Série "Le Saint"
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Re: Série "Le Saint"
Je t'attends jusque-là pour Dr.Who aussi ?
Dearesttara- Roi (Reine)
- Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Le Saint"
Non, ne prive pas de voir la suite ! Ceci dit, j'aurai sans doute un peu de temps jeudi...
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Le Saint"
La Demoiselle en détresse (The Damsel in Distress, 3-13, ***)
Date de diffusion : 31 décembre 1964
A Londres, alors qu’il est en galante compagnie, le célèbre Simon Templar se fait brusquement interpeller par « Papa » Naccaro, propriétaire d’un restaurent italien où il a ses habitudes. Papa réclame qu’il répare l’honneur de sa fille, Maria, enceinte et célibataire. Après un joli scandale, Papa s’explique : Maria a été séduite puis abandonnée par un vil suborneur, Rolfieri, depuis installé à Florence. Simon s’intéresse d’autant plus à l’affaire que l’Inspecteur Teal lui révèle que Rolfieri s’est enfui avec une petite fortune, issue de spoliations de petites gens. Le Saint se rend à Florence, se fait passer pour un Italien et parvient à être embaucher comme chauffeur par Rolfieri. Il doit alors affronter la méfiance d’Arturo, bras droit du malfrat mais aussi l’attention pressante de Barbara, la séduisante complice de Rolfieri. Il finit par parvenir à ramener le bandit en Angleterre. Là il perce à jour la combinazione de Papa, dont la fille est mariée mais qui désirait s’emparer du magot ! Attendri par Maria, le Saint pardonne au restaurateur, qui l’invite à vie dans son établissement.
Comme souvent chez Le Saint, série dont l’intérêt ne se situe pas dans ce qu’elle raconte, mais dans la manière de le narrer, il ne faut pas chercher l’atout de maître de l’épisode dans son intrigue. En effet le scénario se contente de lier astucieusement quelques poncifs des productions de genre de l’époque, le tout à la sauce italienne : la femme fatale, le bras droit plus méfiant que son patron, le sympathiques faire valoir du héros, le twist final de rigueur… On apprécie néanmoins la présence d’un prologue anglais avant de passer à l’action principale, cela structure le récit et renouvelle quel peu le rituel de la série. L’ensemble n’a d’autre ambition que de divertir, et y parvient tant l’option de l’humour se voit ici clairement retenue, notamment par un recours sans nuances mais savoureux aux poncifs et accents italiens. Même Roger Moore finit par sacrifier, un fait rare amis auquel il prend un plaisir communicatif. Même le titre The Damsel in Distress constitue un plaisant clin d’œil à l’un des clichés les plus omniprésents de la série. Après un certain ralentissement en milieu de parcours, l’action prend efficacement le relai, avec plusieurs affrontements et cavalcades réellement spectaculaires.
L’épisode représente par ailleurs un convaincant catalogue des points forts du Saint. La représentation de l’atmosphère italienne manifeste la qualité coutumière de la série en ce domaine (costumes, références culturelles, sublimes voitures dont l’emblématique Fiat 500, alors au sommet de sa popularité), tandis que les inserts des splendeurs de la Renaissance florentine se montrent absolument remarquables. Le Saint demeure encore et toujours une puissante invitation au voyage ! Les standards de la production se situent toujours à une hauteur rarement égalée par les autres séries de l’époque, notamment dans la qualité de l’image monochromatique et l’impressionnant mobilier déployé. Le décor en trompe l’œil figurant la campagne toscane s’avère un authentique chef d’œuvre. On se situe à des parsecs dans ce que pouvait présenter cette année la BBC dans Doctor Who. Série d’acteurs, Le Saint bénéficie ici d’une superbe distribution, dont la dimension avengerienne séduira l’amateur comme rarement. Elle est le plus souvent mise au service de personnages croqués avec talent par les auteurs. Paul Whitsun-Jones montre son abattage et son pittoresque habituel, tandis que Ray Austin, un tantinet rugueux dans son jeu, excelle bien entendu dans les scènes d’action. On retiendra cependant avant tout la composition de la sublimissime Catherine Woodville, la fois malicieuse et impérieuse, dont le duo avec un Roger Moore en grande forme apporte une tension sexuelle assez rare pour l’époque.
Paul Whitsun-Jones (Domenick) a tourné dans quatre épisodes des Avengers : Lavage de cerveau L'homme aux deux ombres, Avec vue imprenable et Brouillard. . Il a surtout tourné pour la télévision (quatre épisodes du Saint), et il joue le rôle d'un inspecteur de police français dans un épisode d'Amicalement vôtre (La Danseuse). Il est décédé suite à une crise d'appendicite.
Catherine Woodville (Barbara) a participé au tout premier épisode des Avengers, Neige brûlante, où elle interprétait la fiancée assassinée du Dr Keel, ainsi qu'à Comsbustible 23. Elle a également participé à de nombreuses séries durant les années 60 et 70 (Z Cars, Destination Danger, Star Trek, Wonder Woman…), dont deux épisodes du Saint. Après s’être retirée à la fin des années 70, elle a créé un vaste haras avec succès. Mais elle demeure surtout connue pour avoir été la seconde épouse de Patrick Macnee (trois mois après la diffusion l’épisode), de 1965 à 1969. « Kate » fut également une candidate malheureuse à la succession d’Honor Blackman.
Ray Austin (Arturo) connut une belle carrière de cascadeur, notamment pour les Avengers, durant laquelle il accomplit quelques apparitions comme acteur. Il devint réalisateur durant la saison 6 des Avengers (Miroirs, Un dangereux marché), travaillant particulièrement pour la télévision. Parmi de nombreuses autres séries, anglaises ou américaines, il mettra en scène deux épisodes du Saint, The People Importers et The Desperate Diplomat.
L'Aéro Club de Florence est en fait l'aérodrome d'Elstree, situé non loin des studios. La campagne environnante est d’ailleurs bien plus anglaise que toscane !
Les bureaux de Rolfieri sont en fait représentés par le bâtiment administratif des studios d'Elstree, régulièrement utilisé comme décor au cours du tournage de la série.
Cherchez la femme, déclare le Saint à propos de Barbara, en Français dans le texte. Cette expression passée dans le langage courant, y compris en Anglais, indique qu’une femme est la cause secrète d’une affaire en cours. Elle provient des Mohicans de Paris (1854), où elle était employée avec vigueur par Alexandre Dumas. On la retrouve souvent dans la littérature policière, en écho à la figure de la femme fatale.
De nombreux journaux sont lus durant l’épisode : Today, Corriere della Serra, The Daily Telegraph.
L’inégalable Florence nous vaut de nombreuses images de ses superbes églises et monuments. On distingue notamment sa célèbre Cathédrale et son gigantesque coupole dominat la ville, (1296-1436), soit le quatrième plus grand édifice religieux d’Europe. On remarque également le Palazzo Vecchio (1314), ancienne forteresse des Médicis, dont le fameux beffroi excentre (la Torre d’Arnolfo) symbolisait la puissance de la cité. Le Palazzo Vecchio est d’ailleurs devenu de nos jours l’Hôtel de Ville de Florence.
L'épisode contient un insert de Picadilly Circus. Située au centre du West End. Ce site prestigieux de l'Empire britannique demeure l'un des grands carrefours de la vie londonienne. Picadilly Circus est réputé pour ses nombreux théâtres, fontaines somptuaires et magasins de luxe, mais surtout pour ses immenses enseignes lumineuses. Celles-ci furent installées dès les années 20 et utilisèrent successivement ampoules à incandescence, tubes de néon et diodes luminescentes. En 2003, un immense écran de défilement continu de publicités a été installé par Coca-Cola, doyen des annonceurs du puisque présent depuis les années 50.
Date de diffusion : 31 décembre 1964
A Londres, alors qu’il est en galante compagnie, le célèbre Simon Templar se fait brusquement interpeller par « Papa » Naccaro, propriétaire d’un restaurent italien où il a ses habitudes. Papa réclame qu’il répare l’honneur de sa fille, Maria, enceinte et célibataire. Après un joli scandale, Papa s’explique : Maria a été séduite puis abandonnée par un vil suborneur, Rolfieri, depuis installé à Florence. Simon s’intéresse d’autant plus à l’affaire que l’Inspecteur Teal lui révèle que Rolfieri s’est enfui avec une petite fortune, issue de spoliations de petites gens. Le Saint se rend à Florence, se fait passer pour un Italien et parvient à être embaucher comme chauffeur par Rolfieri. Il doit alors affronter la méfiance d’Arturo, bras droit du malfrat mais aussi l’attention pressante de Barbara, la séduisante complice de Rolfieri. Il finit par parvenir à ramener le bandit en Angleterre. Là il perce à jour la combinazione de Papa, dont la fille est mariée mais qui désirait s’emparer du magot ! Attendri par Maria, le Saint pardonne au restaurateur, qui l’invite à vie dans son établissement.
Comme souvent chez Le Saint, série dont l’intérêt ne se situe pas dans ce qu’elle raconte, mais dans la manière de le narrer, il ne faut pas chercher l’atout de maître de l’épisode dans son intrigue. En effet le scénario se contente de lier astucieusement quelques poncifs des productions de genre de l’époque, le tout à la sauce italienne : la femme fatale, le bras droit plus méfiant que son patron, le sympathiques faire valoir du héros, le twist final de rigueur… On apprécie néanmoins la présence d’un prologue anglais avant de passer à l’action principale, cela structure le récit et renouvelle quel peu le rituel de la série. L’ensemble n’a d’autre ambition que de divertir, et y parvient tant l’option de l’humour se voit ici clairement retenue, notamment par un recours sans nuances mais savoureux aux poncifs et accents italiens. Même Roger Moore finit par sacrifier, un fait rare amis auquel il prend un plaisir communicatif. Même le titre The Damsel in Distress constitue un plaisant clin d’œil à l’un des clichés les plus omniprésents de la série. Après un certain ralentissement en milieu de parcours, l’action prend efficacement le relai, avec plusieurs affrontements et cavalcades réellement spectaculaires.
L’épisode représente par ailleurs un convaincant catalogue des points forts du Saint. La représentation de l’atmosphère italienne manifeste la qualité coutumière de la série en ce domaine (costumes, références culturelles, sublimes voitures dont l’emblématique Fiat 500, alors au sommet de sa popularité), tandis que les inserts des splendeurs de la Renaissance florentine se montrent absolument remarquables. Le Saint demeure encore et toujours une puissante invitation au voyage ! Les standards de la production se situent toujours à une hauteur rarement égalée par les autres séries de l’époque, notamment dans la qualité de l’image monochromatique et l’impressionnant mobilier déployé. Le décor en trompe l’œil figurant la campagne toscane s’avère un authentique chef d’œuvre. On se situe à des parsecs dans ce que pouvait présenter cette année la BBC dans Doctor Who. Série d’acteurs, Le Saint bénéficie ici d’une superbe distribution, dont la dimension avengerienne séduira l’amateur comme rarement. Elle est le plus souvent mise au service de personnages croqués avec talent par les auteurs. Paul Whitsun-Jones montre son abattage et son pittoresque habituel, tandis que Ray Austin, un tantinet rugueux dans son jeu, excelle bien entendu dans les scènes d’action. On retiendra cependant avant tout la composition de la sublimissime Catherine Woodville, la fois malicieuse et impérieuse, dont le duo avec un Roger Moore en grande forme apporte une tension sexuelle assez rare pour l’époque.
