Série "Supernatural"
5 participants
CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: Les SÉRIES TÉLÉ, FILMS, ACTEURS, ACTRICES & autres Artistes :: Les Séries Télé
Page 12 sur 34
Page 12 sur 34 • 1 ... 7 ... 11, 12, 13 ... 23 ... 34
Re: Série "Supernatural"
Linge sale en famille (Don't You Forget About Me, 11-12, ***)
Résumé :
Après plusieurs fausses alertes, Jody et les Winscheter se montrent sceptiques quand Claire s’intéresse à une nouvelle affaire, cette fois dans le lycée d’Alex. Toutefois le concierge s’avère réellement être un Vampire, ayant également transformé le petit ami d’Alex. Les Winchester et leurs amies parviennent à triompher des Vampires. Sam et Dean repartent en laissant Claire et Alex plus unies que jamais autour de Jody.
Critique :
Voici venu le temps du désormais rituel épisode annuel de Shérif Jody et de sa bande de Chasseuses en devenir. On avouera fort apprécier suivre ainsi de loin en loi l’édification de cette vaillante famille recomposée, qui aurait certainement donné lieu à une série dérivée d’un grand intérêt. Tout comme l’opus précédent, Baiser mortel nous fait donc rencontrer des personnages féminins forts et positifs, sans qu’aucune mort ne soit derechef à déplorer. On sent que, pour Jeremy Carver ; la tumultueuse Affaire Charlie est passée par là et que décidément chat échaudé craint l’eau froide. Mais l’on ne s’en plaindra certes pas, d’autant que Supernatural évite encore une fois de s’enliser dans un politiquement correct lourdement démonstratif.
Bien au contraire le série revêt ici des allures de Teen Movie pétillant à souhait et accordant un grand soin à l’écriture de ses personnages. On apprécie chacune des toniques prises de bec venant émailler la vie de ce trio féminin avant tout uni par l’amour et la solidarité, mais sans mièvrerie. Beaucoup d’humour se voit également apporté par Sam et Dean totalement débordés par la situation et décontenancés par les discussions autour de la sexualité féminine (Dean en particulier est un poème, bien entendu). L’épisode n’évite toutefois pas la difficulté de Vampires bien peu effrayants, comme souvent dans Supernatural, mais nous sommes avant là pour la réunion de famille. Plus gênante est l’absence de Castiel face au danger, ce qui est contraire à son relationnel fort et quasi paternel avec Claire. Le sujet n’est jamais soulevé, les auteurs décidant de clairement éluder cette difficulté liée à Castifer.
Anecdotes :
Dean se fait passer pour l'Agent Noon, soit une référence à Frank Noon, de Def Leppard.
Il s'agit du premier épisode où Claire apparaît sans Castiel. Dans sa chambre, on peut apercevoir l'épée angélique et le jouet Grumpy Cat vus dans l'épisode Planète Claire (10-20).
Les flash-backs d'Alex vus ici sont tirés de l'épisode Le Bal des Vampires (09-19).
Résumé :
Après plusieurs fausses alertes, Jody et les Winscheter se montrent sceptiques quand Claire s’intéresse à une nouvelle affaire, cette fois dans le lycée d’Alex. Toutefois le concierge s’avère réellement être un Vampire, ayant également transformé le petit ami d’Alex. Les Winchester et leurs amies parviennent à triompher des Vampires. Sam et Dean repartent en laissant Claire et Alex plus unies que jamais autour de Jody.
Critique :
Voici venu le temps du désormais rituel épisode annuel de Shérif Jody et de sa bande de Chasseuses en devenir. On avouera fort apprécier suivre ainsi de loin en loi l’édification de cette vaillante famille recomposée, qui aurait certainement donné lieu à une série dérivée d’un grand intérêt. Tout comme l’opus précédent, Baiser mortel nous fait donc rencontrer des personnages féminins forts et positifs, sans qu’aucune mort ne soit derechef à déplorer. On sent que, pour Jeremy Carver ; la tumultueuse Affaire Charlie est passée par là et que décidément chat échaudé craint l’eau froide. Mais l’on ne s’en plaindra certes pas, d’autant que Supernatural évite encore une fois de s’enliser dans un politiquement correct lourdement démonstratif.
Bien au contraire le série revêt ici des allures de Teen Movie pétillant à souhait et accordant un grand soin à l’écriture de ses personnages. On apprécie chacune des toniques prises de bec venant émailler la vie de ce trio féminin avant tout uni par l’amour et la solidarité, mais sans mièvrerie. Beaucoup d’humour se voit également apporté par Sam et Dean totalement débordés par la situation et décontenancés par les discussions autour de la sexualité féminine (Dean en particulier est un poème, bien entendu). L’épisode n’évite toutefois pas la difficulté de Vampires bien peu effrayants, comme souvent dans Supernatural, mais nous sommes avant là pour la réunion de famille. Plus gênante est l’absence de Castiel face au danger, ce qui est contraire à son relationnel fort et quasi paternel avec Claire. Le sujet n’est jamais soulevé, les auteurs décidant de clairement éluder cette difficulté liée à Castifer.
Anecdotes :
Dean se fait passer pour l'Agent Noon, soit une référence à Frank Noon, de Def Leppard.
Il s'agit du premier épisode où Claire apparaît sans Castiel. Dans sa chambre, on peut apercevoir l'épée angélique et le jouet Grumpy Cat vus dans l'épisode Planète Claire (10-20).
Les flash-backs d'Alex vus ici sont tirés de l'épisode Le Bal des Vampires (09-19).
Estuaire44- Empereur
- Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Baiser mortel (Love Hurts, 11-13, **)
Résumé :
Durant la Saint-Valentin, Sam et Dean s’intéressent à des morts survenant quand un baiser est échangé. Une sorcière voulant punir les hommes infidèles et les femmes stupides fait apparaître une créature tuant ses proies en ayant revêtu l’apparence de leur grand amour. Quand l’entité s’en prend à Dean, elle revêt la forme d’Amara, ce qui l’oblige à avouer à Sam ses sentiments envers elle, une fois la sorcière occise. Sam lui promet de s’occuper seul d’Amara, le moment venu.
Critique :
Depuis les années 70, il existe toute une tradition du film d’épouvante (relevant souvent du Slasher Movie) liée à la saint-Valentin : Picnic at Hanging Rock (1975), My Bloody Valentine (1981), Valentine (2001), Shaun of the Dead (2004), etc. En 2019, Jensen Ackles avait lui-même participé à My Bloody Valentine 3D. Il était donc logique que Supernatural, à côté des incontournables de Noël ou d’Halloween finisse par dédier un épisode complet à la fête des amoureux et des tueurs en série. La production de Baiser mortel s’avère d’ailleurs un grand succès les artistes de la série s’étant visiblement passionné pour la création de décors liés au thème. L’appartement des premières victimes s’avère ainsi un délice de kitsch, de même que l’inévitable chambre de motel. De son côté, le détournement du symbole du cœur donne lieu à des effets gore bien revigorants comme on aime.
Malheureusement ces indéniables efforts se voient gâchés par une narration plus malhabile qu’à l’accoutumée. Ainsi le récit perd beaucoup de temps à installer le rationnel du triangle amoureux, sans que cela apporte grand-chose. L’intrigue semble d’ailleurs inutilement embrouillée, un élément encore accentué par l’apparition de la fausse Amara. On ne sait pas trop où le récit veut en venir, notamment s’il pointe Dean en tant que bourreau des cœurs, alors même qu’il ‘y volontairement exposé pour sauver une potentielle victime. L’ensemble se montre maladroit, tout l’aveu de sa connexion avec Amara résulte quelque peu théâtral. Après tout ce n’est pas comme si Sam n’avait eu un dossier Ruby, en son temps.
Anecdotes :
Quand Melissa et Dan se préparent pour leur rendez-vous, on entend Heartbreak, de The James Hunter Six
Dean se fait passer pour l'Agent Weller, une référence au chanteur Paul Weller, du groupe The Jam and Style Council.
Dean bat Sam pour la première fois lors de la traditionnelle partie de Pierre-papier-ciseaux. L'événement était déjà survenu lors de l'épisode Titanic (6-17), mais il s'agissait d'une réalité alternative désormais disparue.
Au début de l'épisode, quand Staci zappe les séries déjantées d'Adult Swim, on reconnaît Your Pretty Face is Going to Hell, Neon Joe - Werewolf Hunter et Rick et Morty. A chaque fois il s'agit d'un épisode ayant pour thème l'amour. Concernant Rick et Morty, il s'agit d'E-Rick-xir d'amour (1-06), où Rick demande à Morty de lui concocter un philtre d'amour.
Dean indique être consumé de désir depuis toujours pour Daisy Duke, la belle cousine de Luke et Bo dans Shérif fais-moi peur. Sam répond en souriant qu'il devait s'agir de Catherine Bach (la série) et non de Jessica Simpson (le film). Jessica Simpson est une ex petite amie de Jensen Ackles.
Résumé :
Durant la Saint-Valentin, Sam et Dean s’intéressent à des morts survenant quand un baiser est échangé. Une sorcière voulant punir les hommes infidèles et les femmes stupides fait apparaître une créature tuant ses proies en ayant revêtu l’apparence de leur grand amour. Quand l’entité s’en prend à Dean, elle revêt la forme d’Amara, ce qui l’oblige à avouer à Sam ses sentiments envers elle, une fois la sorcière occise. Sam lui promet de s’occuper seul d’Amara, le moment venu.
Critique :
Depuis les années 70, il existe toute une tradition du film d’épouvante (relevant souvent du Slasher Movie) liée à la saint-Valentin : Picnic at Hanging Rock (1975), My Bloody Valentine (1981), Valentine (2001), Shaun of the Dead (2004), etc. En 2019, Jensen Ackles avait lui-même participé à My Bloody Valentine 3D. Il était donc logique que Supernatural, à côté des incontournables de Noël ou d’Halloween finisse par dédier un épisode complet à la fête des amoureux et des tueurs en série. La production de Baiser mortel s’avère d’ailleurs un grand succès les artistes de la série s’étant visiblement passionné pour la création de décors liés au thème. L’appartement des premières victimes s’avère ainsi un délice de kitsch, de même que l’inévitable chambre de motel. De son côté, le détournement du symbole du cœur donne lieu à des effets gore bien revigorants comme on aime.
Malheureusement ces indéniables efforts se voient gâchés par une narration plus malhabile qu’à l’accoutumée. Ainsi le récit perd beaucoup de temps à installer le rationnel du triangle amoureux, sans que cela apporte grand-chose. L’intrigue semble d’ailleurs inutilement embrouillée, un élément encore accentué par l’apparition de la fausse Amara. On ne sait pas trop où le récit veut en venir, notamment s’il pointe Dean en tant que bourreau des cœurs, alors même qu’il ‘y volontairement exposé pour sauver une potentielle victime. L’ensemble se montre maladroit, tout l’aveu de sa connexion avec Amara résulte quelque peu théâtral. Après tout ce n’est pas comme si Sam n’avait eu un dossier Ruby, en son temps.
Anecdotes :
Quand Melissa et Dan se préparent pour leur rendez-vous, on entend Heartbreak, de The James Hunter Six
Dean se fait passer pour l'Agent Weller, une référence au chanteur Paul Weller, du groupe The Jam and Style Council.
Dean bat Sam pour la première fois lors de la traditionnelle partie de Pierre-papier-ciseaux. L'événement était déjà survenu lors de l'épisode Titanic (6-17), mais il s'agissait d'une réalité alternative désormais disparue.
Au début de l'épisode, quand Staci zappe les séries déjantées d'Adult Swim, on reconnaît Your Pretty Face is Going to Hell, Neon Joe - Werewolf Hunter et Rick et Morty. A chaque fois il s'agit d'un épisode ayant pour thème l'amour. Concernant Rick et Morty, il s'agit d'E-Rick-xir d'amour (1-06), où Rick demande à Morty de lui concocter un philtre d'amour.
Dean indique être consumé de désir depuis toujours pour Daisy Duke, la belle cousine de Luke et Bo dans Shérif fais-moi peur. Sam répond en souriant qu'il devait s'agir de Catherine Bach (la série) et non de Jessica Simpson (le film). Jessica Simpson est une ex petite amie de Jensen Ackles.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
L'Arche d'alliance (The Vessel, 11-14, ****)
Résumé :
Sam découvre qu’un puissant artefact, la Main de Dieu, a peut-être le pouvoir de détruire Amara. En 1943, l’objet a été dérobé aux Nazis par Delphine, une Femme de Lettres française, mais le sous-marin la ramenant a été coulé. Lucifer/Castiel envoie Dean à travers le Temps pour récupérer l’objet. La mission est remplie grâce au sacrifice de Delphine, mais la Main a épuisé son pouvoir. Sûr de lui, Lucifer se révèle aux Winchester, mais ils parviennent à le bannir grâce à un sceau.
Critique :
Arrivée à sa saison 11, Supernatural dispose d’une solide expérience en matière de voyages dans le Temps, notamment du fait d’un original pouvoir angélique. Néanmoins les Chrononautes n’en profitent guère guère car un destin ne peut être changé, comme on l’a déjà expérimenté pour la famille Winchester. Cette donnée se voit soulignée avec une force rare à l’occasion d’un épisode particulièrement tragique, où la force dramatique se voit en définitive davantage insufflée par le trépas immuable de Delphine et de l’équipage que par l’échec de la mission. Cette conclusion, dont l’amertume poursuit le spectateur bien après la vision de l’épisode, se situe à l’inverse opposé des multiples morts horrifiques de Supernatural. Elle gagne en densité et en intimité par la très belle rencontre entre Dean et Delphine, parfaitement interprétée par Weronika Rosati.
On note au passage que, si Delphine ne survit pas, elle prend place parmi toute une succession de femmes courageuses envers lesquelles les Winchester sont redevables cette saison. La série a également opéré une petite révolution sur ce sujet, sans esprit de contre-productif démonstration pesante. Le public hexagonal sera évidemment particulièrement sensible à la dimension française de Delphine, dont le sacrifice se voit parfaitement accompagné par le Non, je ne regrette rien de Piaf (nonobstant l’évident anachronisme). L’équipage est lui aussi bien présent et prend place parmi un superbe décor de sous-marin, extrêmement travaillé et réaliste. Sur ce point Supernatural va clairement plus loin qu’Angel lors de l’épisode assez similaire qu’est Le Sous-marin (5-13). À la mise en scène, John Badham en tire le meilleur parti pour instaurer une atmosphère claustrophobe à souhait.
L’un des chefs-d’œuvre de cette remarquable saison 11, The Vessel en contribue à intensifier les périls, puisqu’en plus d’Amara, Sam et Dean doivent désormais faire face à Lucifer. La menace se ressent d’autant plus fortement qu’il s’avère désormais évident que Lucifer à bluffé pour rouler Castiel et qu’il n’a pas la moindre idée de comment vaincre les Ténèbres. L’exploit de l’opus consiste à opérer cette révélation sans que le statut du Diable se voit réduit le moins du monde. Toujours excellemment joué par Misha Collins, il se montre toujours aussi dominateur et ironique envers les Winchester, mais aussi follement cruel dans le châtiment volontiers connoté SM et kinky de cet usurpateur de Crowley. Se met ici en place une guerre qui formera comme une série dans la série jusqu’au terme de la saison 12.
Anecdotes :
Durant la séquence se déroulant en France en 1943, on entend Non, je ne regrette rien, d’Édith Piaf. Or cette chanson ne fut enregistrée qu'en 1959.
L'USS Bluefin reprend le nom d'un autre sous-marin fictif, présent dans Pursue dans Destroy, un téléfilm de 1966. Celui-ci devait servir de pilote à une série qui ne vit jamais le jour.
La construction du décor reconstituant le sous-marin nécessita 80 personnes et deux semaines de travail. La production fit appel à des modèles historiques et l'opération fut supervisée par Robert W. Mackay, ancien officier sous-marinier canadien.
L’Ordre de Thulé, la société secrète mystique des Nazis, avait déjà été rencontrée lors de l’épisode L'Ordre de Thulé (8-13).
La Femme de Lettres française Delphine Seydoux est interprétée par l’actrice et mannequin international Weronika Rosati. Cette Polonaise fille de diplomate a passé son enfance à Genève et Paris et maîtrise pafaitement la langue française. Du fait de ses origines familiales, elle parle également couramment le Polonais et l’Italien, ce qui lui vaut des rôles de ces trois nationalités aux USA.
Résumé :
Sam découvre qu’un puissant artefact, la Main de Dieu, a peut-être le pouvoir de détruire Amara. En 1943, l’objet a été dérobé aux Nazis par Delphine, une Femme de Lettres française, mais le sous-marin la ramenant a été coulé. Lucifer/Castiel envoie Dean à travers le Temps pour récupérer l’objet. La mission est remplie grâce au sacrifice de Delphine, mais la Main a épuisé son pouvoir. Sûr de lui, Lucifer se révèle aux Winchester, mais ils parviennent à le bannir grâce à un sceau.
Critique :
Arrivée à sa saison 11, Supernatural dispose d’une solide expérience en matière de voyages dans le Temps, notamment du fait d’un original pouvoir angélique. Néanmoins les Chrononautes n’en profitent guère guère car un destin ne peut être changé, comme on l’a déjà expérimenté pour la famille Winchester. Cette donnée se voit soulignée avec une force rare à l’occasion d’un épisode particulièrement tragique, où la force dramatique se voit en définitive davantage insufflée par le trépas immuable de Delphine et de l’équipage que par l’échec de la mission. Cette conclusion, dont l’amertume poursuit le spectateur bien après la vision de l’épisode, se situe à l’inverse opposé des multiples morts horrifiques de Supernatural. Elle gagne en densité et en intimité par la très belle rencontre entre Dean et Delphine, parfaitement interprétée par Weronika Rosati.
On note au passage que, si Delphine ne survit pas, elle prend place parmi toute une succession de femmes courageuses envers lesquelles les Winchester sont redevables cette saison. La série a également opéré une petite révolution sur ce sujet, sans esprit de contre-productif démonstration pesante. Le public hexagonal sera évidemment particulièrement sensible à la dimension française de Delphine, dont le sacrifice se voit parfaitement accompagné par le Non, je ne regrette rien de Piaf (nonobstant l’évident anachronisme). L’équipage est lui aussi bien présent et prend place parmi un superbe décor de sous-marin, extrêmement travaillé et réaliste. Sur ce point Supernatural va clairement plus loin qu’Angel lors de l’épisode assez similaire qu’est Le Sous-marin (5-13). À la mise en scène, John Badham en tire le meilleur parti pour instaurer une atmosphère claustrophobe à souhait.
