Série "Night Gallery"
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CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: Les SÉRIES TÉLÉ, FILMS, ACTEURS, ACTRICES & autres Artistes :: Les Séries Télé
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Re: Série "Night Gallery"
18-A. The Waiting Room (**)
Date de diffusion : 26 janvier 1972
Scénario : Rod Serling
Mise en scène : Jeannot Szwarc
Durée : 27’08’’
Résumé :
Au Far West le bandit et assassin Sam Dichter pénètre de nuit dans une petite ville et se rend au saloon. Il se rend compte qu’il reconnaît les personnes présentes, sans toutefois les connaître. D’autres étranges évènements surviennent, qui vont l’amener à découvrir une terrifiante réalité.
Critique :
L’épisode soufre d’apparaître comme un évident remake d’épisodes de La Quatrième Dimension, où des damnés étaient condamnés à revivre sans cesse les conditions de leur mort, dans une vision très psychologiste de l’Enfer. Cette énième version d’apporte rien de réellement nouveau et résulte prévisible dès la mise en place de la situation. C’est d’autant plus vrai que Rod Serling retombe ici dans péché mignon consistant à trop développer des dialogues prêcheurs et parfois lénifiants. L’épisode est de ce point de vue beaucoup trop long pour son bien, malgré les prestations convaincantes de comédiens rompus au Western, dont le solide Steve Forrest. Heureusement l’excellent réalisateur Jeannot Szwarc, aidé par une habile photographie, maintient un intérêt en reconstituant à la perfection l’atmosphère des grands Westerns classiques, un genre dont l’étoile comme à pâlir en ce début des Seventies.
Anecdotes :
Steve Forrest (Sam Dichter) est le frère de l’acteur Dana Andrews. Il lui doit pour partie le lancement de sa carrière. Celle-ci le verra occuper de nombreux seconds rôles au cinéma (Le jour le plus long, 1962...) mais également à la télévision : Gunsmoke, Opération Danger, Les rues de San Francisco, Cannon, Dallas Arabesque, Columbo… Il demeure surtout connu pour le rôle principal de la série anglaise Le Baron (1966-1967) avec Sue Lloyd comme partenaire.
Jim Davis (Abe Bennett) est connu pour le rêle de Jock, patriarche des Ewing dans Dallas, de 1978 à 1981.
La longue durée de l’épisode excéda ce qui était programmé, mais le statut spécial de Rod Serling conduisit Jack Laird à plutôt supprimer l’une des scèns de l’histoire suivante (Last Rites for a Dead Druid), afin de rattraper la situation.
Par souci d’économie, Jack Laird souaitait avoir recours à un décor préexistant de Western, mais Szwarc et le décorateur Josep Alves obtinrent de pouvoir créer un design original, convenant mieux aux vues du metteur en scène.
Date de diffusion : 26 janvier 1972
Scénario : Rod Serling
Mise en scène : Jeannot Szwarc
Durée : 27’08’’
Résumé :
Au Far West le bandit et assassin Sam Dichter pénètre de nuit dans une petite ville et se rend au saloon. Il se rend compte qu’il reconnaît les personnes présentes, sans toutefois les connaître. D’autres étranges évènements surviennent, qui vont l’amener à découvrir une terrifiante réalité.
Critique :
L’épisode soufre d’apparaître comme un évident remake d’épisodes de La Quatrième Dimension, où des damnés étaient condamnés à revivre sans cesse les conditions de leur mort, dans une vision très psychologiste de l’Enfer. Cette énième version d’apporte rien de réellement nouveau et résulte prévisible dès la mise en place de la situation. C’est d’autant plus vrai que Rod Serling retombe ici dans péché mignon consistant à trop développer des dialogues prêcheurs et parfois lénifiants. L’épisode est de ce point de vue beaucoup trop long pour son bien, malgré les prestations convaincantes de comédiens rompus au Western, dont le solide Steve Forrest. Heureusement l’excellent réalisateur Jeannot Szwarc, aidé par une habile photographie, maintient un intérêt en reconstituant à la perfection l’atmosphère des grands Westerns classiques, un genre dont l’étoile comme à pâlir en ce début des Seventies.
Anecdotes :
Steve Forrest (Sam Dichter) est le frère de l’acteur Dana Andrews. Il lui doit pour partie le lancement de sa carrière. Celle-ci le verra occuper de nombreux seconds rôles au cinéma (Le jour le plus long, 1962...) mais également à la télévision : Gunsmoke, Opération Danger, Les rues de San Francisco, Cannon, Dallas Arabesque, Columbo… Il demeure surtout connu pour le rôle principal de la série anglaise Le Baron (1966-1967) avec Sue Lloyd comme partenaire.
Jim Davis (Abe Bennett) est connu pour le rêle de Jock, patriarche des Ewing dans Dallas, de 1978 à 1981.
La longue durée de l’épisode excéda ce qui était programmé, mais le statut spécial de Rod Serling conduisit Jack Laird à plutôt supprimer l’une des scèns de l’histoire suivante (Last Rites for a Dead Druid), afin de rattraper la situation.
Par souci d’économie, Jack Laird souaitait avoir recours à un décor préexistant de Western, mais Szwarc et le décorateur Josep Alves obtinrent de pouvoir créer un design original, convenant mieux aux vues du metteur en scène.
Estuaire44- Empereur
- Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Night Gallery"
18-B. Last Rites for a Dead Druid (***)
Date de diffusion : 26 janvier 1972
Scénario : Alvin Sapinsley
Mise en scène : Jeannot Szwarc
Durée : 22’26’’
Résumé :
Chez un antiquaire, Carol Lyndey découvre une antique statue ressemblant trait pour trait à son mari Bruce. Elle l’acète et Bruce, d’abord indifférent, devient de plus en plus fasciné par la statue. Celle-ci lui apparaît dans des cauchemars, où elle semble se précipiter vers lui dès qu’il détourne le regard. Il apprend que l’objet représente en fait un sorcier du temps jadis, peut-être l’un de ses ancêtres.
Critique :
Ce genre d’histoire d’objet ou endroit maudit exerçant une subjugation toujours plus marquée du protagoniste n’apparait certes pas original. Mais la version ici proposée se caractérise par une narration efficace ; Ainsi le récit ne cherche pas à élucider trop en avant le parcours de la statue et la réalité du rapport entre Bruce et le sorcier, ce qui serait fastidieux et contreproductif, le mystère demeurant toujours le meilleur allié de l’effroi. L’auteur joue également du contraste établi entre un jeune couple sympathique et aux dialogues pleins d’humour (un ton volontairement très sitcom) et l’épouvante dégagée par l’artéfact, afin d’accroître l’impact des manifestations horrifiques de celui-ci.
La mise en scène étonnamment élaborée de Jeannot Szwarc, jouant autant des formes que des couleurs, autorise d’ailleurs des moments réellement effrayants. Les amateurs de Doctor Who s’amuseront également des convergences parfois étonnantes existant entre la statue et les Anges pleureurs, l’une des plus grandes réussites de Steven Moffat. On regrettera toutefois que Bill Bixby très à l’aise, tout comme Carol Lynley, sur le registre de la comédie le soit clairement moins quand il s’agit d’incarner l’entité maléfique. Par ailleurs, la fin demeure confuse quant à ce qu’il advient en définitive à Jenny.
Anecdotes :
Bill Bixby (Bruce Tarraday) est très connu pour le rôle du Dr. Banner dans la série L’Incroyable Hulk (1977-1982). Il mène également une belle carrière de réalisateur.
Carol Lynley (Jenny Tarraday) fut une actrice populaire dans les années 60, notamment dans le domaine du Polar, où elle tient des rôles de blonde platine (Harlow, 1965); Elle fut par la suite la vedette de nombreuses séries B d’horreur et apparût également à la télévision (Alfred Hitchcock présente, les Envahisseurs, Kojak, …)
L’épisode est très librement basé sur la nouvelle Out of the Eons, d’Hazel Heald. Toutefois les différences sont tellement marquées avec l’original, que le scénario fut finalement considéré comme une création.
Date de diffusion : 26 janvier 1972
Scénario : Alvin Sapinsley
Mise en scène : Jeannot Szwarc
Durée : 22’26’’
Résumé :
Chez un antiquaire, Carol Lyndey découvre une antique statue ressemblant trait pour trait à son mari Bruce. Elle l’acète et Bruce, d’abord indifférent, devient de plus en plus fasciné par la statue. Celle-ci lui apparaît dans des cauchemars, où elle semble se précipiter vers lui dès qu’il détourne le regard. Il apprend que l’objet représente en fait un sorcier du temps jadis, peut-être l’un de ses ancêtres.
Critique :
Ce genre d’histoire d’objet ou endroit maudit exerçant une subjugation toujours plus marquée du protagoniste n’apparait certes pas original. Mais la version ici proposée se caractérise par une narration efficace ; Ainsi le récit ne cherche pas à élucider trop en avant le parcours de la statue et la réalité du rapport entre Bruce et le sorcier, ce qui serait fastidieux et contreproductif, le mystère demeurant toujours le meilleur allié de l’effroi. L’auteur joue également du contraste établi entre un jeune couple sympathique et aux dialogues pleins d’humour (un ton volontairement très sitcom) et l’épouvante dégagée par l’artéfact, afin d’accroître l’impact des manifestations horrifiques de celui-ci.
La mise en scène étonnamment élaborée de Jeannot Szwarc, jouant autant des formes que des couleurs, autorise d’ailleurs des moments réellement effrayants. Les amateurs de Doctor Who s’amuseront également des convergences parfois étonnantes existant entre la statue et les Anges pleureurs, l’une des plus grandes réussites de Steven Moffat. On regrettera toutefois que Bill Bixby très à l’aise, tout comme Carol Lynley, sur le registre de la comédie le soit clairement moins quand il s’agit d’incarner l’entité maléfique. Par ailleurs, la fin demeure confuse quant à ce qu’il advient en définitive à Jenny.
Anecdotes :
Bill Bixby (Bruce Tarraday) est très connu pour le rôle du Dr. Banner dans la série L’Incroyable Hulk (1977-1982). Il mène également une belle carrière de réalisateur.
Carol Lynley (Jenny Tarraday) fut une actrice populaire dans les années 60, notamment dans le domaine du Polar, où elle tient des rôles de blonde platine (Harlow, 1965); Elle fut par la suite la vedette de nombreuses séries B d’horreur et apparût également à la télévision (Alfred Hitchcock présente, les Envahisseurs, Kojak, …)
L’épisode est très librement basé sur la nouvelle Out of the Eons, d’Hazel Heald. Toutefois les différences sont tellement marquées avec l’original, que le scénario fut finalement considéré comme une création.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Night Gallery"
19-A. Deliveries in the Rear (***)
Date de diffusion : 09 février 1972
Scénario : Rod Serling
Mise en scène : Jeff Corey
Durée : 28’19’’
Résumé :
A l’époque victorienne le prestigieux chirurgien Dr. John Fletcher utilise des cadavres volés pour mener à bien ses cours de dissection. Il ferme les yeux quand ces rabatteurs lui amènent des gens manifestement assassinés, car il s’agit de gens issus de la plèbe, qu’il méprise. Mais la situation va bientôt lui échapper.
Critique :
L’épisode résulte comme très à part au sein de l’anthologie. En effet il est l’un des rares opus de l’anthologie à ne comporter aucun élément fantastique, de quelque nature que cela soit. Par ailleurs il ne s’appuie que marginalement sur la chute de son récit, très prévisible et basée sur une énorme coïncidence, qui plus est manquant de logique (pourquoi les tueurs se seraient-ils risqués à s’aventurer dans la haute société ?). Au contraire, le scénario joue habilement la carte du portrait psychologique, avec un tableau réellement de ce médecin que l’orgueil de sa propre virtuosité conduit à traduire tous ses serments.
Ce personnage maudit s’inscrit dans une atmosphère adéquate glaciale et sinistre, d’ailleurs accompagnée d’une reconstitution historique de qualité. Cornel Wilde campe efficacement ce personnage à la fois abject et impressionnant d’autorité, mais ne peut que se réfugier dans la théâtralité pour assumer une conclusion rocambolesque. L’épisode aurait pu utilement aller jusqu’au bout de sa logique en enfaisant l’économie, mais cela aurait sans doute résulté trop en rupture avec la charte de l’anthologie
Anecdotes :
Cornel Wilde (Dr. John Fletcher), acteur d’origine hongroise, se fit connaître grâce à ses talents pour l’escrime (il fut sélectionné pour les Jeux Olympiques de 1936). IL fut choisi par Laurence Olivier pour superviser les duels des représentations de Roméo et Juliette données à Broadway avant guerre. A partir de 1940, il mène une belle carrière d’acteur, tenant de nombreux rôles de séducteurs, souvent dans des films en costumes.
Date de diffusion : 09 février 1972
Scénario : Rod Serling
Mise en scène : Jeff Corey
Durée : 28’19’’
Résumé :
A l’époque victorienne le prestigieux chirurgien Dr. John Fletcher utilise des cadavres volés pour mener à bien ses cours de dissection. Il ferme les yeux quand ces rabatteurs lui amènent des gens manifestement assassinés, car il s’agit de gens issus de la plèbe, qu’il méprise. Mais la situation va bientôt lui échapper.
Critique :
L’épisode résulte comme très à part au sein de l’anthologie. En effet il est l’un des rares opus de l’anthologie à ne comporter aucun élément fantastique, de quelque nature que cela soit. Par ailleurs il ne s’appuie que marginalement sur la chute de son récit, très prévisible et basée sur une énorme coïncidence, qui plus est manquant de logique (pourquoi les tueurs se seraient-ils risqués à s’aventurer dans la haute société ?). Au contraire, le scénario joue habilement la carte du portrait psychologique, avec un tableau réellement de ce médecin que l’orgueil de sa propre virtuosité conduit à traduire tous ses serments.
Ce personnage maudit s’inscrit dans une atmosphère adéquate glaciale et sinistre, d’ailleurs accompagnée d’une reconstitution historique de qualité. Cornel Wilde campe efficacement ce personnage à la fois abject et impressionnant d’autorité, mais ne peut que se réfugier dans la théâtralité pour assumer une conclusion rocambolesque. L’épisode aurait pu utilement aller jusqu’au bout de sa logique en enfaisant l’économie, mais cela aurait sans doute résulté trop en rupture avec la charte de l’anthologie
Anecdotes :
Cornel Wilde (Dr. John Fletcher), acteur d’origine hongroise, se fit connaître grâce à ses talents pour l’escrime (il fut sélectionné pour les Jeux Olympiques de 1936). IL fut choisi par Laurence Olivier pour superviser les duels des représentations de Roméo et Juliette données à Broadway avant guerre. A partir de 1940, il mène une belle carrière d’acteur, tenant de nombreux rôles de séducteurs, souvent dans des films en costumes.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Night Gallery"
19-B. Stop Killing Me (***)
Date de diffusion : 09 février 1972
Scénario : Jack Laird, d'après une nouvelle d'Hal Dresner
Mise en scène : Jeannot Szwarc
Durée : 14’01’’
Résumé :
Frances Turchin vient se plaindre au près de la police, car son mari ne cesse de lui dire qu’il va la tuer et de simuler l’évènement. Il espère que la nervosité de sa femme lui occasionnera un évènement fatal. Le policier en service va être considérablement impressionné par cette histoire.
Critique :
Les amateurs de Chapeau Melon et Bottes de Cuir se plairont à observer d’amusantes convergences entre ce récit et l’épisode particulièrement efficace qu’est Meurtres à épisodes. Les autres pourront s’amuser d’un véritable sketch, aux dialogues particulièrement réjouissants et variés. On débute ainsi sur un humour avant de passer à une charge caustique sur le mariage, de plus en plus teintée d’un misogynie assez mordante. Le ton totalement cynique de l’ensemble se montre souvent pétillant et nous vaut une chute réellement astucieuse, L’épisode capitalise également sur l’abatage et le métier de deux comédiens vétérans ; ceux-ci s’amusent visiblement beaucoup et n’hésitent pas à surjouer l’affaire à l’instar d’un sketch du Saturday Night Live, ce qui convient idéalement ici
Anecdotes :
Geraldine Page (Frances Turchin) fut une grande star de Broadway, connaissant également le succès au cinéma. Elle reçoit ainsi l’Oscar en 1986, pour Mémoires du Texas. Elle tint toujours des rôles particulièrement variés. Durant le années 80 elle devient une professeure d’art dramatique très influente sur les comédiens de l’époque.
L’épisode est basé sur la nouvelle Stop Killing Me d’Hal Dresner, initialement publiée dans Alfred Hitchcock's Mystery Magazine en Novembre 1963.
Date de diffusion : 09 février 1972
Scénario : Jack Laird, d'après une nouvelle d'Hal Dresner
Mise en scène : Jeannot Szwarc
Durée : 14’01’’
Résumé :
Frances Turchin vient se plaindre au près de la police, car son mari ne cesse de lui dire qu’il va la tuer et de simuler l’évènement. Il espère que la nervosité de sa femme lui occasionnera un évènement fatal. Le policier en service va être considérablement impressionné par cette histoire.
Critique :
Les amateurs de Chapeau Melon et Bottes de Cuir se plairont à observer d’amusantes convergences entre ce récit et l’épisode particulièrement efficace qu’est Meurtres à épisodes. Les autres pourront s’amuser d’un véritable sketch, aux dialogues particulièrement réjouissants et variés. On débute ainsi sur un humour avant de passer à une charge caustique sur le mariage, de plus en plus teintée d’un misogynie assez mordante. Le ton totalement cynique de l’ensemble se montre souvent pétillant et nous vaut une chute réellement astucieuse, L’épisode capitalise également sur l’abatage et le métier de deux comédiens vétérans ; ceux-ci s’amusent visiblement beaucoup et n’hésitent pas à surjouer l’affaire à l’instar d’un sketch du Saturday Night Live, ce qui convient idéalement ici
Anecdotes :
Geraldine Page (Frances Turchin) fut une grande star de Broadway, connaissant également le succès au cinéma. Elle reçoit ainsi l’Oscar en 1986, pour Mémoires du Texas. Elle tint toujours des rôles particulièrement variés. Durant le années 80 elle devient une professeure d’art dramatique très influente sur les comédiens de l’époque.
L’épisode est basé sur la nouvelle Stop Killing Me d’Hal Dresner, initialement publiée dans Alfred Hitchcock's Mystery Magazine en Novembre 1963.
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Re: Série "Night Gallery"
19-C. Dead Weight (***)
Date de diffusion : 09 février 1972
Scénario : Jack Laird, d'après une nouvelle de Jeffry Scott
Mise en scène : Timothy Galfas
Durée : 7’16’’
Résumé :
Poursuivi de près par la police, le gangster Landau fait appel à un exportateur crapuleux, afin d’être envoyé discrètement en Argentine, contre 15 000 dollars. Son partenaire semble sûr de lui, affirmant avoir toujours respecté ce type de contrat. Et il a effectivement mis au point une martingale très originale.
Critique :
E tr-ès bref sketch brille par son humour noir, versant in fine dans le pur macabre lors d’une conclusion réellement énorme. . En soit l’idée de base manque de réelle originalité, sous des formes variées elle a en effet utilisée dans plusieurs séries d’aventures des Sixties, dont Le Saint et Chapeau Melon et Bottes de Cuir dans Remontons le Temps. Si la mise en scène n’a guère l’occasion de briller lors de ce huis clos concis et très statique, les dialogues et le jeu pittoresque des comédiens induisent d’emblée un ton goguenard fort délectable. On de vine d’emblée que le gangster assassin se met dans un fort mauvais pas, mais la menace sait rester totalement dissimulée jusqu’à la chute, un fort bel exercice de style.
Anecdotes :
Bobby Darin (Landau) accomplit quelques apparitions prometteuses à l’écran, mais il fut avant tout un musicien et chanteur de Rock et de Jazz très populaire aux USA durant les années 50 et 60. Tout en se produisant régulièrement à Las Vegas, il composa également de nombreuses bandes sons pour le cinéma. Malade du cœur depuis sa jeunesse, il décède en 1973, à l’âge de 37 ans.
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Date de diffusion : 09 février 1972
Scénario : Jack Laird, d'après une nouvelle de Jeffry Scott
Mise en scène : Timothy Galfas
Durée : 7’16’’
Résumé :
Poursuivi de près par la police, le gangster Landau fait appel à un exportateur crapuleux, afin d’être envoyé discrètement en Argentine, contre 15 000 dollars. Son partenaire semble sûr de lui, affirmant avoir toujours respecté ce type de contrat. Et il a effectivement mis au point une martingale très originale.
Critique :
E tr-ès bref sketch brille par son humour noir, versant in fine dans le pur macabre lors d’une conclusion réellement énorme. . En soit l’idée de base manque de réelle originalité, sous des formes variées elle a en effet utilisée dans plusieurs séries d’aventures des Sixties, dont Le Saint et Chapeau Melon et Bottes de Cuir dans Remontons le Temps. Si la mise en scène n’a guère l’occasion de briller lors de ce huis clos concis et très statique, les dialogues et le jeu pittoresque des comédiens induisent d’emblée un ton goguenard fort délectable. On de vine d’emblée que le gangster assassin se met dans un fort mauvais pas, mais la menace sait rester totalement dissimulée jusqu’à la chute, un fort bel exercice de style.
Anecdotes :
Bobby Darin (Landau) accomplit quelques apparitions prometteuses à l’écran, mais il fut avant tout un musicien et chanteur de Rock et de Jazz très populaire aux USA durant les années 50 et 60. Tout en se produisant régulièrement à Las Vegas, il composa également de nombreuses bandes sons pour le cinéma. Malade du cœur depuis sa jeunesse, il décède en 1973, à l’âge de 37 ans.
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Re: Série "Night Gallery"
20-A. I'll Never Leave You - Ever (****)
Date de diffusion : 16 février 1972
Scénario : Jack Laird, d'après une nouvelle de Rene Morris
Mise en scène : Daniel Haller
Durée : 26’32’’
Résumé :
En Angleterre, au XIXe siècle, la fermière Moira a pris en horreur son époux, qui agonise longuement d’une maladie l’ayant privé d tout charme. Elle fait appel à une sourcière afin d’abréger la vie de son époux, d’autant qu’elle a pris un amant. Mais rien ne va se passer comme prévu.
Critique :
Jack Leard opte ici pour un surprenant virage à 180°. En effet il délaisse l’humour se voulant décalé qu’il projette le plus souvent sur l’épouvante gothique, pour en venir à l’expression la plus primale du genre. Si l’histoire ne comporte guère de surprise ensoi, elle rejoint ainsi idéalement les thématiques des anciens films de la Hammer à son meilleur niveau, avec plusieurs figures archétypales, comme la femme fatale, la sorcière décatie où le mâle cynique et dominateur. Le grand mérite de I'll Never Leave You - Ever repose sur la parfaite cohérence de son propos. A travers le décor emblématique et sinistres à souhait, les dialogues et postures paroxystiques, le jeu ultra théâtralisé des acteurs, les maquillages effrayants ou la musique suggestive, l’épisode sait saisir toute l’essence d’un style. Grâce au gran savoir-faire de Daniel Haller, sa réussite est telle que sa conclusion pourtant des plus prévisibles, se montre réellement effrayante. Lois Nettleton exprime avec talent les diverses facettes de Moira, à la fois instigatrice d’un meurtre mais aussi victime du désir sexuel des hommes.
Anecdotes :
Lois Nettleton (Moira) mena une active carrière au théâtre comme à la télévision, ce qui lui valut de remporter deux Emmy Awards. Elle participe à La Quatrième Dimension, Alfred Hitchcock présente, Le Fugitif, Bonanza, Cannon, Hawaii Police d'État, Kung-fu, Les rues de San-Francisco, Le Caméléon...
Le metteur en scène Daniel Haller effectue ici son unique participation à l’anthologie. Il est un grand spécialiste de l’horreur gothique, ayant notamment créé les décors des fameuses adaptations de Poe au cinéma par Roger Corman : House of Usher (1960), The Pit and the Pendulum (1961), etc. Il dirige également plusieurs adaptations de Lovecraft à l’écran, dont The Dunwich Horror (1970).
Date de diffusion : 16 février 1972
Scénario : Jack Laird, d'après une nouvelle de Rene Morris
Mise en scène : Daniel Haller
Durée : 26’32’’
Résumé :
En Angleterre, au XIXe siècle, la fermière Moira a pris en horreur son époux, qui agonise longuement d’une maladie l’ayant privé d tout charme. Elle fait appel à une sourcière afin d’abréger la vie de son époux, d’autant qu’elle a pris un amant. Mais rien ne va se passer comme prévu.
Critique :
Jack Leard opte ici pour un surprenant virage à 180°. En effet il délaisse l’humour se voulant décalé qu’il projette le plus souvent sur l’épouvante gothique, pour en venir à l’expression la plus primale du genre. Si l’histoire ne comporte guère de surprise ensoi, elle rejoint ainsi idéalement les thématiques des anciens films de la Hammer à son meilleur niveau, avec plusieurs figures archétypales, comme la femme fatale, la sorcière décatie où le mâle cynique et dominateur. Le grand mérite de I'll Never Leave You - Ever repose sur la parfaite cohérence de son propos. A travers le décor emblématique et sinistres à souhait, les dialogues et postures paroxystiques, le jeu ultra théâtralisé des acteurs, les maquillages effrayants ou la musique suggestive, l’épisode sait saisir toute l’essence d’un style. Grâce au gran savoir-faire de Daniel Haller, sa réussite est telle que sa conclusion pourtant des plus prévisibles, se montre réellement effrayante. Lois Nettleton exprime avec talent les diverses facettes de Moira, à la fois instigatrice d’un meurtre mais aussi victime du désir sexuel des hommes.
Anecdotes :
Lois Nettleton (Moira) mena une active carrière au théâtre comme à la télévision, ce qui lui valut de remporter deux Emmy Awards. Elle participe à La Quatrième Dimension, Alfred Hitchcock présente, Le Fugitif, Bonanza, Cannon, Hawaii Police d'État, Kung-fu, Les rues de San-Francisco, Le Caméléon...
Le metteur en scène Daniel Haller effectue ici son unique participation à l’anthologie. Il est un grand spécialiste de l’horreur gothique, ayant notamment créé les décors des fameuses adaptations de Poe au cinéma par Roger Corman : House of Usher (1960), The Pit and the Pendulum (1961), etc. Il dirige également plusieurs adaptations de Lovecraft à l’écran, dont The Dunwich Horror (1970).
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Re: Série "Night Gallery"
20-B. There Aren't Anymore MacBanes (**)
Date de diffusion : 16 février 1972
Scénario : Alvin Sapinsley, d'après une nouvelle de Stephen Hall
Mise en scène : John Newland
Durée : 23’07’’
Résumé :
Le jeune Andrew MacBane se passionne pour la sorcellerie, ce qui le fait négliger ses études. Quand son oncle menace de le déshériter, il invoque un démon pour l’assassiner. Mais l’entité s’attaque ensuite aux amis d’Andrew, sans que celui-ci puisse l’en empêcher.
Critique :
La mise en bouche de l’épisode se montre prometteuse, avec une mise en place très rapide de la situation et l’instauration d’un vrai suspense autour du rapport d’Andrew à la magie noire : mythomanie ou véritable talent ? La mise en scène se montre efficace et la narration se voit soutenue par l’interprétation très intense de Joel Grey, idéale pour positionner le protagoniste à mi-chemin entre folie et don visionnaire. Malgré ses atours et sa coiffure si 70’s, les amateurs de Buffy contre les vampires s’amuseront en retrouvant le futur interprète de Doc, démon autrement blasé vis-à-vis de la sorcellerie. Malheureusement la seconde partie de l’intrigue en revient à des schémas narratifs beaucoup plus balisés, conduisant d ‘ailleurs à une conclusion ultra classique. Du plus le récit délaye durant toute une longue scène où Andrew rabâche tout ce que l’on a déjà appris ou compris, sans aucune plus-value autre qu’un drama familial superflu. Inquiétant quand il demeurait dissimulé, le démon devient grotesque quand il apparaît, l’anthologie trahissant ici son âge.
Anecdotes :
Joel Grey (Andrew) est un important acteur de cinéma, notamment réputé pour son rôle de maître de cérémonie dans Cabaret (1972), qui lui valut de remporter l'Oscar. Joel Grey interprète également le Diable, rencontrant J. R. à la fin de Dallas et incarna Doc dans Buffy contre les vampires. Il est le père de Jennifer Grey (Dirty Dancing).
L’épisode est basé su la nouvelle By One, By Two and By Three, de Stephen Hall.
Un jeune Mark Hamill accomplit une très brève apparition en cours de récit. Il deviendra Luke Skywalker en 1977.
Date de diffusion : 16 février 1972
Scénario : Alvin Sapinsley, d'après une nouvelle de Stephen Hall
Mise en scène : John Newland
Durée : 23’07’’
Résumé :
Le jeune Andrew MacBane se passionne pour la sorcellerie, ce qui le fait négliger ses études. Quand son oncle menace de le déshériter, il invoque un démon pour l’assassiner. Mais l’entité s’attaque ensuite aux amis d’Andrew, sans que celui-ci puisse l’en empêcher.
Critique :
La mise en bouche de l’épisode se montre prometteuse, avec une mise en place très rapide de la situation et l’instauration d’un vrai suspense autour du rapport d’Andrew à la magie noire : mythomanie ou véritable talent ? La mise en scène se montre efficace et la narration se voit soutenue par l’interprétation très intense de Joel Grey, idéale pour positionner le protagoniste à mi-chemin entre folie et don visionnaire. Malgré ses atours et sa coiffure si 70’s, les amateurs de Buffy contre les vampires s’amuseront en retrouvant le futur interprète de Doc, démon autrement blasé vis-à-vis de la sorcellerie. Malheureusement la seconde partie de l’intrigue en revient à des schémas narratifs beaucoup plus balisés, conduisant d ‘ailleurs à une conclusion ultra classique. Du plus le récit délaye durant toute une longue scène où Andrew rabâche tout ce que l’on a déjà appris ou compris, sans aucune plus-value autre qu’un drama familial superflu. Inquiétant quand il demeurait dissimulé, le démon devient grotesque quand il apparaît, l’anthologie trahissant ici son âge.
Anecdotes :
Joel Grey (Andrew) est un important acteur de cinéma, notamment réputé pour son rôle de maître de cérémonie dans Cabaret (1972), qui lui valut de remporter l'Oscar. Joel Grey interprète également le Diable, rencontrant J. R. à la fin de Dallas et incarna Doc dans Buffy contre les vampires. Il est le père de Jennifer Grey (Dirty Dancing).
L’épisode est basé su la nouvelle By One, By Two and By Three, de Stephen Hall.
Un jeune Mark Hamill accomplit une très brève apparition en cours de récit. Il deviendra Luke Skywalker en 1977.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Night Gallery"
21-A. The Sins of the Fathers (****)
Date de diffusion : 23 février 1972
Scénario : Halsted Welles, d'après une nouvelle de Christianna Brand
Mise en scène : Jeannot Szwarc
Durée : 29’22’’
Résumé :
Au Moyen-âge, dans une contrée ravagée par la peste, la famille d’un riche fermier décédé fait appel à un mangeur de péchés. Ce dernier est censé festoyer en compagnie du mort et ainsi avaler ses péchés afin qu’il aille au paradis. Mais le Mangeur de péchés est lui-même malade, et sa femme, tourmentée par la faim, envoie leur fils à sa place.
Critique :
Cet épisode se montre d’abord formellement impeccable, se structurant en tableaux médiévaux qui pourront, toutes proportions gardées, évoquer Le Retour de martin Guerre au public français, par sa description d’un Moyen-âge cruel, dépourvu de toutes enluminures. Le talent de Jeannot Szwarc et son sens aigu de l’image apportent beaucoup à l’impact visuel de ces différents scènes successives, de même que des plateau plateaux particlièrement suggestifs, qui seront réutilisés lors du tournage de I'll Never Leave You – Ever, cette saison. La distribution réalise également une formidable prestation, encore rehaussée par la présence d’une icône du film d’épouvante comme Barbara Steele, ici parfaitement dans son emploi dans le rôle de la veuve fortunée.
Michael Dunn ase montre également étonnant en laquais, bien loin du plastronnant Loveless des Mystères de l’Ouest. Sa présence nous rappelle d’ailleurs que la dernière partie de sa carrière, durant les années 70 fut principalement dédiée aux films d’horreur. Mais c’est bien son propos qui distingue cet opus singulier, à la chute aussi sinistre qu’astucieuse. En effet il peut se lire à deux niveaux, sous l’optique traditionnelle des contes et légendes de nos terroirs mais aussi dépouillé de tout atour fantastique, en considérant qu’il ne s’agit ici que de superstitions archaïques. Dès lors il devient une condamnation à la force rare de l’aliénation sociale, conduisant les pauvres à abdiquer leur dignité pour survivre.
Anecdotes :
Michael Dunn et Alan Napier apparaissent dans des seconds rôles. Ils sont respectivement connus pour les rôles de Loveless dans Les Mystères de l’Ouest et d’Alfred ans Batman 1966.
Barbara Steele (la veuve) fut une grande vedette des films d’épouvante italiens des années 60, souvent tournés à Cinecitta (Le Masque du Démon, 1960). En 1963, elle participe également au 81/2 de Federico Fellini.
Date de diffusion : 23 février 1972
Scénario : Halsted Welles, d'après une nouvelle de Christianna Brand
Mise en scène : Jeannot Szwarc
Durée : 29’22’’
Résumé :
Au Moyen-âge, dans une contrée ravagée par la peste, la famille d’un riche fermier décédé fait appel à un mangeur de péchés. Ce dernier est censé festoyer en compagnie du mort et ainsi avaler ses péchés afin qu’il aille au paradis. Mais le Mangeur de péchés est lui-même malade, et sa femme, tourmentée par la faim, envoie leur fils à sa place.
Critique :
Cet épisode se montre d’abord formellement impeccable, se structurant en tableaux médiévaux qui pourront, toutes proportions gardées, évoquer Le Retour de martin Guerre au public français, par sa description d’un Moyen-âge cruel, dépourvu de toutes enluminures. Le talent de Jeannot Szwarc et son sens aigu de l’image apportent beaucoup à l’impact visuel de ces différents scènes successives, de même que des plateau plateaux particlièrement suggestifs, qui seront réutilisés lors du tournage de I'll Never Leave You – Ever, cette saison. La distribution réalise également une formidable prestation, encore rehaussée par la présence d’une icône du film d’épouvante comme Barbara Steele, ici parfaitement dans son emploi dans le rôle de la veuve fortunée.
Michael Dunn ase montre également étonnant en laquais, bien loin du plastronnant Loveless des Mystères de l’Ouest. Sa présence nous rappelle d’ailleurs que la dernière partie de sa carrière, durant les années 70 fut principalement dédiée aux films d’horreur. Mais c’est bien son propos qui distingue cet opus singulier, à la chute aussi sinistre qu’astucieuse. En effet il peut se lire à deux niveaux, sous l’optique traditionnelle des contes et légendes de nos terroirs mais aussi dépouillé de tout atour fantastique, en considérant qu’il ne s’agit ici que de superstitions archaïques. Dès lors il devient une condamnation à la force rare de l’aliénation sociale, conduisant les pauvres à abdiquer leur dignité pour survivre.
Anecdotes :
Michael Dunn et Alan Napier apparaissent dans des seconds rôles. Ils sont respectivement connus pour les rôles de Loveless dans Les Mystères de l’Ouest et d’Alfred ans Batman 1966.
Barbara Steele (la veuve) fut une grande vedette des films d’épouvante italiens des années 60, souvent tournés à Cinecitta (Le Masque du Démon, 1960). En 1963, elle participe également au 81/2 de Federico Fellini.
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Re: Série "Night Gallery"
21-B. You Can't Get Help Like That Anymore (***)
Date de diffusion : 23 février 1972
Scénario : Rod Serling
Mise en scène : Jeff Corey
Durée : 20’20’’
Résumé :
Dans un futur proche, une société commercialise des robots spécialisés dans les différents métiers de la domesticité. Mais certains clients fortunés se servent de la passivité de ce qui demeure à leurs yeux des objets pour pouvoir se défouler à leur encontre. Mais les robots apprennent progressivement des humains.
Critique :
Cet épisode apporte une tonalité commune à la première partie du même programme que constituait The Sins of the Fathers. Par des voies différents, les deux segments condamnent en effet pareillement la tyrannie déshumanisante d’une société bâtie entre dominants et dominés et surplombée par l’argent comme vecteur de puissance. Ces deux discours se tiennent avec un stupéfiant tranchant pour un Network des années 70. Mais le fantastique aussi bien qu’ici la Science-fiction partagent la même vertu de pouvoir contourner bien ces censures les considérant comme des styles mineurs. Il en va de la Galerie de Nuit comme auparavant de la Quatrième dimension.
Toute la première partie de You Can't Get Help Like évoque d’ailleurs clairement l’un des meilleurs opus de la précédente anthologie de Serling, The Trade-Ins, quand le vendeur présente les différents modèles de robots aux acheteurs. Toutefois si l’opus demeure visuellement très efficace, son propos devient malheureusement quelque peu caricatural, tant le couple des propriétaires de la servante se montre haïssable. Mais là aussi la réalité rattrape la fiction quand l’actualité nous montre des domestiques traités en esclaves, y compris avec violence. Le récit peut s’appuyer sur la composition très sensible Lana Wood dans le rôle de la martyre finissant par se rebiffer, car elle lui apporte la même sympathie qu’avait suscité la malheureuse Plenty des Diamants sont éternels. On regrettera par contre une conclusion bien trop soudaine et comme sortie de nulle part, qui affaiblit le propos global de l’épisode.
Anecdotes :
Lana Wood (la servante robotique) fut la sœur cadette de la grande star Natalie Wood. Si au cinéma, elle est surtout connue comme l’avenante Abondance Delaqueue (Plenty O'Toole) de Les diamants sont éternels (1971), elle participa également à de très nombreuses séries télévisées des années 60 et 70 (Le Fugitif, Peyton Place, Les Mystères de l’Ouest, Mission imposible, Baretta…).
Date de diffusion : 23 février 1972
Scénario : Rod Serling
Mise en scène : Jeff Corey
Durée : 20’20’’
Résumé :
Dans un futur proche, une société commercialise des robots spécialisés dans les différents métiers de la domesticité. Mais certains clients fortunés se servent de la passivité de ce qui demeure à leurs yeux des objets pour pouvoir se défouler à leur encontre. Mais les robots apprennent progressivement des humains.
Critique :
Cet épisode apporte une tonalité commune à la première partie du même programme que constituait The Sins of the Fathers. Par des voies différents, les deux segments condamnent en effet pareillement la tyrannie déshumanisante d’une société bâtie entre dominants et dominés et surplombée par l’argent comme vecteur de puissance. Ces deux discours se tiennent avec un stupéfiant tranchant pour un Network des années 70. Mais le fantastique aussi bien qu’ici la Science-fiction partagent la même vertu de pouvoir contourner bien ces censures les considérant comme des styles mineurs. Il en va de la Galerie de Nuit comme auparavant de la Quatrième dimension.
Toute la première partie de You Can't Get Help Like évoque d’ailleurs clairement l’un des meilleurs opus de la précédente anthologie de Serling, The Trade-Ins, quand le vendeur présente les différents modèles de robots aux acheteurs. Toutefois si l’opus demeure visuellement très efficace, son propos devient malheureusement quelque peu caricatural, tant le couple des propriétaires de la servante se montre haïssable. Mais là aussi la réalité rattrape la fiction quand l’actualité nous montre des domestiques traités en esclaves, y compris avec violence. Le récit peut s’appuyer sur la composition très sensible Lana Wood dans le rôle de la martyre finissant par se rebiffer, car elle lui apporte la même sympathie qu’avait suscité la malheureuse Plenty des Diamants sont éternels. On regrettera par contre une conclusion bien trop soudaine et comme sortie de nulle part, qui affaiblit le propos global de l’épisode.
Anecdotes :
Lana Wood (la servante robotique) fut la sœur cadette de la grande star Natalie Wood. Si au cinéma, elle est surtout connue comme l’avenante Abondance Delaqueue (Plenty O'Toole) de Les diamants sont éternels (1971), elle participa également à de très nombreuses séries télévisées des années 60 et 70 (Le Fugitif, Peyton Place, Les Mystères de l’Ouest, Mission imposible, Baretta…).
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Re: Série "Night Gallery"
22-A. The Caterpillar (**)
Date de diffusion : 01 mars 1972
Scénario : Rod Serling, d'après une nouvelle d'Oscar Cook
Mise en scène : Jeannot Szwarc
Durée : 33’08’’
Résumé :
Au XIXe siècle, Steven Macy est recruté comme régisseur d’une plantation de tabac, à Bornéo. Mais il prend le pays et son climat en horreur et se consume de désir pour l’épouse du propriétaire, Rhona Warwick. Il décide de faire appel à un malfrat local, qui propose d’occire le mari grâce à une méthode locale, un perce-oreille introduit dans le conduit auditif et progressant ensuite jusqu’au cerveau.
Critique :
L’épisode apparaît comme l’un des plus longs de l’anthologie et de fait souffre de plusieurs longueurs, notamment dans la mise en place de la situation, très délayée. Par ailleurs les dialogues résultent trop théâtraux, de même que certains effets de caméra, comme la lumière sans cesse accentuée sur le y eux de Macy, ou l’entendre hurler hors champ à deux reprises, au point d’évoquer certaines pages de la Rubrique-à-Brac de Gotlib. On an connu Jeannot Szward mieux inspiré, et il semble ici en partie butter sur la difficulté à rendre horrifique une menace en soi totalement invisible pour le téléspectateur. Il reçoit fort heureusement le soutien des acteurs, avec une Joanna Pettet toujours aussi convaincante pour cette nouvelle participation à l’anthologie, et surtout Laurence Harvey, dont la propre maladie insuffle un réalisme soudainement troublant aux tourments vécus par Macy. Le public français pourra également voir dans ce récit une version horrifique de la nouvelle de Maupassant, La Bête à Maît' Belhomme.
Anecdotes :
Joanna Pettet (Rhona Warwick) se fit connaître dans le cinéma de son Angleterre natale au cours des années 60, ainsi qu’à Broadway. Elle est ainsi la Mata Bond de Casino Royale (1967). A partir des années 70 elle apparaît davantage dans les séries télévisées américaines (Banacek, Mannix, L’Île fantastique, La croisière s’amuse, Arabesque...). Elle va également participer quatre fois à Night Gallery. Elle se retire au début des années 90, après la mort de son unique enfant suite à une overdose.
Lors du tournage de l’épisode, Laurence Harvey (Steven Macy) était déjà traité pour le cancer qui devait l’emporter quelques mois plus tard. Afin de pouvoir au mieux dépeindre les souffrances de son personnage à l’agonie, il arrêta temporairement de prendre ses antidouleurs.
L’épisode est basé sur la nouvelle Boomerang, d’Oscar Cook. Le texte est paru initialement dans la nouvelle Switch on the Light (1931).
Date de diffusion : 01 mars 1972
Scénario : Rod Serling, d'après une nouvelle d'Oscar Cook
Mise en scène : Jeannot Szwarc
Durée : 33’08’’
Résumé :
Au XIXe siècle, Steven Macy est recruté comme régisseur d’une plantation de tabac, à Bornéo. Mais il prend le pays et son climat en horreur et se consume de désir pour l’épouse du propriétaire, Rhona Warwick. Il décide de faire appel à un malfrat local, qui propose d’occire le mari grâce à une méthode locale, un perce-oreille introduit dans le conduit auditif et progressant ensuite jusqu’au cerveau.
Critique :
L’épisode apparaît comme l’un des plus longs de l’anthologie et de fait souffre de plusieurs longueurs, notamment dans la mise en place de la situation, très délayée. Par ailleurs les dialogues résultent trop théâtraux, de même que certains effets de caméra, comme la lumière sans cesse accentuée sur le y eux de Macy, ou l’entendre hurler hors champ à deux reprises, au point d’évoquer certaines pages de la Rubrique-à-Brac de Gotlib. On an connu Jeannot Szward mieux inspiré, et il semble ici en partie butter sur la difficulté à rendre horrifique une menace en soi totalement invisible pour le téléspectateur. Il reçoit fort heureusement le soutien des acteurs, avec une Joanna Pettet toujours aussi convaincante pour cette nouvelle participation à l’anthologie, et surtout Laurence Harvey, dont la propre maladie insuffle un réalisme soudainement troublant aux tourments vécus par Macy. Le public français pourra également voir dans ce récit une version horrifique de la nouvelle de Maupassant, La Bête à Maît' Belhomme.
Anecdotes :
Joanna Pettet (Rhona Warwick) se fit connaître dans le cinéma de son Angleterre natale au cours des années 60, ainsi qu’à Broadway. Elle est ainsi la Mata Bond de Casino Royale (1967). A partir des années 70 elle apparaît davantage dans les séries télévisées américaines (Banacek, Mannix, L’Île fantastique, La croisière s’amuse, Arabesque...). Elle va également participer quatre fois à Night Gallery. Elle se retire au début des années 90, après la mort de son unique enfant suite à une overdose.
Lors du tournage de l’épisode, Laurence Harvey (Steven Macy) était déjà traité pour le cancer qui devait l’emporter quelques mois plus tard. Afin de pouvoir au mieux dépeindre les souffrances de son personnage à l’agonie, il arrêta temporairement de prendre ses antidouleurs.
L’épisode est basé sur la nouvelle Boomerang, d’Oscar Cook. Le texte est paru initialement dans la nouvelle Switch on the Light (1931).
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Re: Série "Night Gallery"
22-B. Little Girl Lost (***)
Date de diffusion : 01 mars 1972
Scénario : Stanford Whitmore, d'après une nouvelle d'E.C. Tubb
Mise en scène : Timothy Galfas
Durée : 16’38’’
Résumé :
La fille du Pr. Putman meurt, renversée par un chauffard. Putman sombre alors dans une profonde dépression, s’imaginant que sa fille est toujours vivante. Cela l’empêche de mener à bien son important travail au service du programme atomique de l’armée américaine. Un psychiatre est chargé de le guérir.
Critique :
Cette histoire apparaît singulière au sein de l’œuvre d’Edwin Charles Tubb, grand auteur britannique de Science-fiction le plus souvent attiré par les récits se déroulant dans un lointain futur (cycle de L’Aventurier des Etoiles) et non à l’époque contemporaine. Mais elle l’est aussi par sa structure narrative, qui résulte comme un empilement de scènes plus improbables les unes que les autres (immersion complète dans la folie interrompue au moindre incident, scènes de jeu avec la fille absente, collègue de Putman tout d’un coup clairvoyant sur son cas sans aucune raison, conclusion choc irréaliste…). Ce qui pourrait sembler rédhibitoire finit toutefois par conférer à l’ensemble une dimension de cauchemar éveillé impactant directement le spectateur. Il est à regretter que la mise en scène, trop sage, ne participe pas davantage à ce mouvement. Mais le talent et la sensibilité de William Windom rendent réellement troublantes les scènes où le père s’adresse à l’absente.
Anecdotes :
William Windom (Pr. Putman) est un vétéran des séries américaines, dont le demi-siècle de carrière s'étend des années 50 aux 2000. Il participe ainsi à : La Quatrième Dimension, Les Envahisseurs, Les Mystères de l'Ouest, Le Fugitif, Star Trek, Columbo, Gunsmoke, Banacek, Mission Impossible, Les Rues de San Francisco, Super Jaimie, Kojak, Magnum, JAG, etc.
L’épisode est basé sur la nouvelle Little Girl Lost, d’Edwin Charles Tubb. Le texte fut initialement publié dans New Worlds, en Octobre 1955.
Un roman d’Edwin Charles Tubb, Le Navire étoile, fut adapté par l’ORTF en 1962. Réalisé par Alain Boudet et notamment interprété par René Arrieu et François Mestre, ce téléfilm est répertorie comme la première œuvre de Science-fiction produite par la télévision française.
Fin de la saison 2. Après une petite pause, on va traiter la saison 3 et dernière dans la foulée.
Date de diffusion : 01 mars 1972
Scénario : Stanford Whitmore, d'après une nouvelle d'E.C. Tubb
Mise en scène : Timothy Galfas
Durée : 16’38’’
Résumé :
La fille du Pr. Putman meurt, renversée par un chauffard. Putman sombre alors dans une profonde dépression, s’imaginant que sa fille est toujours vivante. Cela l’empêche de mener à bien son important travail au service du programme atomique de l’armée américaine. Un psychiatre est chargé de le guérir.
Critique :
Cette histoire apparaît singulière au sein de l’œuvre d’Edwin Charles Tubb, grand auteur britannique de Science-fiction le plus souvent attiré par les récits se déroulant dans un lointain futur (cycle de L’Aventurier des Etoiles) et non à l’époque contemporaine. Mais elle l’est aussi par sa structure narrative, qui résulte comme un empilement de scènes plus improbables les unes que les autres (immersion complète dans la folie interrompue au moindre incident, scènes de jeu avec la fille absente, collègue de Putman tout d’un coup clairvoyant sur son cas sans aucune raison, conclusion choc irréaliste…). Ce qui pourrait sembler rédhibitoire finit toutefois par conférer à l’ensemble une dimension de cauchemar éveillé impactant directement le spectateur. Il est à regretter que la mise en scène, trop sage, ne participe pas davantage à ce mouvement. Mais le talent et la sensibilité de William Windom rendent réellement troublantes les scènes où le père s’adresse à l’absente.
Anecdotes :
William Windom (Pr. Putman) est un vétéran des séries américaines, dont le demi-siècle de carrière s'étend des années 50 aux 2000. Il participe ainsi à : La Quatrième Dimension, Les Envahisseurs, Les Mystères de l'Ouest, Le Fugitif, Star Trek, Columbo, Gunsmoke, Banacek, Mission Impossible, Les Rues de San Francisco, Super Jaimie, Kojak, Magnum, JAG, etc.
L’épisode est basé sur la nouvelle Little Girl Lost, d’Edwin Charles Tubb. Le texte fut initialement publié dans New Worlds, en Octobre 1955.
Un roman d’Edwin Charles Tubb, Le Navire étoile, fut adapté par l’ORTF en 1962. Réalisé par Alain Boudet et notamment interprété par René Arrieu et François Mestre, ce téléfilm est répertorie comme la première œuvre de Science-fiction produite par la télévision française.
Fin de la saison 2. Après une petite pause, on va traiter la saison 3 et dernière dans la foulée.
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Re: Série "Night Gallery"
Saison 3
The Return of the Sorcerer (3-01, ***)
Date de diffusion : 24 septembre 1972
Scénario : Halsted Welles, d'après une nouvelle de Clark Ashton Smith
Mise en scène : Jeannot Szwarc
Durée : 24’13’’
Résumé :
Noël Evans est recruté par le riche occultiste John Carnby, afin de traduire le Nécronomicon un grimoire mystique écrit en arabe ancien. Evans va progressivement s’apercevoir que Carnby et Fern, sa mystérieuse compagne, s’adonnent à la magie noire. Tous deux s’efforcent de faire face à une effroyable menace.
Critique :
Sous bien des aspects la narration apparait bancale tout au long de l’épisode. On ne comprend jamais réellement la motivation profonde des évènements, car noyée dans un discours en permanence théâtral et sensationnaliste dissimulant un flou constant. Si on entraperçoit malgré tout une partie du but recherché par Carnby et Fern, Evans résulte à l’inverse à peu près totalement incohérent danses attitudes, ne cessant de changer de position vis-à-vis du duo à peu près à chaque scène. Mais l’opus à la bonne idée de compenser ce manque de fond par le rythme des péripéties, ce qui évite au spectateur de trop réfléchir à ce qu’on lui raconte ici. Surtout, il présente le mérite de reconstituer le duo gagnant de Class of 99, l’un des sommets de l’anthologie, en faisant se retrouver Vincent Price et Jeannot Szwarc.
Si ce dernier n’évite pas quelques passages davantage grotesques qu’effrayants (le bou, le pied se déplaçant comme la Chose de la famille Addams), il sait fort bien mettre en valeur des décors étonnants, improbables alliages de Gothique et de Disco. Sa mise en scène dédie talentueusement à la mise en valeur de l’incroyable numéro de Vincent Price, auquel l’unit toujours une parfaite complicité. Price se donne totalement dans cette recréation 70’s de la grande époque de l’épouvante à la Hammer, la sublimant jusqu’à renouer avec l’intensité des œuvres de Clark Ashton Smith. L’épisode devient de la sorte un pur hommage au grand acteur, ceci constitue à la fois son intérêt et sa limite. Si Tisha Sterling se montre iconique à souhait dans son rôle de femme fatale, la fadeur de Bixby n’apporte rien à l’ensemble.
Anecdotes :
Vincent Price (John Carnby) fut l’une des plus grandes figures du cinéma d’épouvante, genre qu’il marqua par sa présence élégante, son rire diabolique et son timbre de voix particulier, à la fois inquiétant et caressant. Il devient ainsi un acteur fétiche de Roger Corman et participe à de nombreux classiques du genre : La Chute de la Maison Usher, Le Corbeau, la Mouche, L'Abominable Docteur Phibes, Je suis une légende... . Il se parodie dans Batman 1966 avec l’inénarrable Crâne d’œuf, mais aussi dans Le théâtre de sang aux côtés de Diana Rigg (1973). Egalement un important acteur de voix, il assura celle du clip Thriller de Michael Jackson, mais aussi celle de l’attraction Phantom Manor, à Disneyland Paris.
Bill Bixby (Noël Evans) a été l’interprète du Docteur Banner dans la série L'Incroyable Hulk (1977-1982). Également réalisateur, il a travaillé pour Mannix, Drôles de Dames et de nombreux téléfilms.
Avec cet épisode, la troisième saison introduit plusieurs modifications dans le rituel de la Galerie de Nuit, avec des tableaux désormais mobiles, une nouvelle musique, et les acteurs du jour apparaissant non plus dans le générique, mais dans un cadre fixé au mur.
L'épisode est basé sur la nouvelle The Return of the Sorcerer, de Clark Ashton Smith. Elle fut d'abord publiée dans le Pulp Strange Tales of Mystery and Terror, en septembre 1931.
Noël Evans est chargé de traduire le Nécronomicon. Cet ouvrage ésotérique et sulfureux, volontiers présenté comme fictif, occupe une place majeure dans l'univers de Lovecraft. En effet il révèle plusieurs éléments majeurs du Mythe de Cthulhu et des autres Grands Anciens. Il fut repris par les divers disciples du Maître de Providence poursuivant ses travaux (dont Clark Ashton Smith) et il est désormais passé dans la culture populaire. Il figure ainsi dans la saga des films Evil Dead, de Sam Raimi et est devenu une référence pour de nombreux groupes de Métal.
Sous différentes versions, le Nécronomicon se retrouve dans de multiples Univers, sa nature mystique et profanatrice transgressant la Réalité. Sous le titre de Nécrotelicomnicon, l'aventurier érudit pourra ainsi en trouver un exemplaire conservé dans la section la plus secrète et interdite de la Bibliothèque de l'Université de l'Invisible, siège des Mages d'Ankh-Morpork, la grande cité humaine du Disque-Monde. La lecture de la moindre de ses pages est réputée rendre complètement fou, mais semble curieusement n’avoir aucun effet particulier sur les Mages.
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Re: Série "Night Gallery"
2) The Girl with the Hungry Eyes (****)
Date de diffusion : 01 octobre 1972
Scénario : Robert Malcolm Young
Mise en scène : John Badham
Durée : 25’02’’
Résumé :
Le photographe de publicité Philip Faulkner s’associe avec une séduisante et mystérieuse modèle « Hungry Eyes », dont le charme promet à ses photos de connaître un immense succès. Mais la dame demeure inaccessible jusqu’à lui dissimuler son nom,. Faulkner découvre également que les hommes se montrant trop pressants envers la jeune femme, dont un important client, sont retrouvés morts. Mais qui est-elle vraiment ?
Critique :
The oldest and strongest emotion of Mankind is fear, and the oldest and strongest kind of fear is fear of the Unknown. (H.P. Lovecraft).
L’épisode reconstitue fort bien le merveilleux horrifique propre à l’œuvre de Fritz Leiber Jr, sous son aspect de continuateur de Lovecraft, avec lequel il tint une correspondance passionnée durant les années 30. Toute la première partie du récit se montre ainsi captivante, avec la montée d’une insidieuse épouvante autour de l’énigmatique Hungry Eyes. L’intrigue accompagne par ailleurs son progressif dévoilement de l’Indicible par toute une critique sociale des mœurs machistes du monde de la publicité dans les années 70, que l’on peut volontiers élargir à l’ensemble de la condition féminine. Outre la mise en scène électrique de John Badham, l’épisode bénéficie de l’impact des œuvres d’Harry Langdon, Jr, ce grand photographe sachant à merveille mettre en valeur la fascinante beauté de Joanna Pettet, dans des atours irrésistiblement 70’s.
L’actrice effectue d’ailleurs une formidable prestation à l’issue de sa quatrième et ultime participation à une anthologie dont elle demeure l’un des visages les plus séduisants et inoubliables. La voir croiser John Astin, autre grand habitué de la Galerie de Nuit, suscite d’ailleurs une amusante curiosité. La solidité de James Farentino dans le rôle de Philip Faulkner complète une idéale distribution. On peut certes regretter que la situation se dénoue trop brusquement et que la seconde partie de l’intrigue ne dévoile pas tout à fait assez de la véritable nature et surtout des motivations de la créature semi vampirique, mais, après tout, le mystère sied si bien à Joanna Pettet… John Badham sait également doper la conclusion par un montage hyper nerveux et quelques étonnants trucages. L’un des ultimes chefs d’œuvre de Night Gallery.
Anecdotes :
Grâce à l’entremise du réalisateur John Badham, les différents clichés de Joanna Pettet ont été pris au studio du photographe Harry Langdon, Jr. Ce dernier a été l’un des plus grands photographes professionnels d’Hollywood et de Los Angeles durant quatre décennies, des années 70 aux 2010, assurant de grandes campagnes publicitaires et les portraits de nombreuses stars.
Joanna Pettet (Hungry Eyes) se fit connaître dans le cinéma de son Angleterre natale au cours des années 60, ainsi qu’à Broadway. Elle est ainsi la Mata Bond de Casino Royale (1967). A partir des années 70 elle apparaît davantage dans les séries télévisées américaines (Banacek, Mannix, L’Île fantastique, La croisière s’amuse, Arabesque...). Elle va également participer quatre fois à Night Gallery. Elle se retire au début des années 90, après la mort de son unique enfant suite à une overdose.
L’épisode est basé sur la nouvelle The Girl with the Hungry Eyes de Fritz Leiber Jr (1949). Celle-ci a également été adaptée au cinéma en 1995 (L’oeil du démon en VF), avec Khristina Fulton dans le rôle principal.
http://lecinemadreams.blogspot.fr/2016/02/night-gallery-joanna-pettet-episodes.html
Date de diffusion : 01 octobre 1972
Scénario : Robert Malcolm Young
Mise en scène : John Badham
Durée : 25’02’’
Résumé :
Le photographe de publicité Philip Faulkner s’associe avec une séduisante et mystérieuse modèle « Hungry Eyes », dont le charme promet à ses photos de connaître un immense succès. Mais la dame demeure inaccessible jusqu’à lui dissimuler son nom,. Faulkner découvre également que les hommes se montrant trop pressants envers la jeune femme, dont un important client, sont retrouvés morts. Mais qui est-elle vraiment ?
Critique :
The oldest and strongest emotion of Mankind is fear, and the oldest and strongest kind of fear is fear of the Unknown. (H.P. Lovecraft).
L’épisode reconstitue fort bien le merveilleux horrifique propre à l’œuvre de Fritz Leiber Jr, sous son aspect de continuateur de Lovecraft, avec lequel il tint une correspondance passionnée durant les années 30. Toute la première partie du récit se montre ainsi captivante, avec la montée d’une insidieuse épouvante autour de l’énigmatique Hungry Eyes. L’intrigue accompagne par ailleurs son progressif dévoilement de l’Indicible par toute une critique sociale des mœurs machistes du monde de la publicité dans les années 70, que l’on peut volontiers élargir à l’ensemble de la condition féminine. Outre la mise en scène électrique de John Badham, l’épisode bénéficie de l’impact des œuvres d’Harry Langdon, Jr, ce grand photographe sachant à merveille mettre en valeur la fascinante beauté de Joanna Pettet, dans des atours irrésistiblement 70’s.
L’actrice effectue d’ailleurs une formidable prestation à l’issue de sa quatrième et ultime participation à une anthologie dont elle demeure l’un des visages les plus séduisants et inoubliables. La voir croiser John Astin, autre grand habitué de la Galerie de Nuit, suscite d’ailleurs une amusante curiosité. La solidité de James Farentino dans le rôle de Philip Faulkner complète une idéale distribution. On peut certes regretter que la situation se dénoue trop brusquement et que la seconde partie de l’intrigue ne dévoile pas tout à fait assez de la véritable nature et surtout des motivations de la créature semi vampirique, mais, après tout, le mystère sied si bien à Joanna Pettet… John Badham sait également doper la conclusion par un montage hyper nerveux et quelques étonnants trucages. L’un des ultimes chefs d’œuvre de Night Gallery.
Anecdotes :
Grâce à l’entremise du réalisateur John Badham, les différents clichés de Joanna Pettet ont été pris au studio du photographe Harry Langdon, Jr. Ce dernier a été l’un des plus grands photographes professionnels d’Hollywood et de Los Angeles durant quatre décennies, des années 70 aux 2010, assurant de grandes campagnes publicitaires et les portraits de nombreuses stars.
Joanna Pettet (Hungry Eyes) se fit connaître dans le cinéma de son Angleterre natale au cours des années 60, ainsi qu’à Broadway. Elle est ainsi la Mata Bond de Casino Royale (1967). A partir des années 70 elle apparaît davantage dans les séries télévisées américaines (Banacek, Mannix, L’Île fantastique, La croisière s’amuse, Arabesque...). Elle va également participer quatre fois à Night Gallery. Elle se retire au début des années 90, après la mort de son unique enfant suite à une overdose.
L’épisode est basé sur la nouvelle The Girl with the Hungry Eyes de Fritz Leiber Jr (1949). Celle-ci a également été adaptée au cinéma en 1995 (L’oeil du démon en VF), avec Khristina Fulton dans le rôle principal.
http://lecinemadreams.blogspot.fr/2016/02/night-gallery-joanna-pettet-episodes.html
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Re: Série "Night Gallery"
3) Rare Objects (**)
Date de diffusion : 22 octobre 1972
Scénario : Rod Serling
Mise en scène : Jeannot Szwarc
Durée : 25’05’’
Résumé :
Le gangster August Kolodney a été condamné à mort par ses rivaux. Aux abois, il fait appel à un certain Dr. Glendon, qui lui propose un sanctuaire contre forte rémunération. Mais une grande surprise attend Kolodney quand il découvre la très particulière collection de trophées du Dr. Glendon.
Critique :
L’épisode vaut pour la sensible composition de Mikey Rooney en personnage à la fort et au bout du rouleau, qui n’est d’ailleurs pas sans évoquer celui qu’il a interprété pour La Quatrième Dimension, lors de The Last Night of a Jockey. La présentation du protagoniste s’accompagne par ailleurs d’un long plan magistralement ordonnancé par Jeannot Szwarc. De son côté, Raymond Massey apporte un agréable charme suranné au docteur. Mais le scénario compte parmi les plus malhabiles de Rod Serling.
En effet, dès que le pacte se noue entre le bon docteur et le gangster, on devine d’emblée que ce dernier commet une terrible erreur. Dès lors la conclusion devient en soi très prévisible, quelque soit son modus operandi. De plus sa chute se montre également maladroite, sa soudaineté manquant d’explications et jouant tout sur la simple image au lieu de se profiler en écho ironique à la vie de Kolodney. L’ensemble manque également de logique : on ne perçoit pas clairement pourquoi un « collectionneur » s’étant jusqu’ici consacré à des figures histoires s’intéresserait d’un coup à un gangster de seconde zone.
Anecdotes :
Mikey Rooney (August Kolodney) est un très populaire acteur, réputé pour la longévité de sa carrière. Celle-ci fut lancée dans les années 30, notamment en association avec Judy Garland. En 2009, il participe encore à Une nuit au musée, succédant à un nombre particulièrement imposant de films très divers. Il rivalise également avec Liz Taylor, puisqu'il défraya la chronique avec un total de 8 mariages. En 1983, il reçut un Oscar pour l'ensemble de sa carrière.
Les membres de la collection du docteur se composent de personnalités célèbres mystérieusement ou supposément disparues, (Anastasia, Hitler, Roald Amundsen) mais aussi d’autres peu-être moins connues du public français.
Amelia Earhart (1897-1937) fut une légendaire pionnière de l’aviation. Elle fut la première femme à traverser l’Atlantique en solitaire aux commandes d’un avion et disparut dans le Pacifique lors d’une tentative de tour du monde. Elle fut une ardente militante du droit de vote pour les femmes.
Joseph Crater (1889-1930) fut un juge new-yorkais aux troubles connexions politiques. Sa soudaine disparition demeurée inexpliquée devint l’un des cas de personnes escamotées lds plus fameux aux USA et est désormais entrée dans la culture populaire du pays.
Date de diffusion : 22 octobre 1972
Scénario : Rod Serling
Mise en scène : Jeannot Szwarc
Durée : 25’05’’
Résumé :
Le gangster August Kolodney a été condamné à mort par ses rivaux. Aux abois, il fait appel à un certain Dr. Glendon, qui lui propose un sanctuaire contre forte rémunération. Mais une grande surprise attend Kolodney quand il découvre la très particulière collection de trophées du Dr. Glendon.
Critique :
L’épisode vaut pour la sensible composition de Mikey Rooney en personnage à la fort et au bout du rouleau, qui n’est d’ailleurs pas sans évoquer celui qu’il a interprété pour La Quatrième Dimension, lors de The Last Night of a Jockey. La présentation du protagoniste s’accompagne par ailleurs d’un long plan magistralement ordonnancé par Jeannot Szwarc. De son côté, Raymond Massey apporte un agréable charme suranné au docteur. Mais le scénario compte parmi les plus malhabiles de Rod Serling.
En effet, dès que le pacte se noue entre le bon docteur et le gangster, on devine d’emblée que ce dernier commet une terrible erreur. Dès lors la conclusion devient en soi très prévisible, quelque soit son modus operandi. De plus sa chute se montre également maladroite, sa soudaineté manquant d’explications et jouant tout sur la simple image au lieu de se profiler en écho ironique à la vie de Kolodney. L’ensemble manque également de logique : on ne perçoit pas clairement pourquoi un « collectionneur » s’étant jusqu’ici consacré à des figures histoires s’intéresserait d’un coup à un gangster de seconde zone.
Anecdotes :
Mikey Rooney (August Kolodney) est un très populaire acteur, réputé pour la longévité de sa carrière. Celle-ci fut lancée dans les années 30, notamment en association avec Judy Garland. En 2009, il participe encore à Une nuit au musée, succédant à un nombre particulièrement imposant de films très divers. Il rivalise également avec Liz Taylor, puisqu'il défraya la chronique avec un total de 8 mariages. En 1983, il reçut un Oscar pour l'ensemble de sa carrière.
Les membres de la collection du docteur se composent de personnalités célèbres mystérieusement ou supposément disparues, (Anastasia, Hitler, Roald Amundsen) mais aussi d’autres peu-être moins connues du public français.
Amelia Earhart (1897-1937) fut une légendaire pionnière de l’aviation. Elle fut la première femme à traverser l’Atlantique en solitaire aux commandes d’un avion et disparut dans le Pacifique lors d’une tentative de tour du monde. Elle fut une ardente militante du droit de vote pour les femmes.
Joseph Crater (1889-1930) fut un juge new-yorkais aux troubles connexions politiques. Sa soudaine disparition demeurée inexpliquée devint l’un des cas de personnes escamotées lds plus fameux aux USA et est désormais entrée dans la culture populaire du pays.
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Re: Série "Night Gallery"
4) Spectre in Tap Shoes (***)
Date de diffusion : 29 octobre 1972
Scénario : Jack Laird et Gene R. Kearney
Mise en scène : Jeannot Szwarc
Durée : 24’58’’
Résumé :
Marion, une danseuse de claquettes, se suicide par pendaison. Sa sœur jumelle Millicent entend la défunte danser au-dessus de sa chambre, précisément dans la pièce où celle-ci s’est pendue. Elle entend cette danse à plusieurs reprises, ce qui la plonge progressivement dans une dépression suicidaire. Pendant ce temps un entrepreneur tente d’acquérir la propriété familiale.
Critique :
L’intrigue de Jack Laird a la bonne idée de croiser deux thèmes fantastiques en eux-mêmes très classiques, les liens psychiques entre jumeaux et la maison hantée, afin d’obtenir une histoire solide et raisonnablement dense. Les évènements se succèdent de manière assez attendue, mais produisent néanmoins leur effet. Une conclusion un rien tarabiscotée (tout n’est pas réellement explicité), et surtout quasiment dépourvue de tout surnaturel, pourra décevoir les aficionados du genre.
Mais, si dans la grande tradition de Scooby-Doo la chute s’avère prévisible, elle parvient malgré tout à susciter la surprise lors de son ultime prolongement. Sandra Dee fait de son mieux pour animer le récit dans son double rôle de jumelles et s’en sort honorablement, même si l’épisode se repose trop sur son talent. Derrière la caméra, Jeannot Szwarc, l’inépuisable mettre en scène, parvient à insuffler un surcroît d’énergie à cet épisode de bonne facture, à défaut d’être inoubliable.
Anecdotes :
Sandra Dee fut une jeune vedette durant les années 50, où elle connut la popularité grâce à de nombreux rôles d’ingénues (Gidget, 1959). Elle fut l’épouse du chanteur Bobby Darin. Elle avait déjà participé à l’épisode tell David, la saison précédente.
Date de diffusion : 29 octobre 1972
Scénario : Jack Laird et Gene R. Kearney
Mise en scène : Jeannot Szwarc
Durée : 24’58’’
Résumé :
Marion, une danseuse de claquettes, se suicide par pendaison. Sa sœur jumelle Millicent entend la défunte danser au-dessus de sa chambre, précisément dans la pièce où celle-ci s’est pendue. Elle entend cette danse à plusieurs reprises, ce qui la plonge progressivement dans une dépression suicidaire. Pendant ce temps un entrepreneur tente d’acquérir la propriété familiale.
Critique :
L’intrigue de Jack Laird a la bonne idée de croiser deux thèmes fantastiques en eux-mêmes très classiques, les liens psychiques entre jumeaux et la maison hantée, afin d’obtenir une histoire solide et raisonnablement dense. Les évènements se succèdent de manière assez attendue, mais produisent néanmoins leur effet. Une conclusion un rien tarabiscotée (tout n’est pas réellement explicité), et surtout quasiment dépourvue de tout surnaturel, pourra décevoir les aficionados du genre.
Mais, si dans la grande tradition de Scooby-Doo la chute s’avère prévisible, elle parvient malgré tout à susciter la surprise lors de son ultime prolongement. Sandra Dee fait de son mieux pour animer le récit dans son double rôle de jumelles et s’en sort honorablement, même si l’épisode se repose trop sur son talent. Derrière la caméra, Jeannot Szwarc, l’inépuisable mettre en scène, parvient à insuffler un surcroît d’énergie à cet épisode de bonne facture, à défaut d’être inoubliable.
Anecdotes :
Sandra Dee fut une jeune vedette durant les années 50, où elle connut la popularité grâce à de nombreux rôles d’ingénues (Gidget, 1959). Elle fut l’épouse du chanteur Bobby Darin. Elle avait déjà participé à l’épisode tell David, la saison précédente.
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Re: Série "Night Gallery"
5-A) You Can Come Up Now, Mrs. Millikan (***)
Date de diffusion : 12 novembre 1972
Scénario : Rod Serling
Mise en scène : John Badham
Durée : 23’21’
Résumé :
Désireux de rétablir son crédit auprès de collègues doutant de la pertinence de ses travaux, le scientifique Henry Millikan décide de frapper un grand coup en ressuscitant son épouse, tout en la rendant plus vive d’esprit au passge. Seul problème : celle-ci n’est pas encore décédée.
Critique :
Sans bénéficier des résonnances caractérisant les grands scénarios de Rod Serling, l’opus se montre plaisant. En effet, il opère un astucieux contrepoint humoristique sur une situation potentiellement sinistre, et qui évoque d’ailleurs plusieurs classiques de l’épouvante, de Réanimator à L’Expérience interdite. Le pari de la comédie fonctionne globalement, m^me si l’épisode aurait pu gagner à être légèrement plus bref. Le récit capitalise à plein sur la complicité du couple réel formé par Ozzie et Harriet Nelson, tout en incorporant d’efficaces rouages de vaudeville grinçant, comme l’intervention du neveu du scientifique. La conclusion relève du même registre se montrant astucieuse dans son déroulement car puisant sa sources dans le récit antérieur au lieu de tomber comme un cheveu sur la soupe comme lors du précédent scénario de Serling, Rare Objects. L’inventive mise en scène de Badham vient encore agrémenter cet épisode aussi léger que distrayant.
,
Anecdotes :
Ozzie et Harriet Nelson interprètent le scientifique et son épouse. Ce véritable couple est très populaire aux USA pour avoir joué les protagonistes de la sitcom The Adventures of Ozzie and Harriet, sur ABC, de 1952 à 1966 (après avoir été lancée durant les années 40 sous forme radiodiffusée). Les Nelson sont entrés dans la culture populaire américaine comme incarnant la famille idéale des années 50. Avec 14 saisons et 434 épisodes, il s’agit encore de la plus longue sitcom américaine recensée à ce jour.
L’épisode est basé sur la nouvelle The Secret of the Vault, de J. Wesley Rosenquist. Il devait initialement s’intituler The Vault.
Date de diffusion : 12 novembre 1972
Scénario : Rod Serling
Mise en scène : John Badham
Durée : 23’21’
Résumé :
Désireux de rétablir son crédit auprès de collègues doutant de la pertinence de ses travaux, le scientifique Henry Millikan décide de frapper un grand coup en ressuscitant son épouse, tout en la rendant plus vive d’esprit au passge. Seul problème : celle-ci n’est pas encore décédée.
Critique :
Sans bénéficier des résonnances caractérisant les grands scénarios de Rod Serling, l’opus se montre plaisant. En effet, il opère un astucieux contrepoint humoristique sur une situation potentiellement sinistre, et qui évoque d’ailleurs plusieurs classiques de l’épouvante, de Réanimator à L’Expérience interdite. Le pari de la comédie fonctionne globalement, m^me si l’épisode aurait pu gagner à être légèrement plus bref. Le récit capitalise à plein sur la complicité du couple réel formé par Ozzie et Harriet Nelson, tout en incorporant d’efficaces rouages de vaudeville grinçant, comme l’intervention du neveu du scientifique. La conclusion relève du même registre se montrant astucieuse dans son déroulement car puisant sa sources dans le récit antérieur au lieu de tomber comme un cheveu sur la soupe comme lors du précédent scénario de Serling, Rare Objects. L’inventive mise en scène de Badham vient encore agrémenter cet épisode aussi léger que distrayant.
,
Anecdotes :
Ozzie et Harriet Nelson interprètent le scientifique et son épouse. Ce véritable couple est très populaire aux USA pour avoir joué les protagonistes de la sitcom The Adventures of Ozzie and Harriet, sur ABC, de 1952 à 1966 (après avoir été lancée durant les années 40 sous forme radiodiffusée). Les Nelson sont entrés dans la culture populaire américaine comme incarnant la famille idéale des années 50. Avec 14 saisons et 434 épisodes, il s’agit encore de la plus longue sitcom américaine recensée à ce jour.
L’épisode est basé sur la nouvelle The Secret of the Vault, de J. Wesley Rosenquist. Il devait initialement s’intituler The Vault.
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Re: Série "Night Gallery"
5-B) Smile, Please (**)
Date de diffusion : 12 novembre 1972
Scénario : Jack Laird
Mise en scène : Jack Laird
Durée : 1’30’’
Résumé :
Une jeune photographe veut être la première à photographier un Vampire endormi. Un guide la conduit dans une crypte, mais le cercueil s’avère vide !
Critique :
L’épisode marque le retour des vignettes ourdies par un Jack Laird prétendant jeter un regard moderne et humoristique sur les figures classiques de l’épouvante gothique. Bien davantage creuses que divertissantes, elles encombrèrent le plus souvent inutilement la saison 2, mais vont heureusement demeurer bien plus rares dans la présente. Celle-ci ne déroge pas à la règle avec son traitement expéditif et sa chute ultra prévisible tombant plat, mais les comédiens parviennent à lui apporter un semblant d’intérêt. Il en va ainsi du charme de la présence toujours suave de Cesare Donova, mais aussi et surtout de la pimpante prestation d’une Lindsay Wagner très expressive et piquante avec son chapeau rouge et son accent anglais joyeusement caricatural. L’actrice va bientôt devenir Super Jaimie et l’opus revêt de ce fait une valeur documentaire pour les amateurs de la Femme bionique.
Anecdotes :
La merveilleuse Lindsay Wagner accomplit ici sa seconde et ultime brève apparition au sein de l’anthologie, après avoir participé à The Diary en saison 2. Trois ans après la diffusion de l’épisode, elle va accéder à la gloire en devenant Jaimie Sommers, la Femme bionique.
Date de diffusion : 12 novembre 1972
Scénario : Jack Laird
Mise en scène : Jack Laird
Durée : 1’30’’
Résumé :
Une jeune photographe veut être la première à photographier un Vampire endormi. Un guide la conduit dans une crypte, mais le cercueil s’avère vide !
Critique :
L’épisode marque le retour des vignettes ourdies par un Jack Laird prétendant jeter un regard moderne et humoristique sur les figures classiques de l’épouvante gothique. Bien davantage creuses que divertissantes, elles encombrèrent le plus souvent inutilement la saison 2, mais vont heureusement demeurer bien plus rares dans la présente. Celle-ci ne déroge pas à la règle avec son traitement expéditif et sa chute ultra prévisible tombant plat, mais les comédiens parviennent à lui apporter un semblant d’intérêt. Il en va ainsi du charme de la présence toujours suave de Cesare Donova, mais aussi et surtout de la pimpante prestation d’une Lindsay Wagner très expressive et piquante avec son chapeau rouge et son accent anglais joyeusement caricatural. L’actrice va bientôt devenir Super Jaimie et l’opus revêt de ce fait une valeur documentaire pour les amateurs de la Femme bionique.
Anecdotes :
La merveilleuse Lindsay Wagner accomplit ici sa seconde et ultime brève apparition au sein de l’anthologie, après avoir participé à The Diary en saison 2. Trois ans après la diffusion de l’épisode, elle va accéder à la gloire en devenant Jaimie Sommers, la Femme bionique.
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Re: Série "Night Gallery"
6) The Other Way Out (****)
Date de diffusion : 19 novembre 1972
Scénario : Gene R. Kearney, d'après une nouvelle de Kurt van Elting
Mise en scène : Gene Kearney
Durée : 25’30’’
Résumé :
Le riche homme d’affaires Bradley Meredith est responsable de la mort d’une jeune danseuse, sans être inquiété par la justice. Le grand père de la victime l’attire dans une maison déserte, où il va exercer une terrible vengeance.
Critique :
L’anthologie renonce ici une nouvelle fois au Fantastique pour puiser l’horreur au sein de l’âme humaine, une nouvelle fois avec une totale réussite. Le côté démentiellement cruel de cette vengeance saisit d’autant plus le spectateur qu’elle passe par une habile inversion de postures, le justicier devenant un bourreau monstrueux bourreau et l’initialement égoïste protagoniste se mue en victime pour qui le spectateur prend fait et cause. L’amateur des Avengers pourra ici discerner comme un écho de l’héritage diabolique, le récit perdant en sophistication ce qu’il gagne en impact brut. La mise en scène de Gene Kearney choist d’ailleurs de renoncer à toute afféterie, pour filmer au plus près le jeu terriblement réaliste de Burl Ives dans le rôle du vengeur et d’un Ross martin étonnant de crédibilité tout au long du cauchemar vécu par son personnage, bien loin des irrésistibles pitreries d’Artemus Gordon. Un récit d’une force rare, ayant le mérite de n’opérer aucune concession, jusqu’à sa terrible chute.
Anecdotes :
Ross Martin (Bradley Meredith) reste bien entendu l'interprète du célèbre Artemus Gordon des Mystères de l'Ouest (1965-1969). Ce comédien polyglotte eut également une belle carrière au cinéma, jouant notamment régulièrement dans les films de Blake Edwards (La Grande Course autour du monde, 1965...). Il participa également à de nombreuses séries télé des années 60 et 70 : Wonder Woman, Columbo, Hawaï Police d'État, Drôles de Dames… Il décède d'une crise cardiaque survenue durant une partie de tennis.
Date de diffusion : 19 novembre 1972
Scénario : Gene R. Kearney, d'après une nouvelle de Kurt van Elting
Mise en scène : Gene Kearney
Durée : 25’30’’
Résumé :
Le riche homme d’affaires Bradley Meredith est responsable de la mort d’une jeune danseuse, sans être inquiété par la justice. Le grand père de la victime l’attire dans une maison déserte, où il va exercer une terrible vengeance.
Critique :
L’anthologie renonce ici une nouvelle fois au Fantastique pour puiser l’horreur au sein de l’âme humaine, une nouvelle fois avec une totale réussite. Le côté démentiellement cruel de cette vengeance saisit d’autant plus le spectateur qu’elle passe par une habile inversion de postures, le justicier devenant un bourreau monstrueux bourreau et l’initialement égoïste protagoniste se mue en victime pour qui le spectateur prend fait et cause. L’amateur des Avengers pourra ici discerner comme un écho de l’héritage diabolique, le récit perdant en sophistication ce qu’il gagne en impact brut. La mise en scène de Gene Kearney choist d’ailleurs de renoncer à toute afféterie, pour filmer au plus près le jeu terriblement réaliste de Burl Ives dans le rôle du vengeur et d’un Ross martin étonnant de crédibilité tout au long du cauchemar vécu par son personnage, bien loin des irrésistibles pitreries d’Artemus Gordon. Un récit d’une force rare, ayant le mérite de n’opérer aucune concession, jusqu’à sa terrible chute.
Anecdotes :
Ross Martin (Bradley Meredith) reste bien entendu l'interprète du célèbre Artemus Gordon des Mystères de l'Ouest (1965-1969). Ce comédien polyglotte eut également une belle carrière au cinéma, jouant notamment régulièrement dans les films de Blake Edwards (La Grande Course autour du monde, 1965...). Il participa également à de nombreuses séries télé des années 60 et 70 : Wonder Woman, Columbo, Hawaï Police d'État, Drôles de Dames… Il décède d'une crise cardiaque survenue durant une partie de tennis.
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Night Gallery"
Ross Martin avait également -et déjà- joué pour Rod Serling dans "La quatrième dimension", dans l'épisode "4 d'entre nous sont mourant".
séribibi- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Night Gallery"
Egalement dans Le Vaisseau de la Mort, en saison 4. maintenant Rod Serling n'est en rien le producteur de Night Gallery, il s'agit de Jack Laird. Concernant le présent épisode, son rôle se limite à la traditionnelle présentation devant le tableau.
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- Age : 55
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Night Gallery"
7) Fright Night (**)
Date de diffusion : 10 décembre 1972
Scénario : Robert Malcolm Young d'après une nouvelle de Kurt van Elting
Mise en scène : Jeff Corey
Durée : 24’58’’
Résumé :
L’écrivain Tom Ogilvy et son épouse Léona s’installent dans une grande maison isolée, dont ils ont hérité d’un cousin, Zachariah. Sur le départ, une domestique les conjure de ne pas ouvrir un coffre se trouvant au grenier. Plusieurs étranges évènements surviennent et le coffre semble se déplacer tout seul.
Critique :
L’épisode introduit une énième histoire de maison hantée au sein d’une anthologie ayant déjà eu amplement recours à ce thème. Toutefois pour redondant et classique que demeure le déroulement de l’histoire, il s’effectue de manière efficace. La litanie des évènements explicables et la tension psychologique s’exerçant sur le couple vont croissant et stimulent la curiosité du spectateur envers la clef de l’énigme. C’est d’autant plus vrai que le récit sait intégrer différents éléments ludiques, tels le mystère du coffre où la sensibilité d’écrivain du protagoniste, éventuellement dévoré par son œuvre.
Cela permet au scénario d’introduire un trouble plaisant quant à la véritable nature de ce qui est en train de se dérouler, évènement purement paranormal ou dédoublement de la personnalité (une dualité explorée avec brio par Stephen King dans La Part des Ténèbres). La distribution et la mise en scène s’avèrent corrects mais guère plus relevés que cela. Mais l’ensemble se voit gâché par une conclusion précitée et trop floue dans ce qu’elle révèle du dessous des cartes.
Anecdotes :
Stuart Whitman (Tom Ogilvy) fut un grand acteur de western, aussi bien au cinéma (Les Comancheros, 1961) qu’à la télévision (Cimarron, 1967-1968). Après s’être retiré il s’est reconverti avec succès dans les affaires et les investissements en bourse.
La résidence des Ogilvy est très reconnaissable, puisqu’il s’agit de la maison des Bates dans Psychose. Ce décor des Studios Universal a été utilisé à diverses reprises au cours du tournage de l’anthologie, notamment lors de A Question of Fear et du précédent opus, The Other Way Out.
Date de diffusion : 10 décembre 1972
Scénario : Robert Malcolm Young d'après une nouvelle de Kurt van Elting
Mise en scène : Jeff Corey
Durée : 24’58’’
Résumé :
L’écrivain Tom Ogilvy et son épouse Léona s’installent dans une grande maison isolée, dont ils ont hérité d’un cousin, Zachariah. Sur le départ, une domestique les conjure de ne pas ouvrir un coffre se trouvant au grenier. Plusieurs étranges évènements surviennent et le coffre semble se déplacer tout seul.
Critique :
L’épisode introduit une énième histoire de maison hantée au sein d’une anthologie ayant déjà eu amplement recours à ce thème. Toutefois pour redondant et classique que demeure le déroulement de l’histoire, il s’effectue de manière efficace. La litanie des évènements explicables et la tension psychologique s’exerçant sur le couple vont croissant et stimulent la curiosité du spectateur envers la clef de l’énigme. C’est d’autant plus vrai que le récit sait intégrer différents éléments ludiques, tels le mystère du coffre où la sensibilité d’écrivain du protagoniste, éventuellement dévoré par son œuvre.
Cela permet au scénario d’introduire un trouble plaisant quant à la véritable nature de ce qui est en train de se dérouler, évènement purement paranormal ou dédoublement de la personnalité (une dualité explorée avec brio par Stephen King dans La Part des Ténèbres). La distribution et la mise en scène s’avèrent corrects mais guère plus relevés que cela. Mais l’ensemble se voit gâché par une conclusion précitée et trop floue dans ce qu’elle révèle du dessous des cartes.
Anecdotes :
Stuart Whitman (Tom Ogilvy) fut un grand acteur de western, aussi bien au cinéma (Les Comancheros, 1961) qu’à la télévision (Cimarron, 1967-1968). Après s’être retiré il s’est reconverti avec succès dans les affaires et les investissements en bourse.
La résidence des Ogilvy est très reconnaissable, puisqu’il s’agit de la maison des Bates dans Psychose. Ce décor des Studios Universal a été utilisé à diverses reprises au cours du tournage de l’anthologie, notamment lors de A Question of Fear et du précédent opus, The Other Way Out.
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Re: Série "Night Gallery"
8 ) Finnegan's Flight (**)
Date de diffusion : 17 décembre 1972
Scénario : Rod Serling
Mise en scène : Gene Kearney
Durée : 25’03’’
Résumé :
Charlie Finnegan a été condamné à la prison à vie et souhaite désespérément s’échapper. Mais son compagnon de cellule Pete Tuttle, ancien artiste de cirque, lui propose un original moyen d’évasion, via des séances d’hypnose très particulières, où son pouvoir de suggestion fait vivre d’autres expériences à Finnegan.
Critique :
Après The Little Black Bag, en saison 1, l’épisode marque de nouvelles retrouvailles entre Rod Serling et Burguess Meredith, son acteur fétiche de La Quatrième Dimension. Ceci se ressent d‘autant plus fortement que l’on perçoit que le sujet de l’opus consiste à exalter l’imagination humain comme pouvant surplomber tous les contraintes. Soit une résonance de la fameuse exergue de cette précédente anthologie (you unlock this door with the key of imagination), ou encore du sujet de Time Enough at Last, le plus célèbre des épisodes avec Meredith, malgré son épilogue cruel. Par ailleurs l’acteur se contre toujours aussi irrésistiblement caméléon et son talent assure une indéniable valeur ajoutée à Finnegan's Flight.
Malheureusement Serling en parvient pas ici à exploiter efficacement son idée initiale. En effet le récit achoppe sur les motivations des divers protagonistes de l’action. Ainsi l’on ne comprend pas vraiment pourquoi Finnegan accepte de se plier à des séances virant infailliblement à la torture (dogits brisés en cognant un mur, expérience d’un crash aérien). Par ailleurs les différentes reconstitutions des expériences passent à l’écran, avec quelques effets visuels s’avérant assez ridicules, comme le visage de héros changeant de couleurs. l’opus confirme un certain essoufflement créatif de Serling dans cette ultime étape de Night Gallery, alors qu’il s’épuise à faire face à l’hostilité de Jack Laird.
Anecdotes :
Burgess Meredith (Finnegan) connaît un début de carrière prometteur au théâtre et au cinéma (Des souris et des hommes, 1939...) avant d'être inscrit sur la liste noire du MacCarthysme. Revenu à la fin de cette triste période, il apparaît dans de très nombreux films, dont la série des Rocky où il interprète le vieil entraîneur de Balboa. À la télévision, il incarna le Pingouin, l'un des pires ennemis de Batman (1966-1968). Il apparaît également dans Les Mystères de l'Ouest, Bonanza, Mannix, L'Homme de Fer… Avec quatre rôles, il détient le record de participations à La Quatrième Dimension à égalité avec Jack Klugman. En 1983, il se substitue d'ailleurs à Rod Serling, décédé, pour devenir le narrateur de l'adaptation filmique de la série. En un vrai fil rouge de l'anthologie, ses rôles sont toujours liés à l'écrit, livres ou journaux.
Date de diffusion : 17 décembre 1972
Scénario : Rod Serling
Mise en scène : Gene Kearney
Durée : 25’03’’
Résumé :
Charlie Finnegan a été condamné à la prison à vie et souhaite désespérément s’échapper. Mais son compagnon de cellule Pete Tuttle, ancien artiste de cirque, lui propose un original moyen d’évasion, via des séances d’hypnose très particulières, où son pouvoir de suggestion fait vivre d’autres expériences à Finnegan.
Critique :
Après The Little Black Bag, en saison 1, l’épisode marque de nouvelles retrouvailles entre Rod Serling et Burguess Meredith, son acteur fétiche de La Quatrième Dimension. Ceci se ressent d‘autant plus fortement que l’on perçoit que le sujet de l’opus consiste à exalter l’imagination humain comme pouvant surplomber tous les contraintes. Soit une résonance de la fameuse exergue de cette précédente anthologie (you unlock this door with the key of imagination), ou encore du sujet de Time Enough at Last, le plus célèbre des épisodes avec Meredith, malgré son épilogue cruel. Par ailleurs l’acteur se contre toujours aussi irrésistiblement caméléon et son talent assure une indéniable valeur ajoutée à Finnegan's Flight.
Malheureusement Serling en parvient pas ici à exploiter efficacement son idée initiale. En effet le récit achoppe sur les motivations des divers protagonistes de l’action. Ainsi l’on ne comprend pas vraiment pourquoi Finnegan accepte de se plier à des séances virant infailliblement à la torture (dogits brisés en cognant un mur, expérience d’un crash aérien). Par ailleurs les différentes reconstitutions des expériences passent à l’écran, avec quelques effets visuels s’avérant assez ridicules, comme le visage de héros changeant de couleurs. l’opus confirme un certain essoufflement créatif de Serling dans cette ultime étape de Night Gallery, alors qu’il s’épuise à faire face à l’hostilité de Jack Laird.
Anecdotes :
Burgess Meredith (Finnegan) connaît un début de carrière prometteur au théâtre et au cinéma (Des souris et des hommes, 1939...) avant d'être inscrit sur la liste noire du MacCarthysme. Revenu à la fin de cette triste période, il apparaît dans de très nombreux films, dont la série des Rocky où il interprète le vieil entraîneur de Balboa. À la télévision, il incarna le Pingouin, l'un des pires ennemis de Batman (1966-1968). Il apparaît également dans Les Mystères de l'Ouest, Bonanza, Mannix, L'Homme de Fer… Avec quatre rôles, il détient le record de participations à La Quatrième Dimension à égalité avec Jack Klugman. En 1983, il se substitue d'ailleurs à Rod Serling, décédé, pour devenir le narrateur de l'adaptation filmique de la série. En un vrai fil rouge de l'anthologie, ses rôles sont toujours liés à l'écrit, livres ou journaux.
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Re: Série "Night Gallery"
9) She'll Be Company for You (*)
Date de diffusion : 24 décembre 1972
Scénario : David Rayfield
Mise en scène : Gerald Perry Finnerman
Durée : 25’02’’
Résumé :
Après s’être occupé de sa femme invalide durant des années, Henry Auden apprécie sa solitude une fois devenu veuf. La situation n’est pas au goût de la meilleure amie de la disparue. A l’occasion d‘un départ en vacances elle confie son chat à Auden, pour qu’il lui tienne compagnie.
Critique :
L’écrivaine anglaise Andrea Newman s’est souvent adonnée à la description de relation amoureuses hors normes ou à des récits de désagrégation de couples (A Bouquet of Barbed Wire, 1969) . Il s’agit ici de l’une de ses très rares incursions dans le domaine du Fantastique et cela se ressent avec force tout au long de ce qui constitue l’un des opus les plus faibles de l’anthologie. Ainsi les quelques ressorts surnaturels résultent-ils plus ridicules qu’effrayants (les transformations du chat), au sin d’un récit virant le plus souvent au mauvais mélodrame.
Le scénario demeure en permanence particulièrement confus, jusqu’à une chute particulièrement pesante. Celle-ci vient aussi en contradiction définitive d’un trouble psychologique vécu par le protagoniste, avec un refoulé et des remords le conduisant à des hallucinations. A contrario, si le chat est réellement surnaturel rien n’indique que sa maîtresse soit au courant, ce qui semble malgré tout étonnant. Avec énergie et talent, Leonard Nimoy s’efforce de sauver ce mauvais script, mais ne peut rien contre son inanité, doublée d’une mise en scène très mécanique.
Anecdotes :
Leonard Nimoy (Henry Auden) incarna le célèbre M. Spock dans Star Trek Classic (1966-1969), mais participa également à bien d'autres séries (Mission : Impossible, Bonanza, Night Gallery, Columbo…). Il annonce sa retraite en 2010 alors qu'il participe encore à Fringe, mais apparaît encore dans le film Star trek Into Darkness (2013).
L’épisode est basé sur la nouvelle She'll Be Company for You, d’Andrea Newman. Le texte fut initialement publié dans l’anthologie More Tales of Unease (1969).
Date de diffusion : 24 décembre 1972
Scénario : David Rayfield
Mise en scène : Gerald Perry Finnerman
Durée : 25’02’’
Résumé :
Après s’être occupé de sa femme invalide durant des années, Henry Auden apprécie sa solitude une fois devenu veuf. La situation n’est pas au goût de la meilleure amie de la disparue. A l’occasion d‘un départ en vacances elle confie son chat à Auden, pour qu’il lui tienne compagnie.
Critique :
L’écrivaine anglaise Andrea Newman s’est souvent adonnée à la description de relation amoureuses hors normes ou à des récits de désagrégation de couples (A Bouquet of Barbed Wire, 1969) . Il s’agit ici de l’une de ses très rares incursions dans le domaine du Fantastique et cela se ressent avec force tout au long de ce qui constitue l’un des opus les plus faibles de l’anthologie. Ainsi les quelques ressorts surnaturels résultent-ils plus ridicules qu’effrayants (les transformations du chat), au sin d’un récit virant le plus souvent au mauvais mélodrame.
Le scénario demeure en permanence particulièrement confus, jusqu’à une chute particulièrement pesante. Celle-ci vient aussi en contradiction définitive d’un trouble psychologique vécu par le protagoniste, avec un refoulé et des remords le conduisant à des hallucinations. A contrario, si le chat est réellement surnaturel rien n’indique que sa maîtresse soit au courant, ce qui semble malgré tout étonnant. Avec énergie et talent, Leonard Nimoy s’efforce de sauver ce mauvais script, mais ne peut rien contre son inanité, doublée d’une mise en scène très mécanique.
Anecdotes :
Leonard Nimoy (Henry Auden) incarna le célèbre M. Spock dans Star Trek Classic (1966-1969), mais participa également à bien d'autres séries (Mission : Impossible, Bonanza, Night Gallery, Columbo…). Il annonce sa retraite en 2010 alors qu'il participe encore à Fringe, mais apparaît encore dans le film Star trek Into Darkness (2013).
L’épisode est basé sur la nouvelle She'll Be Company for You, d’Andrea Newman. Le texte fut initialement publié dans l’anthologie More Tales of Unease (1969).
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Night Gallery"
Je note que les vignettes de Jack Laird semblent avoir disparu (plus de A, B...). Est-ce que l'anthologie y avait renoncé ?
Sans être un grand ami des chats, je regrette le sort qui accable nos greffiers mignons qui les place toujours du mauvais côté du manche (à balai)!
Sans être un grand ami des chats, je regrette le sort qui accable nos greffiers mignons qui les place toujours du mauvais côté du manche (à balai)!
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Re: Série "Night Gallery"
il y a en a effectivement nettement moins, seulement une à l'épisode 5 et une autre pour le tout dernier épisode, histoire de conclure
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Night Gallery"
10) The Ring with the Red Velvet Ropes (**)
Date de diffusion : 07 janvier 1973
Scénario : Robert Malcolm Young
Mise en scène : Jeannot Szwarc
Durée : 25’01’’
Résumé :
Jim Figg prend une douche après le combat l’ayant vu devenir champion de monde de boxe. En en sortant il se retrouve dans un endroit totalement différent, une luxueuse et insolite demeure. Il apprend que ses hôtes inattendus ont organisé une rencontre entre lui et un adversaire particulièrement redoutable, invaincu depuis… toujours.
Critique :
Comme trop souvent cette saison, l’épisode se montre formellement réussi grâce au savoir-faire de studios, mais il souffre néanmoins d’une histoire tournant à vide, avec une chute en grande partie ventée et dépourvue de toute résonance morale. Le basculement initial produit ainsi un effet insolite réussi, d’autant que le côté savamment étrange du luxueux décor induit bien que nous nous situons désormais dans une autre réalité, de l’autre côté du Miroir. La distribution s’avère également de qualité, avec Gary Lockwood et Chuck Connors se montrant convaincants en adversaires déterminés, même si le show est largement volé par une très sexy Joan Van Ark pré Valérie Ewing, joliment perverse en organisatrice du combat.
La réussite de l’épisode demeure toutefois insatisfaisante. Ainsi Jeannot Szwarc s’escrime-t-il en vain pour filmer le combat en dissimulant le fait que les acteurs sont remplacés par des doublures, un problème bien connu des amateurs de Chapeau Melon. De plus la résolution de l’affaire reste Très paresseuse, se contentant de vagues réminiscences du mythe de Sisyphe. Aucun effort ne se voit mené afin d’expliciter le volet surnaturel de l’intrigue et la chute ne développe aucune ambition moraliste, a contrario des épisodes de La Quatrième Dimension dédiés à la boxe (Steel, The Big Tall Wish).
Anecdotes :
Gary Lockwood (Jim Figg) a débuté sa carrière à la fin des années 50, en tant que cascadeur. Par la suite il a tenu une multitude de seconds rôles, aussi bien à la télévision qu’au cinéma, dans des domaines très divers. Son rôle le plus connu demeure celui de l’astronaute Franck Poole, dans 2001, Odyssée de l’Espace (1968). il est une figure régulière des conventions Star Trek, pour sa participation à Where No Man Has Gone Before, épisode considéré comme le second pilote de la série. De 1966 à 1972, il a été l’époux de Stefanie Powers.
Joan Van Ark (Sondra) est connue pour sa belle carrière à Broadway (elle est membre à vie de l’Actors Studio) mais aussi pour le rôle de Valérie Ewing dans les séries Dallas et Côte Ouest. Au fil de ces productions, Valérie s’est ainsi mariée trois fois à Gary Ewing, sans oublier deux autres mariages. Couronnée de nombreux prix pour le rôle de Valérie (de 1978 à 1993 et dans la reprise de Dallas en 2013), Joan Van Ark est considérée comme l’une des reines des Soap-operas américains.
L’épisode est basé sur la nouvelle The Ring with the Velvet Ropes, d’Edward D. Hoch. Le texte est initialement paru dans l’anthologie With Malice Toward All (1968).
Date de diffusion : 07 janvier 1973
Scénario : Robert Malcolm Young
Mise en scène : Jeannot Szwarc
Durée : 25’01’’
Résumé :
Jim Figg prend une douche après le combat l’ayant vu devenir champion de monde de boxe. En en sortant il se retrouve dans un endroit totalement différent, une luxueuse et insolite demeure. Il apprend que ses hôtes inattendus ont organisé une rencontre entre lui et un adversaire particulièrement redoutable, invaincu depuis… toujours.
Critique :
Comme trop souvent cette saison, l’épisode se montre formellement réussi grâce au savoir-faire de studios, mais il souffre néanmoins d’une histoire tournant à vide, avec une chute en grande partie ventée et dépourvue de toute résonance morale. Le basculement initial produit ainsi un effet insolite réussi, d’autant que le côté savamment étrange du luxueux décor induit bien que nous nous situons désormais dans une autre réalité, de l’autre côté du Miroir. La distribution s’avère également de qualité, avec Gary Lockwood et Chuck Connors se montrant convaincants en adversaires déterminés, même si le show est largement volé par une très sexy Joan Van Ark pré Valérie Ewing, joliment perverse en organisatrice du combat.
La réussite de l’épisode demeure toutefois insatisfaisante. Ainsi Jeannot Szwarc s’escrime-t-il en vain pour filmer le combat en dissimulant le fait que les acteurs sont remplacés par des doublures, un problème bien connu des amateurs de Chapeau Melon. De plus la résolution de l’affaire reste Très paresseuse, se contentant de vagues réminiscences du mythe de Sisyphe. Aucun effort ne se voit mené afin d’expliciter le volet surnaturel de l’intrigue et la chute ne développe aucune ambition moraliste, a contrario des épisodes de La Quatrième Dimension dédiés à la boxe (Steel, The Big Tall Wish).
Anecdotes :
Gary Lockwood (Jim Figg) a débuté sa carrière à la fin des années 50, en tant que cascadeur. Par la suite il a tenu une multitude de seconds rôles, aussi bien à la télévision qu’au cinéma, dans des domaines très divers. Son rôle le plus connu demeure celui de l’astronaute Franck Poole, dans 2001, Odyssée de l’Espace (1968). il est une figure régulière des conventions Star Trek, pour sa participation à Where No Man Has Gone Before, épisode considéré comme le second pilote de la série. De 1966 à 1972, il a été l’époux de Stefanie Powers.
Joan Van Ark (Sondra) est connue pour sa belle carrière à Broadway (elle est membre à vie de l’Actors Studio) mais aussi pour le rôle de Valérie Ewing dans les séries Dallas et Côte Ouest. Au fil de ces productions, Valérie s’est ainsi mariée trois fois à Gary Ewing, sans oublier deux autres mariages. Couronnée de nombreux prix pour le rôle de Valérie (de 1978 à 1993 et dans la reprise de Dallas en 2013), Joan Van Ark est considérée comme l’une des reines des Soap-operas américains.
L’épisode est basé sur la nouvelle The Ring with the Velvet Ropes, d’Edward D. Hoch. Le texte est initialement paru dans l’anthologie With Malice Toward All (1968).
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Re: Série "Night Gallery"
11) Something in the Woodwork (***)
Date de diffusion : 14 janvier 1973
Scénario : Rod Serling
Mise en scène : Edward M. Abroms
Durée : 24’58’’
Résumé :
Femme alcoolique et divorcée, Molly achète une superbe maison en forêt, pour une bouchée de pain. La maison est en effet réputée hantée par l’esprit d’un criminel, avec lequel Molly établit d’ailleurs bientôt un contact. En menaçant de mettre le feu à la maison, elle va obtenir du fantôme qu’il se prête à un piège qu’elle va tendre à son ex mari, par vengeance.
Critique :
L’épisode présente le mérite de permettre à Rod Serling de quitter l’anthologie sur un ultime succès. On peut certes regretter un certain manque d’originalité du sujet, le thème de la maison hantée comptant certainement parmi ceux les plus explorés par la Galerie de Nuit. Mais c’est avec talent et sensibilité que Serling adapte un intéressant texte de R. Chetwynd-Hayes, l’un des maîtres anglais de la nouvelle horrifique. Ce dernier s’est en effet particulièrement complu à écrire des histoires renouvelant l’approche du Fantôme et il y parvient ici totalement en faisant in fine provenir l’épouvante non pas de la créature surnaturelle mais au contraire de l’inépuisable capacité de l’être humain à haïr. Le portrait psychologique de Molly s’avère ainsi particulièrement éprouvant et porté avec force par Geraldine Page. Il accompagne naturellement la marche des évènements jusqu’à une conclusion particulièrement sombre. La mise en scène d’Abroms dynamise le huis clos tout en insérant d’astucieux trucages, sans pour autant oublier de mettre au premier plan le jeu de l’actrice.
Anecdotes :
Geraldine Page (Molly) fut oscarisée en 1985 pour Mémoires du Texas, après avoir été proposée sept autres fois à cette distinction au cours de sa longue carrière. Elle reste néanmoins surtout remémorée comme une importante professeure d’art dramatique et découvreuse de nombreux talents. Elle aura participé trois fois à Night Gallery.
L’épisode est basé sur la nouvelle Housebound, de R. Chetwynd-Hayes.
Il s’agit de l’ultime épisode écrit pour l’anthologie par Rod Serling. Par la suite il va se cantonner à son rôle de présentateur et prendre du recul vis-à-vis de l’opposition constante manifestée par Jack Laird. Par la suite ses démêlés continuels avec la production lui feront considérer Night Gallery avec amertume.
Date de diffusion : 14 janvier 1973
Scénario : Rod Serling
Mise en scène : Edward M. Abroms
Durée : 24’58’’
Résumé :
Femme alcoolique et divorcée, Molly achète une superbe maison en forêt, pour une bouchée de pain. La maison est en effet réputée hantée par l’esprit d’un criminel, avec lequel Molly établit d’ailleurs bientôt un contact. En menaçant de mettre le feu à la maison, elle va obtenir du fantôme qu’il se prête à un piège qu’elle va tendre à son ex mari, par vengeance.
Critique :
L’épisode présente le mérite de permettre à Rod Serling de quitter l’anthologie sur un ultime succès. On peut certes regretter un certain manque d’originalité du sujet, le thème de la maison hantée comptant certainement parmi ceux les plus explorés par la Galerie de Nuit. Mais c’est avec talent et sensibilité que Serling adapte un intéressant texte de R. Chetwynd-Hayes, l’un des maîtres anglais de la nouvelle horrifique. Ce dernier s’est en effet particulièrement complu à écrire des histoires renouvelant l’approche du Fantôme et il y parvient ici totalement en faisant in fine provenir l’épouvante non pas de la créature surnaturelle mais au contraire de l’inépuisable capacité de l’être humain à haïr. Le portrait psychologique de Molly s’avère ainsi particulièrement éprouvant et porté avec force par Geraldine Page. Il accompagne naturellement la marche des évènements jusqu’à une conclusion particulièrement sombre. La mise en scène d’Abroms dynamise le huis clos tout en insérant d’astucieux trucages, sans pour autant oublier de mettre au premier plan le jeu de l’actrice.
Anecdotes :
Geraldine Page (Molly) fut oscarisée en 1985 pour Mémoires du Texas, après avoir été proposée sept autres fois à cette distinction au cours de sa longue carrière. Elle reste néanmoins surtout remémorée comme une importante professeure d’art dramatique et découvreuse de nombreux talents. Elle aura participé trois fois à Night Gallery.
L’épisode est basé sur la nouvelle Housebound, de R. Chetwynd-Hayes.
Il s’agit de l’ultime épisode écrit pour l’anthologie par Rod Serling. Par la suite il va se cantonner à son rôle de présentateur et prendre du recul vis-à-vis de l’opposition constante manifestée par Jack Laird. Par la suite ses démêlés continuels avec la production lui feront considérer Night Gallery avec amertume.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Night Gallery"
12) Death on a Barge (***)
Date de diffusion : 04 mars 1973
Scénario : Halsted Welles
Mise en scène : Leonard Nimoy
Durée : 25’03’’
Résumé :
La sublime Hyacinthe réside dans une barge amarrée le long d’un paisible canal. Toutefois elle craint l’eau vive et passe ses journées à dormir dans un cercueil. Reconnaissons-le : Hyacinthe est une Vampire. Mais elle va néanmoins connaître une belle (mais tragique) histoire d’amour avec un jeune homme des environs.
Critique :
Plusieurs éléments ne fonctionnent pas du tout au sein de cet épisode inégal. Ainsi, durant sa traditionnelle présentation, Rod Serling a beau jeu de mentionner de prestigieuses références horrifiques en matière de Vampires (Bela Lugosi, Christopher Lee) mais Hyacinthe n’en demeure pas moins fondamentalement une créature émotive et romantique. Pourquoi ? bien évidemment parce qu’il s’agit d’une femme et à ce titre se voit cantonnée dans un registre lénifiant et inoffensif. Cela date terriblement le récit, d’autant que nous avons depuis appris à apprécier Darla et Drusilla. Par ailleurs l’amoureux de Hyacinthe se montre tellement fade et ennuyeux (et lesté de dialogues empesés), que l’on peine à croire à cette relation. Au lieu de donner lieu à une romance enténébrée et passionnée à la Anne Rice, celle-ci verse d’ailleurs vite dans le mélodrame outré, aboutissant à une conclusion dépourvue de toute finesse.
Et pourtant, malgré toutes ces réserves, l’opus demeure l’une des belles réussites du crépuscule de l’anthologie. Le critique n’est qu’un homme mais se doit d’être honnête, aussi indiquera-t-il ici que le succès de Death on a Barge tient avant tout en un nom : Lesley Anne Warren. Sublime, solaire (paradoxalement), merveilleusement charnelle… Et excellente actrice, elle tient réellement à bout de bars l’ensemble de l’entreprise. D’ailleurs Leonard Nimoy, son ancien complice de Mission Impossible (1970-1971), a parfaitement compris l’atout qu’elle représente et met à son service un sens accompli de l’esthétisme, lors de ce qui demeure pourtant sa toute première réalisation. Il sait également par moments instiller une vraie atmosphère étrange autour de l’héroïne. L’une des plus mémorables compositions de l’anthologie, malheureusement au sein d’une version guère enthousiasmante du mythe du Vampire.
Anecdotes :
Il s’agit de la toute première réalisation de Leonard Nimoy, qui va par la suite mettre en scène deux films de la saga Star Trek, entre autres. Nimoy sut convaincre Jack Laird de lui donner sa chance, le producteur étant toujours à l’affut de nouveaux talents. Laird fut ravi du résultat et proposa à Nimoy de tourner un autre épisode, mais l’acteur dut renoncer, du fait d’un engagement au théâtre.
En charge du casting, Nimoy proposa d’emblée le rôle de la belle Hyacinthe à Lesley Anne Warren, avec laquelle il avait sympathisé sur le tournage de Mission Impossible.
Lesley Anne Warren débuta au Broadway et à 17 ans, devient la plus jeune comédienne à avoir intégré l’Actors Studio. Après être devenu une actrice de Disney durant les années 60, elle change totalement de registre et accède au vedettariat en intégrant Mission Impossible après le départ de Lee Meriwether. Par la suite elle connaît une très belle carrière au cinéma et à la télévision, riche ne rôles très divers. En 1982 elle est proposée aux Oscars pour Victor, Victoria. En 1975 elle devint Lois Lane dans le remarquable Nanar musical It's a Bird... It's a Plane... It's Superman! Elle fut ensuite pressentie pour reprendre le rôle aux côtés de Christopher Reeve dans le film de 1978, mais Margot Kidder lui fut préférée.
L’épisode est basé sur la nouvelle The Canal, d’Everil Worrell. Le texte fut initialement publié dans Weird Tales, en décembre1927.
Date de diffusion : 04 mars 1973
Scénario : Halsted Welles
Mise en scène : Leonard Nimoy
Durée : 25’03’’
Résumé :
La sublime Hyacinthe réside dans une barge amarrée le long d’un paisible canal. Toutefois elle craint l’eau vive et passe ses journées à dormir dans un cercueil. Reconnaissons-le : Hyacinthe est une Vampire. Mais elle va néanmoins connaître une belle (mais tragique) histoire d’amour avec un jeune homme des environs.
Critique :
Plusieurs éléments ne fonctionnent pas du tout au sein de cet épisode inégal. Ainsi, durant sa traditionnelle présentation, Rod Serling a beau jeu de mentionner de prestigieuses références horrifiques en matière de Vampires (Bela Lugosi, Christopher Lee) mais Hyacinthe n’en demeure pas moins fondamentalement une créature émotive et romantique. Pourquoi ? bien évidemment parce qu’il s’agit d’une femme et à ce titre se voit cantonnée dans un registre lénifiant et inoffensif. Cela date terriblement le récit, d’autant que nous avons depuis appris à apprécier Darla et Drusilla. Par ailleurs l’amoureux de Hyacinthe se montre tellement fade et ennuyeux (et lesté de dialogues empesés), que l’on peine à croire à cette relation. Au lieu de donner lieu à une romance enténébrée et passionnée à la Anne Rice, celle-ci verse d’ailleurs vite dans le mélodrame outré, aboutissant à une conclusion dépourvue de toute finesse.
Et pourtant, malgré toutes ces réserves, l’opus demeure l’une des belles réussites du crépuscule de l’anthologie. Le critique n’est qu’un homme mais se doit d’être honnête, aussi indiquera-t-il ici que le succès de Death on a Barge tient avant tout en un nom : Lesley Anne Warren. Sublime, solaire (paradoxalement), merveilleusement charnelle… Et excellente actrice, elle tient réellement à bout de bars l’ensemble de l’entreprise. D’ailleurs Leonard Nimoy, son ancien complice de Mission Impossible (1970-1971), a parfaitement compris l’atout qu’elle représente et met à son service un sens accompli de l’esthétisme, lors de ce qui demeure pourtant sa toute première réalisation. Il sait également par moments instiller une vraie atmosphère étrange autour de l’héroïne. L’une des plus mémorables compositions de l’anthologie, malheureusement au sein d’une version guère enthousiasmante du mythe du Vampire.
Anecdotes :
Il s’agit de la toute première réalisation de Leonard Nimoy, qui va par la suite mettre en scène deux films de la saga Star Trek, entre autres. Nimoy sut convaincre Jack Laird de lui donner sa chance, le producteur étant toujours à l’affut de nouveaux talents. Laird fut ravi du résultat et proposa à Nimoy de tourner un autre épisode, mais l’acteur dut renoncer, du fait d’un engagement au théâtre.
En charge du casting, Nimoy proposa d’emblée le rôle de la belle Hyacinthe à Lesley Anne Warren, avec laquelle il avait sympathisé sur le tournage de Mission Impossible.
Lesley Anne Warren débuta au Broadway et à 17 ans, devient la plus jeune comédienne à avoir intégré l’Actors Studio. Après être devenu une actrice de Disney durant les années 60, elle change totalement de registre et accède au vedettariat en intégrant Mission Impossible après le départ de Lee Meriwether. Par la suite elle connaît une très belle carrière au cinéma et à la télévision, riche ne rôles très divers. En 1982 elle est proposée aux Oscars pour Victor, Victoria. En 1975 elle devint Lois Lane dans le remarquable Nanar musical It's a Bird... It's a Plane... It's Superman! Elle fut ensuite pressentie pour reprendre le rôle aux côtés de Christopher Reeve dans le film de 1978, mais Margot Kidder lui fut préférée.
L’épisode est basé sur la nouvelle The Canal, d’Everil Worrell. Le texte fut initialement publié dans Weird Tales, en décembre1927.
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Re: Série "Night Gallery"
13) Whisper (**)
Date de diffusion : 13 mai 1973
Scénario : David Rayfiel
Mise en scène : Jeannot Szwarc
Durée : 24’58’’
Résumé :
Irène est une medium, à qui s’adressent de plus en plus souvent les morts. La jeune femme s’efforce de comprendre ce qu’ils déclarent à travers elle, ce qui inquiète son mari Charlie, craignant qu’un jour elle ne revienne pas de l’une de ses transes.
Critique :
Une femme extralucide ne prenant pas l’initiative de contacts venus de l’Au-delà pouvant la déstabiliser, un mari attentionné…Avec le recul, l’épisode préfigure de manière amusante le futur succès de la série Medium (2005-2011). On apprécie également qu’avec les moyens du bord, le talent de metteur en scène de Jeannot Szwarc suscite quelques moments authentiquement étranges, à l’occasion de cette ultime participation à l’anthologie. Et pourtant l’opus s’avère moins fort qu’il aurait pu l’être.
De fait le talent d’une jeune Slly Field demeure encore en devenir et sa prestation résulte en deçà de ce que proposeront Patricia Arquette ou Kristen Cloke dans le The Field Where I Died des X-Files (1996). Le jeu de Dean Stackwell semble également très en retrait, comme si son personnage était insuffisamment concerné. L’acteur se voit également défavorisé par un mode de narration inadéquat, voyant Charlie s’adresser régulièrement au spectateur à travers le Quatrième Mur, à l’occasion d’une relation très cérébrale de ce qui survient. Le procédé se veut sans doute expérimental, mais s’avère surtout anti climatique au possible.
Anecdotes :
Sally Field (Irène) interprétera en 1976 une femme pareillement aux multiples personnalités, lors du téléfilm Sybil, connaissant un grand succès. Cela propulse une prolifique carrière, qui la verra notamment obtenir deux Oscars et une Palme cannoise. Elle fut la compagne de l’acteur Burt Reynolds.
Dean Stockwell (Charlie) fut un enfant star d'Hollywood durant les années 40 (Les vertes années, 1946...). Hormis quelques rôles marquants chez David Lynch (Blue Velvet, 1986) et dans Veuve mais pas trop (1988), il reste principalement connu pour son rôle de Al dans Code Quantum (1989-1993).
Date de diffusion : 13 mai 1973
Scénario : David Rayfiel
Mise en scène : Jeannot Szwarc
Durée : 24’58’’
Résumé :
Irène est une medium, à qui s’adressent de plus en plus souvent les morts. La jeune femme s’efforce de comprendre ce qu’ils déclarent à travers elle, ce qui inquiète son mari Charlie, craignant qu’un jour elle ne revienne pas de l’une de ses transes.
Critique :
Une femme extralucide ne prenant pas l’initiative de contacts venus de l’Au-delà pouvant la déstabiliser, un mari attentionné…Avec le recul, l’épisode préfigure de manière amusante le futur succès de la série Medium (2005-2011). On apprécie également qu’avec les moyens du bord, le talent de metteur en scène de Jeannot Szwarc suscite quelques moments authentiquement étranges, à l’occasion de cette ultime participation à l’anthologie. Et pourtant l’opus s’avère moins fort qu’il aurait pu l’être.
De fait le talent d’une jeune Slly Field demeure encore en devenir et sa prestation résulte en deçà de ce que proposeront Patricia Arquette ou Kristen Cloke dans le The Field Where I Died des X-Files (1996). Le jeu de Dean Stackwell semble également très en retrait, comme si son personnage était insuffisamment concerné. L’acteur se voit également défavorisé par un mode de narration inadéquat, voyant Charlie s’adresser régulièrement au spectateur à travers le Quatrième Mur, à l’occasion d’une relation très cérébrale de ce qui survient. Le procédé se veut sans doute expérimental, mais s’avère surtout anti climatique au possible.
Anecdotes :
Sally Field (Irène) interprétera en 1976 une femme pareillement aux multiples personnalités, lors du téléfilm Sybil, connaissant un grand succès. Cela propulse une prolifique carrière, qui la verra notamment obtenir deux Oscars et une Palme cannoise. Elle fut la compagne de l’acteur Burt Reynolds.
Dean Stockwell (Charlie) fut un enfant star d'Hollywood durant les années 40 (Les vertes années, 1946...). Hormis quelques rôles marquants chez David Lynch (Blue Velvet, 1986) et dans Veuve mais pas trop (1988), il reste principalement connu pour son rôle de Al dans Code Quantum (1989-1993).
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Night Gallery"
14) The Doll of Death (**)
Date de diffusion : 20 mai 1973
Scénario : Jack Guss
Mise en scène : John Badham
Durée : 25’02’’
Résumé :
De nos jours, aux Antilles britanniques, Alec Brandon, un riche planteur se voit ravir sa fiancée Sheila au pied de l’autel, celle-ci lui préférant Raphael ; un aventurier. Afin de se venger de son rival, Brandon va faire appel à un praticien du Vaudou.
Critique :
Après The Doll puis Lagoda’s Heads, Night Gallery en revient ici aux histoires de vaudou, un genre particulièrement balisé. Cela se ressent d’autant plus fortement que le scénario du jour demeure particulièrement enferré dans les poncifs de ce type d’histoire, jusque dans sa chute (qui d’ailleurs n’est pas sans évoquer celle de The Caterpillar, la saison passée). De plus l’adaptation du texte initial (1927) dans la période contemporaine n’a été que superficiellement traitée, d’où des tournures de phrases et autres exaltées ou mélodramatiques ne fonctionnant pas du tout dans le contexte. L’actrice Susan Strasberg dut reprendre inopinément le rôle du Sheila et cela se ressent à l’écran, tandis que ses deux partenaires masculins ne brillent pas particulièrement non plus. John Badham signe au moins une mise en scène élégante à défaut de réellement imaginative. Au total l’épisode ne résulte certes pas honteux, mais ne soulève guère d’enthousiasme.
Anecdotes :
L’épisode est adapté d’une nouvelle de Vivian Meik, parue en 1927.
Le rôle de Sheila devait être initialement tenu par Barbara Perkins, mais celle-ci fut remplacée au dernier moment par Susan Strasberg, après une mauvaise chute de cheval survenue au début du tournage.
Apparue dans de nombreuses séries télévisées, Susan est la fille de Lee Strasberg, l’un des fondateurs de l’Actors Studio et grand artisan de la Méthode, selon laquelle l'acteur doit créer son personnage par sa mémoire affective et son vécu propre. Elle est l’auteure de mémoires où elle relate les relations parfois conflictuelles mais toujours passionnées ayant existé entre ses parents et de nombreuses stars d’Hollywood.
Date de diffusion : 20 mai 1973
Scénario : Jack Guss
Mise en scène : John Badham
Durée : 25’02’’
Résumé :
De nos jours, aux Antilles britanniques, Alec Brandon, un riche planteur se voit ravir sa fiancée Sheila au pied de l’autel, celle-ci lui préférant Raphael ; un aventurier. Afin de se venger de son rival, Brandon va faire appel à un praticien du Vaudou.
Critique :
Après The Doll puis Lagoda’s Heads, Night Gallery en revient ici aux histoires de vaudou, un genre particulièrement balisé. Cela se ressent d’autant plus fortement que le scénario du jour demeure particulièrement enferré dans les poncifs de ce type d’histoire, jusque dans sa chute (qui d’ailleurs n’est pas sans évoquer celle de The Caterpillar, la saison passée). De plus l’adaptation du texte initial (1927) dans la période contemporaine n’a été que superficiellement traitée, d’où des tournures de phrases et autres exaltées ou mélodramatiques ne fonctionnant pas du tout dans le contexte. L’actrice Susan Strasberg dut reprendre inopinément le rôle du Sheila et cela se ressent à l’écran, tandis que ses deux partenaires masculins ne brillent pas particulièrement non plus. John Badham signe au moins une mise en scène élégante à défaut de réellement imaginative. Au total l’épisode ne résulte certes pas honteux, mais ne soulève guère d’enthousiasme.
Anecdotes :
L’épisode est adapté d’une nouvelle de Vivian Meik, parue en 1927.
Le rôle de Sheila devait être initialement tenu par Barbara Perkins, mais celle-ci fut remplacée au dernier moment par Susan Strasberg, après une mauvaise chute de cheval survenue au début du tournage.
Apparue dans de nombreuses séries télévisées, Susan est la fille de Lee Strasberg, l’un des fondateurs de l’Actors Studio et grand artisan de la Méthode, selon laquelle l'acteur doit créer son personnage par sa mémoire affective et son vécu propre. Elle est l’auteure de mémoires où elle relate les relations parfois conflictuelles mais toujours passionnées ayant existé entre ses parents et de nombreuses stars d’Hollywood.
Dernière édition par Estuaire44 le Dim 25 Juin 2017 - 12:17, édité 1 fois
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Night Gallery"
15-A) Hatred unto Death (*)
Date de diffusion : 27 mai 1973
Scénario : Halsted Welles
Mise en scène : Gerald Perry Finnerman
Durée : 23’02’’
Résumé :
Deux anthropologues, Grant et Ruth, ramènent un puissant gorille du Kenya. L’animal semble très sensible à la présence de Ruth mais aussi percevoir Grant comme un rival. Deretour à l’institut, le gorille s’échappe suite à une erreur de Ruth et dès lors une lutte à mort s’engage entre les deux mâles.
Critique :
Formant très probablement le nadir d’une anthologie désormais entrée en agonie, Hatred unto Death se résume à une mise en place laborieuse, suivie d’une interminable course poursuite entre le singe et l’humain. Les événements se voient filmés sans génie particulier et, surtout, rendus particulièrement grotesques par l’évident déguisement de gorille dont est affublé un acteur aussi valeureux que malhabile. Le rendu s’avère encore plus ridicule que lors du Slay, Gipsy, Slay, d’Honey West, où cette séquence restait assez courte et où l’on se prenait autrement moins au sérieux qu’ici. Ni les comédiens, ni le metteur en scène ne semblent particulièrement concernés par cette farce et on les comprend. Afin d’améliorer le niveau on se sent parfois tenté de couper le son et de visionner l’épisode en écoutant le truculent Gare au Gorille, de Brassens.
Anecdotes
Steve Forrest (Grant) a tenu le rôle-titre d’Alias le Baron (1966-1967). Il est le frère cadet de l’acteur Dana Andrews.
Date de diffusion : 27 mai 1973
Scénario : Halsted Welles
Mise en scène : Gerald Perry Finnerman
Durée : 23’02’’
Résumé :
Deux anthropologues, Grant et Ruth, ramènent un puissant gorille du Kenya. L’animal semble très sensible à la présence de Ruth mais aussi percevoir Grant comme un rival. Deretour à l’institut, le gorille s’échappe suite à une erreur de Ruth et dès lors une lutte à mort s’engage entre les deux mâles.
Critique :
Formant très probablement le nadir d’une anthologie désormais entrée en agonie, Hatred unto Death se résume à une mise en place laborieuse, suivie d’une interminable course poursuite entre le singe et l’humain. Les événements se voient filmés sans génie particulier et, surtout, rendus particulièrement grotesques par l’évident déguisement de gorille dont est affublé un acteur aussi valeureux que malhabile. Le rendu s’avère encore plus ridicule que lors du Slay, Gipsy, Slay, d’Honey West, où cette séquence restait assez courte et où l’on se prenait autrement moins au sérieux qu’ici. Ni les comédiens, ni le metteur en scène ne semblent particulièrement concernés par cette farce et on les comprend. Afin d’améliorer le niveau on se sent parfois tenté de couper le son et de visionner l’épisode en écoutant le truculent Gare au Gorille, de Brassens.
Anecdotes
Steve Forrest (Grant) a tenu le rôle-titre d’Alias le Baron (1966-1967). Il est le frère cadet de l’acteur Dana Andrews.
Dernière édition par Estuaire44 le Dim 25 Juin 2017 - 12:09, édité 1 fois
Estuaire44- Empereur
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