Série "Cannon"
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Re: Série "Cannon"
Je ne sais pas pour la voix après Claude Bertrand.
Je corrige pour Trampas, merci.
Je corrige pour Trampas, merci.
Invité- Invité
Re: Série "Cannon"
01-08- Le cercueil électrique (Girl in the electric coffin) *
Cannon refuse une affaire et conseille l’un de ses amis, Harry Sommers. Il s’agit de retrouver une fille qui a fait une fugue. Mais Sommers est assassiné. Sa veuve, Liz, lui demande de trouver qui a tué son mari.
Cannon avait refusé l’affaire car il s’agissait d’une banale fugue. Mais il se sent responsable d’avoir envoyé son ami à la mort. Episode tardivement diffusé en France. L’enquête, retrouver une certaine Nicole Alexandre, ne présentait pas apparemment de danger, mais à peine l’a-t-il reprise qu’un certain Paul Whitney (Andrew Prine) tente de le tuer après avoir fouillé dans les dossiers du détective tué.
Liz tente d’aider Cannon. La fameuse Nicole est recherchée aussi par une bande de tueurs. Notre héros découvre que Nicole se déplace à travers le pays en suivant un groupe de rock appelé « Les bons à tout bon à rien » (sic) et il rencontre leur manager, Austin. Il apprend de la part d’un musicien que deux membres du groupe (qui s’est séparé) en ont fondé un autre, « Le cercueil électrique ». Il y a une « Nicki » dans ce nouveau groupe, qui pourrait bien être la Nicole recherchée. Liz a peur que Cannon se fasse tuer.
Le scénario est tellement tiré par les cheveux que l’on comprend pourquoi l’épisode n’a pas été acheté avec la fournée de 13 en 1973. Quand il va à Reyno, Cannon découvre que Nicky a été remplacée par une certaine Julie (Lynne Marta). Peu après, Julie est questionnée par Paul Whitney.
Au bout de 27 minutes, on s’ennuie ferme. L’épisode est raté. Nicole est comme l’arlésienne, on ne la voit jamais. Inutile de dire que la musique est parfaitement insupportable. Bricolée en vitesse pour l’épisode, elle ruine le peu de crédibilité du scénario. Quant à la fameuse Nicole, on la recherche parce qu’elle a été témoin d’un meurtre.
Julie avoue être Nicky au tueur Paul Whitney qui fait passer Cannon pour un criminel recherché. Le scénariste n’explique pas pourquoi Julie/Nicky fait confiance à l’un et pas à l’autre, Cannon a tout de même présenté son insigne et pas l’autre ! Notons qu’en VF, Julie devient… Judy ! Et Paul Whitney Carl Whitney. On se demande bien pourquoi.
Plus on avance dans les révélations, plus l’intrigue est tortueuse. La mère de Nicky pense qu’elle est amoureuse de Jess Whitney, le frère de Paul, alors que Nicky a vu Jess tuer la vraie Mrs Alexandre que sa mère a remplacé.
Voilà un script qui aurait dû rester au fond d’un cercueil. C’est mal fagoté, ni fait ni à faire. Ce n’est d’ailleurs pas représentatif du niveau de la série qui est meilleur que cet opus raté.
Cannon refuse une affaire et conseille l’un de ses amis, Harry Sommers. Il s’agit de retrouver une fille qui a fait une fugue. Mais Sommers est assassiné. Sa veuve, Liz, lui demande de trouver qui a tué son mari.
Cannon avait refusé l’affaire car il s’agissait d’une banale fugue. Mais il se sent responsable d’avoir envoyé son ami à la mort. Episode tardivement diffusé en France. L’enquête, retrouver une certaine Nicole Alexandre, ne présentait pas apparemment de danger, mais à peine l’a-t-il reprise qu’un certain Paul Whitney (Andrew Prine) tente de le tuer après avoir fouillé dans les dossiers du détective tué.
Liz tente d’aider Cannon. La fameuse Nicole est recherchée aussi par une bande de tueurs. Notre héros découvre que Nicole se déplace à travers le pays en suivant un groupe de rock appelé « Les bons à tout bon à rien » (sic) et il rencontre leur manager, Austin. Il apprend de la part d’un musicien que deux membres du groupe (qui s’est séparé) en ont fondé un autre, « Le cercueil électrique ». Il y a une « Nicki » dans ce nouveau groupe, qui pourrait bien être la Nicole recherchée. Liz a peur que Cannon se fasse tuer.
Le scénario est tellement tiré par les cheveux que l’on comprend pourquoi l’épisode n’a pas été acheté avec la fournée de 13 en 1973. Quand il va à Reyno, Cannon découvre que Nicky a été remplacée par une certaine Julie (Lynne Marta). Peu après, Julie est questionnée par Paul Whitney.
Au bout de 27 minutes, on s’ennuie ferme. L’épisode est raté. Nicole est comme l’arlésienne, on ne la voit jamais. Inutile de dire que la musique est parfaitement insupportable. Bricolée en vitesse pour l’épisode, elle ruine le peu de crédibilité du scénario. Quant à la fameuse Nicole, on la recherche parce qu’elle a été témoin d’un meurtre.
Julie avoue être Nicky au tueur Paul Whitney qui fait passer Cannon pour un criminel recherché. Le scénariste n’explique pas pourquoi Julie/Nicky fait confiance à l’un et pas à l’autre, Cannon a tout de même présenté son insigne et pas l’autre ! Notons qu’en VF, Julie devient… Judy ! Et Paul Whitney Carl Whitney. On se demande bien pourquoi.
Plus on avance dans les révélations, plus l’intrigue est tortueuse. La mère de Nicky pense qu’elle est amoureuse de Jess Whitney, le frère de Paul, alors que Nicky a vu Jess tuer la vraie Mrs Alexandre que sa mère a remplacé.
Voilà un script qui aurait dû rester au fond d’un cercueil. C’est mal fagoté, ni fait ni à faire. Ce n’est d’ailleurs pas représentatif du niveau de la série qui est meilleur que cet opus raté.
Invité- Invité
Re: Série "Cannon"
Fait avec imageshack, alors que jusqu'à hier, il suffisait de cliquer sur le bouton "héberger une image"....
Invité- Invité
Re: Série "Cannon"
Curieux, car je viens de poster ma critique de Dr.House avec les photos, sans aucun problème.
Bon, tu réessaieras de temps en temps...
Bon, tu réessaieras de temps en temps...
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Cannon"
Après un mini burn-out, je reprends "Cannon"
A noter que la saison 1 est composée de deux coffrets dvd (z'auraient pu tout mettre dans un coffret comme ils l'ont fait pour la saison 3)
A noter que la saison 1 est composée de deux coffrets dvd (z'auraient pu tout mettre dans un coffret comme ils l'ont fait pour la saison 3)
Invité- Invité
Re: Série "Cannon"
01-09 – Une longue journée (Dead pigeon) **
L’inspecteur de police Sean Loomis est accusé de meurtre. Il engage Cannon pour le sortir de là, mais le détective doit composer avec le sergent Artman persuadé de la culpabilité de Loomis.
« Cannon » a du mal à faire ressurgir chez nous la nostalgie des années 70 comme peuvent le faire « Baretta », « Matt Helm » et « Serpico », car en son temps, c’était déjà une série assez banale. Si l’on part du postulat que « Cannon » n’est pas une grande série, on peut prendre plaisir en sachant les limites de ce programme. Pour ceux qui regardent en VF, la voix de Claude Bertrand nous renvoie sans arrêt à Roger Moore et c’est un peu gênant. Dans cet épisode, aucune des vedettes invitées n’est connue. Il faut donc attendre du scénario et de l’interprétation de William Conrad quelques moments de bonne distraction. Ici, le détective d’emblée se heurte à l’hostilité des confrères policiers de l’accusé qui n’aiment pas qu’il ait fait appel à un « privé ». L’humour commence à se développer dans la saison, avec Cannon disant à un suspect qu’il « prend du ventre » et « se laisse aller ». La musique en dehors du générique pompier se laisse écouter. A la 17e minute, une scène d’une violence inouïe pour la série (un homme noyé dans une baignoire) nous fait froid dans le dos. Les airs débonnaires du héros ne signifient pas que nous sommes chez des enfants de cœur.
Bonne nouvelle : le scénario de James D. Buchanan tient la route. Par contre, il ne faut pas attendre des miracles de la mise en scène. Elle n’est ni meilleure ni pire que dans « Mannix ». Même s’ils ne sont pas connus, les guest-stars jouent juste. Si l’on excepte la particularité du détective rondouillard, les scripts sont interchangeables avec n’importe quelle série de détectives de l’époque. On peut tenir plusieurs saisons comme cela. Les deux tueurs qui ont noyé l’indic ont l’air de robots comme les envahisseurs d’une autre production Quinn Martin. La fille de l’épisode, Brooke Bundye, n’a qu’un charme gentillet, de toute façon notre héros a une attitude « paternaliste » vis-à-vis des jeunes invitées vedettes, il n’a pas un physique de séducteur et son poids ne le rajeunit pas. La particularité de cet épisode est la violence avec laquelle les deux « robots » dessoudent les témoins gênants devant un détective assez impuissant, mais qui se démène pourtant.
Brooke Bundy joue aussi mal que Cheryl Miller lorsqu’elle cabotine dans « Daktari ». Les autres comédiens loin de faire de morceaux de bravoure se situent dans le registre du minimum syndical. C’est moyen mais pas médiocre comme « Le cercueil électrique ». La scène de l’ambulance avec les infirmiers semble sortie toute droit de l’épisode des « Envahisseurs » : « Les Spores ». C’est bien la griffe des productions QM, aucun doute. On parfois même le sentiment que l’on réutilise les décors des aventures de David Vincent. On peut difficilement reprocher aux chaînes d’aujourd’hui de ne pas rediffuser la série. Très ancrée dans son temps, « Cannon » a pris un coup de vieux. Le happy end ne surprend personne, il est toujours de rigueur. Les plaisanteries sur le poids du héros ne font que commencer.
L’inspecteur de police Sean Loomis est accusé de meurtre. Il engage Cannon pour le sortir de là, mais le détective doit composer avec le sergent Artman persuadé de la culpabilité de Loomis.
« Cannon » a du mal à faire ressurgir chez nous la nostalgie des années 70 comme peuvent le faire « Baretta », « Matt Helm » et « Serpico », car en son temps, c’était déjà une série assez banale. Si l’on part du postulat que « Cannon » n’est pas une grande série, on peut prendre plaisir en sachant les limites de ce programme. Pour ceux qui regardent en VF, la voix de Claude Bertrand nous renvoie sans arrêt à Roger Moore et c’est un peu gênant. Dans cet épisode, aucune des vedettes invitées n’est connue. Il faut donc attendre du scénario et de l’interprétation de William Conrad quelques moments de bonne distraction. Ici, le détective d’emblée se heurte à l’hostilité des confrères policiers de l’accusé qui n’aiment pas qu’il ait fait appel à un « privé ». L’humour commence à se développer dans la saison, avec Cannon disant à un suspect qu’il « prend du ventre » et « se laisse aller ». La musique en dehors du générique pompier se laisse écouter. A la 17e minute, une scène d’une violence inouïe pour la série (un homme noyé dans une baignoire) nous fait froid dans le dos. Les airs débonnaires du héros ne signifient pas que nous sommes chez des enfants de cœur.
Bonne nouvelle : le scénario de James D. Buchanan tient la route. Par contre, il ne faut pas attendre des miracles de la mise en scène. Elle n’est ni meilleure ni pire que dans « Mannix ». Même s’ils ne sont pas connus, les guest-stars jouent juste. Si l’on excepte la particularité du détective rondouillard, les scripts sont interchangeables avec n’importe quelle série de détectives de l’époque. On peut tenir plusieurs saisons comme cela. Les deux tueurs qui ont noyé l’indic ont l’air de robots comme les envahisseurs d’une autre production Quinn Martin. La fille de l’épisode, Brooke Bundye, n’a qu’un charme gentillet, de toute façon notre héros a une attitude « paternaliste » vis-à-vis des jeunes invitées vedettes, il n’a pas un physique de séducteur et son poids ne le rajeunit pas. La particularité de cet épisode est la violence avec laquelle les deux « robots » dessoudent les témoins gênants devant un détective assez impuissant, mais qui se démène pourtant.
Brooke Bundy joue aussi mal que Cheryl Miller lorsqu’elle cabotine dans « Daktari ». Les autres comédiens loin de faire de morceaux de bravoure se situent dans le registre du minimum syndical. C’est moyen mais pas médiocre comme « Le cercueil électrique ». La scène de l’ambulance avec les infirmiers semble sortie toute droit de l’épisode des « Envahisseurs » : « Les Spores ». C’est bien la griffe des productions QM, aucun doute. On parfois même le sentiment que l’on réutilise les décors des aventures de David Vincent. On peut difficilement reprocher aux chaînes d’aujourd’hui de ne pas rediffuser la série. Très ancrée dans son temps, « Cannon » a pris un coup de vieux. Le happy end ne surprend personne, il est toujours de rigueur. Les plaisanteries sur le poids du héros ne font que commencer.
Invité- Invité
Re: Série "Cannon"
J'ai l'impression que les séries 70's 'et 80's) supportent plus mal l'outrage des ans que les 60's, sans doute situées dans un univers totalement différent et fantasmé. L'action se déroule "ailleurs", davantage qu'"hier" (le rayon SF/Fantastique est un cas à part). Les grandes séries 90's sont encore assez proches et subissent moins ce problème. Pas grand souvenir de Cannon, j'étais encore gamin et déjà plutôt orienté vers les soucoupes de l'ami David et les fascinantes histoires de l'ami Rod, mais je me souviens que j'aimais bien la personnalité de l'acteur et le générique. Finalement pas si mal par rapport à bien d'autres séries.
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Cannon"
Kojak passe très bien le poids des ans, si on omet la présence du portable de nos jours. En plus, il y a des thèmes qui seraient pas très corrects de nos jours; je viens de voir dans la saison 4 du racisme anti-blanc, un flic justicier qui pallie au déficience du système et du machisme sexisme face à une inspectrice. On verrait plus ça de nos jours dans une société formatée où règnent la parité forcée, la théorie des genres imbécile et autres aberrations...
Euh, les années 90, il n'y a pas grand-chose à se mettre sous la dent à coté des années 60, 70 et même 80.
Euh, les années 90, il n'y a pas grand-chose à se mettre sous la dent à coté des années 60, 70 et même 80.
Invité- Invité
Re: Série "Cannon"
Les années 90 ont connu une floraison de séries modèles dans leur genre, mais ce ne sont pas des genres que tu apprécies. Mais pour les fans de Fantastique, Buffy est une grande référence ; pour la SF, X-Files est mythique ; pour la sitcom, Friends trône au sommet ; pour la représentation de la sexualité, Dream on et Sex and the city ont bouleversé les tabous d'époque, etc.
Côté policier, il y'a quand même eu la naissance des enquêteurs avec des dons : profilage de MillenniuM et Profiler, par exemple, mais je crois que dans le genre policier, tu n'es pas fan de ce sous-genre. Je pense que tu es plus proche du classicisme de Law & Order (je me souviens d'ailleurs que tu aimes le spin-off Criminal Intent). D'une manière générale, il y'a eu un "creux" dans les séries 70s et 80s, et la renaissance a vraiment eu lieu dans les années 90 qui ont inspiré la plupart des séries d'aujourd'hui.
Jamais vu Cannon, mais je lis avec intérêt Patricks.
Côté policier, il y'a quand même eu la naissance des enquêteurs avec des dons : profilage de MillenniuM et Profiler, par exemple, mais je crois que dans le genre policier, tu n'es pas fan de ce sous-genre. Je pense que tu es plus proche du classicisme de Law & Order (je me souviens d'ailleurs que tu aimes le spin-off Criminal Intent). D'une manière générale, il y'a eu un "creux" dans les séries 70s et 80s, et la renaissance a vraiment eu lieu dans les années 90 qui ont inspiré la plupart des séries d'aujourd'hui.
Jamais vu Cannon, mais je lis avec intérêt Patricks.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Cannon"
01-10 - Meurtre sur la plage (A lonely place to die) ****
Un vieil ivrogne assiste à un triple meurtre sur la plage. Cannon est en congé mais une femme vient le démarcher pour qu’il enquête sur la disparition de son frère.
Quand je dis que « Cannon » ressemble aux « Envahisseurs », on en a ici la preuve. L’histoire du vieil ivrogne qui voit quelque chose sur une plage est le début de l’épisode des invaders « L’astronaute ». Cet épisode a été multi-diffusé. FR3 a programmé la rediffusion le dimanche 22 juin 1975 à 19h00 tandis que Bernard Golay le proposait dans « Samedi est à vous » quelques semaines auparavant en ouverture. Il s’agissait d’un épisode déjà vu en 1973 sur la 3. Donc trois fois en deux ans, et deux rediffusions rapprochées en 1975 !
On retrouve la « gueule » de R G Armstrong, qui a traversé toutes les séries américaines des années 60-70, et Harold Gould, l’un des pires adversaires de Mc Garrett en la personne de Honoré Vashon (4 épisodes de « Hawaii police d’état » relatent leur affrontement).
Sur la plage, le détective fait la connaissance du témoin ivrogne, Nealy Johnson (Eric Christmas). Comme dans les envahisseurs, le témoin a changé d’avis (c’est du plagiat !). L’homme a été menacé et blessé, alors que le shérif (R G Armstrong) n’ajoutait pas foi à son récit.
L’épisode ne nous laisse pas respirer un instant : Cannon entre dans la propriété interdite de la plage, puis est suivi par un quidam, Joseph Antonio, homme de main de Nicholas Troas (majestueux Harold Gould).
Cannon et Troas sont censés être de vieux ennemis, mais dans des épisodes fantômes car il s’agit de la saison 1. A l’époque, nous, pauvres téléspectateurs français, pensions que c’était la suite d’un épisode pas vu.
Donc, dès le premier quart d’heure, on sait qui est le méchant. Il est dommage que l’on ait fait appel pour le premier rôle féminin à la fade Carol Rossen (« Les envahisseurs : la genèse »). Cannon est attiré dans un piège (cela tous les téléspectateurs le comprennent tellement c’est téléphoné) par l’ivrogne menacé par la bande à Troas. Le décor, un cimetière de voitures, est pittoresque. Tant le script de Jack Turley que la réalisation de William Hale sont calibrés au millimètre. Les scènes de cascade dans le cimetière de voitures sont à couper le souffle. Un épisode tellement bon qu’il aurait pu servir de pilote !
L’histoire fait allusion à un affrontement passé entre Troas et Cannon à l’époque où il était dans la police et n’avait pu le coffrer. Cette-fois, c’est le temps de la revanche. Pas de bavardage ici, nous n’en avons pas le temps. L’action prime sur tout mais soudée par un scénario bien écrit. Les décors naturels désertiques et angoissants sont exploités à merveille. « Cannon » est une série capable du pire (« Le cercueil électrique ») comme du meilleur et c’est le cas ici.
Harold Gould (1923-2010) était vraiment un comédien de talent. Il a le charme vénéneux d’un Christopher Lee. Les personnages qui se présentent à Cannon arrivent de façon bien agencée et naturelle. C’est le tour de Johnny Becker (John Calvin) et de son épouse Terry (Michele Nichols, bien plus jolie que Carol Rossen !) qui ont vu le meurtre sur la plage.
Si tous les épisodes de « Cannon » avaient été de cette qualité, la série serait encore programmée aujourd’hui, car « Meurtre sur la plage » n’a pas vieilli.
Un vieil ivrogne assiste à un triple meurtre sur la plage. Cannon est en congé mais une femme vient le démarcher pour qu’il enquête sur la disparition de son frère.
Quand je dis que « Cannon » ressemble aux « Envahisseurs », on en a ici la preuve. L’histoire du vieil ivrogne qui voit quelque chose sur une plage est le début de l’épisode des invaders « L’astronaute ». Cet épisode a été multi-diffusé. FR3 a programmé la rediffusion le dimanche 22 juin 1975 à 19h00 tandis que Bernard Golay le proposait dans « Samedi est à vous » quelques semaines auparavant en ouverture. Il s’agissait d’un épisode déjà vu en 1973 sur la 3. Donc trois fois en deux ans, et deux rediffusions rapprochées en 1975 !
On retrouve la « gueule » de R G Armstrong, qui a traversé toutes les séries américaines des années 60-70, et Harold Gould, l’un des pires adversaires de Mc Garrett en la personne de Honoré Vashon (4 épisodes de « Hawaii police d’état » relatent leur affrontement).
Sur la plage, le détective fait la connaissance du témoin ivrogne, Nealy Johnson (Eric Christmas). Comme dans les envahisseurs, le témoin a changé d’avis (c’est du plagiat !). L’homme a été menacé et blessé, alors que le shérif (R G Armstrong) n’ajoutait pas foi à son récit.
L’épisode ne nous laisse pas respirer un instant : Cannon entre dans la propriété interdite de la plage, puis est suivi par un quidam, Joseph Antonio, homme de main de Nicholas Troas (majestueux Harold Gould).
Cannon et Troas sont censés être de vieux ennemis, mais dans des épisodes fantômes car il s’agit de la saison 1. A l’époque, nous, pauvres téléspectateurs français, pensions que c’était la suite d’un épisode pas vu.
Donc, dès le premier quart d’heure, on sait qui est le méchant. Il est dommage que l’on ait fait appel pour le premier rôle féminin à la fade Carol Rossen (« Les envahisseurs : la genèse »). Cannon est attiré dans un piège (cela tous les téléspectateurs le comprennent tellement c’est téléphoné) par l’ivrogne menacé par la bande à Troas. Le décor, un cimetière de voitures, est pittoresque. Tant le script de Jack Turley que la réalisation de William Hale sont calibrés au millimètre. Les scènes de cascade dans le cimetière de voitures sont à couper le souffle. Un épisode tellement bon qu’il aurait pu servir de pilote !
L’histoire fait allusion à un affrontement passé entre Troas et Cannon à l’époque où il était dans la police et n’avait pu le coffrer. Cette-fois, c’est le temps de la revanche. Pas de bavardage ici, nous n’en avons pas le temps. L’action prime sur tout mais soudée par un scénario bien écrit. Les décors naturels désertiques et angoissants sont exploités à merveille. « Cannon » est une série capable du pire (« Le cercueil électrique ») comme du meilleur et c’est le cas ici.
Harold Gould (1923-2010) était vraiment un comédien de talent. Il a le charme vénéneux d’un Christopher Lee. Les personnages qui se présentent à Cannon arrivent de façon bien agencée et naturelle. C’est le tour de Johnny Becker (John Calvin) et de son épouse Terry (Michele Nichols, bien plus jolie que Carol Rossen !) qui ont vu le meurtre sur la plage.
Si tous les épisodes de « Cannon » avaient été de cette qualité, la série serait encore programmée aujourd’hui, car « Meurtre sur la plage » n’a pas vieilli.
Invité- Invité
Re: Série "Cannon"
01-11- Adieu et bonne chance (No pocket in the shroud) ****
Une jeune femme dans la dèche, Eve Nolan, vient demander à Cannon de l’aider gratuitement à retrouver son frère Black Nolan. Cannon accepte car cela lui permettra peut-être de résoudre le mystère de Guthrie Haskell, milliardaire qui vit en ermite et que personne n’a vu depuis des années.
Ceux qui lisent mes chroniques se rappelleront de Linda Marsh qui a arrêté sa carrière en 1979 et a joué dans « Hawaii Police d’état » son dernier rôle. Celle qui reste connue pour le film « La tour des monstres » (Homebodies, 1974, de Larry Yust), faisait souvent des apparitions dans des séries comme « Les Rues de San Francisco », « Mannix », « Opération vol », « L’homme de fer » ou « Hawaii Police d’état », mais un an pile avant le tournage de ce « Cannon », elle avait été très coquine en jouant dans un film…pornographique, « Stop » de Bill Gunn qui non seulement n’est jamais sorti, mais est en plus (vous pouvez me croire) introuvable !
Linda n’a évidemment pas fait cela pour l’argent mais parce que « je ne peux séparer mon corps de mon esprit » disait-elle.
Roy Scheider, que l’on ne présente plus, est aussi l’invitée vedette de cet épisode dans le rôle du méchant Dan Bowen. Très connu au cinéma avec « Les dents de la mer », il a été ne l’oublions pas le premier Jake Webster l’homme de Vienne avant Robert Conrad dans « Un dangereux rendez-vous », pilote de la série tourné à Munich. Il s’est fourvoyé par la suite dans « Seaquest DSV », le « Voyage au fond des mers » raté des années 90.
Comme Mannix donc, Cannon accepte de travailler pour rien, la belle ne possedant que 26 dollars ! (Ce qui représente » dix minutes de son temps à quelques secondes près »). Bon, Cannon n’est pas le style non plus à se faire payer en nature ! Il préfère la bonne nourriture. Le début de l’épisode ressemble à un film d’épouvante. Le pré-générique se déroule la nuit, en plein vent.
Roy Scheider est ici doublé par Roger Rudel (Artémus Gordon). La visite d’Eve et Cannon dans la dernière chambre d’hôtel du frère disparu rappelle Steed et Tara recherchant l’agent Grant au début de l’épisode de chapeau melon : « L’invasion des terriens ».
On passe avec la série Cannon sur des montagnes russes, après l’affreuse Carol Rossen de l’épisode « Meurtre sur la plage », nous avons Linda Marsh. Une fois de plus, les décors naturels sont mis avantageusement à contribution, nous réservant de magnifiques scènes. A quand une image remasterisée de la série ?
Très (trop ?) habillée après « Stop », Linda Mash ne tourne pas en hiver vu le ciel bleu que l’on nous montre. Mais certes, il y a du vent, qui s’engouffre dans ses cheveux. Il est question ici d’un mystérieux milliardaire, Guthrie Haskell, copié collé sur Howard Hughes et Blofeld/Willard Whyte dans « Les diamants sont éternels » tourné l’année de cet épisode. Bowen/Scheider est l’homme qui protège le milliardaire.
Le vieux juge Garvey à la retraite a emprunté de l’argent à Haskell et Bowen le fait chanter. Lorsqu’il s’avère qu’Eve est la petite fille de Haskell, nous avons droit à une attaque de la voiture de Cannon par un hélicoptère anté l’espion qui m’aimait. Toutefois, ici la scène est plus longue et plus réaliste que dans James Bond. Avec les palles de l’hélicoptère si proches de William Conrad (ou de sa doublure), on songe à l’accident fatal de Vic Morrow sur le tournage de « La Quatrième dimension ».
Notons certains détails qui datent la série. La fausse voix de Guthrie Haskell est enregistrée sur une cartouche K8, les grandes bandes magnétiques d’avant la musicassette.
L’histoire est excellente même si l’intrigue style Howard Hughes a été utilisée dans nombre de séries (« Amicalement vôtre : la danseuse », « Mannix : Sauvez le mort » saison 5).
A la seconde moitié de l’acte 4 de l’épisode, Cannon (un poil plus lourd que Sean Connery !) se décide à percer, de nuit, le mystère du milliardaire caché. Diffusé le 23 novembre 1971, on ne sait qui de Cannon ou 007 a copié l’autre, « Les diamants sont éternels » étant sorti le 17 décembre.
La fin est digne de « Psychose », et cet épisode mériterait cinq étoiles. On ne s’attendait pas à de tels joyaux avec « Cannon ».
Une jeune femme dans la dèche, Eve Nolan, vient demander à Cannon de l’aider gratuitement à retrouver son frère Black Nolan. Cannon accepte car cela lui permettra peut-être de résoudre le mystère de Guthrie Haskell, milliardaire qui vit en ermite et que personne n’a vu depuis des années.
Ceux qui lisent mes chroniques se rappelleront de Linda Marsh qui a arrêté sa carrière en 1979 et a joué dans « Hawaii Police d’état » son dernier rôle. Celle qui reste connue pour le film « La tour des monstres » (Homebodies, 1974, de Larry Yust), faisait souvent des apparitions dans des séries comme « Les Rues de San Francisco », « Mannix », « Opération vol », « L’homme de fer » ou « Hawaii Police d’état », mais un an pile avant le tournage de ce « Cannon », elle avait été très coquine en jouant dans un film…pornographique, « Stop » de Bill Gunn qui non seulement n’est jamais sorti, mais est en plus (vous pouvez me croire) introuvable !
Linda n’a évidemment pas fait cela pour l’argent mais parce que « je ne peux séparer mon corps de mon esprit » disait-elle.
Roy Scheider, que l’on ne présente plus, est aussi l’invitée vedette de cet épisode dans le rôle du méchant Dan Bowen. Très connu au cinéma avec « Les dents de la mer », il a été ne l’oublions pas le premier Jake Webster l’homme de Vienne avant Robert Conrad dans « Un dangereux rendez-vous », pilote de la série tourné à Munich. Il s’est fourvoyé par la suite dans « Seaquest DSV », le « Voyage au fond des mers » raté des années 90.
Comme Mannix donc, Cannon accepte de travailler pour rien, la belle ne possedant que 26 dollars ! (Ce qui représente » dix minutes de son temps à quelques secondes près »). Bon, Cannon n’est pas le style non plus à se faire payer en nature ! Il préfère la bonne nourriture. Le début de l’épisode ressemble à un film d’épouvante. Le pré-générique se déroule la nuit, en plein vent.
Roy Scheider est ici doublé par Roger Rudel (Artémus Gordon). La visite d’Eve et Cannon dans la dernière chambre d’hôtel du frère disparu rappelle Steed et Tara recherchant l’agent Grant au début de l’épisode de chapeau melon : « L’invasion des terriens ».
On passe avec la série Cannon sur des montagnes russes, après l’affreuse Carol Rossen de l’épisode « Meurtre sur la plage », nous avons Linda Marsh. Une fois de plus, les décors naturels sont mis avantageusement à contribution, nous réservant de magnifiques scènes. A quand une image remasterisée de la série ?
Très (trop ?) habillée après « Stop », Linda Mash ne tourne pas en hiver vu le ciel bleu que l’on nous montre. Mais certes, il y a du vent, qui s’engouffre dans ses cheveux. Il est question ici d’un mystérieux milliardaire, Guthrie Haskell, copié collé sur Howard Hughes et Blofeld/Willard Whyte dans « Les diamants sont éternels » tourné l’année de cet épisode. Bowen/Scheider est l’homme qui protège le milliardaire.
Le vieux juge Garvey à la retraite a emprunté de l’argent à Haskell et Bowen le fait chanter. Lorsqu’il s’avère qu’Eve est la petite fille de Haskell, nous avons droit à une attaque de la voiture de Cannon par un hélicoptère anté l’espion qui m’aimait. Toutefois, ici la scène est plus longue et plus réaliste que dans James Bond. Avec les palles de l’hélicoptère si proches de William Conrad (ou de sa doublure), on songe à l’accident fatal de Vic Morrow sur le tournage de « La Quatrième dimension ».
Notons certains détails qui datent la série. La fausse voix de Guthrie Haskell est enregistrée sur une cartouche K8, les grandes bandes magnétiques d’avant la musicassette.
L’histoire est excellente même si l’intrigue style Howard Hughes a été utilisée dans nombre de séries (« Amicalement vôtre : la danseuse », « Mannix : Sauvez le mort » saison 5).
A la seconde moitié de l’acte 4 de l’épisode, Cannon (un poil plus lourd que Sean Connery !) se décide à percer, de nuit, le mystère du milliardaire caché. Diffusé le 23 novembre 1971, on ne sait qui de Cannon ou 007 a copié l’autre, « Les diamants sont éternels » étant sorti le 17 décembre.
La fin est digne de « Psychose », et cet épisode mériterait cinq étoiles. On ne s’attendait pas à de tels joyaux avec « Cannon ».
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Re: Série "Cannon"
La série semble avoir bien utilisé son (petit) budget !
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série "Cannon"
Dernier épisode du coffret saison 1 volume 1
01-12- Panique (Stone, cold dead) *
Bryan Gibson invite une fille à bord de son yacht et veut la violer. Il la tue accidentellement et la jette à la mer. Un vétéran du Vietnam, David Pearson, est accusé sa place. Son frère engage Cannon pour l’innocenter.
Dack Rambo (héros de la série « Le signe de justice », et mort du sida en 1994) nous prive de la jolie fille de l’épisode dans le pré-générique. On retrouve le chef de l’homme qui valait trois milliards, Richard Anderson dans le rôle du père du criminel, Bryan.
David, revenu du Vietnam, découvre que sa fiancée Terry Sandler le trompe avec plusieurs hommes et l’a giflé. Il est donc accusé du crime.
Tommy Crawford (Lou Antonio) a vu le crime et fait chanter Bryan. L’enquête de Cannon n’est pas facile.
Episode diffusé tardivement en France avec le successeur de Claude Bertrand à la synchro, Roger Lumont.
Dack Rambo surjoue le gosse de riche cynique. On a souvent l’impression que Jean Richard en Maigret va apparaître tellement le rythme est long et l’épisode bavard. « Cannon » est vraiment une série inégale, des épisodes excellents sont suivis de ratages.
Le réalisateur Seymour Robbie s’attarde sur de longues scènes de bateau inutiles. Cannon en plongeur est tout à fait ridicule et improbable. D’ailleurs ensuite, les scènes de plongée sont interminables. On peut envoyer le gros détective chercher une aiguille dans une botte de foin, il la trouvera. Puisque la bicyclette de Terry que Bryan a jeté par-dessus bord avec le cadavre est découverte par Cannon ! On nage, si j’ose dire, en pleine invraisemblance. Que le détective attaqué sous l’eau au harpon par Bryan en homme grenouille s’en sorte relève de l’impossible.
On voit peu Richard Anderson, par rapport à Lou Antonio et Dack Rambo. Le problème de cet épisode, par rapport au précédent, est qu’il n’y a aucun mystère, on nous a tout montré dans le pré-générique, mais « Cannon » n’est pas « Columbo » et la mayonnaise ne prend pas. La bataille dans la glacière aux glaçons géants ne remplace pas les décors naturels. La cascade où William Conrad accroché tel Superman au prototype de canot à moteur de l’assassin est ridicule.
01-12- Panique (Stone, cold dead) *
Bryan Gibson invite une fille à bord de son yacht et veut la violer. Il la tue accidentellement et la jette à la mer. Un vétéran du Vietnam, David Pearson, est accusé sa place. Son frère engage Cannon pour l’innocenter.
Dack Rambo (héros de la série « Le signe de justice », et mort du sida en 1994) nous prive de la jolie fille de l’épisode dans le pré-générique. On retrouve le chef de l’homme qui valait trois milliards, Richard Anderson dans le rôle du père du criminel, Bryan.
David, revenu du Vietnam, découvre que sa fiancée Terry Sandler le trompe avec plusieurs hommes et l’a giflé. Il est donc accusé du crime.
Tommy Crawford (Lou Antonio) a vu le crime et fait chanter Bryan. L’enquête de Cannon n’est pas facile.
Episode diffusé tardivement en France avec le successeur de Claude Bertrand à la synchro, Roger Lumont.
Dack Rambo surjoue le gosse de riche cynique. On a souvent l’impression que Jean Richard en Maigret va apparaître tellement le rythme est long et l’épisode bavard. « Cannon » est vraiment une série inégale, des épisodes excellents sont suivis de ratages.
Le réalisateur Seymour Robbie s’attarde sur de longues scènes de bateau inutiles. Cannon en plongeur est tout à fait ridicule et improbable. D’ailleurs ensuite, les scènes de plongée sont interminables. On peut envoyer le gros détective chercher une aiguille dans une botte de foin, il la trouvera. Puisque la bicyclette de Terry que Bryan a jeté par-dessus bord avec le cadavre est découverte par Cannon ! On nage, si j’ose dire, en pleine invraisemblance. Que le détective attaqué sous l’eau au harpon par Bryan en homme grenouille s’en sorte relève de l’impossible.
On voit peu Richard Anderson, par rapport à Lou Antonio et Dack Rambo. Le problème de cet épisode, par rapport au précédent, est qu’il n’y a aucun mystère, on nous a tout montré dans le pré-générique, mais « Cannon » n’est pas « Columbo » et la mayonnaise ne prend pas. La bataille dans la glacière aux glaçons géants ne remplace pas les décors naturels. La cascade où William Conrad accroché tel Superman au prototype de canot à moteur de l’assassin est ridicule.
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Re: Série "Cannon"
01-13- Traquenards (Death is a double cross) ***
Episode réalisé par Richard Donner (« Superman »)
Cannon doit retrouver la fille d’un certain London, Cynthia Swanson. L’homme s’est fâché avec elle au sujet d’un mariage qu’il a désapprouvé.
Beaucoup de comédiens connus au générique : la belle Marianne Mc Andrew qui jouait dans « Hawaii Police d’état : 03-09 Témoin à charge » ; Ed Nelson, le beau docteur de « Peyton Place », Roger E. Mosley (TC dans « Magnum »),
Cannon prend donc le train qui ramène Cynthia. On ne comprend pas trop l’intérêt d’utiliser un détective privé dans une affaire familiale, mais London l’a prévenu, le précédent détective engagé a été assassiné (ce que nous avons vu dans le prégénérique).
Cannon « apprivoise » les deux enfants de Cynthia. Cet aspect « parternel » alors qu’il n’a pas d’enfants reviendra souvent dans la série. Pour compenser le manque de « glamour » du héros, on trouve ici encore plus de jolies comédiennes que dans « Mannix ». Sans faire de mauvais jeu de mot, les filles sont souvent canon.
Les plans de la gare d’Albuquerque sont superbes. On se demande ce que la belle Cynthia a pu trouver à son mari Carl (Ken Scott) qui est franchement laid. Alors que l’on commençait à s’interroger sur la direction sirupeuse dans laquelle partait l’histoire, Cannon est sauvagement attaqué au couteau dans la gare. Du coup, le détective rate le train et le rejoint en avion à Flagstaff. En 1971 déjà, les américains étaient beaucoup plus familiers que les français pour ce mode de transport.
On s’étonne que jamais Cynthia ne soit prise de soupçon devant les attentions de Frank Cannon, soit qu’il lui fasse la cour, soit qu’il ait quelque idée d’enquêteur derrière la tête. Nous savons en effet qu’elle veut divorcer de Carl.
« Traquenards » accorde beaucoup d’importance à la psychologie, là où « le meurtre sur la plage » et « Adieu et bonne chance » étaient des films d’action non stop. Au bout de 22 minutes, il ne s’est pas passé grand-chose à part l’agression au couteau. C’est alors qu’il est congédié par Andy Carver (Ed Nelson), l’homme de confiance de London. Cannon n’entend pas en rester là, surtout qu’un des hommes à la solde du mari a voulu le tuer.
C’est un épisode qui prend son temps de raconter l’histoire, et ce n’est pas un tâcheron qui dirige la caméra. En cette mi-saison, on en apprend plus sur Frank Cannon. Nous le voyons pleurer, lui, ce gros nounours prêt à dégainer son flingue, lorsqu’à la 25e minute, il se retrouve devant le cadavre de Cynthia.
Avec ses lunettes, le bel Ed Nelson a pris un coup de vieux depuis « Peyton Place » annulé en plein cliffhanger en 1969. L’intrigue prend une nouvelle tournure avec l’apparition de faux bons du trésor au sein de l’entreprise de London, un scandale que ce dernier a étouffé en compensant les pertes mais sans connaître les coupables.
London a refait sa vie avec la belle et bien trop jeune pour lui Alicia (Charlene Polite) qui a ignoré le détective lorsqu’il entrait dans la propriété. Le téléspectateur est en pleine expectative, sachant qu’il tient des pièces du puzzle.
Nous sommes gâtés puisque la caméra nous montre Cannon surprendre Alicia en plein bronzage, dos nu. Furieuse, elle remet le haut de son bikini en hâte. Il fait savoir à la belle qu’il a compris qu’elle était la maîtresse d’Andy.
Comme il fallait s’y attendre, Andy a tué Cynthia et plus tard simulé le suicide par défenestration du mari qui était son complice. Cannon a été trop bon dans son enquête, révélant par la même à Andy que Carl le doublait dans le trafic de bons du trésor.
La fin de l’épisode concerne les enfants qu’Alicia doit tuer pour le compte d’Andy. Cet épisode nous en appris beaucoup plus sur Frank Cannon que les 12 premiers opus. La construction du personnage continue et se peaufine. Mais l’épisode accuse beaucoup de lenteurs qui l’empêchent d’atteindre les quatre étoiles.
Episode réalisé par Richard Donner (« Superman »)
Cannon doit retrouver la fille d’un certain London, Cynthia Swanson. L’homme s’est fâché avec elle au sujet d’un mariage qu’il a désapprouvé.
Beaucoup de comédiens connus au générique : la belle Marianne Mc Andrew qui jouait dans « Hawaii Police d’état : 03-09 Témoin à charge » ; Ed Nelson, le beau docteur de « Peyton Place », Roger E. Mosley (TC dans « Magnum »),
Cannon prend donc le train qui ramène Cynthia. On ne comprend pas trop l’intérêt d’utiliser un détective privé dans une affaire familiale, mais London l’a prévenu, le précédent détective engagé a été assassiné (ce que nous avons vu dans le prégénérique).
Cannon « apprivoise » les deux enfants de Cynthia. Cet aspect « parternel » alors qu’il n’a pas d’enfants reviendra souvent dans la série. Pour compenser le manque de « glamour » du héros, on trouve ici encore plus de jolies comédiennes que dans « Mannix ». Sans faire de mauvais jeu de mot, les filles sont souvent canon.
Les plans de la gare d’Albuquerque sont superbes. On se demande ce que la belle Cynthia a pu trouver à son mari Carl (Ken Scott) qui est franchement laid. Alors que l’on commençait à s’interroger sur la direction sirupeuse dans laquelle partait l’histoire, Cannon est sauvagement attaqué au couteau dans la gare. Du coup, le détective rate le train et le rejoint en avion à Flagstaff. En 1971 déjà, les américains étaient beaucoup plus familiers que les français pour ce mode de transport.
On s’étonne que jamais Cynthia ne soit prise de soupçon devant les attentions de Frank Cannon, soit qu’il lui fasse la cour, soit qu’il ait quelque idée d’enquêteur derrière la tête. Nous savons en effet qu’elle veut divorcer de Carl.
« Traquenards » accorde beaucoup d’importance à la psychologie, là où « le meurtre sur la plage » et « Adieu et bonne chance » étaient des films d’action non stop. Au bout de 22 minutes, il ne s’est pas passé grand-chose à part l’agression au couteau. C’est alors qu’il est congédié par Andy Carver (Ed Nelson), l’homme de confiance de London. Cannon n’entend pas en rester là, surtout qu’un des hommes à la solde du mari a voulu le tuer.
C’est un épisode qui prend son temps de raconter l’histoire, et ce n’est pas un tâcheron qui dirige la caméra. En cette mi-saison, on en apprend plus sur Frank Cannon. Nous le voyons pleurer, lui, ce gros nounours prêt à dégainer son flingue, lorsqu’à la 25e minute, il se retrouve devant le cadavre de Cynthia.
Avec ses lunettes, le bel Ed Nelson a pris un coup de vieux depuis « Peyton Place » annulé en plein cliffhanger en 1969. L’intrigue prend une nouvelle tournure avec l’apparition de faux bons du trésor au sein de l’entreprise de London, un scandale que ce dernier a étouffé en compensant les pertes mais sans connaître les coupables.
London a refait sa vie avec la belle et bien trop jeune pour lui Alicia (Charlene Polite) qui a ignoré le détective lorsqu’il entrait dans la propriété. Le téléspectateur est en pleine expectative, sachant qu’il tient des pièces du puzzle.
Nous sommes gâtés puisque la caméra nous montre Cannon surprendre Alicia en plein bronzage, dos nu. Furieuse, elle remet le haut de son bikini en hâte. Il fait savoir à la belle qu’il a compris qu’elle était la maîtresse d’Andy.
Comme il fallait s’y attendre, Andy a tué Cynthia et plus tard simulé le suicide par défenestration du mari qui était son complice. Cannon a été trop bon dans son enquête, révélant par la même à Andy que Carl le doublait dans le trafic de bons du trésor.
La fin de l’épisode concerne les enfants qu’Alicia doit tuer pour le compte d’Andy. Cet épisode nous en appris beaucoup plus sur Frank Cannon que les 12 premiers opus. La construction du personnage continue et se peaufine. Mais l’épisode accuse beaucoup de lenteurs qui l’empêchent d’atteindre les quatre étoiles.
Invité- Invité
Re: Série "Cannon"
01-14- Cauchemars (The nowhere man) *
Un comptable, Leo Kern, se rend compte que son entreprise de fertilisants fabrique des armes chimiques et il s’enfuit avec. Charlie, le client qui engage Cannon, le dupe, car il veut soit-disant retrouver le comptable qui aurait volé 16 000 dollars. Cannon comprend très vite que Leo détient une arme chimique.
Aïe, aucune guest-star connue à part Robert Webber que l’on a vu avec Lino Ventura dans « Les séducteurs ». Et les premières images nous montrent Cannon interroger la concierge de Léo qui lui apprend qu’il réveillait tout le monde la nuit en faisant des cauchemars. Léo vient d'Europe centrale et a été traumatisé par les armes des nazis.
Bon côté filles, on a droit à des femmes mûres et à des moches. Pas de Lynda Day-George, Linda Marsh ou autre beauté plantureuse à l’horizon. Cannon se fait passer pour un agent d’assurances et enquête pour retrouver Leo.
Quand je parle d’actrices moches, elles le sont vraiment : la femme de Leo est jouée par Lynn Carlin (1938-) qui par sa coiffure ressemble à Rosa Klebb de « Bons baisers de Russie », la concierge, Mrs Barbiero n’est autre que la Jeanne Cooper (1928-2013) du calamiteux « Les feux de l’amour », on ne la reconnaît pas, elle est plus jeune mais pas plus avenante. En 1971, Jeanne Cooper faisait déjà vieille.
Leo fait chanter son patron Mc Millan (Robert Webber) et veut 250 000 dollars pour restituer l’arme chimique, du gaz neurotoxique.
Pourquoi Mc Millan fait appel à un privé au lieu d’un agent secret fédéral ? Parce qu’il est de mèche avec le voleur, ce sont de méchants « pacifistes » rouges qui veulent que le gouvernement arrête la fabrication des armes chimiques. Grosse erreur de scénario donc, car cette mission n’est pas pour Cannon.
Mc Millan double son employé qui reprend l’arme toxique. Voilà maintenant Cannon collaborant avec les services secrets de l’armée américaine. Le scénariste Michael Gleason s’est trompé de série.
Le pauvre Fritz Weaver – Leo, qui jouait déjà un diplomate soviétique dans le médiocre épisode des envahisseurs « La capture », est condamné aux rôles de rouges subversifs. C’est une mission pour John Drake, Al Mundy d’Opération vol, Napoléon Solo ou 007, mais pas pour notre gros Cannon.
De plus, il y a une idéologie abjecte derrière ce scénario de 1971 en pleine guerre du Vietnam : quiconque est contre les armes toxiques us est un vilain coco terroriste. William Conrad joue faux, pour la première fois. Rendez-lui ses enquêtes policières où il rencontre de jolies suspectes.
Episode à fuir.
Un comptable, Leo Kern, se rend compte que son entreprise de fertilisants fabrique des armes chimiques et il s’enfuit avec. Charlie, le client qui engage Cannon, le dupe, car il veut soit-disant retrouver le comptable qui aurait volé 16 000 dollars. Cannon comprend très vite que Leo détient une arme chimique.
Aïe, aucune guest-star connue à part Robert Webber que l’on a vu avec Lino Ventura dans « Les séducteurs ». Et les premières images nous montrent Cannon interroger la concierge de Léo qui lui apprend qu’il réveillait tout le monde la nuit en faisant des cauchemars. Léo vient d'Europe centrale et a été traumatisé par les armes des nazis.
Bon côté filles, on a droit à des femmes mûres et à des moches. Pas de Lynda Day-George, Linda Marsh ou autre beauté plantureuse à l’horizon. Cannon se fait passer pour un agent d’assurances et enquête pour retrouver Leo.
Quand je parle d’actrices moches, elles le sont vraiment : la femme de Leo est jouée par Lynn Carlin (1938-) qui par sa coiffure ressemble à Rosa Klebb de « Bons baisers de Russie », la concierge, Mrs Barbiero n’est autre que la Jeanne Cooper (1928-2013) du calamiteux « Les feux de l’amour », on ne la reconnaît pas, elle est plus jeune mais pas plus avenante. En 1971, Jeanne Cooper faisait déjà vieille.
Leo fait chanter son patron Mc Millan (Robert Webber) et veut 250 000 dollars pour restituer l’arme chimique, du gaz neurotoxique.
Pourquoi Mc Millan fait appel à un privé au lieu d’un agent secret fédéral ? Parce qu’il est de mèche avec le voleur, ce sont de méchants « pacifistes » rouges qui veulent que le gouvernement arrête la fabrication des armes chimiques. Grosse erreur de scénario donc, car cette mission n’est pas pour Cannon.
Mc Millan double son employé qui reprend l’arme toxique. Voilà maintenant Cannon collaborant avec les services secrets de l’armée américaine. Le scénariste Michael Gleason s’est trompé de série.
Le pauvre Fritz Weaver – Leo, qui jouait déjà un diplomate soviétique dans le médiocre épisode des envahisseurs « La capture », est condamné aux rôles de rouges subversifs. C’est une mission pour John Drake, Al Mundy d’Opération vol, Napoléon Solo ou 007, mais pas pour notre gros Cannon.
De plus, il y a une idéologie abjecte derrière ce scénario de 1971 en pleine guerre du Vietnam : quiconque est contre les armes toxiques us est un vilain coco terroriste. William Conrad joue faux, pour la première fois. Rendez-lui ses enquêtes policières où il rencontre de jolies suspectes.
Episode à fuir.
Invité- Invité
Re: Série "Cannon"
Fais gaffe, Patricks. Avec NVB, sa clique de pisse-froid et toute la police de la pensée, ce genre de propos sera taxé de sexisme et tombera sous le coup de la loi...Patricks a écrit:Quand je parle d’actrices moches, elles le sont vraiment : la femme de Leo est jouée par Lynn Carlin (1938-) qui par sa coiffure ressemble à Rosa Klebb de « Bons baisers de Russie », la concierge, Mrs Barbiero n’est autre que la Jeanne Cooper (1928-2013) du calamiteux « Les feux de l’amour », on ne la reconnaît pas, elle est plus jeune mais pas plus avenante. En 1971, Jeanne Cooper faisait déjà vieille.
Invité- Invité
Re: Série "Cannon"
01-15- Plan de vol (Fight plan) *
Episode réalisé par Richard Donner
Frank Cannon est engagé par un dissident révolutionnaire cubain afin d’assurer sa protection. Mais à peine engagé, le client manque de peu le tuer.
Cet épisode a été diffusé dès février 1973. Si l’on se réjouit de voir la superbe et sexy Barbara Luna, on déchante vite devant cette nouvelle intrigue politique. C’est le genre de mission dans laquelle se débrouille bien Steve Mc Garrett mais ni Mannix ni Cannon.
Cesare Danova (1926-1992) en révolutionnaire hispanique Sandoval a autant l’air d’un réfugié politique que Mimie Mathy en ange gardien. Tenir cinquante minutes pour voir Barbara Luna (Craquante dans « Hawaii Police d’état » et « Les envahisseurs ») est léger.
On baille très vite devant cet opus. Nous avons droit au vieux truc du héros bloqué avec sa voiture dans un garage les gaz d’échappements menaçant de le tuer. C’est Sandoval qui joue ce mauvais tour à notre détective.
Barbara, avec de grandes lunettes cerclées et habillée comme un homme ne dégage aucun sex appeal.
Voilà, maintenant que celui qui a sauvé Cannon dans le garage, Mada (Joaquin Martinez), nous assène qu’avant Battista et Castro, il y avait la démocratie à Cuba.
Ce plan de vol devient vite une accumulation de clichés sur les révolutionnaires cubains. On comprend que tout est tourné en studios à Los Angeles.
Je ne me rappelle pas m’être autant ennuyé lors des premières diffusions. Il s’agit là du dvd américain mais il existe en VF avec la voix de Claude Bertrand. La série doit tenir sa mauvaise réputation chez nous en raison d’opus comme « Plan de vol ». On est loin de la qualité de « Kojak » par exemple.
La suite fait carton-pâte et est aussi mauvaise que ces épisodes du Saint censés se dérouler en Amérique du Sud. A Mexico, on accumule les enseignes espagnoles pour que le téléspectateur soit bien persuadé d’être dans cette ville. Les « Muchachos », « Amigo » parsèment le dialogue anglais jusqu’à l’overdose. On est censé rire quand en poursuivant Sandoval, la corpulence de Cannon fait qu’il reste coincé entre deux véhicules à l’arrêt, ou bien lorsqu’il se coiffe d’un ridicule chapeau mexicain. Un épisode pour des prunes, et dans lequel on n’aura pas beaucoup vu la belle Barbara Luna.
Nul.
Episode réalisé par Richard Donner
Frank Cannon est engagé par un dissident révolutionnaire cubain afin d’assurer sa protection. Mais à peine engagé, le client manque de peu le tuer.
Cet épisode a été diffusé dès février 1973. Si l’on se réjouit de voir la superbe et sexy Barbara Luna, on déchante vite devant cette nouvelle intrigue politique. C’est le genre de mission dans laquelle se débrouille bien Steve Mc Garrett mais ni Mannix ni Cannon.
Cesare Danova (1926-1992) en révolutionnaire hispanique Sandoval a autant l’air d’un réfugié politique que Mimie Mathy en ange gardien. Tenir cinquante minutes pour voir Barbara Luna (Craquante dans « Hawaii Police d’état » et « Les envahisseurs ») est léger.
On baille très vite devant cet opus. Nous avons droit au vieux truc du héros bloqué avec sa voiture dans un garage les gaz d’échappements menaçant de le tuer. C’est Sandoval qui joue ce mauvais tour à notre détective.
Barbara, avec de grandes lunettes cerclées et habillée comme un homme ne dégage aucun sex appeal.
Voilà, maintenant que celui qui a sauvé Cannon dans le garage, Mada (Joaquin Martinez), nous assène qu’avant Battista et Castro, il y avait la démocratie à Cuba.
Ce plan de vol devient vite une accumulation de clichés sur les révolutionnaires cubains. On comprend que tout est tourné en studios à Los Angeles.
Je ne me rappelle pas m’être autant ennuyé lors des premières diffusions. Il s’agit là du dvd américain mais il existe en VF avec la voix de Claude Bertrand. La série doit tenir sa mauvaise réputation chez nous en raison d’opus comme « Plan de vol ». On est loin de la qualité de « Kojak » par exemple.
La suite fait carton-pâte et est aussi mauvaise que ces épisodes du Saint censés se dérouler en Amérique du Sud. A Mexico, on accumule les enseignes espagnoles pour que le téléspectateur soit bien persuadé d’être dans cette ville. Les « Muchachos », « Amigo » parsèment le dialogue anglais jusqu’à l’overdose. On est censé rire quand en poursuivant Sandoval, la corpulence de Cannon fait qu’il reste coincé entre deux véhicules à l’arrêt, ou bien lorsqu’il se coiffe d’un ridicule chapeau mexicain. Un épisode pour des prunes, et dans lequel on n’aura pas beaucoup vu la belle Barbara Luna.
Nul.
Invité- Invité
Re: Série "Cannon"
denis a écrit:
Fais gaffe, Patricks. Avec NVB, sa clique de pisse-froid et toute la police de la pensée, ce genre de propos sera taxé de sexisme et tombera sous le coup de la loi...
Je reviens de loin alors, ma première mouture du texte était : "Pour faire passer la bedaine peu télégénique du héros, la série nous propose souvent de jeunes actrices bandantes, mais ici elles ne le sont vraiment pas"
Invité- Invité
Re: Série "Cannon"
Et encore, comparé à ton "assaisonnement" de certaines actrices dans Alias, je trouve que tu es plus sobre.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Cannon"
denis a écrit:Quote Patricks :Quand je parle d’actrices moches, elles le sont vraiment : la femme de Leo est jouée par Lynn Carlin (1938-) qui par sa coiffure ressemble à Rosa Klebb de « Bons baisers de Russie », la concierge, Mrs Barbiero n’est autre que la Jeanne Cooper (1928-2013) du calamiteux « Les feux de l’amour », on ne la reconnaît pas, elle est plus jeune mais pas plus avenante. En 1971, Jeanne Cooper faisait déjà vieille
Fais gaffe, Patricks. Avec NVB, sa clique de pisse-froid et toute la police de la pensée, ce genre de propos sera taxé de sexisme et tombera sous le coup de la loi...
Bin disons qu'à la base, c'est pas très sympa de s'attaquer au physique d'une personne. Surtout je pense, ça n'apporte rien dans une critique de série.
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Cannon"
Hmm, ça peut l'être dans certaines séries portées sur l'esthétique des acteurs. Voir une actrice mal fagotée dans Alerte à Malibu ou un gars quelconque dans Chicago Fire, serait un crime aussi grave qu'une absence de scénario.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Cannon"
Effectivement, il y a quelques exceptions qui sont tolérables (cf le topic : les artistes qui veulent changer de look ), et ces années 70s qui étaient championnes en terme de mal fagotage, et coiffes pas possibles.
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Cannon"
Pas que dans les seventies. Le look de Dana Scully dans les premières saisons pouvait parfois être épique. Sur ce lien, une photo extraite de l'épisode 4 de la première saison : http://www.aoltv.com/media/2006/07/ms1x04scully017.jpg (Perso, j'adore quand même)
En fait, c'est fréquent de voir de jolies filles dans des productions de l'époque, alors que la révolution sexuelle battait son plein. Sauf que parfois, y'a des épisodes où y'en a pas, ça arrive.
En fait, c'est fréquent de voir de jolies filles dans des productions de l'époque, alors que la révolution sexuelle battait son plein. Sauf que parfois, y'a des épisodes où y'en a pas, ça arrive.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Cannon"
01-16- Regarde toujours devant toi (Devil’s playground) ***
Un motard qui a pris en chasse un criminel du nom de Doyle Hoffner assiste à l’incendie du véhicule, sans savoir qu’il y avait un cadavre à bord. Il a cependant bien vu le fuyard sain et sauf au-delà des flammes.
Episode avec Martin Sheen, futur héros de « Apocalypse now », et Collin Wilcox Horne (1935-2009) que j’avais découverte précisément dans « Cannon » série dans laquelle elle a joué dans deux épisodes proposés très tôt aux français, dont le présent. Son physique n’était pas à son avantage, malheureusement pour elle.
Ce qui paraît étrange, c’est que le motard Jerry Warton (Martin Sheen) fait une petite chute de rien du tout. Il rate son virage et dérape. Or, cela lui vaut huit mois d’hôpital et il devient un ex-policier en invalidité. Il boîte quand il marche. Avec son collègue, il a vu dans un bar de nuit un criminel s’enfuir. On aurait bien aimé que la très jolie serveuse du bar fasse partie de l’épisode. Le fuyard a bien pris soin de se montrer devant les policiers, de s’enfuir et de simuler sa mort. Alors pourquoi ensuite, telle tante Sarah/Ellen Corby dans le pilote des envahisseurs, a-t-il cru malin de se montrer à son poursuivant par-dessus les flammes ? Notons au passage que l’on reconnaît avec cette mise en scène la griffe des productions Quinn Martin.
Cannon ne veut pas croire son client. Il pense qu’il était choqué et n’avait pas toute sa raison. Mais sur une photo d’un magazine de courses de motos, Jerry Warton pense avoir reconnu l’homme supposé mort.
Le détective veut bien mener l’enquête à condition que Jerry ne se laisse pas abattre et accepte de remonter la pente.
On se croit ensuite en plein « Easy rider », avec des motards hostiles genre « hell’s angels ». Hoffner est caché et protégé par une bande organisée qui n’entend pas laisser Cannon et Jerry enquêter.
Le décor naturel du désert du Nouveau Mexique sied à merveille à l’action.
Nous découvrons alors Phyllis Langley (Colin Wilcox Horne) patronne du Cold Spring café. Un physique rude mais une bonne comédienne. Elle est la petite amie de Lucky Ferris, un biker. L’action se poursuit près d’une mine abandonnée. On se croirait dans « Les envahisseurs ».
Les rebondissements deviennent passionnants. Ainsi Lucky Ferris attire Jerry dans une cabane piégée par des explosifs. Heureusement que Cannon veille au grain. Par la suite, une poursuite entre Cannon en jeep tout terrain et le motard rappelle des images vues jadis dans « Mannix » pilotant un buggy.
L’épisode se termine en véritable western. Martin Sheen fait ici preuve de qualités qui font que nous ne sommes pas étonnés qu’il soit entré par la grande porte dans le monde du cinéma.
Un excellent épisode.
Un motard qui a pris en chasse un criminel du nom de Doyle Hoffner assiste à l’incendie du véhicule, sans savoir qu’il y avait un cadavre à bord. Il a cependant bien vu le fuyard sain et sauf au-delà des flammes.
Episode avec Martin Sheen, futur héros de « Apocalypse now », et Collin Wilcox Horne (1935-2009) que j’avais découverte précisément dans « Cannon » série dans laquelle elle a joué dans deux épisodes proposés très tôt aux français, dont le présent. Son physique n’était pas à son avantage, malheureusement pour elle.
Ce qui paraît étrange, c’est que le motard Jerry Warton (Martin Sheen) fait une petite chute de rien du tout. Il rate son virage et dérape. Or, cela lui vaut huit mois d’hôpital et il devient un ex-policier en invalidité. Il boîte quand il marche. Avec son collègue, il a vu dans un bar de nuit un criminel s’enfuir. On aurait bien aimé que la très jolie serveuse du bar fasse partie de l’épisode. Le fuyard a bien pris soin de se montrer devant les policiers, de s’enfuir et de simuler sa mort. Alors pourquoi ensuite, telle tante Sarah/Ellen Corby dans le pilote des envahisseurs, a-t-il cru malin de se montrer à son poursuivant par-dessus les flammes ? Notons au passage que l’on reconnaît avec cette mise en scène la griffe des productions Quinn Martin.
Cannon ne veut pas croire son client. Il pense qu’il était choqué et n’avait pas toute sa raison. Mais sur une photo d’un magazine de courses de motos, Jerry Warton pense avoir reconnu l’homme supposé mort.
Le détective veut bien mener l’enquête à condition que Jerry ne se laisse pas abattre et accepte de remonter la pente.
On se croit ensuite en plein « Easy rider », avec des motards hostiles genre « hell’s angels ». Hoffner est caché et protégé par une bande organisée qui n’entend pas laisser Cannon et Jerry enquêter.
Le décor naturel du désert du Nouveau Mexique sied à merveille à l’action.
Nous découvrons alors Phyllis Langley (Colin Wilcox Horne) patronne du Cold Spring café. Un physique rude mais une bonne comédienne. Elle est la petite amie de Lucky Ferris, un biker. L’action se poursuit près d’une mine abandonnée. On se croirait dans « Les envahisseurs ».
Les rebondissements deviennent passionnants. Ainsi Lucky Ferris attire Jerry dans une cabane piégée par des explosifs. Heureusement que Cannon veille au grain. Par la suite, une poursuite entre Cannon en jeep tout terrain et le motard rappelle des images vues jadis dans « Mannix » pilotant un buggy.
L’épisode se termine en véritable western. Martin Sheen fait ici preuve de qualités qui font que nous ne sommes pas étonnés qu’il soit entré par la grande porte dans le monde du cinéma.
Un excellent épisode.
Invité- Invité
Re: Série "Cannon"
Même mal fagotée, ce que je ne trouve pas sur le lien, Gillian est très gâtée par la nature. La regrettée Collin Wilcox non.
Invité- Invité
Re: Série "Cannon"
Martin Sheen a le même rôle dans un autre épisode de Cannon.
Je me souviens de l'acteur dans Columbo et...incroyable, un somptueux épisode de SOSF : Betrayed.
Il joue le financier qui a une richissime fiancée ravissante mais également une maîtresse, employée de banque, au physique ingrat. Cette dernière, follement éprise, réalise difficilement qu'elle a été utilisée après avoir reconnu son amant dévaliser la banque. C'est Collin Wilcox !
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/annees-1970/les-rues-de-san-francisco/saison-2#2
Je me souviens de l'acteur dans Columbo et...incroyable, un somptueux épisode de SOSF : Betrayed.
Il joue le financier qui a une richissime fiancée ravissante mais également une maîtresse, employée de banque, au physique ingrat. Cette dernière, follement éprise, réalise difficilement qu'elle a été utilisée après avoir reconnu son amant dévaliser la banque. C'est Collin Wilcox !
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Invité- Invité
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