L’un des chefs-d’œuvre de cette remarquable saison 11, The Vessel en contribue à intensifier les périls, puisqu’en plus d’Amara, Sam et Dean doivent désormais faire face à Lucifer. La menace se ressent d’autant plus fortement qu’il s’avère désormais évident que Lucifer à bluffé pour rouler Castiel et qu’il n’a pas la moindre idée de comment vaincre les Ténèbres. L’exploit de l’opus consiste à opérer cette révélation sans que le statut du Diable se voit réduit le moins du monde. Toujours excellemment joué par Misha Collins, il se montre toujours aussi dominateur et ironique envers les Winchester, mais aussi follement cruel dans le châtiment volontiers connoté SM et kinky de cet usurpateur de Crowley. Se met ici en place une guerre qui formera comme une série dans la série jusqu’au terme de la saison 12.
Anecdotes :
Durant la séquence se déroulant en France en 1943, on entend Non, je ne regrette rien, d’Édith Piaf. Or cette chanson ne fut enregistrée qu'en 1959.
L'USS Bluefin reprend le nom d'un autre sous-marin fictif, présent dans Pursue dans Destroy, un téléfilm de 1966. Celui-ci devait servir de pilote à une série qui ne vit jamais le jour.
La construction du décor reconstituant le sous-marin nécessita 80 personnes et deux semaines de travail. La production fit appel à des modèles historiques et l'opération fut supervisée par Robert W. Mackay, ancien officier sous-marinier canadien.
L’Ordre de Thulé, la société secrète mystique des Nazis, avait déjà été rencontrée lors de l’épisode L'Ordre de Thulé (8-13).
La Femme de Lettres française Delphine Seydoux est interprétée par l’actrice et mannequin international Weronika Rosati. Cette Polonaise fille de diplomate a passé son enfance à Genève et Paris et maîtrise pafaitement la langue française. Du fait de ses origines familiales, elle parle également couramment le Polonais et l’Italien, ce qui lui vaut des rôles de ces trois nationalités aux USA.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Dans la séries "les hauts et bas d'une carrière", Jensen dans Smallville
Le rôle était intégralement minable, on comprend sans peine qu'il se soit barré pour SPN à l'issue de la saison.
Le rôle était intégralement minable, on comprend sans peine qu'il se soit barré pour SPN à l'issue de la saison.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Sur le ring (Beyond the Mat, 11-15, ***)
Résumé :
Sam et Dean découvrent qu’un catcheur travaille comme collecteur d’âmes pour un Démon des Carrefours. Il paie ainsi sa propre dette, pour un pacte passé dix ans plus tôt. Il préfère tuer le Démon plutôt que les Winchester, quitte à être emporté par un molosse infernal. Lucifer règne désormais sur l’Enfer et tend un piège à son prisonnier Crowley pour que celui-ci lui révèle où il a détient une Main de Dieu. Crowley parvient à s’échapper, après avoir utilisé le pouvoir de la Main.
Critique :
Sur le ring constitue le parfait cas d’école d’un épisode non pas décalé, mais thématique, comme Supernatural en expérimente parfois. C’est à la fois sa force et sa limite, car l’opinion du spectateur restera inévitablement tributaire de l’intérêt qu’il porte au sujet du jour. Ainsi un (certes lointain) passé de rôliste nous avait fait particulièrement apprécier L'Arbre et la Douleur (9-11), opus largement dédié au Jeu de rôle grandeur nature, ainsi qu’à la regrettée Charlie. A contrario, on avouera demeurer assez extérieur à cette évocation du monde du catch et de la passion qu’il inspire. Sans doute la discipline connaît-elle un plus large public aux USA qu’en France, encore que notre pays compte aussi ses aficionados. Ceci n’empêche pas d’apprécier le grand soin apporté à la reconstitution de cet univers, ou l’hilarante prestation d’un Jensen Ackles particulièrement déchaîné, en dehors et sur le ring.
Si l’intrigue se contente en définitive sur le thème maintes fois exploré, mais il est vrai très riche, des Démons des Carrefours, elle se montre habile et sait créer une véritable émotion autour du courageux Gunnar. On reste davantage réservé sur la nouvelle manche du jour du match Lucifer / Crowley. Le volet catch occupe tant d’espace que les péripéties de l’affrontement s’avèrent trop précipitées. Cela rend la victoire de Crowley un tantinet artificielle, Lucifer nous ayant habitué à mieux, mais la partie ne fait que débuter. Par ailleurs, autant avec Casifer Misha Collins excelle dans les moments humoristiques ou hâbleurs du Porteur de Lumière, autant il ne rivalise pas avec Mark Pellegrino pour l’aura menaçante. Reste que les Mains de Dieu constituent un beau réservoir d’artefacts bibliques (pour l’Arche d’Alliance, c’est déjà pris), on se croirait dans Warehouse 13.
Anecdotes :
Quand Lucifer s'adresse aux Démons dans la salle du trône, on entend Brazil, d'Edmundo Ros. Quand Gunnar monte sur scène, on entend Modern Day Cowboy, de Tesla.
Le titre original reprend celui d'un documentaire de 1999 (Au-delà du ring), dédié au catch professionnel et dressant le portrait de plusieurs catcheurs en dehors des rings. Sujet à des polémiques lors de sa sortie, le documentaire est aujourd’hui devenu culte pour les amateurs de la discipline.
Dean se fait passer pour l'Agent Roussimoff. André René Roussimoff était André le Géant, un très célèbre catcheur des années 70 et 80. Il connut également une carrière d'acteur, étant notamment Fezzik dans Princess Bride et le Scalpeur dans L'Homme qui valait trois milliards.
Quand Dean s'amuse sur le ring, il reproduit en fait des gestes emblématique de The Nature Boy (Ric Flair), une légende du catch aux USA.
Shawn Harley est joué par le catcheur professionnel The Miz (Mike Mizanin), l'une des vedettes de la World Wrestling Entertainment.
L'artefact biblique est la Bâton d’Aaron. Selon les Livres de l’Exode et des Nombres, les pouvoirs du Bâton (ou sceptre) d’Aaron, frère de Moïse, se manifestèrent deux fois comme preuve de la puissance divine, d’abord face au Pharaon, puis face aux Tribus d’Israël en rébellion contre Moïse. Le Bâton d’Aaron est également présent dans les traditions mystiques juives et chrétiennes. Moïse avait son propre bâton, avec lequel il sépara les eaux de la Mer Rouge.
Résumé :
Sam et Dean découvrent qu’un catcheur travaille comme collecteur d’âmes pour un Démon des Carrefours. Il paie ainsi sa propre dette, pour un pacte passé dix ans plus tôt. Il préfère tuer le Démon plutôt que les Winchester, quitte à être emporté par un molosse infernal. Lucifer règne désormais sur l’Enfer et tend un piège à son prisonnier Crowley pour que celui-ci lui révèle où il a détient une Main de Dieu. Crowley parvient à s’échapper, après avoir utilisé le pouvoir de la Main.
Critique :
Sur le ring constitue le parfait cas d’école d’un épisode non pas décalé, mais thématique, comme Supernatural en expérimente parfois. C’est à la fois sa force et sa limite, car l’opinion du spectateur restera inévitablement tributaire de l’intérêt qu’il porte au sujet du jour. Ainsi un (certes lointain) passé de rôliste nous avait fait particulièrement apprécier L'Arbre et la Douleur (9-11), opus largement dédié au Jeu de rôle grandeur nature, ainsi qu’à la regrettée Charlie. A contrario, on avouera demeurer assez extérieur à cette évocation du monde du catch et de la passion qu’il inspire. Sans doute la discipline connaît-elle un plus large public aux USA qu’en France, encore que notre pays compte aussi ses aficionados. Ceci n’empêche pas d’apprécier le grand soin apporté à la reconstitution de cet univers, ou l’hilarante prestation d’un Jensen Ackles particulièrement déchaîné, en dehors et sur le ring.
Si l’intrigue se contente en définitive sur le thème maintes fois exploré, mais il est vrai très riche, des Démons des Carrefours, elle se montre habile et sait créer une véritable émotion autour du courageux Gunnar. On reste davantage réservé sur la nouvelle manche du jour du match Lucifer / Crowley. Le volet catch occupe tant d’espace que les péripéties de l’affrontement s’avèrent trop précipitées. Cela rend la victoire de Crowley un tantinet artificielle, Lucifer nous ayant habitué à mieux, mais la partie ne fait que débuter. Par ailleurs, autant avec Casifer Misha Collins excelle dans les moments humoristiques ou hâbleurs du Porteur de Lumière, autant il ne rivalise pas avec Mark Pellegrino pour l’aura menaçante. Reste que les Mains de Dieu constituent un beau réservoir d’artefacts bibliques (pour l’Arche d’Alliance, c’est déjà pris), on se croirait dans Warehouse 13.
Anecdotes :
Quand Lucifer s'adresse aux Démons dans la salle du trône, on entend Brazil, d'Edmundo Ros. Quand Gunnar monte sur scène, on entend Modern Day Cowboy, de Tesla.
Le titre original reprend celui d'un documentaire de 1999 (Au-delà du ring), dédié au catch professionnel et dressant le portrait de plusieurs catcheurs en dehors des rings. Sujet à des polémiques lors de sa sortie, le documentaire est aujourd’hui devenu culte pour les amateurs de la discipline.
Dean se fait passer pour l'Agent Roussimoff. André René Roussimoff était André le Géant, un très célèbre catcheur des années 70 et 80. Il connut également une carrière d'acteur, étant notamment Fezzik dans Princess Bride et le Scalpeur dans L'Homme qui valait trois milliards.
Quand Dean s'amuse sur le ring, il reproduit en fait des gestes emblématique de The Nature Boy (Ric Flair), une légende du catch aux USA.
Shawn Harley est joué par le catcheur professionnel The Miz (Mike Mizanin), l'une des vedettes de la World Wrestling Entertainment.
L'artefact biblique est la Bâton d’Aaron. Selon les Livres de l’Exode et des Nombres, les pouvoirs du Bâton (ou sceptre) d’Aaron, frère de Moïse, se manifestèrent deux fois comme preuve de la puissance divine, d’abord face au Pharaon, puis face aux Tribus d’Israël en rébellion contre Moïse. Le Bâton d’Aaron est également présent dans les traditions mystiques juives et chrétiennes. Moïse avait son propre bâton, avec lequel il sépara les eaux de la Mer Rouge.
Dernière édition par Estuaire44 le Mer 7 Aoû 2019 - 17:30, édité 1 fois
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
La Première Règle (Safe House, 11-16, ****)
Résumé :
Une mère et sa fille sombrent dans le coma dans une maison hantée. Sam et Dean découvrent que sept ans plus tôt, Bobby et Rufus avaient déjà enquête sur cette demeure, pour tenter de sauver une autre famille. Un Mangeur d’Âmes a capturé l’essence de ses victimes dans son repaire situé en dehors du Temps. Bobby et Dean vont s’y retrouver brièvement, avant de triompher de l’entité et de libérer ses prisonniers.
Critique :
Tout au long de son vaste parcours, Supernatural aura tué un nombre pour le moins conséquent de personnages absolument formidables. En usant des infinies possibilités proposées par le Fantastique, soit le genre laissant le plus libre cours à l’imagination, le programme a, quasi inévitablement, pris l’habitude de faire revenir ponctuellement ses regrettés disparus. Ainsi le propre Bobby aidait-il ses garçons depuis le Paradis lors de L’Échappée belle (10-17). Il serait d’ailleurs sympathique que la saison 15 et ultime nous révèle ce qui lui est advenu face à la colère des Anges. Au-delà de l’évidente nostalgie qui nous étreint lors des retrouvailles avec le duo Bobby / Rufus, l’épisode va ans doute constituer l’une de ces tentatives les plus abouties et ambitieuses
Le récit sait en effet exploiter toutes les potentialités de cet authentique Cold Case à la sauce Supernatural, avec tout un subtil travail de correspondance entre les deux enquêtes, à des années d’intervalle. On s’amuse ainsi beaucoup en voyant Sam et Dean redécouvrir les mêmes indices et témoins, mais des années plus tard et ayant encore en souvenir le mémorable duo de Chasseurs vétérans, ou en comparant les méthodes et personnalités très diverses des enquêteurs. L’introduction de l’univers de poche hors de l’espace-temps accroît encore les enjeux, les équipes progressant aussi bien vers la vérité que littéralement l’une vers l’autre. Un double suspense original se met en place, à propos de la raison de l’échec relatif de Rufus et Bobby, mais aussi si Bobby et Dean vont réellement finir par se rencontrer dans les corridors du Temps. L’évènement se montre aussi fugace qu’émouvant, tout en silence et regards, comme jadis lors du départ de John.
On apprécie que le récit sache ne pas sombrer dans le pathos, pour au contraire demeurer très pudique, à l’image des protagonistes eux-mêmes. Outre les facultés de son repaire, le Mangeur d’Âmes se révèle sinistre à souhait, son effroi devant Amara ne s’en ressent qu’avec plus de force encore. Formidable cadeau pour les fans, La Première Règle reste aussi un grand épisode d’interprétation. Jim Beaver et Steven Williams nous font pleinement ressentir leur enthousiasme à retrouver leur rôle et leur duo. Ils excellent dans leur peinture de ce duo plus expérimenté que les Winchester, mais aussi alcooliques bon teint, marqué au fer par la Route et peut-être sourdement conscient de vivre l’une de ses dernières Chasses. Le seul regret de l’épisode est de nous faire ressentir que le sujet d’une série dérivée de Supernatural était sans doute là.
Anecdotes :
On entend Midnight Rider, de The Allman Brothers Band quand Bobby et les Winchester repartent chacun de leur côté en voiture. La voix annonçant la chanson à la radio est celle de Robert Singer.
L'aventure flash-back de Rufus et Bobby prend place durant la saison 4 de Supernatural. Bobby est en train de suivre une piste qui conduira à Lilith.
Sam et Dean se font passer pour les Agents Biehn et Reiser, soit le nom de deux comédiens figurant dans Aliens - Le Retour (1986). Bobby et Rufus deviennent les Agents Riggs et Murtaugh, soit le nom des héros de L'Arme fatale (1987).
Jim Beaver est crédité en tant que Special Guest Star. Il s'agit à ce jour (début de saison 15) de la dernière apparition de Bobby dans la série. Dès la saison suivante, il sera remplacé par le Bobby de l'univers parallèle de l'Apocalypse. Il s'agit également de l'ultime apparition de Rufus dans la série à ce jour. Steven Williams aura participé à six épisodes de Supernatural.
La bouteille de Johnny Walker Blue donnée par Rufus suite à la perte du pari sera retrouvée par Sam et Jody dans les affaires de Bobby, après la mort de celui-ci. (Les Incorruptibles, 7-12). Bobby conduit également sa voiture habituelle, une Chevrolet Chevelle de 1971 apparue dans 9 épisodes.
Résumé :
Une mère et sa fille sombrent dans le coma dans une maison hantée. Sam et Dean découvrent que sept ans plus tôt, Bobby et Rufus avaient déjà enquête sur cette demeure, pour tenter de sauver une autre famille. Un Mangeur d’Âmes a capturé l’essence de ses victimes dans son repaire situé en dehors du Temps. Bobby et Dean vont s’y retrouver brièvement, avant de triompher de l’entité et de libérer ses prisonniers.
Critique :
Tout au long de son vaste parcours, Supernatural aura tué un nombre pour le moins conséquent de personnages absolument formidables. En usant des infinies possibilités proposées par le Fantastique, soit le genre laissant le plus libre cours à l’imagination, le programme a, quasi inévitablement, pris l’habitude de faire revenir ponctuellement ses regrettés disparus. Ainsi le propre Bobby aidait-il ses garçons depuis le Paradis lors de L’Échappée belle (10-17). Il serait d’ailleurs sympathique que la saison 15 et ultime nous révèle ce qui lui est advenu face à la colère des Anges. Au-delà de l’évidente nostalgie qui nous étreint lors des retrouvailles avec le duo Bobby / Rufus, l’épisode va ans doute constituer l’une de ces tentatives les plus abouties et ambitieuses
Le récit sait en effet exploiter toutes les potentialités de cet authentique Cold Case à la sauce Supernatural, avec tout un subtil travail de correspondance entre les deux enquêtes, à des années d’intervalle. On s’amuse ainsi beaucoup en voyant Sam et Dean redécouvrir les mêmes indices et témoins, mais des années plus tard et ayant encore en souvenir le mémorable duo de Chasseurs vétérans, ou en comparant les méthodes et personnalités très diverses des enquêteurs. L’introduction de l’univers de poche hors de l’espace-temps accroît encore les enjeux, les équipes progressant aussi bien vers la vérité que littéralement l’une vers l’autre. Un double suspense original se met en place, à propos de la raison de l’échec relatif de Rufus et Bobby, mais aussi si Bobby et Dean vont réellement finir par se rencontrer dans les corridors du Temps. L’évènement se montre aussi fugace qu’émouvant, tout en silence et regards, comme jadis lors du départ de John.
On apprécie que le récit sache ne pas sombrer dans le pathos, pour au contraire demeurer très pudique, à l’image des protagonistes eux-mêmes. Outre les facultés de son repaire, le Mangeur d’Âmes se révèle sinistre à souhait, son effroi devant Amara ne s’en ressent qu’avec plus de force encore. Formidable cadeau pour les fans, La Première Règle reste aussi un grand épisode d’interprétation. Jim Beaver et Steven Williams nous font pleinement ressentir leur enthousiasme à retrouver leur rôle et leur duo. Ils excellent dans leur peinture de ce duo plus expérimenté que les Winchester, mais aussi alcooliques bon teint, marqué au fer par la Route et peut-être sourdement conscient de vivre l’une de ses dernières Chasses. Le seul regret de l’épisode est de nous faire ressentir que le sujet d’une série dérivée de Supernatural était sans doute là.
Anecdotes :
On entend Midnight Rider, de The Allman Brothers Band quand Bobby et les Winchester repartent chacun de leur côté en voiture. La voix annonçant la chanson à la radio est celle de Robert Singer.
L'aventure flash-back de Rufus et Bobby prend place durant la saison 4 de Supernatural. Bobby est en train de suivre une piste qui conduira à Lilith.
Sam et Dean se font passer pour les Agents Biehn et Reiser, soit le nom de deux comédiens figurant dans Aliens - Le Retour (1986). Bobby et Rufus deviennent les Agents Riggs et Murtaugh, soit le nom des héros de L'Arme fatale (1987).
Jim Beaver est crédité en tant que Special Guest Star. Il s'agit à ce jour (début de saison 15) de la dernière apparition de Bobby dans la série. Dès la saison suivante, il sera remplacé par le Bobby de l'univers parallèle de l'Apocalypse. Il s'agit également de l'ultime apparition de Rufus dans la série à ce jour. Steven Williams aura participé à six épisodes de Supernatural.
