Séries : Les dernières volontés de Richard Lagrange/Le premier juré (1972)
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Séries : Les dernières volontés de Richard Lagrange/Le premier juré (1972)
01-01- Pilote
Deuxième série médicale abordée ici après "Dr House" (à quand un volontaire pour "Urgences"), "Les dernières volontés de Richard Lagrange" est une série médicale franco-suisse tournée à l'automne 1971 sous le titre "Une fille comme les autres". Au moment de la diffusion, on décida de changer le titre.
La production fit appel à une actrice française, Muriel Baptiste. Elle ne fut pas satisfaite du rôle qui présentait une femme très passive et soumise, et exigea la réécriture de son personnage. Elle imposa également pour le second rôle féminin la française Annie Sinigalia avec laquelle elle venait de se lier d'amitié en jouant au théâtre la pièce "Zoé".
Témoin de son époque, la voiture que conduit Monique (Annie Sinigalia), une 2cv que les deux amies ont appelé "Rosalie". Muriel Baptiste, qui incarne Geneviève Lagrange, l'infirmière héroïne hospitalière anté George Clooney n'ayant pas le permis de conduire, il aurait fallu simuler chaque scène de conduite. Aussi nous explique-t-on dès le pilote que le personnage ne conduit pas et prend le bus entre le logis de sa tante, à St Julien en Genevoix, et l'hôpital de Genève.
Les auteurs décident d'ajouter un suspense donnant une touche policière. Nous découvrons que les deux jeunes infirmières (Monique est en fait sténodactylo à l'hôpital mais veut passer l'examen) sont suivies par un inconnu, interprété par Georges Wod. Ce dernier sera en 1976 le terrifiant marquis de Coulteray dans "La poupée sanglante".
On pourra regretter que la série ait été filmée en noir et blanc, ce qui la bannira des rediffusions. Pourtant, des photos de tournage ont été faites en couleur, comme ci dessous.
Petite pointe d'humour à la frontière : "vous n'avez rien à déclarer ?", Geneviève et Monique répondent "la condition féminine". L'inconnu lui est arrêté pour un contrôle par les douaniers.
L'univers de l'hôpital est ici montré de façon assez réaliste au point que la scène du pilote semble improvisée, les patients ressemblant à des figurants engagés sur place et non à des acteurs. Dialogues décousus, on a l'impression d'être dans un reportage.
Geneviève s'occupe ici , parmi les malades, d'un petit garçon.
Notons la hiérarchie archaïque (différence avec "Urgences") où l'infirmière par rapport au médecin est quantité négligeable. Cela n'est nullement caché dans les échanges et ne choquait personne à l'époque.
Soumission des femmes, suprématie des docteurs, aujourd'hui la série ne pourrait plus être abordée sous un tel aspect machiste. Bien qu'ici Geneviève soit une sorte de petite rebelle, dans de sages proportions, le ton est à l'admiration devant le médecin et au renoncement de soi.
A midi, point de cantine mais un repas au restaurant. Nous sommes dans les trente glorieuses, un an avant la première crise pétrolière. Le niveau de vie est haut. Les salaires en Suisse sont confortables. Lors de ce repas, le mystérieux inconnu, qui va se présenter comme un enquêteur de statistiques, aborde les jeunes femmes. Ce n'était pas l'époque où l'on criait au harcèlement sexuel à tout bout de champ, mais la première réaction des jeunes femmes est violente, surtout de la part de Geneviève.
Curieusement, Monique, qui est fiancée (nous l'avons vu lorsque le moteur de "Rosalie" a eu des ratés, son homme est garagiste), a une attitude assez passive, tandis que Geneviève semble prête à mordre le prétendu dragueur. Pour l'occasion, les deux jeunes femmes donnent leurs dates de naissance : Monique annonce 1949, son interprète étant née en 1944, Geneviève dit 1951 pour une actrice née en 1943. L'homme pose quelques questions, mais Geneviève reste sur ses gardes. Monique devant faire des heures supplémentaires, qui lui permettront de payer sa logeuse (la marraine de Geneviève), l'héroïne rentre seule par l'autocar à St Julien.
Enfant trouvée, recueillie par Mme Lebrun (Paulette Dubost), Geneviève s'est déjà fâchée lorsque l'homme lui a parlé de ses parents. Avec consternation, elle apprend que cet homme est venu chez sa marraine poser des questions indiscrètes.
La critique
Un peu à la façon d'Alain Delon et de Patrick Dewaere, dont les rôles à l'écran correspondaient souvent à leur personnalité, Muriel Baptiste semble jouer ici son propre rôle. Habituellement, elle avait des rôles souriants, ici la réécriture a eu pour résultat de faire du sur mesures : écorchée vive, petite peste, elle n'a pas à se forcer pour la séquence où ses parents sont évoqués, la comédienne n'ayant pas été élevée par eux.
Le docteur Terrier (Gérard Garat) que nous voyons dans le pilote représente l'archétype du médecin de l'époque en office de santé.
Annie Sinigalia interprète la femme soumise au destin tout tracé. Son garagiste de fiancé est avec l'espoir de devenir infirmière en chef son seul horizon.
On regrettera que la fin de l'épisode nous éloigne du milieu hospitalier, mais les 29 autres épisodes nous réserveront leurs lots de scènes appropriées (bien qu'elle ne soit qu'infirmière, Geneviève sauvera un petit garçon). L'un d'eux parlera de la faute médicale dont sera accusée Geneviève, thème inédit en 1972.
Nous comprenons que Georges Wod est un détective privé. A la fin du pilote, il se présente au domicile du riche Richard Lagrange très malade.
Roger Burckhardt, né en 1921, suisse, est le réalisateur des trente épisodes. La musique a été confiée à Tristan Murail devenu depuis l'un des fondateurs de la musique spectrale.
Voilà la série ancêtre de "La vie à tout prix/Chicago Hope", "Grey's anatomy" "Urgences" et "Dr House".
Deuxième série médicale abordée ici après "Dr House" (à quand un volontaire pour "Urgences"), "Les dernières volontés de Richard Lagrange" est une série médicale franco-suisse tournée à l'automne 1971 sous le titre "Une fille comme les autres". Au moment de la diffusion, on décida de changer le titre.
La production fit appel à une actrice française, Muriel Baptiste. Elle ne fut pas satisfaite du rôle qui présentait une femme très passive et soumise, et exigea la réécriture de son personnage. Elle imposa également pour le second rôle féminin la française Annie Sinigalia avec laquelle elle venait de se lier d'amitié en jouant au théâtre la pièce "Zoé".
Témoin de son époque, la voiture que conduit Monique (Annie Sinigalia), une 2cv que les deux amies ont appelé "Rosalie". Muriel Baptiste, qui incarne Geneviève Lagrange, l'infirmière héroïne hospitalière anté George Clooney n'ayant pas le permis de conduire, il aurait fallu simuler chaque scène de conduite. Aussi nous explique-t-on dès le pilote que le personnage ne conduit pas et prend le bus entre le logis de sa tante, à St Julien en Genevoix, et l'hôpital de Genève.
Les auteurs décident d'ajouter un suspense donnant une touche policière. Nous découvrons que les deux jeunes infirmières (Monique est en fait sténodactylo à l'hôpital mais veut passer l'examen) sont suivies par un inconnu, interprété par Georges Wod. Ce dernier sera en 1976 le terrifiant marquis de Coulteray dans "La poupée sanglante".
On pourra regretter que la série ait été filmée en noir et blanc, ce qui la bannira des rediffusions. Pourtant, des photos de tournage ont été faites en couleur, comme ci dessous.
Petite pointe d'humour à la frontière : "vous n'avez rien à déclarer ?", Geneviève et Monique répondent "la condition féminine". L'inconnu lui est arrêté pour un contrôle par les douaniers.
L'univers de l'hôpital est ici montré de façon assez réaliste au point que la scène du pilote semble improvisée, les patients ressemblant à des figurants engagés sur place et non à des acteurs. Dialogues décousus, on a l'impression d'être dans un reportage.
Geneviève s'occupe ici , parmi les malades, d'un petit garçon.
Notons la hiérarchie archaïque (différence avec "Urgences") où l'infirmière par rapport au médecin est quantité négligeable. Cela n'est nullement caché dans les échanges et ne choquait personne à l'époque.
Soumission des femmes, suprématie des docteurs, aujourd'hui la série ne pourrait plus être abordée sous un tel aspect machiste. Bien qu'ici Geneviève soit une sorte de petite rebelle, dans de sages proportions, le ton est à l'admiration devant le médecin et au renoncement de soi.
A midi, point de cantine mais un repas au restaurant. Nous sommes dans les trente glorieuses, un an avant la première crise pétrolière. Le niveau de vie est haut. Les salaires en Suisse sont confortables. Lors de ce repas, le mystérieux inconnu, qui va se présenter comme un enquêteur de statistiques, aborde les jeunes femmes. Ce n'était pas l'époque où l'on criait au harcèlement sexuel à tout bout de champ, mais la première réaction des jeunes femmes est violente, surtout de la part de Geneviève.
Curieusement, Monique, qui est fiancée (nous l'avons vu lorsque le moteur de "Rosalie" a eu des ratés, son homme est garagiste), a une attitude assez passive, tandis que Geneviève semble prête à mordre le prétendu dragueur. Pour l'occasion, les deux jeunes femmes donnent leurs dates de naissance : Monique annonce 1949, son interprète étant née en 1944, Geneviève dit 1951 pour une actrice née en 1943. L'homme pose quelques questions, mais Geneviève reste sur ses gardes. Monique devant faire des heures supplémentaires, qui lui permettront de payer sa logeuse (la marraine de Geneviève), l'héroïne rentre seule par l'autocar à St Julien.
Enfant trouvée, recueillie par Mme Lebrun (Paulette Dubost), Geneviève s'est déjà fâchée lorsque l'homme lui a parlé de ses parents. Avec consternation, elle apprend que cet homme est venu chez sa marraine poser des questions indiscrètes.
La critique
Un peu à la façon d'Alain Delon et de Patrick Dewaere, dont les rôles à l'écran correspondaient souvent à leur personnalité, Muriel Baptiste semble jouer ici son propre rôle. Habituellement, elle avait des rôles souriants, ici la réécriture a eu pour résultat de faire du sur mesures : écorchée vive, petite peste, elle n'a pas à se forcer pour la séquence où ses parents sont évoqués, la comédienne n'ayant pas été élevée par eux.
Le docteur Terrier (Gérard Garat) que nous voyons dans le pilote représente l'archétype du médecin de l'époque en office de santé.
Annie Sinigalia interprète la femme soumise au destin tout tracé. Son garagiste de fiancé est avec l'espoir de devenir infirmière en chef son seul horizon.
On regrettera que la fin de l'épisode nous éloigne du milieu hospitalier, mais les 29 autres épisodes nous réserveront leurs lots de scènes appropriées (bien qu'elle ne soit qu'infirmière, Geneviève sauvera un petit garçon). L'un d'eux parlera de la faute médicale dont sera accusée Geneviève, thème inédit en 1972.
Nous comprenons que Georges Wod est un détective privé. A la fin du pilote, il se présente au domicile du riche Richard Lagrange très malade.
Roger Burckhardt, né en 1921, suisse, est le réalisateur des trente épisodes. La musique a été confiée à Tristan Murail devenu depuis l'un des fondateurs de la musique spectrale.
Voilà la série ancêtre de "La vie à tout prix/Chicago Hope", "Grey's anatomy" "Urgences" et "Dr House".
Dernière édition par Patricks le Ven 5 Juil 2013 - 20:12, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Séries : Les dernières volontés de Richard Lagrange/Le premier juré (1972)
Bien, on sent que Patricks est dans son élément. J'aime beaucoup Annie Sinigalia, la voix française de Cybill Shepherd dans Clair de Lune. Une des rares comédiennes de doublage qui me donne instantanément envie de regarder en VF ce qu'elle double. Ca fait plaisir de la voir en chair et en os. Très bonne critique de ce pilote, au fait ! Ce doit être une des premières séries médicales françaises. Genre qui n'a d'ailleurs jamais percé chez nous.
La hiérarchie docteur/infirmière est malheureusement pas encore archaïque. La série Scrubs, pourtant ouvertement humoristique et totalement dingo, montre bien la souffrance des infirmières à ne pas être traitées en égales, que ce soient par les médecins ou par les patients eux-mêmes. Carla Espinosa, l'infirmière principale, doit beaucoup gueuler pour obtenir un peu de respect. Le machisme du milieu hospitalier est également ouvertement évoqué, étonnant de la part de la série médicale la plus légère et parodique du petit écran.
