Série "Stargate - SG1" (1)
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Que Sg1, en ce qui me concerne.
Estuaire44- Empereur
- Date d'inscription : 10/04/2007
Philo- Fondateur
- Age : 72
Localisation : Paris
Date d'inscription : 01/10/2005
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Petit extrait d'une scène de tournage où Amanda se lâche et parle de McGyver !
Philo- Fondateur
- Age : 72
Localisation : Paris
Date d'inscription : 01/10/2005
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Ouiii je l'avais posté il y a quelques temps Philo C'est culte, Amanda est complètement timbrée
Stargate Infinity et Universe j'ai dû regarder même pas un épisode en entier
Et pour Stargate Atlantis, il faudrait que je vois la fin J'ai plus tellement regardé quand Weir est "partie".
Pas en public voyonsDearesttara a écrit:Dans ce cas, tu ne m'as pas beaucoup persuadé ces derniers temps. Et si tu te rattrapais ?
Sinon, histoire que Philo n'ait pas un coup de sang, je fais semblant de revenir au sujet : SG-1 est donc dans le viseur mais pas SGA, SGI, ou SGU ?
Stargate Infinity et Universe j'ai dû regarder même pas un épisode en entier
Et pour Stargate Atlantis, il faudrait que je vois la fin J'ai plus tellement regardé quand Weir est "partie".
Dernière édition par TorriGilly le Sam 23 Juil 2011 - 14:02, édité 1 fois
TorriGilly- Duc(hesse)
- Age : 33
Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Pas besoin du bricolo !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
C'est clair que Sam est plus débrouillarde que MacGyver, elle n'a même pas besoin du fameux trombone pour nous faire une bombe atomique
Dernière édition par TorriGilly le Dim 24 Juil 2011 - 11:38, édité 1 fois
TorriGilly- Duc(hesse)
- Age : 33
Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
En effet, elle en est une à elle toute seule...
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Les Anciens, un peuple mystérieux dont l'origine se perd dans la nuit des temps, a jadis développé des techniques absolument prodigieuses. Un réseau de Portes des Etoiles a ainsi été installé sur de nombreuses planètes de la Galaxie, ces vastes ouvertures circulaires permettant de voyager quais instantanément d'un monde à l'autre. Puis les Anciens ont mystérieusement disparus. Bien plus tard les Portes furent employées par les Goa'ulds, espèce agressive et parasitaire. Ressemblants à des serpents, ils asservissent le corps de leur hôte après y avoir pénétré. Un jour ils découvrirent la Tau'ri, notre Terre, durant la Haute Antiquité. Ce monde se révéla incroyablement peuplé selon les normes galactiques et ses habitants constituèrent des hôtes parfaits. Grâce à leur technologie, les Goa'ulds se firent passer pour des Dieux, principalement en Égypte, où se situait la Porte, mais aussi dans d'autre panthéons. Ils asservirent ainsi l'Humanité. Plaçant d'innombrables larves parmi les Humains, ils créèrent une vaste armée de redoutables guerriers, les Jaffas. Les Seigneurs du Système Goa'uld partirent alors à la conquête de la Galaxie et y installèrent un ordre féodal, dominé par le plus puissant d'entre eux, Râ.
Mais les Humains finirent par se révolter en masse contre l'oppresseur. Ils forcèrent les Serpents à replier à travers la Porte, puis enterrèrent celle-ci afin d'empêcher leur retour. La Porte demeura sous les sables, où elle fut oubliée au fur et à mesure que s'écoulaient les millénaires. En 1928 elle fut néanmoins découverte par des scientifiques américains, et transportée en Amérique. De nos jours, le Dr Samuel Jackson, égyptologue et linguiste aussi érudit qu’iconoclaste, finit par en percer les secrets et le mode de fonctionnement. Lors de la toute première expédition à travers la Porte, il accompagna un commando militaire dirigé par le Colonel Jack O'Neil. Les explorateurs découvrirent alors la planète Abydos, où Râ régnait en dieu sur une civilisation demeurée semblable à l'antique Égypte. Nos héros parvinrent à détruire le tyran, après une lutte épique. Les États-Unis prirent conscience des immenses potentialités de la Porte mais aussi de l'ampleur de la menace Goa'uld, désormais incarnée par Apophis.
Le programme Stargate fut alors relancé, sous la direction du Général Hammond. Depuis, différentes équipes « SG » partent explorer le vaste univers à travers la Porte, mais les missions les plus périlleuses et stratégiques sont réservées au fer de lance que constitue SG-1. Cette section d'élite se compose d'O'Neill (désormais davantage anticonformiste que par le passé...) et de Jackson, rejoints par une astrophysicienne et scientifique hors pair, le capitaine Samantha Carter, ainsi que par Teal'c, puissant Jaffa désormais convaincu de la duplicité des Faux Dieux et désireux de libérer son peuple. SG-1, grâce aux talents combinés de ses membres unis par une indéfectible amitié, va découvrir de nouveaux mondes, rechercher de précieuses technologies, tisser des alliances avec divers peuples de la Galaxie (Terriens d'origine ou non), contrer les menées des Goa'ulds ainsi que d'autres menaces... Le temps presse pour SG-1, avant que les vaisseaux mères pyramidaux d'Apophis ne retrouvent le chemin de la Tau'ri et que n'éclate un conflit dévastateur.
La découverte de la Porte et la première expédition sur Abydos furent narrées dans le film Stargate, la Porte des Etoiles, de Roland Emmerich (1994). Le succès avéré du film ne déboucha pas sur la trilogie initialement envisagée. Toutefois, la MGM racheta les droits et les développa sous forme d’un série télévisée : Stargate SG-1. Celle-ci fut diffusée successivement par Showtime (1997-2002) et SyFy (2002-2007). Arrivée à son terme Stargate SG-1 était devenue l’un des phénomènes majeurs de la Science-fiction au petit écran, à l’instar des contemporaines Buffy contre les vampires (pour le Fantastique) ou The X-Files (pour ces deux domaines). Portée par un vaste public et une communauté particulièrement active sur le Net (dont les sites réellement impressionnants que constituent GateWorld et le francophone Stargate Fusion), Stargate SG-1 atteignit le nombre mémorable de 10 saisons et 214 épisodes, plus deux téléfilms. Hormis le cas définitivement hors normes de Doctor Who, elle devint en son temps la série SF ayant connu le plus long parcours, dépassant de peu The X-Files, pour n’être aujourd’hui dépassée que par Smallville. Le vaste univers qu’elle a su mettre progressivement en place se développe encore via une importante franchise, sans discontinuité de 1997 à 2011, à travers les séries dérivées Stargate Infinity, Stargate Atlantis et enfin Stargate Universe.
Cet éclatant et persistant succès repose sur plusieurs piliers.
1) Les Héros
Les membres de l’escouade SG-1 (mais également leurs collègues et alliés) font l’objet d’une écriture savoureuse et d’un profil psychologique très détaillé, de même que d’une véritable originalité (l’évolution d’O’neill entre film et série en constitue un parfait exemple). Non seulement l’évolution de chacun au fil des saisons se révèle passionnante à suivre, mais la Bande des Quatre bénéficie d’une dynamique ne s’essoufflant jamais, grâce ces personnages aussi différents que complémentaires, selon une mécanique parfaitement agencée. Sur un parcours aussi long de 10 saisons certaines situations se répéteront assez inévitablement mais l’intérêt suscité par la fine équipe captera l’attention du spectateur, soutenant efficacement l’action encours. Les shippers seront également comblés par la relation O’Neill/Sam, mais aussiDaniel/Vala. Stargate SG-1 sait également développer une formule originale grâce à la structure chorale de l’équipe, vis-à-vis de ses concurrentes : groupe au leader affirmé (Buffy contre les vampires) ou duo (The X-Files).
2) Le souffle de l’invitation au voyage
Avec Stargate SG-1 on pénètre dans un univers de Space Opéra absolument flamboyant, mais dépourvu de la grandiloquence de nombre de productions du genre. Le décorum grandiose (affrontements galactiques, multiples mondes exotiques, races extraterrestres originales, magie technologique..) n’empêche pas l’action de demeurer percutante et fluide. De plus tout au long de ses épisodes la série trouve matière à varier ses sujets, entravant l’apparition de la lassitude : quand débute un épisode de SG-1 tout peut arriver ! Comme le TARDIS du Docteur (la dimension temporelle en moins), le Chronogyre d’Au cœur du Temps (l’aspect spatial en plus !) ou le Vortex dimensionnel de Sliders (pour les univers parallèles uchroniques), le concept génial de la Porte des Etoiles autorise une formidable liberté d’écriture. L’imagination a libre cours,permettant de partir à la découverte de mondes à chaque fois différents, passionnants par leurs caractéristiques physiques ou leurs sociétés subtilement différentes de la notre (les puristes parleront de Planet Opera). C’est bien le souffle de l’aventure, des voyages extraordinaires à la Jules Verne, qui sous-tend l’ensemble de la série. Disons-le : on donnerait cher pour la franchir, cette Porte !
3) Cohérence de l’univers
La multiplicité des voyages et l’empilement des saisons n’empêcheront pas les auteurs d’apporter un soin très particulier à la cohérence de leur œuvre. Cela se traduit notamment par la présentation systématique d’objections ou de remarques de la part de l’équipe face aux exposés de Carter ou de Hammond, qui se feront un plaisir d’y porter réponse. Cela pourra parfois sembler systématique et digressif, mais oblige à la logique, d’autant que les auteurs répondent ainsi intelligemment aux questions que ne manqueront pas de soulever les fans. Quiconque a assisté à une convention de fans de SF sait qu’il faut être absolument blindé de ce côté-là ! Le spectateur lambda goûtera lui le soin apporté à la conception de la série et qu’on ne lui vende pas un peu n’importe quoi.
4) Mytho !
SG1 a l’idée géniale d’enrichir le Space Opéra traditionnel d’une irrésistible saveur mythologique, ce qui donne un cachet tout particulier à ses histoires. Cela vaut pour les ennemis mais aussi pour les alliés et autres : la plupart des mythes de la Terre prennent racine dans la visite d’entités venus d’Outre Espace, certaines maléfiques (Les Goa’ulds) d’autres bénéfiques (Les Asgards, les Anciens). Les passionnés de Mythologies (y compris les fans de JDR), trouveront un vif plaisir à retrouver des Dieux et des Artefacts légendaires, d’autant que les auteurs, bien vite, ne se limiteront plus à la religion égyptienne mais aborderont toutes les civilisations (mais pas les religions monothéistes, attention, terrain miné…). L’apport de cette dimension se verra confirmé par la baisse d’intérêt ressentie lors du remplacement des Goa’ulds déchus par la puissance montante des Oris, et leur religion originale mas factice heureusement Baal sera là pour veiller au grain.
5) Les Affreux Méchants
Axiome de base: la qualité d’une série de genre se mesure à l’aune de ses méchants. Et force demeure de constater qu’avec SG-1 nous sommes vraiment gâtés : puissance impétueuse d’Apophis, mysticisme et dimension quasi divine d’Anubis, ruse matoise et humour glacé de Baal l’Astucieux, présences féminines très appréciées d’Hathor et d’Osiris, joyeuse galerie de mégalomanes délirants que seront toujours les Grands Maîtres, nuées de Réplicateurs, subtils Aschen… Même les Oris auront leurs bons moments. Les Terriens ne seront pas oubliés avec des conspirations gouvernementales assez goûteuses… SG1 se révèlera toujours un réservoir inépuisable d’esprits maléfiques chamarrés, à la démesure perpétuellement amusante.
6) Les acteurs
La distribution ne cessera également d’enthousiasmer, avec bien entendu une pensée particulière pour le regretté Don S. Davis, spécialiste au long cours des rôles d’officiers, nous régalant ici d’un Général Hamond très humain et non sans malice. On pourrait citer tous les comédiens pour l’excellence de leur travail, y compris les seconds rôles, mais l’on s’en tiendra aux quatre principaux. Il est donné à fort peu d’acteurs de surpasser le rôle qui les a porté à la gloire, mais on peut parier que le Colonel O’Neill restera davantage dans les mémoires que le bricolo des séries télé, tant Richard Dean Anderson se montre gouleyant en Jack O’Neill. Il dote celui-ci d’un humour irrésistible ,lui chez qui l’héroïsme se joint à un non conformisme des plus jouissifs.
Que dire d’Amanda Tapping sinon qu’elle nous émerveille perpétuellement dans le rôle hors du commun de Carter, en laquelle elle parvient à allier fort naturellement une irrésistible féminité à un esprit logique digne de M. Spock ! Amanda/Carter ou l’antidote parfait à toutes les blagues de blonde Incarner Daniel Jackson, qui porte sur ses épaules une bonne part de la spécificité de la série, s’avérait un choix primordial. Pari gagné avec Michael Shanks, qui rend palpables l’enthousiasme et la part d’idéalisme d’un érudit non dénué de force de caractère et de sens de la diplomatie. Enfin la forte présence de Cristopher Judge convient parfaitement au minéral mais non dénué d’esprit Teal’c. C’est aussi grâce à ces quatre comédiens, dont la commune alchimie est évidente, que les deux « hommes d’action » de l’équipe sont tout sauf des portes flingues, et que les deux «cerveaux» sont intégralement partie prenante de l’action, un des atouts maîtres de la série.
7) Trucages
La série bénéficie de moyens relativemnt importants pour la télévision, en témoignent ses spectaculaires effets spéciaux. Il en va ainsi pour l’ouverture toujours impressionnante de la Porte et les multiples artefacts peuplant les épisodes, mais aussi des ruées de Réplicateurs ou des incroyables réalisations de ces derniers. Les batailles spatiales, souvent récurrentes dans les fastueux épisodes de fin des saisons, supportant aisément la comparaison avec ce que l’on peut observer au cinéma. On aura garde de ne pas oublier le générique, une pure merveille mêlant beauté formelle et évocation pertinente de l’univers de la série.
8 ) Décors
Elément incontournable de tout Space-op qui se respecte, les décors tiennent une large place dans la série, avec un vrai sens de la grandeur, non dénuée d’élégance. La profusion des civilisations rencontrées trouve écho dans les créations de designers souvent inspirés. Le délire mégalomaniaque des Grands Maîtres se voit ainsi évoquée avec éloquence, voir dans l’épure avec Anubis. Le dessin, intérieur et extérieur, des vaisseaux spatiaux se montre également convaincant. Dans un autre registre, le labyrinthe souterrain du SGC s’avère un modèle du genre, reprenant avec efficacité l’esthétique des Vaults issus de la Guerre Froide, déjà évoquée dans le Cocon des Avengers.
9) Une série meilleure que le film originel
Après avoir vu tant de séries exceptionnelles se fracasser sur l’écueil de l’adaptation au cinéma, on ressort satisfaits (et quelque peu vengés) devant un portage au petit écran dépassant en tout point son modèle. Les personnages gagnent tous substance et en originalité, tandis que l’univers démultiplie ses potentialités. Râ fait bien pale figure devant quelques uns de ses petits cousins, tandis que les effets spéciaux ne déclinents pas. De fait le film fait figure de simple ébauche d’une magnifique série en devenir, un cas suffisamment rare pour être signalé.
10) Humour, humour toujours !
Last but not least, l’un des atouts majeurs caractérisant la série reste la drôlerie malicieuse en irrigant situations et dialogues : il est bien rare de conclure un épisode sans rire ou sourire à plusieurs reprises. Que cela soit le concours permanent de vannes entre Daniel et Jack, les irritations de Jack devant les exposés scientifiques de Carter, la décontraction affichée de l’équipe face aux propos délirants des Goa’ulds, la complicité entre Hamond etO’Neill, la love story pétillante entre la délurée Vala et ce pauvre Daniel, SG1 apparaît comme un festival permanent d’excellents échanges, désamorçant fort astucieusement ce que les Space-Op traditionnels peuvent présenter de poseur et de guindé. Notons également que, à l’instar des X-Files, la concurrente au long cours, SG1 ne reculera pas à l’occasion devant le difficile exercice de l’épisode décalé. Enfin elle saura multiplier les clins d’œil aux classiques du genre : Star Trek, Farscape mais aussi les X-Files eeux-mêmes)
Au total Stargate SG-1 renouvelle avec un complet succès le Space-Opera. Elle constitue une irrésistible invitation à ces merveilleux voyages au grand vent de l’imagination, auxquels nous convie la Science-fiction.
Mais les Humains finirent par se révolter en masse contre l'oppresseur. Ils forcèrent les Serpents à replier à travers la Porte, puis enterrèrent celle-ci afin d'empêcher leur retour. La Porte demeura sous les sables, où elle fut oubliée au fur et à mesure que s'écoulaient les millénaires. En 1928 elle fut néanmoins découverte par des scientifiques américains, et transportée en Amérique. De nos jours, le Dr Samuel Jackson, égyptologue et linguiste aussi érudit qu’iconoclaste, finit par en percer les secrets et le mode de fonctionnement. Lors de la toute première expédition à travers la Porte, il accompagna un commando militaire dirigé par le Colonel Jack O'Neil. Les explorateurs découvrirent alors la planète Abydos, où Râ régnait en dieu sur une civilisation demeurée semblable à l'antique Égypte. Nos héros parvinrent à détruire le tyran, après une lutte épique. Les États-Unis prirent conscience des immenses potentialités de la Porte mais aussi de l'ampleur de la menace Goa'uld, désormais incarnée par Apophis.
Le programme Stargate fut alors relancé, sous la direction du Général Hammond. Depuis, différentes équipes « SG » partent explorer le vaste univers à travers la Porte, mais les missions les plus périlleuses et stratégiques sont réservées au fer de lance que constitue SG-1. Cette section d'élite se compose d'O'Neill (désormais davantage anticonformiste que par le passé...) et de Jackson, rejoints par une astrophysicienne et scientifique hors pair, le capitaine Samantha Carter, ainsi que par Teal'c, puissant Jaffa désormais convaincu de la duplicité des Faux Dieux et désireux de libérer son peuple. SG-1, grâce aux talents combinés de ses membres unis par une indéfectible amitié, va découvrir de nouveaux mondes, rechercher de précieuses technologies, tisser des alliances avec divers peuples de la Galaxie (Terriens d'origine ou non), contrer les menées des Goa'ulds ainsi que d'autres menaces... Le temps presse pour SG-1, avant que les vaisseaux mères pyramidaux d'Apophis ne retrouvent le chemin de la Tau'ri et que n'éclate un conflit dévastateur.
La découverte de la Porte et la première expédition sur Abydos furent narrées dans le film Stargate, la Porte des Etoiles, de Roland Emmerich (1994). Le succès avéré du film ne déboucha pas sur la trilogie initialement envisagée. Toutefois, la MGM racheta les droits et les développa sous forme d’un série télévisée : Stargate SG-1. Celle-ci fut diffusée successivement par Showtime (1997-2002) et SyFy (2002-2007). Arrivée à son terme Stargate SG-1 était devenue l’un des phénomènes majeurs de la Science-fiction au petit écran, à l’instar des contemporaines Buffy contre les vampires (pour le Fantastique) ou The X-Files (pour ces deux domaines). Portée par un vaste public et une communauté particulièrement active sur le Net (dont les sites réellement impressionnants que constituent GateWorld et le francophone Stargate Fusion), Stargate SG-1 atteignit le nombre mémorable de 10 saisons et 214 épisodes, plus deux téléfilms. Hormis le cas définitivement hors normes de Doctor Who, elle devint en son temps la série SF ayant connu le plus long parcours, dépassant de peu The X-Files, pour n’être aujourd’hui dépassée que par Smallville. Le vaste univers qu’elle a su mettre progressivement en place se développe encore via une importante franchise, sans discontinuité de 1997 à 2011, à travers les séries dérivées Stargate Infinity, Stargate Atlantis et enfin Stargate Universe.
Cet éclatant et persistant succès repose sur plusieurs piliers.
1) Les Héros
Les membres de l’escouade SG-1 (mais également leurs collègues et alliés) font l’objet d’une écriture savoureuse et d’un profil psychologique très détaillé, de même que d’une véritable originalité (l’évolution d’O’neill entre film et série en constitue un parfait exemple). Non seulement l’évolution de chacun au fil des saisons se révèle passionnante à suivre, mais la Bande des Quatre bénéficie d’une dynamique ne s’essoufflant jamais, grâce ces personnages aussi différents que complémentaires, selon une mécanique parfaitement agencée. Sur un parcours aussi long de 10 saisons certaines situations se répéteront assez inévitablement mais l’intérêt suscité par la fine équipe captera l’attention du spectateur, soutenant efficacement l’action encours. Les shippers seront également comblés par la relation O’Neill/Sam, mais aussiDaniel/Vala. Stargate SG-1 sait également développer une formule originale grâce à la structure chorale de l’équipe, vis-à-vis de ses concurrentes : groupe au leader affirmé (Buffy contre les vampires) ou duo (The X-Files).
2) Le souffle de l’invitation au voyage
Avec Stargate SG-1 on pénètre dans un univers de Space Opéra absolument flamboyant, mais dépourvu de la grandiloquence de nombre de productions du genre. Le décorum grandiose (affrontements galactiques, multiples mondes exotiques, races extraterrestres originales, magie technologique..) n’empêche pas l’action de demeurer percutante et fluide. De plus tout au long de ses épisodes la série trouve matière à varier ses sujets, entravant l’apparition de la lassitude : quand débute un épisode de SG-1 tout peut arriver ! Comme le TARDIS du Docteur (la dimension temporelle en moins), le Chronogyre d’Au cœur du Temps (l’aspect spatial en plus !) ou le Vortex dimensionnel de Sliders (pour les univers parallèles uchroniques), le concept génial de la Porte des Etoiles autorise une formidable liberté d’écriture. L’imagination a libre cours,permettant de partir à la découverte de mondes à chaque fois différents, passionnants par leurs caractéristiques physiques ou leurs sociétés subtilement différentes de la notre (les puristes parleront de Planet Opera). C’est bien le souffle de l’aventure, des voyages extraordinaires à la Jules Verne, qui sous-tend l’ensemble de la série. Disons-le : on donnerait cher pour la franchir, cette Porte !
3) Cohérence de l’univers
La multiplicité des voyages et l’empilement des saisons n’empêcheront pas les auteurs d’apporter un soin très particulier à la cohérence de leur œuvre. Cela se traduit notamment par la présentation systématique d’objections ou de remarques de la part de l’équipe face aux exposés de Carter ou de Hammond, qui se feront un plaisir d’y porter réponse. Cela pourra parfois sembler systématique et digressif, mais oblige à la logique, d’autant que les auteurs répondent ainsi intelligemment aux questions que ne manqueront pas de soulever les fans. Quiconque a assisté à une convention de fans de SF sait qu’il faut être absolument blindé de ce côté-là ! Le spectateur lambda goûtera lui le soin apporté à la conception de la série et qu’on ne lui vende pas un peu n’importe quoi.
4) Mytho !
SG1 a l’idée géniale d’enrichir le Space Opéra traditionnel d’une irrésistible saveur mythologique, ce qui donne un cachet tout particulier à ses histoires. Cela vaut pour les ennemis mais aussi pour les alliés et autres : la plupart des mythes de la Terre prennent racine dans la visite d’entités venus d’Outre Espace, certaines maléfiques (Les Goa’ulds) d’autres bénéfiques (Les Asgards, les Anciens). Les passionnés de Mythologies (y compris les fans de JDR), trouveront un vif plaisir à retrouver des Dieux et des Artefacts légendaires, d’autant que les auteurs, bien vite, ne se limiteront plus à la religion égyptienne mais aborderont toutes les civilisations (mais pas les religions monothéistes, attention, terrain miné…). L’apport de cette dimension se verra confirmé par la baisse d’intérêt ressentie lors du remplacement des Goa’ulds déchus par la puissance montante des Oris, et leur religion originale mas factice heureusement Baal sera là pour veiller au grain.
5) Les Affreux Méchants
Axiome de base: la qualité d’une série de genre se mesure à l’aune de ses méchants. Et force demeure de constater qu’avec SG-1 nous sommes vraiment gâtés : puissance impétueuse d’Apophis, mysticisme et dimension quasi divine d’Anubis, ruse matoise et humour glacé de Baal l’Astucieux, présences féminines très appréciées d’Hathor et d’Osiris, joyeuse galerie de mégalomanes délirants que seront toujours les Grands Maîtres, nuées de Réplicateurs, subtils Aschen… Même les Oris auront leurs bons moments. Les Terriens ne seront pas oubliés avec des conspirations gouvernementales assez goûteuses… SG1 se révèlera toujours un réservoir inépuisable d’esprits maléfiques chamarrés, à la démesure perpétuellement amusante.
6) Les acteurs
La distribution ne cessera également d’enthousiasmer, avec bien entendu une pensée particulière pour le regretté Don S. Davis, spécialiste au long cours des rôles d’officiers, nous régalant ici d’un Général Hamond très humain et non sans malice. On pourrait citer tous les comédiens pour l’excellence de leur travail, y compris les seconds rôles, mais l’on s’en tiendra aux quatre principaux. Il est donné à fort peu d’acteurs de surpasser le rôle qui les a porté à la gloire, mais on peut parier que le Colonel O’Neill restera davantage dans les mémoires que le bricolo des séries télé, tant Richard Dean Anderson se montre gouleyant en Jack O’Neill. Il dote celui-ci d’un humour irrésistible ,lui chez qui l’héroïsme se joint à un non conformisme des plus jouissifs.
