Série "Cannon"
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CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: Les SÉRIES TÉLÉ, FILMS, ACTEURS, ACTRICES & autres Artistes :: Les Séries Télé
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Re: Série "Cannon"
Martin Sheen a le même rôle dans un autre épisode de Cannon.
Je me souviens de l'acteur dans Columbo et...incroyable, un somptueux épisode de SOSF : Betrayed.
Il joue le financier qui a une richissime fiancée ravissante mais également une maîtresse, employée de banque, au physique ingrat. Cette dernière, follement éprise, réalise difficilement qu'elle a été utilisée après avoir reconnu son amant dévaliser la banque. C'est Collin Wilcox !
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/annees-1970/les-rues-de-san-francisco/saison-2#2
Je me souviens de l'acteur dans Columbo et...incroyable, un somptueux épisode de SOSF : Betrayed.
Il joue le financier qui a une richissime fiancée ravissante mais également une maîtresse, employée de banque, au physique ingrat. Cette dernière, follement éprise, réalise difficilement qu'elle a été utilisée après avoir reconnu son amant dévaliser la banque. C'est Collin Wilcox !
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/annees-1970/les-rues-de-san-francisco/saison-2#2
Invité- Invité
Re: Série "Cannon"
Avec Martin Sheen (JFK, Nimitz, mission imposssible, columbo, les rues de SF), on est effectivement dans le guest de haut vol. Il peut arriver que cette qualité ne déteigne pas sur l'épisode, ce qui pour ce coup là n'est pas le cas.
alonzo2309- Vicomte(sse)
- Age : 53
Localisation : Rochefort Montagne
Date d'inscription : 12/01/2011
Re: Série "Cannon"
Son interprétation de Josiah Bartlet dans The West Wing fait que depuis, beaucoup d'américains rêvent de la voir à la Maison-Blanche. En effet, un guesting particulièrement relevé.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Cannon"
01.17- Le trésor de Saint Ignace (Treasure of Saint Ignacio) *
Trois bandits américains déguisés à des masques d’animaux attaquent une église au Mexique à Los Posos et dérobent un trésor constitué de reliques qui n’était pas assuré. Cannon décide d’aider le père Joseph, qu’il connait, et qui a été attaqué.
Aucune vedette invitée connue dans cet épisode. Les acteurs prennent trop chers ? Quinn Martin est à court ou quoi ? Il n’y autour de William Conrad que des seconds couteaux et des illustres inconnus.
Or , c’est l’un des charmes de « Cannon », retrouver les Andrew Duggan, Stephanie Powers et autres Jessica Walter, ces guest des années 70 qui ont couru toutes les séries.
Comme le père Joseph n’a pas le moindre sou vaillant, Cannon (rejoignant ici Mannix) enquête par gentillesse. C’est fou comme ces deux privés peuvent se permettre si souvent de ne pas faire payer leur client. A croire que comme Jonathan et Jennifer Hart, ils sont riches et jouent les justiciers pour leur plaisir.
L’enquête de Frank Cannon le conduit à soupçonner un pilote de course automobile amputé d’un bras, Bob Neal (Tab Hunter), et sa petite amie Rina (Victoria Racimo) dont il dit au père Joseph que c’est une beauté. Très typée mais franchement n’ayant rien qui sorte de l’ordinaire, on se demande si Cannon, outre un nutritionniste, n’aurait pas besoin de consulter un ophtalmo. La Jennifer Garner de « Alias » est une reine de beauté à côté de Rina.
Pourquoi les voleurs se sont-ils embarrassés de reliques au lieu de braquer une banque ? Ils vont avoir du mal à écouler leur butin. Vetter (Val Avery), qui possède une boutique où l’on vend des électrophones, des 33t et des objets religieux pourrait être le receleur selon Cannon qui le met en garde.
Bill S Ballinger a écrit un scénario médiocre où Cannon avance au petit bonheur la chance. L’intrigue est décousue. Rina est partie de Los Posos pour devenir la maîtresse de Neal avant son accident. Elle ne se faisait pas d’illusions sur la durée de leur liaison, mais depuis qu’il est infirme, il a besoin d’elle.
En 1971, la libération sexuelle n’a pas atteint les studios QM. Le prêtre remarque que Rina et Bob vivent ensemble sans être mariés.
Dans une ville comme Los Angeles, les voleurs auraient pu se fondre dans l’anonymat, mais Cannon tombe tout de suite sur la bonne piste et le bon receleur.
Le prêtre aurait mieux fait de rester au Mexique. La bande décide de le kidnapper tandis qu’il fourre son nez dans leurs affaires, afin de faire pression sur Cannon.
On se consolera avec quelques beaux plans tournés dans une usine d’incinération en démolition. QM semble encore et toujours réutiliser les décors des envahisseurs.
Un opus raté.
Trois bandits américains déguisés à des masques d’animaux attaquent une église au Mexique à Los Posos et dérobent un trésor constitué de reliques qui n’était pas assuré. Cannon décide d’aider le père Joseph, qu’il connait, et qui a été attaqué.
Aucune vedette invitée connue dans cet épisode. Les acteurs prennent trop chers ? Quinn Martin est à court ou quoi ? Il n’y autour de William Conrad que des seconds couteaux et des illustres inconnus.
Or , c’est l’un des charmes de « Cannon », retrouver les Andrew Duggan, Stephanie Powers et autres Jessica Walter, ces guest des années 70 qui ont couru toutes les séries.
Comme le père Joseph n’a pas le moindre sou vaillant, Cannon (rejoignant ici Mannix) enquête par gentillesse. C’est fou comme ces deux privés peuvent se permettre si souvent de ne pas faire payer leur client. A croire que comme Jonathan et Jennifer Hart, ils sont riches et jouent les justiciers pour leur plaisir.
L’enquête de Frank Cannon le conduit à soupçonner un pilote de course automobile amputé d’un bras, Bob Neal (Tab Hunter), et sa petite amie Rina (Victoria Racimo) dont il dit au père Joseph que c’est une beauté. Très typée mais franchement n’ayant rien qui sorte de l’ordinaire, on se demande si Cannon, outre un nutritionniste, n’aurait pas besoin de consulter un ophtalmo. La Jennifer Garner de « Alias » est une reine de beauté à côté de Rina.
Pourquoi les voleurs se sont-ils embarrassés de reliques au lieu de braquer une banque ? Ils vont avoir du mal à écouler leur butin. Vetter (Val Avery), qui possède une boutique où l’on vend des électrophones, des 33t et des objets religieux pourrait être le receleur selon Cannon qui le met en garde.
Bill S Ballinger a écrit un scénario médiocre où Cannon avance au petit bonheur la chance. L’intrigue est décousue. Rina est partie de Los Posos pour devenir la maîtresse de Neal avant son accident. Elle ne se faisait pas d’illusions sur la durée de leur liaison, mais depuis qu’il est infirme, il a besoin d’elle.
En 1971, la libération sexuelle n’a pas atteint les studios QM. Le prêtre remarque que Rina et Bob vivent ensemble sans être mariés.
Dans une ville comme Los Angeles, les voleurs auraient pu se fondre dans l’anonymat, mais Cannon tombe tout de suite sur la bonne piste et le bon receleur.
Le prêtre aurait mieux fait de rester au Mexique. La bande décide de le kidnapper tandis qu’il fourre son nez dans leurs affaires, afin de faire pression sur Cannon.
On se consolera avec quelques beaux plans tournés dans une usine d’incinération en démolition. QM semble encore et toujours réutiliser les décors des envahisseurs.
Un opus raté.
Invité- Invité
Re: Série "Cannon"
01-18- L’imposteur (Blood on the wine) **
Un vigneron, Mike Tapa, est victime de trois mystérieux accidents. Sa secrétaire, Meg Warren, qui se trouvait à bord de la voiture aux freins sabotés lors du dernier accident, engage Cannon.
Voilà un épisode qui fera sourire les français, Mike Tapa prétendant faire le meilleur Cabernet Sauvignon du monde ( !), même si les français ne veulent pas le reconnaître. Bonne surprise : Nous retrouvons la jolie Katherine Justice (« Les Envahisseurs : l’innocent », plusieurs « Mannix », « Hawaii police d’état : «Le refoulé », « Columbo : inculpé de meurtre »). Theodore Bikell est un comédien familier des séries des années 60. Enfin, le vétéran Ivor Francis (1918-1986), homme de radio venu sur le tard à la TV, a été vu dans « Kojak », « Pour l’amour du risque », « Bonanza », « Hawaii police d’état », et reste un visage familier.
Cannon est intrigué par la réapparition de Johnny, le fils de Tapa, 26 ans, qui va hériter des vignobles.
Il pense que le jeune homme est un imposteur. Le détective l’interroge et tente de le prendre en défaut.
La jolie Katherine Justice en jupe courte et bottes est sacrément sexy avec ses airs de Sainte Nitouche. Elle est la maîtresse de Johnny. On regrettera qu’elle adopte le jean dans la suite de l’épisode. A l’épilogue, elle remet ses bottes mais avec une longue jupe !
QM productions joue la carte de l’économie. Ainsi, une scène censée se dérouler à San Francisco nous montre le Golden Gate, puis nous avons droit à un tournage en studios en intérieurs.
Trop vite, nous avons la confirmation que Johnny est bien un imposteur dirigé par deux gangsters pour s’emparer de la fortune. Cela ruine le suspense.
Heureusement, vers la minute 23, on réveille le téléspectateur lorsque Cannon en voiture est attaqué par le chef des gangsters en camion. Entre les deux véhicules s’instaure une véritable corrida. Le camion a été loué par un certain Oren Burk, détective marron.
A la 31e minute, Mike Tapa apprend que son fils n’est pas Johnny. Ce dernier est mort il y a trois ans d’une pneumonie. On se demande ce qui va se passer durant les vingt prochaines minutes. Il apparaît que le père n’était pas dupe mais voulait absolument l’amour d’un fils. Il décide de retirer l’affaire à Cannon mais ce dernier en fait une question personnelle puisqu’on a tenté de le tuer. Une fois de plus, dans le monde de cette série, l’argent n’est pas le moteur du héros.
Les décors désertiques et angoissants auraient fait merveille pour une saison 3 des envahisseurs.
La fin de l’épisode marque un net ralentissement de l’intérêt du spectateur. Trop de bons sentiments viennent se mêler à l’intrigue la rendant obsolète. Dommage !
Un vigneron, Mike Tapa, est victime de trois mystérieux accidents. Sa secrétaire, Meg Warren, qui se trouvait à bord de la voiture aux freins sabotés lors du dernier accident, engage Cannon.
Voilà un épisode qui fera sourire les français, Mike Tapa prétendant faire le meilleur Cabernet Sauvignon du monde ( !), même si les français ne veulent pas le reconnaître. Bonne surprise : Nous retrouvons la jolie Katherine Justice (« Les Envahisseurs : l’innocent », plusieurs « Mannix », « Hawaii police d’état : «Le refoulé », « Columbo : inculpé de meurtre »). Theodore Bikell est un comédien familier des séries des années 60. Enfin, le vétéran Ivor Francis (1918-1986), homme de radio venu sur le tard à la TV, a été vu dans « Kojak », « Pour l’amour du risque », « Bonanza », « Hawaii police d’état », et reste un visage familier.