Cependant, avant cette série-là, Patricks, il y'a eu une bonne dizaine d'autres séries médicales comme Dr.Marcus Welby (1969), une des premières à avoir reçu un certain succès.
Urgences ? 15 saisons à chroniquer, bon courage à celui ou celle qui en aura la volonté !
La hiérarchie docteur/infirmière est malheureusement pas encore archaïque. La série Scrubs, pourtant ouvertement humoristique et totalement dingo, montre bien la souffrance des infirmières à ne pas être traitées en égales, que ce soient par les médecins ou par les patients eux-mêmes. Carla Espinosa, l'infirmière principale, doit beaucoup gueuler pour obtenir un peu de respect. Le machisme du milieu hospitalier est également ouvertement évoqué, étonnant de la part de la série médicale la plus légère et parodique du petit écran.
Cependant, avant cette série-là, Patricks, il y'a eu une bonne dizaine d'autres séries médicales comme Dr.Marcus Welby (1969), une des premières à avoir reçu un certain succès.
Urgences ? 15 saisons à chroniquer, bon courage à celui ou celle qui en aura la volonté !
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Séries : Les dernières volontés de Richard Lagrange/Le premier juré (1972)
02. Deuxième épisode
Déception car avec cet épisode, nous quittons le milieu hospitalier pour découvrir le fameux Richard Lagrange, infirme, cardiaque, qu’une infirmière privée soigne. Son épouse Viviane le rejoint, tandis que l’homme qui a suivi les deux jeunes filles, le détective Adrien Le Tort, vient faire son rapport. Le riche infirme l’a chargé d’établir sa possible filiation avec l’infirmière Geneviève. Cette dernière serait née de son union avec Gilberte durant la guerre de Corée en 1950 où il a été porté disparu.
Membre des forces canadiennes de l’OTAN en France, Richard Lagrange a participé à ce conflit où il a été blessé et fait prisonnier, n’étant rapatrié au Canada que trois ans plus tard. En rencontrant un compagnon de guerre, il a appris que sa défunte femme était enceinte et a mis au monde une fille avant sa mort. Il est donc venu en France à Annecy.
Pendant ce temps, Geneviève est intriguée par l’inconnu qui la recherche (Le Tort) dont Monique pense que c’est peut-être un amoureux transis. Le fiancé de Monique répare la voiture « Rosalie ».
Nous faisons la connaissance d’Henri Castel, l’homme de confiance de Lagrange.
Second épisode décevant donc, car non seulement, nous ne voyons plus l’office de santé de Genève (c’est pour le moins gênant pour une série médicale), mais Muriel n’a qu’une longue scène et pas de dialogues bien intéressants à déclamer.
Déception car avec cet épisode, nous quittons le milieu hospitalier pour découvrir le fameux Richard Lagrange, infirme, cardiaque, qu’une infirmière privée soigne. Son épouse Viviane le rejoint, tandis que l’homme qui a suivi les deux jeunes filles, le détective Adrien Le Tort, vient faire son rapport. Le riche infirme l’a chargé d’établir sa possible filiation avec l’infirmière Geneviève. Cette dernière serait née de son union avec Gilberte durant la guerre de Corée en 1950 où il a été porté disparu.
Membre des forces canadiennes de l’OTAN en France, Richard Lagrange a participé à ce conflit où il a été blessé et fait prisonnier, n’étant rapatrié au Canada que trois ans plus tard. En rencontrant un compagnon de guerre, il a appris que sa défunte femme était enceinte et a mis au monde une fille avant sa mort. Il est donc venu en France à Annecy.
Pendant ce temps, Geneviève est intriguée par l’inconnu qui la recherche (Le Tort) dont Monique pense que c’est peut-être un amoureux transis. Le fiancé de Monique répare la voiture « Rosalie ».
Nous faisons la connaissance d’Henri Castel, l’homme de confiance de Lagrange.
Second épisode décevant donc, car non seulement, nous ne voyons plus l’office de santé de Genève (c’est pour le moins gênant pour une série médicale), mais Muriel n’a qu’une longue scène et pas de dialogues bien intéressants à déclamer.
Invité- Invité
Re: Séries : Les dernières volontés de Richard Lagrange/Le premier juré (1972)
03- Troisième épisode
Chaque épisode est précédé par un résumé « dans les épisodes précédents » avec la voix de Jean Berger, la voix française de John Steed.
Le détective Adrien Le Tort vient enquêter auprès de Mme Lebrun. Henri Castel met en garde Viviane Lagrange contre Geneviève. Il lui dit qu’elle risque de perdre son train de vie.
Avec Monique, Geneviève se rend à l’adresse donnée par Le Tort qui s’avère fausse. Les jeunes femmes pensent que l’homme cherche à séduire Geneviève.
Retour ensuite à l’hôpital où notre héroïne met en garde un enfant contre l’obésité. Puis elle signale le cas d’un enfant qui a un problème à la colonne vertébrale au médecin.
Adorable en infirmière, on souhaiterait être malade pour qu’elle vienne vous soigner, Muriel Baptiste maîtrise parfaitement ce qui sera le rôle le plus important de sa carrière. Bien sûr, Marguerite de Bourgogne passera à la postérité, mais en temps de présence à l’écran, Muriel sur 30 épisodes de 15 minutes est constamment présente et toujours à son top.
Quelle chance à le médecin dont Geneviève/Muriel défait la blouse ! Que donnerait-on pour être à sa place ! En rentrant chez elle, Geneviève surprend sa marraine, Mme Lebrun en compagnie de l’inconnu, Le Tort, qui lui a révélé enquêter sur la filiation de la jeune femme.
La critique
Superbe épisode qui mélange les scènes hospitalières et l’action policière. Les comédiens ont tous le ton juste, de Paulette Dubost à Georges Wod, mais Muriel domine nettement la distribution. L’épisode se termine sur un cliffhanger. Il fallait, l’été 1972, attendre 24 heures pour connaître la suite.
Chaque épisode est précédé par un résumé « dans les épisodes précédents » avec la voix de Jean Berger, la voix française de John Steed.
Le détective Adrien Le Tort vient enquêter auprès de Mme Lebrun. Henri Castel met en garde Viviane Lagrange contre Geneviève. Il lui dit qu’elle risque de perdre son train de vie.
Avec Monique, Geneviève se rend à l’adresse donnée par Le Tort qui s’avère fausse. Les jeunes femmes pensent que l’homme cherche à séduire Geneviève.
Retour ensuite à l’hôpital où notre héroïne met en garde un enfant contre l’obésité. Puis elle signale le cas d’un enfant qui a un problème à la colonne vertébrale au médecin.
Adorable en infirmière, on souhaiterait être malade pour qu’elle vienne vous soigner, Muriel Baptiste maîtrise parfaitement ce qui sera le rôle le plus important de sa carrière. Bien sûr, Marguerite de Bourgogne passera à la postérité, mais en temps de présence à l’écran, Muriel sur 30 épisodes de 15 minutes est constamment présente et toujours à son top.
Quelle chance à le médecin dont Geneviève/Muriel défait la blouse ! Que donnerait-on pour être à sa place ! En rentrant chez elle, Geneviève surprend sa marraine, Mme Lebrun en compagnie de l’inconnu, Le Tort, qui lui a révélé enquêter sur la filiation de la jeune femme.
La critique
Superbe épisode qui mélange les scènes hospitalières et l’action policière. Les comédiens ont tous le ton juste, de Paulette Dubost à Georges Wod, mais Muriel domine nettement la distribution. L’épisode se termine sur un cliffhanger. Il fallait, l’été 1972, attendre 24 heures pour connaître la suite.
Invité- Invité
Re: Séries : Les dernières volontés de Richard Lagrange/Le premier juré (1972)
04- Quatrième épisode
Bouleversée par les révélations de sa marraine, Geneviève vient dormir dans la chambre de sa marraine. Elle est encore quelque part la petite fille perdue de jadis. Adrien Le Tort interroge l’hôtelier Vandenberghe, qui a remis l’enfant aux Lebrun. C’est une femme qui a confié le bébé aux Vandenberghe, une certaine Thérèse Dupré, serveuse à l’hôtel.
Même si les choses se sont déroulées en 1951, il est fait fi ici de toute crédibilité quant aux critères d’adoption.
Le Tort fait son rapport à Richard Lagrange. Mais le détective doit se rendre aux Etats Unis et ne peut continuer l’enquête. Furieux, le vieil homme le congédie et décide d’engager un autre détective.
Pendant ce temps, à l’hôpital, Geneviève découvre des traces de coups sur le petit Paul Sahel, et en fait par à sa hierarchie.
La critique
Dans cet épisode, ce sont encore une fois les scènes d’hôpital qui sont les plus réussies. Muriel Baptiste trouve le ton juste pour interpréter une infirmière douce et maternelle. Le couple formé par Viviane Lagrange l’ancienne actrice qui a renoncé à son métier et Richard cloué dans un fauteuil roulant n’est par contre guère crédible.
Les infos supplémentaires
Tony Taffin, qui incarne Richard Lagrange, retrouvait ici Muriel Baptiste après leur téléfilm commun « Lancelot du lac » où il était le roi Arthus, et où en princesse Hélène, fille du roi Pelès , Muriel était invitée à sa cour.
Nous voyons ici une photo rare de Muriel Baptiste jeune entre ses "parents" les Lebrun.
Bouleversée par les révélations de sa marraine, Geneviève vient dormir dans la chambre de sa marraine. Elle est encore quelque part la petite fille perdue de jadis. Adrien Le Tort interroge l’hôtelier Vandenberghe, qui a remis l’enfant aux Lebrun. C’est une femme qui a confié le bébé aux Vandenberghe, une certaine Thérèse Dupré, serveuse à l’hôtel.
Même si les choses se sont déroulées en 1951, il est fait fi ici de toute crédibilité quant aux critères d’adoption.
Le Tort fait son rapport à Richard Lagrange. Mais le détective doit se rendre aux Etats Unis et ne peut continuer l’enquête. Furieux, le vieil homme le congédie et décide d’engager un autre détective.
Pendant ce temps, à l’hôpital, Geneviève découvre des traces de coups sur le petit Paul Sahel, et en fait par à sa hierarchie.
La critique
Dans cet épisode, ce sont encore une fois les scènes d’hôpital qui sont les plus réussies. Muriel Baptiste trouve le ton juste pour interpréter une infirmière douce et maternelle. Le couple formé par Viviane Lagrange l’ancienne actrice qui a renoncé à son métier et Richard cloué dans un fauteuil roulant n’est par contre guère crédible.
Les infos supplémentaires
Tony Taffin, qui incarne Richard Lagrange, retrouvait ici Muriel Baptiste après leur téléfilm commun « Lancelot du lac » où il était le roi Arthus, et où en princesse Hélène, fille du roi Pelès , Muriel était invitée à sa cour.
Nous voyons ici une photo rare de Muriel Baptiste jeune entre ses "parents" les Lebrun.
Invité- Invité
Re: Séries : Les dernières volontés de Richard Lagrange/Le premier juré (1972)
05- Cinquième épisode
Richard Lagrange veut voir Geneviève ce qui contrarie Castel qui s’en ouvre à sa maîtresse Fabienne. Il est l’homme de confiance de Lagrange, et si ce dernier meurt, la fille ne lui donnera pas forcément ses affaires à gérer. Lagrange donne rendez vous le lendemain à sa fille à 19h. Castel tente de soudoyer le notaire Montigny mais se fait envoyer sur les roses.
Geneviève est préoccupée par le sort du petit Sahel sur lequel on a trouvé des traces de coup. Le docteur Terrier lui demande après son service d’aller chez les parents, mais la jeune infirmière refuse ayant rendez vous avec son père présumé.
Avec Monique, Geneviève se rend chez les Sahel, mais trouve porte close. Seul la nounou qui garde l’enfant, méfiante, leur accorde quelques minutes.
La critique
Les scènes d’hôpital une fois de plus sont les meilleures séquences. Les intrigues entre le chargé de pouvoir Castel et le notaire ralentissent le rythme.
