Série "Stargate - SG1" (1)
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Ultime Recours (Desperate Measures, 5-11, **)
- I played a lot of hide and seek as a kid. I could always find anyone, anywhere, but they could never find me.
- Because they didn't want to.
Carter est enlevée par les hommes d’Adria Conrad, un milliardaire acoquiné à Simmons. Conrad est mourant, son sel espoir de survie demeurant l’implantation d’un symbiote dérobé aux Russes. Sam l’intéresse du fait de son expérience avec Jolinar, car il désire échapper à l’emprise du Goa’uld. Pour retrouver Sam, Jack fait alliance avec Maybourne, avec qui il a sympathisé. Les deux hommes mènent l’assaut sur le repaire de Conrad, mais celui-ci, pressé par le temps, s’est fait implanter le symbiote et est devenu un hôte asservi. Simmons s’échappe avec le Goa’uld, et escompte bien tirer de lui des informations, tandis que Maybourne disparaît, soupçonné d’être l’auteur de cette manipulation. Sam est sauvée juste à temps, avant d’être disséquée.
Les épisodes conspirationnistes comptent rarement parmi les plus réussis de Stargate SG-1 et celui-ci ne fait pas exception à la règle. On perçoit en effet clairement que l’on se situe ici en dehors du domaine de prédiction des auteurs de la série. On ne passe pas impunément d’un genre à l’autre et les récits d’espionnage connaissent d’autres exigences que de l’épique Science-fiction d’aventure constituant l’ADN de la Stargate SG-1. Il y faut une intrique solide et maîtrisée, sans se laisser emporter par le souffle de l’aventure et de l’exotisme, qui peuvent justifier voire nécessiter des entorses au réalisme et des raccourcis scénaristiques. Or le duo Malluzi et Mullie ne varie absolument pas de style, d’où un différentiel extrêmement dommageable. Les auteures de The L Word, expertes dans la peinture des sentiments, avait pareillement tenté de composer une ultime saison très policière, avec un semblable échec, même si le naufrage s’avère moins absolu ici. Au total tout ce qui fait le sel d’un récit d’espionnage se voit anéanti par la trop grande facilité, sinon la désinvolture, des péripéties.
Maybourne sait tout, tout le temps, sans que l’on sache comment ; hormis de vagues explications. Il peut accéder n’importe où, briser un code informatique quasi instannément, etc. De son côté, Jack tombe instannément sur le témoin principal de l’enlèvement, Daniel a justement pile dans son dossier les données permettant de situer de situer el QG de Conrad, sans l’avoir particulièrement cherché etc. Ce n’est pas cela, une enquête. Par ailleurs, tout comme chez les Avengers, autre série d’aventure, proposer un méchant pathétique est rarement une bonne idée. Et dans le cadre d’une série d’espionnage Conrad laisse bien trop d’indices derrière lui pour être pris au sérieux. Desperate Measures reste néanmoins sauvé par le décor convaincant de l’hôpital désaffecte, mais surtout par d’excellents numéros d’acteurs, Amanda Tapping et le pittoresque Tom McBeath en tête .La relation de camaraderie mêlée de méfiance entre Jack et Maybourne résulte également très originale au sein de la série et résulte des plus savoureuses. L’épisode retrouve un allant en fin de parcours, quand on renoue avec la casse au Goa’uld. La situation finale se montre également prometteuse, appelant à un prochain développement de l’arc Conrad.
Jack O'Neill fait référence à la pile de National Geographics en sa possession. Dans la première version du script, il s'agit de numéros de Playboy.
Dans les dialogues, des références sont faites aux monstres rivaux du cinéma japonais, Godzilla et Mothra.
Sam conduit toujours sa superbe Volvo P1800 grise de 1961.
La majeure partie de l'épisode est tournée dans les locaux désaffectés du l'hôpital psychiatrique de Riverview, dans la ville de Coquitlam, à l'est de Vancouver. Une grande partie de cet hôpital construit en 1872 fut en effet progressivement fermée à compter des années 1990. Les cliniques abandonnées ont abrité de nombreux tournages se déroulant à Vancouver. Les cellules de l'épisode Eve des X-Files y sont ainsi situées, de même que les opus In my Time of Dying et Asylum de Supernatural, entre bien d'autres exemples. Trois autres épisodes de Stargate SG-1 s'y dérouleront : Icon, Ethon et Memento Mori.
- I played a lot of hide and seek as a kid. I could always find anyone, anywhere, but they could never find me.
- Because they didn't want to.
Carter est enlevée par les hommes d’Adria Conrad, un milliardaire acoquiné à Simmons. Conrad est mourant, son sel espoir de survie demeurant l’implantation d’un symbiote dérobé aux Russes. Sam l’intéresse du fait de son expérience avec Jolinar, car il désire échapper à l’emprise du Goa’uld. Pour retrouver Sam, Jack fait alliance avec Maybourne, avec qui il a sympathisé. Les deux hommes mènent l’assaut sur le repaire de Conrad, mais celui-ci, pressé par le temps, s’est fait implanter le symbiote et est devenu un hôte asservi. Simmons s’échappe avec le Goa’uld, et escompte bien tirer de lui des informations, tandis que Maybourne disparaît, soupçonné d’être l’auteur de cette manipulation. Sam est sauvée juste à temps, avant d’être disséquée.
Les épisodes conspirationnistes comptent rarement parmi les plus réussis de Stargate SG-1 et celui-ci ne fait pas exception à la règle. On perçoit en effet clairement que l’on se situe ici en dehors du domaine de prédiction des auteurs de la série. On ne passe pas impunément d’un genre à l’autre et les récits d’espionnage connaissent d’autres exigences que de l’épique Science-fiction d’aventure constituant l’ADN de la Stargate SG-1. Il y faut une intrique solide et maîtrisée, sans se laisser emporter par le souffle de l’aventure et de l’exotisme, qui peuvent justifier voire nécessiter des entorses au réalisme et des raccourcis scénaristiques. Or le duo Malluzi et Mullie ne varie absolument pas de style, d’où un différentiel extrêmement dommageable. Les auteures de The L Word, expertes dans la peinture des sentiments, avait pareillement tenté de composer une ultime saison très policière, avec un semblable échec, même si le naufrage s’avère moins absolu ici. Au total tout ce qui fait le sel d’un récit d’espionnage se voit anéanti par la trop grande facilité, sinon la désinvolture, des péripéties.
Maybourne sait tout, tout le temps, sans que l’on sache comment ; hormis de vagues explications. Il peut accéder n’importe où, briser un code informatique quasi instannément, etc. De son côté, Jack tombe instannément sur le témoin principal de l’enlèvement, Daniel a justement pile dans son dossier les données permettant de situer de situer el QG de Conrad, sans l’avoir particulièrement cherché etc. Ce n’est pas cela, une enquête. Par ailleurs, tout comme chez les Avengers, autre série d’aventure, proposer un méchant pathétique est rarement une bonne idée. Et dans le cadre d’une série d’espionnage Conrad laisse bien trop d’indices derrière lui pour être pris au sérieux. Desperate Measures reste néanmoins sauvé par le décor convaincant de l’hôpital désaffecte, mais surtout par d’excellents numéros d’acteurs, Amanda Tapping et le pittoresque Tom McBeath en tête .La relation de camaraderie mêlée de méfiance entre Jack et Maybourne résulte également très originale au sein de la série et résulte des plus savoureuses. L’épisode retrouve un allant en fin de parcours, quand on renoue avec la casse au Goa’uld. La situation finale se montre également prometteuse, appelant à un prochain développement de l’arc Conrad.
Jack O'Neill fait référence à la pile de National Geographics en sa possession. Dans la première version du script, il s'agit de numéros de Playboy.
Dans les dialogues, des références sont faites aux monstres rivaux du cinéma japonais, Godzilla et Mothra.
Sam conduit toujours sa superbe Volvo P1800 grise de 1961.
La majeure partie de l'épisode est tournée dans les locaux désaffectés du l'hôpital psychiatrique de Riverview, dans la ville de Coquitlam, à l'est de Vancouver. Une grande partie de cet hôpital construit en 1872 fut en effet progressivement fermée à compter des années 1990. Les cliniques abandonnées ont abrité de nombreux tournages se déroulant à Vancouver. Les cellules de l'épisode Eve des X-Files y sont ainsi situées, de même que les opus In my Time of Dying et Asylum de Supernatural, entre bien d'autres exemples. Trois autres épisodes de Stargate SG-1 s'y dérouleront : Icon, Ethon et Memento Mori.
Estuaire44- Empereur
- Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Wormhole X-Treme (Wormhole X-Treme !, 5-12, ****)
- I'm Christian Bocher, portraying the character of Raymond Gunn, who portrays the character of Dr. Levant, which is based on the character Daniel Jackson portrayed by the actor Michael Shanks, originally portrayed by the actor James Spader in the feature film.
Le vaisseau mère qui avait emmené Martin et ses compatriotes est de nouveau en approche de la Terre. Jack recontacte Martin mais celui-ci, de nouveau amnésique participe à la production d’une série télévisée qu’il a imaginé à propos de souvenirs diffus du SG-1 et de la Porte : Wormhole X-Treme. Parallèlement le groupe de Tanner entend récupérer le boitier détenu par Martin, permettant de diriger le vaisseau, afin de quitter la Terre, mais le NID entend bien lui aussi s’emparer de l’astronef. SG-1 va devoir mener une enquête dans le monde le plus étrange qu’elle n’ait jamais exploré : celui du tournage d’une série de Science-fiction.
Le centième épisode apparaît toujours comme un cap important pour une série télé. Il marque un indéniable succès, rend la production éligible pour la syndication et surtout constitue l’occasion rêvée pour un opus spécial. La plupart des séries concernes ne ratent pas le coche, à des degrés divers. Unusual Suspects apparaît ainsi comme un vaste flash back révélant la mythique rencontre de Mulder et des Bandits Solitaires, le bouleversant The Gift voit la Tueuse sacrifier sa vie pour sauver le monde, Rod Serling convie l’immense écrivain qu’est Ray Bradbury à pénétrer dans la Quatrième Dimension, Booth et Bones, enfin, le Dr. Brennan, s’embrassent pour la première fois, Phoebe donne le jour à ses triplés, , J.D. connaît un inoubliable « jour de repos » placé sous le signe du Magicien d’Oz, etc. Mais peu de séries auront célébré l’évènement avec autant d’éclat, d’humour et d’audace que Stargate SG-1.
Wormhole X-Treme représente en effet l’un des récits à La Nuit Américaine les plus aboutis qui soient, c'est-à-dire mettant en scène un tournage. Les toujours imaginatifs Malluzi et Mullie, idéalement choisis pour cet exercice de style, n’oublient pas de structurer l’ensemble avec une véritable intrigue, d’autant plus intéressante qu’elle boucle élégamment un fil narratif laissé pendant, une pratique toujours appréciée. Mais c’est bien sur le tournage que se focalise l’attention d’autant qu’il instille plusieurs niveaux d’humour pétillant. Le téléspectateur occasionnel se réjouira de nombreux gags et de la personnalité toujours irrésistible de Martin (Willie Garson, toujours aussi savoureux), le fin duo d’auteurs retrouvant judicieusement l’une de ses créations les plus drôles. Au-delà le l’aspect pastiche, les différents « acteurs » présentés sont hilarants par eux mêmes, avec une mention spéciale pour le simili colonel, Michael DeLuise.
Le fan de Stargate SG-1 fera son miel des innombrables private joke, concernant le vécu des personnages ou l’équipe de production elle même. Sur un mode certes moins féroce que Darin Morgan pour les X-Files ou MillenniuM, Malluzi et Mullie n’hésitent d’ailleurs pas parfois ironiser sur certains travers de la série (oui, tous les aliens de la galaxie parlent un parfait anglais) mais aussi plus génialement sur l’envers du décor de la télévision : les egos, les décideurs incompétents, l’argent… L’amateur de Science-fiction reconnaîtra avec plaisir plusieurs références dans ce script décidément incroyablement riche et tonique, de Star Trek Classic à l’épatant Galaxy Quest, qui a visiblement beaucoup inspiré les auteurs. On rit aux larmes devant cette exécrable Science-fiction présentée, à laquelle résument souvent le genre ceux n’y connaissant rien.
On regrettera simplement l’absence des fans au sein de ce joyeux et vivace portrait de famille, alors que Galaxy Quest avait su les intégrer, via le décapant portrait d’une convention de Science-fiction, mais il dst vrai que cette série de haut vol qu’est Wormhole X-Treme n’a pas encore été diffusée. Un épisode audacieux et virtuose, parfois iconoclaste, en attendant l’autre immense réussite que suscitera 200. Allez, c’est reparti pour une nouvelle centaine d’épisodes.
Il s'agit du centième épisode de la série. Stargate SG-1 parviendra également à fanchir le cap des 200 épisodes, un privilège réservé à bien peu d’élues.
L'épisode 200 (200ème épisode de Stargate SG-1) établira que Wormhole X-Treme ! a été annulée au bout de trois épisodes diffusés. Cependant les ventes de DVD ont bien fonctionné, ce qui autorise le tournage d'un film !
Le metteur en scène de la série fictive est bien entendu interprété par Peter DeLuise, réalisateur de l'épisode et grand amateur de tels caméos. La plupart des auteurs et des membres de l'équipe technique effectuent de semblables apparitions sur le tournage. Les évènements filmés sont des références à des équivalents survenus au cours d'épisodes précédents, agrémentés de très nombreuses private jokes.
Le « Colonel Danning » est interprété par Michael DeLuise, frère de Peter.