Cannon est intrigué par la réapparition de Johnny, le fils de Tapa, 26 ans, qui va hériter des vignobles.
Il pense que le jeune homme est un imposteur. Le détective l’interroge et tente de le prendre en défaut.
La jolie Katherine Justice en jupe courte et bottes est sacrément sexy avec ses airs de Sainte Nitouche. Elle est la maîtresse de Johnny. On regrettera qu’elle adopte le jean dans la suite de l’épisode. A l’épilogue, elle remet ses bottes mais avec une longue jupe !
QM productions joue la carte de l’économie. Ainsi, une scène censée se dérouler à San Francisco nous montre le Golden Gate, puis nous avons droit à un tournage en studios en intérieurs.
Trop vite, nous avons la confirmation que Johnny est bien un imposteur dirigé par deux gangsters pour s’emparer de la fortune. Cela ruine le suspense.
Heureusement, vers la minute 23, on réveille le téléspectateur lorsque Cannon en voiture est attaqué par le chef des gangsters en camion. Entre les deux véhicules s’instaure une véritable corrida. Le camion a été loué par un certain Oren Burk, détective marron.
A la 31e minute, Mike Tapa apprend que son fils n’est pas Johnny. Ce dernier est mort il y a trois ans d’une pneumonie. On se demande ce qui va se passer durant les vingt prochaines minutes. Il apparaît que le père n’était pas dupe mais voulait absolument l’amour d’un fils. Il décide de retirer l’affaire à Cannon mais ce dernier en fait une question personnelle puisqu’on a tenté de le tuer. Une fois de plus, dans le monde de cette série, l’argent n’est pas le moteur du héros.
Les décors désertiques et angoissants auraient fait merveille pour une saison 3 des envahisseurs.
La fin de l’épisode marque un net ralentissement de l’intérêt du spectateur. Trop de bons sentiments viennent se mêler à l’intrigue la rendant obsolète. Dommage !
Invité- Invité
Re: Série "Cannon"
01-19- Le cobaye (To kill a guinea pig) *
Le docteur Zena Adams, une scientifique, est menacée par une bande de gangsters qui veulent qu’elle tue un détenu lors d’expériences qu’elle mène contre une maladie, l'hépatite.
Pourquoi encore Vera Miles ? Elle était déjà présente dans cette saison, dans le pilote. Elle est la seule invitée vedette connue de cet opus tardivement diffusé en France. Elle n’y reprend pas le rôle de Diana Langston du pilote, mais celui de la scientifique Zena Adams.
Une fois de plus, Frank Cannon, qui ne doit pas avoir d’impôts à payer, travaille gratis, puisque la fondation pour laquelle travaille Zena ne peut s’offrir ses services.
Les prisonniers qui se portent volontaires pour être cobayes de l’expérience de Zena n’ont aucune promesse de libération anticipée ou de droit de parloir élargi. Le médecin veut trouver un remède contre l’hépatite, mais les traitements peuvent être dangereux.
L’épisode est très violent, ce qui explique sans doute que l’ORTF ne l’ait pas retenu en 1973. Le pré-générique dans le garage, où les gangsters font tanguer la voiture du médecin à l’arrêt et brisent la vitre. Puis l’enlèvement de Lee, le fils (Zena a confié à Cannon avoir déjà perdu son mari et un fils). Zena doit provoquer la mort de Steven Carr, qui a trahi l’équipe des gangsters menée par Les Brooks (Michael Strong). Cannon, tentant de sauver Lee, défend ici comme on dit la veuve et l’orphelin au sens propre.
En 1971, Vera Miles avait 42 ans, mais son personnage Zena confie à Cannon que ce n’est certainement pas un détraqué qui l’a menace au téléphone car elle n’est plus séduisante. Plus tard, elle révèle à Cannon que son premier fils est mort d’une hépatite et qu’elle veut mener à bout son projet.
Le vieux chimpanzé menacé par les gangsters, que Zena utilisait pour ses recherches, et à laquelle elle avait donné une paisible retraite, est retrouvé pendu par l’enfant, Lee.
En voyant ce genre d’épisodes, on comprend que de façon définitive, « Cannon » restera la série la plus mineure des productions QM face aux qualités des « Rues de San Francisco », « Les incorruptibles », « Le Fugitif » et « Les Envahisseurs ».
1 dollar quinze cents le plein, voilà qui marque bien la série dans son époque, avant la fin des trente glorieuses.
Michael Strong compose un méchant caricatural, et la réalisation ne nous propose pas de décors naturels originaux. Il n’y a rien pour sauver l’épisode du désastre.
De plus, le scénario reste hermétique aux téléspectateurs français, puisqu’il s’agit ici d’un syndicat de travailleurs du pétrole qui est tenu par Brooks, lequel a envoyé Carr en prison. Il faut bien connaître certains aspects de la société américaine pour comprendre le script.
Episode à zapper.
Le docteur Zena Adams, une scientifique, est menacée par une bande de gangsters qui veulent qu’elle tue un détenu lors d’expériences qu’elle mène contre une maladie, l'hépatite.
Pourquoi encore Vera Miles ? Elle était déjà présente dans cette saison, dans le pilote. Elle est la seule invitée vedette connue de cet opus tardivement diffusé en France. Elle n’y reprend pas le rôle de Diana Langston du pilote, mais celui de la scientifique Zena Adams.
Une fois de plus, Frank Cannon, qui ne doit pas avoir d’impôts à payer, travaille gratis, puisque la fondation pour laquelle travaille Zena ne peut s’offrir ses services.
Les prisonniers qui se portent volontaires pour être cobayes de l’expérience de Zena n’ont aucune promesse de libération anticipée ou de droit de parloir élargi. Le médecin veut trouver un remède contre l’hépatite, mais les traitements peuvent être dangereux.
L’épisode est très violent, ce qui explique sans doute que l’ORTF ne l’ait pas retenu en 1973. Le pré-générique dans le garage, où les gangsters font tanguer la voiture du médecin à l’arrêt et brisent la vitre. Puis l’enlèvement de Lee, le fils (Zena a confié à Cannon avoir déjà perdu son mari et un fils). Zena doit provoquer la mort de Steven Carr, qui a trahi l’équipe des gangsters menée par Les Brooks (Michael Strong). Cannon, tentant de sauver Lee, défend ici comme on dit la veuve et l’orphelin au sens propre.
En 1971, Vera Miles avait 42 ans, mais son personnage Zena confie à Cannon que ce n’est certainement pas un détraqué qui l’a menace au téléphone car elle n’est plus séduisante. Plus tard, elle révèle à Cannon que son premier fils est mort d’une hépatite et qu’elle veut mener à bout son projet.
Le vieux chimpanzé menacé par les gangsters, que Zena utilisait pour ses recherches, et à laquelle elle avait donné une paisible retraite, est retrouvé pendu par l’enfant, Lee.
En voyant ce genre d’épisodes, on comprend que de façon définitive, « Cannon » restera la série la plus mineure des productions QM face aux qualités des « Rues de San Francisco », « Les incorruptibles », « Le Fugitif » et « Les Envahisseurs ».
1 dollar quinze cents le plein, voilà qui marque bien la série dans son époque, avant la fin des trente glorieuses.
Michael Strong compose un méchant caricatural, et la réalisation ne nous propose pas de décors naturels originaux. Il n’y a rien pour sauver l’épisode du désastre.
De plus, le scénario reste hermétique aux téléspectateurs français, puisqu’il s’agit ici d’un syndicat de travailleurs du pétrole qui est tenu par Brooks, lequel a envoyé Carr en prison. Il faut bien connaître certains aspects de la société américaine pour comprendre le script.
Episode à zapper.
Invité- Invité
Re: Série "Cannon"
Michael Strong, ami de Karl Malden, joua dans quatre épisodes des Rues de San Francisco.Patricks a écrit:01-19- Le cobaye (To kill a guinea pig) *
Michael Strong compose un méchant caricatural, et la réalisation ne nous propose pas de décors naturels originaux. Il n’y a rien pour sauver l’épisode du désastre.
Invité- Invité
Re: Série "Cannon"
01-20- Le canard laqué (The island caper) ***
Des gangsters veulent obliger Matt Dixon, un ex repris de justice que Cannon a jadis fait coffrer, à participer à un braquage. Le détective est engagé par un assureur, Mr Henderson, qui lui confie de veiller au transfert d’argent qui doit avoir lieu par avion depuis une petite île au continent.
Enfin un épisode dont je me souviens, qui doit être celui où j’ai découvert l’acteur Keenan Wynn (1916-1986) dans le rôle de Dixon. Cet épisode est l’un des premiers à avoir été diffusés en France. Si l’on y retrouve aussi James Olson dans le rôle du gangster Jim Relco, souvent invité vedette dans « Les Rues de San Francisco » et « Hawaii Police d’état », la production a eu la mauvaise idée d’aller chercher Jacqueline Scott (1932-), Donna, la sœur de Richard Kimble « Le Fugitif », et vedette de l’épisode de « L’immortel » : « Drogue ou poison », qui en 1971, à 39 ans, faisait déjà femme mûre. Donc on repassera pour voir une jolie fille dans l’épisode.
Les décors naturels, atout de la série, sont magnifiques. Ainsi se vieil hôtel où loge Cannon. On notera que, bien que résident à Los Angeles, Cannon enquête souvent en province, à la différence de Kojak, Baretta, Mannix ou Columbo. C’est donc une particularité de la série. Cette Amérique profonde déjà vue dans « Les Envahisseurs », est télégénique.
L’épisode a été intitulé à la va-vite par l’ORTF en raison d’un plat que se prépare Cannon, mais le titre original est plus pertinent, faisant référence à une île et à sa particularité.
Jacqueline Scott jouant Sally, l’épouse de Keenan Wynn alors âgé de 55 ans, on comprend son choix pour la distribution. Mais après son personnage de Donna dans « Le Fugitif » de 1963 à 1967, elle avait sans doute aussi ses entrées chez QM productions.
Personne ne connaît le passé de Matt Dixon dans la petite île où il a monté son restaurant et épousé il y a un an et demi Sally.
La série nous propose là ce qu’elle a de meilleur à offrir : un bon petit polar de cinquante minutes avec de beaux décors nous changeant des sempiternels studios. Certes, les raccords et les scènes nocturnes y sont faits de toute évidence.
Quelques bémols cependant : des longueurs lors de la scène de l’attaque de l’avion en panne par le bateau, et surtout, pourquoi avoir fait de Relco, au lieu d’un criminel parfait, un hystérique ? Il veut empêcher Dixon de prendre la parole lorsque ce dernier veut lui révéler la présence de Cannon dans l’île et va jusqu’à lui jeter le contenu de son verre au visage, puis est pris de panique car son canapé est tâché. Cela force James Olson a jouer davantage la folie que l’aspect criminel.
Des gangsters veulent obliger Matt Dixon, un ex repris de justice que Cannon a jadis fait coffrer, à participer à un braquage. Le détective est engagé par un assureur, Mr Henderson, qui lui confie de veiller au transfert d’argent qui doit avoir lieu par avion depuis une petite île au continent.
Enfin un épisode dont je me souviens, qui doit être celui où j’ai découvert l’acteur Keenan Wynn (1916-1986) dans le rôle de Dixon. Cet épisode est l’un des premiers à avoir été diffusés en France. Si l’on y retrouve aussi James Olson dans le rôle du gangster Jim Relco, souvent invité vedette dans « Les Rues de San Francisco » et « Hawaii Police d’état », la production a eu la mauvaise idée d’aller chercher Jacqueline Scott (1932-), Donna, la sœur de Richard Kimble « Le Fugitif », et vedette de l’épisode de « L’immortel » : « Drogue ou poison », qui en 1971, à 39 ans, faisait déjà femme mûre. Donc on repassera pour voir une jolie fille dans l’épisode.
Les décors naturels, atout de la série, sont magnifiques. Ainsi se vieil hôtel où loge Cannon. On notera que, bien que résident à Los Angeles, Cannon enquête souvent en province, à la différence de Kojak, Baretta, Mannix ou Columbo. C’est donc une particularité de la série. Cette Amérique profonde déjà vue dans « Les Envahisseurs », est télégénique.
L’épisode a été intitulé à la va-vite par l’ORTF en raison d’un plat que se prépare Cannon, mais le titre original est plus pertinent, faisant référence à une île et à sa particularité.
Jacqueline Scott jouant Sally, l’épouse de Keenan Wynn alors âgé de 55 ans, on comprend son choix pour la distribution. Mais après son personnage de Donna dans « Le Fugitif » de 1963 à 1967, elle avait sans doute aussi ses entrées chez QM productions.
Personne ne connaît le passé de Matt Dixon dans la petite île où il a monté son restaurant et épousé il y a un an et demi Sally.
La série nous propose là ce qu’elle a de meilleur à offrir : un bon petit polar de cinquante minutes avec de beaux décors nous changeant des sempiternels studios. Certes, les raccords et les scènes nocturnes y sont faits de toute évidence.
Quelques bémols cependant : des longueurs lors de la scène de l’attaque de l’avion en panne par le bateau, et surtout, pourquoi avoir fait de Relco, au lieu d’un criminel parfait, un hystérique ? Il veut empêcher Dixon de prendre la parole lorsque ce dernier veut lui révéler la présence de Cannon dans l’île et va jusqu’à lui jeter le contenu de son verre au visage, puis est pris de panique car son canapé est tâché. Cela force James Olson a jouer davantage la folie que l’aspect criminel.
Invité- Invité
Re: Série "Cannon"
01-21- Le gourou (A deadly quiet town) ****
Cannon est chargé par des parents, les Glen, d’enquêter sur une s ecte dirigée par un gourou nommé Larry Bollinger, qui a entraîné leur jeune fille Susan dans ses délires.
Cet épisode est une allusion à l’affaire Charles Manson. Aujourd’hui, le drame Sharon Tate nous semble bien loin, et cet opus est à replacer dans le contexte de l’époque (deux ans après la tragédie). Néanmoins, cela ne suffit pas à nous passionner au début. C’est le script diabolique de Robert W Lenski qui y parvient.
Tous les jeunes membres de la s ecte sont des fils de bonne famille (sauf le gourou), ce qui complique l’enquête du détective. Bollinger est suspecté d’avoir tué son prof de chimie, Renfred, qui lui mettait de mauvaises notes, d’avoir molesté un clochard. Chose qui nous renvoie à « Orange mécanique ».
Ces jeunes qui pratiquent le satanisme nous font bien plus peur que les gangsters habituels. Le fils du chef de la police joué par le vétéran John Larch fait partie de la bande. Le chef Horn refuse de croire que son fils John est mêlé à l’affaire.
Louise Latham (la mère de « Marnie » d’Hitchcock) joue la mère de Larry, une veuve alcoolique. Elle a des relations quasi-incestueuses avec son démon de fils.
On se doute que la prude ORTF en 1973 n’a pas acheté cet épisode vénéneux.
L’épisode prend une tournure tragique avec l’assassinat du clochard, retrouvé un poignard dans le dos. Les jeunes l’avaient obligé à construire sa propre tombe.
John Rubistein en Bollinger est assez effrayant. Il serait une véritable tête à claques s’il n’était si dangereux. Susan, la fille des Glen, est complètement endoctriné par Bollinger. Au début de l’épisode, ses parents ont manqué être égorgés par le groupe avec sa complicité.
Lorsque Cannon comprend que Bollinger veut épouser Susan pour s’emparer de la fortune de ses parents, l’épisode devient assez rationnel. On passe des poupées de vaudou, des cérémonies, à une pure affaire criminelle.
Tabby (Anne Lockart) qui est une des plus sauvages de la bande rappelle la sinistre Susan Atkins. La scène cruciale de l’épisode où Cannon et les parents Glen vont être « sacrifiés » un à un rappelle une fois de plus le massacre dans la villa de Sharon Tate.
Un épisode atypique pour la série, mais diablement effrayant.
Cannon est chargé par des parents, les Glen, d’enquêter sur une s ecte dirigée par un gourou nommé Larry Bollinger, qui a entraîné leur jeune fille Susan dans ses délires.
Cet épisode est une allusion à l’affaire Charles Manson. Aujourd’hui, le drame Sharon Tate nous semble bien loin, et cet opus est à replacer dans le contexte de l’époque (deux ans après la tragédie). Néanmoins, cela ne suffit pas à nous passionner au début. C’est le script diabolique de Robert W Lenski qui y parvient.
Tous les jeunes membres de la s ecte sont des fils de bonne famille (sauf le gourou), ce qui complique l’enquête du détective. Bollinger est suspecté d’avoir tué son prof de chimie, Renfred, qui lui mettait de mauvaises notes, d’avoir molesté un clochard. Chose qui nous renvoie à « Orange mécanique ».
Ces jeunes qui pratiquent le satanisme nous font bien plus peur que les gangsters habituels. Le fils du chef de la police joué par le vétéran John Larch fait partie de la bande. Le chef Horn refuse de croire que son fils John est mêlé à l’affaire.
Louise Latham (la mère de « Marnie » d’Hitchcock) joue la mère de Larry, une veuve alcoolique. Elle a des relations quasi-incestueuses avec son démon de fils.
On se doute que la prude ORTF en 1973 n’a pas acheté cet épisode vénéneux.
L’épisode prend une tournure tragique avec l’assassinat du clochard, retrouvé un poignard dans le dos. Les jeunes l’avaient obligé à construire sa propre tombe.
John Rubistein en Bollinger est assez effrayant. Il serait une véritable tête à claques s’il n’était si dangereux. Susan, la fille des Glen, est complètement endoctriné par Bollinger. Au début de l’épisode, ses parents ont manqué être égorgés par le groupe avec sa complicité.
Lorsque Cannon comprend que Bollinger veut épouser Susan pour s’emparer de la fortune de ses parents, l’épisode devient assez rationnel. On passe des poupées de vaudou, des cérémonies, à une pure affaire criminelle.
Tabby (Anne Lockart) qui est une des plus sauvages de la bande rappelle la sinistre Susan Atkins. La scène cruciale de l’épisode où Cannon et les parents Glen vont être « sacrifiés » un à un rappelle une fois de plus le massacre dans la villa de Sharon Tate.
Un épisode atypique pour la série, mais diablement effrayant.
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Re: Série "Cannon"
01.22 – Attaque aérienne (A flight of hawks) **
Martin Sheen reprend le rôle de Jerry Warton qu’il tenait dans « Regarde toujours devant toi ».
Des mercenaires mêlés à une révolution en Afrique sont les responsables de la mort du mari d’une amie infirmière qui soigna jadis Cannon d’une blessure. Mais le détective travaille pour une compagnie d’assurances qui doit prouver que le mari s’est suicidé pour ne pas verser la prime.
Un aviateur mitraille sur une route déserte Pete Macklin, un ex-pilote qui s’enfuit en Jaguar et trouve la mort dans un accident mortel. L’assureur refuse de payer la police pensant qu’il s’agit d’un suicide (la voiture est tombée d’une falaise). Cannon a le rôle ingrat de prouver qu’il s’agit d’un suicide et non d’un accident.
La veuve, Kate, que Cannon a connu comme infirmière, vient le voir. Le fils est en dialyse et son traitement coûte une fortune. La mari travaillait pour une petite compagnie aérienne.
Kate est jouée par Joyce Van Patten (1934-) qui est loin d’être une pin-up. Pas de jolie fille donc. Percy Rodriguez vu dans deux épisodes de « Daktari » incarne ici l’énigmatique Robert Dalmont.
Avec l’aide de son ami Jerry Warton, Cannon mène l’enquête dans l’aéroclub que fréquentait Pete Macklin. Puis le détective interroge la patronne du bar, dernier lieu qu’a fréquenté la victime. Un client lui apprend qu’il était en compagnie d’un inconnu, un noir. L’homme est Robert Dalmont, vice-consul du pays (imaginaire) de Malareve. Il menace Cannon à la sortie du bar. Le détective le met KO, mais la police vu son statut diplomatique le relâche.
« Attaque aérienne » se révèle une déception. Nous avons droit à l’histoire sans cesse rebattue de mercenaires voulant attaquer un petit pays africain. De plus, Martin Sheen est bien moins présent que dans « Regarde toujours devant toi » où il était mu par une vengeance. Les histoires de complots politiques que ce soit dans les séries anglaises ITC ou les séries us des années 70 reprennent toujours les mêmes trames et cela donne des scripts artificiels et convenus.
On sauvera quelques scènes comme Martin Sheen tentant de faire parler la jolie Anita Alberts (1944-2002) dans le bar, le pré-générique, mais toute la partie concernant les mercenaires est verbeuse et ennuyeuse. Lorsque Cannon est accepté parmi les mercenaires, on n’y croit pas une seconde. William Conrad, contrairement à ses habitudes, semble trop à l’aise. Martin Sheen – on le déplore- est confiné à un rôle de faire valoir. Tout cela a mal vieilli comme les épisodes couleur du « Saint ».
Martin Sheen reprend le rôle de Jerry Warton qu’il tenait dans « Regarde toujours devant toi ».
Des mercenaires mêlés à une révolution en Afrique sont les responsables de la mort du mari d’une amie infirmière qui soigna jadis Cannon d’une blessure. Mais le détective travaille pour une compagnie d’assurances qui doit prouver que le mari s’est suicidé pour ne pas verser la prime.
Un aviateur mitraille sur une route déserte Pete Macklin, un ex-pilote qui s’enfuit en Jaguar et trouve la mort dans un accident mortel. L’assureur refuse de payer la police pensant qu’il s’agit d’un suicide (la voiture est tombée d’une falaise). Cannon a le rôle ingrat de prouver qu’il s’agit d’un suicide et non d’un accident.
La veuve, Kate, que Cannon a connu comme infirmière, vient le voir. Le fils est en dialyse et son traitement coûte une fortune. La mari travaillait pour une petite compagnie aérienne.