La bouteille de Johnny Walker Blue donnée par Rufus suite à la perte du pari sera retrouvée par Sam et Jody dans les affaires de Bobby, après la mort de celui-ci. (Les Incorruptibles, 7-12). Bobby conduit également sa voiture habituelle, une Chevrolet Chevelle de 1971 apparue dans 9 épisodes.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Deuxième Chance (Red Meat, 11-17, **)
Résumé :
Une Chasse au Loup-garou tourne mal et Sam semble être mort. Dean commet un suicide contrôlé afin d’atteindre l’Au-delà et de convaincre Billie la Faucheuse de laisser Sam repartir, ne serait-ce que pour combattre Amara. Mais Sam est en fait toujours vivant et un médecin parvient à ranimer Dean avant que Billie ne le jette dans le Vide. De nouveau sur pieds, les frères Winchester en terminent avec les Loup-garous.
Critique :
L’épisode du jour nous laisse quelque peu dubitatif. Il tente en effet de développer plusieurs voies dans son récit, mais avec un succès inégal. On perçoit que l’histoire du couple maudit veut dépeindre les conséquences d’un amour toxique et de l’emprise masculine sur une femme, mais le recours au Fantastique vient brouiller le message. En effet on ne mesure pas assez ce qui relève de la réelle personnalité de l’individu ou de sa transformation en Loup-garou, c’est-à-dire en monstre. Le recours à une mise en scène faisant le pari du réalisme apporte une valeur ajoutée et un ton grisâtre propice à un récit teinté de social, sans que cela aille bien loin pour autant.
Mme si l’on trouve assez anti-climatique la fausse mort de Sam, un effet scénaristique assez pesant, le réit permet d’illustrer la force du lien fraternel entre les protagonistes. Cet aspect s’appuie sur une solide prestation de Jensen Ackles, très convaincant tout au long du véritable chemin e croix vécu par Dean durant cet épisode. Mais qu’un frère Winchester soit prête à tous les sacrifices pour sauver l’autre a déjà été mantes fois montré au fil de la série, Red Meat n’apporte rien de nouveau là-dessus. En définitive, le seul réel point fort de l’opus consiste à définitivement installer Billie au sein de Supernatural, avec une Lisa Berry confirmant toute sa présence. Outre l’impact immédiat, la confirmation que les menaces de Billie à propos du Vide n’étaient pas gratuites dramatisent un final de saison se profilant à l’horizon.
Anecdotes :
Dean avait déjà eu recours à une expérience de mort temporaire afin de rejoindre l'Au-delà, lors de l'épisode Rendez-vous avec la mort (6-11).
Le suicide contrôlé de Dean est commis à l'aide de barbituriques, or il n'existe pas d'antidote à ce type de produit.
Résumé :
Une Chasse au Loup-garou tourne mal et Sam semble être mort. Dean commet un suicide contrôlé afin d’atteindre l’Au-delà et de convaincre Billie la Faucheuse de laisser Sam repartir, ne serait-ce que pour combattre Amara. Mais Sam est en fait toujours vivant et un médecin parvient à ranimer Dean avant que Billie ne le jette dans le Vide. De nouveau sur pieds, les frères Winchester en terminent avec les Loup-garous.
Critique :
L’épisode du jour nous laisse quelque peu dubitatif. Il tente en effet de développer plusieurs voies dans son récit, mais avec un succès inégal. On perçoit que l’histoire du couple maudit veut dépeindre les conséquences d’un amour toxique et de l’emprise masculine sur une femme, mais le recours au Fantastique vient brouiller le message. En effet on ne mesure pas assez ce qui relève de la réelle personnalité de l’individu ou de sa transformation en Loup-garou, c’est-à-dire en monstre. Le recours à une mise en scène faisant le pari du réalisme apporte une valeur ajoutée et un ton grisâtre propice à un récit teinté de social, sans que cela aille bien loin pour autant.
Mme si l’on trouve assez anti-climatique la fausse mort de Sam, un effet scénaristique assez pesant, le réit permet d’illustrer la force du lien fraternel entre les protagonistes. Cet aspect s’appuie sur une solide prestation de Jensen Ackles, très convaincant tout au long du véritable chemin e croix vécu par Dean durant cet épisode. Mais qu’un frère Winchester soit prête à tous les sacrifices pour sauver l’autre a déjà été mantes fois montré au fil de la série, Red Meat n’apporte rien de nouveau là-dessus. En définitive, le seul réel point fort de l’opus consiste à définitivement installer Billie au sein de Supernatural, avec une Lisa Berry confirmant toute sa présence. Outre l’impact immédiat, la confirmation que les menaces de Billie à propos du Vide n’étaient pas gratuites dramatisent un final de saison se profilant à l’horizon.
Anecdotes :
Dean avait déjà eu recours à une expérience de mort temporaire afin de rejoindre l'Au-delà, lors de l'épisode Rendez-vous avec la mort (6-11).
Le suicide contrôlé de Dean est commis à l'aide de barbituriques, or il n'existe pas d'antidote à ce type de produit.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
La Corne de Josué (Hell's Angel, 11-18, ****)
Résumé :
Crowley s’empare d’une nouvelle Main de Dieu, la Corne de Josué, tandis que Lucifer impose sa volonté aux Anges paniqués devant Amara. Crowley, Rowena, Sam et Dean reconstituent leu alliance et tendent un piège au Diable, pour le contraindre à libérer Castiel. Lucifer triomphe et se sert de la Main de Dieu contre Amara, en vain. Crowley et Rowena s’échappent, pendant qu’Amara libère Sam et Dean. Amara entreprend de torturer son neveu, pour forcer Dieu à apparaître.
Critique :
La Corne de Josué marque le retour en fanfare des épisodes mythologiques au sein d’une saison dont il préfigure déjà le final. On remarque que l’élément déclencheur de la survoltée succession d’évènements est bien Crowley et sa découverte d’un nouvel artefact divin. De quoi confirmer les similitudes existant entre les saisons 5 et 11, voyant pareillement une marche à l’Apocalypse via l’affrontement programmé de deux hyper puissances. Crowley y avait pareillement renversé la partie en réintroduisant le Colt dans l’équation. Toutefois les auteurs, ici comme durant l’ensemble la période, savent varier suffisamment leurs effets pour que cette convergence ne deviennent pas pénalisante.
Si l’épisode se caractérise par la réunion de l’ensemble des acteurs du conflit en cours, il accorde la part belle aux retours dont celui d’Amara, enfin remise de l’attaque du feu angélique et plus dominatrice que jamais, ou encore sa récente alliée Rowena, très en verve. Mais le retour le plus sensationnel demeure celui de Lucifer au Paradis, d’autant que l’opus a la bonne idée de prermttre à Misha Collins d’y aller totalement en roue libre. On s’amuse beaucoup d’hilarante réparties, sans que cela réduise l’impact d’une prise de possession encore facilitée par la panique des Anges face aux Ténèbres montantes.
Le pic de l’action survient bien entendu lors de la spectaculaire confrontation tant attendue entre Amara et Lucifer détenteur de la Main de Dieu. Avoir élevé le Diable au fait de sa puissance ne rend que plus retentissante encore sa chute, ainsi que son terrible destin aux mains des Ténèbres. La suite des évènements se profile comme effroyable, l’ultime recours paraissant être Celui qui, avec obstination, ne s’est encore jamais révélé jusqu’ici dans la série. La seule faiblesse de ce mémorable épisode réside dans le fait que, cette fois, Supernatural ne peut éviter que ses deux protagonistes n’apparaissent comme totalement dépassés par les forces en présence. Les Winchester ne sont plus réellement des acteurs du conflit, au mieux en demeurent-ils un enjeu secondaire.
Anecdotes :
Plusieurs scènes humoristiques de Lucifer au Paradis furent totalement improvisées par un Misha Collins en grande forme. Lors de la discussion avec les Anges à propos de l'amour de Dieu pour l'Humanité, on peut ainsi voir plusieurs figurants clairement en train de rire.
La salle de réunion entre Lucifer et les Anges reprend le décor déjà utilisé pour Naomi durant la saison 8.
Les lettres AKF ont été rajoutées numériquement au sommet d'un building. Il s'agit d'un clin d’œil à la campagne de prévention du suicide Always Keep Fighting, menée en 2015 par l'équipe de Supernatural.
Amara désigne Lucifer comme étant le premier-né de Dieu, mais il avait été établi en saison 5 que Michael était l'aîné des Archanges.
Dans le Livre de Josué, celui-ci fait s’effondrer les murailles de Jéricho en sonnant de ses trompettes, à travers lesquelles Yahvé exprime sa puissance.
Résumé :
Crowley s’empare d’une nouvelle Main de Dieu, la Corne de Josué, tandis que Lucifer impose sa volonté aux Anges paniqués devant Amara. Crowley, Rowena, Sam et Dean reconstituent leu alliance et tendent un piège au Diable, pour le contraindre à libérer Castiel. Lucifer triomphe et se sert de la Main de Dieu contre Amara, en vain. Crowley et Rowena s’échappent, pendant qu’Amara libère Sam et Dean. Amara entreprend de torturer son neveu, pour forcer Dieu à apparaître.
Critique :
La Corne de Josué marque le retour en fanfare des épisodes mythologiques au sein d’une saison dont il préfigure déjà le final. On remarque que l’élément déclencheur de la survoltée succession d’évènements est bien Crowley et sa découverte d’un nouvel artefact divin. De quoi confirmer les similitudes existant entre les saisons 5 et 11, voyant pareillement une marche à l’Apocalypse via l’affrontement programmé de deux hyper puissances. Crowley y avait pareillement renversé la partie en réintroduisant le Colt dans l’équation. Toutefois les auteurs, ici comme durant l’ensemble la période, savent varier suffisamment leurs effets pour que cette convergence ne deviennent pas pénalisante.
Si l’épisode se caractérise par la réunion de l’ensemble des acteurs du conflit en cours, il accorde la part belle aux retours dont celui d’Amara, enfin remise de l’attaque du feu angélique et plus dominatrice que jamais, ou encore sa récente alliée Rowena, très en verve. Mais le retour le plus sensationnel demeure celui de Lucifer au Paradis, d’autant que l’opus a la bonne idée de prermttre à Misha Collins d’y aller totalement en roue libre. On s’amuse beaucoup d’hilarante réparties, sans que cela réduise l’impact d’une prise de possession encore facilitée par la panique des Anges face aux Ténèbres montantes.
Le pic de l’action survient bien entendu lors de la spectaculaire confrontation tant attendue entre Amara et Lucifer détenteur de la Main de Dieu. Avoir élevé le Diable au fait de sa puissance ne rend que plus retentissante encore sa chute, ainsi que son terrible destin aux mains des Ténèbres. La suite des évènements se profile comme effroyable, l’ultime recours paraissant être Celui qui, avec obstination, ne s’est encore jamais révélé jusqu’ici dans la série. La seule faiblesse de ce mémorable épisode réside dans le fait que, cette fois, Supernatural ne peut éviter que ses deux protagonistes n’apparaissent comme totalement dépassés par les forces en présence. Les Winchester ne sont plus réellement des acteurs du conflit, au mieux en demeurent-ils un enjeu secondaire.
Anecdotes :
Plusieurs scènes humoristiques de Lucifer au Paradis furent totalement improvisées par un Misha Collins en grande forme. Lors de la discussion avec les Anges à propos de l'amour de Dieu pour l'Humanité, on peut ainsi voir plusieurs figurants clairement en train de rire.
La salle de réunion entre Lucifer et les Anges reprend le décor déjà utilisé pour Naomi durant la saison 8.
Les lettres AKF ont été rajoutées numériquement au sommet d'un building. Il s'agit d'un clin d’œil à la campagne de prévention du suicide Always Keep Fighting, menée en 2015 par l'équipe de Supernatural.
Amara désigne Lucifer comme étant le premier-né de Dieu, mais il avait été établi en saison 5 que Michael était l'aîné des Archanges.
Dans le Livre de Josué, celui-ci fait s’effondrer les murailles de Jéricho en sonnant de ses trompettes, à travers lesquelles Yahvé exprime sa puissance.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Les Bisaan (Les Bisaan (The Chitters, 11-19, ***)
Résumé :
Sam et Dean s’intéressent à des monstres apparaissant tous les 27 ans pour s’en prendre à de jeunes gens. Ils sont aidés par deux autres Chasseurs, César et Jessy, dont le frère avait jadis été victime des créatures. Celles-ci sont des mouches monstrueuses vivant dans les bois. Elles pénètrent puis contrôlent le corps de leurs proies humaines et s’en servent comme hôtes pour leurs œufs. Sam et Dan préfèrent laisser leurs amis connaître la paix, au lieu de les recruter contre Amara.
Critique :
On aurait sans doute davantage apprécié Les Bisaan s'il avait pris place plus tôt dans la saison. Après le paroxysme de l'opus précédent, cette chasse isolée s'en vient effectivement rompre le rythme impulsé autour de l'affrontement contre Amara. Cela se ressent d'autant plus intensément que l'intrigue du jour se voit introduite par le marronnier absolu de la série voyant les Winchester s'offrant une Chasse car n'ayant rien de nouveau sur le front principal. Si l'épisode peut compter sur une guest de qualité en la personne de la toujours excellente Kandyse McClure, l'opposition du jour manque quelque peu le coche. Cette histoire de type L'Invasion des profanateurs de sépultures (ou Œufs surprises chez Buffy) aurait sans doute été davantage intense si l'un des deux frères avait été contaminé.
Et pourtant cet ultime loner de Jeremy Carver vaut largement le coup d’œil car l'on ressent à cette occasion que le showrunner a voulu nous proposer son épisode somme sur Supernatural, avant la grande déflagration finale. Ainsi une atmosphère caractéristique des premières saisons de la série se voit-elle installée, comme la ruralité ou l'importance du lien familial, voire la convergence d'alors avec les X-Files. A partir de ce retour aux origines, Carver nous délivre son testament sur Supernatural, avec une claire négation d'une fin heureuse pour les frères Winchester. Là où César et Jessy saisissent leur chance de quitter la Chasse à l'issue de leur qu^pte personnelle, il est désormais trop tard pour Sam et Dean, tant sont lourdes les chaînes dont leur histoire personnelle et familiale les a chargé.
Il en va ainsi pour les Héros immergeant leur vie dans leur combat ou leur métier, pour qui seule leur action compte. Il en va ainsi de Fox Mulder, Angel, Jessica Jones, ou Bruce Wayne, voire, dans un autre genre, d'Hannah dans Secret Diary of a Call Girl. Il y a beaucoup d'émotion à voir Sam et Dean refuser de recruter leurs amis dans la lutte contre Amara, pour leur laisser pleinement leur chance. Premiers Chasseurs ouvertement gays de la série, César et Jessy permettent également à Jeremy Carver d'effectuer un rattrapage, après le CharlieGate l'ayant réellement éprouvé. Par la représentation positive qu'autorise le couple (même si encore plus chaste que Willow et Tara, même pas un baiser), le showrunner indique qu'il est possible pour Supernatural d'être plus ouverte sur certaines thématiques.
Après cet opus bien plus personnel et intimiste qu'il n'y paraît à première vue, Carver va pouvoir pleinement se consacrer à l'ébouriffant final se son ère à la tête de Supernatural, d'autant qu'un visiteur inattendu est sur le point de frapper à la porte de la série.
Anecdotes :
Quand les quatre Chasseurs se rencontrent au bar, on entend Things Have Changed, d'Anson Funderburgh & the Rocket
L'épisode est mis en scène par Eduardo Sanchez, qui fut également l'un des deux réalisateurs de The Blair Witch Project (1999). Sanchez va ultérieurement réaliser trois autres épisodes pour Supernatural.
Les attaques ont lieu selon un cycle de 27 ans, soit la même durée que celle du Clown dans le roman Ca de Stephen King.
Le Bisaan féminin est joué par Lisa Chandler, qui fut durant des années la doublure cascade de multiples rôles féminins pour Supernatural. Elle est actuellement la doublure attitrée de Chyler Leigh (Alex Danvers), pour Supergirl.
Les Bisaans sont originellement des créatures surnaturelles du folklore malaisien, protégeant les camphriers. Leur hostilité peut être évitée par des sacrifices, notamment de coqs. Elles se manifestent effectivement souvent sous forme d'insectes.
Le Shérif local est interprété par Kandyse McClure, notamment connue pour les rôles du Lt. Anastasia Dualla dans Battlestar Galactica et du Dr. Clémentine Chasseur dans Hemlock Grove.
Résumé :
Sam et Dean s’intéressent à des monstres apparaissant tous les 27 ans pour s’en prendre à de jeunes gens. Ils sont aidés par deux autres Chasseurs, César et Jessy, dont le frère avait jadis été victime des créatures. Celles-ci sont des mouches monstrueuses vivant dans les bois. Elles pénètrent puis contrôlent le corps de leurs proies humaines et s’en servent comme hôtes pour leurs œufs. Sam et Dan préfèrent laisser leurs amis connaître la paix, au lieu de les recruter contre Amara.
Critique :
On aurait sans doute davantage apprécié Les Bisaan s'il avait pris place plus tôt dans la saison. Après le paroxysme de l'opus précédent, cette chasse isolée s'en vient effectivement rompre le rythme impulsé autour de l'affrontement contre Amara. Cela se ressent d'autant plus intensément que l'intrigue du jour se voit introduite par le marronnier absolu de la série voyant les Winchester s'offrant une Chasse car n'ayant rien de nouveau sur le front principal. Si l'épisode peut compter sur une guest de qualité en la personne de la toujours excellente Kandyse McClure, l'opposition du jour manque quelque peu le coche. Cette histoire de type L'Invasion des profanateurs de sépultures (ou Œufs surprises chez Buffy) aurait sans doute été davantage intense si l'un des deux frères avait été contaminé.
Et pourtant cet ultime loner de Jeremy Carver vaut largement le coup d’œil car l'on ressent à cette occasion que le showrunner a voulu nous proposer son épisode somme sur Supernatural, avant la grande déflagration finale. Ainsi une atmosphère caractéristique des premières saisons de la série se voit-elle installée, comme la ruralité ou l'importance du lien familial, voire la convergence d'alors avec les X-Files. A partir de ce retour aux origines, Carver nous délivre son testament sur Supernatural, avec une claire négation d'une fin heureuse pour les frères Winchester. Là où César et Jessy saisissent leur chance de quitter la Chasse à l'issue de leur qu^pte personnelle, il est désormais trop tard pour Sam et Dean, tant sont lourdes les chaînes dont leur histoire personnelle et familiale les a chargé.