Paul Whitsun-Jones (Domenick) a tourné dans quatre épisodes des Avengers : Lavage de cerveau L'homme aux deux ombres, Avec vue imprenable et Brouillard. . Il a surtout tourné pour la télévision (quatre épisodes du Saint), et il joue le rôle d'un inspecteur de police français dans un épisode d'Amicalement vôtre (La Danseuse). Il est décédé suite à une crise d'appendicite.
Catherine Woodville (Barbara) a participé au tout premier épisode des Avengers, Neige brûlante, où elle interprétait la fiancée assassinée du Dr Keel, ainsi qu'à Comsbustible 23. Elle a également participé à de nombreuses séries durant les années 60 et 70 (Z Cars, Destination Danger, Star Trek, Wonder Woman…), dont deux épisodes du Saint. Après s’être retirée à la fin des années 70, elle a créé un vaste haras avec succès. Mais elle demeure surtout connue pour avoir été la seconde épouse de Patrick Macnee (trois mois après la diffusion l’épisode), de 1965 à 1969. « Kate » fut également une candidate malheureuse à la succession d’Honor Blackman.
Ray Austin (Arturo) connut une belle carrière de cascadeur, notamment pour les Avengers, durant laquelle il accomplit quelques apparitions comme acteur. Il devint réalisateur durant la saison 6 des Avengers (Miroirs, Un dangereux marché), travaillant particulièrement pour la télévision. Parmi de nombreuses autres séries, anglaises ou américaines, il mettra en scène deux épisodes du Saint, The People Importers et The Desperate Diplomat.
L'Aéro Club de Florence est en fait l'aérodrome d'Elstree, situé non loin des studios. La campagne environnante est d’ailleurs bien plus anglaise que toscane !
Les bureaux de Rolfieri sont en fait représentés par le bâtiment administratif des studios d'Elstree, régulièrement utilisé comme décor au cours du tournage de la série.
Cherchez la femme, déclare le Saint à propos de Barbara, en Français dans le texte. Cette expression passée dans le langage courant, y compris en Anglais, indique qu’une femme est la cause secrète d’une affaire en cours. Elle provient des Mohicans de Paris (1854), où elle était employée avec vigueur par Alexandre Dumas. On la retrouve souvent dans la littérature policière, en écho à la figure de la femme fatale.
De nombreux journaux sont lus durant l’épisode : Today, Corriere della Serra, The Daily Telegraph.
L’inégalable Florence nous vaut de nombreuses images de ses superbes églises et monuments. On distingue notamment sa célèbre Cathédrale et son gigantesque coupole dominat la ville, (1296-1436), soit le quatrième plus grand édifice religieux d’Europe. On remarque également le Palazzo Vecchio (1314), ancienne forteresse des Médicis, dont le fameux beffroi excentre (la Torre d’Arnolfo) symbolisait la puissance de la cité. Le Palazzo Vecchio est d’ailleurs devenu de nos jours l’Hôtel de Ville de Florence.
L'épisode contient un insert de Picadilly Circus. Située au centre du West End. Ce site prestigieux de l'Empire britannique demeure l'un des grands carrefours de la vie londonienne. Picadilly Circus est réputé pour ses nombreux théâtres, fontaines somptuaires et magasins de luxe, mais surtout pour ses immenses enseignes lumineuses. Celles-ci furent installées dès les années 20 et utilisèrent successivement ampoules à incandescence, tubes de néon et diodes luminescentes. En 2003, un immense écran de défilement continu de publicités a été installé par Coca-Cola, doyen des annonceurs du puisque présent depuis les années 50.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Le Saint"
Le Contrat (The Contract, 3-14, ***)
Date de diffusion : 7 janvier 1965
Une tentative d’assassinat est perpétrée contre le célèbre Simon Templar, devant son domicile londonien. Le Saint comprend rapidement que le violent Farnberg, qui vient de sortir de la prison où il l’avait expédié il y a huit ans, est à l’origine du complot. Une course poursuite s’engage pour mettre la main sur le bandit, ainsi que le magot jamais retrouvé de son dernier cambriolage.
Le récit n’hésite pas à nous plonger immédiatement dans l’action, se lançant dans une confrontation sèche et nerveuse entre Simon et une bande de malfrats. Si on abandonne à cette occasion la traditionnelle et amusante scénette inaugurale, cette première partie réussie sait optimiser le propice décor de l’entrepôt. Par la suite le récit devient un peu plus lent et appliqué, mais s’organise autour de la structure toujours aussi efficace de la chasse au trésor. En un peu moins rocambolesque on songe à La Grande Interrogation des New Avengers. L’intrigue sait utiliser les particularités d’auteure de romans policiers même si celle-ci demeure soumise à sons statut de damoiselle en péril. A noter une divertissante légère ressemblance entre l’actrice et la Luna Lovegood des aventures filmées d’Harry Potter. Autre défaut récurrent de la série, le félon se devine avec vraiment trop de facilité, mais cela n’entache pas une conclusion animée comme on l’aime. Pour sa troisième réalisation, Roger Moore obtient de conséquents moyens, comme en attestent les nombreuses scènes en extérieur. La belle surprise que représente la brève apparition de Douglas Muir (One-Ten) achève de nous faire apprécier cet épisode efficace, aux savoureux seconds rôles.
Douglas Muir (Dr Jérôme) s’est fait connaître dans The Appleyards, considéré comme le premier soap opera anglais. Après une première collaboration avec Patrick Macnee lors dans Scrooge (1951) il incarne One-Ten, le supérieur de Steed, dans pas moins de 10 épisodes des Avengers, durant les saisons 1 et 2.
The Contract est le troisième des neuf épisodes réalisés par Roger Moore.
L'hôpital militaire où se trouve Powers est en fait Coldecote Towers. Située non loin d'Elstree, cette demeure victorienne, célèbre pour son architecture de contes de fées et ses superbes jardins, a également servi de décors aux Avengers pour The Master Minds, mais aussi pour la conférence de They keep killing Steed. Elle a longtemps abrité un couvent de Dominicaines puis une école catholique pour jeunes filles et désormais son équivalent juif. Édifiée à la fin du XIXème siècle par un officier fortuné, la résidence est classée monument historique.
On aperçoit divers sites londoniens au cours de l'épisode : Park Lane, Kensington Gore, Gloucester mews, Phillimore Gardens...
Date de diffusion : 7 janvier 1965
Une tentative d’assassinat est perpétrée contre le célèbre Simon Templar, devant son domicile londonien. Le Saint comprend rapidement que le violent Farnberg, qui vient de sortir de la prison où il l’avait expédié il y a huit ans, est à l’origine du complot. Une course poursuite s’engage pour mettre la main sur le bandit, ainsi que le magot jamais retrouvé de son dernier cambriolage.
Le récit n’hésite pas à nous plonger immédiatement dans l’action, se lançant dans une confrontation sèche et nerveuse entre Simon et une bande de malfrats. Si on abandonne à cette occasion la traditionnelle et amusante scénette inaugurale, cette première partie réussie sait optimiser le propice décor de l’entrepôt. Par la suite le récit devient un peu plus lent et appliqué, mais s’organise autour de la structure toujours aussi efficace de la chasse au trésor. En un peu moins rocambolesque on songe à La Grande Interrogation des New Avengers. L’intrigue sait utiliser les particularités d’auteure de romans policiers même si celle-ci demeure soumise à sons statut de damoiselle en péril. A noter une divertissante légère ressemblance entre l’actrice et la Luna Lovegood des aventures filmées d’Harry Potter. Autre défaut récurrent de la série, le félon se devine avec vraiment trop de facilité, mais cela n’entache pas une conclusion animée comme on l’aime. Pour sa troisième réalisation, Roger Moore obtient de conséquents moyens, comme en attestent les nombreuses scènes en extérieur. La belle surprise que représente la brève apparition de Douglas Muir (One-Ten) achève de nous faire apprécier cet épisode efficace, aux savoureux seconds rôles.
Douglas Muir (Dr Jérôme) s’est fait connaître dans The Appleyards, considéré comme le premier soap opera anglais. Après une première collaboration avec Patrick Macnee lors dans Scrooge (1951) il incarne One-Ten, le supérieur de Steed, dans pas moins de 10 épisodes des Avengers, durant les saisons 1 et 2.
The Contract est le troisième des neuf épisodes réalisés par Roger Moore.
L'hôpital militaire où se trouve Powers est en fait Coldecote Towers. Située non loin d'Elstree, cette demeure victorienne, célèbre pour son architecture de contes de fées et ses superbes jardins, a également servi de décors aux Avengers pour The Master Minds, mais aussi pour la conférence de They keep killing Steed. Elle a longtemps abrité un couvent de Dominicaines puis une école catholique pour jeunes filles et désormais son équivalent juif. Édifiée à la fin du XIXème siècle par un officier fortuné, la résidence est classée monument historique.
On aperçoit divers sites londoniens au cours de l'épisode : Park Lane, Kensington Gore, Gloucester mews, Phillimore Gardens...
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Re: Série "Le Saint"
Le Fourgon postal (The Set Up, 3-15, **)
Date de diffusion : 14 janvier 1965
Un casino où se trouve le célèbre Simon Templar, en compagnie de l’actrice Oonagh O’Grady, est victime d’une attaque à main armée. Un garde est tué et le Saint se lance à la poursuite des voleurs. Il capture l’un d’entre eux, mais celui-ci est abattu par un autre membre du gang. En représailles le chef des bandits organise une tentative d’assassinat du Saint, un tueur professionnel devant faire feu depuis la maison située en face de la résidence de Simon. Ce dernier échappe secrètement à l’attentat et suit l’individu jusqu’au repaire des malfaiteurs. Il découvre alors que l’attaque d’un fourgon postal se prépare.
Une nouvelle fois le scénario demeure désespérément classiqul, avec les rituels coutumiers autour de la figure imposée due l’attaque d’un convoi. Surtout, les relais habituels de la série ne fonctionnent ici que médiocrement. Hormis Claude Eustache, les personnages secondaires manquent de relief, les gangsters mais surtout la Simon Templar Girl of the Week, certainement l’une des plus fades découvertes jusqu’ici. Plus gênant encore l’intrigue se montre bien trop divisée pour vraiment prendre de l’allant, avec deux prologues (casino, tentative de meurtre) ne faisant qu’annoncer l’action centrale mais représentant plus de la moitié de l’épisode. Le manque d’humour ne se voit pas compensé par de l’intensité dramatique. On apprécie vivement les extérieurs réalisés de nuit, une performance technique joliment réussie, ainsi que l’amusant pastiche version Templar de La Maison Vide, où figurent un nombre impressionnant de convergences avec l’affrontement Moran/Holmes. Dans l’ensemble l’épisode demeure tout de même en dessous
Penelope Horner (Oonagh) interprète Jenny, dans l'épisode des Avengers The Morning After. Elle figure dans de nombreuses séries anglaises des années 60 et 70, dont Amicalement vôtre.
A l'évidence l'arrière du buste mis en place ne correspond pas à ce qui est aperçu à travers la lunette du fusil. Un acteur s'est substitué à la statue
Le même décor de perspective est utilisé pour figurer la vue depuis la fenêtre des appartements d'Oonagh et de Tex.
On aperçoit divers sites londoniens au cours de l'épisode : Queen's Gardens, Gloucester Terrace, Craven Hill Gardens...
Date de diffusion : 14 janvier 1965
Un casino où se trouve le célèbre Simon Templar, en compagnie de l’actrice Oonagh O’Grady, est victime d’une attaque à main armée. Un garde est tué et le Saint se lance à la poursuite des voleurs. Il capture l’un d’entre eux, mais celui-ci est abattu par un autre membre du gang. En représailles le chef des bandits organise une tentative d’assassinat du Saint, un tueur professionnel devant faire feu depuis la maison située en face de la résidence de Simon. Ce dernier échappe secrètement à l’attentat et suit l’individu jusqu’au repaire des malfaiteurs. Il découvre alors que l’attaque d’un fourgon postal se prépare.