Kate est jouée par Joyce Van Patten (1934-) qui est loin d’être une pin-up. Pas de jolie fille donc. Percy Rodriguez vu dans deux épisodes de « Daktari » incarne ici l’énigmatique Robert Dalmont.
Avec l’aide de son ami Jerry Warton, Cannon mène l’enquête dans l’aéroclub que fréquentait Pete Macklin. Puis le détective interroge la patronne du bar, dernier lieu qu’a fréquenté la victime. Un client lui apprend qu’il était en compagnie d’un inconnu, un noir. L’homme est Robert Dalmont, vice-consul du pays (imaginaire) de Malareve. Il menace Cannon à la sortie du bar. Le détective le met KO, mais la police vu son statut diplomatique le relâche.
« Attaque aérienne » se révèle une déception. Nous avons droit à l’histoire sans cesse rebattue de mercenaires voulant attaquer un petit pays africain. De plus, Martin Sheen est bien moins présent que dans « Regarde toujours devant toi » où il était mu par une vengeance. Les histoires de complots politiques que ce soit dans les séries anglaises ITC ou les séries us des années 70 reprennent toujours les mêmes trames et cela donne des scripts artificiels et convenus.
On sauvera quelques scènes comme Martin Sheen tentant de faire parler la jolie Anita Alberts (1944-2002) dans le bar, le pré-générique, mais toute la partie concernant les mercenaires est verbeuse et ennuyeuse. Lorsque Cannon est accepté parmi les mercenaires, on n’y croit pas une seconde. William Conrad, contrairement à ses habitudes, semble trop à l’aise. Martin Sheen – on le déplore- est confiné à un rôle de faire valoir. Tout cela a mal vieilli comme les épisodes couleur du « Saint ».
Invité- Invité
Re: Série "Cannon"
01-23- L’incendiaire (The torch) ****
Annie, une jeune femme, engage Cannon pour prouver que son père n’a rien à voir dans le meurtre de sa seconde femme Elaine, qui accumulait les liaisons et s’apprêtait à le quitter.
Retour aux intrigues de « privés » et aux jolies filles. Elaine Mc Mahon (Luanne Roberts, vedette de « Le livre érotique de la jungle ») est la maîtresse d’un agent d’assurances, Phil Dobson (Larry Blyden) et dirige une société de confection de vêtements. Elle collectionne les aventures et vient de rencontrer un homme riche. Furieux, l’amant la gifle et la tue accidentellement. Il décide de mettre le feu à distance grâce à un dispositif qui se déclenchera par une sonnerie de téléphone et qu'a mis au point pour lui un paumé, Doc "The torch". Mais le mari trompé, Owen (Richard Carlson) se trouve soupçonné et sa fille, Annie (Sheilah Wells) engage Cannon. Ce dernier a remarqué qu’un Renoir se trouvait dans l’atelier de confection et a disparu.
Sheilah Wells est surtout connue pour « Les blue brothers » (1980). Elle était la meilleure amie de Sharon Tate, la femme assassinée de Roman Polanski.
On retrouve aussi dans cet épisode Anthony Zerbe (« Mannix », « Permis de tuer »).
Dobson, le meurtrier d’Elaine, feint d’aider dans son enquête Cannon et dirige les soupçons sur un certain Ruby Teague, un incendiaire notoire. Nous voyons de vertigineuses images lorsque Cannon et Dobson se rendent sur un chantier en altitude. Ils y trouvent Ruby (Ron Feinberg 1932-2005, le tueur demeuré de l’épisode d’Hawaii police d’état « Qui a tué Mira Baï ?). C’est ce Ruby qui met Cannon sur la piste de Hermann « Doc » Immelman dit « The torch » (Anthony Zerbe), autre incendiaire notoire. Le fait que Phil Dobson n’ait pas spontanément indiqué cette piste fait naître des soupçons à Cannon sur l’assureur. Il trouve l’homme dans un tripot de jeu clandestin.
On se régale car on est dans l’élément de « Cannon », bien davantage que dans « Attaque aérienne ». Nous sommes là dans un « Mannix » en forme ou un « Matt Helm ».
Jolies filles, méchants, fausses et vraies pistes, stock shot de San Francisco pour éviter les coûts (et l’on tourne ensuite en studios), cet épisode est le spectacle que l’on est en droit d’attendre de la série.
Zerbe, avec beaucoup de talent, joue ici un lâche, tandis que Larry Blyden n’a pas l’air assez malin pour être l’instigateur du complot.
Cinquante minutes de suspense, que demander de mieux ? Un des meilleurs opus de la série.
Annie, une jeune femme, engage Cannon pour prouver que son père n’a rien à voir dans le meurtre de sa seconde femme Elaine, qui accumulait les liaisons et s’apprêtait à le quitter.
Retour aux intrigues de « privés » et aux jolies filles. Elaine Mc Mahon (Luanne Roberts, vedette de « Le livre érotique de la jungle ») est la maîtresse d’un agent d’assurances, Phil Dobson (Larry Blyden) et dirige une société de confection de vêtements. Elle collectionne les aventures et vient de rencontrer un homme riche. Furieux, l’amant la gifle et la tue accidentellement. Il décide de mettre le feu à distance grâce à un dispositif qui se déclenchera par une sonnerie de téléphone et qu'a mis au point pour lui un paumé, Doc "The torch". Mais le mari trompé, Owen (Richard Carlson) se trouve soupçonné et sa fille, Annie (Sheilah Wells) engage Cannon. Ce dernier a remarqué qu’un Renoir se trouvait dans l’atelier de confection et a disparu.
Sheilah Wells est surtout connue pour « Les blue brothers » (1980). Elle était la meilleure amie de Sharon Tate, la femme assassinée de Roman Polanski.
On retrouve aussi dans cet épisode Anthony Zerbe (« Mannix », « Permis de tuer »).
Dobson, le meurtrier d’Elaine, feint d’aider dans son enquête Cannon et dirige les soupçons sur un certain Ruby Teague, un incendiaire notoire. Nous voyons de vertigineuses images lorsque Cannon et Dobson se rendent sur un chantier en altitude. Ils y trouvent Ruby (Ron Feinberg 1932-2005, le tueur demeuré de l’épisode d’Hawaii police d’état « Qui a tué Mira Baï ?). C’est ce Ruby qui met Cannon sur la piste de Hermann « Doc » Immelman dit « The torch » (Anthony Zerbe), autre incendiaire notoire. Le fait que Phil Dobson n’ait pas spontanément indiqué cette piste fait naître des soupçons à Cannon sur l’assureur. Il trouve l’homme dans un tripot de jeu clandestin.
On se régale car on est dans l’élément de « Cannon », bien davantage que dans « Attaque aérienne ». Nous sommes là dans un « Mannix » en forme ou un « Matt Helm ».
Jolies filles, méchants, fausses et vraies pistes, stock shot de San Francisco pour éviter les coûts (et l’on tourne ensuite en studios), cet épisode est le spectacle que l’on est en droit d’attendre de la série.
Zerbe, avec beaucoup de talent, joue ici un lâche, tandis que Larry Blyden n’a pas l’air assez malin pour être l’instigateur du complot.
Cinquante minutes de suspense, que demander de mieux ? Un des meilleurs opus de la série.
Invité- Invité
Re: Série "Cannon"
01-24- Amour fraternel (Cain’s mark) **
Mrs Alexander, fauchée, vient demander à Cannon de l’aider gratuitement à retrouver son fils Terry, qui après avoir volé son frère Richard, est en fuite alors qu’il est en liberté conditionnelle.
On saura qui aller voir si on veut un privé gratuit ! Mrs Alexander, veuve depuis vingt ans, est jouée par Carmen Matthews (1914-1995). Ses fils sont Bradford Dillman- Richard, le méchant dans « Gold » de Peter Hunt avec Roger Moore, et David Birney « Serpico » Terry.
Pas de jolie fille à l’horizon. On ne sait pas trop quoi penser de cet épisode. Cannon gratuitement recherche Terry et le sauve des hommes de main de son frère Dick. Il découvre que ce dernier est un trafiquant d’armes, mais l’homme, malin, se plaint à la police que Cannon ait voulu le faire chanter. Malgré tout, Cannon continue d'essayer de mettre hors d’état de nuire Dick Alexander.
Dana Eclar (1927-2005) qui chronologiquement a été le complice policier de Baretta, puis colonel dans « Les têtes brûlées » et le fidèle ami de Mc Gyver, est ici Sam Avakian, lieutenant de police bien embêté de devoir se prononcer entre son ami Cannon et Dick qui se plaint de chantage.
Non seulement, le privé travaille pour la gloire dans cette enquête, mais il risque sa licence de détective. Si un policier peut filer une femme infidèle ou un maître chanteur, s’occuper de trafic d’armes n’est-il pas davantage du ressort de Kojak ou de Mc Garrett ?
Cannon, à jouer les gros malins, tombe dans un piège qui l’entraîne en prison. C’est Terry qui va tenter de l’en sortir. Anticipant de quelques années son rôle de Frank Serpico, David Birney mène l’enquête contre son frère et pour sauver notre héros de la prison.
S’il n’est pas un ratage, cet épisode n’est pas non plus passionnant. C’est un peu le cas chaque fois que Frank Cannon sort de son domaine de privé.
A quoi rime un épisode de la série dont l’enquête est menée par une vedette invitée ? C’est à croire que William Conrad avait besoin de vacances.
Eh non, malgré dix ans de réclusion qu’il risque, Cannon a payé sa caution et il vient voir Mrs Alexander qui finit par lui dire où se trouve Terry avec comme preuve contre son frère un camion chargé d’armes.
Le happy end est of course de rigueur, mais l’épisode nous laisse une impression mitigée.
Mrs Alexander, fauchée, vient demander à Cannon de l’aider gratuitement à retrouver son fils Terry, qui après avoir volé son frère Richard, est en fuite alors qu’il est en liberté conditionnelle.
On saura qui aller voir si on veut un privé gratuit ! Mrs Alexander, veuve depuis vingt ans, est jouée par Carmen Matthews (1914-1995). Ses fils sont Bradford Dillman- Richard, le méchant dans « Gold » de Peter Hunt avec Roger Moore, et David Birney « Serpico » Terry.
Pas de jolie fille à l’horizon. On ne sait pas trop quoi penser de cet épisode. Cannon gratuitement recherche Terry et le sauve des hommes de main de son frère Dick. Il découvre que ce dernier est un trafiquant d’armes, mais l’homme, malin, se plaint à la police que Cannon ait voulu le faire chanter. Malgré tout, Cannon continue d'essayer de mettre hors d’état de nuire Dick Alexander.
Dana Eclar (1927-2005) qui chronologiquement a été le complice policier de Baretta, puis colonel dans « Les têtes brûlées » et le fidèle ami de Mc Gyver, est ici Sam Avakian, lieutenant de police bien embêté de devoir se prononcer entre son ami Cannon et Dick qui se plaint de chantage.
Non seulement, le privé travaille pour la gloire dans cette enquête, mais il risque sa licence de détective. Si un policier peut filer une femme infidèle ou un maître chanteur, s’occuper de trafic d’armes n’est-il pas davantage du ressort de Kojak ou de Mc Garrett ?