Lors de sa conversation avec Martin, le réalisateur déclare que le troisième coup, désintégrant, du Zat est la pire idée qu'il ait entendu de sa vie. Il s'agit d'une plaisanterie insérée par Johnathan Glasser. Son compère Brad Cooper n'en a en effet jamais été partisan de cette idée.
Marin déclare : Research says that shows with "X" in the name get higher ratings. Il s'agit évidement d'un clin d'oeil aux X-Files.
Martin estime que The real money's in syndication. Il s'agit d'une référence à la pratique répandue selon laquelle une série atteignant cent épisodes (comme ici Stargate SG-1) peut désormais fonctionner en syndication, sans tourner de nouveaux épisodes. Seules les productions connaissant un succès particulièrement notable peuvent se développer au-delà.
O'Neill affirme effectuer un contrôle de sécurité car un général va particper à la production. Il s'agit d'un clin d'oeil à l'apparition du général Michael E. Ryan à l'épisode Prodigy, la saison précédente.
La vigile lit un livre intitulé Dust Off Your Scripts and Sell Them for Money, de Robert Cooper, clin d'oeil à cet auteur de la série.
L'épisode marque la première apparition de l'Agent Malcom Barrett. Il va assurer la liaison entre le SGC et le NID, dont il relève. Agent loyal et fidèle allié de SG-1, il aidera cette dernière lors de ses affrontements contre les Hommes en noir mal intentionnés, notamment ceux issus du Trust. Interprété par Peter Flemming, il apparaît dans six épisodes de Stargate SG-1 et deux d'Atlantis. En forme de clin d'oeil, Fleming inarnera un agent du FBI dans l'épisode de Sanctuary, Bank Job.
L'effet spécial de téléportation de Tanner est identique à celui de Star Trek Classic.
Les studios où est tourné Wormhole X-Treme ! sont les véritables de Stargate SG-1 : The Bridge Studios, à Burnaby, dans le Grand Vancouver.
- I'm Christian Bocher, portraying the character of Raymond Gunn, who portrays the character of Dr. Levant, which is based on the character Daniel Jackson portrayed by the actor Michael Shanks, originally portrayed by the actor James Spader in the feature film.
Le vaisseau mère qui avait emmené Martin et ses compatriotes est de nouveau en approche de la Terre. Jack recontacte Martin mais celui-ci, de nouveau amnésique participe à la production d’une série télévisée qu’il a imaginé à propos de souvenirs diffus du SG-1 et de la Porte : Wormhole X-Treme. Parallèlement le groupe de Tanner entend récupérer le boitier détenu par Martin, permettant de diriger le vaisseau, afin de quitter la Terre, mais le NID entend bien lui aussi s’emparer de l’astronef. SG-1 va devoir mener une enquête dans le monde le plus étrange qu’elle n’ait jamais exploré : celui du tournage d’une série de Science-fiction.
Le centième épisode apparaît toujours comme un cap important pour une série télé. Il marque un indéniable succès, rend la production éligible pour la syndication et surtout constitue l’occasion rêvée pour un opus spécial. La plupart des séries concernes ne ratent pas le coche, à des degrés divers. Unusual Suspects apparaît ainsi comme un vaste flash back révélant la mythique rencontre de Mulder et des Bandits Solitaires, le bouleversant The Gift voit la Tueuse sacrifier sa vie pour sauver le monde, Rod Serling convie l’immense écrivain qu’est Ray Bradbury à pénétrer dans la Quatrième Dimension, Booth et Bones, enfin, le Dr. Brennan, s’embrassent pour la première fois, Phoebe donne le jour à ses triplés, , J.D. connaît un inoubliable « jour de repos » placé sous le signe du Magicien d’Oz, etc. Mais peu de séries auront célébré l’évènement avec autant d’éclat, d’humour et d’audace que Stargate SG-1.
Wormhole X-Treme représente en effet l’un des récits à La Nuit Américaine les plus aboutis qui soient, c'est-à-dire mettant en scène un tournage. Les toujours imaginatifs Malluzi et Mullie, idéalement choisis pour cet exercice de style, n’oublient pas de structurer l’ensemble avec une véritable intrigue, d’autant plus intéressante qu’elle boucle élégamment un fil narratif laissé pendant, une pratique toujours appréciée. Mais c’est bien sur le tournage que se focalise l’attention d’autant qu’il instille plusieurs niveaux d’humour pétillant. Le téléspectateur occasionnel se réjouira de nombreux gags et de la personnalité toujours irrésistible de Martin (Willie Garson, toujours aussi savoureux), le fin duo d’auteurs retrouvant judicieusement l’une de ses créations les plus drôles. Au-delà le l’aspect pastiche, les différents « acteurs » présentés sont hilarants par eux mêmes, avec une mention spéciale pour le simili colonel, Michael DeLuise.
Le fan de Stargate SG-1 fera son miel des innombrables private joke, concernant le vécu des personnages ou l’équipe de production elle même. Sur un mode certes moins féroce que Darin Morgan pour les X-Files ou MillenniuM, Malluzi et Mullie n’hésitent d’ailleurs pas parfois ironiser sur certains travers de la série (oui, tous les aliens de la galaxie parlent un parfait anglais) mais aussi plus génialement sur l’envers du décor de la télévision : les egos, les décideurs incompétents, l’argent… L’amateur de Science-fiction reconnaîtra avec plaisir plusieurs références dans ce script décidément incroyablement riche et tonique, de Star Trek Classic à l’épatant Galaxy Quest, qui a visiblement beaucoup inspiré les auteurs. On rit aux larmes devant cette exécrable Science-fiction présentée, à laquelle résument souvent le genre ceux n’y connaissant rien.
On regrettera simplement l’absence des fans au sein de ce joyeux et vivace portrait de famille, alors que Galaxy Quest avait su les intégrer, via le décapant portrait d’une convention de Science-fiction, mais il dst vrai que cette série de haut vol qu’est Wormhole X-Treme n’a pas encore été diffusée. Un épisode audacieux et virtuose, parfois iconoclaste, en attendant l’autre immense réussite que suscitera 200. Allez, c’est reparti pour une nouvelle centaine d’épisodes.
Il s'agit du centième épisode de la série. Stargate SG-1 parviendra également à fanchir le cap des 200 épisodes, un privilège réservé à bien peu d’élues.
L'épisode 200 (200ème épisode de Stargate SG-1) établira que Wormhole X-Treme ! a été annulée au bout de trois épisodes diffusés. Cependant les ventes de DVD ont bien fonctionné, ce qui autorise le tournage d'un film !
Le metteur en scène de la série fictive est bien entendu interprété par Peter DeLuise, réalisateur de l'épisode et grand amateur de tels caméos. La plupart des auteurs et des membres de l'équipe technique effectuent de semblables apparitions sur le tournage. Les évènements filmés sont des références à des équivalents survenus au cours d'épisodes précédents, agrémentés de très nombreuses private jokes.
Le « Colonel Danning » est interprété par Michael DeLuise, frère de Peter.
Lors de sa conversation avec Martin, le réalisateur déclare que le troisième coup, désintégrant, du Zat est la pire idée qu'il ait entendu de sa vie. Il s'agit d'une plaisanterie insérée par Johnathan Glasser. Son compère Brad Cooper n'en a en effet jamais été partisan de cette idée.
Marin déclare : Research says that shows with "X" in the name get higher ratings. Il s'agit évidement d'un clin d'oeil aux X-Files.
Martin estime que The real money's in syndication. Il s'agit d'une référence à la pratique répandue selon laquelle une série atteignant cent épisodes (comme ici Stargate SG-1) peut désormais fonctionner en syndication, sans tourner de nouveaux épisodes. Seules les productions connaissant un succès particulièrement notable peuvent se développer au-delà.
O'Neill affirme effectuer un contrôle de sécurité car un général va particper à la production. Il s'agit d'un clin d'oeil à l'apparition du général Michael E. Ryan à l'épisode Prodigy, la saison précédente.
La vigile lit un livre intitulé Dust Off Your Scripts and Sell Them for Money, de Robert Cooper, clin d'oeil à cet auteur de la série.
L'épisode marque la première apparition de l'Agent Malcom Barrett. Il va assurer la liaison entre le SGC et le NID, dont il relève. Agent loyal et fidèle allié de SG-1, il aidera cette dernière lors de ses affrontements contre les Hommes en noir mal intentionnés, notamment ceux issus du Trust. Interprété par Peter Flemming, il apparaît dans six épisodes de Stargate SG-1 et deux d'Atlantis. En forme de clin d'oeil, Fleming inarnera un agent du FBI dans l'épisode de Sanctuary, Bank Job.
L'effet spécial de téléportation de Tanner est identique à celui de Star Trek Classic.
Les studios où est tourné Wormhole X-Treme ! sont les véritables de Stargate SG-1 : The Bridge Studios, à Burnaby, dans le Grand Vancouver.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
L’Épreuve du feu (Proving Ground, 5-13, ***)
- Grogan. He'll make a fine addition to an SG team one day.
- He'll make a fine target.
SG-1 supervise la dernière étape de la formation de quatre jeunes cadets de l’US Force, désireux d’intégrer le Programme Stargate (dont Jennifer Haley). Les candidats sont organisés en équipe SG, commandée par le Lieutenant Eliott et doivent sortir victorieux de diverses simulations. Soudain un artefact Goa’uld s’active s’emparant de l’esprit de nombreux gardes du SGC ainsi que de Daniel et Teal’c. Jack est blessé et les cadets sont les seuls à pouvoir rétablir la situation. Ils y parviennent, triomphant ainsi de ce qui n’était qu’un ultime test. Eliott achève de convaincre Jack en refusant d’obéir aux ordres, afin de sauver Haley, qu’il croyait en danger.
Proving Ground permet à Stargate SG-1 de redresser le cap après l’échec de Rules of Engagement, en saison 3, autre épisode s’intéressant à la formation de jeunes recrues, cette fois chez les Jaffas, extrêmement médiocre par ailleurs. A la place d’un scénario dépourvu de substance autre qu’un moralisme pesant, on se retrouve ici face à un récit des plus ludiques. Ron Wilkerson a l’excellente idée de ne pas tenter de faire croire à la véracité de l’alerte, un pari perdu d’avance. Au contraire, jeter rapidement le masque permet au spectateur de se rendre au jeu et accroit l’identification avec les cadets. En effet, outre leur sympathie parfois un peu pataude, ils partagent en définitive exactement le même rêve que tout fan de Stargate SG-1, franchir la Porte des Etoiles et partir à l’aventure en explorant le vaste Univers. On se prend ainsi totalement au jeu, souhaitant jusqu’au bout voir leurs efforts être récompensés.
Chacun des quatre impétrants se voit joliment croqué, avec l’accent logiquement mis sur l’officier en charge, porteur d’une responsabilité particulière (habilement se met ainsi déjà en place le prochain double épisode où Eliott sera appelé à jouer un rôle déterminant). Un parallèle est également habilement dressé entre les novices et SG-1, membre par membre mais aussi dans la résolution de l’alerte. Certains à-côtés pimentent encore le récit, comme SG-1 et Hammond essayant très fort de dissimuler qu’il s’amusent comme des fous durant cette pause entre deux missions et finement très paternalistes envers les cadets, Jack totalement en roue libre dans son rôle de maître de guerre vachard ou se plaisant à inciter les jeunes à attaquer Daniel, un épisode particulièrement hilarant de cette rivalité amicale apportant un sel particulier à la série. Cet épisode tout à fait divertissant apporte un élément précieux à l’univers Stargate, étayant les relations unissant le Projet Stargate au reste de l’b US Air Force.
A l'issue du tournage, la production s'aperçut que l'épisode était légèrement trop court. La scène où Jack et Sam discutent des cadets au mess fut alors tournée pour l'occasion.
On retrouve ici le cadet Jennifer Haley, découverte dans Prodigy, la saison passée. Il s'agit de son ultime apparition dans la série.
Le cadet Carl Grogan intégrera SG-9. Il réapparaitra dans l'épisode The Sentinel, cette même saison, où il aidera SG-1 à lutter contre les Jaffas du Goa'uld Svarog.
Le cadet Kevin Elliott intégrera SG-17. Il reparaitra dans le double épisode Summit/Last Stand, cette même saison, où il se sacrifiera pour sauver SG-1.
Le cadet Satterfield, l’érudite éprise de Daniel, ne réapparaitra plus dans la série. Elle est interprétée par Grace Park, connue pour le Cylon Numéro 8 de Battlestar Galactica et la Kono Kalakawa de Hawaii 5-0.
Les cadets utilisent des Intars, armes d'entrainement goa'ulds découvertes dans Rules of Engagement (3-09).
- Grogan. He'll make a fine addition to an SG team one day.
- He'll make a fine target.
SG-1 supervise la dernière étape de la formation de quatre jeunes cadets de l’US Force, désireux d’intégrer le Programme Stargate (dont Jennifer Haley). Les candidats sont organisés en équipe SG, commandée par le Lieutenant Eliott et doivent sortir victorieux de diverses simulations. Soudain un artefact Goa’uld s’active s’emparant de l’esprit de nombreux gardes du SGC ainsi que de Daniel et Teal’c. Jack est blessé et les cadets sont les seuls à pouvoir rétablir la situation. Ils y parviennent, triomphant ainsi de ce qui n’était qu’un ultime test. Eliott achève de convaincre Jack en refusant d’obéir aux ordres, afin de sauver Haley, qu’il croyait en danger.