Une nouvelle fois le scénario demeure désespérément classiqul, avec les rituels coutumiers autour de la figure imposée due l’attaque d’un convoi. Surtout, les relais habituels de la série ne fonctionnent ici que médiocrement. Hormis Claude Eustache, les personnages secondaires manquent de relief, les gangsters mais surtout la Simon Templar Girl of the Week, certainement l’une des plus fades découvertes jusqu’ici. Plus gênant encore l’intrigue se montre bien trop divisée pour vraiment prendre de l’allant, avec deux prologues (casino, tentative de meurtre) ne faisant qu’annoncer l’action centrale mais représentant plus de la moitié de l’épisode. Le manque d’humour ne se voit pas compensé par de l’intensité dramatique. On apprécie vivement les extérieurs réalisés de nuit, une performance technique joliment réussie, ainsi que l’amusant pastiche version Templar de La Maison Vide, où figurent un nombre impressionnant de convergences avec l’affrontement Moran/Holmes. Dans l’ensemble l’épisode demeure tout de même en dessous
Penelope Horner (Oonagh) interprète Jenny, dans l'épisode des Avengers The Morning After. Elle figure dans de nombreuses séries anglaises des années 60 et 70, dont Amicalement vôtre.
A l'évidence l'arrière du buste mis en place ne correspond pas à ce qui est aperçu à travers la lunette du fusil. Un acteur s'est substitué à la statue
Le même décor de perspective est utilisé pour figurer la vue depuis la fenêtre des appartements d'Oonagh et de Tex.
On aperçoit divers sites londoniens au cours de l'épisode : Queen's Gardens, Gloucester Terrace, Craven Hill Gardens...
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Re: Série "Le Saint"
Il fallait se douter que le 200% british Simon Templar allait rendre hommage à Sherlock Holmes !
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Le Saint"
Yes, indeed !
Cela avance pour le projet de nouvelle série . L'auteur du texte oublie visiblement les deux séries ayant déjà succédé à celle de Roger Moore.
http://braindamaged.fr/2012/12/09/le-saint-remake-en-cours-de-production/
Cela avance pour le projet de nouvelle série . L'auteur du texte oublie visiblement les deux séries ayant déjà succédé à celle de Roger Moore.
http://braindamaged.fr/2012/12/09/le-saint-remake-en-cours-de-production/
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Le Saint"
Le Rapide du Rhin (The Rhine Maiden, 3-16, ****)
Date de diffusion : 21 janvier 1965
En Rhénanie, le célèbre Simon Templar sauve une jeune femme, Julia, alors que l’on jetait une urne sur elle depuis un balcon. L’agresseur est Charles Voyson, associé du père défunt de Julia. Julian enquêtait car Voyson s‘est enfui avec la trésorerie de l’entreprise. Rattrapé par le Saint, Voyson s’effondre, visiblement malade. Arrivé sur les lieux, Le docteur Schreiber indique que l’homme est mort. Méfiant, Simon découvre dans la clinique de Schriber le cadavre d’un inconnu, portant un masque représentant le visage de Voyson. Ce dernier veut faire croire à son décès, pour s’enfuir avec l’argent. Aidé par Julia, Simon met hors d’état de nuire le bon docteur, avant de poursuivre Greyson, parti en train pour la Suisse. Le Saint triomphe, après un rude combat.
Opus grand cru que celui-ci ! Le scénario se révèle un véritable chef d’œuvre en matière de récit d’aventures. Sans une once de gras, il maintient un tempo continuellement haletant, combinant habilement scènes d’action et de suspense, afin de susciter une authentique tension dramatique continue. Quasiment aucune concession ne se voit accordée à l’humour, au sein de ce thriller nerveux, sachant entremêler les retournements de situation les plus surprenants, sans pour autant verser dans la surenchère. Les différents combats, notamment durant l’affrontement final dans le train, sont spectaculaires, Roger Moore payant comme d’habitude de sa personne. La trame demeure classique, mais l’ensemble se lit comme une bande dessinée particulièrement relevée et prenante. La mise en scène se révèle pareillement talentueuse, avec un savant jeu d’angles et de perspectives soulignant admirablement chaque effet. On retrouve également l’éventail des qualités coutumières de la série : superbes inserts et décors soignés, tant intérieurs qu’extérieurs, avec l’impressionnante résidence de Stanmore Hall. La poursuite du tain rend un bal hommage à la ST1, dont on écoute avec délices les rugissements du moteur. La traditionnelle scène d’ouverture apparaît très amusante, évoquant cette fois le « wunderbar » Simon Templar.
La narration s’enrichit également d’une fine étude de caractères. Voyson n’est pas un Diabolical Mastermind tramant une gigantesque machination, mais un homme traqué, ayant franchi un cap sans retour. Il n’en apparaît que plus dangereux et déterminé. Mais les auteurs ne s’en tiennent pas là et veillent à lui maintenir une agréable dimension britannique. Raffiné, impitoyable, sachant manier un humour caustique et cynique, il domine de la tête et des épaules ses associés allemands, mécaniques efficaces mais dépourvues d’imagination. Il rend coup pour coup au Saint et s’impose comme un redoutable adversaire, tandis que ses discussions avec Templar évoquant Mother England sonnent justes. Une connivence originale d’Anglais expatriés s’instaure entre les deux antagonistes. Nigel Davenport apporte une vraie crédibilité au personnage, tandis que l’acteur allemand Victor Beaumont, au visage taillé à la serpe, est également excellent dans un rôle où l’on retrouve les fréquents clichés auxquels s’adonne la série. La superbe et longiligne Stéphanie Randall, au jeu légèrement surchargé, incarne une Templar Girl totalement partenaire du Saint dans l’action, sans romance hors sujet. Julia se montre agréablement courageuse et entreprenante, la série va ici au bout de ce qu’autorisent ses codes, sans franchir la ligne rouge de la participation aux combats.
Nigel Davenport (Charles) est connu dans le Monde des Avengers pour avoir interprété le Major Robertson (Les Chevaliers de la Mort), ainsi que Lord Barnes (Double personnalité).
Stéphanie Randall (Julia) réalise quelques apparitions dans les séries anglaises des Sixties. Elle est ainsi la femme de ménage aperçue dans le pilote du Prisonnier, Arrival. En 1967, elle apparaît dans le film Prehistoric Women, aux côtés d’Edina Ronay.
La scène de la tenta-ive d’assassinat de Julia sera reprise quasiment à l’identique (le visage de l’assassin étant celé) dans l’un des plus notables épisodes d’Amicalement vôtre,
La Clinique Schreiber est en fait Stanmore Hall. Cette demeure sert également de décors aux Avengers, puisqu'il s'agit de la résidence du Brigadier Whitehead dans From Venus with Love et de celle du Pr. Poole dans The Winged Avenger. Situé au nord de Londres, Stanmore servit de quartier général à la RAF durant la seconde guerre mondiale.
Une bonne part de l’action prend place à Baden-Baden, ville qui accueillit les forces françaises basées en Allemagne, jusqu’en 1999. C’est là que, le 29 mai 1968, au paroxysme de la crise politique, le Général se rendit secrètement auprès de Massu, pour s’assurer de la fidélité de l’armée.
Le titre original fait référence aux Vierges du Rhin. Ces figures de la mythologie nordique sont des ondines chargées par leur père, le grand fleuve, de veiller sur ses trésors. Woglinde, Wellgunde et Flosshilde seront également reprises par Wagner pour son fameux opéra, L’Anneau du Nibelung. Lors de l’une de leurs quêtes hors de Grèce, Xéna la Guerrière et Gabrielle croiseront les Vierges du Rhin (arc nordique de la saison 6, The Rheingold/The Ring/Return of the Valkyrie).
Date de diffusion : 21 janvier 1965
En Rhénanie, le célèbre Simon Templar sauve une jeune femme, Julia, alors que l’on jetait une urne sur elle depuis un balcon. L’agresseur est Charles Voyson, associé du père défunt de Julia. Julian enquêtait car Voyson s‘est enfui avec la trésorerie de l’entreprise. Rattrapé par le Saint, Voyson s’effondre, visiblement malade. Arrivé sur les lieux, Le docteur Schreiber indique que l’homme est mort. Méfiant, Simon découvre dans la clinique de Schriber le cadavre d’un inconnu, portant un masque représentant le visage de Voyson. Ce dernier veut faire croire à son décès, pour s’enfuir avec l’argent. Aidé par Julia, Simon met hors d’état de nuire le bon docteur, avant de poursuivre Greyson, parti en train pour la Suisse. Le Saint triomphe, après un rude combat.
Opus grand cru que celui-ci ! Le scénario se révèle un véritable chef d’œuvre en matière de récit d’aventures. Sans une once de gras, il maintient un tempo continuellement haletant, combinant habilement scènes d’action et de suspense, afin de susciter une authentique tension dramatique continue. Quasiment aucune concession ne se voit accordée à l’humour, au sein de ce thriller nerveux, sachant entremêler les retournements de situation les plus surprenants, sans pour autant verser dans la surenchère. Les différents combats, notamment durant l’affrontement final dans le train, sont spectaculaires, Roger Moore payant comme d’habitude de sa personne. La trame demeure classique, mais l’ensemble se lit comme une bande dessinée particulièrement relevée et prenante. La mise en scène se révèle pareillement talentueuse, avec un savant jeu d’angles et de perspectives soulignant admirablement chaque effet. On retrouve également l’éventail des qualités coutumières de la série : superbes inserts et décors soignés, tant intérieurs qu’extérieurs, avec l’impressionnante résidence de Stanmore Hall. La poursuite du tain rend un bal hommage à la ST1, dont on écoute avec délices les rugissements du moteur. La traditionnelle scène d’ouverture apparaît très amusante, évoquant cette fois le « wunderbar » Simon Templar.
La narration s’enrichit également d’une fine étude de caractères. Voyson n’est pas un Diabolical Mastermind tramant une gigantesque machination, mais un homme traqué, ayant franchi un cap sans retour. Il n’en apparaît que plus dangereux et déterminé. Mais les auteurs ne s’en tiennent pas là et veillent à lui maintenir une agréable dimension britannique. Raffiné, impitoyable, sachant manier un humour caustique et cynique, il domine de la tête et des épaules ses associés allemands, mécaniques efficaces mais dépourvues d’imagination. Il rend coup pour coup au Saint et s’impose comme un redoutable adversaire, tandis que ses discussions avec Templar évoquant Mother England sonnent justes. Une connivence originale d’Anglais expatriés s’instaure entre les deux antagonistes. Nigel Davenport apporte une vraie crédibilité au personnage, tandis que l’acteur allemand Victor Beaumont, au visage taillé à la serpe, est également excellent dans un rôle où l’on retrouve les fréquents clichés auxquels s’adonne la série. La superbe et longiligne Stéphanie Randall, au jeu légèrement surchargé, incarne une Templar Girl totalement partenaire du Saint dans l’action, sans romance hors sujet. Julia se montre agréablement courageuse et entreprenante, la série va ici au bout de ce qu’autorisent ses codes, sans franchir la ligne rouge de la participation aux combats.
Nigel Davenport (Charles) est connu dans le Monde des Avengers pour avoir interprété le Major Robertson (Les Chevaliers de la Mort), ainsi que Lord Barnes (Double personnalité).
