Série "Hercule Poirot"
+14
Sagesse
Dearesttara
Evelyne
mrs.peel6568
Bob
leeloo
alexandre
Marc
mike gambit
MaraJadeB
Joris
Estuaire44
claude
Philo
18 participants
CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: Les SÉRIES TÉLÉ, FILMS, ACTEURS, ACTRICES & autres Artistes :: Les Séries Télé
Page 5 sur 18
Page 5 sur 18 • 1, 2, 3, 4, 5, 6 ... 11 ... 18
Re: Série "Hercule Poirot"
Pour avoir lu presque tout Carr, je dois dire que Trois cercueils se refermeront, et surtout La chambre ardente (avec deux solutions différentes : une rationnelle, une surnaturelle, dont il est impossible de savoir quelle est la bonne) rivalisent largement avec le chef-d’œuvre de Gaston Leroux. Je les préfère. Toutefois, sur le thème de la chambre close, Le parfum de la Dame en noir, suite officieuse de la chambre jaune, propose un locked room mystery encore plus tordu et génial que la chambre jaune. Au reste, Carr et Christie n'ont jamais caché leur intérêt pour leur homologue français. Le style de Christie repose surtout sur des dialogues excellents et une galerie de personnages savamment dense, ce n'est pas une écrivain "d'atmosphère", là je pense est la différence avec ses collègues masculins.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Hercule Poirot"
Réalisation : Renny Rye
Scénario : Stephen Wakelam
D’après la nouvelle d’Agatha Christie, Trio à Rhodes
Distribution
David Suchet Hercule Poirot
Frances Low : Pamela Lyall
Jon Cartwright : Commandant Chantry
Annie Lambert : Valentine Chantry
Peter Settelen : Douglas Gold
Angela Down : Marjorie Gold
Timothy Kightley : Major Barnes
Résumé
En vacances sur l’île de Rhodes, Hercule Poirot fait la connaissance de Pamela Lyall et de deux couples de touristes anglais, les Gold et les Chantry. Une soudaine proximité se dessine entre Madame Chantry et Monsieur Gold. Hercule Poirot flaire le drame et conseille à Madame Gold de quitter l’île le plus vite possible. Un soir, Madame Chantry boit dans le verre de son mari et meurt empoisonnée. Monsieur Gold est alors accusé et emprisonné, mais Poirot est convaincu de son innocence.
Critique
Un très bon score pour un épisode qui nous fait fortement penser aux Vacances d’Hercule Poirot, beaucoup plus connu du public. Malgré le fait que le meurtre soit assez tardif, cela n’affecte pas le déroulement pourtant très rapide de l’enquête. Ceux qui auront vu Les Vacances d’Hercule Poirot ou sa version cinématographique Meurtre au Soleil de 1982 devineront aisément le motif et l’identité des coupables, bien que la nature des relations entre ces protagonistes soit officiellement différente. Sans cela, un peu d’imagination fera l’affaire. Hercule Poirot, dans cette enquête improvisée, et accompagné cette fois-ci d’une charmante admiratrice, agit avec davantage de décontraction. Le climat de l’épisode, nous plongeant sous le soleil brûlant de la mer Egée, est revivifiant. Le seul bémol réside dans son démarrage difficile.
Scénario : Stephen Wakelam
D’après la nouvelle d’Agatha Christie, Trio à Rhodes
Distribution
David Suchet Hercule Poirot
Frances Low : Pamela Lyall
Jon Cartwright : Commandant Chantry
Annie Lambert : Valentine Chantry
Peter Settelen : Douglas Gold
Angela Down : Marjorie Gold
Timothy Kightley : Major Barnes
Résumé
En vacances sur l’île de Rhodes, Hercule Poirot fait la connaissance de Pamela Lyall et de deux couples de touristes anglais, les Gold et les Chantry. Une soudaine proximité se dessine entre Madame Chantry et Monsieur Gold. Hercule Poirot flaire le drame et conseille à Madame Gold de quitter l’île le plus vite possible. Un soir, Madame Chantry boit dans le verre de son mari et meurt empoisonnée. Monsieur Gold est alors accusé et emprisonné, mais Poirot est convaincu de son innocence.
Critique
Un très bon score pour un épisode qui nous fait fortement penser aux Vacances d’Hercule Poirot, beaucoup plus connu du public. Malgré le fait que le meurtre soit assez tardif, cela n’affecte pas le déroulement pourtant très rapide de l’enquête. Ceux qui auront vu Les Vacances d’Hercule Poirot ou sa version cinématographique Meurtre au Soleil de 1982 devineront aisément le motif et l’identité des coupables, bien que la nature des relations entre ces protagonistes soit officiellement différente. Sans cela, un peu d’imagination fera l’affaire. Hercule Poirot, dans cette enquête improvisée, et accompagné cette fois-ci d’une charmante admiratrice, agit avec davantage de décontraction. Le climat de l’épisode, nous plongeant sous le soleil brûlant de la mer Egée, est revivifiant. Le seul bémol réside dans son démarrage difficile.
