Politique & C°

En tous cas, ça ne peut être Frédéric Mitterrand, puisque le fautif est désigné comme un "ancien ministre", et Mitterrand est un ministre en exercice...

Ferry en a trop dit, ou pas assez. Je trouve son attitude sympathique. Il fut un ministre atypique, pas issu du sérail des politiciens, et on comprend à la lumière de ce qu'il raconte qu'il ne soit pas resté dans un monde où il n'était pas à l'aise. Il faudrait un peu se mettre à sa place: QUE FERIEZ VOUS A SA PLACE? De part vos fonctions, vous êtes informé de faits de ce type, mais vous n'en avez aucune preuve. Si vous ne dites rien, vous pouvez être accusé de non-dénonciation de crimes. Si vous saisissez la justice, vous pouvez être condamné pour "dénonciation calomnieuse". Alors, que faire? Bien entendu, c'est l'omerta, et c'est d'autant plus grave si l'ancien ministre est de gauche puisque c'était un gouvernement de droite qui n'aurait rien dit. Alors que normalement, ils auraient dû être enchantés d'épingler un adversaire politique. Etrange, tout comme cet autre secret de polichinelle, ce notable, membre important de l'UMP, actuellement maire d'une très grande ville du sud de la France, qui autrefois fût protégé pour des faits similaires par le maire socialiste de l'époque. A noter qu'aux dernières municipales, les électeurs de cette ville avaient le choix entre cet individu et un candidat PS corrompu jusqu'à la moëlle dans des affaires politico-financières sordides...

J'espère que ce n'est pas de Jack Lang dont il s'agit, car du coup il en serait resté redevable auprès des sommités de la droite. Or, justement, rappelons-nous que le réforme de la constitution voulue par Sarkozy a été votée d'une seule voix, celle de Jack Lang, qui se montre d'ailleurs très compréhensif avec l'ouverture sarkozyenne.

Que penser de la police marocaine, qui libère l'individu sur intervention de son gouvernement? Au fond, malgré des méthodes un peu trop médiatiques, je préfère la justice américaine à la justice bananière de la France ou du Maroc.

Ferry profite de ce déballage actuel pour dire ce qu'il a sur le coeur, il me paraît être un honnête homme. Il devrait aller jusqu'au bout et dire de qui il s'agit, quitte à être condamné pour "diffamation", mais le peuple lui saurait gré d'avoir brisé l'omerta.

Quant aux suites, on voit bien l'attitude entre autres de "Libération": il faut arrêter ce déballage car "cela risque de faire le jeu du Front national", voilà ce qu'ils ne vont pas tarder à nous dire. Autrement dit, laissons les pervers pédophiles agir en toute impunité, laissons les notables continuer à tripoter les malheureuses ayant besoin d'un emploi, pour ne pas troubler le bon peuple qui risquerait du coup de voter le Pen. A la place desdits pervers, je remercierais chaleureusement Marine Le Pen, puisque la crainte qu'elle suscite leur permet, ainsi qu'à tous les magouilleurs et corrompus, de continuer leurs petites affaires en toute tranquillité.

Sûrement pas car les électeurs des verts partagent les mêmes idées que ces clowns. Les électeurs des verts sont avant tout des bobos vivant en mileu urbain qui viennent de l'UDF, du centre et du PS qu'ils ont abandonné car ils veulent aller plus loin dans le sens antisécuritaire, cosmopolite, libération totale de l'immigration, dépénalisation des drogues "douces" etc. Ils n'aiment pas les concessions que le PS fait en ces domaines, concessions faites pour ne pas désespérer la base populaire traditionnelle de la gauche, hostile à ces idées verdâtres. Non, il n'y a pas d'illusions à avoir, ceux qui votent vert le font en toute connaissance de cause, les verts représentant ce qu'il y a de pire à gauche, tout comme les ultra-libéraux de type FDP allemand sont ce qu'il y a de pire à droite.

Les aides de la CAF, c'est attribué par l'Etat, c'est donc le gouvernement de Sarkozy qui est en cause, pas les collectivités locales quelles que soient leurs étiquettes politiques. Les aides sont accordées systématiquement parce que Sarkozy n'a pas eu le courage de prendre la mesure qui s'imposait, à savoir conditionner toutes les aides (hormis l'aide médicale d'urgence) au fait de se trouver en France en situation régulière. Rien ne l'empêchaît de prendre cette mesure, qui aurait eu à la fois le soutien de l'assemblée nationale, malgré la défection probable de quelques "centristes", et le soutien de l'opinion publique, et ne pouvait être accusée d'être une mesure raciste puisque concernant tous les étrangers et pas seulement les Africains.

