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Saga "Requins au cinéma"

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Message  Camarade Totoff Lun 11 Avr 2022 - 13:24

Requins au cinéma


Saga "Requins au cinéma" Requin10

1. Les Dents de la mer (1975)
2. Peur bleue (1999)
3. Open Water (2004)
4. Instinct de survie (2016)
5. 47 meters down (2017)
6. En eaux troubles (2018)

Bonus conclusif en forme de pastiche :
Piranha 3D (2010)



Cette sélection est scandaleusement partielle, outrageusement partiale et assumée comme telle. Néanmoins, toute adjonction visant à améliorer l'édification culturelle des masses sera particulièrement bien accueillie
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Message  Dearesttara Lun 11 Avr 2022 - 14:14

Excellent sujet ! Le public en délire demande si l'hexalogie Sharknado aura les honneurs de la saga  Razz
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Message  Estuaire44 Lun 11 Avr 2022 - 14:26

Les Sharkonado, of course, mais il y a aussi les impérissables Zombie Shark : The Swimming Dead, Jurassic Shark ou Sand Sharks. Embarassed

Grand souvenir aussi des requins abstinents de Nemo, même si seulement en guests. Laughing
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Message  Camarade Totoff Lun 11 Avr 2022 - 16:28

Pas prévu de faire la critique de tous ces joyeux films mais, ainsi que le mentionne l'accroche, si le cœur vous en dit, faites-vous plaisir !
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Message  Camarade Totoff Ven 15 Avr 2022 - 13:06

Les Dents de la mer (Jaws, 1975)
****

Saga "Requins au cinéma" Les_de10
   

Résumé
Alors qu’il vient de prendre les fonctions de chef de la police de la petite ville balnéaire d’Amity, le chef Brody est confronté aux attaques d’un requin qui sème la panique. Avec le biologiste Hooper et le marin Quint, il va se lancer dans la bataille contre le monstre.

Saga "Requins au cinéma" Les_de11

Critique
Un chef-d’œuvre qui a créé le « blockbuster » (le film a été le premier à dépasser les 100 millions de dollars de bénéfice) et donné ses lettres de noblesse au sous-genre du film d’horreur qu’est le « film de requins ». La progéniture des Dents de la mer est prolifique mais loin de l’égaler. Pourtant le tournage fut chaotique, dépassant les délais impartis malgré le fait qu’il ait commencé avant que le script soit écrit ! Le requin mécanique a mis des mois avant de fonctionner et Steven Spielberg rendit hommage à la monteuse Verna Fields et à la musique de John Williams qui rendent « présent » un requin longtemps absent. Il n’apparaît en effet qu’au bout d’une heure soit à la moitié du film !

Saga "Requins au cinéma" Les_de12

D’emblée le film frappe fort avec son ouverture qui passe de la joie coquine à l’horreur absolue avec en contrepoint de la fille qui se fait dévorer le jeune homme totalement bourré comatant sur la plage ! Le scénariste Carl Gottlieb, qui fut engagé comme acteur également (c’est le chef de la gazette locale), voulait que les scènes horrifiques surviennent après une séquence plus légère ; le modèle se répète en effet à plusieurs reprises dans le film comme lorsque Brody peste de devoir jeter l’infâme mixture à la mer et que le requin surgit à cet instant ! Ce fut aussi la première séquence où la bestiole a fonctionné !

Le film pointe aussi, et il n’est ni le premier ni le dernier, l’irresponsabilité des autorités qui préfèrent le profil immédiat en minimisant le risque immédiat pour ne pas voir le risque plus lointain qui est nécessairement pire encore. Murray Hamilton, qui était le premier choix de Spielberg qui admirait l’acteur, campe avec brio ce petit-bourgeois sûr de lui, pas méchant pour deux sous mais obnubilé par le weekend de la fête nationale. On entend aussi l’argument imparable qui sert beaucoup dans n’importe quelle catastrophe : « On n’a jamais eu ça », sous-entendu ; ce qui n’a jamais eu lieu ne peut pas arriver.

Saga "Requins au cinéma" Les_de13

La deuxième partie du film survient lorsque Brody engage Quint, un personnage on ne peut plus « pittoresque » mais un vrai loup de mer. Peu avant, la famille du chef Brody a été menacée et, du coup, cela devient « personnel ». Les scènes de famille ont donné une grande humanité à Brody. Face à Hooper qui est « la science » et Quint « l’action », il est le porte-parole du spectateur ; l’homme ordinaire plongé dans l’extraordinaire. Coïncidence ou pas, dans les contes de fées où on combat beaucoup de monstres, le chiffre 3 a une forte valeur symbolique. La « bataille » concerne les 25 dernières minutes et, survenant après la description effrayante des requins par Quint, et surtout de leur regard, ainsi que de la mise en scène de la puissance hors du commun du requin, prend une dimension héroïque voire mythologique. Les héros ont toujours combattu les monstres et une des premières actions des saints chrétiens est de terrasser des monstres. Les Dents de la mer s’inscrivent dans une riche tradition bien ancrée.

