de première partie sensationnelle et de fin ratée. Le N°6 se réveille et le village est complètement désert (à part un chat noir) : il s’empare d’un taxi Moke et se rend compte qu’il n’y a pas d’échappatoire par la route à cause de l’obstacle naturel constitué par les montagnes. Il construit un radeau (le 6 est excellent dans le travail du bois comme on l’a vu dans The Chimes) et navigue plusieurs semaines avant de rencontrer un navire hostile qu’il aborde (les deux occupants parlent allemand et se nourrissent de boites de fayots du Village). Il débarque sur la côte, monte dans un camion et arrive au milieu de Londres (superbe plan devant Marble Arch). Un début à L’heure perdue des Avengers. Après, ça se gâte quand il revient chez lui ; l’appartement et la voiture appartiennent à une femme et le N°6 se fait embobiner comme un enfant avant de se jeter dans la gueule du loup en se rendant dans ses anciens bureaux (dès l’apparition de Cargill, le téléspectateur sait qu’il y a coup tordu !). Il n’a pas pris de douche depuis des semaines et il ne doit pas sentir la rose, assis sur le canapé dévorant les sandwichs !
Si la première partie est absente de dialogue, la seconde est trop bavarde et la fin se renifle à des kilomètres. On ne sait jamais pourquoi le village était désert (un rêve du N°6 ?), ni s’il y a une justification (Why ? comme N°6 l’écrit dans The General). On sait simplement que l’ancien employeur de l’agent fait partie du complot et que le Village est au large de Gibraltar. L’atout de cet épisode est les extérieurs (et aussi la musique très originale). Portmeirion désert, filmé comme je l’ai découvert vingt ans après le tournage, est sublime et je me revois tel McGoohan prendre des photos (de nos jours, ce n’est plus possible car l’accès est fermé après les heures d’ouverture). Mais aussi la côte et Londres. A noter que le numéro 2 n’est pas présent dans la petite séquence post-générique, vraisemblablement pour entretenir le suspense. La belle sauvageonne tsigane qui donne à boire à notre héros est Nike Arrighi que j’avais repérée dans deux épisodes de L’homme à la valise, tourné en même temps. Ah, j’allais oublier : les fans anglaises ont dû se pâmer devant les pyjamas bondiens très sexy du N°6 ! Avec un dénouement final différent, cet épisode aurait pu conclure la série.
Invité- Invité
Re: Série "Le Prisonnier" - The Prisoner
Cet épisode je l'ai vu en septembre 1971 (la deuxième diffusion, après celle de 1968, commença en juillet 1971 avec "L'arrivée", il fallut attendre septembre 71 pour "Many happy returns", et ensuite un an, soit août septembre 72 pour voir "échec et mat", "le carillon de big ben", "le général (sous le titre "le cerveau"), "la liberté pour tous", "l'enterrement").
Il a été rediffusé le 27 mars 1976 en ouverture de "Samedi est à vous".
J'ai trouvé la première partie trop silencieuse, en revanche, la fin laisse supposer 1/ que l'intelligence service dirige ou est complice des dirigeants du village 2/que nous savons enfin où se trouve le village, après la fausse piste du carillon de big ben (lithuanie). J'aime le suspense dès qu'il regagne les côtes, notamment lorsque la police recherche quelqu'un et qu'il se croit visé.
Cette fin est en contradiction avec "fall out", car dans le dénouement, le prisonnier passe du village sur une autoroute anglaise, et n'est donc pas à gibraltar. Preuve que "fall out" ne tient aucun compte de ce qui s'est passé avant.
La première fois que l'on voit l'épisode, on se fait prendre et non, la fin ne se renifle pas à des kilomètres. En rediffusion et quand on connaît bien la série, oui.
Nike Arrighi, je me souviens de l'avoir vu dans un film français, soit "le train", soit "La nuit Américaine", elle a aussi joué dans "Stavisky", un des rares bébel que je n'ai pas vu.
Il a été rediffusé le 27 mars 1976 en ouverture de "Samedi est à vous".
J'ai trouvé la première partie trop silencieuse, en revanche, la fin laisse supposer 1/ que l'intelligence service dirige ou est complice des dirigeants du village 2/que nous savons enfin où se trouve le village, après la fausse piste du carillon de big ben (lithuanie). J'aime le suspense dès qu'il regagne les côtes, notamment lorsque la police recherche quelqu'un et qu'il se croit visé.
Cette fin est en contradiction avec "fall out", car dans le dénouement, le prisonnier passe du village sur une autoroute anglaise, et n'est donc pas à gibraltar. Preuve que "fall out" ne tient aucun compte de ce qui s'est passé avant.
La première fois que l'on voit l'épisode, on se fait prendre et non, la fin ne se renifle pas à des kilomètres. En rediffusion et quand on connaît bien la série, oui.
Nike Arrighi, je me souviens de l'avoir vu dans un film français, soit "le train", soit "La nuit Américaine", elle a aussi joué dans "Stavisky", un des rares bébel que je n'ai pas vu.
Invité- Invité
Dance of the Dead – Danse de mort §
C’est incontestablement l’épisode le moins intéressant jusqu’à présent. Quel lien peut-on trouver entre un cadavre avec une radio sur une plage, des ‘aguicheuses’ pour un N°6 coincé, un numéro 2 en Peter Pan, un carnaval et un procès contre le Prisonnier ? Le numéro 2 est une femme cette fois, mais son apparition en Peter Pan la ridiculise au possible ; d’ailleurs toute la fin de l’épisode est ridicule et on se demande si le scénariste n’a pas fumé la moquette comme j’ai lu ça et là : c’est guignolesque et le final de la machine à écrire est pitoyable. L’intrigue est proche du néant et des évènements s’enchainent sans aboutissement. Ainsi, le 6 se paye une promenade nocturne sur la plage. Le N°20, chargée d’observer le Prisonnier, semble indécise et on appréciera comment le N°6 danse avec elle : les bras croisés, sûrement encore la bigoterie de McGoohan qui l’empêche de toucher une femme (Bigre !). Les maigres bons points sont les extérieurs de Portmeirion dans la première partie (profitons-en car c’est le quatrième sur cinq à être tourné au village) ; ils sont nombreux car le Prisonnier se balade pratiquement sans entrave, l’aguicheuse femme de ménage N°54 (la jolie Denise Buckley ‘who is different from the others’) et la phrase qui scotche : ‘Never trust a woman - even the four-legged variety’. Sinon, on apprend que les animaux ne sont pas autorisés (si le chat est celui du N°2, est-ce le même que l’aventure précédente ?) et le déguisement du 6 est son propre costume, car il est toujours lui-même (ou John Drake). Bref, un épisode dispensable. Y a pire me dira-t-on, mais j’espère qu’il y aura mieux, car il reste encore 9 épisodes !
Invité- Invité
Re: Série "Le Prisonnier" - The Prisoner
Personnellement, il n'y a pas pire, je pense qu'il s'agit du moins bon de la série. Paradoxalement, c'est un des plus aimés des fans anglais, je me suis toujours demandé pourquoi. En réalité, cet épisode se comprend mieux si on sait qu'il faut le voir dans les tous premiers, genre 2e ou 3e, puisque Numéro 6 y apprend qu'on le fait passer pour mort aux yeux du monde, ce qui indique que nous sommes peu de temps après son enlèvement. Il fait d'ailleurs partie des sept épisodes originaux pensés par McGoohan pour sa série. En dehors de ça, je suis d'accord, l'intrigue n'a ni queue ni tête, et le symbolisme qui donne à la série sa richesse délaye ici sur du vide. C'est un épisode je pense qui joue beaucoup sur les symboles, mais trop obscurs pour qu'on puisse se faire sa propre idée. J'ai mis 2 melons pour l'excellence de la réalisation et la performance de Mary Morris en ce qui reste le Numéro 2 le plus décontracté et piquant. En revanche, la bergère a un jeu lourd comme une enclume, dommage.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Le Prisonnier" - The Prisoner
Deux informations qui m'ont toujours laissé pantois.Dearesttara a écrit:Paradoxalement, c'est un des plus aimés des fans anglais. Il fait d'ailleurs partie des sept épisodes originaux pensés par McGoohan pour sa série.
Invité- Invité
Checkmate - Échec et Mat §§§§
Malgré quelques imperfections, cet épisode m’a toujours emballé à plusieurs titres. Avant tout, c’est le dernier véritablement tourné à Portmeirion et je trouve regrettable que si peu d’épisodes (5, moins du tiers) aient profité de cet écrin magnifique. Checkmate présente même la particularité d’avoir le village et la plage en contrebas. Ensuite, le Prisonnier n’est plus seul dans sa tentative d’évasion, même si l’issue renforce le sentiment d’individualisme qui l’anime.
Un opus qui ravira aussi les amateurs d'échecs. Les premières minutes sont surprenantes : le rôdeur circule dans les rues et les villageois se figent à son passage (un procédé de réalisation qui permettait au ballon d'aller dans une direction voulue : il fallait 'commencer par la fin' et montrer le film à l'envers !). Seul, l'homme à la canne poursuit sa route suivi du numéro six. Ils se dirigent vers un échiquier géant sur lequel va se jouer une partie dont les pièces sont des villageois. Le numéro six est le pion de la dame ! La scène culte de l'échiquier géant, souvent rejouée à Portmeirion et symbole du Village où toutes les pièces (donc les habitants) ne sont que des pions, résume la série à elle seule.