Les infos supplémentaires
Lise Lachenal, qui incarne Fabienne, sera aux côtés de Muriel Baptiste la vedette de la série « Le Premier juré » en 1973 dans laquelle on retrouve aussi Jean Claudio qui interprète Castel.
Richard Lagrange veut voir Geneviève ce qui contrarie Castel qui s’en ouvre à sa maîtresse Fabienne. Il est l’homme de confiance de Lagrange, et si ce dernier meurt, la fille ne lui donnera pas forcément ses affaires à gérer. Lagrange donne rendez vous le lendemain à sa fille à 19h. Castel tente de soudoyer le notaire Montigny mais se fait envoyer sur les roses.
Geneviève est préoccupée par le sort du petit Sahel sur lequel on a trouvé des traces de coup. Le docteur Terrier lui demande après son service d’aller chez les parents, mais la jeune infirmière refuse ayant rendez vous avec son père présumé.
Avec Monique, Geneviève se rend chez les Sahel, mais trouve porte close. Seul la nounou qui garde l’enfant, méfiante, leur accorde quelques minutes.
La critique
Les scènes d’hôpital une fois de plus sont les meilleures séquences. Les intrigues entre le chargé de pouvoir Castel et le notaire ralentissent le rythme.
Les infos supplémentaires
Lise Lachenal, qui incarne Fabienne, sera aux côtés de Muriel Baptiste la vedette de la série « Le Premier juré » en 1973 dans laquelle on retrouve aussi Jean Claudio qui interprète Castel.
Invité- Invité
Re: Séries : Les dernières volontés de Richard Lagrange/Le premier juré (1972)
06- Sixième épisode
Résumé
Richard Lagrange attend sa fille Geneviève, mais il est très malade. Robert, le fiancé de Monique, propose de conduire les jeunes femmes dans sa Renault 4L.
Elle fait la connaissance d’Henri Castel. Il essaie de l’empêcher de voir son père. De toute façon, il est trop tard. Richard est mort.
Viviane, effondrée, demande à Castel pourquoi Geneviève n’est pas restée, mais Castel estime que sa place n’était pas ici.
Geneviève ensuite retrouve le docteur Terrier qui lui donne des consignes pour que le petit Sahel, fils d’immigrés espagnols, lui soit enfin présenté. L’infirmière fait une démarche auprès des parents qui nient l’avoir battu. De retour chez elle, elle apprend dans le journal que son père va être enterré.
La critique
Voilà un épisode dont le script a dû pas mal ébranler Muriel Baptiste. Elle n’a pas été élevée par ses parents qui ont divorcé après sa naissance et a confié en 1971 avoir des origines kabyles, ce qui ne va pas avec son arbre généalogique. Roger Baptiste est mort à 56 ans en décembre 1971 à Suresnes pendant qu’elle tournait « Les Rois maudits ». Elle ne parlait jamais de ses parents à sa collègue et amie Annie Sinigalia.
Les scènes d’hôpital nous montrent une Muriel adorable en blouse blanche, plus vraie que nature. Sa générosité transparait dans chaque scène, sans doute un métier qu’elle aurait pu réellement faire si elle n’avait pas été actrice.
On est sous son charme.
Résumé
Richard Lagrange attend sa fille Geneviève, mais il est très malade. Robert, le fiancé de Monique, propose de conduire les jeunes femmes dans sa Renault 4L.
Elle fait la connaissance d’Henri Castel. Il essaie de l’empêcher de voir son père. De toute façon, il est trop tard. Richard est mort.
Viviane, effondrée, demande à Castel pourquoi Geneviève n’est pas restée, mais Castel estime que sa place n’était pas ici.
Geneviève ensuite retrouve le docteur Terrier qui lui donne des consignes pour que le petit Sahel, fils d’immigrés espagnols, lui soit enfin présenté. L’infirmière fait une démarche auprès des parents qui nient l’avoir battu. De retour chez elle, elle apprend dans le journal que son père va être enterré.
La critique
Voilà un épisode dont le script a dû pas mal ébranler Muriel Baptiste. Elle n’a pas été élevée par ses parents qui ont divorcé après sa naissance et a confié en 1971 avoir des origines kabyles, ce qui ne va pas avec son arbre généalogique. Roger Baptiste est mort à 56 ans en décembre 1971 à Suresnes pendant qu’elle tournait « Les Rois maudits ». Elle ne parlait jamais de ses parents à sa collègue et amie Annie Sinigalia.
Les scènes d’hôpital nous montrent une Muriel adorable en blouse blanche, plus vraie que nature. Sa générosité transparait dans chaque scène, sans doute un métier qu’elle aurait pu réellement faire si elle n’avait pas été actrice.
On est sous son charme.
Invité- Invité
Re: Séries : Les dernières volontés de Richard Lagrange/Le premier juré (1972)
07- Septième épisode
Geneviève se met d’accord avec le docteur Terrier pour que le médecin voit le petit Sahel la semaine suivante. Elle se rend ensuite au cimetière et assiste en se tenant à l’écart aux funérailles de Richard Lagrange.
Robert est heureux de sortir avec Monique seul, Geneviève se réfugiant dans sa peine. A l’hôpital, au réfectoire, elle est songeuse. Plus tard, la jeune femme se recueille seule devant la tombe de son père lorsque Viviane, la veuve, vient gentiment la réconforter. Elle lui propose de faire construire un caveau et d’y faire transporter le corps de Gilberte, sa mère. Viviane invite Geneviève chez elle. Elle lui parle de Richard. Viviane est persuadée que Geneviève est bien la fille de son défunt mari. Henri Castel survient sur ces entrefaites et se montre désagréable avec la jeune femme. Elle s’en va. Viviane reproche sa dureté à l’homme d’affaires. Maître Montigny et sa bourgeoise et cynique épouse s’affrontent au sujet de la succession Lagrange.
La critique
Que ces images font mal et sont difficiles à voir : Muriel Baptiste dans un cimetière. Sur les 22 rôles filmés qu’elle nous laisse, c’est la seule fois que nous la voyons dans ce décor. La comédienne nous a quittés si jeune. Yvonne Clech (1920-2010) est parfaite en Madame Montigny commère et acerbe, face à un mari joué par Henri Vilbert qui retrouvait là Muriel après avoir été son oncle Melchior dans « Le Corso des tireurs » en 1967. Jean Claudio en Castel est odieux à souhait, tandis que Viviane a le joli visage d’Anne Vernon dans son avant-dernier rôle (elle tourne ensuite la série « Pont Dormant » et quitte le métier en 1972)
Geneviève se met d’accord avec le docteur Terrier pour que le médecin voit le petit Sahel la semaine suivante. Elle se rend ensuite au cimetière et assiste en se tenant à l’écart aux funérailles de Richard Lagrange.
Robert est heureux de sortir avec Monique seul, Geneviève se réfugiant dans sa peine. A l’hôpital, au réfectoire, elle est songeuse. Plus tard, la jeune femme se recueille seule devant la tombe de son père lorsque Viviane, la veuve, vient gentiment la réconforter. Elle lui propose de faire construire un caveau et d’y faire transporter le corps de Gilberte, sa mère. Viviane invite Geneviève chez elle. Elle lui parle de Richard. Viviane est persuadée que Geneviève est bien la fille de son défunt mari. Henri Castel survient sur ces entrefaites et se montre désagréable avec la jeune femme. Elle s’en va. Viviane reproche sa dureté à l’homme d’affaires. Maître Montigny et sa bourgeoise et cynique épouse s’affrontent au sujet de la succession Lagrange.
La critique
Que ces images font mal et sont difficiles à voir : Muriel Baptiste dans un cimetière. Sur les 22 rôles filmés qu’elle nous laisse, c’est la seule fois que nous la voyons dans ce décor. La comédienne nous a quittés si jeune. Yvonne Clech (1920-2010) est parfaite en Madame Montigny commère et acerbe, face à un mari joué par Henri Vilbert qui retrouvait là Muriel après avoir été son oncle Melchior dans « Le Corso des tireurs » en 1967. Jean Claudio en Castel est odieux à souhait, tandis que Viviane a le joli visage d’Anne Vernon dans son avant-dernier rôle (elle tourne ensuite la série « Pont Dormant » et quitte le métier en 1972)
Invité- Invité
Re: Séries : Les dernières volontés de Richard Lagrange/Le premier juré (1972)
08- Huitième épisode
Deux jours ont passé depuis l’enterrement de Richard Lagrange. Geneviève est plongée dans une profonde réflexion. Elle veut savoir si cet homme était son père.
Castel et Viviane se rendent chez le notaire, Me Montigny. La succession est ouverte. La fortune de Lagrange est l’enjeu d’une preuve de la filiation ou de la non filiation. Castel reproche à Viviane de ne pas s’être méfiée car son mari avait fait un testament, et elle risque de tout perdre. Mais la veuve qui a bon cœur demande à Castel… d’aider Geneviève à prouver sa filiation.
Geneviève conduit le petit Paul Sahel au docteur Terrier qui l’examine. Terrier fait appel au docteur Armand qui décide de faire des analyses et d’hospitaliser l’enfant, charge à Geneviève de le rassurer.
Les médecins mettent hors de cause les parents : il ne s’agit pas de coups mais d’une grave affection tropicale dermatologique.
Me Montigny convoque Geneviève.
La critique
Les scènes hospitalières sont fabuleuses. Elles permettent de sauver l’épisode de l’ennui soit les histoires d’héritage que débattent Anne Vernon et Jean Claudio. Muriel Baptiste (qui dans la vie n’a jamais eu d’enfants) se montre ici plus vraie que nature en infirmière pédiatre que le docteur Ross n’aurait pas refusé dans « Urgences ». Il se dégage de la comédienne une humanité rarement vue ailleurs.
Deux jours ont passé depuis l’enterrement de Richard Lagrange. Geneviève est plongée dans une profonde réflexion. Elle veut savoir si cet homme était son père.
Castel et Viviane se rendent chez le notaire, Me Montigny. La succession est ouverte. La fortune de Lagrange est l’enjeu d’une preuve de la filiation ou de la non filiation. Castel reproche à Viviane de ne pas s’être méfiée car son mari avait fait un testament, et elle risque de tout perdre. Mais la veuve qui a bon cœur demande à Castel… d’aider Geneviève à prouver sa filiation.
Geneviève conduit le petit Paul Sahel au docteur Terrier qui l’examine. Terrier fait appel au docteur Armand qui décide de faire des analyses et d’hospitaliser l’enfant, charge à Geneviève de le rassurer.
Les médecins mettent hors de cause les parents : il ne s’agit pas de coups mais d’une grave affection tropicale dermatologique.
Me Montigny convoque Geneviève.
La critique
Les scènes hospitalières sont fabuleuses. Elles permettent de sauver l’épisode de l’ennui soit les histoires d’héritage que débattent Anne Vernon et Jean Claudio. Muriel Baptiste (qui dans la vie n’a jamais eu d’enfants) se montre ici plus vraie que nature en infirmière pédiatre que le docteur Ross n’aurait pas refusé dans « Urgences ». Il se dégage de la comédienne une humanité rarement vue ailleurs.
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Re: Séries : Les dernières volontés de Richard Lagrange/Le premier juré (1972)
09- Neuvième épisode
Geneviève demande une nouvelle fois à s’absenter au docteur Terrier : elle va être convoquée par le notaire Me Montigny. Le sort du petit Sahel l’intéresse.
Le clerc du notaire téléphone en cachette à Henri Castel. Dans la salle d’attente, Geneviève fait la connaissance de Bernard Montigny (Bernard Rousselet), fils du notaire, et les deux jeunes gens tombent amoureux. Bernard est médecin et exerce en Afrique noire, il se trouve en vacances chez ses parents.
Fabienne, la maîtresse de Castel (Lise Lachenal) harcèle son amant afin qu’il ne la délaisse pas au profit de la veuve Lagrange.
Montigny comprend que Geneviève n’a pas les moyens d’engager un détective pour prouver sa filiation, il lui propose de lui faire l’avance des honoraires d’Adrien Le Tort sur l’héritage. Le détective en effet est revenu d’Amérique. Paniquant devant cette situation, Castel se propose d’aider Geneviève dont il ne veut pas qu’elle connaisse le patrimoine de son père. Il profite du bon cœur de Viviane, la veuve. Le but de Castel est de saborder l’enquête afin que l’on ne découvre pas qu’il a détourné l’héritage et tout perdu en bourse. Montigny insiste pour que Le Tort continue ses investigations.