Proving Ground permet à Stargate SG-1 de redresser le cap après l’échec de Rules of Engagement, en saison 3, autre épisode s’intéressant à la formation de jeunes recrues, cette fois chez les Jaffas, extrêmement médiocre par ailleurs. A la place d’un scénario dépourvu de substance autre qu’un moralisme pesant, on se retrouve ici face à un récit des plus ludiques. Ron Wilkerson a l’excellente idée de ne pas tenter de faire croire à la véracité de l’alerte, un pari perdu d’avance. Au contraire, jeter rapidement le masque permet au spectateur de se rendre au jeu et accroit l’identification avec les cadets. En effet, outre leur sympathie parfois un peu pataude, ils partagent en définitive exactement le même rêve que tout fan de Stargate SG-1, franchir la Porte des Etoiles et partir à l’aventure en explorant le vaste Univers. On se prend ainsi totalement au jeu, souhaitant jusqu’au bout voir leurs efforts être récompensés.
Chacun des quatre impétrants se voit joliment croqué, avec l’accent logiquement mis sur l’officier en charge, porteur d’une responsabilité particulière (habilement se met ainsi déjà en place le prochain double épisode où Eliott sera appelé à jouer un rôle déterminant). Un parallèle est également habilement dressé entre les novices et SG-1, membre par membre mais aussi dans la résolution de l’alerte. Certains à-côtés pimentent encore le récit, comme SG-1 et Hammond essayant très fort de dissimuler qu’il s’amusent comme des fous durant cette pause entre deux missions et finement très paternalistes envers les cadets, Jack totalement en roue libre dans son rôle de maître de guerre vachard ou se plaisant à inciter les jeunes à attaquer Daniel, un épisode particulièrement hilarant de cette rivalité amicale apportant un sel particulier à la série. Cet épisode tout à fait divertissant apporte un élément précieux à l’univers Stargate, étayant les relations unissant le Projet Stargate au reste de l’b US Air Force.
A l'issue du tournage, la production s'aperçut que l'épisode était légèrement trop court. La scène où Jack et Sam discutent des cadets au mess fut alors tournée pour l'occasion.
On retrouve ici le cadet Jennifer Haley, découverte dans Prodigy, la saison passée. Il s'agit de son ultime apparition dans la série.
Le cadet Carl Grogan intégrera SG-9. Il réapparaitra dans l'épisode The Sentinel, cette même saison, où il aidera SG-1 à lutter contre les Jaffas du Goa'uld Svarog.
Le cadet Kevin Elliott intégrera SG-17. Il reparaitra dans le double épisode Summit/Last Stand, cette même saison, où il se sacrifiera pour sauver SG-1.
Le cadet Satterfield, l’érudite éprise de Daniel, ne réapparaitra plus dans la série. Elle est interprétée par Grace Park, connue pour le Cylon Numéro 8 de Battlestar Galactica et la Kono Kalakawa de Hawaii 5-0.
Les cadets utilisent des Intars, armes d'entrainement goa'ulds découvertes dans Rules of Engagement (3-09).
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- Age : 55
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
48 heures (48 Hours, 5-14, ***)
- God, you're a jerk !
- I wish I didn't find you so attractive. I always had a real weakness for dumb blondes.
- Go suck a lemon !
- Very sexy. Very, very sexy.
Teal'c parvient au terme de sa vendetta, en exécutant Tanith, le fourbe assassin de la belle Sha'nauc. Mais le vaisseau Goa’uld s’écrase sur la Porte que Teal’c vient de franchir, empêchant la rematérialisation de ce dernier. Le Jaffa est conservé en mémoire par la Porte du SGC. Chaque membre du SGC va tenter de le sauver, Jack en refaisant alliance avec Maybourne contre Simmons, qui tente d’exploiter la situation, Daniel en négociant une assistance matérielle des Russes et Sam en faisant équipe avec un génie autoproclamé nommé Rodney McKay. SG-1 parvient à récupérer le Gao’uld détenu par Simmons et à arrêter celui-ci, tandis que Teal’c est sauvé.
L’épisode débute par une scène particulièrement spectaculaire et pyrotechnique, sans doute pour compenser le relatif manque d’action des opus récent. Ls explosions s’avérant particulièrement énormes, on ne peut d’ailleurs s’empêcher de songer aux exigences en la matière de DeLuise dans Wormhole X-Treme. Seul bémol, la confrontation tant attendue entre Tanith et Teal’c se résume à du presse bouton expéditif, alors que la péripétie aurait mérité un épisode entier. C’est dommage d’autant que cela nous prive d’un nouveau réjouissant numéro de Peter Wingfield. La suite du récit confirme la propension de cette saison à jouer la carte des arcs scénaristiques individuels, avec une intrigue liant habilement plusieurs d’entre eux, tout en assurant leur progression (Simmons, le Goa’uld, les Russes, Tanith, Maybourne) .
Le scénario donne ainsi joliment l’impression d’un carrefour en mi-saison, avec une vraie valeur ajoutée. Les auteurs placent habilement des liens entre les trois histoires, afin d’éviter de donner l’impression d’une segmentation artificielle et l’ensemble se rejoint en conclusion, avec fluidité. Malgré cette habileté globale, 48 Heures ne peut éviter le travers coutumier des films à sketchs : l’inégalité particulièrement voyante de l’intérêt des divers segments. Le plus faible des trois demeure certainement le volet espionnage, amplifiant les différents défauts observés dans Desperate Measures. Maybourne résout absolument tout en 30 secondes sur le Net, lui et Jack pénètrent dans le repaire du NID comme dans du beurre, Simmons commet une erreur magistrale, etc. Tout cela vire à la désinvolture pure et simple, hormis le toujours réjouissant Maybourne. L’histoire diplomatique résulte nettement plus relevée avec différentes confrontations dialoguées avec finesse et souci d’éviter le manichéisme. Les auteurs vont jusqu’à interpeller le spectateur sur les responsabilités des parties en présence.
Le meilleur réside cependant chez nos amis scientifiques, car l’épisode s’autorise le luxe de lancer un nouvel arc narratif , et pas n’importe lequel, puisqu’il s’agit du début du chemin conduisant Rodney McKay jusqu’à Atlantis. David Hewlett crève l’écran, possédant d’emblée le succulent personnage, avec une étonnante maîtrise (il est vrai qu’il insuffle beaucoup de lui même dans cette épatante création). Meredith est déjà en grande forme et ses prises de becs avec une Sam montant elle aussi voire en puissance comptent parmi les instant les plus hilarants de l’ensemble de la série. Le binome formé avec Amanda Tapping fonctionne du tonnerre. On pourrait regretter que seul le côté irritant de Rodney soit montré, puisqu’il n’apporte rien et se cantonne à un pessimisme stérile ne ressemblant en rien à ce qu’il sera sur Atlantis. Mais il ‘est ici qu’début de son voyage, on peut comprendre que les scénaristes lui laissent une marge de progression.
Peter Wingfield est représenté par une incrustation vidéo, une image extraite de l’épisode Between Two Fires.
L'épisode marque l'entrée en scène du génie universel canadien généralement connu sous le nom de Rodney McKay. Qu'on se rassure, il ne restera pas longtemps exilé en Sibérie, car il participera à six autres épisodes de Stargate SG-1, avant de devenir un irremplaçable pilier de Stargate Atlantis. L'hilarant David Hewlett incarne l'humble prodige, dont la libido sera souvent stimulée par Sam, la réciproque demeurant à prouver.
Le titre de l'épisode devait initialement être Teal'c interrupted.
La station-service et l'hôtel où se rend O'Neill existe vraiment et se situe à Burnaby, dans le Grand Vancouver. Il s'agit d'un Accent Inn, une chaîne très présente en Colombie britannique.
La superbe résidence du NID est Rosemary Mansion, située sur Selkirk Street, à Vancouver. Construit en 1915, cet édifice classé, de style Tudor, fut nommé d'après le prénom de la fille du bâtisseur, un riche homme d'affaires local. Après guerre il fut longtemps une retraite de l'ordre de Notre-Dame du Cénacle.
- God, you're a jerk !
- I wish I didn't find you so attractive. I always had a real weakness for dumb blondes.
- Go suck a lemon !
- Very sexy. Very, very sexy.
Teal'c parvient au terme de sa vendetta, en exécutant Tanith, le fourbe assassin de la belle Sha'nauc. Mais le vaisseau Goa’uld s’écrase sur la Porte que Teal’c vient de franchir, empêchant la rematérialisation de ce dernier. Le Jaffa est conservé en mémoire par la Porte du SGC. Chaque membre du SGC va tenter de le sauver, Jack en refaisant alliance avec Maybourne contre Simmons, qui tente d’exploiter la situation, Daniel en négociant une assistance matérielle des Russes et Sam en faisant équipe avec un génie autoproclamé nommé Rodney McKay. SG-1 parvient à récupérer le Gao’uld détenu par Simmons et à arrêter celui-ci, tandis que Teal’c est sauvé.
L’épisode débute par une scène particulièrement spectaculaire et pyrotechnique, sans doute pour compenser le relatif manque d’action des opus récent. Ls explosions s’avérant particulièrement énormes, on ne peut d’ailleurs s’empêcher de songer aux exigences en la matière de DeLuise dans Wormhole X-Treme. Seul bémol, la confrontation tant attendue entre Tanith et Teal’c se résume à du presse bouton expéditif, alors que la péripétie aurait mérité un épisode entier. C’est dommage d’autant que cela nous prive d’un nouveau réjouissant numéro de Peter Wingfield. La suite du récit confirme la propension de cette saison à jouer la carte des arcs scénaristiques individuels, avec une intrigue liant habilement plusieurs d’entre eux, tout en assurant leur progression (Simmons, le Goa’uld, les Russes, Tanith, Maybourne) .
Le scénario donne ainsi joliment l’impression d’un carrefour en mi-saison, avec une vraie valeur ajoutée. Les auteurs placent habilement des liens entre les trois histoires, afin d’éviter de donner l’impression d’une segmentation artificielle et l’ensemble se rejoint en conclusion, avec fluidité. Malgré cette habileté globale, 48 Heures ne peut éviter le travers coutumier des films à sketchs : l’inégalité particulièrement voyante de l’intérêt des divers segments. Le plus faible des trois demeure certainement le volet espionnage, amplifiant les différents défauts observés dans Desperate Measures. Maybourne résout absolument tout en 30 secondes sur le Net, lui et Jack pénètrent dans le repaire du NID comme dans du beurre, Simmons commet une erreur magistrale, etc. Tout cela vire à la désinvolture pure et simple, hormis le toujours réjouissant Maybourne. L’histoire diplomatique résulte nettement plus relevée avec différentes confrontations dialoguées avec finesse et souci d’éviter le manichéisme. Les auteurs vont jusqu’à interpeller le spectateur sur les responsabilités des parties en présence.
Le meilleur réside cependant chez nos amis scientifiques, car l’épisode s’autorise le luxe de lancer un nouvel arc narratif , et pas n’importe lequel, puisqu’il s’agit du début du chemin conduisant Rodney McKay jusqu’à Atlantis. David Hewlett crève l’écran, possédant d’emblée le succulent personnage, avec une étonnante maîtrise (il est vrai qu’il insuffle beaucoup de lui même dans cette épatante création). Meredith est déjà en grande forme et ses prises de becs avec une Sam montant elle aussi voire en puissance comptent parmi les instant les plus hilarants de l’ensemble de la série. Le binome formé avec Amanda Tapping fonctionne du tonnerre. On pourrait regretter que seul le côté irritant de Rodney soit montré, puisqu’il n’apporte rien et se cantonne à un pessimisme stérile ne ressemblant en rien à ce qu’il sera sur Atlantis. Mais il ‘est ici qu’début de son voyage, on peut comprendre que les scénaristes lui laissent une marge de progression.
Peter Wingfield est représenté par une incrustation vidéo, une image extraite de l’épisode Between Two Fires.
L'épisode marque l'entrée en scène du génie universel canadien généralement connu sous le nom de Rodney McKay. Qu'on se rassure, il ne restera pas longtemps exilé en Sibérie, car il participera à six autres épisodes de Stargate SG-1, avant de devenir un irremplaçable pilier de Stargate Atlantis. L'hilarant David Hewlett incarne l'humble prodige, dont la libido sera souvent stimulée par Sam, la réciproque demeurant à prouver.
Le titre de l'épisode devait initialement être Teal'c interrupted.
La station-service et l'hôtel où se rend O'Neill existe vraiment et se situe à Burnaby, dans le Grand Vancouver. Il s'agit d'un Accent Inn, une chaîne très présente en Colombie britannique.
La superbe résidence du NID est Rosemary Mansion, située sur Selkirk Street, à Vancouver. Construit en 1915, cet édifice classé, de style Tudor, fut nommé d'après le prénom de la fille du bâtisseur, un riche homme d'affaires local. Après guerre il fut longtemps une retraite de l'ordre de Notre-Dame du Cénacle.
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Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Contrairement à ce que beaucoup espéraient et anticipaient, à moins d'une Intervention divine, pas d'Amanda en saison 9 de Supernatural...
Estuaire44- Empereur
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Estuaire44- Empereur
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TorriGilly- Duc(hesse)
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Sans issue (Summit/Last Stand, 5-15/16, ***)
Situé dans un station spatiale, un sommet entre les sept principaux grands maîtres (dont un certain Ba’al) doit mettre fin à la guerre civile et permettre de faire face à la nouvelle puissance émergeante. Osiris, s’étant rallié à Anubis, révèle le nom de son maître et somme les Goa’ulds d’accepter son retour, promettant en échange de détruire la Terre, ce qu’ils acceptent. Dissimulé par le fluide des Réols, Daniel est infiltré par le Tok’ra afin d’assassiner les grands maîtres, grâce à un nouveau pion, Il ne peut s’y résoudre, pour ne pas tuer Sarah, mais découvre la menace et sépare Yu d’Anubis. Zipacna, un autre inféodé à Anubis, attaque la base de Tok’ra, où se trouve aussi SG-1 et SG-17. Grâce au sacrifice de leurs alliés et d’Eliott, SG-1 parvient à s’échapper, en sauvegardant la formule du poison.
Ce double épisode illustre à merveille la maestria avec laquelle la série optimise désormais les arcs personnels de ses poinçonnages principaux ou secondaires. Après l’expansion tous azimuts des premières saisons, l’Univers Stargate arrête sagement de développer de nouveaux concepts, ce qui lui évite de tomber dans le piège de la dilution et du manque de cohérence (à l’inverse de ce qu’ont pu connaître d’autres séries au long cours, telles Smallville ou Charmed). A la progression horizontale succède la verticale, les auteurs optant plutôt pour enrichir l’existant, notamment en désenveloppant des synergies narratives entre peuples et personnages. Après plusieurs épisodes se centrant sur le théâtre terrien, le tandem Malluzzi & Mullie a judicieusement recours à la Tok’ra et à Daniel pour nous permettre de percevoir plus en détail les secousses vécues par l’empire Goa’uld, jusqu’ici seulement évoquées. L’effet s’avère vertigineux, avec un panorama global et évolutif de la galaxie exposée par une assemblée de psychopathes mégalomanes tout à faits réjouissants, ainsi qu’avec le retour bienvenu de Zipacna et Osiris. Cette dernière entrecroisant finement relationnel et politique, toujours superbement incarnée par Anna-Louise Plowman. Le second versant de l’intrigue apporte un lot particulièrement tonique de rebondissements et de combats, tandis que l’ensemble bénéficie des moyens supérieurs traditionnellement accordés par Stargate SG-1 à ses doubles épisodes.
Toutefois la réussite de Sans issue apparaît incomplète. En effet les intrigues diplomatiques demeurent trop peu développées dans cette station spatiale aux allures de Babylon 5. Une fois les amusantes présentations effectuées par Daniel les différents Grands Maîtres demeurent trop indifférenciés, en périphérie du duel entre Yu et Osiris (même si l’on perçoit que Ba’al manifeste déjà de remarquables capacités d’adaptation). De fait le double épisode aurait du se centrer sur ce seul aspect, au-lieu de décrire en sus des menées militaires certes prenants, mais relativement classiques au sein de la série. On retrouve ici une erreur assez fréquente de la série (et ultérieurement réitérée dans Sanctuary), consistant à segmenter le récit en deux parties disjointes, à l’interaction non dynamique, hormis pour des retrouvailles finales. Le passionnant décor diplomatique ne dispose pas de l’espace nécessaire à sa pleine concrétisation. On peut aussi remarquer, qu’à côté de spectaculaires images de synthèse (bataillons de Jaffas, vaisseaux), les affrontements entre SG-1 et Zipacna se résument à des affrontements de couloirs, un contraste décevant. La narration abuse également du suggestif lors de sa conclusion particulièrement brusque, nous demandant d’accepter que tout se déroule comme évoqué par nos héros. Qui trop embrasse mal étreint : malgré sa dimension de double épisode, Sans issue paraît sans cesse manquer de temps, mais ne reste pas moins un irremplaçable carrefour de la série.
Il était initialement prévu que Martouf revienne dans cet épisode, après avoir survécu aux évènements de Divide and Conquer et avoir été placé en stase. Il serait par là suite demeuré un personnage semi récurrent. Mais l'indisponibilité de son interprète provoqua l'abandon du projet. Le lieutenant Kevin Elliot devint le nouvel hôte de Lantash. Martouf et son symbiote réapparaitront cependant dans la réalité alternative décrite dans Ripple Effect (9-13).
Anubis est explicitement cité pour la première fois comme étant la mystérieuse puissance émergeant face aux Grands Maîtres.
Apparu dans Pretense (3-15), Zipacna apparaît ici pour la dernière fois. Sa disparition ne sera pas expliquée mais on peut supposer qu’Anubis ne fut guère satisfait de l’échec de son vassal !
Ba'al réalise ici son apparition dans la série. D'abord devenu principal lieutenant d'Anubis, il deviendra par la suite le leader incontesté des Goa'ulds à leur crépuscule. Bien plus réaliste et inventif que les autres Grands Maîtres, parfois même capable d'humour, le rusé et cynique Ba'al parviendra toujours à représenter une authentique menace pour SG-1 et ses alliés, malgré le déclin de sa puissance et l'avènement de la Croisade Ori. Incarné avec une remarquable présence par le formidable Cliff Simon, Ba'al demeure d'ailleurs l'antagoniste à la présence la plus durable tout au long de Stargate SG-1, jusqu'à l'ultime téléfilm, Stargate Continuum.
Baal est un dieu phénicien puis carthaginois. Hannibal signifie ainsi « qui a la faveur de Baal ».Il représente généralement le principe masculin, avec des adaptations locales propres à chaque cité. Le principe féminin lui étant associé est représenté par Ishtar (ou Astarté). L’opposition des cultes de cette divinité générique et du Dieu unique des Hébreux se traduit dans l’Ancien Testament, où il représente le Mal et tout ce qui pourrait détourner le peuple élu du droit chemin.
Les nombreux Grands Maîtres et Goa'ulds inférieurs aperçus au cours du double épisode reviendront tous par la suite au cours de la série, hormis Kali. Cette sombre déesse se manifestera néanmoins dans Sanctuary, mais aussi dans Supernatural !
Yu demeurera longtemps le seul Grand Maître à s’opposer à Anubis, d’ailleurs avec succès. Il parviendra finalement à convaincre les autres de s’opposer à au tyran (Full Circle, 6-22).
Une photo de Sha're est toujours présente sur le bureau de Daniel.
Situé dans un station spatiale, un sommet entre les sept principaux grands maîtres (dont un certain Ba’al) doit mettre fin à la guerre civile et permettre de faire face à la nouvelle puissance émergeante. Osiris, s’étant rallié à Anubis, révèle le nom de son maître et somme les Goa’ulds d’accepter son retour, promettant en échange de détruire la Terre, ce qu’ils acceptent. Dissimulé par le fluide des Réols, Daniel est infiltré par le Tok’ra afin d’assassiner les grands maîtres, grâce à un nouveau pion, Il ne peut s’y résoudre, pour ne pas tuer Sarah, mais découvre la menace et sépare Yu d’Anubis. Zipacna, un autre inféodé à Anubis, attaque la base de Tok’ra, où se trouve aussi SG-1 et SG-17. Grâce au sacrifice de leurs alliés et d’Eliott, SG-1 parvient à s’échapper, en sauvegardant la formule du poison.
Ce double épisode illustre à merveille la maestria avec laquelle la série optimise désormais les arcs personnels de ses poinçonnages principaux ou secondaires. Après l’expansion tous azimuts des premières saisons, l’Univers Stargate arrête sagement de développer de nouveaux concepts, ce qui lui évite de tomber dans le piège de la dilution et du manque de cohérence (à l’inverse de ce qu’ont pu connaître d’autres séries au long cours, telles Smallville ou Charmed). A la progression horizontale succède la verticale, les auteurs optant plutôt pour enrichir l’existant, notamment en désenveloppant des synergies narratives entre peuples et personnages. Après plusieurs épisodes se centrant sur le théâtre terrien, le tandem Malluzzi & Mullie a judicieusement recours à la Tok’ra et à Daniel pour nous permettre de percevoir plus en détail les secousses vécues par l’empire Goa’uld, jusqu’ici seulement évoquées. L’effet s’avère vertigineux, avec un panorama global et évolutif de la galaxie exposée par une assemblée de psychopathes mégalomanes tout à faits réjouissants, ainsi qu’avec le retour bienvenu de Zipacna et Osiris. Cette dernière entrecroisant finement relationnel et politique, toujours superbement incarnée par Anna-Louise Plowman. Le second versant de l’intrigue apporte un lot particulièrement tonique de rebondissements et de combats, tandis que l’ensemble bénéficie des moyens supérieurs traditionnellement accordés par Stargate SG-1 à ses doubles épisodes.
Toutefois la réussite de Sans issue apparaît incomplète. En effet les intrigues diplomatiques demeurent trop peu développées dans cette station spatiale aux allures de Babylon 5. Une fois les amusantes présentations effectuées par Daniel les différents Grands Maîtres demeurent trop indifférenciés, en périphérie du duel entre Yu et Osiris (même si l’on perçoit que Ba’al manifeste déjà de remarquables capacités d’adaptation). De fait le double épisode aurait du se centrer sur ce seul aspect, au-lieu de décrire en sus des menées militaires certes prenants, mais relativement classiques au sein de la série. On retrouve ici une erreur assez fréquente de la série (et ultérieurement réitérée dans Sanctuary), consistant à segmenter le récit en deux parties disjointes, à l’interaction non dynamique, hormis pour des retrouvailles finales. Le passionnant décor diplomatique ne dispose pas de l’espace nécessaire à sa pleine concrétisation. On peut aussi remarquer, qu’à côté de spectaculaires images de synthèse (bataillons de Jaffas, vaisseaux), les affrontements entre SG-1 et Zipacna se résument à des affrontements de couloirs, un contraste décevant. La narration abuse également du suggestif lors de sa conclusion particulièrement brusque, nous demandant d’accepter que tout se déroule comme évoqué par nos héros. Qui trop embrasse mal étreint : malgré sa dimension de double épisode, Sans issue paraît sans cesse manquer de temps, mais ne reste pas moins un irremplaçable carrefour de la série.
Il était initialement prévu que Martouf revienne dans cet épisode, après avoir survécu aux évènements de Divide and Conquer et avoir été placé en stase. Il serait par là suite demeuré un personnage semi récurrent. Mais l'indisponibilité de son interprète provoqua l'abandon du projet. Le lieutenant Kevin Elliot devint le nouvel hôte de Lantash. Martouf et son symbiote réapparaitront cependant dans la réalité alternative décrite dans Ripple Effect (9-13).
Anubis est explicitement cité pour la première fois comme étant la mystérieuse puissance émergeant face aux Grands Maîtres.
Apparu dans Pretense (3-15), Zipacna apparaît ici pour la dernière fois. Sa disparition ne sera pas expliquée mais on peut supposer qu’Anubis ne fut guère satisfait de l’échec de son vassal !
Ba'al réalise ici son apparition dans la série. D'abord devenu principal lieutenant d'Anubis, il deviendra par la suite le leader incontesté des Goa'ulds à leur crépuscule. Bien plus réaliste et inventif que les autres Grands Maîtres, parfois même capable d'humour, le rusé et cynique Ba'al parviendra toujours à représenter une authentique menace pour SG-1 et ses alliés, malgré le déclin de sa puissance et l'avènement de la Croisade Ori. Incarné avec une remarquable présence par le formidable Cliff Simon, Ba'al demeure d'ailleurs l'antagoniste à la présence la plus durable tout au long de Stargate SG-1, jusqu'à l'ultime téléfilm, Stargate Continuum.
Baal est un dieu phénicien puis carthaginois. Hannibal signifie ainsi « qui a la faveur de Baal ».Il représente généralement le principe masculin, avec des adaptations locales propres à chaque cité. Le principe féminin lui étant associé est représenté par Ishtar (ou Astarté). L’opposition des cultes de cette divinité générique et du Dieu unique des Hébreux se traduit dans l’Ancien Testament, où il représente le Mal et tout ce qui pourrait détourner le peuple élu du droit chemin.
Les nombreux Grands Maîtres et Goa'ulds inférieurs aperçus au cours du double épisode reviendront tous par la suite au cours de la série, hormis Kali. Cette sombre déesse se manifestera néanmoins dans Sanctuary, mais aussi dans Supernatural !
Yu demeurera longtemps le seul Grand Maître à s’opposer à Anubis, d’ailleurs avec succès. Il parviendra finalement à convaincre les autres de s’opposer à au tyran (Full Circle, 6-22).
Une photo de Sha're est toujours présente sur le bureau de Daniel.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Ba'al est vraiment le meilleur méchant de SG1Estuaire44 a écrit: Bien plus réaliste et inventif que les autres Grands Maîtres, parfois même capable d'humour, le rusé et cynique Ba'al parviendra toujours à représenter une authentique menace pour SG-1 et ses alliés
TorriGilly- Duc(hesse)
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Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Impact (Fail Safe, 5-17, ***)
- I do this every day.
- That's probably because you don't understand what actually happens to your body when you go through this thing. I do.
Un gigantesque astéroïde se rapproche de la Terre, menaçant de détruire toute vie sur la planète Hammond organise les évacuations vers le site Alpha, mais reste au SGC. SG-1 parvient à réparer un cargo Goa’uld abandonné et à installer une bombe atomique sur l’aérolithe. Mais elle découvre alors que son cœur est constitué de Naqquadah. L’explosion anéantirait également la planète, un piège certainement conçu par les Goa’ulds. Sam a alors l’idée d’actionner l’hyperespace du cargo, faisant passer le corps céleste à travers la terre, évitant ainsi la collision. SG-1 est alors récupérée par la Tok’ra.
L’épisode s’inscrit parfaitement vers l’évolution de Stargate SG-1 vers un space-opera davantage classique. Une fois les préliminaires effectués de manière aussi efficace qu’amusante (désopilante équipe de scientifiques), le récit se résume à un catalogue à peu près exhaustif des malheurs pouvant s’abattre sur un vaisseau spatial en mission : panne de moteurs, pluie de météorites, manque d’énergie, etc. Mais ce classicisme se voit plus que contrebalancé par le rythme soutenu du récit, ainsi qu’une mise en scène des plus pertinentes, sachant tirer le meilleur parti de superbes décors sans pour autant négliger l’émotion et l’excellente interprétation. Le suspense se maintient jusqu’à l’ultime minute, grâce à un parfait minutage des effets.
Le mieux étant l’ennemi du bien, on note toutefois un certain acharnement avec l’affaire des cinq fils jaunes, pour le coup on se situe plus près de la Septième Compagnie que d’Armageddon ! Le récit ne se limite heureusement pas à l’événementiel, mais trace également un beau portrait de cette solidarité face au péril entremêlée d’humour, faisant le charme de SG-1, tandis que Sam se voit avec justice mise en avant. Après plusieurs épisodes très denses, où SG-1 œuvre en conjonction avec d’autres races, on apprécie ces retrouvailles centrée sur la seule équipe. Le Général Hammond, à l’héroïsme et au sens du devoir dépourvus de toute ostentation reçoit ici un bel hommage, avec un Don S. Davis remarquablement expressif.
Il y a visiblement des espaces ouverts dans les casques des tenues spatiales de Teal'c et O'Neill.
On peut entendre leurs pas à l'intérieur du vaisseau, alors qu'il n'y a pas d'atmosphère pour propager le son.
Il demeure possible que l'astéroïde ait été envoyé par Anubis (notamment suite à ses promesses de destruction de la Terre proférées lors de l’épisode précédent). Après tout, il en existe de réels aérolithes se nommant Anubis et Apophis. Apophis a ainsi frôlé la Terre le 09 janvier 2013.
Jack déclare I've seen this movie... It hits Paris. Il s'agit d'un clin d'oeil au film Armageddon (1998), au scénario très similaire à celui de l'épisode. Une pluie de météorites s'y abat sur Paris.
Le titre original « Fail safe » fait allusion au terme technique désignant le moment ou toute tentative de déviation du corps céleste est devenue impossible.
Le chien aperçu dans la séquence initiale est celui du producteur Michael Greenburg, Emeline.
- I do this every day.
- That's probably because you don't understand what actually happens to your body when you go through this thing. I do.
Un gigantesque astéroïde se rapproche de la Terre, menaçant de détruire toute vie sur la planète Hammond organise les évacuations vers le site Alpha, mais reste au SGC. SG-1 parvient à réparer un cargo Goa’uld abandonné et à installer une bombe atomique sur l’aérolithe. Mais elle découvre alors que son cœur est constitué de Naqquadah. L’explosion anéantirait également la planète, un piège certainement conçu par les Goa’ulds. Sam a alors l’idée d’actionner l’hyperespace du cargo, faisant passer le corps céleste à travers la terre, évitant ainsi la collision. SG-1 est alors récupérée par la Tok’ra.
L’épisode s’inscrit parfaitement vers l’évolution de Stargate SG-1 vers un space-opera davantage classique. Une fois les préliminaires effectués de manière aussi efficace qu’amusante (désopilante équipe de scientifiques), le récit se résume à un catalogue à peu près exhaustif des malheurs pouvant s’abattre sur un vaisseau spatial en mission : panne de moteurs, pluie de météorites, manque d’énergie, etc. Mais ce classicisme se voit plus que contrebalancé par le rythme soutenu du récit, ainsi qu’une mise en scène des plus pertinentes, sachant tirer le meilleur parti de superbes décors sans pour autant négliger l’émotion et l’excellente interprétation. Le suspense se maintient jusqu’à l’ultime minute, grâce à un parfait minutage des effets.
Le mieux étant l’ennemi du bien, on note toutefois un certain acharnement avec l’affaire des cinq fils jaunes, pour le coup on se situe plus près de la Septième Compagnie que d’Armageddon ! Le récit ne se limite heureusement pas à l’événementiel, mais trace également un beau portrait de cette solidarité face au péril entremêlée d’humour, faisant le charme de SG-1, tandis que Sam se voit avec justice mise en avant. Après plusieurs épisodes très denses, où SG-1 œuvre en conjonction avec d’autres races, on apprécie ces retrouvailles centrée sur la seule équipe. Le Général Hammond, à l’héroïsme et au sens du devoir dépourvus de toute ostentation reçoit ici un bel hommage, avec un Don S. Davis remarquablement expressif.
Il y a visiblement des espaces ouverts dans les casques des tenues spatiales de Teal'c et O'Neill.
On peut entendre leurs pas à l'intérieur du vaisseau, alors qu'il n'y a pas d'atmosphère pour propager le son.
Il demeure possible que l'astéroïde ait été envoyé par Anubis (notamment suite à ses promesses de destruction de la Terre proférées lors de l’épisode précédent). Après tout, il en existe de réels aérolithes se nommant Anubis et Apophis. Apophis a ainsi frôlé la Terre le 09 janvier 2013.
Jack déclare I've seen this movie... It hits Paris. Il s'agit d'un clin d'oeil au film Armageddon (1998), au scénario très similaire à celui de l'épisode. Une pluie de météorites s'y abat sur Paris.
Le titre original « Fail safe » fait allusion au terme technique désignant le moment ou toute tentative de déviation du corps céleste est devenue impossible.
Le chien aperçu dans la séquence initiale est celui du producteur Michael Greenburg, Emeline.
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Le Guerrier (The Warrior, 5-18, **)
- I honor he who would kill his god. And to his brethren of the Tau'ri, slayers of Ra, Hathor, Setekh, Heru'ur, Sokar, Cronos, and Apophis.
- Well, somebody's been keeping score.
Le Jaffa K’Tano a tué son maître Imhotep et est devenu le leader d’une importante rébellion. A la demande de Maître Bra’tac, SG-1 lui apporte armes et provisions. Mais O’Neill n’apprécie pas K’Tano, fanatisant ses troupes à l’extrême (jusqu’à susciter des attentats suicides) et créant un nouveau culte autour de sa personne. Teal’c lui est pourtant favorable, jusqu’à créer une crise au sein de SG-1. Cependant K’Tano envoie Teal’c dans une mission désespérée, dans la forteresse de Yu. Teal’c est capturé mais Yu lui révèle la vérité : K’tano ,n’est autre qu’Imhotep, qui a eu l’idée de susciter cette révolte afin de gagner e pouvoir contre les Grands Maîtres Libéré, Teal’c défie Imhotep en combat singulier et le tue.
Du fait de son argument astucieux mais aussi très simple, l’épisode doit supporter une phase d’exposition trop délayée, lestée de trop nombreuses scènes de Capoeira, jusqu’à virer au clip de démonstration. Comme souvent durant les temps morts, SG-1s’active pour distraire le spectateur, O’Neill et ses ineffables talents de diplomate en tête. On retient également une savoureuse démonstration de tir au P-90 de la part de Sam, mais l’impression d’un relatif manque de substance demeure. L’épisode s’anime avec la survenue de la crise entre Teal’c et Jack, suscitée par la progressive révélation de la vraie nature fanatique et impitoyable de « K’tano » (excellent Rick Worthy).
Comme souvent cette saison, nos héros se trouvent confrontés à un choix difficile et celui de Teal’c permet à Christopher Judge de réaliser un superbe numéro d’interprétation. On pourrait regretter de voir le Jaffa (ainsi que Maître Bra’tac en personne !) se faire aussi aisément dupé, mais, dans le contexte, il s’agit d’une option réaliste. On apprécie la finesse de Yu, libérant Teal’c afin de s’assurer du trépas de son rival Imhotep, une indication subtile qu’Anubis n’en a pas fini avec lui. Le duel final se montre prenant, mais pâtît de ralentis indigestes, une nouvelles fois de Capoeira. Au total un épisode non dépourvu d’intérêt, à l’originale idée initiale, mais inégal dans son développement.
Quand K'Tano active le DHD, les glyphes ne s'allument pas.
Peter DeLuise accomplit un autre de ses habituels caméros : lors de la harangue de K'Tano, il est le Jaffa s'exclamant An army has weapons ! An army has food !.
Le style de combat Jaffa nommé Mustaba est en fait la brésilienne Capoeira.
Le scénario est écrit par Deluise et Judge, sur une idée originale de ce dernier.
Rick Worthy (K'Tano) est également connu pour diverses apparitions dans Star Trek et pour le rôle du Cylon Simon dans Battlestar Galactica. Il incarne également le Vampire Alpha, ennemi récurrent des frères Winchester dans Supernatural.
Durant le duel contre K'Tano, la baton de Teal'c est aperçu brisé, avant que l'évènement ne survienne.
K'tano se déclare ancien Primat d'Imhotep. Ce dernier fut un Goa'uld mineur, mais une importante figure de l'histoire égyptienne. Selon la tradition, il fut le premier bâtisseur de pyramide, au cours de la Troisième Dynastie (troisème millénaire avant JC). Il présida ainsi au passage des bâtiments en terre cuite à ceux en pierre. Il joua aussi un grand rôle dans le développement dans la médecine égyptienne. Passé dans la culture populaire, il devient notamment l'antagoniste récurrent de la saga La Momie (1999).
- I honor he who would kill his god. And to his brethren of the Tau'ri, slayers of Ra, Hathor, Setekh, Heru'ur, Sokar, Cronos, and Apophis.
- Well, somebody's been keeping score.
Le Jaffa K’Tano a tué son maître Imhotep et est devenu le leader d’une importante rébellion. A la demande de Maître Bra’tac, SG-1 lui apporte armes et provisions. Mais O’Neill n’apprécie pas K’Tano, fanatisant ses troupes à l’extrême (jusqu’à susciter des attentats suicides) et créant un nouveau culte autour de sa personne. Teal’c lui est pourtant favorable, jusqu’à créer une crise au sein de SG-1. Cependant K’Tano envoie Teal’c dans une mission désespérée, dans la forteresse de Yu. Teal’c est capturé mais Yu lui révèle la vérité : K’tano ,n’est autre qu’Imhotep, qui a eu l’idée de susciter cette révolte afin de gagner e pouvoir contre les Grands Maîtres Libéré, Teal’c défie Imhotep en combat singulier et le tue.
Du fait de son argument astucieux mais aussi très simple, l’épisode doit supporter une phase d’exposition trop délayée, lestée de trop nombreuses scènes de Capoeira, jusqu’à virer au clip de démonstration. Comme souvent durant les temps morts, SG-1s’active pour distraire le spectateur, O’Neill et ses ineffables talents de diplomate en tête. On retient également une savoureuse démonstration de tir au P-90 de la part de Sam, mais l’impression d’un relatif manque de substance demeure. L’épisode s’anime avec la survenue de la crise entre Teal’c et Jack, suscitée par la progressive révélation de la vraie nature fanatique et impitoyable de « K’tano » (excellent Rick Worthy).
Comme souvent cette saison, nos héros se trouvent confrontés à un choix difficile et celui de Teal’c permet à Christopher Judge de réaliser un superbe numéro d’interprétation. On pourrait regretter de voir le Jaffa (ainsi que Maître Bra’tac en personne !) se faire aussi aisément dupé, mais, dans le contexte, il s’agit d’une option réaliste. On apprécie la finesse de Yu, libérant Teal’c afin de s’assurer du trépas de son rival Imhotep, une indication subtile qu’Anubis n’en a pas fini avec lui. Le duel final se montre prenant, mais pâtît de ralentis indigestes, une nouvelles fois de Capoeira. Au total un épisode non dépourvu d’intérêt, à l’originale idée initiale, mais inégal dans son développement.
Quand K'Tano active le DHD, les glyphes ne s'allument pas.
Peter DeLuise accomplit un autre de ses habituels caméros : lors de la harangue de K'Tano, il est le Jaffa s'exclamant An army has weapons ! An army has food !.
Le style de combat Jaffa nommé Mustaba est en fait la brésilienne Capoeira.
Le scénario est écrit par Deluise et Judge, sur une idée originale de ce dernier.
Rick Worthy (K'Tano) est également connu pour diverses apparitions dans Star Trek et pour le rôle du Cylon Simon dans Battlestar Galactica. Il incarne également le Vampire Alpha, ennemi récurrent des frères Winchester dans Supernatural.
Durant le duel contre K'Tano, la baton de Teal'c est aperçu brisé, avant que l'évènement ne survienne.
K'tano se déclare ancien Primat d'Imhotep. Ce dernier fut un Goa'uld mineur, mais une importante figure de l'histoire égyptienne. Selon la tradition, il fut le premier bâtisseur de pyramide, au cours de la Troisième Dynastie (troisème millénaire avant JC). Il présida ainsi au passage des bâtiments en terre cuite à ceux en pierre. Il joua aussi un grand rôle dans le développement dans la médecine égyptienne. Passé dans la culture populaire, il devient notamment l'antagoniste récurrent de la saga La Momie (1999).
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Menace (Menace, 5-19, ****)
- Colonel, you said to look for anything uncharacteristic of the indigenous civilization.
- I would never say anything like that.
Sur un monde anéanti par les Réplicateurs, SG-1 découvre un androïde féminin désactivé, relevant d’une technologie très avancée. Sam la réactive au SGC, dans l’espoir de découvrir comment elle a pu résister aux terribles machines. L’androïde, nommée Reese, s’avère dotée de la personnalité d’une très jeune fille et elle sympathise avec Daniel. Cependant il apparaît que c’est elle qui a créé les Réplicateurs, par nanotechnologie, comme ses jouets. Ceux-ci ont échappé à son contrôle et anéanti la population, avant de partir. Reese, en fait ultra paranoïaque, suscite d’autres Réplicateurs et tente de franchir la Porte. Daniel tente de la raisonner, quand Jack l’abat. Les Réplicateurs sont désintégrés, mais Daniel pense que c’est Reese qui en a volontairement décidé ainsi, avant de mourir.
En premier ressort, l’intrigue de Menace résulte très linéaire et prévisible, s’inscrivant dans l’un des grands poncifs de Stargate SG-1 : un péril refranchit la Porte en compagnie de nos héros, qui doivent en suite y faire face, en ultimes défenseurs de la Terre. Et pourtant l’épisode sort tout à fait du lot, grâce à de précieuses qualités. Le récit révèle ainsi de cruciales informations quant à l’origine des Réplicateurs, un complément indispensable et passionnant apporté à ces figures désormais irremplaçables de la saga. Une révélation savamment progressive. L’ironie voyant ces prédateurs absolus naitre du besoin de compagnie d’une jeune fille produit un remarquable effet. Les péripéties développent un rare suspense, jusqu’à l’ultime récit d’une histoire pimentée par les vues toujours impressionnantes des vagues de Réplicateurs, parmi lesquelles Reese se meut telle une effrayante reine des ténèbres. Ces scènes de guerre ont été déjà vues ailleurs, mais les situer au sein même du SGC accroit encore les enjeux. Incidemment, cela nous vaut aussi le plaisir de découvrir Hammond en treillis et sur la ligne de front, avec un Don S. Davis toujours aussi convainquant.
L’intrigue se centre efficacement sur SG-1, chacun de ses membres voyant ses capacités sollicitées, dans un tout parfaitement coordonné. Surtout, Menace sait développer un double niveau de récit, un affrontement psychologique venant s’ajouter aux scènes de bataille. La passionnante ambivalence de Reese, interprétée avec sensibilité par Danielle Nicolet se situant au cœur des débats. Générant une palpable intensité dramatique, elle interpelle directement le spectateur, avec un paroxysme atteint lors de la bouleversante confrontation finale. Une crise d’une rare intensité éclate alors entre Daniel et Jack, que le récit laisse astucieusement le soin de trancher au public. L’un des sommets d’une saison durant laquelle les membres de SG-1 auront été confrontés à des choix plus difficiles qu’à l’accoutumée. Michael Shanks se montre bouleversant, Menace s’affirmant en définitive comme un grand épisode Daniel Jackson, une ultime ironie au moment où celui-ci s’apprête à pendre congé. Daniel va décidément bien nous manquer, ainsi que sa captivante et si complexe relation avec Jack O’Neill.
Il s'agit de l'épisode n° 107, marquant donc le terme de la première partie de ce parcours de Stargate SG-1 (hormis les téléfilms conclusifs).
La scène pré générique fut tournée le 11 septembre 2001. Quand survint la nouvelle de l'attentat, Christopher Judge demanda à être placé en arrière plan, éprouvant une grande difficulté à se concentrer. Sa famille se trouvait alors à New York.
Lexa Doig fut un temps considérée pour jouer l'androïde Reese, mais elle refusa, considérant que le rôle aurait doublon avec celui qu'elle tenait alors dans Andromeda. En saisons 8 et 9 elle incarnera cependant le Dr Carolyn Lam, affectée au SGC. En 2003, elle épousa Michael Shanks.
Danielle Nicolet (Reese) est notamment connue pour le rôle de Caryn dans Troisième planète après le Soleil.
Hammond apparaît en tenue de combat et participe à l'action, ce qui demeurera toujours très rare au cours de la série (également dans There But for the Grace of God et Into the Fire).
Martin Wood réalise un caméo : il est le militaire placé derrière Jack durant la bataille contre les Réplicateurs.
La dépouille de Reese sera remise aux Asgards, qui pourront ainsi développer leur connaissance des Réplicateurs. Ils se serviront notamment d’une commande implantée dans on cerveau, afin de tous les attirer sur une même planète et bloquer celle-ci dans une stase temporelle (Unnatural Selection, 6-12).
- Colonel, you said to look for anything uncharacteristic of the indigenous civilization.
- I would never say anything like that.
Sur un monde anéanti par les Réplicateurs, SG-1 découvre un androïde féminin désactivé, relevant d’une technologie très avancée. Sam la réactive au SGC, dans l’espoir de découvrir comment elle a pu résister aux terribles machines. L’androïde, nommée Reese, s’avère dotée de la personnalité d’une très jeune fille et elle sympathise avec Daniel. Cependant il apparaît que c’est elle qui a créé les Réplicateurs, par nanotechnologie, comme ses jouets. Ceux-ci ont échappé à son contrôle et anéanti la population, avant de partir. Reese, en fait ultra paranoïaque, suscite d’autres Réplicateurs et tente de franchir la Porte. Daniel tente de la raisonner, quand Jack l’abat. Les Réplicateurs sont désintégrés, mais Daniel pense que c’est Reese qui en a volontairement décidé ainsi, avant de mourir.
En premier ressort, l’intrigue de Menace résulte très linéaire et prévisible, s’inscrivant dans l’un des grands poncifs de Stargate SG-1 : un péril refranchit la Porte en compagnie de nos héros, qui doivent en suite y faire face, en ultimes défenseurs de la Terre. Et pourtant l’épisode sort tout à fait du lot, grâce à de précieuses qualités. Le récit révèle ainsi de cruciales informations quant à l’origine des Réplicateurs, un complément indispensable et passionnant apporté à ces figures désormais irremplaçables de la saga. Une révélation savamment progressive. L’ironie voyant ces prédateurs absolus naitre du besoin de compagnie d’une jeune fille produit un remarquable effet. Les péripéties développent un rare suspense, jusqu’à l’ultime récit d’une histoire pimentée par les vues toujours impressionnantes des vagues de Réplicateurs, parmi lesquelles Reese se meut telle une effrayante reine des ténèbres. Ces scènes de guerre ont été déjà vues ailleurs, mais les situer au sein même du SGC accroit encore les enjeux. Incidemment, cela nous vaut aussi le plaisir de découvrir Hammond en treillis et sur la ligne de front, avec un Don S. Davis toujours aussi convainquant.
L’intrigue se centre efficacement sur SG-1, chacun de ses membres voyant ses capacités sollicitées, dans un tout parfaitement coordonné. Surtout, Menace sait développer un double niveau de récit, un affrontement psychologique venant s’ajouter aux scènes de bataille. La passionnante ambivalence de Reese, interprétée avec sensibilité par Danielle Nicolet se situant au cœur des débats. Générant une palpable intensité dramatique, elle interpelle directement le spectateur, avec un paroxysme atteint lors de la bouleversante confrontation finale. Une crise d’une rare intensité éclate alors entre Daniel et Jack, que le récit laisse astucieusement le soin de trancher au public. L’un des sommets d’une saison durant laquelle les membres de SG-1 auront été confrontés à des choix plus difficiles qu’à l’accoutumée. Michael Shanks se montre bouleversant, Menace s’affirmant en définitive comme un grand épisode Daniel Jackson, une ultime ironie au moment où celui-ci s’apprête à pendre congé. Daniel va décidément bien nous manquer, ainsi que sa captivante et si complexe relation avec Jack O’Neill.
Il s'agit de l'épisode n° 107, marquant donc le terme de la première partie de ce parcours de Stargate SG-1 (hormis les téléfilms conclusifs).
La scène pré générique fut tournée le 11 septembre 2001. Quand survint la nouvelle de l'attentat, Christopher Judge demanda à être placé en arrière plan, éprouvant une grande difficulté à se concentrer. Sa famille se trouvait alors à New York.
Lexa Doig fut un temps considérée pour jouer l'androïde Reese, mais elle refusa, considérant que le rôle aurait doublon avec celui qu'elle tenait alors dans Andromeda. En saisons 8 et 9 elle incarnera cependant le Dr Carolyn Lam, affectée au SGC. En 2003, elle épousa Michael Shanks.
Danielle Nicolet (Reese) est notamment connue pour le rôle de Caryn dans Troisième planète après le Soleil.
Hammond apparaît en tenue de combat et participe à l'action, ce qui demeurera toujours très rare au cours de la série (également dans There But for the Grace of God et Into the Fire).
Martin Wood réalise un caméo : il est le militaire placé derrière Jack durant la bataille contre les Réplicateurs.
La dépouille de Reese sera remise aux Asgards, qui pourront ainsi développer leur connaissance des Réplicateurs. Ils se serviront notamment d’une commande implantée dans on cerveau, afin de tous les attirer sur une même planète et bloquer celle-ci dans une stase temporelle (Unnatural Selection, 6-12).
Dernière édition par Estuaire44 le Lun 20 Mai 2013 - 19:31, édité 1 fois
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
La Sentinelle (The Sentinel, 5-20, *)
- Just out of curiosity, how many years did you promise to take off their sentence if they managed to fix this?
- Actually they'll get a few more years out of this.
- More?
- They were on Death Row.
La planète Latona est depuis toujours protégée par une arme mystérieuse, la Sentinelle. Mais deux agents du NID, en tentant de s’en emparer, l’ont déréglé, avant d’être arrêtés par SG-1, lors des évènements de La Clef de voute. La planète est investie par les troupes du Goa’uld Svarog. Présente en mission diplomatique, SG-9 est détruite, hormis Grogan. SG-1 fait alliance avec les deux prisonniers, pour réparer la Sentinelle, un résultat finalement obtenu grâce au sacrifice de ces derniers.
Insérer un loner léger entre les épisodes conséquents précédents et les dramatiques évènements à venir constituait une bonne idée. Retrouver nos vertes forêts canadiennes perdues de vue depuis quelques temps, fait également plaisir. Malheureusement, entre une mise en place réussie et un final quelque peu sensationnaliste, The Sentinel se résume à un vaste et ennuyeux surplace. L’action se résume à des allées et venues répétitives entre les trois points figés que sont les combats statiques (Teal’c’ et Sam massacrent les jaffas comme à la parade), la Sentinelle, où Daniel et les deux acolytes du NID ne cessent de manipuler un engin faisant bip, jusqu’au ridicule, et la palais où les palabres creuses et sans cachet s’éternisent. L’épisode gâche ainsi la participation, d’abord réjouissante avec Henry Gibson. Encore une fois la série joue avec ses arcs personnels, mais ici sans guère de réussite. Les deux agents du NID ne suscitent pas grand-chose hormis quelques poncifs et un final larmoyant, tandis que Grogan n’accomplit quasiment rien durant tout le récit. Un épisode en creux avant le final de saison.
Les coordonnées SGC de Latona sont P2A-018.
Au début de l'épisode, Grogan se présente à Hammond comme sergent, alors qu'il est lieutenant.
Henry Gibson (Marul) est une figure régulière des séries américaines depuis les années 60. Récemment il participe ainsi à Boston Justice (le juge Brown).
Peter DeLuise accomplit un nouveau caméo : il est la voix de Svarog.
Svarog était l’un des Grands Maîtres assistant à la conférence de Sans issue. Son destin demeure peu clair à l’issue de l’épisode, mais il ne réapparaitra pas par la suite.
Svarog est le dieu primordial du panthéon slave, régnant sur le du feu et la métallurgie, mais aussi le soleil. Souvent représenté par un gigantesque dragon, il est à l’origine de l’ordonnancement de l’univers.
- Just out of curiosity, how many years did you promise to take off their sentence if they managed to fix this?
- Actually they'll get a few more years out of this.
- More?
- They were on Death Row.
La planète Latona est depuis toujours protégée par une arme mystérieuse, la Sentinelle. Mais deux agents du NID, en tentant de s’en emparer, l’ont déréglé, avant d’être arrêtés par SG-1, lors des évènements de La Clef de voute. La planète est investie par les troupes du Goa’uld Svarog. Présente en mission diplomatique, SG-9 est détruite, hormis Grogan. SG-1 fait alliance avec les deux prisonniers, pour réparer la Sentinelle, un résultat finalement obtenu grâce au sacrifice de ces derniers.
Insérer un loner léger entre les épisodes conséquents précédents et les dramatiques évènements à venir constituait une bonne idée. Retrouver nos vertes forêts canadiennes perdues de vue depuis quelques temps, fait également plaisir. Malheureusement, entre une mise en place réussie et un final quelque peu sensationnaliste, The Sentinel se résume à un vaste et ennuyeux surplace. L’action se résume à des allées et venues répétitives entre les trois points figés que sont les combats statiques (Teal’c’ et Sam massacrent les jaffas comme à la parade), la Sentinelle, où Daniel et les deux acolytes du NID ne cessent de manipuler un engin faisant bip, jusqu’au ridicule, et la palais où les palabres creuses et sans cachet s’éternisent. L’épisode gâche ainsi la participation, d’abord réjouissante avec Henry Gibson. Encore une fois la série joue avec ses arcs personnels, mais ici sans guère de réussite. Les deux agents du NID ne suscitent pas grand-chose hormis quelques poncifs et un final larmoyant, tandis que Grogan n’accomplit quasiment rien durant tout le récit. Un épisode en creux avant le final de saison.
Les coordonnées SGC de Latona sont P2A-018.
Au début de l'épisode, Grogan se présente à Hammond comme sergent, alors qu'il est lieutenant.
Henry Gibson (Marul) est une figure régulière des séries américaines depuis les années 60. Récemment il participe ainsi à Boston Justice (le juge Brown).
Peter DeLuise accomplit un nouveau caméo : il est la voix de Svarog.
Svarog était l’un des Grands Maîtres assistant à la conférence de Sans issue. Son destin demeure peu clair à l’issue de l’épisode, mais il ne réapparaitra pas par la suite.
Svarog est le dieu primordial du panthéon slave, régnant sur le du feu et la métallurgie, mais aussi le soleil. Souvent représenté par un gigantesque dragon, il est à l’origine de l’ordonnancement de l’univers.
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Zénith (Meridian, 5-21, ****)
- I’m ready to move on. It’s what I want. I have to go now. I’m going to miss you, guys. Thank you, for everything.
SG-1 négocie avec les dirigeants de la nation de Kalowna le partage de connaissances Goa’ulds, dont un dérivé du Naqquadah, particulièrement énergétique. Sur le point d’être attaqué par un voisin, Kalowna cherche à fabriquer une bombe surpuissante. Un accident survient dans le laboratoire, irradiant mortellement Daniel. La autorités l’accusent de sabotage mais Jonas, scientifique ayant sympathisé avec l’archéologue, révèle que Daniel s’est en fait sacrifié pour éviter une terrible explosion. En remerciement, il remet le minerai à Jack. Daniel agonise, tandis que ses amis se succèdent à son chevet. Jacob survient et tente de le soigner grâce à une technologie goa’uld. Mais Oma Dessala a entrepris de sauver Daniel en le guidant vers l’Ascension et Jack accepte de le laisser partir.
Meridian se montre pleinement à la hauteur de l’évènement majeur que représente le départ de Daniel (certes temporaire, amis avec le recul seulement). Toute la partie Jonas sert manifestement à introduire le remplaçant de l’archéologue. Même si cela n’est pas formellement annoncé, il faudrait être aveugle pour ne pas le voir. mais le récit s’effectue avec suffisament de soin dans les péripéties et les décors pour que cela ne relève pas du simple prétexte, tout en s’inscrivant idéalement dans al trame de fond de l’affrontement contre les Goa’ulds. Ce segment se montre déjà émouvant par ce qu’il exprime de l’attachement de jack envers Daniel et sa volonté désespérée que sa mémoire ne soit pas entachée. Surtout on découvre avec plaisir un Corin Nemec pétillant de vitalité et d’humour, prouvant d’emblée qu’il peut assumer la lourde charge de la relève. On éprouve déjà l’envie de retrouver le personnage même si l’impression dominante demeure la tristesse face au départ de Daniel. En effet Stargate SG-1 perd ici un irremplaçable pilier, mais l’un des deux seuls protagonistes existant déjà avant sa création !
Le grand mérite de Meridian réside dans son ton parfaitement juste, générant une émotion vraie, sans jamais tomber dans le pathos excessif. Le défilé des membres de SG-1 au chevet de l’agonisant relève certes d’une figure classique, mais la qualité des dialogues et de l’interprétation leur apporte une indéniable force. On appréciera particulièrement la fraternité exprimée entre Daniel et Jack, leurs piques et rivalité s’effaçant à l’orée de la mort, pour laisser transparaître leur si grande amitié. C’est à la simple et très beau. La mise en scène sait pareillement éviter les effets mélodramatiques, tout en permettant aux excellents acteurs de s’exprimer pleinement. La présence de Mel Harris apporte un dimension nouvelle à Oma Dessala, désormais pleinement incarnée. On retrouve avec délectation ses aphorismes zen inimitables (La rivière ne peut mentir, le chant de l’eau est à tous.), savoureux et tombant toujours à pic. Ses échanges avec Daniel évite le piège de l’habituel examen de passage, au contraire c’est astucieusement elle qui doit convaincre Daniel qu’il mérite l’Ascension. Le bilan effectué par ce denier se montre bouleversant, notamment autour de Sha’re et de Sarah. Michael Shanks effectue avec succès un méta dialogue, tant c’est lui qui s’exprime lors des adieux de Daniel.
Kelowna se trouve sur la planète P2S-4C3.
Cet épisode marque la disparition temporaire de Daniel, du fait de son Ascension. A quelques brèves interventions près, il sera remplacé par Jonas durant toute la saison 6. Michael Shanks souhaitait prendre du recul, estimant avoir fait le tour de son personnage, dont il regrettait le manque d'évolution.
Oma Dessala est désormais interprétée par Mel Harris, qui conservera le rôle jusqu’à son terme.
L'épisode introduit le remplaçant de Daniel, Jonas Quinn, incarné par Corin Nemec (Parker Lewis ne perd jamais). Jonas, scientifique émérite de Kelowna, parviendra à prendre progressivement sa place au sein de l'équipe et à surmonter la défiance de Jack O'Neill... Tout comme celle du public, d'abord très nostalgique de Daniel. Après le retour de Daniel en début de saison 7 (après avoir été déchu suite à sa confrontation avec Anubis), Jonas prendra place parmi les dirigeants de sa planète, apaisée et libérée d'Anubis.
- I’m ready to move on. It’s what I want. I have to go now. I’m going to miss you, guys. Thank you, for everything.
SG-1 négocie avec les dirigeants de la nation de Kalowna le partage de connaissances Goa’ulds, dont un dérivé du Naqquadah, particulièrement énergétique. Sur le point d’être attaqué par un voisin, Kalowna cherche à fabriquer une bombe surpuissante. Un accident survient dans le laboratoire, irradiant mortellement Daniel. La autorités l’accusent de sabotage mais Jonas, scientifique ayant sympathisé avec l’archéologue, révèle que Daniel s’est en fait sacrifié pour éviter une terrible explosion. En remerciement, il remet le minerai à Jack. Daniel agonise, tandis que ses amis se succèdent à son chevet. Jacob survient et tente de le soigner grâce à une technologie goa’uld. Mais Oma Dessala a entrepris de sauver Daniel en le guidant vers l’Ascension et Jack accepte de le laisser partir.
Meridian se montre pleinement à la hauteur de l’évènement majeur que représente le départ de Daniel (certes temporaire, amis avec le recul seulement). Toute la partie Jonas sert manifestement à introduire le remplaçant de l’archéologue. Même si cela n’est pas formellement annoncé, il faudrait être aveugle pour ne pas le voir. mais le récit s’effectue avec suffisament de soin dans les péripéties et les décors pour que cela ne relève pas du simple prétexte, tout en s’inscrivant idéalement dans al trame de fond de l’affrontement contre les Goa’ulds. Ce segment se montre déjà émouvant par ce qu’il exprime de l’attachement de jack envers Daniel et sa volonté désespérée que sa mémoire ne soit pas entachée. Surtout on découvre avec plaisir un Corin Nemec pétillant de vitalité et d’humour, prouvant d’emblée qu’il peut assumer la lourde charge de la relève. On éprouve déjà l’envie de retrouver le personnage même si l’impression dominante demeure la tristesse face au départ de Daniel. En effet Stargate SG-1 perd ici un irremplaçable pilier, mais l’un des deux seuls protagonistes existant déjà avant sa création !
Le grand mérite de Meridian réside dans son ton parfaitement juste, générant une émotion vraie, sans jamais tomber dans le pathos excessif. Le défilé des membres de SG-1 au chevet de l’agonisant relève certes d’une figure classique, mais la qualité des dialogues et de l’interprétation leur apporte une indéniable force. On appréciera particulièrement la fraternité exprimée entre Daniel et Jack, leurs piques et rivalité s’effaçant à l’orée de la mort, pour laisser transparaître leur si grande amitié. C’est à la simple et très beau. La mise en scène sait pareillement éviter les effets mélodramatiques, tout en permettant aux excellents acteurs de s’exprimer pleinement. La présence de Mel Harris apporte un dimension nouvelle à Oma Dessala, désormais pleinement incarnée. On retrouve avec délectation ses aphorismes zen inimitables (La rivière ne peut mentir, le chant de l’eau est à tous.), savoureux et tombant toujours à pic. Ses échanges avec Daniel évite le piège de l’habituel examen de passage, au contraire c’est astucieusement elle qui doit convaincre Daniel qu’il mérite l’Ascension. Le bilan effectué par ce denier se montre bouleversant, notamment autour de Sha’re et de Sarah. Michael Shanks effectue avec succès un méta dialogue, tant c’est lui qui s’exprime lors des adieux de Daniel.
Kelowna se trouve sur la planète P2S-4C3.
Cet épisode marque la disparition temporaire de Daniel, du fait de son Ascension. A quelques brèves interventions près, il sera remplacé par Jonas durant toute la saison 6. Michael Shanks souhaitait prendre du recul, estimant avoir fait le tour de son personnage, dont il regrettait le manque d'évolution.
Oma Dessala est désormais interprétée par Mel Harris, qui conservera le rôle jusqu’à son terme.
L'épisode introduit le remplaçant de Daniel, Jonas Quinn, incarné par Corin Nemec (Parker Lewis ne perd jamais). Jonas, scientifique émérite de Kelowna, parviendra à prendre progressivement sa place au sein de l'équipe et à surmonter la défiance de Jack O'Neill... Tout comme celle du public, d'abord très nostalgique de Daniel. Après le retour de Daniel en début de saison 7 (après avoir été déchu suite à sa confrontation avec Anubis), Jonas prendra place parmi les dirigeants de sa planète, apaisée et libérée d'Anubis.
Dernière édition par Estuaire44 le Mar 21 Mai 2013 - 0:13, édité 1 fois
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Quelle note pour Zenith Estuaire ?
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Aaaah Jonas... Je l'ai longtemps détesté lui. J'ai même carrément boudé la série à ce moment là, j'en suis pas fière, Jonas se révèle être une très bonne recrue
TorriGilly- Duc(hesse)
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
**** pour Zénith
C'est vrai qu'au départ c'était un peu mission impossible pour Jonas, mais il s'en est sorti au mieux. On verra ça bientôt !
C'est vrai qu'au départ c'était un peu mission impossible pour Jonas, mais il s'en est sorti au mieux. On verra ça bientôt !
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Révélations (Revelations, 5-22, ****)
- Please, Teal'c, don't give me that 'way of the warrior' crap. I get enough of that from Colonel O'Neill.
Grâce à sa mystérieuse technologie, Anubis a pu mettre au point des boucliers et un armement permettant à ses vaisseaux de surpasser les Asgards. Il détruit celui de Thor et s’empare de ce dernier, tout en menaçant le laboratoire de l’Asgard Heimdall, vital pour la survie de cette race. Freyr appelle SG-1 à la rescousse, celle-ci s’opposant pour la première fois directement à Anubis, secondé par Osiris. Teal’c et Jack s’infiltrent sur le vaisseau mère du Grand Maître, guidé par Sam depuis le laboratoire. Finalement Thor et Heimdall, ainsi que ses travaux, peuvent être évacués, tandis qu’une flotte complète d’Asgards oblige Anubis à se retirer, alors que Yu l’attaque. L’étude de Reese à permis de marquer des points contre les Réplicateurs et de dégager plusieurs vaisseaux.
Dans la droite ligne de la saison, Revelations exploite parfaitement les différents arcs créés jusqu’ici. Toutes les principales forces en présence se donnent rendez-vous pour ce qui semblait alors représenter l’ultime opus de la série. Cette plaisante impression d’un panorama général se voit encore rehaussée par de nouvelles informations promettant de prometteurs développements. Revelations n’hésite ainsi pas à faire bouger les lignes, relativisant la toute puissance des Asgards et achevant d’instaurer l’aura d’Anubis comme parachèvement de la période, mais aussi promesse de passionnants affrontements futurs. L’univers Stargate reste cependant fidèle à sa ligne de non expansion indéfinie, car l’on saisit déjà d’où vient cette énigmatique technologie, succédant au retour en force précédent des Anciens.
Hormis son aspect de point d’orgue d’une saison bâtie avec talent, Revelations développe de remarquables qualités intrinsèques. Comme sil se doit, la production consacre d’importants moyens à ce final, nous valant une profusion d’effets spéciaux réussis et élégants (notamment autour des batailles spatiales), mais aussi de remarquables décors. Heimdall représente une excellente surprise, composant une (une ?) Asgard plus humanisée et pétulante qu’à l’ordinaire, tandis que le retour de Thor apporte une vraie émotion. Il en va de même pour les divergentes réactions des membres de SG-1 au départ de Daniel, toutes finement étudiées. L’action ne connaît aucun temps mort et là aussi joue astucieusement des différentes technologies des forces en présence.
A l’issue de cette saison 5, les auteurs de Stargate Sg-1 ont décidément atteint une parfaite maîtrise de leur sujet. Rien en manque à la réussite de Revelations, avec la présence de deux antagonistes particulièrement gouteux : le minéral et impérieux Anubis, dont l’aspect dématérialisé s’avère remarquable, mais aussi une féline et narquoise Osiris. C’est toujours un plaisir que de retrouver Anna-Louise Plowman, ici articulément en verve. Le trouble d’Osiris à l’annonce de la disparition de Daniel constitue un astucieux rappel de la relation particulière unissant le Goa’uld à l’archéologue. Revelations parvient à la fois à représenter une acceptable conclusion pour Stargate SG-1, avec ce souffle évoquant la présence immanente de Daniel et de jolis clins d’oïl dans les dialogues finaux, mais aussi la promesse d’excellents lendemains, un superbe performance.
Même s'il n'apparaît pas à l'écran, Michael Shanks participe tout de même à l'épisode, en réalisant une nouvelle fois la voix de Thor.
La voix d'Heimdall est assurée par Theryl Rothery, l'interprète de Janet.
Dans le panthéon nordique, Heimdall est le dieu gardien d'Ásgard, veillant sur Bifrost, le pont séparant la résidence divine des plans inférieurs. Il tient un rôle important dans le film Thor (2011).
On apprend ici que les Asgards se reproduisent uniquement par clonage et qu'il s'agit d'une race mourante.
Martin Wood effectue ici un caméo, apparaissant en train de discuter avec Siler, près de l'ascenseur.
Après avoir été maintes fois évoqué en cours de saison, Anubis apparaît ici pour la première fois, incarné par David Palffy. Ce terrible grand Maître goa'uld a partiellement accompli l'Ascension en dupant Oma Desala. Devenu immatériel, il peut aussi posséder des hôtes, quoique ceux-ci finissent alors par périr. Sa maîtrise des connaissances des Anciens et ses pouvoirs vont faire de lui un adversaire particulièrement redoutable pour SG-1, jusqu'en fin de saison 8. Il s'apprête alors à éliminer toute vie dans la galaxie, quand il est vaincu par Oma Desala, celle-ci l'entrainant dans un duel sans fin (Threads, 8-18). Palffy incarnait déjà Sokar en saison 3.
Anubis est le dieu égyptien de la mort, souvent représenté avec une tête de chacal noir.
L'épisode fut proposé aux Visual Effects Society Awards, pour l'animation d'Anubis, ainsi qu'à d'autres prix. Il remporta le Gemini Award (Canada) du meilleur effet spécial.
Revelations est le dernier épisode diffusé sur Showtime, la série migrant ensuite sur Sci-Fi Channel, future Syfy.
Pour une fois la saison ne s'achève pas sur un cliffhanger, la poursuite de Stargate SG-1, étant alors problématique. L’évènement met fin à la tradition des doubles épisodes établissant un pont entre deux saisons et séparés par un cliffhanger. Un tel procédé ne sera en effet plus appliqué qu’entre les saisons 9 et 10.
- Please, Teal'c, don't give me that 'way of the warrior' crap. I get enough of that from Colonel O'Neill.
Grâce à sa mystérieuse technologie, Anubis a pu mettre au point des boucliers et un armement permettant à ses vaisseaux de surpasser les Asgards. Il détruit celui de Thor et s’empare de ce dernier, tout en menaçant le laboratoire de l’Asgard Heimdall, vital pour la survie de cette race. Freyr appelle SG-1 à la rescousse, celle-ci s’opposant pour la première fois directement à Anubis, secondé par Osiris. Teal’c et Jack s’infiltrent sur le vaisseau mère du Grand Maître, guidé par Sam depuis le laboratoire. Finalement Thor et Heimdall, ainsi que ses travaux, peuvent être évacués, tandis qu’une flotte complète d’Asgards oblige Anubis à se retirer, alors que Yu l’attaque. L’étude de Reese à permis de marquer des points contre les Réplicateurs et de dégager plusieurs vaisseaux.
Dans la droite ligne de la saison, Revelations exploite parfaitement les différents arcs créés jusqu’ici. Toutes les principales forces en présence se donnent rendez-vous pour ce qui semblait alors représenter l’ultime opus de la série. Cette plaisante impression d’un panorama général se voit encore rehaussée par de nouvelles informations promettant de prometteurs développements. Revelations n’hésite ainsi pas à faire bouger les lignes, relativisant la toute puissance des Asgards et achevant d’instaurer l’aura d’Anubis comme parachèvement de la période, mais aussi promesse de passionnants affrontements futurs. L’univers Stargate reste cependant fidèle à sa ligne de non expansion indéfinie, car l’on saisit déjà d’où vient cette énigmatique technologie, succédant au retour en force précédent des Anciens.
Hormis son aspect de point d’orgue d’une saison bâtie avec talent, Revelations développe de remarquables qualités intrinsèques. Comme sil se doit, la production consacre d’importants moyens à ce final, nous valant une profusion d’effets spéciaux réussis et élégants (notamment autour des batailles spatiales), mais aussi de remarquables décors. Heimdall représente une excellente surprise, composant une (une ?) Asgard plus humanisée et pétulante qu’à l’ordinaire, tandis que le retour de Thor apporte une vraie émotion. Il en va de même pour les divergentes réactions des membres de SG-1 au départ de Daniel, toutes finement étudiées. L’action ne connaît aucun temps mort et là aussi joue astucieusement des différentes technologies des forces en présence.
A l’issue de cette saison 5, les auteurs de Stargate Sg-1 ont décidément atteint une parfaite maîtrise de leur sujet. Rien en manque à la réussite de Revelations, avec la présence de deux antagonistes particulièrement gouteux : le minéral et impérieux Anubis, dont l’aspect dématérialisé s’avère remarquable, mais aussi une féline et narquoise Osiris. C’est toujours un plaisir que de retrouver Anna-Louise Plowman, ici articulément en verve. Le trouble d’Osiris à l’annonce de la disparition de Daniel constitue un astucieux rappel de la relation particulière unissant le Goa’uld à l’archéologue. Revelations parvient à la fois à représenter une acceptable conclusion pour Stargate SG-1, avec ce souffle évoquant la présence immanente de Daniel et de jolis clins d’oïl dans les dialogues finaux, mais aussi la promesse d’excellents lendemains, un superbe performance.
Même s'il n'apparaît pas à l'écran, Michael Shanks participe tout de même à l'épisode, en réalisant une nouvelle fois la voix de Thor.
La voix d'Heimdall est assurée par Theryl Rothery, l'interprète de Janet.
Dans le panthéon nordique, Heimdall est le dieu gardien d'Ásgard, veillant sur Bifrost, le pont séparant la résidence divine des plans inférieurs. Il tient un rôle important dans le film Thor (2011).
On apprend ici que les Asgards se reproduisent uniquement par clonage et qu'il s'agit d'une race mourante.
Martin Wood effectue ici un caméo, apparaissant en train de discuter avec Siler, près de l'ascenseur.
Après avoir été maintes fois évoqué en cours de saison, Anubis apparaît ici pour la première fois, incarné par David Palffy. Ce terrible grand Maître goa'uld a partiellement accompli l'Ascension en dupant Oma Desala. Devenu immatériel, il peut aussi posséder des hôtes, quoique ceux-ci finissent alors par périr. Sa maîtrise des connaissances des Anciens et ses pouvoirs vont faire de lui un adversaire particulièrement redoutable pour SG-1, jusqu'en fin de saison 8. Il s'apprête alors à éliminer toute vie dans la galaxie, quand il est vaincu par Oma Desala, celle-ci l'entrainant dans un duel sans fin (Threads, 8-18). Palffy incarnait déjà Sokar en saison 3.
Anubis est le dieu égyptien de la mort, souvent représenté avec une tête de chacal noir.
L'épisode fut proposé aux Visual Effects Society Awards, pour l'animation d'Anubis, ainsi qu'à d'autres prix. Il remporta le Gemini Award (Canada) du meilleur effet spécial.
Revelations est le dernier épisode diffusé sur Showtime, la série migrant ensuite sur Sci-Fi Channel, future Syfy.
Pour une fois la saison ne s'achève pas sur un cliffhanger, la poursuite de Stargate SG-1, étant alors problématique. L’évènement met fin à la tradition des doubles épisodes établissant un pont entre deux saisons et séparés par un cliffhanger. Un tel procédé ne sera en effet plus appliqué qu’entre les saisons 9 et 10.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Top 5 saison 5
1) Zénith
Les adieux particulièrement émouvants (et heureusement temporaires) de Daniel à la série. Les scènes avec ses amis trouvent le ton juste, tandis que les sentences zen de la lumineuse Oma Desala ont conservé toute leur saveur. Jonas bénéfice également d’une parfaite entrée en scène, très prometteuse pour la suite.
2) Wormhole X-Treme
Le retour de Martins s’accompagne comme de juste d’un épisode hilarant et totalement décalé, mais aussi audacieux. Les critiques du petit monde des séries télé ne manquent pas de sel, tandis que Stargate SG1 s’auto pastiche avec inventivité. Un centième épisode aux innombrables private jokes qui raviront les amateurs.
3) Révélations
L’épisode parient à apporter une conclusion à la fois spectaculaire et satisfaisante à Stargate SG-1, au moment où le renouvèlement de celle-ci est encore loin d’être assuré. Les auteurs ménagent cependant l’avenir avec talent, tout en nous offrant une palpitante aventure réunissant l’ensemble des figures de la série.
4) La Tombe
Aux lisières du film d’épouvante, cet épisode claustrophobe au possible se montre aussi éprouvant qu’intense. Le décor de la ziggourat babylonienne demeure l’une des grandes réussites de la saison en la matière, parfait écrin pour un Goa’uld particulièrement diabolique.
5) Menace
L’opus nous apporte de précieuses informations concernant l’origine des Réplicateurs, tout en l’accompagnant du portrait joliment ambivalent de leur créatrice. Le récit le paroxysme d’une tendance forte de la saison, voyant nos héros confrontés à des choix plus malaisés qu’à l’accoutumée.
1) Zénith
Les adieux particulièrement émouvants (et heureusement temporaires) de Daniel à la série. Les scènes avec ses amis trouvent le ton juste, tandis que les sentences zen de la lumineuse Oma Desala ont conservé toute leur saveur. Jonas bénéfice également d’une parfaite entrée en scène, très prometteuse pour la suite.
2) Wormhole X-Treme
Le retour de Martins s’accompagne comme de juste d’un épisode hilarant et totalement décalé, mais aussi audacieux. Les critiques du petit monde des séries télé ne manquent pas de sel, tandis que Stargate SG1 s’auto pastiche avec inventivité. Un centième épisode aux innombrables private jokes qui raviront les amateurs.
3) Révélations
L’épisode parient à apporter une conclusion à la fois spectaculaire et satisfaisante à Stargate SG-1, au moment où le renouvèlement de celle-ci est encore loin d’être assuré. Les auteurs ménagent cependant l’avenir avec talent, tout en nous offrant une palpitante aventure réunissant l’ensemble des figures de la série.
4) La Tombe
Aux lisières du film d’épouvante, cet épisode claustrophobe au possible se montre aussi éprouvant qu’intense. Le décor de la ziggourat babylonienne demeure l’une des grandes réussites de la saison en la matière, parfait écrin pour un Goa’uld particulièrement diabolique.
5) Menace
L’opus nous apporte de précieuses informations concernant l’origine des Réplicateurs, tout en l’accompagnant du portrait joliment ambivalent de leur créatrice. Le récit le paroxysme d’une tendance forte de la saison, voyant nos héros confrontés à des choix plus malaisés qu’à l’accoutumée.
Une pause et on retrouve la saison 5 des Avengers courant Juin.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Et nous voilà à la moitié ! Beau travail E44, aussi efficace que preste !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
La saison 5 est en ligne!
http://www.theavengers.fr/index.php/hors-serie/annees-1990/stargate-sg1-1997-2007/stargate-sg-1-saison-5
http://www.theavengers.fr/index.php/hors-serie/annees-1990/stargate-sg1-1997-2007/stargate-sg-1-saison-5
Invité- Invité
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Parmi l'excellent dossier Gates d'Io9 :
Les moments les plus drôles de Stargate (il en manque)
http://io9.com/5801016/the-funniest-moments-from-throughout-stargate-history/
Les problèmes de SGU
http://io9.com/5404417/how-stargate-universe-can-win-back-your-love
Les moments les plus drôles de Stargate (il en manque)
http://io9.com/5801016/the-funniest-moments-from-throughout-stargate-history/
Les problèmes de SGU
http://io9.com/5404417/how-stargate-universe-can-win-back-your-love
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
La blague de Teal'c n'a même pas été citée, boouuh la honteEstuaire44 a écrit:Les moments les plus drôles de Stargate (il en manque)
http://io9.com/5801016/the-funniest-moments-from-throughout-stargate-history/
TorriGilly- Duc(hesse)
- Age : 33
Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Peut-être que la sélection ne comprend que des moments d'humour que les Terriens peuvent comprendre. L'humour Jaffa, c'est une autre dimension...
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Amanda Tapping à la Phoenix Comic Con, à propos de la Naomi de Supernatural
https://youtu.be/kKLpqTOOFJw
https://youtu.be/VzuJlxTYgd8
Christopher Judge, à propos de SG-1 et de ses nouveaux projets
https://youtu.be/6v9t0ycOovM
https://youtu.be/kKLpqTOOFJw
https://youtu.be/VzuJlxTYgd8
Christopher Judge, à propos de SG-1 et de ses nouveaux projets
https://youtu.be/6v9t0ycOovM
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
L'excellent site What Culture ! débute une rétro de SG1
http://whatculture.com/tv/stargate-sg-1-retrospective-review-children-of-the-gods.php
http://whatculture.com/tv/stargate-sg-1-retrospective-review-children-of-the-gods.php
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Des nouvelles de Teryl Rothery (Janet) : elle va tenir un rôle récurrent dans la saison 2 de la série en vogue Arrow. Elle y joue Jean Loring, une avocate très tonique (et aussi fiancée du super héros Atom, mais celui-ci n'est pas encore annoncé dans cette série basée sur les personnages DC Comics)
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Arkalis vient d'annoncer la production du deuxième épisode de Stargate Unleashed. Il devrait sortir en fin d'année et tous les comédiens reprendront leur rôles. Une première image promo est parue, avec une Carter en fâcheuse posture.
http://www.gateworld.net/news/wp-content/uploads/2013/08/unleashed-episode2.jpg
Estuaire44- Empereur
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Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
TorriGilly- Duc(hesse)
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Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Quoi, c'est RDA ??????? Oh, il est si mignon !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
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