Le numéro 58 (une Tour, Ronald Radd) se déplace sur l'échiquier sans en avoir reçu l'ordre et il doit subir un séjour à l'hôpital. Il deviendra l'allié du numéro six dans sa quête de liberté, mais doit-on juger quelqu'un sur son attitude ? L'apparence est souvent trompeuse ! Cela est le thème de l'épisode et l’air autoritaire du six finira par causer 'a slight misunderstanding' comme le dit si bien le numéro deux ! Le docteur fait froid dans le dos et remarquez que le Prisonnier répond : 'for all' à la question 'free' (titre d'un épisode). Peter Wyngarde, inoubliable pour les fans des Avengers, est un numéro deux désinvolte : 'In society, one must learn to conform'. Il parait que Patrick MacGoohan avait pensé à lui pour un numéro deux permanent, mais cela ne s’est pas fait. Beaucoup d’extérieurs et de mystère nous font apprécier cet épisode et je retiendrai quelques scènes ; celle culte du jeu d’échecs, mais aussi l’entretien clé du 6 avec la Tour sur les hauteurs et les deux hommes qui échappent à la surveillance en taxi. Et la dernière image du butler qui dépose le pion de la dame sur l’échiquier (d’où le titre envisagé). Le 6 est maté…pour cette fois ! Mais pourquoi dans la VF, le Tour devient le Roi ?
Le personnage de la Dame, amoureuse programmée du 6, est amusant mais il ne sert qu’à ‘meubler’ l’aventure et à créer une fausse piste et le final sur le bateau est moyen. Pas le meilleur mais un du top 5.
Dernière édition par denis le Ven 24 Avr 2015 - 19:14, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Série "Le Prisonnier" - The Prisoner
En effet, un épisode pivot et central, puisqu'après cet épisode, le Numéro 6 enchaînera les victoires contre les Numéro 2. La métaphore échiquéenne donne lieu à pas mal d'interprétations, même si je regrette les nombreuses inexactitudes de la partie. Bien qu'adorant l'acteur, je n'ai pas trouvé Peter Wyngarde à son aise, son Numéro 2 est trop transparent et désinvolte et ne doit sa victoire qu'à la "trahison" finale. Cette absence d'opposition de force est la raison pour laquelle je n'ai pas mis la note maximale, mais il se peut qu'à la revoyure je change d'avis. Le reste, tant dans l'écriture que dans la réalisation, est optimal ; un classique de la série à juste titre.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Le Prisonnier" - The Prisoner
Je ne savais pas qu'il y avait un tournant aussi marqué dans les 'défaites/victoires' du 6. Pour la partie d'échecs, je pense que le montage final a sacrifié la partie. Avec ces trois captures, on voit que ce n'est pas cohérent (surtout entre la photo 2 et 3). Elles sont prises à 3'07, 5'04 et 5'16 après le réveil du 6.
Je n'ai pas trouvé sur le site français pourquoi le N°58 est la Tour en VO et le Roi en VF. Un mystère de la traduction...
Je n'ai pas trouvé sur le site français pourquoi le N°58 est la Tour en VO et le Roi en VF. Un mystère de la traduction...
Invité- Invité
Re: Série "Le Prisonnier" - The Prisoner
Ah oui en effet ! Mais même purement stratégiquement, la partie n'a pas grand-sens.
Me revient en tête qu'en anglais rook signifie la tour d'échecs mais aussi "escroquer, filouter", ce que
Me revient en tête qu'en anglais rook signifie la tour d'échecs mais aussi "escroquer, filouter", ce que
- Spoiler:
- Numéro 58 fait à la fin de l'épisode d'une certaine manière, en se retournant contre le Numéro 6, mais j'avoue que c'est peut-être un délire d'interprétation !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Le Prisonnier" - The Prisoner
Pour la VO, il serait sans doute shocking qu'une agent de sa Majesté en devienne le mari, même sur l'échiquier. Pour la VF il est peut-être naturel que le protagoniste de l'histoire représente la pièce la plus importante du jeu. Ce n'est qu'une théorie, comme souvent avec le N°6.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Le Prisonnier" - The Prisoner
Vu sa position sur l'échiquier, c'est bien une tour; c'est la traduction française qui cloche. Vers la fin de l'épisode, on parle de tour (dans laquelle le 6 avec un aide maitrisent deux individus). Peut-être pour éviter la confusion. 'Rook' c'est aussi une sorte de corbeau en anglais.
Invité- Invité
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