Geneviève s’est rendue en autocar chez Montigny, Bernard se propose de la raccompagner. En tant que médecin, Bernard Montigny est intéressé par l’affection dermatologique du petit Sahel.
La critique
Si Bernard Rousselet restera dans la mémoire télévisuelle Hubert Vernet, l’amoureux transis de sa belle sœur Marie-France Pisier/Ludivine dans « Les Gens de Mogador », il a ici un sort plus heureux.
Burckhardt ne filme pas Muriel – qui ne savait pas conduire – au volant de la voiture de Monique qui tombe en panne pour l’occasion.
Présente dans tous les plans, bien davantage que dans « La Princesse du rail » ou « Les Rois maudits », Muriel Baptiste porte ici la série à bout de bras et réussit un sans fautes sur toute la ligne. Elle ne tombe jamais dans la mièvrerie, et son « petit caractère » transparait dans la réécriture qu’elle a demandé du personnage. On observe toutefois que dans les scènes avec les médecins, elle revient à un registre « infirmière soumise » qui détonne un peu avec sa personnalité.
Quant à Jean Claudio, il en fait des tonnes et même le téléspectateur le plus distrait comprend les vilaines intentions de son personnage. Les murs du bureau qu’occupent Henri Vilbert sont couverts d’affiche de cirque comme dans « Le Corso des tireurs » qu’il tourna avec Muriel en 1967.
Les infos supplémentaires
Lise Lachenal et Jean Claudio (Castel) retrouvèrent un an plus tard Muriel Baptiste pour tourner une sorte de « saison 2 » avec « Le premier juré », sous la férule du même réalisateur Roger Burckhardt.
Geneviève demande une nouvelle fois à s’absenter au docteur Terrier : elle va être convoquée par le notaire Me Montigny. Le sort du petit Sahel l’intéresse.
Le clerc du notaire téléphone en cachette à Henri Castel. Dans la salle d’attente, Geneviève fait la connaissance de Bernard Montigny (Bernard Rousselet), fils du notaire, et les deux jeunes gens tombent amoureux. Bernard est médecin et exerce en Afrique noire, il se trouve en vacances chez ses parents.
Fabienne, la maîtresse de Castel (Lise Lachenal) harcèle son amant afin qu’il ne la délaisse pas au profit de la veuve Lagrange.
Montigny comprend que Geneviève n’a pas les moyens d’engager un détective pour prouver sa filiation, il lui propose de lui faire l’avance des honoraires d’Adrien Le Tort sur l’héritage. Le détective en effet est revenu d’Amérique. Paniquant devant cette situation, Castel se propose d’aider Geneviève dont il ne veut pas qu’elle connaisse le patrimoine de son père. Il profite du bon cœur de Viviane, la veuve. Le but de Castel est de saborder l’enquête afin que l’on ne découvre pas qu’il a détourné l’héritage et tout perdu en bourse. Montigny insiste pour que Le Tort continue ses investigations.
Geneviève s’est rendue en autocar chez Montigny, Bernard se propose de la raccompagner. En tant que médecin, Bernard Montigny est intéressé par l’affection dermatologique du petit Sahel.
La critique
Si Bernard Rousselet restera dans la mémoire télévisuelle Hubert Vernet, l’amoureux transis de sa belle sœur Marie-France Pisier/Ludivine dans « Les Gens de Mogador », il a ici un sort plus heureux.
Burckhardt ne filme pas Muriel – qui ne savait pas conduire – au volant de la voiture de Monique qui tombe en panne pour l’occasion.
Présente dans tous les plans, bien davantage que dans « La Princesse du rail » ou « Les Rois maudits », Muriel Baptiste porte ici la série à bout de bras et réussit un sans fautes sur toute la ligne. Elle ne tombe jamais dans la mièvrerie, et son « petit caractère » transparait dans la réécriture qu’elle a demandé du personnage. On observe toutefois que dans les scènes avec les médecins, elle revient à un registre « infirmière soumise » qui détonne un peu avec sa personnalité.
Quant à Jean Claudio, il en fait des tonnes et même le téléspectateur le plus distrait comprend les vilaines intentions de son personnage. Les murs du bureau qu’occupent Henri Vilbert sont couverts d’affiche de cirque comme dans « Le Corso des tireurs » qu’il tourna avec Muriel en 1967.
Les infos supplémentaires
Lise Lachenal et Jean Claudio (Castel) retrouvèrent un an plus tard Muriel Baptiste pour tourner une sorte de « saison 2 » avec « Le premier juré », sous la férule du même réalisateur Roger Burckhardt.
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Re: Séries : Les dernières volontés de Richard Lagrange/Le premier juré (1972)
10- Dixième épisode
Les docteurs Terrier et Montigny font connaissance. Terrier ne tarit pas d’éloges sur Geneviève. Il demande à Montigny de l’épauler durant ses vacances et de venir quelques heures par jour.
Bernard invite Geneviève à déjeuner mais Monique s’incruste. Elle invite le médecin à une sortie qu’ils comptent faire avec Robert.
Pendant ce temps, Henri Castel a commencé ses recherches pour détruire les preuves, accompagné de Fabienne. Il se rend à Bourges où Adrien Le Tort était déjà venu. Il cherche Thérèse Dupré qui a remis l’enfant de Gilberte Lagrange aux Vandenberghe. La piste mène Castel à Cosne sur Loire. Puis auprès du taxi qui a conduit à l’hôpital Gilberte.
Montigny disculpe définitivement les Sahel, diagnostiquant une maladie tropicale : la filariose.
La critique
Episode assez inégal, où l’on voit fort peu Muriel, au détriment de l’enquête laborieuse de Castel.
Les docteurs Terrier et Montigny font connaissance. Terrier ne tarit pas d’éloges sur Geneviève. Il demande à Montigny de l’épauler durant ses vacances et de venir quelques heures par jour.
Bernard invite Geneviève à déjeuner mais Monique s’incruste. Elle invite le médecin à une sortie qu’ils comptent faire avec Robert.
Pendant ce temps, Henri Castel a commencé ses recherches pour détruire les preuves, accompagné de Fabienne. Il se rend à Bourges où Adrien Le Tort était déjà venu. Il cherche Thérèse Dupré qui a remis l’enfant de Gilberte Lagrange aux Vandenberghe. La piste mène Castel à Cosne sur Loire. Puis auprès du taxi qui a conduit à l’hôpital Gilberte.
Montigny disculpe définitivement les Sahel, diagnostiquant une maladie tropicale : la filariose.
La critique
Episode assez inégal, où l’on voit fort peu Muriel, au détriment de l’enquête laborieuse de Castel.
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Re: Séries : Les dernières volontés de Richard Lagrange/Le premier juré (1972)
11- Onzième épisode
Terrier présente à son confrère Bernard Montigny le personnel de l’hôpital. Castel et Fabienne continuent à chercher Thérèse Dupré à Sancerre. Ils retrouvent les actuels propriétaires de la maison de la femme qui s’appelait en réalité Thérèse Puidoux.
Viviane Lagrange vient au modeste magasin de Mme Lebrun. Ce sont autant de scènes sans Muriel dont on se passerait. Heureusement, le couple Geneviève-Bernard arrive chez la marraine de l’infirmière. Dans la petite boutique, le fils du notaire et la veuve se font des mondanités. Puis Viviane invite au restaurant Geneviève et Mme Lebrun. Mme Montigny s’énerve contre son fils qui, en vacances, a trouvé le moyen de travailler en Suisse.
Geneviève reçoit un coup de fil des Sahel : le petit garçon ne va pas bien du tout. Elle appelle Bernard. Il diagnostique une appendicite.
La critique
Que la veuve du milliardaire Lagrange vienne se servir chez Mme Lebrun est totalement incongru. Cette incohérence du scénario donne un air guimauve à la série. Heureusement restent les scènes d’hôpital avec Muriel en blouse blanche, où la comédienne est tout à fait convaincante.
Terrier présente à son confrère Bernard Montigny le personnel de l’hôpital. Castel et Fabienne continuent à chercher Thérèse Dupré à Sancerre. Ils retrouvent les actuels propriétaires de la maison de la femme qui s’appelait en réalité Thérèse Puidoux.
Viviane Lagrange vient au modeste magasin de Mme Lebrun. Ce sont autant de scènes sans Muriel dont on se passerait. Heureusement, le couple Geneviève-Bernard arrive chez la marraine de l’infirmière. Dans la petite boutique, le fils du notaire et la veuve se font des mondanités. Puis Viviane invite au restaurant Geneviève et Mme Lebrun. Mme Montigny s’énerve contre son fils qui, en vacances, a trouvé le moyen de travailler en Suisse.
Geneviève reçoit un coup de fil des Sahel : le petit garçon ne va pas bien du tout. Elle appelle Bernard. Il diagnostique une appendicite.
La critique
Que la veuve du milliardaire Lagrange vienne se servir chez Mme Lebrun est totalement incongru. Cette incohérence du scénario donne un air guimauve à la série. Heureusement restent les scènes d’hôpital avec Muriel en blouse blanche, où la comédienne est tout à fait convaincante.
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Re: Séries : Les dernières volontés de Richard Lagrange/Le premier juré (1972)
12 – Douzième épisode
Le petit Sahel a été opéré. Geneviève et Bernard raccompagnent les parents. Geneviève, méfiante suite à une déception amoureuse, était jusque là distante. Mais elle se laisse dérider par Bernard qui n’affiche pas la différence sociale qu’il a avec elle. Il est vrai que, médecin en Afrique, il ne goûte pas les mondanités.
A partir de cet épisode, l’amour est avoué entre les deux jeunes gens.
Jean Luc, l’ex fiancé de Geneviève, la recherche, un enfant lui dit qu’elle est partie en montagne. Jean Luc a préféré l’opinion de sa famille (bourgeoise) à Geneviève. Elle n’était jusque là pas « digne » de son rang selon ses parents, mais devenue une potentielle milliardaire, elle redevient intéressante.
Monique, Geneviève, Robert et Bernard se retrouvent en randonnée en montagne, n’étant pas vraiment équipés pour cela.
La fin nous montre les retrouvailles de Viviane et Henri Castel qui avoue son échec à retrouver Thérèse Dupré. Geneviève apprend que Jean Luc la recherche.
La critique
La philosophie à deux balles du fils de riche dévoué à l’Afrique montre que la série a bien vieilli par certains aspects. . On maudit la chaîne de n’avoir pas misé sur un tournage en couleurs, les décors naturels en montagne étant splendides, et cela condamnant à brève échéance la série à une absence de rediffusions. Les alpinistes en pattes d’éph ne sont pas brillants. Robert en faisaint l’idiot se fait une entorse. La seconde partie de l’épisode devient ennuyeuse.
« J’aime bien travailler avec vous » dit le médecin.
« Moi aussi » répond Geneviève.
Eh oui, c’est un feuilleton, et dans la vraie vie, les choses ne se passent pas si facilement. Voilà des paroles que j’aurais aimées entendre dans mon travail, mais qui n’arrivent pas. Et Bernard prend Geneviève par les épaules, alors que si je faisais de même avec M..., je prendrais une paire de gifles.
Le petit Sahel a été opéré. Geneviève et Bernard raccompagnent les parents. Geneviève, méfiante suite à une déception amoureuse, était jusque là distante. Mais elle se laisse dérider par Bernard qui n’affiche pas la différence sociale qu’il a avec elle. Il est vrai que, médecin en Afrique, il ne goûte pas les mondanités.
A partir de cet épisode, l’amour est avoué entre les deux jeunes gens.
Jean Luc, l’ex fiancé de Geneviève, la recherche, un enfant lui dit qu’elle est partie en montagne. Jean Luc a préféré l’opinion de sa famille (bourgeoise) à Geneviève. Elle n’était jusque là pas « digne » de son rang selon ses parents, mais devenue une potentielle milliardaire, elle redevient intéressante.
Monique, Geneviève, Robert et Bernard se retrouvent en randonnée en montagne, n’étant pas vraiment équipés pour cela.
La fin nous montre les retrouvailles de Viviane et Henri Castel qui avoue son échec à retrouver Thérèse Dupré. Geneviève apprend que Jean Luc la recherche.
La critique
La philosophie à deux balles du fils de riche dévoué à l’Afrique montre que la série a bien vieilli par certains aspects. . On maudit la chaîne de n’avoir pas misé sur un tournage en couleurs, les décors naturels en montagne étant splendides, et cela condamnant à brève échéance la série à une absence de rediffusions. Les alpinistes en pattes d’éph ne sont pas brillants. Robert en faisaint l’idiot se fait une entorse. La seconde partie de l’épisode devient ennuyeuse.
