Série "Destination danger"
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CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: Les SÉRIES TÉLÉ, FILMS, ACTEURS, ACTRICES & autres Artistes :: Les Séries Télé
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50. Une filature délicate
2.11 Une filature délicate (Don't Nail Him Yet) : D D
Scénario : Philip Broadley
Réalisation : Michael Truman
Les services secrets soupçonnent un certain Rawson de servir d’intermédiaire pour faire passer des microfilms à l’Est. Leur filature ne donnant aucun résultat, John Drake s’infiltre dans la vie de Rawson pour le surveiller de plus près…
Le scénario ne résulte pas des plus inspirés, l’agent secret s’infiltrant dans la vie d’un suspect en lui arrachant son amitié en attendant de porter l’estocade figure dans les premières pages de L’espionnage pour les nuls. Broadley se contente de plaquer scolairement tous les poncifs du genre, sans le rehausser par des surprises, un vrai suspense, ou une noirceur dramatique, une option qui aurait tout à fait convenu à la série. La faiblesse de Rawson déséquilibre totalement la lutte de Drake, bien trop supérieur : quel intérêt de voir notre héros perdre son temps avec un homme aussi pathétique ? Ses plus incisifs associés n’entrent en scène que dans les toutes dernières minutes pour un final bien hâtif. Malgré ce déséquilibre, Patrick McGoohan nous offre une nouvelle leçon de jeu d’acteur par son registre dramatique très large, sa flamboyante présence, et son flegme si délicieux.
Les auteurs ne semblent pas à l’aise avec leur intrigue : voir Drake entrer si facilement dans la vie de Rawson manque sérieusement de crédibilité. Ce dernier constitue la principale faiblesse du récit : malgré l’indéniable talent de John Fraser à capter les tourments de plus en plus marqués de son personnage, Rawson n’est que de la petite bière, sans talent particulier, et s’effondrant bien vite. On se demande bien pourquoi l’Est a recruté un homme si faillible, bien loin du tranchant de ses contacts, ou comment cet homme a pu mettre en échec un an le MI-6, ou parvenir à semer le meilleur agent de sa majesté (à égalité avec messieurs Steed et Bond) ; l’histoire donne à Rawson des dispositions qu’il n’a pas. L’épisode ne se rattrape que bien tardivement avec l’entrée en scène des deux complices de Rawson, formidablement incarnés par Anthony Dawson et Sheila Allen, cette dernière dans un rôle très proche de la glaciale infirmière d’A,B, et C du Prisonnier. Si Dawson ne fait que de la figuration - c’est surtout grâce à sa mémorable « trogne » que l’on se souvient de lui - Allen a plus d’espace, et nous vaut une des rares bonnes scènes de l’épisode par son jeu spirituel de dissimulation. On l’a déjà dit auparavant, mais Drake se montre toujours brillant quand il s’agit de créer un personnage si éloigné de lui : en professeur fou de musique classique un peu pédant, il est délicieux. Ses manières faussement maladroites visant à déstabiliser Rawson rappellent qu’il n’est jamais autant à son meilleur niveau que quand il joue un Columbo avant la lettre (série dont il est l’une des guest stars les plus renommées). Patrick McGoohan délivre ici un quasi one-man-show : agent impitoyable, professeur à l’ouest, « ami » collant, client idiot… il est parfois à se demander si les histoires de Destination Danger ne sont pas en fait qu’un prétexte pour permettre à l’acteur de se déchaîner. Si c’est le cas, c’est carton plein !
Malgré des longueurs importantes, quelques scènes retiennent l’attention : voir Drake se faire volontairement dominer par une bande de loubards qui lui cherchent les crosses est très drôle. Il y a une scène très Avengers qui se déroule chez Rawson lorsque lui et Drake rivalisent d’esthétisme ; une scène sincère par leur amour des arts et de la culture, mais aussi réaliste sur les limites à l’art de pallier à nos solitudes : source de bonheur pour Rawson, elle est aussi une fuite de la réalité qui ne fait qu’illusion. Davantage victime que coupable, sa fin très sèche renoue momentanément avec la noirceur de la série, diluée toutefois bien vite par une explosion très peu convaincante. Ce n’est décidément pas l’entente cordiale dans les services secrets où Drake et son supérieur direct sont fort peu avares en coups de gueule (rien à voir avec Steed et Mère-Grand !). On aime bien que la série se refuse à toute « glamourisation » du métier d’espion alors qu’on aurait pu craindre une édulcoration de la série une fois passée sous les capitaux américains, n’hésitant pas par ailleurs à montrer lors de certaines scènes qu’être espion peut être aussi… ennuyeux. Edwin Astley nous régale d’une partition mettant à l’usure nos nerfs, et la réalisation de Michael Truman est souvent très inspirée (superbe scène de filature dans les rues de Londres), ce qui renforce l’impression de gâchis ; avec un adversaire plus palpitant, l’épisode aurait été en tous points excellent.
Anecdotes =
Gorton décrit Rawson comme étant un « loup solitaire » (Lone Wolf), il s’agit du titre d’abord envisagé pour la série. Dans plusieurs pays, c’est d’ailleurs cette traduction qui a été retenue.
On note deux erreurs de traduction en VF : lorsque le libraire parle des incunables, il les définit comme étant des livres imprimés avant 1600, alors que ce sont en fait les livres imprimés avant 1500. Lorsque la loubarde regarde le disque de Drake, elle dit à haute voix « Johann Sebastian Bach, Prélude et fugue, et fantaisie et fugue en sol mineur » . Or, le plan sur le disque indique qu’il s’agit non d’un prélude et fugue, mais de la célèbre Toccata et fugue en ré mineur pour orgue BWV565.
L’organiste est Jeanne Demessieux (1921-1968), une des toutes premières femmes à avoir été organiste professionnelle. Elle fut aussi compositrice (essentiellement pour son instrument). Elle décéda prématurément d’un cancer de la gorge.
Ernest Dowson (1867-1900), dont le recueil de poésies dissimule le microfilm, est un poète britannique associé au décadentisme, un mouvement prenant ses racines dans une vision pessimiste et ironique d’un monde vu comme déliquescent et névrosé. Les œuvres qui s’y rattachent abordent souvent des sujets choquants, un style très raffiné mais féroce opposé au naturalisme, le mouvement en vogue à cette époque-là.
Acteurs =
John Fraser (1931), Rawson, a dévoué la plus grande partie de sa vie au théâtre, tout en tournant régulièrement sur les écrans. Il fut notamment au cinéma dans Les procès d’Oscar Wilde, Le Cid, Répulsion, Sherlock Holmes contre Jack l’Éventreur, Isadora… et à la télévision dans Randall & Hopkirk, The rivals of Sherlock Holmes, Columbo, Doctor Who, etc.
Sheila Allen (1932-2011), Diane, n'a pas laissé son empreinte dans le paysage audiovisuel, car elle a préféré le théâtre. On ne connaît d'elle que quelques apparitions dans des séries et quelques films dont le plus connu reste L'Aventure du Poseidon. Son rôle d’infirmière dans l’épisode A, B, et C du Prisonnier est probablement son plus connu.
Anthony Dawson (1916-1992), Lucas, a joué dans quatre épisodes de la série : Deux sœurs, La fuite (saison 1), Une filature délicate (saison 2), Un jeu dangereux (saison 3). Il eut une carrière fournie sur les deux écrans. Sur le grand, il est surtout connu pour avoir été l’assassin du Meurtre était presque parfait d’Hitchcock, et fut le « corps » de Blofeld dans Bons baisers de Russie et Opération Tonnerre avant que Donald Pleasence l’incarnât dans On ne vit que deux fois. Au petit écran il fut d’Ivanhoé (2 épisodes), Robin des bois, Alfred Hitchcock présente (triple épisode I killed the count), Le Saint (la flèche de Dieu), etc.
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série "Destination danger"
Dearesttara a écrit:1.10 Affaire d'état (An affair of state) : D D D
Scénario : Oscar Brodney (crédité comme « Oscar Brodny »)
Réalisation : Peter Graham Scott
Le président de San Pablo, petite nation d’Amérique du Sud, a demandé aux Etats-Unis de leur prêter une grosse somme d’argent, engageant son or comme garantie. Winfield, économiste américain, est envoyé comme observateur, mais il est assassiné, et son meurtre est maquillé en suicide. John Drake mène l’enquête pour découvrir les dessous de cette sinistre affaire…
Dans cet épisode qui évoque la vadrouille de John Steed et Cathy Gale dans Missive de mort (saison 2), l’important n’est pas un scénario peu propice au suspense (la chute finale était devinable depuis le début), mais une galerie de personnages très intéressante, notamment un des meilleurs méchants de la série. Malgré de grosses longueurs, Drake mène énergiquement l’épisode, qui bénéficie aussi de la participation de quelques visages connus des Avengers.
L’épisode doit beaucoup au méchant du jour, rien moins que le chef de la police en personne. Patrick Wymark lui donne un aspect débonnaire, joyeux, très cordial, tranchant avec la répression qu’il mène de sa main de fer, il vole même la vedette à Drake, c’est dire ! Il est aussi inattaquable que prompt, Drake lui-même est surpris de la vitesse de réaction de la police. L’aspect paranoïa politique est assuré par l’identité du chef, appuyant l’aspect de corruption généralisée déjà aperçue dans Position de confiance. C’est là qu’on se dit Trust no one ! La loi du silence décrétée dans la ville fait froid dans le dos, où, entre deux bagarres, Drake se rend compte de l’échelle démesurée du complot (les Lone Gunmen vont bientôt faire un reportage). La belle Dorothy White limite son cliché de demoiselle en détresse par un jeu très volontaire, où la belle risque jusqu’à sa vie pour faire la lumière sur cette affaire (elle est également l’objet d’un autre twist). Niveau remembering Avengers, on note la présence de Warren Mitchell en ami fidèle mais prisonnier d’un chantage, plus proche de la droiture contrariée de La Toison d’or que ces bouffonneries « Brodnyesques » (belle coïncidence, le scénariste de l’épisode s’appelle Brodny !) Mais aussi la brillante Fenella Fielding en poule de luxe gouailleuse draguant notre héros qui s’empresse de quitter fissa fissa les lieux. La présence du futur duo gagnant des Charmeurs au complet est une amusante coïncidence ! Quelques numéros qui compensent le passage à vide du deuxième acte (le foulard sur la chaise est une ficelle assez grosse).
Le final, malgré une révélation éventée, est construit sur une bonne bagarre, pour terminer ça bien en rythme, et un amusant clin d’œil final. Un épisode sympathique.
Patrick Wymark (1920-1970), Ortiz, était un comédien ayant joué dans beaucoup d’anthologies théâtrales des années 50 et 60. Son rôle le plus fameux est celui du colonel Turner dans Quand les aigles attaquent. Il a joué dans d’autres films comme La bataille d’Angleterre, Cromwell, Répulsion, etc. Il fut aussi tête d’affiche dans la série The Power game (39 épisodes dans le rôle de sir John Wilder).
Dorothy White (1935-1998), Raquel, était une comédienne de théâtre qui fut guest star dans plusieurs séries télévisées : Z cars (13 épisodes), Sam (27 épisodes), Les Professionnels, Coronation Street, etc.
Warren Mitchell (1926), José, est un des acteurs qui apparut le plus dans la série : six épisodes ! (Affaire d’état, Le Traître, Cherchez la femme (saison 1), La fille du colonel, A votre santé (saison 2), La jeune fille qui avait peur (saison 3)). Petit-fils d'émigrants juifs russes, il a servi dans la RAF pendant la seconde guerre mondiale puis a étudié à la RADA (Royal Academy of Dramatic Art). Il est connu en Grande-Bretagne pour le rôle d'Alf Garnett dans la série Till death us do part (1965-75) pour laquelle il fut élu acteur de l'année en 1966. Il a tourné à la TV dans des productions diverses dont Le Saint (3 épisodes). Il fut naturalisé australien. Il joua dans 4 épisodes des Avengers : La toison d’or, Les charmeurs (saison 3), et fut le fameux Brodny dans Un Steed de trop (saison 4) et L’homme transparent (saison 5).
Fenella Fielding (1927), « l’hôtesse », débuta sa carrière en 1954, au théâtre. Elle connut une grande popularité durant les années 50 et 60, notamment du fait du timbre rauque de sa voix. Elle apparaît dans plusieurs séries (Armchair Theatre…). Elle fut l'une des rivales malheureuses de Honor Blackman pour le rôle de Cathy Gale et réalisa la voix du haut-parleur rythmant la vie du Village dans plusieurs épisodes du Prisonnier. Elle apparaît également régulièrement au cinéma, notamment dans les Carry on, série de films comiques à succès (1958-1978). Depuis le début des années 2000 elle réalise des versions audio de livres célèbres. Elle est la sœur cadette de Lord Feldman, grande figure de la Lloyd et de la Chambre des Lords. Elle fut l’un des meilleurs seconds rôles de Chapeau melon et bottes de cuir en étant la pétillante Kim Lawrence des Charmeurs (saison 3).
My name is Drake, John Drake.
WARREN MITCHELL : 14 January 1926 – 14 November 2015
FENELLA FIELDING : 17 November 1927 – 11 September 2018
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Dearesttara aime ce message
Re: Série "Destination danger"
Malheureusement, seul l'admin du site peut modifier les critiques, et nous ne sommes plus en contact avec lui depuis quelques années.
Dearesttara- Roi (Reine)
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Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Destination danger"
Dearesttara a écrit:1.13 Le Prisonnier (The Prisoner) : D D D
Scénario : Ralph Smart et Robert Banks Stewart
Réalisation : Terry Bishop
James Carpenter, citoyen américain, a été condamné à mort pour espionnage dans un pays étranger. Réfugié dans l’ambassade américaine depuis cinq ans, tous les plans d’évasion fomentés par les USA ont échoué. Drake a l’intention de le faire évader avec la complicité d’Oscar Schumak, pianiste virtuose dont il est le sosie. Mais les soupçons du Colonel Vasco, le chef de la police, leur compliquent sérieusement la tâche…
Ne touchez pas aux réglages de votre téléviseur, vous êtes bien devant Destination Danger, et non devant la grande série allégorique de Patrick McGoohan : Le Prisonnier ! Il est vrai qu'on peut s'y tromper car il s'agit de libérer un homme prisonnier, et d’ailleurs, cette histoire de doubles anticipe sur The schizoïd man, un des épisodes les plus vertigineux de la future série. Sans en atteindre les sommets, cette histoire de doubles, bien que balisée, convainc, grâce à la machination de Drake, et l’excellente double performance de William Sylvester.
Ce n’est point encore une fois dans l’histoire qu’il faut chercher l’intérêt, mais dans les personnages. John Drake, animé d’une inaltérable confiance, mène tout l’épisode avec brio, toujours sur la corde raide : une seule erreur, et c’en serait fait de lui et de son protégé. Le suspense est omniprésent. Le contraste de personnalité entre les deux doubles est inattendu, car le double accepte volontairement et sans grande peur de risquer sa vie alors qu’il n’est pas entraîné pour ça. Une originalité qui change de ces doubles terrorisés devant un danger similaire. William Sylvester nous offre d’excellentes saynètes : il est très bon en homme près du burn-out, mais encore davantage en pianiste charmeur avec les dames, stoïque devant le danger, qui prend plaisir à risquer gros pour satisfaire son besoin d’aventures. Face à lui, le colonel fouineur forme une opposition efficace, toujours à la limite de découvrir la vérité. Les bons mots de Drake ponctuent régulièrement le récit. Les interprétations de la 12e étude op.10 de Chopin (la fameuse « Révolutionnaire ») meublent plaisamment les quelques moments de relâchement. Un bon épisode.
William Sylvester (1922-1995), Carpenter/Schumak, est un acteur américain qui a fait la plus grande partie de sa carrière en Grande-Bretagne. Son plus grand rôle fut celui du professeur Floyd dans 2001 : l’odyssée de l’espace. Il a participé à plusieurs séries B d’horreur des années 60, mais aussi à des productions importantes (La Lorelei brune, on ne vit que deux fois). Il fut un important acteur de séries : Armchair Théatre (3 épisodes), Bonanza, The troubleshooters (2 épisodes chacun), Alias le Baron, Le Saint (épisodes Une belle fin, Intermède à Venise), Banacek (épisode Max le Magnifique), Le Magicien, Cannon, etc.
William Lucas (1925), Vasco, reviendra dans l’épisode L’enlèvement (saison 2). Il fut un acteur familier de la Hammer, quoique son rôle le plus connu fut celui de l’inspecteur Lestrade dans la série Sherlock Holmes de Peter Cushing. Acteur de séries, on l’a vu dans plusieurs productions : Robin des Bois, Le Saint (Le crime du siècle), Z Cars (3 épisodes), Prince noir (52 épisodes), Poigne de fer et séduction, Dr.Who (4 épisodes), Coronation Street (11 épisodes), etc. Il a joué dans deux épisodes des Avengers : La porte de la mort (saison 5) et L’Invasion des Terriens (saison 6).
My name is Drake, John Drake.
WILLIAM LUCAS : 14 April 1925 – 8 July 2016
DREAMS- Apprenti(e)
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Localisation : Paris
Date d'inscription : 11/02/2016
Re: Série "Destination danger"
Toutes mes excuses si j'ai fais une bêtise en postant un nouveau rajout n'ayant lu que trop tard vôtre message !?!
DREAMS- Apprenti(e)
- Age : 57
Localisation : Paris
Date d'inscription : 11/02/2016
Dearesttara aime ce message
Re: Série "Destination danger"
Ce n'est rien
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Destination danger"
1.27 Le voyage interrompu (The Journey ends halfway) : D D D
Y aurait-il eu DEUX Anna May Wong car en faisant quelques recherches je suis tombé sur ça : https://en.m.wikipedia.org/wiki/Anna_May_Wong ET CELA
NE SEMBLE PAS CORRESPONDRE !?!
Y aurait-il eu DEUX Anna May Wong car en faisant quelques recherches je suis tombé sur ça : https://en.m.wikipedia.org/wiki/Anna_May_Wong ET CELA
NE SEMBLE PAS CORRESPONDRE !?!
DREAMS- Apprenti(e)
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Localisation : Paris
Date d'inscription : 11/02/2016
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