Le problème de Corbeil semble-t-il soulevé par Valls, c'est que ces voyous de banlieue qui utilisent leurs enfants comme boucliers contre la police seraient en fait soutenus en sous-main par le successeur de Serge Dassault. Les autorités pourraient au moins enquêter sur ces allégations, car si elles s'avéraient réelles, ça serait tout de même étrange de la part de ce maire, marionnette de Serge Dassault, ce dernier s'étant livré à un véritable chantage sur les électeurs à l'occasion de l'Nième municipale partielle en menaçant de retirer ses activités de la ville si le candidat de gauche était élu. Car Dassault avait été élu avec le soutien du FN qui n'avait pas présenté de liste contre lui (et après on dira que le FN est antisémite...), donc pour mener une politique musclée. Si il s'avère que cette municipalité achète les voyous des "quartiers", ce qui leur permet de prospérer à leur aise, c'est grave. Corbeil, municipalité UMP (donc police municipale gérée par l'UMP) dans un état UMP depuis 9 ans (donc police nationale contrôlée aussi par l'UMP): comment se fait-il qu'il y ait là-bas tant de troubles avec l'UMP qui lutte prétendument contre l'insécurité? C'est quand même curieux, cette affaire...

Ce n'est pas le malheureux Valls, simplement maire de la commune voisine, qui peut avoir de l'influence à Corbeil. Valls, s'il est candidat aux primaires, il ne dépassera pas les 2%. Rappelons qu'il s'est fait piéger sur une vidéo le montrant en train de dire en parlant des "quartiers" de sa commune: "je voudrais y voir plus de blancs"... Ce fait et sa modération en matière économique le font passer auprès des sympathisants PS pour un homme de droite, d'autant plus qu'ils avait été ouvertement dragué par Sarkozy à l'époque de l'ouverture. Montebourg la girouette et Valls le peu connu vont se faire manger par les gros: Hollande, Royal et Aubry, si toutefois elle est candidate.

Il arrive un moment dans la vie des hommes politiques où ils peuvent enfin dire ce qu'ils pensent réellement, quand leur carrière est terminée par exemple. Ainsi, l'ancien président Jacques Chirac vient d'en donner l'exemple. En 1981, il ne pouvait faire autrement que de dire qu'il votait Giscard "à titre personnel". Mais qui croit sérieusement qu'il l'a fait dans le secret de l'isoloir?

En 2007, en tant que président sortant et chef de la droite, il fut contraint de soutenir officiellement son ennemi juré Sarkozy, qui le remercia en ne citant même pas son nom dans le discours prononcé le soir de l'élection. Mais pour les gens bien informés, il ne fait faire guère de doute qu'il a voté pour Ségolène Royal.

Aujourd'hui enfin libre, il peut se laisser aller à dire la vérité. D'abord dans le deuxième tome de ses mémoires, où il dit tout "le bien " qu'il pense de Sarkozy, ensuite aujourd'hui même en annonçant timidement, puis de manière plus affirmée que si Juppé ne se présente pas (ce qui est probable), il votera pour son collègue corrézien François Hollande, dont il a apprécié la conduite d'homme d'état en 2004 lors du débat sur le voile islamique. On connaît aussi l'estime que portent Hollande et nombre de dirigeants PS envers Bernadette Chirac, bien que cette dernière ait été engagée plus fermement derrière Sarkozy en 2007. Au passage, Chirac fait peu de cas de la candidature de son ami de Villepin, démontrant ainsi le peu d'ampleur qu'elle suscite dans l'opinion.

Rien d'étonnant donc dans tout cela, et on peut penser que Chirac sera relayé dans ce sens par des amis corréziens comme Patrick Sébastien.

Que la droite ne vienne pas hurler, après tout ils sont bien contents quand des pontes mitterrandistes comme Roger Hanin ou Frédéric Mitterrand soutiennent Sarkozy, qu'ils acceptent donc que pour une fois ce soit l'inverse qui se produise. N'empêche que pour un président sortant, ça la fout mal que son prédécesseur du même bord soutienne un de ses adversaires...

Sondage du jour: malgré une certaine remontée au 1er tour, Sarkozy serait écrasé au second par Hollande (60/40) comme par Aubry (58/42). Face à lui, Marine Le Pen monterait à 37%, preuve qu'une large partie de la gauche ne le soutiendrait pas, ce qui n'a d'ailleurs rien d'étonnant.

Très juste! De sensibilité radicale, donc du centre et le digne héritier du corrézien Henri Queuille, celui-là même qui disait: "il n'y a pas de problème qu'une absence de solution ne finisse par résoudre".

