Série "Stargate - SG1" (1)
+11
Lala
Dearesttara
Cetp65
Micksteed
TorriGilly
Estuaire44
DominiqueDB
klokloh
MaraJadeB
Evelyne
Philo
15 participants
CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: Les SÉRIES TÉLÉ, FILMS, ACTEURS, ACTRICES & autres Artistes :: Les Séries Télé
Page 11 sur 34
Page 11 sur 34 • 1 ... 7 ... 10, 11, 12 ... 22 ... 34
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
"Enterprise" prend un peu cette tournure dans l'épisode "L'espion qui l'aimait" (03-04). Dans une scène de marché "médiéval" avec des torches pour éclairage et des murs genre château fort, on se croirait même un instant dans "Les rois maudits". Mais même si j'adore Scott Bakula, j'aurai préféré - tout comme pour Stargate SG1 - les décors d'anticipation traditionnels de la SF, tours géantes, vaisseaux spatiaux gigantesques, c'est ce que l'on retrouve dans "Caprica", série diffusée sur SyFy, préquelle de "Battlestar Galactica".
Invité- Invité
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Les vaisseaux et les batailles spatiales arrivent un peu plus tard dans SG1
TorriGilly- Duc(hesse)
- Age : 33
Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Bref retour à Paname, avant de repartir en vacances pour une grosse semaine. j'en profite pour vous présenter.... Hathoooor ! (roulement de tambour)
Hathor (Hathor, 1-14, )
- We are Hathor. You would be wise to unbind us and kneel before your Goddess.
- Hello.
- We are the mother of all Pharaohs.
- Of course we are! General. Why don't we call County Mental Health? See if we can find a nice little rubber room for the lady.
Hathor, grande génitrice des Goa'ulds, a jadis été plongée dans le sommeil par Râ, désireux de régner seul. Elle est réveillée par des archéologues qui actionnent malencontreusement son sarcophage. Après les avoir massacré, Hathor, en quête de la Porte et de Râ, parvient au SGC, où son sarcophage a été envoyé pour étude. Grâce à une toxine émise par sa bouche sous forme d'un nuage rose, elle assujettit à sa séduction toute la partie mâle du personnel de la base, y compris Hammond et les hommes de SG-1. Teal'c est cependant protégé par son symbiote. Hathor s'apprête à utiliser les soldats comme hôtes des larves Goa'ulds qu'elle a généré. Les femme de la bases, sont emprisonnées ainsi que Teal'c . Hathor choisit O'Neill comme Primat, pour avoir tué Râ (Daniel devient lui le consort servant à à la… fécondation). Elle incise l'abdomen de jack et ce dernier dans une baignoire remplie de larves, pour que la transformation en Jaffa s'accomplisse. Mais les femmes, menées par Sam et Janet, s'échappent, libèrent Teal'c et mettent progressivement les hommes hors de combat. Jack est secouru in extremis et les larves détruites par le feu. Jack est guéri grâce aux propriétés curatives du sarcophage. Vaincue, Hathor parvient néanmoins à atteindre la Porte puis à se réfugier sur Chulak. Parce qu'elle le vaut bien.
Hathor, indubitablement l’une des grandes figures de cette première saison, va nous valoir un épisode à la fois drôle animé et… torride. On s’amuse effectivement beaucoup tout au long du récit, en premier lieu grâce à un véritable festival de dialogues irrésistibles ; O’Neill apparaît bien entendu en vedette, tandis que son duo avec Daniel se met décidément en place. Mais Hathor elle même, par son ton proclamatrice quelque peu décalé et son pluriel de majesté énoncé avec un total aplomb apporte aussi une efficace contribution. Les hommes soumis au charme hathorique divertissent également par les scènes absurdes qu’ils suscitent. Cela s’avère particulièrement vrai pour Crane de Marbre, enfin, pour le général Hammond, d’autant que Don S. Davis se montre brillant à ce jeu, visiblement ravi de varier son personnage. L’épisode doit d’ailleurs être visionné en version originale, les expressions s’y avèrent davantage savoureuses qu’en version français.
Les hommes viennent de Chulak, les femmes viennent de Cimméria. Hathor séduit également par la version légère et enlevée qu’elle présente de l’éternelle querelle entre les sexes. Cette mise en avant des dames au sein de l’univers par ailleurs très viril de Stargate SG-1 s’effectue sans pesanteur et demeure avant tout divertissante. Il semblera certes improbable, étant donné la faible proportion du personnel féminin au sein de la base, que la libération de celle-ci s’effectue de manière aussi aisée. La présence de Teal’c y pallie légèrement et le côté entraînant de la situation suscite l’indulgence. Surtout la contre attaque des Amazones du SGC permet de définitivement installer la complicité entre Sam et une Janet élargissant son répertoire, ce qui demeurera un axe fort de la série. Sam bénéficie enfin du coup de projecteur qu’elle mérite après plusieurs épisodes la maintenant au second plan et son sourire constitue une conclusion des plus chaleureuses pour l’épisode.
Hathor se caractérise également par une intrigue imposant un tempo élevé, multipliant rebondissements coups de théâtre, tout en insérant quelques scènes d’action efficaces et en s’aventurant avec succès aux confins de l’horrifique. Certains passages (l’incision de l’abdomen de jack, la baignoire grouillante de larves, les hommes devenus de vrai zombies…) frappent assez fort en ce domaine, le succès de l’épisode consistant à rendre fluide leur coexistence avec les dialogues humoristiques. L’ensemble se montre cohérent, tout en suscitant des situations originales et en dramatisant en définitive les évènements, Hathor demeurant sans doute l’une des Goa’ulds ayant avoisiné le plus la victoire sur SGC.
L’on reprochera à Hathor plusieurs facilités scénaristiques (survenue peu claire d’Hathor au SGC, évacuation quasi miraculeuse de celle-ci hors de la baignoire enflammée, présence sans raison du (superbe) sarcophage dans la salle d’embarquement, Jack et les autres envisageant pas tout de suite qu’Hathor puisse être une Goa’uld etc. Qu’importe, le côté légèrement décalé de cet opus autorise une telle liberté, tandis qu’on lui saura gré de développer l’univers de la série, en exposant le moyen de reproduction des Goa’ulds et de création des Jaffas (rien de très ragoutant). L’épisode bénéficie par ailleurs d’une magnifique musique, très évocatrice des mystères hathoriques.
L’épisode se caractérise également par le casting absolument génial de la sublime Suanne Braun, à l’incroyable présence à l’écran. Sexiest Goa'uld ever s’exclamerait notre ami collectionneur des Simpson, tant l’actrice apporte une sensualité brute au personnage, ainsi qu’un authentique charisme. Sans cette remarquable performance, affolant le thermomètre et rivant l’œil à l’écran, l’épisode passerait à côté d’une dimension essentielle. De son succès. Il demeure sans doute l’opus le plus sexué de Stargate SG-1, tandis que l’on se réjouit que les producteurs n’aient pas craint d’avoir recours à une vraie femme plutôt qu’à un de ces mannequins squelettiques peuplant les magazines. Outre l’arme sexuelle, le récit développe une autre situation originale avec les premiers vrais dialogues de la série entre Goa’uld et humains. La flamboyante personnalité d’Hathor permet d’optimiser cette situation. Autant dire que, dès l’instant où elle franchit la Porte, on espère avec impatience le retour de cette adversaire aussi troublante que létale !
Hathor est la déesse des festivités (musique et danse), de l’art, de la joie, de l’amour et de la fertilité mais aussi des accouchements. Cette figure très populaire du panthéon égyptien a connu de nombreux échos parmi les peuples de l’Antiquité. Elle influence ainsi l’Aphrodite des Grecs, l’Ishtar des Babyloniens, la Cérès des Romains etc. Chaque matin, Hathor veille à la résurrection du Soleil. Elle danse devant Râ quand le Seigneur du Ciel est triste, lui redonnant ardeur et énergie. Cette déesse incarnant le principe féminin remonte à la plus ancienne Egypte, associée à Horus pour le masculin. Elle était considérée comme à la fois la nourrice et la reine des tous les Pharaons.
Sur son sarcophage Hathor est représentée avec ses attributs traditionnels, les deux cornes placées sur sa tête et enserrant le disque solaire.
L’abondante chevelure aux boucles tombantes arborée par Suanne Braun est la coiffure dite «hathorique». Cette perruque aux deux retombées sur le devant est un objet considéré comme érotique par excellence par les Egyptiens. Elle appartient aux attributs traditionnellement associés à la Déesse, représentée la portant sur les peintures et sculptures de l’époque. Egyptiens et égyptiennes portaient les cheveux courts, du fait de la chaleur et par mesure d’hygiène. Cependant ils utilisaient des perruques très ritualisées dans diverses circonstances, notamment érotiques concernant les femmes. La chevelure abondante était considérée comme particulièrement sensuelle.
La sud–africaine Suanne Braun s’est fait connaître dans les années 80 comme animatrice de télévision, activité qu’elle continua à pratiquer après les débuts de sa carrière d’actrice. Elle est alors très demandée comme maîtresse de cérémonies (Miss Monde). Désormais installée à Londres, elle a connu plusieurs succès au West End. Suanne Bran participe régulièrement aux conventions Stargate.
Il est révélé comment se pratique l’incision en forme de croix, permettant l’introduction d’une larve Goa’uld dans l’abdomen.
La sortie d’Hathor hors du spa est en fait tournée à l’envers. Elle apparaît ainsi complètement sèche en sortant de l’eau.
Carter affirme qu’elle est entrain d’effectuer des recherches sur le Net, mais on voit qu’elle travaille en fait sur des fichiers contenus sur le disque dur. (21’07’’)
Hathor demeurera la seule Goa’uld à utiliser le pluriel de majesté.
Sam déclare : »My mama said there'd be days like this » (27’10’’). Il s’agit d’une référence au titre des The Shirelles « Mama said » (1960), contenant cette phrase.
SG-1 affrontera de nouveau Hathor dans le double épisode joignant les saisons 2 et 3 : Out of Mind / Into the Fire.
- We are Hathor. You would be wise to unbind us and kneel before your Goddess.
- Hello.
- We are the mother of all Pharaohs.
- Of course we are! General. Why don't we call County Mental Health? See if we can find a nice little rubber room for the lady.
Hathor, grande génitrice des Goa'ulds, a jadis été plongée dans le sommeil par Râ, désireux de régner seul. Elle est réveillée par des archéologues qui actionnent malencontreusement son sarcophage. Après les avoir massacré, Hathor, en quête de la Porte et de Râ, parvient au SGC, où son sarcophage a été envoyé pour étude. Grâce à une toxine émise par sa bouche sous forme d'un nuage rose, elle assujettit à sa séduction toute la partie mâle du personnel de la base, y compris Hammond et les hommes de SG-1. Teal'c est cependant protégé par son symbiote. Hathor s'apprête à utiliser les soldats comme hôtes des larves Goa'ulds qu'elle a généré. Les femme de la bases, sont emprisonnées ainsi que Teal'c . Hathor choisit O'Neill comme Primat, pour avoir tué Râ (Daniel devient lui le consort servant à à la… fécondation). Elle incise l'abdomen de jack et ce dernier dans une baignoire remplie de larves, pour que la transformation en Jaffa s'accomplisse. Mais les femmes, menées par Sam et Janet, s'échappent, libèrent Teal'c et mettent progressivement les hommes hors de combat. Jack est secouru in extremis et les larves détruites par le feu. Jack est guéri grâce aux propriétés curatives du sarcophage. Vaincue, Hathor parvient néanmoins à atteindre la Porte puis à se réfugier sur Chulak. Parce qu'elle le vaut bien.
Hathor, indubitablement l’une des grandes figures de cette première saison, va nous valoir un épisode à la fois drôle animé et… torride. On s’amuse effectivement beaucoup tout au long du récit, en premier lieu grâce à un véritable festival de dialogues irrésistibles ; O’Neill apparaît bien entendu en vedette, tandis que son duo avec Daniel se met décidément en place. Mais Hathor elle même, par son ton proclamatrice quelque peu décalé et son pluriel de majesté énoncé avec un total aplomb apporte aussi une efficace contribution. Les hommes soumis au charme hathorique divertissent également par les scènes absurdes qu’ils suscitent. Cela s’avère particulièrement vrai pour Crane de Marbre, enfin, pour le général Hammond, d’autant que Don S. Davis se montre brillant à ce jeu, visiblement ravi de varier son personnage. L’épisode doit d’ailleurs être visionné en version originale, les expressions s’y avèrent davantage savoureuses qu’en version français.
Les hommes viennent de Chulak, les femmes viennent de Cimméria. Hathor séduit également par la version légère et enlevée qu’elle présente de l’éternelle querelle entre les sexes. Cette mise en avant des dames au sein de l’univers par ailleurs très viril de Stargate SG-1 s’effectue sans pesanteur et demeure avant tout divertissante. Il semblera certes improbable, étant donné la faible proportion du personnel féminin au sein de la base, que la libération de celle-ci s’effectue de manière aussi aisée. La présence de Teal’c y pallie légèrement et le côté entraînant de la situation suscite l’indulgence. Surtout la contre attaque des Amazones du SGC permet de définitivement installer la complicité entre Sam et une Janet élargissant son répertoire, ce qui demeurera un axe fort de la série. Sam bénéficie enfin du coup de projecteur qu’elle mérite après plusieurs épisodes la maintenant au second plan et son sourire constitue une conclusion des plus chaleureuses pour l’épisode.
Hathor se caractérise également par une intrigue imposant un tempo élevé, multipliant rebondissements coups de théâtre, tout en insérant quelques scènes d’action efficaces et en s’aventurant avec succès aux confins de l’horrifique. Certains passages (l’incision de l’abdomen de jack, la baignoire grouillante de larves, les hommes devenus de vrai zombies…) frappent assez fort en ce domaine, le succès de l’épisode consistant à rendre fluide leur coexistence avec les dialogues humoristiques. L’ensemble se montre cohérent, tout en suscitant des situations originales et en dramatisant en définitive les évènements, Hathor demeurant sans doute l’une des Goa’ulds ayant avoisiné le plus la victoire sur SGC.
L’on reprochera à Hathor plusieurs facilités scénaristiques (survenue peu claire d’Hathor au SGC, évacuation quasi miraculeuse de celle-ci hors de la baignoire enflammée, présence sans raison du (superbe) sarcophage dans la salle d’embarquement, Jack et les autres envisageant pas tout de suite qu’Hathor puisse être une Goa’uld etc. Qu’importe, le côté légèrement décalé de cet opus autorise une telle liberté, tandis qu’on lui saura gré de développer l’univers de la série, en exposant le moyen de reproduction des Goa’ulds et de création des Jaffas (rien de très ragoutant). L’épisode bénéficie par ailleurs d’une magnifique musique, très évocatrice des mystères hathoriques.
L’épisode se caractérise également par le casting absolument génial de la sublime Suanne Braun, à l’incroyable présence à l’écran. Sexiest Goa'uld ever s’exclamerait notre ami collectionneur des Simpson, tant l’actrice apporte une sensualité brute au personnage, ainsi qu’un authentique charisme. Sans cette remarquable performance, affolant le thermomètre et rivant l’œil à l’écran, l’épisode passerait à côté d’une dimension essentielle. De son succès. Il demeure sans doute l’opus le plus sexué de Stargate SG-1, tandis que l’on se réjouit que les producteurs n’aient pas craint d’avoir recours à une vraie femme plutôt qu’à un de ces mannequins squelettiques peuplant les magazines. Outre l’arme sexuelle, le récit développe une autre situation originale avec les premiers vrais dialogues de la série entre Goa’uld et humains. La flamboyante personnalité d’Hathor permet d’optimiser cette situation. Autant dire que, dès l’instant où elle franchit la Porte, on espère avec impatience le retour de cette adversaire aussi troublante que létale !
Hathor est la déesse des festivités (musique et danse), de l’art, de la joie, de l’amour et de la fertilité mais aussi des accouchements. Cette figure très populaire du panthéon égyptien a connu de nombreux échos parmi les peuples de l’Antiquité. Elle influence ainsi l’Aphrodite des Grecs, l’Ishtar des Babyloniens, la Cérès des Romains etc. Chaque matin, Hathor veille à la résurrection du Soleil. Elle danse devant Râ quand le Seigneur du Ciel est triste, lui redonnant ardeur et énergie. Cette déesse incarnant le principe féminin remonte à la plus ancienne Egypte, associée à Horus pour le masculin. Elle était considérée comme à la fois la nourrice et la reine des tous les Pharaons.