Dernière édition par mrs.peel6568 le Dim 3 Mar 2013 - 13:37, édité 1 fois
mrs.peel6568- Modératrice
- Age : 31
Localisation : Paris
Date d'inscription : 29/11/2009
Re: Série "Hercule Poirot"
J’ai bien aimé cet épisode exotique. Agatha Christie, c’est aussi toute une atmosphère, liée à une observation malicieuse et sagace de la société anglaise traditionnelle. Cet aspect est moins présent dans les ouvrages se déroulant à l’étranger, même si on y retrouve souvent un savoureux microcosme britannique. Les descriptions locales sont plus sommaires et c’est là que la télévision peut apporter un plus, avec de superbes images. C’est le cas ici, avec un opus ensoleillé et agréablement méditerranéen, ainsi qu'une variation avec l’esthétique art déco caractérisant la série, que l'on adore par ailleurs (idem pour les costumes). Comme souvent, la photographie et la mise en scène sont irréprochables. L’intrigue apparaît certes plus sommaire que lors du diabolique opus précédent, mais demeure solide. Le tempo résulte aussi plus lent, c’est vrai. J’ai trouvé la première partie assez plaisante, le bateau est magnifique et plaisamment daté. Pas mal d’humour et, comme souvent dans les écrits d’Agatha, on se plait déjà à découvrir les lignes de fracture, à supputer qui va y passer, à noter de probables indices. Suchet est toujours irrésistible. La complicité entre cette dame si radieuse et Poirot apporte une autre positive spécificité à l’opus. La scène d’adieux est parfaite, avec comme un diffus regret chez notre ami belge. L’absence de Japp et Hastings est ainsi joliment compensée.A noter un festival de costumes de plage masculins absolument désopilants, les dames s'en sortent nettement plus à leur avantage. une belle évocation de cette époque où le tourisme de masse n'existe pas encore, demurant l'apanage d'une aristocratie.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Hercule Poirot"
Rhodes est une belle île. La photo m'a rappelé notre voyage de noces!
Invité- Invité
Re: Série "Hercule Poirot"
Effectivement, de splendides panoramas au fil de l'épisode.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Hercule Poirot"
La réplique du jour revient à l'excédé chef des carabiniers italiens :
You crazy English! If you do not stop trying to kill each other, I shall put you all under arrest ! That includes you, Monsieur Poirot !
You crazy English! If you do not stop trying to kill each other, I shall put you all under arrest ! That includes you, Monsieur Poirot !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Hercule Poirot"
La toute première enquête de Poirot et Hastings ce soir sur TMC
http://www.programme-tv.net/programme/divertissement/81147-hercule-poirot-la-mysterieuse-affaire-de-styles/
http://www.programme-tv.net/programme/divertissement/81147-hercule-poirot-la-mysterieuse-affaire-de-styles/
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Hercule Poirot"
Ah, ah ! Je vais pouvoir jeter un coup d'oeil sur cette fameuse série (nouvelle équipe), d'autant qu'il s'agit d'un excellent Miss Marple
http://www.leblogtvnews.com/article-les-petits-meurtres-d-agatha-christie-avec-un-nouveau-duo-le-29-mars-sur-france-2-115917183.html
http://www.leblogtvnews.com/article-les-petits-meurtres-d-agatha-christie-avec-un-nouveau-duo-le-29-mars-sur-france-2-115917183.html
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Hercule Poirot"
Youpiiiiiiii !! J'avais beaucoup d'affection pour l'ancien duo mais pourquoi pas...
mrs.peel6568- Modératrice
- Age : 31
Localisation : Paris
Date d'inscription : 29/11/2009
Re: Série "Hercule Poirot"
Pour, éventuellement, comparer, la version ITV de They do it with Mirrors
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Hercule Poirot"
Un film en préparation sur la fameuse disparition inexpliquée d'Agatha Christie (soit précisément le sujet traité par l'épisode spécial de Doctor Who !)
http://braindamaged.fr/2013/03/06/will-gluck-realisera-agatha/
http://braindamaged.fr/2013/03/06/will-gluck-realisera-agatha/
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Hercule Poirot"
Il me semble que ce sujet a déjà été traité, avec je crois Vanessa Redgrave dans le rôle principal. Je n'ai pas vu ce film (de 1979), on verra si le remake vaut le coup.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Hercule Poirot"
C'est confirmé, Hastings, Miss Lemon et Japp seront de retour pour l'ultime saison de Poirot, tournée cette année (évidemment avec les mêmes interprètes), une très bonne nouvelle. Cette saison se composera de cinq téléfilms de 2 heures : The Big Four, Dead Man’s Folly, Elephants Can Remember, The Labours of Hercules et Curtain: Poirot’s Last Case .