Saga "Requins au cinéma" Les_de14

Anecdotes :
Scénario : Peter Benchley et Carl Gottlieb d’après le roman Jaws de Peter Benchley
Réalisation : Steven Spielberg.
Peter Benchley : romancier et journaliste américain (1940-2006), il rédigea les discours du président Johnson entre 1967 et 1969. Remercié par Nixon, il travaille ensuite comme journaliste indépendant. En 1974, il publie Les Dents de la mer qui est un grand succès de librairie. Il écrira ensuite L’île sanglante (1979), La Bête (1991). Dans son livre Shark Trouble, il revient amèrement sur son roman Jaws et le film de Spielberg qui ont contribué à la diabolisation du requin, entraînant sa destruction. Il succombe à une maladie pulmonaire.
En VO, Quint parle des yeux du requin comme des « yeux noirs de poupée » mais en VF, c’est « des yeux noirs de nounours ».
La séquence du requin blanc piégé par le câble de la cage est authentique et a été filmée par Ron et Valérie Taylor en Australie.
Spielberg a choisi Roy Scheider lui-même. Richard Dreyfuss lui a été conseillé par George Lucas. Lee Marvin était le premier choix pour le rôle de Quint mais il le refusa. Robert Shaw est le troisième choix.
Amity est en fait Marta’s Vinegard en Nouvelle-Angleterre.
La scène d’ouverture a été tournée car, dans le roman il n’y a pas de description du requin, et il n’était donc pas nécessaire de montrer le requin qui ne marchait pas à l’époque. Spielberg tenait absolument à tourner la scène car, pour lui, si peu de gens ont nagé avec des requins, tout le monde s’est baigné et l’eau est quelque chose de rassurant.
La phrase « On va avoir besoin d’un plus gros bateau » a été improvisée par Roy Scheider.
Au moment où il a accepté son rôle, « il n’y avait encore ni scénario, ni distribution, ni requin, et le tournage allait commencer », se souvient l’acteur Richard Dreyfuss.
Le tournage aura duré 159 jours au lieu de 55 et coûté 10 millions de dollars au lieu de 3,5.
Roy Scheider/Martin Brody : acteur américain (1932-2008), vu au cinéma dans French connection (1971), Marathon Man (1976), Les Dents de la mer 2ème partie (1978), Tonnerre de feu (1983), Le festin nu (1991), L’idéaliste (1997). Il a également tourné pour la télévision : Cannon (1971), SeaQuest, police des mers (1993-1995), New York 911 (2002), New York Section criminelle (2007)
Richard Dreyfuss/Matt Hooper : acteur américain, vu au cinéma dans American Graffiti (1973), Rencontre du troisième type (1977), Adieu je reste (1977, et Oscar du meilleur acteur), Étroite surveillance (1987), Le président et Miss Wade (1995), Poséidon (2006), W, l’improbable président (2008), Piranha 3D (2010), RED (2010), et à la télévision dans Ma sorcière bien aimée (1966), Gunsmoke (1973), Weeds (2010), Parenthood (2011), Madoff (2016).
Robert Shaw/Quint : acteur anglais (1927-1978), vu au cinéma dans Les briseurs de barrage (1955), La nuit est mon ennemie (1959), Bons baisers de Russie (1963), La bataille des Ardennes (1965), La bataille d’Angleterre (1969), Les griffes du lion (1972), L’Arnaque (1973), La Rose et la flèche (1976) et à la télévision dans The Buccaneers (1956-1957), Destination danger (1960). Il succomba à une crise cardiaque.
Lorraine Gary/Ellen Brody : actrice américaine, vue à la télévision dans Les règles du jeu (1967), Le Virginien (1967, 1969, 1970), L’homme de fer (1968, 1969, 1970, 1973), Un shérif à New York (1970), Night Gallery (1972), Kojak (1974). Ce film, sa suite de 1978 et celle de 1987 sont pratiquement toute sa carrière au cinéma. Plus de référence sur IMDB après 1987.
Murray Hamilton/Larry Vaughn : acteur américain (1923-1986), vu au cinéma dans Quand la foule gronde (1951), L’odyssée de Charles Lindbergh (1957), Autopsie d’un meurtre (1959), L’étrangleur de Boston (1968), Les Dents de la mer 2ème partie (1978), 1941 (1979). Il a surtout tourné pour la télévision : Suspense (1953), Perry Mason (1958), Alfred Hitchcock présente (1960), Les Incorruptibles (4 épisodes : 1960, 1961, 1962), Le fugitif (1965, 1966), Les envahisseurs (1967), Cannon (1971), Night Gallery (1971), Mission : Impossible (1972), Un shérif à New York (1972, 1976), Les rues de San Francisco (1974), Kojak (1977), Arabesque (1984). Il succomba à un cancer.

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Message  Estuaire44 Ven 15 Avr 2022 - 16:57

Merci pour cette belle chronique ! Je peux témoigner qu'après la sortie choc du film, une vraie phobie s'était installée sur les plages de La Baule et Pornichet. Les adultes s'inquiétaient des requins et vérifiaient leur absence avant d'aller à l'eau, cela s'était même communiqué à nous, les enfants, qui ne l'avions pas vu.
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Message  Estuaire44 Mer 27 Avr 2022 - 21:04

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Message  Camarade Totoff Jeu 28 Avr 2022 - 13:42

En fait, si, on connaît l'histoire de ce film ! Jason Statham contre le requin géant ! Le reste est littérature !

Cliff Curtis reprend visiblement son rôle. J'aurais aimé revoir Li Bingbing dont le personnage "matchait" avec celui de Statham (mais c'est mon côté fleur bleu qui parle).

Vous avez compris que je serai dans la salle et que je vais aimer ce film !
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Message  Estuaire44 Jeu 28 Avr 2022 - 13:57

Jason aura les mains menottées dans le dos, pour que requin puisse avoir un peu d'espoir... un certain temps. Beaucoup aimé le premier volet !
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Message  Camarade Totoff Mer 15 Juin 2022 - 13:25

Peur bleue (Deep Blue Sea, 1999)
*
Saga "Requins au cinéma" Peur_b10

Résumé
Sur une ancienne plateforme pétrolière reconvertie en laboratoire, une équipe de biologistes se livre à des expériences sur les requins pour trouver un remède contre la maladie d’Alzheimer. Mais un jour le requin leur échappa...
Saga "Requins au cinéma" Peur_b11
Critique
Un très mauvais film de requins mais un succès public. Il faut dire que tous les ingrédients sont là : des acteurs connus, un scénario à rebondissements, une musique qui incite à la peur (avec piano pour annoncer la menace), des attaques spectaculaires. Le souci ? C’est linéaire, prévisible et inutilement sensationnaliste.

Le film s’ouvre sur une séquence facile pour mettre dans l’ambiance. Ensuite, on pose les enjeux (le financier s’inquiète de sa mise de fonds et veux des résultats sinon il coupe les vivres). On dramatise (survenue d’une tempête). On fait monter la tension (les requins se révèlent « différents ») et le jeu de massacre peut commencer. Peur bleue devient Dix petits nègres sous la mer. Un schéma que l’on retrouvera partiellement dans En eaux troubles mais avec plus de réussite.

Saga "Requins au cinéma" Peur_b12

Le vrai élément original du film, c’est cet ajout d’un élément de science-fiction avec la modification génétique des requins qui deviennent plus intelligents. Mais cela ne sert qu’à transformer des prédateurs en super-méchants. Lorsque l’un des scientifiques affirme que « Toutes les créatures [sont divines] sauf celle-là. C’est la nôtre », comment ne pas y voir un « syndrome de Frankenstein » ? Le « jeu » pour le spectateur consiste alors à deviner qui va mourir puisque l’on sait que la créature va se retourner contre ses créateurs. Curiosité : un des personnages est pasteur.
Saga "Requins au cinéma" Peur_b13

Là où le bât blesse vraiment, c’est dans le sensationnalisme qui confine au ridicule auquel se livre Renny Harlin. Pas de soucis, il sait animer son film et on ne s’ennuie pas une seconde. Mais on a le temps de sourire quand même ! Ainsi, lors de l’élimination du premier personnage, celui-ci a trois occasions de mourir, chacune plus spectaculaire que la précédente et c’est la dernière qui est « la bonne » mais c’est grotesque. Harlin a clairement sacrifié la vraisemblance au spectaculaire. Plus de sobriété aurait donné plus d’impact aux scènes d’attaques. Avec la mort de Franklin, on touche au sublime tellement le rire ne peut que survenir à l’issue de la séquence « d’horreur ». L’élimination des requins, quant à elle, tient plus de scènes à la Die Hard !

Le film se sert aussi de grosses ficelles du film d’horreur comme faire courir ses héros dans un couloir souterrain (la claustrophobie est une peur généralisée), ou faire s’isoler un autre dans une pièce où, bien entendu, le loup y est, et ne pas hésiter à dénuder partiellement une actrice dans une séquence où cela est « justifié » mais franchement voyeuriste quand même.

Moralité : faire quelque chose de mal pour faire le bien sert à bien faire le mal.
Saga "Requins au cinéma" Peur_b14

Anecdotes :
Sortie américaine : 28 juillet 1999 Sortie française : 19 janvier 2000
Réalisation :  Renny Harlin. Biographie dans 58 minutes pour vivre (saga Die Hard)
Scénario : Duncan Kennedy, Donna Powers, Wayne Powers
Les trois requins meurent de la même manière que ceux des Dents de la mer et de ses deux premières suites : une bonbonne de gaz pour le premier, une électrocution pour le second et un explosif pour le dernier.
Le requin du début a une plaque d'immatriculation de voiture venant de Louisiane coincée dans la bouche, référence évidente au premier volet des Dents de la mer dans lequel une plaque du même état se trouve dans un requin tigre à qui on ouvre le ventre.
Prix de la meilleure musique de film lors des BMI Film & TV Awards en 2000.
Thomas Jane/Carter Blake : acteur, producteur et réalisateur américain, il a joué dans Buffy, tueuse de vampires (1992), The Crow, la cité des anges (1996), La ligne rouge (1998), Jonni Nitro (+ réal, 2000), Dreamcatcher, l’attrape-rêves (2003), Dark Country (+ réal, 2009), LOL USA (2012), Vice (2015) ; à la télévision : Medium (2006), Hung (2009-2011), The Expanse (2015-2019).
Saffron Burrows/ Dr Susan McCallister : mannequin et actrice anglaise, on l’a vu au cinéma dans Au nom du père (1993), Le cercle des amies (1995), Wing Commander (1999), Enigma (2001), Frida (2002), Troie (2004), Braquage à l’anglaise (2008), Knife Fight (2012). Elle tourne aussi pour la télévision : Miss Marple (2007), Boston Justice (2007-2008), New York section criminelle (2010), Bones (2011), Marvel : Les agents du SHIELD (2013, 2014), Mozart in the jungle (2014-2018), Elementary (2019), You (2019-2021).
LL Cool J/Sherman Dudley : rappeur et acteur américain né James Todd Smith III. Son nom de scène signifie « Ladies Love Cool James ». Il a sorti 13 albums studios entre 1985 et 2013. Comme acteur, on l’a vu au cinéma dans Femme de choc (1986), La manière forte (1991), Halloween, 20 ans après (1998), Charlie et ses drôles de dames (2000), SWAT, unité d’élite (2003), et à la télévision dans Oz (1998), Docteur House (2005), 30Rock (2007), NCIS : Los Angeles (depuis 2009).
Jacqueline McKenzie/Janice Higgins : actrice australienne, vue au cinéma dans Eisenstein (2000), Kiss Kiss Bang Bang (2001), Commando de l’ombre (2010), Miss Fisher et le tombeau des larmes (2020). Elle tourne principalement pour la télévision : A cœur ouvert (1992), Les 4400 (2004-2007),  FBI : Portés Disparus (2007), Mental (2009), NCIS : Los Angeles (2010), Les Experts : Miami (2012), Bloom (2020).
Michael Rapaport/Tom « Scoggs » Scoggins : acteur américain vu à la télévision dans China Beach (1990), Urgences (1998), Friends (1999), Boston Public (2001-2004), Earl (2007-2008), Prison Break (2008-2009), Justified (2014), New York Unité spéciale (2016) et au cinéma dans True Romance (1993), Maudite Aphrodite (1995), Y a-t-il un parrain pour sauver la mafia ? (1999), Hitch, expert en séduction (2005), Les flingueuses (2013).
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Message  Estuaire44 Mer 15 Juin 2022 - 15:59

Film vu en salle à l'époque et je n'en ai quasiment aucun souvenir (hormis des requins que j'avais trouvé plutôt bien rendus), ce qui confirme qu'il n'est pas inoubliable ! Je n'ai pas vu ses suites, par contre.
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Message  Camarade Totoff Ven 17 Juin 2022 - 14:52

Saga "Requins au cinéma" Xo33OxQ5yd4

Pour une mise en bouche en attendant la critique, Instinct de survie sera diffusé sur NRJ12 le mercredi 22 juin.
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Message  Camarade Totoff Jeu 30 Juin 2022 - 13:48

Open Water : en eaux profondes (Open Water, 2004)
***

Saga "Requins au cinéma" Open_w10

Résumé
Pour se reposer d’une vie stressante, Daniel et Susan partent en vacances aux Bahamas et participent à une plongée en groupe. Mais quand ils remontent à la surface, le bateau est parti sans eux !

Saga "Requins au cinéma" Open_w11

Critique
Film à petits moyens (ça se voit), Open Water parvient à faire de ce qui aurait pu apparaître fauché une qualité en misant sur une originalité par rapport à d’autres « films de requins » ; le réalisme. Basés sur une histoire vraie, il ne cherche jamais le sensationnalisme et se concentre sur son unique objet : la solitude de Daniel et Susan perdus dans l’océan, en eaux libres donc au grand large (et non « en eaux profondes » comme pourrait le faire croire le très maladroit sous-titre français).
Saga "Requins au cinéma" Open_w12

Les requins sont quasiment absents et ceci pour une raison simple : ce sont des vrais et pas des effets spéciaux (aucun CGI n’a été utilisé) que l’on voit dans le film. Mais, ainsi que Spielberg l’avait démontré à son corps défendant dans Les Dents de la mer, l’absence de la menace ne rend pas celle-ci moins présente et sa crainte alimente une angoisse montante puisque chaque minute qui passe renforce la potentialité d’une attaque. Le premier requin apparaît à la 31’ minutes (sur 76) ; on a un groupe à 42’ (des ailerons fugaces, juste une silhouette à côté de Susan mais ça suffit pour faire sursauter) ; à 48’Daniel a un face-à-face de 1 seconde avec un requin. L’attaque nocturne ne sera pas montrée : on a un écran noir avec les cris des acteurs en fond sonore et juste quelques flashes (la scène est censée se passer durant un orage tropical). C’est peu mais c’est suffisant. D’autant que la musique est utilisée à bon escient.
Saga "Requins au cinéma" Open_w13

La mise en scène se concentre sur Susan et Daniel tantôt en plan serré, tantôt en élargissant avec quelques passages à 360° pour tenter de savoir où sont les requins. Hormis quelques rares plans sous-marins, l’essentiel est filmé à ras de la surface. Lorsque durant deux minutes (pas plus), le couple est séparé parce qu’ils se sont endormis, la tension monte subitement et l’angoisse se fait plus présente. Le duo d’acteurs, des inconnus à l’époque (et qui, malheureusement pour eux, le sont restés), question de budget certes mais cela aide à s’identifier, fait ainsi passer plusieurs émotions tout au long du film. Il n’y jamais de monotonie. C’est un peu comme les phases du deuil ; on a le déni (espoir que le bateau revienne vite), la colère (comment ces incapables ne se sont-ils pas encore aperçus de notre disparition?), l’acceptation (le regard vide et lugubre de Blanchard Ryan à la fin du film fait froid dans le dos). Ajoutons la crise conjugale avec vidage de sac et accusations réciproques mais réconciliation tout de même parce qu’au fond (si on ose dire), ils partagent la même galère.
Saga "Requins au cinéma" Open_w14

Anecdotes :
Écrit, réalisé et monté par Chris Kentis. Il a écrit et réalisé Grind (1997) et simplement réalisé Silent House (2011).
Le film est inspiré de la disparition, le 25 janvier 1998, de Tom et Eileen Lonergan, abandonnés sur place par leur bateau alors qu’ils plongeaient au large des côtes de la Grande barrière de corail, en Australie.
La production, d’un budget de 130 000 $, fut financée par le cinéaste et sa femme Laura Lau, tous deux grands amateurs de plongée. Après sa projection au Festival du film de Sundance, la société Lionsgate leur racheta les droits à hauteur de 2,5 millions de dollars.
Blanchard Ryan et Daniel Travis ont passé plus de 120 heures dans l’eau durant la production.
Le film fut tourné durant les week-ends et les vacances, avec une équipe de deux à trois personnes.
Le film a fait l’objet d’une suite en 2006, Dérive mortelle (Open Water 2: Adrift), un film prétendant lui aussi, être basé sur des évènements réels et d’un troisième volet, Open Water 3 : Les abîmes de la terreur (2017)
Les acteurs étaient attachés au bateau pour ne pas dériver dans les forts courants.
En 2013, la star Blanchard Ryan a discuté de sa scène de nu intégral dans une interview en podcast, notamment en la voyant avec ses parents. Elle a estimé que la scène était un geste gratuit mais a convenu que c’était nécessaire car le début du film était ennuyeux et il fallait maintenir l’attention des gens. Lorsqu’elle l’a vu avec ses parents lors d’une projection, ils ont tous deux eu des réactions différentes. Son père l’a bien pris car il vient d’un milieu sportif et a une mentalité de vestiaire à propos de la nudité. Mais sa mère était horrifiée de voir sa « petite fille » nue à l’écran. L’actrice a dit qu’elle et son père en avaient ri parce que sa mère était plus inquiète que Ryan soit nue devant du monde que d’être en danger en nageant avec de vrais requins.
Blanchard Ryan/Susan : actrice américaine née Susan Ryan mais qui prit ce pseudonyme à cause d’une homonymie. Elle a joué à la télévision dans Sex and the City (2000), Blue Bloods (2011-2012), FBI : Duo très spécial (2012), Orange is the new black (2016). C’est pratiquement sa seule incursion sur grand écran.
Daniel Travis/Daniel : acteur américain, surtout actif à la télévision : New York Unité spéciale (2000), Sex and the City (2001), Cold Case (2005), Les Experts : Manhattan (2008), NCIS (2009), Dexter (2010), Mentalist (2011). C’est pour lui aussi pratiquement sa seule apparition dans un film au cinéma.
Saga "Requins au cinéma" Open_w15
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Message  Estuaire44 Jeu 30 Juin 2022 - 14:03

Pas vu celui-ci, mais il semble très sympathique, en effet ! Merci pour cette bien belle critique ! 1010
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Message  Camarade Totoff Ven 1 Juil 2022 - 14:46

Merci ! DVD à dispo si besoin.
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Message  Estuaire44 Ven 1 Juil 2022 - 15:48

Face au péril, un Héros se dresse obstinément

https://twitter.com/AFP/status/1542556066751295488
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Message  Estuaire44 Lun 8 Aoû 2022 - 14:17

Le Dents de la Mer dans le cycle estival de France Culture dédié aux films ayant changé le monde, celui-ci vient de s'achever.

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-comment-les-films-changent-le-monde
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Message  Estuaire44 Dim 14 Aoû 2022 - 9:50

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Message  Camarade Totoff Ven 19 Aoû 2022 - 13:34

Instinct de survie (The Shallows, 2016)
****

Saga "Requins au cinéma" Instin10


Résumé
Venue surfer en solitaire sur une plage isolée, Nancy est attaquée par un requin et se réfugie sur un rocher. Hors de portée du squale, elle l’est aussi de la plage et elle va devoir mener une lutte acharnée pour rester en vie.

Saga "Requins au cinéma" Instin11

Critique
Une merveille ! Parmi les films d’horreur, il y a la sous-catégorie des films « survivaliste » où le spectateur sait que le héros survivra mais devra franchir un certain nombre d’épreuves. Instinct de survie s’inscrit pleinement dans cette veine fructueuse.

Le film est bâti sur un modèle ternaire : une introduction qui, rapidement et efficacement, pose les bases (contexte personnel complexe pour Nancy avec une recherche pour se relier à sa mère disparue, cadre idyllique), une conclusion de conte de fée (la vie reprend après avoir terrassé le monstre, le requin remplaçant le loup traditionnel) avec cette « morale » livrée par le réalisateur (« Survivre à une expérience et en sortir grandi ») et, entre les deux, un véritable duel.

Saga "Requins au cinéma" Instin12

Si le démarrage agace un peu avec une complaisance certaine de la caméra de Jaume Colet-Serra pour les courbes de Blake Lively, il va vite se concentrer sur son sujet. A 19’45, Nancy est seule. D’ailleurs, un des ressorts dramatiques du film est de veiller à isoler concrètement Nancy d’abord de toute aide extérieure (l’ivrogne, les surfeurs) puis de toute aide proche (la marée recouvre le rocher, le requin détruit la bouée). Symboliquement, le message est clair : aide-toi, le Ciel t’aidera. Nancy ne peut compter que sur elle-même, sur ses propres forces et son mental pour s’en sortir. Or, le départ du film a laissé voir une fragilité à ce sujet. L’enjeu est là : Nancy doit surmonter son traumatisme pour survivre.

La découverte du cadavre de la baleine – un mélange de CGI et de polystyrène très réussi – rompt le charme : l’Éden est perdu, le monstre peut survenir. Et il le fait à travers un rideau d’eau dans un superbe plan. A 22’24, c’est la première attaque, rapide, brutale, qui laisse Nancy sonnée, désorientée et l’angoisse du spectateur de monter en flèche. La séquence où Nancy recoud sa plaie avec les moyens du bord est particulièrement éprouvante et l’héroïne n’est pas la seule à serrer les dents ! Symboliquement, il y a comme une mort du héros : c’est la nuit, du sang a été versé. Il est intéressant de voir qu’à trois reprises Nancy va échouer à s’en sortir et/ou à demander de l’aide. A chaque fois, ces échecs surviennent la nuit. Le chiffre « 3 » a aussi une forte connotation symbolique dans l’univers des contes de fées.

Saga "Requins au cinéma" Instin13

C’est après avoir connu l’abattement que Nancy va prendre les choses en main. Aider la mouette est la première chose qu’elle réussit ; sa première victoire sur l’adversité. Et cela lui rend confiance en elle. Il fait d’ailleurs jour : héroïne solaire, Nancy reprend des forces avec l’astre du jour. La bataille finale se jouera symboliquement entre chien et loup ; manière de dire que, tant la lumière que les ténèbres peuvent l’emporter et que c’est la volonté individuelle qui fait la différence. Nancy va mener la bataille en se fixant des objectifs chaque fois plus ambitieux. Le requin, presque invisible durant le film (4 minutes de temps de présence !), aura sa chance pour tuer la jeune femme mais ne saura pas la saisir. Il est alors trop tard pour lui. Nouvelle Diane chasseresse, Nancy a vaincu le monstre pour restaurer l’harmonie.

Saga "Requins au cinéma" Instin14

Anecdotes :
Sortie américaine : 21 juin 2016 Sortie française : 17 août 2016
Réalisation : Jaume Collet-Serra. Réalisateur et producteur espagnol, on lui doit notamment La maison de cire (2005), Esher (2009), Sans identité (2011), Non-Stop (2014), The Passenger (2018), Jungle Cruise (2021).
Scénario : Anthony Jaswinski
Blake Lively était enceinte de son deuxième enfant pendant le tournage.
Blake Lively a été doublée pour les scènes de surf car elle ne pouvait pas surfer professionnellement. « Tout ce que j’ai fait, c’est pagayer », se souvient-elle. Sa doublure cascade de surf était la surfeuse australienne professionnelle de 19 ans Isabella Nichols qui a appris à Blake comment pagayer correctement, comment cirer une planche et mettre une corde de jambe et des ailerons pour lui donner un aspect authentique.
Le crabe que Nancy écrase sur son rocher est en CGI, bien que le crabe écrasé qu’elle tente de manger soit réel. Les réactions de dégoût de Blake Lively sont authentiques car le réalisateur Jaume Collet-Serra déclare que « Nous n’avons pas le droit de faire du mal à un animal, donc il n’y avait pas de crabes vivants, mais nous avons envoyé notre département artistique le matin pour aller chercher des crabes qui étaient morts naturellement sur les plages, donc il y en a quelques-uns là-dedans. »
Blake Lively a révélé dans une interview qu’elle était terrifiée par les requins dans la vraie vie et qu’elle n’avait jamais vu Les Dents de la mer (1975).
Le film a été tourné en 47 jours, avec des prises de vue principales du 28 octobre au 13 décembre 2015.
Blake Lively a accidentellement claqué son visage contre la bouée à la fin du film. La blessure vue dans le film et sa réaction sont réelles. Elle a fait la plupart de ses propres cascades dans le film.
La bouée à laquelle Nancy se raccroche porte le numéro 42. Chiffre considéré, dans la culture pop, comme la réponse au sens de la vie comme dans le célèbre livre de Douglas Adams H2G2, le Guide du voyageur intergalactique où 42 est la réponse à la question ultime.
Blake Lively/ Nancy : actrice américaine née Blake Ellender Brown (« Lively » est le nom de scène de son père, également acteur), elle débute sa carrière dans le film Quatre filles et un jean (2005) mais elle se révèle avec la série Gossip Girl (2007-2012). On la voit au cinéma dans Les vies privées de Pippa Lee (2009) et dans Green Lantern (2011). Elle tient le premier rôle féminin de Savages (2012). Viendront ensuite Café Society (2016), L’ombre d’Emily (2018), Le rythme de la vengeance (2020).
Saga "Requins au cinéma" Instin15
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Message  Estuaire44 Ven 19 Aoû 2022 - 14:53

Excellent film, particulièrement éprouvant et avec une vraie empathie pour l'héroïne.. Blake Lively achève de fracasser son image de Gossip Girl et de prouver qu'elle peut tout jouer. Je l'avais beaucoup aimée dans le café Society de Woody Allen.
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Message  Camarade Totoff Lun 5 Sep 2022 - 13:47

47 meters down (2017)
**
Saga "Requins au cinéma" 47_met10

Résumé
Lisa et Kate sont deux sœurs en vacances au Mexique qui se laissent convaincre de plonger dans une cage au milieu des requins. Mais le câble lâche et la cage plonge à 47 mètres de profondeur avec une heure d’oxygène et des requins blancs qui rôdent.
Saga "Requins au cinéma" 47_met11

Critique
Sur la pochette du DVD, on peut lire « Au croisement d’Instinct de survie et de Gravity » ; c’est résolument excessif, le film ne possédant ni la maîtrise de la tension du premier ni encore moins celle du deuxième. Malgré leur talent, Mandy Moore et Claire Holt ne peuvent se comparer ni à Blake Lively et encore moins à une Sandra Bullock au sommet de son art. Le film a cependant quelques qualités propres.

Film quasiment entièrement tourné sous l’eau, il « parle du concept de respiration » selon Mandy Moore et c’est bien plus exact même si c’est moins vendeur. L’histoire de ces deux sœurs partis en vacances et perdues au fond de l’eau tient la route et le film aurait été bien meilleur en se focalisant sur elles et leur angoisse de manquer d’air plutôt que de faire intervenir trop souvent les requins. On ne compte pas moins de sept attaques dont les deux dernières presque simultanées.

Saga "Requins au cinéma" 47_met12

L’ouverture est assez réussie avec cette « attaque » du matelas pneumatique dans une piscine et ce cocktail rouge vif qui se répand dans l’eau. Métaphore évidente mais qui donne le ton, comme la toute première réplique : « Chopée par un requin ». Tout est dit dans les premières minutes. Il ne reste plus qu’à développer. Comme d’habitude dans un film de requins, au commencement est le paradis (ici, le Mexique ; comme dans Instinct de survie). Tout est beau, c’est normal. On attend tranquillement que le problème arrive et, c’est original, ce n’est pas le requin qui va le poser mais une très banale question technique. La séquence de la rupture du câble est assez impressionnante et elle ouvre vraiment le film.

La progression narrative va être ensuite rythmée par des séquences d’espoirs et de déceptions et entrecoupée d’attaques de requins assez prévisibles (la moitié environ se voient venir de loin). Le dilemme est le suivant : mourir d’asphyxie dans la cage ou risquer l’accident de décompression avec des requins tout autour. Dommage que plusieurs effets soient exagérés ou clichés (le requin qui tente de rentrer dans la cage renvoie directement aux Dents de la mer). Cette question du manque d’air est la vraie source d’angoisse du film et son traitement, sa vraie réussite.

Saga "Requins au cinéma" 47_met13

S’il est évident qu’il faut meubler avec des discussions (car oui, on peut parler sous la mer, la technique le permet même si on peut se demander si le silence n’aurait pas été plus angoissant), le portrait des sœurs n’est guère développé. L’une se trouve ennuyeuse et envie l’autre de vivre plus fort. C’est mince. En revanche, les deux actrices, qui se sont rencontrées en prenant une leçon de plongée pour ce film, sont assez complices pour que la relation sororale soit crédible.

Si les attaques de requins génèrent de la tension, le film manque parfois de nerfs et peine à réussir ses relances dramatiques qui soit se répètent (le câble lâche deux fois) ou manquent clairement d’originalité (les deux sœurs sont écorchées donc laissent plein de sang dans l’océan, que croyez-vous qu’il arrivât ?). Parler de la narcose à l’orée du dernier quart d’heure est certes original pour le coup, mais c’est évident que le scénario le lance brutalement pour dramatiser une situation qui l’est déjà suffisamment et il est évident qu’une des deux sœurs va en souffrir. Le ballet des requins en pleine eau, les deux sœurs au centre, avec une photographie sombre et un éclairage de fusée de détresse est ensuite une séquence somptueuse mais qui arrive bien tard. En fait, c’est un « film de requins » qui aurait été meilleur sans requins !

Saga "Requins au cinéma" 47_met14

Anecdotes :
Scénario : Johannes Roberts et Ernest Riera
Réalisation : Johannes Roberts. Réalisateur et scénariste britannique spécialisé dans l’horreur, il a réalisé Alice (2002), The Door (2016), 47 meters down : uncaged (2019), Resident Evil : Bienvenu à Raccoon City (2021)
Le film a été tourné au studio Pinewood en République Dominicaine.
Le financement fut trouvé avant que le scénario soit complètement écrit sur la base d’un long pitch.
Narcose : plus exactement narcose à l’azote dite familièrement « ivresse des profondeurs » est due à l’excès d’azote dans le sang entraînant des troubles du comportement. Il convient alors de faire remonter le plongeur pour faire diminuer la pression du gaz. Les effets se dissipent assez rapidement.
Claire Holt/Kate : actrice américano-australienne, elle travaille surtout à la télévision : H2O (2006-2009), Vampire Diaries (2011-2014), The Originals (2013-2018), Aquarius (2015-2016), Legacies (2021-2022).
Mandy Moore/Lisa : actrice, auteure-compositrice-interprète, styliste et mannequin américaine née Amanda Moore ; comme chanteuse, elle a sorti 11 albums entre 1999 et 2022 ; comme actrice, on a pu la voir au cinéma dans Princesse malgré elle (2001), American Dreamz (2006), Midway (2019) et à la télévision dans Entourage (2005), Scrubs (2006), How I meet your mother (2007), Grey’s Anatomy (2010), This Is Us (2016-2022). Elle a également beaucoup fait de doublage (Raiponce).
Saga "Requins au cinéma" 47_met15
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Message  Camarade Totoff Ven 23 Sep 2022 - 13:18

En eaux troubles (The Meg, 2018)
****
Saga "Requins au cinéma" En_eau10

Résumé
Lorsqu’un Megalodon, un gigantesque requin préhistorique, s’échappe d’un lieu resté inconnu jusqu’alors, une équipe de chercheurs se retrouve piégée. Jonas Taylor, sauveteur spécialisé dans les grandes profondeurs, est appelé au secours. Avec l’aide de la biologiste Suyin, il va se confronter à un véritable monstre.
Saga "Requins au cinéma" En_eau11

Critique
Coproduction sino-américaine, ce film de genre est une petite perle dans le domaine si particulier du « film de requins ». On y retrouve cette habitude des Américains à couper les mots trop compliqué (« le Meg » parce que « Megalodon » c’est trop difficile à retenir comme on avait eu des « T-Rex » ou des « Raptors » ailleurs). La part est égale entre les acteurs Chinois (avec la gracieuse Li Bingbing en figure de proue) et les Américains chez qui Jason Statham écrase tout. Le producteur Di Bonaventura voulait que l’acteur, réputé pour ses films d’action, fasse quelque chose de différent et c’est le cas : Jason Statham ne se bat pas et il est bon quand même !
Saga "Requins au cinéma" En_eau12

Le film peut être découpé en trois actes avec un prologue et une conclusion. L’ouverture s’oublie vite : elle sert à « crédibiliser » le traumatisme de Jonas (parce qu’un dur qui en a bavé c’est intéressant dit le producteur dans les bonus), histoire de lui donner plus d’épaisseur psychologique et ne pas en faire un « super-héros ». On peut être un brin circonspect sur ce point. D’autant que Jason Statham n’est pas crédible en ivrogne. Par contre, il est cocasse qu’il démonte lui-même la traditionnelle scène où l’on vient supplier le héros de venir à la rescousse.

Le premier acte se déroule sans Jason Statham et consiste à poser les fondamentaux du film et à dérouler la situation initiale qui justifiera l’intervention du héros. En l’occurrence, un sous-marin bloqué à plus de 11 000 mètres de profondeur ! Si l’hypothèse de science-fiction retenue est intéressante, le schéma est classique : émerveillement devant les beautés de la Création suivi du choc avec une créature « démoniaque » (le mot « démon » est prononcé). L’Humanité ne s’est visiblement pas remise de la perte du Jardin d’Eden ! Le plus intéressant à ce stade, c’est que le monstre n’est « visible » qu’indirectement. Cela sert bien sûr à faire monter les enjeux.
Saga "Requins au cinéma" En_eau13

Le Megalodon apparaît réellement à la 32’ et lance la seconde partie qui va durer une autre demi-heure. Elle consiste dans la traque du requin géant. Le spectateur se crispe quand Jason Statham est dans l’eau et nage vers le requin. On ressent bien la perte de sécurité, la prise de risque. L’effrayante solitude avec ces images filmées tantôt au ras de l’eau et tantôt par dessous. Héritage évidemment des Dents de la mer mais héritage toujours fructueux et d’actualité. Solitude et, en même temps, certitude que le monstre va venir par en-dessous. Il n’est pas anodin que le héros s’appelle « Jonas » ; prophète biblique qui, parce qu’il refusait de porter la Parole de Dieu à Ninive, passa quelque temps dans le ventre d’un « poisson ». Cette partie s’honore de scènes bien flippantes quand le spectateur doit, en même temps, s’inquiéter pour Jonas, mais aussi pour Suyin et pour Jaxx !

La troisième partie commence avec l’entrée en scène d’un second requin plus gros que le premier ! Mais ce que cette survenue pourrait avoir de « gag » est plus que largement compensée par la décimation de l’équipage qui y laisse beaucoup de plumes. Vu le nombre d’acteurs au départ, c’est évident qu’il y aurait du carnage. Cela n’empêche pas la pression de monter et l’émotion d’être au rendez-vous. Cette partie se conclue sur la plage thaïlandaise qui fait furieusement penser à celle, au bord d’un lac, dans Piranha 3D et cette foule, nombreuse, et totalement inconsciente.

Saga "Requins au cinéma" En_eau14

La conclusion tient dans la bataille finale contre le requin géant. On pourra regretter un côté trop « explosif » et une scène inutile lorsque le monstre jaillit hors de l’eau, Jason Statham accroché à lui ! Durant tout le film, il aura non seulement assuré ses cascades (seul) mais aussi la part d’humour qui fait le sel d’un film de Jason Statham et le distingue d’un vulgaire film d’action. On ne peut que sourire à la scène où il sort de la douche par exemple. Sa complicité avec Li Bingbing fonctionne parfaitement et les deux acteurs rendent parfaitement crédible la romance évidente entre leurs personnages. C’est aussi que c’est classiquement l’union de la Belle et de la Bête ! L’actrice chinoise, qui s’y connaît aussi en cascades, est impeccable tout du long et son jeu est large, entre la mère aimante, inquiète, la biologiste et la femme d’action qui prend sa part du combat. Plaisant à suivre, sans longueurs, dynamique, ce film est, dans son créneau, un chef-d’œuvre !
Saga "Requins au cinéma" En_eau15

Anecdotes :
Scénario : Dean Georgaris, Jon Hoeber et Erich Hoeber, d'après le roman Meg: A Novel of Deep Terror de Steve Alten
Réalisation : Jon Turteltaub. Réalisateur, producteur et scénariste américain, on lui doit notamment Benjamin Gates et le trésor des Templiers (2004), Benjamin Gates et le livre des secrets (2007), L’apprenti sorcier (2010), Las Vegas (2013). Il a également réalisé des épisodes pour les séries Jéricho (2006), Wes et Travis (2012), Rush Hour (2016).
Le petit chien Pippin fait référence au film Les Dents de la mer, la différence est que Pippin survit au Mégalodon à la fin du film, alors que Peppet est dévoré hors champ par le requin au début du film.
Mégalodon : espèce éteinte de requins ayant vécu entre 23 et 3.6 millions d’années. Connu uniquement par ses dents, cet animal pourrait mesurer entre 14 et 20 mètres ; ce qui en fait un des plus grands poissons de l’Histoire. Le refroidissement des océans, ainsi que l’abaissement du niveau de la mer, et la concurrence des cétacés carnivores pourraient avoir contribué à son extinction. Il est certain que la taille des baleines augmenta après sa disparition. On trouve un mégalodon dans le film Shark Attack 3 (2002).
Jason Statham/ Jonas Taylor : acteur britannique, il a d’abord fait partie de l’équipe britannique de plongeon. Il est ensuite mannequin et ne commence sa carrière d’acteur qu’à trente ans avec Arnaque, crime et botanique (1998) mais c’est le film Le Transporteur (2002) qui le révèle. Il tournera deux suites (2005, 2008). Il a également joué dans Braquage à l’italienne (2003), Chaos (2005), Braquage à l’anglaise (2008), The Expendables (2010, 2012, 2014), Le Flingueur (2011), Parker (2013), Fast & Furious (2015, 2017, 2021), Fast & Furious : Hobbs & Shaw (2019), Un homme en colère (2021).
Li Bingbing/ Suyin Zhang : actrice chinoise, vue sur nos écrans dans La triade du papillon (2003), Le Royaume interdit (2008), Détective Dee : le mystère de la flamme fantôme (2010), Resident Evil : Retribution (2012), Transformers : l’âge de l’extinction (2014).
Rainn Wilson/Jack Morris : acteur américain, vu à la télévision dans Charmed (2001), Les Experts (2001), Monk (2003), Six feet under (2003-2005), Numb3rs (2005), The Office (2005-2013), Star Trek : Discovery (2017), Utopia (2020), The Rookie (2021) ; au cinéma dans Ma super ex (2006), Juno (2007), Transformers 2 : la revanche (2009), Army of One (2016), Blackbird (2019).
Ruby Rose/ Jaxx Herd : mannequin et actrice australienne, vue au cinéma dans Resident Evil : chapitre final (2016), xXx : reactivated (2017), et à la télévision dans Orange is the new black (2015-2016), Supergirl (2018-2019), Flash (2018-2019), Arrow (2018, 2020), Batwoman (2019-2020), DC : Legend of Tomorrow (2020).
Winston Chao/Dr Minway Zhang : acteur taïwanais que l’on a pu voir dans La filature (2016) et un grand nombre de productions chinoises.
Cliff Curtis/James « Mac » Macreides : acteur néo-zélandais, vu au cinéma dans La leçon de piano (1993), 6 jours, 7 nuits (1998), A tombeau ouvert (1999), Le maître du jeu (2003), Die Hard 4 : Retour en enfer (2007), Le dernier maître de l’air (2010), Colombiana (2011), Fast & Furious : Hobbs & Shaw (2019) ; à la télévision, il joua dans Hercule (1995), Body of Proof (2011), Fear the walking dead (2015-2017)
Page Kennedy/DJ : acteur américain, vu à la télévision dans Six feet under (2002), New York Police Blue (2003), NIH : Alertes médicales (2004), Desperate Housewifes (2005), Les Experts (2006), Weeds (2006-2007), Les Experts : Miami (2007), Cold Case (2008), Bones (2010), The Closer (2011), Rush Hour (2016). Il s’agit pratiquement de son seul film au cinéma.
Jessica McNamee/Lori Taylor : actrice australienne, vue au cinéma dans Je te promets (2012), Battle of the sex (2017), Black Water : Abyss (2020) et à la télévision dans Summer Bay (2007), FBI : Duo très spécial (2013), Sirens (2014-2015).
Robert Taylor/Dr Heller : acteur australien, vu à la télévision dans Summer Bay (1989), The Fed (1993), Flipper (1996), Natalie Wood : le prix de la gloire (2004), Longmire (2012-2017) et au cinéma dans Matrix (1999), Kong : Skull Island (2017)
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Message  Estuaire44 Ven 23 Sep 2022 - 13:28

Beaucoup aimé aussi, très distrayant ! Je ne partais pas conquis, mais le film a vraiment été une bonne surprise .
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Message  Camarade Totoff Ven 28 Oct 2022 - 16:54

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Message  Estuaire44 Jeu 3 Nov 2022 - 19:54

Avec cinq têtes, c'est forcément plus cérébral comme film.

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Message  Camarade Totoff Ven 4 Nov 2022 - 13:15

C'est "impressionnant" comme bande-annonce !

Cinq têtes, ça n'a rien d'impressionnant puisque l'hydre de Lerne en compte jusqu'à neuf.
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Message  Camarade Totoff Mar 20 Déc 2022 - 13:57

Mea culpa de Steven Speilberg :

https://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/spielberg-exprimeses-regrets-pour-les-requins-decimes-apres-les-dents-de-la-mer_5551914.html#xtor=EPR-919-[NLculture]-20221218-[content3]

Peter Benchley avait fait le sien dans "National Geographic" quelques années avant de mourir.
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Message  Estuaire44 Ven 7 Avr 2023 - 15:23

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Message  Camarade Totoff Ven 21 Avr 2023 - 13:32

Bonus conclusif en forme de pastiche (I)

Piranha 3D (2010)
***
Saga "Requins au cinéma" Piranh10

Résumé
Une secousse sismique libère des milliers de piranhas au même moment que se déroule le Spring Break. Jake, un jeune du coin, se retrouve embringué sur le tournage d’un porno. La fête va tourner au carnage.


Saga "Requins au cinéma" Piranh11

Critique
Hommage assumé au film Les Dents de la mer, en même temps que remake du film de Joe Dante, Piranha 3D (mais selon Kelly Brooke, ses seins ont flingué la 3D et même James Cameron n’a pas pu la réparer ; une boutade évidemment) voulait « traumatiser une génération » si on en croit son réalisateur Alexandre Aja. Sans aller jusque-là, c’est véritablement gore et certaines scènes sont très dures. C’est l’ensemble et un excellent montage qui font l’équilibre.

En effet, autant qu’il est violent (la scène du carnage a nécessité 300 000 litres de faux sang et les mannequins sont très réalistes), ce film est drôle. On passe d’une scène légère, voire érotique, à un bain de sang. Le tout sans temps mort car tout se tient en 79 minutes.

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Les éléments de comparaison avec Les Dents de la mer sont légions ; de la présence de Richard Dreyfuss au personnage du shérif (Elisabeth Shue reprend le rôle de Roy Schneider), de la menace sous les eaux en plein...évènement aux fortes retombées économiques et, bien sûr, le piranha remplace le requin. L’époque permet de remplacer l’innocente fête nationale du film de Spielberg par la « pause printemps », institution américaine « absurde et excessive » selon la Britannique Kelly Brooke et qui est une semaine de pure débauche. Sur ce dernier point, Alexandre Aja n’a pas lésiné ! Ce film réconcilie en quelque sorte les deux pointes de la psychanalyse : Éros et Thanatos.

La première demi-heure du film lance plusieurs segments narratifs : la fête (qui sert de toile de fond), les géologues venus étudier la faille qui s’est ouverte, l’équipée du « Barracuda » ; bateau du tournage miteux du film porno qui finit par rassembler tous les segments en un seul. A 37’, Alexandre Aja a commencé le déblayage et concentre son attention sur l’équipage perdu du « Barracuda ». D’autant plus perdu que les membres de cet équipage étaient partis avec l’idée de passer une journée « chaude » et qu’ils finissent par lutter pour leur survie !

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Pour tendre un peu plus le final, Alexandre Aja a la bonne idée de rajouter des enfants. C’est lorsqu’ils arrivent à bord du bateau que la fête se termine. Les piranhas arrivent juste après. Ne tuer que les personnages antipathiques ne serait pas drôle. Menacer des enfants tend encore un peu plus le film et lui confère une aura dramatique qui aurait pu lui manquer. Du coup, le spectateur se demande s’ils pourront être sauvés. On a ainsi un final particulièrement dramatique.

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Le casting est riche et efficace. Élisabeth Shue endosse sans problème le rôle du shérif tout en étant crédible en mère. Steven R. McQueen est plutôt bon dans le rôle de Jake tiraillé entre son devoir de grand frère, son attirance pour son amie Kelly tout en étant plus qu’émoustillé par la très belle Danni ; à qui Kelly Brooke – qui tient là son meilleur rôle – donne à la fois une image sexy évidemment mais aussi sympathique. De toute la bande du « Barracuda », c’est certainement la seule que le spectateur voudra voir sauver. Dans le rôle de Derrick, le réalisateur miteux, obsédé et sexiste, Jerry O’Connell réalise une belle performance de beau salopard ! Enfin, on signalera le petit rôle de Christopher Llyod, qui est chargé de donner au spectateur le minimum d’explications scientifiques nécessaires. On retiendra sa description du piranha aussi analytique qu’apocalyptique !

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Anecdotes :
Scénario :  Serge Ryan et Peter Goldfinger, arrangé par Alexandre Aja et Grégory Levasseur
Réalisation : Alexandre Aja. Réalisateur, scénariste et producteur français né Alexandre Jouan-Arcady, il écrit et réalise un court –métrage Over the raimbow (1997), il sera assistant-réalisateur avant de réaliser son premier long-métrage Furia (1999). Il réalise ensuite Haute tension (2003) qui lui ouvre les portes d’Hollywood. Il commence avec La colline a des yeux (2006) puis Mirrors (2008), Horn (2014), Crawl (2019), Oxygène (2021).
La scène du ballet aquatique lesbien entre Kelly Brooke et Riley Steele, qui dure 30 secondes à l’écran, a nécessité quatre jours de tournage. Kelly Brooke indique dans les bonus du DVD qu’il a fallu beaucoup d’entraînement dont apprendre l’apnée.
Une étude « scientifique » selon les bonus a déclaré Kelly Brooke « femme parfaite ». L’étude est anglaise ; tout comme l’actrice qui s’est dit « flattée ».
Élisabeth Shue/Shérif Julie Forester : actrice américaine vue au cinéma dans Karaté Kid (1984), Cocktail (1988), Retour vers le futur 2 (1989), Retour vers le futur 3 (1990), Leaving Las Vegas (1995), Le Saint (1997), Hollow Man : l’homme sans ombre (2000), Gracie (2007), Battle of the Sex (2017) ; et à la télévision dans Les Experts (2012-2015)
Steven R. McQueen/Jake Forester : acteur américain né Steven Chadwick McQueen, il est le petit-fils de Steve McQueen. Sa carrière est essentiellement consacrée à la télévision : Everwood (2005-2006), Numb3rs (2008), Les Experts : Miami (2008), Vampire Diaries (2009-2017) ; Chicago Fire (2015-2016).
Jessica Szohr/Kelly Driscoll : actrice américaine, vue à la télévision dans Ma famille d’abord (2003), Le monde de Joan (2004), Les Experts : Miami (3 épisodes, 2007), Gossip Girl (85 épisodes, 2007-2012), Les Experts : Cyber (2015), Kingdom (5 épisodes, 2015), Shamemess (12 épisodes, 2017-2018), The Orville (20 épisodes, 2019-2022) ; au cinéma dans Sea, sexe and fun (2009), Le casse de Central Park (2011), Les stagiaires (2013), Aventure d’un soir (2014), Ted 2 (2015).
Adam Scott/Novak Radzinsky : acteur américain, vu au cinéma dans Star Trek : Premier contact (1996), Aviator (2004), En cloque-mode d’emploi (2007), Jamais entre amis (2015) et à la télévision dans Urgences (1995), New York Police Blues (1996), La vie à cinq (7 épisodes, 1998-1999), Six feet under (2002), Les Experts : Miami (2004), Veronica Mars (2005), New York Police Judiciaire (2006), Park & Recreations (2010-2015), Veep (2017), The Twilight Zone (20169).
Jerry O’Connell/Derrick Jones : acteur américain, vu à la télévision dans Equalizer  (1988), Sliders-Les mondes parallèles (69 épisodes, 1995-1999), Preuves à l’appui (88 épisodes, 2002-2007), FBI : Portés Disparus (2004), Las Vegas (5 épisodes, 2004-2006), Ugly Betty (2007), The Defenders (18 épisodes, 2010-2011), Burning Love (13 épisodes, 2013), The Bing Bang Theory (3 épisodes, 2018) et au cinéma dans Calendar Girl (1993), Jerry Maguire (1996), Scream 2 (1997), Mission to Mars (2000), Scary Movie 5 (2013), Veronica Mars (2014).
Ving Rhames/Shérif adjoint Fallon : acteur américain, vu au cinéma dans Outrages (1989), Homicide (1991), Pulp Fiction (1994), Mission : Impossible (1996, 2000, 2006, 2011, 2015, 2018), Les Ailes de l’enfer (1997), Haute voltige (1999), L’armée des morts (2004), Clones (2009), Les gardiens de la galaxie vol.2 (2017) et à la télévision dans Deux flics à Miami (2 épisodes, 1985-1987), Equalizer (1989), Urgences (8 épisodes, 1994-1996).
Christopher Llyod/Carl Goodman : acteur américain, vu au cinéma dans Vol au-dessus d’un nid de coucou (1975), Le facteur sonne toujours deux fois (1981), Star Trek III : A la recherche de Spock (1984), Retour vers le futur (1985, 1989, 1990), Qui veut la peau de Roger Rabbitt ? (1988), La famille Addams (1991), Les valeurs de la famille Addams (1993), InSight (2011), Piranha 3DD (2012), Albert à l’Ouest (2014), Braquage à l’ancienne (2017) et à la télévision dans Cheers (2 épisodes, 1984), Spin City (1999), Malcom (2002), Ed (2003), A la Maison-Blanche (2005), Numb3rs (2007), Fringe (2011), NCIS (2020)
Kelly Brooke/ Danni Arslow : mannequin et actrice britannique née Kelly Ann Pearson ; vue à la télévision dans Fist of Fun (1996), Smallville (4 épisodes, 2004), Miss Marple (2006), Skins (2011), Metal Hurlant Chronicles (2012), One Big Happy (6 épisodes, 2015), Inspecteur Barnaby (2018) ; au cinéma dans Ripper (2001), Braquage à l’italienne (2004)
Riley Steele (Crystal Sheppard), Gianna Michaels (fille du parachute) et Ashlynn Brooke (la fille coupée en deux) sont des actrices de films pornographiques.
Biographie de Richard Dreyfus dans Les Dents de la mer, de Dina Meyer dans NCIS (7-13).

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Message  Estuaire44 Ven 21 Avr 2023 - 21:27

Superbe critique ! Pas vu le film, mais j'imagine qu'avec moi cela aurait été un **** ! Laughing
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