« J’aime bien travailler avec vous » dit le médecin.
« Moi aussi » répond Geneviève.
Eh oui, c’est un feuilleton, et dans la vraie vie, les choses ne se passent pas si facilement. Voilà des paroles que j’aurais aimées entendre dans mon travail, mais qui n’arrivent pas. Et Bernard prend Geneviève par les épaules, alors que si je faisais de même avec M..., je prendrais une paire de gifles.
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Re: Séries : Les dernières volontés de Richard Lagrange/Le premier juré (1972)
13.- Treizième épisode
Jean Luc Martel se présente à Geneviève après l’avoir quittée pendant six mois. Celle-ci l’envoie sur les roses. Puis elle va déjeuner avec Bernard et Monique.
Montigny reproche à Castel d’avoir trop vite abandonné son enquête, que Le Tort va reprendre.
Françoise, infirmière qui jalouse Geneviève, se fait un plaisir de parler devant Bernard du retour de Jean Luc.
Jean Luc veut reconquérir Geneviève en disant qu’il a coupé les ponts avec ses parents qui trouvaient la jeune femme indigne de lui, mais c’est trop tard. Jean Luc demande pardon, Geneviève ne pardonne pas.
- Je me suis rendue compte que j’avais besoin d’admirer la personne que j’aime. Et d'être admirée.
Monique se plaint à Mme Lebrun de la passivité de Geneviève qui a accepté de revoir Jean Luc. Ses soucis sont sans fondement : Geneviève a jeté Jean Luc comme un kleenex.
La critique
Pour jouer la scène où elle dit ses quatre vérités à son ex, Muriel Baptiste n’a pas besoin de se forcer. Elle est ici plus vraie que nature, plus que jouant un personnage. Ecorchée vive comme Dewaere, taxée parfois par la profession de « petite peste », elle montre ici une femme décidée et indépendante, en avance sur son époque.
Jean Luc Martel se présente à Geneviève après l’avoir quittée pendant six mois. Celle-ci l’envoie sur les roses. Puis elle va déjeuner avec Bernard et Monique.
Montigny reproche à Castel d’avoir trop vite abandonné son enquête, que Le Tort va reprendre.
Françoise, infirmière qui jalouse Geneviève, se fait un plaisir de parler devant Bernard du retour de Jean Luc.
Jean Luc veut reconquérir Geneviève en disant qu’il a coupé les ponts avec ses parents qui trouvaient la jeune femme indigne de lui, mais c’est trop tard. Jean Luc demande pardon, Geneviève ne pardonne pas.
- Je me suis rendue compte que j’avais besoin d’admirer la personne que j’aime. Et d'être admirée.
Monique se plaint à Mme Lebrun de la passivité de Geneviève qui a accepté de revoir Jean Luc. Ses soucis sont sans fondement : Geneviève a jeté Jean Luc comme un kleenex.
La critique
Pour jouer la scène où elle dit ses quatre vérités à son ex, Muriel Baptiste n’a pas besoin de se forcer. Elle est ici plus vraie que nature, plus que jouant un personnage. Ecorchée vive comme Dewaere, taxée parfois par la profession de « petite peste », elle montre ici une femme décidée et indépendante, en avance sur son époque.
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Re: Séries : Les dernières volontés de Richard Lagrange/Le premier juré (1972)
14. Quatorzième épisode
Bernard soigne l’entorse de Robert, le fiancé de Monique.
Quant à Viviane Lagrange, elle panique de devoir gérer la fortune de son mari, et Henri Castel fait mine de vouloir renoncer à s’en occuper au profit de Me Montigny.
Déçu que Geneviève ne lui ait rien dit sur son ex fiancé, Bernard va déjeuner avec ses parents et ne revient pas de l’après midi à l’hôpital. Mme Montigny reproche à son fils d’aller manger chez les Sahel, des pieds noirs qui leur font un couscous. Ils évoquent la guerre d’Algérie.
Adrien Le Tort annonce à Me Montigny qu’il reprend l’enquête. Le notaire convoque Geneviève pour avoir son accord, elle décide d’accompagner le détective à Orléans sur les traces de sa mère.
Fabienne et Henri Castel espionnent dehors, le gestionnaire de la fortune de Lagrange voit d’un mauvais œil que l’héritière soit dans les bonnes grâces du fils du notaire.
La critique
Faisant fi de la déontologie, médecin et infirmière fraternisent avec les parents du patient et l’enfant lui-même. Aujourd’hui pareille erreur ne passerait pas dans une série médicale. En dehors de cela, Muriel Baptiste domine la distribution et Bernard Rousselet n’est pas toujours à la hauteur.
Bernard soigne l’entorse de Robert, le fiancé de Monique.
Quant à Viviane Lagrange, elle panique de devoir gérer la fortune de son mari, et Henri Castel fait mine de vouloir renoncer à s’en occuper au profit de Me Montigny.
Déçu que Geneviève ne lui ait rien dit sur son ex fiancé, Bernard va déjeuner avec ses parents et ne revient pas de l’après midi à l’hôpital. Mme Montigny reproche à son fils d’aller manger chez les Sahel, des pieds noirs qui leur font un couscous. Ils évoquent la guerre d’Algérie.
Adrien Le Tort annonce à Me Montigny qu’il reprend l’enquête. Le notaire convoque Geneviève pour avoir son accord, elle décide d’accompagner le détective à Orléans sur les traces de sa mère.
Fabienne et Henri Castel espionnent dehors, le gestionnaire de la fortune de Lagrange voit d’un mauvais œil que l’héritière soit dans les bonnes grâces du fils du notaire.
La critique
Faisant fi de la déontologie, médecin et infirmière fraternisent avec les parents du patient et l’enfant lui-même. Aujourd’hui pareille erreur ne passerait pas dans une série médicale. En dehors de cela, Muriel Baptiste domine la distribution et Bernard Rousselet n’est pas toujours à la hauteur.
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Re: Séries : Les dernières volontés de Richard Lagrange/Le premier juré (1972)
15- Quinzième épisode
Bernard accompagne Geneviève à Orléans sur les traces de sa mère. Mme Lebrun ne veut pas laisser partir la jeune femme seule et exige que Monique serve de « chaperon » et aille avec eux.
Fabienne, la complice de Castel, est amoureuse de lui, mais ce dernier convoite la riche veuve. Il l’accompagne à une partie de golf. Pas vraiment dupe, Viviane dit au secrétaire de son mari qu’il ne lui accordait jusqu’ici que peu d’importance. Il la demande alors en mariage.
Nous découvrons alors Orléans (de 1971) en décors extérieurs, et l’on regrette une fois de plus le tournage en noir et blanc.
Sur place, le trio retrouve le détective Adrien Le Tort. A l’hôtel où travaillait sa mère, Geneviève va dormir dans sa chambre.
La critique
Autres temps, autres mœurs : on se vouvoie quand on est amoureux, on se touche du bout des doigts, il est n’est pas « convenable » pour une jeune fille de voyager avec un homme seul. Annie Sinigalia, totalement transparente et insignifiante, qui doit sa présence sur le plateau à son amitié avec Muriel Baptiste, fait de la figuration. On peut adresser un blâme à la costumière qui a si mal fagoté Muriel, portant un blouson imperméable ciré qui la ferait presque admettre aux Ponts et Chaussées !
Pour les scènes d’émotion (lorsqu’elle visite la modeste salle de restaurant du repas de noces de ses parents), Muriel n’a pas besoin de se forcer, compte tenu de son enfance et de son vécu personnel. Elle est de toutes les scènes et vampirise la caméra, écrasant tous ses autres partenaires.
Bernard accompagne Geneviève à Orléans sur les traces de sa mère. Mme Lebrun ne veut pas laisser partir la jeune femme seule et exige que Monique serve de « chaperon » et aille avec eux.
Fabienne, la complice de Castel, est amoureuse de lui, mais ce dernier convoite la riche veuve. Il l’accompagne à une partie de golf. Pas vraiment dupe, Viviane dit au secrétaire de son mari qu’il ne lui accordait jusqu’ici que peu d’importance. Il la demande alors en mariage.
Nous découvrons alors Orléans (de 1971) en décors extérieurs, et l’on regrette une fois de plus le tournage en noir et blanc.
Sur place, le trio retrouve le détective Adrien Le Tort. A l’hôtel où travaillait sa mère, Geneviève va dormir dans sa chambre.
La critique
Autres temps, autres mœurs : on se vouvoie quand on est amoureux, on se touche du bout des doigts, il est n’est pas « convenable » pour une jeune fille de voyager avec un homme seul. Annie Sinigalia, totalement transparente et insignifiante, qui doit sa présence sur le plateau à son amitié avec Muriel Baptiste, fait de la figuration. On peut adresser un blâme à la costumière qui a si mal fagoté Muriel, portant un blouson imperméable ciré qui la ferait presque admettre aux Ponts et Chaussées !
Pour les scènes d’émotion (lorsqu’elle visite la modeste salle de restaurant du repas de noces de ses parents), Muriel n’a pas besoin de se forcer, compte tenu de son enfance et de son vécu personnel. Elle est de toutes les scènes et vampirise la caméra, écrasant tous ses autres partenaires.
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Re: Séries : Les dernières volontés de Richard Lagrange/Le premier juré (1972)
Annie Sinigalia, totalement transparente et insignifiante, qui doit sa présence sur le plateau à son amitié avec Muriel Baptiste, fait de la figuration.
Son personnage est peut-être transparent, mais j'imagine mal l'actrice elle-même être transparente. C'est certainement une des plus grandes comédiennes françaises de théâtre (en plus d'être excellente voxographe).
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Séries : Les dernières volontés de Richard Lagrange/Le premier juré (1972)
16- Seizième épisode
Geneviève, à Orléans, se rend sur la tombe de sa mère. Elle en est très émue, ayant l’impression de venir juste de la perdre. Bernard et elle échangent leur premier baiser, Monique se faisant discrète et les laissant seuls. A Lons Le Saunier, Geneviève retrouve la maison natale de Gilberte Lagrange.
Pendant ce temps, à Orléans, Adrien Le Tort contacte un commissaire de ses amis pour en savoir plus sur Thérèse Puidoux.
La critique
Episode émouvant, avec à nouveau une brève (heureusement) scène de Muriel dans un cimetière. Muriel dans les scènes sur les pas de sa mère est bouleversante de vérité, et ses dicrètes larmes ne semblent pas feintes. Elle touche avec sa main la chaise en bois de sa mère. Face à toute cette nostalgie, il y a le présent (1971) avec les pantalons pattes d’éléphants, la Renault 12 de Bernard, les paysages de l’époque.
Bernard Rousselet, Georges Wod, Annie Sinigalia et les autres comédiens ne font qu’entourer Muriel qui crève l’écran. A noter de très beaux thèmes musicaux de Tristan Murail non repris hélas sur le 45t de la bande originale du feuilleton.
Geneviève, à Orléans, se rend sur la tombe de sa mère. Elle en est très émue, ayant l’impression de venir juste de la perdre. Bernard et elle échangent leur premier baiser, Monique se faisant discrète et les laissant seuls. A Lons Le Saunier, Geneviève retrouve la maison natale de Gilberte Lagrange.
Pendant ce temps, à Orléans, Adrien Le Tort contacte un commissaire de ses amis pour en savoir plus sur Thérèse Puidoux.
La critique
Episode émouvant, avec à nouveau une brève (heureusement) scène de Muriel dans un cimetière. Muriel dans les scènes sur les pas de sa mère est bouleversante de vérité, et ses dicrètes larmes ne semblent pas feintes. Elle touche avec sa main la chaise en bois de sa mère. Face à toute cette nostalgie, il y a le présent (1971) avec les pantalons pattes d’éléphants, la Renault 12 de Bernard, les paysages de l’époque.
Bernard Rousselet, Georges Wod, Annie Sinigalia et les autres comédiens ne font qu’entourer Muriel qui crève l’écran. A noter de très beaux thèmes musicaux de Tristan Murail non repris hélas sur le 45t de la bande originale du feuilleton.