Stéphanie Randall (Julia) réalise quelques apparitions dans les séries anglaises des Sixties. Elle est ainsi la femme de ménage aperçue dans le pilote du Prisonnier, Arrival. En 1967, elle apparaît dans le film Prehistoric Women, aux côtés d’Edina Ronay.
La scène de la tenta-ive d’assassinat de Julia sera reprise quasiment à l’identique (le visage de l’assassin étant celé) dans l’un des plus notables épisodes d’Amicalement vôtre,
La Clinique Schreiber est en fait Stanmore Hall. Cette demeure sert également de décors aux Avengers, puisqu'il s'agit de la résidence du Brigadier Whitehead dans From Venus with Love et de celle du Pr. Poole dans The Winged Avenger. Situé au nord de Londres, Stanmore servit de quartier général à la RAF durant la seconde guerre mondiale.
Une bonne part de l’action prend place à Baden-Baden, ville qui accueillit les forces françaises basées en Allemagne, jusqu’en 1999. C’est là que, le 29 mai 1968, au paroxysme de la crise politique, le Général se rendit secrètement auprès de Massu, pour s’assurer de la fidélité de l’armée.
Le titre original fait référence aux Vierges du Rhin. Ces figures de la mythologie nordique sont des ondines chargées par leur père, le grand fleuve, de veiller sur ses trésors. Woglinde, Wellgunde et Flosshilde seront également reprises par Wagner pour son fameux opéra, L’Anneau du Nibelung. Lors de l’une de leurs quêtes hors de Grèce, Xéna la Guerrière et Gabrielle croiseront les Vierges du Rhin (arc nordique de la saison 6, The Rheingold/The Ring/Return of the Valkyrie).
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Le Saint"
Estuaire44 a écrit: La superbe et longiligne Stéphanie Randall, au jeu légèrement surchargé, incarne une Templar Girl totalement partenaire du Saint dans l’action, sans romance hors sujet.
Randall avait en effet un jeu un peu excessif en femme de ménage dans Le Prisonnier (pas du tout crédible quand elle fond en larmes), une comédienne sans doute un peu trop enthousiaste.
Le trio des filles du Rhin chez Xéna ! Hmmmm, voilà un tableau qui me fait saliver d'avance...
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série "Le Saint"
Oui, tout à fait. Elle a du dynamisme et de la présence, mais il aurait fallu affiner son jeu pour vraiment faire carrière.
Quelques baignades en commun assez suggestives dans les eaux du Rhin, avant des combats itou contre les Valkyries. Nos amies sont rentrées fatiguées en Grèce, mais sans doute heureuses de la balade.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Le Saint"
Heureuses ? C'est un minimum !
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série "Le Saint"
Le Laboratoire secret (The Inescapable Word, 3-17, ****)
Date de diffusion : 28 janvier 1965
Le célèbre Simon Templar séjourne dans les Highlands écossais, à l’invitation du Colonel North, notable et chef de la police locale, ainsi que de sa charmante fille, Marjorie. Lors d’une promenade dans une campagne envahie par le brouillard, le Saint observe d’étranges lueurs. Il s’aperçoit que de la végétation et des petits animaux sont morts, quand il est soudainement assommé. Revenu chez son hôte, il découvre qu’un employé a été retrouvé mort, sans cause apparente. Simon s’intéresse à un laboratoire gouvernemental ultrasecret situé non loin de là. Interrogé, le directeur scientifique laisse filtrer quelques informations. Ce dernier est retrouvé assassiné dans son laboratoire, ayant écrit le mot COP avec son sang. Le Colonel mène l’enquête et accepte bien entendu l’aide du Saint. Une étonnante vérité attend celui-ci, avec une arme à radiations aussi révolutionnaire qu’épouvantable.
The Inescapable Word marque l’évènement de l’introduction d’une dose certaine de Science-fiction au sein de cette série lui étant profondément exogène qu’est Le Saint, oscillant sans cesse entre polar, Spy Show et comédie. Avec sa sensibilité, Terry Nation, ici à l’écriture, était évidemment tout désigné pour ériger cette tête de pont en une terre inconnue. A cette époque, il vient de faire sensation dans la débutante Doctor Who, le grand classique The Dalek Invasion of Earth achevant tout juste sa diffusion sur la BBC. Nation a la grande habileté de ne pas heurter de front les codes de la série, l’épisode conservant la forme d’un Whodunit et un récit d’espionnage, d’ailleurs tout à fait efficace et astucieux. L’auteur parvient néanmoins à faire entrer par la fenêtre ses thèmes favoris, via le biais du projet scientifique décrit, allant bien au-delà des sujets habituels en la circonstance et devant en substance le cœur de l’histoire, jusqu’au final purement horrifique. Nation peut également compter sur la solidité de Roy Ward Baker à la mise en scène, formant ainsi un duo très Chapeau Melon. Il s’avère d’ailleurs que la première partie de l’épisode fait souvent songer à sa correspondante de From Venus With Love. Nation ne s’essaie pas au pastiche subtil à la Man-Eater of Surrey Green, hors sujet dans le cadre du Saint, mais au contraire bâtit une intrigue solide, tout à fait dans l’air du temps des productions du genre à l’époque, notamment au cinéma, Hammer et autres.
On y trouve notamment les habituels éléments du décor, dont le proverbial laboratoire, d’ailleurs impeccablement reconstitué. L’auteur a du être aux anges de disposer d’un tout autre budget que chez le Docteur d’Hartnell ! On trouve évidemment les dialogues qui claquent de rigueur (I create this weapon, I can change the World !). Cette solidité et cette cohérence dans la démarche se retrouvent dans l’écriture des personnages, tous agréablement archétypaux. Le félon joue l’apprenti-sorcier de service, le savoureux et pittoresque colonel (excellent Maurice Hedley) incarne parfaitement le policier local valeureux mais un tantinet dépassé et jouant les faire valoir du héros salvateur venu de l’extérieur, nul autre que la Saint, avec un Roger Moore toujours parfaitement à son affaire. Si la Templar Girl du jour semble relativement moins présente qu’à l’accoutumée, Ann Bell apporte avec fraicheur l’indispensable élément féminin et son moment Damsel in distress. Mais la principale figure du jour demeure bien l’Ecosse. Elle ne donne pas lieu au joyeux catalogue de Castle Death (danse celtique en kilt comprise) mais, par son ambiance et son brouillard, sert de parfait écrin à l’ambiance mystérieuse du récit. The Inescapable Word compose un superbe exercice de style, admirablement maîtrisé par Terry Nation, jusqu’à ce titre si bien dans son style.
Ann Bell (Marjorie) est apparue dans de nombreuses séries britanniques, au cours d’une longue carrière débutée durant les années 50. Elle participe ainsi à un autre épisode du Saint, The Art Collectors, ainsi qu’à l’un des opus perdus de la première saison des Avengers, The Deadly Air.
Maurice Hedley (Colonel North) a interprété le général Sutherland dans un épisode des Avengers, The Box of tricks.
James Maxwell, (Jock), importante figure de la Compagnie royale de théâtre de Manchester, a notamment interprété le tueur Jason Wade dans l’épisode des Avengers The Superlative Seven.
L’épisode est le cinquième des treize écrits par Terry Nation pour Le Saint.
Parmi les ouvrages scientifiques compulsés par Simon afin d’élucider la nature du phénomène, on remarque un manuel de physique de Max Born (1882-1970). Ce dernier est un important physicien allemand, ayant émigré en Ecosse à l’arrivée au pouvoir d’Hitler, puis devenu citoyen britannique. Ses travaux furent cruciaux pour le développement de la physique quantique et de sa théorie des solides. La Médaille Hughes lui fut attribuée en 1950 et le Prix Nobel en 1954.Sa correspondance, établie sur quatre décennies, avec Albert Einstein est également demeurée fameuse. En 1955, Born fut l’un des principaux signataires de la déclaration Russell-Einstein, où d’importants scientifiques alertaient l’opinion sur les périls de la Guerre froide et de l’arme atomique. Il est également le grand père de l’actrice Olivia Newton-John.
Date de diffusion : 28 janvier 1965
Le célèbre Simon Templar séjourne dans les Highlands écossais, à l’invitation du Colonel North, notable et chef de la police locale, ainsi que de sa charmante fille, Marjorie. Lors d’une promenade dans une campagne envahie par le brouillard, le Saint observe d’étranges lueurs. Il s’aperçoit que de la végétation et des petits animaux sont morts, quand il est soudainement assommé. Revenu chez son hôte, il découvre qu’un employé a été retrouvé mort, sans cause apparente. Simon s’intéresse à un laboratoire gouvernemental ultrasecret situé non loin de là. Interrogé, le directeur scientifique laisse filtrer quelques informations. Ce dernier est retrouvé assassiné dans son laboratoire, ayant écrit le mot COP avec son sang. Le Colonel mène l’enquête et accepte bien entendu l’aide du Saint. Une étonnante vérité attend celui-ci, avec une arme à radiations aussi révolutionnaire qu’épouvantable.
The Inescapable Word marque l’évènement de l’introduction d’une dose certaine de Science-fiction au sein de cette série lui étant profondément exogène qu’est Le Saint, oscillant sans cesse entre polar, Spy Show et comédie. Avec sa sensibilité, Terry Nation, ici à l’écriture, était évidemment tout désigné pour ériger cette tête de pont en une terre inconnue. A cette époque, il vient de faire sensation dans la débutante Doctor Who, le grand classique The Dalek Invasion of Earth achevant tout juste sa diffusion sur la BBC. Nation a la grande habileté de ne pas heurter de front les codes de la série, l’épisode conservant la forme d’un Whodunit et un récit d’espionnage, d’ailleurs tout à fait efficace et astucieux. L’auteur parvient néanmoins à faire entrer par la fenêtre ses thèmes favoris, via le biais du projet scientifique décrit, allant bien au-delà des sujets habituels en la circonstance et devant en substance le cœur de l’histoire, jusqu’au final purement horrifique. Nation peut également compter sur la solidité de Roy Ward Baker à la mise en scène, formant ainsi un duo très Chapeau Melon. Il s’avère d’ailleurs que la première partie de l’épisode fait souvent songer à sa correspondante de From Venus With Love. Nation ne s’essaie pas au pastiche subtil à la Man-Eater of Surrey Green, hors sujet dans le cadre du Saint, mais au contraire bâtit une intrigue solide, tout à fait dans l’air du temps des productions du genre à l’époque, notamment au cinéma, Hammer et autres.
On y trouve notamment les habituels éléments du décor, dont le proverbial laboratoire, d’ailleurs impeccablement reconstitué. L’auteur a du être aux anges de disposer d’un tout autre budget que chez le Docteur d’Hartnell ! On trouve évidemment les dialogues qui claquent de rigueur (I create this weapon, I can change the World !). Cette solidité et cette cohérence dans la démarche se retrouvent dans l’écriture des personnages, tous agréablement archétypaux. Le félon joue l’apprenti-sorcier de service, le savoureux et pittoresque colonel (excellent Maurice Hedley) incarne parfaitement le policier local valeureux mais un tantinet dépassé et jouant les faire valoir du héros salvateur venu de l’extérieur, nul autre que la Saint, avec un Roger Moore toujours parfaitement à son affaire. Si la Templar Girl du jour semble relativement moins présente qu’à l’accoutumée, Ann Bell apporte avec fraicheur l’indispensable élément féminin et son moment Damsel in distress. Mais la principale figure du jour demeure bien l’Ecosse. Elle ne donne pas lieu au joyeux catalogue de Castle Death (danse celtique en kilt comprise) mais, par son ambiance et son brouillard, sert de parfait écrin à l’ambiance mystérieuse du récit. The Inescapable Word compose un superbe exercice de style, admirablement maîtrisé par Terry Nation, jusqu’à ce titre si bien dans son style.
