Série "Supernatural"
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Re: Série "Supernatural"
Les upfronts 2019 deviennent un massacre digne de la chaleureuse visite de Dany à Port Réal. Au passage on remarque un alignement des planètes pour le retour de Miss Bela Talbot
https://seriesaddict.fr/news/17808-Upfronts-2019-ABC-annule-Whiskey-Cavalier
https://seriesaddict.fr/news/17808-Upfronts-2019-ABC-annule-Whiskey-Cavalier
Dernière édition par Estuaire44 le Lun 13 Mai 2019 - 14:00, édité 1 fois
Estuaire44- Empereur
- Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Vu le sujet, Whiskey Cavalier est une série pour moi ! Après, j'ai l'habitude des séries policières légères qui se cassent très vite la figure, la faute souvent à un manque de fond. Le public en a plus que vu des séries où le duo flirte et travaille de concert !
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "Supernatural"
J'y ai pensé. Très déçu de cette annulation pour une série qui était un peu l'équivalent de Clair de Lune chez les espions (seconds rôles gratinés et camions de vannes à la minute inclus). Que le créateur de Scrubs avait produit la série faisait sens. Va falloir qu'un jour les networks reconnaissent enfin le talent de David Hemingson, un scénariste comique que j'adore depuis des années. Si tu peux la regarder, Camarade, fonce ! Je pense d'ailleurs faire une vidéo à la fin du mois.
Je parie plutôt sur un retour de Lauren dans The Walking Dead, c'est apparemment ce que pas mal de fans demandent. Mais oui, j'ai quand même envie d'y croire au retour de Miss Talbot.
Je parie plutôt sur un retour de Lauren dans The Walking Dead, c'est apparemment ce que pas mal de fans demandent. Mais oui, j'ai quand même envie d'y croire au retour de Miss Talbot.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Supernatural"
Aux upfronts de The CW, les souhaits du fin trio pour la dernière saison
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Tout espoir n'est apparemment pas perdu pour Whiskey Cavalier. Le suspense continue, même si le maintien de la série n’empocherait pas une apparition ponctuelle de Bela, à mon sens.
https://deadline.com/2019/05/whiskey-cavalier-abc-talks-season-2-renewal-uncancellation-canceled-series-1202621423/
https://deadline.com/2019/05/whiskey-cavalier-abc-talks-season-2-renewal-uncancellation-canceled-series-1202621423/
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Les chances sont minces, mais j'ai quand même envie d'y croire ! Et oui, je serais le plus heureux des hommes s'il y avait une saison 2 ET un retour même sans lendemain de Miss Talbot.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Supernatural"
Castiel en grande forme
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
C'est officiel, l'ultime saison débutera le 10 octobre. On attendant on peut toujours pleurer dans les chaumières avec les Drama Boys.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Comme chaque année à l'occasion de la SDCC, TV Guide (le T7J américain) publie un numéro spécial avec plusieurs couvertures différentes dédiées aux séries. Et comme chaque année, SPN fait partie de la sélection.
En avant pour l'ultime SDCC du vivant de Supernatural. L'année prochaine l'Impala sera déjà au garage.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Ambiance particulière à l'ultime panel Supernatural du vivant de la série.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
A propos du panel SPN (bis)
https://avengers.easyforumpro.com/post?t=6732&mode=reply
https://avengers.easyforumpro.com/post?t=6732&mode=reply
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Ce n'est pas le bon lien.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Saison 11 (2015-2016)
Amara (Out of the Darkness, Into the Fire, 11-01, ****)
Résumé :
A proximité du jaillissement des Ténèbres les humains sont contaminés par une épidémie de folie homicide. Dean est immunisé, mais est hanté par une mystérieuse femme vêtue de noir. L’incarnation des Ténèbres lui annonce que désormais ils sont liés. Les Winchester portent secours à Jenna, jeune shérif ayant recueilli Amara, un bébé dont les parents ont été victimes du fléau. Mais ils ignorent qu’Amara porte la Marque de Caïn. Anges et Démons sont en alerte.
Critique :
Le pilote de la (déjà) onzième saison de Supernatural se caractérise par une parfaite maîtrise de l’art du dévoilement : comment développer un sujet juste assez pou optimiser un sujet, tout en laissant encore de côté largement de quoi soutenir toute une saison. Ainsi à l’issue de la saison 10 les Ténèbres se limitaient-t-elles à un simple effet visuel doublé d’un cliffhanger, tandis qu’elle se voient ici sublimées par leur énigmatique incarnation féminine : la déjà hiératique et hors monde Emily Swallow, absolument parfaite dans le rôle. Sa riche voix de grande actrice de théâtre contribue a donner une grande force posant le personnage, sa dimension et son mystère : si antique qu’elle ne connaît pas la Mort et établissant un trouble interaction avec Dean. l’impact de sa manifestation se voit encore accentué par sa brièveté. La matérialisation en ce monde sous la forme d’un bébé parvient encore à nous surprendre tout en nous laissant entrevoir que nous ne sommes qu’au prologue des révélations.
Les autres personnages participent pleinement à cet authentique manifeste en faveur de la nouvelle saison, chacun contribuant à démontrer la grande richesse d’un univers qui ne cesse de se développer et de se complexifier, même après un parcours de plus d’une décennie. Ainsi les tribulations de Rowena et de Crowley se montrent aussi inquiétantes que distrayantes. Déjà plongés dans l’action et directement menacés, Sam et Dean accroissent encore les enjeux en confirmant qu’ils doivent désormais changer, se concentrer davantage sur les périls et moins sur leur personne , et éviter de répéter les schémas du passé. Avec l’effet horrifique très réussi du fléau propagé par les Ténèbres, zombiesque mais pas trop, déjà proto-apocalyptique, autant dire que la nouvelle épisode se présente sous les meilleurs auspices, le summum provenant sans doute de l’annonce d’une agitation en provenance de la Cage. C’est décidément tout l’univers de Supernatural qui crépite devant la tempête à venir, avec comme seule réserve l’énième éloignement de Castiel. Le séparer des Winchester évoque pour le coup une narration déjà vue et rarement porteuse. le trio est fait pour fonctionner uni.
Anecdotes :
Lors de la traditionnelle séquence récapitulative The Road So Far, on entend Run Through the Jungle, de Creedence Clearwater Revival. Durant la scène de l'orgie, on entend It's Not Unusual, de Tom Jones
Le titre original reprend celui d'une chanson de Moxy, groupe canadien de Heavy Metal.
L'action se situe dans la petite ville de Superior au Nebraska. Fondée en 1875, elle a conservé un centre historique de style purement victorien et classé monument historique. Superior accueille chaque année un festival dédié à l'ère victorienne.
Le bébé Amara fut interprété par des triplées, ce qui permit d'accélérer considérablement le tournage.
L'épisode marque l'apparition d'Amara - les Ténèbres, qui va demeurer l’un des deux principaux antagonistes des Winchesters durant cette saison. Dans sa forme adulte, elle est interprétée par Emily Swallow. Avant tout une grande figure de Broadway, elle est également connue pour le rôle de l'Agent Kim Fischer dans The Mentalist.
Amara (Out of the Darkness, Into the Fire, 11-01, ****)
Résumé :
A proximité du jaillissement des Ténèbres les humains sont contaminés par une épidémie de folie homicide. Dean est immunisé, mais est hanté par une mystérieuse femme vêtue de noir. L’incarnation des Ténèbres lui annonce que désormais ils sont liés. Les Winchester portent secours à Jenna, jeune shérif ayant recueilli Amara, un bébé dont les parents ont été victimes du fléau. Mais ils ignorent qu’Amara porte la Marque de Caïn. Anges et Démons sont en alerte.
Critique :
Le pilote de la (déjà) onzième saison de Supernatural se caractérise par une parfaite maîtrise de l’art du dévoilement : comment développer un sujet juste assez pou optimiser un sujet, tout en laissant encore de côté largement de quoi soutenir toute une saison. Ainsi à l’issue de la saison 10 les Ténèbres se limitaient-t-elles à un simple effet visuel doublé d’un cliffhanger, tandis qu’elle se voient ici sublimées par leur énigmatique incarnation féminine : la déjà hiératique et hors monde Emily Swallow, absolument parfaite dans le rôle. Sa riche voix de grande actrice de théâtre contribue a donner une grande force posant le personnage, sa dimension et son mystère : si antique qu’elle ne connaît pas la Mort et établissant un trouble interaction avec Dean. l’impact de sa manifestation se voit encore accentué par sa brièveté. La matérialisation en ce monde sous la forme d’un bébé parvient encore à nous surprendre tout en nous laissant entrevoir que nous ne sommes qu’au prologue des révélations.
Les autres personnages participent pleinement à cet authentique manifeste en faveur de la nouvelle saison, chacun contribuant à démontrer la grande richesse d’un univers qui ne cesse de se développer et de se complexifier, même après un parcours de plus d’une décennie. Ainsi les tribulations de Rowena et de Crowley se montrent aussi inquiétantes que distrayantes. Déjà plongés dans l’action et directement menacés, Sam et Dean accroissent encore les enjeux en confirmant qu’ils doivent désormais changer, se concentrer davantage sur les périls et moins sur leur personne , et éviter de répéter les schémas du passé. Avec l’effet horrifique très réussi du fléau propagé par les Ténèbres, zombiesque mais pas trop, déjà proto-apocalyptique, autant dire que la nouvelle épisode se présente sous les meilleurs auspices, le summum provenant sans doute de l’annonce d’une agitation en provenance de la Cage. C’est décidément tout l’univers de Supernatural qui crépite devant la tempête à venir, avec comme seule réserve l’énième éloignement de Castiel. Le séparer des Winchester évoque pour le coup une narration déjà vue et rarement porteuse. le trio est fait pour fonctionner uni.
Anecdotes :
Lors de la traditionnelle séquence récapitulative The Road So Far, on entend Run Through the Jungle, de Creedence Clearwater Revival. Durant la scène de l'orgie, on entend It's Not Unusual, de Tom Jones
Le titre original reprend celui d'une chanson de Moxy, groupe canadien de Heavy Metal.
L'action se situe dans la petite ville de Superior au Nebraska. Fondée en 1875, elle a conservé un centre historique de style purement victorien et classé monument historique. Superior accueille chaque année un festival dédié à l'ère victorienne.
Le bébé Amara fut interprété par des triplées, ce qui permit d'accélérer considérablement le tournage.
L'épisode marque l'apparition d'Amara - les Ténèbres, qui va demeurer l’un des deux principaux antagonistes des Winchesters durant cette saison. Dans sa forme adulte, elle est interprétée par Emily Swallow. Avant tout une grande figure de Broadway, elle est également connue pour le rôle de l'Agent Kim Fischer dans The Mentalist.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Je n'en ai pas la certitude mais je crois qu'Emily Swallow a quitté Mentalist (où elle n'est restée que pour une partie de la saison 6) pour rejoindre Supernatural. Vu le ronronnement de Mentalist à ce moment (même si toujours agréable), c'est certainement un bon choix !
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "Supernatural"
Avec un peu de chances elle devrait être de retour pour la dernière saison de Supenatural, ce serait assez logique. Mais pour l'instant rien n'a filtré.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
L'Être et le Néant (Form and Void, 11-02, ****)
Résumé :
Quand Amara manifeste d’étranges pouvoirs, la grand-mère de Jenna appelle un exorciste, qui se révèle être Crowley. Dean comprend qu’Amara est les Ténèbres, et qu’elle se nourrit en dévorant l’âme de ses victimes. Sam est infecté, mais parvient à se guérir grâce à de l’huile sacrée. Amara grandit surnaturellement vite, tandis que Crowley entreprend de devenir son mentor. Grâce au sacrifice d’Hannah, Castiel parvient à échapper aux Anges, après avoir été torturé.
