Série "Cannon"
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Re: Série "Cannon"
En espérant que les deux dernières finissent par paraître. Bonne balade dans les 70's, Patricks !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Cannon"
01-01- Pilote (Cannon) ****
Si l’on retrouve avec plaisir l’Amérique et les comédiens de 1971, on peut déplorer que l’image du DVD non restaurée ressemble à un simple transfert de VHS.
Frank Cannon (William Conrad), détective privé, reçoit une lettre de la veuve d’un de ses amis de la guerre de Corée. Ken Langston a été assassiné et son épouse Diana (Vera Miles), soupçonnée du meurtre, a écrit au détective pour l’engager. A peine arrivé en ville, Gallitin au Texas, il doit subir un contrôle de police.
Pour ce pilote, nous sommes gâtés côté distribution : J D Cannon, Barry Sullivan, Earl Holliman, Keenan Wynn, Murray Hamilton, et côtés dames en plus de Vera Miles une Lynda Day George qui n’a jamais été aussi sexy (en bikini !). Ce sont des comédiens typiques de l’époque, Barry Sullivan le milliardaire Jordan Braddock assoiffé du sang de « L’immortel », J D Cannon le lieutenant Holman du pilote des envahisseurs, Earl Holliman, le partenaire d’Angie Dickinson dans « Sergent Anderson ». Vera Miles passe ici de l’univers d’Hitchcock à celui des séries télévisées. William Conrad se démarque des héros de l’époque par son poids. Il est le premier héros détective gros.
Très vite, Cannon se rend compte de l’hostilité envers la veuve Langston qui reçoit des appels anonymes à la grande indifférence de la police locale qui n’a pas l’air très catholique. Comme son confrère Mannix, Cannon défend la veuve et l’orphelin (ici Diana ne peut pas le payer !). Il donne une image rassurante et débonnaire du chevalier sans peur et sans reproches.
Avec « Cannon », on aborde les séries qui comme « Opération vol » et « Mannix » n’ont pas atteint le statut de séries culte. C’est du bon spectacle, sans prétention. Cannon se fond dans la population car il ressemble à l’américain lambda et non au héros.
Cannon ici dérange les habitants de la petite ville qui ont décidé que Diana Langston était la coupable. On croit rêver en voyant que la course en taxi coûtait …1.70 dollars en 1971, et que donner un billet de 5 dollars était un acte de grande générosité de la part du détective. Si Cannon se déplace en taxi, c’est qu’un accident a été provoqué par un indigène sous l’œil complaisant du shérif Calhoun (Barry Sullivan). Nous sommes dans un Texas arriéré (cela n’a pas dû trop changer depuis 1971) dans le genre de petites villes où David Vincent, héros d’une autre production Quinn Martin, allait enquêter.
En buvant de la bière, Cannon ne choisit pas la meilleure façon de perdre du poids. Ah, les vieilles cabines téléphoniques à cadran, quel témoignage préhistorique à l’heure du portable ! Cannon cherche et trouve le bar d’où viennent les appels anonymes à Diana. Même s’il n’est pas Mike Hammer, Cannon est capable de se débrouiller et de trouver la vérité. En se promenant dans les bars, il attise la curiosité et l’hostilité envers lui. Le motel que tient Diana est l’objet d’une attaque à l’acide. Le lieutenant Kelly Redfield (J D Cannon), censé de déplacer après l’attentat, envoie un adjoint, Magruder (Earl Holliman). Notons que Redfield est l’heureux mari de la belle Christie (Lynda Day George). Il se montre hostile envers le détective et veut qu’il quitte la ville.
Cannon poursuit son enquête auprès du barman Eddie (Keenan Wynn). Il cherche à découvrir qui est l’auteur de l’appel anonyme. Il en reçoit alors un d’une femme qui lui parle de l’acide qui a été volé d’un camion. La femme prétend savoir où se trouve le reste. Elle lui donne rendez vous dans une maison en ruines où l’on tente de le tuer. Cannon est blessé au bras. Nous apprenons alors que le détective est un ancien lieutenant de police qui a démissionné.
En se rendant chez Redfield, Cannon rencontre sa sculpturale femme, Christie. Diana lui apprend qu’elle a la cousine de Virgin Holley (Murray Hamilton), un type excentrique que le détective a rencontré dans un bar. Kelly est très jaloux. Sa femme est native de Warren Springs. Cannon s’y rend avec sa cliente car il est persuadé que Christie est mêlée au crime. Diana découvre que le premier mari de la jolie suspecte est mort électrocuté dans sa baignoire il y a trois ans. En revenant de Warren Springs, un camion tente de provoquer un accident pour tuer Cannon et Diana.
Christie est aussi belle que dangereuse, mais Cannon fera triompher le bon droit dans cet endroit paumé du Texas.
A l’issue de ce pilote, on se prend à regretter que « Les envahisseurs » n’ait pas continué au-delà de deux saisons. Cette production Quinn Martin avec beaucoup d’endroits isolés, de décors naturels sensationnels, de comédiens vus dans les deux séries, rappelle beaucoup au niveau de la production (et pour cause, même auteur) les investigations de David Vincent. Les histoires de détective de Frank Cannon ont pris un coup de vieux (comme celles des autres privés Mannix, Matt Helm ou Thomas Banacek), mais ce pilote reste un modèle du genre. Pas sûr par contre que les cinq saisons qui le suivent maintiennent cette qualité.
Si l’on retrouve avec plaisir l’Amérique et les comédiens de 1971, on peut déplorer que l’image du DVD non restaurée ressemble à un simple transfert de VHS.
Frank Cannon (William Conrad), détective privé, reçoit une lettre de la veuve d’un de ses amis de la guerre de Corée. Ken Langston a été assassiné et son épouse Diana (Vera Miles), soupçonnée du meurtre, a écrit au détective pour l’engager. A peine arrivé en ville, Gallitin au Texas, il doit subir un contrôle de police.
Pour ce pilote, nous sommes gâtés côté distribution : J D Cannon, Barry Sullivan, Earl Holliman, Keenan Wynn, Murray Hamilton, et côtés dames en plus de Vera Miles une Lynda Day George qui n’a jamais été aussi sexy (en bikini !). Ce sont des comédiens typiques de l’époque, Barry Sullivan le milliardaire Jordan Braddock assoiffé du sang de « L’immortel », J D Cannon le lieutenant Holman du pilote des envahisseurs, Earl Holliman, le partenaire d’Angie Dickinson dans « Sergent Anderson ». Vera Miles passe ici de l’univers d’Hitchcock à celui des séries télévisées. William Conrad se démarque des héros de l’époque par son poids. Il est le premier héros détective gros.
Très vite, Cannon se rend compte de l’hostilité envers la veuve Langston qui reçoit des appels anonymes à la grande indifférence de la police locale qui n’a pas l’air très catholique. Comme son confrère Mannix, Cannon défend la veuve et l’orphelin (ici Diana ne peut pas le payer !). Il donne une image rassurante et débonnaire du chevalier sans peur et sans reproches.
Avec « Cannon », on aborde les séries qui comme « Opération vol » et « Mannix » n’ont pas atteint le statut de séries culte. C’est du bon spectacle, sans prétention. Cannon se fond dans la population car il ressemble à l’américain lambda et non au héros.
Cannon ici dérange les habitants de la petite ville qui ont décidé que Diana Langston était la coupable. On croit rêver en voyant que la course en taxi coûtait …1.70 dollars en 1971, et que donner un billet de 5 dollars était un acte de grande générosité de la part du détective. Si Cannon se déplace en taxi, c’est qu’un accident a été provoqué par un indigène sous l’œil complaisant du shérif Calhoun (Barry Sullivan). Nous sommes dans un Texas arriéré (cela n’a pas dû trop changer depuis 1971) dans le genre de petites villes où David Vincent, héros d’une autre production Quinn Martin, allait enquêter.
En buvant de la bière, Cannon ne choisit pas la meilleure façon de perdre du poids. Ah, les vieilles cabines téléphoniques à cadran, quel témoignage préhistorique à l’heure du portable ! Cannon cherche et trouve le bar d’où viennent les appels anonymes à Diana. Même s’il n’est pas Mike Hammer, Cannon est capable de se débrouiller et de trouver la vérité. En se promenant dans les bars, il attise la curiosité et l’hostilité envers lui. Le motel que tient Diana est l’objet d’une attaque à l’acide. Le lieutenant Kelly Redfield (J D Cannon), censé de déplacer après l’attentat, envoie un adjoint, Magruder (Earl Holliman). Notons que Redfield est l’heureux mari de la belle Christie (Lynda Day George). Il se montre hostile envers le détective et veut qu’il quitte la ville.
Cannon poursuit son enquête auprès du barman Eddie (Keenan Wynn). Il cherche à découvrir qui est l’auteur de l’appel anonyme. Il en reçoit alors un d’une femme qui lui parle de l’acide qui a été volé d’un camion. La femme prétend savoir où se trouve le reste. Elle lui donne rendez vous dans une maison en ruines où l’on tente de le tuer. Cannon est blessé au bras. Nous apprenons alors que le détective est un ancien lieutenant de police qui a démissionné.
En se rendant chez Redfield, Cannon rencontre sa sculpturale femme, Christie. Diana lui apprend qu’elle a la cousine de Virgin Holley (Murray Hamilton), un type excentrique que le détective a rencontré dans un bar. Kelly est très jaloux. Sa femme est native de Warren Springs. Cannon s’y rend avec sa cliente car il est persuadé que Christie est mêlée au crime. Diana découvre que le premier mari de la jolie suspecte est mort électrocuté dans sa baignoire il y a trois ans. En revenant de Warren Springs, un camion tente de provoquer un accident pour tuer Cannon et Diana.
Christie est aussi belle que dangereuse, mais Cannon fera triompher le bon droit dans cet endroit paumé du Texas.
A l’issue de ce pilote, on se prend à regretter que « Les envahisseurs » n’ait pas continué au-delà de deux saisons. Cette production Quinn Martin avec beaucoup d’endroits isolés, de décors naturels sensationnels, de comédiens vus dans les deux séries, rappelle beaucoup au niveau de la production (et pour cause, même auteur) les investigations de David Vincent. Les histoires de détective de Frank Cannon ont pris un coup de vieux (comme celles des autres privés Mannix, Matt Helm ou Thomas Banacek), mais ce pilote reste un modèle du genre. Pas sûr par contre que les cinq saisons qui le suivent maintiennent cette qualité.
Dernière édition par Patricks le Mar 14 Jan 2014 - 18:35, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Série "Cannon"
En buvant de la bière, Cannon ne choisit pas la meilleure façon de perdre du poids.
Burps !
http://www.slate.fr/lien/33027/biere-sante-diabete-hypertension
Burps !
http://www.slate.fr/lien/33027/biere-sante-diabete-hypertension
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Cannon"
En réalité, il ne s'agit pas vraiment d'un pilote, mais d'un téléfilm à part, écrit par Edward Hume, considéré donc comme le créateur de la série - bien qu'il ne coécrivit que deux épisodes de la saison 1 de "sa" série. Le succès de la diffusion entraîna la création de la série, et sa diffusion six mois plus tard. Le véritable pilote de la série est The Salinas Jackpot.
Earl Holliman eut également l'honneur d'être le premier acteur à être invité dans La Quatrième Dimension.
Excellent départ, Patricks ! Petite merveille la photo...
Earl Holliman eut également l'honneur d'être le premier acteur à être invité dans La Quatrième Dimension.
Excellent départ, Patricks ! Petite merveille la photo...
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Cannon"
Bonne critique Patricks, tu n'as pas trop de difficulté pour la compréhension avec la VO non sous-titrée ?
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Cannon"
A Séribibi
Non, pas de problèmes avec les sous-titres. Ils apparaissent sur des rectangles noirs écrits en blancs, évidemment il faut les désactiver pour faire des captures.
A Dearesttara
Salinas's jackpot sera en ligne ce soir.
Non, pas de problèmes avec les sous-titres. Ils apparaissent sur des rectangles noirs écrits en blancs, évidemment il faut les désactiver pour faire des captures.
A Dearesttara
Salinas's jackpot sera en ligne ce soir.
Invité- Invité
Re: Série "Cannon"
Très bien, Patricks. Cannon et le tournoi vont un peu relancer le forum, en ce moment avec Alias, Buffy....Tu as les sous-titres anglais ou français ? En tout cas, les ST VO, c'est ce qui manque sur les DVD Kojak !
Invité- Invité
Re: Série "Cannon"
Avoir les sous-titres anglais sur des DVD US est idéal. Plus utile que des ST français.
Invité- Invité
Re: Série "Cannon"
Depuis que je regarde Buffy, j'ai pris une décision : je ne mets plus que les sous-titres anglais pour une série anglo-saxonne. Résultat : j'ai appris un bon nombre d'expressions idiomatiques. Ou comment mêler l'utile à l'agréable.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Cannon"
Pas pour moi.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Cannon"
01-02-Le rodéo de la mort (The Salinas Jackpot) **
Durant un rodéo, des hommes déguisés en clown braquent une banque, volent 100 000 dollars et tuent quatre guichetiers qui les ont reconnu. Une compagnie d’assurance engage Cannon qui commence son enquête auprès d’une jeune veuve, Glenda Donaldson (Sharon Acker) et de son fils. Le détective se fait passer pour un producteur à la recherche de clowns pour rodéos.
Après le pilote avec Vera Miles qui proposait des décors somptueux (La petite ville, son casino, ses motels, ses espaces naturels), nous sommes surpris par le manque de moyens ici. Beaucoup de séquences semblent tournées en studio, et le chef opérateur nous propose des couleurs criardes et des décors hideux et kitsch. Cannon soupçonne très vite un certain Bud (Tom Skerritt, futur héros de « Picket fences » diffusé chez nous sous les titres de « Un drôle de Shérif » puis « La ville du grand secret », alors à l’aube de sa carrière). Ainsi que Howdy Briscoe, l’homme qui a été reconnu par ses victimes lors du hold up. Cannon assume sa corpulence et lorsqu’ on l’appelle « fat man », il ne se vexe pas. La série est datée lorsque Glenda parle de son mari qui vient d’être tué au Vietnam.
La chasse à l’homme dure bien trop longtemps. Côté musique, on lorgne vers le jazzman Lalo Schifrin mais John Parker est vraiment un cran au dessous. La musique aux thèmes pompiers nous casse les oreilles. Sharon Acker, sans charme ni charisme, finira sa carrière dans… « Les feux de l’amour ». Son fils, Shawn Donaldson (Vincent Van Patten) joue nettement mieux qu’elle.
Avec son découpage en quatre actes, on reconnaît la patte de Quinn Martin. Mais cette production restera la plus modeste de sa carrière si l’on considère que les autres sont « Les Envahisseurs, « Les incorruptibles », « Le Fugitif » et « Les rues de San Francisco », toutes largement mieux réussies que « Cannon ».
Le scénario du « Rodéo de la mort » est très linéaire à compter du moment où Cannon recherche les deux tueurs. On s’ennuie parfois. On note aussi un manque d’humour. Bref, il ne faut pas attendre des miracles de cette série qui n’atteindra jamais les sommets du genre. Les fans des envahisseurs reconnaîtront toute l’équipe des producteurs : Adrian Samish, Arthur Fellow, Alan A. Armer. Elle reste surtout valable pour ses guest-stars (pas dans cet opus) et pour la nostalgie.
Durant un rodéo, des hommes déguisés en clown braquent une banque, volent 100 000 dollars et tuent quatre guichetiers qui les ont reconnu. Une compagnie d’assurance engage Cannon qui commence son enquête auprès d’une jeune veuve, Glenda Donaldson (Sharon Acker) et de son fils. Le détective se fait passer pour un producteur à la recherche de clowns pour rodéos.
Après le pilote avec Vera Miles qui proposait des décors somptueux (La petite ville, son casino, ses motels, ses espaces naturels), nous sommes surpris par le manque de moyens ici. Beaucoup de séquences semblent tournées en studio, et le chef opérateur nous propose des couleurs criardes et des décors hideux et kitsch. Cannon soupçonne très vite un certain Bud (Tom Skerritt, futur héros de « Picket fences » diffusé chez nous sous les titres de « Un drôle de Shérif » puis « La ville du grand secret », alors à l’aube de sa carrière). Ainsi que Howdy Briscoe, l’homme qui a été reconnu par ses victimes lors du hold up. Cannon assume sa corpulence et lorsqu’ on l’appelle « fat man », il ne se vexe pas. La série est datée lorsque Glenda parle de son mari qui vient d’être tué au Vietnam.
La chasse à l’homme dure bien trop longtemps. Côté musique, on lorgne vers le jazzman Lalo Schifrin mais John Parker est vraiment un cran au dessous. La musique aux thèmes pompiers nous casse les oreilles. Sharon Acker, sans charme ni charisme, finira sa carrière dans… « Les feux de l’amour ». Son fils, Shawn Donaldson (Vincent Van Patten) joue nettement mieux qu’elle.
Avec son découpage en quatre actes, on reconnaît la patte de Quinn Martin. Mais cette production restera la plus modeste de sa carrière si l’on considère que les autres sont « Les Envahisseurs, « Les incorruptibles », « Le Fugitif » et « Les rues de San Francisco », toutes largement mieux réussies que « Cannon ».
Le scénario du « Rodéo de la mort » est très linéaire à compter du moment où Cannon recherche les deux tueurs. On s’ennuie parfois. On note aussi un manque d’humour. Bref, il ne faut pas attendre des miracles de cette série qui n’atteindra jamais les sommets du genre. Les fans des envahisseurs reconnaîtront toute l’équipe des producteurs : Adrian Samish, Arthur Fellow, Alan A. Armer. Elle reste surtout valable pour ses guest-stars (pas dans cet opus) et pour la nostalgie.
Invité- Invité
Re: Série "Cannon"
Cannon ne semble pas te faire déchaîner tant d'enthousiasme. Qu'est-ce qui t'a poussé vers ce choix Patricks ?
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Cannon"
C'est à peu près que je ressens de la série sur cette critique du premier épisode. A l'époque, dans les années 70, cette série n'avait jamais été dans mon top ten (Kojak non plus, donc ce n'est pas un critère), mais, avec le temps, certains se bonifient malgré les aspects datés inévitables. Pour le passage Vietnam, c'était normal dans les années 70; Les rues de San Francisco ont aussi souvent des anciens de cette guerre plus ou moins déjantés. En tout cas, je vais lire tes critiques.
Invité- Invité
Re: Série "Cannon"
Je crois qu'on a fait le tour des séries majeures, et que sans être détestables, on peut trouver du plaisir à des séries plus moyennes. "Cannon" est moins bien que "Kojak" ou "Hawaii police d'état". "Cannon", c'est du niveau de "Opération vol" ou de" Mannix". Rassures toi : il y a de bons épisodes, de bons invités vedettes (Stéphanie Powers par exemple dans "Chantage au divorce" ou Brooke Bundy que j'ai découverte à l'époque là). Je ne vais pas démolir la série, rassures toi. Je la trouve bien meilleure que "Poigne de fer et séduction" qu'a réservée Alexandre et que je n'aurais pas prise.
En tout cas, plus jamais je ne chroniquerai une série que je déteste, je ne suis pas maso.
En tout cas, plus jamais je ne chroniquerai une série que je déteste, je ne suis pas maso.
Invité- Invité
Re: Série "Cannon"
Tu as une circonstance atténuante, tu ne savais pas qu'Alias te décevrait après sa première saison.
Je te lirai aussi, pas de souci.
Je te lirai aussi, pas de souci.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Cannon"
En tout cas, Patricks, c'est pour les raisons que tu évoques que j'arrête après Kojak.
Invité- Invité
Re: Série "Cannon"
Moi, je ne suis pas prêt d'arrêter. "Cannon" je les fais jusqu'à la saison 3 à partir des dvd zone 1 usa (Il faudra attendre la sortie des 4 et 5 dans le commerce ensuite pour continuer), "Alfred Hitchcock présente" je vais continuer, j'ai acheté toutes les saisons 1 à 5 zone 1 us mais je ferai des critiques plus courtes (comme Cetp pour Médium saisons 1 et 2 ou toi pour tes séries kojak, les incorruptibles etc), en effet je me lasse lorsque je fais des critiques longues avec 3 photos (comme Estuaire et Dear) surtout que AF présente, c'est 268 épisodes. Si on met les infos supplémentaires, en citant la filmographie des acteurs, cela devient astreignant. Les deux autres sont de courtes séries "Crossing lines" et "Les nouvelles aventures de Vidocq".
Cela me fait de la peine que Cetp ait arrêté LA enquêtes prioritaires, Steed m'avait demandé si j'étais intéressé de finir la série comme pour "Médium", mais là je ne promets rien, je ne connais pas la série (à l'inverse de Medium) et je ne veux pas revivre un nouvel "Alias". Le moment venu, je regarderai des épisodes de la série, avant de me décider de la finir ou non.
Enfin, certaines séries comme les chevaliers du ciel ou Mannix ont pris un tel coup de vieux... J'ai revu Mannix sur une chaîne du câble il y a 3 ou 4 ans, ce n'est plus regardable.
Cela me fait de la peine que Cetp ait arrêté LA enquêtes prioritaires, Steed m'avait demandé si j'étais intéressé de finir la série comme pour "Médium", mais là je ne promets rien, je ne connais pas la série (à l'inverse de Medium) et je ne veux pas revivre un nouvel "Alias". Le moment venu, je regarderai des épisodes de la série, avant de me décider de la finir ou non.
Enfin, certaines séries comme les chevaliers du ciel ou Mannix ont pris un tel coup de vieux... J'ai revu Mannix sur une chaîne du câble il y a 3 ou 4 ans, ce n'est plus regardable.
Invité- Invité
Re: Série "Cannon"
Mannix ça reste correct je trouve ; pas comme "L'aventurier"...
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Cannon"
J'ai regardé un épisode de The Closer, et mis à part l'excellente Kyra Sedgwick, je l'ai trouvé consternant. Bon, après, je peux être tombé sur un mauvais épisode. Mais en lui-même, le pitch n'a rien d'innovant, et semble académique.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Cannon"
01-03- Un bon conseil (Death chaine) ****
Harry Kendrix, un banquier, a une liaison avec sa secrétaire Donna. Elle est enlevée sous ses yeux par un homme qui l’emmène en voiture, puis l’écrase.
Dès le pré-générique, on sait que l’épisode va être palpitant. Nous retrouvons dans le rôle du client de Cannon, Kendrix, un comédien phare des années 60, William Windom. Il fut le frère de David Vincent et sur le tard le docteur Hazlitt dans « Arabesque ». Très vite, Kendrix parle d’un certain Leon (Sorrel Brooke, Greendberg dans « le riche et le pauvre 2 : les héritiers ») qui était l’amant de Donna avant lui. Mais il n’est pas celui qui a enlevé Donna. Kendrix dirige une banque dont la clientèle est très conservatrice et sa femme consacre sa vie aux œuvres de charité. S’il n’est guère étonnant qu’il ait été voir ailleurs, sa situation sociale est menacée. L’assassin est une petite frappe du nom de Joe (Don Gordon). Cannon fouille l’appartement de Donna. Il y découvre des choses intéressantes sur la mort suspecte d’un certain Vermillon mais se fait surprendre par le sergent de police Rissmiller. C’est le troisième épisode et nous commençons à en apprendre plus sur notre héros : il est resté dix ans dans la police. A l’enterrement de Donna, Cannon aborde le frère de la défunte, Woodward (Stewart Moss) à qui il apprend que ce n’est pas un accident. Joe les espionne. Cela semble irréel mais en 1971, pour faire un appel longue distance, il fallait passer par une opératrice. Ce que fait le frère. On est surpris par la ressemblance entre Stewart Moss et un acteur plus connu de cette période, Bradford Dillman. Cannon apprend que Vermillon est mort lors d’un accident de plongée. Il y a beaucoup d’accidents suspects autour de lui apparemment. Après la sœur, Joe tue le frère en le défenestrant. Donna et Vermillion n’étaient pas blancs comme neige, elle travaillant déjà dans une banque à San Francisco, l’homme électricien de génie, ils ont participé il y a sept mois à un gros coup avec Joe.
Il suffit de voir la femme de Kendrix pour comprendre qu’il l’ait trompée. Tandis que Leon fait chanter le banquier, Cannon se rend à San Francisco, l’appel longue distance qu’ayant fait Woodward étant pour un certain Frank Eccles. Ce dernier n’est autre que…Joe. Le détective est bien imprudent de s’approcher de l’homme qui a un chalumeau en main. On devine la suite. Davantage qu’une affaire pour roman de Mickey Spillane, on a l’impression d’être dans une enquête de Mc Garrett. Ici, en se faisant payer par un banquier, Cannon fait un job que Kojak aurait fait pour un salaire mensuel. C’est donc plus du « police procedural » que du travail de privé. Le sergent Rissmiller ne semble pas très ravi que le gros détective le précède toujours d’une longueur d’avance. Pas de temps mort, une intrigue solide, du suspense, que demander de plus. 51 minutes de pur plaisir.
Harry Kendrix, un banquier, a une liaison avec sa secrétaire Donna. Elle est enlevée sous ses yeux par un homme qui l’emmène en voiture, puis l’écrase.
Dès le pré-générique, on sait que l’épisode va être palpitant. Nous retrouvons dans le rôle du client de Cannon, Kendrix, un comédien phare des années 60, William Windom. Il fut le frère de David Vincent et sur le tard le docteur Hazlitt dans « Arabesque ». Très vite, Kendrix parle d’un certain Leon (Sorrel Brooke, Greendberg dans « le riche et le pauvre 2 : les héritiers ») qui était l’amant de Donna avant lui. Mais il n’est pas celui qui a enlevé Donna. Kendrix dirige une banque dont la clientèle est très conservatrice et sa femme consacre sa vie aux œuvres de charité. S’il n’est guère étonnant qu’il ait été voir ailleurs, sa situation sociale est menacée. L’assassin est une petite frappe du nom de Joe (Don Gordon). Cannon fouille l’appartement de Donna. Il y découvre des choses intéressantes sur la mort suspecte d’un certain Vermillon mais se fait surprendre par le sergent de police Rissmiller. C’est le troisième épisode et nous commençons à en apprendre plus sur notre héros : il est resté dix ans dans la police. A l’enterrement de Donna, Cannon aborde le frère de la défunte, Woodward (Stewart Moss) à qui il apprend que ce n’est pas un accident. Joe les espionne. Cela semble irréel mais en 1971, pour faire un appel longue distance, il fallait passer par une opératrice. Ce que fait le frère. On est surpris par la ressemblance entre Stewart Moss et un acteur plus connu de cette période, Bradford Dillman. Cannon apprend que Vermillon est mort lors d’un accident de plongée. Il y a beaucoup d’accidents suspects autour de lui apparemment. Après la sœur, Joe tue le frère en le défenestrant. Donna et Vermillion n’étaient pas blancs comme neige, elle travaillant déjà dans une banque à San Francisco, l’homme électricien de génie, ils ont participé il y a sept mois à un gros coup avec Joe.
Il suffit de voir la femme de Kendrix pour comprendre qu’il l’ait trompée. Tandis que Leon fait chanter le banquier, Cannon se rend à San Francisco, l’appel longue distance qu’ayant fait Woodward étant pour un certain Frank Eccles. Ce dernier n’est autre que…Joe. Le détective est bien imprudent de s’approcher de l’homme qui a un chalumeau en main. On devine la suite. Davantage qu’une affaire pour roman de Mickey Spillane, on a l’impression d’être dans une enquête de Mc Garrett. Ici, en se faisant payer par un banquier, Cannon fait un job que Kojak aurait fait pour un salaire mensuel. C’est donc plus du « police procedural » que du travail de privé. Le sergent Rissmiller ne semble pas très ravi que le gros détective le précède toujours d’une longueur d’avance. Pas de temps mort, une intrigue solide, du suspense, que demander de plus. 51 minutes de pur plaisir.
Dernière édition par Patricks le Ven 17 Jan 2014 - 22:18, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Série "Cannon"
01-04- Pièges (Call Unicorn) ****
Dans une entreprise de transport ont lieu des vols de marchandises qui proviennent de routiers de la maison. L’un d’eux, découvrant les faits, est assassiné. Le patron et la veuve du chauffeur engagent Cannon pour élucider l’affaire après que trois détectives privés aient été tués.
Voilà un épisode très original, et qui fut tardivement diffusé en France, on se demande bien pourquoi. On y retrouve Charles Cioffi (le chef de « L’homme de Vienne »), Wayne Rogers ici gangster qui sera plus tard le héros de « Los Angeles années 30 », potentielle série à présenter un jour dans ce hors série, Patricia Smith (« Les envahisseurs : l’innocent). La grosse surprise est de retrouver Cannon en routier, une couverture pas évidente car nous voyons notre héros faire une marche-arrière, un demi-tour avec un semi remorque comme s’il avait fait cela toute sa vie. On comprend très vite que l’affaire est grave après le meurtre du mari de Lyn ( Patricia Smith). Cannon qui a pris l’identité de Frank Pulaski reçoit un message « Appelez Unicorn ». En composant le numéro à partir des lettres d’un vieux cadran, il a au bout du fil un interlocuteur qui lui promet 500 dollars s’il se rend à un rendez vous dans un relais et laisse voler la marchandise. Cette-fois, on s’éloigne du policier classique. Cannon a davantage la mission d’un espion genre Jim Phelps ou John Drake. Cannon se rend au relais mais le camion est vide. Il est rapidement enlevé sur l’ordre de Marty (Charles Cioffi). Dans le garage souterrain, l’ambiance rappelle celle des « Incorruptibles ». Notons que depuis le pilote, Frank Cannon lors des bagarres utilise une figure de Karaté, toujours la même, qui provoque le coup du lapin chez son adversaire. L’image aux couleurs non remasterisées donne aux yeux bleus du comédien un reflet étrange. Si Patricia Smith a toujours été laide, sa sœur Sharon ici est jouée par la ravissante Jenny Sullivan qui tenait un rôle récurrent dans la série « V ». Sharon cependant s’étonne que Lyn se soit remariée si vite après avoir perdu son mari. Marty confie ses craintes sur Pulaski, mais Steve (Wayne Rogers) promet de s’occuper de lui. Sharon s’étant invitée sans prévenir, Il faut la loger. Lyn suggère au détective de venir dormir avec elle, mais il décline l’offre. Le lendemain, Steve arrive et rencontre Sharon qu’il connaît depuis le lycée. S’incrustant chez sa sœur, découvrant des éléments qui mettent en doute l’identité de Frank Pulaski-Cannon, et flirtant avec Steve, elle met en danger la couverture du héros. Le gang réussit à voler le chargement et à enlever Cannon. Il va être tué sur l’ordre de Marty mais Steve pense que l’on peut en tirer quelque chose jusqu’au moment où cette cruche de Sharon, qui sort avec lui, révèle que sa sœur porte toujours l’alliance de Sam, son défunt mari. Nous avons droit à une cascade époustouflante à bord d’un poids lourd sur une route de montagne lorsque Cannon conduit et que Steve veut le tuer. Du grand spectacle.
Dans une entreprise de transport ont lieu des vols de marchandises qui proviennent de routiers de la maison. L’un d’eux, découvrant les faits, est assassiné. Le patron et la veuve du chauffeur engagent Cannon pour élucider l’affaire après que trois détectives privés aient été tués.
Voilà un épisode très original, et qui fut tardivement diffusé en France, on se demande bien pourquoi. On y retrouve Charles Cioffi (le chef de « L’homme de Vienne »), Wayne Rogers ici gangster qui sera plus tard le héros de « Los Angeles années 30 », potentielle série à présenter un jour dans ce hors série, Patricia Smith (« Les envahisseurs : l’innocent). La grosse surprise est de retrouver Cannon en routier, une couverture pas évidente car nous voyons notre héros faire une marche-arrière, un demi-tour avec un semi remorque comme s’il avait fait cela toute sa vie. On comprend très vite que l’affaire est grave après le meurtre du mari de Lyn ( Patricia Smith). Cannon qui a pris l’identité de Frank Pulaski reçoit un message « Appelez Unicorn ». En composant le numéro à partir des lettres d’un vieux cadran, il a au bout du fil un interlocuteur qui lui promet 500 dollars s’il se rend à un rendez vous dans un relais et laisse voler la marchandise. Cette-fois, on s’éloigne du policier classique. Cannon a davantage la mission d’un espion genre Jim Phelps ou John Drake. Cannon se rend au relais mais le camion est vide. Il est rapidement enlevé sur l’ordre de Marty (Charles Cioffi). Dans le garage souterrain, l’ambiance rappelle celle des « Incorruptibles ». Notons que depuis le pilote, Frank Cannon lors des bagarres utilise une figure de Karaté, toujours la même, qui provoque le coup du lapin chez son adversaire. L’image aux couleurs non remasterisées donne aux yeux bleus du comédien un reflet étrange. Si Patricia Smith a toujours été laide, sa sœur Sharon ici est jouée par la ravissante Jenny Sullivan qui tenait un rôle récurrent dans la série « V ». Sharon cependant s’étonne que Lyn se soit remariée si vite après avoir perdu son mari. Marty confie ses craintes sur Pulaski, mais Steve (Wayne Rogers) promet de s’occuper de lui. Sharon s’étant invitée sans prévenir, Il faut la loger. Lyn suggère au détective de venir dormir avec elle, mais il décline l’offre. Le lendemain, Steve arrive et rencontre Sharon qu’il connaît depuis le lycée. S’incrustant chez sa sœur, découvrant des éléments qui mettent en doute l’identité de Frank Pulaski-Cannon, et flirtant avec Steve, elle met en danger la couverture du héros. Le gang réussit à voler le chargement et à enlever Cannon. Il va être tué sur l’ordre de Marty mais Steve pense que l’on peut en tirer quelque chose jusqu’au moment où cette cruche de Sharon, qui sort avec lui, révèle que sa sœur porte toujours l’alliance de Sam, son défunt mari. Nous avons droit à une cascade époustouflante à bord d’un poids lourd sur une route de montagne lorsque Cannon conduit et que Steve veut le tuer. Du grand spectacle.
Dernière édition par Patricks le Jeu 16 Jan 2014 - 23:10, édité 1 fois
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Re: Série "Cannon"
01-05- Trafic aérien (Country blues) ****
Woody Long, un rocker, trouve la mort dans un accident d’avion. Cannon est engagé par la compagnie d’assurance pour déterminer les circonstances de l’accident.
Cet épisode évoque évidemment la tragique destinée de Buddy Holly, Ritchie Valens et le moins connu Big Bopper qui tous trois trouvèrent la mort à bord d’un avion le 3 février 1959. En Amérique, on appelle ce jour maudit « The day the music died ». Buddy Holly n’avait que 22 ans et tant « Peggy Sue » que de son confrère d’infortune Ritchie Valens « La bamba » sont des chansons qui leur ont survécu. « Trafic aérien » a été diffusé une première fois en mai 1973 sur la naissante 3e chaîne ORTF, mais deux ans plus tard, comme l’épisode « Le Meurtre sur la plage », cet épisode fut à la fois diffusé dans « Samedi est à vous » sur TF1 mais aussi le dimanche soir sur FR3. Et ce à la même période (juin-juillet 1975).
On y retrouve une pléiade de vedettes : Clu Culager ( guest star familier de l'époque), Joan Van Ark (Valene Ewing dans « Côte Ouest »), tandis que le jeune Mark Hamill, inconnu lors des premières diffusions, est devenu Luke Skywalker dans « La guerre des étoiles ». Il est le jeune fils de fermier qui assiste au crash de l’avion.
Bien entendu, Cannon, venant enquêter pour l’assurance, est accueilli comme un cheveu sur la soupe tant par le frère du défunt chanteur B J Long (Clu Culager) que de la veuve Jo Anne (jouée par Diane Varsi).
Typiquement américain, le lieu du crash devient… payant. C’est 2 dollars pour visiter l’endroit. Le fermier est joué par une « gueule » des années 60, Ford Rainey.
Très vite, Cannon trouve des preuves du sabotage. A partir de là, on s’éloigne de l’histoire de ce pauvre Buddy Holly victime lui des conditions climatiques lors du crash de son avion.
Pete, grièvement blessé, se trouvait à bord de l’avion. Il peut juste répondre à Cannon qu’il ne sait pas pourquoi il n’y avait qu’un parachute à bord. Francine Dexter, sa petite amie (Joan Van Ark) est habillée comme un membre du groupe Abba, terribles années 70 avec les vêtements qui nous semblent aujourd’hui kitsch.
Le bassiste de Woody Long, Harm, se met à suivre partout Cannon. Il a des airs patibulaires. Le problème dans les séries américaines (ce sera le cas dans « Code Quantum : « Concert hard rock »), c’est que les chanteurs imaginaires interprètent des morceaux spécialement écrits pour un épisode de 50 minutes, et que c’est évidemment très mauvais. En particulier dans les œuvres qui relèvent du genre policier fiction. S’il s’agit d’une série musicale, il en va tout autrement, et les morceaux originaux sortent même en cd (« Cop Rock », « Fame », ou l’épisode chanté de « Buffy contre les vampires »).
Cannon découvre que Francine était la maîtresse de Woody. Harm meurt empoisonné. Selon le détective, c’est lui qui a saboté l’avion et on l’a fait taire, car il avait un complice. Le chanteur au final n’était pas visé, c’est Pete, trafiquant de cocaïne qui était la cible.
Cannon résoudra cette intrigue tout en restant très humain, en comprenant qu’un enchaînement de circonstances a entraîné le drame, et il empêchera de faire couler le sang. L’harmonica de « Woody Long » accompagne toute l’histoire. Comme pour « Mannix », 40 ans après, on se rappelle quelques scènes choc, mais pas les intrigues. Cela n’empêche pas cet épisode d’être un excellent divertissement.
Woody Long, un rocker, trouve la mort dans un accident d’avion. Cannon est engagé par la compagnie d’assurance pour déterminer les circonstances de l’accident.
Cet épisode évoque évidemment la tragique destinée de Buddy Holly, Ritchie Valens et le moins connu Big Bopper qui tous trois trouvèrent la mort à bord d’un avion le 3 février 1959. En Amérique, on appelle ce jour maudit « The day the music died ». Buddy Holly n’avait que 22 ans et tant « Peggy Sue » que de son confrère d’infortune Ritchie Valens « La bamba » sont des chansons qui leur ont survécu. « Trafic aérien » a été diffusé une première fois en mai 1973 sur la naissante 3e chaîne ORTF, mais deux ans plus tard, comme l’épisode « Le Meurtre sur la plage », cet épisode fut à la fois diffusé dans « Samedi est à vous » sur TF1 mais aussi le dimanche soir sur FR3. Et ce à la même période (juin-juillet 1975).
On y retrouve une pléiade de vedettes : Clu Culager ( guest star familier de l'époque), Joan Van Ark (Valene Ewing dans « Côte Ouest »), tandis que le jeune Mark Hamill, inconnu lors des premières diffusions, est devenu Luke Skywalker dans « La guerre des étoiles ». Il est le jeune fils de fermier qui assiste au crash de l’avion.
Bien entendu, Cannon, venant enquêter pour l’assurance, est accueilli comme un cheveu sur la soupe tant par le frère du défunt chanteur B J Long (Clu Culager) que de la veuve Jo Anne (jouée par Diane Varsi).
Typiquement américain, le lieu du crash devient… payant. C’est 2 dollars pour visiter l’endroit. Le fermier est joué par une « gueule » des années 60, Ford Rainey.
Très vite, Cannon trouve des preuves du sabotage. A partir de là, on s’éloigne de l’histoire de ce pauvre Buddy Holly victime lui des conditions climatiques lors du crash de son avion.
Pete, grièvement blessé, se trouvait à bord de l’avion. Il peut juste répondre à Cannon qu’il ne sait pas pourquoi il n’y avait qu’un parachute à bord. Francine Dexter, sa petite amie (Joan Van Ark) est habillée comme un membre du groupe Abba, terribles années 70 avec les vêtements qui nous semblent aujourd’hui kitsch.
Le bassiste de Woody Long, Harm, se met à suivre partout Cannon. Il a des airs patibulaires. Le problème dans les séries américaines (ce sera le cas dans « Code Quantum : « Concert hard rock »), c’est que les chanteurs imaginaires interprètent des morceaux spécialement écrits pour un épisode de 50 minutes, et que c’est évidemment très mauvais. En particulier dans les œuvres qui relèvent du genre policier fiction. S’il s’agit d’une série musicale, il en va tout autrement, et les morceaux originaux sortent même en cd (« Cop Rock », « Fame », ou l’épisode chanté de « Buffy contre les vampires »).
Cannon découvre que Francine était la maîtresse de Woody. Harm meurt empoisonné. Selon le détective, c’est lui qui a saboté l’avion et on l’a fait taire, car il avait un complice. Le chanteur au final n’était pas visé, c’est Pete, trafiquant de cocaïne qui était la cible.
Cannon résoudra cette intrigue tout en restant très humain, en comprenant qu’un enchaînement de circonstances a entraîné le drame, et il empêchera de faire couler le sang. L’harmonica de « Woody Long » accompagne toute l’histoire. Comme pour « Mannix », 40 ans après, on se rappelle quelques scènes choc, mais pas les intrigues. Cela n’empêche pas cet épisode d’être un excellent divertissement.
Dernière édition par Patricks le Mar 21 Jan 2014 - 17:53, édité 2 fois
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Re: Série "Cannon"
01-06- L’appel silencieux (Scream of silence) **
Edgar Lassiter, riche homme d’affaires aux ambitions politiques (il veut devenir gouverneur) , demande à Cannon d’aller verser la rançon pour son fils kidnappé et de le ramener vivant.
On retrouve dans cet épisode resté curieusement très longtemps inédit Jason Evers (« Les envahisseurs : Alerte au rouge » et souvent guest star chez « Mannix ») et Tim O’Connor que les français ont découvert en 1975 dans « Peyton Place » qui incarne ici Edgar Lassiter. L’enfant réussit à s’évader mais de peur, il est devenu muet.
Pour ceux qui regardent la série en VF, il est facile de distinguer les épisodes rapidement diffusés dès 1973 de ceux qui seront doublés tardivement. Tout simplement parce que l’acteur qui double William Conrad était la voix française de Roger Moore, Claude Bertrand, mort le 14 décembre 1986, son dernier doublage fut « Dangereusement vôtre ». C’est l’inconvénient de la VF avec cette voix qui change pour une partie des épisodes.
Très vite, on est tenté de soupçonner l’homme de confiance de Lassiter, Art Miller (Jason Evers). Une chose étrange se produit : l’enfant a peur de… Cannon ! Pas de jolie actrice dans l’épisode qui est une histoire d’hommes. La seule comédienne joue le rôle d’une psychiatre et n’a aucun charisme. Le petit Charles est en danger car les ravisseurs pensent qu’il va retrouver la parole et qu’il faudra le faire taire.
William Conrad cherche ses marques (nous n’en sommes qu’au sixième épisode). Nous français avons vu les épisodes dans le désordre, mais dès la saison 1, l’acteur deviendra souriant et plein d’humour, alors que dans les premiers épisodes dans l’ordre de production, il manque d’humour, semble tendu, parfois maladroit. Il essaie de se donner une contenance en prenant des airs parfois un peu hautains ou froids.
Dans la scène où il essaie d’apprivoiser l’enfant, on commence à découvrir cette dimension humaine et paternaliste de Cannon. Le suspense est peu éventé car les malfaiteurs ne cessent d’être informés par des coups de fils venant de l’immense propriété de Lassiter.
Cannon comprend que l’un des ravisseurs a reçu un coup de cisailles de l’enfant, et demande au policier qui enquête, Manny Figueroa, la liste des docteurs des environs. Les ravisseurs ont dû faire appel à un médecin.
Après un début assez palpitant, l’épisode perd son rythme. On assiste à une scène où Frank Cannon se différencie de ses confrères télévisés : il peut être assez brutal. On n’imagine pas Mike Connors « Mannix » dans cette séquence. Le final lors du match de football américain est un peu « téléphoné ».
On a soupçonné à tort ce pauvre Jason Evers. Rappelons une fois de plus que sur les DVD, l’image fait tellement VHS délavée qu’il est difficile de faire des captures correctes : un véritable scandale pour les consommateurs.
Edgar Lassiter, riche homme d’affaires aux ambitions politiques (il veut devenir gouverneur) , demande à Cannon d’aller verser la rançon pour son fils kidnappé et de le ramener vivant.
On retrouve dans cet épisode resté curieusement très longtemps inédit Jason Evers (« Les envahisseurs : Alerte au rouge » et souvent guest star chez « Mannix ») et Tim O’Connor que les français ont découvert en 1975 dans « Peyton Place » qui incarne ici Edgar Lassiter. L’enfant réussit à s’évader mais de peur, il est devenu muet.
Pour ceux qui regardent la série en VF, il est facile de distinguer les épisodes rapidement diffusés dès 1973 de ceux qui seront doublés tardivement. Tout simplement parce que l’acteur qui double William Conrad était la voix française de Roger Moore, Claude Bertrand, mort le 14 décembre 1986, son dernier doublage fut « Dangereusement vôtre ». C’est l’inconvénient de la VF avec cette voix qui change pour une partie des épisodes.
Très vite, on est tenté de soupçonner l’homme de confiance de Lassiter, Art Miller (Jason Evers). Une chose étrange se produit : l’enfant a peur de… Cannon ! Pas de jolie actrice dans l’épisode qui est une histoire d’hommes. La seule comédienne joue le rôle d’une psychiatre et n’a aucun charisme. Le petit Charles est en danger car les ravisseurs pensent qu’il va retrouver la parole et qu’il faudra le faire taire.
William Conrad cherche ses marques (nous n’en sommes qu’au sixième épisode). Nous français avons vu les épisodes dans le désordre, mais dès la saison 1, l’acteur deviendra souriant et plein d’humour, alors que dans les premiers épisodes dans l’ordre de production, il manque d’humour, semble tendu, parfois maladroit. Il essaie de se donner une contenance en prenant des airs parfois un peu hautains ou froids.
Dans la scène où il essaie d’apprivoiser l’enfant, on commence à découvrir cette dimension humaine et paternaliste de Cannon. Le suspense est peu éventé car les malfaiteurs ne cessent d’être informés par des coups de fils venant de l’immense propriété de Lassiter.
Cannon comprend que l’un des ravisseurs a reçu un coup de cisailles de l’enfant, et demande au policier qui enquête, Manny Figueroa, la liste des docteurs des environs. Les ravisseurs ont dû faire appel à un médecin.
Après un début assez palpitant, l’épisode perd son rythme. On assiste à une scène où Frank Cannon se différencie de ses confrères télévisés : il peut être assez brutal. On n’imagine pas Mike Connors « Mannix » dans cette séquence. Le final lors du match de football américain est un peu « téléphoné ».
On a soupçonné à tort ce pauvre Jason Evers. Rappelons une fois de plus que sur les DVD, l’image fait tellement VHS délavée qu’il est difficile de faire des captures correctes : un véritable scandale pour les consommateurs.
Invité- Invité
Re: Série "Cannon"
3, attention ce n’est pas William Window, mais Windom. Vu dans deux épisodes de SOSF au moins. Don Gordon, excellent notamment dans Les Incorruptibles.
4, je crois me souvenir l’avoir vu.
6, encore une série diffusée anarchiquement en France !
4, je crois me souvenir l’avoir vu.
6, encore une série diffusée anarchiquement en France !
Invité- Invité
Re: Série "Cannon"
Ok merci Denis, je corrige.
Tous les épisodes de Cannon ont été diffusés en France, mais une partie a été achetée tardivement pour les programmer en "bouche trou".
Des Super Jaimie ont été aussi achetés longtemps après la diffusion française d'origine.
Je confirme, diffusion anarchique en France.
Tous les épisodes de Cannon ont été diffusés en France, mais une partie a été achetée tardivement pour les programmer en "bouche trou".
Des Super Jaimie ont été aussi achetés longtemps après la diffusion française d'origine.
Je confirme, diffusion anarchique en France.
Invité- Invité
Re: Série "Cannon"
01-07-Des morts dans une ville fantôme (Fool’s gold) ***
Un règlement de comptes a lieu entre truands à propos d’un butin que Cannon est chargé de retrouver. 900 000 dollars ont été volés dans un fourgon à Albukerque par un certain Alexander Roper, mais il serait décédé.
Episode diffusé en 1973 chez nous, donc avec la voix française de Claude Bertrand. Jean Berger est aussi du lot. Il double ici Andrew Duggan, le héros de la série « Le Ranch L », qui incarne le médecin local.
L Q Jones est la seule autre vedette connue de l’épisode. On l’a vu dans « Cimarron », « Le Proscrit », « La grande vallée », « Sam Cade », « Drôles de dames », etc. Il retrouve ici son emploi habituel : le méchant.
Comme dans un western, Cannon, dès son arrivée dans la petite ville quasi fantôme, se heurte à l’hostilité générale. Le présumé coupable du hold up est au cimetière local. Cet épisode reprend le thème de la différence de culture entre les grandes cités comme Los Angeles (d’où vient Cannon) et les petites bourgades de province américaines où la loi de la jungle est de mise.
Le seul allié de Cannon est le médecin qui a prodigué des soins à Roper avant qu’il meure. Mais le détective doute de la mort du bandit.
Phil Mackey (L Q Jones) dirige d’une main de fer la ville entière. Il contrôle le shérif. Très vite, nous découvrons que Roper n’est que blessé et que Mackey le protège.
Voilà une enquête pleine de suspense mais classique, qui aurait pu être menée par n’importe quel détective, de Matt Helm à Mannix. C’est le genre d’affaires auxquelles ne sont pas confrontées les flics des grandes métropoles comme Mike Stone, Mc Garrett ou Kojak.
La fille de l’épisode, Ginger (Pamela Payton Wright), n’est pas mémorable. L’épisode peut séduire les nouvelles générations car c’est le genre de séries que l’on ne voit plus aujourd’hui. Les anciens téléspectateurs, sans être déçus, auront leur compte de suspense, même si l’on peut deviner d’avance toutes les péripéties que devra affronter Cannon.
C’est la conspiration du silence dans la petite communauté dans laquelle l’étranger n’est pas le bienvenue. Le gêneur va être blessé par une balle au bras. Ginger lui vient en aide. Il y a un côté « Le village de la mort » de « Chapeau melon et bottes de cuir » dans cet opus, mais sans le génie de la série britannique.
Andrew Duggan retrouve les personnages torturés qu’il incarne souvent, à mi-chemin entre le bien et le mal. Cette saison fut proposé dans « La Une est à vous », et les téléspectateurs ne la choisissaient jamais, preuve que le public français n’a jamais fait grand cas de la série.
L’intrigue est simple mais efficace : avec son butin volé, Roper a acheté toute la ville. La morale de ce genre de scripts est que le citadin malin et rusé réussit face à la force des indigènes. C’est l’Amérique du XXe siècle contre celles des pionniers. Il y a des relents de far west dans cet opus.
Cannon sème le doute dans l’esprit de Mackey. Les numéros des billets sont connus. Au lieu de rouvrir la mine, qui faisait vivre la petite ville, Roper s’enfuiera.
On peut douter à la différence des USA que la France édite l’intégrale de la série. D’ailleurs, même sur les chaînes du câble, « Cannon » n’attirerait pas d’audience. On y rediffuse « Columbo » et même « Walker Texas Ranger », mais plus les séries relatant les exploits des privés des années 70.
Bien entendu, le bien triomphe du mal. Nous avons droit à une belle cascade entre la jeep du privé et l’avion du bandit en fin d’épisode.
L’effet nostalgie, en tout cas, est garanti.
Un règlement de comptes a lieu entre truands à propos d’un butin que Cannon est chargé de retrouver. 900 000 dollars ont été volés dans un fourgon à Albukerque par un certain Alexander Roper, mais il serait décédé.
Episode diffusé en 1973 chez nous, donc avec la voix française de Claude Bertrand. Jean Berger est aussi du lot. Il double ici Andrew Duggan, le héros de la série « Le Ranch L », qui incarne le médecin local.
L Q Jones est la seule autre vedette connue de l’épisode. On l’a vu dans « Cimarron », « Le Proscrit », « La grande vallée », « Sam Cade », « Drôles de dames », etc. Il retrouve ici son emploi habituel : le méchant.
Comme dans un western, Cannon, dès son arrivée dans la petite ville quasi fantôme, se heurte à l’hostilité générale. Le présumé coupable du hold up est au cimetière local. Cet épisode reprend le thème de la différence de culture entre les grandes cités comme Los Angeles (d’où vient Cannon) et les petites bourgades de province américaines où la loi de la jungle est de mise.
Le seul allié de Cannon est le médecin qui a prodigué des soins à Roper avant qu’il meure. Mais le détective doute de la mort du bandit.
Phil Mackey (L Q Jones) dirige d’une main de fer la ville entière. Il contrôle le shérif. Très vite, nous découvrons que Roper n’est que blessé et que Mackey le protège.
Voilà une enquête pleine de suspense mais classique, qui aurait pu être menée par n’importe quel détective, de Matt Helm à Mannix. C’est le genre d’affaires auxquelles ne sont pas confrontées les flics des grandes métropoles comme Mike Stone, Mc Garrett ou Kojak.
La fille de l’épisode, Ginger (Pamela Payton Wright), n’est pas mémorable. L’épisode peut séduire les nouvelles générations car c’est le genre de séries que l’on ne voit plus aujourd’hui. Les anciens téléspectateurs, sans être déçus, auront leur compte de suspense, même si l’on peut deviner d’avance toutes les péripéties que devra affronter Cannon.
C’est la conspiration du silence dans la petite communauté dans laquelle l’étranger n’est pas le bienvenue. Le gêneur va être blessé par une balle au bras. Ginger lui vient en aide. Il y a un côté « Le village de la mort » de « Chapeau melon et bottes de cuir » dans cet opus, mais sans le génie de la série britannique.
Andrew Duggan retrouve les personnages torturés qu’il incarne souvent, à mi-chemin entre le bien et le mal. Cette saison fut proposé dans « La Une est à vous », et les téléspectateurs ne la choisissaient jamais, preuve que le public français n’a jamais fait grand cas de la série.
L’intrigue est simple mais efficace : avec son butin volé, Roper a acheté toute la ville. La morale de ce genre de scripts est que le citadin malin et rusé réussit face à la force des indigènes. C’est l’Amérique du XXe siècle contre celles des pionniers. Il y a des relents de far west dans cet opus.
Cannon sème le doute dans l’esprit de Mackey. Les numéros des billets sont connus. Au lieu de rouvrir la mine, qui faisait vivre la petite ville, Roper s’enfuiera.
On peut douter à la différence des USA que la France édite l’intégrale de la série. D’ailleurs, même sur les chaînes du câble, « Cannon » n’attirerait pas d’audience. On y rediffuse « Columbo » et même « Walker Texas Ranger », mais plus les séries relatant les exploits des privés des années 70.
Bien entendu, le bien triomphe du mal. Nous avons droit à une belle cascade entre la jeep du privé et l’avion du bandit en fin d’épisode.
L’effet nostalgie, en tout cas, est garanti.
Invité- Invité
Re: Série "Cannon"
Trampas était joué par Doug McClure.Patricks a écrit:Clu Culager (Trampas dans « Le Virginien »)
C'était normal à l'époque. Beaucoup de séries, mais pas assez des place pour les montrer dans leur intégralité. Donc, on a fait une choix entre les épisodes pour faire place à une autre série.Patricks a écrit:Je confirme, diffusion anarchique en France.
Et qui était la voix pour les épisodes diffusés plus tard ?Patricks a écrit:Episode diffusé en 1973 chez nous, donc avec la voix française de Claude Bertrand.
Norbert- Vicomte(sse)
- Age : 58
Localisation : Allemagne
Date d'inscription : 21/06/2006
Re: Série "Cannon"
Je ne sais pas pour la voix après Claude Bertrand.
Je corrige pour Trampas, merci.
Je corrige pour Trampas, merci.
Invité- Invité
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