Ann Bell (Marjorie) est apparue dans de nombreuses séries britanniques, au cours d’une longue carrière débutée durant les années 50. Elle participe ainsi à un autre épisode du Saint, The Art Collectors, ainsi qu’à l’un des opus perdus de la première saison des Avengers, The Deadly Air.
Maurice Hedley (Colonel North) a interprété le général Sutherland dans un épisode des Avengers, The Box of tricks.
James Maxwell, (Jock), importante figure de la Compagnie royale de théâtre de Manchester, a notamment interprété le tueur Jason Wade dans l’épisode des Avengers The Superlative Seven.
L’épisode est le cinquième des treize écrits par Terry Nation pour Le Saint.
Parmi les ouvrages scientifiques compulsés par Simon afin d’élucider la nature du phénomène, on remarque un manuel de physique de Max Born (1882-1970). Ce dernier est un important physicien allemand, ayant émigré en Ecosse à l’arrivée au pouvoir d’Hitler, puis devenu citoyen britannique. Ses travaux furent cruciaux pour le développement de la physique quantique et de sa théorie des solides. La Médaille Hughes lui fut attribuée en 1950 et le Prix Nobel en 1954.Sa correspondance, établie sur quatre décennies, avec Albert Einstein est également demeurée fameuse. En 1955, Born fut l’un des principaux signataires de la déclaration Russell-Einstein, où d’importants scientifiques alertaient l’opinion sur les périls de la Guerre froide et de l’arme atomique. Il est également le grand père de l’actrice Olivia Newton-John.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Le Saint"
Les Griffes du Tigre (The Sign of the Claw, 3-18, ***)
Date de diffusion : 4 février 1965
Le Saint se rend en Asie du Sud Est, à la poursuite d’un dangereux terroriste ayant tué l’un de ses proches. La région, une éprouvante jungle humide, est troublée par des guérillas. Simon y retrouve une amie de longue date, Joan Morland. Don, le père de Joan, possède une ferme, subissant des pressions de la part de son riche voisin, Max Volmont, qui désire le forcer à vendre sa propriété. Les terroristes, commandés par Towau, attaquent la ferme, mais Simon parvient à prévenir l’armée, qui envoie des renforts. Les bandits s’enfuient, cependant ils parviennent plus tard à enlever Don. Volmont st son complice, le Dr Julius, l’ennemi de Templar, s’avèrent être à la tête du mouvement de sédition. Ils prennent également Joan en otage, avant de tendre un piège au Saint. Le célèbre Simon Templar va avoir fort à faire pour renverser la situation !
Terry Nation est déjà de retour et continue à explorer des voies inédites pour la série, s’intéressant ici clairement au film de guerre. Toute une longue première partie de l’épisode se constitue ainsi de l’assaut de la ferme par les terroristes, une scène rendue hautement spectaculaire par le fracas des armes, l’excellente utilisation par le réalisateur Leslie Norman d’un vaste plateau reconstituant admirablement la jungle et l’empli d’un nombre relativement impressionnant de figurants. L’emploi d’impressionnants inserts des conflits de l’époque (le conflit fait alors rage au Viêtnam) complète idéalement l’ensemble. L’opus souligne efficacement la tendance de la série à évoquer l’actualité de son temps, tout en évoquent une présence anglaise aux accents à la Kipling.
La suite de l’épisode renoue avec la série d’aventures traditionnelle, Nation sachant jouer avec fluidité de nombreux personnages, afin de susciter de nombreuses scènes d’action. Les péripéties se succèdent sans défaillir. L’ensemble bénéficie d’un nouveau décor réussi, celui du temple où les rebelles ont établi leur quartier général. La distribution se révèle également tout à fait performantes, avec ds acteurs éprouvés, tous parfaitement dans leur emploi. S’en détache par ailleurs le charme juvénile et l’énergie de Suzan Farmer, bien plus vive qu’elle ne sera dans Amicalement votre (L’un et l’autre). Le duo performant formé avec Roger Moore demeure l’ossature de l’épisode. Nation réussit également le portrait de trois scélérats bien différents, mais pareillement délectables. Alors que l’auteur a su maintenir le suspense jusqu’à la toute fin de du récit, le final renoue avec la pyrotechnie et les scènes martiales, confirmant le côté spectaculaire de cet épisode réussi où Simon s’avère plus mortel qu’à l’accoutumée.
Burt Kwouk (Tawau) apparaît également dans trois aventures des Avengers Kill The King, Quadrille de Homards et Les Cybernautes. Il est connu pour son rôle de Cato dans les films de la Panthère rose. Cet acteur anglo-chinois est également apparu dans deux James Bond : Goldfinger (1964) et On ne vit que deux fois (1967). Occupant de très nombreux rôles d’asiatique au cinéma et à la télévision, il connaît une très grande popularité en Grande-Bretagne.
Suzan Farmer (Jean) est une figure coutumière de la télévision britannique (quatre épisodes du Saint, Destination Danger, UFO, L'Homme à la valise, Thriller…), comme des films de la Hammer (Les Pirates du Diable, Dracula prince des ténèbres, Rasputin…). De 1965 à 1968, elle fut l'épouse d'Ian Mc Shane.
Le décor derrière lequel le Saint et Joan discutent est à l'évidence une peinture (22').
Date de diffusion : 4 février 1965
Le Saint se rend en Asie du Sud Est, à la poursuite d’un dangereux terroriste ayant tué l’un de ses proches. La région, une éprouvante jungle humide, est troublée par des guérillas. Simon y retrouve une amie de longue date, Joan Morland. Don, le père de Joan, possède une ferme, subissant des pressions de la part de son riche voisin, Max Volmont, qui désire le forcer à vendre sa propriété. Les terroristes, commandés par Towau, attaquent la ferme, mais Simon parvient à prévenir l’armée, qui envoie des renforts. Les bandits s’enfuient, cependant ils parviennent plus tard à enlever Don. Volmont st son complice, le Dr Julius, l’ennemi de Templar, s’avèrent être à la tête du mouvement de sédition. Ils prennent également Joan en otage, avant de tendre un piège au Saint. Le célèbre Simon Templar va avoir fort à faire pour renverser la situation !
Terry Nation est déjà de retour et continue à explorer des voies inédites pour la série, s’intéressant ici clairement au film de guerre. Toute une longue première partie de l’épisode se constitue ainsi de l’assaut de la ferme par les terroristes, une scène rendue hautement spectaculaire par le fracas des armes, l’excellente utilisation par le réalisateur Leslie Norman d’un vaste plateau reconstituant admirablement la jungle et l’empli d’un nombre relativement impressionnant de figurants. L’emploi d’impressionnants inserts des conflits de l’époque (le conflit fait alors rage au Viêtnam) complète idéalement l’ensemble. L’opus souligne efficacement la tendance de la série à évoquer l’actualité de son temps, tout en évoquent une présence anglaise aux accents à la Kipling.
La suite de l’épisode renoue avec la série d’aventures traditionnelle, Nation sachant jouer avec fluidité de nombreux personnages, afin de susciter de nombreuses scènes d’action. Les péripéties se succèdent sans défaillir. L’ensemble bénéficie d’un nouveau décor réussi, celui du temple où les rebelles ont établi leur quartier général. La distribution se révèle également tout à fait performantes, avec ds acteurs éprouvés, tous parfaitement dans leur emploi. S’en détache par ailleurs le charme juvénile et l’énergie de Suzan Farmer, bien plus vive qu’elle ne sera dans Amicalement votre (L’un et l’autre). Le duo performant formé avec Roger Moore demeure l’ossature de l’épisode. Nation réussit également le portrait de trois scélérats bien différents, mais pareillement délectables. Alors que l’auteur a su maintenir le suspense jusqu’à la toute fin de du récit, le final renoue avec la pyrotechnie et les scènes martiales, confirmant le côté spectaculaire de cet épisode réussi où Simon s’avère plus mortel qu’à l’accoutumée.
Burt Kwouk (Tawau) apparaît également dans trois aventures des Avengers Kill The King, Quadrille de Homards et Les Cybernautes. Il est connu pour son rôle de Cato dans les films de la Panthère rose. Cet acteur anglo-chinois est également apparu dans deux James Bond : Goldfinger (1964) et On ne vit que deux fois (1967). Occupant de très nombreux rôles d’asiatique au cinéma et à la télévision, il connaît une très grande popularité en Grande-Bretagne.
Suzan Farmer (Jean) est une figure coutumière de la télévision britannique (quatre épisodes du Saint, Destination Danger, UFO, L'Homme à la valise, Thriller…), comme des films de la Hammer (Les Pirates du Diable, Dracula prince des ténèbres, Rasputin…). De 1965 à 1968, elle fut l'épouse d'Ian Mc Shane.
Le décor derrière lequel le Saint et Joan discutent est à l'évidence une peinture (22').
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Le Saint"
J'adore cette actrice que j'ai revue la semaine dernière dans le premier épisode de L'homme à la valise, Brainwash. Elle est extra en tueuse machiavélique dans Thriller :Estuaire44 a écrit:Suzan Farmer (Jean) est une figure coutumière de la télévision britannique (quatre épisodes du Saint, Destination Danger, UFO, L'Homme à la valise, Thriller…), comme des films de la Hammer (Les Pirates du Diable, Dracula prince des ténèbres, Rasputin…). De 1965 à 1968, elle fut l'épouse d'Ian Mc Shane.
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/annees-1970/thriller-1973-1976/saison-6#8
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Re: Série "Le Saint"
La Grenouille d'or (The Golden Frog, 3-19, ***)
Date de diffusion : 11 février 1965
En Amérique latine, Fergus, vieil ami écossais de Simon et tenancier d’un hôtel, se voit dépouillé de ses économies par un duo d’escrocs, Humphrey Nestor et sa fille, la superbe Alice. Le Saint vient à la rescousse, mais son arrivée suscite l’intérêt du chef de la sécurité, comme d’un général fomentant un coup d’état. Celui-ci envoie son homme de confiance, Julio, surveiller les agissements de Simon. Le Saint veut prendre les bandits à leur propre piège, et se fait passer pour un riche crédule. Les Nestor lui proposent alors une arnaque, à propos d’une stature aztèque en or. Ils lui proposent de financer une expédition, auquel il se joint. Simon ignore que Nestor organise de plus un trafic d’armes pour les rebelles. Il va parvenir à plumer ses adversaires et à rembourser son ami, tout en donnant une bonne leçon à Alice. Humphrey se décide à prendre sa retraite avec le magot du général, tandis qu’Alice retrouve le droit chemin. Elle prend congé du Saint sur un sourire.
La série continue à varier les genres, Avec ici des aventures exotiques et légères, franchement orientées vers la comédie, soulignée par une guillerette musique locale et la personnalité burlesque de Julio. L’épisode se montre plaisant, tout en souffrant d’une large redite avec The Revolution Racket, diffusé cette même saison. En effet, on y retrouve pareillement les thèmes du coup d’état sud-américain, du préalable trafic d’armes, mais aussi du couple d’escrocs, le père et la fille succédant aux époux. C’est d’autant plus dommageable que le scénario de cette version demeure moins astucieux et imprévisible que lors de la précédente, avec une distribution également moins relevée, même si demeurant performante.
L’opus pâtit donc de la comparaison mais conserve quelques moments franchement humoristiques, avec des personnages pittoresques à souhait. Les caricatures d’accent hispanique sont à se tordre. L’état fictif de San Carlos représente un joli condensé de tous les divertissants clichés afférant traditionnellement au continent sud-américain, avec une tonalité Sixties comme toujours divertissante. Roger Moore excelle toujours dans le registre humoristique et son duo pimenté formé avec la tonique et naturelle Jacqueline Hill représente la véritable justification de l’entreprise. On apprécie la complicité canaille toujours manifestée par le Saint envers les escrocs talentueux, qu’il prend à leur propre jeu tout en les envoyant rarement en prison !
Jacqueline Ellis (Alice) accomplit quelques apparitions dans les productions anglaises des années 60 et 70 (L'homme à la valise, Softly Sotly...), avant de se retirer.
On aperçoit une ficelle accrochée au couteau se plantant dans le bois. En fait la scène a été tournée à l'envers, un membre de l'équipe technique tirant sur le fil pour donner l'illusion du lancer.
On remarque que, quelque soient ses destinations, le Saint voyage encore et toujours sur les avions de la Pan Am. Un cas d’insertion publicitaire ?
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Le Saint"
L'Auberge du Mystère (The Frightened Inn-Keeper, 3-20, *)
Date de diffusion : 18 février 1965.
En Cornouailles, Julia Jeffrol appelle à l’aide le célèbre Simon Templar. Elle est effrayée par des bruits étranges résonnant dans l’auberge isolée tenue par son père. Simon loue une chambre, ce qui semble déplaire à celui-ci. Le Saint s’aperçoit rapidement que les trois autres résidents sont d’anciens militaires de la même unité et qu’ils en train de creuser u tunnel dans la cave. Julia pense qu’ils cherchent un trésor, mais qu’en est-il vraiment ?
On ressent une vraie déception en visionnant L'Auberge du Mystère. L’introduction des évènements s’allonge, tout en se montrant statique et verbeuse. On tente en vain de la doper avec une bagarre artificielle, tombant comme un cheveu sur la soupe. La jeune première du jour, Susanne Neve, apparaît tout à fait fade. Les autres comédiens se montrent corrects mais leurs rôles manquent de relief. Pour une fois les décors résultent quelconques, tandis que le mystère se réduit en peau de chagrin. Il se voit résolu par des « sources policières », sans davantage de précision. Rien ne suscite réellement l'intérêt dans et épisode effectivement mineur, hormis la spectaculaire scène de la destruction de la ST1. On en retrouve d’ailleurs un autre exemplaire dès la conclusion de l’opus, vraiment livrée très vite ! Tout ceci reste assez gratuit.
Michael Gwynn (Jeffral) a interprété Bill Bassett dans l'épisode Noël en Février de Chapeau Melon.
La prison où débouche le tunnel est en fait Princess Park Manor. De 1851 à 1993, cette résidence fut un vaste hôpital psychiatrique, le Colney Hatch Lunatic Asylum. Il comporta plusieurs célèbres patients, dont John Daffy, l’un des principaux serial killers anglais répertoriés. Durant les années 80 le Railway Killer viola et tua de nombreuses femmes repérées dans des gares. L’asile reçut également l’un des suspects dans l’affaire de Jack l’Eventreur, l’une des veuves du mage Alesteir Crowley ou encore une femme s’étant travestie en homme pour monter au front durant la Grande Guerre, etc. Aujourd’hui, l’établissement est devenu un hôtel de grand luxe, situé dans la partie nord de Londres.
Date de diffusion : 18 février 1965.
En Cornouailles, Julia Jeffrol appelle à l’aide le célèbre Simon Templar. Elle est effrayée par des bruits étranges résonnant dans l’auberge isolée tenue par son père. Simon loue une chambre, ce qui semble déplaire à celui-ci. Le Saint s’aperçoit rapidement que les trois autres résidents sont d’anciens militaires de la même unité et qu’ils en train de creuser u tunnel dans la cave. Julia pense qu’ils cherchent un trésor, mais qu’en est-il vraiment ?
On ressent une vraie déception en visionnant L'Auberge du Mystère. L’introduction des évènements s’allonge, tout en se montrant statique et verbeuse. On tente en vain de la doper avec une bagarre artificielle, tombant comme un cheveu sur la soupe. La jeune première du jour, Susanne Neve, apparaît tout à fait fade. Les autres comédiens se montrent corrects mais leurs rôles manquent de relief. Pour une fois les décors résultent quelconques, tandis que le mystère se réduit en peau de chagrin. Il se voit résolu par des « sources policières », sans davantage de précision. Rien ne suscite réellement l'intérêt dans et épisode effectivement mineur, hormis la spectaculaire scène de la destruction de la ST1. On en retrouve d’ailleurs un autre exemplaire dès la conclusion de l’opus, vraiment livrée très vite ! Tout ceci reste assez gratuit.
Michael Gwynn (Jeffral) a interprété Bill Bassett dans l'épisode Noël en Février de Chapeau Melon.
La prison où débouche le tunnel est en fait Princess Park Manor. De 1851 à 1993, cette résidence fut un vaste hôpital psychiatrique, le Colney Hatch Lunatic Asylum. Il comporta plusieurs célèbres patients, dont John Daffy, l’un des principaux serial killers anglais répertoriés. Durant les années 80 le Railway Killer viola et tua de nombreuses femmes repérées dans des gares. L’asile reçut également l’un des suspects dans l’affaire de Jack l’Eventreur, l’une des veuves du mage Alesteir Crowley ou encore une femme s’étant travestie en homme pour monter au front durant la Grande Guerre, etc. Aujourd’hui, l’établissement est devenu un hôtel de grand luxe, situé dans la partie nord de Londres.
Dernière édition par Estuaire44 le Mer 12 Déc 2012 - 20:07, édité 1 fois
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Le Saint"
Magie noire (Sibao, 3-21, ****)
Date de diffusion : 25 février 1965
A Haïti, dans un bar dédié au Vaudou, Simon fait la connaissance de la belle et troublante Sibao. Celle-ci lui affirme avoir prédit sa venue. D’abord sceptique, le Saint doit reconnaître que la jeune possède d’étonnantes connaissances sur son compte. Sibao apparaît être sous la protection du charismatique Theron Netlord, propriétaire du bar et importante personnalité locale, aux douteuses relations. Un certain Krueger, en fait un agent de la CIA alcoolique, se montre désagréable envers Sibao. Plus tard, il tue le frère de celle-ci, dans ce qui semble être un accident d’automobile où il survit. Sibao promet alors qu’il ne verra pas le soleil se lever. Netlord confirme à Simon qu’un rituel magique est en cours. En fait, ces évènements sont orchestrés par Netlord, qui veut conduire Sibao à l’épouser. Avec la maîtrise du Vaudou alors obtenue et sa propre position, il deviendra l’homme le plus puissant des Caraïbes. Krueger meurt et la CIA sollicite l’intervention du Saint.
Après la Science-fiction (Le laboratoire secret) puis le film de guerre (La griffe du tigre), Terry Nation entraine cette fois le Saint dans le domaine inéfit du Fantastique. Qu’il s’agisse en l’occurrence du Vaudou ne représente que l’une des amusantes convergences s’établissant entre l’épisode et Live an let die, le premier opus de Roger Moore en tant que 007 (1973). On y trouve pareillement une représentation du Baron Samedi, les serpents, les danses frénétiques, la jeune fille étrange aux étonnants pouvoirs, le protecteur criminel et charismatique, la mise à mort d’Occidentaux, le bar servant de quartier général à la bande etc. Mais cet effet miroir est loin de constituer le seul intérêt de l’épisode. Par ses effets visuels et sonores la mise en scène accompagne idéalement la puissance d’évocation de l’histoire narrée par Nation, avec un vrai sens du merveilleux horrifiques. Le récit se montre particulièrement sombre, voire oppressant.
Pour quasiment son premier rôle à l’écran, Jeanne Roland se montre convaincante en beauté énigmatique, avec un indéniable charme. L’épisode se montre plus nuancé que le James Bond, à la superstition des locaux s’opposant la suffisance et la grossièreté américaines. Heureusement que notre ami Anglais est là. Par ailleurs l’intrigue tourne vite à une fascinante opposition entre le Saint et Netlord, adversaire hors normes évoquant par bien des points le Warlock des Avengers : charismatique et mégalomane, raffiné et cruel, situé entre deux mondes, le matériel occidental et celui du spiritisme exotique, finissant par être dévoré par ses propres démons. A la superbe composition de Peter Arne correspond ici celle du décidément surdoué et caméléon John Carson, il transfigure définitivement la figure de Nellord au dessus des gangsters et espions usuels de la série. L’épisode donne un écho très pertinent de ses compositions au cinéma, chez la Hammer. L’épisode sait s’interrompre brusquement, préservant ainsi l’impact de la scène finale, aux lisières de l’épouvante.
John Carson (Theron Netlord) a également participé à plusieurs épisodes des Avengers : Le clan des grenouilles, Seconde Vue Meurtre par téléphone (le sinistre Fitch) et Le baiser de Midas. Cet acteur polymorphe a participé à une multitude de séries mais c’est au cinéma qu’il a connu ses plus grands succès. Il joue dans de nombreux films d’horreur, notamment dans les productions de la Hammer : The plague of the Zombies (1966), Taste the blood of Dracula (1969), Captain Kronos-Vampire Hunter (1974). Sa voix particulière l’a souvent fait comparer à Christopher Lee, une autre étoile de la Hammer.
Jeanne Roland (Sibao) accomplit quelques apparitions exotiques au cours des années 60. Sans être créditée au générique, elle joue Anna Wadkin dans Avec vue imprenable (Chapeau Melon) et est également la masseuse de James Bond dans On ne vit que deux fois (1967). Elle participe également au Casino Royale de 1967, en tant que Capitaine des gardes. Née à Rangoon d’un père britannique et d’une mère birmane, elle fut avant tout une top model londonienne, rencontrant un grand succès durant cette période.
L'insert montrant un avion de la Pan Am atterrir avait déjà été utilisé dans The Golden Frog (24'30’’).
Pour montrer l'effet de la drogue sur Simon, l'indicatif musical habituel est joué sur un mode ralenti.
Date de diffusion : 25 février 1965
A Haïti, dans un bar dédié au Vaudou, Simon fait la connaissance de la belle et troublante Sibao. Celle-ci lui affirme avoir prédit sa venue. D’abord sceptique, le Saint doit reconnaître que la jeune possède d’étonnantes connaissances sur son compte. Sibao apparaît être sous la protection du charismatique Theron Netlord, propriétaire du bar et importante personnalité locale, aux douteuses relations. Un certain Krueger, en fait un agent de la CIA alcoolique, se montre désagréable envers Sibao. Plus tard, il tue le frère de celle-ci, dans ce qui semble être un accident d’automobile où il survit. Sibao promet alors qu’il ne verra pas le soleil se lever. Netlord confirme à Simon qu’un rituel magique est en cours. En fait, ces évènements sont orchestrés par Netlord, qui veut conduire Sibao à l’épouser. Avec la maîtrise du Vaudou alors obtenue et sa propre position, il deviendra l’homme le plus puissant des Caraïbes. Krueger meurt et la CIA sollicite l’intervention du Saint.
Après la Science-fiction (Le laboratoire secret) puis le film de guerre (La griffe du tigre), Terry Nation entraine cette fois le Saint dans le domaine inéfit du Fantastique. Qu’il s’agisse en l’occurrence du Vaudou ne représente que l’une des amusantes convergences s’établissant entre l’épisode et Live an let die, le premier opus de Roger Moore en tant que 007 (1973). On y trouve pareillement une représentation du Baron Samedi, les serpents, les danses frénétiques, la jeune fille étrange aux étonnants pouvoirs, le protecteur criminel et charismatique, la mise à mort d’Occidentaux, le bar servant de quartier général à la bande etc. Mais cet effet miroir est loin de constituer le seul intérêt de l’épisode. Par ses effets visuels et sonores la mise en scène accompagne idéalement la puissance d’évocation de l’histoire narrée par Nation, avec un vrai sens du merveilleux horrifiques. Le récit se montre particulièrement sombre, voire oppressant.
