Série "Buffy" (1)

En arrière fond de l'épisode on trouve une critique du machisme (lequel est l montré sous différentes expressions). La manière dont Buffy surpasse le chasseur et lui cloue le bec est aussi une façon d'affirmer la modernité de la série face aux figure classiques de l'horreur gothique, c'est d'ailleurs réalisé avec vivacité, mordant et humour donc très Buffy. J'aime bien le clin d'oeil à la mère d'Amy en début d'épisode. Oui le quiproquo entre Alex et Larry est assez irrésistible et il se poursuivra par la suite. Malheureusement Larry périra durant la Bataille de Sunnydale. L'un des trois grands épisodes Willow/Oz, achevant d'insérer ce dernier dans la série. Four stars.

''Un premier rendez-vous manqué'' pas grand-chose à sauver, le Juste des Justes est déjà nul et ne servira jamias à rien. Personne n’est tombé dans le panneau de la fausse piste, particulièrement visible Les combats sont efficaces, mais pas exceptionnels non plus. Les seconds rôles sont interprétés médiocremnt, comme le flirt de Buffy qui parvient à être )lus ennuyeux que Riley. Une seule étoile, épisode très faible ; Seule surnage la messe noire du Maître, assez rigolote mais qui prouve justement qu’il n’a pas besoin d’un confident amorphe pour amuser la galerie.

Les Hyènes, l’une des réussites des débuts de la série. C’est souvent une bonne idée que de faire appel aux mythologies autres qu’européennes, cela permet des situations originales (on verra cela également dans les x-Files). Et puis c’est un épisode Alex, souvent synonyme d’histoire originale et divertissante. Désolé pour le Proviseur (relativement) sympa, mais cela va permettre l’artiv »e de Snyder, alors… La progressivité de la transformation est également bien rendue par l’excellent timing du scénario. La pirouette finale est très drôle. Trois étoiles

Alias Angelus, quatre étoiles pour ce grand épisode « mythologique ». On découvre enfin qui est Angel, dont la relation trouble mais forte avec Darla est également bien rendue. Angel et Buffy font un grand pas dans leur histoire personnelle, déjà sombre, tourmentée, mais tellement romantique. Quelle interprétation ! Egalement de l’humour et de l’action tonitruante avec le Trio et le numéro du Maître après leur échec, mais aussi l’intelligente et vicieuse Darla qui, outre son plan machiavélique, comprend bien plus vite que Warren ou Spike que le flingue est la meilleure manière d’en finir avec la Tueuse. Le seule regret de l’épisode de l’épisode reste la disparition bien trop tôt dans la série de cet excellent personnage, qui avait encore d’excellente s scènes en potentiel (et remplacé par le gamin idiot). Heureusement elle reviendra dans Angel (parfois en flash back dans Buffy), mais bien plus tard. Episode incontournable

Moloch : 3 étoiles Scénario très astucieux, jetant un pont habile entre magie noir e et Cyber, fantastique et SF. Dès sa première apparition Miss Calendar se montre piquante, séduisante en diable, malicieuse, tonique, rafraichissante… irrésistible. Le duo avec Giles fonctionne déjà du tonnerre. Sa mort sera un grand choc plus tard, bien avant celles de Joyce ou Tara. J’aime bien le côté Anne Rice du démon et le côté désormais daté de tout le versant informatique. LE robot démon est mal fait, la série n’a pas de gros moyens en son printemps ! ceci dit, avec plus d’argent, Adam sera aussi très bof. Pas grave, la dénonciation des dangers de l’internet reste toujours aussi valable aujourd’hui. Les textes en VO sont bourrés de références aux classiques de la SF

La métamorphoser de Buffy : 2 étoiles La première des réunifications des Scoobies d’ après vacances (très Harry Potter ça) est un bon moment. Pour le reste on peut lire l’épisode comme un effort désespéré de la saison 1 pour se survivre à elle même, alors que son temps, l’enfance de la série, est passé. Ce n’est donc pas seulement que l’on s’ennuie, mais aussi que l’on trouve l’ensemble hors sujet. Même le prêtre du Juste des Juste ne dégage rien, et le maître ne ressuscite même pas pour un combat un peu relevé contre Buffy. Grande inquiétude lors de la première découverte de l’épisode (c’est loin tout ça), avec la vison de toute une saison avec le gamin comme boulet. Heureusement… Pour être honnête, une autre scène réussie : la danse de Buffy, muy caliente… C’est moi où Buffy est à deux doigts de venir Faith ?

Halloween 4 étoiles, gros coup de cœur pour Ethan, artiste : un accent anglais de plus comme on aime en Vo, un excellent méchant à l’humour tordu comme on aime, des dialogues en or massif, excellemment interprété.. J’aime bien qu’il n’ait rien de concret à gagner là dedans, juste la jouissance du Mal pour le Mal. Dommage qu’il soit lui aussi peu fréquent dans la série, d’autant qu’il ne participe pas à Angel, alors qu’il aurait pu constituer un excellent séide de W&H. L’idée de transformer le s personnages en leur déguisement est purement géniale, et nous vaut de jolis moments de la part d’acteurs visiblement ravis de jouer différemment leur personnages. Heureusement Anya n’a pas encore son habit de lapin. Très judicieux de rendre Giles/Ripper plus terrifiant qu’Ethan. Une des plus belles réussites de la grande tradition US des épisodes consacrés à Halloween.

La face cachée A voir dans le prolongement du précédent, avec un nouveau grand numéro d’Ethan, rusé et sournois comme on aime. Très belle intro en effet. Le démon est aussi un peu plus complexe qu’à l’accoutumée. L’épisode laisse un grand regret, que le spin off consacré à la jeunesse anglaise de Ruppert et Ethan n’ait jamais vu le jour. Et suite çà sa mésaventure, le froid entre Miss Calendar et Giles, qui va l’éloigner quelques temps de la série, alors que le temps s‘écoule hélas trop vite… 4 étoiles

innocence : Nouveau 4 étoiles, avec ce grand moment que constitue le basculement d’Angel dans les ténèbres. Angelus va se révéler un grandiose méchant, raffiné, subtil, pervers comme peu d‘autres, bien plus que Spike et faisant bien la paire avec Dru. On aime bien l’idée que l’amour pour Buffy se retrouve après la transformation mais profondément dévoyé et perverti, devenu une obsession morbide. Le reste de la saison va jouer à la perfection sur cette idée. A côté le Juge est sympa, mais reste anecdotique. Belle audace que de détruire une idylle si populaire, l’un des fondements de la série jusque là. Pari gagné. Et Spike n’a pas fini de nous faire rire.Superbe guesting de Vincent Schiavelli (Humbug). Les anniversaires bien pourris de Buffy vont devenir une des runnings jokes de cette série qui les aime tant.

Anne : trois étoiles, parce que l’évasion se passe trop facilement, tout se goupille trop bien (cette ouverture qui disparaît pile au bon moment…). Reste un épisode très original dans Buffy, car tout à fait dans l’atmosphère d’Angel : la grande ville hostile, la critique sociale (Buffy armée de la faucille et du marteau…), la jeunesse à la dérive, Chanterelle qui deviendra très présente dans la saison 2 d’Angel… On est loin de Sunnydale et ce mélange des deux séries est intéressant à suivre dans son écriture. SMG est ultra convaincante et les excellents dialogues abondent (la vanne sur Gandhi m’a fait éclater de rire). Les Scoobies sans la patronne, c’est à voir. Whedon aime débuter ses saison par des épisodes décalés par rapport à ce qui va suivre, ici le prologue est particulièrement efficace.

Sympas les trailers ! Les réclames dans la presse sont souvent aussi géniales, comme pour les X-Files.

Petite pause informatique durant mes vacances nazairiennes !

Le Masque de Cordolfo : 3 étoiles Effectivement pastiche réussi à la Buffy de La nuits des morts vivants, parfaitement minuté (mais aussi du Simetierre de King). Joli coup des excellents maquilleurs de la série, avec le look passblement hallciné du masque sur la voisine déjà antipathique. De l’action de l’humour, mais aussi une scène assez vibrante d’explications entre la Tueuse et les siens. Oui, plutôt pour B. Mais aussi avec nuances, tout comme l’épisode qu évite judicieusemnt de trop prendre partie. Oui, les circonstances expliquent son attitude, mais il est également vrai qu’elle a abandoné se amis. Grand épisode Giles, avec son odyssée face aux zombies et l’instant « Ripper » face à Snyder. Ce sera plus compliqué face au Maire... La saison 3 se montre déjà particulièrement relevée, avant même lentrée en scène de ses deux figures de proue.

La nouvelle petite soeur : 4 étoiles, Faith (et Eliza Dushku) crèvent l’écran immédiatement, l’un des plus grands coups de coeur de la série pour votre serviteur. Découverte également de Mister Trick qui va devenir un comparse hilarant et classieux du Maire. Et puis , bien entendu, je grand retour d’Angel, jamis vraiment expliqué avec certitude, mais qu’importe. (c’est aussi un joli placement de produit pour le Claddagh ring, dont la version Buffy se vendit comme des petits pains) Un épisode très riche pour ce grand lever de rideau de la saison. Rien ne manque, même pas une riche bande son. Que la série dérivée sur le fabuleux personnage de Faith n’a jamais pu voir le jour demeure hallucinant. Bon, on a eu Tru Calling

Les belles et les bêtes 3 étoiles, épisode effectivement très fort sur les femmes battues, mêlant habilement les scènes très dures et les nettement plus diverissantes. Faith prend se quartiers dans le Buffyverse. Les scènes de combat sont également très réussies. Très belles références à l’Appel de la Forêt , concernant Oz mais aussi Angel. Sublime roman, parfaitement choisi ici.

Le bal de fin d ‘année 4étoiles, pour la confrontation très réussie entre Cordy et Buffy, un rappel de la Buffy toute première version, avant la découverte de son destint, tandis que parallèlement Queen C évolue, et commence à devenir celle de la première saison d’Angel (un des intérêts de la saison 3 sera de suivre en arrière plan comment Angel la série se met progressivement en place). Cordy toujours aussi marrante, ici avec sa spatule ! J’aime beaucoup le gros délire autour de la compétiton des Miss mais aussi du Slayerfest. La bande d’affeux réunie par Trick est vraiment gratinée, avec de nouveau le Cow Boy. On est enfin d ébarassé du Scott. Et puis... Le Maire arrive et se révèle déjà génial, et donc c’est plein de bonheur dans mon petit coeur.

Effet chocolat : 4 étoiles Le Maire + Ethan = pur épisode d’anthologie. Axiome de base. Même si le seul regret laissé par l’épisode demeure l’absence de scènes commune entre mes deux sorciers bien aimés. Un humour délirant mais aussi audacieux, j’aime bien comment le scénario n’hésite pas à eller au bout des conséquences de son postulat, y compris entre Giles et Joyce. Snyder est excellent lui aussi, il fait encore plus peur comme ça. L’arrivée du démon ophidien est bien plus réussie que lors des cultistes étudiants et le Maire se préocupant de la voirie au moment où il va donner des bébés en acrifice au monstre, c’est juste grandiose. Derièère son humour tonique et irrévencieux, l’épisode évoque habilement le trouble adolescent consitant à désirer des parents ou des adultes plus proches d’eux mais déboussolés quand cela advient et qu’ils se retrouvent libres, sans cadres ou références. Grand episode, vraiment, marquant aussi l’arrivée de la pétillante Jane Espenson, qui va devenir la meilleure auteure de la série, après Whedon. L’écouter évoquer son travail dans les suplléments des DVD s’avère vraiment enthousiasmant. On en est encore au commencemnt mais il est déjà clair que le Maire et cette saison 3 vont vraimnt nous régaler.