Cannon, à jouer les gros malins, tombe dans un piège qui l’entraîne en prison. C’est Terry qui va tenter de l’en sortir. Anticipant de quelques années son rôle de Frank Serpico, David Birney mène l’enquête contre son frère et pour sauver notre héros de la prison.
S’il n’est pas un ratage, cet épisode n’est pas non plus passionnant. C’est un peu le cas chaque fois que Frank Cannon sort de son domaine de privé.
A quoi rime un épisode de la série dont l’enquête est menée par une vedette invitée ? C’est à croire que William Conrad avait besoin de vacances.
Eh non, malgré dix ans de réclusion qu’il risque, Cannon a payé sa caution et il vient voir Mrs Alexander qui finit par lui dire où se trouve Terry avec comme preuve contre son frère un camion chargé d’armes.
Le happy end est of course de rigueur, mais l’épisode nous laisse une impression mitigée.
Invité- Invité
Re: Série "Cannon"
01-25- Meurtre au clair de lune (Murder by Moonlight) ****
Pour cet ultime épisode de la saison 1, changement de l’orchestration de la musique du générique.
Michael Par est en prison mais continue des études à l’extérieur. Un caïd veut qu’il profite de ses sorties pour qu’il serve de « courrier ». Il le fait passer à tabac. Son père contacte Cannon.
Soupir : il y avait une fort jolie fille dans le bus que vient de prendre Michael Par, mais elle n’est que figurante. Qu’importe, Stéphanie Powers, Susan Oliver, Marj Dusay, Katherine Justice again et Jessica Walter, pour ne citer qu’elles, nous attendent dans la saison 2.
On retrouve ici deux comédiens vus chacun plusieurs fois dans « les envahisseurs » : Lin Mc Carthy et Frank Marth. L’étudiant est habitué aux injustices puisque c’est Burr DeBenning (1936-2003), l’accusé innocent du premier épisode montré en France de « Match contre la vie » avec Ben Gazzara : « Une petite injustice ». Lin Mc Carthy (1918-2002) fait « jeune » et il aurait fallu choisir un comédien plus âgé pour jouer le père de Michael, Henry Anders. Il nous est expliqué que le fils ne porte pas le nom du père lors d’un dialogue entre Cannon et Anders.
Tenaillé entre un père qu’il ne veut plus voir depuis le divorce d’avec sa défunte mère et le caïd des jeux clandestins John J Flatel (Mitch Ryan), Mike Par est pris dans un étau dont seul Cannon peut le tirer.
Mike a une petite amie, Marylin Trent (Julie Gregg), qui a fait deux ans de prison et travaille pour Flatel. Si le jeune homme a été en prison pour un simple vol de voiture, elle fait partie de l’organisation.
Le père tente de faire un marché sans passer par Cannon avec John J. Flatel et y laisse sa vie. Mais sur les lieux du crime, tout accuse le fils.
Deux autres personnages enrichissent le casting : tout d’abord le directeur de la prison, Warden (Llyod Gough) qui plaide pour la réinsertion par l’étude des délinquants, et le policier Art Digs (Frank Marth, 1922-2014) qui enquête sur le meurtre du père.
Julie Gregg se révèle une actrice attendrissante dans son personnage, jolie mais pas craquante. Le couple ressemble à Roméo et Juliette au pays de la mafia. On a le sentiment que la saison va se terminer par une issue tragique pour le dernier épisode. Ce ne sera pas le cas, heureusement pour nos tourtereaux.
Ah, les ordinateurs de ce début 1972, grands comme des armoires avec des bandes magnétiques, voilà qui date la série.
L’épisode s’avère grandiose et conclut une saison inégale, mais comportant tout de même de bons épisodes.
A noter qu’un Charles Picerni est crédité au générique, il est le fils du Paul Picerni des Incorruptibles, mais j’avoue ne pas l’avoir reconnu tant son rôle est modeste. Il est avant tout cascadeur avant d’être acteur.
Saison 1 envoyée à Steed.
Pour cet ultime épisode de la saison 1, changement de l’orchestration de la musique du générique.
Michael Par est en prison mais continue des études à l’extérieur. Un caïd veut qu’il profite de ses sorties pour qu’il serve de « courrier ». Il le fait passer à tabac. Son père contacte Cannon.
Soupir : il y avait une fort jolie fille dans le bus que vient de prendre Michael Par, mais elle n’est que figurante. Qu’importe, Stéphanie Powers, Susan Oliver, Marj Dusay, Katherine Justice again et Jessica Walter, pour ne citer qu’elles, nous attendent dans la saison 2.
On retrouve ici deux comédiens vus chacun plusieurs fois dans « les envahisseurs » : Lin Mc Carthy et Frank Marth. L’étudiant est habitué aux injustices puisque c’est Burr DeBenning (1936-2003), l’accusé innocent du premier épisode montré en France de « Match contre la vie » avec Ben Gazzara : « Une petite injustice ». Lin Mc Carthy (1918-2002) fait « jeune » et il aurait fallu choisir un comédien plus âgé pour jouer le père de Michael, Henry Anders. Il nous est expliqué que le fils ne porte pas le nom du père lors d’un dialogue entre Cannon et Anders.
Tenaillé entre un père qu’il ne veut plus voir depuis le divorce d’avec sa défunte mère et le caïd des jeux clandestins John J Flatel (Mitch Ryan), Mike Par est pris dans un étau dont seul Cannon peut le tirer.
Mike a une petite amie, Marylin Trent (Julie Gregg), qui a fait deux ans de prison et travaille pour Flatel. Si le jeune homme a été en prison pour un simple vol de voiture, elle fait partie de l’organisation.
Le père tente de faire un marché sans passer par Cannon avec John J. Flatel et y laisse sa vie. Mais sur les lieux du crime, tout accuse le fils.
Deux autres personnages enrichissent le casting : tout d’abord le directeur de la prison, Warden (Llyod Gough) qui plaide pour la réinsertion par l’étude des délinquants, et le policier Art Digs (Frank Marth, 1922-2014) qui enquête sur le meurtre du père.
Julie Gregg se révèle une actrice attendrissante dans son personnage, jolie mais pas craquante. Le couple ressemble à Roméo et Juliette au pays de la mafia. On a le sentiment que la saison va se terminer par une issue tragique pour le dernier épisode. Ce ne sera pas le cas, heureusement pour nos tourtereaux.
Ah, les ordinateurs de ce début 1972, grands comme des armoires avec des bandes magnétiques, voilà qui date la série.
L’épisode s’avère grandiose et conclut une saison inégale, mais comportant tout de même de bons épisodes.
A noter qu’un Charles Picerni est crédité au générique, il est le fils du Paul Picerni des Incorruptibles, mais j’avoue ne pas l’avoir reconnu tant son rôle est modeste. Il est avant tout cascadeur avant d’être acteur.
Saison 1 envoyée à Steed.
Invité- Invité
Re: Série "Cannon"
Bien joué, Patricks !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Cannon"
Je n'ai pas encore reçu la saison 2 us de Cannon qui est composée d'un seul volume (au lieu de deux pour la saison 1). En attendant, je reprends "Alfred Hitchcock présente".
Invité- Invité
Re: Série "Cannon"
Ils sont vraiment longs pour envoyer les dvd chez amazon com, toujours pas reçu la saison 2 de Cannon commandée depuis le 12 janvier. J'aurais aimé finir Cannon jusqu'à la saison 3 parue à ce jour, avant de faire les autres séries.
Invité- Invité
Re: Série "Cannon"
Patricks a écrit:Ils sont vraiment longs pour envoyer les dvd chez amazon com, toujours pas reçu la saison 2 de Cannon commandée depuis le 12 janvier. J'aurais aimé finir Cannon jusqu'à la saison 3 parue à ce jour, avant de faire les autres séries.
Le 12 janvier ??
Et quasiment 1 mois après tu n'as toujours rien ?
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Cannon"
"Cannon" saison 2 aura mis presque un mois à me parvenir. On attaque donc le premier épisode dès aujourd'hui, et je vais être prévoyant et commander la saison 3 dès aujourd'hui.
Invité- Invité
Re: Série "Cannon"
02-01- Gardez-moi de mes amis (Bad cats and sudden death) ****
Michael Tolan, district attorney, est accusé du meurtre de sa femme Alice, une peintre. Il fait appel à Cannon pour le sortir de là. Il vivait au-dessus de ses moyens, mais Alice donnait des informations à un réseau de trafiquants de voitures volées.
Quelques changements avec cette saison 2. Plus de pré-générique, on attaque directement avec la présentation et la musique. Bonne nouvelle, Marj Dusay est de l’épisode. Je l’ai découverte en 1974 dans « Les mystères de l’ouest » dans « La Une est à vous », puis la même année dans ce « Cannon », et dans « Cimarron » (« Huit ans après ») et retrouvée en janvier 1976 en agent secret de la CIA , Andréa Dupres, venant de l’extrême orient aider Mc Garrett dans l’épisode de « Hawaii Police d’état » : « Trafic d’or ». Je lui avais trouvé alors quelques ressemblances avec Diana Rigg. Malheureusement, elle a ensuite poursuivi sa carrière dans les soap opéras. C’est dommage car Marj n’est pas une beauté genre nunuche et a tout de la femme d’action genre Emma Peel. Mc Garrett dans l’épisode « SOS Singapour » tombe amoureux d’elle en tant que Nicole Fleming témoin contre la mafia jouant les bodyguard Kevin Costner avant l’heure, et elle est la belle-sœur de Christopher George/Ben Richards dans le tout dernier épisode de « L’immortel », rediffusé dans « Samedi est à vous » en février 1976. Hors ces rôles, elle a joué un épisode des « Rues de San Francisco » (pas vu), sinon « Haine et passion », « Dallas » et « Santa Barbara ». Brian Clemens aurait dû songer à cette américaine pour prendre la suite de Diana Rigg.
Pas d’autres invités vedettes connus dans l’épisode.
Entre deux saisons, Cannon n’a pas maigri, mais sachant qu’il mange des tacos, des hamburgers et boit de la bière rien d'étonnant, cependant personne n’attendait que William Conrad maigrisse.
Pour la première fois, Cannon est réticent à défendre son client. Il connaissait la victime, Alice, et Michael Tolan vivait bien au-dessus de ses moyens.
Cannon agit donc avant tout pour venger Alice plus que pour sauver son client. Dès qu’il commence son enquête, une femme le met en joue avec une arme : Zunie Mitchell (Marj Dusay, quand je disais que c’était une femme d’action). En fait, elle est l’alter-égo de Frank Cannon puisqu’elle aussi détective. Ils sympathisent. Dans toute autre série, ils auraient eu un flirt, mais le gros détective fera juste la loi dans sa cuisine en lui interdisant de lui donner des ordres pendant qu’il prépare une omelette.
L’enquête dirige Frank Cannon vers Sascha Dorn qui achetait les toiles peintes pas Alice. Dorn est mêlé à un trafic de voitures volées. Il était l’amant d’Alice, et le meilleur ami de Michael. « Avec des amis comme vous, il n’avait pas besoin d’ennemis », tranche le détective.
Autre ami de Michael : Sonny Birns. Il fait voler des voitures dont les épaves sont dans sa casse et les immatricule au numéro d’épaves. Pour construire son affaire, il s’est fait financer par Dorn.
Regardez cet épisode, le premier dans lequel deux privés agissent ensemble : cela ne joue pas en faveur de William Conrad. En Ford décapotable rouge, non seulement Marj Dusay lui vole toutes ses scènes, mais elle vous fera regretter amèrement de ne pas avoir été choisie pour incarner Tara King, le sergent Anderson ou Super Jaimie. C’est d’ailleurs son personnage bien plus que Cannon qui élucide l’affaire.
Nous avons droit à notre lot de cascades, poursuites, épave qui tombe sur Cannon depuis une grue d’une casse de voitures, action non stop sur fond d’une intrigue solide.
Mais bon, on aurait aimé que cet épisode donne lieu à un spin off avec les enquêtes de Zunie Mitchell/Marj Dusay qui si elle avait existé serait certainement une série culte.
Michael Tolan, district attorney, est accusé du meurtre de sa femme Alice, une peintre. Il fait appel à Cannon pour le sortir de là. Il vivait au-dessus de ses moyens, mais Alice donnait des informations à un réseau de trafiquants de voitures volées.
Quelques changements avec cette saison 2. Plus de pré-générique, on attaque directement avec la présentation et la musique. Bonne nouvelle, Marj Dusay est de l’épisode. Je l’ai découverte en 1974 dans « Les mystères de l’ouest » dans « La Une est à vous », puis la même année dans ce « Cannon », et dans « Cimarron » (« Huit ans après ») et retrouvée en janvier 1976 en agent secret de la CIA , Andréa Dupres, venant de l’extrême orient aider Mc Garrett dans l’épisode de « Hawaii Police d’état » : « Trafic d’or ». Je lui avais trouvé alors quelques ressemblances avec Diana Rigg. Malheureusement, elle a ensuite poursuivi sa carrière dans les soap opéras. C’est dommage car Marj n’est pas une beauté genre nunuche et a tout de la femme d’action genre Emma Peel. Mc Garrett dans l’épisode « SOS Singapour » tombe amoureux d’elle en tant que Nicole Fleming témoin contre la mafia jouant les bodyguard Kevin Costner avant l’heure, et elle est la belle-sœur de Christopher George/Ben Richards dans le tout dernier épisode de « L’immortel », rediffusé dans « Samedi est à vous » en février 1976. Hors ces rôles, elle a joué un épisode des « Rues de San Francisco » (pas vu), sinon « Haine et passion », « Dallas » et « Santa Barbara ». Brian Clemens aurait dû songer à cette américaine pour prendre la suite de Diana Rigg.
Pas d’autres invités vedettes connus dans l’épisode.
Entre deux saisons, Cannon n’a pas maigri, mais sachant qu’il mange des tacos, des hamburgers et boit de la bière rien d'étonnant, cependant personne n’attendait que William Conrad maigrisse.
Pour la première fois, Cannon est réticent à défendre son client. Il connaissait la victime, Alice, et Michael Tolan vivait bien au-dessus de ses moyens.
Cannon agit donc avant tout pour venger Alice plus que pour sauver son client. Dès qu’il commence son enquête, une femme le met en joue avec une arme : Zunie Mitchell (Marj Dusay, quand je disais que c’était une femme d’action). En fait, elle est l’alter-égo de Frank Cannon puisqu’elle aussi détective. Ils sympathisent. Dans toute autre série, ils auraient eu un flirt, mais le gros détective fera juste la loi dans sa cuisine en lui interdisant de lui donner des ordres pendant qu’il prépare une omelette.
L’enquête dirige Frank Cannon vers Sascha Dorn qui achetait les toiles peintes pas Alice. Dorn est mêlé à un trafic de voitures volées. Il était l’amant d’Alice, et le meilleur ami de Michael. « Avec des amis comme vous, il n’avait pas besoin d’ennemis », tranche le détective.
Autre ami de Michael : Sonny Birns. Il fait voler des voitures dont les épaves sont dans sa casse et les immatricule au numéro d’épaves. Pour construire son affaire, il s’est fait financer par Dorn.
Regardez cet épisode, le premier dans lequel deux privés agissent ensemble : cela ne joue pas en faveur de William Conrad. En Ford décapotable rouge, non seulement Marj Dusay lui vole toutes ses scènes, mais elle vous fera regretter amèrement de ne pas avoir été choisie pour incarner Tara King, le sergent Anderson ou Super Jaimie. C’est d’ailleurs son personnage bien plus que Cannon qui élucide l’affaire.
Nous avons droit à notre lot de cascades, poursuites, épave qui tombe sur Cannon depuis une grue d’une casse de voitures, action non stop sur fond d’une intrigue solide.
Mais bon, on aurait aimé que cet épisode donne lieu à un spin off avec les enquêtes de Zunie Mitchell/Marj Dusay qui si elle avait existé serait certainement une série culte.
Invité- Invité
Re: Série "Cannon"
Reste à savoir si sa seconde apparition (dans un autre rôle) sera tout aussi intéressante. Un joli minois, qui a eu l'infortune de perdre son fils, emporté par le SIDA...
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Cannon"
02-02- Objecteur de conscience (Sky above, death belove) ***
Le chef d’un syndicat qui a refusé de s’allier à la mafia est tué par celle-ci qui maquille le crime en accident. Le seul témoin du meurtre est un objecteur de conscience en fuite.
Sacré Cannon ! Il vient de voir une pièce de théâtre où les acteurs jouaient nus, accompagné d’une jolie journaliste, et au lieu de lui proposer d’aller boire un dernier verre comme on dit, il veut l’inviter manger une salade niçoise à l’ail ! Il est alors entouré de deux jolies filles, la journaliste Irene Plevin (Elaine Devry, vue dans « Le jour du dauphin ») et une cliente, Kate Matchen, dont il a refusé de s’occuper et qui pour attirer son attention lui a dégonflé un pneu, Leslie Charleson (qui n’a joué dans rien d’intéressant, et on le regrette).
Je me suis souvenu de cet épisode avec les télésièges, et le tueur au lance-pierre qui provoque la chute du père de Kate. Les décors (Les forêts du Colorado) sont superbes, et encore une fois la série vaut beaucoup pour cette façon systématique de filmer en décors naturels plutôt qu’en studios.
De nouveau, il est question de collusion entre les syndicats et la mafia. Il semble que pour compenser le manque de glamour de William Conrad, on nous abreuve de filles plus jolies les unes que les autres. Mais Conrad avait en 1972 déjà 52 ans, et nous montrer des aventures avec des filles comme Leslie Charleson (27 ans) si cela pouvait être admis dans les derniers James Bond avec Roger Moore ne serait pas du tout passé à l’époque à la télévision américaine. Il se contente donc de les aider dans les enquêtes. On l’admettrait peut-être aujourd’hui, les mœurs ayant évolué.
Le jeune témoin, Lyle Barry, est joué par l’insupportable Richard Hatch de « Galactica », fade remplaçant de Michael Douglas dans « Les rues de San Francisco ». Il a l’air de toujours se demander ce qu’il fait là et son aspect juvénile qui va de pair avec un manque de maturité qui affiche un sourire niais au possible.
Le mafioso Ron Flagg veut engager Cannon afin d’étouffer la version du meurtre de Matchen, et nous avons une savoureuse réplique : « Je vous engage », « J’ai déjà une cliente », « Elle ne peut vous offrir autant que moi », « Si, elle aime ma cuisine ! ». L’humour n’est pas absent. Au détour d’un dialogue, on comprend que l’on est à la fin de la guerre du Vietnam et que Lyle est l’un des derniers déserteurs.
Après un acte 1 sur les chapeaux de roues, l’épisode accuse malheureusement quelques longueurs. Avec son bronzage et son sourire, Richard Hatch n’a rien d’un objecteur de conscience, on dirait Erik Estrada de « Chips » ou un chanteur latino.
Surprenant que l’on ait des leçons de morale dans « Cannon » en 1972 du style : « C’est mal d’être objecteur de conscience mon petit Lyle, prends cette carabine pour sauver ta vie contre les maffiosis, puis va vite servir ton pays », ou encore la belle fille de riche Kate Matchen qui assure qu’elle a eu un flirt avec Lyle mais qu’ils n’ont pas couché ! Elle se rajeunit (déclare avoir 23 au lieu de 27 ans) et un sous-entendu lors d’un échange avec Cannon laisse penser qu’elle n’a jamais vu le loup (mais bien sûr !). Quinn Martin devait aller à la messe tous les dimanches. « Cannon » est vraiment une série prude, heureusement « Baretta » trois ans plus tard donnera un coup de pied dans la fourmillière.
Notons que les actes 1 et 2 ont été assez longs, puisque l’acte 3 ne dure que de la 37e à la 43e minute, soit un découpage inégal pour 51 minutes de métrage.
Un bon épisode qui aurait eu quatre étoiles sans les quelques longueurs.
Le chef d’un syndicat qui a refusé de s’allier à la mafia est tué par celle-ci qui maquille le crime en accident. Le seul témoin du meurtre est un objecteur de conscience en fuite.
Sacré Cannon ! Il vient de voir une pièce de théâtre où les acteurs jouaient nus, accompagné d’une jolie journaliste, et au lieu de lui proposer d’aller boire un dernier verre comme on dit, il veut l’inviter manger une salade niçoise à l’ail ! Il est alors entouré de deux jolies filles, la journaliste Irene Plevin (Elaine Devry, vue dans « Le jour du dauphin ») et une cliente, Kate Matchen, dont il a refusé de s’occuper et qui pour attirer son attention lui a dégonflé un pneu, Leslie Charleson (qui n’a joué dans rien d’intéressant, et on le regrette).
Je me suis souvenu de cet épisode avec les télésièges, et le tueur au lance-pierre qui provoque la chute du père de Kate. Les décors (Les forêts du Colorado) sont superbes, et encore une fois la série vaut beaucoup pour cette façon systématique de filmer en décors naturels plutôt qu’en studios.
De nouveau, il est question de collusion entre les syndicats et la mafia. Il semble que pour compenser le manque de glamour de William Conrad, on nous abreuve de filles plus jolies les unes que les autres. Mais Conrad avait en 1972 déjà 52 ans, et nous montrer des aventures avec des filles comme Leslie Charleson (27 ans) si cela pouvait être admis dans les derniers James Bond avec Roger Moore ne serait pas du tout passé à l’époque à la télévision américaine. Il se contente donc de les aider dans les enquêtes. On l’admettrait peut-être aujourd’hui, les mœurs ayant évolué.
Le jeune témoin, Lyle Barry, est joué par l’insupportable Richard Hatch de « Galactica », fade remplaçant de Michael Douglas dans « Les rues de San Francisco ». Il a l’air de toujours se demander ce qu’il fait là et son aspect juvénile qui va de pair avec un manque de maturité qui affiche un sourire niais au possible.
Le mafioso Ron Flagg veut engager Cannon afin d’étouffer la version du meurtre de Matchen, et nous avons une savoureuse réplique : « Je vous engage », « J’ai déjà une cliente », « Elle ne peut vous offrir autant que moi », « Si, elle aime ma cuisine ! ». L’humour n’est pas absent. Au détour d’un dialogue, on comprend que l’on est à la fin de la guerre du Vietnam et que Lyle est l’un des derniers déserteurs.
Après un acte 1 sur les chapeaux de roues, l’épisode accuse malheureusement quelques longueurs. Avec son bronzage et son sourire, Richard Hatch n’a rien d’un objecteur de conscience, on dirait Erik Estrada de « Chips » ou un chanteur latino.
Surprenant que l’on ait des leçons de morale dans « Cannon » en 1972 du style : « C’est mal d’être objecteur de conscience mon petit Lyle, prends cette carabine pour sauver ta vie contre les maffiosis, puis va vite servir ton pays », ou encore la belle fille de riche Kate Matchen qui assure qu’elle a eu un flirt avec Lyle mais qu’ils n’ont pas couché ! Elle se rajeunit (déclare avoir 23 au lieu de 27 ans) et un sous-entendu lors d’un échange avec Cannon laisse penser qu’elle n’a jamais vu le loup (mais bien sûr !). Quinn Martin devait aller à la messe tous les dimanches. « Cannon » est vraiment une série prude, heureusement « Baretta » trois ans plus tard donnera un coup de pied dans la fourmillière.
Notons que les actes 1 et 2 ont été assez longs, puisque l’acte 3 ne dure que de la 37e à la 43e minute, soit un découpage inégal pour 51 minutes de métrage.
Un bon épisode qui aurait eu quatre étoiles sans les quelques longueurs.
Invité- Invité
Re: Série "Cannon"
02-03- Le magicien (Bitter legion) ***
Cannon doit retrouver Doug Rowan, l’époux américain d’une jeune vietnamienne, Le Vahn (Yvonne dans la VF), or ce dernier s’est laissé enrôlé à son retour de la guerre dans une bande de mercenaires dirigée par un certain Ambrose et qui prépare un gros coup.
Episode diffusé dès 1974. Très daté aujourd’hui par le contexte de la guerre du Vietnam, et du mauvais accueil qu’ils ont reçu au retour au pays, étant notamment au chômage. Rambo n’est-il pas basé sur ce sujet ?
Si beaucoup d’épisodes de « Cannon » peuvent aujourd’hui être vus comme de bons polars pour passer un agréable moment, avec les décors naturels en prime, celui-ci, comme certains opus de « Hawaii police d’état », collant trop à l’actualité de ce début 1972, risque fort de paraître désuet.
Irène Tsu jouait l’une des filles de Chin Ho dans « Hawaii Police d’état dans l’épisode 05.22 « Dernier avertissement ». Elle incarne Le Vahn.
L’équipe d’Ambrose cambriole l’armurerie d’une caserne. En regardant un témoin à la télé, évoquant l’un de ses agresseurs, un black, Cannon découvre qu’il s’agit de Buddy Loomis, meilleur ami de Doug Rowan, et qui lui a dit ce dernier est mort d’une overdose.
Cannon se fait passer auprès d’Ambrose, qu’il retrouve dans un bar en cherchant Loomis, comme un privé fauché, recherchant un travail de mercenaire, il dit avoir été chassé de la police pour avoir dit la vérité dans une affaire impliquant des ripoux. Ambrose se révèle bien naïf pour tout gober, et engager Cannon.
On retrouve donc un canevas archi connu, dont un exemple est l’épisode du « Saint » : « Les Mercenaires ». Cannon est engagé mais doit prouver sa loyauté en tuant Loomis qui parle trop.
Episode très prévisible, dont le téléspectateur devine d’avance la suite. Doug, mal reçu par son pays à son retour, s’est vu refuser par toutes les banques un prêt pour monter son affaire. Il va donc chercher l’argent lors du casse prévu par Ambrose : braquer la billetterie d’un stade, où 100 000 dollars sont l’enjeu du butin, et que doivent venir récupérer des convoyeurs de fonds.
On passera sur plusieurs invraisemblances : la facilité avec laquelle Cannon trompe la vigilance d’Ambrose pour entrer dans le gang, ou encore La façon de Le Vahn échappe aux balles alors qu’elle est une cible immanquable dans les gradins du stade géant désert.
« Cannon » se révèle une série tout à fait regardable aujourd’hui. Moins bon que « Kojak », « Hawaii Police d’état », « Baretta », « Serpico » et «Matt Helm », mais bien meilleur que « L’homme de fer » ou que « Mannix » qui a pris un terrible coup de vieux, la série ne se prétend pas culte et propose des divertissements agréables. Les enquêtes ne nous prennent pas la tête, les actrices sont jolies et le héros sympathique. Que demander de plus ?
Cannon doit retrouver Doug Rowan, l’époux américain d’une jeune vietnamienne, Le Vahn (Yvonne dans la VF), or ce dernier s’est laissé enrôlé à son retour de la guerre dans une bande de mercenaires dirigée par un certain Ambrose et qui prépare un gros coup.
Episode diffusé dès 1974. Très daté aujourd’hui par le contexte de la guerre du Vietnam, et du mauvais accueil qu’ils ont reçu au retour au pays, étant notamment au chômage. Rambo n’est-il pas basé sur ce sujet ?
Si beaucoup d’épisodes de « Cannon » peuvent aujourd’hui être vus comme de bons polars pour passer un agréable moment, avec les décors naturels en prime, celui-ci, comme certains opus de « Hawaii police d’état », collant trop à l’actualité de ce début 1972, risque fort de paraître désuet.
Irène Tsu jouait l’une des filles de Chin Ho dans « Hawaii Police d’état dans l’épisode 05.22 « Dernier avertissement ». Elle incarne Le Vahn.
L’équipe d’Ambrose cambriole l’armurerie d’une caserne. En regardant un témoin à la télé, évoquant l’un de ses agresseurs, un black, Cannon découvre qu’il s’agit de Buddy Loomis, meilleur ami de Doug Rowan, et qui lui a dit ce dernier est mort d’une overdose.
Cannon se fait passer auprès d’Ambrose, qu’il retrouve dans un bar en cherchant Loomis, comme un privé fauché, recherchant un travail de mercenaire, il dit avoir été chassé de la police pour avoir dit la vérité dans une affaire impliquant des ripoux. Ambrose se révèle bien naïf pour tout gober, et engager Cannon.
On retrouve donc un canevas archi connu, dont un exemple est l’épisode du « Saint » : « Les Mercenaires ». Cannon est engagé mais doit prouver sa loyauté en tuant Loomis qui parle trop.
Episode très prévisible, dont le téléspectateur devine d’avance la suite. Doug, mal reçu par son pays à son retour, s’est vu refuser par toutes les banques un prêt pour monter son affaire. Il va donc chercher l’argent lors du casse prévu par Ambrose : braquer la billetterie d’un stade, où 100 000 dollars sont l’enjeu du butin, et que doivent venir récupérer des convoyeurs de fonds.
On passera sur plusieurs invraisemblances : la facilité avec laquelle Cannon trompe la vigilance d’Ambrose pour entrer dans le gang, ou encore La façon de Le Vahn échappe aux balles alors qu’elle est une cible immanquable dans les gradins du stade géant désert.
« Cannon » se révèle une série tout à fait regardable aujourd’hui. Moins bon que « Kojak », « Hawaii Police d’état », « Baretta », « Serpico » et «Matt Helm », mais bien meilleur que « L’homme de fer » ou que « Mannix » qui a pris un terrible coup de vieux, la série ne se prétend pas culte et propose des divertissements agréables. Les enquêtes ne nous prennent pas la tête, les actrices sont jolies et le héros sympathique. Que demander de plus ?
Invité- Invité
Re: Série "Cannon"
02-04- Les droits de la défense (That was not a lady) *
L’avocate Jane Butler qui défend deux minables qui ont volé une œuvre de charité est menacée de mort. Elle demande à Cannon de la protéger.
Cet épisode nous permet de voir l’une des plus jolies actrices des années 70, et ce n’est pas Clint Eastwood qui me démentira, il en fit la vedette de sa première réalisation « Un frisson dans la nuit » : Jessica Walter. Très belle et sexy, mais intelligente, Jessica joue ici la cliente de Cannon, Jane Butler.
William Conrad est franchement gâté : dans le pilote, Lynda Day-George en maillot de bain, dans « L’imposteur » 01.18, Katherine Justice très suggestive en bottes et mini-jupe, dans « Traquenards » (01-13), la regrettée Charlene Polite en bronzant a enlevé le haut (rare à l’époque dans les prudes séries us), maintenant Jessica Walter.
Jessica, à la différence de tant de starlettes en blue jean, sait s’habiller et être féminine. On retrouve ici Robert Webber qui jouait dans la saison 1 épisode 14 « Cauchemars ». Il est cette-fois Clay Spencer, le dirigeant de l’œuvre de charité qui a été volée.
L’intrigue multiplie les rebondissements : alerte à la bombe et meurtre en plein procès, explosion de la voiture dans laquelle aurait dû prendre place Jane et qui tue son assistant, accusation de corruption contre Jane et Cannon. Très vite, le propre dirigeant de l’institution de charité, Spencer, devient le suspect du détective : il aurait manipulé les deux voleurs, dont l’un a été tué en plein tribunal.
Il n’existe vraiment qu’un seul privé au monde , se trouvant seul avec l’une de ses plus jolies clientes, pour lui susurrer : « Vous pensez certainement à manger quelque chose ? » et à l’entraîner dans un restaurant.
Il nous vient une sérieuse envie de tordre le coup au scénariste Dick Nelson. Il a gribouillé une histoire ennuyeuse à mourir. Pas de décors naturels comme la forêt du Colorado ou de vieilles usines abandonnées, une intrigue compliquée et alambiquée.
Le seul intérêt de cet épisode, c’est de voir les genoux de Jessica Walter et ses jupes printanières. Bon, pas suffisant pour dépasser une étoile, et si l’on veut voir la dame sous toutes les coutures, il y a « Play Mitsy for me » de Clint Eastwood. Un crime : avoir Jessica Walter sur le plateau et nous pondre un épisode aussi poussif. Quelle tristesse ! D'autant plus que c'est sa seule et unique participation à la série.
L’avocate Jane Butler qui défend deux minables qui ont volé une œuvre de charité est menacée de mort. Elle demande à Cannon de la protéger.
Cet épisode nous permet de voir l’une des plus jolies actrices des années 70, et ce n’est pas Clint Eastwood qui me démentira, il en fit la vedette de sa première réalisation « Un frisson dans la nuit » : Jessica Walter. Très belle et sexy, mais intelligente, Jessica joue ici la cliente de Cannon, Jane Butler.
William Conrad est franchement gâté : dans le pilote, Lynda Day-George en maillot de bain, dans « L’imposteur » 01.18, Katherine Justice très suggestive en bottes et mini-jupe, dans « Traquenards » (01-13), la regrettée Charlene Polite en bronzant a enlevé le haut (rare à l’époque dans les prudes séries us), maintenant Jessica Walter.
Jessica, à la différence de tant de starlettes en blue jean, sait s’habiller et être féminine. On retrouve ici Robert Webber qui jouait dans la saison 1 épisode 14 « Cauchemars ». Il est cette-fois Clay Spencer, le dirigeant de l’œuvre de charité qui a été volée.
L’intrigue multiplie les rebondissements : alerte à la bombe et meurtre en plein procès, explosion de la voiture dans laquelle aurait dû prendre place Jane et qui tue son assistant, accusation de corruption contre Jane et Cannon. Très vite, le propre dirigeant de l’institution de charité, Spencer, devient le suspect du détective : il aurait manipulé les deux voleurs, dont l’un a été tué en plein tribunal.
Il n’existe vraiment qu’un seul privé au monde , se trouvant seul avec l’une de ses plus jolies clientes, pour lui susurrer : « Vous pensez certainement à manger quelque chose ? » et à l’entraîner dans un restaurant.
Il nous vient une sérieuse envie de tordre le coup au scénariste Dick Nelson. Il a gribouillé une histoire ennuyeuse à mourir. Pas de décors naturels comme la forêt du Colorado ou de vieilles usines abandonnées, une intrigue compliquée et alambiquée.
Le seul intérêt de cet épisode, c’est de voir les genoux de Jessica Walter et ses jupes printanières. Bon, pas suffisant pour dépasser une étoile, et si l’on veut voir la dame sous toutes les coutures, il y a « Play Mitsy for me » de Clint Eastwood. Un crime : avoir Jessica Walter sur le plateau et nous pondre un épisode aussi poussif. Quelle tristesse ! D'autant plus que c'est sa seule et unique participation à la série.
Dernière édition par Patricks le Lun 10 Fév 2014 - 20:21, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Série "Cannon"
Rappelons que Jessica Watler, c'est:
La femme de Braddock, l'ennemi de L'immortel/Christopher George, qui aide ce dernier a filer pour que son (vieux) mari Barry Sullivan la laisse vite veuve.
La séduisante cliente de Mannix dans "Qui est Sylvia ?" (c'est là que je l'ai découverte, au printemps 72)
La folle hystérique mais troublante maîtresse de Clint Eastwood dans "Play Mitsy for me"
L'une des soeurs qui se retrouvent à une réunion familiale sanglante dans "Réveillon en famille"
Elle a un petit rôle (pas intéressant) dans "Columbo" : Au delà de la folie" (l'épisode où un cybernaute promène un chien!)
Une des passagères de l'avion dans "Victoire à Entebbé" que nous français avons vu en salles, alors que c'est un téléfilm.
Elle a aussi joué une criminelle avec Jack Lord/Mc Garrett dans "Hawaii police d'état"
La femme de Braddock, l'ennemi de L'immortel/Christopher George, qui aide ce dernier a filer pour que son (vieux) mari Barry Sullivan la laisse vite veuve.
La séduisante cliente de Mannix dans "Qui est Sylvia ?" (c'est là que je l'ai découverte, au printemps 72)
La folle hystérique mais troublante maîtresse de Clint Eastwood dans "Play Mitsy for me"
L'une des soeurs qui se retrouvent à une réunion familiale sanglante dans "Réveillon en famille"
Elle a un petit rôle (pas intéressant) dans "Columbo" : Au delà de la folie" (l'épisode où un cybernaute promène un chien!)
Une des passagères de l'avion dans "Victoire à Entebbé" que nous français avons vu en salles, alors que c'est un téléfilm.
Elle a aussi joué une criminelle avec Jack Lord/Mc Garrett dans "Hawaii police d'état"
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Re: Série "Cannon"
C'est en effet cette description dans la cinquième saison des Rues de San Francisco. Un acteur bien limité. Quant à Jessica Walter, elle a joué aussi dans deux épisodes des SOSF, The Stamp of Death et Till Death Do Us Part avec l'homme au sourire niais !Patricks a écrit:Le jeune témoin, Lyle Barry, est joué par l’insupportable Richard Hatch de « Galactica », fade remplaçant de Michael Douglas dans « Les rues de San Francisco ». Il a l’air de toujours se demander ce qu’il fait là et son aspect juvénile qui va de pair avec un manque de maturité qui affiche un sourire niais au possible.
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/annees-1970/les-rues-de-san-francisco/les-rues-de-san-francisco-saison-5#7
Invité- Invité
Re: Série "Cannon"
Ah, là c'est sûr qu'il n'y a plus grand chose de Belinda Montgomery...
séribibi- Roi (Reine)
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Re: Série "Cannon"
02-05- Faux témoignage (Stakeout) ****
Cannon surprend une fille de bonne famille, Anne Hemming, en train de participer à un hold-up d’un restaurant qu’il surveille, et où deux braquages ont déjà eu lieu en un mois.
On retrouve dans cet épisode Patrick O’Neal (vu deux fois dans « Columbo ») et Belinda J Montgomery (« L’homme de l’Atlantide »). Le père d’Anne, Arlo Hemming (O ‘Neal), ex policier devenu riche homme d’affaires veut innocenter sa fille (Belinda). Plutôt à l’aise dans les rôles de saintes nitouches, Belinda J Montgomery n’est pas très crédible en complice de hold-up par rébellion envers son père.
Lequel père s’avère vite une ordure de la pire espèce, achetant tout avec son argent, jusqu’à la liberté de sa fille, faisant pression sur les témoins, les intimidant, engageant un tueur à gages pour liquider l’encombrant détective. Frank Cannon lui dit vite qu’il se doute quelle sorte de policier il était. Un violent, un corrompu.
Nous ne comprenons pas trop le jeu du chat et de la souris auquel se livre Cannon, s’approchant de la suspecte (Anne), prenant avec elle un cours de planeur (qui nous vaut de belles images de décors sauvages et fabuleux). Cet artifice du scénario devient vite le point faible de l’épisode, avec la mauvaise interprétation de Belinda J Montgomery qui n’est pas l’actrice de la situation.
Comment comprendre que Cannon, seul témoin à charge, et qui vient de trouver l’identité du boy friend gangster d’Anne, Ron, se conduise ainsi ?
En s alaud, Patrick O’Neal est parfait. Son talent nous fait croire à ce père dont les motivations pour sauver sa fille sont plus à chercher du côté de la rentabilité et l’honorabilité de ses affaires que de l’amour paternel.
C’est l’acteur d’origine irlandaise qui non seulement sauve un épisode qui était mal parti, mais en fait un chef d’œuvre. Roméo et Juliette ne comptent pas ici, Anne l’apprendra à ses dépends lorsque son père tuera froidement le boyfriend Ron qui a refusé de se laisser acheter et de filer en Afrique avec un magot. Certes, nous sommes à la télévision, dans la fiction, et on doute qu’un honnête détective puisse dans la réalité triompher d’un despote qui dispose de tous les moyens pour établir sa vérité basée sur des mensonges, des cadavres et des pots de vin. L’intrigue n’a plus rien d’une enquête de privé (Cannon n’a plus de client dès lors que la patronne du restaurant se laisse intimider), et l’on se dit que cette histoire aurait mieux convenu à Mike Stone, voire à Kojak ou Mc Garrett, avec le flic honnête qui parvient à tout surmonter et à faire coffrer le magnat.
Les décors urbains sont exploités à satiété, avec cette usine d’épuration de l’eau cadre de poursuites en voiture démentes dans des canaux vides. Ne vous laissez pas décourager par les premières images, c’est là un des meilleurs épisodes de la série.
Cannon surprend une fille de bonne famille, Anne Hemming, en train de participer à un hold-up d’un restaurant qu’il surveille, et où deux braquages ont déjà eu lieu en un mois.
On retrouve dans cet épisode Patrick O’Neal (vu deux fois dans « Columbo ») et Belinda J Montgomery (« L’homme de l’Atlantide »). Le père d’Anne, Arlo Hemming (O ‘Neal), ex policier devenu riche homme d’affaires veut innocenter sa fille (Belinda). Plutôt à l’aise dans les rôles de saintes nitouches, Belinda J Montgomery n’est pas très crédible en complice de hold-up par rébellion envers son père.
Lequel père s’avère vite une ordure de la pire espèce, achetant tout avec son argent, jusqu’à la liberté de sa fille, faisant pression sur les témoins, les intimidant, engageant un tueur à gages pour liquider l’encombrant détective. Frank Cannon lui dit vite qu’il se doute quelle sorte de policier il était. Un violent, un corrompu.
Nous ne comprenons pas trop le jeu du chat et de la souris auquel se livre Cannon, s’approchant de la suspecte (Anne), prenant avec elle un cours de planeur (qui nous vaut de belles images de décors sauvages et fabuleux). Cet artifice du scénario devient vite le point faible de l’épisode, avec la mauvaise interprétation de Belinda J Montgomery qui n’est pas l’actrice de la situation.
Comment comprendre que Cannon, seul témoin à charge, et qui vient de trouver l’identité du boy friend gangster d’Anne, Ron, se conduise ainsi ?
En s alaud, Patrick O’Neal est parfait. Son talent nous fait croire à ce père dont les motivations pour sauver sa fille sont plus à chercher du côté de la rentabilité et l’honorabilité de ses affaires que de l’amour paternel.
C’est l’acteur d’origine irlandaise qui non seulement sauve un épisode qui était mal parti, mais en fait un chef d’œuvre. Roméo et Juliette ne comptent pas ici, Anne l’apprendra à ses dépends lorsque son père tuera froidement le boyfriend Ron qui a refusé de se laisser acheter et de filer en Afrique avec un magot. Certes, nous sommes à la télévision, dans la fiction, et on doute qu’un honnête détective puisse dans la réalité triompher d’un despote qui dispose de tous les moyens pour établir sa vérité basée sur des mensonges, des cadavres et des pots de vin. L’intrigue n’a plus rien d’une enquête de privé (Cannon n’a plus de client dès lors que la patronne du restaurant se laisse intimider), et l’on se dit que cette histoire aurait mieux convenu à Mike Stone, voire à Kojak ou Mc Garrett, avec le flic honnête qui parvient à tout surmonter et à faire coffrer le magnat.
Les décors urbains sont exploités à satiété, avec cette usine d’épuration de l’eau cadre de poursuites en voiture démentes dans des canaux vides. Ne vous laissez pas décourager par les premières images, c’est là un des meilleurs épisodes de la série.
Invité- Invité
Re: Série "Cannon"
Patricks a écrit:Belinda J Montgomery est la vedette du prochain Cannon que je suis en train de chroniquer. Mais hum, il n'y a pas longtemps, je suis tombé sur une photo récente de l'actrice davantage connue pour "L'homme de l'Atlantide" et de son lifting raté qui lui fait prendre dix ans de plus. Ca casse le mythe
La premiere actrice dont je suis tombé amoureux.
On ne peut pas la considérer comme une beauté, mais elle avait quelque chose comme on dit. Ah, ce fameux sous pull jaune moulant dans l'homme de l'atlantide !!
Vue dans les rues de SF aussi, Miami Vice (en femme plus mure), ou plus légèrement dans "tonnerre mécanique".
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