Que dire d’Amanda Tapping sinon qu’elle nous émerveille perpétuellement dans le rôle hors du commun de Carter, en laquelle elle parvient à allier fort naturellement une irrésistible féminité à un esprit logique digne de M. Spock ! Amanda/Carter ou l’antidote parfait à toutes les blagues de blonde Incarner Daniel Jackson, qui porte sur ses épaules une bonne part de la spécificité de la série, s’avérait un choix primordial. Pari gagné avec Michael Shanks, qui rend palpables l’enthousiasme et la part d’idéalisme d’un érudit non dénué de force de caractère et de sens de la diplomatie. Enfin la forte présence de Cristopher Judge convient parfaitement au minéral mais non dénué d’esprit Teal’c. C’est aussi grâce à ces quatre comédiens, dont la commune alchimie est évidente, que les deux « hommes d’action » de l’équipe sont tout sauf des portes flingues, et que les deux «cerveaux» sont intégralement partie prenante de l’action, un des atouts maîtres de la série.
7) Trucages
La série bénéficie de moyens relativemnt importants pour la télévision, en témoignent ses spectaculaires effets spéciaux. Il en va ainsi pour l’ouverture toujours impressionnante de la Porte et les multiples artefacts peuplant les épisodes, mais aussi des ruées de Réplicateurs ou des incroyables réalisations de ces derniers. Les batailles spatiales, souvent récurrentes dans les fastueux épisodes de fin des saisons, supportant aisément la comparaison avec ce que l’on peut observer au cinéma. On aura garde de ne pas oublier le générique, une pure merveille mêlant beauté formelle et évocation pertinente de l’univers de la série.
8 ) Décors
Elément incontournable de tout Space-op qui se respecte, les décors tiennent une large place dans la série, avec un vrai sens de la grandeur, non dénuée d’élégance. La profusion des civilisations rencontrées trouve écho dans les créations de designers souvent inspirés. Le délire mégalomaniaque des Grands Maîtres se voit ainsi évoquée avec éloquence, voir dans l’épure avec Anubis. Le dessin, intérieur et extérieur, des vaisseaux spatiaux se montre également convaincant. Dans un autre registre, le labyrinthe souterrain du SGC s’avère un modèle du genre, reprenant avec efficacité l’esthétique des Vaults issus de la Guerre Froide, déjà évoquée dans le Cocon des Avengers.
9) Une série meilleure que le film originel
Après avoir vu tant de séries exceptionnelles se fracasser sur l’écueil de l’adaptation au cinéma, on ressort satisfaits (et quelque peu vengés) devant un portage au petit écran dépassant en tout point son modèle. Les personnages gagnent tous substance et en originalité, tandis que l’univers démultiplie ses potentialités. Râ fait bien pale figure devant quelques uns de ses petits cousins, tandis que les effets spéciaux ne déclinents pas. De fait le film fait figure de simple ébauche d’une magnifique série en devenir, un cas suffisamment rare pour être signalé.
10) Humour, humour toujours !
Last but not least, l’un des atouts majeurs caractérisant la série reste la drôlerie malicieuse en irrigant situations et dialogues : il est bien rare de conclure un épisode sans rire ou sourire à plusieurs reprises. Que cela soit le concours permanent de vannes entre Daniel et Jack, les irritations de Jack devant les exposés scientifiques de Carter, la décontraction affichée de l’équipe face aux propos délirants des Goa’ulds, la complicité entre Hamond etO’Neill, la love story pétillante entre la délurée Vala et ce pauvre Daniel, SG1 apparaît comme un festival permanent d’excellents échanges, désamorçant fort astucieusement ce que les Space-Op traditionnels peuvent présenter de poseur et de guindé. Notons également que, à l’instar des X-Files, la concurrente au long cours, SG1 ne reculera pas à l’occasion devant le difficile exercice de l’épisode décalé. Enfin elle saura multiplier les clins d’œil aux classiques du genre : Star Trek, Farscape mais aussi les X-Files eeux-mêmes)
Au total Stargate SG-1 renouvelle avec un complet succès le Space-Opera. Elle constitue une irrésistible invitation à ces merveilleux voyages au grand vent de l’imagination, auxquels nous convie la Science-fiction.
Dernière édition par Estuaire44 le Sam 23 Juil 2011 - 20:51, édité 2 fois
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Pendant longtemps, j'ai été uniquement intéressé en science fiction par "Les Envahisseurs" qui gardait bien les pieds sur terre, et The X Files dont les premières saisons (la première essentiellement) rappelle les aventures de David Vincent ('Nous ne sommes pas seuls" et "Gorge profonde" ont l'ambiance OVNI mystère paranoia de la série avec Roy Thinnes, X Files étant aussi une occasion de retrouver un duo genre Steed et Emma. L'autre série de SF qui me plaisait (et au delà de ces trois, la SF ne m'intéressait pas) était "Code Quantum" où l'aspect SF est plus un prétexte pour une série humaniste.
Mais ces dernières années, trois mythes sont tombés : celui de 007 avec le Bond réaliste de Daniel Craig, celui de Sherlock Holmes écorné à toutes les sauces à la télévision avec le Sherlock évoluant dans le monde moderne et celui du cinéma transfiguré et déformé par le boxeur Robert Downey Jr, enfin les séries policières que j'appréciais beaucoup sont devenues toutes formatées avec Les Experts, NCIS, FBI portés disparus, titres interchangeables, et même ma série préférée Hawaii Police d'état a été modernisée à cette sauce.
Aussi, la science fiction, romans, films, séries, s'est mise à m'intéresser, y compris (avec modération) le space opera. Aussi peut être en lisant les critiques de SG1 changerais je d'avis sur cette série dont j'avais directement en 1998 enregistré les premiers épisodes en VHS pour être très vite déçu par cet "impossible" selon moi à l'époque mélange entre egypte antique et science fiction moderne. Cette passion pour la SF a été grandement encouragée par le fait que un seul comédien en activité me passionne désormais (Jack Lord et Muriel Baptiste ne sont plus parmi nous, et Roger Moore et Roy Thinnes retirés). Ce comédien, ce ne sera pas une surprise, est le héros de "Code Quantum", Scott Bakula, qui aura réussi à me faire acheter 4 coffrets de DVD Star Trek, série à laquelle je n'ai jamais accroché (et à laquelle je n'accroche que lorsque Bakula est la vedette).
Je ne critiquerai pas la comparaison avec Buffy, puisque je n'ai pas regardé la série, mais même si je ne suis pas fan de SG1, je ne comparerai pas la porte des étoiles avec le chronogyre. "Au coeur du temps" ne compte qu'une saison, et il ne me semble pas que cette série soit une perle, une référence même pour les fans de séries SF américains (A moins que l'on me démontre le contraire, cela doit être aussi oublié que dans un autre genre "Daktari").
Pour Richard Dean Anderson, si "Mc Gyver " est amusant pour regarder avec ses enfants, cela n'a jamais été pour moi une série culte mais une série très marquée années 80 comme K 2000 à laquelle je la compare souvent, et c'est un "Mission impossible " des années 80 en non "culte", alors que l'IMF l'est.
Je crois me rappeler que RDA n'a pas fait les dix saisons et est parti en cours de route (A confirmer ?) et j'aimerais savoir s'il y a dans la série des références aux grands auteurs de SF en romans puisque j'ai commencé avec le cycle Hypérion à dévorer tous les classiques SF.
En tout cas, je serai un fervent lecteur de ce topic.
Mais ces dernières années, trois mythes sont tombés : celui de 007 avec le Bond réaliste de Daniel Craig, celui de Sherlock Holmes écorné à toutes les sauces à la télévision avec le Sherlock évoluant dans le monde moderne et celui du cinéma transfiguré et déformé par le boxeur Robert Downey Jr, enfin les séries policières que j'appréciais beaucoup sont devenues toutes formatées avec Les Experts, NCIS, FBI portés disparus, titres interchangeables, et même ma série préférée Hawaii Police d'état a été modernisée à cette sauce.
Aussi, la science fiction, romans, films, séries, s'est mise à m'intéresser, y compris (avec modération) le space opera. Aussi peut être en lisant les critiques de SG1 changerais je d'avis sur cette série dont j'avais directement en 1998 enregistré les premiers épisodes en VHS pour être très vite déçu par cet "impossible" selon moi à l'époque mélange entre egypte antique et science fiction moderne. Cette passion pour la SF a été grandement encouragée par le fait que un seul comédien en activité me passionne désormais (Jack Lord et Muriel Baptiste ne sont plus parmi nous, et Roger Moore et Roy Thinnes retirés). Ce comédien, ce ne sera pas une surprise, est le héros de "Code Quantum", Scott Bakula, qui aura réussi à me faire acheter 4 coffrets de DVD Star Trek, série à laquelle je n'ai jamais accroché (et à laquelle je n'accroche que lorsque Bakula est la vedette).
Je ne critiquerai pas la comparaison avec Buffy, puisque je n'ai pas regardé la série, mais même si je ne suis pas fan de SG1, je ne comparerai pas la porte des étoiles avec le chronogyre. "Au coeur du temps" ne compte qu'une saison, et il ne me semble pas que cette série soit une perle, une référence même pour les fans de séries SF américains (A moins que l'on me démontre le contraire, cela doit être aussi oublié que dans un autre genre "Daktari").
Pour Richard Dean Anderson, si "Mc Gyver " est amusant pour regarder avec ses enfants, cela n'a jamais été pour moi une série culte mais une série très marquée années 80 comme K 2000 à laquelle je la compare souvent, et c'est un "Mission impossible " des années 80 en non "culte", alors que l'IMF l'est.
Je crois me rappeler que RDA n'a pas fait les dix saisons et est parti en cours de route (A confirmer ?) et j'aimerais savoir s'il y a dans la série des références aux grands auteurs de SF en romans puisque j'ai commencé avec le cycle Hypérion à dévorer tous les classiques SF.
En tout cas, je serai un fervent lecteur de ce topic.
Invité- Invité
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Merci Patricks, j’espère que cela te plaira !
Pour le références à des classiques SF je répondrai au fil des épisodes : je connais moins SG1 que les X-Files et je n’ai pas vu bon nombres d’histoires depuis quelques années. Cependant il s’agit d’une série destinée avant tout à divertir (ce qui est déjà beaucoup), Je ne crois pas que les scénarios aillent beaucoup plus loin dans leurs thématiques, mais on verra bien.
Concernant Time Tunnel je ne compare pas les séries mais seulement les artefacts mis en scène. Evidemment Sg1 occupe une toute autre place que Time tunnel dans le paysage SF télévisuel (factuellement équivalente à celle de Buffy pour le Fantastique, sans que cela comporte un jugement de valeur), bien supérieure à Time Tunnel, quoique cette série ait toujours des admirateurs. Par contre le dispositif du Chronogyre et celui de la Porte se ressemblent sensiblement d’un point de vue matériel. De plus chacun donne accès à des destinations lointaines et aventureuses, temporelles pour l’un, spatiales pour l’autre, ce qui autorise dans les deux cas une grande variété de péripéties. Après, oui, le traitement des potentialités offertes se révèle plus ambitieux et abouti dans SG 1 que dans Au coeur du temps.
Pour le références à des classiques SF je répondrai au fil des épisodes : je connais moins SG1 que les X-Files et je n’ai pas vu bon nombres d’histoires depuis quelques années. Cependant il s’agit d’une série destinée avant tout à divertir (ce qui est déjà beaucoup), Je ne crois pas que les scénarios aillent beaucoup plus loin dans leurs thématiques, mais on verra bien.
Concernant Time Tunnel je ne compare pas les séries mais seulement les artefacts mis en scène. Evidemment Sg1 occupe une toute autre place que Time tunnel dans le paysage SF télévisuel (factuellement équivalente à celle de Buffy pour le Fantastique, sans que cela comporte un jugement de valeur), bien supérieure à Time Tunnel, quoique cette série ait toujours des admirateurs. Par contre le dispositif du Chronogyre et celui de la Porte se ressemblent sensiblement d’un point de vue matériel. De plus chacun donne accès à des destinations lointaines et aventureuses, temporelles pour l’un, spatiales pour l’autre, ce qui autorise dans les deux cas une grande variété de péripéties. Après, oui, le traitement des potentialités offertes se révèle plus ambitieux et abouti dans SG 1 que dans Au coeur du temps.
Dans Hypérion on trouve le réseau des Portes (ou Portails) Distrans (offrande des IA du Technocentre à l'Humanité), qui fonctionne très exactement comme celui des Portes des Etoiles. Les similitudes extrêment poussées entre les deux ont souvent été relevées par les commentateurs et critiques.
Bonne lecture !
Oui, RDA est là dans les huit premières saison, mais son personnage est de retour pour le téléfilm final.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Estuaire, j'ai envie de pleurer tellement c'est beau
Oui, il avait arrêté pour avoir plus de temps à accorder à sa fille. Mais quand elle a grandi, c'est elle qui lui a demandé de retourner faire ce qu'il aimait, c'est-à-dire retourner dans la franchiseRDA est là dans les huit premières saison, mais son personnage est de retour pour le téléfilm final.
TorriGilly- Duc(hesse)
- Age : 33
Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Merci, Torrigilly !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Mais de rien
Lors d'une interview, Amanda Tapping avait dit en rigolant que le SGC cachait une plantation d’ananas, et que les réalisateurs de la série s’amusaient à cacher régulièrement un ananas dans les épisodes de la série.
Et c'est véridique! En voilà quelques uns :
Voilà Estuaire, si tu veux t'occuper pendant au moins un quart de siècle, il ne te reste qu'à chercher les ananas
Lors d'une interview, Amanda Tapping avait dit en rigolant que le SGC cachait une plantation d’ananas, et que les réalisateurs de la série s’amusaient à cacher régulièrement un ananas dans les épisodes de la série.
Et c'est véridique! En voilà quelques uns :
Voilà Estuaire, si tu veux t'occuper pendant au moins un quart de siècle, il ne te reste qu'à chercher les ananas
TorriGilly- Duc(hesse)
- Age : 33
Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Les ananas sont à Stargate ce que Hitchcock est aux films d'Hitchcock...
C'est beau ce que je viens de dire hein ?
C'est beau ce que je viens de dire hein ?
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
En plus c'est mon fruit préféré !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Il me semble qu'ils ont commencé à partir de la saison 5
TorriGilly- Duc(hesse)
- Age : 33
Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Dearesttara a écrit:Les ananas sont à Stargate ce que Hitchcock est aux films d'Hitchcock...
C'est beau ce que je viens de dire hein ?
Euh...
Philo- Fondateur
- Age : 72
Localisation : Paris
Date d'inscription : 01/10/2005
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Prologue : Stargate, la Porte des Etoiles (Stargate, 1994, )
En 1928 des archéologues américains découvrent près de Guizèh un vaste socle antérieur à l’époque égyptienne telle que nous al connaissons. Il se révèle couvert de hiéroglyphes, mais aussi de caractères cunéiformes inconnus. Le socle lui même abrite un vaste et mystérieux cercle métallique. L’artefact demeure une énigme, jusqu’à ce qu’en 1994 l’US Army fasse appel au Dr. Daniel Jackson. Cet égyptologue controversé professe des théories pour le moins originales sur l’existence d’une civilisation pré-égyptienne, qui serait à l’origine des pyramides. Daniel découvre que les caractères représentent non des mots mais des constellations permettant de définir des objectifs incommensurablement lointains. Il permet ainsi l’ouverture de ce qui se révèle être la Porte des Etoiles. Daniel participe à un commando chargé d’explorer ce qui s’étend derrière la Porte, commandé par le Colonel O’Neil. Celui traverse une forte dépression, son fils s’étant tué en jouant avec son arme de service.
Les deux hommes vont rallier la planète Abydos, la Porte y découchant son alter ego local. Ce monde apparaît très semblable à l’antique Egypte, et recèle l’histoire de l’artefact. Jadis un extra terrestre parasitaire s’est emparé d’un hôte humain et s’est fait passer pour le dieu Râ, asservissant ainsi l’Egypte. Il a fait passer les actuels habitants d’Abydos à travers la Porte et ceux-ci sont demeurés ses esclaves après qu’une vaste révolte ait chassé le tyran de la Terre. Les égyptiens ont alors enseveli la Porte pour empêcher son retour. Daniel et O’Neil sympathise avec les habitants et les conduisent à la liberté en triomphant de Râ après de meurtriers combats. La bombe atomique qu’O’Neil avait secrètement apportée pour détruire la Porte d’Abydos en cas de danger sert finalement à sceller le destin du faux dieu. Les militaires repartent sur Terre en laissant derrière eux un Daniel ayant trouvé l’amour en la personne de la belle Sha’uri.
L’ouverture du film, jusqu’à l’arrivée sur Abydos, se montre des plus séduisantes, avec une succession dynamique de passages aussi variés que réussis. Lé générique, repris par la série, se révèle aussi sublime visuellement que musicalement. L’indicatif de David Arnold reste d’ailleurs totalement indissociable de l’univers Stargate. On apprécie toute la brève séquence de Guizèh, ..nous valant quelques plans somptueux des Pyramides, même si guère originaux. L’atmosphère de fouilles archéologiques égyptiennes des années 30 nous évoque par ailleurs un impérissable classique, on se demande d’ailleurs si le site de l’Arche d’Alliance n’est pas voisin de celui de la Porte !
La résolution de l’énigme de la Porte convainc également, par la qualité du jeu d’un James Spader interprétant un déjà savoureux Daniel, que Stargate SG-1, fort judicieusement conservera quasi inchangé. Daniel domine la séquence mais développe une relation sensible avec Barbara, encore une fois Sg-1 aura le bon goût de lui ménager plus tard espace (notamment dans Torment of Tantalus), ce qu’elle mérite amplement. Cette première partie s’apprécie d’autant plus qu’elle contient les seuls moments véritablement humoristiques du film, notamment grâce à la présence de l’excellent Richard Kind (Spin City).
Malheureusement quand cette introduction, couronnée par la spectaculaire ouverture de la Porte, parvient à son terme, le film n’en est encore qu’au commencement. Débute alors un un interminable pensum, aussi aride que le désert sans fin d’Abydos. Le marmoréen Colonel O’Neil, tout en clichés, symbolise parfaitement cette inflexion dommageable du film, tant il se révèle d’un premier degré absolu et massif. Le talent de Kurt Russel n’est pas en cause, car il interprète à la perfection cette version à haute dose en testostérone d’un personnage monolithique et. Choisir un suicidaire pour une mission éventuellement sans retour ne parait pas absurde en soi mais se traduit en définitive par des scènes d’une démonstrativité si naïve qu’elle en avoisine le ridicule, notamment entre O’Neil et le jeune Skaara.
Le tout est à l’avenant, entre personnages réduits à quelques poncifs et une continue exaltation pompière dont le premier degré absolu finit par épuiser le spectateur. Emmerich semble d’ailleurs à un tournant de sa carrière, ses œuvres suivantes (Independance Day, Godzilla, 2012...) confirmant cette tendance. Stargate, la Porte des Etoiles, pâtit également de son méchant, Râ manifestant une décadence et une perversité confite et maniérée l’empêchant de dynamiser le récit, ce que tout adversaire de qualité se doit d’entreprendre dans un film de genre. On assiste d’ailleurs à presqu’aucune réelle scène de confrontation électrique entre lui et les héros, la série va réaliser bien mieux en ce domaine.
De par la brièveté d’un épisode de 45 minutes, la série télévisée connaît une contrainte se transformant en atout puisque la forçant à l’épure, en supprimant les digressions inutiles pour en venir à l’essentiel. C’est le parfait contraire qui s’observe ici, dans ce film à la durée beaucoup trop étendue vis à vis de son contenu narratif relativement limité, en aucun cas supérieur à bon nombre d’épisodes de Stargate SG-1. Entre la découverte d’Abydos et le combat final s’étend un vaste surplace se résumant à des allées et venues ensablées et répétitives entre un nombre restreint de lieux, soit un terrible contre-sens par rapport au souffle de la découverte qu(instille la Porte.
L’impression de tourner en rond se renforce par de nombreux bavardages vains et dépourvus de l’irrésistible piquant que revêtiront souvent les dialogues ultérieurs. Les relations entre personnages eux mêmes réduits à de simples silhouettes ne peuvent déboucher sur rien d’exaltant. On distingue quelques scènes davantage relevées, souvent organisées autour d’un Daniel Jackson tenant perpétuellement le film à bout de bras. Pendant ce temps, au lieu de nous raconter une palpitante aventure, Emmerich s’amuse avec ses jouets onéreux, en filmant à satiété décors et costumes, soulignant le tout avec une rare emphase. L’affrontement final s’avère certes spectaculaire mais sans surprise et minuté jusqu’à l’artificiel.
Grâce à un budget conséquent (55 millions de dollars) Strargate bénéfice cependant d’une production soignée, avec des costumes et décors élégamment élaborés (salle du trône de Râ, vaisseau pyramidal) clairement supérieurs à ce qu’offrira une série portant performante à cet égard. L’amateur de spectaculaire en aura pour son argent, d’autant que les effets spéciaux manifestent une indéniable qualité et ont fort bien vieilli 17 ans plus tard. Mais il ne s’agit là que de l’habillage du récit et non de son cœur vivant. Les fans de Stargate SG-1 s’amuseront à recenser les ressemblances avec la série (bon nombre des technologies Go’aulds se voient déjà référencées, dont les mythiques cercles de teléportation) mais aussi les dissonances, le parasite extra terrestre demeurant très éloigné des Goa’ulds.
Stargate reste une honnête série B, confortablement budgétée plutôt que réellement inspirée. Le film commet l’erreur de mêler divers styles et atmosphères, avec des parties trop disjointes. Les promesses de la première ne seront pas tenues, du fait d’un scénario trop passe partout et mal équilibré, privé de dynamique. En l’état l’on éprouve du mal à percevoir où les auteurs auraient trouvé matière à développer une trilogie, tant le concept génial de la Porte y débouche sur un schéma convenu et limité. On saura gré au film de contenir en germe les différents arguments de la future saga télévisée, dont il ne constitue cependant qu’une ébauche. C’est fort judicieusement que Brad Wright et Jonathan Glassner n’hésiteront pas à moduler et amplifier fortement le postulat initial, notamment la personnalité d’un O’Neill se révélant non plus un boulet mais un irremplaçable moteur de l’histoire le rideau peut désormais se lever sur la geste de SG-1, car les Jaffas d’Apophis sont sur le point d’attaquer Stargate Command…
Le blockbuster Stargate atteignit ses objectifs commerciaux, rapportant plus de 196 millions de dollars pour 55 investis.
Pour bien marquer la différence entre les personnages, le colonel se nommera désormais O’Neill et non plus O’Neil.
Alexis Cruz (Skaraa) et Erick Avari (kasuf) seront les seuls acteurs à conserver leur personnage, dans la série.
Richard Kind sera le seul acteur à apparaître dans le film et dans Stargate Atlantis.
Lors du décryptage Daniel regrettent l’utilisation des travaux de Budge. Il fait référence à l’égyptologue réputé Sir E.A. Wallis Budge(1857-1934), du British Museum. Celui-ci fut anobli pour avoir déchiffré plusieurs textes majeurs, dont le Livre des Morts d’Ani et le Kebra Nagast.
Par souci d’économie, les différentes scènes de foules ont recours à des mannequins plutôt qu’à des figurants.
Stargate est le tout premier film référencé à disposer de son site internet. Crée en 1994 celui-ci contient bande annonce, photos et présentations.
Jaye Davidson (Râ), connu également pour The Crying Game (1992), n’apparut quasiment plus à l’écran après Stargate. Il se consacra en effet à son métier principal, le mannequinat.
Sha’uri, rebaptisée Sha’ree dans la série, sera interprétée par Vaitiare Bandera, qui avait été recalée pour le film.
En 2011 Dean Devlin, scénariste et producteur du film, envisage une possible reprise de la trilogie cinéma, après la fin de la franchise télé. Les acteurs reprendraient leurs personnages, l’action reprenant plusieurs années après celle du film, indépendamment de la série. Des discussions seraient en cours avec la MGM.
En 1928 des archéologues américains découvrent près de Guizèh un vaste socle antérieur à l’époque égyptienne telle que nous al connaissons. Il se révèle couvert de hiéroglyphes, mais aussi de caractères cunéiformes inconnus. Le socle lui même abrite un vaste et mystérieux cercle métallique. L’artefact demeure une énigme, jusqu’à ce qu’en 1994 l’US Army fasse appel au Dr. Daniel Jackson. Cet égyptologue controversé professe des théories pour le moins originales sur l’existence d’une civilisation pré-égyptienne, qui serait à l’origine des pyramides. Daniel découvre que les caractères représentent non des mots mais des constellations permettant de définir des objectifs incommensurablement lointains. Il permet ainsi l’ouverture de ce qui se révèle être la Porte des Etoiles. Daniel participe à un commando chargé d’explorer ce qui s’étend derrière la Porte, commandé par le Colonel O’Neil. Celui traverse une forte dépression, son fils s’étant tué en jouant avec son arme de service.