Pour quasiment son premier rôle à l’écran, Jeanne Roland se montre convaincante en beauté énigmatique, avec un indéniable charme. L’épisode se montre plus nuancé que le James Bond, à la superstition des locaux s’opposant la suffisance et la grossièreté américaines. Heureusement que notre ami Anglais est là. Par ailleurs l’intrigue tourne vite à une fascinante opposition entre le Saint et Netlord, adversaire hors normes évoquant par bien des points le Warlock des Avengers : charismatique et mégalomane, raffiné et cruel, situé entre deux mondes, le matériel occidental et celui du spiritisme exotique, finissant par être dévoré par ses propres démons. A la superbe composition de Peter Arne correspond ici celle du décidément surdoué et caméléon John Carson, il transfigure définitivement la figure de Nellord au dessus des gangsters et espions usuels de la série. L’épisode donne un écho très pertinent de ses compositions au cinéma, chez la Hammer. L’épisode sait s’interrompre brusquement, préservant ainsi l’impact de la scène finale, aux lisières de l’épouvante.
John Carson (Theron Netlord) a également participé à plusieurs épisodes des Avengers : Le clan des grenouilles, Seconde Vue Meurtre par téléphone (le sinistre Fitch) et Le baiser de Midas. Cet acteur polymorphe a participé à une multitude de séries mais c’est au cinéma qu’il a connu ses plus grands succès. Il joue dans de nombreux films d’horreur, notamment dans les productions de la Hammer : The plague of the Zombies (1966), Taste the blood of Dracula (1969), Captain Kronos-Vampire Hunter (1974). Sa voix particulière l’a souvent fait comparer à Christopher Lee, une autre étoile de la Hammer.
Jeanne Roland (Sibao) accomplit quelques apparitions exotiques au cours des années 60. Sans être créditée au générique, elle joue Anna Wadkin dans Avec vue imprenable (Chapeau Melon) et est également la masseuse de James Bond dans On ne vit que deux fois (1967). Elle participe également au Casino Royale de 1967, en tant que Capitaine des gardes. Née à Rangoon d’un père britannique et d’une mère birmane, elle fut avant tout une top model londonienne, rencontrant un grand succès durant cette période.
L'insert montrant un avion de la Pan Am atterrir avait déjà été utilisé dans The Golden Frog (24'30’’).
Pour montrer l'effet de la drogue sur Simon, l'indicatif musical habituel est joué sur un mode ralenti.
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Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Le Saint"
Une journée de congé quand il fait gla gla dehors !
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Re: Série "Le Saint"
Le Crime du siècle (The Crime of the Century, 3-22, ****)
Date de diffusion : 4 mars 1965
L’Inspecteur Teal se résout à appeler à l’aide le célèbre Simon Templar. Le richissime et machiavélique Bernhard Raxel, grâce à une machinerie sophistiquée de son invention, prépare un cambriolage spectaculaire : rien de moins que le vol du papier monnaie et des plaques d’impression du Trésor de Sa Majesté ! Teal, ne pouvant rien prouver, demeure impuissant, ce qui n’est certes pas le cas de son compère auréolé. Raxel réunit toute une équipe de professionnels aguerris, dont l’américain Carl Munster, spécialiste des coffres forts. Avec l’aide de la police, qui sécurise le malfrat à son arrivée à Heathrow, Simon se substitue à lui. Gregory, bras droit de Raxel, demeurant sceptique, le génie du crime se décide à faire venir la petite amie de Munster, pour une confrontation surprise.
Après une succession de bandits (relativement) réalistes, le Saint semble décidément franchir le Rubicon sous la houlette de l’inépuisable Terry Nation. De nouveau à l’écriture, celui-ci nous plonge cette fois dans une atmosphère très Avengerienne. C’est notamment le cas avec cette scènette d’introduction particulièrement amusante, ce crime initial absolument fabuleux d’humour noir, ce Diabolical Mastermind plus vrai que nature (c’est même lui qui construit le mécanisme permettant ce hold-up très scientifique et sophistiqué), une très belle scène à la Teddy Bear, une sublime demeure anglaise, etc. On retrouve une démesure vraiment enthousiasmante, avec un Peter Jeffrey tombant à pic et toujours aussi performant Il reste cependant vrai que l’acteur aurait pu donner davantage en jouant le patron et non son exécuteur.
L’influence de Goldfinger, sorti l’année précédente, se fait également rudement sentir. Plusieurs scènes en constituent un vrai décalque (gaz, spectaculaire exposé du crime, cible célèbre et réputée sanctuarisée, milliardaire fou et génial etc.). Un cocktail Avengers /007 réussi, autant que l’épisode frappe très fort. Il compte également un plaisant défilé de nombreux jolis minois, dont Alexandra Bastedo, pour une brève apparition. Le seul regret provient pour une fois de Roger Moore qui a l’occasion de jouer un Anglais imitant un américain caricatural et ne la saisit pas, se cantonnant à Templar grimé de quelques postiches. L’exercice de style se montrera pourtant très divertissant dans Amicalement vôtre (L’un et l’autre). On peut également déplorer que Nation ne s’affranchisse pas de certains clichés usuels de la série, dont l’éternel bras droit de l’archi criminel, davantage méfiant que son patron. Son scénario n’en demeure pas moins fort enlevé et haut en couleurs.
Peter Jeffrey (Gregory) a participé à quatre épisodes des Avengers, dont il demeure l'un des plus mémorables adversaires : Avec Vue imprenable, Le Joker, Jeux et Le château de cartes. Diplômé de Cambridge, son répertoire allait du théâtre classique aux comédies télévisées. Il travailla avec les plus grandes compagnies théâtrales dont la Royal Shakespeare Company. Il est décédé le jour de Noël 1999, d'un cancer de la prostate.
Alexandra Bastedo (Joan) reste évidemment remémorée pour le Rôle de Sharron Mcready dans Les Champions, ultérieurs à au tournage de l’épisode (1968-1969). Elle participe également à Department S, Jason King, Randall and Hopkirk (Deceased)... Elle est généralement considérée comme l'un des plus grands sex symbols des 60's et ait partie des proches du Prince Charles.
La résidence de Raxel est The Grove, située dans Hadley Green, réserve naturelle du nord ouest du Grand Londres. The Grove, classé monument historique, est considéré comme un remarquable exemple de l'architecture géorgienne (1720-1840). Situé en hauteur, 1e bâtiment est également réputé pour les vues offertes sur la splendide nature environnante.
Plusieurs sites londoniens sont découverts au cours de l'épisode, dont l'urbanisation Oslo Court et le Royal Festival Hall, où se déroule la scénette d’introduction entre Teal et Simon. Inauguré en 1951, celui-ci est une immense salle de concert, principalement dédiée à la musique classique. Il abrite ainsi l'Orchestre philharmonique de Londres. Après avoir hébergé l'Eurovision en 1960 (remporté par la française Jacqueline Boyer), il se situe dans l'actualité lors de la diffusion de l'épisode, du fait d'une importante extension et l'ajout de terrasses donnant sur la Tamise. Ces éléments sont d'ailleursmontrés dans l’insert initial. Le Royal Festival Hall, très populaire chez les Londoniens, est le premier bâtiment construit après guerre a avoir été classé monument historique.
Date de diffusion : 4 mars 1965
L’Inspecteur Teal se résout à appeler à l’aide le célèbre Simon Templar. Le richissime et machiavélique Bernhard Raxel, grâce à une machinerie sophistiquée de son invention, prépare un cambriolage spectaculaire : rien de moins que le vol du papier monnaie et des plaques d’impression du Trésor de Sa Majesté ! Teal, ne pouvant rien prouver, demeure impuissant, ce qui n’est certes pas le cas de son compère auréolé. Raxel réunit toute une équipe de professionnels aguerris, dont l’américain Carl Munster, spécialiste des coffres forts. Avec l’aide de la police, qui sécurise le malfrat à son arrivée à Heathrow, Simon se substitue à lui. Gregory, bras droit de Raxel, demeurant sceptique, le génie du crime se décide à faire venir la petite amie de Munster, pour une confrontation surprise.
Après une succession de bandits (relativement) réalistes, le Saint semble décidément franchir le Rubicon sous la houlette de l’inépuisable Terry Nation. De nouveau à l’écriture, celui-ci nous plonge cette fois dans une atmosphère très Avengerienne. C’est notamment le cas avec cette scènette d’introduction particulièrement amusante, ce crime initial absolument fabuleux d’humour noir, ce Diabolical Mastermind plus vrai que nature (c’est même lui qui construit le mécanisme permettant ce hold-up très scientifique et sophistiqué), une très belle scène à la Teddy Bear, une sublime demeure anglaise, etc. On retrouve une démesure vraiment enthousiasmante, avec un Peter Jeffrey tombant à pic et toujours aussi performant Il reste cependant vrai que l’acteur aurait pu donner davantage en jouant le patron et non son exécuteur.
L’influence de Goldfinger, sorti l’année précédente, se fait également rudement sentir. Plusieurs scènes en constituent un vrai décalque (gaz, spectaculaire exposé du crime, cible célèbre et réputée sanctuarisée, milliardaire fou et génial etc.). Un cocktail Avengers /007 réussi, autant que l’épisode frappe très fort. Il compte également un plaisant défilé de nombreux jolis minois, dont Alexandra Bastedo, pour une brève apparition. Le seul regret provient pour une fois de Roger Moore qui a l’occasion de jouer un Anglais imitant un américain caricatural et ne la saisit pas, se cantonnant à Templar grimé de quelques postiches. L’exercice de style se montrera pourtant très divertissant dans Amicalement vôtre (L’un et l’autre). On peut également déplorer que Nation ne s’affranchisse pas de certains clichés usuels de la série, dont l’éternel bras droit de l’archi criminel, davantage méfiant que son patron. Son scénario n’en demeure pas moins fort enlevé et haut en couleurs.
Peter Jeffrey (Gregory) a participé à quatre épisodes des Avengers, dont il demeure l'un des plus mémorables adversaires : Avec Vue imprenable, Le Joker, Jeux et Le château de cartes. Diplômé de Cambridge, son répertoire allait du théâtre classique aux comédies télévisées. Il travailla avec les plus grandes compagnies théâtrales dont la Royal Shakespeare Company. Il est décédé le jour de Noël 1999, d'un cancer de la prostate.
Alexandra Bastedo (Joan) reste évidemment remémorée pour le Rôle de Sharron Mcready dans Les Champions, ultérieurs à au tournage de l’épisode (1968-1969). Elle participe également à Department S, Jason King, Randall and Hopkirk (Deceased)... Elle est généralement considérée comme l'un des plus grands sex symbols des 60's et ait partie des proches du Prince Charles.
La résidence de Raxel est The Grove, située dans Hadley Green, réserve naturelle du nord ouest du Grand Londres. The Grove, classé monument historique, est considéré comme un remarquable exemple de l'architecture géorgienne (1720-1840). Situé en hauteur, 1e bâtiment est également réputé pour les vues offertes sur la splendide nature environnante.
Plusieurs sites londoniens sont découverts au cours de l'épisode, dont l'urbanisation Oslo Court et le Royal Festival Hall, où se déroule la scénette d’introduction entre Teal et Simon. Inauguré en 1951, celui-ci est une immense salle de concert, principalement dédiée à la musique classique. Il abrite ainsi l'Orchestre philharmonique de Londres. Après avoir hébergé l'Eurovision en 1960 (remporté par la française Jacqueline Boyer), il se situe dans l'actualité lors de la diffusion de l'épisode, du fait d'une importante extension et l'ajout de terrasses donnant sur la Tamise. Ces éléments sont d'ailleursmontrés dans l’insert initial. Le Royal Festival Hall, très populaire chez les Londoniens, est le premier bâtiment construit après guerre a avoir été classé monument historique.
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Re: Série "Le Saint"
Une belle fin (The Happy Suicide, 3-23, ***)
Date de diffusion : 11 mars 1965
A New York, Ziggy Zglan est un présentateur vedette de la télévision américaine, sympathique à l’écran mais odieux ans le privé. Son frère Paul, dont il exploite sans vergogne les idées, se décide à reprendre son indépendance. Il annonce qu’il va publier un livre dénonçant les impostures de Ziggy et de ses veules assistants. Simon accepte une invitation au show de Ziggy, conquis par sa charmante collaboratrice, Lois. Le lendemain Paul est retrouvé mort, apparemment suite à un suicide par pendaison. Le Saint demeure sceptique, d’autant que tout semble accuser James McCleary, dont la sœur avait jadis été tuée accidentellement par le bateau de l’équipe de Ziggy.
The Happy Suicide reste un épisode policier tout à fait solide, dont la résolution de l’énigme s’effectue efficacement, jusqu’à une scène de révélation où le Saint prend la pose d’Hercule Poirot. Le coup du faux coupable, ainsi que celui de la diversité des mobiles des suspects, fonctionnent parfaitement, d’autant que les circonstances du meurtre apparaissent légèrement plus complexes qu’à l’accoutumée dans cette série. Le scénario se prête merveilleusement à la satire du monde de la télévision (américaine et non anglaise, bien entendu...), mais cet aspect fonctionne moins bien. En effet le personnage de Ziggy apparaît bien trop excessif. Son l’interprète se montre d’ailleurs volontiers caricatural, de même que certaines répliques («C’est un monstre comme il ne s’en trouve qu’un par génération.»). Bien plus tard, 30 Rock montrera bien davantage de finesse et de d’humour aiguisé sur ce point.
Reste que le sujet est excellent, on peut d’ailleurs regretter que les Avengers, si inspirés sur le cinéma (Z.Z. est bien meilleur que Ziggy !) ne s’y soient pas frottés. Notre série fétiche aurait également été très inspirée de recourir davantage à la superbe et supérieurement douée Jane Merrow, défendant à merveille l’attachant personnage de l’assistante et revêtant une amusante intonation yankee. Un peu de douceur dans un monde de brutes. Quelques à-côtés pimentent encore l’ensemble, comme l’étonnante demeure de la victime, très Le Corbusier, ou l’amusante prestation de Donald Sutherland. Avec son air menaçant et cette coupe de cheveux il fait d‘ailleurs légèrement penser à son fils dans 24h Chrono.
Issue de la RADA, Jane Merrow (Lois) est une figure du West End. Elle participe également à de nombreuses séries télé, en Angleterre (Destination Danger Le Prisonnier, L'homme à la valise...) comme aux Etats Unis (Mission Impossible, Cannon, Magnum...) Elle joue Susan dans Mission hautement improbable (Chapeau melon) et fut un temps considérée comme une possible remplaçante de Diana Rigg, avant que Linda Thorson ne soit finalement choisie.
Donald Sutherland (Mc Cleary) est ici à l'orée d'une grande carrière au cinéma. Il se fait connaître grâce à Les Douze Salopards (1967) et MASH (1970), qui le catapulte au rang de star. Sa pléthorique filmographie contient bon nombre de personnages antipathiques ou excentriques. Il est le père de Kiefer Sutherland (24h Chrono). Donald Sutherland est également le Mastermind de l’épisode des Avengers The Superlative Seven.
Le décor de la discussion entre Simon et Lois est clairement une peinture (15'45’’).
Durant cette troisième saison, les aventures du Saint se seront déroulées en Angleterre, en Ecosse, en Cornouailles, aux Bahamas, dans deux pays fictifs d’Amérique latine, en Australie, en France, en Allemagne, à Porto Rico, en Italie, en Asie du Sud Est (sans plus de précision), à Haïti et aux Etats Unis.
Toujours sybarite, Simon est descendu à l’hôtel Waldorf-Astoria. Ce palace, l’un des plus côtés et luxueux de New York, allie la construction des grattes-cil (47 étages) à l’Art déco. Situé sur la Park Avenue, à Manhattan, il est également réputé pour les prestigieuses expositions artistiques qu’il abrite. Le Waldorf-Astoria s’intitule ainsi en hommage à ses constructeurs (1931), membres de l’une des familles patriciennes les plus riches et influentes de la ville. Il fut le premier hôtel à offrir un room service, révolutionnant la profession. Désormais propriété de la famille Hilton, il abrite la résidence officielle du représentant américain aux Nations Unies.
Date de diffusion : 11 mars 1965
A New York, Ziggy Zglan est un présentateur vedette de la télévision américaine, sympathique à l’écran mais odieux ans le privé. Son frère Paul, dont il exploite sans vergogne les idées, se décide à reprendre son indépendance. Il annonce qu’il va publier un livre dénonçant les impostures de Ziggy et de ses veules assistants. Simon accepte une invitation au show de Ziggy, conquis par sa charmante collaboratrice, Lois. Le lendemain Paul est retrouvé mort, apparemment suite à un suicide par pendaison. Le Saint demeure sceptique, d’autant que tout semble accuser James McCleary, dont la sœur avait jadis été tuée accidentellement par le bateau de l’équipe de Ziggy.
The Happy Suicide reste un épisode policier tout à fait solide, dont la résolution de l’énigme s’effectue efficacement, jusqu’à une scène de révélation où le Saint prend la pose d’Hercule Poirot. Le coup du faux coupable, ainsi que celui de la diversité des mobiles des suspects, fonctionnent parfaitement, d’autant que les circonstances du meurtre apparaissent légèrement plus complexes qu’à l’accoutumée dans cette série. Le scénario se prête merveilleusement à la satire du monde de la télévision (américaine et non anglaise, bien entendu...), mais cet aspect fonctionne moins bien. En effet le personnage de Ziggy apparaît bien trop excessif. Son l’interprète se montre d’ailleurs volontiers caricatural, de même que certaines répliques («C’est un monstre comme il ne s’en trouve qu’un par génération.»). Bien plus tard, 30 Rock montrera bien davantage de finesse et de d’humour aiguisé sur ce point.
Reste que le sujet est excellent, on peut d’ailleurs regretter que les Avengers, si inspirés sur le cinéma (Z.Z. est bien meilleur que Ziggy !) ne s’y soient pas frottés. Notre série fétiche aurait également été très inspirée de recourir davantage à la superbe et supérieurement douée Jane Merrow, défendant à merveille l’attachant personnage de l’assistante et revêtant une amusante intonation yankee. Un peu de douceur dans un monde de brutes. Quelques à-côtés pimentent encore l’ensemble, comme l’étonnante demeure de la victime, très Le Corbusier, ou l’amusante prestation de Donald Sutherland. Avec son air menaçant et cette coupe de cheveux il fait d‘ailleurs légèrement penser à son fils dans 24h Chrono.
Issue de la RADA, Jane Merrow (Lois) est une figure du West End. Elle participe également à de nombreuses séries télé, en Angleterre (Destination Danger Le Prisonnier, L'homme à la valise...) comme aux Etats Unis (Mission Impossible, Cannon, Magnum...) Elle joue Susan dans Mission hautement improbable (Chapeau melon) et fut un temps considérée comme une possible remplaçante de Diana Rigg, avant que Linda Thorson ne soit finalement choisie.
Donald Sutherland (Mc Cleary) est ici à l'orée d'une grande carrière au cinéma. Il se fait connaître grâce à Les Douze Salopards (1967) et MASH (1970), qui le catapulte au rang de star. Sa pléthorique filmographie contient bon nombre de personnages antipathiques ou excentriques. Il est le père de Kiefer Sutherland (24h Chrono). Donald Sutherland est également le Mastermind de l’épisode des Avengers The Superlative Seven.
Le décor de la discussion entre Simon et Lois est clairement une peinture (15'45’’).
Durant cette troisième saison, les aventures du Saint se seront déroulées en Angleterre, en Ecosse, en Cornouailles, aux Bahamas, dans deux pays fictifs d’Amérique latine, en Australie, en France, en Allemagne, à Porto Rico, en Italie, en Asie du Sud Est (sans plus de précision), à Haïti et aux Etats Unis.
Toujours sybarite, Simon est descendu à l’hôtel Waldorf-Astoria. Ce palace, l’un des plus côtés et luxueux de New York, allie la construction des grattes-cil (47 étages) à l’Art déco. Situé sur la Park Avenue, à Manhattan, il est également réputé pour les prestigieuses expositions artistiques qu’il abrite. Le Waldorf-Astoria s’intitule ainsi en hommage à ses constructeurs (1931), membres de l’une des familles patriciennes les plus riches et influentes de la ville. Il fut le premier hôtel à offrir un room service, révolutionnant la profession. Désormais propriété de la famille Hilton, il abrite la résidence officielle du représentant américain aux Nations Unies.
Ainsi s'achève cette saison 3 des aventures du Saint !
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Le Saint"
Deux bonnes nouvelles pour la nouvelle série à venir : Roger Moore en co producteur et Elisa Dushku invitée du pilote
http://www.deadline.com/2012/12/eliza-dushku-to-co-star-in-the-saint-backdoor-pilot-roger-moore-to-co-produce/
http://www.deadline.com/2012/12/eliza-dushku-to-co-star-in-the-saint-backdoor-pilot-roger-moore-to-co-produce/
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Le Saint"
La saison 3 du Saint est en ligne!
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/annees-1960/le-saint-1962-1969/le-saint-saison-3
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/annees-1960/le-saint-1962-1969/le-saint-saison-3
Invité- Invité
Re: Série "Le Saint"
Merci !
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Le Saint"
C'est au tour d'Ian Ogilvy de se joindre au projet de nouvelle série, aux côtés de Roger Moore
http://www.cinemablend.com/television/Saint-Roger-Moore-Ian-Ogilvy-Join-Cast-Reboot-50639.html
http://www.cinemablend.com/television/Saint-Roger-Moore-Ian-Ogilvy-Join-Cast-Reboot-50639.html
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Le Saint"
Manque plus que Val Kilmer alors !
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série "Le Saint"
Aussi Simon Dutton, mais là c'est vraiment pour les aficionados !
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Le Saint"
Quelques épisodes récemment mis en ligne sur You Tube
https://www.youtube.com/watch?v=Zg64UVMf5gk
https://www.youtube.com/watch?v=VjSqQBeLpXI
https://www.youtube.com/watch?v=zzjjKohZuZM
https://www.youtube.com/watch?v=8u5GKjyx0Hw
https://www.youtube.com/watch?v=Zg64UVMf5gk
https://www.youtube.com/watch?v=VjSqQBeLpXI
https://www.youtube.com/watch?v=zzjjKohZuZM
https://www.youtube.com/watch?v=8u5GKjyx0Hw
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Le Saint"
Une rencontre avec Roger Moore, notamment autour du retour du Saint
http://www.telegraph.co.uk/news/celebritynews/9843924/Roger-Moore-patron-Saint-of-smooth.html
http://www.telegraph.co.uk/news/celebritynews/9843924/Roger-Moore-patron-Saint-of-smooth.html
Estuaire44- Empereur
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