Il en va ainsi pour les Héros immergeant leur vie dans leur combat ou leur métier, pour qui seule leur action compte. Il en va ainsi de Fox Mulder, Angel, Jessica Jones, ou Bruce Wayne, voire, dans un autre genre, d'Hannah dans Secret Diary of a Call Girl. Il y a beaucoup d'émotion à voir Sam et Dean refuser de recruter leurs amis dans la lutte contre Amara, pour leur laisser pleinement leur chance. Premiers Chasseurs ouvertement gays de la série, César et Jessy permettent également à Jeremy Carver d'effectuer un rattrapage, après le CharlieGate l'ayant réellement éprouvé. Par la représentation positive qu'autorise le couple (même si encore plus chaste que Willow et Tara, même pas un baiser), le showrunner indique qu'il est possible pour Supernatural d'être plus ouverte sur certaines thématiques.
Après cet opus bien plus personnel et intimiste qu'il n'y paraît à première vue, Carver va pouvoir pleinement se consacrer à l'ébouriffant final se son ère à la tête de Supernatural, d'autant qu'un visiteur inattendu est sur le point de frapper à la porte de la série.
Anecdotes :
Quand les quatre Chasseurs se rencontrent au bar, on entend Things Have Changed, d'Anson Funderburgh & the Rocket
L'épisode est mis en scène par Eduardo Sanchez, qui fut également l'un des deux réalisateurs de The Blair Witch Project (1999). Sanchez va ultérieurement réaliser trois autres épisodes pour Supernatural.
Les attaques ont lieu selon un cycle de 27 ans, soit la même durée que celle du Clown dans le roman Ca de Stephen King.
Le Bisaan féminin est joué par Lisa Chandler, qui fut durant des années la doublure cascade de multiples rôles féminins pour Supernatural. Elle est actuellement la doublure attitrée de Chyler Leigh (Alex Danvers), pour Supergirl.
Les Bisaans sont originellement des créatures surnaturelles du folklore malaisien, protégeant les camphriers. Leur hostilité peut être évitée par des sacrifices, notamment de coqs. Elles se manifestent effectivement souvent sous forme d'insectes.
Le Shérif local est interprété par Kandyse McClure, notamment connue pour les rôles du Lt. Anastasia Dualla dans Battlestar Galactica et du Dr. Clémentine Chasseur dans Hemlock Grove.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Chuck tout-puissant (Don't Call Me Shurley, 11-20, ****)
Résumé :
Devenu un clochard, Métatron se trouve soudain transporté dans un bar situé en dehors du monde et dans lequel Dieu l’accueille : il s’agit de nul autre que Chuck. Métatron va s’efforcer de convaincre un Dieu septique que l’Humanité mérite d’être sauvée contre Amara. Parallèlement, celle-ci lance un nouveau fléau conte une petite ville, que Sam et Sean s‘efforcent désespérément de protéger. Dieu sauve in extremis la situation et se révèle aux frères Winchester.
Critique :
Et voilà, au terme de 238 épisodes l’Évènement tant espéré par les fans est enfin survenu : l’Absent a cessé de l’être. Don't Call Me Shurley (note de 9,8 actuellement sur IMDB) confirme ainsi les pronostics concernant la fin de saison mais aussi l’identité qu’Il avait revêtue au cours de la série, largement devinée par le public depuis belle lurette il est vrai. Au-delà de l’impact inévitable de Sa venue sur l’intrigue principale (Amara les Ténèbres et Lucifer se préparent des petits matins blafards) l’épisode vaut pour le brillantissime dialogue établi entre le Père et Métatron, Ange du Livre et Son Biographe, occupant les quatre cinquièmes du récit.
Après une très amusante première passe d’armes bourrée de références et clins d’œil à Kripke le Créateur, ce long entretien permet de répondre à toutes les interrogations posées par le splendide isolement entretenu par Dieu.Les réponses, parfois audacieuses, voire presque sacrilèges par moments (notamment quand Metatron Lui reproche Sa lâcheté et Son égoïsme) convaincront ou non le spectateur selon le regard qu’il porte sur le Divin. Mais elles présentent le mérite de la cohérence, de l’exhaustivité et d’un certain courage : Supernatural, cette si surprenante série, aura bien été à la hauteur de ce rendez-vous clef de son histoire. Curtis Armstrong et Rob Benedict sont extraordinaires tout au long de ce huis clos théâtralisé avec talent par la mise en scène.
La très riche bande son s’avère l’une des meilleures de la série, ce qui n’est pas peu dire assez logiquement avec ce Dieu citant la musique comme plus belle invention de l’humanité. Que Rob Benedict interprète lui-même, somptueusement, la chanson voyant Dieu semblant annoncer un prochain sacrifice, ajoute encore à l’émotion illuminant toute la dernière séquence du récit. L’aventure désespérée vécue par les Winchester permet d’idéalement scander la controverse entre Dieu et l’Ange, jusqu’à ce que la rencontre tant attendue ne conclue les débats et n’ouvre avec une singulière intensité l’arc final de la saison. Cette scène magnifique s’avère aussi chaleureuse que lumineuse, tandis que, pour une fois entre toutes, en définitive personne ne meurt. Un épisode fabuleux, confirmant tout le potentiel de cette inépuisable saison 11.
Anecdotes :
On entend Good Vibrations, des Beach Boys, quand Métatron découvre le bar de Chuck. Quand Dieu se révèle pleinement à Métatron, on entend le chœur Alléluia du Messie de Haendel (1741). On entend Don't Answer the Door, de B.B. King, durant la discussion entre Chuck et Métatron.
Durant le montage final, Rob Benedict interprète lui-même Fare Thee Well. Également connu sous le titre de Dink's Song, il s'agit d'un standard du Folk, notamment chanté par Bob Dylan.
Sam et Dean se font passer pour les Agents Greer et Ehart, soit Billy Greer et Phil Ehart, deux membres du groupe Kansas. Kansas est le groupe interprétant Carry On Wayward Son, devenu l'hymne de la série pour de nombreux fans.
Il est ici révélé que Chuck n'est nul autre que Dieu, une vérité ancipée depuis longtemps par nombre de fans.
Dieu révèle à Métatron qu'il s'était retiré pour écrire une nouvelle suite romans, nommée Révolution. Révolution est également le titre d'une alors récente série (2012-2014) dont Eric Kripke, le créateur de Supernatural, fut le showrunner.
On voit clairement que les pages lues par Métatron sont blanches.
Chuck se désigne lui-même comme l'Être (Being) et Amara comme le Néant (Nothingless). Il reprend ainsi les termes de l'ouvrage majeur de Sartre, L'Être et le Néant (1943). De fait, les dialogues de Chuck et sa vison de l'Humanité relèvent souvent de l'Existentialisme.
Résumé :
Devenu un clochard, Métatron se trouve soudain transporté dans un bar situé en dehors du monde et dans lequel Dieu l’accueille : il s’agit de nul autre que Chuck. Métatron va s’efforcer de convaincre un Dieu septique que l’Humanité mérite d’être sauvée contre Amara. Parallèlement, celle-ci lance un nouveau fléau conte une petite ville, que Sam et Sean s‘efforcent désespérément de protéger. Dieu sauve in extremis la situation et se révèle aux frères Winchester.
Critique :
Et voilà, au terme de 238 épisodes l’Évènement tant espéré par les fans est enfin survenu : l’Absent a cessé de l’être. Don't Call Me Shurley (note de 9,8 actuellement sur IMDB) confirme ainsi les pronostics concernant la fin de saison mais aussi l’identité qu’Il avait revêtue au cours de la série, largement devinée par le public depuis belle lurette il est vrai. Au-delà de l’impact inévitable de Sa venue sur l’intrigue principale (Amara les Ténèbres et Lucifer se préparent des petits matins blafards) l’épisode vaut pour le brillantissime dialogue établi entre le Père et Métatron, Ange du Livre et Son Biographe, occupant les quatre cinquièmes du récit.
Après une très amusante première passe d’armes bourrée de références et clins d’œil à Kripke le Créateur, ce long entretien permet de répondre à toutes les interrogations posées par le splendide isolement entretenu par Dieu.Les réponses, parfois audacieuses, voire presque sacrilèges par moments (notamment quand Metatron Lui reproche Sa lâcheté et Son égoïsme) convaincront ou non le spectateur selon le regard qu’il porte sur le Divin. Mais elles présentent le mérite de la cohérence, de l’exhaustivité et d’un certain courage : Supernatural, cette si surprenante série, aura bien été à la hauteur de ce rendez-vous clef de son histoire. Curtis Armstrong et Rob Benedict sont extraordinaires tout au long de ce huis clos théâtralisé avec talent par la mise en scène.
La très riche bande son s’avère l’une des meilleures de la série, ce qui n’est pas peu dire assez logiquement avec ce Dieu citant la musique comme plus belle invention de l’humanité. Que Rob Benedict interprète lui-même, somptueusement, la chanson voyant Dieu semblant annoncer un prochain sacrifice, ajoute encore à l’émotion illuminant toute la dernière séquence du récit. L’aventure désespérée vécue par les Winchester permet d’idéalement scander la controverse entre Dieu et l’Ange, jusqu’à ce que la rencontre tant attendue ne conclue les débats et n’ouvre avec une singulière intensité l’arc final de la saison. Cette scène magnifique s’avère aussi chaleureuse que lumineuse, tandis que, pour une fois entre toutes, en définitive personne ne meurt. Un épisode fabuleux, confirmant tout le potentiel de cette inépuisable saison 11.
Anecdotes :
On entend Good Vibrations, des Beach Boys, quand Métatron découvre le bar de Chuck. Quand Dieu se révèle pleinement à Métatron, on entend le chœur Alléluia du Messie de Haendel (1741). On entend Don't Answer the Door, de B.B. King, durant la discussion entre Chuck et Métatron.
Durant le montage final, Rob Benedict interprète lui-même Fare Thee Well. Également connu sous le titre de Dink's Song, il s'agit d'un standard du Folk, notamment chanté par Bob Dylan.
Sam et Dean se font passer pour les Agents Greer et Ehart, soit Billy Greer et Phil Ehart, deux membres du groupe Kansas. Kansas est le groupe interprétant Carry On Wayward Son, devenu l'hymne de la série pour de nombreux fans.
Il est ici révélé que Chuck n'est nul autre que Dieu, une vérité ancipée depuis longtemps par nombre de fans.
Dieu révèle à Métatron qu'il s'était retiré pour écrire une nouvelle suite romans, nommée Révolution. Révolution est également le titre d'une alors récente série (2012-2014) dont Eric Kripke, le créateur de Supernatural, fut le showrunner.
On voit clairement que les pages lues par Métatron sont blanches.
Chuck se désigne lui-même comme l'Être (Being) et Amara comme le Néant (Nothingless). Il reprend ainsi les termes de l'ouvrage majeur de Sartre, L'Être et le Néant (1943). De fait, les dialogues de Chuck et sa vison de l'Humanité relèvent souvent de l'Existentialisme.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
La totale !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Une IS oubliée pour l'épisode précédent
L'épisode est le dernier des 18 écrits pour Supernatural par Robbie Thompson. Auteur incorporant souvent une bonne dose d'humour à ses histoires, il fut notamment à l'origine de bon nombres des épisodes dédiés à Charlie.
Donatello (All in the Family, 11-21, ****)
Résumé :
Dieu admet avoir laissé le Monde trouver seul son chemin, mais il est désormais désireux d’intervenir contre Amara, quitte à se livrer à elle. Pour éviter cela, Donatello, le nouveau Prophète, Métatron et Sam tentent de sauver Lucifer, tandis que Dean distrait Amara. Métatron se sacrifie pour que les autres puissent s’enfuir et être téléportés par Chuck au Bunker. Lucifer annonce se joindre à l’alliance, avant la grande bataille contre les Ténèbres.
Critique :
A l'occasion de cet épisode, les auteurs devaient faire face à un défi de taille : alors même que le duo protagoniste paraissait déjà largement dépassé par les forces en présence, comment ne pas encore aggraver la situation avec l'entrée en lice du Créateur et principe moteur de l'Univers ? Ainsi afin d'éviter le sacrifice annoncé lors du dénouement de l'opus précédent, Dieu reste-t-il en retrait lors de l'expédition dans doute la plus périlleuse et désespérée des expéditions de la série. Il reste également Chuck, conservant son plaisant côté décalé et humoristique mais aussi permettant un dialogue à hauteur d'homme entre Lui et les Winchester. Cette possibilité se voit pleinement saisie, avec un Sam émerveillé, mais aussi un Dean autrement plus revendicatif et sans doute porte-parole d'un bon nombre de fans de la série.
Parfait prolongement d'un pari scénaristique particulièrement ambitieux, l'épisode met également en valeur les relations entre Chuck et les autres personnages. Si le retour express du populaire Kevin relève avant tout du fan service (et que va devenir sa mère ?), son successeur Donatello s'avère absolument délicieux. On aime aussi qu'il soit interprété par le toujours excellent Keith Szarabajka, qui prend place à son tour sur la liste des acteurs du Buffyverse ou des X-Files ayant participé à Supernatural. Lucifer en ado rebelle face à son père compréhensif est aussi un régal, on s'amuse bien. Métatron achève logiquement son parcours de rédemption par un émovant sacrifice (l'une des plus cruelles mises à mort perpétrées par les Ténèbres). On quitte à regret l'Ange du Livre, parfait confident d'un Dieu lui même écrivain, et qui aura su devenir un passionné avocat du genre humain. Le passge de Curtis Armstrong aura réllement marqué Supernatural.
Anecdotes :
Quand Sam et Dean rencontrent Métatron au bar, on entend Crooked Little Man, de Trini Lopez.
Sam, Metatron et Donatello sont surnommés Larry, Curly et Moe par Lucifer. Il s'agit d'une référence aux Three Stooges, une troupe de comiques très populaire aux USA.
Le titre original est celui d'une sitcom réputée pour son réalisme social, alors inédit à la télévision (1971-1979).
L'épisode marque la fin de partie de Métatron, après son sacrifice face à Amara. Le talentueux Curtis Armstrong l'aura interprété durant 15 épisodes.
Keith Szarabajka (Donatello) est notamment connus pour les rôles de Mickey dans Equalizer, Chaz dans Profit et Daniel Holtz dans Angel. Grand acteur de voix, il a aussi participé à de nombreux dessins-animés et jeux vidéo.
L'épisode est le dernier des 18 écrits pour Supernatural par Robbie Thompson. Auteur incorporant souvent une bonne dose d'humour à ses histoires, il fut notamment à l'origine de bon nombres des épisodes dédiés à Charlie.
Donatello (All in the Family, 11-21, ****)
Résumé :
Dieu admet avoir laissé le Monde trouver seul son chemin, mais il est désormais désireux d’intervenir contre Amara, quitte à se livrer à elle. Pour éviter cela, Donatello, le nouveau Prophète, Métatron et Sam tentent de sauver Lucifer, tandis que Dean distrait Amara. Métatron se sacrifie pour que les autres puissent s’enfuir et être téléportés par Chuck au Bunker. Lucifer annonce se joindre à l’alliance, avant la grande bataille contre les Ténèbres.
Critique :
A l'occasion de cet épisode, les auteurs devaient faire face à un défi de taille : alors même que le duo protagoniste paraissait déjà largement dépassé par les forces en présence, comment ne pas encore aggraver la situation avec l'entrée en lice du Créateur et principe moteur de l'Univers ? Ainsi afin d'éviter le sacrifice annoncé lors du dénouement de l'opus précédent, Dieu reste-t-il en retrait lors de l'expédition dans doute la plus périlleuse et désespérée des expéditions de la série. Il reste également Chuck, conservant son plaisant côté décalé et humoristique mais aussi permettant un dialogue à hauteur d'homme entre Lui et les Winchester. Cette possibilité se voit pleinement saisie, avec un Sam émerveillé, mais aussi un Dean autrement plus revendicatif et sans doute porte-parole d'un bon nombre de fans de la série.
Parfait prolongement d'un pari scénaristique particulièrement ambitieux, l'épisode met également en valeur les relations entre Chuck et les autres personnages. Si le retour express du populaire Kevin relève avant tout du fan service (et que va devenir sa mère ?), son successeur Donatello s'avère absolument délicieux. On aime aussi qu'il soit interprété par le toujours excellent Keith Szarabajka, qui prend place à son tour sur la liste des acteurs du Buffyverse ou des X-Files ayant participé à Supernatural. Lucifer en ado rebelle face à son père compréhensif est aussi un régal, on s'amuse bien. Métatron achève logiquement son parcours de rédemption par un émovant sacrifice (l'une des plus cruelles mises à mort perpétrées par les Ténèbres). On quitte à regret l'Ange du Livre, parfait confident d'un Dieu lui même écrivain, et qui aura su devenir un passionné avocat du genre humain. Le passge de Curtis Armstrong aura réllement marqué Supernatural.
Anecdotes :
Quand Sam et Dean rencontrent Métatron au bar, on entend Crooked Little Man, de Trini Lopez.
Sam, Metatron et Donatello sont surnommés Larry, Curly et Moe par Lucifer. Il s'agit d'une référence aux Three Stooges, une troupe de comiques très populaire aux USA.
Le titre original est celui d'une sitcom réputée pour son réalisme social, alors inédit à la télévision (1971-1979).
L'épisode marque la fin de partie de Métatron, après son sacrifice face à Amara. Le talentueux Curtis Armstrong l'aura interprété durant 15 épisodes.
Keith Szarabajka (Donatello) est notamment connus pour les rôles de Mickey dans Equalizer, Chaz dans Profit et Daniel Holtz dans Angel. Grand acteur de voix, il a aussi participé à de nombreux dessins-animés et jeux vidéo.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
L'Ombre et la Lumière (We Happy Few, 11-22, ****)
Résumé :
Les Anges du Paradis, les Démons de Crowley et les sorcières de Rowena se joignent aux alliés pour affronter Amara. Celle-ci triomphe et dévore l’âme de Donatello. Toutefois elle est affaiblie et Chuck tente de l’enfermer à nouveau dans la Marque de Caïn, qui serait dès lors portée par Sam. Mais Amara prend le dessus sur Lui après avoir expulsé Lucifer hors de Castiel et stoppé les Winchester. Elle disparaît après avoir blessé Dieu mortellement.