Les deux hommes vont rallier la planète Abydos, la Porte y découchant son alter ego local. Ce monde apparaît très semblable à l’antique Egypte, et recèle l’histoire de l’artefact. Jadis un extra terrestre parasitaire s’est emparé d’un hôte humain et s’est fait passer pour le dieu Râ, asservissant ainsi l’Egypte. Il a fait passer les actuels habitants d’Abydos à travers la Porte et ceux-ci sont demeurés ses esclaves après qu’une vaste révolte ait chassé le tyran de la Terre. Les égyptiens ont alors enseveli la Porte pour empêcher son retour. Daniel et O’Neil sympathise avec les habitants et les conduisent à la liberté en triomphant de Râ après de meurtriers combats. La bombe atomique qu’O’Neil avait secrètement apportée pour détruire la Porte d’Abydos en cas de danger sert finalement à sceller le destin du faux dieu. Les militaires repartent sur Terre en laissant derrière eux un Daniel ayant trouvé l’amour en la personne de la belle Sha’uri.
L’ouverture du film, jusqu’à l’arrivée sur Abydos, se montre des plus séduisantes, avec une succession dynamique de passages aussi variés que réussis. Lé générique, repris par la série, se révèle aussi sublime visuellement que musicalement. L’indicatif de David Arnold reste d’ailleurs totalement indissociable de l’univers Stargate. On apprécie toute la brève séquence de Guizèh, ..nous valant quelques plans somptueux des Pyramides, même si guère originaux. L’atmosphère de fouilles archéologiques égyptiennes des années 30 nous évoque par ailleurs un impérissable classique, on se demande d’ailleurs si le site de l’Arche d’Alliance n’est pas voisin de celui de la Porte !
La résolution de l’énigme de la Porte convainc également, par la qualité du jeu d’un James Spader interprétant un déjà savoureux Daniel, que Stargate SG-1, fort judicieusement conservera quasi inchangé. Daniel domine la séquence mais développe une relation sensible avec Barbara, encore une fois Sg-1 aura le bon goût de lui ménager plus tard espace (notamment dans Torment of Tantalus), ce qu’elle mérite amplement. Cette première partie s’apprécie d’autant plus qu’elle contient les seuls moments véritablement humoristiques du film, notamment grâce à la présence de l’excellent Richard Kind (Spin City).
Malheureusement quand cette introduction, couronnée par la spectaculaire ouverture de la Porte, parvient à son terme, le film n’en est encore qu’au commencement. Débute alors un un interminable pensum, aussi aride que le désert sans fin d’Abydos. Le marmoréen Colonel O’Neil, tout en clichés, symbolise parfaitement cette inflexion dommageable du film, tant il se révèle d’un premier degré absolu et massif. Le talent de Kurt Russel n’est pas en cause, car il interprète à la perfection cette version à haute dose en testostérone d’un personnage monolithique et. Choisir un suicidaire pour une mission éventuellement sans retour ne parait pas absurde en soi mais se traduit en définitive par des scènes d’une démonstrativité si naïve qu’elle en avoisine le ridicule, notamment entre O’Neil et le jeune Skaara.
Le tout est à l’avenant, entre personnages réduits à quelques poncifs et une continue exaltation pompière dont le premier degré absolu finit par épuiser le spectateur. Emmerich semble d’ailleurs à un tournant de sa carrière, ses œuvres suivantes (Independance Day, Godzilla, 2012...) confirmant cette tendance. Stargate, la Porte des Etoiles, pâtit également de son méchant, Râ manifestant une décadence et une perversité confite et maniérée l’empêchant de dynamiser le récit, ce que tout adversaire de qualité se doit d’entreprendre dans un film de genre. On assiste d’ailleurs à presqu’aucune réelle scène de confrontation électrique entre lui et les héros, la série va réaliser bien mieux en ce domaine.
De par la brièveté d’un épisode de 45 minutes, la série télévisée connaît une contrainte se transformant en atout puisque la forçant à l’épure, en supprimant les digressions inutiles pour en venir à l’essentiel. C’est le parfait contraire qui s’observe ici, dans ce film à la durée beaucoup trop étendue vis à vis de son contenu narratif relativement limité, en aucun cas supérieur à bon nombre d’épisodes de Stargate SG-1. Entre la découverte d’Abydos et le combat final s’étend un vaste surplace se résumant à des allées et venues ensablées et répétitives entre un nombre restreint de lieux, soit un terrible contre-sens par rapport au souffle de la découverte qu(instille la Porte.
L’impression de tourner en rond se renforce par de nombreux bavardages vains et dépourvus de l’irrésistible piquant que revêtiront souvent les dialogues ultérieurs. Les relations entre personnages eux mêmes réduits à de simples silhouettes ne peuvent déboucher sur rien d’exaltant. On distingue quelques scènes davantage relevées, souvent organisées autour d’un Daniel Jackson tenant perpétuellement le film à bout de bras. Pendant ce temps, au lieu de nous raconter une palpitante aventure, Emmerich s’amuse avec ses jouets onéreux, en filmant à satiété décors et costumes, soulignant le tout avec une rare emphase. L’affrontement final s’avère certes spectaculaire mais sans surprise et minuté jusqu’à l’artificiel.
Grâce à un budget conséquent (55 millions de dollars) Strargate bénéfice cependant d’une production soignée, avec des costumes et décors élégamment élaborés (salle du trône de Râ, vaisseau pyramidal) clairement supérieurs à ce qu’offrira une série portant performante à cet égard. L’amateur de spectaculaire en aura pour son argent, d’autant que les effets spéciaux manifestent une indéniable qualité et ont fort bien vieilli 17 ans plus tard. Mais il ne s’agit là que de l’habillage du récit et non de son cœur vivant. Les fans de Stargate SG-1 s’amuseront à recenser les ressemblances avec la série (bon nombre des technologies Go’aulds se voient déjà référencées, dont les mythiques cercles de teléportation) mais aussi les dissonances, le parasite extra terrestre demeurant très éloigné des Goa’ulds.
Stargate reste une honnête série B, confortablement budgétée plutôt que réellement inspirée. Le film commet l’erreur de mêler divers styles et atmosphères, avec des parties trop disjointes. Les promesses de la première ne seront pas tenues, du fait d’un scénario trop passe partout et mal équilibré, privé de dynamique. En l’état l’on éprouve du mal à percevoir où les auteurs auraient trouvé matière à développer une trilogie, tant le concept génial de la Porte y débouche sur un schéma convenu et limité. On saura gré au film de contenir en germe les différents arguments de la future saga télévisée, dont il ne constitue cependant qu’une ébauche. C’est fort judicieusement que Brad Wright et Jonathan Glassner n’hésiteront pas à moduler et amplifier fortement le postulat initial, notamment la personnalité d’un O’Neill se révélant non plus un boulet mais un irremplaçable moteur de l’histoire le rideau peut désormais se lever sur la geste de SG-1, car les Jaffas d’Apophis sont sur le point d’attaquer Stargate Command…
Le blockbuster Stargate atteignit ses objectifs commerciaux, rapportant plus de 196 millions de dollars pour 55 investis.
Pour bien marquer la différence entre les personnages, le colonel se nommera désormais O’Neill et non plus O’Neil.
Alexis Cruz (Skaraa) et Erick Avari (kasuf) seront les seuls acteurs à conserver leur personnage, dans la série.
Richard Kind sera le seul acteur à apparaître dans le film et dans Stargate Atlantis.
Lors du décryptage Daniel regrettent l’utilisation des travaux de Budge. Il fait référence à l’égyptologue réputé Sir E.A. Wallis Budge(1857-1934), du British Museum. Celui-ci fut anobli pour avoir déchiffré plusieurs textes majeurs, dont le Livre des Morts d’Ani et le Kebra Nagast.
Par souci d’économie, les différentes scènes de foules ont recours à des mannequins plutôt qu’à des figurants.
Stargate est le tout premier film référencé à disposer de son site internet. Crée en 1994 celui-ci contient bande annonce, photos et présentations.
Jaye Davidson (Râ), connu également pour The Crying Game (1992), n’apparut quasiment plus à l’écran après Stargate. Il se consacra en effet à son métier principal, le mannequinat.
Sha’uri, rebaptisée Sha’ree dans la série, sera interprétée par Vaitiare Bandera, qui avait été recalée pour le film.
En 2011 Dean Devlin, scénariste et producteur du film, envisage une possible reprise de la trilogie cinéma, après la fin de la franchise télé. Les acteurs reprendraient leurs personnages, l’action reprenant plusieurs années après celle du film, indépendamment de la série. Des discussions seraient en cours avec la MGM.
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
J’ai toujours adoré « le stargate » son fonctionnement, ses chevrons, dommage d’ailleurs ; dans le film il n’avait pas pensée à mettre des lumières aux chevrons.
Concernant la porte d’Atlantis je trouve dommage que les scènes d’ouverture de portes ont été bâclées, d’autant plus que celle-ci est plus « évoluée » et s’ouvre bien plus vite.
Concernant la dernière, l’ensemble de la porte tourne, aussi décevant que la série.
Concernant la porte d’Atlantis je trouve dommage que les scènes d’ouverture de portes ont été bâclées, d’autant plus que celle-ci est plus « évoluée » et s’ouvre bien plus vite.
Concernant la dernière, l’ensemble de la porte tourne, aussi décevant que la série.
Micksteed- Vicomte(sse)
- Age : 35
Localisation : 77
Date d'inscription : 24/11/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
SAISON 1 (1997-1998)
Cette première saison plante le décor de la série en amplifiant l’univers défini dans le film initial, tout en installant les personnages et leurs rôles respectifs dans l’équipe. Le lancement de Stargate SG-1 crée l’évènement, par la popularité demeurée vivace du film, ainsi que par la présence du très populaire Richard Dean Anderson, apportant son humour bien connu. Une fois l’effet de surprise évanoui, la série parvient à maintenir le succès initial grâce à l'attractivité de son original équipe de quatre individus, à la personnalité bien dessinée. Les audiences et l’impact auprès du public, notamment relayé par un Internet en pleine expansion, firent que Showtime passa commande de 44 épisodes supplémentaires dès la mi-saison, assurant la permanence de Stargate SG-1 dans des conditions rarement observées ailleurs. La série continue alors le plus grand succès que la chaîne ait connu depuis sa création dans le domaine de la fiction.
Si la saison doit inévitablement consacrer du temps à la mise en place des personnages et de leurs relations au sein de SG-1, elle parvient néanmoins à susciter plusieurs épisodes tout à fait brillants, demeurés particulièrement populaires chez les fans ( à commencer par le pilote, Children of the Gods). Jack O'Neill se situe plus en avant qu'ultérieurement, de par la présence de « RDA » mais aussi par sa préexistence dan le film. Il en va de même pour Daniel, incarnée à la perfection un Michael Shanks prolongeant avec inspiration le travail de James Spader . Teal’c et Sam finissent néanmoins par progressivement s’affirmer auprès du public. Amanda Tapping, loin d’être alors aussi populaire qu’elle le deviendra, eut fort à faire pour imposer le seul personnage féminin de l’équipe. Assez inévitablement dans de telles circonstances, Sam campe sur des positions devant moins rigides avec le temps. De plus, à la fois militaire et scientifique, Sam connaît un positionnement plus complexe et donc plus malaisé à appréhender que ses collègues masculins.
Teal'c (et Christopher Judge) connut également les difficultés inhérentes aux nouveaux venus au sein d'un univers narratif, aggravées par son parcours paraissant encore trouble. En définitive , tout au long de cette saison Daniel et Jack se positionnent davantage comme le moteur de SG-1 que postérieurement, quand l’équipe sera devenue pleinement chorale. Mais Stargate SG-1 fonctionne déjà fort efficacement. Le réseau des Portes des Étoiles tient toutes ses promesses. L'innovant cocktail entre mythologie et exploration spatiale apporte toute sa saveur et son originalité à la série, avec l’introduction cohérente et stimulante d’une dose de Fantasy au sein d'un récit relevant purement de la Science fiction.
Enfants des Dieux (Children of the Gods, 1-01-02, )
- I can save these people!! Please! Help me! Help me.
- Many have said that... But you are the first I believe could do it!
Plus d'un an après les évènements du film, le projet Stargate est en arrêt. La Porte est laissée inactive, surveillée par quelques militaires Soudain Apophis, nouveau leader des Goa'ulds passe à l'attaque, franchissant la Porte avec ses Jaffas : il enlève une femme soldat après avoir massacré ses camarades. Face à cette menace le projet Stargate est relancé, son responsable, le général Hammond faisant de nouveau appel à Jack O’Neill. Celui-ci retrouve le Dr. Jackson sur Abydos. Daniel rejoint le conflit après que Sha're et Skaara soient à leur tour enlevés par Apophis. Le seigneur de la guerre recherche une reine, symbole de sa puissance. Sur la planète Chulak, siège de son armée, il choisit finalement Sha're, dans laquelle une larve Goa’uld est implantée. Skaara subit le même sort, devenant le fils d’Apophis.
Jack et Daniel passent à l’attaque, accompagnés par une nouvelle venue, le capitaine Samantha carter, scientifique de haut vol mais aussi femme d’action. ils sont faits prisonniers sur Chulak par les Jaffas. Survient alors Teal’c, Primat d’Apophis. Alors qu'il était déjà ébranlé par les crimes d'Apophis, O'Neill achève de le convaincre d'entrer en rébellion. Il se retourne alors contre son ancien maître, aidant à l’évasion de nombreux prisonniers. Les rescapés parviennent ensuite à s'échapper par la Porte, malgré une offensive des Jaffas. Apophis se retire vers une destination inconnue, accompagné par Sha're et Skaara. SG-1 naît de cette victoire, s'apprêtant à mener un long et périlleux combat contre la menace Goa'uld.
Précédé par le film de 1994, le pilote de Stargate SG-1 doit faire face à contraintes particulières. Tout en assurant la jonction la plus fine et fidèle possible avec l'oeuvre initiale, ne serait-ce que pour ne pas s'aliéner le public de ce dernier. Il doit également instiller les profonds changements que Brad Wright et Jonathan Glassner, mais aussi Richard Dean Anderson, désirent mettre en place. Un exercice de style malaisé, pour lequel un double épisode ne sera certes pas de trop. Les auteurs jouent habilement leur partition, n’hésitant pas à reprendre plusieurs seconds rôles du film, ainsi que leurs interprètes, tout en veillant à ce que la situation initiale concorde parfaitement avec la conclusion de Stargate, la Porte des Étoiles. La problématique centrée sur Sha're et Skaara bâtit ainsi un pont idéal entre le film et sa série dérivée.
Et pourtant, très rapidement, le ton change, de même que les perspectives s’élargissent. L’idée maîtresse d'une multitude de Portes paramétrables, répandues de al galaxie accroît considérablement les potentialités de l'univers esquissé dans le film. Le dispositif se complétant par l’excellente idée de l’Iris (qu'étrangement les Goa’ulds ne reprendront jamais), la série vient de se trouver un moteur narratif d’une totale efficacité. Richard Dean Anderson fait vite entendre sa petite musique, alliant allant et humour, tellement plus enthousiasmante que le pathos à gros grain et le menton levé bien haut du personnage initial.
Alors que Michael Shanks renoue avec le Daniel original, celui-ci peut dès lors enfin bâtir une relation intéressante avec Jack. Les nouveaux venus, Sam et Teal’c, ont bénéficient de fortes scènes d'exposition, permettant de discerner avec acuité leur profil ainsi que le vif intérêt supplémentaire qu’il signifient pour la série. On peut également goûter pleinement la qualité du jeu des différents interprètes, déjà dans leur rôle avec une entière conviction. A l'issue d’une rencontre plaisamment électrique, Sam monte on ne peut plus clairement qu’elle ne s'en laissera pas compter. Jack semble déjà conquis, on le comprend. Don S. Davis impose d'emblée le général Hammond comme supérieur idéal de l’équipe à la savoureuse complicité avec Jack. Le courant passe à l'évidence parfaitement avec Dean Anderson, de même qu’entre les différents comédiens
Children of the Gods corrige un portant défaut du film en offrant à SG-1 un adversaire à sa hauteur, tonique et charismatique, en la personne d’Apophis. Peter Williams lui apporte un vrai caractère, tout en volonté impétueuse et en cruauté. La série n’hésite pas à jouer pleinement cette carte, un choix judicieux. L’affrontement entre SG-1 et son nouvel ennemi se traduit par des scènes de combat filmées et montées avec un grand sens de l’action Le retournement de Tea’l’c en constitue le point d’orgue, parfaitement minuté et suscitant une belle émotion. Bienvenue à bord ! Plusieurs pertinentes idées de mise en scène complètent habilement le dispositif, comme l’apposition horrifique du parasite Goa’aud ou le cérémonial de l’ouverture de la Porte, rendu plus spectaculaire par rapport au film, mais sans développements outranciers (lumières des chevrons).
En définitive, porté par un haletant scénario, Children of the Gods négocie à la perfection un virage difficile et entrouvre sous nos yeux un univers prometteur, considérablement,t élargi et dynamisé. L’équipe se voit mise en orbite avec entrain, même si les personnages demeurent encore à approfondir. L’Aventure débute sous les meilleurs auspices !
On découvre pour la première fois les larves Goa’ulds, concept inexistant dans le film. Effet horrifique garanti.
Brad Wright et Jonathan Glassner avaient déjà travaillé pour la MGM sur des séries de Science-fiction (notamment pou la reprise de The Outer Limits). Le studio fit donc appel à eux pour développer Stargate SG-1 quand il estima qu’il serait plus profitable de s’orienter vers le format téléviserai. Le duo ne parvient pas à collaborer sur cette transition avec Roland Emmerich et Dean Devlin, ulcérés par le choix de la MGM.
Richard Dean Anderson se joignit très tôt à l’élaboration de la série, séduit par le concept et travailla avec Brad Wright et Jonathan Glassner à propos de la nouvelle direction à impulser.
La série est tournée dan les studios de Vncouver, dont les paysages et forêts seront aisément reconnaissables tout au long de la série.
Il y a en tout neuf équipes SG, de SG-1 à SG-9.
Le trouble et le froid ressentis lors du passage de la Porte finiront par ne plus être évoqués ultérieurement.
Le major Samuels est interprété par Richard Wisden, bien connu des amateurs des X-Files car il vient d’interpréter en 1996 Modell, le « Pusher », l’un des plus populaires ennemis de Mulder et Scully. Samuels apparaîtra dans quatre épisodes.
Apophis est le dieu du mal, de l’entropie et de la Nuit au sein du panthéon égyptien. Sous sa forme de serpent il s’attaque sans cesse à la barque de Râ - le Soleil- durant son voyage sur l'océan primordial. Apophis (également nommé Apep) est vaincu chaque nuit, les autres dieux secourant Râ et chaque aurore marque sa défaite, célébrée comme il se doit. Les seules victoires, passagères, d’Apophis surviennent durant les éclipses solaires.
Contrairement au film, Stargate Command (SGC) se situe désormais dans la base bien réelle de Cheyenne Montain. L’entrée de SGC reconstitue celle de ce site et les concepteurs des décors se sont efforcés d’agir de même pour les différentes salles du complexe souterrain. A l’abri d’un impact nucléaire, comme de ses impulsions électromagnétiques, la base contenait d'importantes structures de commandement de l’ US Air Force. Le site est en fonctionnement restreint depuis 2006, par souci d'économie.
En version originale, l’épisode contient une allusion à MacGyver , avec Sam déclarant « It took us 15 years and 3 super-computers to MacGyver a system for the Gate on Earth! » Evidement Jack hausse le sourcil... La scène n’est pas reprise dans la version de 2009, sans doute pour des questions de droits.
En 2009 une version remastérisée du double épisode sortit en DVD, avec à la clef de ajouts et des surpressions de scènes et le remixage d’effets spéciaux, dont le vortex de la Porte, rendu plus semblable à ce qu’il deviendra tardivement dans la série, s’éloignant du modèle du film. La scène de nudité de Sha’re est également supprimée, pour éviter de restreindre le public visé. La piquante diatribe de Sam concernant la positon interne de ses organes génitaux manque aussi à l’appel (dommage), sans doute par ce quelle ne correspond pas à sa personnalité ultérieur, si appréciée par le public. La conclusion sur la contamination de Kawalsky est également effacée, elle apparaissait il est vrai quelque peu téléphonée. Le raid d’Apophis au SGC fait l'objet d’un ajout de cinématique, rendant l’ensemble plus cohérent avec le fonctionnement de la Porte : dans les deux sens , sans réactivation ni console dans la première version, (enfin, sans DHD, pour les Geeks). On aperçoit parmi les victimes du raid une femme Jaffa, ce qui sera confirmé par la suite, tout en demeurant rare. Le nouveau montage de diverses scènes et le réenregistreraient de plusieurs dialogues par des acteurs maîtrisant désormais davantage leurs personnages dynamise réellement l’ensemble.
Cette nouvelle version est dédiée à la mémoire de Don S. Davis. Children of the Gods marque également l'arrivée du Général Hammond, qui va vite s'imposer comme l'un des grands atouts de la série.
Cette première saison plante le décor de la série en amplifiant l’univers défini dans le film initial, tout en installant les personnages et leurs rôles respectifs dans l’équipe. Le lancement de Stargate SG-1 crée l’évènement, par la popularité demeurée vivace du film, ainsi que par la présence du très populaire Richard Dean Anderson, apportant son humour bien connu. Une fois l’effet de surprise évanoui, la série parvient à maintenir le succès initial grâce à l'attractivité de son original équipe de quatre individus, à la personnalité bien dessinée. Les audiences et l’impact auprès du public, notamment relayé par un Internet en pleine expansion, firent que Showtime passa commande de 44 épisodes supplémentaires dès la mi-saison, assurant la permanence de Stargate SG-1 dans des conditions rarement observées ailleurs. La série continue alors le plus grand succès que la chaîne ait connu depuis sa création dans le domaine de la fiction.
Si la saison doit inévitablement consacrer du temps à la mise en place des personnages et de leurs relations au sein de SG-1, elle parvient néanmoins à susciter plusieurs épisodes tout à fait brillants, demeurés particulièrement populaires chez les fans ( à commencer par le pilote, Children of the Gods). Jack O'Neill se situe plus en avant qu'ultérieurement, de par la présence de « RDA » mais aussi par sa préexistence dan le film. Il en va de même pour Daniel, incarnée à la perfection un Michael Shanks prolongeant avec inspiration le travail de James Spader . Teal’c et Sam finissent néanmoins par progressivement s’affirmer auprès du public. Amanda Tapping, loin d’être alors aussi populaire qu’elle le deviendra, eut fort à faire pour imposer le seul personnage féminin de l’équipe. Assez inévitablement dans de telles circonstances, Sam campe sur des positions devant moins rigides avec le temps. De plus, à la fois militaire et scientifique, Sam connaît un positionnement plus complexe et donc plus malaisé à appréhender que ses collègues masculins.
Teal'c (et Christopher Judge) connut également les difficultés inhérentes aux nouveaux venus au sein d'un univers narratif, aggravées par son parcours paraissant encore trouble. En définitive , tout au long de cette saison Daniel et Jack se positionnent davantage comme le moteur de SG-1 que postérieurement, quand l’équipe sera devenue pleinement chorale. Mais Stargate SG-1 fonctionne déjà fort efficacement. Le réseau des Portes des Étoiles tient toutes ses promesses. L'innovant cocktail entre mythologie et exploration spatiale apporte toute sa saveur et son originalité à la série, avec l’introduction cohérente et stimulante d’une dose de Fantasy au sein d'un récit relevant purement de la Science fiction.
Enfants des Dieux (Children of the Gods, 1-01-02, )
- I can save these people!! Please! Help me! Help me.
- Many have said that... But you are the first I believe could do it!
Plus d'un an après les évènements du film, le projet Stargate est en arrêt. La Porte est laissée inactive, surveillée par quelques militaires Soudain Apophis, nouveau leader des Goa'ulds passe à l'attaque, franchissant la Porte avec ses Jaffas : il enlève une femme soldat après avoir massacré ses camarades. Face à cette menace le projet Stargate est relancé, son responsable, le général Hammond faisant de nouveau appel à Jack O’Neill. Celui-ci retrouve le Dr. Jackson sur Abydos. Daniel rejoint le conflit après que Sha're et Skaara soient à leur tour enlevés par Apophis. Le seigneur de la guerre recherche une reine, symbole de sa puissance. Sur la planète Chulak, siège de son armée, il choisit finalement Sha're, dans laquelle une larve Goa’uld est implantée. Skaara subit le même sort, devenant le fils d’Apophis.
Jack et Daniel passent à l’attaque, accompagnés par une nouvelle venue, le capitaine Samantha carter, scientifique de haut vol mais aussi femme d’action. ils sont faits prisonniers sur Chulak par les Jaffas. Survient alors Teal’c, Primat d’Apophis. Alors qu'il était déjà ébranlé par les crimes d'Apophis, O'Neill achève de le convaincre d'entrer en rébellion. Il se retourne alors contre son ancien maître, aidant à l’évasion de nombreux prisonniers. Les rescapés parviennent ensuite à s'échapper par la Porte, malgré une offensive des Jaffas. Apophis se retire vers une destination inconnue, accompagné par Sha're et Skaara. SG-1 naît de cette victoire, s'apprêtant à mener un long et périlleux combat contre la menace Goa'uld.
Précédé par le film de 1994, le pilote de Stargate SG-1 doit faire face à contraintes particulières. Tout en assurant la jonction la plus fine et fidèle possible avec l'oeuvre initiale, ne serait-ce que pour ne pas s'aliéner le public de ce dernier. Il doit également instiller les profonds changements que Brad Wright et Jonathan Glassner, mais aussi Richard Dean Anderson, désirent mettre en place. Un exercice de style malaisé, pour lequel un double épisode ne sera certes pas de trop. Les auteurs jouent habilement leur partition, n’hésitant pas à reprendre plusieurs seconds rôles du film, ainsi que leurs interprètes, tout en veillant à ce que la situation initiale concorde parfaitement avec la conclusion de Stargate, la Porte des Étoiles. La problématique centrée sur Sha're et Skaara bâtit ainsi un pont idéal entre le film et sa série dérivée.
Et pourtant, très rapidement, le ton change, de même que les perspectives s’élargissent. L’idée maîtresse d'une multitude de Portes paramétrables, répandues de al galaxie accroît considérablement les potentialités de l'univers esquissé dans le film. Le dispositif se complétant par l’excellente idée de l’Iris (qu'étrangement les Goa’ulds ne reprendront jamais), la série vient de se trouver un moteur narratif d’une totale efficacité. Richard Dean Anderson fait vite entendre sa petite musique, alliant allant et humour, tellement plus enthousiasmante que le pathos à gros grain et le menton levé bien haut du personnage initial.
Alors que Michael Shanks renoue avec le Daniel original, celui-ci peut dès lors enfin bâtir une relation intéressante avec Jack. Les nouveaux venus, Sam et Teal’c, ont bénéficient de fortes scènes d'exposition, permettant de discerner avec acuité leur profil ainsi que le vif intérêt supplémentaire qu’il signifient pour la série. On peut également goûter pleinement la qualité du jeu des différents interprètes, déjà dans leur rôle avec une entière conviction. A l'issue d’une rencontre plaisamment électrique, Sam monte on ne peut plus clairement qu’elle ne s'en laissera pas compter. Jack semble déjà conquis, on le comprend. Don S. Davis impose d'emblée le général Hammond comme supérieur idéal de l’équipe à la savoureuse complicité avec Jack. Le courant passe à l'évidence parfaitement avec Dean Anderson, de même qu’entre les différents comédiens
Children of the Gods corrige un portant défaut du film en offrant à SG-1 un adversaire à sa hauteur, tonique et charismatique, en la personne d’Apophis. Peter Williams lui apporte un vrai caractère, tout en volonté impétueuse et en cruauté. La série n’hésite pas à jouer pleinement cette carte, un choix judicieux. L’affrontement entre SG-1 et son nouvel ennemi se traduit par des scènes de combat filmées et montées avec un grand sens de l’action Le retournement de Tea’l’c en constitue le point d’orgue, parfaitement minuté et suscitant une belle émotion. Bienvenue à bord ! Plusieurs pertinentes idées de mise en scène complètent habilement le dispositif, comme l’apposition horrifique du parasite Goa’aud ou le cérémonial de l’ouverture de la Porte, rendu plus spectaculaire par rapport au film, mais sans développements outranciers (lumières des chevrons).
En définitive, porté par un haletant scénario, Children of the Gods négocie à la perfection un virage difficile et entrouvre sous nos yeux un univers prometteur, considérablement,t élargi et dynamisé. L’équipe se voit mise en orbite avec entrain, même si les personnages demeurent encore à approfondir. L’Aventure débute sous les meilleurs auspices !
On découvre pour la première fois les larves Goa’ulds, concept inexistant dans le film. Effet horrifique garanti.
Brad Wright et Jonathan Glassner avaient déjà travaillé pour la MGM sur des séries de Science-fiction (notamment pou la reprise de The Outer Limits). Le studio fit donc appel à eux pour développer Stargate SG-1 quand il estima qu’il serait plus profitable de s’orienter vers le format téléviserai. Le duo ne parvient pas à collaborer sur cette transition avec Roland Emmerich et Dean Devlin, ulcérés par le choix de la MGM.
Richard Dean Anderson se joignit très tôt à l’élaboration de la série, séduit par le concept et travailla avec Brad Wright et Jonathan Glassner à propos de la nouvelle direction à impulser.
La série est tournée dan les studios de Vncouver, dont les paysages et forêts seront aisément reconnaissables tout au long de la série.
Il y a en tout neuf équipes SG, de SG-1 à SG-9.
Le trouble et le froid ressentis lors du passage de la Porte finiront par ne plus être évoqués ultérieurement.
Le major Samuels est interprété par Richard Wisden, bien connu des amateurs des X-Files car il vient d’interpréter en 1996 Modell, le « Pusher », l’un des plus populaires ennemis de Mulder et Scully. Samuels apparaîtra dans quatre épisodes.
Apophis est le dieu du mal, de l’entropie et de la Nuit au sein du panthéon égyptien. Sous sa forme de serpent il s’attaque sans cesse à la barque de Râ - le Soleil- durant son voyage sur l'océan primordial. Apophis (également nommé Apep) est vaincu chaque nuit, les autres dieux secourant Râ et chaque aurore marque sa défaite, célébrée comme il se doit. Les seules victoires, passagères, d’Apophis surviennent durant les éclipses solaires.
Contrairement au film, Stargate Command (SGC) se situe désormais dans la base bien réelle de Cheyenne Montain. L’entrée de SGC reconstitue celle de ce site et les concepteurs des décors se sont efforcés d’agir de même pour les différentes salles du complexe souterrain. A l’abri d’un impact nucléaire, comme de ses impulsions électromagnétiques, la base contenait d'importantes structures de commandement de l’ US Air Force. Le site est en fonctionnement restreint depuis 2006, par souci d'économie.
En version originale, l’épisode contient une allusion à MacGyver , avec Sam déclarant « It took us 15 years and 3 super-computers to MacGyver a system for the Gate on Earth! » Evidement Jack hausse le sourcil... La scène n’est pas reprise dans la version de 2009, sans doute pour des questions de droits.
En 2009 une version remastérisée du double épisode sortit en DVD, avec à la clef de ajouts et des surpressions de scènes et le remixage d’effets spéciaux, dont le vortex de la Porte, rendu plus semblable à ce qu’il deviendra tardivement dans la série, s’éloignant du modèle du film. La scène de nudité de Sha’re est également supprimée, pour éviter de restreindre le public visé. La piquante diatribe de Sam concernant la positon interne de ses organes génitaux manque aussi à l’appel (dommage), sans doute par ce quelle ne correspond pas à sa personnalité ultérieur, si appréciée par le public. La conclusion sur la contamination de Kawalsky est également effacée, elle apparaissait il est vrai quelque peu téléphonée. Le raid d’Apophis au SGC fait l'objet d’un ajout de cinématique, rendant l’ensemble plus cohérent avec le fonctionnement de la Porte : dans les deux sens , sans réactivation ni console dans la première version, (enfin, sans DHD, pour les Geeks). On aperçoit parmi les victimes du raid une femme Jaffa, ce qui sera confirmé par la suite, tout en demeurant rare. Le nouveau montage de diverses scènes et le réenregistreraient de plusieurs dialogues par des acteurs maîtrisant désormais davantage leurs personnages dynamise réellement l’ensemble.
Cette nouvelle version est dédiée à la mémoire de Don S. Davis. Children of the Gods marque également l'arrivée du Général Hammond, qui va vite s'imposer comme l'un des grands atouts de la série.
Petit souci avec les photos, je les poste ce soir.
Dernière édition par Estuaire44 le Lun 25 Juil 2011 - 17:16, édité 1 fois
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Episode super, qui nous plonge directement dans l'optique de la série
Cela fait des lustres que je n'ai pas revu l'épisode original mais j'ai le remastérisé en DVD. Il y a eu en effet pas mal de changements [il faut absolument écouter les commentaires audio qui vont avec le DVD ], au niveau des effets spéciaux, des répliques mais aussi du générique de fin [ils ont rajouté un texte à la mémoire de Don S. Davis]. Pour le vortex, ils ont repris celui d'Atlantis il me semble
Il faut aussi savoir que l'acteur jouant Skaara est le même dans le premier film et dans la série
Cela fait des lustres que je n'ai pas revu l'épisode original mais j'ai le remastérisé en DVD. Il y a eu en effet pas mal de changements [il faut absolument écouter les commentaires audio qui vont avec le DVD ], au niveau des effets spéciaux, des répliques mais aussi du générique de fin [ils ont rajouté un texte à la mémoire de Don S. Davis]. Pour le vortex, ils ont repris celui d'Atlantis il me semble
Il faut aussi savoir que l'acteur jouant Skaara est le même dans le premier film et dans la série
TorriGilly- Duc(hesse)
- Age : 33
Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Oui, pour Skaara je l'ai mis dans les IS du film
Pour le vortex cela m'a fait penser à celui des saisons 9 et 10 de SG1, mais il est fort possible que cela soit aussi celui de SGA !
Je vais rajouter la dédicace à Davis, effectivement.
Pour le vortex cela m'a fait penser à celui des saisons 9 et 10 de SG1, mais il est fort possible que cela soit aussi celui de SGA !
Je vais rajouter la dédicace à Davis, effectivement.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Arf j'avais sauté une ligne pour SkaaraEstuaire44 a écrit:Oui, pour Skaara je l'ai mis dans les IS du film
Pour le vortex cela m'a fait penser à celui des saisons 9 et 10 de SG1, mais il est fort possible que cela soit aussi celui de SGA !
Pour le vortex, il me semble même que RDA en parle dans les commentaires de l'épisode. Il faudrait que je les réécoute
TorriGilly- Duc(hesse)
- Age : 33
Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
TorriGilly- Duc(hesse)
- Age : 33
Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Je me souviens de cette femme princesse ou reine enlevée (qui est la femme d'un des héros ?) et ayant décroché de la série, qui me déconcertait par son mélange de SF et d'Egypte ancienne, je n'ai jamais su ce qu'elle était devenue.
Don S Davis rappelle un peu Dana Eclar, le complice de Mc Gyver.
Si la série débutait aujourd'hui, je serais plus réceptif car grâce à Scott Bakula, j'ai fait le pas vers la SF.
Don S Davis rappelle un peu Dana Eclar, le complice de Mc Gyver.
Si la série débutait aujourd'hui, je serais plus réceptif car grâce à Scott Bakula, j'ai fait le pas vers la SF.
Invité- Invité
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
C'est Sha're, la femme de Daniel Jackson. Elle a effectivement été enlevée et est devenue la reine d'Apophis. Bon... Elle a mal fini quoi Elle a été tué par Teal'c alors qu'elle tentait de tuer Daniel si je me souviens bienPatricks a écrit:Je me souviens de cette femme princesse ou reine enlevée (qui est la femme d'un des héros ?) et ayant décroché de la série, qui me déconcertait par son mélange de SF et d'Egypte ancienne, je n'ai jamais su ce qu'elle était devenue.
TorriGilly- Duc(hesse)
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Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Triste histoire. Sha're rencontre l'égyptologue Daniel Jackson sur laplanète Abydos, durant le film initial. Daniel refuse de revenir sur Terre et devient son mari. Au début de la série elle est enlevée par Apophis et devient l'hôte asservie du Goa'uld Amonet, enfermée dans son propre corps. Après plusieurs péripéties Daniel parvient à entrer en contact avec elle et tente de la libérer. mais Amonet est le plus fort et Sha're s'apprête à tuer Daniel quand elle abattue par un autre membre de SG-1, Teal'c. Dans un dernier souffle elle a alors le temps de dire adieu à Daniel. (saison 3)
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
L’ennemi intérieur (The Enemy Within, 1-03, )
- He was your friend.
- My friend died on the table
Le major Kawalsky, vétéran d’Abydos, est le leader de SG-2 ainsi qu’un vieil ami d’O’Neill. Il a été secrètement parasité par un Goa’uld durant la bataille de Chulak. Le Goa’uld finit par être repéré par les médecins de SGC. Parallèlement le colonel Kennedy veut traiter Teal’c, considéré avec méfiance, comme un cobaye pour obtenir le maximum d’informations sur la larve g qu’il transporte. A la grande colère d’O’Neill, le colonel tente également de s’opposer à l’opération tentant de libérer Kawalsky, toujours dans le but d’en apprendre davantage. Hammond s’y refuse avec véhémence. L’intervention se révèle un succès, notamment grâce à Teal’c, qui s’est volontairement prêté aux expériences de l’equipe médicale de SGC. Mais Kawalsky reste en fait sous l’influence de l’alien. Teal’c l’empèche in extremis de s’enfuir par la Porte. Vaincu, le Goa’uld décide alors de se suicider, entrainant également Kawalsky dans la mort. Teal’c a désormais convaincu Hammond de sa loyauté et intègre une SG-1 cette fois définitivement formée.
L’action de The Enemy Within se situe dans l’immédiat prolongement de celle de Children of the Gods et va parachever le portrait de l’abomination Goa’uld entamée par le pilote. En effet, après une vision extérieure de la profanation physique que constitue cette possession (via Sha’re) nous découvrons ici la damnation qu’elle induit pour l’esprit de l’hôte, à travers les tourments vécus par Kawalsky. Cette relation se montre aussi implacable que bouleversante. Elle doit beaucoup au grand talent de Jay Acovone, qui incarne successivement les humeurs des deux êtres partageant un même corps avec une parfaite conviction. L’entente avec un remarquable Dean Andersons est parfaite. L’intensité psychologique de ce récit particulièrement sombre se voit également soutenu par le huis clos souterrain et oppressant du SGC, dont l’impact s’accroit par contraste avec les aventures précédentes. La scène de l’opération s’avère particulièrement émouvante. L’on pourra certes regretter la disparation prématurée du valeureux et sympathique Kawalsky, qui aurait pu par ailleurs constituer un appréciable personnage récurent à la tête de SG-2. Mais il s’agit en l’occurrence d’un sacrifice nécessaire.
Certes destinée à un public familial, la série doit cependant à tout prix se préserver du danger du happy end sirupeux, pour conserver intacts ses enjeux et sa vraisemblance. La disparition de son compagnon d’armes personnalise encore davantage le combat de Jack. The Enemy Within donne de celui-ci un portrait plus grave et sensible qu’à l’accoutumée, rendant agréablement complexe ce personnage dont les facéties ne minimisent pas l’intransigeance des principes moraux. Stargate SG-1 gagne en crédibilité en affrontant de face les aspects les plus sombres du conflit en cours, ce qu’exprime d’ailleurs conjointement les avanies subies avec dignité par Teal’c (admirable Christpher Judge), de la part du monstrueusement cynique Kennedy, incarné avec brio par Alan Rachins. Que Hammond manifeste quelques réticences initiales vis-à-vis de Teal’c paraît également aussi lucide qu’habile. Les deux segments du scenario, animés par la même gravité valorisant la série, se rejoignent sans artificialité jusqu’à une conclusion manifestant le tact de ne pas pointer comme une joyeuse victoire l’incorporation de Teal’c dans SG-l.
La guerre ne se remportera pas en chansons, la fleur au fusil. Idéalement placé à l’orée des aventures de SG-1, The Enemy Within exprime avec talent le caractère résolument adulte que revêt la série derrière l’humour et le Space opera, ainsi que la variété de ses épisodes, entre rire et émotion. Il dresse également de fort beaux portraits psychologiques de Jack et de Teal’c, ainsi que de leur amitié. Sam et Daniel demeurent périphériques, ce qui évite d’éparpiller le récit. Leur complicité se tisse néanmoins elle aussi, à travers l’analyse combinée des évènements en cours menée par leurs brillants esprits. SG-1 définitivement constituée, à l’issue de cet épisode la saison aura achevé de planter le décor de l’univers de Stargate SG-1, du moins an jusqu’aux futures extensions de celui-ci !
Nous découvrons comment s’orthographie « Teal’c » quand Jack l’épelle à la secrétaire de Kennedy.
Le sigle « DHD » (Dial Home Device) est institué par Sam et Daniel pour désigner les consoles de programmation des Portes.
Un valeureux sous officier n’hésite pas à s’opposer seul au Goa’uld quand celui-ci programme la Porte et en subit un rude contrecoup. Il s’agit du sergent Walter Harriman, qui assurera le plus souvent le contrôle de la Porte et de l’Iris au fil de la série. Le personnage ainsi que son interprète, le sympathique Gary Jones, sont très populaires auprès des fans. Gary Jones a réalisé plusieurs apparitions au sein de séries SF et fantastiques, dont récemment le Sanctuary d’Amanda Tapping. Walter verra son rôle accru quand il deviendra l’assistant personnel du Général O’Neill, à la demande de Richard Dean Anderson.
Amanda Tapping fur légèrement blessée à la tête durant le tournage de la scène où Kawalsky projette Sam sur la paroi de l’ascenseur. Du fait des gros plans sur les visages, le recours à une doublure était impossible.
D’habitude tout à fait convenable, la version française affuble le Goa’uld d’une voix nasillarde ridicule, affectant la réussite de nombreuses scènes.
L’épisode indique que la Galaxie est en grande partie peuplée de divers peuples provenant de la Terre, d’où une (relative) justification des facilités de communication entre eux et SG-1.
Malgré son décès, Kawalsky apparaîtra dans trois épisodes supplémentaires, notamment grâce à l’emploi de réalités alternatives.
A la fin de l’épisode, quand SG-1 s’apprête à franchir la porte, Sam emploie le terme MALP (Mobile Analytic Laboratory Probe) pour la première fois, désignant le véhicule passant sur les autres mondes en avant-garde, pour une reconnaissance des lieux.
- He was your friend.
- My friend died on the table
Le major Kawalsky, vétéran d’Abydos, est le leader de SG-2 ainsi qu’un vieil ami d’O’Neill. Il a été secrètement parasité par un Goa’uld durant la bataille de Chulak. Le Goa’uld finit par être repéré par les médecins de SGC. Parallèlement le colonel Kennedy veut traiter Teal’c, considéré avec méfiance, comme un cobaye pour obtenir le maximum d’informations sur la larve g qu’il transporte. A la grande colère d’O’Neill, le colonel tente également de s’opposer à l’opération tentant de libérer Kawalsky, toujours dans le but d’en apprendre davantage. Hammond s’y refuse avec véhémence. L’intervention se révèle un succès, notamment grâce à Teal’c, qui s’est volontairement prêté aux expériences de l’equipe médicale de SGC. Mais Kawalsky reste en fait sous l’influence de l’alien. Teal’c l’empèche in extremis de s’enfuir par la Porte. Vaincu, le Goa’uld décide alors de se suicider, entrainant également Kawalsky dans la mort. Teal’c a désormais convaincu Hammond de sa loyauté et intègre une SG-1 cette fois définitivement formée.
L’action de The Enemy Within se situe dans l’immédiat prolongement de celle de Children of the Gods et va parachever le portrait de l’abomination Goa’uld entamée par le pilote. En effet, après une vision extérieure de la profanation physique que constitue cette possession (via Sha’re) nous découvrons ici la damnation qu’elle induit pour l’esprit de l’hôte, à travers les tourments vécus par Kawalsky. Cette relation se montre aussi implacable que bouleversante. Elle doit beaucoup au grand talent de Jay Acovone, qui incarne successivement les humeurs des deux êtres partageant un même corps avec une parfaite conviction. L’entente avec un remarquable Dean Andersons est parfaite. L’intensité psychologique de ce récit particulièrement sombre se voit également soutenu par le huis clos souterrain et oppressant du SGC, dont l’impact s’accroit par contraste avec les aventures précédentes. La scène de l’opération s’avère particulièrement émouvante. L’on pourra certes regretter la disparation prématurée du valeureux et sympathique Kawalsky, qui aurait pu par ailleurs constituer un appréciable personnage récurent à la tête de SG-2. Mais il s’agit en l’occurrence d’un sacrifice nécessaire.
Certes destinée à un public familial, la série doit cependant à tout prix se préserver du danger du happy end sirupeux, pour conserver intacts ses enjeux et sa vraisemblance. La disparition de son compagnon d’armes personnalise encore davantage le combat de Jack. The Enemy Within donne de celui-ci un portrait plus grave et sensible qu’à l’accoutumée, rendant agréablement complexe ce personnage dont les facéties ne minimisent pas l’intransigeance des principes moraux. Stargate SG-1 gagne en crédibilité en affrontant de face les aspects les plus sombres du conflit en cours, ce qu’exprime d’ailleurs conjointement les avanies subies avec dignité par Teal’c (admirable Christpher Judge), de la part du monstrueusement cynique Kennedy, incarné avec brio par Alan Rachins. Que Hammond manifeste quelques réticences initiales vis-à-vis de Teal’c paraît également aussi lucide qu’habile. Les deux segments du scenario, animés par la même gravité valorisant la série, se rejoignent sans artificialité jusqu’à une conclusion manifestant le tact de ne pas pointer comme une joyeuse victoire l’incorporation de Teal’c dans SG-l.
La guerre ne se remportera pas en chansons, la fleur au fusil. Idéalement placé à l’orée des aventures de SG-1, The Enemy Within exprime avec talent le caractère résolument adulte que revêt la série derrière l’humour et le Space opera, ainsi que la variété de ses épisodes, entre rire et émotion. Il dresse également de fort beaux portraits psychologiques de Jack et de Teal’c, ainsi que de leur amitié. Sam et Daniel demeurent périphériques, ce qui évite d’éparpiller le récit. Leur complicité se tisse néanmoins elle aussi, à travers l’analyse combinée des évènements en cours menée par leurs brillants esprits. SG-1 définitivement constituée, à l’issue de cet épisode la saison aura achevé de planter le décor de l’univers de Stargate SG-1, du moins an jusqu’aux futures extensions de celui-ci !
Nous découvrons comment s’orthographie « Teal’c » quand Jack l’épelle à la secrétaire de Kennedy.
Le sigle « DHD » (Dial Home Device) est institué par Sam et Daniel pour désigner les consoles de programmation des Portes.
Un valeureux sous officier n’hésite pas à s’opposer seul au Goa’uld quand celui-ci programme la Porte et en subit un rude contrecoup. Il s’agit du sergent Walter Harriman, qui assurera le plus souvent le contrôle de la Porte et de l’Iris au fil de la série. Le personnage ainsi que son interprète, le sympathique Gary Jones, sont très populaires auprès des fans. Gary Jones a réalisé plusieurs apparitions au sein de séries SF et fantastiques, dont récemment le Sanctuary d’Amanda Tapping. Walter verra son rôle accru quand il deviendra l’assistant personnel du Général O’Neill, à la demande de Richard Dean Anderson.
Amanda Tapping fur légèrement blessée à la tête durant le tournage de la scène où Kawalsky projette Sam sur la paroi de l’ascenseur. Du fait des gros plans sur les visages, le recours à une doublure était impossible.
D’habitude tout à fait convenable, la version française affuble le Goa’uld d’une voix nasillarde ridicule, affectant la réussite de nombreuses scènes.
L’épisode indique que la Galaxie est en grande partie peuplée de divers peuples provenant de la Terre, d’où une (relative) justification des facilités de communication entre eux et SG-1.
Malgré son décès, Kawalsky apparaîtra dans trois épisodes supplémentaires, notamment grâce à l’emploi de réalités alternatives.
A la fin de l’épisode, quand SG-1 s’apprête à franchir la porte, Sam emploie le terme MALP (Mobile Analytic Laboratory Probe) pour la première fois, désignant le véhicule passant sur les autres mondes en avant-garde, pour une reconnaissance des lieux.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Je me souviens de cet épisode, j'ai dû sans doute lâcher la série au bout d'une dizaine, j'ai tenu plus longtemps que Buffy.
Très belle série de SF visuellement.
Très belle série de SF visuellement.
Invité- Invité
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Estuaire44 a écrit:Vaincu, le Goa’uld décide alors de se suicider, entrainant également Kawalsky dans la mort.
Un valeureux sous officier n’hésite pas à s’opposer seul au Goa’uld quand celui-ci programme la Porte et en subit un rude contrecoup. Il s’agit du sergent Walter Harriman, qui assurera le plus souvent le contrôle de la Porte et de l’Iris au fil de la série. Le personnage ainsi que son interprète, le sympathique Gary Jones, sont très populaires auprès des fans. Gary Jones a réalisé plusieurs apparitions au sein de séries SF et fantastiques, dont récemment le Sanctuary d’Amanda Tapping. Walter verra son rôle accru quand il deviendra l’assistant personnel du Général O’Neill, à la demande de Richard Dean Anderson.
Amanda Tapping fur légèrement blessée à la tête durant le tournage de la scène où Kawalsky projette Sam sur la paroi de l’ascenseur. Du fait des gros plans sur les visages, le recours à une doublure était impossible.
Il se suicide? C'est pas Teal'c qui le scalpe avec la porte? Faut que je revois l'épisode!
Harriman est en effet très apprécié des fans, il est souvent invité aux conventions et s'entend très très bien avec les autres acteurs [on remarque que ceux de l'équipe SG1 ne prennent pas la "grosse tête" ]
Amanda n'a jamais eu de chance sur le tournage, elle a souvent été blessée. Notamment lors des scènes où elle utilise une arme. J'avais lu quelque part que les MP5 lui envoyait les douilles sur le visage et elle s'est retrouvée plusieurs fois avec le visage marqué [Bon après elle est peut-être pas douée vu que ça n'arrivait qu'à elle ]. Quand ils sont passés aux MP90, qui envoient les douilles vers le bas, elle n'a plus eu de soucis
TorriGilly- Duc(hesse)
- Age : 33
Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
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