Ben, oui, même aux dernières cantonales où la droite a connu une belle déroute, le bloc de gauche n'a pas franchi la barre des 50% en total de voix. Valls a raison, il sait lire les sondages, mais il se met le doigt dans l'oeil sur le type de réponse à apporter. Ce n'est pas en parlant plus aux classes populaires sur le mode de la compassion que la gauche retrouvera leur confiance, mais en rompant avec leur politique ultra-pro-migratoire, complètement vomie par des classes populaires qui souffrent énormément de la mondialisation, des délocalisations, de la concurrence des immigrés africains sur le marché du travail et de la perte d'identité culturelle à laquelle ils sont attachés. Car les classes populaires, au contraire de la bourgeoisie dont la seule patrie est l'argent, demeurent globalement patriotes.

Un sondage récent a estimé le vote ouvrier à environ 38% en faveur de Marine Le Pen. Mais dans les ouvriers, il y a pas mal de naturalisés ou de fils d'immigrés africains qui ne votent guère FN. Si on s'en tenait aux seuls ouvriers d'ascendance européenne, on ne serait donc probablement pas loin de 50%, c'est dire à quel point la reconquête va être difficile, surtout avec des types tels que Delanoë.

Il ne faudra pas se laisser griser par la probable victoire de 2012, car ce n'est pas la gauche qui gagnera mais Sarkozy qui perdra, ce sera avant tout un vote de rejet envers un président incompétent et qui n'a pas tenu ses promesses et a même souvent fait l'inverse de ce qu'il avait annoncé, un type qui a une si haute opinion de lui-même qu'il s'est imaginé que les gens revoteraient pour lui même s'il faisait n'importe quoi.

Afin que tout le monde sache bien quels sont réellement les candidats qui se présententeront à nos suffrages l'an prochain, pour que l'on puisse voter en connaissance de cause, il est bon de faire savoir certaines décisions prises par nos politiques presque à la sauvette pour que ça ne se sache pas, et que bien sûr les médias aux ordres et habitués de l'omerta ne se pressent pas de divulguer.

J'écris peut-être pour rien, puisque d'après notre sondage intra-forum, personne sur le site n'a l'intention de voter pour le sortant, du moins au 1er tour, mais autant que certaine choses se sachent.

Le 15 mai 2007 (tiens!...), le préfet des Hauts-de-Seine (tiens! tiens!...) a pris par décret la décision de classer les témoins de J***** parmi les associations pouvant recevoir des dons déductibles fiscalement dans la catégorie "dons aux oeuvres" (donc pris en charge aux 2/3 par l'état). Il ne fait aucun doute, même si la passation de pouvoir n'avait pas été effectuée, que cette décision du préfet du département de Sarkozy, prise 9 jours après l'élection dudit Sarkozy au poste de président de la République, est en fait une décision de Sarkozy lui-même. Que donc, cet individu élu sur ses promesses de rétablissement de la sécurité, au lieu de réfléchir au moyen de se débarrasser de ce qu'il appelle les "racailles" de banlieue, ne passait pas uniquement son temps d'après-victoire à se prélasser sur un yacht, mais une de ses premières décisions, bien dans la lignée de son virage anti-laïc, fut de donner un bon coup de main à une "organisation religieuse minoritaire parallèle" dont les membres préfèrent laisser leurs enfants mourir plutôt que leur laisser faire une transfusion sanguine.

Fait intéressant, au moment où l'on est navré de découvrir que Sarkozy ne s'oppose pas à au financement par l'état (accorder une déduction fiscale équivaut à accorder un financement par l'état) de la "lutte contre l'islamophobie", que de découvrir à quel point le président actuel favorise outrageusement des extrémistes fanatiques comme les témoins de J****** en question. Et à quel point cet aspect est prioritaire pour lui pour faire prendre la décision précipitamment par un haut-fonctionnaire proche, avant même d'être intronisé à l'Elysée.

On sait qu'il y a eu de sales affaires de politiciens soutenus financièrement par des "organisations religieuses minoritaires parallèles", notamment dans les années 80 le FN dans le Nord. Si la justice en France était réellement indépendante, elle aurait certainement matière à mener une enquête afin de déterminer si cette décision précipitée ne serait pas une récompense pour services rendus, autrement dit un financement occulte de campagne présidentielle par cette organisation religieuse extrémiste.

Evidemment, cela ne se fera pas, mais les adversaires de Sarkozy, lorsqu'ils se retrouveront inévitablement attaqués par ce dernier, seul moyen pour lui d'essayer de remonter la pente, qu'ils se verront jeter à la figure telle ou telle casserole, pourraient y trouver de quoi répliquer. En tous cas, le fait est très intéressant à savoir, et mérite d'être divulgué autour de nous: SARKOZY AIDE LES TEMOINS DE J******.