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Re: Séries : Les dernières volontés de Richard Lagrange/Le premier juré (1972)
17- Dix-septième épisode
Bernard dit à Geneviève que ce voyage à Orléans est le plus beau qu’il ait fait, ce qui étonne l’infirmière qui sait que le médecin connaît l’Afrique. Bernard promet de l’y emmener.
Mme Lebrun lui gâche sa joie : le docteur Terrier est furieux après Geneviève, il n’a pas trouvé les rapports médicaux qu’elle devait lui laisser. C’est la jalouse Françoise qui les a en fait subtilisés pour compromettre la situation de sa collègue.
Terrier lui passe un savon. Monique propose à son amie de faire sa petite enquête.
Adrien Le Tort est content : son ami commissaire a retrouvé Thérèse Puidoux à Lons Le Saunier.
Monique trouve les dossiers de Geneviève dans le bureau de Françoise. Geneviève les remet au docteur Terrier. Soupçonneux, Bernard Montigny comprend que l’on a voulu nuire à sa bien aimée.
Le commissaire reproche à Le Tort d’avoir fait chercher une Thérèse Dupré au lieu de Puidoux. Le Tort se rend auprès de l’ex-sage femme.
La critique
Thérèse Puidoux apparaît au détective derrière les barreaux d’une vieille maison qui ressemble à une prison. Cela accentue l’effet mélodramatique.
Encore une fois, les scènes d’hôpital sont les meilleures de l’épisode, nous montrant une Muriel Baptiste au sommet de son talent.
Bernard dit à Geneviève que ce voyage à Orléans est le plus beau qu’il ait fait, ce qui étonne l’infirmière qui sait que le médecin connaît l’Afrique. Bernard promet de l’y emmener.
Mme Lebrun lui gâche sa joie : le docteur Terrier est furieux après Geneviève, il n’a pas trouvé les rapports médicaux qu’elle devait lui laisser. C’est la jalouse Françoise qui les a en fait subtilisés pour compromettre la situation de sa collègue.
Terrier lui passe un savon. Monique propose à son amie de faire sa petite enquête.
Adrien Le Tort est content : son ami commissaire a retrouvé Thérèse Puidoux à Lons Le Saunier.
Monique trouve les dossiers de Geneviève dans le bureau de Françoise. Geneviève les remet au docteur Terrier. Soupçonneux, Bernard Montigny comprend que l’on a voulu nuire à sa bien aimée.
Le commissaire reproche à Le Tort d’avoir fait chercher une Thérèse Dupré au lieu de Puidoux. Le Tort se rend auprès de l’ex-sage femme.
La critique
Thérèse Puidoux apparaît au détective derrière les barreaux d’une vieille maison qui ressemble à une prison. Cela accentue l’effet mélodramatique.
Encore une fois, les scènes d’hôpital sont les meilleures de l’épisode, nous montrant une Muriel Baptiste au sommet de son talent.
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Re: Séries : Les dernières volontés de Richard Lagrange/Le premier juré (1972)
18- Dix-huitième épisode
Le docteur Montigny convoque Françoise, l’infirmière qui a caché les dossiers de Geneviève, et la sermonne. La jeune femme a agi par amour et s’en va dépitée.
Avant les gros nuages qui vont s’abattre bientôt sur leur couple (lorsque Geneviève découvrira que Bernard a une fiancée), c’est le temps du bonheur pour notre héroïne et le médecin. Bernard invite Geneviève chez ses parents : ceux de son Jean-Luc, son ex, l’avaient humilié en n’acceptant pas ses origines modestes, Mme Montigny est de la même engeance. Le drame, car il y a toujours des drames dans les séries avec Muriel Baptiste (« Les Rois maudits », « La Princesse du rail ») surviendra d’ailleurs à cause de la femme du notaire.
L’infirmière ne se sent pas à l’aise dans ce milieu bourgeois et méprisant. Le Tort est en mesure de prouver que Geneviève est bien la fille de Richard Lagrange, et s’excuse auprès d’elle de la façon peu cavalière dont il avait commencé son enquête. Il doit cependant confronter Thérèse Puidoux avec l’homme qui a recueilli l’enfant : Vandenberghe. Au passage le détective surprend le clerc du notaire en train d’écouter aux portes, et comprend que c’est l’espion d’Henri Castel.
La critique
Alors qu’elle menait dans la vraie vie une existence plutôt délurée, Muriel Baptiste joue ici la sage petite fille genre « petite marchande d’allumettes » plus vraie que nature. Yvonne Clech est employée à contre emploi, et alors qu’elle était habituée aux rôles comiques, elle est la belle-mère fielleuse et détestable que l’on se ferait un plaisir de gifler. « Je suis très fière d’être la fille de Gilberte Lagrange, même ce soir, surtout ce soir ».
Muriel très vite sort ses griffes et devient telle qu’elle était dans la vie : une écorchée vive. Elle semble plus à l’aise dans le registre malheureux qu’heureux. En la voyant, en l’écoutant, on se dit qu’elle ne devait pas être commode tous les jours, la regrettée Muriel. Mais après la tempête, il y a l’arc en ciel. On s’en rend compte lorsque Le Tort/Georges Wod présente des excuses à Geneviève. En une fraction de seconde, les yeux qui lançaient des éclairs s’adoucissent.
Loin de sa formidable prestation dans « Les Gens de Mogador », Bernard Rousselet n’est pas du tout à la hauteur, faute à un personnage mal écrit et difficile à défendre.
Notons que le trait est un peu forcé sur l’aspect odieux des amis du notaire et de sa femme.
Le docteur Montigny convoque Françoise, l’infirmière qui a caché les dossiers de Geneviève, et la sermonne. La jeune femme a agi par amour et s’en va dépitée.
Avant les gros nuages qui vont s’abattre bientôt sur leur couple (lorsque Geneviève découvrira que Bernard a une fiancée), c’est le temps du bonheur pour notre héroïne et le médecin. Bernard invite Geneviève chez ses parents : ceux de son Jean-Luc, son ex, l’avaient humilié en n’acceptant pas ses origines modestes, Mme Montigny est de la même engeance. Le drame, car il y a toujours des drames dans les séries avec Muriel Baptiste (« Les Rois maudits », « La Princesse du rail ») surviendra d’ailleurs à cause de la femme du notaire.
L’infirmière ne se sent pas à l’aise dans ce milieu bourgeois et méprisant. Le Tort est en mesure de prouver que Geneviève est bien la fille de Richard Lagrange, et s’excuse auprès d’elle de la façon peu cavalière dont il avait commencé son enquête. Il doit cependant confronter Thérèse Puidoux avec l’homme qui a recueilli l’enfant : Vandenberghe. Au passage le détective surprend le clerc du notaire en train d’écouter aux portes, et comprend que c’est l’espion d’Henri Castel.
La critique
Alors qu’elle menait dans la vraie vie une existence plutôt délurée, Muriel Baptiste joue ici la sage petite fille genre « petite marchande d’allumettes » plus vraie que nature. Yvonne Clech est employée à contre emploi, et alors qu’elle était habituée aux rôles comiques, elle est la belle-mère fielleuse et détestable que l’on se ferait un plaisir de gifler. « Je suis très fière d’être la fille de Gilberte Lagrange, même ce soir, surtout ce soir ».
Muriel très vite sort ses griffes et devient telle qu’elle était dans la vie : une écorchée vive. Elle semble plus à l’aise dans le registre malheureux qu’heureux. En la voyant, en l’écoutant, on se dit qu’elle ne devait pas être commode tous les jours, la regrettée Muriel. Mais après la tempête, il y a l’arc en ciel. On s’en rend compte lorsque Le Tort/Georges Wod présente des excuses à Geneviève. En une fraction de seconde, les yeux qui lançaient des éclairs s’adoucissent.
Loin de sa formidable prestation dans « Les Gens de Mogador », Bernard Rousselet n’est pas du tout à la hauteur, faute à un personnage mal écrit et difficile à défendre.
Notons que le trait est un peu forcé sur l’aspect odieux des amis du notaire et de sa femme.
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Re: Séries : Les dernières volontés de Richard Lagrange/Le premier juré (1972)
19- Dix-neuvième épisode
Coup de théâtre : Thérèse Puidoux a dit avoir remis l’enfant (Lagrange) à des inconnus belges, et cela semble la fin des espérances de Geneviève. Adrien Le Tort convainc Vandenberghe de venir se confronter à Thérèse.
Geneviève n’y croit plus, sa marraine, Mme Lebrun tente de la consoler et de lui dire que tout n’est pas perdu.
Le Tort provoque la confrontation et Thérèse Puidoux reconnaît le témoin. Ses mensonges s’effondrent.
Sur un court de Tennis, Castel et Viviane rencontrent Maître Montigny. Le notaire dit à Castel de préparer le bilan de la fortune de feu Lagrange maintenant que la filiation de Geneviève est prouvée. Viviane découvre grâce à Montigny que Castel est l’amant de Fabienne, sa secrétaire.
La critique
Episode mollasson, avec des contorsions du script non nécessaires. On perd beaucoup de temps avec l’enquête de Le Tort et le faux témoignage de Thérèse.
Coup de théâtre : Thérèse Puidoux a dit avoir remis l’enfant (Lagrange) à des inconnus belges, et cela semble la fin des espérances de Geneviève. Adrien Le Tort convainc Vandenberghe de venir se confronter à Thérèse.
Geneviève n’y croit plus, sa marraine, Mme Lebrun tente de la consoler et de lui dire que tout n’est pas perdu.
Le Tort provoque la confrontation et Thérèse Puidoux reconnaît le témoin. Ses mensonges s’effondrent.
Sur un court de Tennis, Castel et Viviane rencontrent Maître Montigny. Le notaire dit à Castel de préparer le bilan de la fortune de feu Lagrange maintenant que la filiation de Geneviève est prouvée. Viviane découvre grâce à Montigny que Castel est l’amant de Fabienne, sa secrétaire.
La critique
Episode mollasson, avec des contorsions du script non nécessaires. On perd beaucoup de temps avec l’enquête de Le Tort et le faux témoignage de Thérèse.
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Re: Séries : Les dernières volontés de Richard Lagrange/Le premier juré (1972)
20. Vingtième épisode
Henri Castel vient parler à Geneviève à la sortie de l’hôpital. Celle-ci, réticente, accepte qu’il lui fasse un brin de causette en la conduisant dans sa voiture. Mais Geneviève n’est pas dupe des beaux discours de l’homme d’affaire et si Castel a retrouvé Thérèse, il a obéi à Viviane Lagrange.
Castel feint de plaider la cause de la fortune de Viviane. Il offre aussi à l’infirmière de continuer à gérer la fortune (pas fou le bonhomme, la fortune il l’a dilapidée en bourse). Geneviève ne sait plus alors que penser de Castel et demande conseil à sa marraine.
Monique conseille à son ami d’aller voir Bernard. Elle prend la 2 cv « Rosalie » (mais nous ne verrons pas la scène, Muriel ne sachant pas conduire). Ni Bernard ni son père ne sont là, mais le drame éclate : Mme Montigny se fait un plaisir d’annoncer à Geneviève que Bernard a été chercher sa fiancée. Désespérée, elle erre dans la campagne. Bernard digne avec les Nodier, le père lui offre de racheter un cabinet de médecin à Annecy, tandis que Claudine voudrait qu’il s’installe à New York où elle a déjà parlé de lui à un scientifique.
Pauvre Bernard, tu ne sais pas ce qui t’attend avec Geneviève/Muriel.
La critique
Quelle désolante promenade en voiture, statique, avec un dialogue plat entre Geneviève et Castel.
L’épisode se rattrape avec le formidable numéro d’actrice d’Yvonne Clech, qui joue merveilleusement bien les vieilles sorcières.
Marcel Imhoff (qui incarne Monsieur Nodier) jouera en 1973 avec Muriel dans l’épisode de « Témoignages » intitulé « Un grand peintre » où il sera commissaire de police suspectant le personnage de Muriel d’un meurtre.
Arrivée de la comédienne Olga Georges-Picot en rivale de Muriel, rôle qu’elle reprendra dans « Le Premier juré ». Instable, tourmentée, Olga a mis fin à ses jours deux ans après Muriel.
Henri Castel vient parler à Geneviève à la sortie de l’hôpital. Celle-ci, réticente, accepte qu’il lui fasse un brin de causette en la conduisant dans sa voiture. Mais Geneviève n’est pas dupe des beaux discours de l’homme d’affaire et si Castel a retrouvé Thérèse, il a obéi à Viviane Lagrange.