Sur son sarcophage Hathor est représentée avec ses attributs traditionnels, les deux cornes placées sur sa tête et enserrant le disque solaire.
L’abondante chevelure aux boucles tombantes arborée par Suanne Braun est la coiffure dite «hathorique». Cette perruque aux deux retombées sur le devant est un objet considéré comme érotique par excellence par les Egyptiens. Elle appartient aux attributs traditionnellement associés à la Déesse, représentée la portant sur les peintures et sculptures de l’époque. Egyptiens et égyptiennes portaient les cheveux courts, du fait de la chaleur et par mesure d’hygiène. Cependant ils utilisaient des perruques très ritualisées dans diverses circonstances, notamment érotiques concernant les femmes. La chevelure abondante était considérée comme particulièrement sensuelle.
La sud–africaine Suanne Braun s’est fait connaître dans les années 80 comme animatrice de télévision, activité qu’elle continua à pratiquer après les débuts de sa carrière d’actrice. Elle est alors très demandée comme maîtresse de cérémonies (Miss Monde). Désormais installée à Londres, elle a connu plusieurs succès au West End. Suanne Bran participe régulièrement aux conventions Stargate.
Il est révélé comment se pratique l’incision en forme de croix, permettant l’introduction d’une larve Goa’uld dans l’abdomen.
La sortie d’Hathor hors du spa est en fait tournée à l’envers. Elle apparaît ainsi complètement sèche en sortant de l’eau.
Carter affirme qu’elle est entrain d’effectuer des recherches sur le Net, mais on voit qu’elle travaille en fait sur des fichiers contenus sur le disque dur. (21’07’’)
Hathor demeurera la seule Goa’uld à utiliser le pluriel de majesté.
Sam déclare : »My mama said there'd be days like this » (27’10’’). Il s’agit d’une référence au titre des The Shirelles « Mama said » (1960), contenant cette phrase.
SG-1 affrontera de nouveau Hathor dans le double épisode joignant les saisons 2 et 3 : Out of Mind / Into the Fire.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Sexe, drogue et Rock'n'RollEstuaire44 a écrit:Hathor est la déesse des festivités (musique et danse), de l’art, de la joie, de l’amour et de la fertilité mais aussi des accouchements
Magnifique épisode, j'ai adoré!!
TorriGilly- Duc(hesse)
- Age : 33
Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Sexe, drogue et Rock'n'Roll
L'un des grands classiques d'O'Neill !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Le thème d'Hathor, (louée soit-elle, qu'elle nous bénisse dans la joie et la fertilité)
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Cassandra (Singularity, 1-15, )
I know - the Stargate is a secret and I was born in a place called...Toronto ?
SG-1, précédée par SG-7, arrive sur la planète Hanka, pour étudier un trou noir. Or elle découvre que non seulement SG-7, mais aussi tous les villageois locaux, sont soudainement morts., Sam et Teal'c découvrent une petite fille ayant survécu à la mystérieuse catastrophe. Janet constate que son sang contient des traces du matériau constitutif des Portes, le Naquadah. Sam accompagne la petite fille sur Terre, pour de analyses plus poussées. Toutes les deux sympathisent et l'enfant lui révèle se nommer Cassandra. Janet découvre qu'un objet d'apparence organique est apparu dans son organisme. Sam découvre que le Naquadah provoque une intense explosion au contact du potassium. La poche contenue dans le corps de Cassandra contient du Naquadah et commence à se dissoudre, risquant d'entraîner une colossale explosion atomique. Demeurés sur Hanka, Jack et Teal'c aperçoivent un vaisseau appartenant à la Goa'uld Nirrti. Ils évacuent les lieux durant une attaque. Daniel établit que Cassandra est un Cheval de Troie involontaire de cette rivale d'Apophis. Il ne reste plus que deux heures avant la catastrophe et Hammond décide le confinement de Cassandra dans un silo nucléaire. Sam, bouleversée, l'y conduit mais il ne se passe rien, l'éloignement de la Porte désactivant le mécanisme. Janet va désormais 'occuper de Cassandra mais Sam en demeure très proche.
Singularity constitue un nouvel épisode particulièrement solide, représentatif de l'étonnante qualité démontrée par Stargate SG-1 dès cette première saison. Le scénario autorise plusieurs scènes intenses ou nerveuses, d'autant plus efficaces qu'elles relèvent de genres variés (attaque du Chasseur de la Mort, alertes médicales, suspense final). Le récit évite ainsi de paraître trop bavard et larmoyant. Le recours au Cheval de Troie, outre l'une de ses insertions mythologiques souvent pertinentes caractérisant la série, apport un effet de bascule bienvenu. On passe brusquement d'une exploration planétaire lointaine et assez classique à un récit comportant un enjeu direct pour le SGC et même la Terre, d'où un effet de dramatisation présentant un réel impact. L'installation de l'observatoire souligne agréablement la variété des missions imparties aux différentes équipes SG, tout en autorisant une jolie page d'astronomie. L'atroce machination ourdie par Nirrti constitue une éloquente et prometteuse introduction du personnage, l'aimable brune se révélera d'ailleurs par la suite un personnage passablement abominable, y compris à l'échelle Goa'uld ! Alors que l'on aborde le dernier tiers de la saison, l'apparition du Ha'Tak introduit la puissance spatiale des Goa'ulds mais surtout annonce astucieusement le grand final et l'attaque d'Apophis; de seulement évoquée, cette menace devient soudainement terriblement concrète.
Outre ces éléments narratifs réussis, l'intrigue s'attache avec finesse à la psychologie des héros; c'est ainsi le cas pour Jack O'Neill, plus sensible aux mystères de l'univers qu'il ne veut bien couramment l'exprimer. On perçoit la réalité du personnage derrière la carapace dont il veut bien se doter, ce qui s'avère encore plus vrai pour Samantha Carter. Celle-ci échappe-ci à l'icône féministe sans réelle profondeur qui délimitait par trop son intérêt, même si souvent entraînante, comme lors du récent combat contre Hathor. Sam s'humanise, par son amitié envers Janet mais surtout, ici, son attachement à la jeune Cassandra, ce qui nous vaut de nombreuses scènes authentiquement poignantes. Cela se ressent d'autant plus fortement qu'Amanda Tapping délivre une superbe prestation, accompagnant idéalement cet important et judicieux tournant du personnage. Le duo fonctionne à merveille avec la jeune Katie Stuart, dont le talent évite à Cassandra d'appartenir aux enfant souvent irritants à force de mièvrerie ou d'iditie apparaissant dans les sériés télévisées. La réussite de Singularity doit immensément à l'authenticité des scènes entre Sam et Cassandra. Le dessin de celle-ci s'avère d'ailleurs bouleversant dans sa terrible simplicité. La solidarité existant entre les membres de SG-1 s'exprime par ailleurs avec force lors des scènes dramatiques du silo.
Malheureusement ce cocktail réussi entre émotion et tension dramatique va se dérégler sur la fin. Le happy end apparaît ainsi bien trop expédié et miraculeux. La ficelle de l'inactivation par éloignement de la Porte semble décidément bien grosse, de même que l'intuition providentielle de Sam. Que les terriens éloignent une bombe aisément repérable de la Porte reste largement prévisible par Nirrti. En fait la conclusion normalement inéluctable, la mort de Cassandra, a certainement été perçue comme intolérable pour le public familial de la série, d'où ses contorsions scénaristiques privant l'épisode d'une partie de sa crédibilité, et donc de sa force. Aussi dures s'avèrent-elles, les morts de personnages introduisent une incertitude profitable au récit. Stargate SG-1 décide ici de s'en tenir ici au classicisme, sans rejoindre l'audace d'un 24h Chrono. Après toute cette émotion, la séquence de fin paraît inutilement en rajouter une couche, notamment avec le passage sirupeux du chien, on se rapproche plutôt de Lassie , chien fidèle, là. L'intrigue se rachète partiellement avec le réalisme avec lequel Sam choisit en définitive de ne pas adopter Cassandra, effectivement une gageure compte tenue de sa vie aventureuse. Amglé ce défaut d'ambition, Cassandra demeure un épisode remarquablement écrit et interprété, continuant à enrichir l'univers de la série tout comme le profil de ses héros.
On entend pour la première fois le terme de Naquadah, un minerai hautement énergétique, utilisé par la haute technologie de divers peuples. Le Naquadah est ainsi le composant principal des Portes des Anciens, mais aussi la source d’énergie des vaisseaux Asguards ou de l’armement Goa’uld, entre autres. Exploiter des mines de matériau stratégique constitue l’une des principales causes d’asservissement d’une planète par les Goa’ulds. Son nom fait référence au site archéologique égyptiens de Nagada (ou Naquada).
Les allergies de Daniel, dont l’origine remonte au film, sont ici mises en scène pour la dernière fois. Par la suite elles ne seront plus que rarement et brièvement évoquées.
La nomenclature SGC d’Hanka est PX8-987.
L’éclipse solaire ne produit aucune ombre visible sur Hanka.
Teal’c parle de Nirrti au masculin, notamment quand il se rapproche de la Porte en compagnie de Jack (28’21’’). Or on découvrira ultérieurement qu’il s’agit d’une femme (Fair Game, 3-03).
Le « Douglas McLean Memorial Observatory » d’Hanka est un clin d’œil à Douglas McLean, le directeur artistique de la série.
Le haut du pyjama de Cassandra apparaît brusquement ouvert quand janet tente un massage cardiaque (18’09’’).
La montre de jack semble remonter le temps, elle indique 7’42’’, puis, quelques secondes plus tard 7’41’’ (37’03’’).
On peut voir le microphone servant à la prise de son accroché à la ceinture de Daniel (38’47’’).
Cassandra apparaîtra dans trois autres épisodes, notamment en relation avec les expérimentations de Nirrti. Dans 1969, c'est la Cassandra du futur qui parviendra à renvoyer SG-1 dans son époque. Après la mort de Janet, Sam deviendra sa nouvelle mère adoptive.
Le prénom de Cassandra est une référence au personnage mythologique de Cassandre (L'Odyssée), cette prophétesse troyenne que personne ne croyait suite à un malédiction divine et qui sera impuissante à empêcher la réussite du stratagème du Cheval de Troie. Le terme est passé dans le langage courant pour désigner une personne se livrant à des prévisions paraissant exagérément pessimistes.
Le titre original (Singularity) fait référence à la singularité gravitationnelle se créant au sein d'un trou noir, soit une zone de l'espace temps où la gravité devient infinie. L'horizon des événements du trou noir englobe la singularité et l'empêche de se communiquer à l'univers environnant
Après avoir de nouveau interprété Cassandra dans In the Line of Duty (2-02) Katie Stuart quittera la série pour tenir le rôle permanent de Sarah Mohr , dans The Crow (1998-1999).
SG-1 découvre les Ha’Taks, les destroyers spatiaux des Goa’ulds. ces immenses structures couronnées d’une pyramide sont capables d’opérer de terribles bombardements orbitaux, de contenir des armées de jaffas et d’être les vaisseaux mères d’escadrilles entières de Chasseurs de la Mort. Les flottes d’Ha’taks, commandées par d’immenses vaisseaux amiraux constituent l’espressione ultime du pouvoir des Goa’ulds. Ceux-ci disposent également de bombardiers (Alkesh) et de vaisseaux-cargos (Teltac), de dimensions considérablement plus modestes mais capables de camouflage.
I know - the Stargate is a secret and I was born in a place called...Toronto ?
SG-1, précédée par SG-7, arrive sur la planète Hanka, pour étudier un trou noir. Or elle découvre que non seulement SG-7, mais aussi tous les villageois locaux, sont soudainement morts., Sam et Teal'c découvrent une petite fille ayant survécu à la mystérieuse catastrophe. Janet constate que son sang contient des traces du matériau constitutif des Portes, le Naquadah. Sam accompagne la petite fille sur Terre, pour de analyses plus poussées. Toutes les deux sympathisent et l'enfant lui révèle se nommer Cassandra. Janet découvre qu'un objet d'apparence organique est apparu dans son organisme. Sam découvre que le Naquadah provoque une intense explosion au contact du potassium. La poche contenue dans le corps de Cassandra contient du Naquadah et commence à se dissoudre, risquant d'entraîner une colossale explosion atomique. Demeurés sur Hanka, Jack et Teal'c aperçoivent un vaisseau appartenant à la Goa'uld Nirrti. Ils évacuent les lieux durant une attaque. Daniel établit que Cassandra est un Cheval de Troie involontaire de cette rivale d'Apophis. Il ne reste plus que deux heures avant la catastrophe et Hammond décide le confinement de Cassandra dans un silo nucléaire. Sam, bouleversée, l'y conduit mais il ne se passe rien, l'éloignement de la Porte désactivant le mécanisme. Janet va désormais 'occuper de Cassandra mais Sam en demeure très proche.
Singularity constitue un nouvel épisode particulièrement solide, représentatif de l'étonnante qualité démontrée par Stargate SG-1 dès cette première saison. Le scénario autorise plusieurs scènes intenses ou nerveuses, d'autant plus efficaces qu'elles relèvent de genres variés (attaque du Chasseur de la Mort, alertes médicales, suspense final). Le récit évite ainsi de paraître trop bavard et larmoyant. Le recours au Cheval de Troie, outre l'une de ses insertions mythologiques souvent pertinentes caractérisant la série, apport un effet de bascule bienvenu. On passe brusquement d'une exploration planétaire lointaine et assez classique à un récit comportant un enjeu direct pour le SGC et même la Terre, d'où un effet de dramatisation présentant un réel impact. L'installation de l'observatoire souligne agréablement la variété des missions imparties aux différentes équipes SG, tout en autorisant une jolie page d'astronomie. L'atroce machination ourdie par Nirrti constitue une éloquente et prometteuse introduction du personnage, l'aimable brune se révélera d'ailleurs par la suite un personnage passablement abominable, y compris à l'échelle Goa'uld ! Alors que l'on aborde le dernier tiers de la saison, l'apparition du Ha'Tak introduit la puissance spatiale des Goa'ulds mais surtout annonce astucieusement le grand final et l'attaque d'Apophis; de seulement évoquée, cette menace devient soudainement terriblement concrète.
Outre ces éléments narratifs réussis, l'intrigue s'attache avec finesse à la psychologie des héros; c'est ainsi le cas pour Jack O'Neill, plus sensible aux mystères de l'univers qu'il ne veut bien couramment l'exprimer. On perçoit la réalité du personnage derrière la carapace dont il veut bien se doter, ce qui s'avère encore plus vrai pour Samantha Carter. Celle-ci échappe-ci à l'icône féministe sans réelle profondeur qui délimitait par trop son intérêt, même si souvent entraînante, comme lors du récent combat contre Hathor. Sam s'humanise, par son amitié envers Janet mais surtout, ici, son attachement à la jeune Cassandra, ce qui nous vaut de nombreuses scènes authentiquement poignantes. Cela se ressent d'autant plus fortement qu'Amanda Tapping délivre une superbe prestation, accompagnant idéalement cet important et judicieux tournant du personnage. Le duo fonctionne à merveille avec la jeune Katie Stuart, dont le talent évite à Cassandra d'appartenir aux enfant souvent irritants à force de mièvrerie ou d'iditie apparaissant dans les sériés télévisées. La réussite de Singularity doit immensément à l'authenticité des scènes entre Sam et Cassandra. Le dessin de celle-ci s'avère d'ailleurs bouleversant dans sa terrible simplicité. La solidarité existant entre les membres de SG-1 s'exprime par ailleurs avec force lors des scènes dramatiques du silo.
Malheureusement ce cocktail réussi entre émotion et tension dramatique va se dérégler sur la fin. Le happy end apparaît ainsi bien trop expédié et miraculeux. La ficelle de l'inactivation par éloignement de la Porte semble décidément bien grosse, de même que l'intuition providentielle de Sam. Que les terriens éloignent une bombe aisément repérable de la Porte reste largement prévisible par Nirrti. En fait la conclusion normalement inéluctable, la mort de Cassandra, a certainement été perçue comme intolérable pour le public familial de la série, d'où ses contorsions scénaristiques privant l'épisode d'une partie de sa crédibilité, et donc de sa force. Aussi dures s'avèrent-elles, les morts de personnages introduisent une incertitude profitable au récit. Stargate SG-1 décide ici de s'en tenir ici au classicisme, sans rejoindre l'audace d'un 24h Chrono. Après toute cette émotion, la séquence de fin paraît inutilement en rajouter une couche, notamment avec le passage sirupeux du chien, on se rapproche plutôt de Lassie , chien fidèle, là. L'intrigue se rachète partiellement avec le réalisme avec lequel Sam choisit en définitive de ne pas adopter Cassandra, effectivement une gageure compte tenue de sa vie aventureuse. Amglé ce défaut d'ambition, Cassandra demeure un épisode remarquablement écrit et interprété, continuant à enrichir l'univers de la série tout comme le profil de ses héros.
On entend pour la première fois le terme de Naquadah, un minerai hautement énergétique, utilisé par la haute technologie de divers peuples. Le Naquadah est ainsi le composant principal des Portes des Anciens, mais aussi la source d’énergie des vaisseaux Asguards ou de l’armement Goa’uld, entre autres. Exploiter des mines de matériau stratégique constitue l’une des principales causes d’asservissement d’une planète par les Goa’ulds. Son nom fait référence au site archéologique égyptiens de Nagada (ou Naquada).
Les allergies de Daniel, dont l’origine remonte au film, sont ici mises en scène pour la dernière fois. Par la suite elles ne seront plus que rarement et brièvement évoquées.
La nomenclature SGC d’Hanka est PX8-987.
L’éclipse solaire ne produit aucune ombre visible sur Hanka.
Teal’c parle de Nirrti au masculin, notamment quand il se rapproche de la Porte en compagnie de Jack (28’21’’). Or on découvrira ultérieurement qu’il s’agit d’une femme (Fair Game, 3-03).
Le « Douglas McLean Memorial Observatory » d’Hanka est un clin d’œil à Douglas McLean, le directeur artistique de la série.
Le haut du pyjama de Cassandra apparaît brusquement ouvert quand janet tente un massage cardiaque (18’09’’).
La montre de jack semble remonter le temps, elle indique 7’42’’, puis, quelques secondes plus tard 7’41’’ (37’03’’).
On peut voir le microphone servant à la prise de son accroché à la ceinture de Daniel (38’47’’).
Cassandra apparaîtra dans trois autres épisodes, notamment en relation avec les expérimentations de Nirrti. Dans 1969, c'est la Cassandra du futur qui parviendra à renvoyer SG-1 dans son époque. Après la mort de Janet, Sam deviendra sa nouvelle mère adoptive.
Le prénom de Cassandra est une référence au personnage mythologique de Cassandre (L'Odyssée), cette prophétesse troyenne que personne ne croyait suite à un malédiction divine et qui sera impuissante à empêcher la réussite du stratagème du Cheval de Troie. Le terme est passé dans le langage courant pour désigner une personne se livrant à des prévisions paraissant exagérément pessimistes.
Le titre original (Singularity) fait référence à la singularité gravitationnelle se créant au sein d'un trou noir, soit une zone de l'espace temps où la gravité devient infinie. L'horizon des événements du trou noir englobe la singularité et l'empêche de se communiquer à l'univers environnant
Après avoir de nouveau interprété Cassandra dans In the Line of Duty (2-02) Katie Stuart quittera la série pour tenir le rôle permanent de Sarah Mohr , dans The Crow (1998-1999).
SG-1 découvre les Ha’Taks, les destroyers spatiaux des Goa’ulds. ces immenses structures couronnées d’une pyramide sont capables d’opérer de terribles bombardements orbitaux, de contenir des armées de jaffas et d’être les vaisseaux mères d’escadrilles entières de Chasseurs de la Mort. Les flottes d’Ha’taks, commandées par d’immenses vaisseaux amiraux constituent l’espressione ultime du pouvoir des Goa’ulds. Ceux-ci disposent également de bombardiers (Alkesh) et de vaisseaux-cargos (Teltac), de dimensions considérablement plus modestes mais capables de camouflage.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Décidément une série magnifique, avec les décors dûs à un budget appréciable.
Invité- Invité
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Le procès (Cor-ai, 1-16, )
- That's interesting. I wonder if everyone's coming from some religious event.
- Why does it always have to be a religious thing with you ? Maybe they're coming from a swap meet.
SG-1 explore une planète nommée Cartago. Teal'c leur explique que les Goa'ulds s'y livrent à des raids réguliers. L'un des habitants, Hanno reconnaît Teal'c, celui-ci, en tant que Primat d'Apophis, ayant jadis tué son père. Il est emprisonné et Hanno réclame un jugement, le Cor-ai, aux anciens de son village. Même s'il risque la peine de mort, Teal'c refuse l'intervention de SG-1, assumant sa responsabilité. Il a toutefois tué cet homme car il était de toutes manières condamné et qu'il ralentissait la fuite des siens lors d'une attaque des Jaffas. Le procès débute, Jack servant de défenseur à son ami. Parallèlement, respectant la loi locale, le Président des Etats-Unis interdit une action militaire. Les diverses stratégies de défense de Jack puis Daniel semblent sur le point d'échouer. Les Jaffas envahissent alors Cartago mais sont détruits grâce à SG-1, y compris Teal'c. Hanno et ses concitoyens sont alors enfin convaincus que Teal'c a abandonné sont ancienne allégeance et décident de l'épargner. Teal'c est bouleversé et une alliance est scellée entre les deux mondes.
Réunir 22 histoires convaincantes constitue un solide défi, y compris pour une première saison. Tenir un budget exige aussi le tournage d’un épisode moins onéreux que d’autre. Le clip show existe pour cela, mais celui de cette saison a déjà été programmé, il arrive prochainement, en commettre un second relèverait du déraisonnable. On peut donc imaginer qu’un beau matin les producteurs de Stargate SG-1 se soient réunis en conclave pour trouver une solution conjointe au double assèchement narratif et pécuniaire. Et c’est alors qu’une main s’est levée en fond de salle et qu’une voix gourmande a susurré « Et si on leur faisait le coup du procès ? ».
Contorsionner le concept de la série pour le rendre soluble dans les poncifs de la série judiciaire, voici ou débute et s’achève l’ambition de Cor-ai. L’objectif économique parait à l’évidence atteint, l’épisode se résumant effectivement à des discussion de prétoire au sein de décors visiblement bon marché et d’extérieurs guère relevés non plus. L’histoire se contente de recycler les grosses ficelles du genre, de plus assez maladroitement car on baigne dans l’artificialité. On ne croit pas du tout au vertueux rejet d’une intervention directe (au moins diplomatique) alors que Teal’c constitue un élément clé pour lutte à outrance contre les Goa’ulds. Le blason est doré à bon compte. Les évènements se déroulent avec une grande prédictibilité tandis que le seul réel enjeu, la possibilité d’une rédemption, se voit oblitérée par la survenue des jaffas, tellement providentielle qu’elle en avoisine le comique. Du médiocre théâtre.
La conclusion cousue de fil blanc s’enclenche automatiquement, le scénario préférant visiblement botter en bouche. A côté du grand talent de Christopher Judge, sachant humaniser avec brio son marmoréen personnage, les seconds rôles ne brillent pas par la finesse de leur jeu. On regrattera aussi que Cor-ai n’apporte aucun élément nouveau dans la passionnante mise en place de l’univers Stargate orchestrée par cette première saison, alors que quasiment tous les opus précédents avaient su apporteur leur pierre à l’édifice. On n’apprend rien de véritablement sur Teal’c, ni sur son passé, ni sur ses motivations actuelles. Au total un opus éminemment dispensable, ce qui n’empêchera pas les producteurs zélés ne nous resservir le « coup du procès » en saison 9, avec une Vala nettement moins résignée que Teal’c !
Le nom de Cartago fait référence à Carthage, cité rivale de Rome pour la domination de la Méditerranée, détruite à l'issue des trois Guerres Puniques (146 avant J.C.). On y vénérait un certain Ba'al. Carthage est située dans l'actuelle Tunisie.
David McNally (Hanno) participera également à Demons (3-08), où il jouera Simon.
Le matricule SGC de Cartago est P3X-1279.
Le peuple de Cartago appelle la Porte des Etoiles « le Cercle de Kakona ». Mélange de grec et de latin, le terme signifie Cercle des Malheurs.
Dans Prosélytisme (9-05), Vala subira pareillement un procès en revenant sur une planète où elle s'était jadis faite passer pour une déesse. Cette fois l'intervention perturbatrice sera l'œuvre des Oris.
- That's interesting. I wonder if everyone's coming from some religious event.
- Why does it always have to be a religious thing with you ? Maybe they're coming from a swap meet.
SG-1 explore une planète nommée Cartago. Teal'c leur explique que les Goa'ulds s'y livrent à des raids réguliers. L'un des habitants, Hanno reconnaît Teal'c, celui-ci, en tant que Primat d'Apophis, ayant jadis tué son père. Il est emprisonné et Hanno réclame un jugement, le Cor-ai, aux anciens de son village. Même s'il risque la peine de mort, Teal'c refuse l'intervention de SG-1, assumant sa responsabilité. Il a toutefois tué cet homme car il était de toutes manières condamné et qu'il ralentissait la fuite des siens lors d'une attaque des Jaffas. Le procès débute, Jack servant de défenseur à son ami. Parallèlement, respectant la loi locale, le Président des Etats-Unis interdit une action militaire. Les diverses stratégies de défense de Jack puis Daniel semblent sur le point d'échouer. Les Jaffas envahissent alors Cartago mais sont détruits grâce à SG-1, y compris Teal'c. Hanno et ses concitoyens sont alors enfin convaincus que Teal'c a abandonné sont ancienne allégeance et décident de l'épargner. Teal'c est bouleversé et une alliance est scellée entre les deux mondes.
Réunir 22 histoires convaincantes constitue un solide défi, y compris pour une première saison. Tenir un budget exige aussi le tournage d’un épisode moins onéreux que d’autre. Le clip show existe pour cela, mais celui de cette saison a déjà été programmé, il arrive prochainement, en commettre un second relèverait du déraisonnable. On peut donc imaginer qu’un beau matin les producteurs de Stargate SG-1 se soient réunis en conclave pour trouver une solution conjointe au double assèchement narratif et pécuniaire. Et c’est alors qu’une main s’est levée en fond de salle et qu’une voix gourmande a susurré « Et si on leur faisait le coup du procès ? ».
Contorsionner le concept de la série pour le rendre soluble dans les poncifs de la série judiciaire, voici ou débute et s’achève l’ambition de Cor-ai. L’objectif économique parait à l’évidence atteint, l’épisode se résumant effectivement à des discussion de prétoire au sein de décors visiblement bon marché et d’extérieurs guère relevés non plus. L’histoire se contente de recycler les grosses ficelles du genre, de plus assez maladroitement car on baigne dans l’artificialité. On ne croit pas du tout au vertueux rejet d’une intervention directe (au moins diplomatique) alors que Teal’c constitue un élément clé pour lutte à outrance contre les Goa’ulds. Le blason est doré à bon compte. Les évènements se déroulent avec une grande prédictibilité tandis que le seul réel enjeu, la possibilité d’une rédemption, se voit oblitérée par la survenue des jaffas, tellement providentielle qu’elle en avoisine le comique. Du médiocre théâtre.
La conclusion cousue de fil blanc s’enclenche automatiquement, le scénario préférant visiblement botter en bouche. A côté du grand talent de Christopher Judge, sachant humaniser avec brio son marmoréen personnage, les seconds rôles ne brillent pas par la finesse de leur jeu. On regrattera aussi que Cor-ai n’apporte aucun élément nouveau dans la passionnante mise en place de l’univers Stargate orchestrée par cette première saison, alors que quasiment tous les opus précédents avaient su apporteur leur pierre à l’édifice. On n’apprend rien de véritablement sur Teal’c, ni sur son passé, ni sur ses motivations actuelles. Au total un opus éminemment dispensable, ce qui n’empêchera pas les producteurs zélés ne nous resservir le « coup du procès » en saison 9, avec une Vala nettement moins résignée que Teal’c !
Le nom de Cartago fait référence à Carthage, cité rivale de Rome pour la domination de la Méditerranée, détruite à l'issue des trois Guerres Puniques (146 avant J.C.). On y vénérait un certain Ba'al. Carthage est située dans l'actuelle Tunisie.
David McNally (Hanno) participera également à Demons (3-08), où il jouera Simon.
Le matricule SGC de Cartago est P3X-1279.
Le peuple de Cartago appelle la Porte des Etoiles « le Cercle de Kakona ». Mélange de grec et de latin, le terme signifie Cercle des Malheurs.
Dans Prosélytisme (9-05), Vala subira pareillement un procès en revenant sur une planète où elle s'était jadis faite passer pour une déesse. Cette fois l'intervention perturbatrice sera l'œuvre des Oris.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Les Réfugiés (Enigma, 1-17, )
- Temperature :ground 1700 degrees Fahrenheit, Air seems to be in pockets, ranging from 1500 degrees down to 200.
- Sounds like LA..
Sur un monde détruit par de éruptions volcaniques, SG-1 parvient à secourir des personnes ayant perdu connaissance et les ramène au SGC. Le groupe, dirigé par Omoc, est composé de Tollans, peuple à la technologie avancée. Son leader, Omoc, affirme vouloir repartir, sans collaborer avec les terriens, qu’il juge inférieurs. Il affirme qu’ils étaient sur le point d’être secourus par d’autres Tollans. Sam établit cependant un contact avec le Tollan Narim, non insensible à ses charmes et désireux de découvrir la Terre. La Porte étant devenue inaccessible sur leur monde, les Tollans sont coupés des leurs. SG-1 leur cherche un monde d’accueil, mais ils exigent que celui-ci soit d’un niveau technologique suffisant. Ils expliquent qu’ils ont jadis déjà partagé leur science avec un autre monde et qu’un désastre en a découlé, d’où leur refus actuel. Le Pentagone envoie néanmoins le Colonel Maybourne, pour qu’ils soient transférés en vue d’interrogatoires. Révolté, Daniel réussit à vaincre la méfiance d’Omoc et ils parviennent ensemble à envoyer un message aux Nox. Narim fait ses dieux à Sam et les Tollans franchissent la Porte vers le monde des Nox, malgré l’opposition de Maybourne. Les Nox félicitent Daniel pour son élévation morale.
Cet épisode volontiers ambitieux va développer toute une intrigue, à la fois politique et éthique, autours des thèmes de la communication et du partage. Son idée géniale consiste, via les Tollans, à créer un peuple s’émancipant de la dichotomie traditionnelle entre les héros terriens et leurs maléfiques adversaires. Ce peuple (très) humain se situe dans la zone ombrée s’étendant entre ombre et lumière, orgueilleux et désagréables sans pour autant basculer dans l’hostilité. Le récit délimite subtilement les convergences et divergences existant entre leur isolationnisme bâti sur le malheur et l’arrogance et celui des Nox, bien davantage porteur d’espérance. Cette situation originale force SG-1, et par suite le spectateur, à adopter une nouvelle posture, bien plus malaisée. Il reste d’ailleurs amusant de voir O’Neill et Hammond osciller entre exaspération, crispation et volonté de préserver leurs principes moraux. Les Tollans eux mêmes se questionnent à propos de l’ouverture à l’autre face à la tentation du repli identitaire, parfais compréhensible mais aussi parfois odieux (notamment lors de la pénible scène avec Tuplo). La survenue de Maybourne élargit encire l’éventail, plaçant SG-1 dans une situation relative et non plus absolue.
Ce positionnement incertain et évolutif des différentes parties en présence rend l’intrigue passionnante et originale, d’autant qu’elle sait s’articuler autour de rebondissement maintenant l’intérêt. Enigma demeure certes un épisode très volubile, mais parvient néanmoins à suscite plusieurs scènes spectaculaires, comme la superbe et terrible vision de ce monde en feu lors du prologue, ou l’arrivée de Lya (quel dommage, vraiment, que les Nox n’aient pas été davantage présents dans la série). L’apparition de Lya et Tuplo se montre d’ailleurs des plus appréciables, affirmant la cohérence de l’univers Stargate et établissant comme un bilan des rencontres occasionnées par cette saison approchant de son arc final. Le procédé apparaît bien plus fluide et subtil que lors du clip show prochain de Politics. Cet épisode, basé sur le dialogue comme voie de compréhension entre les cultures, met fort logiquement Daniel à l’honneur. Celui-ci se positionne plus que jamais comme la conscience du groupe, avec à la clé une superbe composition de Michael Shanks. L’approbation par Lya fait chaud au cœur, tandis que l’Ascension se profile déjà pour Daniel.
Enigma parachève son succès grâce à trois formidables prestations d’acteurs. La romance entre Sam et Narim souffre de demeurer trop nettement exogène à l’intrigue principale, devenant ainsi secondaire. Mais ils ‘agit néanmoins d’une très belle rencontre, marquée par des dialogues pertinents et dont l’émotion palpable exclut tout mélodrame. Elle doit beaucoup à la sensibilité exprimée par un Garwin Sanford s’entendant à merveille avec Amanda Tapping. Sam poursuit sa carrière de séductrice galactique involontaire, elle et Daniel attireront comme l’aimant la limaille de fer. Certes Enigma n’y va pas de main morte avec Maybourne, qui ressort davantage de la caricature que les autres personnages mais cela nous vaut un pittoresque numéro de Tom McBeath, réjouissant en crapule intégrale. La détestation apparaît immédiate entre lui et O’Neill et Hammond, ce qui promet de piquantes confrontations à venir. SG-1 s’est gagnée un ennemi supplémentaire, de qualité. Mais celui qui marque définitivement l’épisode demeure le fabuleux Tobin Bell. Il confère à Omoc, l’abord détestable et méprisant qui convient, impulsant ainsi toute la confrontation sous-tendant l’épisode. Son retournement final n’en devient que plus goûteux. Visiblement l’acteur se régale, nous aussi. On ne peut que regretter son absence future.
Promouvant une science fiction intelligente, subtile bien au-delà des standards du Space-opéra, Enigma demeure l’une des plus enthousiasmantes démonstrations de la qualité d’écriture de Stargate SG-1.
Les Tollans font ici leur apparition. Par la suite ils réapparaîtront à plusieurs reprises dans dans la série, les Nox leur ayant trouvé un nouveau monde. Méfiant et trop imbu de sa technologie, ce peuple préférera ne compter que sur lui même, et refusera l'alliance avec la Terre. Il finira anéanti par les nouvelles armes développées par Anubis, rendant inopérants leurs canons ioniques (Traquenard, 5-09).
Le matricule SGC de Tollania est P3X-7763.
L'épisode voit l'entrée en scène du Colonel Harry Maybourne, qui deviendra l'un des grands adversaires récurrents de SG-1, notamment au sein du NID.
L'UAV (Unmanned Airborne Vehicle) réalise ici sa première mission. Servant à la reconnaissance aérienne des lieux avant que les militaires ne franchissent la Porte, cet engin apparaîtra dans plusieurs épisodes et sera parfois doté d'un armement.
Quand le dernier Tollan est évacué par la Porte, il est censé être inconscient. Cependant on voit distinctement qu’il agrippe son casque pour l’empêcher de tomber (3’39’’).
Omoc est interprété par le génial Tobin Bell, qui incarnera plus tard le terrible Jigsaw, de la saga Saw. Ce grand spécialiste des personnages sinistres fut également Darryl Weather, affrontant Mulder et Scully dans Brand X (7-18).
Durant la conversation entre Narim et Sam il est fait allusion au Chat de Schrödinger. Ce physicien se servit de cet exemple pour illustrer le concept de mesure, fondement de la théorie quantique. Un chat est enfermé dans une pièce, où un dispositif peut le, tuer n'importa quand, de manière aléatoire. Les personnes situées à l’extérieure ne peuvent jamais savoir si le chat est vivant ou mort. L’interprétation quantique classique est que le chat est simultanément mort et vivant. De nombreuses controverses scientifiques sont nées de ce constat, abordant notamment les thèmes des univers parallèles où l’influence de la conscience sur l’observation. Les théoriciens du « suicide quantique » remplacent le chat par un humain, celui-ci devenant dès lors l’observateur. En littérature SF il s’agit exactement d ela situation dans laquelle setrouve le narrateur au début du troisième tome des Cantos d’Hypérion, Endymion.
- Temperature :ground 1700 degrees Fahrenheit, Air seems to be in pockets, ranging from 1500 degrees down to 200.
- Sounds like LA..
Sur un monde détruit par de éruptions volcaniques, SG-1 parvient à secourir des personnes ayant perdu connaissance et les ramène au SGC. Le groupe, dirigé par Omoc, est composé de Tollans, peuple à la technologie avancée. Son leader, Omoc, affirme vouloir repartir, sans collaborer avec les terriens, qu’il juge inférieurs. Il affirme qu’ils étaient sur le point d’être secourus par d’autres Tollans. Sam établit cependant un contact avec le Tollan Narim, non insensible à ses charmes et désireux de découvrir la Terre. La Porte étant devenue inaccessible sur leur monde, les Tollans sont coupés des leurs. SG-1 leur cherche un monde d’accueil, mais ils exigent que celui-ci soit d’un niveau technologique suffisant. Ils expliquent qu’ils ont jadis déjà partagé leur science avec un autre monde et qu’un désastre en a découlé, d’où leur refus actuel. Le Pentagone envoie néanmoins le Colonel Maybourne, pour qu’ils soient transférés en vue d’interrogatoires. Révolté, Daniel réussit à vaincre la méfiance d’Omoc et ils parviennent ensemble à envoyer un message aux Nox. Narim fait ses dieux à Sam et les Tollans franchissent la Porte vers le monde des Nox, malgré l’opposition de Maybourne. Les Nox félicitent Daniel pour son élévation morale.
Cet épisode volontiers ambitieux va développer toute une intrigue, à la fois politique et éthique, autours des thèmes de la communication et du partage. Son idée géniale consiste, via les Tollans, à créer un peuple s’émancipant de la dichotomie traditionnelle entre les héros terriens et leurs maléfiques adversaires. Ce peuple (très) humain se situe dans la zone ombrée s’étendant entre ombre et lumière, orgueilleux et désagréables sans pour autant basculer dans l’hostilité. Le récit délimite subtilement les convergences et divergences existant entre leur isolationnisme bâti sur le malheur et l’arrogance et celui des Nox, bien davantage porteur d’espérance. Cette situation originale force SG-1, et par suite le spectateur, à adopter une nouvelle posture, bien plus malaisée. Il reste d’ailleurs amusant de voir O’Neill et Hammond osciller entre exaspération, crispation et volonté de préserver leurs principes moraux. Les Tollans eux mêmes se questionnent à propos de l’ouverture à l’autre face à la tentation du repli identitaire, parfais compréhensible mais aussi parfois odieux (notamment lors de la pénible scène avec Tuplo). La survenue de Maybourne élargit encire l’éventail, plaçant SG-1 dans une situation relative et non plus absolue.
Ce positionnement incertain et évolutif des différentes parties en présence rend l’intrigue passionnante et originale, d’autant qu’elle sait s’articuler autour de rebondissement maintenant l’intérêt. Enigma demeure certes un épisode très volubile, mais parvient néanmoins à suscite plusieurs scènes spectaculaires, comme la superbe et terrible vision de ce monde en feu lors du prologue, ou l’arrivée de Lya (quel dommage, vraiment, que les Nox n’aient pas été davantage présents dans la série). L’apparition de Lya et Tuplo se montre d’ailleurs des plus appréciables, affirmant la cohérence de l’univers Stargate et établissant comme un bilan des rencontres occasionnées par cette saison approchant de son arc final. Le procédé apparaît bien plus fluide et subtil que lors du clip show prochain de Politics. Cet épisode, basé sur le dialogue comme voie de compréhension entre les cultures, met fort logiquement Daniel à l’honneur. Celui-ci se positionne plus que jamais comme la conscience du groupe, avec à la clé une superbe composition de Michael Shanks. L’approbation par Lya fait chaud au cœur, tandis que l’Ascension se profile déjà pour Daniel.
Enigma parachève son succès grâce à trois formidables prestations d’acteurs. La romance entre Sam et Narim souffre de demeurer trop nettement exogène à l’intrigue principale, devenant ainsi secondaire. Mais ils ‘agit néanmoins d’une très belle rencontre, marquée par des dialogues pertinents et dont l’émotion palpable exclut tout mélodrame. Elle doit beaucoup à la sensibilité exprimée par un Garwin Sanford s’entendant à merveille avec Amanda Tapping. Sam poursuit sa carrière de séductrice galactique involontaire, elle et Daniel attireront comme l’aimant la limaille de fer. Certes Enigma n’y va pas de main morte avec Maybourne, qui ressort davantage de la caricature que les autres personnages mais cela nous vaut un pittoresque numéro de Tom McBeath, réjouissant en crapule intégrale. La détestation apparaît immédiate entre lui et O’Neill et Hammond, ce qui promet de piquantes confrontations à venir. SG-1 s’est gagnée un ennemi supplémentaire, de qualité. Mais celui qui marque définitivement l’épisode demeure le fabuleux Tobin Bell. Il confère à Omoc, l’abord détestable et méprisant qui convient, impulsant ainsi toute la confrontation sous-tendant l’épisode. Son retournement final n’en devient que plus goûteux. Visiblement l’acteur se régale, nous aussi. On ne peut que regretter son absence future.
Promouvant une science fiction intelligente, subtile bien au-delà des standards du Space-opéra, Enigma demeure l’une des plus enthousiasmantes démonstrations de la qualité d’écriture de Stargate SG-1.
Les Tollans font ici leur apparition. Par la suite ils réapparaîtront à plusieurs reprises dans dans la série, les Nox leur ayant trouvé un nouveau monde. Méfiant et trop imbu de sa technologie, ce peuple préférera ne compter que sur lui même, et refusera l'alliance avec la Terre. Il finira anéanti par les nouvelles armes développées par Anubis, rendant inopérants leurs canons ioniques (Traquenard, 5-09).
Le matricule SGC de Tollania est P3X-7763.
L'épisode voit l'entrée en scène du Colonel Harry Maybourne, qui deviendra l'un des grands adversaires récurrents de SG-1, notamment au sein du NID.
L'UAV (Unmanned Airborne Vehicle) réalise ici sa première mission. Servant à la reconnaissance aérienne des lieux avant que les militaires ne franchissent la Porte, cet engin apparaîtra dans plusieurs épisodes et sera parfois doté d'un armement.
Quand le dernier Tollan est évacué par la Porte, il est censé être inconscient. Cependant on voit distinctement qu’il agrippe son casque pour l’empêcher de tomber (3’39’’).
Omoc est interprété par le génial Tobin Bell, qui incarnera plus tard le terrible Jigsaw, de la saga Saw. Ce grand spécialiste des personnages sinistres fut également Darryl Weather, affrontant Mulder et Scully dans Brand X (7-18).
Durant la conversation entre Narim et Sam il est fait allusion au Chat de Schrödinger. Ce physicien se servit de cet exemple pour illustrer le concept de mesure, fondement de la théorie quantique. Un chat est enfermé dans une pièce, où un dispositif peut le, tuer n'importa quand, de manière aléatoire. Les personnes situées à l’extérieure ne peuvent jamais savoir si le chat est vivant ou mort. L’interprétation quantique classique est que le chat est simultanément mort et vivant. De nombreuses controverses scientifiques sont nées de ce constat, abordant notamment les thèmes des univers parallèles où l’influence de la conscience sur l’observation. Les théoriciens du « suicide quantique » remplacent le chat par un humain, celui-ci devenant dès lors l’observateur. En littérature SF il s’agit exactement d ela situation dans laquelle setrouve le narrateur au début du troisième tome des Cantos d’Hypérion, Endymion.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Portés disparus (Solitudes, 1-18, )
- If we don't make it, I won't have any regrets. You?
- I'll regret...dying.
SG-1 doit évacuer d’urgence une planète hostile. Or, durant le voyage de retour, un surcharge énergétique perturbe le fonctionnement de la Porte : seuls Daniel et Teal’c parviennent au SGC. Sam et jack se retrouvent coincés dans une salle glacée, dans un monde polaire. Le DHD de la Porte locale est enterré sous la glace. O’Neill est blessé mais lui et Carter parviennent à dégager l’engin. Hélas le code de la terre n’active pas la Porte. Pendant ce temps Daniel et Hammond coordonnent en vain des recherches s’étendant à plusieurs mondes. Le général doit se résoudre à abandonner quand Daniel trouve la clé de l’énigme : il y a une deuxième Porte sur Terre et le choc énergétique y a dévié Sam et Jack. L’étude de l’impact sismique de l’ouverture de cette Porte indique qu’elle se trouve dans l’Antarctique. Les secours parviennent à temps pour sauver les disparus, qui jusqu’au bout se seront soutenus l’un l’autre.
Solitudes constitue un nouvel apport à l’univers Stargate, dont cette première saison aura décidément été l’inlassable architecte. Outre la rencontre avec Siler (le Scotty local) et un rôle plus développé bienvenu pour Walter, cette découverte d’une deuxième Porte achève d’affranchir la série du film de 1994, dont elle diverge désormais en bien des domaines. Bien qu’encore seulement esquissé, le choc représenté parle à l’imagination et promet déjà de passionnants développements. Sa révélation s’effectue ici de manière particulièrement spectaculaire et dramatique, ce qui convient parfaitement à l’ampleur de l’évènement. Le suspense et la révélation finale de la vraie destination de jack et Samantha se montrent brillants, à défaut d’originaux. En effet les mateurs de La Quatrième Dimension y reconnaîtront un remake transparent de I Shot an Arrow into the Air, où le crash d’une fusée se substitue au dysfonctionnement de la Porte, avec une révélation identique en fin de parcours.
Malheureusement le développement de l’intrigue au-delà de ce décor initial va se montrer bien trop inconsistant. Solitudes, épisode éminemment shipper, s’appuie beaucoup trop sur l’indéniable talent de Richard Dean Anderson et d’Amanda Tapping, ainsi que sur l’alchimie de leur duo à l’écran. Les scènes entre Sam et jack apparaissent tour à tour amusantes, émouvantes ou dramatiques, mais toujours désespérément statiques, avec une action en huis clos répétitive au possible. Le récit n’évite pas non plis certains clichés, comme le héros se sacrifiant avec courage. Il en va de même pour la quête infructueuse de Teal’c et Daniel. L’intrigue meuble visiblement par moment, il est évident qu’il lui manque un moteur supplémentaire à mi parcours. C’est d’autant plus rageant qu’une solution évidente existait via le réveil du symbiote du Jaffa enterré sous la glace (option Hibernatus). Quand on écrit de la Science-fiction il reste toujours frustrant de brider son imagination.
On suit néanmoins sans déplaisir le duel d’intelligence opposant en quelque sorte Daniel à Sam dans cette course contre la montre. Même si elle a bien d’autres soucis en tète on reste tout de même confondu de constater que pas un instant la brillantissime Samantha n’a l’idée de taper la combinaison d’une planète amie, juste pour voir, puisque la terrienne ne fonctionne pas. La ficelle paraît un peu grosse. On apprécie néanmoins que cela soit en définitive Daniel qui sauve la situation, par une compréhension globale du réseau galactique des Portes et en ne se limitant pas à une vision strictement technique du phénomène, à l’instar de Sam. L’esprit domine la matière. Décidément notre Daniel connait une mise en avant en cette fin de saison, et ce n’est pas fini !
L'adresse de la planète hostile est en fait celle d'Abydos, du fait du réemploi d'enregistrements
Il s'agit du tout premier épisode réalisé par Martin Wood. Celui-ci deviendra l'un des réalisateurs majeurs de la série (47 épisodes), avant de se consacrer davantage à Stargate Atlantis. Il participe actuellement à la belle aventure de Sanctuary, comme metteur en scène et producteur, aux côtés d'Amanda Tapping. (23 épisodes). En 2008 il réalise également Stargate Continuum.
La Seconde Porte finira par se substituer à l'originale quand celle-ci aura sombré en mer avant d'être récupérée par les Russes. Elle sera en définitive détruite par Anubis.
La révélation du site de l'Antarctique ouvre également une suite d'évènement qui conduira à la découverte de la Cité Perdue d'Atlantis... Ainsi qu'au lancement de la série dérivée Stargate Atlantis.
Un tunnel dans la glace est créé par l'ouverture du Vortex de la seconde Porte. La position de réveil de Jack et Sam apparaît illogique, ils devraient se situer du côté de la perforation.
Première apparition du sergent Sylvester Siler, technicien responsable de l’entretien et des réparations du système actionnant la Porte, ainsi que des divers véhicules la traversant. Les diverses péripéties survenant à l’appareillage vaudront à « Sly » de recevoir de nombreux chocs électriques, entre autres nombreuses blessures de différents styles. Cela va devenir un running gag au long cours de la série.
La vitesse avec laquelle Hammond et son équipe parviennent dans l’Antarctique paraît assez incroyable.
Le tournage de l’épisode sera l’occasion d’une plaisanterie ourdie Amanda Tapping demeurée fameuse. Face aux démélés d’O’neill face au DHD elle l’accusera d’être « MacUseless », malgré les années passées dans la série MacGyver. L’équipe technique éclate alors de rire.
- If we don't make it, I won't have any regrets. You?
- I'll regret...dying.
SG-1 doit évacuer d’urgence une planète hostile. Or, durant le voyage de retour, un surcharge énergétique perturbe le fonctionnement de la Porte : seuls Daniel et Teal’c parviennent au SGC. Sam et jack se retrouvent coincés dans une salle glacée, dans un monde polaire. Le DHD de la Porte locale est enterré sous la glace. O’Neill est blessé mais lui et Carter parviennent à dégager l’engin. Hélas le code de la terre n’active pas la Porte. Pendant ce temps Daniel et Hammond coordonnent en vain des recherches s’étendant à plusieurs mondes. Le général doit se résoudre à abandonner quand Daniel trouve la clé de l’énigme : il y a une deuxième Porte sur Terre et le choc énergétique y a dévié Sam et Jack. L’étude de l’impact sismique de l’ouverture de cette Porte indique qu’elle se trouve dans l’Antarctique. Les secours parviennent à temps pour sauver les disparus, qui jusqu’au bout se seront soutenus l’un l’autre.
Solitudes constitue un nouvel apport à l’univers Stargate, dont cette première saison aura décidément été l’inlassable architecte. Outre la rencontre avec Siler (le Scotty local) et un rôle plus développé bienvenu pour Walter, cette découverte d’une deuxième Porte achève d’affranchir la série du film de 1994, dont elle diverge désormais en bien des domaines. Bien qu’encore seulement esquissé, le choc représenté parle à l’imagination et promet déjà de passionnants développements. Sa révélation s’effectue ici de manière particulièrement spectaculaire et dramatique, ce qui convient parfaitement à l’ampleur de l’évènement. Le suspense et la révélation finale de la vraie destination de jack et Samantha se montrent brillants, à défaut d’originaux. En effet les mateurs de La Quatrième Dimension y reconnaîtront un remake transparent de I Shot an Arrow into the Air, où le crash d’une fusée se substitue au dysfonctionnement de la Porte, avec une révélation identique en fin de parcours.
Malheureusement le développement de l’intrigue au-delà de ce décor initial va se montrer bien trop inconsistant. Solitudes, épisode éminemment shipper, s’appuie beaucoup trop sur l’indéniable talent de Richard Dean Anderson et d’Amanda Tapping, ainsi que sur l’alchimie de leur duo à l’écran. Les scènes entre Sam et jack apparaissent tour à tour amusantes, émouvantes ou dramatiques, mais toujours désespérément statiques, avec une action en huis clos répétitive au possible. Le récit n’évite pas non plis certains clichés, comme le héros se sacrifiant avec courage. Il en va de même pour la quête infructueuse de Teal’c et Daniel. L’intrigue meuble visiblement par moment, il est évident qu’il lui manque un moteur supplémentaire à mi parcours. C’est d’autant plus rageant qu’une solution évidente existait via le réveil du symbiote du Jaffa enterré sous la glace (option Hibernatus). Quand on écrit de la Science-fiction il reste toujours frustrant de brider son imagination.
On suit néanmoins sans déplaisir le duel d’intelligence opposant en quelque sorte Daniel à Sam dans cette course contre la montre. Même si elle a bien d’autres soucis en tète on reste tout de même confondu de constater que pas un instant la brillantissime Samantha n’a l’idée de taper la combinaison d’une planète amie, juste pour voir, puisque la terrienne ne fonctionne pas. La ficelle paraît un peu grosse. On apprécie néanmoins que cela soit en définitive Daniel qui sauve la situation, par une compréhension globale du réseau galactique des Portes et en ne se limitant pas à une vision strictement technique du phénomène, à l’instar de Sam. L’esprit domine la matière. Décidément notre Daniel connait une mise en avant en cette fin de saison, et ce n’est pas fini !
L'adresse de la planète hostile est en fait celle d'Abydos, du fait du réemploi d'enregistrements
Il s'agit du tout premier épisode réalisé par Martin Wood. Celui-ci deviendra l'un des réalisateurs majeurs de la série (47 épisodes), avant de se consacrer davantage à Stargate Atlantis. Il participe actuellement à la belle aventure de Sanctuary, comme metteur en scène et producteur, aux côtés d'Amanda Tapping. (23 épisodes). En 2008 il réalise également Stargate Continuum.
La Seconde Porte finira par se substituer à l'originale quand celle-ci aura sombré en mer avant d'être récupérée par les Russes. Elle sera en définitive détruite par Anubis.
La révélation du site de l'Antarctique ouvre également une suite d'évènement qui conduira à la découverte de la Cité Perdue d'Atlantis... Ainsi qu'au lancement de la série dérivée Stargate Atlantis.
Un tunnel dans la glace est créé par l'ouverture du Vortex de la seconde Porte. La position de réveil de Jack et Sam apparaît illogique, ils devraient se situer du côté de la perforation.
Première apparition du sergent Sylvester Siler, technicien responsable de l’entretien et des réparations du système actionnant la Porte, ainsi que des divers véhicules la traversant. Les diverses péripéties survenant à l’appareillage vaudront à « Sly » de recevoir de nombreux chocs électriques, entre autres nombreuses blessures de différents styles. Cela va devenir un running gag au long cours de la série.
La vitesse avec laquelle Hammond et son équipe parviennent dans l’Antarctique paraît assez incroyable.
Le tournage de l’épisode sera l’occasion d’une plaisanterie ourdie Amanda Tapping demeurée fameuse. Face aux démélés d’O’neill face au DHD elle l’accusera d’être « MacUseless », malgré les années passées dans la série MacGyver. L’équipe technique éclate alors de rire.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
sympa la critique, c'est un épisode que j'aime assez. C'est vrais que le Jaffa fait une courte apparitions, et d'ailleurs je m'attendais à ce qu'il soit utlisé dans l'épisode, mais finalement non. dommage.
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Tout à fait d'accord ! Effectivement, si le Jaffa ne va servir à rien, à quoi bon le montrer ? C'est contre-productif. Quand j'ai vu l'épisode pour la première fois, il y a... longtemps, j'ai vraiment cru que le diable allait jaillir de la boite, mais non.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Les Doubles robotiques (Tin Man, 1-19, )
- And don't even think about trying to send a bomb to make sure.
- I wasn't!
- Yes you were - I know you!
SG-1 se rend sur le monde d’Altair, où la Porte donne sur un immense entrepôt rempli de machines paraissant vétustes. Soudain, touchés par un rayon, les différents membres de l’équipe perdent conscience. A leur réveil ils rencontrent Harlan, le maître des lieux. Celui-ci leur affirme les avoir rendu meilleurs. Excédé parle flou et la volubilité du personnage, Jack ordonne le retour sur Terre. Au SGC Janet découvre que nos héros sont en fait des robots ! Carter estime qu’Harlan a transféré leur conscience dans des corps mécaniques. Ce dernier le leur confirme à leur retour sur Altair. Ils leur précisent qu’ils y doivent y demeurer, sa base souterraine contenant la source de leur énergie. Ultime survivant d’une planète rendue inhabitable par des radiations, il a lui même subi cette transformation il y a11 000 ans. Désormais immortel, il doit cependant faire face à l’usure du matériel et compte sur l’aide de SG-1. Teal’c devient agressif et doit être détruit, son « transfert » ayant échoué à cause du symbiote. SG-1 découvre alors l’ultime vérité : elle n’est qu’une simple copie de l’originale, la vraie est restée endormie en attardant qu’Halan la renvoie sur Terre. Les robots acceptent leur destin et la vraie SG-1 repart avec une étonnante rencontre avec son double.
Après deux épisodes empreints de gravité et juste avant que ne débute l’arc final de la saison Stargate SG-1 insère idéalement l’agréable respiration que représente cet épisode décalé enlevé et divertissant, non dépourvu de subtilité. Certes, son sujet apparaît peu original en soit : on y discerne clairement l’influence des récits mécaniques d’Asimov et les répliques androïdes ont déjà été abordées dans de nombreuses séries, comme La Quatrième Dimension (Les robots du docteur Lauren), Doctor Who (The Rebel Flesh) ou Chapeau Melon (Interférences), pour ne citer qu’elles. Néanmoins Tin Man se distingue par son ton de comédie, tout à fait original en la circonstance. Tout en évacuant les clichés des machines hostiles ou des doubles désireux de ses substituer aux originaux, cela permet de disserter avec finesse et légèreté sur la définition de l’existence ou la notion d’immortalité et de ce qu’elle implique.
Alors que la situation pourrait sembler horrifique, l’épisode parvient en effet à instiller un humour permanent, notamment grâce à une véritable stand up d’O’neill, dont l’ire nous vaut des éclats aussi mordants que divertissants. Ses crises de nerf face au bagout maladroit de ce pauvre Harlan sont vraiment irrésistibles. Harlan lui même se montre hilarant par ses dénégations obtuses précédant les piteux aveux. Jay Brazeau se montre excellent à ce jeu en tout nous montrant son personnage sous su jour sympathique, condition sine qua non de l’instauration d’une comédie. Malgré ses complots de pacotille, les auteurs ont ainsi l’habileté de le rendre sincère d’un accord gagnant-gagnant, quoique forcé les « Contraya ! » finissent cependant par nous lasser). Tin Man ne rate pas non plus le passage crucial de la rencontre entre originaux et copies, avec des situations et propos une nouvelle savoureux, mais aussi émouvants, ainsi qu’une parfaite mantisse des effets spéciaux.
Outre sa réussite l’art malaisé de la comédie, l’épisode se distingue par sa mécanique scénaristique des plus efficaces et quelques à-côtés réussis. En effet le double twist survenant se montre d’autant plus percutant que la situation de crise semble à chaque fois diablement convaincante. On pense avoir touché le fond puis on commence à creuser. La magistrale révélation du véritable SG-1 survient tout de suite après la découverte du pot aux roses, empêchant le récit de verser à cintre courant dans le drame. L’humour ne se montre pas excessif, évitant de noyer d’autres effets, comme de jolis moments de suspense (l’analyse médicale, le combat contre le faux Teal’c…) et surtout la perspective vertigineuse de l’immutabilité via le mécanique.
L’habile mise en scène tire le meilleur parti de ces couleurs étranges segmentant le décor de la base souterraine, évitant ainsi le développement d’un huis clos anxiogène. Les quelques références au Magicien d’Oz (titre, personnalité d’Harlan) ou à Planète Interdite (Altair, le robot sympathique) pimentent agréablement l’histoire. On avouera un plaisir coupable devant cet enfermement souterrain au sein d’un environnement de plus en plus délabré, ces messages déjantés par hauts parleurs, ce rôle segmentant imparti aux couleurs et ce démiurge mécanique passablement dérangé. En effet, pour l’amateur de Jeux de Rôles cela se perçoit comme un lointain écho de ce chef d’œuvre hilarant et fou que fut Paranoïa, au cœur des sauvages années 80. Souvenir, souvenir…
Le matricule SGC d’Altair est P3X-989.
La véritable SG-1 connaît Harlan, alors qu'elle a été assommée avant de le rencontrer et est demeurée inconsciente depuis.
A la fin de l'épisode, quand Jack discute avec son double, on aperçoit Christopher Judge sortir de son rôle et réprimer difficilement un éclat de rire (40'43'').
Harlan et la SG-1 robotique reviendront dans l'épisode Double Jeopardy (4-21). Les androîdes y connaîtront une issue fatale du fait de Chronos.
Le prénom des petites filles du général Hammond, Tessa et Kayla, est un clin d'oeil à celui des filles de Brad Wright.
Le titre original est une allusion à l’ub des héros au magicien d’Oz, l’Homme en fer-blanc.
Teryl Rothery commente que la scène de la prise de sang demeure son pire souvenir de tournage. Rendue nerveuse par cette simulation, elle brisa à plusieurs reprises l’aiguille de la seringue. Elle craignit d’avoir exaspéré Richard Dean Anderson et l’équipe et de ne pas être renouvelée en saison 2. Heureusement il n’en fut rien !
- And don't even think about trying to send a bomb to make sure.
- I wasn't!
- Yes you were - I know you!
SG-1 se rend sur le monde d’Altair, où la Porte donne sur un immense entrepôt rempli de machines paraissant vétustes. Soudain, touchés par un rayon, les différents membres de l’équipe perdent conscience. A leur réveil ils rencontrent Harlan, le maître des lieux. Celui-ci leur affirme les avoir rendu meilleurs. Excédé parle flou et la volubilité du personnage, Jack ordonne le retour sur Terre. Au SGC Janet découvre que nos héros sont en fait des robots ! Carter estime qu’Harlan a transféré leur conscience dans des corps mécaniques. Ce dernier le leur confirme à leur retour sur Altair. Ils leur précisent qu’ils y doivent y demeurer, sa base souterraine contenant la source de leur énergie. Ultime survivant d’une planète rendue inhabitable par des radiations, il a lui même subi cette transformation il y a11 000 ans. Désormais immortel, il doit cependant faire face à l’usure du matériel et compte sur l’aide de SG-1. Teal’c devient agressif et doit être détruit, son « transfert » ayant échoué à cause du symbiote. SG-1 découvre alors l’ultime vérité : elle n’est qu’une simple copie de l’originale, la vraie est restée endormie en attardant qu’Halan la renvoie sur Terre. Les robots acceptent leur destin et la vraie SG-1 repart avec une étonnante rencontre avec son double.
Après deux épisodes empreints de gravité et juste avant que ne débute l’arc final de la saison Stargate SG-1 insère idéalement l’agréable respiration que représente cet épisode décalé enlevé et divertissant, non dépourvu de subtilité. Certes, son sujet apparaît peu original en soit : on y discerne clairement l’influence des récits mécaniques d’Asimov et les répliques androïdes ont déjà été abordées dans de nombreuses séries, comme La Quatrième Dimension (Les robots du docteur Lauren), Doctor Who (The Rebel Flesh) ou Chapeau Melon (Interférences), pour ne citer qu’elles. Néanmoins Tin Man se distingue par son ton de comédie, tout à fait original en la circonstance. Tout en évacuant les clichés des machines hostiles ou des doubles désireux de ses substituer aux originaux, cela permet de disserter avec finesse et légèreté sur la définition de l’existence ou la notion d’immortalité et de ce qu’elle implique.
Alors que la situation pourrait sembler horrifique, l’épisode parvient en effet à instiller un humour permanent, notamment grâce à une véritable stand up d’O’neill, dont l’ire nous vaut des éclats aussi mordants que divertissants. Ses crises de nerf face au bagout maladroit de ce pauvre Harlan sont vraiment irrésistibles. Harlan lui même se montre hilarant par ses dénégations obtuses précédant les piteux aveux. Jay Brazeau se montre excellent à ce jeu en tout nous montrant son personnage sous su jour sympathique, condition sine qua non de l’instauration d’une comédie. Malgré ses complots de pacotille, les auteurs ont ainsi l’habileté de le rendre sincère d’un accord gagnant-gagnant, quoique forcé les « Contraya ! » finissent cependant par nous lasser). Tin Man ne rate pas non plus le passage crucial de la rencontre entre originaux et copies, avec des situations et propos une nouvelle savoureux, mais aussi émouvants, ainsi qu’une parfaite mantisse des effets spéciaux.
Outre sa réussite l’art malaisé de la comédie, l’épisode se distingue par sa mécanique scénaristique des plus efficaces et quelques à-côtés réussis. En effet le double twist survenant se montre d’autant plus percutant que la situation de crise semble à chaque fois diablement convaincante. On pense avoir touché le fond puis on commence à creuser. La magistrale révélation du véritable SG-1 survient tout de suite après la découverte du pot aux roses, empêchant le récit de verser à cintre courant dans le drame. L’humour ne se montre pas excessif, évitant de noyer d’autres effets, comme de jolis moments de suspense (l’analyse médicale, le combat contre le faux Teal’c…) et surtout la perspective vertigineuse de l’immutabilité via le mécanique.
L’habile mise en scène tire le meilleur parti de ces couleurs étranges segmentant le décor de la base souterraine, évitant ainsi le développement d’un huis clos anxiogène. Les quelques références au Magicien d’Oz (titre, personnalité d’Harlan) ou à Planète Interdite (Altair, le robot sympathique) pimentent agréablement l’histoire. On avouera un plaisir coupable devant cet enfermement souterrain au sein d’un environnement de plus en plus délabré, ces messages déjantés par hauts parleurs, ce rôle segmentant imparti aux couleurs et ce démiurge mécanique passablement dérangé. En effet, pour l’amateur de Jeux de Rôles cela se perçoit comme un lointain écho de ce chef d’œuvre hilarant et fou que fut Paranoïa, au cœur des sauvages années 80. Souvenir, souvenir…
Le matricule SGC d’Altair est P3X-989.
La véritable SG-1 connaît Harlan, alors qu'elle a été assommée avant de le rencontrer et est demeurée inconsciente depuis.
A la fin de l'épisode, quand Jack discute avec son double, on aperçoit Christopher Judge sortir de son rôle et réprimer difficilement un éclat de rire (40'43'').
Harlan et la SG-1 robotique reviendront dans l'épisode Double Jeopardy (4-21). Les androîdes y connaîtront une issue fatale du fait de Chronos.
Le prénom des petites filles du général Hammond, Tessa et Kayla, est un clin d'oeil à celui des filles de Brad Wright.
Le titre original est une allusion à l’ub des héros au magicien d’Oz, l’Homme en fer-blanc.
Teryl Rothery commente que la scène de la prise de sang demeure son pire souvenir de tournage. Rendue nerveuse par cette simulation, elle brisa à plusieurs reprises l’aiguille de la seringue. Elle craignit d’avoir exaspéré Richard Dean Anderson et l’équipe et de ne pas être renouvelée en saison 2. Heureusement il n’en fut rien !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
En faite, les droids font pas mal d'apparitions dans Doctor Who. Déjà en 1965 dans l'histoire "The Chase" ou les Daleks créé un double robotique du Docteur (s'en suit d'ailleurs un affrontement entre les deux Docteur dans le dernière épisode), Aussi dans "Spearhead from Space" et "Terror of the Autons" ou des personnalité sont remplacé par des réplique Autons en plastique, par la suite dans "The Android Invasion" en 1975 avec le Quatrième Docteur, ou les Kraal tente de conquérir la Terre en remplaçant certaines personnes par des droids.
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Estuaire44 a écrit:[justify][b]Le procès (Cor-ai, 1-16,
Et c’est alors qu’une main s’est levée en fond de salle et qu’une voix gourmande a susurré « Et si on leur faisait le coup du procès ? ».
Contorsionner le concept de la série pour le rendre soluble dans les poncifs de la série judiciaire, voici ou débute et s’achève l’ambition de Cor-ai. L’objectif économique parait à l’évidence atteint, l’épisode se résumant effectivement à des discussion de prétoire au sein de décors visiblement bon marché et d’extérieurs guère relevés non plus.
C'est exactement ce qui se passe dans l'épisode 02-19 de "Enterprise" également intitulé "Le Procès". On sait que de toute façon, Bakula ne sera pas mis à mort.
Invité- Invité
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Oui, ce genre d'astuce permet de faire des économies dans les diverses séries nécessitant d'habitude assez d'argent. c'est d'ailleurs l'un des points forts des séries judiciaires (pour les diffuseurs) : elles ne coûtent pas cher.
Merci pour les infos, Doc 222 ! je crois qu'il y avait aussi eu Mickey qui avait été cloné en Auton dans le pilote de la nouvelle série, de même pour le Rory "romain" la saison dernière. je crois que Martha avait eu aussi droit à un double réalisé les Sontarans, sur un mode proche de Rebel Flesh. Un procédé vraiment très courant en fait !
Merci pour les infos, Doc 222 ! je crois qu'il y avait aussi eu Mickey qui avait été cloné en Auton dans le pilote de la nouvelle série, de même pour le Rory "romain" la saison dernière. je crois que Martha avait eu aussi droit à un double réalisé les Sontarans, sur un mode proche de Rebel Flesh. Un procédé vraiment très courant en fait !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Une dimension trop réelle (There But For the Grace of God, 1-20,
)
- They’re coming ! They’re coming !
SG-1 découvre un laboratoire rempli d’artefacts anciens, amis Teal’c s’aperçoit que l’endroit à été sciemment contaminé par les Goa’ulds. Jack ordonne l’évacuation mais Daniel s’attarde un peu. Il découvre alors un étrange Miroir, qui soudain le propulse dans un univers parallèle. Là il découvre une réalité alternative, où son alter ego a refusé de se joindre au Programme Stargate, remplacé tant bien que mal par Catherine. Jack est devenu général et commande le SGC, Hammond étant colonel. Sam est une scientifique civile (d’ailleurs fiancée au général o’Neill !). Privé de Daniel, le SGC a été nettement moins performant et aucun contact n’a pu être établi avec Chulak et Teal’c. Horrifié, Daniel découvre également qu’Apophis est en train d’envahir la terre et d’exterminer l’humanité, Teal’c étant demeuré son primat. Il donne les coordonnées de Chulak à O’Neill mais celui-ci les utilise pour y envoyer une ogive nucléaire. Daniel découvre néanmoins une partie des coordonnées de l’arsenal central d’Apophis. Comprenant que tout est perdu il parvient à convaincre O’Neill de le laisser repartir chez lui pour transmettre ces informations et ainsi donner une chance à sa propre Terre, sur qui l’équivalent ne devrait pas tarder à survenir.. Le SGC est investi par Teal’c et O’Neill et les siens se sacrifient pour permettre à Daniel de repasser la Porte, puis le Miroir. Blessé, Daniel parvient néanmoins à rejoindre son SG-1 et à transmettre l’alerte.
Les univers parallèles constituent à la fois un passage obligé et un périlleux rendez-vous pour les séries de Science-fiction car ce sujet a été tant rebattu qu’il en devient difficile de s’y singulariser. Stargate SG-1 va pourtant s’en sortir par le haut, grâce à cet excellent épisode entremêlant action, émotion et utilisation permanente du thème.
Intelligemment le récit ne perd pas un temps précieux à se répandre en démonstrations pseudo scientifiques, ayant bien intégré que l’important ici ne réside pas dans le prétexte, mais bien dans le résultat. Le talent bien connu des concepteurs des décors de la série trouve pourtant à s’employer avec cette étrange caverne d’Ali Baba initiale et ses superbes artefacts, dont le terrifiant masque Goa’uld ou le Miroir Quantique lui même, absolument superbe. Par la suite l’on pourra regretter que l’action se cantonne à l’environnement connu et confiné de SG-1 mais les auteurs parviennent néanmoins à insérer des dissonances astucieuses, indiquant que nons nous trouvons dans l’Ailleurs : SGA remplaçant SGC, l’inversion des grades entre O’Neill et Hammond, l’amusante queude cheval très à la guerrier barbare de Teal’c etc.
Les amateurs de grandes scènes de combat pourront également se sentir floués d’assister essentiellement à l’invasion Goa’uld par ouï-dire. Mais, outre que cela parle en définitive davantage à l’imagination, l’épisode ménage tout de même de percutantes scènes de combat lors de l’inexorable avancée des Jaffas. La révélation des dimensions de l’Ha’Tak produit également son effet, alors que l’on ne l’avait jusqu’ici aperçu que de loin. Par ailleurs, le récit fait intelligemment le pari gagnant de se centrer sur les personnages, dont les différences entre univers vont en définitive révéler la vérité profonde, intangible au-delà des aléas présents. Certes la douleur et la soif de vengeance entrainent l’aval par Sam et Catherine (retrouvée avec plaisir) du plan désespéré et assassin de la bombe atomique placée sur Chulak, mais à l’heure ultime tous, y compris un Jack demeuré celui du film, opteront pour la générosité et le sacrifice en faveur des leurs frères de l’autre côté du Miroir. Porté par des acteurs une nouvelle fois magnifiques dans cette nouvelle version de leurs personnages, l’ensemble exprime une indéniable émotion.
D’une manière plus secondaire nos amis shippers se réjouiront des fiançailles de Sam et Jack, qui indique déjà clairement de quoi il en retourne sur notre Terre. On apprécie le courage physique d’Hammond et Walter, mais également la version ténébreuse de Teal’c. On pourra également s’interroger sur ce que son hésitation à tirer sur Daniel signifie sur d’éventuels doutes intérieurs. La mort successive des héros de la série se montre également terriblement percutante. Surtout, le scénario développe avec une grande habileté la découverte progressive de la dystopie que représente cet univers miroir, en descendant palier par palier dans l’horreur. Ce mouvement identifie efficacement le spectateur à Daniel et à son impression de cauchemar éveillé. L’équilibre subtil entre différences et similitudes entre les deux versants du Miroir, ainsi que la véracité des récits et de ses personnages, dramatisent avec force ce début d’arc de conclusion de saison. A l’issue de There But For the Grace of God, Il ne fait aucun doute que l’arrivée de la flotte d’Apophis est imminente et que l’unique espoir de la Terre réside dans les quelques chiffres hâtivement griffonnés que rapportent Daniel.
S’il avait été l’avant dernier épisode de la série cet épisode de haut vol aurait idéalement introduit, comme il se doit le final de saison. Malheureusement il va nous falloir d’ici là subir le pensum de Politics.
Le matricule SGC du monde où se trouve le Miroir Quantique est P3R- 233.
L'univers parallèle annonce deux évolutions majeures, qui finiront par également se réaliser dans le notre : O'Neill, promu général, deviendra effectivement le chef du SGC et Teal'c se laissera (malheureusement) pousser les cheveux.
Le Miroir Quantique, œuvre des Anciens, sera finalement détruit dans l’épisode Point of View (3-06).
Le titre original fait référence à une citation d’un martyr anglais de la Réforme, John Bradford (1510-1555).
A la fin de l'épisode Daniel parvient à activer le miroir sans en avoir la commande, restée avec Samantha.
Un Vortex ne peut être maintenu que 38 minutes.
Le Miroir Quantique rejoint une longue tradition des miroirs ouvrant sur d’autres réalités, reflétant ou non la notre. Elle remonte à De l’autre côté du Miroir, de Lewiss Caroll (1871). Alice passe à travers le miroir du salon et atteint un monde inversé, organisé autour du jeu d’échecs.
)
- They’re coming ! They’re coming !
SG-1 découvre un laboratoire rempli d’artefacts anciens, amis Teal’c s’aperçoit que l’endroit à été sciemment contaminé par les Goa’ulds. Jack ordonne l’évacuation mais Daniel s’attarde un peu. Il découvre alors un étrange Miroir, qui soudain le propulse dans un univers parallèle. Là il découvre une réalité alternative, où son alter ego a refusé de se joindre au Programme Stargate, remplacé tant bien que mal par Catherine. Jack est devenu général et commande le SGC, Hammond étant colonel. Sam est une scientifique civile (d’ailleurs fiancée au général o’Neill !). Privé de Daniel, le SGC a été nettement moins performant et aucun contact n’a pu être établi avec Chulak et Teal’c. Horrifié, Daniel découvre également qu’Apophis est en train d’envahir la terre et d’exterminer l’humanité, Teal’c étant demeuré son primat. Il donne les coordonnées de Chulak à O’Neill mais celui-ci les utilise pour y envoyer une ogive nucléaire. Daniel découvre néanmoins une partie des coordonnées de l’arsenal central d’Apophis. Comprenant que tout est perdu il parvient à convaincre O’Neill de le laisser repartir chez lui pour transmettre ces informations et ainsi donner une chance à sa propre Terre, sur qui l’équivalent ne devrait pas tarder à survenir.. Le SGC est investi par Teal’c et O’Neill et les siens se sacrifient pour permettre à Daniel de repasser la Porte, puis le Miroir. Blessé, Daniel parvient néanmoins à rejoindre son SG-1 et à transmettre l’alerte.
Les univers parallèles constituent à la fois un passage obligé et un périlleux rendez-vous pour les séries de Science-fiction car ce sujet a été tant rebattu qu’il en devient difficile de s’y singulariser. Stargate SG-1 va pourtant s’en sortir par le haut, grâce à cet excellent épisode entremêlant action, émotion et utilisation permanente du thème.
Intelligemment le récit ne perd pas un temps précieux à se répandre en démonstrations pseudo scientifiques, ayant bien intégré que l’important ici ne réside pas dans le prétexte, mais bien dans le résultat. Le talent bien connu des concepteurs des décors de la série trouve pourtant à s’employer avec cette étrange caverne d’Ali Baba initiale et ses superbes artefacts, dont le terrifiant masque Goa’uld ou le Miroir Quantique lui même, absolument superbe. Par la suite l’on pourra regretter que l’action se cantonne à l’environnement connu et confiné de SG-1 mais les auteurs parviennent néanmoins à insérer des dissonances astucieuses, indiquant que nons nous trouvons dans l’Ailleurs : SGA remplaçant SGC, l’inversion des grades entre O’Neill et Hammond, l’amusante queude cheval très à la guerrier barbare de Teal’c etc.
Les amateurs de grandes scènes de combat pourront également se sentir floués d’assister essentiellement à l’invasion Goa’uld par ouï-dire. Mais, outre que cela parle en définitive davantage à l’imagination, l’épisode ménage tout de même de percutantes scènes de combat lors de l’inexorable avancée des Jaffas. La révélation des dimensions de l’Ha’Tak produit également son effet, alors que l’on ne l’avait jusqu’ici aperçu que de loin. Par ailleurs, le récit fait intelligemment le pari gagnant de se centrer sur les personnages, dont les différences entre univers vont en définitive révéler la vérité profonde, intangible au-delà des aléas présents. Certes la douleur et la soif de vengeance entrainent l’aval par Sam et Catherine (retrouvée avec plaisir) du plan désespéré et assassin de la bombe atomique placée sur Chulak, mais à l’heure ultime tous, y compris un Jack demeuré celui du film, opteront pour la générosité et le sacrifice en faveur des leurs frères de l’autre côté du Miroir. Porté par des acteurs une nouvelle fois magnifiques dans cette nouvelle version de leurs personnages, l’ensemble exprime une indéniable émotion.
D’une manière plus secondaire nos amis shippers se réjouiront des fiançailles de Sam et Jack, qui indique déjà clairement de quoi il en retourne sur notre Terre. On apprécie le courage physique d’Hammond et Walter, mais également la version ténébreuse de Teal’c. On pourra également s’interroger sur ce que son hésitation à tirer sur Daniel signifie sur d’éventuels doutes intérieurs. La mort successive des héros de la série se montre également terriblement percutante. Surtout, le scénario développe avec une grande habileté la découverte progressive de la dystopie que représente cet univers miroir, en descendant palier par palier dans l’horreur. Ce mouvement identifie efficacement le spectateur à Daniel et à son impression de cauchemar éveillé. L’équilibre subtil entre différences et similitudes entre les deux versants du Miroir, ainsi que la véracité des récits et de ses personnages, dramatisent avec force ce début d’arc de conclusion de saison. A l’issue de There But For the Grace of God, Il ne fait aucun doute que l’arrivée de la flotte d’Apophis est imminente et que l’unique espoir de la Terre réside dans les quelques chiffres hâtivement griffonnés que rapportent Daniel.
S’il avait été l’avant dernier épisode de la série cet épisode de haut vol aurait idéalement introduit, comme il se doit le final de saison. Malheureusement il va nous falloir d’ici là subir le pensum de Politics.
Le matricule SGC du monde où se trouve le Miroir Quantique est P3R- 233.
L'univers parallèle annonce deux évolutions majeures, qui finiront par également se réaliser dans le notre : O'Neill, promu général, deviendra effectivement le chef du SGC et Teal'c se laissera (malheureusement) pousser les cheveux.
Le Miroir Quantique, œuvre des Anciens, sera finalement détruit dans l’épisode Point of View (3-06).
Le titre original fait référence à une citation d’un martyr anglais de la Réforme, John Bradford (1510-1555).
A la fin de l'épisode Daniel parvient à activer le miroir sans en avoir la commande, restée avec Samantha.
Un Vortex ne peut être maintenu que 38 minutes.
Le Miroir Quantique rejoint une longue tradition des miroirs ouvrant sur d’autres réalités, reflétant ou non la notre. Elle remonte à De l’autre côté du Miroir, de Lewiss Caroll (1871). Alice passe à travers le miroir du salon et atteint un monde inversé, organisé autour du jeu d’échecs.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Décision politique (Politics, 1-21, )
- Daniel, it's not that we don't believe you.
- So you do?
- No it's just that... We don't believe you.
Alors que Daniel s’évertue à tenter de convaincre ses camarades de la réalité des ses tribulations de There But For the Grace of God, ainsi que de la gravité extrême de la situation, le Sénateur Kinsey arrive au SGC. Cet éminent personnage, dirigeant la commission sénatoriale traitant des finances, est habilité par le Président à déterminer si les résultats du SGC justifient ou non son coût, très important. En cas de réponse négative, ils sera mis un terme au Projet Stargate. Un débat oppose alors le Sénateur à SG-1 et à Hammond. Ensemble, ils passent en revue les diverses explorations réalisées depuis le début du programme. Le Sénateur, ayant un à-priori très négatif sur la question, relativise ou nie chacun des résultats obtenus, y compris la menace d’invasion découverte par Daniel. Il tranche en faveur de la fermeture du SGC, un choix immédiatement en vigueur. Kinsey voyant avant tout la Porte comme une Boite de Pandore, celle-ci sera enterrée.
On n’épiloguera pas inutilement. Politics constitue simple un clip show, sans autre ambition que de compenser les fortes sommes imparties au spectaculaire final de saison. Cet effort budgétaire apparaît assez extrême vu l’importance prise par les rediffusions par rapport à durée totale de l’épisode. D’autres part, alors que d’autres séries ont su réaliser des épisodes récapitulatifs ambitieux et dynamiques, il devient vite évident ici qu’il est hors de question de sortir des décors usuels de la série. Ce choix marqué du moindre frais fige l’action dans une discussion confinée. En fait, sous des dehors différents, on nous refait ni plus ni moins que le « coup du procès » de Cor-ai, l’accusé étant cette fois le SGC. Cette posture, outre un ennui croissant, suscite diverses invraisemblances, comme le Président laissant tout pouvoir à un Sénateur sur un sujet aussi stratégique ou l’absence dans l’argumentaire de Hammond des résultats obtenus les autres équipes SG. On a du mal à croire qu’elles se soient tourné les pouces en villégiature.
D’autre part Politics aurait pu tenter de s’en sortir par le haut en dressant une synthèse pénétrante de l’évolution représentée par les évènements de la saison, mais l’on en reste à l’album de photos divisé en chapitres. Par ailleurs le cliffhanger suscité est en bois, puisque strictement personne ne peut croire un seul instant à la fermeture du SGC. A la décharge de l’épisode on reconnaitra qu’il a su jouer sur la seule carte demeurant à sa disposition : la qualité d’interprétation des comédiens. Daniel, ulcéré que l’on ne le prenne pas au sérieux, vaut le coup d’œil. Mais la révélation de Politics demeure le Sénateur Kinsey, interprété avec un indéniable panache par cet acteur toujours épatant qu’est Ronny Cox (avec Samules en visqueux assistant). Le Sénateur, obtus et imbu de lui même, se pose instantanément en méchant que l’on aime détester et ses croisées de fer avec un O’Neill en verve constituent le meilleur de l’épisode. Mais quelques dialogues en chambre, aussi percutants soient-ils ne peuvent bâtir un véritable épisode.
L’aspect le plus calamiteux de Politics demeure toutefois son positionnement au sein de la saison, son babil venant interrompre le l’élan qu’avait représenté les révélations de There But For the Grace of God. Ce trou d’air pénalise l’ensemble de l’arc conclusif. Toutefois l’on peut compter sur SG-1 pour, envrrs et contre tout nous concocter un digne final de cette excellente première saison.
On enregistre l'apparition du Sénateur Robert Kinsey. Celui-ci n'aura cesse d'exploiter le Projet Stargate au service de sa carrière politique. Il s'alliera au NID, tout en ne rejoignant jamais son aile la plus dévoyée. Devenu Vice Président, il se verra forcer à démissionner par l'intervention de Richard Woolsey. Il deviendra en définitive l'hôte asservi d'un Goa'uld (Alerte Maximum, 8-14).
On apprend que le SGC est désigné comme « Zone 52 » par le Pentagone et qu'il représente un coût annuel de 7,4 milliards de Dollars. En fait la fameuse « Zone 51 » ne désigne pas un site militaire mais une simple aire géographique.
L'épisode succède quasi immédiatement au précédent, une seule journée s'est écoulée.
Le major Samuels, vu dans le pilote, a été promu au grade de lieutenant colonel et travaille désormais au pentagone comme analyste du Projet Stargate. Son uniforme de l'US Air Force et toujours d'un bleu que l'on nomme céruléen.
Jack suggère que le sénateur soit envoyé sur P4A-771. Ils 'agit de la planète glacée de Solitudes.
Outre le film original (le vaisseau de Râ), on aperçoit des images des épisodes suivants : Children of the Gods, The Enemy Within, The Broca Divide, The Nox, Brief Candle, Cold Lazarus, et Singularity. Sans ces passages, la durée de l'épisode serait ramenée à 26 minutes. Il s’agit de l’unique fois où la série aura recours à des images du film.
L’argent économisé grâce à ce clip show fut intégralement consacré au final de saison.
On apprend également que les habitants d'Argos vivent désormais d'heureuses et longues vies, libérés des nanites de Pélops.
Daniel ironise en affirmant que l’invasion pourrait être vaincue en introduisant un virus informatique dans le vaisseau mère d’Apophis. Il s’agit d’un clin d’œil à Independance Day, le film d’Emmerich qui avait également mis en scène le film Stargate.
« And you were there, and you were there, and there's no place like home. » commente Jack quand Daniel révèle son aventure. Il s’agit d’une nouvelle référence au Magicien d’Oz, ici au retour de Dorothy.
- Daniel, it's not that we don't believe you.
- So you do?
- No it's just that... We don't believe you.
Alors que Daniel s’évertue à tenter de convaincre ses camarades de la réalité des ses tribulations de There But For the Grace of God, ainsi que de la gravité extrême de la situation, le Sénateur Kinsey arrive au SGC. Cet éminent personnage, dirigeant la commission sénatoriale traitant des finances, est habilité par le Président à déterminer si les résultats du SGC justifient ou non son coût, très important. En cas de réponse négative, ils sera mis un terme au Projet Stargate. Un débat oppose alors le Sénateur à SG-1 et à Hammond. Ensemble, ils passent en revue les diverses explorations réalisées depuis le début du programme. Le Sénateur, ayant un à-priori très négatif sur la question, relativise ou nie chacun des résultats obtenus, y compris la menace d’invasion découverte par Daniel. Il tranche en faveur de la fermeture du SGC, un choix immédiatement en vigueur. Kinsey voyant avant tout la Porte comme une Boite de Pandore, celle-ci sera enterrée.
On n’épiloguera pas inutilement. Politics constitue simple un clip show, sans autre ambition que de compenser les fortes sommes imparties au spectaculaire final de saison. Cet effort budgétaire apparaît assez extrême vu l’importance prise par les rediffusions par rapport à durée totale de l’épisode. D’autres part, alors que d’autres séries ont su réaliser des épisodes récapitulatifs ambitieux et dynamiques, il devient vite évident ici qu’il est hors de question de sortir des décors usuels de la série. Ce choix marqué du moindre frais fige l’action dans une discussion confinée. En fait, sous des dehors différents, on nous refait ni plus ni moins que le « coup du procès » de Cor-ai, l’accusé étant cette fois le SGC. Cette posture, outre un ennui croissant, suscite diverses invraisemblances, comme le Président laissant tout pouvoir à un Sénateur sur un sujet aussi stratégique ou l’absence dans l’argumentaire de Hammond des résultats obtenus les autres équipes SG. On a du mal à croire qu’elles se soient tourné les pouces en villégiature.
D’autre part Politics aurait pu tenter de s’en sortir par le haut en dressant une synthèse pénétrante de l’évolution représentée par les évènements de la saison, mais l’on en reste à l’album de photos divisé en chapitres. Par ailleurs le cliffhanger suscité est en bois, puisque strictement personne ne peut croire un seul instant à la fermeture du SGC. A la décharge de l’épisode on reconnaitra qu’il a su jouer sur la seule carte demeurant à sa disposition : la qualité d’interprétation des comédiens. Daniel, ulcéré que l’on ne le prenne pas au sérieux, vaut le coup d’œil. Mais la révélation de Politics demeure le Sénateur Kinsey, interprété avec un indéniable panache par cet acteur toujours épatant qu’est Ronny Cox (avec Samules en visqueux assistant). Le Sénateur, obtus et imbu de lui même, se pose instantanément en méchant que l’on aime détester et ses croisées de fer avec un O’Neill en verve constituent le meilleur de l’épisode. Mais quelques dialogues en chambre, aussi percutants soient-ils ne peuvent bâtir un véritable épisode.
L’aspect le plus calamiteux de Politics demeure toutefois son positionnement au sein de la saison, son babil venant interrompre le l’élan qu’avait représenté les révélations de There But For the Grace of God. Ce trou d’air pénalise l’ensemble de l’arc conclusif. Toutefois l’on peut compter sur SG-1 pour, envrrs et contre tout nous concocter un digne final de cette excellente première saison.
On enregistre l'apparition du Sénateur Robert Kinsey. Celui-ci n'aura cesse d'exploiter le Projet Stargate au service de sa carrière politique. Il s'alliera au NID, tout en ne rejoignant jamais son aile la plus dévoyée. Devenu Vice Président, il se verra forcer à démissionner par l'intervention de Richard Woolsey. Il deviendra en définitive l'hôte asservi d'un Goa'uld (Alerte Maximum, 8-14).
On apprend que le SGC est désigné comme « Zone 52 » par le Pentagone et qu'il représente un coût annuel de 7,4 milliards de Dollars. En fait la fameuse « Zone 51 » ne désigne pas un site militaire mais une simple aire géographique.
L'épisode succède quasi immédiatement au précédent, une seule journée s'est écoulée.
Le major Samuels, vu dans le pilote, a été promu au grade de lieutenant colonel et travaille désormais au pentagone comme analyste du Projet Stargate. Son uniforme de l'US Air Force et toujours d'un bleu que l'on nomme céruléen.
Jack suggère que le sénateur soit envoyé sur P4A-771. Ils 'agit de la planète glacée de Solitudes.
Outre le film original (le vaisseau de Râ), on aperçoit des images des épisodes suivants : Children of the Gods, The Enemy Within, The Broca Divide, The Nox, Brief Candle, Cold Lazarus, et Singularity. Sans ces passages, la durée de l'épisode serait ramenée à 26 minutes. Il s’agit de l’unique fois où la série aura recours à des images du film.
L’argent économisé grâce à ce clip show fut intégralement consacré au final de saison.
On apprend également que les habitants d'Argos vivent désormais d'heureuses et longues vies, libérés des nanites de Pélops.
Daniel ironise en affirmant que l’invasion pourrait être vaincue en introduisant un virus informatique dans le vaisseau mère d’Apophis. Il s’agit d’un clin d’œil à Independance Day, le film d’Emmerich qui avait également mis en scène le film Stargate.
« And you were there, and you were there, and there's no place like home. » commente Jack quand Daniel révèle son aventure. Il s’agit d’une nouvelle référence au Magicien d’Oz, ici au retour de Dorothy.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Quelle forme Estuaire, une saison commentée en un temps record !
Invité- Invité
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Merci au temps pourri !
Dans le nid du serpent (Within the Serpent’s Grasp, 1-22, )
- If the coordinates are for a Goa'uld world which is not on the Abydos cartouche, the Goa'uld will most likely not expect us. I believe a medical attack could be successful.
- Surgical attack, Teal'c. It's called a surgical attack.
L'hypervitesse d'un Ha'tak est plus de dix fois supérieure à celle de la lumière.
Dernière apparition du Major Ferretti, vétéran d’Abydos et de Chulak.
« That's bull shit ! » s'exclame Jack. L'expression sera coupée lors de la rediffusion sur Sci Fi, mais réintroduite dans les DVD. Showtime n'a jamais eu vraiment peur du langage cru dans ses séries.
En remplacement Jack s'amuse alors à imiter Homer Simpson en, déclarant « Mmm, Goa'uld TV ». Richard Dean Anderson, fan absolu des Simpson, s'amusera à placer des allusions à ce dessin animé tout au long de la série. Les auteurs de la série rendront la politesse en rendant les pittoresques belles-sœurs d'Homer fans de l'acteur.
Un clin d'œil est fait à cette première chaîne diffusant la série, quand Jack demande Think you could get Showtime?, face au globe. Cette répartie, reprise dans le DVD fur utilisée dans la version diffusée par Showtime, mais en syndication.
On découvre le Zat'nik'tel, arme de poing électrique des Goa’ulds. Un coup assomme la cible, un deuxième la tue, un troisième la désintègre. Ce dernier effet fut avec le recul considéré comme excessif et idiot par les auteurs, de même que par une bonne partie des fans. Il ne servira en définitive que quatre fois au cours de la série. Quand il n’est pas actif, le Zat'nik'tel se contracte.
Skaara fut originellement tué par l’impact, mais, devant les réactions négatives des fans, il fut réintroduit dans l’épisode suivant, par incrustation informatique dans une scène où il n’apparaissait pas en premier.
Fin de la saison 1. petite pause (pour souffler) et on alternera avec la première saison du MillenniuM de Chris Carter. Auatnt dire que l'on va bien rigoler et se tapper sur les cuisses, les amis.
Dans le nid du serpent (Within the Serpent’s Grasp, 1-22, )
- If the coordinates are for a Goa'uld world which is not on the Abydos cartouche, the Goa'uld will most likely not expect us. I believe a medical attack could be successful.
- Surgical attack, Teal'c. It's called a surgical attack.
SG-1, convaincue du péril par Daniel décide de passer outre la fermeture du SGC. L’équipe se rend sur le monde correspond aux coordonnées rapportées par Daniel, mais celui-ci se révèle rapidement être en fait l’un des deux Ha’Taks d’Apophis en route en vitesse supra luminique vers la terre. SG-1 s’infiltre et explore les différentes salles du navire, découvrant qu’il est en fait dirigé par Skaara, devenu l’hôte du fils d’Apophis, ce dernier commandant l’autre navire. Jack et Teal’c tentent de capturer Skaara mais tombent à leur tour aux mains des Goa’ulds. Contacté, Apophis ordonne leur mise à mort, mais Skaara parvient à influencer son Goa’uld, qui diffère l’exécution. Il prend un malin plaisir à montrer à jack que son vaisseau à déjà atteint Saturne. Mais ce délai permet à Sam et Daniel d’intervenir. Après avoir installé des explosifs aux points sensibles du vaisseau, ils libèrent leurs amis, mais Jack est contrat d’abattre Skaara pour sauver Daniel. Effarés nos amis découvrent alors que la flotte d’Apophis à attient la Terre. A suivre !
Le prologue d’avant générique représente l’occasion de solder le passif de Politics, Hormis le plaisant pantomime entre Jack et Hammond puis la discussion entre membres de Sg-1 on se rend compte que l’épisode précédent ne sert décidément à rien, puisque dès la Porte franchie tout se déroule comme si de rien n’était, Demeure un émouvant moment quand SG-1 décide de brûler ses vaisseaux et un joli clin d’œil montrant la Porte recouvert d’un voile, soit exactement l’image avec laquelle avait débuté la série. Mais l’aventure débute réellement une fois la Porte franchie.
Et là le véritable apport de Politics s’impose à nos yeux tnat les différents décors traversés vont e révéler magnifiques. Avec un impact encore accu par le fait qu’il s’agit de la toute première excursion de SG-1 au sein d’un Ha’Tak on s’extasie devant la splendeur de cette décoration d’inspiration égyptienne, aussi étrange qu’esthétique. Les réalisateurs des décors ont intelligemment évacué tout référence aux contraintes du vol spatial, pour concevoir le vaisseau comme un immense temple dédié à la puissance Goa’uld. Quelques artefacts nouveaux pimentent encore la visite comme les redoutables Zat'nik'tels, les Chasseurs de l a Mort, ou cette imposante sphère de communication permutant à Apophis, ici au zénith de son pouvoir, d’apparaître plus que jamais comme un Dieu. Les très belles images du vol supa luminique, alors une innovation au sein de la série, rendent palpables cette dimension d’odyssée spatiale.
Mais Within the Serpent’s Grasp ne se limite pas à l magnificence des ses décors, bien au contraire. Cette infiltration désespérée, dont les buts se ne se dessinent qu’au fur et à mesure de la progression, conduit à un récit nerveux, sans aucun temps mort et multipliant les péripéties diverses ; Le spectateur suit avec le plu grand intérêt ce voyage terrifiant au cœur du domaine ennemi, où les périls se dressent sans cesse sur le chemin de SG-1, en même temps que les merveilles dévoyées par les Goa’ulds. L’épisode sait se distinguer des poncifs spatiaux du Space opéra pour développer une ambiance d’exploration relevant de la meilleure Fantasy. Rarement la fusion originale des deux genres caractérisant Stargate SG-1 ne se sera révélée aussi aboutie qu’au cours de cet épisode. La mise en scène très tonique, soutenue par une musique très évocatrice, nous permet de participer pleinement à l’aventure. On éprouve réellement la sensation de se trouver aux côtés de SG-1 au fil de cette mission de la dernière chance. Par la suite ces excursions deviendront un peu moins crédibles (jamais les Goa’ulds ne construiront d’équivalent de l’Iris) mais l’effet de surprise se justifie pleinement ici.
L’odyssée de SG-1 se lit également comme une belle aventure humaine. Bien davantage que le récapitulatif appliqué de Politics, Within the Serpent’s Grasp nous permet de mesurer tout le chemin intérieur parcouru au cours de cette épique première saison par les différents membres de l’équipe. Celle-ci, d’un ensemble disparate, est devenue un tout uni, dont la solidarité fait plaisir à voir, de même que la prise en commun des décisions importantes. Les personnes ne se résument pas à des figures de jeu vidéo de type FPS, mais a au contraire l’occasion d’exprimer ses sentiments lors de scènes émotionnellement fortes, sans pénaliser le tempo de l’action. Le retour de Skaara établit un pont habile avec Children of the Gods, tout en permettant à O’neill d’exprimer sa souffrance intime, Richard Dean Anderson se montre d’ailleurs parfaitement éloquent sjr ce registre inhabituel. Teal’c, aussi marmoréen soit-il, brille du feu de sa révolte contre les Faux Dieux, tandis que Sam tempère l’ardeur guerrière de ses compagnon masculins tout en s’efforçant de conserver un point de vue analytique dela situation. Judicieusement l’épisode me met pas en scène Sha’re, ce qui aurait signifié trop d’éléments à gérer, mais Daniel se montre aussi très présent.
Un intense cliffhanger couronne le succès de l’épisode, voyant les vaisseaux d’Apophis sur le point d’attaquer la Terre, mais surtout une SG-1 frappée de stupeur devant l’ampleur du péril, comme désarçonnée. Nos héros trouveront-ils la force de répondre à un tel défi et quelle solution vont-ils pouvoir trouver face à une situation aussi désespérée ? C’est sur cette haletante question que nous quitte cette épique première saison. Tout en abondant en épisodes relevés, elle aura su bâtir les fondements de l’un des plus vastes univers de Science-fiction à l’écran et tracer des voies prometteuses pour la suite des évènements. On devine que l’on ne se tient qu’au seuil de la découverte. La Porte des Etoiles n’a rien perdu de la fascination qu’elle exerce en passant au format télévisé et nous appelle de nouveau à l’aventure !
Et là le véritable apport de Politics s’impose à nos yeux tnat les différents décors traversés vont e révéler magnifiques. Avec un impact encore accu par le fait qu’il s’agit de la toute première excursion de SG-1 au sein d’un Ha’Tak on s’extasie devant la splendeur de cette décoration d’inspiration égyptienne, aussi étrange qu’esthétique. Les réalisateurs des décors ont intelligemment évacué tout référence aux contraintes du vol spatial, pour concevoir le vaisseau comme un immense temple dédié à la puissance Goa’uld. Quelques artefacts nouveaux pimentent encore la visite comme les redoutables Zat'nik'tels, les Chasseurs de l a Mort, ou cette imposante sphère de communication permutant à Apophis, ici au zénith de son pouvoir, d’apparaître plus que jamais comme un Dieu. Les très belles images du vol supa luminique, alors une innovation au sein de la série, rendent palpables cette dimension d’odyssée spatiale.
Mais Within the Serpent’s Grasp ne se limite pas à l magnificence des ses décors, bien au contraire. Cette infiltration désespérée, dont les buts se ne se dessinent qu’au fur et à mesure de la progression, conduit à un récit nerveux, sans aucun temps mort et multipliant les péripéties diverses ; Le spectateur suit avec le plu grand intérêt ce voyage terrifiant au cœur du domaine ennemi, où les périls se dressent sans cesse sur le chemin de SG-1, en même temps que les merveilles dévoyées par les Goa’ulds. L’épisode sait se distinguer des poncifs spatiaux du Space opéra pour développer une ambiance d’exploration relevant de la meilleure Fantasy. Rarement la fusion originale des deux genres caractérisant Stargate SG-1 ne se sera révélée aussi aboutie qu’au cours de cet épisode. La mise en scène très tonique, soutenue par une musique très évocatrice, nous permet de participer pleinement à l’aventure. On éprouve réellement la sensation de se trouver aux côtés de SG-1 au fil de cette mission de la dernière chance. Par la suite ces excursions deviendront un peu moins crédibles (jamais les Goa’ulds ne construiront d’équivalent de l’Iris) mais l’effet de surprise se justifie pleinement ici.
L’odyssée de SG-1 se lit également comme une belle aventure humaine. Bien davantage que le récapitulatif appliqué de Politics, Within the Serpent’s Grasp nous permet de mesurer tout le chemin intérieur parcouru au cours de cette épique première saison par les différents membres de l’équipe. Celle-ci, d’un ensemble disparate, est devenue un tout uni, dont la solidarité fait plaisir à voir, de même que la prise en commun des décisions importantes. Les personnes ne se résument pas à des figures de jeu vidéo de type FPS, mais a au contraire l’occasion d’exprimer ses sentiments lors de scènes émotionnellement fortes, sans pénaliser le tempo de l’action. Le retour de Skaara établit un pont habile avec Children of the Gods, tout en permettant à O’neill d’exprimer sa souffrance intime, Richard Dean Anderson se montre d’ailleurs parfaitement éloquent sjr ce registre inhabituel. Teal’c, aussi marmoréen soit-il, brille du feu de sa révolte contre les Faux Dieux, tandis que Sam tempère l’ardeur guerrière de ses compagnon masculins tout en s’efforçant de conserver un point de vue analytique dela situation. Judicieusement l’épisode me met pas en scène Sha’re, ce qui aurait signifié trop d’éléments à gérer, mais Daniel se montre aussi très présent.
Un intense cliffhanger couronne le succès de l’épisode, voyant les vaisseaux d’Apophis sur le point d’attaquer la Terre, mais surtout une SG-1 frappée de stupeur devant l’ampleur du péril, comme désarçonnée. Nos héros trouveront-ils la force de répondre à un tel défi et quelle solution vont-ils pouvoir trouver face à une situation aussi désespérée ? C’est sur cette haletante question que nous quitte cette épique première saison. Tout en abondant en épisodes relevés, elle aura su bâtir les fondements de l’un des plus vastes univers de Science-fiction à l’écran et tracer des voies prometteuses pour la suite des évènements. On devine que l’on ne se tient qu’au seuil de la découverte. La Porte des Etoiles n’a rien perdu de la fascination qu’elle exerce en passant au format télévisé et nous appelle de nouveau à l’aventure !
L'hypervitesse d'un Ha'tak est plus de dix fois supérieure à celle de la lumière.
Dernière apparition du Major Ferretti, vétéran d’Abydos et de Chulak.
« That's bull shit ! » s'exclame Jack. L'expression sera coupée lors de la rediffusion sur Sci Fi, mais réintroduite dans les DVD. Showtime n'a jamais eu vraiment peur du langage cru dans ses séries.
En remplacement Jack s'amuse alors à imiter Homer Simpson en, déclarant « Mmm, Goa'uld TV ». Richard Dean Anderson, fan absolu des Simpson, s'amusera à placer des allusions à ce dessin animé tout au long de la série. Les auteurs de la série rendront la politesse en rendant les pittoresques belles-sœurs d'Homer fans de l'acteur.
Un clin d'œil est fait à cette première chaîne diffusant la série, quand Jack demande Think you could get Showtime?, face au globe. Cette répartie, reprise dans le DVD fur utilisée dans la version diffusée par Showtime, mais en syndication.
On découvre le Zat'nik'tel, arme de poing électrique des Goa’ulds. Un coup assomme la cible, un deuxième la tue, un troisième la désintègre. Ce dernier effet fut avec le recul considéré comme excessif et idiot par les auteurs, de même que par une bonne partie des fans. Il ne servira en définitive que quatre fois au cours de la série. Quand il n’est pas actif, le Zat'nik'tel se contracte.
Skaara fut originellement tué par l’impact, mais, devant les réactions négatives des fans, il fut réintroduit dans l’épisode suivant, par incrustation informatique dans une scène où il n’apparaissait pas en premier.
Fin de la saison 1. petite pause (pour souffler) et on alternera avec la première saison du MillenniuM de Chris Carter. Auatnt dire que l'on va bien rigoler et se tapper sur les cuisses, les amis.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Top 5 Saison 1
1) Enfants des Dieux
Une grande aventure bondissant de monde en monde, SG-1 se forgeant dans le feu du combat, la révélation de tout un univers et de l'effroyable péril Goa'uld : le parfait lancement d'une des plus grandes épopées télévisuelles.
2) Le Supplice de Tantale
Un épisode particulièrement riche, développant une Science-fiction de vol, mais aussi une très belle histoire d'amour. L'univers de la série connaît une extension majeure lors de cette histoire centrée sur le formidable Daniel.
3) Hathor
Hathor ! La plus troublante des Goa'ulds nous vaut une inoubliable confrontation, entremêlant, avec une totale réussite, humour, sensualité et horreur. Rarement le SGC aura été aussi près de la défaite, mais Sam et Janet veillent au grain !
4) Dans le nid du Serpent
Cette première saison débouche sur l'impressionnante découverte des vaisseaux goa'ulds, où SG-1 mène une haletante infiltration. Le constant suspens connaît un paroxysme lors d'un cliffhanger particulièrement réussi.
5) Les Nox
La sublime forêt canadienne sert d'écrin à une belle rencontre entre SG-1 et les fascinants Nox. Une fable à la morale subtile, mais non dépourvue d'action. Les auteurs ne se refusent aucune audace, comme la mort des protagonistes ou un semi échec de SG-1.
1) Enfants des Dieux
Une grande aventure bondissant de monde en monde, SG-1 se forgeant dans le feu du combat, la révélation de tout un univers et de l'effroyable péril Goa'uld : le parfait lancement d'une des plus grandes épopées télévisuelles.
2) Le Supplice de Tantale
Un épisode particulièrement riche, développant une Science-fiction de vol, mais aussi une très belle histoire d'amour. L'univers de la série connaît une extension majeure lors de cette histoire centrée sur le formidable Daniel.
3) Hathor
Hathor ! La plus troublante des Goa'ulds nous vaut une inoubliable confrontation, entremêlant, avec une totale réussite, humour, sensualité et horreur. Rarement le SGC aura été aussi près de la défaite, mais Sam et Janet veillent au grain !
4) Dans le nid du Serpent
Cette première saison débouche sur l'impressionnante découverte des vaisseaux goa'ulds, où SG-1 mène une haletante infiltration. Le constant suspens connaît un paroxysme lors d'un cliffhanger particulièrement réussi.
5) Les Nox
La sublime forêt canadienne sert d'écrin à une belle rencontre entre SG-1 et les fascinants Nox. Une fable à la morale subtile, mais non dépourvue d'action. Les auteurs ne se refusent aucune audace, comme la mort des protagonistes ou un semi échec de SG-1.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
La présentation, le film et la saison 1 sont en ligne:
http://theavengers.fr/supplement/hors/stargatesg1_pres.htm
http://theavengers.fr/supplement/hors/stargatesg1_pres.htm
Invité- Invité
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Bravo pour la saison 1 Estuaire, magnifique!!
TorriGilly- Duc(hesse)
- Age : 33
Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Estuaire44 a écrit:
Fin de la saison 1. petite pause (pour souffler) et on alternera avec la première saison du MillenniuM de Chris Carter. Auatnt dire que l'on va bien rigoler et se tapper sur les cuisses, les amis.
Ah, enfin une série que j'ai vue. Mais pas trop aimé. Bien inférieure à "Profiler" (les deux séries lancées en 1996 se ressemblent au début).
Par contre, la fin, que je possède puisque c'est un épisode de X Files, n'est pas à la hauteur des ambitions du début, et des deux "pilotes" (saison 1 et 2).
Il te restera "Harsh Realm" en séries de CC à chroniquer ?
Invité- Invité
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Non, pas Harsh Realm, parcequ'elle se déroule dans un univers distinct de la grande trilogie carterienne X-Files/MillenniuM/Au coeur du complot. Normalement je débute cela ce WE.
Vaste débat que de savoir quelle est la meilleure entre MillenniuM et Profiler, tant elles présentent des convergences et se situent au-dessus du lot par leur qualité. je dirais Millennium, Profiler étant un tantinet plus formatée série policière classique que le conspirationnisme et l'épouvante parfois mystique de la série de Carter. Les personnages apparaissent de plus davantage manichéens dans Profiler, aucun n'ayant la troublante ambivalence d'un Peter Watts, par exemple. Tout à fait subjectivement, bien entendu.
Vaste débat que de savoir quelle est la meilleure entre MillenniuM et Profiler, tant elles présentent des convergences et se situent au-dessus du lot par leur qualité. je dirais Millennium, Profiler étant un tantinet plus formatée série policière classique que le conspirationnisme et l'épouvante parfois mystique de la série de Carter. Les personnages apparaissent de plus davantage manichéens dans Profiler, aucun n'ayant la troublante ambivalence d'un Peter Watts, par exemple. Tout à fait subjectivement, bien entendu.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
1 - C'est ce que je me suis toujours dite pour leur arrivée. Mais comment c'est possible?!!Estuaire44 a écrit:
Un tunnel dans la glace est créé par l'ouverture du Vortex de la seconde Porte. La position de réveil de Jack et Sam apparaît illogique, ils devraient se situer du côté de la perforation.
Première apparition du sergent Sylvester Siler, technicien responsable de l’entretien et des réparations du système actionnant la Porte, ainsi que des divers véhicules la traversant. Les diverses péripéties survenant à l’appareillage vaudront à « Sly » de recevoir de nombreux chocs électriques, entre autres nombreuses blessures de différents styles. Cela va devenir un running gag au long cours de la série.
Le tournage de l’épisode sera l’occasion d’une plaisanterie ourdie Amanda Tapping demeurée fameuse. Face aux démélés d’O’neill face au DHD elle l’accusera d’être « MacUseless », malgré les années passées dans la série MacGyver. L’équipe technique éclate alors de rire.
2 - Siler, le fameux Siler! J'adore ce gars! Le pauvre, c'est toujours lui qui se prend LA décharge électrique ouep D'ailleurs c'est pas dans l'épisode 200 qu'il fait la réflexion Pourquoi c'est toujours à moi que ça arrive?!
3 - Aaaah cette fameuse scène, c'est du culte!! Je l'avais posté il y a quelques temps il me semble Je la connais par coeur mais çe me fait toujours autant rire
TorriGilly- Duc(hesse)
- Age : 33
Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Oui, l'un des meilleurs gags de 200 !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Page 11 sur 34 • 1 ... 7 ... 10, 11, 12 ... 22 ... 34
Sujets similaires
» Série "Stargate - SG1" (2)
» Série "Au-delà du réel" - la série d'origine
» Serie ''Mad Men''
» Série "MI-5"
» Série ''The Big C''
» Série "Au-delà du réel" - la série d'origine
» Serie ''Mad Men''
» Série "MI-5"
» Série ''The Big C''
CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: Les SÉRIES TÉLÉ, FILMS, ACTEURS, ACTRICES & autres Artistes :: Les Séries Télé
Page 11 sur 34
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum