Série "Stargate - SG1" (1)
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Et surtout, Sam dit elle-même que c'est une piètre cuisinière
TorriGilly- Duc(hesse)
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TorriGilly- Duc(hesse)
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Héritage (Legacy, 3-04, ***)
- And I keep seeing the dead Goa'uld from the massacre.
- Where ?
- Last night, they were in my closet.
Lors d'une exploration, SG-1 découvre des cadavres de Goa'ulds, ainsi qu'une tablette similaire à celle d'Argos. De retour au SGC, Daniel entreprend de traduire le document, mais commence à souffrir d'hallucinations s'accroissant progressivement. Il voit ainsi des Go'aulds morts et apparaît perturbé par la Porte. Janet et le Dr. Mackenzie estiment que les passages par la Porte suscitent peut être une schizophrénie. Devenu totalement psychotique, Daniel est interné dans un hôpital psychiatrique. Il rêve alors à Ma'chello et se souvient que celui-ci avait créé des armes anti Goa'uld. Teal’c devient alors très malade, son symbiote est mourant. Daniel redevient normal et explique à jack que la tablette contient sans doute un piège contre les Goa'ulds. Janet et Carter découvrent en effet que l'artefact produit des simili limaces. Celles-ci parviennent à s'introduire dans leurs organismes, ainsi que dans celui de Jack. Jack et Janet sont infectés, mais Carter comprend que Jolinar l'a vacciné grâce à une protéine. Elle parvient à créer un sérum et à guérir ses amis.
Après une première partie peut être un peu lente à se mettre en place, l'épisode va se révéler à la fois original et remarquablement oppressant. Le basculement de Daniel dans la folie permet des scènes d’hallucination aussi étranges que percutantes, mises en scène avec acuité et un vrai sens de l'étrange par DeLuise. L'effet spécial représentant les bestioles anti goa'ulds se montre également performant. Michael Shanks se montre étonnant de crédibilité dans ce domaine difficile, de plus situé hors des sentiers battus de son personnage. Daniel renouvelle avec succès son registre habituel (érudition et échanges de piques hilarantes avec O'Neill) tout en décrivant un voyage aux enfers réellement déstabilisant. Même si elles sont plus brièvement traitées, les psychoses de Jack et Janet nous valent aussi d'excellents dialogues (Theryl Rothery s'avère une nouvelle fois excellente).
Au-delà du drame personnel vécu par Daniel, nous trouvons ici un aussi réaliste qu'émouvant rappel de la faiblesse humaine, face aux mystères de l'univers. Les héros de Stargate SG-1 se positionnent bien loin des figures conquérantes du Space Opera traditionnel, leurs aventures y gagnant une précieuse intensité dramatique. Le récit se montre également habile dans sa conjonction de plusieurs éléments d'épisodes passés, dont la formidable figure de Ma'chello, le tout fondu dans un ensemble fluide et dynamique. La cohérence et l'ambition de la franchise Stargate compteront toujours parmi ses grands atouts. La conjugaison des différents talents de l'équipe afin de résoudre la crise s'avère par ailleurs efficacement agencée, même si l'on apprécie particulièrement, une nouvelle fois, le tandem formé par Janet et Sam. Cet haletant suspense technologique conclue avec force cet épisode atypique, soutenu par une brillante interprétation.
Sam utilise une centrifugeuse avec un seul tube, alors que le poids doit être réparti dans ce type d'appareil.
Le matricule SGC de la planète où SG-1 découvre les corps est PY3-948.
Alors que le matricule de la planète de Ma'chello était P3W-924 dans Holiday (2-17), il est devient ici P3C-599.
L'hôpital aperçu dans l'épisode est en fait le Jean Matheson Memorial Pavillion. situé au 4500 Heather Street, à Vancouver. Il s'agit d'une partie de l'hôpital Shaughnessy (1940), autrefois dédié aux enfants et fermé durant les années 90. Le pavillon fut par conséquent utilisé lors du tournage de nombreuses séries se déroulant à Vancouver. Il avait déjà utilisé dans l'épisode Cold Lazarus (1-07). Jean Matheson fut une importante intendante de l'hôpital, de 1919 à 1937.
- And I keep seeing the dead Goa'uld from the massacre.
- Where ?
- Last night, they were in my closet.
Lors d'une exploration, SG-1 découvre des cadavres de Goa'ulds, ainsi qu'une tablette similaire à celle d'Argos. De retour au SGC, Daniel entreprend de traduire le document, mais commence à souffrir d'hallucinations s'accroissant progressivement. Il voit ainsi des Go'aulds morts et apparaît perturbé par la Porte. Janet et le Dr. Mackenzie estiment que les passages par la Porte suscitent peut être une schizophrénie. Devenu totalement psychotique, Daniel est interné dans un hôpital psychiatrique. Il rêve alors à Ma'chello et se souvient que celui-ci avait créé des armes anti Goa'uld. Teal’c devient alors très malade, son symbiote est mourant. Daniel redevient normal et explique à jack que la tablette contient sans doute un piège contre les Goa'ulds. Janet et Carter découvrent en effet que l'artefact produit des simili limaces. Celles-ci parviennent à s'introduire dans leurs organismes, ainsi que dans celui de Jack. Jack et Janet sont infectés, mais Carter comprend que Jolinar l'a vacciné grâce à une protéine. Elle parvient à créer un sérum et à guérir ses amis.
Après une première partie peut être un peu lente à se mettre en place, l'épisode va se révéler à la fois original et remarquablement oppressant. Le basculement de Daniel dans la folie permet des scènes d’hallucination aussi étranges que percutantes, mises en scène avec acuité et un vrai sens de l'étrange par DeLuise. L'effet spécial représentant les bestioles anti goa'ulds se montre également performant. Michael Shanks se montre étonnant de crédibilité dans ce domaine difficile, de plus situé hors des sentiers battus de son personnage. Daniel renouvelle avec succès son registre habituel (érudition et échanges de piques hilarantes avec O'Neill) tout en décrivant un voyage aux enfers réellement déstabilisant. Même si elles sont plus brièvement traitées, les psychoses de Jack et Janet nous valent aussi d'excellents dialogues (Theryl Rothery s'avère une nouvelle fois excellente).
Au-delà du drame personnel vécu par Daniel, nous trouvons ici un aussi réaliste qu'émouvant rappel de la faiblesse humaine, face aux mystères de l'univers. Les héros de Stargate SG-1 se positionnent bien loin des figures conquérantes du Space Opera traditionnel, leurs aventures y gagnant une précieuse intensité dramatique. Le récit se montre également habile dans sa conjonction de plusieurs éléments d'épisodes passés, dont la formidable figure de Ma'chello, le tout fondu dans un ensemble fluide et dynamique. La cohérence et l'ambition de la franchise Stargate compteront toujours parmi ses grands atouts. La conjugaison des différents talents de l'équipe afin de résoudre la crise s'avère par ailleurs efficacement agencée, même si l'on apprécie particulièrement, une nouvelle fois, le tandem formé par Janet et Sam. Cet haletant suspense technologique conclue avec force cet épisode atypique, soutenu par une brillante interprétation.
Sam utilise une centrifugeuse avec un seul tube, alors que le poids doit être réparti dans ce type d'appareil.
Le matricule SGC de la planète où SG-1 découvre les corps est PY3-948.
Alors que le matricule de la planète de Ma'chello était P3W-924 dans Holiday (2-17), il est devient ici P3C-599.
L'hôpital aperçu dans l'épisode est en fait le Jean Matheson Memorial Pavillion. situé au 4500 Heather Street, à Vancouver. Il s'agit d'une partie de l'hôpital Shaughnessy (1940), autrefois dédié aux enfants et fermé durant les années 90. Le pavillon fut par conséquent utilisé lors du tournage de nombreuses séries se déroulant à Vancouver. Il avait déjà utilisé dans l'épisode Cold Lazarus (1-07). Jean Matheson fut une importante intendante de l'hôpital, de 1919 à 1937.
Estuaire44- Empereur
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Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Alors pour moi le cas Stargate est vite réglé, j'ai adoré le film et détesté toutes les séries. Pour moi il n'y a rien d'intéressant dedans, aucun personnage, aucun acteur aucune actrice aucune histoire, c'est mal filmé, je n'ai jamais accroché plus de quelques minutes devant un épisode car je m'ennuie prodigieusement très rapidement ! Mais je sais je suis minoritaire...
L'atmosphère et l'esthétique particulière du film n'est pas du tout restituée dans les séries qui n'ont rien en commun excepté la porte.
L'atmosphère et l'esthétique particulière du film n'est pas du tout restituée dans les séries qui n'ont rien en commun excepté la porte.
TK Dream- Baron(ne)
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Localisation : Mars
Date d'inscription : 09/05/2012
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Diable... pourvu que tu ne tombes pas sur le topic d'X-Files...
Dearesttara- Roi (Reine)
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Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Dearesttara a écrit:Diable... pourvu que tu ne tombes pas sur le topic d'X-Files...
Je n'aurais qu'à faire un copier coller ;-)
TK Dream- Baron(ne)
- Age : 62
Localisation : Mars
Date d'inscription : 09/05/2012
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
D'accord, je vais t'envoyer l'ami Eugène pour la peine : dis coucou à TK, Gégène...
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
TK Dream a écrit:Alors pour moi le cas Stargate est vite réglé, j'ai adoré le film et détesté toutes les séries. Pour moi il n'y a rien d'intéressant dedans, aucun personnage, aucun acteur aucune actrice aucune histoire, c'est mal filmé, je n'ai jamais accroché plus de quelques minutes devant un épisode car je m'ennuie prodigieusement très rapidement ! Mais je sais je suis minoritaire...
L'atmosphère et l'esthétique particulière du film n'est pas du tout restituée dans les séries qui n'ont rien en commun excepté la porte.
Pour ma part, je n'ai même pas aimé le film.
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Très amusant journal de tournage :
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
séribibi a écrit:
Pour ma part, je n'ai même pas aimé le film.
Le film est très sous-estimé ! J'adore la musique, avec ces notes qui reviennent en gimmick et donnent le ton du film, le personnage de RÂ qui est incroyablement bien joué... L'univers "Egypte de science fiction" est bien rendu. Beaux effets spéciaux image et décors superbes, bonne histoire, rien à voir avec la pitoyable série...
TK Dream- Baron(ne)
- Age : 62
Localisation : Mars
Date d'inscription : 09/05/2012
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Dearesttara a écrit:D'accord, je vais t'envoyer l'ami Eugène pour la peine : dis coucou à TK, Gégène...
C'est quoi cette larve dégoulinante ?! Garde tes immondices ! ;-)
TK Dream- Baron(ne)
- Age : 62
Localisation : Mars
Date d'inscription : 09/05/2012
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Il s'agit du premier monstre d'X-Files, le premier adversaire (et un des meilleurs) de Mulder et Scully : Eugène Victor Tooms, bouffeur de foies humains comme spécialité...
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Oui, j'avais vu l'épisode. Il était élastique aussi, non ?
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Dearesttara- Roi (Reine)
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Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
J'aimerai bien avoir ce pouvoir.
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Rien à voir entre le film et la série?!! Je ne te comprends pas... Les musiques du film sont reprises dans la série. Celle-ci reprend très bien le mélange SF/mythologie. Les effets spéciaux s'améliorent de saison en saison et sont bien mieux que dans le film... ............. T'es sûr qu'on a regardé la même série là?!! Plus de 10 ans pour une série "pitoyable" c'est pas mal...TK Dream a écrit:Le film est très sous-estimé ! J'adore la musique, avec ces notes qui reviennent en gimmick et donnent le ton du film, le personnage de RÂ qui est incroyablement bien joué... L'univers "Egypte de science fiction" est bien rendu. Beaux effets spéciaux image et décors superbes, bonne histoire, rien à voir avec la pitoyable série...
Après, qu'on accroche pas avec les acteurs et les histoires propres à chaque épisode, c'est autre chose...
Très bon épisode! Michael Shanks a très très bien joué son rôleEstuaire44 a écrit:Héritage
TorriGilly- Duc(hesse)
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Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Critique acerbe de la nouvelle série de Michael
http://seriestv.blog.lemonde.fr/2012/06/10/saving-hope-le-fantome-de-lhopital/#xtor=RSS-32280322
http://seriestv.blog.lemonde.fr/2012/06/10/saving-hope-le-fantome-de-lhopital/#xtor=RSS-32280322
Estuaire44- Empereur
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Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Mouais... J'ai bien envie de me faire ma propre opinion, faudra que je regarde ça. En tout cas, énormément de gens disent du bien de cette nouvelle série sur Twitter, et Michael en a l'air assez fier
TorriGilly- Duc(hesse)
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Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Fini de voir la saison 4 de SGA (***), bilan certes positif, mais... Un tantinet mitigé tout de même. SGA reste égale à elle même, série tout à fait distrayante et spectaculaire, développant une SF tonique, voire épique à l'occasion. La Cité d'Atlantis demeure un endroit magique, source inépuisable de scénarios. Toutefois, même si des progrès sont enregistrés), SGA souffre toujours de ses handicaps traditionnels, dont l'insuffisante différenciation avec SG-1 (surtout avec le SG-1 contemporain à sa diffusion), ce qui fait que l'on a parfois l'impression de regarder la série mère, en un peu moins bien.
Les personnages demeurent tels que dans mon souvenir des premières saisons, Sheppard (surtout) et Ronon continuent à m'indifférer, car trop convenus, Teyla s'améliore elle se révèle très touchante au fil de la saison. L'énorme et hilarant Rodney McKay se pose plus que jamais en pilier du show, d'autant que le tandem formé avec Zelenka fonctionne du feu de Dieu. Le rude bon sens, parfois vachard, contre le génie fantasque et audacieux, cela produit inévitablement des étincelles. Jewel Staite parvient à ancrer son personnage dans la série mais Keller demeure assez falote, rien à voir avec Janet.
La vraie déception réside dans le trop faible espace imparti à Sam, bien moins présente que ne l'aura jamais été Liz Weir. Il reste pénible de la voir approuver tout le temps Sheppard (clairement le véritable taulier d'Atlantis) ou ne tout simplement pas apparaître durant des épisodes entiers, inexplicablement, ou ne pas se mêler de l'aspect scientifique, notamment contre les Réplicateurs (on parle de Carter, tout de même). En définitive, Sam n'apparaît jamais comme un protagoniste de SGA, mais plutôt comme un membre de SG-1 en mission temporaire. C'est dommage, son intervention demeure appréciable mais aurait pu devenir davantage marquante. Ceci-dit, difficile de ne pas imaginer Atlantis comme un gigantesque Sanctuaire !
Cette saison 4 bénéfice de trames scénaristiques d'excellent niveau, notamment à des méchants de choc. Les Réplicateurs lui valent ainsi ses moments les plus marquants (l'exode, le titanesque affrontement final), même si je regrette qu'ils aient été un peu trop assimilés à la forme humaine, perdant ainsi de leur spécifié Cyber. Un conflit passionnant néanmoins; Les auteurs ont compris qu'ils fallait ajouter de l'impact aux mornes Wraiths, ils y parviennent en les dotant de quelques individualités appréciables (Michael et surtout le comploteur cynique et bien escroc comme on aime). Le jeu à trois Atlantis/Wraiths/Réplicateurs /fonctionne parfaitement. Toutefois je ne perçois toujours pas comment les Wraiths ont pu vaincre les Anciens, cela reste une limite de la série.
Globalement les épisodes sont toujours rondement menés, avec un cocktail bien dosé entre humour et action. Hormis le fil rouge de la guerre contre les Réplicateurs, je retiens particulièrement la simili Vala, Larrin, assez amusante même si son interprète se montre limitée, l'épisode Freddy Krueger (Cauchemar sur Atlantis), le suspense de Quarantaine et surtout l'enthousiasmant Trio, sans doute le chef d'oeuvre de la saison avec un scénario à la fois ludique et haletant et les meilleures confrontations entre Sam et un Rodney en grande forme. Épatant. Au rayon des échecs on trouve les Réplicateurs transformés en Terminators bas de gamme, avec de plus un scénario bourré de clichés (Banni, du très mauvais TSCC), ou la sucrerie inepte d'Harmonie, SGA raconté aux enfants. Le Dernier Homme compose une efficace conclusion. Et sinon, la chevelure de Teal'c, ce n'est plus possible, au secours. Vivement les Réplicateurs tondeuses.
Les personnages demeurent tels que dans mon souvenir des premières saisons, Sheppard (surtout) et Ronon continuent à m'indifférer, car trop convenus, Teyla s'améliore elle se révèle très touchante au fil de la saison. L'énorme et hilarant Rodney McKay se pose plus que jamais en pilier du show, d'autant que le tandem formé avec Zelenka fonctionne du feu de Dieu. Le rude bon sens, parfois vachard, contre le génie fantasque et audacieux, cela produit inévitablement des étincelles. Jewel Staite parvient à ancrer son personnage dans la série mais Keller demeure assez falote, rien à voir avec Janet.
La vraie déception réside dans le trop faible espace imparti à Sam, bien moins présente que ne l'aura jamais été Liz Weir. Il reste pénible de la voir approuver tout le temps Sheppard (clairement le véritable taulier d'Atlantis) ou ne tout simplement pas apparaître durant des épisodes entiers, inexplicablement, ou ne pas se mêler de l'aspect scientifique, notamment contre les Réplicateurs (on parle de Carter, tout de même). En définitive, Sam n'apparaît jamais comme un protagoniste de SGA, mais plutôt comme un membre de SG-1 en mission temporaire. C'est dommage, son intervention demeure appréciable mais aurait pu devenir davantage marquante. Ceci-dit, difficile de ne pas imaginer Atlantis comme un gigantesque Sanctuaire !
Cette saison 4 bénéfice de trames scénaristiques d'excellent niveau, notamment à des méchants de choc. Les Réplicateurs lui valent ainsi ses moments les plus marquants (l'exode, le titanesque affrontement final), même si je regrette qu'ils aient été un peu trop assimilés à la forme humaine, perdant ainsi de leur spécifié Cyber. Un conflit passionnant néanmoins; Les auteurs ont compris qu'ils fallait ajouter de l'impact aux mornes Wraiths, ils y parviennent en les dotant de quelques individualités appréciables (Michael et surtout le comploteur cynique et bien escroc comme on aime). Le jeu à trois Atlantis/Wraiths/Réplicateurs /fonctionne parfaitement. Toutefois je ne perçois toujours pas comment les Wraiths ont pu vaincre les Anciens, cela reste une limite de la série.
Globalement les épisodes sont toujours rondement menés, avec un cocktail bien dosé entre humour et action. Hormis le fil rouge de la guerre contre les Réplicateurs, je retiens particulièrement la simili Vala, Larrin, assez amusante même si son interprète se montre limitée, l'épisode Freddy Krueger (Cauchemar sur Atlantis), le suspense de Quarantaine et surtout l'enthousiasmant Trio, sans doute le chef d'oeuvre de la saison avec un scénario à la fois ludique et haletant et les meilleures confrontations entre Sam et un Rodney en grande forme. Épatant. Au rayon des échecs on trouve les Réplicateurs transformés en Terminators bas de gamme, avec de plus un scénario bourré de clichés (Banni, du très mauvais TSCC), ou la sucrerie inepte d'Harmonie, SGA raconté aux enfants. Le Dernier Homme compose une efficace conclusion. Et sinon, la chevelure de Teal'c, ce n'est plus possible, au secours. Vivement les Réplicateurs tondeuses.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Méthodes d'apprentissage (Learning Curve, 3-05, ****)
- You aren't a scientist?
- Oh, no
- Then you are not as smart as Major Carter and Doctor Fraiser ?
SG-1 a établi un contact avec les Orbaniens, peuple amical et disposé à échanger leur technologie très avancée contre des informations sur les Goa'ulds. Une ambassade d'Orban, formée par le sage Kalan et la très jeune Merrin, onze ans, se rend au SGC pour offrir un générateur au Naquadah. Merrin se propose d'aider Sam à en comprendre le fonctionnement. Des recherches menées pat Janet et Daniel révèlent progressivement que les Orbaniens doivent leurs fulgurantes avancés à un mode d'apprentissage très particulier. Des nanites sont insérées dans le cerveau de quelques jeunes et servent à transmettre la mémoire collective de la civilisation aux autres, mais au prix de leur propre esprit. Le tour de Merrin doit survenir prochainement. Le SGC s'oppose à son retour sur Orban, pour la préserver. Une crise diplomatique menace et Hammond doit céder, Jack s'enfuit alors avec Nerrin. Il lui fait découvrir une école, pour la convaincre de l'inutilité de son sacrifice. Celle-ci reste néanmoins inflexible et choisit de repartir sur Orban. Plus tard Kalan révèle cependant qu'Orban a intégré cette expérience et a modifié en partie son système d'apprentissage.
A côté des trépidants récits, riches en action épique, Learning Curve introduit une pause réflexive, donnant lieu une rencontre captivante, échappant au manichéisme traditionnel du Space Opera. Plusieurs grandes plumes de la Science-fiction, à l'instar d'Ursula K. Le Guin et de son Cycle de l'Ekumen, ont avec succès développé des sociétés différant profondément de la notre, au-delà des conceptions rigides du Bien et du Mal. Ces passionnantes et parfois destabilisantes découvertes de mondes s'étendent à de nombreuses dimensions, psychologiques, sociales, sexuelles ou politiques. La transmission du savoir et les rituels du passage à l'âge adulte y occupent d'ailleurs souvent une place appréciable. L'immense mérite de Learning Curve réside dans sa faculté à, malgré les contraintes et limites d'un épisode de série télé, donner une image assez juste de cet ambitieux courant des littératures de l'imaginaire.
Avec un talent consommé, le scénario prend le temps de nous dévoiler progressivement les différents aspects de la société orbanienne, en évitant toute posture dénonciatrice. Avec un loisir rare dans l'univers souvent binaire des productions destinées au grand public, le récit interpelle ainsi le spectateur, le conduisant à un choix plus malaisé qu'à l'ordinaire. Les différents tenants et aboutissants, ainsi que les impératifs de chacun, se voient détaillés avec finesse, ainsi que sans lourdeur moralisante. Sises au coeur de la problématique du jour on apprécie par ailleurs vivement quelques excellentes idées de production, comme l'introduction du générateur à Naquadah, continuant ainsi à développer l'univers Stargate, où le recours astucieux à la nanotechnologie. On y discerne un nouvel élément annonciateur de la prochaine survenue des Réplicateurs, soit un ludique fil rouge en forme de jeu de piste. Les graphiques 'avèrent également superbes.
Learning Curve évite également de transformer la controverse en un débat d'essence trop théorique, pour au contraire doter les antagonistes d'une précieuse humanité. Interprété avec présence sensibilité par le toujours habile Andrew Airlie, Kalan se montre un parfait avocat de sa cause, car intimement convaincu de sa légitimité. Merrin compose un bouleversant portrait d'une jeune héroïne, optant pour l'abnégation, non pas par ignorance ou fanatisme, mais bien par choix raisonné et sens du devoir. Évidement une série de Stargate SG-1 ne saurait demeurer totalement neutre face au sacrifice d'enfants et l'action désespérée de Jack finit par faire pencher le fléau de la balance. Richard Dean Anderson nous délivre ici une nouvelle superbe composition, ajoutant encore en profondeur à son personnage, tandis qu'en arrière fond résonne encore le drame personnel vécu par O'Neill lors du décès tragique de son fils. Le récit laisse aussi la part belle à Daniel, dans cette quête malaisée du respect mutuel;
Un épisode particulièrement relevé, associant découverte d'une civilisation, négociations diplomatiques acérées et inépuisable émerveillement du voyage à travers la Porte.
Cassandra est maintenant entrée au collège.
Les échanges avec Orban se montrent effectivement précieux : informations sur les Goa'ulds, plans d'un réacteur au Naquadah, révélations archéologiques sur une civilisation antérieure aux Aztèques, plus étendue que l'empire romain...
Les habitants d'Orban utilisent des nanites comme vecteur de leurs connaissances, soit un nouvel emploi de ce thème après Brief Candle. Ceci prépare le terrain à l'arrivée en fin de saison des effroyables Réplicateurs, eux-mêmes basés sur la nanotechnologie.
Chalchiuhtlicue, "celle qui est vêtue de jade", est la déesse aztèque de l'eau, des rivières et de la pluie. Elle était également la protectrice du travail féminin, des naissances et des enfants. Chalchiuhtlicue est le plus souvent représentée par des statues de jade.
L'école aperçue est en fait la Inman Elementary School. Elle est située à Burnaby, ville importante du Grand Vancouver.
- You aren't a scientist?
- Oh, no
- Then you are not as smart as Major Carter and Doctor Fraiser ?
SG-1 a établi un contact avec les Orbaniens, peuple amical et disposé à échanger leur technologie très avancée contre des informations sur les Goa'ulds. Une ambassade d'Orban, formée par le sage Kalan et la très jeune Merrin, onze ans, se rend au SGC pour offrir un générateur au Naquadah. Merrin se propose d'aider Sam à en comprendre le fonctionnement. Des recherches menées pat Janet et Daniel révèlent progressivement que les Orbaniens doivent leurs fulgurantes avancés à un mode d'apprentissage très particulier. Des nanites sont insérées dans le cerveau de quelques jeunes et servent à transmettre la mémoire collective de la civilisation aux autres, mais au prix de leur propre esprit. Le tour de Merrin doit survenir prochainement. Le SGC s'oppose à son retour sur Orban, pour la préserver. Une crise diplomatique menace et Hammond doit céder, Jack s'enfuit alors avec Nerrin. Il lui fait découvrir une école, pour la convaincre de l'inutilité de son sacrifice. Celle-ci reste néanmoins inflexible et choisit de repartir sur Orban. Plus tard Kalan révèle cependant qu'Orban a intégré cette expérience et a modifié en partie son système d'apprentissage.
A côté des trépidants récits, riches en action épique, Learning Curve introduit une pause réflexive, donnant lieu une rencontre captivante, échappant au manichéisme traditionnel du Space Opera. Plusieurs grandes plumes de la Science-fiction, à l'instar d'Ursula K. Le Guin et de son Cycle de l'Ekumen, ont avec succès développé des sociétés différant profondément de la notre, au-delà des conceptions rigides du Bien et du Mal. Ces passionnantes et parfois destabilisantes découvertes de mondes s'étendent à de nombreuses dimensions, psychologiques, sociales, sexuelles ou politiques. La transmission du savoir et les rituels du passage à l'âge adulte y occupent d'ailleurs souvent une place appréciable. L'immense mérite de Learning Curve réside dans sa faculté à, malgré les contraintes et limites d'un épisode de série télé, donner une image assez juste de cet ambitieux courant des littératures de l'imaginaire.
Avec un talent consommé, le scénario prend le temps de nous dévoiler progressivement les différents aspects de la société orbanienne, en évitant toute posture dénonciatrice. Avec un loisir rare dans l'univers souvent binaire des productions destinées au grand public, le récit interpelle ainsi le spectateur, le conduisant à un choix plus malaisé qu'à l'ordinaire. Les différents tenants et aboutissants, ainsi que les impératifs de chacun, se voient détaillés avec finesse, ainsi que sans lourdeur moralisante. Sises au coeur de la problématique du jour on apprécie par ailleurs vivement quelques excellentes idées de production, comme l'introduction du générateur à Naquadah, continuant ainsi à développer l'univers Stargate, où le recours astucieux à la nanotechnologie. On y discerne un nouvel élément annonciateur de la prochaine survenue des Réplicateurs, soit un ludique fil rouge en forme de jeu de piste. Les graphiques 'avèrent également superbes.
Learning Curve évite également de transformer la controverse en un débat d'essence trop théorique, pour au contraire doter les antagonistes d'une précieuse humanité. Interprété avec présence sensibilité par le toujours habile Andrew Airlie, Kalan se montre un parfait avocat de sa cause, car intimement convaincu de sa légitimité. Merrin compose un bouleversant portrait d'une jeune héroïne, optant pour l'abnégation, non pas par ignorance ou fanatisme, mais bien par choix raisonné et sens du devoir. Évidement une série de Stargate SG-1 ne saurait demeurer totalement neutre face au sacrifice d'enfants et l'action désespérée de Jack finit par faire pencher le fléau de la balance. Richard Dean Anderson nous délivre ici une nouvelle superbe composition, ajoutant encore en profondeur à son personnage, tandis qu'en arrière fond résonne encore le drame personnel vécu par O'Neill lors du décès tragique de son fils. Le récit laisse aussi la part belle à Daniel, dans cette quête malaisée du respect mutuel;
Un épisode particulièrement relevé, associant découverte d'une civilisation, négociations diplomatiques acérées et inépuisable émerveillement du voyage à travers la Porte.
Cassandra est maintenant entrée au collège.
Les échanges avec Orban se montrent effectivement précieux : informations sur les Goa'ulds, plans d'un réacteur au Naquadah, révélations archéologiques sur une civilisation antérieure aux Aztèques, plus étendue que l'empire romain...
Les habitants d'Orban utilisent des nanites comme vecteur de leurs connaissances, soit un nouvel emploi de ce thème après Brief Candle. Ceci prépare le terrain à l'arrivée en fin de saison des effroyables Réplicateurs, eux-mêmes basés sur la nanotechnologie.
Chalchiuhtlicue, "celle qui est vêtue de jade", est la déesse aztèque de l'eau, des rivières et de la pluie. Elle était également la protectrice du travail féminin, des naissances et des enfants. Chalchiuhtlicue est le plus souvent représentée par des statues de jade.
L'école aperçue est en fait la Inman Elementary School. Elle est située à Burnaby, ville importante du Grand Vancouver.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
J'ai beaucoup aimé cet épisode. Il est tout simple mais génial et me fait toujours son petit effet! ... Mais j'ai toujours trouvé la fin triste
On apprend autre chose de marquant dans cet épisode : Sam est comme tout le monde, elle bave en dormant!! [on voit Amanda s'essuyer la bouche lol]
Superbe représentation, mwahaaa!
On apprend autre chose de marquant dans cet épisode : Sam est comme tout le monde, elle bave en dormant!! [on voit Amanda s'essuyer la bouche lol]
TorriGilly- Duc(hesse)
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Oui, une fin plus amère que d'habitude !
De l’autre côté du miroir (Point of View, 3-06, ****)
- So it's possible there's an alternate version of myself out there, that actually understands what the Hell you're talking about ?
Une Sam et un Kawalsky alternatifs franchissent le Miroir Quantique. Ils proviennent d'un autre univers que celui précédemment visité par Daniel. Les nouveaux venus demandent asile, leur monde étant envahi par Apophis. Sam découvre également que dans cette autre réalité; elle est une civile ayant épousé Jack mais que ce dernier est mort au combat. L'autre Carter et Jack deviennent proches, mais, suite à un dérèglement spatio-temporel, elle tombe malade et doit réintégrer son univers. SG-1, hormis Sam, et les visiteurs partent alors en expédition pour contacter les Asgards alternatifs (encore inconnus) et leur demander de sauver l'autre Terre. L'infiltration du SGA réussit temporairement, car Teal'c tue son double et se fait passer pour le Primat d'Apophis. L'autre Sam parvient à franchir la Porte et à rallier les mondes asgards, grâce aux connaissances de SG-1. Apophis se rend alors compte de la supercherie et s'apprête à exécuter nos héros, quand les Asgards interviennent. Le Faux Dieu est enlevé par le vaisseau de Thor et ses Jaffas doivent s'enfuir. SG-1 regagne son monde, non sans que l'autre Sam n'ait embrassé Jack .
Après There But for the Grace of God, Point of View constitue une nouvelle excursion de Stargate SG-1 au sein de l'inépuisable source d'inspiration que représentent les univers parallèles. Le retour du Miroir Quantique constitue une excellente nouvelle, avec une saveur à la Sliders que l'on adore. Le principal regret que laisse le scénario demeure cependant la trop grande proximité entre les deux réalités alternatives visitées : hormis quelques aspects secondaires ou relationnels, leur caractéristique essentielle reste identique : la victoire sans appel des Kromaggs, enfin d'Apophis. Un manque de variété dommageable, même s'il souligne éloquemment la spécificité de celui de la série au sein du Multivers.
En pinaillant un tantinet , ou pourra également discerner quelques failles dans le scénario. Il semble assez surprenant que les deux Carter parviennent aussi aisément à retrouver la technologie hyper avancée des Anciens. Et si cela était possible, on se demande pourquoi Sam n'a pas élaboré cette génératrice plus tôt. Les Asgards, y compris en vitesse supraluminique, interviennent trop rapidement, ou alors il nous faut supposer que le vaisseau indétectable de Thor était déjà en orbite et qu'il gardait les bras croisés tandis que la Terre était écrasée.
Mais qu'importent ces quelques réserves, l'épique Point of View s'affirme comme un palpitant épisode, aux nombreux retournements de situation et au rythme échevelé, le tout porté par un vibrant suspense. Les possibilités combinées du Miroir et de la Porte se voient optimisées, avec une véritable débauche d'excellentes idées. On retient ainsi un nombre impressionnant de scènes marquantes, aux tonalités des plus diverses : torture de l'héroïque Hammond par Apophis, spectaculaire survenue des Asgards et de leur vaisseau, amusant calibrage du Miroir par Daniel etc. Les dialogues se montrent également excellents, notamment pour Jack.
Le récit, à l'évolution parfaitement maîtrisée, se décompose en deux parties distinctes. Avant le feu d'artifice de l'épopée au sein du SGA se voit ainsi précédée par une partie pouvant sembler davantage statique mais se montrant irrésistible par la part belle qu'elle accorde au relationnel. La rencontre des deux Carter se montre piquante à souhait, tandis que l'on retrouve avec un vif plaisir l'attachant Kawalsky. Mais le plus remarquable reste certainement la romance très émouvante entre Jack et la Carter alternative, sachant trouver un ton juste et non mélodramatique. Jamais la série ne s'était encore montrée aussi explicite sur le sujet et elle le redeviendra rarement par la suite.
Épisode étonnamment complet et abouti, s'adressant à tous les publics de Stargate SG-1, shippers, amateurs de Science-fiction pure et dure ou de scènes action, l'enthousiasmante réussite de Point of View vient parfaitement ponctuer le cinquantième opus d'une série ayant encore un prometteur parcours devant elle.
Selon les cas, le son passe ou non à travers le miroir, sans qu'une explication de cette variation soit donnée.
Hammond déclare que le Miroir Quantique a été découvert sur P3X-233, or il s'agissait de P3R-233 dans There But for the Grace of God.
Le réalisateur Peter DeLuise accomplit ici deux de ces caméos dont il est friand. C'est sa voix que l'on entend interviewer Sam sur l'enregistrement et il joue l'un des Jaffas se tenant derrière Apophis.
Le Teal'c alternatif porte cette fois une barbiche, de même pour Apophis. Ils ressemblent ainsi au Spock négatif de Mirror, Mirror (Star Trek Classic, 2-04), un clin d'œil à cet épisode au thème similaire.
Comme dans There But for the Grace of God, l'acronyme SGA remplace SGC, sans que la différence soit non plus expliquée ici. S'agit-il de Stargate Alternative ?
Carter indique que le générateur permettant à la Porte d'atteindre les mondes asgards a été offert par ces derniers. Or il a été construit par Jack, grâce aux connaissances des Anciens (The Fifth Race).
La longue chevelure sied merveilleusement à Amanda Tapping, une idée à retenir. Tiens, elle serait également très bien en brune.
Il s’agit du cinquantième épisode de la série.
- So it's possible there's an alternate version of myself out there, that actually understands what the Hell you're talking about ?
Une Sam et un Kawalsky alternatifs franchissent le Miroir Quantique. Ils proviennent d'un autre univers que celui précédemment visité par Daniel. Les nouveaux venus demandent asile, leur monde étant envahi par Apophis. Sam découvre également que dans cette autre réalité; elle est une civile ayant épousé Jack mais que ce dernier est mort au combat. L'autre Carter et Jack deviennent proches, mais, suite à un dérèglement spatio-temporel, elle tombe malade et doit réintégrer son univers. SG-1, hormis Sam, et les visiteurs partent alors en expédition pour contacter les Asgards alternatifs (encore inconnus) et leur demander de sauver l'autre Terre. L'infiltration du SGA réussit temporairement, car Teal'c tue son double et se fait passer pour le Primat d'Apophis. L'autre Sam parvient à franchir la Porte et à rallier les mondes asgards, grâce aux connaissances de SG-1. Apophis se rend alors compte de la supercherie et s'apprête à exécuter nos héros, quand les Asgards interviennent. Le Faux Dieu est enlevé par le vaisseau de Thor et ses Jaffas doivent s'enfuir. SG-1 regagne son monde, non sans que l'autre Sam n'ait embrassé Jack .
Après There But for the Grace of God, Point of View constitue une nouvelle excursion de Stargate SG-1 au sein de l'inépuisable source d'inspiration que représentent les univers parallèles. Le retour du Miroir Quantique constitue une excellente nouvelle, avec une saveur à la Sliders que l'on adore. Le principal regret que laisse le scénario demeure cependant la trop grande proximité entre les deux réalités alternatives visitées : hormis quelques aspects secondaires ou relationnels, leur caractéristique essentielle reste identique : la victoire sans appel des Kromaggs, enfin d'Apophis. Un manque de variété dommageable, même s'il souligne éloquemment la spécificité de celui de la série au sein du Multivers.
En pinaillant un tantinet , ou pourra également discerner quelques failles dans le scénario. Il semble assez surprenant que les deux Carter parviennent aussi aisément à retrouver la technologie hyper avancée des Anciens. Et si cela était possible, on se demande pourquoi Sam n'a pas élaboré cette génératrice plus tôt. Les Asgards, y compris en vitesse supraluminique, interviennent trop rapidement, ou alors il nous faut supposer que le vaisseau indétectable de Thor était déjà en orbite et qu'il gardait les bras croisés tandis que la Terre était écrasée.
Mais qu'importent ces quelques réserves, l'épique Point of View s'affirme comme un palpitant épisode, aux nombreux retournements de situation et au rythme échevelé, le tout porté par un vibrant suspense. Les possibilités combinées du Miroir et de la Porte se voient optimisées, avec une véritable débauche d'excellentes idées. On retient ainsi un nombre impressionnant de scènes marquantes, aux tonalités des plus diverses : torture de l'héroïque Hammond par Apophis, spectaculaire survenue des Asgards et de leur vaisseau, amusant calibrage du Miroir par Daniel etc. Les dialogues se montrent également excellents, notamment pour Jack.
Le récit, à l'évolution parfaitement maîtrisée, se décompose en deux parties distinctes. Avant le feu d'artifice de l'épopée au sein du SGA se voit ainsi précédée par une partie pouvant sembler davantage statique mais se montrant irrésistible par la part belle qu'elle accorde au relationnel. La rencontre des deux Carter se montre piquante à souhait, tandis que l'on retrouve avec un vif plaisir l'attachant Kawalsky. Mais le plus remarquable reste certainement la romance très émouvante entre Jack et la Carter alternative, sachant trouver un ton juste et non mélodramatique. Jamais la série ne s'était encore montrée aussi explicite sur le sujet et elle le redeviendra rarement par la suite.
Épisode étonnamment complet et abouti, s'adressant à tous les publics de Stargate SG-1, shippers, amateurs de Science-fiction pure et dure ou de scènes action, l'enthousiasmante réussite de Point of View vient parfaitement ponctuer le cinquantième opus d'une série ayant encore un prometteur parcours devant elle.
Selon les cas, le son passe ou non à travers le miroir, sans qu'une explication de cette variation soit donnée.
Hammond déclare que le Miroir Quantique a été découvert sur P3X-233, or il s'agissait de P3R-233 dans There But for the Grace of God.
Le réalisateur Peter DeLuise accomplit ici deux de ces caméos dont il est friand. C'est sa voix que l'on entend interviewer Sam sur l'enregistrement et il joue l'un des Jaffas se tenant derrière Apophis.
Le Teal'c alternatif porte cette fois une barbiche, de même pour Apophis. Ils ressemblent ainsi au Spock négatif de Mirror, Mirror (Star Trek Classic, 2-04), un clin d'œil à cet épisode au thème similaire.
Comme dans There But for the Grace of God, l'acronyme SGA remplace SGC, sans que la différence soit non plus expliquée ici. S'agit-il de Stargate Alternative ?
Carter indique que le générateur permettant à la Porte d'atteindre les mondes asgards a été offert par ces derniers. Or il a été construit par Jack, grâce aux connaissances des Anciens (The Fifth Race).
La longue chevelure sied merveilleusement à Amanda Tapping, une idée à retenir. Tiens, elle serait également très bien en brune.
Il s’agit du cinquantième épisode de la série.
Dernière édition par Estuaire44 le Sam 16 Juin 2012 - 8:40, édité 1 fois
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
C'est plutôt "Sam" qui embrasse JackEstuaire44 a écrit:non sans que Jack n'ait embrassé l'autre Sam.
La première fois que j'ai vu cet épisode, j'ai pleuré durant cette scèneEstuaire44 a écrit:torture de l'héroïque Hammond par Apophis
Mwahaaa!! J'adore la rencontre entre les deux Sam. Quand on voit ça au début, on se dit "obligé, il va y avoir de la rivalité, surtout par rapport à Jack" ... Bon ok, c'est surtout ce que je me suis dit lol! Et la scène entre Jack et la deuxième Sam, dans la chambre, magnifique, j'ai limite les larmes aux yeux à chaque fois que je vois cette scène, elle est trop triste!!Estuaire44 a écrit:La rencontre des deux Carter se montre piquante à souhait [...] Mais le plus remarquable reste certainement la romance très émouvante entre Jack et la Carter alternative, sachant trouver un ton juste et non mélodramatique.
Dommage que ses cheveux soient lisses, ça lui va bien mieux les cheveux plus ondulésEstuaire44 a écrit:La longue chevelure sied merveilleusement à Amanda Tapping, une idée à retenir.
Sam dit d'ailleurs à l'autre Sam que ses cheveux courts sont dus à l'armée. J'ai envie de dire faux, on a déjà vu d'autres militaires aux cheveux long. Et puis dans SGA et les films, elle a les cheveux long, alors son excuse à deux balles...
J'adooooore cette photo!! Je me suis toujours demandée comment ils avaient fait pour prendre une photo qui fasse autant naturelle
D'ailleurs cette photo, je l'ai acheté à la Chevron 7.8, sous plastique. Et elle est en assez bonne qualité, bien mieux que ce qu'on peut trouver sur internet. Aaaah j'en suis amoureuse
TorriGilly- Duc(hesse)
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Corrigé, on n'est jamais assez précis !
Je préfère également l'ondoyante chevelure...
Je préfère également l'ondoyante chevelure...
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Merci Estuaire, tu as réussi à me faire verser ma petite larme.
Pokemon vs. Stargate Geek... David Hewlett, je t'aime
Bon, en même temps, Jack ne dit pas non :lol:7Estuaire44 a écrit:Corrigé, on n'est jamais assez précis !
Pokemon vs. Stargate Geek... David Hewlett, je t'aime
TorriGilly- Duc(hesse)
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
On l'a connu plus flamboyant !
I'm Rodney McKay, alright? Difficult takes a few seconds, impossible, a few minutes !
Je suis bien content que ses vidéos soient plus nombreuses ces derniers mois. J'adore particulièrement celles avec sa soeur, cela pétille autant que dans SGA !
I'm Rodney McKay, alright? Difficult takes a few seconds, impossible, a few minutes !
Je suis bien content que ses vidéos soient plus nombreuses ces derniers mois. J'adore particulièrement celles avec sa soeur, cela pétille autant que dans SGA !
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Oh ouiii les "Assassidate" Ils sont dingues tous les deux
TorriGilly- Duc(hesse)
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Le Chasseur de Primes (Deadman Switch, 3-07, ***)
- Do you want to know how I became the greatest bounty hunter in the galaxy?
- More than life itself.
En mission d’exploration, SG-1 est capturée par un chasseur de primes possédant un redoutable armement, Aris Boch. Celui-ci enferme nos héros dans son vaisseau, avant de repartir. Plus tard, il revient, blessé. Tandis que Sam le soigne, il révèle à SG-1 qu’il est là pour traquer Kel’tar, un Goa’uld traître à Sokar. SG-1 accepte son marché : sa libération en échange de l’aider à le capturer. Boch explique qu’il tente en fait de libérer sa famille, prisonnière de Sokar. Le Go’auld est capturé mais il affirme appartenir à la Tok’ra et qua Boch est dépendant d’une drogue servant à asservir son peuple, le roshna. Boch contacte Sokar, Teal’c se déclare alors disposé à être livré à la place du Tok’ra. Boch finit par sympathiser avec SG-1 et par comprendre la différence entre Tok’ra et Goa’ulds. Il fait exploser son vaisseau pour faire croire à leur disparition, et libère SG-1. Carter s’engage à trouver un antidote au roshna.
Cet épisode prenant se caractérise en premier lieu par son aspect de jeu d’échecs opposant SG-1 à Boch. Pièges, coups tordus, scènes d’actions et affrontements oratoires conduisent à un récit à l’intérêt soutenue, renforcé par l’impression de quasi huis clos du au faible nombre de personnages. De fréquents retournements de situation (dont la révélation du Tok’ra ou le noble sacrifice de Teal’c) ponctuent efficacement la narration. Cette intensité s’appuie de plus sur quelques à-côtés réussis, comme les splendides paysages canadiens, particulièrement mis en valeur ici, de même que l’étonnant et inventif arsenal technologique mis en œuvre. Dans la meilleure tradition de SG-1 l’intrigue se monte par ailleurs souvent divertissante, notamment avec l’excellent gag de Daniel ne valant pas un clou pour les Goa’ulds.
Toutefois l’atout majeur de Deadman Switch réside dans Boch lui-même, extraordinaire personnage aux multiples visages. Il demeure l’architecte majeur de l’intrigue, tout e, développant un délectable humour sarcastique, parfaitement en phase avec celui d’O’Neill. Le Boba Fett local s’inscrit efficacement dans la longue des chasseurs de primes du petit et du grand écran. Par ailleurs dans sa piraterie tirant partie des conflits entre puissants et de leurs technologies, il se pose en excellent précurseur de plusieurs figures de l’univers Stargate, telles la pétulante Vala Mal Doran ou la Larrin de Stargate Atlantis, voire, sous une acception plus sombre, l’Alliance Luxienne. En outre, le charismatique Sam J. Jones, grand spécialiste de ce genre de rôles, lui apporte une extraordinaire vitalité. Une rencontre marquante pour SG-1 !
La réussite de l’épisode n’est cependant pas sans comporter quelques défauts. On lui reprochera ainsi de dresser une trame narrative très porteuse autour du roshna et surtout d’individus capables de résister à l’emprise goa’uld. Autant de promesses qui s’avèreront non tenues, puisque ces thèmes, ainsi que Boch lui-même, n’apparaîtront plus jamais dans la série. Outre certaines facilités (comment Sam contactera-elle bock pour lui donne l’antidote ?)., on regrettera aussi un certain manque de crédibilité dans l’évolution finale trop soudaine de Boch, non conforme avec son statut de drogué avide d’obtenir de nouvelles doses. Si son happy end s’avère quelque peu forcé, l’épisode n’en demeure pas moins très distrayant.
Sam J. Jones (Aris Boch) est très connu pour avoir interprété Flash Gordon dans le mémorable et ultra kitsch film de 1980. Il a également tenu de nombreux rôles de méchants dans des films ou séries d’action. Ayant mis fin à sa carrière d’acteur, il a fondé une société assurant la sécurité des entreprises, Inner Gordon Inc., basée à San Diego.
Durant la conversation entre Sam et Bock à propos de la Tok'ra, l'étui de l'arme de ce dernier change brusquement d'épaules.
En pénétrant dans le supposé vaisseau, Michael Shanks, sans doute inattentif, butte visiblement sur une pile d'équipements.
Le matricule SGC de la planète est PJ6-877.
Il s'agit de l'unique épisode de la série où seuls apparaissent SG-1 et les invités du jour, sans aucun autre second rôle.
Deadman Switch est également le tout premier épisode sans aucune apparition de la Porte des Étoiles.
Nous découvrons les Tel'taks, quoiqu'une apparition d'un de ces vaisseaux Goa'ulds sera par la suite rajoutée dans la seconde version de Children of the Gods, lors du départ d'Apophis. Il s'agit de transports de troupes de forme triangulaire, contenant une vingtaine de Jaffas. De dimensions modestes et pas ou peu armés, ils sont cependant capables d'atteindre la vitesse interstellaire. Leur rapidité et leur maniabilité les rendent très fréquents dans les flottes Goau'lds ou Jaffas, mais aussi parmi l'Alliance Luxienne.
Le Tacluchnatagamuntoron est une arme Goau'ld, un dispositif de la taille d'une grenade, émettant un rayon laser doté d'une visée thermique. D'une manière guère surprenante, il est souvent désigné sous le diminutif de Tac, ou Tak, son orthographe complète variant selon les versions. Le Tac est employé lors d'embuscades, ou pour défendre un périmètre.
- Do you want to know how I became the greatest bounty hunter in the galaxy?
- More than life itself.
En mission d’exploration, SG-1 est capturée par un chasseur de primes possédant un redoutable armement, Aris Boch. Celui-ci enferme nos héros dans son vaisseau, avant de repartir. Plus tard, il revient, blessé. Tandis que Sam le soigne, il révèle à SG-1 qu’il est là pour traquer Kel’tar, un Goa’uld traître à Sokar. SG-1 accepte son marché : sa libération en échange de l’aider à le capturer. Boch explique qu’il tente en fait de libérer sa famille, prisonnière de Sokar. Le Go’auld est capturé mais il affirme appartenir à la Tok’ra et qua Boch est dépendant d’une drogue servant à asservir son peuple, le roshna. Boch contacte Sokar, Teal’c se déclare alors disposé à être livré à la place du Tok’ra. Boch finit par sympathiser avec SG-1 et par comprendre la différence entre Tok’ra et Goa’ulds. Il fait exploser son vaisseau pour faire croire à leur disparition, et libère SG-1. Carter s’engage à trouver un antidote au roshna.
Cet épisode prenant se caractérise en premier lieu par son aspect de jeu d’échecs opposant SG-1 à Boch. Pièges, coups tordus, scènes d’actions et affrontements oratoires conduisent à un récit à l’intérêt soutenue, renforcé par l’impression de quasi huis clos du au faible nombre de personnages. De fréquents retournements de situation (dont la révélation du Tok’ra ou le noble sacrifice de Teal’c) ponctuent efficacement la narration. Cette intensité s’appuie de plus sur quelques à-côtés réussis, comme les splendides paysages canadiens, particulièrement mis en valeur ici, de même que l’étonnant et inventif arsenal technologique mis en œuvre. Dans la meilleure tradition de SG-1 l’intrigue se monte par ailleurs souvent divertissante, notamment avec l’excellent gag de Daniel ne valant pas un clou pour les Goa’ulds.
Toutefois l’atout majeur de Deadman Switch réside dans Boch lui-même, extraordinaire personnage aux multiples visages. Il demeure l’architecte majeur de l’intrigue, tout e, développant un délectable humour sarcastique, parfaitement en phase avec celui d’O’Neill. Le Boba Fett local s’inscrit efficacement dans la longue des chasseurs de primes du petit et du grand écran. Par ailleurs dans sa piraterie tirant partie des conflits entre puissants et de leurs technologies, il se pose en excellent précurseur de plusieurs figures de l’univers Stargate, telles la pétulante Vala Mal Doran ou la Larrin de Stargate Atlantis, voire, sous une acception plus sombre, l’Alliance Luxienne. En outre, le charismatique Sam J. Jones, grand spécialiste de ce genre de rôles, lui apporte une extraordinaire vitalité. Une rencontre marquante pour SG-1 !
La réussite de l’épisode n’est cependant pas sans comporter quelques défauts. On lui reprochera ainsi de dresser une trame narrative très porteuse autour du roshna et surtout d’individus capables de résister à l’emprise goa’uld. Autant de promesses qui s’avèreront non tenues, puisque ces thèmes, ainsi que Boch lui-même, n’apparaîtront plus jamais dans la série. Outre certaines facilités (comment Sam contactera-elle bock pour lui donne l’antidote ?)., on regrettera aussi un certain manque de crédibilité dans l’évolution finale trop soudaine de Boch, non conforme avec son statut de drogué avide d’obtenir de nouvelles doses. Si son happy end s’avère quelque peu forcé, l’épisode n’en demeure pas moins très distrayant.
Sam J. Jones (Aris Boch) est très connu pour avoir interprété Flash Gordon dans le mémorable et ultra kitsch film de 1980. Il a également tenu de nombreux rôles de méchants dans des films ou séries d’action. Ayant mis fin à sa carrière d’acteur, il a fondé une société assurant la sécurité des entreprises, Inner Gordon Inc., basée à San Diego.
Durant la conversation entre Sam et Bock à propos de la Tok'ra, l'étui de l'arme de ce dernier change brusquement d'épaules.
En pénétrant dans le supposé vaisseau, Michael Shanks, sans doute inattentif, butte visiblement sur une pile d'équipements.
Le matricule SGC de la planète est PJ6-877.
Il s'agit de l'unique épisode de la série où seuls apparaissent SG-1 et les invités du jour, sans aucun autre second rôle.
Deadman Switch est également le tout premier épisode sans aucune apparition de la Porte des Étoiles.
Nous découvrons les Tel'taks, quoiqu'une apparition d'un de ces vaisseaux Goa'ulds sera par la suite rajoutée dans la seconde version de Children of the Gods, lors du départ d'Apophis. Il s'agit de transports de troupes de forme triangulaire, contenant une vingtaine de Jaffas. De dimensions modestes et pas ou peu armés, ils sont cependant capables d'atteindre la vitesse interstellaire. Leur rapidité et leur maniabilité les rendent très fréquents dans les flottes Goau'lds ou Jaffas, mais aussi parmi l'Alliance Luxienne.
Le Tacluchnatagamuntoron est une arme Goau'ld, un dispositif de la taille d'une grenade, émettant un rayon laser doté d'une visée thermique. D'une manière guère surprenante, il est souvent désigné sous le diminutif de Tac, ou Tak, son orthographe complète variant selon les versions. Le Tac est employé lors d'embuscades, ou pour défendre un périmètre.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
merci E44
j'ai beaucoup aimé cet épisode
j'ai beaucoup aimé cet épisode
Philo- Fondateur
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Les Démons (Demons, 3-08, **)
- Major, next time Daniel gets the urge to help someone, shoot him
SG-1 découvre une communauté vivant selon les croyances de la Chrétienté médiévale. Le village vit sous la terreur d’un démon, auquel ils doivent sacrifier périodiquement certains des leurs, désignés comme maudits par le chef spirituel, Canon. SG-1 découvre qu’il s’agit en fait d’un Unas possédé par un Goa’uld aux ordres de Sokar/Satan. Daniel fait pression sur Jack, afin que l’équipe vienne en aide à un jeune couple, Simon et Marie. Cette dernière, atteinte par la scarlatine, été désignée pour participer au prochain sacrifice. Or Canon détient une bague lanceuse de foudre et prend le dessus sur les Terriens, qui sont livrés à l’Unas. SG-1 tente de s’échapper quand Simon terrasse l’Unas, s’étant emparé de la lance énergétique de Teal’c. Le Goa’uld se réfugie en secret dans Canon, pour demeurer caché que SG-1 quitte ce monde. Mais il est découvert par Sam, grâce aux réminiscences de Jolinar. Le Goa’uld est définitivement abattu et les villageois, libérés, enterrent leur Porte des Etoiles.
L’aspect chrétien médiéval semblait de prime abord apporter une nouveauté très prometteuse. Et de fait l’on reste de prime abord séduit par le décor du village, mais aussi par la grande forêt l’environnant. Cette fois-ci elle s’ajuste parfaitement à l’univers local. Faire de nouveau appel aux Unas constituait également une bonne idée, ce que démontrera d’ailleurs la suite de la série, avec l’intéressant personnage de Chaka. Le talent de son interprète pour ce rôle de composition et la qualité du costume (rien à voir avec X-Or et consorts) rendent d’ailleurs crédibles son intervention.
Les seconds rôles du jour se révèlent interprétés avec un talent évident. On apprécie en particulier qu’Alan C. Peterson n’hésite pas à cabotiner dans le rôle de Canon, le situant ainsi dans la grande tradition des antagonistes que l’on aime à détester. Les amateurs de Supernatural apprécieront au passage que les diverses tortures rituelles soient infligées au nom de Saint Michel, ils sont en terrain connu. Les piques entre Jack et Daniel fonctionnent parfaitement. Malheureusement la réussite de l’épisode se voit grevée par plusieurs sidérantes maladresses du scénario.
la dimension médiévale tourne vite à la simple succession de clichés rebattus, conférant à Demons l’aspect d’un Nom de la Rose du pauvre. On subit également l’abus du musique supposée du cru, au point de parfois se croire dans un clip d’Enigma lors de passages passablement empesés (la veillée funèbre de Teal’c). Personne ne croit d’ailleurs à la mort de celui-ci, puisque le public aura bien entend u songé à son symbiote bien avant ses coéquipiers. La trop longue valse hésitation de Simon devient rapidement lassante. Si Sokar a besoin d’hôtes ou d’esclaves on ne comprend pas pourquoi il n’envoie pas ses troupes rafler tout le village, au lieu de se lancer dans une opération aussi compliquée, ne suscitant qu’un résultat au compte-gouttes.
La personnalité de Canon apparaît pour le moins incohérente. Voici un homme pieux, disposant d’une bague divine capable de foudroyer n’importe qui et qui s’incline servilement devant une unique créature dépourvue de tout armement. Il semble absurde qu’il libère dans un premier temps SG-1, sans s’être assuré de leur armement et qu’il ne pense pas d’emblée à l’offrir au démon, ce qui soulagerait son village. Son apparition soudaine au beau milieu de la forêt, pile au bon moment, semble également artificielle, la ficelle est un peu grosse. L’ultime coup de poker du Goa’uld se voit à des kilomètres (Bizarre que Teal’c ne détecte pas le symbiote).
Il s'agit de l'unique épisode à aborder la Chrétienté et le Judaïsme, en supposant que Satan soit un Goau'ld. Par la suite, Stargate SG-1 veillera toujours à ne pas adapter les Goau'lds et autres peuples extra-terrestres aux figures bibliques (idem pour les autres religions du Livre). Les scénarios se cantonneront aux polythéismes ou aux divinités imaginaires, comme les Oris (loués soient-ils).
Après avoir franchi la Porte, O'Neill déclare Trees, trees, trees. What a wonderful green universe we live in, eh ? Ils 'agit d'un clin d'oeil à l'omniprésence du décor des forêts canadiennes dans la représentation des mondes visités. Il imite également le Dr. Denfer, l’ennemi d’Austin Powers !
Le célèbre « En effet » (Indeed) de Teal'c est pour la première fois employé en dehors d'une phrase.
La blessure au visage de Jack demeurera visible lors des épisodes ultérieurs.
Le réalisateur Peter DeLuise réalise l'un de ses caméos coutumiers. Il joue le villageois hurlant que le Démon arrive.
La voix de l’Unas est celle de Cristopher Judge
Dans la version originale, Jack s'autorise à désigner Daniel par Danny, un événement rarissime.
Laura Menell (Marie) interprétera Caird, l’une des trois Morrigans apparaissant en saison 1 de Sanctuary (Fata Morgana) mais aussi la Djinn de Supernatural. Elle participe actuellement à Alphas. Fervente partisane de la cause animale, elle est une végétarienne convaincue.
Les chrétiens médiévaux rencontrés situent l'enlèvement de leurs ancêtres comme survenant peu de temps après le Concile de Nicée. Ce Concile, crucial dans l'histoire du Christianisme car affirmant la consubstantialité du Père et du Fils face à l'Hérésie d'Arius, survint en 325. Cela situe ce peuple comme le dernier à avoir franchi la Porte, jusqu'à la découverte de celle-ci par les archéologues. La plupart des enlèvements perpétrés par les Goau'lds se déroulèrent durant la très haute antiquité égyptienne, soit des milliers d'années auparavant.
- Major, next time Daniel gets the urge to help someone, shoot him
SG-1 découvre une communauté vivant selon les croyances de la Chrétienté médiévale. Le village vit sous la terreur d’un démon, auquel ils doivent sacrifier périodiquement certains des leurs, désignés comme maudits par le chef spirituel, Canon. SG-1 découvre qu’il s’agit en fait d’un Unas possédé par un Goa’uld aux ordres de Sokar/Satan. Daniel fait pression sur Jack, afin que l’équipe vienne en aide à un jeune couple, Simon et Marie. Cette dernière, atteinte par la scarlatine, été désignée pour participer au prochain sacrifice. Or Canon détient une bague lanceuse de foudre et prend le dessus sur les Terriens, qui sont livrés à l’Unas. SG-1 tente de s’échapper quand Simon terrasse l’Unas, s’étant emparé de la lance énergétique de Teal’c. Le Goa’uld se réfugie en secret dans Canon, pour demeurer caché que SG-1 quitte ce monde. Mais il est découvert par Sam, grâce aux réminiscences de Jolinar. Le Goa’uld est définitivement abattu et les villageois, libérés, enterrent leur Porte des Etoiles.
L’aspect chrétien médiéval semblait de prime abord apporter une nouveauté très prometteuse. Et de fait l’on reste de prime abord séduit par le décor du village, mais aussi par la grande forêt l’environnant. Cette fois-ci elle s’ajuste parfaitement à l’univers local. Faire de nouveau appel aux Unas constituait également une bonne idée, ce que démontrera d’ailleurs la suite de la série, avec l’intéressant personnage de Chaka. Le talent de son interprète pour ce rôle de composition et la qualité du costume (rien à voir avec X-Or et consorts) rendent d’ailleurs crédibles son intervention.
Les seconds rôles du jour se révèlent interprétés avec un talent évident. On apprécie en particulier qu’Alan C. Peterson n’hésite pas à cabotiner dans le rôle de Canon, le situant ainsi dans la grande tradition des antagonistes que l’on aime à détester. Les amateurs de Supernatural apprécieront au passage que les diverses tortures rituelles soient infligées au nom de Saint Michel, ils sont en terrain connu. Les piques entre Jack et Daniel fonctionnent parfaitement. Malheureusement la réussite de l’épisode se voit grevée par plusieurs sidérantes maladresses du scénario.
la dimension médiévale tourne vite à la simple succession de clichés rebattus, conférant à Demons l’aspect d’un Nom de la Rose du pauvre. On subit également l’abus du musique supposée du cru, au point de parfois se croire dans un clip d’Enigma lors de passages passablement empesés (la veillée funèbre de Teal’c). Personne ne croit d’ailleurs à la mort de celui-ci, puisque le public aura bien entend u songé à son symbiote bien avant ses coéquipiers. La trop longue valse hésitation de Simon devient rapidement lassante. Si Sokar a besoin d’hôtes ou d’esclaves on ne comprend pas pourquoi il n’envoie pas ses troupes rafler tout le village, au lieu de se lancer dans une opération aussi compliquée, ne suscitant qu’un résultat au compte-gouttes.
La personnalité de Canon apparaît pour le moins incohérente. Voici un homme pieux, disposant d’une bague divine capable de foudroyer n’importe qui et qui s’incline servilement devant une unique créature dépourvue de tout armement. Il semble absurde qu’il libère dans un premier temps SG-1, sans s’être assuré de leur armement et qu’il ne pense pas d’emblée à l’offrir au démon, ce qui soulagerait son village. Son apparition soudaine au beau milieu de la forêt, pile au bon moment, semble également artificielle, la ficelle est un peu grosse. L’ultime coup de poker du Goa’uld se voit à des kilomètres (Bizarre que Teal’c ne détecte pas le symbiote).
Il s'agit de l'unique épisode à aborder la Chrétienté et le Judaïsme, en supposant que Satan soit un Goau'ld. Par la suite, Stargate SG-1 veillera toujours à ne pas adapter les Goau'lds et autres peuples extra-terrestres aux figures bibliques (idem pour les autres religions du Livre). Les scénarios se cantonneront aux polythéismes ou aux divinités imaginaires, comme les Oris (loués soient-ils).
Après avoir franchi la Porte, O'Neill déclare Trees, trees, trees. What a wonderful green universe we live in, eh ? Ils 'agit d'un clin d'oeil à l'omniprésence du décor des forêts canadiennes dans la représentation des mondes visités. Il imite également le Dr. Denfer, l’ennemi d’Austin Powers !
Le célèbre « En effet » (Indeed) de Teal'c est pour la première fois employé en dehors d'une phrase.
La blessure au visage de Jack demeurera visible lors des épisodes ultérieurs.
Le réalisateur Peter DeLuise réalise l'un de ses caméos coutumiers. Il joue le villageois hurlant que le Démon arrive.
La voix de l’Unas est celle de Cristopher Judge
Dans la version originale, Jack s'autorise à désigner Daniel par Danny, un événement rarissime.
Laura Menell (Marie) interprétera Caird, l’une des trois Morrigans apparaissant en saison 1 de Sanctuary (Fata Morgana) mais aussi la Djinn de Supernatural. Elle participe actuellement à Alphas. Fervente partisane de la cause animale, elle est une végétarienne convaincue.
Les chrétiens médiévaux rencontrés situent l'enlèvement de leurs ancêtres comme survenant peu de temps après le Concile de Nicée. Ce Concile, crucial dans l'histoire du Christianisme car affirmant la consubstantialité du Père et du Fils face à l'Hérésie d'Arius, survint en 325. Cela situe ce peuple comme le dernier à avoir franchi la Porte, jusqu'à la découverte de celle-ci par les archéologues. La plupart des enlèvements perpétrés par les Goau'lds se déroulèrent durant la très haute antiquité égyptienne, soit des milliers d'années auparavant.
Dernière édition par Estuaire44 le Mar 19 Juin 2012 - 23:25, édité 1 fois
Estuaire44- Empereur
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