Castel feint de plaider la cause de la fortune de Viviane. Il offre aussi à l’infirmière de continuer à gérer la fortune (pas fou le bonhomme, la fortune il l’a dilapidée en bourse). Geneviève ne sait plus alors que penser de Castel et demande conseil à sa marraine.
Monique conseille à son ami d’aller voir Bernard. Elle prend la 2 cv « Rosalie » (mais nous ne verrons pas la scène, Muriel ne sachant pas conduire). Ni Bernard ni son père ne sont là, mais le drame éclate : Mme Montigny se fait un plaisir d’annoncer à Geneviève que Bernard a été chercher sa fiancée. Désespérée, elle erre dans la campagne. Bernard digne avec les Nodier, le père lui offre de racheter un cabinet de médecin à Annecy, tandis que Claudine voudrait qu’il s’installe à New York où elle a déjà parlé de lui à un scientifique.
Pauvre Bernard, tu ne sais pas ce qui t’attend avec Geneviève/Muriel.
La critique
Quelle désolante promenade en voiture, statique, avec un dialogue plat entre Geneviève et Castel.
L’épisode se rattrape avec le formidable numéro d’actrice d’Yvonne Clech, qui joue merveilleusement bien les vieilles sorcières.
Marcel Imhoff (qui incarne Monsieur Nodier) jouera en 1973 avec Muriel dans l’épisode de « Témoignages » intitulé « Un grand peintre » où il sera commissaire de police suspectant le personnage de Muriel d’un meurtre.
Arrivée de la comédienne Olga Georges-Picot en rivale de Muriel, rôle qu’elle reprendra dans « Le Premier juré ». Instable, tourmentée, Olga a mis fin à ses jours deux ans après Muriel.
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Re: Séries : Les dernières volontés de Richard Lagrange/Le premier juré (1972)
21 – Vingt et unième épisode
Le couple Montigny s’ennuie et se dispute, comme deux êtres vivants ensemble sans plus rien qui les retienne. Le pauvre Bernard n’est pas au courant du venin que sa mère a déversé et va donc téléphoner à Geneviève. Monique reste évasive en répondant, mais très vite le fils apprend que la vieille chouette a parlé à l’infirmière.
Geneviève s’arrête avec la 2 cv dans un relais routier où un Jean, homme tente de la faire sourire. Ce camionneur comprend que la jeune femme est bouleversée. Il parvient à la faire se redresser.
Le premier contact entre Geneviève et Bernard est encore loin de la colère qui attend le fils du notaire. Pourtant, il a simplement menti par omission, ses parents ayant arrangé un mariage avec la riche Claudine Odier dont de toute façon (même s’il n’avait pas connu l’infirmière), il ne veut pas.
Henri Castel surprend Viviane en train de répéter des vers pour reprendre son métier de comédienne. Il lui joue alors le parfait amoureux prêt à tout pour elle.
La critique
Yvonne Clech, Henri Vilbert et Bernard Rousselet jouent à merveille.
Dans le rôle du camionneur, Jean-Luc Bideau faisait là une de ses toutes premières apparitions avant de connaître la carrière au cinéma qu’on lui sait.
Dans la scène du chagrin, Muriel pleure un peu comme dans « Maigret aux assises ». On sent que c’est une femme forte, qui vient de perdre un peu de souffle après un coup de poing dans le ventre, mais qui va rebondir et se redresser.
Le couple Montigny s’ennuie et se dispute, comme deux êtres vivants ensemble sans plus rien qui les retienne. Le pauvre Bernard n’est pas au courant du venin que sa mère a déversé et va donc téléphoner à Geneviève. Monique reste évasive en répondant, mais très vite le fils apprend que la vieille chouette a parlé à l’infirmière.
Geneviève s’arrête avec la 2 cv dans un relais routier où un Jean, homme tente de la faire sourire. Ce camionneur comprend que la jeune femme est bouleversée. Il parvient à la faire se redresser.
Le premier contact entre Geneviève et Bernard est encore loin de la colère qui attend le fils du notaire. Pourtant, il a simplement menti par omission, ses parents ayant arrangé un mariage avec la riche Claudine Odier dont de toute façon (même s’il n’avait pas connu l’infirmière), il ne veut pas.
Henri Castel surprend Viviane en train de répéter des vers pour reprendre son métier de comédienne. Il lui joue alors le parfait amoureux prêt à tout pour elle.
La critique
Yvonne Clech, Henri Vilbert et Bernard Rousselet jouent à merveille.
Dans le rôle du camionneur, Jean-Luc Bideau faisait là une de ses toutes premières apparitions avant de connaître la carrière au cinéma qu’on lui sait.
Dans la scène du chagrin, Muriel pleure un peu comme dans « Maigret aux assises ». On sent que c’est une femme forte, qui vient de perdre un peu de souffle après un coup de poing dans le ventre, mais qui va rebondir et se redresser.
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Re: Séries : Les dernières volontés de Richard Lagrange/Le premier juré (1972)
22 – Vingt-deuxième épisode
Bernard fait de l’équitation avec Claudine Nodier. En hésitant entre la fiancée choisie par ses parents et ne lui disant pas la vérité, et Geneviève, il fait souffrir les deux femmes.
Claudine reproche à son « fiancé » de travailler pendant ses vacances à l’office de santé de Genève. Claudine discute avec Mme Montigny et lui parle de l’affaire Lagrange.
Bernard doit ensuite affronter la colère de Geneviève : il n’a pas besoin de se mettre à la fenêtre pour voir l’orage. Muriel ne semble pas se forcer pour jouer, et quand on la connaissait dans la vie privée, on peut même dire qu’elle ne joue pas mais est elle-même. Le mot « pardon » ne fait partie ni du vocabulaire de Geneviève, ni de la comédienne qui l’interprète.
La critique
Nous ne voyons pas Muriel dans le début de l’épisode considéré à des confidences verbeuses entre Claudine et sa « belle-mère ». Yvonne Clech continue dans le registre du personnage odieux à souhait.
Belle performance d’Olga Georges-Picot qui donne de l’épaisseur à son personnage. Face à elle, Bernard Rousselet n’a pas l’air très concerné, il est davantage crédible face à Muriel Baptiste qui il est vrai le pousse dans ses retranchements.
Les infos supplémentaires
Nous voyons un calendrier mural à l’hôpital : 1971
Bernard fait de l’équitation avec Claudine Nodier. En hésitant entre la fiancée choisie par ses parents et ne lui disant pas la vérité, et Geneviève, il fait souffrir les deux femmes.
Claudine reproche à son « fiancé » de travailler pendant ses vacances à l’office de santé de Genève. Claudine discute avec Mme Montigny et lui parle de l’affaire Lagrange.
Bernard doit ensuite affronter la colère de Geneviève : il n’a pas besoin de se mettre à la fenêtre pour voir l’orage. Muriel ne semble pas se forcer pour jouer, et quand on la connaissait dans la vie privée, on peut même dire qu’elle ne joue pas mais est elle-même. Le mot « pardon » ne fait partie ni du vocabulaire de Geneviève, ni de la comédienne qui l’interprète.
La critique
Nous ne voyons pas Muriel dans le début de l’épisode considéré à des confidences verbeuses entre Claudine et sa « belle-mère ». Yvonne Clech continue dans le registre du personnage odieux à souhait.
Belle performance d’Olga Georges-Picot qui donne de l’épaisseur à son personnage. Face à elle, Bernard Rousselet n’a pas l’air très concerné, il est davantage crédible face à Muriel Baptiste qui il est vrai le pousse dans ses retranchements.
Les infos supplémentaires
Nous voyons un calendrier mural à l’hôpital : 1971
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Re: Séries : Les dernières volontés de Richard Lagrange/Le premier juré (1972)
23- Vingt-troisième épisode
C’est l’affrontement entre Bernard et sa mère. Pour l’occasion, nous apprenons que le notaire a pour prénom Lucien.
Claudine décide de tenter sa chance contre Geneviève et se révolte contre son père. Puis elle se rend à l’office de santé où elle se heurte à Monique.
Monique essaie sa robe de mariage. Bernard se rend dans un dancing avec Claudine Nodier. Mais Bernard veut lui parler et elle esquive l’échange.
La critique
Apprenant que Geneviève Lagrange est riche, Mme Montigny commence à changer son fusil d’épaule, ce qui nous vaut de savoureux échanges oratoires entre Yvonne Clech et Henri Vilbert.
Saluons la performance d’Olga Georges Picot, aussi convaincante que Muriel Baptiste, le compliment n’est pas mince. Elle fait ressortir le désespoir de son personnage et s’attache en partie la sympathie d’un public pourtant rallié à Geneviève. On regrettera le jeu outrancier et maladroit d’Annie Sinigalia dans la scène de l’affrontement avec Monique, mais elle n’a jamais eu le talent de Muriel ni d’Olga. Le registre est différent, Muriel et Olga jouent avec leurs tripes, et ce n’est sans doute pas un hasard si ces Patrick Dewaere en jupons ont connu le même destin. Le jeu de François Brincourt (Robert, le fiancé de Monique) lui, est carrément atroce. On le sent peu concerné.
Un des épisodes dans lequel Muriel Baptiste est le moins présente.
C’est l’affrontement entre Bernard et sa mère. Pour l’occasion, nous apprenons que le notaire a pour prénom Lucien.
Claudine décide de tenter sa chance contre Geneviève et se révolte contre son père. Puis elle se rend à l’office de santé où elle se heurte à Monique.
Monique essaie sa robe de mariage. Bernard se rend dans un dancing avec Claudine Nodier. Mais Bernard veut lui parler et elle esquive l’échange.
La critique
Apprenant que Geneviève Lagrange est riche, Mme Montigny commence à changer son fusil d’épaule, ce qui nous vaut de savoureux échanges oratoires entre Yvonne Clech et Henri Vilbert.
Saluons la performance d’Olga Georges Picot, aussi convaincante que Muriel Baptiste, le compliment n’est pas mince. Elle fait ressortir le désespoir de son personnage et s’attache en partie la sympathie d’un public pourtant rallié à Geneviève. On regrettera le jeu outrancier et maladroit d’Annie Sinigalia dans la scène de l’affrontement avec Monique, mais elle n’a jamais eu le talent de Muriel ni d’Olga. Le registre est différent, Muriel et Olga jouent avec leurs tripes, et ce n’est sans doute pas un hasard si ces Patrick Dewaere en jupons ont connu le même destin. Le jeu de François Brincourt (Robert, le fiancé de Monique) lui, est carrément atroce. On le sent peu concerné.
Un des épisodes dans lequel Muriel Baptiste est le moins présente.
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Re: Séries : Les dernières volontés de Richard Lagrange/Le premier juré (1972)
Patricks a écrit:On regrettera le jeu outrancier et maladroit d’Annie Sinigalia dans la scène de l’affrontement avec Monique, mais elle n’a jamais eu le talent de Muriel ni d’Olga.
Je vais me pendre, adieu !
Bon travail Patricks, tu y es presque.
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Séries : Les dernières volontés de Richard Lagrange/Le premier juré (1972)
24- Vingt-quatrième épisode
Viviane invite Geneviève à une garden party. Castel s’accapare la jeune femme. Les Nodier, Bernard, Claudine, les Montigny, les Martel (les parents de son ex) tous sont là face à l’héritière. Comme Claudine nargue sa rivale au bras de Bernard, elle lui rend la pareille avec Jean-Luc, son ex. La petite marchande d’allumettes met KO les grands bourgeois devant la pauvre Viviane incrédule qui croyait avoir eu une bonne idée.
La critique
Muriel aurait pu faire des efforts vestimentaires, avec sa robe de grand-mère ! Cela dit, elle fait encore un éblouissant numéro en écrasant tous ses partenaires. Dans la scène où Bernard lui demande d’être patiente, l’actrice reprend le pas sur le personnage, ne répond pas, mais son regard est la plus perfide des réponses. Lorsqu’elle toise Olga Georges Picot, elle rappelle son attitude face au sergent de police joué par Jean Vinci dans « La double vie de Mademoiselle de la Faille » tourné la même année. Muriel était petite, mais c’était une grande à sa façon !
Henri Vilbert arrive juste à placer quelques réparties acerbes de notaire plein de second degré. Yvonne Clech alterne la sympathie et le mépris.
On regrette une fois de plus l’absence de couleurs, la scène champêtre s’y prêtait à merveille. Marcel Imhoff surjoue de façon exécrable.
Les infos supplémentaires
Nous apprenons que le prénom de Mme Montigny est Jeanne.
Viviane invite Geneviève à une garden party. Castel s’accapare la jeune femme. Les Nodier, Bernard, Claudine, les Montigny, les Martel (les parents de son ex) tous sont là face à l’héritière. Comme Claudine nargue sa rivale au bras de Bernard, elle lui rend la pareille avec Jean-Luc, son ex. La petite marchande d’allumettes met KO les grands bourgeois devant la pauvre Viviane incrédule qui croyait avoir eu une bonne idée.
La critique
Muriel aurait pu faire des efforts vestimentaires, avec sa robe de grand-mère ! Cela dit, elle fait encore un éblouissant numéro en écrasant tous ses partenaires. Dans la scène où Bernard lui demande d’être patiente, l’actrice reprend le pas sur le personnage, ne répond pas, mais son regard est la plus perfide des réponses. Lorsqu’elle toise Olga Georges Picot, elle rappelle son attitude face au sergent de police joué par Jean Vinci dans « La double vie de Mademoiselle de la Faille » tourné la même année. Muriel était petite, mais c’était une grande à sa façon !
Henri Vilbert arrive juste à placer quelques réparties acerbes de notaire plein de second degré. Yvonne Clech alterne la sympathie et le mépris.
On regrette une fois de plus l’absence de couleurs, la scène champêtre s’y prêtait à merveille. Marcel Imhoff surjoue de façon exécrable.
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Nous apprenons que le prénom de Mme Montigny est Jeanne.
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Re: Séries : Les dernières volontés de Richard Lagrange/Le premier juré (1972)
25- Vingt-cinquième épisode
Jeanne et Lucien Montigny comme d’habitude s’enguelent. Les joies de la vie de couple, un mari et une femme de la haute qui se vouvoient. Il s’agit plus d’un numéro d’acteurs qui cabotinent un peu. Cette scène de dispute est bien trop longue, nous privant de Muriel.
Ensuite, c’est Nodier et sa fille, soit Marcel Imhoff et Olga Georges-Picot.
Enfin, Muriel (du moins Geneviève) entre en scène avec une Monique qui prépare sa nouvelle maison.
Nouvel affrontement ensuite entre Geneviève et ce pauvre Bernard que l’on arrive à plaindre tant la femme qu’il aime le met en pièce. Elle est de ces femmes qui ont les yeux révolver et d’un regard fusille l’autre et ne laisse aucune chance de répit ou pardon.
Même le sourire de Muriel Baptiste est ici cruel. Bernard tente de la retenir par le bras mais elle se dégage tel un fauve.
Ensuite, Viviane reproche à Castel de la délaisser et évoque Fabienne.
Lorsque Geneviève reçoit Vandenberghe et Thérèse Puidoux, elle a retrouvé son vrai sourire. Muriel ne sachant pas conduire, nous voyons le démarrage de « Rosalie » la 2 cv par l’arrière sur le parking, la caméra évitant soigneusement de nous montrer que l’actrice ne conduit pas.
Thérèse Puidoux prend à part Geneviève quand cette dernière sort de chez le notaire, sa filiation prouvée, pour lui dire que sa mère a trompé son père et qu’elle n’est pas la fille de Richard Lagrange, mensonge que lui a ordonné de dire Castel. L’épisode se termine au moment où Geneviève prend le volant.
La critique
Un épisode qui ne met pas trop en valeur Muriel Baptiste. Elle n’a pas de plans rapprochés. Bernard Rousselet manque de conviction en amoureux hésitant entre la femme de sa vie et la fiancée choisie par ses parents.
Les infos supplémentaires
Henri Vilbert (Maître Montigny) se trompe dans son texte et parle de la remise de l’enfant en 1950, alors que dans la série, Geneviève est née en 1951.
Jeanne et Lucien Montigny comme d’habitude s’enguelent. Les joies de la vie de couple, un mari et une femme de la haute qui se vouvoient. Il s’agit plus d’un numéro d’acteurs qui cabotinent un peu. Cette scène de dispute est bien trop longue, nous privant de Muriel.
Ensuite, c’est Nodier et sa fille, soit Marcel Imhoff et Olga Georges-Picot.
Enfin, Muriel (du moins Geneviève) entre en scène avec une Monique qui prépare sa nouvelle maison.
Nouvel affrontement ensuite entre Geneviève et ce pauvre Bernard que l’on arrive à plaindre tant la femme qu’il aime le met en pièce. Elle est de ces femmes qui ont les yeux révolver et d’un regard fusille l’autre et ne laisse aucune chance de répit ou pardon.
Même le sourire de Muriel Baptiste est ici cruel. Bernard tente de la retenir par le bras mais elle se dégage tel un fauve.
Ensuite, Viviane reproche à Castel de la délaisser et évoque Fabienne.
Lorsque Geneviève reçoit Vandenberghe et Thérèse Puidoux, elle a retrouvé son vrai sourire. Muriel ne sachant pas conduire, nous voyons le démarrage de « Rosalie » la 2 cv par l’arrière sur le parking, la caméra évitant soigneusement de nous montrer que l’actrice ne conduit pas.
Thérèse Puidoux prend à part Geneviève quand cette dernière sort de chez le notaire, sa filiation prouvée, pour lui dire que sa mère a trompé son père et qu’elle n’est pas la fille de Richard Lagrange, mensonge que lui a ordonné de dire Castel. L’épisode se termine au moment où Geneviève prend le volant.
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Un épisode qui ne met pas trop en valeur Muriel Baptiste. Elle n’a pas de plans rapprochés. Bernard Rousselet manque de conviction en amoureux hésitant entre la femme de sa vie et la fiancée choisie par ses parents.
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Henri Vilbert (Maître Montigny) se trompe dans son texte et parle de la remise de l’enfant en 1950, alors que dans la série, Geneviève est née en 1951.
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Re: Séries : Les dernières volontés de Richard Lagrange/Le premier juré (1972)
26- Vingt-sixième épisode
Claudine et Bernard vont faire un tour en bateau. Bernard décide de lui parler afin de mettre les choses au point. Olga Georges Picot est parfaite en « pauvre petite fille riche ». Bernard la quitte enfin mais n’est-ce pas trop tard ? Mais Claudine sauve les apparences devant son ex, et s’effondre juste après son départ.
Geneviève repousse Bernard qui la retrouve au restaurant où elle a invité Thérèse, Vandenberghe et sa marraine Mme Lebrun. Elle est bouleversée parce que la vieille bique lui a dit qu’elle n’était pas la fille de Lagrange.
La critique
Geneviève/Muriel ne nous déçoit pas : lorsque Bernard lui annonce qu’il a quitté Claudine, loin d’exploser de joie, elle lui lance « Vous attendez des félicitations ». « Non ? Alors de remerciements ? ». Quand Bernard veut l’enlacer, elle se dégage. Muriel est ici plus vraie que nature, je jouant pas son personnage, pareil à un Patrick Dewaere. Elle est comme dans la vie. Une autre actrice n’aurait pas joué Geneviève ainsi, en y mettant autant ses tripes. Mais au moment où tout semble perdu, Geneviève se jette en pleurs dans les bras du jeune médecin. En fait, l’infirmière a emmagasiné la douleur jusqu’à n’en plus pouvoir, elle se détruit elle-même.
Bernard lui demande si elle a pardonné, et elle marmonne un oui, et il la demande en mariage. Notre joli cœur l’a échappé belle même si objectivement il n’a pas grand-chose à se reprocher.
Les infos supplémentaires
Vandenberghe dit à Geneviève, de retour de la rencontre avec Bernard, qu’il l’a demandé en mariage. La voyons faire la tête, il lui dit de sourire. Or, en novembre 1966, sur le tournage de « Tilt » qu’elle animait pour la première et dernière fois, les techniciens étaient obligés de lui dire « Souris Muriel », alors qu’elle s’apprêtait à interviewer Michel Polnareff.
Claudine et Bernard vont faire un tour en bateau. Bernard décide de lui parler afin de mettre les choses au point. Olga Georges Picot est parfaite en « pauvre petite fille riche ». Bernard la quitte enfin mais n’est-ce pas trop tard ? Mais Claudine sauve les apparences devant son ex, et s’effondre juste après son départ.
Geneviève repousse Bernard qui la retrouve au restaurant où elle a invité Thérèse, Vandenberghe et sa marraine Mme Lebrun. Elle est bouleversée parce que la vieille bique lui a dit qu’elle n’était pas la fille de Lagrange.
La critique
Geneviève/Muriel ne nous déçoit pas : lorsque Bernard lui annonce qu’il a quitté Claudine, loin d’exploser de joie, elle lui lance « Vous attendez des félicitations ». « Non ? Alors de remerciements ? ». Quand Bernard veut l’enlacer, elle se dégage. Muriel est ici plus vraie que nature, je jouant pas son personnage, pareil à un Patrick Dewaere. Elle est comme dans la vie. Une autre actrice n’aurait pas joué Geneviève ainsi, en y mettant autant ses tripes. Mais au moment où tout semble perdu, Geneviève se jette en pleurs dans les bras du jeune médecin. En fait, l’infirmière a emmagasiné la douleur jusqu’à n’en plus pouvoir, elle se détruit elle-même.
Bernard lui demande si elle a pardonné, et elle marmonne un oui, et il la demande en mariage. Notre joli cœur l’a échappé belle même si objectivement il n’a pas grand-chose à se reprocher.
Les infos supplémentaires
Vandenberghe dit à Geneviève, de retour de la rencontre avec Bernard, qu’il l’a demandé en mariage. La voyons faire la tête, il lui dit de sourire. Or, en novembre 1966, sur le tournage de « Tilt » qu’elle animait pour la première et dernière fois, les techniciens étaient obligés de lui dire « Souris Muriel », alors qu’elle s’apprêtait à interviewer Michel Polnareff.
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Re: Séries : Les dernières volontés de Richard Lagrange/Le premier juré (1972)
27. Vingt-septième épisode
Vandenberghe loge chez Mme Lebrun. Bien que devant se marier, Geneviève se réfugie dans sa chambre, bouleversée par les révélations de Thérèse. Elle se confie à sa marraine mais lui demande de ne rien dire.
Le mariage de Monique se prépare. Mme Lebrun est préoccupée par sa filleule et se demande si Thérèse Puidoux a dit la vérité.
La scène du mariage permet de réunir toute la distribution, les médecins du centre assistant à la cérémonie. Même la méchante infirmière Françoise est invitée au lunch. Au milieu de cette foule, Geneviève est grave et triste. Bernard est inquiet.
La réconciliation a enfin lieu entre Françoise et Geneviève. Cette dernière n’est pas rancunière. Puis Geneviève s’enfuit en pleurant.
La critique
Une fois de plus, Muriel Baptiste est plus à l’aise dans les scènes malheureuses que de bonheur. Quel contraste avec le bonheur de Monique/Annie Sinigalia, dont les scènes sont gâchées par son prétendant, le comédien François Brincourt jouant comme un cochon.
La présence des parents de Monique et Robert, que l’on voit pour la première fois, semble artificielle.
Vandenberghe loge chez Mme Lebrun. Bien que devant se marier, Geneviève se réfugie dans sa chambre, bouleversée par les révélations de Thérèse. Elle se confie à sa marraine mais lui demande de ne rien dire.
Le mariage de Monique se prépare. Mme Lebrun est préoccupée par sa filleule et se demande si Thérèse Puidoux a dit la vérité.
La scène du mariage permet de réunir toute la distribution, les médecins du centre assistant à la cérémonie. Même la méchante infirmière Françoise est invitée au lunch. Au milieu de cette foule, Geneviève est grave et triste. Bernard est inquiet.
La réconciliation a enfin lieu entre Françoise et Geneviève. Cette dernière n’est pas rancunière. Puis Geneviève s’enfuit en pleurant.
La critique
Une fois de plus, Muriel Baptiste est plus à l’aise dans les scènes malheureuses que de bonheur. Quel contraste avec le bonheur de Monique/Annie Sinigalia, dont les scènes sont gâchées par son prétendant, le comédien François Brincourt jouant comme un cochon.
La présence des parents de Monique et Robert, que l’on voit pour la première fois, semble artificielle.
Dernière édition par Patricks le Dim 30 Juin 2013 - 17:33, édité 1 fois
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