Critique :
L’intrigue de L’Ombre et la Lumière demeure très linaire en soi : avant, pendant et après le combat contre Amara. Mais si le canevas est simple, chacun de ces segments va produire un maximum d’effets. Anisi la veille d’arme assure-t-elle une solennité particulière en unifiant l’ensemble des forces constituées de la série. Anges, Démons, Sorcières et Clan Winchester (dont un certain Chuck) tous répondent : tous répondent à l’appel aux armes. Tout comme lors du préambule de l’affrontement final entre les Tueuses (bon, et Spike) et la horde de la Force à l’issue de Buffy contre les Vampires, l’humour reste toutefois présent. c’est notamment le cas de la crise d’ado rebelle de Lucifer face à Chuck, développée jusqu’à en devenir une espèce de sitcom passablement décalée. Rob Benedict et Misha Collins se régalent : nous aussi. Ces diverses vannes pourraient sembler anti-climatiques mais elles sont le calme avant la tempête, un élégance devant l’abîme.
Évidemment l’épisode frappe un grand coup, car, cette fois a contrario de Chosen, la bataille finale contre la force primordiale des Ténèbres est perdue, voire vire au désastre. Même si elle prend quelques coups au passage, il s’avère littéralement terrifiant de voir Amara laminer un à un ses adversaires. L’actrice shakespearienne qu’est Emily Swallow au théâtre sort le grand jeu (quelle présence !) et Supernatural met les petits plats dans les grands concernant les effets spéciaux, même si la série, comme toujours, ne dispose que d’un budget limité. Alors que les Ténèbres semblent ployer devant la lumière divine, Jeremy Carver nous surprend avec l’un de ses plus grands coups d’audace quand, par un peu effort de volonté, Amara terrasse finalement Chuck. Tout au long de on parcours Supernatural sera allé jusqu’au bout de ses concepts, et le démontre une nouvelle fois ici (en attendant le final de la saison 14). Un tonitruant cliffhanger ouvrant sur un final de saison ayant basculé dans l’inconnu.
Anecdotes :
Chuck a toujours le mug sur lequel est marqué World's Greatest Dad, déjà vu lors de Chuck tout-puissant (11-20).
Le titre originel est une citation de la pièce Henry V, de Shakespeare.
Crowley déclare Let's make Hell great again, ironisant sur le slogan de Donald Trump durant la campagne présidentielle de 2016.
La chambre où Amara bat Donatello est la numéro 216, soit six au cube, une référence au Nombre de la Bête, 666.
Résumé :
Les Anges du Paradis, les Démons de Crowley et les sorcières de Rowena se joignent aux alliés pour affronter Amara. Celle-ci triomphe et dévore l’âme de Donatello. Toutefois elle est affaiblie et Chuck tente de l’enfermer à nouveau dans la Marque de Caïn, qui serait dès lors portée par Sam. Mais Amara prend le dessus sur Lui après avoir expulsé Lucifer hors de Castiel et stoppé les Winchester. Elle disparaît après avoir blessé Dieu mortellement.
Critique :
L’intrigue de L’Ombre et la Lumière demeure très linaire en soi : avant, pendant et après le combat contre Amara. Mais si le canevas est simple, chacun de ces segments va produire un maximum d’effets. Anisi la veille d’arme assure-t-elle une solennité particulière en unifiant l’ensemble des forces constituées de la série. Anges, Démons, Sorcières et Clan Winchester (dont un certain Chuck) tous répondent : tous répondent à l’appel aux armes. Tout comme lors du préambule de l’affrontement final entre les Tueuses (bon, et Spike) et la horde de la Force à l’issue de Buffy contre les Vampires, l’humour reste toutefois présent. c’est notamment le cas de la crise d’ado rebelle de Lucifer face à Chuck, développée jusqu’à en devenir une espèce de sitcom passablement décalée. Rob Benedict et Misha Collins se régalent : nous aussi. Ces diverses vannes pourraient sembler anti-climatiques mais elles sont le calme avant la tempête, un élégance devant l’abîme.
Évidemment l’épisode frappe un grand coup, car, cette fois a contrario de Chosen, la bataille finale contre la force primordiale des Ténèbres est perdue, voire vire au désastre. Même si elle prend quelques coups au passage, il s’avère littéralement terrifiant de voir Amara laminer un à un ses adversaires. L’actrice shakespearienne qu’est Emily Swallow au théâtre sort le grand jeu (quelle présence !) et Supernatural met les petits plats dans les grands concernant les effets spéciaux, même si la série, comme toujours, ne dispose que d’un budget limité. Alors que les Ténèbres semblent ployer devant la lumière divine, Jeremy Carver nous surprend avec l’un de ses plus grands coups d’audace quand, par un peu effort de volonté, Amara terrasse finalement Chuck. Tout au long de on parcours Supernatural sera allé jusqu’au bout de ses concepts, et le démontre une nouvelle fois ici (en attendant le final de la saison 14). Un tonitruant cliffhanger ouvrant sur un final de saison ayant basculé dans l’inconnu.
Anecdotes :
Chuck a toujours le mug sur lequel est marqué World's Greatest Dad, déjà vu lors de Chuck tout-puissant (11-20).
Le titre originel est une citation de la pièce Henry V, de Shakespeare.
Crowley déclare Let's make Hell great again, ironisant sur le slogan de Donald Trump durant la campagne présidentielle de 2016.
La chambre où Amara bat Donatello est la numéro 216, soit six au cube, une référence au Nombre de la Bête, 666.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Les Liens du sang (Alpha and Omega, 11-23, ***)
Résumé :
Du fait de l’agonie de Dieu, le Soleil s’éteint progressivement. Pour tenter de tuer Amara, les Winchester accumulent des âmes dans Dean, avec l’aide de Billie. Dean se transforme en bombe mystique, mais choisit plutôt de convaincre Amara de se réconcilier avec Chuck. Elle guérit Dieu, qui libère les âmes, et tous deux quittent l’Univers pour se retrouver. Amara ressuscite Mary pour remercier Dean. Lady Antonia, des Hommes de lettres anglais, bannit Castiel puis tire sur Sam.
Critique :
À l’issue d’une formidable saison 11, sa conclusion s’avère mi-figue, mi-raisin. On comprend les raisons ayant poussé à opter pour une conclusion essentiellement basée sur des dialogues. La série est allée budgétairement au bout de ses limites lors du précédent opus et n’aurait pas pu proposer le surcroît de spectaculaire que l’on requiert d’un Season finale. Le soleil s’éteignant en même temps que Chuck apporte tout de même un bel effet visuel Plus fondamentalement, une issue définitive de l’affrontement par la mort de l’un des deux adversaires étant exclue sous peine de destruction de l’univers, une issue par une réconciliation vaut sans doute mieux que de botter en touche avec le marronnier du combat sans fin.
Par ailleurs l’écriture parvient habilement à placer les frères Winchester au cœur du récit, soit l’un des défis de la saison : Sam demeure le ciment de l’alliance , tandis que Dean permet les retrouvailles. Malgré tout, il n’en demeure pas moins que proposer comme final l’épisode sans doute le plus dépourvu d’action de toute la série ne pouvait qu’apparaître anti-climatique aux yeux d’un public auquel on avait vendu une forme de Ragnarök. Sans surprise bon nombre de fans furent déçus et Les Liens du sang reste encore aujourd’hui le final de saison de Supernatural le plus mal noté sur IMDB ( avec une note de 8,5, tout de même).
Le plus gênant réside sur le caractère précipité de cette réconciliation miraculeuse et si pratique, insuffisamment préparée en amont et faisant bon marché des multiples meurtres abominables commis par Amara. Les deux cliffhangers semblent également bien soudains. Au moins le retour de Mary avait-il été quelque peu annoncé Amara regardant sa photographie lors de l’épisode précédent, mais Les hommes de lettres britanniques surgissent vraiment de nulle part et avec fracas. On a l’impression que l’auteur Andrew Dabb s’empresse de nous immerger dans la saison 12, assez logiquement puisqu’il va en devenir le co-showrunner. Mais qu’importe, Amara restera un grand souvenir. On ne désespère d’ailleurs pas de la retrouver en saison 15, d’autant que la relation entre Chuck et les Winchester vient de connaître comme un léger trou d’air.
Anecdotes :
Comme le veut la tradition, l'ultime The Road So Far de la saison est accompagné du Carry On Wayward Son de Kansas. Quand Sam, Chuck, Crowley et Rowena boivent au bar, on entend Don't Let the Sun Catch You Crying, de Gerry and the Pacemakers.
La baisse évoquée de 6% du rayonnement solaire correspondrait à un nouvel âge glaciaire.
Samantha Smith reprend le rôle de Mary Winchester, elle ne l'avait plus occupé depuis À feu et à sang (6-19), où il s'agissait d'un artifice d'Eve.
Waverly Hills Sanatorium existe réellement. Inauguré en 1910, cet établissement situé dans le Kentucky se spécialisa dans la lutte contre la tuberculose, avant de fermer ses portes en 1962. Une légende urbaine bien établie, veut que l'édifice soit hanté. Ce folklore a donné lieu à la saison 2 d'American Horror Story (Asylum, 2012) et au film Le Tunnel de la Mort (2005).
L'épisode marque le départ de Jeremy Carver. Il est remplacé en tant que showrunner par Robert Singer et Andrew Dabb. Le duo va rester en place jusqu'au terme de Supernatural, à l'issue de la saison 15.
Fin de la saison 11 ! Encore une à venir sans le Jack !
Résumé :
Du fait de l’agonie de Dieu, le Soleil s’éteint progressivement. Pour tenter de tuer Amara, les Winchester accumulent des âmes dans Dean, avec l’aide de Billie. Dean se transforme en bombe mystique, mais choisit plutôt de convaincre Amara de se réconcilier avec Chuck. Elle guérit Dieu, qui libère les âmes, et tous deux quittent l’Univers pour se retrouver. Amara ressuscite Mary pour remercier Dean. Lady Antonia, des Hommes de lettres anglais, bannit Castiel puis tire sur Sam.
Critique :
À l’issue d’une formidable saison 11, sa conclusion s’avère mi-figue, mi-raisin. On comprend les raisons ayant poussé à opter pour une conclusion essentiellement basée sur des dialogues. La série est allée budgétairement au bout de ses limites lors du précédent opus et n’aurait pas pu proposer le surcroît de spectaculaire que l’on requiert d’un Season finale. Le soleil s’éteignant en même temps que Chuck apporte tout de même un bel effet visuel Plus fondamentalement, une issue définitive de l’affrontement par la mort de l’un des deux adversaires étant exclue sous peine de destruction de l’univers, une issue par une réconciliation vaut sans doute mieux que de botter en touche avec le marronnier du combat sans fin.
Par ailleurs l’écriture parvient habilement à placer les frères Winchester au cœur du récit, soit l’un des défis de la saison : Sam demeure le ciment de l’alliance , tandis que Dean permet les retrouvailles. Malgré tout, il n’en demeure pas moins que proposer comme final l’épisode sans doute le plus dépourvu d’action de toute la série ne pouvait qu’apparaître anti-climatique aux yeux d’un public auquel on avait vendu une forme de Ragnarök. Sans surprise bon nombre de fans furent déçus et Les Liens du sang reste encore aujourd’hui le final de saison de Supernatural le plus mal noté sur IMDB ( avec une note de 8,5, tout de même).
Le plus gênant réside sur le caractère précipité de cette réconciliation miraculeuse et si pratique, insuffisamment préparée en amont et faisant bon marché des multiples meurtres abominables commis par Amara. Les deux cliffhangers semblent également bien soudains. Au moins le retour de Mary avait-il été quelque peu annoncé Amara regardant sa photographie lors de l’épisode précédent, mais Les hommes de lettres britanniques surgissent vraiment de nulle part et avec fracas. On a l’impression que l’auteur Andrew Dabb s’empresse de nous immerger dans la saison 12, assez logiquement puisqu’il va en devenir le co-showrunner. Mais qu’importe, Amara restera un grand souvenir. On ne désespère d’ailleurs pas de la retrouver en saison 15, d’autant que la relation entre Chuck et les Winchester vient de connaître comme un léger trou d’air.
Anecdotes :
Comme le veut la tradition, l'ultime The Road So Far de la saison est accompagné du Carry On Wayward Son de Kansas. Quand Sam, Chuck, Crowley et Rowena boivent au bar, on entend Don't Let the Sun Catch You Crying, de Gerry and the Pacemakers.
La baisse évoquée de 6% du rayonnement solaire correspondrait à un nouvel âge glaciaire.
Samantha Smith reprend le rôle de Mary Winchester, elle ne l'avait plus occupé depuis À feu et à sang (6-19), où il s'agissait d'un artifice d'Eve.
Waverly Hills Sanatorium existe réellement. Inauguré en 1910, cet établissement situé dans le Kentucky se spécialisa dans la lutte contre la tuberculose, avant de fermer ses portes en 1962. Une légende urbaine bien établie, veut que l'édifice soit hanté. Ce folklore a donné lieu à la saison 2 d'American Horror Story (Asylum, 2012) et au film Le Tunnel de la Mort (2005).
L'épisode marque le départ de Jeremy Carver. Il est remplacé en tant que showrunner par Robert Singer et Andrew Dabb. Le duo va rester en place jusqu'au terme de Supernatural, à l'issue de la saison 15.
Fin de la saison 11 ! Encore une à venir sans le Jack !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Les Teen Choice Awards 2019 on été décernés ce dimanche, avec un triomphe pour Riverdale, en attendant sa série dérivée. SPN remporte l'une des deux catégories où elle avait été proposée, avec un beau succès pour Jared.
Meilleure série de Sci-Fi/Fantasy
Charmed
Chilling Adventures of Sabrina
Legacies
Shadowhunters — GAGNANTE
Supernatural
The 100
Meilleur acteur dans une série de Sci-Fi/Fantasy
Aubrey Joseph, Marvel’s Cloak & Dagger
Bob Morley, The 100
Dominic Sherwood, Shadowhunters
Harry Shum Jr., Shadowhunters
Jared Padalecki, Supernatural — GAGNANT
Ross Lynch, Chilling Adventures of Sabrina
Dernière édition par Estuaire44 le Lun 12 Aoû 2019 - 19:33, édité 1 fois
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
J'ai regardé Shadowhunters sans déplaisir, l'ambiance nocturne et assez noire change du tout-venant des séries ado/fantasy, avec une mythologie solide à défaut d'être originale. Mais pour le reste, elle recycle tous les pires clichés des séries ados/Fantasy, acting inégal inclus. Katherine McNamara s'en sort correctement, mais l'actrice a encore pas mal de marges de progression. Content pour Jared, cela prouve que SPN continue de convaincre son public cible même à son crépuscule, et ça, c'est pas rien au bout de 14 ans ! Mais Harry Shum Jr. méritait également le prix tant il écrase tous ses camarades de Shadowhunters question acting.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Supernatural"
Shadowhunters c'est une série qui n'a rien de honteux, je pense que j'aurais pu la suivre à l'époque où le choix était plus réduit et contraint par les programmations télé. En plus les personnages sont bien calibrés pour plaire aux jeunes, ils ont leur âge, ce qui n'est plus vraiment le cas pour Sam et Dean, il faut bien le dire, donc effectivement content pour Jared. Par contre aujourd'hui on trouve tellement facilement mieux que Shadowhunters dans sa catégorie sur Netflix ou ailleurs, que je me suis contenté d'un coup de périscope. Dans la sélection cela se jouait entre SPN et la nouvelle Sabrina, à mon avis.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
L'autre bromance de SPN
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Une sympathique réunion
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Douzième saison (2016-2017)
Résurrection (Keep Calm and Carry On, 12-01, ****)
Résumé :
Toni Bevell révèle à Sam que les Hommes de Lettres anglais dominent la Grande-Bretagne et veulent désormais s’étendre aux USA. Quand Sam refuse de lui communiquer les noms des Chasseurs américains, elle le torture avec l’aide de Mrs Watt, son assistante. Dean retrouve Mary et part au secours de Sam avec l’aide de Castiel. Mary tue Mrs Watt, que Toni avait envoyée à leur rencontre. Pendant ce temps, Crowley et Lucifer poursuivent leur affrontement.
Critique :
L’épisode prend immédiatement la suite des évènements concluant la saison précédente, tout en procédant à un tri adéquat. En effet, au lieu d’épiloguer sur les conséquences cosmiques du départ de Chuck et Amara vers des terres inconnues, le récit se centre se qui, au-delà de toutes les péripéties formera toujours le cœur de Supernatural : la destinée de la famille Winchester. L’opus accorde ainsi une grande part aux retrouvailles entre Mary et Dean, puis à la rencontre avec Castiel, qu’elle n’a effectivement jamais connu. Ces scènes résultent superbement interprétées et dialoguées, Samantha Smith trouvant instantanément le parfait tempo face à ses partenaires. Humour et émotion sont au rendez-vous, avec une analyse du personnage suffisamment riche pour distinguer entre la Chasseuse immédiatement d’attaque (comme il sied à cette aimable congrégation pour qui il s’agit toujours de vaincre ou de périr) et la femme, l’épouse, la mère, au contraire en plein trouble existentiel.
L’inévitable contrepartie de ce choix captivant consiste en une certaine lenteur de l’action, surtout après la conflagration entre Dieu et le Ténèbres, même si quelques scènes se montrent davantage spectaculaires. Il en va ainsi du duel impitoyable entre la tueuse anglaise ou du mémorable atterrissage de Castiel parodiant clairement celui du vaisseau de Superman en provenance de Krypton, dans l’imagerie traditionnelle de DC Comics (en guise de bienvenue, puisqu’au même moment Kara Zor-El débarque sur The CW). Le jeu en vaut néanmoins la chandelle. On demeure un peu plus circonspect concernant l’aspect volontiers caricatural des Anglais, bien dans la tendance de nombreuses séries américaines, y compris dans celles de Joss Whedon ayant tant inspiré Supernatural (difficile de na pas songer aux pires aspects des Observateurs). La découverte encore mystérieuse de Toni lors de l’opus précédent nous semblait promettre d’avantage de subtilité, encore que l’éprouvante confrontation avec Sam nous vaille une très belle prestation de Jared Padalecki.
Anecdotes :
Durant la traditionnelle séquence récapitulative The Road So Far, on entend Bad Boys d’April Wine. Lors du crash de castiel, la chanson entendue dans le camion est Diesel Smoke, Dangerous Curves, de Tom Powder. Durant le montage final, on entend Solitude, de Black Sabbath.
Le titre original reprend un slogan anglais de la Seconde guerre mondiale. Il est également devenu un meme sur internet et a été détourné par de multiples produits dérivés (mugs, tee-shirts…).
Dean et Mary évoquent leurs rencontres précédentes. Les deux voyages temporels se sont déroulés lors des épisodes Au commencement (4-03) et Le Retour d’Anna (5-13). Le fantôme de Mary est apparu lors de La Maison des cauchemars (1-09).
Les personnages dont Sam visionne les morts quand il est torturé par Toni Bevell sont : Charlie Bradbury, Kevin Tran, Sarah Blake, Dean, Meg, Mary et Jessica.
Lors de sa mort, Mary Winchester avait 29 ans. Amara est censée l’avoir ressuscitée telle quelle (Mary porte la tenue de la célèbre scène de son incinération par les Yeux Jaunes), mais, lors de la diffusion de l’épisode, Samantha Smith a désormais 46 ans. Mais l’actrice a tant de présence que l’on oublie rapidement ce détail.
L’épisode devient le cinquième de Supernatural où Sam et Dean luttent contre de simples humains. Il succède à Les Chasseurs (1-15), Entre les murs (4-11), Façon Scooby-Doo (9-15) et Nos amis imaginaires (11-08).
Le spectaculaire retour de Castiel sur Terre s’inspire clairement de l’arrivée de Superman sur Terre, notamment telle que montrée dans Smallville. En octobre 2016, l’épisode est diffusé trois jours après le lancement de Supergirl sur The CW (la saison 1 de cette série fut programmée sur CBS).
Résurrection (Keep Calm and Carry On, 12-01, ****)
Résumé :
Toni Bevell révèle à Sam que les Hommes de Lettres anglais dominent la Grande-Bretagne et veulent désormais s’étendre aux USA. Quand Sam refuse de lui communiquer les noms des Chasseurs américains, elle le torture avec l’aide de Mrs Watt, son assistante. Dean retrouve Mary et part au secours de Sam avec l’aide de Castiel. Mary tue Mrs Watt, que Toni avait envoyée à leur rencontre. Pendant ce temps, Crowley et Lucifer poursuivent leur affrontement.
Critique :
L’épisode prend immédiatement la suite des évènements concluant la saison précédente, tout en procédant à un tri adéquat. En effet, au lieu d’épiloguer sur les conséquences cosmiques du départ de Chuck et Amara vers des terres inconnues, le récit se centre se qui, au-delà de toutes les péripéties formera toujours le cœur de Supernatural : la destinée de la famille Winchester. L’opus accorde ainsi une grande part aux retrouvailles entre Mary et Dean, puis à la rencontre avec Castiel, qu’elle n’a effectivement jamais connu. Ces scènes résultent superbement interprétées et dialoguées, Samantha Smith trouvant instantanément le parfait tempo face à ses partenaires. Humour et émotion sont au rendez-vous, avec une analyse du personnage suffisamment riche pour distinguer entre la Chasseuse immédiatement d’attaque (comme il sied à cette aimable congrégation pour qui il s’agit toujours de vaincre ou de périr) et la femme, l’épouse, la mère, au contraire en plein trouble existentiel.
L’inévitable contrepartie de ce choix captivant consiste en une certaine lenteur de l’action, surtout après la conflagration entre Dieu et le Ténèbres, même si quelques scènes se montrent davantage spectaculaires. Il en va ainsi du duel impitoyable entre la tueuse anglaise ou du mémorable atterrissage de Castiel parodiant clairement celui du vaisseau de Superman en provenance de Krypton, dans l’imagerie traditionnelle de DC Comics (en guise de bienvenue, puisqu’au même moment Kara Zor-El débarque sur The CW). Le jeu en vaut néanmoins la chandelle. On demeure un peu plus circonspect concernant l’aspect volontiers caricatural des Anglais, bien dans la tendance de nombreuses séries américaines, y compris dans celles de Joss Whedon ayant tant inspiré Supernatural (difficile de na pas songer aux pires aspects des Observateurs). La découverte encore mystérieuse de Toni lors de l’opus précédent nous semblait promettre d’avantage de subtilité, encore que l’éprouvante confrontation avec Sam nous vaille une très belle prestation de Jared Padalecki.
Anecdotes :
Durant la traditionnelle séquence récapitulative The Road So Far, on entend Bad Boys d’April Wine. Lors du crash de castiel, la chanson entendue dans le camion est Diesel Smoke, Dangerous Curves, de Tom Powder. Durant le montage final, on entend Solitude, de Black Sabbath.
Le titre original reprend un slogan anglais de la Seconde guerre mondiale. Il est également devenu un meme sur internet et a été détourné par de multiples produits dérivés (mugs, tee-shirts…).
Dean et Mary évoquent leurs rencontres précédentes. Les deux voyages temporels se sont déroulés lors des épisodes Au commencement (4-03) et Le Retour d’Anna (5-13). Le fantôme de Mary est apparu lors de La Maison des cauchemars (1-09).
Les personnages dont Sam visionne les morts quand il est torturé par Toni Bevell sont : Charlie Bradbury, Kevin Tran, Sarah Blake, Dean, Meg, Mary et Jessica.
Lors de sa mort, Mary Winchester avait 29 ans. Amara est censée l’avoir ressuscitée telle quelle (Mary porte la tenue de la célèbre scène de son incinération par les Yeux Jaunes), mais, lors de la diffusion de l’épisode, Samantha Smith a désormais 46 ans. Mais l’actrice a tant de présence que l’on oublie rapidement ce détail.
L’épisode devient le cinquième de Supernatural où Sam et Dean luttent contre de simples humains. Il succède à Les Chasseurs (1-15), Entre les murs (4-11), Façon Scooby-Doo (9-15) et Nos amis imaginaires (11-08).
Le spectaculaire retour de Castiel sur Terre s’inspire clairement de l’arrivée de Superman sur Terre, notamment telle que montrée dans Smallville. En octobre 2016, l’épisode est diffusé trois jours après le lancement de Supergirl sur The CW (la saison 1 de cette série fut programmée sur CBS).
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Mamma Mia (Mamma Mia, 12-02, ***)
Résumé :
Dean est à son tour capturé et torturé par Toni, mais l’intervention de Mary inverse la situation. Mark Davies, chef des Hommes de Lettres anglais en Amérique, désavoue Toni et affirme aux Winchester vouloir collaborer avec eux. Il a toutefois secrètement fait appel au principal tueur de l’organisation, Arthur Ketch. Crowley échoue à enfermer Lucifer dans la Cage et s’enfuit, laissant Rowena aux mains du Diable.
Critique :
Succédant à Résurrection, Mamma Mia constitue manifestement le second volet d’un double épisode introductif ne voulant pas dire son nom. De ce point de vue, il présente la faiblesse de ne rien apporter de réellement nouveau à ce que présentait déjà le pilote de saison, aucune nouvelle ligne narrative ne se voyant ouverte. Par contre il sait talentueusement développer l’aspect familial du récit, soit l’atout maître de la période. Ainsi, après l’émotion première, le récit envisage avec finesses toutes les retombées du retour de Mary, parfois malaisées pour un Dean habitué à être le chef en tant que frère aîné et se trouve relégué au second rang. Un chemin encore plu difficile s’annonce avec Sam émerveillé par la découverte de cette mère qu’il n’a jamais connue, mais qui reste minée par la culpabilité d’avoir comme abandonné son nouveau né aux Yeux Jaunes. Sur ce panorama flotte bien entendu le fantôme de John, à la fois socle de la famille reconstituée et profond élément de divergence, tant le souvenir qu’en conserve Mary diffère de celui qu’ont connu Sam et Dean durant toute leur jeunesse.
Portée par une excellente interprétation, cette très riche psychologique permet de relativiser la déception que représente les Hommes de lettre anglais, toujours plus réduits à une brutalité atavique via Toni et dont les motivations demeurent floues (qu’ont-ils à gagner à vouloir se charger des monstres américains, en quoi se battre contre les Chasseurs va-t-il favoriser le combat commun contre les Ténèbres). On ressent une certaine gêne à voir Crowley et Rowena se confronter à l’Adversaire central de l’univers de Supernatural, tandis que les Winchester se cantonnent à une Opposition autrement moins convaincante. Rick Springfield apparaît très à l’aise dans le rôle d’un Lucifer dont le soudain côté Rock and Roll convient idéalement à la série comme à la légende noire de cette musique si américaine, mais comment ne pas demeurer nostalgique de l’irrésistible interprétation de Mark Pellegrino ? La saison va jouer beaucoup de son intérêt sur le sang neuf que va prochainement apporter, ou pas, le menaçant et mystérieux Mr Ketch.
Anecdotes :
Toni (Lady Antonia Bevell) est interprétée par Elizabeth Blackmore. Cette actrice, australienne et non anglaise, est notamment connue pour les rôles de Marianne dans Legend of the Seeker et de Valérie dans Vampire Diaries.
Le titre original est celui de l’un des plus grands tubes d’ABBA (1975). Celui-ci a également donné lieu à une comédie musicale à succès du West End (1999), adaptée ensuite au cinéma.
Le Comics lu par Crowley quand Lucifer arrive est le Superman n° 206. En date de 1968, sa couverture montre notamment Superman être enchaîné d’une manière similaire à ce que Crowley fera plus tard subir à Lucifer.
L’épisode devient le cinquième de Supernatural où personne ne meurt. Il succède à Le Prophète (4-18), Le Diable au corps (4-21), L'Échappée belle (10-17) et Les Liens du sang (11-23).
Dans le décor de l’hôtel, on remarque les paroles de la chanson Imagine, de John Lennon. Responsable des décors depuis le début de Supernatural, Jerry Wanek a indiqué qu’il avait éprouvé le besoin d’introduire de la sérénité après la tuerie survenue durant l’inter-saison, le 12 juin 2016, dans une boite de nuit LGBT d’Orlando.
Vince Vincente / Lucifer sera en tout joué dans trois épisodes par Rick Springfield, populaire artiste de Rock’n roll. Parallèlement à la musique, il mène une carrière de comédien depuis les années 70, apparaissant dans de nombreuses séries télévisées (Hôpital central, L’Homme qui valait trois milliards, Wonder Woman, Battlestar Galactica, Drop Dead Diva…). Il joue également son propre rôle dans quatre épisodes de Californication.
Résumé :
Dean est à son tour capturé et torturé par Toni, mais l’intervention de Mary inverse la situation. Mark Davies, chef des Hommes de Lettres anglais en Amérique, désavoue Toni et affirme aux Winchester vouloir collaborer avec eux. Il a toutefois secrètement fait appel au principal tueur de l’organisation, Arthur Ketch. Crowley échoue à enfermer Lucifer dans la Cage et s’enfuit, laissant Rowena aux mains du Diable.
Critique :
Succédant à Résurrection, Mamma Mia constitue manifestement le second volet d’un double épisode introductif ne voulant pas dire son nom. De ce point de vue, il présente la faiblesse de ne rien apporter de réellement nouveau à ce que présentait déjà le pilote de saison, aucune nouvelle ligne narrative ne se voyant ouverte. Par contre il sait talentueusement développer l’aspect familial du récit, soit l’atout maître de la période. Ainsi, après l’émotion première, le récit envisage avec finesses toutes les retombées du retour de Mary, parfois malaisées pour un Dean habitué à être le chef en tant que frère aîné et se trouve relégué au second rang. Un chemin encore plu difficile s’annonce avec Sam émerveillé par la découverte de cette mère qu’il n’a jamais connue, mais qui reste minée par la culpabilité d’avoir comme abandonné son nouveau né aux Yeux Jaunes. Sur ce panorama flotte bien entendu le fantôme de John, à la fois socle de la famille reconstituée et profond élément de divergence, tant le souvenir qu’en conserve Mary diffère de celui qu’ont connu Sam et Dean durant toute leur jeunesse.
Portée par une excellente interprétation, cette très riche psychologique permet de relativiser la déception que représente les Hommes de lettre anglais, toujours plus réduits à une brutalité atavique via Toni et dont les motivations demeurent floues (qu’ont-ils à gagner à vouloir se charger des monstres américains, en quoi se battre contre les Chasseurs va-t-il favoriser le combat commun contre les Ténèbres). On ressent une certaine gêne à voir Crowley et Rowena se confronter à l’Adversaire central de l’univers de Supernatural, tandis que les Winchester se cantonnent à une Opposition autrement moins convaincante. Rick Springfield apparaît très à l’aise dans le rôle d’un Lucifer dont le soudain côté Rock and Roll convient idéalement à la série comme à la légende noire de cette musique si américaine, mais comment ne pas demeurer nostalgique de l’irrésistible interprétation de Mark Pellegrino ? La saison va jouer beaucoup de son intérêt sur le sang neuf que va prochainement apporter, ou pas, le menaçant et mystérieux Mr Ketch.
Anecdotes :
Toni (Lady Antonia Bevell) est interprétée par Elizabeth Blackmore. Cette actrice, australienne et non anglaise, est notamment connue pour les rôles de Marianne dans Legend of the Seeker et de Valérie dans Vampire Diaries.
Le titre original est celui de l’un des plus grands tubes d’ABBA (1975). Celui-ci a également donné lieu à une comédie musicale à succès du West End (1999), adaptée ensuite au cinéma.
Le Comics lu par Crowley quand Lucifer arrive est le Superman n° 206. En date de 1968, sa couverture montre notamment Superman être enchaîné d’une manière similaire à ce que Crowley fera plus tard subir à Lucifer.
L’épisode devient le cinquième de Supernatural où personne ne meurt. Il succède à Le Prophète (4-18), Le Diable au corps (4-21), L'Échappée belle (10-17) et Les Liens du sang (11-23).
Dans le décor de l’hôtel, on remarque les paroles de la chanson Imagine, de John Lennon. Responsable des décors depuis le début de Supernatural, Jerry Wanek a indiqué qu’il avait éprouvé le besoin d’introduire de la sérénité après la tuerie survenue durant l’inter-saison, le 12 juin 2016, dans une boite de nuit LGBT d’Orlando.
Vince Vincente / Lucifer sera en tout joué dans trois épisodes par Rick Springfield, populaire artiste de Rock’n roll. Parallèlement à la musique, il mène une carrière de comédien depuis les années 70, apparaissant dans de nombreuses séries télévisées (Hôpital central, L’Homme qui valait trois milliards, Wonder Woman, Battlestar Galactica, Drop Dead Diva…). Il joue également son propre rôle dans quatre épisodes de Californication.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Supernatural, un succès bien ciblé !
http://www.toutelatele.com/supernatural-sam-et-dean-en-danger-leur-incroyable-succes-aupres-des-femmes-sur-6ter-111950
Cœurs gelés (The Foundry, 12-03, ****)
Résumé :
A la demande de Mary, Sam et Dean s’intéressent à un cas de maison hantée. Il y découvrent les fantômes de plusieurs enfants. Mary admet souffrir de ne pas avoir vécu la jeunesse de ses enfants. Elle quitte temporairement le Bunker, ayant besoin d’être seule pour retrouver son équilibre. Castiel et Crowley s’associent contre Lucifer. Mais ce dernier est exilé au fond de l’océan après avoir été dupé par Rowena. Les trois décident de faire ensemble quand Lucifer sera revenu.
Critique :
L’épisode nous vaut un bel exemple de la qualité globale d’écriture de Supernatural, série pour laquelle un loner ne se résume que rarement à une simple Chasse de plus. Ainsi assiste-t-on à j oli dégradé de l’atmosphère. Après les émotions du lancement de saison, débuter par un petit déjeuner pétillant d’humour au sein de la Famille Winchester se montre particulièrement réjouissant… avant de progressivement s’immerger dans une affaire des plus sombres, avec comme poing d’orgue Sam et Dean boutant cette fois le feu à dépouille d’un petit enfant. Supernatural n’est certes jamais tombé dans le piège consistant à décrire la Chasse comme une activité joyeuse, mais là elle se surpasse ! Le récit développe également avec sensibilité l’écho rencontré par cette dramatique histoire chez une Mary toujours habitée par la culpabilité concernant ses propres enfant.
On pourra sourire de la voir réagir en se coupant les cheveux, pendant féminin du cliché voyant le héros masculin remonter sur le ring après s’être rasé la barbe, mais le jeu de Samantha Smith emporte l’adhésion. Et après tout cela correspond bel et bien aux nécessités de la Chasse. Le épart temporaire d mary se voit pleinement justifié, ce qui apporte aussi de la liberté aux auteurs. L’épisode contribue également à crédibiliser la dissociation entre les Frères Winchester et l’opposition à Lucifer. Si Rowena apporte un précieux grain de sel, on apprécie particulièrement l’hilarante association entre Castiel et Crowley. Visiblement fort satisfaits l’un de l’autre, Misha Collins et Mark Sheppard se régalent avc cette version passablement décalée du binôme Good Cop / Bad Cop, encore un excellent thème de série dérivée qui ne verra pas le jour !
Anecdotes :
On entend Born to Be Wild, par Steppenwolf, quand les Winchester sont dans l’Impala.
Castiel et Crowley se font passer pour les agents Byoncé et Jay Z. des alias évidents. Les Winchester deviennent les Agents Shirley Padridge, Cassidy et Bonaduce. Il s’agit d’une référence à la sitcom musicale The Partridge Family (1970-1974, ABC). Le rôle principal en était tenu par David Cassidy, père de Katie Cassidy (Ruby I).
Le motel du jour est le Royal Funk. La couleur violette des chambres et l’insertion du Love Symbol dans la décoration constituent autant de références à Prince. Le chanteur était originaire du Minnesota, où se déroule l’action.
La scène de la moto a été largement improvisée par Jensen Ackles. Il s’agit d’une Norton Commando (1967-1977), une moto anglaise pouvant indiquer la présence de Ketch en coulisses.
http://www.toutelatele.com/supernatural-sam-et-dean-en-danger-leur-incroyable-succes-aupres-des-femmes-sur-6ter-111950
Cœurs gelés (The Foundry, 12-03, ****)
Résumé :
A la demande de Mary, Sam et Dean s’intéressent à un cas de maison hantée. Il y découvrent les fantômes de plusieurs enfants. Mary admet souffrir de ne pas avoir vécu la jeunesse de ses enfants. Elle quitte temporairement le Bunker, ayant besoin d’être seule pour retrouver son équilibre. Castiel et Crowley s’associent contre Lucifer. Mais ce dernier est exilé au fond de l’océan après avoir été dupé par Rowena. Les trois décident de faire ensemble quand Lucifer sera revenu.
Critique :
L’épisode nous vaut un bel exemple de la qualité globale d’écriture de Supernatural, série pour laquelle un loner ne se résume que rarement à une simple Chasse de plus. Ainsi assiste-t-on à j oli dégradé de l’atmosphère. Après les émotions du lancement de saison, débuter par un petit déjeuner pétillant d’humour au sein de la Famille Winchester se montre particulièrement réjouissant… avant de progressivement s’immerger dans une affaire des plus sombres, avec comme poing d’orgue Sam et Dean boutant cette fois le feu à dépouille d’un petit enfant. Supernatural n’est certes jamais tombé dans le piège consistant à décrire la Chasse comme une activité joyeuse, mais là elle se surpasse ! Le récit développe également avec sensibilité l’écho rencontré par cette dramatique histoire chez une Mary toujours habitée par la culpabilité concernant ses propres enfant.
On pourra sourire de la voir réagir en se coupant les cheveux, pendant féminin du cliché voyant le héros masculin remonter sur le ring après s’être rasé la barbe, mais le jeu de Samantha Smith emporte l’adhésion. Et après tout cela correspond bel et bien aux nécessités de la Chasse. Le épart temporaire d mary se voit pleinement justifié, ce qui apporte aussi de la liberté aux auteurs. L’épisode contribue également à crédibiliser la dissociation entre les Frères Winchester et l’opposition à Lucifer. Si Rowena apporte un précieux grain de sel, on apprécie particulièrement l’hilarante association entre Castiel et Crowley. Visiblement fort satisfaits l’un de l’autre, Misha Collins et Mark Sheppard se régalent avc cette version passablement décalée du binôme Good Cop / Bad Cop, encore un excellent thème de série dérivée qui ne verra pas le jour !
Anecdotes :
On entend Born to Be Wild, par Steppenwolf, quand les Winchester sont dans l’Impala.
Castiel et Crowley se font passer pour les agents Byoncé et Jay Z. des alias évidents. Les Winchester deviennent les Agents Shirley Padridge, Cassidy et Bonaduce. Il s’agit d’une référence à la sitcom musicale The Partridge Family (1970-1974, ABC). Le rôle principal en était tenu par David Cassidy, père de Katie Cassidy (Ruby I).
Le motel du jour est le Royal Funk. La couleur violette des chambres et l’insertion du Love Symbol dans la décoration constituent autant de références à Prince. Le chanteur était originaire du Minnesota, où se déroule l’action.
La scène de la moto a été largement improvisée par Jensen Ackles. Il s’agit d’une Norton Commando (1967-1977), une moto anglaise pouvant indiquer la présence de Ketch en coulisses.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Il était temps !
Parution début novembre
le pitch :
Parution début novembre
le pitch :
Filled with delicious recipes inspired by the hit television series, this cookbook allows fans to experience the world of Supernatural like never before.
Whether you’re a seasoned chef, beginner cook, or diner food enthusiast like the Winchester Brothers, Supernatural: The Official Cookbook brings a variety both savory and sweet recipes from the show to life. When they aren’t keeping humanity safe from all kinds of otherworldly threats, Dean and Sam often take time to eat and devise their next steps for hunting monsters at a small-town diner. This complete culinary guide features some of the brothers’ favorite dishes, such as Dean’s breakfast Pigs ‘N A Poke, cheeseburger and fries, angel food cake, Sam’s salads—and, of course, pie!
Featuring other recipes inspired by characters and locations and complete with illustrations, recipe modifications, and mouthwatering full-color photos, this cookbook will inspire you to not wait for your next road trip and prepare your own delicious feast.
Julie Tremaine is a food and travel writer whose work has appeared in outlets such as Forbes, Bloomberg Next, Yahoo!, Yankee Magazine, and Providence Monthly, where she was executive editor and creative director. Julie doesn’t like to take sides in the Team Sam or Team Dean debate... because she’s Team Castiel.
Whether you’re a seasoned chef, beginner cook, or diner food enthusiast like the Winchester Brothers, Supernatural: The Official Cookbook brings a variety both savory and sweet recipes from the show to life. When they aren’t keeping humanity safe from all kinds of otherworldly threats, Dean and Sam often take time to eat and devise their next steps for hunting monsters at a small-town diner. This complete culinary guide features some of the brothers’ favorite dishes, such as Dean’s breakfast Pigs ‘N A Poke, cheeseburger and fries, angel food cake, Sam’s salads—and, of course, pie!
Featuring other recipes inspired by characters and locations and complete with illustrations, recipe modifications, and mouthwatering full-color photos, this cookbook will inspire you to not wait for your next road trip and prepare your own delicious feast.
Julie Tremaine is a food and travel writer whose work has appeared in outlets such as Forbes, Bloomberg Next, Yahoo!, Yankee Magazine, and Providence Monthly, where she was executive editor and creative director. Julie doesn’t like to take sides in the Team Sam or Team Dean debate... because she’s Team Castiel.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Le Cauchemar de Marga (American Nightmare, 12-04, ***)
Résumé :
Sam et Dean enquêtent après la mort étrange de plusieurs membres d’une famille très religieuse. Ils soupçonnent le fantôme de Marga, la benjamine récemment décède du clan. Mais ils découvrent que Marga est bien vivante et enfermée à la cave par ses parents prenant ses facultés psychiques pour de la sorcellerie. Elle tue inconsciemment en lançant des appels au secours. Marga est sauvée par les Winchester mais ultérieurement assassinée par Ketch.
Critique :
American Nightmare annonce clairement la couleur lors de sa séquence introductive remplie d'extraits d'extraits de très anciens épisodes. Outre que cela permet de vérifier une nouvelle fois à quel point la coupe de cheveux de Sam aura été davantage fluctuante que celle de Dean (on repère aussi facilement la saison qu'avec Dana Scully), ceci annonce un nouvel opus rétro, comme Supernatural aime à s'autoriser de temps à autres. Effectivement les éléments constitutifs de ce type d'épisodes vont par la suite se succéder efficacement, mais aussi sans surprise. A commencer par l'absence totale de Castiel et Crowley laissant Sam et Dean livrés à eux-mêmes comme au tout début de la série.Par ailleurs, on renoue ici avec la tonalité d'épouvante caractérisant les premiers jours de Supernatural, série s'étant progressivement édulcorée (avant même l'arrivée de Jack).
C'est notamment le cas avec un récit très à la Carrie et quelques morts en apparence mystiques mais authentiquement abominables. Le thème des Psychiques nous ramène également directement à l'emprise des Yeux Jaunes sur Sam, ici davantage mis en avant que Dean. La faille elle-même évoque un épisode comme Les Chasseurs (The Benders, 1-15), avec leur amour réel mais dévoyé jusqu'à en devenir profondément dérangeant, à l'instar de la Meute des X-Files. Autant d'éléments qui satisferont les nostalgiques, mais qui laissera sur sa faim le public espérant encore de la nouveauté de la part de la série. La cruelle et inattendue conclusion apportée par Ketch tombe à pic pour les rassurer en dramatisant l'émergence des Hommes de Lettres britanniques.
Anecdotes :
Quand Ricky Copeland est tué, l’iPod diffuse Golden Dunes, de The Budos Band.
Le titre original reprend celui d’une chanson des The Misfits, présente dans l’album Legacy of Brutality (1985). Elle fut tweetée par le scénariste Davy Perez peu de temps avant la diffusion de l’épisode.
L’épisode est le premier écrit par Davy Perez pour la série (pour un total de neuf en début de saison 15). Il est promu coproducteur de la série en saison 14.
L’horloge de parquet des Peterson est la même que celle de Chronos, dieu païen du Temps, dans l'épisode Les Incorruptibles (7-12).
Mr. Ketch est interprété par David Haydn-Jones, acteur s’étant fait connaître comme humoriste sur scène. Sa sombre version d’un James Bond passablement psychopathe et disposant d’armes et gadgets surnaturels demeure son rôle le plus marquant à la télévision. En début de saison 15, il a participé à 17 épisodes de la série et est devenu une figure régulière des conventions Supernatural.
Résumé :
Sam et Dean enquêtent après la mort étrange de plusieurs membres d’une famille très religieuse. Ils soupçonnent le fantôme de Marga, la benjamine récemment décède du clan. Mais ils découvrent que Marga est bien vivante et enfermée à la cave par ses parents prenant ses facultés psychiques pour de la sorcellerie. Elle tue inconsciemment en lançant des appels au secours. Marga est sauvée par les Winchester mais ultérieurement assassinée par Ketch.
Critique :
American Nightmare annonce clairement la couleur lors de sa séquence introductive remplie d'extraits d'extraits de très anciens épisodes. Outre que cela permet de vérifier une nouvelle fois à quel point la coupe de cheveux de Sam aura été davantage fluctuante que celle de Dean (on repère aussi facilement la saison qu'avec Dana Scully), ceci annonce un nouvel opus rétro, comme Supernatural aime à s'autoriser de temps à autres. Effectivement les éléments constitutifs de ce type d'épisodes vont par la suite se succéder efficacement, mais aussi sans surprise. A commencer par l'absence totale de Castiel et Crowley laissant Sam et Dean livrés à eux-mêmes comme au tout début de la série.Par ailleurs, on renoue ici avec la tonalité d'épouvante caractérisant les premiers jours de Supernatural, série s'étant progressivement édulcorée (avant même l'arrivée de Jack).
C'est notamment le cas avec un récit très à la Carrie et quelques morts en apparence mystiques mais authentiquement abominables. Le thème des Psychiques nous ramène également directement à l'emprise des Yeux Jaunes sur Sam, ici davantage mis en avant que Dean. La faille elle-même évoque un épisode comme Les Chasseurs (The Benders, 1-15), avec leur amour réel mais dévoyé jusqu'à en devenir profondément dérangeant, à l'instar de la Meute des X-Files. Autant d'éléments qui satisferont les nostalgiques, mais qui laissera sur sa faim le public espérant encore de la nouveauté de la part de la série. La cruelle et inattendue conclusion apportée par Ketch tombe à pic pour les rassurer en dramatisant l'émergence des Hommes de Lettres britanniques.
Anecdotes :
Quand Ricky Copeland est tué, l’iPod diffuse Golden Dunes, de The Budos Band.
Le titre original reprend celui d’une chanson des The Misfits, présente dans l’album Legacy of Brutality (1985). Elle fut tweetée par le scénariste Davy Perez peu de temps avant la diffusion de l’épisode.
L’épisode est le premier écrit par Davy Perez pour la série (pour un total de neuf en début de saison 15). Il est promu coproducteur de la série en saison 14.
L’horloge de parquet des Peterson est la même que celle de Chronos, dieu païen du Temps, dans l'épisode Les Incorruptibles (7-12).
Mr. Ketch est interprété par David Haydn-Jones, acteur s’étant fait connaître comme humoriste sur scène. Sa sombre version d’un James Bond passablement psychopathe et disposant d’armes et gadgets surnaturels demeure son rôle le plus marquant à la télévision. En début de saison 15, il a participé à 17 épisodes de la série et est devenu une figure régulière des conventions Supernatural.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Fureur de vivre (The One You've Been Waiting For, 12-05, ****)
Résumé :
L’attention des Winchester est éveillée quand l’Ordre de Thulé assassine une vieille dame pour s’emparer d’une montre à gousset. Celle-ci contient l’âme d’Hitler, que l’Ordre avait préservée en 1945. Désormais l’organisation veut ressusciter Hitler, à l’aide d’un hôte approprié. Aidés par un jeune membre de l’Ordre, Sam exécute le haut commandement de Thulé, tandis que Dean en termine avec Hitler ressuscité.
Critique :
The One You've Been Waiting For amusera les amateurs des New Avengers par sa reprise de l’idée de base du Repaire de l’Aigle ; un groupe de nazis s’efforçant de faire revivre Hitler. Bien tentendu le sel réside dans la manière opérée, puisque d’une hibernation somme toute très classique dans extrapolation scientifique, on passe ici à un fantastique tournant rapidement à la farce irrésistible ; En effet l’épisode se montre très rapidement amusant avec cette variation outrée sur le thème de Thulé, agrémentée de références geeks comme toujours très amusantes dans cette série (la référence à Indiana Jones était incontournable) et surtout d’’une avalanche d’effets gore surpassant le standard pourtant élevé de la production (beaucoup de flammes et de sang, beaucoup). Autour de ces Nécromanciens Zombies Nazis, on retrouve ainsi une surenchère permanente et joyeusement féroce, sur une tonalité nous ayant déjà valu au cinéma des succès scandaleusement jubilatoires, comme Dead Snow ou Iron Sky. Alors il ne s’agit certes pas de l’épisode le plus subtil de Supernatural, c’est bourrin copieux, mais l’accumulation d’énormités et de rebondissements scénaristiques effrénés divertira le spectateur.
L’effet comique consistant à faire s’écrouler en permanence le ciel sur la tête de la jeune fille en détresse de la semaine fonctionne redoutablement. Après toute cette orgie de violence (Dean a malheureusement du renoncer au lance grenades), le clou du spectacle consiste à montrer Hitler retrouvé non pas en génie du mal, mais en bouffon sanguinaire et fou, comme un Néron au rabais, une ironie mordante particulièrement destructrice. Décidément Supernatural sait divertir avec les figures les plus emblématiques du Mal, une précieuse spécificité. On regrettera toutefois l’écriture approximative du jeune nazi, alors que le personnage offrait de réelles potentialités. L’épisode confirme l’habilité de cette saison consistant à revenir en apparence aux loners d’enquêtes des première saisons, afin de rompre avec l’élévation continue et feuilletonnante des enjeux, mais en fait osant beaucoup plus le décalé et l’audacieux, c’est finement joué.
Anecdotes :
Quand Nauhaus empêche Hitler de se suicider, on entend le mouvement final de la Symphonie n° 7 d’Anton Bruckner (1883). Quand l’Ordre de Thulé prépare le transfert de l’âme d’Hitler, on entend le prélude de L'Or du Rhin, de Richard Wagner (1869).
Il s’agit du troisième épisode où Sam et Dean sont confrontés aux Nazis de l’Ordre de Thulé. Les deux précédents étaient L'Ordre de Thulé (8-13) et L'Arche d'alliance (11-14).
L’âme d’Hitler est préservée dans une montre à gousset, ce qui constitue peut-être une référence à Doctor Who. En effet, tant le Docteur (Human Nature, 3-08) que le Maître (Utopia, 3-11) ont eu recours au même moyen pour y conserver leur essence de Seigneur du Temps.
Le titre original fait référence au lance-grenades de l'Impala. L'arme est présente dans le coffre de la voiture dès le pilote de la série et y a été aperçue de temps à autres depuis. Elle n’avait toutefois jamais été utilisée jusqu’ici et était devenue un sujet de plaisanterie et d’attente chez les fans. Dean lui-même a plusieurs fois indiqué avoir envie de s’en servir. Le lance-grenades n’est toutefois ici que brandi par Dean et les auteurs s’amuseront à insérer d’autres clins d’œil durant la saison 12. L’évènement surviendra toutefois en fin de saison (Je vous salue Mary, 12-22), quand Dean s’en servira pour pratiquer une ouverture dans le Bunker.
Résumé :
L’attention des Winchester est éveillée quand l’Ordre de Thulé assassine une vieille dame pour s’emparer d’une montre à gousset. Celle-ci contient l’âme d’Hitler, que l’Ordre avait préservée en 1945. Désormais l’organisation veut ressusciter Hitler, à l’aide d’un hôte approprié. Aidés par un jeune membre de l’Ordre, Sam exécute le haut commandement de Thulé, tandis que Dean en termine avec Hitler ressuscité.
Critique :
The One You've Been Waiting For amusera les amateurs des New Avengers par sa reprise de l’idée de base du Repaire de l’Aigle ; un groupe de nazis s’efforçant de faire revivre Hitler. Bien tentendu le sel réside dans la manière opérée, puisque d’une hibernation somme toute très classique dans extrapolation scientifique, on passe ici à un fantastique tournant rapidement à la farce irrésistible ; En effet l’épisode se montre très rapidement amusant avec cette variation outrée sur le thème de Thulé, agrémentée de références geeks comme toujours très amusantes dans cette série (la référence à Indiana Jones était incontournable) et surtout d’’une avalanche d’effets gore surpassant le standard pourtant élevé de la production (beaucoup de flammes et de sang, beaucoup). Autour de ces Nécromanciens Zombies Nazis, on retrouve ainsi une surenchère permanente et joyeusement féroce, sur une tonalité nous ayant déjà valu au cinéma des succès scandaleusement jubilatoires, comme Dead Snow ou Iron Sky. Alors il ne s’agit certes pas de l’épisode le plus subtil de Supernatural, c’est bourrin copieux, mais l’accumulation d’énormités et de rebondissements scénaristiques effrénés divertira le spectateur.
L’effet comique consistant à faire s’écrouler en permanence le ciel sur la tête de la jeune fille en détresse de la semaine fonctionne redoutablement. Après toute cette orgie de violence (Dean a malheureusement du renoncer au lance grenades), le clou du spectacle consiste à montrer Hitler retrouvé non pas en génie du mal, mais en bouffon sanguinaire et fou, comme un Néron au rabais, une ironie mordante particulièrement destructrice. Décidément Supernatural sait divertir avec les figures les plus emblématiques du Mal, une précieuse spécificité. On regrettera toutefois l’écriture approximative du jeune nazi, alors que le personnage offrait de réelles potentialités. L’épisode confirme l’habilité de cette saison consistant à revenir en apparence aux loners d’enquêtes des première saisons, afin de rompre avec l’élévation continue et feuilletonnante des enjeux, mais en fait osant beaucoup plus le décalé et l’audacieux, c’est finement joué.
Anecdotes :
Quand Nauhaus empêche Hitler de se suicider, on entend le mouvement final de la Symphonie n° 7 d’Anton Bruckner (1883). Quand l’Ordre de Thulé prépare le transfert de l’âme d’Hitler, on entend le prélude de L'Or du Rhin, de Richard Wagner (1869).
Il s’agit du troisième épisode où Sam et Dean sont confrontés aux Nazis de l’Ordre de Thulé. Les deux précédents étaient L'Ordre de Thulé (8-13) et L'Arche d'alliance (11-14).
L’âme d’Hitler est préservée dans une montre à gousset, ce qui constitue peut-être une référence à Doctor Who. En effet, tant le Docteur (Human Nature, 3-08) que le Maître (Utopia, 3-11) ont eu recours au même moyen pour y conserver leur essence de Seigneur du Temps.
Le titre original fait référence au lance-grenades de l'Impala. L'arme est présente dans le coffre de la voiture dès le pilote de la série et y a été aperçue de temps à autres depuis. Elle n’avait toutefois jamais été utilisée jusqu’ici et était devenue un sujet de plaisanterie et d’attente chez les fans. Dean lui-même a plusieurs fois indiqué avoir envie de s’en servir. Le lance-grenades n’est toutefois ici que brandi par Dean et les auteurs s’amuseront à insérer d’autres clins d’œil durant la saison 12. L’évènement surviendra toutefois en fin de saison (Je vous salue Mary, 12-22), quand Dean s’en servira pour pratiquer une ouverture dans le Bunker.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Veillée funèbre (Celebrating the Life of Asa Fox, 12-06, ****)
Résumé :
En 1980, le jeune Asa Fox fut sauvé d’un Loup-garou par Mary. Il devint un Chasseur de Démons réputé, avant de mourir en 2016. Mary, Sam, Dean et Jody se rendent à sa veillée funèbre, au Manitoba. Mais le Démon Jael vient perturber la cérémonie, tuant de Chasseurs et révélant qu’Asa a été tué accidentellement par son associé, Bucky. Joel est exorcisé et Bucky est renié par les Chasseurs. Billie propose à Mary, toujours troublée, de la ramener dans l’Au-delà. Mary refuse.
Critique :
Dans une époque antérieure, moins contaminée par l’informatique, Veillée funèbre aurait constitué le parfait scénario d’accompagnement pour le supplément « Chasseurs » du Jeu de Rôles papier « Supernatural ». En effet, l’opus expose avec beaucoup de saveur, d’humour et d’émotion, les us et coutumes de ce microcosme bien particulier que forment les Chasseurs de Démons américains. L’argument de la réunion se montre volontiers ludique, puisque empruntant dans le détail au Whounit à la Agatha Christe (les Anglais sont décidément partout, en ce moment), formule souvent divertissante et fort peu employée dans la série jusqu’ici. On se prête d’autant plus au jeu que, si Jael ne représente sans doute pas le plus mémorable des Démons des Carrefours, sa capacité de possession induit un fort appréciable suspense à la The Thing.
Mais c’est bien pas son fond que l’opus nous touche le plus, avec son portrait sensible et pétri d’humanité de la communauté des Chasseurs : une grande famille que l’on n’avait que fugacement entrevu depuis la disparition du Road House des regrettées Jo et Ellen (évidemment évoquées ici). Une éclipse que la série justifie habilement par le statut particulier, à la fois glorieux et troublant qu’occupent désormais Dean et Sam de par leur relation avec les Puissances qui sont. Chaque Chasseur rencontré se voit habilement caractérisé et interprété, on apprécie d’ailleurs particulièrement que Supernatural y laisse la place à des figures féminines forte, à commencer par Mary et Jody, cette dernière confirmant qu’elle appartient désormais pleinement au clan. Les auteurs évitent également de verser dans l’hagiographie : les Chasseurs sont dépeints avec réalisme comme de grands blessés de la vie, la Chasse comme une drogue aliénante et la sanction d’exil intérieur frappe par sa cruauté.
Malgré tout, on demeure réellement ému par la force des liens perdurant sous l’apparente anarchie des Chasseurs, une force que ne saisissent pas les Britanniques imbus de leur organisation au contraire hiérarchisée, impitoyable et high tech. Un aveuglement qu’ils finiront par payer au prix le plus fort. Cette habile opposition établie entre les deux camps rivaux nous fait définitivement choisir notre camp, tant l’individu doit prévaloir sur le système. L’un des opus les plus originaux et aboutis de la saison, Veillée funèbre demeure également essentiel pour bien appréhender le si riche univers de Supernatural.
Anecdotes :
Durant le montage montrant comment Asa Fox est devenu un Chasseur, on entend Roll on Down the Highway, de Bachman-Turner Overdrive. Il s’agit d’un groupe canadien originaire du Manitoba, où se déroule l’action. Durant la veillée funèbre, on entend Man in the Box, d’Alice in Chains.
L’épisode est le premier de Supernatural à se dérouler au Canada ou à mettre en scène des Chasseurs canadiens, alors que toute la série a été tournée en Colombie britannique.
Max indique avoir une préférence pour le Cinquième Pentacle de Mars. Cette figure entremêlant mysticisme et astrologie remonte à la Renaissance et est censée être particulièrement protectrice contre les Démons et autres esprits du Mal.
Randy s’étonne que Dean soit déjà mort quatre fois. Ces évènements sont survenus lors des épisodes suivants : Les Chiens de l'enfer (3-16, tué par un Molosse infernal, ressuscité par Castiel), Axis Mundi (5-16, tué par Walt, ressuscité par Joshua), L'Assaut final (7-23 supposé mort, précipité au Purgatoire) et Le Faiseur de miracles (9-23, poignardé par Métatron, ressuscité par la Marque de Caïn sous forme de Démon).
Résumé :
En 1980, le jeune Asa Fox fut sauvé d’un Loup-garou par Mary. Il devint un Chasseur de Démons réputé, avant de mourir en 2016. Mary, Sam, Dean et Jody se rendent à sa veillée funèbre, au Manitoba. Mais le Démon Jael vient perturber la cérémonie, tuant de Chasseurs et révélant qu’Asa a été tué accidentellement par son associé, Bucky. Joel est exorcisé et Bucky est renié par les Chasseurs. Billie propose à Mary, toujours troublée, de la ramener dans l’Au-delà. Mary refuse.
Critique :
Dans une époque antérieure, moins contaminée par l’informatique, Veillée funèbre aurait constitué le parfait scénario d’accompagnement pour le supplément « Chasseurs » du Jeu de Rôles papier « Supernatural ». En effet, l’opus expose avec beaucoup de saveur, d’humour et d’émotion, les us et coutumes de ce microcosme bien particulier que forment les Chasseurs de Démons américains. L’argument de la réunion se montre volontiers ludique, puisque empruntant dans le détail au Whounit à la Agatha Christe (les Anglais sont décidément partout, en ce moment), formule souvent divertissante et fort peu employée dans la série jusqu’ici. On se prête d’autant plus au jeu que, si Jael ne représente sans doute pas le plus mémorable des Démons des Carrefours, sa capacité de possession induit un fort appréciable suspense à la The Thing.
Mais c’est bien pas son fond que l’opus nous touche le plus, avec son portrait sensible et pétri d’humanité de la communauté des Chasseurs : une grande famille que l’on n’avait que fugacement entrevu depuis la disparition du Road House des regrettées Jo et Ellen (évidemment évoquées ici). Une éclipse que la série justifie habilement par le statut particulier, à la fois glorieux et troublant qu’occupent désormais Dean et Sam de par leur relation avec les Puissances qui sont. Chaque Chasseur rencontré se voit habilement caractérisé et interprété, on apprécie d’ailleurs particulièrement que Supernatural y laisse la place à des figures féminines forte, à commencer par Mary et Jody, cette dernière confirmant qu’elle appartient désormais pleinement au clan. Les auteurs évitent également de verser dans l’hagiographie : les Chasseurs sont dépeints avec réalisme comme de grands blessés de la vie, la Chasse comme une drogue aliénante et la sanction d’exil intérieur frappe par sa cruauté.
Malgré tout, on demeure réellement ému par la force des liens perdurant sous l’apparente anarchie des Chasseurs, une force que ne saisissent pas les Britanniques imbus de leur organisation au contraire hiérarchisée, impitoyable et high tech. Un aveuglement qu’ils finiront par payer au prix le plus fort. Cette habile opposition établie entre les deux camps rivaux nous fait définitivement choisir notre camp, tant l’individu doit prévaloir sur le système. L’un des opus les plus originaux et aboutis de la saison, Veillée funèbre demeure également essentiel pour bien appréhender le si riche univers de Supernatural.
Anecdotes :
Durant le montage montrant comment Asa Fox est devenu un Chasseur, on entend Roll on Down the Highway, de Bachman-Turner Overdrive. Il s’agit d’un groupe canadien originaire du Manitoba, où se déroule l’action. Durant la veillée funèbre, on entend Man in the Box, d’Alice in Chains.
L’épisode est le premier de Supernatural à se dérouler au Canada ou à mettre en scène des Chasseurs canadiens, alors que toute la série a été tournée en Colombie britannique.
Max indique avoir une préférence pour le Cinquième Pentacle de Mars. Cette figure entremêlant mysticisme et astrologie remonte à la Renaissance et est censée être particulièrement protectrice contre les Démons et autres esprits du Mal.
Randy s’étonne que Dean soit déjà mort quatre fois. Ces évènements sont survenus lors des épisodes suivants : Les Chiens de l'enfer (3-16, tué par un Molosse infernal, ressuscité par Castiel), Axis Mundi (5-16, tué par Walt, ressuscité par Joshua), L'Assaut final (7-23 supposé mort, précipité au Purgatoire) et Le Faiseur de miracles (9-23, poignardé par Métatron, ressuscité par la Marque de Caïn sous forme de Démon).
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Anguille sous Rock (Rock Never Dies, 12-07, ***)
Résumé :
Vince Vincente, star sur le déclin du Rock and Roll, est désormais le Vaisseau de Lucifer. Lucifer prépare un grand concert destiné à piéger le public. Pour y parvenir, il n’hésite pas à assassiner les musiciens et l’agent de Vince quand ils lui mettent des bâtons dans la roue. Sam, Dean, Castiel et Crowley parviennent à empêcher le projet. Lucifer disparaît après avoir révélé qu’il sombrait désormais dans le nihilisme, suite au départ de Chuck.
Critique :
Anguille sous Rock apparaît de prime abord comme un épisode à part au sein de Supernatural, série où bien peu d’intrigues se déroulent au sein d’une grande ville, ou relèvent de quelque façon que cela soit de la Fantasy urbaine. Nouvel opus thématique, son focus porté sur le Rock’n Roll lui permet néanmoins de rejoindre l’univers de la série. D’ailleurs son titre anglais synthétise en trois mots la bande-son de quinze saisons ! L’approche satirique de Los Angeles et d’Hollywood se montre certes très divertissante, notamment grâce à des dialogues affûtés et à la reconstitution de l’hilarant duo antagoniste formé par Castiel et Crowley. Mais, outre que ceci résulte assez superficiel, l’ambition de l’épisode se voit clairement contrecarrée par le manque de moyens de sa mise en scène. Durant les années 2010, on aura rarement autant d’inserts évidents et de plateaux en studios pour reconstituer une destination, on en st littéralement revenu à ce que pouvoir proposer des séries 60’s comme Le Saint, Destination Danger, ou parfois Chapeau Melon, d’où un tenace sentiment d’artificialité.
Le volet Rock convainc bien davantage, car la survenue de Lucifer permet un joli portrait en coupe de la Musique du Diable, comme elle fut initialement désignée par ses contempteurs. Sa légende noire et son défilé de morts précoces se voient ainsi abordés de même que les mille et un petits travers de son petit monde, on se croirait d’ailleurs par moments dans l’épatante saison 6 de Californication. On s’amuse beaucoup, avec bien évidemment un Crowley comme un poisson dans l’eau au sein de cet univers. Le récit évoque également avec force la richesse et l’inaltérable vitalité de cette musique, de même que le rapport fusionnel existant entre stars et public, On trouve d’ailleurs ici la véritable justification de la présence de Rick Springfield, dont l’agréable Lucifer n’aura pas rivalisé avec celui de Mark Pellegrino. De quoi volontiers pardonner un scénario dont l’argument se résume essentiellement à une longue partie de cache-cache assez peu structurée entre les Winchester et le Diable. L’aveu de son trouble existentiel par ce dernier, suite au départ de Chuck se montre étonnamment émouvante, tout en dramatisant encore la menace qu’il représente.
Anecdotes :
De nombreuses chansons rock sont entendues tout long de l’épisode, au bar, au club, à l’hôtel, etc. Au club Meteor, Ladyheart (le groupe de Lucifer) interprète Black Messiah, chanson spécialement écrite et composée par le scénariste Robert Berens et le compositeur Jay Gruska. Ce dernier a écrit des musiques originales pour de nombreuses séries (Lois et Clark, Charmed). Pour Supernatural, il a notamment composé le générique des Ghostfacers et plusieurs chansons de l’épisode musical 200.
L’étoile aperçue sur le célèbre Walk of Fame est celle de Milt et Bill Larsen, deux frères ayant été de grandes vedettes de la prestidigitation depuis les années 50. Ils ont créé à Hollywood le spectaculaire Magic Castle (1963), servant de club et d’académie dédiés aux spectacles de magie. David Copperfield a notamment été leur élève.
Le montage et sa musique montrant Beverly Hills constituent un clair clin d’œil au générique de la série culte Beverly Hills 90210 (1990-2000). Durant l’été 2019, la série effectue un retour ébouriffant, hilarant et totalement méta.
Lucifer a lu de nombreuses biographies de stars du Rock. Dans sa chambre d’hôtel, on remarque notamment celles de Led Zeppelin, Guns N' Roses, Jim Morrison et Johnny Cash. Le Seigneur des Ténèbres a bon goût.
Lucifer surnomme ses ennemis The Little Rascals. Il s’agit d’une série de courts métrages (Les Petites Canailles, 1922-1944) mettant en scène les aventures d’enfants turbulents et gaffeurs.
Dean indique que la dernière Chasse menée avec Sam à Los Angeles remonte à une dizaine d’années. L’épisode Le Chef-d’Œuvre de l’horreur s’insère effectivement en saison 2 (Hollywood Babylon, 2-18).
Résumé :
Vince Vincente, star sur le déclin du Rock and Roll, est désormais le Vaisseau de Lucifer. Lucifer prépare un grand concert destiné à piéger le public. Pour y parvenir, il n’hésite pas à assassiner les musiciens et l’agent de Vince quand ils lui mettent des bâtons dans la roue. Sam, Dean, Castiel et Crowley parviennent à empêcher le projet. Lucifer disparaît après avoir révélé qu’il sombrait désormais dans le nihilisme, suite au départ de Chuck.
Critique :
Anguille sous Rock apparaît de prime abord comme un épisode à part au sein de Supernatural, série où bien peu d’intrigues se déroulent au sein d’une grande ville, ou relèvent de quelque façon que cela soit de la Fantasy urbaine. Nouvel opus thématique, son focus porté sur le Rock’n Roll lui permet néanmoins de rejoindre l’univers de la série. D’ailleurs son titre anglais synthétise en trois mots la bande-son de quinze saisons ! L’approche satirique de Los Angeles et d’Hollywood se montre certes très divertissante, notamment grâce à des dialogues affûtés et à la reconstitution de l’hilarant duo antagoniste formé par Castiel et Crowley. Mais, outre que ceci résulte assez superficiel, l’ambition de l’épisode se voit clairement contrecarrée par le manque de moyens de sa mise en scène. Durant les années 2010, on aura rarement autant d’inserts évidents et de plateaux en studios pour reconstituer une destination, on en st littéralement revenu à ce que pouvoir proposer des séries 60’s comme Le Saint, Destination Danger, ou parfois Chapeau Melon, d’où un tenace sentiment d’artificialité.
Le volet Rock convainc bien davantage, car la survenue de Lucifer permet un joli portrait en coupe de la Musique du Diable, comme elle fut initialement désignée par ses contempteurs. Sa légende noire et son défilé de morts précoces se voient ainsi abordés de même que les mille et un petits travers de son petit monde, on se croirait d’ailleurs par moments dans l’épatante saison 6 de Californication. On s’amuse beaucoup, avec bien évidemment un Crowley comme un poisson dans l’eau au sein de cet univers. Le récit évoque également avec force la richesse et l’inaltérable vitalité de cette musique, de même que le rapport fusionnel existant entre stars et public, On trouve d’ailleurs ici la véritable justification de la présence de Rick Springfield, dont l’agréable Lucifer n’aura pas rivalisé avec celui de Mark Pellegrino. De quoi volontiers pardonner un scénario dont l’argument se résume essentiellement à une longue partie de cache-cache assez peu structurée entre les Winchester et le Diable. L’aveu de son trouble existentiel par ce dernier, suite au départ de Chuck se montre étonnamment émouvante, tout en dramatisant encore la menace qu’il représente.
Anecdotes :
De nombreuses chansons rock sont entendues tout long de l’épisode, au bar, au club, à l’hôtel, etc. Au club Meteor, Ladyheart (le groupe de Lucifer) interprète Black Messiah, chanson spécialement écrite et composée par le scénariste Robert Berens et le compositeur Jay Gruska. Ce dernier a écrit des musiques originales pour de nombreuses séries (Lois et Clark, Charmed). Pour Supernatural, il a notamment composé le générique des Ghostfacers et plusieurs chansons de l’épisode musical 200.
L’étoile aperçue sur le célèbre Walk of Fame est celle de Milt et Bill Larsen, deux frères ayant été de grandes vedettes de la prestidigitation depuis les années 50. Ils ont créé à Hollywood le spectaculaire Magic Castle (1963), servant de club et d’académie dédiés aux spectacles de magie. David Copperfield a notamment été leur élève.
Le montage et sa musique montrant Beverly Hills constituent un clair clin d’œil au générique de la série culte Beverly Hills 90210 (1990-2000). Durant l’été 2019, la série effectue un retour ébouriffant, hilarant et totalement méta.
Lucifer a lu de nombreuses biographies de stars du Rock. Dans sa chambre d’hôtel, on remarque notamment celles de Led Zeppelin, Guns N' Roses, Jim Morrison et Johnny Cash. Le Seigneur des Ténèbres a bon goût.
Lucifer surnomme ses ennemis The Little Rascals. Il s’agit d’une série de courts métrages (Les Petites Canailles, 1922-1944) mettant en scène les aventures d’enfants turbulents et gaffeurs.
Dean indique que la dernière Chasse menée avec Sam à Los Angeles remonte à une dizaine d’années. L’épisode Le Chef-d’Œuvre de l’horreur s’insère effectivement en saison 2 (Hollywood Babylon, 2-18).
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Supernatural"
Je suis en train de lire les critiques de la saison 3 de cette série et c'est un régal. D'autant plus que, à cette époque, il y a avait deux chroniqueurs, souvent, mais pas toujours, sur la même longueur d'onde et c'est un régal (je me répète à dessein).
Je note parmi les points de convergence un certain attrait pour les Winchester's Girls, si je peux m'exprimer ainsi. On va globalement de l'aimable (pour Alona Tal) à l'énamouré (pour Lauren Cohan) !
Bref, je poursuis ma lecture avec un plaisir sans cesse alimenté par des chroniques bien goûteuses.
Merci !
Je note parmi les points de convergence un certain attrait pour les Winchester's Girls, si je peux m'exprimer ainsi. On va globalement de l'aimable (pour Alona Tal) à l'énamouré (pour Lauren Cohan) !
Bref, je poursuis ma lecture avec un plaisir sans cesse alimenté par des chroniques bien goûteuses.
Merci !
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série "Supernatural"
De rien, heureux que cela te plaise ! Sur les saisons 13 et 14, quasiment plus aucune Winchester's Girls, désormais remplacées par Jack, le bellâtre larmoyant. On va dire qu'il en faut pour tous les publics (ou pour tous les goûts).
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Page 12 sur 34 • 1 ... 7 ... 11, 12, 13 ... 23 ... 34
Sujets similaires
» Série "Supernatural"
» Série "Au-delà du réel" - la série d'origine
» Série "The following"
» Série "Amicalement vôtre"
» Série "Zoo"
» Série "Au-delà du réel" - la série d'origine
» Série "The following"
» Série "Amicalement vôtre"
» Série "Zoo"
CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: Les SÉRIES TÉLÉ, FILMS, ACTEURS, ACTRICES & autres Artistes :: Les Séries Télé
Page 12 sur 34
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum