Série "Stargate - SG1" (1)
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Eaux troubles (Watergate, 4-07, ***)
- The sub is Swiss.
- So they occasionally catch fire, but they keep perfect time. Sorry. I think I've been hanging around Jack O'Neill too much.
Les Américains découvrent que les Russes détiennent la Porte censée avoir été détruite avec le vaisseau de Thor. Les Russes ont cependant perdu le contact avec leur base, située en Sibérie. Leur Porte demeure de plus ouverte, ce qui bloque celle du SGC. Une expédition commune est montée, avec SG-1 et la responsable scientifique russe, le Dr. Svetlana Markov. Sur place ils découvrent que tout le personnel s’est entre-tué. L’enquête va montrer que la situation est due à l’entrée en contact avec un monde recouvert d’un océan semi intelligent, dans lequel un échantillon prélevé tente de revenir en habitant des corps humains. Jack a la surprise de rencontrer Maybourne, qui a renseigné les Russes sur la Porte des Etoiles. La crise est réglée par un échange entre l’échantillon et les membres de l’équipe (Daniel, Sam et Svetlana) qui était partis exploré la planète en sous-marin.
La première partie de Watergate (excellent titre !) brille par son efficacité, parvenant à établir tout de nombreuses connections entre divers éléments bien distincts de l’univers Stargate en un minimum de temps, ainsi qu’un important virage pour ce dernier. Un bel exemple de l’art narratif anglo-saxon, parachevé par l’apparition de Melbourne, qui ne s’avère pas déterminante pour l’action en cours (quoique la simplifiant) mais qui achène de faire de cet opus un important carrefour pour les multiples intrigues secondaires de la série. Hormis une inévitable et superficielle crispation d’O’Neill, les auteurs ont l’habileté de vite évacuer la rivalité nationale pour se concentrer sur l’intrigue proprement dite. Celle-ci prend longtemps la forme d’un passionnant mystère prolongé par des rebondissements égrenés avec pertinence.
Les scènes d’action se raréfient ce qui laisse d’une manière ludique au spectateur le temps de forger sa propre hypothèse sur ce qui se trame. Le décor de la base sibérienne se révèle à la fois angoissants et ultra réaliste, une belle réussite. Les effets spéciaux de la séquence sous-marine se montrent également crédibles et très esthétiques, tout en jouant sur la caractère anxiogène propre aux sous-marins. Quelques à-côtés viennent encore accroître l’intérêt de l’ensemble, comme la composition sensible de Marina Sirtis ou la scène du submersible de poche traversant la Porte en évoquant déjà les futurs jumpers de Stargate SG-1 et Atlantis. Les scènes du sous-marin offrent également un bel espace pour cet humour subtil, amis aussi acéré, que l’on apprécie tant chez Daniel. que l’on Les amateurs des X-Files se divertiront en constatant la similarité entre les propriétés du liquide vivant et de l’Huile Noire. On regrettera un final quelque peu abrupt et précipité. L’avènement de la Porte russe ouvre toutefois de prometteuses perspectives pour la série.
La carte de la Russie aperçue en début de l'épisode comporte plastiqueurs erreurs. Magnitogorsk est très mal orthographiée (de même que Vladivostok), de plus elle est située bien trop à l'Est. De plus la Mongolie apparaît incorporée à la Russie, alors qu'il s'agit d'un pays indépendant.
Quand le submersible passe à travers la Porte, le câble le soutenant est relié à une ancre. Celle-ci a disparu à la sortie du Vortex.
Marina Sirtis (Dr. Svetlana Markov) interprète par ailleurs la Conseillère Denna Troi dans Star Trek Voyager. Svetlana indique que la base contient 47 personnes, un clin d'œil à l'emploi régulier du nombre 47 dans cette série. On note aussi qu’il s’agit du septième épisode de la saison 4. Le personnage n’apparaîtra plus dans la suite de la série.
Kurt Russel, qui jouait Jack O'Neil dans le film originel, visita le décor du SGC lors du tournage de l'épisode. Il participait alors à celui de Destination: Graceland, situé à proximité.
L'idée d'un équipage russe rencontrant un océan semi-conscient est un clin d'oeil à Solaris, le classique d'Andrei Tarkovsky (1972). Les auteurs ont d'excellentes références !
Le DHD toujours en possession des Russes sera détruit dans l'épisode 48 hours (5-14).
Le décor représentant la base russe est le même que celui utilisé pour la fabrique d'Harlan (Tin Man, 1-17).
- The sub is Swiss.
- So they occasionally catch fire, but they keep perfect time. Sorry. I think I've been hanging around Jack O'Neill too much.
Les Américains découvrent que les Russes détiennent la Porte censée avoir été détruite avec le vaisseau de Thor. Les Russes ont cependant perdu le contact avec leur base, située en Sibérie. Leur Porte demeure de plus ouverte, ce qui bloque celle du SGC. Une expédition commune est montée, avec SG-1 et la responsable scientifique russe, le Dr. Svetlana Markov. Sur place ils découvrent que tout le personnel s’est entre-tué. L’enquête va montrer que la situation est due à l’entrée en contact avec un monde recouvert d’un océan semi intelligent, dans lequel un échantillon prélevé tente de revenir en habitant des corps humains. Jack a la surprise de rencontrer Maybourne, qui a renseigné les Russes sur la Porte des Etoiles. La crise est réglée par un échange entre l’échantillon et les membres de l’équipe (Daniel, Sam et Svetlana) qui était partis exploré la planète en sous-marin.
La première partie de Watergate (excellent titre !) brille par son efficacité, parvenant à établir tout de nombreuses connections entre divers éléments bien distincts de l’univers Stargate en un minimum de temps, ainsi qu’un important virage pour ce dernier. Un bel exemple de l’art narratif anglo-saxon, parachevé par l’apparition de Melbourne, qui ne s’avère pas déterminante pour l’action en cours (quoique la simplifiant) mais qui achène de faire de cet opus un important carrefour pour les multiples intrigues secondaires de la série. Hormis une inévitable et superficielle crispation d’O’Neill, les auteurs ont l’habileté de vite évacuer la rivalité nationale pour se concentrer sur l’intrigue proprement dite. Celle-ci prend longtemps la forme d’un passionnant mystère prolongé par des rebondissements égrenés avec pertinence.
Les scènes d’action se raréfient ce qui laisse d’une manière ludique au spectateur le temps de forger sa propre hypothèse sur ce qui se trame. Le décor de la base sibérienne se révèle à la fois angoissants et ultra réaliste, une belle réussite. Les effets spéciaux de la séquence sous-marine se montrent également crédibles et très esthétiques, tout en jouant sur la caractère anxiogène propre aux sous-marins. Quelques à-côtés viennent encore accroître l’intérêt de l’ensemble, comme la composition sensible de Marina Sirtis ou la scène du submersible de poche traversant la Porte en évoquant déjà les futurs jumpers de Stargate SG-1 et Atlantis. Les scènes du sous-marin offrent également un bel espace pour cet humour subtil, amis aussi acéré, que l’on apprécie tant chez Daniel. que l’on Les amateurs des X-Files se divertiront en constatant la similarité entre les propriétés du liquide vivant et de l’Huile Noire. On regrettera un final quelque peu abrupt et précipité. L’avènement de la Porte russe ouvre toutefois de prometteuses perspectives pour la série.
La carte de la Russie aperçue en début de l'épisode comporte plastiqueurs erreurs. Magnitogorsk est très mal orthographiée (de même que Vladivostok), de plus elle est située bien trop à l'Est. De plus la Mongolie apparaît incorporée à la Russie, alors qu'il s'agit d'un pays indépendant.
Quand le submersible passe à travers la Porte, le câble le soutenant est relié à une ancre. Celle-ci a disparu à la sortie du Vortex.
Marina Sirtis (Dr. Svetlana Markov) interprète par ailleurs la Conseillère Denna Troi dans Star Trek Voyager. Svetlana indique que la base contient 47 personnes, un clin d'œil à l'emploi régulier du nombre 47 dans cette série. On note aussi qu’il s’agit du septième épisode de la saison 4. Le personnage n’apparaîtra plus dans la suite de la série.
Kurt Russel, qui jouait Jack O'Neil dans le film originel, visita le décor du SGC lors du tournage de l'épisode. Il participait alors à celui de Destination: Graceland, situé à proximité.
L'idée d'un équipage russe rencontrant un océan semi-conscient est un clin d'oeil à Solaris, le classique d'Andrei Tarkovsky (1972). Les auteurs ont d'excellentes références !
Le DHD toujours en possession des Russes sera détruit dans l'épisode 48 hours (5-14).
Le décor représentant la base russe est le même que celui utilisé pour la fabrique d'Harlan (Tin Man, 1-17).
Estuaire44- Empereur
- Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Primitifs (The First Ones, 4-08, **)
- This is a radio. It's so my friends can find me, and shoot you.
Daniel et Rothman se livrent à recherches sur ce qui semble être la planète d’origine des Goa’ulds, protégés par SG-11. Daniel est soudan enlevé par un Unas primitif. SG-11 se lance à se recherche, avent que Rothman ne se rende au SGC afin de rallier le reste de Sg-1. Les larves goa’ulds s’en prennent aux sauveteurs et SG-11 est décimée. Devenu un hôte, Rothman doit être abattu. Daniel parvient à sympahiser avec l’Unas qui devient le chef de son clan après avoir tué son rival en combat singulier. Quand SG-1 les rejoint, il lui amène ainsi de nouveaux alliés.
L’épisode a le mérite de suscite rune nouvelle alliance au sein d’un Unvers Stargate continuant à s’enrichir. Il bénéficie également de beaux paysages naturels, autour des lacs et forêts bien connus des amateurs de la série. Vincent Hammond réalise également une performance convaincante en tant qu’Unas. Mais tout ceci n’empêche le scénario de demeurer parfaitement linéaire et prévisible, de plus saturé par les violons des bons sentiments. Les Unas, malgré leurs maquillages réussis, apparaissent comme des alliés à l’intérêt circonscrit par la rusticité des intrigues qu’ils autorisent, contrairement à la Tok’ra ou aux Jaffas. Les diverses scènes où Daniel tente d’établir un contact avec son ravisseur deviennent très vite répétitives, malgré les efforts émérites de Michael Shanks. Les auteurs tentent bien de pimenter l’affaire avec les larves surgissant du lac, mais l’on éprouve de la peine à sentir SG-1 réellement en danger ace à des adversaires également limités et dont l(action ne présente aucun caractère original.
L'Unas est interprété par Vincent Hammond acteur spécialisé dans ces rôles en maquillages et déguisements massifs; il jouait déjà l'Unas de Thor's Hammer.
Les blessures occassionnées poar l'Unas sur le visage de Daniel changent clairement de forme au fil des prises de vues.
En donnant la barre chocolatée à l'Unas, Daniel déclare que c'est ainsi qu'il a fait connaissance avec son beau père. On trouve effectivement une scène similaire dans le film original, avec Kasuf.
Le matricule SGC de la planète est P3X-888.
Chaka, l'Unas devenu l'ami de Daniel, apparaîtra dans deux autres épisodes. Il développera l'alliance avec les Humains contre les Goa'ulds et permettra l'accès à une riche mine de Naquadah.
Mort de Robert Rothman, autre archéologue associé au SGC, apparu dans trois épisodes.
Le dessin d'un Unas apparaîtra dans l'épisode Edward de Sanctuary (1-08).
SG-1 change d'arme de poing, le MP5 traditionnel étant désormais remplacé par le pistolet mitrailleur Project-90 (ou P90). Arme de conception révolutionnaire, célèbre pour son chargeur transparent situé au-dessus de l'arme, elle adopte notamment des composants originaux (polymères de plastique) afin de réduire la taille et le poids de l'ensemble, tout en accroissant la puissance de feu. Le P90 est la première arme de ce type à contenir 50 cartouches, alors que la norme avoisine les 30, et à être parfaitement ambidextre. Ce pistolet mitrailleur de haute technologie équipera désormais toutes les équipes SG, mais aussi les troupes d'Atlantis (également le RAID et le GIGN). Il est manipulé par James Bond dans Le Monde ne suffit pas et apparaît dans une multitude de films de guerre et de jeux vidéo. C'est une arme de guerre. Elle est faite pour tuer l'ennemi. déclare sobrement O'Neill.
- This is a radio. It's so my friends can find me, and shoot you.
Daniel et Rothman se livrent à recherches sur ce qui semble être la planète d’origine des Goa’ulds, protégés par SG-11. Daniel est soudan enlevé par un Unas primitif. SG-11 se lance à se recherche, avent que Rothman ne se rende au SGC afin de rallier le reste de Sg-1. Les larves goa’ulds s’en prennent aux sauveteurs et SG-11 est décimée. Devenu un hôte, Rothman doit être abattu. Daniel parvient à sympahiser avec l’Unas qui devient le chef de son clan après avoir tué son rival en combat singulier. Quand SG-1 les rejoint, il lui amène ainsi de nouveaux alliés.
L’épisode a le mérite de suscite rune nouvelle alliance au sein d’un Unvers Stargate continuant à s’enrichir. Il bénéficie également de beaux paysages naturels, autour des lacs et forêts bien connus des amateurs de la série. Vincent Hammond réalise également une performance convaincante en tant qu’Unas. Mais tout ceci n’empêche le scénario de demeurer parfaitement linéaire et prévisible, de plus saturé par les violons des bons sentiments. Les Unas, malgré leurs maquillages réussis, apparaissent comme des alliés à l’intérêt circonscrit par la rusticité des intrigues qu’ils autorisent, contrairement à la Tok’ra ou aux Jaffas. Les diverses scènes où Daniel tente d’établir un contact avec son ravisseur deviennent très vite répétitives, malgré les efforts émérites de Michael Shanks. Les auteurs tentent bien de pimenter l’affaire avec les larves surgissant du lac, mais l’on éprouve de la peine à sentir SG-1 réellement en danger ace à des adversaires également limités et dont l(action ne présente aucun caractère original.
L'Unas est interprété par Vincent Hammond acteur spécialisé dans ces rôles en maquillages et déguisements massifs; il jouait déjà l'Unas de Thor's Hammer.
Les blessures occassionnées poar l'Unas sur le visage de Daniel changent clairement de forme au fil des prises de vues.
En donnant la barre chocolatée à l'Unas, Daniel déclare que c'est ainsi qu'il a fait connaissance avec son beau père. On trouve effectivement une scène similaire dans le film original, avec Kasuf.
Le matricule SGC de la planète est P3X-888.
Chaka, l'Unas devenu l'ami de Daniel, apparaîtra dans deux autres épisodes. Il développera l'alliance avec les Humains contre les Goa'ulds et permettra l'accès à une riche mine de Naquadah.
Mort de Robert Rothman, autre archéologue associé au SGC, apparu dans trois épisodes.
Le dessin d'un Unas apparaîtra dans l'épisode Edward de Sanctuary (1-08).
SG-1 change d'arme de poing, le MP5 traditionnel étant désormais remplacé par le pistolet mitrailleur Project-90 (ou P90). Arme de conception révolutionnaire, célèbre pour son chargeur transparent situé au-dessus de l'arme, elle adopte notamment des composants originaux (polymères de plastique) afin de réduire la taille et le poids de l'ensemble, tout en accroissant la puissance de feu. Le P90 est la première arme de ce type à contenir 50 cartouches, alors que la norme avoisine les 30, et à être parfaitement ambidextre. Ce pistolet mitrailleur de haute technologie équipera désormais toutes les équipes SG, mais aussi les troupes d'Atlantis (également le RAID et le GIGN). Il est manipulé par James Bond dans Le Monde ne suffit pas et apparaît dans une multitude de films de guerre et de jeux vidéo. C'est une arme de guerre. Elle est faite pour tuer l'ennemi. déclare sobrement O'Neill.
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Je n'ai pas tellement aimé ces deux derniers épisodes, ils sont trop plats à mon goûts, surtout après un épisode tel que Window of Opportunity
J'avais lu un article par rapport à ça. Amanda Tapping avait eu des problèmes avec les MP5. Les douilles des MP5 sortent latéralement et elle s'en était prise quelques unes sur le visage, elle avait eu de légères brûlures [Oui, madame boulet, ce n'est arrivé qu'à elle ]. Sur les P90, les douilles sortent vers le bas, donc plus de soucisEstuaire44 a écrit:SG-1 change d'arme de poing, le MP5 traditionnel étant désormais remplacé par le pistolet mitrailleur Project-90 (ou P90).
TorriGilly- Duc(hesse)
- Age : 33
Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Effectivement, là elle maitrise !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Ah oui, c'est beaucoup mieux là
TorriGilly- Duc(hesse)
- Age : 33
Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Stargate au royaume de Logres
Estuaire44- Empereur
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Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Mwahahaa comme quoi Stargate est une référence
TorriGilly- Duc(hesse)
- Age : 33
Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Kaamelantis, des dialogues cultes de Kaamelott sur des images de Stargate Atlantis
https://www.youtube.com/playlist?list=PL8414C78B29D6CC30
https://www.youtube.com/playlist?list=PL8414C78B29D6CC30
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Haha je ne connaissais pas, c'est excellent!!
TorriGilly- Duc(hesse)
- Age : 33
Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Terre brûlée (Scorched Earth, 4-09, ***)
- Take a look at this.
- Oh yeah... Little fuzzy orange things!
- They're microbes, Sir.
SG-1 a conduit les Enkarans, peuple fuyant un grand péril sur un monde propre à les accueillir. Mais survient alors un gigantesque vaisseau automatisé, qui entreprend la terraformation de la planète en la calcinant progressivement. Son but est de créer un lieu apte à rendre la vie à une civilisation ancienne, dont la biologie est fondée sur le souffre et non le carbone. SG-1 entre en contact avec le vaisseau, qui a crée un androïde, Lolan, similaire aux Enkarans, afin de se faire comprendre. La situation demeure inextricable, seul l’un des deux peuples pouvant survivre. Jack, très proche des Enkarans décide de tenter de détruire le vaisseau, mais Daniel s’obstine à continuer à négocier avec Lolan. Ensemble ils trouvent la solution : parmi les innombrables monde visités par la nef, se trouve le l’ancestral des Enkarans, qui vont pouvoir s’y rendre en compagnie de Lolan.
L’épisode renoue avec la tradition des grands épisodes diplomatiques de Stargate SG-1, une veine toujours particulièrement riche. Mais, face à cette figure imposée, le duo si souvent original et malicieux que forment Joseph Mallozi et Paul Mullie prend un visible plaisir à multiplier les contrepoints judicieux. La terraformation, soit l’un des thèmes les plus optimistes de la Science-fiction, devient ainsi l’instrument d’un génocide inexorable. Le représentant des envahisseurs apparaît comme un être capable de compassion, voire d’empathie, eux même forment un peuple des plus pacifiques. Le peuple pastoral sympathique se montre capable d’un entêtement suicidaire proche du fanatisme. Le héros Jack O’Neill se trompe lourdement, écoutant plus son cœur que sa raison en cédant au piège de la violence (ce n’est pas lui qui réalisera. l’Ascension…). Autant d’éléments rendant continuellement un spectateur ravi de découvrir une situation à la fois originale et aux profonds retentissements.
En effet la diabolique situation orchestrée par les auteurs apparaît comme un casse tête à la fois diabolique et ludique, mais aussi comme un débat moral autre plus perturbant et malaisé que le manichéisme ordinaire des séries de Science-fiction, auquel sacrifie volontiers Stargate SG-1. Puis de Mal face au Bien, mais deux civilisations disposant du même droit de vivre, sur un unique monde. Le débat moral sollicite directement le spectateur clairement amené à prendre parti. Un choix narratif étonnant et ambitieux, dont la conclusion positive est suffisamment bien amené pour ne pas apparaître comme une échappatoire. Pas totalement du moins. On avouera un indéniable soulagement et une vraie envie de croire à ce triomphe de l’intelligence et de l’art du compromis sur les options plus martiales, qui si souvent prennent tristement le dessus dans le monde réel. L’épisode bénéfice des superbes décors naturels coutumiers à la série mais aussi des décors élégants et épurés de l’intérieur du vaisseau. La vision de ce dernier ravageant la planète par le feu marque les esprits. Le fin Brian Markins est l’invité du jour qu’il fallait pour interpréter un personnage aussi subtil et central que Lolan.
- Take a look at this.
- Oh yeah... Little fuzzy orange things!
- They're microbes, Sir.
SG-1 a conduit les Enkarans, peuple fuyant un grand péril sur un monde propre à les accueillir. Mais survient alors un gigantesque vaisseau automatisé, qui entreprend la terraformation de la planète en la calcinant progressivement. Son but est de créer un lieu apte à rendre la vie à une civilisation ancienne, dont la biologie est fondée sur le souffre et non le carbone. SG-1 entre en contact avec le vaisseau, qui a crée un androïde, Lolan, similaire aux Enkarans, afin de se faire comprendre. La situation demeure inextricable, seul l’un des deux peuples pouvant survivre. Jack, très proche des Enkarans décide de tenter de détruire le vaisseau, mais Daniel s’obstine à continuer à négocier avec Lolan. Ensemble ils trouvent la solution : parmi les innombrables monde visités par la nef, se trouve le l’ancestral des Enkarans, qui vont pouvoir s’y rendre en compagnie de Lolan.
L’épisode renoue avec la tradition des grands épisodes diplomatiques de Stargate SG-1, une veine toujours particulièrement riche. Mais, face à cette figure imposée, le duo si souvent original et malicieux que forment Joseph Mallozi et Paul Mullie prend un visible plaisir à multiplier les contrepoints judicieux. La terraformation, soit l’un des thèmes les plus optimistes de la Science-fiction, devient ainsi l’instrument d’un génocide inexorable. Le représentant des envahisseurs apparaît comme un être capable de compassion, voire d’empathie, eux même forment un peuple des plus pacifiques. Le peuple pastoral sympathique se montre capable d’un entêtement suicidaire proche du fanatisme. Le héros Jack O’Neill se trompe lourdement, écoutant plus son cœur que sa raison en cédant au piège de la violence (ce n’est pas lui qui réalisera. l’Ascension…). Autant d’éléments rendant continuellement un spectateur ravi de découvrir une situation à la fois originale et aux profonds retentissements.
En effet la diabolique situation orchestrée par les auteurs apparaît comme un casse tête à la fois diabolique et ludique, mais aussi comme un débat moral autre plus perturbant et malaisé que le manichéisme ordinaire des séries de Science-fiction, auquel sacrifie volontiers Stargate SG-1. Puis de Mal face au Bien, mais deux civilisations disposant du même droit de vivre, sur un unique monde. Le débat moral sollicite directement le spectateur clairement amené à prendre parti. Un choix narratif étonnant et ambitieux, dont la conclusion positive est suffisamment bien amené pour ne pas apparaître comme une échappatoire. Pas totalement du moins. On avouera un indéniable soulagement et une vraie envie de croire à ce triomphe de l’intelligence et de l’art du compromis sur les options plus martiales, qui si souvent prennent tristement le dessus dans le monde réel. L’épisode bénéfice des superbes décors naturels coutumiers à la série mais aussi des décors élégants et épurés de l’intérieur du vaisseau. La vision de ce dernier ravageant la planète par le feu marque les esprits. Le fin Brian Markins est l’invité du jour qu’il fallait pour interpréter un personnage aussi subtil et central que Lolan.
Le formidable Brian Markins (Lothan), apparu dans de multiples séries relevant notamment du Fantastique, incarnera Greg Addison dans Sanctuary.
Sur l'écran de l'ordinateur le mot « Unknown » est mal orthographié, avec « Unkown ».
La Terraformation (ou écogénèse, biosphérisation...) est la transformation de l'environnement naturel d'une planète, pour y rendre les conditions de vie proches ou similaires à celle de la Terre. Des scientifiques se sont sérieusement penchés sur la question, notamment à propos de Mars ou Vénus, en vue d'une colonisation future. Il s'agit également d'un thème très présent dans la littérature de Science-fiction (La trilogie martienne de Kim Stanley Robinson, La Vénus des Rêves de Pamela Sergent, La Voie Martienne d'Asimov etc.). A l'écran la Terraformation la plus spectaculaire demeure sans doute celle du Projet Genesis, dans Star Trek II, La Colère de Khan (1982).
Sur l'écran de l'ordinateur le mot « Unknown » est mal orthographié, avec « Unkown ».
La Terraformation (ou écogénèse, biosphérisation...) est la transformation de l'environnement naturel d'une planète, pour y rendre les conditions de vie proches ou similaires à celle de la Terre. Des scientifiques se sont sérieusement penchés sur la question, notamment à propos de Mars ou Vénus, en vue d'une colonisation future. Il s'agit également d'un thème très présent dans la littérature de Science-fiction (La trilogie martienne de Kim Stanley Robinson, La Vénus des Rêves de Pamela Sergent, La Voie Martienne d'Asimov etc.). A l'écran la Terraformation la plus spectaculaire demeure sans doute celle du Projet Genesis, dans Star Trek II, La Colère de Khan (1982).
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Daniel !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
TorriGilly- Duc(hesse)
- Age : 33
Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Sous la glace (Beneath the Surface, 4-10, *)
- I remember something. There's a man. He's bald and wears a short sleeved shirt. And somehow he's very important to me. I think his name is... Homer.
SG-1 explore un monde se limitant à un dôme entouré de glaces S’il contient une cité d’un niveau technologique avancé, la civilisation s’y avère néanmoins basée sur l’esclavage. Le prolétariat, vivant dans les couches inférieures, ignore la réalité, croyant survivre à un cataclysme. SG-1 découvre ce secret, mais le Chancelier l’envoie aux sous-sols, après un lavage de cerveau. Il désire poursuivre de fructueuses négociations avec la Terre. Leur mémoire revenant peu à peu, nos héros parviennent à libérer les forçats, les envoyant ensuite dans un monde paradisiaque.
Episode éminemment dispensable que celui-ci. Plusieurs faiblesses viennent en effet considérablement grever le scénario. Tout d’abord, de manière particulièrement dommageable après l’ambitieux Scorched Earth, on trouve ici un manichéisme massif, digne d’un récit pour la jeunesse. Les auteurs perçoivent d’ailleurs la faiblesse de leur argument et tentent de manière évidente de le renforcer par le biais du vieux truc de l’amnésie. Cependant l’effet en résulte à double tranchant, car il devient vite ennuyeux de découvrir SG-1 appréhender laborieusement une situation dont le spectateur aura deviné l’essentiel dès les premières minutes du récit. De plus, l’action se trouve enserrée dans un espace clos et de médiocres décors, se résumant par conséquent à une succession de scènes aussi verbeuses que répétitives. Divers éléments aggravent encore le panorama, comme une liaison terriblement fabriquée de Daniel, avec une native, l’adjonction pénible de quelques clichés de films de prison, la mise en place de nouveaux passages statiques autour de Hammond, s’avérant en définitive totalement inutiles puisque la solution provient de la seule SG-1.
Cette résolution détonne d’ailleurs par sa simplicité outrancière. Le leader adverse s’avance absurdement en terrain dangereux, une colossale verrière explose d’un seul coup de pistolet qui n’avait auparavant que légèrement blessé une femme, fuite conclusive sans jamais expliciter comment on va atteindre une Porte située en territoire hostile, etc. On déplore par-dessus tout le ridicule de la thèse retenue, voyant quelques équipes disposant d’un matériel digne de nos années 1920 satisfaisant les besoins énergétiques d’une cité aussi vaste, peuplée et avancée. Quelques points positifs surnagent toutefois, comme les décors urbains délicieusement archétypaux ou la bonne idée de Sam et Jack se rapprochant naturellement l’un de l’autre, malgré l’effacement de leur mémoire. Beneath the Surface reste néanmoins une fable singulièrement naïve et démonstratrice.
Quand Sam demande à Jack comment il parvient à demeurer aussi calme, il répond qu'il a du manipuler de dangereux explosifs dans une autre vie. Il s’agit évidemment d'un joli clin d'œil à MacGyver expert en la matière.
La barbichette arborée par Teal'c depuis le début de la saison a désormais disparu. On s’en réjouit. Par contre la coupe de Sam est, elle, malheureusement redevenue plus stricte.
Nouveau caméo de Peter DeLuise, qui joue un forçat apparaissant aux côtés d'O'Neill.
Le scénario et les bâtiments aperçus sous le dôme s'inspirent nettement du Metropolis de Fritz Lang (1927).
Sous l'emprise de leurs identités d'emprunt, Jack et Sam étaient censés s'embrasser, mais l'idée fut abandonnée, pour éviter un doublon avec Window of Opportunity.
Le matricule de la planète est P3R-118.
- I remember something. There's a man. He's bald and wears a short sleeved shirt. And somehow he's very important to me. I think his name is... Homer.
SG-1 explore un monde se limitant à un dôme entouré de glaces S’il contient une cité d’un niveau technologique avancé, la civilisation s’y avère néanmoins basée sur l’esclavage. Le prolétariat, vivant dans les couches inférieures, ignore la réalité, croyant survivre à un cataclysme. SG-1 découvre ce secret, mais le Chancelier l’envoie aux sous-sols, après un lavage de cerveau. Il désire poursuivre de fructueuses négociations avec la Terre. Leur mémoire revenant peu à peu, nos héros parviennent à libérer les forçats, les envoyant ensuite dans un monde paradisiaque.
Episode éminemment dispensable que celui-ci. Plusieurs faiblesses viennent en effet considérablement grever le scénario. Tout d’abord, de manière particulièrement dommageable après l’ambitieux Scorched Earth, on trouve ici un manichéisme massif, digne d’un récit pour la jeunesse. Les auteurs perçoivent d’ailleurs la faiblesse de leur argument et tentent de manière évidente de le renforcer par le biais du vieux truc de l’amnésie. Cependant l’effet en résulte à double tranchant, car il devient vite ennuyeux de découvrir SG-1 appréhender laborieusement une situation dont le spectateur aura deviné l’essentiel dès les premières minutes du récit. De plus, l’action se trouve enserrée dans un espace clos et de médiocres décors, se résumant par conséquent à une succession de scènes aussi verbeuses que répétitives. Divers éléments aggravent encore le panorama, comme une liaison terriblement fabriquée de Daniel, avec une native, l’adjonction pénible de quelques clichés de films de prison, la mise en place de nouveaux passages statiques autour de Hammond, s’avérant en définitive totalement inutiles puisque la solution provient de la seule SG-1.
Cette résolution détonne d’ailleurs par sa simplicité outrancière. Le leader adverse s’avance absurdement en terrain dangereux, une colossale verrière explose d’un seul coup de pistolet qui n’avait auparavant que légèrement blessé une femme, fuite conclusive sans jamais expliciter comment on va atteindre une Porte située en territoire hostile, etc. On déplore par-dessus tout le ridicule de la thèse retenue, voyant quelques équipes disposant d’un matériel digne de nos années 1920 satisfaisant les besoins énergétiques d’une cité aussi vaste, peuplée et avancée. Quelques points positifs surnagent toutefois, comme les décors urbains délicieusement archétypaux ou la bonne idée de Sam et Jack se rapprochant naturellement l’un de l’autre, malgré l’effacement de leur mémoire. Beneath the Surface reste néanmoins une fable singulièrement naïve et démonstratrice.
Quand Sam demande à Jack comment il parvient à demeurer aussi calme, il répond qu'il a du manipuler de dangereux explosifs dans une autre vie. Il s’agit évidemment d'un joli clin d'œil à MacGyver expert en la matière.
La barbichette arborée par Teal'c depuis le début de la saison a désormais disparu. On s’en réjouit. Par contre la coupe de Sam est, elle, malheureusement redevenue plus stricte.
Nouveau caméo de Peter DeLuise, qui joue un forçat apparaissant aux côtés d'O'Neill.
Le scénario et les bâtiments aperçus sous le dôme s'inspirent nettement du Metropolis de Fritz Lang (1927).
Sous l'emprise de leurs identités d'emprunt, Jack et Sam étaient censés s'embrasser, mais l'idée fut abandonnée, pour éviter un doublon avec Window of Opportunity.
Le matricule de la planète est P3R-118.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Arrivée sur Syfy le 5 mars de Primeval New World, dont Amanda Tapping a réalisé trois épisodes
http://braindamaged.fr/2013/02/08/les-portes-du-temps-un-nouveau-monde-sur-syfy-le-5-mars/
http://braindamaged.fr/2013/02/08/les-portes-du-temps-un-nouveau-monde-sur-syfy-le-5-mars/
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Haaaan cet épisode En fait je trouve l'épisode assez ennuyeux, mais il y a plein de petites scènes qui font que je l'adoreEstuaire44 a écrit:Sous la glace (Beneath the Surface, 4-10, *)
En plus, Daniel "s'appelle" Carlin, c'est mon homonyme!!
Cette réplique, culte!! La toute première fois que j'ai vu cet épisode, je me suis tapée un fou rire toute seule, je m'attendais tellement à ce qu'il prononce Hammond ou GeorgesEstuaire44 a écrit:- I remember something. There's a man. He's bald and wears a short sleeved shirt. And somehow he's very important to me. I think his name is... Homer.
Je regrette tellement son ancienne coiffure mais bon, là ça reste correct, ce n'est pas encore trop court...Estuaire44 a écrit:Par contre la coupe de Sam est, elle, malheureusement redevenue plus stricte.
Tu viens de m'apprendre quelque chose là, je suis triiiiste!!Estuaire44 a écrit:Jack et Sam étaient censés s'embrasser
Mais bon, je ne me plains pas trop non plus, la fin entre Jack et Sam est toute mignonne, surtout en VO si je ne me trompe pas. En VF si je me souviens bien, Sam dis "Jack" et lui la rectifie en disant "mon colonel", alors qu'en VO elle dit "mon colonel" et Jack répète "mon colonel" avec un ton plutôt déçu ... Ou alors c'est l'inverse, j'ai un doute...
TorriGilly- Duc(hesse)
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Shipper en force ! Quand il y'a un couple dans une série, j'en suis généralement fou. Il y'a fort à parier que je réagirais comme toi si je regardais SG-1...
Non mais y'a combien de références aux Simpson dans Stargate SG-1 ?
Estuaire44 a écrit:- I remember something. There's a man. He's bald and wears a short sleeved shirt. And somehow he's very important to me. I think his name is... Homer.
Non mais y'a combien de références aux Simpson dans Stargate SG-1 ?
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
C'est effectivement une running joke régulière et encore j'en loupe certainement plusieurs.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Mais bon, je ne me plains pas trop non plus, la fin entre Jack et Sam est toute mignonne, surtout en VO si je ne me trompe pas. En VF si je me souviens bien, Sam dis "Jack" et lui la rectifie en disant "mon colonel", alors qu'en VO elle dit "mon colonel" et Jack répète "mon colonel" avec un ton plutôt déçu ... Ou alors c'est l'inverse, j'ai un doute...
Alors, après vérif :
VF :
Sam - Oui, Jack.
Jack - Mon colonel. (l'air très malheureux)
VO :
Sam - Yes, Sir
Jack - Sir... (ton un peu plus amer)
La VO est plus réaliste, je trouve. Sam est bien trop respectueuse des codes militaires pour oser le "Jack". Mais c'est plus Français !
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Ça va, je me m'étais pas trop trompée J'adore ce passage, c'est tout mignon
Ah mais oui c'est sûr! Jack&Sam c'est ZE couple quoiDearesttara a écrit:Il y'a fort à parier que je réagirais comme toi si je regardais SG-1...
Haha effectivement il y en a beaucoupDearesttara a écrit:Non mais y'a combien de références aux Simpson dans Stargate SG-1 ?
TorriGilly- Duc(hesse)
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Date d'inscription : 04/01/2010
TorriGilly- Duc(hesse)
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Point de non-retour (Point Of No Return, 4-11, ***)
- I was right in the middle of translating a cuniform tablet we found on P30-255.
- I was about to finish recalibrating Malp-3K's sensors, for long term reconnaissance of P5X-3D7.
- I was unable to complete my Kel'no'reem.
- I was just about to do... Something important...
Un certain Martin Lloyd affirme connaître l’existence de la Porte des Etoiles et du SGC. Précisant être un extra-terrestre, il exige de la franchir la Porte pour pouvoir rentrer chez lui. Jack le rencontre et s’aperçoit que l’homme est un personnage attachant mais paranoïaque au dernier degré. Il possède néanmoins des éléments d’informations troublants. L’enquête de SG-1 montre que le mystérieux hommes en noir décrits par martin existent bel et bien. Il s’avère que ce sont des déserteurs venus d’un monde envahi par les Goa’ulds, uniquement désireux de vivre cachés. Ils détruisent leur vaisseau, mais épargnent Sam et Daniel, qu’ils avaient capturés. SG-1 sympathise avec Martin et l’emmène sur sa planète, qui se révèle vide de toute vie. Martin est alors autorisé à demeurer sur Terre.
Divertissante comédie, Point Of No return assoit son succès sur deux éléments. D’abord la fantaisie d’un Willie Garson, ici parfaitement dans son emploi. Son Martin crève l’écran, à la fois irritant, paranoïaque digne des Lone Gunmen ou du Seigneur du Magma, mais aussi désarmant de naïveté sincère et en définitive profondément sympathique et humain. L’attrait du personnage se voit également rehaussé par la rareté de son profil dans l’univers Stargate. Garson évite aussi d’en faire trop, à l’inverse de DeLuise dans le rôle d’Urgo, et s’accorde parfaitement avec Richard Dean Anderson. L’épisode enthousiasme également par ses nombreux clins d’œil à l’autre grande série de Science-fiction lancée durant les 90’s, prenant rapidement l’allure d’un savoureux pastiche des X-Files. On y retrouve nombre d’éléments de la mythologie de la conspiration gouvernementale, en passant par le lit mécanique si apprécié par Mulder dans Le Shérif a les dents longues au thème des Aliens présents parmi nous, ces bureaux subitement déserts, etc. L’ensemble se montre parfaitement réussi, finement ajusté sans jamais tirer à la ligne ni manifester la moindre agressivité envers la concurrence.
Quelques éléments viennent cependant quelque peu gâcher la fête. On regrette ainsi plusieurs évitables facilités scénaristiques. Nulle part n’est ainsi explicite comment Martin connaît l’existence du SGC et son ordonnancement intérieur, ces informations vont bien au-delà de rumeurs sur le Net. Môme si leur existence produit un twist efficace, la soudaine disparition de ses compagnons de désertion tombe trop bien. On perçoit clairement que les scénaristes ne tiennent pas à gérer le problème de leur devenir. Le plus embarrassant demeure néanmoins la facilité, sinon l’immédiateté avec laquelle SG-1 viole les droits les plus élémentaires de Martin (perquisition illégale, pressions sur son médecin, accès de l’armée aux fichiers informatiques civils etc.), alors qu’il ne représente jamais une menace pour la sécurité nationale. Il ne demande qu’à partir… Et même si la probabilité existait, ou aurait apprécié au moins une interrogation morale chez nos héros, surtout chez Daniel. Derrière les gags réussis, c’est la première fois que SG-1 fait froid dans le dos. Reste la grande réussite du personnage de Martin, que l’on retrouvera fort heureusement lors d’opus décalés plus marquants encore.
Martin Lloyd, que l'on retrouvera avec plaisir dans les épisodes ultra décalés Wormhole X-Treme ! et 200, est interprété par le populaire fantaisiste Willie Garson. Celui-ci est notamment célèbre pour le rôle de Stanford dans Sex and the City, mais il participe aussi deux fois aux X-Files.
Le film regardé par Jack et Daniel au motel est Le Jour ou la Terre s'arrêta (1951). Il narre l'aventure d'un Alien pareillement arrivé sur Terre avec une apparence humaine. Ce classique a fait l’objet d’un remake en 2008.
Le rendez-vous avec Martin se tient au New Clover Leaf Restaurant, soit en fait le New Cloverdale Chinese Restaurant. Cloverdale est une agglomération du Grand Vancouver, où fut notamment tournée la série Smallville.
La maison de Martin est une résidence privée située dans le Surrey, région de Colombie Britannique dont Cloverdale est le chef-lieu.
Matthew Bennett (Ben) interprétera Aaron, dans Battlestar Galactica.
- I was right in the middle of translating a cuniform tablet we found on P30-255.
- I was about to finish recalibrating Malp-3K's sensors, for long term reconnaissance of P5X-3D7.
- I was unable to complete my Kel'no'reem.
- I was just about to do... Something important...
Un certain Martin Lloyd affirme connaître l’existence de la Porte des Etoiles et du SGC. Précisant être un extra-terrestre, il exige de la franchir la Porte pour pouvoir rentrer chez lui. Jack le rencontre et s’aperçoit que l’homme est un personnage attachant mais paranoïaque au dernier degré. Il possède néanmoins des éléments d’informations troublants. L’enquête de SG-1 montre que le mystérieux hommes en noir décrits par martin existent bel et bien. Il s’avère que ce sont des déserteurs venus d’un monde envahi par les Goa’ulds, uniquement désireux de vivre cachés. Ils détruisent leur vaisseau, mais épargnent Sam et Daniel, qu’ils avaient capturés. SG-1 sympathise avec Martin et l’emmène sur sa planète, qui se révèle vide de toute vie. Martin est alors autorisé à demeurer sur Terre.
Divertissante comédie, Point Of No return assoit son succès sur deux éléments. D’abord la fantaisie d’un Willie Garson, ici parfaitement dans son emploi. Son Martin crève l’écran, à la fois irritant, paranoïaque digne des Lone Gunmen ou du Seigneur du Magma, mais aussi désarmant de naïveté sincère et en définitive profondément sympathique et humain. L’attrait du personnage se voit également rehaussé par la rareté de son profil dans l’univers Stargate. Garson évite aussi d’en faire trop, à l’inverse de DeLuise dans le rôle d’Urgo, et s’accorde parfaitement avec Richard Dean Anderson. L’épisode enthousiasme également par ses nombreux clins d’œil à l’autre grande série de Science-fiction lancée durant les 90’s, prenant rapidement l’allure d’un savoureux pastiche des X-Files. On y retrouve nombre d’éléments de la mythologie de la conspiration gouvernementale, en passant par le lit mécanique si apprécié par Mulder dans Le Shérif a les dents longues au thème des Aliens présents parmi nous, ces bureaux subitement déserts, etc. L’ensemble se montre parfaitement réussi, finement ajusté sans jamais tirer à la ligne ni manifester la moindre agressivité envers la concurrence.
Quelques éléments viennent cependant quelque peu gâcher la fête. On regrette ainsi plusieurs évitables facilités scénaristiques. Nulle part n’est ainsi explicite comment Martin connaît l’existence du SGC et son ordonnancement intérieur, ces informations vont bien au-delà de rumeurs sur le Net. Môme si leur existence produit un twist efficace, la soudaine disparition de ses compagnons de désertion tombe trop bien. On perçoit clairement que les scénaristes ne tiennent pas à gérer le problème de leur devenir. Le plus embarrassant demeure néanmoins la facilité, sinon l’immédiateté avec laquelle SG-1 viole les droits les plus élémentaires de Martin (perquisition illégale, pressions sur son médecin, accès de l’armée aux fichiers informatiques civils etc.), alors qu’il ne représente jamais une menace pour la sécurité nationale. Il ne demande qu’à partir… Et même si la probabilité existait, ou aurait apprécié au moins une interrogation morale chez nos héros, surtout chez Daniel. Derrière les gags réussis, c’est la première fois que SG-1 fait froid dans le dos. Reste la grande réussite du personnage de Martin, que l’on retrouvera fort heureusement lors d’opus décalés plus marquants encore.
Martin Lloyd, que l'on retrouvera avec plaisir dans les épisodes ultra décalés Wormhole X-Treme ! et 200, est interprété par le populaire fantaisiste Willie Garson. Celui-ci est notamment célèbre pour le rôle de Stanford dans Sex and the City, mais il participe aussi deux fois aux X-Files.
Le film regardé par Jack et Daniel au motel est Le Jour ou la Terre s'arrêta (1951). Il narre l'aventure d'un Alien pareillement arrivé sur Terre avec une apparence humaine. Ce classique a fait l’objet d’un remake en 2008.
Le rendez-vous avec Martin se tient au New Clover Leaf Restaurant, soit en fait le New Cloverdale Chinese Restaurant. Cloverdale est une agglomération du Grand Vancouver, où fut notamment tournée la série Smallville.
La maison de Martin est une résidence privée située dans le Surrey, région de Colombie Britannique dont Cloverdale est le chef-lieu.
Matthew Bennett (Ben) interprétera Aaron, dans Battlestar Galactica.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
J'aime beaucoup cet épisode, il sort de l'ordinaire
Et Martin, aaaah Martin C'est l'un de mes personnages préférés, il est super attachant. Willie Garson a très bien compris le personnage, il est génial dans ce rôle!!
Bon sinon, aujourd'hui j'ai pris un cours de tchèque avec David Nykl [oui, oui, c'est vrai, j'ai une preuve] et je me suis fighté avec Cliff Simon [Anubis a repris du service face à Ba'al ]
Les photos : plus tard
Et Martin, aaaah Martin C'est l'un de mes personnages préférés, il est super attachant. Willie Garson a très bien compris le personnage, il est génial dans ce rôle!!
Bon sinon, aujourd'hui j'ai pris un cours de tchèque avec David Nykl [oui, oui, c'est vrai, j'ai une preuve] et je me suis fighté avec Cliff Simon [Anubis a repris du service face à Ba'al ]
Les photos : plus tard
TorriGilly- Duc(hesse)
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Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Justement, Paris Manga !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Ah, c'était samedi, je n'étais pas là Dommage, vous auriez pu entendre ma voix mélodieuse, j'ai posé 2 questions *proud*
TorriGilly- Duc(hesse)
- Age : 33
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Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Bien joué !
En VF ou en VO ?
Ah, ah, aaaaah ! Très bientôt sur vos écrans, la survenue de ma deuxième Bad Girl préférée de la série, après la divine Hathor.
En VF ou en VO ?
Perdus dans l’espace (Tangent, 4-12, ***)
- We were kinda hoping you could beam them out.
- « Beam them out » ? What am I, Scotty?
Jack et Teal’c réalisent des tests d’un avion de chasse expérimental, le X-301, auxquels assiste un haut gradé du Pentagone, le général Vidrine. Celui-ci intègre la technologie terrienne à des éléments goa’ulds récupérés par SG-1. Cependant, un dispositif dissimulé par Apophis dérègle l’appareil qui se précipte dans une course sans retour à travers l’espace profond. Après diverses tentatives avortées, Sam et Daniel parviennent à rejoindre Jacob, en mission sur un monde goa’uld. Grâce au vaisseau de la Tok’ra, ils vont porter secours in extremis aux deux pilotes à la dérive.
L’intrigue de Tangent ne brille certes pas par son originalité. Elle reprend en effet les divers éléments incontournables du film de catastrophe spatiale, parfaitement synthétisés une poignée d’années plus tôt par l’Apollo 13 de Ron Howard (1995), mais aussi à travers les aventures de l’équipage de l’Enterprise. L’épisode rend d’ailleurs un hommage aussi bien troussé qu’indispensable à Star Trek, très probablement la seule série a avoir généré un univers plus vaste et structuré que celui de la Porte des Etoiles (comme souvent la version française perd en subtilité) . Néanmoins l’adaptation à la série s’effectue avec un parfait à-propos. Les habiles auteurs évitent de trop se concentrer sur le jargon des voyages spatiaux pour fort opportunément se centrer sur les protagonistes et leur relationnel, en définitive le grand atout de Stargate SG-1. Le duo héroïque formé par Jack et Teal’c impulse une indéniable émotion, tandis que les dialogues mêlés d’humour et de dignité évitent l’ornière du pathos grandiloquent.
Il est appréciable qu’un rôle plus conséquent qu’à l’ordinaire soit attribué au sympathique Major Davis. Si Daniel ne se voit pas négligé, le récit met cependant particulièrement en avant Samantha Carter, à la fois bouleversée par le drame vécu par ses amis mais également d’une impressionnante volonté de fer. Quand elle déclare à Hammond qu’elle va parvenir à les ramener, sa force de convictions se communique instannément au spectateur, un moment d’une grande force dramatique. Exit Anise, ici seulement citée, bienvenue Jacob. Outre le plaisir intrinsèque de retrouver le meilleur représentant de l’inépuisable source d’idées que représente la Tok’ra, ce retour autorise une assez irrésistible querelle familiale. Cela varie agréablement les effets tout en permettant à Sam d’exprimer de nouvelles émotions. Toujours parfaite, Amanda Tapping exprime à merveille cette palette particulièrement variée. Le public geek n’est pas oublié, car les caractéristiques techniques des différents vaisseaux se voient sollicitées, le tout porté par de remarquables effets spéciaux.
Quelques regrets viennent néanmoins nuancer cette belle réussite. Si les amateurs des X-Files se réjouiront bien évidemment de la participation de Steven Willaims, la brièveté et le manque de répercussions de l’apparition de Vidrine résulte frustrante au possible. On voit bien qu’il s’agit d’introduire un personnage appelé à revenir, mais le procédé n’en demeure pas moins mécanique. On peut se demander pourquoi personne ne parle de contacter les Asgards ou pourquoi Sam et Daniel se lancent à l’aventure sans le soutien de SG-12 évoqué par Hammond. Surtout, avec cet épisode et la progressive entrée en lice d’une flotte spatiale terrienne, Stargate SG-1 effectue un virage déterminant. Elle évolue désormais vers un space opéra plus classique que la thématique mythologique des premières saisons (ce sera encore plus marqué avec Atlantis). Une nouvelle étape débute, qui s’avèrera pareillement passionnante, mais à ce moment précis on en peut s’empêcher d’éprouver une certaine nostalgie pour le temps des explorations héroïques à travers la seule Porte (sans pour autant éprouver le culte de l’origine, bien entendu). Symboliquement l’action se dispense du rituel du passage à travers l’artefact, ici elliptique.
Le général Maurice Vidrine apparaîtra dans trois épisodes. Il est incarné par l'excellent Steven Williams, qui fut notamment le ténébreux X dans les X-Files mais aussi le Chasseur vétéran Rufus Turner dans Supernatural.
Carter établit que Jack et Teal'c souffrent d'anoxie, privation partielle d'oxygène. Or la désignation médicale exacte est l'hypoxie. L'anoxie caractérise de son côté l'absence totale d'oxygène (ces deux mots vous sont recommandés pour vos parties de Scrabble).
On aperçoit les étoiles défiler depuis l'intérieur du vaisseau, mais la vitesse relative de ce dernier est si faible qu'elles devraient paraître immobiles.
Même s’il est référencé à diverses reprises, le X-301 ne sera plus revu par la suite. Même s'il s'agit d'une tentative avortée, il apparaît comme la premier pas vers la constitution d'une flotte spatiale terrienne, avec également l'aide des Asgards. Celle-ci se composera de chasseurs (projet X-302) et de croiseurs lourds (X-303), dont le célèbre Prométhée.
- We were kinda hoping you could beam them out.
- « Beam them out » ? What am I, Scotty?
Jack et Teal’c réalisent des tests d’un avion de chasse expérimental, le X-301, auxquels assiste un haut gradé du Pentagone, le général Vidrine. Celui-ci intègre la technologie terrienne à des éléments goa’ulds récupérés par SG-1. Cependant, un dispositif dissimulé par Apophis dérègle l’appareil qui se précipte dans une course sans retour à travers l’espace profond. Après diverses tentatives avortées, Sam et Daniel parviennent à rejoindre Jacob, en mission sur un monde goa’uld. Grâce au vaisseau de la Tok’ra, ils vont porter secours in extremis aux deux pilotes à la dérive.
L’intrigue de Tangent ne brille certes pas par son originalité. Elle reprend en effet les divers éléments incontournables du film de catastrophe spatiale, parfaitement synthétisés une poignée d’années plus tôt par l’Apollo 13 de Ron Howard (1995), mais aussi à travers les aventures de l’équipage de l’Enterprise. L’épisode rend d’ailleurs un hommage aussi bien troussé qu’indispensable à Star Trek, très probablement la seule série a avoir généré un univers plus vaste et structuré que celui de la Porte des Etoiles (comme souvent la version française perd en subtilité) . Néanmoins l’adaptation à la série s’effectue avec un parfait à-propos. Les habiles auteurs évitent de trop se concentrer sur le jargon des voyages spatiaux pour fort opportunément se centrer sur les protagonistes et leur relationnel, en définitive le grand atout de Stargate SG-1. Le duo héroïque formé par Jack et Teal’c impulse une indéniable émotion, tandis que les dialogues mêlés d’humour et de dignité évitent l’ornière du pathos grandiloquent.
Il est appréciable qu’un rôle plus conséquent qu’à l’ordinaire soit attribué au sympathique Major Davis. Si Daniel ne se voit pas négligé, le récit met cependant particulièrement en avant Samantha Carter, à la fois bouleversée par le drame vécu par ses amis mais également d’une impressionnante volonté de fer. Quand elle déclare à Hammond qu’elle va parvenir à les ramener, sa force de convictions se communique instannément au spectateur, un moment d’une grande force dramatique. Exit Anise, ici seulement citée, bienvenue Jacob. Outre le plaisir intrinsèque de retrouver le meilleur représentant de l’inépuisable source d’idées que représente la Tok’ra, ce retour autorise une assez irrésistible querelle familiale. Cela varie agréablement les effets tout en permettant à Sam d’exprimer de nouvelles émotions. Toujours parfaite, Amanda Tapping exprime à merveille cette palette particulièrement variée. Le public geek n’est pas oublié, car les caractéristiques techniques des différents vaisseaux se voient sollicitées, le tout porté par de remarquables effets spéciaux.
Quelques regrets viennent néanmoins nuancer cette belle réussite. Si les amateurs des X-Files se réjouiront bien évidemment de la participation de Steven Willaims, la brièveté et le manque de répercussions de l’apparition de Vidrine résulte frustrante au possible. On voit bien qu’il s’agit d’introduire un personnage appelé à revenir, mais le procédé n’en demeure pas moins mécanique. On peut se demander pourquoi personne ne parle de contacter les Asgards ou pourquoi Sam et Daniel se lancent à l’aventure sans le soutien de SG-12 évoqué par Hammond. Surtout, avec cet épisode et la progressive entrée en lice d’une flotte spatiale terrienne, Stargate SG-1 effectue un virage déterminant. Elle évolue désormais vers un space opéra plus classique que la thématique mythologique des premières saisons (ce sera encore plus marqué avec Atlantis). Une nouvelle étape débute, qui s’avèrera pareillement passionnante, mais à ce moment précis on en peut s’empêcher d’éprouver une certaine nostalgie pour le temps des explorations héroïques à travers la seule Porte (sans pour autant éprouver le culte de l’origine, bien entendu). Symboliquement l’action se dispense du rituel du passage à travers l’artefact, ici elliptique.
Le général Maurice Vidrine apparaîtra dans trois épisodes. Il est incarné par l'excellent Steven Williams, qui fut notamment le ténébreux X dans les X-Files mais aussi le Chasseur vétéran Rufus Turner dans Supernatural.
Carter établit que Jack et Teal'c souffrent d'anoxie, privation partielle d'oxygène. Or la désignation médicale exacte est l'hypoxie. L'anoxie caractérise de son côté l'absence totale d'oxygène (ces deux mots vous sont recommandés pour vos parties de Scrabble).
On aperçoit les étoiles défiler depuis l'intérieur du vaisseau, mais la vitesse relative de ce dernier est si faible qu'elles devraient paraître immobiles.
Même s’il est référencé à diverses reprises, le X-301 ne sera plus revu par la suite. Même s'il s'agit d'une tentative avortée, il apparaît comme la premier pas vers la constitution d'une flotte spatiale terrienne, avec également l'aide des Asgards. Celle-ci se composera de chasseurs (projet X-302) et de croiseurs lourds (X-303), dont le célèbre Prométhée.
Ah, ah, aaaaah ! Très bientôt sur vos écrans, la survenue de ma deuxième Bad Girl préférée de la série, après la divine Hathor.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Bon épisode Mais je le rajoute sur ma liste des épisodes à revoir, je ne m'en souviens pas bien
En VF bien sûrEstuaire44 a écrit:Bien joué !
En VF ou en VO ?
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
La Malédiction (The Curse, 4-13, ****)
- Make no mistake, Osiris will return. And all the Rivers of Earth will run red with blood !
L’ancien professeur d’archéologie de Daniel périt dans l’explosion de son laboratoire, alors qu’il s’appétait à ouvrir un canope d’une grande antiquité, la Jarre d’Osiris. Daniel se rend aux funérailles et y retrouve deux autres disciples, sa grande amie Sarah et l’hostile Steven. Il découvre que les artefacts sur lesquels travaillent ses condisciples sont en fait d’origine Goau’ld. Le canope contenait Osiris, désormais libre. Sa traque conduit Daniel, aidé de Sam et Janet, jusqu’au temple du Faux Dieu, en Egypte. Il s’avère alors qu’Osiris s’est emparé de Sarah. SG-1 ne peut l’empêcher de s’enfuir à bord d’un vaisseau spatial enterré à proximité de l’édifice, après que le Goa’uld eut proféré de menaçantes promesses de revanche.
Après l'évolution naissante de Stargate SG-1 vers un space-opéra classique, impulsée lors de l'opus précédent, The Curse marque un rafraichissant retour aux sources. Par le biais d'un nouvel épisode centré sur Daniel, veine scénaristique particulièrement fertile, nous renouons en effet avec un environnement agréablement imprégné de mythologie égyptienne : données culturelles, superbes objets d'art, fascination pérenne exerce par la confrontation avec une divinité antique incarnée (certes fausse, mais au combien marquante). Les noms d'Isis et d'Osiris claquent à l'oreille et stimulent immédiatement une imagination évoquant toute une tradition de culture populaire et de romans d'aventures. Le toujours habile et imaginatif duo d'auteurs que forment Joseph Mallozi et Paul Mullie emploie d'ailleurs fort judicieusement le thème emblématique de la Malédiction, afin d'optimiser cette relecture dynamique et audacieuse d'un grand classique de la littérature fantastique.
Dans une atmosphère de bande dessinée, option Blake et Mortimer, les auteurs n'hésitent pas à laisser galoper l'action multipliant les rebondissements, les va-et-vient de Daniel entre le SGC et son université, jusqu'à propulser d'une pichenette une SG-1 reconfigurée au sein de la Vallée des Rois. Mais ils parent avec talent au traquenard de l'emballement, parvenant à construire une intrigue solide. Le duo de suspects ou le dévoilement savamment progressif de l'indicible vérité du canope suscitent un suspense de qualité, parachevé en une épique scène finale d'action dopée aux effets spéciaux suggestifs. La dramatique histoire du couple maudit n'est pas sans évoquer celle des souverains vampires d’Anne Rice. Mallozi et Mullie, décidément survoltés hésitent moins que jamais à jouer avec les codes de la série, lors des hilarantes séquences de Teal'c et O'Neill pêcheurs à la ligne ou avec Sam triturant un mécanisme complexe se révélant être une rutilante Harley Davidson. Un ton iconoclaste totalement irrésistible.
L'atout maitre de cet épisode de la meilleure eau demeure néanmoins l'éblouissante prestation de la sublime et élancée Anna-Louise Plowman, également convaincante sur deux registres totalement opposés. Souriante et radieuse dans un premier temps, elle frappe les esprits avec une rare force lors de sa révélation en tant qu'Osiris. Son aura diabolique et impérieuse s'avère de fait encore supérieure à celle d'Apophis lui-même. Une arrivée en fanfare pour un nouvel adversaire grand train pour SG-1. L Par ailleurs, e trublion duo d'auteurs pousse la hardiesse jusqu'à jouer de la nature sexuelle duale d'Osiris, jusqu'à la limite de ce qu'autorise une série familiale. Attitude masculine dans une enveloppe si féminine, relation tordue établie d'entrée avec Daniel, Janet et Sam balayées d'un méprisant revers de la main, voir la blonde entité réclamer avec ardeur sa Reine revêt des allures à la The L Word délicieusement effrontées. Osiris remplace décidément idéalement la divine Hathor comme nouvelle figure de proue féminine des Seigneurs du Système. The Curse réussit vec éclat là où Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal a échoué, narrer une captivante histoire entremêlant aliens et archéologie.
Vu de l'intérieur, le temple comporte des ouvertures à la lumière solaire. Or, de l'extérieur, on voit qu'il est recouvert de sable et dépourvu de fenêtres.
Le fameux étang où Jack échoue de nouveau à convier Sam pour une partie de pêche appartient à un domicile privé, situé sur Pemberton Avenue, dans le nord de vancouver.
La blonde et impérieuse Osiris va devenir un redoutable adversaire semi-récurrent pour SG-1. Elle interviendra dans cinq épisodes, jusqu'à ce que SG-1 parvienne à sauver le Dr. Gardner de son emprise. Osiris demeurera le seul Goa'uld de principe masculin à habiter un corps féminin.
Son interprète, la nouvelle-zélandaise Anne-Louise Plowman, participera également à Doctor Who et à Holby City.
Osiris est à la fois un roi légendaire, initiateur de l'agriculture, et un dieu particulièrement vénéré, associé à la fertilité et aux crues du Nil. Après son assassinat par son sombre frère Seth et sa résurrection par sa sœur Isis, la Protectrice, il devient le juge suprême de l'Au-delà, décidant du sort de l'âme des défunts.
- Make no mistake, Osiris will return. And all the Rivers of Earth will run red with blood !
L’ancien professeur d’archéologie de Daniel périt dans l’explosion de son laboratoire, alors qu’il s’appétait à ouvrir un canope d’une grande antiquité, la Jarre d’Osiris. Daniel se rend aux funérailles et y retrouve deux autres disciples, sa grande amie Sarah et l’hostile Steven. Il découvre que les artefacts sur lesquels travaillent ses condisciples sont en fait d’origine Goau’ld. Le canope contenait Osiris, désormais libre. Sa traque conduit Daniel, aidé de Sam et Janet, jusqu’au temple du Faux Dieu, en Egypte. Il s’avère alors qu’Osiris s’est emparé de Sarah. SG-1 ne peut l’empêcher de s’enfuir à bord d’un vaisseau spatial enterré à proximité de l’édifice, après que le Goa’uld eut proféré de menaçantes promesses de revanche.
Après l'évolution naissante de Stargate SG-1 vers un space-opéra classique, impulsée lors de l'opus précédent, The Curse marque un rafraichissant retour aux sources. Par le biais d'un nouvel épisode centré sur Daniel, veine scénaristique particulièrement fertile, nous renouons en effet avec un environnement agréablement imprégné de mythologie égyptienne : données culturelles, superbes objets d'art, fascination pérenne exerce par la confrontation avec une divinité antique incarnée (certes fausse, mais au combien marquante). Les noms d'Isis et d'Osiris claquent à l'oreille et stimulent immédiatement une imagination évoquant toute une tradition de culture populaire et de romans d'aventures. Le toujours habile et imaginatif duo d'auteurs que forment Joseph Mallozi et Paul Mullie emploie d'ailleurs fort judicieusement le thème emblématique de la Malédiction, afin d'optimiser cette relecture dynamique et audacieuse d'un grand classique de la littérature fantastique.
Dans une atmosphère de bande dessinée, option Blake et Mortimer, les auteurs n'hésitent pas à laisser galoper l'action multipliant les rebondissements, les va-et-vient de Daniel entre le SGC et son université, jusqu'à propulser d'une pichenette une SG-1 reconfigurée au sein de la Vallée des Rois. Mais ils parent avec talent au traquenard de l'emballement, parvenant à construire une intrigue solide. Le duo de suspects ou le dévoilement savamment progressif de l'indicible vérité du canope suscitent un suspense de qualité, parachevé en une épique scène finale d'action dopée aux effets spéciaux suggestifs. La dramatique histoire du couple maudit n'est pas sans évoquer celle des souverains vampires d’Anne Rice. Mallozi et Mullie, décidément survoltés hésitent moins que jamais à jouer avec les codes de la série, lors des hilarantes séquences de Teal'c et O'Neill pêcheurs à la ligne ou avec Sam triturant un mécanisme complexe se révélant être une rutilante Harley Davidson. Un ton iconoclaste totalement irrésistible.
L'atout maitre de cet épisode de la meilleure eau demeure néanmoins l'éblouissante prestation de la sublime et élancée Anna-Louise Plowman, également convaincante sur deux registres totalement opposés. Souriante et radieuse dans un premier temps, elle frappe les esprits avec une rare force lors de sa révélation en tant qu'Osiris. Son aura diabolique et impérieuse s'avère de fait encore supérieure à celle d'Apophis lui-même. Une arrivée en fanfare pour un nouvel adversaire grand train pour SG-1. L Par ailleurs, e trublion duo d'auteurs pousse la hardiesse jusqu'à jouer de la nature sexuelle duale d'Osiris, jusqu'à la limite de ce qu'autorise une série familiale. Attitude masculine dans une enveloppe si féminine, relation tordue établie d'entrée avec Daniel, Janet et Sam balayées d'un méprisant revers de la main, voir la blonde entité réclamer avec ardeur sa Reine revêt des allures à la The L Word délicieusement effrontées. Osiris remplace décidément idéalement la divine Hathor comme nouvelle figure de proue féminine des Seigneurs du Système. The Curse réussit vec éclat là où Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal a échoué, narrer une captivante histoire entremêlant aliens et archéologie.
Vu de l'intérieur, le temple comporte des ouvertures à la lumière solaire. Or, de l'extérieur, on voit qu'il est recouvert de sable et dépourvu de fenêtres.
Le fameux étang où Jack échoue de nouveau à convier Sam pour une partie de pêche appartient à un domicile privé, situé sur Pemberton Avenue, dans le nord de vancouver.
La blonde et impérieuse Osiris va devenir un redoutable adversaire semi-récurrent pour SG-1. Elle interviendra dans cinq épisodes, jusqu'à ce que SG-1 parvienne à sauver le Dr. Gardner de son emprise. Osiris demeurera le seul Goa'uld de principe masculin à habiter un corps féminin.
Son interprète, la nouvelle-zélandaise Anne-Louise Plowman, participera également à Doctor Who et à Holby City.
Osiris est à la fois un roi légendaire, initiateur de l'agriculture, et un dieu particulièrement vénéré, associé à la fertilité et aux crues du Nil. Après son assassinat par son sombre frère Seth et sa résurrection par sa sœur Isis, la Protectrice, il devient le juge suprême de l'Au-delà, décidant du sort de l'âme des défunts.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
J'aime beaucoup cet épisode, mais il faudrait aussi que je le revoieEstuaire44 a écrit:La Malédiction (The Curse, 4-13, ****)
Yep exact, je connais d'ailleurs 3 personnes qui y sont allés. Ils posent tous de l'autre côté de l'étang, face au ponton. ... J'suis jalouse, c'est super beau... Et cultissimeEstuaire44 a écrit:Le fameux étang où Jack échoue de nouveau à convier Sam pour une partie de pêche appartient à un domicile privé, situé sur Pemberton Avenue, dans le nord de vancouver.
TorriGilly- Duc(hesse)
- Age : 33
Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
TorriGilly- Duc(hesse)
- Age : 33
Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Oui, c'est spectaculaire et très évocateur, je suis très pressé d'en connaître un peu plus sur le scénario et sur l'époque de la série où l'action se situe (visiblement assez tôt), qui est le faux Dieu (déesse) du jour etc. . j'espère que l'on reverra d'autres visages connus, en tout c'est très prometteur... Et pas prévu sur ordinateur. Beuh.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
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