Critique :
L’épisode succède immédiatement au pilote de saison, qui lui même s’était inséré immédiatement après le traditionnel cliffhanger. La forme feuilletonnesque continue à s’installer au sein de Supernatural, même si elle ne triomphera qu’après le départ de Jeremy Carver. Pour l’heure la saison 11 débute avec un authentique double épisode taisant son nom et cette deuxième partie va idéalement développer les thèmes installés par Amara et confirmer les prometteuses impulsions données à la nouvelle période.
Ainsi le rythme des rebondissements se maintient à un rythme remarquablement levé, témoignant d’une belle vitalité. Amara se voit définitivement instituée comme Big Bad d’exception, par l’ampleur prise par son fléau, quelque part entre The Walking Dead et les souvenirs du Virus Croatoan, aussi bien que par sa propre nature antédiluvienne et hostile. La révélation du caractère particulièrement sinistre de ses pouvoirs ou la surprenante image de son saut immédiat à l’enfance frappent les esprits aussi que son troublant lien avec Dean, celui qui l’a libérée du piège immémorial de la Marque de Caïn. Certes ce n’est pas la première fois que Supernatural a recours à un enfant glauque au possible (Cf. Lilith) et l’Adria de Stargate SG-1 avait déjà connu un parcours similaire (Morena Baccarin...). Mais la narration s’impose ici comme particulièrement efficace, avec une menace apocalyptique clairement davantage palpable qu’elle ne l’avait jamais été depuis le final de la saison 5.
Outre l’élévation du niveau de la menace, L'Être et le Néant (titre sartrien en Diable) continue à régler les problèmes enkystés au fil des saisons. Ainsi la période pleurnicharde est bien achevée pour Crowley, sans sacrifier pour autant sa originale complicité amusée avec le Winchester : le Roi de l’Enfer et de la vanne est pleinement de retour dans la partie et il se bat pour assurer sa domination, non plus pour être aimé. L’avènement de Billie la Faucheuse (beaucoup de présence) proclame que l’ère des résurrections à répétitions est achevée : la Mort redevient définitive pour les Winchester. Confrontés à tout ce joyeux panorama, sans même parler de Rowena et de Métatron encore dans la nature, Sam et Dean tiennent leur promesse de se centrer avant tout sur leur tâche et non plus sur leurs émois et mensonges. Sans pour autant que leur relation fraternelle soit passée par pertes et profits, la saison 11 ne sera pas le drama enflé et perpétuel qu’avait fini par devenir l’interminable histoire de la Marque.
Le fait que Castiel soit désormais diminué va permettre de le gérer autrement qu’en l’éloignant des Winchester. Si le scénario gère parfaitement sa division en récits séparés, la réunion du trio au Bunker à l’issue de cet épisode haletant et rempli jusqu’à la gueule sonne comme une coda. Jeremy Carver a accompli un fracassant aggiornamento global de Supernatural et la saison 11 peut dès lors pleinement s’élancer. Évidemment le fait que l’incarnation du Mal primordial, antérieur même à la Création, voire à Dieu lui-même, soit une femme crispera les féministes, mais ce n’est pas comme si Supernatural n’avait pas pour le coup une tradition solidement établie à ce sujet.
Anecdotes :
Le titre original est une citation de la Genèse 1.2. La Terre était informe et vide : il y avait des Ténèbres à la surface de l'abîme, et l'esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux.
L'épisode marque la mort d'Hannah, leader des Anges après la chute de Métatron. Elle avait sympathisé avec Castiel tout long de la saison 10.
La Faucheuse Billie entonne le chant funéraire traditionnel O'Death, qui avait accompagné la révélation de la Mort lors de l'épisode La Onzième Heure (5-21). Effectivement, Billie va devenir ultérieurement le nouvel avatar de la Mort. Parfois surnommée Death 2.0 par les fans, elle est interprétée par Lisa Berry (Bad Blood, Slasher...).
Le film utilisé par Sam afin de distraire son adversaire est judicieusement La Nuit du Chasseur (1955).
Le Vide (The Empty), l'endroit antérieur à Dieu où gisent les Anges et les Démons après leur mort, est ici évoqué pour la première fois. Billie annonce aux Winchester qu’elle les y jettera à leur mort, sans espoir de résurrection. Le Vide sera découvert en saison 13.
Résumé :
Quand Amara manifeste d’étranges pouvoirs, la grand-mère de Jenna appelle un exorciste, qui se révèle être Crowley. Dean comprend qu’Amara est les Ténèbres, et qu’elle se nourrit en dévorant l’âme de ses victimes. Sam est infecté, mais parvient à se guérir grâce à de l’huile sacrée. Amara grandit surnaturellement vite, tandis que Crowley entreprend de devenir son mentor. Grâce au sacrifice d’Hannah, Castiel parvient à échapper aux Anges, après avoir été torturé.
Critique :
L’épisode succède immédiatement au pilote de saison, qui lui même s’était inséré immédiatement après le traditionnel cliffhanger. La forme feuilletonnesque continue à s’installer au sein de Supernatural, même si elle ne triomphera qu’après le départ de Jeremy Carver. Pour l’heure la saison 11 débute avec un authentique double épisode taisant son nom et cette deuxième partie va idéalement développer les thèmes installés par Amara et confirmer les prometteuses impulsions données à la nouvelle période.
Ainsi le rythme des rebondissements se maintient à un rythme remarquablement levé, témoignant d’une belle vitalité. Amara se voit définitivement instituée comme Big Bad d’exception, par l’ampleur prise par son fléau, quelque part entre The Walking Dead et les souvenirs du Virus Croatoan, aussi bien que par sa propre nature antédiluvienne et hostile. La révélation du caractère particulièrement sinistre de ses pouvoirs ou la surprenante image de son saut immédiat à l’enfance frappent les esprits aussi que son troublant lien avec Dean, celui qui l’a libérée du piège immémorial de la Marque de Caïn. Certes ce n’est pas la première fois que Supernatural a recours à un enfant glauque au possible (Cf. Lilith) et l’Adria de Stargate SG-1 avait déjà connu un parcours similaire (Morena Baccarin...). Mais la narration s’impose ici comme particulièrement efficace, avec une menace apocalyptique clairement davantage palpable qu’elle ne l’avait jamais été depuis le final de la saison 5.
Outre l’élévation du niveau de la menace, L'Être et le Néant (titre sartrien en Diable) continue à régler les problèmes enkystés au fil des saisons. Ainsi la période pleurnicharde est bien achevée pour Crowley, sans sacrifier pour autant sa originale complicité amusée avec le Winchester : le Roi de l’Enfer et de la vanne est pleinement de retour dans la partie et il se bat pour assurer sa domination, non plus pour être aimé. L’avènement de Billie la Faucheuse (beaucoup de présence) proclame que l’ère des résurrections à répétitions est achevée : la Mort redevient définitive pour les Winchester. Confrontés à tout ce joyeux panorama, sans même parler de Rowena et de Métatron encore dans la nature, Sam et Dean tiennent leur promesse de se centrer avant tout sur leur tâche et non plus sur leurs émois et mensonges. Sans pour autant que leur relation fraternelle soit passée par pertes et profits, la saison 11 ne sera pas le drama enflé et perpétuel qu’avait fini par devenir l’interminable histoire de la Marque.
Le fait que Castiel soit désormais diminué va permettre de le gérer autrement qu’en l’éloignant des Winchester. Si le scénario gère parfaitement sa division en récits séparés, la réunion du trio au Bunker à l’issue de cet épisode haletant et rempli jusqu’à la gueule sonne comme une coda. Jeremy Carver a accompli un fracassant aggiornamento global de Supernatural et la saison 11 peut dès lors pleinement s’élancer. Évidemment le fait que l’incarnation du Mal primordial, antérieur même à la Création, voire à Dieu lui-même, soit une femme crispera les féministes, mais ce n’est pas comme si Supernatural n’avait pas pour le coup une tradition solidement établie à ce sujet.
Anecdotes :
Le titre original est une citation de la Genèse 1.2. La Terre était informe et vide : il y avait des Ténèbres à la surface de l'abîme, et l'esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux.
L'épisode marque la mort d'Hannah, leader des Anges après la chute de Métatron. Elle avait sympathisé avec Castiel tout long de la saison 10.
La Faucheuse Billie entonne le chant funéraire traditionnel O'Death, qui avait accompagné la révélation de la Mort lors de l'épisode La Onzième Heure (5-21). Effectivement, Billie va devenir ultérieurement le nouvel avatar de la Mort. Parfois surnommée Death 2.0 par les fans, elle est interprétée par Lisa Berry (Bad Blood, Slasher...).
Le film utilisé par Sam afin de distraire son adversaire est judicieusement La Nuit du Chasseur (1955).
Le Vide (The Empty), l'endroit antérieur à Dieu où gisent les Anges et les Démons après leur mort, est ici évoqué pour la première fois. Billie annonce aux Winchester qu’elle les y jettera à leur mort, sans espoir de résurrection. Le Vide sera découvert en saison 13.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Affamée (The Bad Seed, 11-03, ***)
Résumé :
Sam et Dean retrouvent Rowena et lui font annuler le sort de rage meurtrière toujours présent en Castiel. Ils recherchent Métatron afin d’obtenir des informations sur Amara. Crowley donne des Démons à Amara qui les dévore et devient une jeune fille toujours plus affamée. Pendant ce temps un Ange et un Démon de bas niveau trinquent dans un bar et estiment que leurs hiérarchies ne pourront pas empêcher les Ténèbres d’engloutir la Création.
Critique :
Au lieu de marquer une respiration après les bouleversements précédemment introduits, la saison 11 opte pour poursuivre ses fils rouges, au lieu d’insérer une respiration via un Monstre de la semaine ou un éventuel opus décalé tonitruant (ce sera pour la prochaine fois). De ce fait Affamée subit le contrecoup d’une comparaison directe quand, inévitablement le rythme des coups de théâtre faiblit et que le récit se normalise. Toutefois les développements du jour demeurent solides et dignes d’intérêt, de plus filmés avec efficacité par un Jensen Ackles ayant parfaitement (et logiquement) intégré les codes visuels de la série.
Ainsi le binôme antinomique au possible formé par Crowley en papa poule et la jeune Amara toujours plus édifiée en idole du Mal s’avère très amusant. Par ce qu’il présente comme pastiche de sitcom familiale à la Famille Addams, mais aussi par ce qu’il laisse deviner d’un Roi de l’Enfer progressivement totalement dépassé, tant les deux comparses divergent profondément dans leurs objectifs. Crowley se satisfait en définitive fort bien d’une Monde qui l’amuse et qui lui assure un business juteux, là où Amara brasse de vastes projets de réécriture de la Création, évidemment à son image. On songe beaucoup à l’opposition entre Spike et Angelus en saison 2 de Buffy contre les Vampires, gage de joyeux développements à venir entre les associés. La scène du miroir, l’une des plus troublantes et mystiques de la série, couronne toute cette séquence très réussie.
S’il a le mérite de faire revenir la toujours amusante Rowena et le Livre des Damnés dans le jeu, le volet dédié à la guérison de Castiel s’inscrit davantage dans le commun de la série. Survenant après que Dean eut pareillement échappé à la Marque de Caïn, puis Sam au Fléau d’Amara, ce troisième rétablissement se contente de s’inscrire dans une continuité nous permettant d’enfin retrouver le fin trio tel qu’en lui-même. Tout ceci se voit correctement développé et présente le mérite de ne perdre de temps (à l’image de la rapide croissance d’Amara), mais l’au contraire très originale scène du bar entre l’Ange et le Démon demeurera certainement davantage dans les mémoires . Un bel hommage au formidable roman De bons présages, de la part d’une série fantastique devant déjà tant à Neil Gaiman, ne serait-ce que pour les Dieux païens d’American Gods.
Anecdotes :
Quand Rowena est en train de recruter des sorcières dans un café, on entend Cute and Hefty de Hillary Thaddeus.
Le titre original reprend celui d'un roman (1954) adapté au cinéma (1956) et décrivant un psychopathe âgé de 8 ans (La mauvaise graine).
Les trois sorcières que tente de recruter Rowena symbolisent les trois visages de la Déesse Triple, figure du Néo Paganisme : la Demoiselle, la Mère et l'Aïeule.
La scène montrant un Ange et un Démon boire ensemble tout en évoquant amicalement l'état du Paradis et de l'Enfer évoque très clairement le roman De Bons Présages (1990), de Terry Pratchett et Neil Gaiman. Les aventures des deux compères, l'Ange Aziraphale et le Démon Crowley (Rampa en français) seront adaptées à la télévision en 2019.
The Bad Seed est le cinquième épisode réalisé par Jensen Ackles. Il est annoncé qu’il sera également le metteur en scène du quatrième épisode de la saison 15 et dernière de Supernatural.
Il s'agit du treizième épisode dans lequel figure Rowena, qui devint alors le personnage féminin le plus fréquemment vu dans la série. Lisa Braeden avait participé à 12 épisodes.
Résumé :
Sam et Dean retrouvent Rowena et lui font annuler le sort de rage meurtrière toujours présent en Castiel. Ils recherchent Métatron afin d’obtenir des informations sur Amara. Crowley donne des Démons à Amara qui les dévore et devient une jeune fille toujours plus affamée. Pendant ce temps un Ange et un Démon de bas niveau trinquent dans un bar et estiment que leurs hiérarchies ne pourront pas empêcher les Ténèbres d’engloutir la Création.
Critique :
Au lieu de marquer une respiration après les bouleversements précédemment introduits, la saison 11 opte pour poursuivre ses fils rouges, au lieu d’insérer une respiration via un Monstre de la semaine ou un éventuel opus décalé tonitruant (ce sera pour la prochaine fois). De ce fait Affamée subit le contrecoup d’une comparaison directe quand, inévitablement le rythme des coups de théâtre faiblit et que le récit se normalise. Toutefois les développements du jour demeurent solides et dignes d’intérêt, de plus filmés avec efficacité par un Jensen Ackles ayant parfaitement (et logiquement) intégré les codes visuels de la série.
Ainsi le binôme antinomique au possible formé par Crowley en papa poule et la jeune Amara toujours plus édifiée en idole du Mal s’avère très amusant. Par ce qu’il présente comme pastiche de sitcom familiale à la Famille Addams, mais aussi par ce qu’il laisse deviner d’un Roi de l’Enfer progressivement totalement dépassé, tant les deux comparses divergent profondément dans leurs objectifs. Crowley se satisfait en définitive fort bien d’une Monde qui l’amuse et qui lui assure un business juteux, là où Amara brasse de vastes projets de réécriture de la Création, évidemment à son image. On songe beaucoup à l’opposition entre Spike et Angelus en saison 2 de Buffy contre les Vampires, gage de joyeux développements à venir entre les associés. La scène du miroir, l’une des plus troublantes et mystiques de la série, couronne toute cette séquence très réussie.
S’il a le mérite de faire revenir la toujours amusante Rowena et le Livre des Damnés dans le jeu, le volet dédié à la guérison de Castiel s’inscrit davantage dans le commun de la série. Survenant après que Dean eut pareillement échappé à la Marque de Caïn, puis Sam au Fléau d’Amara, ce troisième rétablissement se contente de s’inscrire dans une continuité nous permettant d’enfin retrouver le fin trio tel qu’en lui-même. Tout ceci se voit correctement développé et présente le mérite de ne perdre de temps (à l’image de la rapide croissance d’Amara), mais l’au contraire très originale scène du bar entre l’Ange et le Démon demeurera certainement davantage dans les mémoires . Un bel hommage au formidable roman De bons présages, de la part d’une série fantastique devant déjà tant à Neil Gaiman, ne serait-ce que pour les Dieux païens d’American Gods.
Anecdotes :
Quand Rowena est en train de recruter des sorcières dans un café, on entend Cute and Hefty de Hillary Thaddeus.
Le titre original reprend celui d'un roman (1954) adapté au cinéma (1956) et décrivant un psychopathe âgé de 8 ans (La mauvaise graine).
Les trois sorcières que tente de recruter Rowena symbolisent les trois visages de la Déesse Triple, figure du Néo Paganisme : la Demoiselle, la Mère et l'Aïeule.
La scène montrant un Ange et un Démon boire ensemble tout en évoquant amicalement l'état du Paradis et de l'Enfer évoque très clairement le roman De Bons Présages (1990), de Terry Pratchett et Neil Gaiman. Les aventures des deux compères, l'Ange Aziraphale et le Démon Crowley (Rampa en français) seront adaptées à la télévision en 2019.
The Bad Seed est le cinquième épisode réalisé par Jensen Ackles. Il est annoncé qu’il sera également le metteur en scène du quatrième épisode de la saison 15 et dernière de Supernatural.
Il s'agit du treizième épisode dans lequel figure Rowena, qui devint alors le personnage féminin le plus fréquemment vu dans la série. Lisa Braeden avait participé à 12 épisodes.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Supernatural"
Comme au bon vieux temps (Baby, 11-04, ****)
Résumé :
Sam et Dean mènent un Chasse contre un Nachzehrer, mais Sam à des visions de John jeune, l’enjoignant de vaincre les Ténèbres. Des symboles bibliques font que Sam pense que ces messages proviennent de Dieu. Les Frères Winchester sont sur le point d’êtres vaincus par le Nachzehrer, toutefois ils parviennent à le tuer grâce à leur fidèle Impala et aux objets qu’ils y trouvent providentiellement. Mais se pourrait-il que Baby leur ait réellement porté secours ?
Critique :
En son temps unanimement salué par la critique comme par les fans, Baby rend un vibrant hommage à la valeureuse et loyale Chevrolet Impala 1967, sœur d’armes de la famille Winchester depuis toujours, ou presque. Bien des séries ont associé une voiture aisément reconnaissable à leur protagoniste (imagine-t-on Thomas Magnum sans sa Ferrari 308, Simon Templar sans sa Volvo 1800 ?), mais bien peu ont poussé l’identification aussi loin que Supernatural. L’Impala n’est pas seulement le véhicule indissociable de Sam et Dean, elle est leur foyer véritable et un compagnon d’aventures à art entière. Par bien des côtés, elle synthétise le concept même de la série, comme une authentique métaphore. C’est ce relationnel particulièrement fort qu’exprime à la perfection Baby, créant ainsi une émotion particulière et toujours renouvelée parmi le public du programme.
Le premier volet de ce succès repose sur l’impressionnante mise en scène de Thomas J. Wright, qui va parvenir à tourner l’intégralité de l’action comme si elle était vue par l’Impala. Plans larges, angles de caméra complexes, vues de l’intérieur de la voiture comme de son environnement immédiat se succèdent avec une indéniable maestria. Cette approche particulière englobe également le son, avec l’astucieuse intégration des seuls sons ou chansons entendus à l’intérieur ou à portée d’oreille de l’Impala. On n’ira pas jusqu’à parler d’un épisode expérimental, mais le résultat se montre réellement saisissant à l’écran. Baby n’est pas Christine ou Duel et Thomas J. Wright sait savamment empêcher que sa mise en scène ne s’imprègne de paranoïa, notamment pour les scènes situées à l’intérieur de la voiture. Kim Manners aurait été fier qu’un tel bijou prenne place dans la série qu’il a tant contribué à lancer.
Le scénario s’avère aussi finement dosé que la réalisation, le récit sachant mettre en avant les différentes facettes de l’Impala, moyen de transport mais aussi foyer des héros. Il en va ainsi avec touchants dialogues entre Sam et Dean, mais aussi avec une rareté au sein de la série : l’introduction d’authentiques tranches de vie au sein de la fratrie, déconnectées de toute Chasse ou crise en cours, un régal. La dimension militante de la valeureuse voiture se voit également illustrée, entre décapitation du monstre à coup de portière et dommages subi, mais aussi l’émouvante et poétique conclusion des objets hébergés au fil du temps et sauvant quasi miraculeusement nos héros (la Quatrième Dimension n’est pas loin !). Les auteurs ont également l’habileté de ne finalement insérer qu’une Chasse très classique en soi, pour l’attention reste bien centrée sur l’Impala. L’opus s’insère également pleinement dans la saison, avec l’évocation d’une Amara terrifiant même les monstres, et surtout une fratrie rayonnante et pleinement retrouvée après le drama de la Marque. Jared Padalecki et Jensen Ackles insufflent d’ailleurs l’émotion et la sincérité parachevant le succès de l’un des tous meilleurs épisodes de Supernatural.
Anecdotes :
L'épisode est entièrement filmé depuis l'intérieur de "Baby", la loyale Chevrolet Impala des Winchester. Dean a utilisé ce surnom pour la première fois lors de l'épisode Au-delà des apparences (2-03), puis régulièrement au cours de la série.
Quand Sam et Dean lavent l'Impala au Bunker, on entend The Guitar Man, de Bread. Durant la virée de Jessie et de son amie à bord de l'Impala, on entend Bad Girls, de M.I.A. La chanson entonnée par Sam et Dean dans l'Impala est Night Moves, de Bob Seger.
Toutes les musiques de l'épisode proviennent des cassettes écoutées dans l'Impala ou des alentours immédiats. Il s'agit de l'unique épisode de la série où les seules musiques présentes sont celles entendues par les personnages eux-mêmes.
Matt Cohen reprend ici pour la troisième fois le rôle du jeune John Winchester, après In the Beginning (4-03) et The Song Remains the Same (5-13). Très apprécié des fans, il particpe encore régulièrement aux conventions dédiées à Supernatural. On découvrira ultérieurement qu'il joue plutôt ici Lucifer grimé en John.
La cascade du crash automobile fut réellement effectuée par Jensen Ackles.
On retrouve ici les trois éléments de l'Impala dont l'histoire avait été racontée lors de Swan Song (5-23) : le petit soldat en plastique, les légos et les initiales gravées de Sam et Dean.
Le Nachzehrer est une créature maléfique du folklore germanique, similaire au Vampire slave. On peut le tuer après avoir mis une pièce dans sa bouche, puis en le décapitant, comme décrit dans l’épisode.
Hommage à l'impala diffusé lors de la SDCC 2019 et de l'ultime panel SPN, avant qu'un exemplaire de la voiture ne soit remis à un heureux fan choisi au hasard
Résumé :
Sam et Dean mènent un Chasse contre un Nachzehrer, mais Sam à des visions de John jeune, l’enjoignant de vaincre les Ténèbres. Des symboles bibliques font que Sam pense que ces messages proviennent de Dieu. Les Frères Winchester sont sur le point d’êtres vaincus par le Nachzehrer, toutefois ils parviennent à le tuer grâce à leur fidèle Impala et aux objets qu’ils y trouvent providentiellement. Mais se pourrait-il que Baby leur ait réellement porté secours ?
Critique :
En son temps unanimement salué par la critique comme par les fans, Baby rend un vibrant hommage à la valeureuse et loyale Chevrolet Impala 1967, sœur d’armes de la famille Winchester depuis toujours, ou presque. Bien des séries ont associé une voiture aisément reconnaissable à leur protagoniste (imagine-t-on Thomas Magnum sans sa Ferrari 308, Simon Templar sans sa Volvo 1800 ?), mais bien peu ont poussé l’identification aussi loin que Supernatural. L’Impala n’est pas seulement le véhicule indissociable de Sam et Dean, elle est leur foyer véritable et un compagnon d’aventures à art entière. Par bien des côtés, elle synthétise le concept même de la série, comme une authentique métaphore. C’est ce relationnel particulièrement fort qu’exprime à la perfection Baby, créant ainsi une émotion particulière et toujours renouvelée parmi le public du programme.
Le premier volet de ce succès repose sur l’impressionnante mise en scène de Thomas J. Wright, qui va parvenir à tourner l’intégralité de l’action comme si elle était vue par l’Impala. Plans larges, angles de caméra complexes, vues de l’intérieur de la voiture comme de son environnement immédiat se succèdent avec une indéniable maestria. Cette approche particulière englobe également le son, avec l’astucieuse intégration des seuls sons ou chansons entendus à l’intérieur ou à portée d’oreille de l’Impala. On n’ira pas jusqu’à parler d’un épisode expérimental, mais le résultat se montre réellement saisissant à l’écran. Baby n’est pas Christine ou Duel et Thomas J. Wright sait savamment empêcher que sa mise en scène ne s’imprègne de paranoïa, notamment pour les scènes situées à l’intérieur de la voiture. Kim Manners aurait été fier qu’un tel bijou prenne place dans la série qu’il a tant contribué à lancer.
Le scénario s’avère aussi finement dosé que la réalisation, le récit sachant mettre en avant les différentes facettes de l’Impala, moyen de transport mais aussi foyer des héros. Il en va ainsi avec touchants dialogues entre Sam et Dean, mais aussi avec une rareté au sein de la série : l’introduction d’authentiques tranches de vie au sein de la fratrie, déconnectées de toute Chasse ou crise en cours, un régal. La dimension militante de la valeureuse voiture se voit également illustrée, entre décapitation du monstre à coup de portière et dommages subi, mais aussi l’émouvante et poétique conclusion des objets hébergés au fil du temps et sauvant quasi miraculeusement nos héros (la Quatrième Dimension n’est pas loin !). Les auteurs ont également l’habileté de ne finalement insérer qu’une Chasse très classique en soi, pour l’attention reste bien centrée sur l’Impala. L’opus s’insère également pleinement dans la saison, avec l’évocation d’une Amara terrifiant même les monstres, et surtout une fratrie rayonnante et pleinement retrouvée après le drama de la Marque. Jared Padalecki et Jensen Ackles insufflent d’ailleurs l’émotion et la sincérité parachevant le succès de l’un des tous meilleurs épisodes de Supernatural.
Anecdotes :
L'épisode est entièrement filmé depuis l'intérieur de "Baby", la loyale Chevrolet Impala des Winchester. Dean a utilisé ce surnom pour la première fois lors de l'épisode Au-delà des apparences (2-03), puis régulièrement au cours de la série.
Quand Sam et Dean lavent l'Impala au Bunker, on entend The Guitar Man, de Bread. Durant la virée de Jessie et de son amie à bord de l'Impala, on entend Bad Girls, de M.I.A. La chanson entonnée par Sam et Dean dans l'Impala est Night Moves, de Bob Seger.
Toutes les musiques de l'épisode proviennent des cassettes écoutées dans l'Impala ou des alentours immédiats. Il s'agit de l'unique épisode de la série où les seules musiques présentes sont celles entendues par les personnages eux-mêmes.
Matt Cohen reprend ici pour la troisième fois le rôle du jeune John Winchester, après In the Beginning (4-03) et The Song Remains the Same (5-13). Très apprécié des fans, il particpe encore régulièrement aux conventions dédiées à Supernatural. On découvrira ultérieurement qu'il joue plutôt ici Lucifer grimé en John.
La cascade du crash automobile fut réellement effectuée par Jensen Ackles.
On retrouve ici les trois éléments de l'Impala dont l'histoire avait été racontée lors de Swan Song (5-23) : le petit soldat en plastique, les légos et les initiales gravées de Sam et Dean.
Le Nachzehrer est une créature maléfique du folklore germanique, similaire au Vampire slave. On peut le tuer après avoir mis une pièce dans sa bouche, puis en le décapitant, comme décrit dans l’épisode.
Hommage à l'impala diffusé lors de la SDCC 2019 et de l'ultime panel SPN, avant qu'un exemplaire de la voiture ne soit remis à un heureux fan choisi au hasard
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Re: Série "Supernatural"
Sans état d'âme (Thin Lizzie, 11-05, ***)
Résumé :
Un couple est assassiné dans un hôtel installé dans l’ancienne demeure de Lizzie Borden. Sam et Dean s’aperçoivent que les signes surnaturels sont en fait des attrapes-nigauds destinés aux touristes, mais les meurtres se poursuivent. Ils sont en fait l’œuvre de personnes dont l’âme a été dévorée par les Ténèbres. Les Winchester s’en vont après avoir réglé le sujet, mais Amara les observe en coulisse, remettant à plus tard sa rencontre avec Dean.
Critique :
Tout comme lors du précédent opus, les auteurs joue la carte d’une Chasse initialement classique, mais se révélant finalement connectée au fil rouge de la saison, Amara. Cette dernière se voit d’ailleurs cette fois directement impliquée dans l’action, mais le succès va pourtant se révéler moindre que lors de Baby. Ainsi il s’agit du deuxième épisode d’affilée sans Castiel, ce qui commence à se faire sentir, même si l’on comprend qu’il soit resté au Bunker pour regarder la saison 2 de The Wire. Après tout il s’agit d’un très efficace moyen de comprendre la réalité du genre humain ! Toujours efficace, la mise en scène se montre toutefois davantage normée que lors du récit centré sur l’Impala (une Baby miraculeusement déjà intacte ici, la magie des séries télé). On demeure également déçu que, malgré la pittoresque évocation de son hôtel et de ses fans, Lizzie Borden ne soit ici qu’un élément du décor. Son histoire riche en mystères se serait prêtée à merveille à une rencontre, tout comme Sam, Dean et la très regrettée Jo s’étaient naguère confrontés au bon Docteur H. H. Holmes (Sans issue, 2 -06).
L’intrigue du jour demeure néanmoins solidement bâtie, sachant très bien jouer au jeu des fausses pistes. On apprécie que les victimes ne se contentent pas de dupliquer le Sam dépourvu d’âme de la saison six (la Chasse pour le pur plaisir de la violence), mais au contraire développent leur propre personnalité, avec des échos parfois étonnement émouvants d’un reste d’humanité. La présence d’Amara électrise toujours l’intrigue, même si devenue adolescente, elle s’avère moins perturbante qu’en enfant. La jeune actrice imprime moins l’écran que sa devancière, et on a déjà eu notre lot d’ado tête à claques dans des séries fantastiques de chasse aux monstres. La côté fan de serial killers tiens et de Dean aussi) se montre néanmoins amusant, de quoi patienter jusqu’à l’étape suivante, d’autant que les auteurs semblent bien décidés à nous mener rapidement jusqu’à l’âge adulte.
Anecdotes :
Quand Sydney rencontre Amara au parking, on entend Fluff, d’Andy Gabbard.
Bien réelle, la sanglante affaire Lizzie Borden avait déjà été évoquée lors de l’épisode Jeu de massacres (8-22). On y découvrait que les Hommes de Lettres avaient déjà ouvert un dossier sur cette femme accusée d’avoir assassiné toute sa famille à coups de hache (1892), avant d’être acquittée après un procès ayant passionné tout le pays. Les érudits démontraient qu’il s’agissait d’un cas de possession. En 2015 la mini-série The Lizzie Borden Chronicles lui est consacrée, avec Christina Ricci dans le rôle.
Comme montré dans l’épisode, un hôtel s’est bel et bien installé dans la maison du massacre. Le Lizzie Borden Bed and Breakfast joue bien entendu la carte du folklore pour attirer ses clients. La maison montrée ici n’est pas le véritable édifice, mais celui-ci est néanmoins aperçu en photo.
Sam et Dean se font passer pour les Agents Collins et Gabriel, en référence à Phil Collins et Peter Gabriel, du groupe Genesis. Sur Twitter, Misha (Collins) demanda alors à Jared Padalecki ce que cela faisait d’être subitement devenu « badass et foutrement cool ». S’ensuivit un dialogue faussement agacé qui amusa fort les fans.
Jordie est interprété par Finn Wolfhard. Alors peu connu, le jeune acteur devait accéder à la célébrité dès l’année suivante, en interprétant Mike Wheeler dans Stranger Things.
Les Ghostfacers sont évoqués lors de la séquence pré-générique, ce qui a pu conduire des fans à supposer une réconciliation du duo, même si rien de réellement probant n’est énoncé.
L’épisode est le premier des trois écrits par Nancy Won. Travaillant alors en binôme avec Jeremy Carver (Being Human, Frequency), elle s’occupait surtout de la production. Elle quitte d’ailleurs la série avec lui, à l’issue de la saison 11. En 2019, elle devient coproductrice exécutive de la dernière saison de Jessica Jones.
Résumé :
Un couple est assassiné dans un hôtel installé dans l’ancienne demeure de Lizzie Borden. Sam et Dean s’aperçoivent que les signes surnaturels sont en fait des attrapes-nigauds destinés aux touristes, mais les meurtres se poursuivent. Ils sont en fait l’œuvre de personnes dont l’âme a été dévorée par les Ténèbres. Les Winchester s’en vont après avoir réglé le sujet, mais Amara les observe en coulisse, remettant à plus tard sa rencontre avec Dean.
Critique :
Tout comme lors du précédent opus, les auteurs joue la carte d’une Chasse initialement classique, mais se révélant finalement connectée au fil rouge de la saison, Amara. Cette dernière se voit d’ailleurs cette fois directement impliquée dans l’action, mais le succès va pourtant se révéler moindre que lors de Baby. Ainsi il s’agit du deuxième épisode d’affilée sans Castiel, ce qui commence à se faire sentir, même si l’on comprend qu’il soit resté au Bunker pour regarder la saison 2 de The Wire. Après tout il s’agit d’un très efficace moyen de comprendre la réalité du genre humain ! Toujours efficace, la mise en scène se montre toutefois davantage normée que lors du récit centré sur l’Impala (une Baby miraculeusement déjà intacte ici, la magie des séries télé). On demeure également déçu que, malgré la pittoresque évocation de son hôtel et de ses fans, Lizzie Borden ne soit ici qu’un élément du décor. Son histoire riche en mystères se serait prêtée à merveille à une rencontre, tout comme Sam, Dean et la très regrettée Jo s’étaient naguère confrontés au bon Docteur H. H. Holmes (Sans issue, 2 -06).
L’intrigue du jour demeure néanmoins solidement bâtie, sachant très bien jouer au jeu des fausses pistes. On apprécie que les victimes ne se contentent pas de dupliquer le Sam dépourvu d’âme de la saison six (la Chasse pour le pur plaisir de la violence), mais au contraire développent leur propre personnalité, avec des échos parfois étonnement émouvants d’un reste d’humanité. La présence d’Amara électrise toujours l’intrigue, même si devenue adolescente, elle s’avère moins perturbante qu’en enfant. La jeune actrice imprime moins l’écran que sa devancière, et on a déjà eu notre lot d’ado tête à claques dans des séries fantastiques de chasse aux monstres. La côté fan de serial killers tiens et de Dean aussi) se montre néanmoins amusant, de quoi patienter jusqu’à l’étape suivante, d’autant que les auteurs semblent bien décidés à nous mener rapidement jusqu’à l’âge adulte.
Anecdotes :
Quand Sydney rencontre Amara au parking, on entend Fluff, d’Andy Gabbard.
Bien réelle, la sanglante affaire Lizzie Borden avait déjà été évoquée lors de l’épisode Jeu de massacres (8-22). On y découvrait que les Hommes de Lettres avaient déjà ouvert un dossier sur cette femme accusée d’avoir assassiné toute sa famille à coups de hache (1892), avant d’être acquittée après un procès ayant passionné tout le pays. Les érudits démontraient qu’il s’agissait d’un cas de possession. En 2015 la mini-série The Lizzie Borden Chronicles lui est consacrée, avec Christina Ricci dans le rôle.
Comme montré dans l’épisode, un hôtel s’est bel et bien installé dans la maison du massacre. Le Lizzie Borden Bed and Breakfast joue bien entendu la carte du folklore pour attirer ses clients. La maison montrée ici n’est pas le véritable édifice, mais celui-ci est néanmoins aperçu en photo.
Sam et Dean se font passer pour les Agents Collins et Gabriel, en référence à Phil Collins et Peter Gabriel, du groupe Genesis. Sur Twitter, Misha (Collins) demanda alors à Jared Padalecki ce que cela faisait d’être subitement devenu « badass et foutrement cool ». S’ensuivit un dialogue faussement agacé qui amusa fort les fans.
Jordie est interprété par Finn Wolfhard. Alors peu connu, le jeune acteur devait accéder à la célébrité dès l’année suivante, en interprétant Mike Wheeler dans Stranger Things.
Les Ghostfacers sont évoqués lors de la séquence pré-générique, ce qui a pu conduire des fans à supposer une réconciliation du duo, même si rien de réellement probant n’est énoncé.
L’épisode est le premier des trois écrits par Nancy Won. Travaillant alors en binôme avec Jeremy Carver (Being Human, Frequency), elle s’occupait surtout de la production. Elle quitte d’ailleurs la série avec lui, à l’issue de la saison 11. En 2019, elle devient coproductrice exécutive de la dernière saison de Jessica Jones.
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Re: Série "Supernatural"
Ni Dieu ni Maître (Our Little World, 11-06, ****)
Résumé :
Crowley tue les personnes dont Amara a dévoré l’âme, afin de préserver son secret. Mais Sam et Dean remontent la piste et se confrontent au duo dans un hôpital psychiatrique désaffecté. Devenue une jeune adulte, Amara brise la tutelle de Crowley et le supplicie quand celui-ci veut s’en prendre à Dean. Castiel retrouve Métatron, qui lui apprend qu’Amara est la propre sœur de Dieu, qui l’a jadis enfermé pour préserver sa Création. Sam à des visions de la Cage.
Critique :
La saison 11 en revient ici à un épisode mythologique, événement accompagné de la déferlante de péripéties qui convient. Outre l’éclatement anticipé de longue date, mais spectaculaire, de l’alliance entre Crowlety et Amara, le récit va implanter diverses informations accroissant encore les enjeux de la partie ; il en va ainsi du visuel direct de la Cage des Archanges, dont on sent bien qu’il s’y trame quelque chose de menaçant, mais surtout de la tonitruante révélation d’Amara en sœur aînée de Dieu, emprisonnée pour que survienne la Création. Un joli coup d’audace, permettant aussi à Supernatural de réaffirmer sa nature de série familiale. Après la famille Winchester, celle de Crowley ou la fratrie des Archanges, voici que surgit un nouveau lien familial des plus captivants. Amara a également la bonne fortune de montrer davantage de présence en jeune adulte qu’en adolescente.
Outre qu’il permet à Castiel de s’extirper de son immobilisme post traumatique, le retour d’un Métatron ayant perdu de sa superbe permet de retrouver un Curtis Armstrong toujours autant en verve. L’Ange du Livre se montre toujours aussi perspicace concernant nos héros, cela permet de souligner un autre atout d’un opus : questionner les protagonistes quant à leur rapport à la violence. La volonté de Sam de ne plus passer par pertes et profits les victimes de possession rejoint Castiel épargnant in fine Métatron. Cette moindre propension à la tuerie pourrait également concernant, au relationnel toujours aussi trouble avec Amara. Autant de jalons prometteurs pour le futur, pour un épisode également caractérisé par de superbes décors : asile psychiatrique délicieusement sinistre et la rituelle chambre de motel reproduisant de manière amusante le plateau de Supernatural - la sitcom, vu dans Changing Channels (5-08).
Anecdotes :
Durant le montage final, montrant la jeune Amara désormais libre de ses mouvements, on entend Girl, You'll Be a Woman Soon d’Urge Overkill. Ce tube de 1967 a été de nouveau popularisé par le film Pulp Fiction (1994).
La cage de Lucifer est ici aperçue pour la première fois.
L’émission que regarde Castiel à la télévision est le Jenny Jones Show (1991-2003), un talk show sensationnaliste diffusé en syndication.
Il est ici révélé que la salle du trône du Roi de l’Enfer Crowley, apparue lors de l’épisode Traitement de choc (10-03) se trouvent dans l’asile d’aliénés désaffecté de Needham. Situé dans le Massachusetts, Needham Asylum existe réellement et possède une solide légende de maison hantée dans le folklore américain. La salle du trône disparaîtra de la série après l’épisode Les Souffrances de Gabriel (13-18) et la chute du successeur de Crowley, Asmodeus.
Résumé :
Crowley tue les personnes dont Amara a dévoré l’âme, afin de préserver son secret. Mais Sam et Dean remontent la piste et se confrontent au duo dans un hôpital psychiatrique désaffecté. Devenue une jeune adulte, Amara brise la tutelle de Crowley et le supplicie quand celui-ci veut s’en prendre à Dean. Castiel retrouve Métatron, qui lui apprend qu’Amara est la propre sœur de Dieu, qui l’a jadis enfermé pour préserver sa Création. Sam à des visions de la Cage.
Critique :
La saison 11 en revient ici à un épisode mythologique, événement accompagné de la déferlante de péripéties qui convient. Outre l’éclatement anticipé de longue date, mais spectaculaire, de l’alliance entre Crowlety et Amara, le récit va implanter diverses informations accroissant encore les enjeux de la partie ; il en va ainsi du visuel direct de la Cage des Archanges, dont on sent bien qu’il s’y trame quelque chose de menaçant, mais surtout de la tonitruante révélation d’Amara en sœur aînée de Dieu, emprisonnée pour que survienne la Création. Un joli coup d’audace, permettant aussi à Supernatural de réaffirmer sa nature de série familiale. Après la famille Winchester, celle de Crowley ou la fratrie des Archanges, voici que surgit un nouveau lien familial des plus captivants. Amara a également la bonne fortune de montrer davantage de présence en jeune adulte qu’en adolescente.
Outre qu’il permet à Castiel de s’extirper de son immobilisme post traumatique, le retour d’un Métatron ayant perdu de sa superbe permet de retrouver un Curtis Armstrong toujours autant en verve. L’Ange du Livre se montre toujours aussi perspicace concernant nos héros, cela permet de souligner un autre atout d’un opus : questionner les protagonistes quant à leur rapport à la violence. La volonté de Sam de ne plus passer par pertes et profits les victimes de possession rejoint Castiel épargnant in fine Métatron. Cette moindre propension à la tuerie pourrait également concernant, au relationnel toujours aussi trouble avec Amara. Autant de jalons prometteurs pour le futur, pour un épisode également caractérisé par de superbes décors : asile psychiatrique délicieusement sinistre et la rituelle chambre de motel reproduisant de manière amusante le plateau de Supernatural - la sitcom, vu dans Changing Channels (5-08).
Anecdotes :
Durant le montage final, montrant la jeune Amara désormais libre de ses mouvements, on entend Girl, You'll Be a Woman Soon d’Urge Overkill. Ce tube de 1967 a été de nouveau popularisé par le film Pulp Fiction (1994).
La cage de Lucifer est ici aperçue pour la première fois.
L’émission que regarde Castiel à la télévision est le Jenny Jones Show (1991-2003), un talk show sensationnaliste diffusé en syndication.
Il est ici révélé que la salle du trône du Roi de l’Enfer Crowley, apparue lors de l’épisode Traitement de choc (10-03) se trouvent dans l’asile d’aliénés désaffecté de Needham. Situé dans le Massachusetts, Needham Asylum existe réellement et possède une solide légende de maison hantée dans le folklore américain. La salle du trône disparaîtra de la série après l’épisode Les Souffrances de Gabriel (13-18) et la chute du successeur de Crowley, Asmodeus.
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Re: Série "Supernatural"
Bas les masques (Plush, 11-07, ***)
Résumé :
Donna appelle les Winchester à l’aide quand des meurtres sont perpétrés sans raison apparente par des personnes portant des déguisements d’animaux. Ils comprennent que les costumes sont hantés par leur ancien propriétaire, un comédien spécialisé dans les spectacles pour enfants s’étant suicidé. Sam s’efforce de convaincre Dean que, si Dieu lui envoie des images de la Cage, c’est parce que les Archanges peuvent intervenir contre Amara.
Critique :
Bas les masques constitue le premier épisode de la saison où il n’est (quasiment) pas fait mention d’Amara. Cette absence des Ténèbres demeurera une rareté, tant la période voit la forme feuilletonnesque progressivement s’imposer dans l’écriture de Supernatural, et les auteurs vont avoir la bonne idée de jouer à fond la carte de la contre-programmation. Sans aller jusqu’à parler d’épisode décalé, l’opus se caractérise en effet par un ton volontiers humoristique en décalage avec la tonalité très sombre de la saison. Le retour de Donna tombe ainsi à point nommé, apportant tout sa gaîté et sa fraîcheur. On est ravi de voir ce sympathique personnage trouver toute sa place dans la série, avec un parfait équilibre entre humour et efficacité bien réelle dans l’enquête.
Mais le grand atout de l’opus reste son recours aux masques. Les artistes de la production Supernatural réalisent en effet un nouvel exploit, avec ces créations savamment grotesques, entre esprit Cartoo, et un réel malaise, également suscité par des angles de prise de vue toujours parfaits. En fait le récit exploite à merveille l’idée de masque, l’un des thèmes classiques de l’épouvante autant par ce qu’il montre que par ce qu’il dissimule. Cela vaut également pour celui du clown, lors de la scène certainement la plus rôle du jour, quand Sam se voit confronté à son éternelle Némésis, avec un excellent Padalecki. On regrettera toutefois qu’au-delà de cette idée réussie, les auteurs ne cherchent jamais à aller plus loin qu’une simple Chasse à l’esprit vengeur, un cas de figure maintes fois abordé au cours de la série et dont le sénario retrouve les poncifs à plusieurs reprises.
Anecdotes :
La chanson diffusée par l’iPod est Hell to Pay, de Five Finger Death Punch.
Sam et Dean se font passer pour les Agents Elliott et Savage, soit une référence à Joe Elliott et Rick Savage le chanteur et le bassiste de Def Leppard.
Avec une durée de 39’47’’, cet épisode est référencé comme le plus court de la série.
Résumé :
Donna appelle les Winchester à l’aide quand des meurtres sont perpétrés sans raison apparente par des personnes portant des déguisements d’animaux. Ils comprennent que les costumes sont hantés par leur ancien propriétaire, un comédien spécialisé dans les spectacles pour enfants s’étant suicidé. Sam s’efforce de convaincre Dean que, si Dieu lui envoie des images de la Cage, c’est parce que les Archanges peuvent intervenir contre Amara.
Critique :
Bas les masques constitue le premier épisode de la saison où il n’est (quasiment) pas fait mention d’Amara. Cette absence des Ténèbres demeurera une rareté, tant la période voit la forme feuilletonnesque progressivement s’imposer dans l’écriture de Supernatural, et les auteurs vont avoir la bonne idée de jouer à fond la carte de la contre-programmation. Sans aller jusqu’à parler d’épisode décalé, l’opus se caractérise en effet par un ton volontiers humoristique en décalage avec la tonalité très sombre de la saison. Le retour de Donna tombe ainsi à point nommé, apportant tout sa gaîté et sa fraîcheur. On est ravi de voir ce sympathique personnage trouver toute sa place dans la série, avec un parfait équilibre entre humour et efficacité bien réelle dans l’enquête.
Mais le grand atout de l’opus reste son recours aux masques. Les artistes de la production Supernatural réalisent en effet un nouvel exploit, avec ces créations savamment grotesques, entre esprit Cartoo, et un réel malaise, également suscité par des angles de prise de vue toujours parfaits. En fait le récit exploite à merveille l’idée de masque, l’un des thèmes classiques de l’épouvante autant par ce qu’il montre que par ce qu’il dissimule. Cela vaut également pour celui du clown, lors de la scène certainement la plus rôle du jour, quand Sam se voit confronté à son éternelle Némésis, avec un excellent Padalecki. On regrettera toutefois qu’au-delà de cette idée réussie, les auteurs ne cherchent jamais à aller plus loin qu’une simple Chasse à l’esprit vengeur, un cas de figure maintes fois abordé au cours de la série et dont le sénario retrouve les poncifs à plusieurs reprises.
Anecdotes :
La chanson diffusée par l’iPod est Hell to Pay, de Five Finger Death Punch.
Sam et Dean se font passer pour les Agents Elliott et Savage, soit une référence à Joe Elliott et Rick Savage le chanteur et le bassiste de Def Leppard.
Avec une durée de 39’47’’, cet épisode est référencé comme le plus court de la série.
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Re: Série "Supernatural"
Nos amis imaginaires (Just My Imagination, 11-08, ****)
Résumé :
Sam a la surprise de voir apparaître Sully son « ami imaginaire » lorsqu’il était petit enfant. Sully vient demander son aide car les êtres de son espèce, les Zână, sont apparemment traqués et exécutés par un ennemi inconnu. Les Frères Winchester partent à la recherche du tueur qui s’avère être une jeune femme, Reese, pour qui Sully est le responsable de la mort de sa sœur. Sam et Dean parviennent à les réconcilier et Sully veillera désormais sur Reese.
Critique :
Dans la foulée du alors récent Vice-versa (sorti aux USA quelques mois avant la diffusion de l’épisode) et de l’inoubliable Bing Bong, Just My Imagination va s’intéresser aux amis imaginaires de notre enfance. Avec une belle originalité à la clef, tant les créatures surnaturelles positives s s’avèrent rare dans cette série (et ne parlons même pas des Anges et Archanges). La première partie du récit s’avère très amusante valant également pour ce mélange d’humour et d’horreur propre à Supernatural. Les meurtres des charmants Zânăs par Reeses s’avèrent en effet tout autant abominables que l’ordinaire de la série. Supernatural aborde le Merveilleux, mais n’y sacrifie pas. L’opus doit beaucoup à la fantaisie naturelle de Richard Speight, Jr., cette fois derrière la caméra, ainsi qu’à extraordinaire prestation de Nate Torrence en Sully, entre humour et tendresse.
Il est vrai que l’histoire sait évoluer et s’imprégner d’émotion avec la force du lien unissant Sully à Reese (voir Sully prêt à se sacrifier pour aider celle dont il avait la garde est bouleversant). C’est également le cas quand l’épisode élargit son sujet avec un nouvel abord des jeunes années des frères Winchester, durant la croisade de John. On a ici la bonne idée de se centrer sur le jeune Sam, alors que ce type d’opus s’était le plus souvent centré sur Dean jusqu’ici. Le nouveau jeune acteur interprétant Sam (une conséquence de la durée hors normes du programme) s’en sort avec les honneurs, tandis que Jared Paladecki sort de cette aventure avec l’intention bien arrêtée d’exorciser ses frayeurs intimes et donc d’aborder sans détours la question de la Cage. Cet habile raccordement à la trame principale de la saison illustre in fine la remarquable capacité de cet épisode à élargir son propos initial.
Anecdotes :
L’épisode est le premier des neuf réalisés pour Supernatural par Richard Speight Jr., par ailleurs interprète de Gabriel / Le Trickster et animateur de nombreuses conventions dédiées à la série.
Le jeune Sam Winchester est ici interprété par Dylan Kingwell. Colin Ford était devenu trop âgé pour le rôle, après l’avoir tenu depuis la saison 3 et durant six épisodes, de 2007 à 2016. Il effectuera un ultime caméo dans Dis-moi oui (11-10).
Les pseudonymes de Sam et Dean sont ici Strummer et MacGowan, une référence à Joe Strummer, des The Clash, et à Shane MacGowan, desThe Pogues.
L’épisode fut proposé aux Hugo Awards 2016, mais le trophée revint au final de la première saison de Jessica Jones.
Dans le folklore roumain, les Zânăs sont l’équivalent des Fées marraines en Europe occidentale. Résidant dans les forêts, ils sont des forces positives de la nature et de la vie. Ils protègent ainsi les femmes enceintes et les enfant. Ils apportent également des dons aux nouveaux nés, sous la forme de talents divers.
Le titre original est également celui d’une chanson des Stones, très appréciée par l’auteure Jenny Klein (1971). Il s’agit du dernier des neufs épisodes écrits par Jenny Klein, qui fut également de longue date une assistante d’écriture pour le bestiaire de la série. A l’issue de la saison 11, elle quitta Supernatural pour Jessica Jones et est actuellement la coproductrice de The Witcher.
Résumé :
Sam a la surprise de voir apparaître Sully son « ami imaginaire » lorsqu’il était petit enfant. Sully vient demander son aide car les êtres de son espèce, les Zână, sont apparemment traqués et exécutés par un ennemi inconnu. Les Frères Winchester partent à la recherche du tueur qui s’avère être une jeune femme, Reese, pour qui Sully est le responsable de la mort de sa sœur. Sam et Dean parviennent à les réconcilier et Sully veillera désormais sur Reese.
Critique :
Dans la foulée du alors récent Vice-versa (sorti aux USA quelques mois avant la diffusion de l’épisode) et de l’inoubliable Bing Bong, Just My Imagination va s’intéresser aux amis imaginaires de notre enfance. Avec une belle originalité à la clef, tant les créatures surnaturelles positives s s’avèrent rare dans cette série (et ne parlons même pas des Anges et Archanges). La première partie du récit s’avère très amusante valant également pour ce mélange d’humour et d’horreur propre à Supernatural. Les meurtres des charmants Zânăs par Reeses s’avèrent en effet tout autant abominables que l’ordinaire de la série. Supernatural aborde le Merveilleux, mais n’y sacrifie pas. L’opus doit beaucoup à la fantaisie naturelle de Richard Speight, Jr., cette fois derrière la caméra, ainsi qu’à extraordinaire prestation de Nate Torrence en Sully, entre humour et tendresse.
Il est vrai que l’histoire sait évoluer et s’imprégner d’émotion avec la force du lien unissant Sully à Reese (voir Sully prêt à se sacrifier pour aider celle dont il avait la garde est bouleversant). C’est également le cas quand l’épisode élargit son sujet avec un nouvel abord des jeunes années des frères Winchester, durant la croisade de John. On a ici la bonne idée de se centrer sur le jeune Sam, alors que ce type d’opus s’était le plus souvent centré sur Dean jusqu’ici. Le nouveau jeune acteur interprétant Sam (une conséquence de la durée hors normes du programme) s’en sort avec les honneurs, tandis que Jared Paladecki sort de cette aventure avec l’intention bien arrêtée d’exorciser ses frayeurs intimes et donc d’aborder sans détours la question de la Cage. Cet habile raccordement à la trame principale de la saison illustre in fine la remarquable capacité de cet épisode à élargir son propos initial.
Anecdotes :
L’épisode est le premier des neuf réalisés pour Supernatural par Richard Speight Jr., par ailleurs interprète de Gabriel / Le Trickster et animateur de nombreuses conventions dédiées à la série.
Le jeune Sam Winchester est ici interprété par Dylan Kingwell. Colin Ford était devenu trop âgé pour le rôle, après l’avoir tenu depuis la saison 3 et durant six épisodes, de 2007 à 2016. Il effectuera un ultime caméo dans Dis-moi oui (11-10).
Les pseudonymes de Sam et Dean sont ici Strummer et MacGowan, une référence à Joe Strummer, des The Clash, et à Shane MacGowan, desThe Pogues.
L’épisode fut proposé aux Hugo Awards 2016, mais le trophée revint au final de la première saison de Jessica Jones.
Dans le folklore roumain, les Zânăs sont l’équivalent des Fées marraines en Europe occidentale. Résidant dans les forêts, ils sont des forces positives de la nature et de la vie. Ils protègent ainsi les femmes enceintes et les enfant. Ils apportent également des dons aux nouveaux nés, sous la forme de talents divers.
Le titre original est également celui d’une chanson des Stones, très appréciée par l’auteure Jenny Klein (1971). Il s’agit du dernier des neufs épisodes écrits par Jenny Klein, qui fut également de longue date une assistante d’écriture pour le bestiaire de la série. A l’issue de la saison 11, elle quitta Supernatural pour Jessica Jones et est actuellement la coproductrice de The Witcher.
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Re: Série "Supernatural"
A propos de l'arrêt de SPN
http://www.premiere.fr/Series/News-Series/Pourquoi-Supernatural-sarrete-avec-la-saison-15
http://www.premiere.fr/Series/News-Series/Pourquoi-Supernatural-sarrete-avec-la-saison-15
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Re: Série "Supernatural"
Divine Comédie (O Brother Where Art Thou?, 11-09, ****)
Résumé :
Désormais adulte, Amara commence à tuer des prêtres, afin de forcer Dieu à se confronter à elle. Sous l’impulsion de Sam, une alliance se forme avec Crowley et Rowena, afin d’accéder à la Cage, tandis que Dean part à la rencontre d’Amara. Elle l’embrasse, mais doit faire face à une attaque massive venue du Paradis. La Cage se matérialise et Lucifer propose son aide contre Amara, si Sam accepte de devenir son vaisseau. Mais tout ceci est en réalité un piège tendu par le Malin.
Critique :
Le mid season finale frappe vraiment très fort et porte la saison 11 à incandescence. Les ultimes personnages survivants formant une alliance désespérée contre les deux plus puissants Big Bads de la série, dont une Amara gagnant toujours en dimension grâce à l’entrée en scène de la fabuleuse Emily Swallow, et le Diable dont on savoure le retour, même s’il était devenu quelque pu prévisible. Le choix de deux longues confrontations au lieu d'une succession épique d'évènements s'avère payant grâce à l'aura des antagonistes et à leurs interprètes. Longtemps attendu le face à face entre Amara et Dean tient toutes ses promesses, tandis que la révélation de la machination de Lucifer se voit portée par un Mark Pellegrino retrouvant le rôle avec une aisance confondante, comme s’il l’avait quitté la veille.
On se demande certes ce que devient Michel / Adam de son côté, mai Lucifer capte (logiquement) toute la lumière. Tandis que Lucifer le contemple avidement, voir Sam pleurer de désespoir devant l’effondrement de ses espérances est bouleversant, l’événement est quasi inédit das la série. On se dit que l'Absent va vraiment devoir se manifester cette-fois ci, surtout avec une Amara en mode totalement psychotique, un pur plaisir. Seul Castiel manque à la fête, mais l’on devine que cen’est que temporaire, tant la catastrophe devient globale pour ses amis. Une longue attente débute durant les Fêtes de fin d’année pour des fans sidérés par tout ce que cette captivante saison 11 envoie épisode après épisode, après une 10 pourtant en demi-teinte. Supernatural retrouve tout son éclat et établit une connexion totalement réussie établie avec la saison 5, comme si tout l’intervalle entre ces deux périodes ne formait qu’une longue parenthèse.
Anecdotes :
Diffusé le 09 décembre 2015, Divine Comédie est le traditionnel final de mi-saison, avant que Supernatural ne s’interrompe durant les Fêtes de fin d’année. L’épisode suivant ne sera diffusé que le 20 janvier 2016.
A l'église, avant la rencontre entre Amara et le prêtre, on entend Memorial, de David Kelly.
Le titre original reprend celui d'un film des Frères Cohen (O'Brother, 2000), qui raconte également une évasion, et où le Diable apparaît sous la forme d’un policier.
Désormais jouée par Emily Swallow, Amara revêt ici sa forme adulte et définitive. Alors que les trois interprètes précédentes des Ténèbres avaient les yeux bleus, Emily Swallow les a bruns.
Les scènes de l'église ont été tournées à St. Andrew's-Wesley United Church, à Vancouver. Inaugurée en 1933, elle est le siège d'une paroisse regroupant diverses églises réformées.
Mark Pellegrino reprend ici le rôle de Lucifer. Il n'avait plus participé à la série depuis La mémoire dans la peau (7-17).
A l'issue de la saison 5, Lucifer avait été enfermé dans la Cage avec Michael, ce dernier ayant le corps d'Adam comme Vaisseau. Or, quand ici la Cage apparaît, Lucifer est seul. L'absence de Michael / Adam n'est mentionnée par personne et les Winchester ne posent aucune question à propos de leur demi-frère. Si, par la suite, Michael sera brièvement évoqué, Adam ne le sera plus jamais. En début de saison 15, sa disparition demeure totalement inexpliquée, malgré les interrogations des fans.
Résumé :
Désormais adulte, Amara commence à tuer des prêtres, afin de forcer Dieu à se confronter à elle. Sous l’impulsion de Sam, une alliance se forme avec Crowley et Rowena, afin d’accéder à la Cage, tandis que Dean part à la rencontre d’Amara. Elle l’embrasse, mais doit faire face à une attaque massive venue du Paradis. La Cage se matérialise et Lucifer propose son aide contre Amara, si Sam accepte de devenir son vaisseau. Mais tout ceci est en réalité un piège tendu par le Malin.
Critique :
Le mid season finale frappe vraiment très fort et porte la saison 11 à incandescence. Les ultimes personnages survivants formant une alliance désespérée contre les deux plus puissants Big Bads de la série, dont une Amara gagnant toujours en dimension grâce à l’entrée en scène de la fabuleuse Emily Swallow, et le Diable dont on savoure le retour, même s’il était devenu quelque pu prévisible. Le choix de deux longues confrontations au lieu d'une succession épique d'évènements s'avère payant grâce à l'aura des antagonistes et à leurs interprètes. Longtemps attendu le face à face entre Amara et Dean tient toutes ses promesses, tandis que la révélation de la machination de Lucifer se voit portée par un Mark Pellegrino retrouvant le rôle avec une aisance confondante, comme s’il l’avait quitté la veille.
On se demande certes ce que devient Michel / Adam de son côté, mai Lucifer capte (logiquement) toute la lumière. Tandis que Lucifer le contemple avidement, voir Sam pleurer de désespoir devant l’effondrement de ses espérances est bouleversant, l’événement est quasi inédit das la série. On se dit que l'Absent va vraiment devoir se manifester cette-fois ci, surtout avec une Amara en mode totalement psychotique, un pur plaisir. Seul Castiel manque à la fête, mais l’on devine que cen’est que temporaire, tant la catastrophe devient globale pour ses amis. Une longue attente débute durant les Fêtes de fin d’année pour des fans sidérés par tout ce que cette captivante saison 11 envoie épisode après épisode, après une 10 pourtant en demi-teinte. Supernatural retrouve tout son éclat et établit une connexion totalement réussie établie avec la saison 5, comme si tout l’intervalle entre ces deux périodes ne formait qu’une longue parenthèse.
Anecdotes :
Diffusé le 09 décembre 2015, Divine Comédie est le traditionnel final de mi-saison, avant que Supernatural ne s’interrompe durant les Fêtes de fin d’année. L’épisode suivant ne sera diffusé que le 20 janvier 2016.
A l'église, avant la rencontre entre Amara et le prêtre, on entend Memorial, de David Kelly.
Le titre original reprend celui d'un film des Frères Cohen (O'Brother, 2000), qui raconte également une évasion, et où le Diable apparaît sous la forme d’un policier.
Désormais jouée par Emily Swallow, Amara revêt ici sa forme adulte et définitive. Alors que les trois interprètes précédentes des Ténèbres avaient les yeux bleus, Emily Swallow les a bruns.
Les scènes de l'église ont été tournées à St. Andrew's-Wesley United Church, à Vancouver. Inaugurée en 1933, elle est le siège d'une paroisse regroupant diverses églises réformées.
Mark Pellegrino reprend ici le rôle de Lucifer. Il n'avait plus participé à la série depuis La mémoire dans la peau (7-17).
A l'issue de la saison 5, Lucifer avait été enfermé dans la Cage avec Michael, ce dernier ayant le corps d'Adam comme Vaisseau. Or, quand ici la Cage apparaît, Lucifer est seul. L'absence de Michael / Adam n'est mentionnée par personne et les Winchester ne posent aucune question à propos de leur demi-frère. Si, par la suite, Michael sera brièvement évoqué, Adam ne le sera plus jamais. En début de saison 15, sa disparition demeure totalement inexpliquée, malgré les interrogations des fans.
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Re: Série "Supernatural"
Dis-moi oui (The Devil in the Details, 11-10, ****)
Résumé :
Lucifer a secrètement manipulé aussi bien Rowena que Sam. En l’absence de Dieu et des Archanges, il affirme être le seul à pouvoir vaincre Amara, qui a survécu à l’attaque angélique. Mais Sam et Dean refusent obstinément de le libérer. Toutefois Castiel se laisse convaincre et accepte secrètement de devenir son Vaisseau. Lucifer sort ainsi de la Cage, à l’insu des Winchester. Dès leur départ, il tue Rowena, seule capable de l’emprisonner à nouveau et capture Crowley.
Critique :
Magistral retour aux affaires de Supernatural après le hiatus hivernal : The Devil in the Details (toujours ces titres arrosés au champagne) porte la saison 11 à l’incandescence. L'épisode exploite à la perfection la figure de Lucifer à travers un scénario particulièrement riche en rebondissements (cette saison roule à 300kmh et continue à accélérer) : ruses et stratagèmes, pure jouissance du Mal, terrifiante puissance, relation à la fois antagoniste et intime avec Sam. On adore le voir réduire instantanément Crawley au rang de sous-fifre , le Patron est de retour. Mark Pellegrino est impérial, comme toujours, il assure le show à lui tout seul, en meilleur Satan télévisuel (et il y en a d'excellents).
La Ténébreuse n'est pas oubliée, elle a droit à sa scène coutumière d'effroi pur, mais, même si elle dépasse sans doute le Cornu en puissance pure, on lui souhaite bien du plaisir. Avec cette victoire majeure de Lucifer, la série parvient à mettre les Bros encore plus bas qu'en fin de mi saison, ce qui semblait réellement impossible. Cela va être chaud, à moins qu'Il ne se décide à se pointer en Personne ou que Michael nous réserve une surprise. Seule légère réserve, même si elle est soigneusement préparée par les scénaristes, la décision de Castiel survient un peu trop facilement. un épisode enthousiasmant, la saison 11 continue à envoyer missile sur missile, même si elle va envoyer quelques loners sympatiques pour temporiser afin de passer au final.
Anecdotes :
Durant la séquence récapitulative The Road So Far, on entend Changing Tracks, de Wishbone Ash. Durant le cauchemar de Noël de Rowenan, on entend Has Anybody Seen Kris Kringle ?, d'Hal David et John Cacavas. La chanson diffusée avcc humour par Lucifer dans sa Cage est Heaven Must Be Missing an Angel, de Tavares.
Quand Sam demande à Lucifer quels sont ses projets, celui-ci répond : I dont know, move to LA and solve crimes ?. Il s'agit d'un clin d’œil à la série Lucifer, qui vient alors de débuter sa diffusion sur Fox et qui montre Lucifer devenir un consultant de la police.
Le livre lu par Billie est Death : The Time of Your Life, un Comics de Neil Gaiman, également auteur de The Sandman, dont s'inspire la série Lucifer. Aussi bien pour les Dieux païens (American Gods) que pour l'Apocalypse (Good Omens), Neil Gaiman est aussi l'une des inspirations majeures de Supernatural.
Le message vocal du répondeur de Crowley est : Thank you for phoning Crowley, King of Hell. For demon deals press 1. To report a sighting of that ginger whore Rowena, press 2.
Résumé :
Lucifer a secrètement manipulé aussi bien Rowena que Sam. En l’absence de Dieu et des Archanges, il affirme être le seul à pouvoir vaincre Amara, qui a survécu à l’attaque angélique. Mais Sam et Dean refusent obstinément de le libérer. Toutefois Castiel se laisse convaincre et accepte secrètement de devenir son Vaisseau. Lucifer sort ainsi de la Cage, à l’insu des Winchester. Dès leur départ, il tue Rowena, seule capable de l’emprisonner à nouveau et capture Crowley.
Critique :
Magistral retour aux affaires de Supernatural après le hiatus hivernal : The Devil in the Details (toujours ces titres arrosés au champagne) porte la saison 11 à l’incandescence. L'épisode exploite à la perfection la figure de Lucifer à travers un scénario particulièrement riche en rebondissements (cette saison roule à 300kmh et continue à accélérer) : ruses et stratagèmes, pure jouissance du Mal, terrifiante puissance, relation à la fois antagoniste et intime avec Sam. On adore le voir réduire instantanément Crawley au rang de sous-fifre , le Patron est de retour. Mark Pellegrino est impérial, comme toujours, il assure le show à lui tout seul, en meilleur Satan télévisuel (et il y en a d'excellents).
La Ténébreuse n'est pas oubliée, elle a droit à sa scène coutumière d'effroi pur, mais, même si elle dépasse sans doute le Cornu en puissance pure, on lui souhaite bien du plaisir. Avec cette victoire majeure de Lucifer, la série parvient à mettre les Bros encore plus bas qu'en fin de mi saison, ce qui semblait réellement impossible. Cela va être chaud, à moins qu'Il ne se décide à se pointer en Personne ou que Michael nous réserve une surprise. Seule légère réserve, même si elle est soigneusement préparée par les scénaristes, la décision de Castiel survient un peu trop facilement. un épisode enthousiasmant, la saison 11 continue à envoyer missile sur missile, même si elle va envoyer quelques loners sympatiques pour temporiser afin de passer au final.
Anecdotes :
Durant la séquence récapitulative The Road So Far, on entend Changing Tracks, de Wishbone Ash. Durant le cauchemar de Noël de Rowenan, on entend Has Anybody Seen Kris Kringle ?, d'Hal David et John Cacavas. La chanson diffusée avcc humour par Lucifer dans sa Cage est Heaven Must Be Missing an Angel, de Tavares.
Quand Sam demande à Lucifer quels sont ses projets, celui-ci répond : I dont know, move to LA and solve crimes ?. Il s'agit d'un clin d’œil à la série Lucifer, qui vient alors de débuter sa diffusion sur Fox et qui montre Lucifer devenir un consultant de la police.
Le livre lu par Billie est Death : The Time of Your Life, un Comics de Neil Gaiman, également auteur de The Sandman, dont s'inspire la série Lucifer. Aussi bien pour les Dieux païens (American Gods) que pour l'Apocalypse (Good Omens), Neil Gaiman est aussi l'une des inspirations majeures de Supernatural.
Le message vocal du répondeur de Crowley est : Thank you for phoning Crowley, King of Hell. For demon deals press 1. To report a sighting of that ginger whore Rowena, press 2.
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Re: Série "Supernatural"
Récente interview, avec l'ami Matt Cohen
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Re: Série "Supernatural"
Le Cri de la Banshee (Into the Mystic, 11-11, ***)
Résumé :
Sam et Dean traquent une Banshee, qui entrepris de se nourrir du cerveau des pensionnaires d’une maison de retraite, après que son Cri les ait fait sombrer dans la folie. Ils reçoivent l’aide d’Aileen, une Irlandaise descendant d’Hommes de Lettres jadis tués par la même Banshee. Elle-même a été rendue sourde par cette attaque, alors qu’elle était encore un nourrisson. Sous les traits de Castiel Lucifer cherche un moyen de tuer Amara et apprend la connexion existant entre elle et Dean.
Critique :
Comme de coutume après le bouleversement de mi-saison, Supernatural en revient ici à un épisode de facture plus classique, ainsi d’éviter qu’un excès de rebondissement ne finisse par blaser le spectateur. Misha Collins continue néanmoins à assurer le spectacle en s’appropriant le rôle de Lucifer avec talent. On retrouve ici un récit classique de Chasse au Monstre de la semaine, mais qui va pour autant se révéler très plaisant à suivre. Les auteurs ont effet la bonne idée de moins parier sur le ressort de l’intrigue, fatalement prévisibles, ou sur la figure bien connue de la Banshee (encore que l’effet spécial la représentant s’avère particulièrement réussi) que sur les personnages rencontrés. De fait l’opus gagne en singularité en nous présentant non seulement deux personnages féminins forts… Et qui survivent !
Il en va ainsi de Mildred, nouvelle preuve de la sensibilité toujours manifestée par Supernatural quand il s’agit d’aborder la vieillesse. Jouée avec beaucoup de naturel par Dee Dee Wallace, elle apporte de la vie à l’épisode, de l’humour aussi par son flirt amusant avec Dean, jamais ridicule. Ce ton très positif se retrouve avec la vaillante Eileen, déterminée et efficace dans sa lutte malgré son handicap, avec cette fois une belle rencontre entrée sur Sam. On apprécie que ce soient Mildred et Eileen qui sauvent la situation, l’épisode constituant un bel exemple de mise en avant de personnages féminins sans sacrifier le récit ni sombrer dans l’excès de politiquement correct. Les Winchester ne se voient pas sacrifiés pour autant, entre considérations sur la perspective de leur propre vieillesse, regrets sur l’affaire du purgatoire pour Sam ou rappel menaçant de la connexion avec Amara pour Dean.
Anecdotes :
Quand Sam et Dean arrivent à Oak Park, on entend Wonderful ! Wonderful !, deJohnny Mathis. Quand Lucifer est suivi par un Ange, il sifflote Shall We Gather at the River ?, un air traditionnel chrétien évoquant les Anges du Paradis.
Shoshanna Stern (Aileen Leahy) est réellement sourde. Elle est par ailleurs capable de lire couramment sur les lèvres.
Dee Wallace (Mildred Baker) est une actrice culte du cinéma fantastique et d'horreur (La colline a des yeux, Hurlements, Cujo...)
Sam et Dean prennent Obourne et Butler comme noms d'emprunt soit un eréférence à Ozzy Osbourne et Geezer Butler, du groupe Black Sabbath.
La photo de jeunesse de Sam et Dean a été réalisée à partir de vraies photos de Jared Paladecki et Jensen Ackles.
Castiel possédé par Lucifer a rapidement été surnommé Casifer par les fans.
Résumé :
Sam et Dean traquent une Banshee, qui entrepris de se nourrir du cerveau des pensionnaires d’une maison de retraite, après que son Cri les ait fait sombrer dans la folie. Ils reçoivent l’aide d’Aileen, une Irlandaise descendant d’Hommes de Lettres jadis tués par la même Banshee. Elle-même a été rendue sourde par cette attaque, alors qu’elle était encore un nourrisson. Sous les traits de Castiel Lucifer cherche un moyen de tuer Amara et apprend la connexion existant entre elle et Dean.
Critique :
Comme de coutume après le bouleversement de mi-saison, Supernatural en revient ici à un épisode de facture plus classique, ainsi d’éviter qu’un excès de rebondissement ne finisse par blaser le spectateur. Misha Collins continue néanmoins à assurer le spectacle en s’appropriant le rôle de Lucifer avec talent. On retrouve ici un récit classique de Chasse au Monstre de la semaine, mais qui va pour autant se révéler très plaisant à suivre. Les auteurs ont effet la bonne idée de moins parier sur le ressort de l’intrigue, fatalement prévisibles, ou sur la figure bien connue de la Banshee (encore que l’effet spécial la représentant s’avère particulièrement réussi) que sur les personnages rencontrés. De fait l’opus gagne en singularité en nous présentant non seulement deux personnages féminins forts… Et qui survivent !
Il en va ainsi de Mildred, nouvelle preuve de la sensibilité toujours manifestée par Supernatural quand il s’agit d’aborder la vieillesse. Jouée avec beaucoup de naturel par Dee Dee Wallace, elle apporte de la vie à l’épisode, de l’humour aussi par son flirt amusant avec Dean, jamais ridicule. Ce ton très positif se retrouve avec la vaillante Eileen, déterminée et efficace dans sa lutte malgré son handicap, avec cette fois une belle rencontre entrée sur Sam. On apprécie que ce soient Mildred et Eileen qui sauvent la situation, l’épisode constituant un bel exemple de mise en avant de personnages féminins sans sacrifier le récit ni sombrer dans l’excès de politiquement correct. Les Winchester ne se voient pas sacrifiés pour autant, entre considérations sur la perspective de leur propre vieillesse, regrets sur l’affaire du purgatoire pour Sam ou rappel menaçant de la connexion avec Amara pour Dean.
Anecdotes :
Quand Sam et Dean arrivent à Oak Park, on entend Wonderful ! Wonderful !, deJohnny Mathis. Quand Lucifer est suivi par un Ange, il sifflote Shall We Gather at the River ?, un air traditionnel chrétien évoquant les Anges du Paradis.
Shoshanna Stern (Aileen Leahy) est réellement sourde. Elle est par ailleurs capable de lire couramment sur les lèvres.
Dee Wallace (Mildred Baker) est une actrice culte du cinéma fantastique et d'horreur (La colline a des yeux, Hurlements, Cujo...)
Sam et Dean prennent Obourne et Butler comme noms d'emprunt soit un eréférence à Ozzy Osbourne et Geezer Butler, du groupe Black Sabbath.
La photo de jeunesse de Sam et Dean a été réalisée à partir de vraies photos de Jared Paladecki et Jensen Ackles.
Castiel possédé par Lucifer a rapidement été surnommé Casifer par les fans.
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Re: Série "Supernatural"
Linge sale en famille (Don't You Forget About Me, 11-12, ***)
Résumé :
Après plusieurs fausses alertes, Jody et les Winscheter se montrent sceptiques quand Claire s’intéresse à une nouvelle affaire, cette fois dans le lycée d’Alex. Toutefois le concierge s’avère réellement être un Vampire, ayant également transformé le petit ami d’Alex. Les Winchester et leurs amies parviennent à triompher des Vampires. Sam et Dean repartent en laissant Claire et Alex plus unies que jamais autour de Jody.
Critique :
Voici venu le temps du désormais rituel épisode annuel de Shérif Jody et de sa bande de Chasseuses en devenir. On avouera fort apprécier suivre ainsi de loin en loi l’édification de cette vaillante famille recomposée, qui aurait certainement donné lieu à une série dérivée d’un grand intérêt. Tout comme l’opus précédent, Baiser mortel nous fait donc rencontrer des personnages féminins forts et positifs, sans qu’aucune mort ne soit derechef à déplorer. On sent que, pour Jeremy Carver ; la tumultueuse Affaire Charlie est passée par là et que décidément chat échaudé craint l’eau froide. Mais l’on ne s’en plaindra certes pas, d’autant que Supernatural évite encore une fois de s’enliser dans un politiquement correct lourdement démonstratif.
Bien au contraire le série revêt ici des allures de Teen Movie pétillant à souhait et accordant un grand soin à l’écriture de ses personnages. On apprécie chacune des toniques prises de bec venant émailler la vie de ce trio féminin avant tout uni par l’amour et la solidarité, mais sans mièvrerie. Beaucoup d’humour se voit également apporté par Sam et Dean totalement débordés par la situation et décontenancés par les discussions autour de la sexualité féminine (Dean en particulier est un poème, bien entendu). L’épisode n’évite toutefois pas la difficulté de Vampires bien peu effrayants, comme souvent dans Supernatural, mais nous sommes avant là pour la réunion de famille. Plus gênante est l’absence de Castiel face au danger, ce qui est contraire à son relationnel fort et quasi paternel avec Claire. Le sujet n’est jamais soulevé, les auteurs décidant de clairement éluder cette difficulté liée à Castifer.
Anecdotes :
Dean se fait passer pour l'Agent Noon, soit une référence à Frank Noon, de Def Leppard.
Il s'agit du premier épisode où Claire apparaît sans Castiel. Dans sa chambre, on peut apercevoir l'épée angélique et le jouet Grumpy Cat vus dans l'épisode Planète Claire (10-20).
Les flash-backs d'Alex vus ici sont tirés de l'épisode Le Bal des Vampires (09-19).
Résumé :
Après plusieurs fausses alertes, Jody et les Winscheter se montrent sceptiques quand Claire s’intéresse à une nouvelle affaire, cette fois dans le lycée d’Alex. Toutefois le concierge s’avère réellement être un Vampire, ayant également transformé le petit ami d’Alex. Les Winchester et leurs amies parviennent à triompher des Vampires. Sam et Dean repartent en laissant Claire et Alex plus unies que jamais autour de Jody.
Critique :
Voici venu le temps du désormais rituel épisode annuel de Shérif Jody et de sa bande de Chasseuses en devenir. On avouera fort apprécier suivre ainsi de loin en loi l’édification de cette vaillante famille recomposée, qui aurait certainement donné lieu à une série dérivée d’un grand intérêt. Tout comme l’opus précédent, Baiser mortel nous fait donc rencontrer des personnages féminins forts et positifs, sans qu’aucune mort ne soit derechef à déplorer. On sent que, pour Jeremy Carver ; la tumultueuse Affaire Charlie est passée par là et que décidément chat échaudé craint l’eau froide. Mais l’on ne s’en plaindra certes pas, d’autant que Supernatural évite encore une fois de s’enliser dans un politiquement correct lourdement démonstratif.
Bien au contraire le série revêt ici des allures de Teen Movie pétillant à souhait et accordant un grand soin à l’écriture de ses personnages. On apprécie chacune des toniques prises de bec venant émailler la vie de ce trio féminin avant tout uni par l’amour et la solidarité, mais sans mièvrerie. Beaucoup d’humour se voit également apporté par Sam et Dean totalement débordés par la situation et décontenancés par les discussions autour de la sexualité féminine (Dean en particulier est un poème, bien entendu). L’épisode n’évite toutefois pas la difficulté de Vampires bien peu effrayants, comme souvent dans Supernatural, mais nous sommes avant là pour la réunion de famille. Plus gênante est l’absence de Castiel face au danger, ce qui est contraire à son relationnel fort et quasi paternel avec Claire. Le sujet n’est jamais soulevé, les auteurs décidant de clairement éluder cette difficulté liée à Castifer.
Anecdotes :
Dean se fait passer pour l'Agent Noon, soit une référence à Frank Noon, de Def Leppard.
Il s'agit du premier épisode où Claire apparaît sans Castiel. Dans sa chambre, on peut apercevoir l'épée angélique et le jouet Grumpy Cat vus dans l'épisode Planète Claire (10-20).
Les flash-backs d'Alex vus ici sont tirés de l'épisode Le Bal des Vampires (09-19).
Estuaire44- Empereur
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