http://www.itv.com/presscentre/press-releases/hugh-fraser-philip-jackson-and-pauline-moran-are-reunited-david-suchet-agatha
http://tbivision.com/news/2013/03/poirot-star-heads-to-miptv/46011/
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Hercule Poirot"
ABC contre Poirot ce soir sur TMC, l'un de mes préférés
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Hercule Poirot"
L'intéressant Dix petits indiens, la version de Dix petits nègres de René Clair (VOST), 1945
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dix_petits_Indiens_(film)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dix_petits_Indiens_(film)
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Hercule Poirot"
Réalisation : Renny Rye
Scénario : Clive Exton
D’après la nouvelle d’Agatha Christie, Énigme en mer
Distribution
David Suchet : Hercule Poirot
Hugh Fraser : Capitaine Arthur Hastings
Melissa Greenwood : Kitty Mooney
Victoria Hasted : Pamela Cregan
Roger Hume : Général Forbes
Ben Aris : Capitaine Fowler
Dorothea Phillips : Nelly Morgan
Sheri Shepstone : Emily Morgan
Louisa Janes : Ismene
John Normington : Colonel Clapperton
Sheila Allen : Mrs Clapperton
Ann Firbank : Ellie Henderson
James Ottaway : Mr Russell
Geoffrey Beevers : Mr Tolliver
Caroline John : Mrs Tolliver
Résumé
A bord d’un bateau de croisière, Poirot et Hastings côtoient de nombreux protagonistes dont le colonel Clapperton et son insupportable épouse. Arrivés à Alexandrie, tous les passagers descendent, sauf Madame Clapperton. Quelques heures plus tard, de retour dans sa cabine, le colonel trouve son épouse assassinée.
Critique
Le septième épisode est extrêmement décevant. D’une part, le portrait de Madame Clapperton est caricatural. Odieuse, imbue d’elle-même, hautaine, humiliante, elle est l’incarnation stéréotypée de la vipère à éliminer. Ce qui est attendu est chose faite. Intrigue trop simple et mobile trop évident. Malgré le travail fournit par Poirot, l’identité du coupable n’a rien de surprenant. D’autre part, le cadre de l’histoire, bien que plaisant, est lui aussi très cliché. Une galerie de personnages sans originalité est la faille de trop. Seuls les bons mots de Poirot et la résolution atypique de l’énigme constituent l’intérêt de l’épisode, long, long, long…
« - Mais vraiment Monsieur Poirot, que pourrais-je bien faire si je n’étais pas débordante de vie ?
- Mourir, madame. »
Scénario : Clive Exton
D’après la nouvelle d’Agatha Christie, Énigme en mer
Distribution
David Suchet : Hercule Poirot
Hugh Fraser : Capitaine Arthur Hastings
Melissa Greenwood : Kitty Mooney
Victoria Hasted : Pamela Cregan
Roger Hume : Général Forbes
Ben Aris : Capitaine Fowler
Dorothea Phillips : Nelly Morgan
Sheri Shepstone : Emily Morgan
Louisa Janes : Ismene
John Normington : Colonel Clapperton
Sheila Allen : Mrs Clapperton
Ann Firbank : Ellie Henderson
James Ottaway : Mr Russell
Geoffrey Beevers : Mr Tolliver
Caroline John : Mrs Tolliver
Résumé
A bord d’un bateau de croisière, Poirot et Hastings côtoient de nombreux protagonistes dont le colonel Clapperton et son insupportable épouse. Arrivés à Alexandrie, tous les passagers descendent, sauf Madame Clapperton. Quelques heures plus tard, de retour dans sa cabine, le colonel trouve son épouse assassinée.
Critique
Le septième épisode est extrêmement décevant. D’une part, le portrait de Madame Clapperton est caricatural. Odieuse, imbue d’elle-même, hautaine, humiliante, elle est l’incarnation stéréotypée de la vipère à éliminer. Ce qui est attendu est chose faite. Intrigue trop simple et mobile trop évident. Malgré le travail fournit par Poirot, l’identité du coupable n’a rien de surprenant. D’autre part, le cadre de l’histoire, bien que plaisant, est lui aussi très cliché. Une galerie de personnages sans originalité est la faille de trop. Seuls les bons mots de Poirot et la résolution atypique de l’énigme constituent l’intérêt de l’épisode, long, long, long…
« - Mais vraiment Monsieur Poirot, que pourrais-je bien faire si je n’étais pas débordante de vie ?
- Mourir, madame. »
mrs.peel6568- Modératrice
- Age : 31
Localisation : Paris
Date d'inscription : 29/11/2009
Re: Série "Hercule Poirot"
J'en conserve plutôt une meilleure impression, même si le récit ne bénéficie plus de l'effet de surprise lié au dépaysement méditerranéen (on pourrait d'ailleurs parler assez aisément de double épisode). L'effet exotique, certes toujours présent, se voit également amoindri par le retour du bon Hastings, d'où un certain retour à une architecture bien connue; cependant Hastings se révèle en grande forme, de même que l'ensemble de l'aréopage. J'ai plutôt apprécié l'aspect franchement satirique des personnages, pour sa drôlerie, mais aussi parce qu'Agatha est une observatrice avisée de ces croisières, où l'inaction et l'entassement conduisent souvent à une certaine exacerbation des caractères. De plus l'interprétation, comme si souvent dans cette série, est savoureuse à souhait.
Sans doute parce que j'ai passé une bonne partie de ma vie à proximité de navires, j'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à contempler les lignes élégantes du bateau (tout le travail de production est formidable). L'intrigue est effectivement un tantinet trop simple à découvrir, mais cela se compense par le numéro de Suchet lors de la surprenante scène de la poupée qui parle, qui plaira aux amateurs de la Quatrième Dimension (étonnant de mêler une enfant à tout cela, l'éducation anglaise, sans doute). La scène finale fait joliment écho à celle de l'opus précédent : elle vient opportunément nos rappeler que, sous ses apparences affables et souvent amusantes, Poirot demeure un impitoyable justicier.
Sans doute parce que j'ai passé une bonne partie de ma vie à proximité de navires, j'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à contempler les lignes élégantes du bateau (tout le travail de production est formidable). L'intrigue est effectivement un tantinet trop simple à découvrir, mais cela se compense par le numéro de Suchet lors de la surprenante scène de la poupée qui parle, qui plaira aux amateurs de la Quatrième Dimension (étonnant de mêler une enfant à tout cela, l'éducation anglaise, sans doute). La scène finale fait joliment écho à celle de l'opus précédent : elle vient opportunément nos rappeler que, sous ses apparences affables et souvent amusantes, Poirot demeure un impitoyable justicier.
- It was a cruel, dirty trick you played, Monsieur Poirot.
- I do not approve of murder. Mademoiselle.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Hercule Poirot"
A propos des nouveaux Petits meurtres
http://www.20minutes.fr/television/1103071-changement-style-depoque-les-petits-meurtres-dagatha-christie
http://www.20minutes.fr/television/1103071-changement-style-depoque-les-petits-meurtres-dagatha-christie
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Hercule Poirot"
Réalisation : Edward Bennett
Scénario : David Reid et Clive Exton
D’après la nouvelle d’Agatha Christie, L’invraisemblable vol.
Distribution :
David Suchet : Hercule Poirot
Hugh Fraser : Capitaine Arthur Hastings
Philip Jackson : Inspecteur-chef James Japp
Pauline Moran : Miss Felicity Lemon
John Stride : Tommy Mayfield
Carmen Du Sautoy : Mrs Vanderlyn
Ciaran Madden : Lady Mayfield
John Carson : Sir George Carrington
Phyllida Law : Lady Carrington
Guy Scantlebury : Reggie Carrington
Albert Welling : Carlile
Résumé :
Alors que la Seconde Guerre Mondiale approche, Mr. Mayfield conçoit un avion de combat d’une puissance supérieure à ceux des forces allemandes. Ne bénéficiant pas d’un soutien financier car n’ayant pas les bonnes grâces du gouvernement, il décide de se racheter et invite la sympathisante allemande Mrs. Vanderlyn afin qu’elle vole les plans de l’avion qu’elle croit authentiques. Inquiète pour la sécurité de l’Angleterre, mais ignorant les véritables intentions de son mari, Lady Mayfield fait appel à Hercule Poirot.
Critique :
Ce chapitre intriguant des aventures d’Hercule Poirot ne fait aucun mort ni aucun blessé, mais est cependant très ingénieux. Se confrontant à la réalité historique, l’épisode repose sur une intrigue qui sort pour la première fois des sentiers battus. Les comédiens sont tous bons. Toutefois, on pourrait reprocher le manque de présence de certains personnages, comme par exemple Lady Carrington, dont le caractère bien trempé aurait pu donner un peu plus de piment à l’histoire s’il était davantage creusé. En vain. Les dialogues sont loin d’être inoubliables, si l’on fait exception des répliques hors sujet de Poirot et Hastings. Le point fort de l’épisode est la course poursuite en voiture, bien réalisée et très bien filmée. Point faible : le château en question gagnerait à être mis en valeur mais les plans qui nous sont présentés sont très fades, ce qui nous confine dans une atmosphère assez étouffante.
« -J’ai besoin pour l’instant de vous avoir à portée de la main et incognito.
- Pour ce qui est de l’incognito, c’est raté. Tellement de monde à l’hôtel que je dois partager une chambre. Et vous savez avec qui ?
- Non ça je ne sais pas…
- Japp.
- Comment l’inspecteur Japp ?
- Et il n’y a un qu’un lit.
- Mais pourquoi l’inspecteur Japp est-il ici ?
- Vous pourriez compatir !
- Nous avons tous une croix à porter Hastings. J’aimerais mieux partager un lit avec Japp et même plusieurs de ses collègues que bridger avec Lady Carrington. »
Scénario : David Reid et Clive Exton
D’après la nouvelle d’Agatha Christie, L’invraisemblable vol.
Distribution :
David Suchet : Hercule Poirot
Hugh Fraser : Capitaine Arthur Hastings
Philip Jackson : Inspecteur-chef James Japp
Pauline Moran : Miss Felicity Lemon
John Stride : Tommy Mayfield
Carmen Du Sautoy : Mrs Vanderlyn
Ciaran Madden : Lady Mayfield
John Carson : Sir George Carrington
Phyllida Law : Lady Carrington
Guy Scantlebury : Reggie Carrington
Albert Welling : Carlile
Résumé :
Alors que la Seconde Guerre Mondiale approche, Mr. Mayfield conçoit un avion de combat d’une puissance supérieure à ceux des forces allemandes. Ne bénéficiant pas d’un soutien financier car n’ayant pas les bonnes grâces du gouvernement, il décide de se racheter et invite la sympathisante allemande Mrs. Vanderlyn afin qu’elle vole les plans de l’avion qu’elle croit authentiques. Inquiète pour la sécurité de l’Angleterre, mais ignorant les véritables intentions de son mari, Lady Mayfield fait appel à Hercule Poirot.
Critique :
Ce chapitre intriguant des aventures d’Hercule Poirot ne fait aucun mort ni aucun blessé, mais est cependant très ingénieux. Se confrontant à la réalité historique, l’épisode repose sur une intrigue qui sort pour la première fois des sentiers battus. Les comédiens sont tous bons. Toutefois, on pourrait reprocher le manque de présence de certains personnages, comme par exemple Lady Carrington, dont le caractère bien trempé aurait pu donner un peu plus de piment à l’histoire s’il était davantage creusé. En vain. Les dialogues sont loin d’être inoubliables, si l’on fait exception des répliques hors sujet de Poirot et Hastings. Le point fort de l’épisode est la course poursuite en voiture, bien réalisée et très bien filmée. Point faible : le château en question gagnerait à être mis en valeur mais les plans qui nous sont présentés sont très fades, ce qui nous confine dans une atmosphère assez étouffante.
« -J’ai besoin pour l’instant de vous avoir à portée de la main et incognito.
- Pour ce qui est de l’incognito, c’est raté. Tellement de monde à l’hôtel que je dois partager une chambre. Et vous savez avec qui ?
- Non ça je ne sais pas…
- Japp.
- Comment l’inspecteur Japp ?
- Et il n’y a un qu’un lit.
- Mais pourquoi l’inspecteur Japp est-il ici ?
- Vous pourriez compatir !
- Nous avons tous une croix à porter Hastings. J’aimerais mieux partager un lit avec Japp et même plusieurs de ses collègues que bridger avec Lady Carrington. »
mrs.peel6568- Modératrice
- Age : 31
Localisation : Paris
Date d'inscription : 29/11/2009
Re: Série "Hercule Poirot"
Épisode assez réussi, même s'il lui manque l'élément consubstantiel à Poirot qu'est le meurtre. A l'inverse de personnages d'Agatha plus légers et humoristiques (Tommy & Tuppence ou Parker Pyne), sans lui et la tension dramatique qu'il génère, le récit apparaît fatalement d'un intérêt secondaire, purement ludique. Même si elle met un peu trop de temps à se mettre en place, l'intrigue compense en partie cela par son astuce et sa chute redoutablement efficace. Sauver les couples un moment en péril fait partie des penchants réguliers d'Agatha et j'avoue qu'ici l'interprétation m'a touché. Agatha a aussi toujours une manière bien à elle d'exécuter (au sens figuratif) les séductrices et la nouvelle originelle se montre délectable envers l'espionne et sa jeune proie, on ne retrouve pas tout à fait cela ici. Dès que l'auteure s'attaque au domaine très particulier de l'espionnage son style vieillit bien plus vite que ses immortels Whodunit. L'intrigue souffre légèrement de ce manque de crédibilité, mais bien que dans Les Quatre, sans doute le Poirot le plus faible.
L'impeccable travail de production, notamment musical, se voit en effet en partie saboté par une mise en scène trop inerte, mais l'on apprécie tout de même les précieuse aérations que représentent les scènes de l'avion et de la filature automobile. Suchet excelle toujours, efficacement relayé par les figures régulières de la série (Japp, Hastings et Miss Lemon sont particulièrement amusants). Les amateurs des séries Sixties s'amuseront à reconnaître John Carson en Sir Carrington : le Fitch des Avengers et autres savoureux antagonistes (notamment chez le Saint) se montre toujours impeccable. L'aspect leplus remarquable du récit reste sans doute la description d'un très anglais complexe "militaro-industriel" où les fréquentations personnelles et les bon diners entres membre du gouvernement et industriels ne choquent personne. Autres temps, autres mœurs (ou pas). Pas l'intrigue la plus captivante, mais un relationnel fort plaisant comme efficace relai.
L'impeccable travail de production, notamment musical, se voit en effet en partie saboté par une mise en scène trop inerte, mais l'on apprécie tout de même les précieuse aérations que représentent les scènes de l'avion et de la filature automobile. Suchet excelle toujours, efficacement relayé par les figures régulières de la série (Japp, Hastings et Miss Lemon sont particulièrement amusants). Les amateurs des séries Sixties s'amuseront à reconnaître John Carson en Sir Carrington : le Fitch des Avengers et autres savoureux antagonistes (notamment chez le Saint) se montre toujours impeccable. L'aspect leplus remarquable du récit reste sans doute la description d'un très anglais complexe "militaro-industriel" où les fréquentations personnelles et les bon diners entres membre du gouvernement et industriels ne choquent personne. Autres temps, autres mœurs (ou pas). Pas l'intrigue la plus captivante, mais un relationnel fort plaisant comme efficace relai.
I am not a bloody little Frog ! I am a bloody little Belgian !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Hercule Poirot"
Réalisation : Renny Rye
Scénario : Michael Baker
D’après la nouvelle éponyme d’Agatha Christie
Distribution
David Suchet: Hercule Poirot
Hugh Fraser: Capitaine Arthur Hastings
Philip Jackson: Inspecteur-chef James Japp
Niamh Cusack : Valerie Saintclair
David Swift : Henry Reedburn
Jonathan Coy : Bunny Saunders
Jack Klaff : Prince Paul de Maurania
Rosie Timpson : Miss Deloy
Gawn Grainger : Ralph Walton
Avril Elgar : Mrs Oglander
Abigail Cruttenden : Géraldine Oglander
Sean Pertwee : Ronnie Oglander
Résumé
Le tournage du prochain film de Bunny Saunders est troublé par l’attitude méprisable du directeur du studio, Henry Reedburn. Intéressé par l’actrice principale, Valerie Saintclair, il devient de plus en plus exigeant et lui fait des avances déplacées. Le soir-même, il est découvert mort dans sa bibliothèque par l’actrice-même, qui se réfugie dans la maison des Oglander. Craignant pour leur réputation, le fiancé de Saintclair et producteur du film, Paul de Maurania, fait appel aux services d’Hercule Poirot.
Critique
Curieuse. C’est le seul mot qui me vient à l’esprit pour caractériser cette énigme. Sans saveur, sans dénouement, sans coupable, c’est une des plus pauvres histoires de cette première saison. Le début est pourtant prometteur. L’atmosphère qui se dégage des studios de cinéma donne la sérieuse impression que le reste de l’épisode sera placé sous le signe de la vengeance et du crime passionnel. En vain. La mort d’Henry Reedburn en est presque reléguée au second plan. Japp lui-même ne semble pas savoir où il se dirige. Quant à Poirot, il en conclut que son décès est dû à un banal accident. De notre côté, parvenir à suivre le déroulement de l’enquête devient un jeu difficile tellement elle est à la traîne. En bref, nous nous enfonçons dans un no man’s land sans issue et l’intrigue demeure sans réponse convaincante. Curieux, cet épisode est curieux.
Scénario : Michael Baker
D’après la nouvelle éponyme d’Agatha Christie
Distribution
David Suchet: Hercule Poirot
Hugh Fraser: Capitaine Arthur Hastings
Philip Jackson: Inspecteur-chef James Japp
Niamh Cusack : Valerie Saintclair
David Swift : Henry Reedburn
Jonathan Coy : Bunny Saunders
Jack Klaff : Prince Paul de Maurania
Rosie Timpson : Miss Deloy
Gawn Grainger : Ralph Walton
Avril Elgar : Mrs Oglander
Abigail Cruttenden : Géraldine Oglander
Sean Pertwee : Ronnie Oglander
Résumé
Le tournage du prochain film de Bunny Saunders est troublé par l’attitude méprisable du directeur du studio, Henry Reedburn. Intéressé par l’actrice principale, Valerie Saintclair, il devient de plus en plus exigeant et lui fait des avances déplacées. Le soir-même, il est découvert mort dans sa bibliothèque par l’actrice-même, qui se réfugie dans la maison des Oglander. Craignant pour leur réputation, le fiancé de Saintclair et producteur du film, Paul de Maurania, fait appel aux services d’Hercule Poirot.
Critique
Curieuse. C’est le seul mot qui me vient à l’esprit pour caractériser cette énigme. Sans saveur, sans dénouement, sans coupable, c’est une des plus pauvres histoires de cette première saison. Le début est pourtant prometteur. L’atmosphère qui se dégage des studios de cinéma donne la sérieuse impression que le reste de l’épisode sera placé sous le signe de la vengeance et du crime passionnel. En vain. La mort d’Henry Reedburn en est presque reléguée au second plan. Japp lui-même ne semble pas savoir où il se dirige. Quant à Poirot, il en conclut que son décès est dû à un banal accident. De notre côté, parvenir à suivre le déroulement de l’enquête devient un jeu difficile tellement elle est à la traîne. En bref, nous nous enfonçons dans un no man’s land sans issue et l’intrigue demeure sans réponse convaincante. Curieux, cet épisode est curieux.
mrs.peel6568- Modératrice
- Age : 31
Localisation : Paris
Date d'inscription : 29/11/2009
Re: Série "Hercule Poirot"
Réalisation : Edward Bennett
Scénario : Clive Exton
D’après la nouvelle d’Agatha Christie, Le rêve
Distribution
David Suchet : Hercule Poirot
Hugh Fraser : Capitaine Arthur Hastings
Philip Jackson : Inspecteur-chef James Japp
Pauline Moran : Miss Felicity Lemon
Alan Howard : Benedict Farley / Hugo Cornworthy
Joely Richardson : Joanna Farley
Mary Tamm : Mrs Farley
Martin Wenner : Herbert Chudley
Christopher Saul : Mr Tremlett
Paul Lacoux : Dr Stillingflee
Résumé
Le riche industriel et leader de la production de pâtés en croûte, Benedict Farley, est retrouvé mort dans son bureau, une balle dans la tête. La veille, il avait convoqué Hercule Poirot pour lui parler d’un rêve qu’il faisait depuis plusieurs nuit : lorsque la pendule affiche midi et vingt-huit minutes, il prend son revolver dans le deuxième tiroir de son bureau, se lève, va à la fenêtre et se tire une balle dans la tempe. Poirot, en panne d’inspiration, pense qu’il a été victime d’un hypnotiseur mais la vérité est loin d’être évidente.
Critique
Un épisode très particulier et très intéressant. David Suchet s'en donne à cœur joie et montre l’étendue de ses talents de comédien. Incarnant un Hercule Poirot parfois sérieux, parfois inquiet, parfois déprimé, parfois comique, ses quelques excès sont à prendre au second degré mais le personnage est ainsi rendu beaucoup plus complexe. L’impression que cela donne est le désir de terminer la première saison en ayant exploré toute la personnalité du détective, pour la première fois soucieux de la santé de ses cellules grises. Ses scènes avec Felicity Lemon sont inestimables. La réalisation balance entre la théâtralisation du dénouement, la caricature de l’industriel nécessairement détestable et la pauvreté de la course poursuite finale, lente et irréaliste. La synthèse des faiblesses et des atouts est toutefois une réussite. Il semblerait qu’Hercule Poirot ait réussi à nous en mettre plein la vue avant la fin du premier acte.
« - Je ne vous reconnais pas Poirot.
- Ah et moi je ne reconnais pas mes cellules grises, Hastings ! Je leur ai donné toutes leurs chances, je les ai mitonnées, je suis allé dormir pour qu’elles reprennent des forces, j’ai avalé du poisson au petit déjeuner, résultat : néant ! »
Scénario : Clive Exton
D’après la nouvelle d’Agatha Christie, Le rêve
Distribution
David Suchet : Hercule Poirot
Hugh Fraser : Capitaine Arthur Hastings
Philip Jackson : Inspecteur-chef James Japp
Pauline Moran : Miss Felicity Lemon
Alan Howard : Benedict Farley / Hugo Cornworthy
Joely Richardson : Joanna Farley
Mary Tamm : Mrs Farley
Martin Wenner : Herbert Chudley
Christopher Saul : Mr Tremlett
Paul Lacoux : Dr Stillingflee
Résumé
Le riche industriel et leader de la production de pâtés en croûte, Benedict Farley, est retrouvé mort dans son bureau, une balle dans la tête. La veille, il avait convoqué Hercule Poirot pour lui parler d’un rêve qu’il faisait depuis plusieurs nuit : lorsque la pendule affiche midi et vingt-huit minutes, il prend son revolver dans le deuxième tiroir de son bureau, se lève, va à la fenêtre et se tire une balle dans la tempe. Poirot, en panne d’inspiration, pense qu’il a été victime d’un hypnotiseur mais la vérité est loin d’être évidente.
Critique
Un épisode très particulier et très intéressant. David Suchet s'en donne à cœur joie et montre l’étendue de ses talents de comédien. Incarnant un Hercule Poirot parfois sérieux, parfois inquiet, parfois déprimé, parfois comique, ses quelques excès sont à prendre au second degré mais le personnage est ainsi rendu beaucoup plus complexe. L’impression que cela donne est le désir de terminer la première saison en ayant exploré toute la personnalité du détective, pour la première fois soucieux de la santé de ses cellules grises. Ses scènes avec Felicity Lemon sont inestimables. La réalisation balance entre la théâtralisation du dénouement, la caricature de l’industriel nécessairement détestable et la pauvreté de la course poursuite finale, lente et irréaliste. La synthèse des faiblesses et des atouts est toutefois une réussite. Il semblerait qu’Hercule Poirot ait réussi à nous en mettre plein la vue avant la fin du premier acte.
« - Je ne vous reconnais pas Poirot.
- Ah et moi je ne reconnais pas mes cellules grises, Hastings ! Je leur ai donné toutes leurs chances, je les ai mitonnées, je suis allé dormir pour qu’elles reprennent des forces, j’ai avalé du poisson au petit déjeuner, résultat : néant ! »
mrs.peel6568- Modératrice
- Age : 31
Localisation : Paris
Date d'inscription : 29/11/2009
Re: Série "Hercule Poirot"
Présentation et saison 1 envoyées à Steed
mrs.peel6568- Modératrice
- Age : 31
Localisation : Paris
Date d'inscription : 29/11/2009
Re: Série "Hercule Poirot"
mrs.peel6568 a écrit:Episode 1.10 : Le songe
Mary Tamm : Mrs Farley
Mary Tamm a été la fameuse Lady Romana, un des Compagnons les plus célèbres du Doc ! Pas de doute, on est bien au pays de Sa Majesté !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Hercule Poirot"
Je fais toujours maintenant la présentation à la fin. J'ai dû la remanier pour Les incorruptibles. Du coup, pour Kojak, j'attends d'avoir tout vu.mrs.peel6568 a écrit:Présentation et saison 1 envoyées à Steed
Invité- Invité
Re: Série "Hercule Poirot"
Je ferai la même chose, je ne suis pas satisfait de ma présentation. D'ailleurs, pour la présentation des saisons, c'est pareil, je ne la rédige qu'après avoir tout vu.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Hercule Poirot"
Le roi de trèfle
L’épisode souffre de passer à côté d’un formidable sujet : le monde du cinéma de l’entre deux guerres. La première partie du récit nous met l’eau à la bouche, avec de pittoresques scènes de tournage d’un simili Le Cheik de Rudolph Valentino, parfaitement dans l’air du temps, l’évocation des effets spéciaux artisanaux de l’époque, le regard de Poirot sur ce monde si fantasque etc. On songe à de grands succès similaires chez les Avengers et le Saint, quand soudain l’intrigue ne cesse de diverger toujours davantage, au domicile du producteur, puis chez les voisins, dommage. La frustration s‘accentue par des indices évidents à deviner et au renoncement à la toujours mémorable scène de révélation de la clef de l‘énigme par Poirot. Celle-ci se voit scindée en deux segments assez anodins et mièvres.les seconds rôles manquent de saveur, hormis la jeune actrice, fort bien interprétée. Reste de superbes décors art déco, une toujours réussie reconstitution historique et des scénettes amusantes avec Japp et Hastings, mais l’ensemble demeure clairement en deçà.
L’épisode souffre de passer à côté d’un formidable sujet : le monde du cinéma de l’entre deux guerres. La première partie du récit nous met l’eau à la bouche, avec de pittoresques scènes de tournage d’un simili Le Cheik de Rudolph Valentino, parfaitement dans l’air du temps, l’évocation des effets spéciaux artisanaux de l’époque, le regard de Poirot sur ce monde si fantasque etc. On songe à de grands succès similaires chez les Avengers et le Saint, quand soudain l’intrigue ne cesse de diverger toujours davantage, au domicile du producteur, puis chez les voisins, dommage. La frustration s‘accentue par des indices évidents à deviner et au renoncement à la toujours mémorable scène de révélation de la clef de l‘énigme par Poirot. Celle-ci se voit scindée en deux segments assez anodins et mièvres.les seconds rôles manquent de saveur, hormis la jeune actrice, fort bien interprétée. Reste de superbes décors art déco, une toujours réussie reconstitution historique et des scénettes amusantes avec Japp et Hastings, mais l’ensemble demeure clairement en deçà.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Hercule Poirot"
The Dream
Excellent épisode pour conclure la saison, avec une féroce satire sociale des débuts de l’industrialisation alimentaire, conduisant aux brillants résultats que l’on connaît aujourd’hui. La mise en scène s’aère considérablement plus que lors de l’opus précédent, de même que les personnages rencontrés se voient davantage écrits. Les décors de l’usine et des bureaux renouvellent agréablement les visuels de la série. La résolution de l’originale intrigue onirique se montre astucieuse, avec un brillant emploi de l’espace, mais souffre néanmoins d’une traditionnelle difficulté quand on passe de la littérature à l’écran : les maquillages sautent aux yeux.
On note une remarquable distribution féminine, avec la regrettée Mary Tamm, disparue en 2012 (Lady Romana I, l’un mes meilleurs Compagnons classiques du Docteur), mais aussi Joely Richardson, bien avant Nip/Tuck et les Tudors. Remarquable composition de l’acteur interprétant le magnat. Poirot et ses trois complices s’avèrent également particulièrement en forme pour ce final de saison (hilarants sketchs de la machine à écrire et de la folle jeunesse de Poirot). Anecdote : le chef d’orchestre dans la scène initiale est joué par Christopher Gunning, le compositeur de la fameuse musique du générique.
On note une remarquable distribution féminine, avec la regrettée Mary Tamm, disparue en 2012 (Lady Romana I, l’un mes meilleurs Compagnons classiques du Docteur), mais aussi Joely Richardson, bien avant Nip/Tuck et les Tudors. Remarquable composition de l’acteur interprétant le magnat. Poirot et ses trois complices s’avèrent également particulièrement en forme pour ce final de saison (hilarants sketchs de la machine à écrire et de la folle jeunesse de Poirot). Anecdote : le chef d’orchestre dans la scène initiale est joué par Christopher Gunning, le compositeur de la fameuse musique du générique.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Hercule Poirot"
denis a écrit:Je fais toujours maintenant la présentation à la fin. J'ai dû la remanier pour Les incorruptibles. Du coup, pour Kojak, j'attends d'avoir tout vu.
La présentation d'Hercule Poirot fait trois lignes + l'éumeration des saisons + le casting. Simplicité poussée à son maximum
mrs.peel6568- Modératrice
- Age : 31
Localisation : Paris
Date d'inscription : 29/11/2009
Re: Série "Hercule Poirot"
Le très attendu dossier Hercule Poirot, c'est parti!
http://www.theavengers.fr/index.php/hors-serie/annees-1990/hercule-poirot-1989-2013
J'ai ajouté les commentaires d'Estuaire en complément, toujours très pertinents par rapport à ton analyse Mrs Peel!
http://www.theavengers.fr/index.php/hors-serie/annees-1990/hercule-poirot-1989-2013
J'ai ajouté les commentaires d'Estuaire en complément, toujours très pertinents par rapport à ton analyse Mrs Peel!
Invité- Invité
Re: Série "Hercule Poirot"
Très bien, Steed. Mes critiques sont très courtes donc l'avis d'Estuaire, bien plus complet, est le bienvenu
mrs.peel6568- Modératrice
- Age : 31
Localisation : Paris
Date d'inscription : 29/11/2009
Page 5 sur 18 • 1, 2, 3, 4, 5, 6 ... 11 ... 18
Sujets similaires
» Série "Pour l'amour du risque"
» Série "Le Sixième Sens"
» Série "Les rois maudits"
» Série "L'Immortel" (1970-1971)
» Série "L'Agence tous risques"
» Série "Le Sixième Sens"
» Série "Les rois maudits"
» Série "L'Immortel" (1970-1971)
» Série "L'Agence tous risques"
CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: Les SÉRIES TÉLÉ, FILMS, ACTEURS, ACTRICES & autres Artistes :: Les Séries Télé
Page 5 sur 18
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum