Série "Stargate - SG1" (1)
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Quoi, c'est RDA ??????? Oh, il est si mignon !
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Déjà la bonne coupe de cheveux !
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Ouiiiii c'est bien RDA, déjà à croquer
TorriGilly- Duc(hesse)
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Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Joseph Mallozi, l'un des meilleurs scénaristes des Gates, évoque le possible avenir de la franchise
http://www.unificationfrance.com/?29159-Stargate-Et-si-l-univers-des
http://www.unificationfrance.com/?29159-Stargate-Et-si-l-univers-des
Estuaire44- Empereur
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Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Des nouvelles de Gary Jones (Chevron Guy, Walter) toujours pas blasé d'être reconnu par les fans et de participer aux conventions
http://www.walesonline.co.uk/lifestyle/showbiz/stargate-sg-1-star-swansea-still-6104879
http://www.walesonline.co.uk/lifestyle/showbiz/stargate-sg-1-star-swansea-still-6104879
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Un ami l'ayant rencontré m'a dit qu'il avait été assez distant et pas vraiment souriant
TorriGilly- Duc(hesse)
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Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Tu as prévu d'être au salon Paris Manga pour demain ? Histoire de voir Skaara ?
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
J'y vais dimanche
TorriGilly- Duc(hesse)
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Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Ok, on compte sur toi pour le CR !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
SAISON 6 (2002-2003)
La sixième saison comportait plusieurs défis à relever. Il en va ainsi de l’intégration d’abord malaisée de Corin Nemec en remplacement de Michael Shanks. Le changement ne connut pas un succès immédiat du fait des difficultés habituelles de l’intégration d’un nouveau personnage au sein d’une série connaissant déjà un long parcours, tant auprès du public que de l’équipe. Daniel laissait un vide immense, mais l’intégration progressive de Jonas s’effectua finalement avec succès, un parallèle astucieux étant établi entre la défiance initiale de Jack O’Neill et celle des fans. Les auteurs allaient saisir les potentialités nouvelles apportées par Jonas pour renouveler la série, ce dernier s’avérant similaire à Daniel par son enthousiaste curiosité mais d’un parcours très différent. Le transfert de Showtime à Sci-Fi Channel (devenu depuis Syfy) signifia un changement d’habitudes mais le public suivit massivement le mouvement et ne marqua aucun signe d’usure par la suite.
Outre l’introduction de Jonas, les auteurs surent en effet faire connaître des évolutions majeures à SG-1 (Teal’c perdant son symbiote et n’étant plus le seul Alien du groupe, Jack devant temporairement un Tok’ra, etc.) dans une ambiance dramatisée. Les relations entre personnages évoluèrent également du fait d’une moindre présence de Richard Dean Anderson, désireux de se consacrer davantage à sa famille. La montée toujours plus pressante du péril représenté par Anubis n’empêche pas Ba’al de trouver sa place dans un duo original à la tête des Goa’ulds. Les Réplicateurs évoluèrent eux-aussi, devant humanoïdes et débutant un arc s’étendant jusqu’à la saison 8. Les rares apparitions de Daniel pimentèrent également cette saison, au total très particulière mais une nouvelle fois réussie.
La sixième saison comportait plusieurs défis à relever. Il en va ainsi de l’intégration d’abord malaisée de Corin Nemec en remplacement de Michael Shanks. Le changement ne connut pas un succès immédiat du fait des difficultés habituelles de l’intégration d’un nouveau personnage au sein d’une série connaissant déjà un long parcours, tant auprès du public que de l’équipe. Daniel laissait un vide immense, mais l’intégration progressive de Jonas s’effectua finalement avec succès, un parallèle astucieux étant établi entre la défiance initiale de Jack O’Neill et celle des fans. Les auteurs allaient saisir les potentialités nouvelles apportées par Jonas pour renouveler la série, ce dernier s’avérant similaire à Daniel par son enthousiaste curiosité mais d’un parcours très différent. Le transfert de Showtime à Sci-Fi Channel (devenu depuis Syfy) signifia un changement d’habitudes mais le public suivit massivement le mouvement et ne marqua aucun signe d’usure par la suite.
Outre l’introduction de Jonas, les auteurs surent en effet faire connaître des évolutions majeures à SG-1 (Teal’c perdant son symbiote et n’étant plus le seul Alien du groupe, Jack devant temporairement un Tok’ra, etc.) dans une ambiance dramatisée. Les relations entre personnages évoluèrent également du fait d’une moindre présence de Richard Dean Anderson, désireux de se consacrer davantage à sa famille. La montée toujours plus pressante du péril représenté par Anubis n’empêche pas Ba’al de trouver sa place dans un duo original à la tête des Goa’ulds. Les Réplicateurs évoluèrent eux-aussi, devant humanoïdes et débutant un arc s’étendant jusqu’à la saison 8. Les rares apparitions de Daniel pimentèrent également cette saison, au total très particulière mais une nouvelle fois réussie.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Un compte rendu, mmmmmh non, la flemme Mais je peux faire un résuméDearesttara a écrit:Ok, on compte sur toi pour le CR !
Avec mes quelques de Gaters préférés, on est allé se battre pour avoir des places au premier rang lors du panel, mais on a fini au 3ème. C'est triste. Mais ça ne nous a pas empêché de se faire remarquer par l'animateur [qui s'amusait à dire "Stargate" pour qu'on hurle "ouaaaaaiiiiiiiiis" ] et les guests [enfin, surtout Alexis Cruz ].
D'ailleurs Alexis a été super sympa, c'est un gars très accessible et qui se prend pas la tête. Au moment du photoshoot, on s'est tous les deux sentis un peu bête, on a sorti en même temps "hi how are you? ...... Fine thanks & you?" *regard dans le blanc des yeux* puis *rire* Ouiiiii je suis encore tombée amoureuse [oui, je trouve un nouveau chéri à chaque salon/convention ]
Sinon pour les autres acteurs, Finn Jones a eu l'air d'être assez en retrait, il parlait pas trop. Natalia Tena est très sympa, elle a l'air d'être assez proche de ses fans. Robert Singleton est super drôle et très sympa. Et le meilleur pour la fin, môssieur Sylvester McCoy, wouaaah, ce gars est juste énorme, à chaque fois qu'il ouvrait la bouche on était mort de rire. A 70 ans il a quand même réussi a courser Singleton pour le frapper avec sa canne, magique! [Et puis... Avoir l'un des Docteur en face de soi c'est quand même la classe, même si on ne suit pas trop Dr Who ]
Voilààààà Dear
Ah, et sinon, au quizz juste avant le panel, j'ai répondu correctement à deux questions [c'était limite si j'étais pas debout sur ma chaise pour être sûre d'être vu lol] et j'ai gagné le DVD et le Blu-Ray de Battlestar Galactica Blood&Chrome [je le vend 20€ si quelqu'un est intéressé ]. J'ai pris ma revanche sur février où j'arrêtais pas de lever la main et on m'avait jamais choisi
TorriGilly- Duc(hesse)
- Age : 33
Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Très sympa cette journée !
Rédemption (Redemption, 6-01/02, ****)
- I am Anubis !Humans of the Tau'ri ! Your End of Days finally approaches! There will be no mercy!
- Oh, come on! Who talks like that?
Alors que SG-1 peine à se remettre du départ de Daniel et que Jack manifeste de la défiance envers SG-1. Teal’c doit revenir dans la rébellion jaffa. Son épouse, gravement malade, décède rapidement, ce qui provoque une crise avec son fils, Rya’c. Anubis attaque alors le SGC en en surchargeant d’énergie la Porte, ce qui menace de provoquer une explosion cataclysmique. Sam et McKay peinent à trouver une solution, mais Jonas a alors l’idée d’expulser la Porte dans l’hyper espace grâce au tout nouveau X-02 piloté par Jack. De leur côté Teal’c et Rya’c, réconciliés et aidés sar Maître Bra’tac détruisent l’arme d’Anubis. Le SGC parvient à acheter leur porte aux Russes et Jack accepte que Jonas intègre SG-1.
Contrairement à ses prédécesseurs, ce pilote de saison de ne bénéficie pas de l’effet d’entraiment qu’induisait le traditionnel cliffhanger assurant une jonction dynamique entre les deux périodes. Au lieu de tenter d’en reconstituer artificiellement l’atmosphère frénétique, robert C. Cooper va opter pour l’exact contrepoint, en prenant le temps de développer un récit très riche, parfaite carte de visite de la série auprès du potentiel nouveau public suscité par l’arrivée sur Sci-Fi. Sur un tempo longtemps tranquille, il nous révèle un habile état des lieux de l’univers de la série, utilisant Jonas comme un nouveau venu auquel s’identifie le téléspectateur. Au long de scènes fluides, entre humour et émotion, on découvre ainsi Sam en grande sœur, ou Teal’c avec lequel se crée déjà une complicité entre venus d’ailleurs. Il s’avère particulièrement touchant de découvrir Jack incapable de choisir un remplaçant à Daniel, sans avouer qu’il refuse ainsi d’entériner une insupportable absence.
Jonas, interprété avec un étonnant naturel par Corin Nemec, se montre lui même passionnant, proche de Daniel par l’optimisme et l’insatiable curiosité d’un esprit brillant, mais aussi d’une tonalité décalée assez irrésistible. La caméra si mobile de Martin Wood en profite pour nous régaler d’une balade au sein du SGC et de la salle d’embarquement, mais aussi de la rébellion Jaffa. L’inépuisable et alerte scénario introduit plusieurs changements majeurs appelés à s’épanouir (accession à l’espace galactique, perspective de Jaffas pouvant s’émanciper de leurs symbiotes). Le retour de Rodney McKay, toujours aussi crispant qu’hilarant, enrichit encore cette première partie où l’on regrettera seulement le pesant pathos instauré autour de Rya’c, incarné sans nuances par Neil Denis. Les amateurs de la Tueuse de Sunnydale pourront y discerner un alter ego masculin de Dawn, c’est tout dire. La progressive montée en puissance du péril goa’uld souligne la stature d’Anubis, dont la spectaculaire apparition permet de renouer avec la grande tradition des cliffhangers.
A près ce parfait lever de rideau sur la nouvelle saison, la seconde partie du double épisode sait varier les plaisirs en laissant cette fois libres à l’action, avec l’un de ces récits épiques où excelle Stargate SG-1. Les péripéties spectaculaires de l’infiltration guerrière menée par les jaffas rassasieront les amateurs du genre. Même une certaine naïveté autour d’un Rya’c propulsé au rang de combattant se voit avalisé par l’entrain de l’histoire. Le suspense cette fois technologique se nouant au SGC ne va sans s’accompagner de jargon (certes souvent apprécié par les amateurs de Science-fiction), mais demeure compréhensible et habilement menée. Il s’adorne encore des pépites d’humour générées par les savoureuses prises de bec entre Sam et Rodney, on en redemande. Alors qu’O’Neill se montre déjà en retrait, les auteurs parachèvent habilement l’intégration de Jonas dans SG-1 grâce à son intervention déterminante. Le décor se voit ainsi définitivement dressé pour une saison 6 alliant déjà parfaitement griffe de la série et nouveautés.
Les images du générique connaissent plusieurs changements. Michael Shanks est également remplacé par Corin Nemec
Les évènements se déroulent trois mois après la conclusion de la saison précédente. Ce laps de temps à permis à Jonas d'intégrer l'ensemble des travaux de Daniel, grâce à son intellect supérieur.
Il s'agit du tout premier épisode diffusé sur Sci-Fi Channel en remplacement de Showtime.
Etrangement, quand sonne l'alarme Jack et Sam se ruent dans la salle d'embarquement, donc à la merci d'un d'éventuel danger émanant de la Porte. La procédure, toujours respectée, veut que l'on se rende au poste de contrôle, relativement protégé.
Le rôle de Shaq'rel fut d'abord proposé à l'acteur d'Andromeda Keith Hamilton Cobb, qui déclina la proposition.
Martin Wood effectue deux nouvelles apparitions. En première partie, il discute avec Siler, près de l'ascenseur. En seconde, il parle avec l'un des techniciens du générateur d'impulsions.
La jambe blessée de Jack est due à un incident survenu à Richard Dean Anderson Il se fit mal au genou lors d'une chute, alors qu'il se promenait avec sa fille âgée de trois ans, peu de temps avant le début du tournage de la saison.
Jack déclare : All check. Phasers ?. Les phaseurs sont les armes individuelles des équipages de la Fédération, dans Star Trek Classic. Phaser est le diminutif pour Phased Array Laser.
Jack dit également : We just don't know where it will send me, right? Who cares, as long as it's a galaxy far, far away. Ils 'agit évidemment cette fois d'un clin d'œil à Star Wars.
L'indicateur du temps d'ouverture de la Porte des Etoiles ne cesse d'évoluer au cours de l'action. Il est également visible en image non inversée dans le reflet de la vitre, mais il s'agit d'un choix délibéré de Martin Wood, désireux que l'information soit toujours perceptible par le public.
La Porte pèse 64 000 pounds, soit à peu près 29 tonnes (et non 32 comme l’indique la traduction française, la livre anglo-saxonne ne s’élevant pas à 500 grammes comme la notre, mais à 453,59).
Jack largue la Porte à 120 km d'altitude, or l'on aperçoit des nuages, ce qui est impossible à cette hauteur.
Après avoir interprété Sokar, David Palffy devient ici Anubis. Contrairement à ce que certains spectateurs crurent à l'époque, il n'existe aucun lien entre les deux personnages.
L'image du X-302 lors de l'expulsion du cockpit est en fait tirée d'une mission Apollo. Walter déclare que la scène est retransmise par satellite, mais elle est manifestement filmée depuis un hélicoptère.
Le futur X-303, le fameux Promotheus, et évoqué pour la première fois. Hammond commente que ses plans ont du être communiqués aux Russes en échange de l'usage de leur Porte
Le double épisode fut nominé aux Gemini Awards (trophées canadiens), pour ses effets spéciaux.
- I am Anubis !Humans of the Tau'ri ! Your End of Days finally approaches! There will be no mercy!
- Oh, come on! Who talks like that?
Alors que SG-1 peine à se remettre du départ de Daniel et que Jack manifeste de la défiance envers SG-1. Teal’c doit revenir dans la rébellion jaffa. Son épouse, gravement malade, décède rapidement, ce qui provoque une crise avec son fils, Rya’c. Anubis attaque alors le SGC en en surchargeant d’énergie la Porte, ce qui menace de provoquer une explosion cataclysmique. Sam et McKay peinent à trouver une solution, mais Jonas a alors l’idée d’expulser la Porte dans l’hyper espace grâce au tout nouveau X-02 piloté par Jack. De leur côté Teal’c et Rya’c, réconciliés et aidés sar Maître Bra’tac détruisent l’arme d’Anubis. Le SGC parvient à acheter leur porte aux Russes et Jack accepte que Jonas intègre SG-1.
Contrairement à ses prédécesseurs, ce pilote de saison de ne bénéficie pas de l’effet d’entraiment qu’induisait le traditionnel cliffhanger assurant une jonction dynamique entre les deux périodes. Au lieu de tenter d’en reconstituer artificiellement l’atmosphère frénétique, robert C. Cooper va opter pour l’exact contrepoint, en prenant le temps de développer un récit très riche, parfaite carte de visite de la série auprès du potentiel nouveau public suscité par l’arrivée sur Sci-Fi. Sur un tempo longtemps tranquille, il nous révèle un habile état des lieux de l’univers de la série, utilisant Jonas comme un nouveau venu auquel s’identifie le téléspectateur. Au long de scènes fluides, entre humour et émotion, on découvre ainsi Sam en grande sœur, ou Teal’c avec lequel se crée déjà une complicité entre venus d’ailleurs. Il s’avère particulièrement touchant de découvrir Jack incapable de choisir un remplaçant à Daniel, sans avouer qu’il refuse ainsi d’entériner une insupportable absence.
Jonas, interprété avec un étonnant naturel par Corin Nemec, se montre lui même passionnant, proche de Daniel par l’optimisme et l’insatiable curiosité d’un esprit brillant, mais aussi d’une tonalité décalée assez irrésistible. La caméra si mobile de Martin Wood en profite pour nous régaler d’une balade au sein du SGC et de la salle d’embarquement, mais aussi de la rébellion Jaffa. L’inépuisable et alerte scénario introduit plusieurs changements majeurs appelés à s’épanouir (accession à l’espace galactique, perspective de Jaffas pouvant s’émanciper de leurs symbiotes). Le retour de Rodney McKay, toujours aussi crispant qu’hilarant, enrichit encore cette première partie où l’on regrettera seulement le pesant pathos instauré autour de Rya’c, incarné sans nuances par Neil Denis. Les amateurs de la Tueuse de Sunnydale pourront y discerner un alter ego masculin de Dawn, c’est tout dire. La progressive montée en puissance du péril goa’uld souligne la stature d’Anubis, dont la spectaculaire apparition permet de renouer avec la grande tradition des cliffhangers.
A près ce parfait lever de rideau sur la nouvelle saison, la seconde partie du double épisode sait varier les plaisirs en laissant cette fois libres à l’action, avec l’un de ces récits épiques où excelle Stargate SG-1. Les péripéties spectaculaires de l’infiltration guerrière menée par les jaffas rassasieront les amateurs du genre. Même une certaine naïveté autour d’un Rya’c propulsé au rang de combattant se voit avalisé par l’entrain de l’histoire. Le suspense cette fois technologique se nouant au SGC ne va sans s’accompagner de jargon (certes souvent apprécié par les amateurs de Science-fiction), mais demeure compréhensible et habilement menée. Il s’adorne encore des pépites d’humour générées par les savoureuses prises de bec entre Sam et Rodney, on en redemande. Alors qu’O’Neill se montre déjà en retrait, les auteurs parachèvent habilement l’intégration de Jonas dans SG-1 grâce à son intervention déterminante. Le décor se voit ainsi définitivement dressé pour une saison 6 alliant déjà parfaitement griffe de la série et nouveautés.
Les images du générique connaissent plusieurs changements. Michael Shanks est également remplacé par Corin Nemec
Les évènements se déroulent trois mois après la conclusion de la saison précédente. Ce laps de temps à permis à Jonas d'intégrer l'ensemble des travaux de Daniel, grâce à son intellect supérieur.
Il s'agit du tout premier épisode diffusé sur Sci-Fi Channel en remplacement de Showtime.
Etrangement, quand sonne l'alarme Jack et Sam se ruent dans la salle d'embarquement, donc à la merci d'un d'éventuel danger émanant de la Porte. La procédure, toujours respectée, veut que l'on se rende au poste de contrôle, relativement protégé.
Le rôle de Shaq'rel fut d'abord proposé à l'acteur d'Andromeda Keith Hamilton Cobb, qui déclina la proposition.
Martin Wood effectue deux nouvelles apparitions. En première partie, il discute avec Siler, près de l'ascenseur. En seconde, il parle avec l'un des techniciens du générateur d'impulsions.
La jambe blessée de Jack est due à un incident survenu à Richard Dean Anderson Il se fit mal au genou lors d'une chute, alors qu'il se promenait avec sa fille âgée de trois ans, peu de temps avant le début du tournage de la saison.
Jack déclare : All check. Phasers ?. Les phaseurs sont les armes individuelles des équipages de la Fédération, dans Star Trek Classic. Phaser est le diminutif pour Phased Array Laser.
Jack dit également : We just don't know where it will send me, right? Who cares, as long as it's a galaxy far, far away. Ils 'agit évidemment cette fois d'un clin d'œil à Star Wars.
L'indicateur du temps d'ouverture de la Porte des Etoiles ne cesse d'évoluer au cours de l'action. Il est également visible en image non inversée dans le reflet de la vitre, mais il s'agit d'un choix délibéré de Martin Wood, désireux que l'information soit toujours perceptible par le public.
La Porte pèse 64 000 pounds, soit à peu près 29 tonnes (et non 32 comme l’indique la traduction française, la livre anglo-saxonne ne s’élevant pas à 500 grammes comme la notre, mais à 453,59).
Jack largue la Porte à 120 km d'altitude, or l'on aperçoit des nuages, ce qui est impossible à cette hauteur.
Après avoir interprété Sokar, David Palffy devient ici Anubis. Contrairement à ce que certains spectateurs crurent à l'époque, il n'existe aucun lien entre les deux personnages.
L'image du X-302 lors de l'expulsion du cockpit est en fait tirée d'une mission Apollo. Walter déclare que la scène est retransmise par satellite, mais elle est manifestement filmée depuis un hélicoptère.
Le futur X-303, le fameux Promotheus, et évoqué pour la première fois. Hammond commente que ses plans ont du être communiqués aux Russes en échange de l'usage de leur Porte
Le double épisode fut nominé aux Gemini Awards (trophées canadiens), pour ses effets spéciaux.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
C'est vrai que la saison 6 démarrait fort
TorriGilly- Duc(hesse)
- Age : 33
Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Réunion (Descent, 6-03, ***)
- I mean, those of us who weren't originally from the planet Earth gotta stick together, right ?
- Are you suggesting an alien conspiracy ?
SG-1 et Jacob explorent un vaisseau-mère goa’uld placé en orbite terrestre et déserté par son équipage. Sam découvre qu’il s’agit de l’ha’tak où l’esprit de Thor a été emprisonné en fin de saison précédente. Thor a forcé les Serpents a abandonné les lieux, avant de tenter d’offrir ce présent à ses alliés. L’intervention de Jaffas fidèle à Anubis force le vaisseau à s’écraser au fond de l’océan Pacifique et l’eau gagne rapidement l’ensemble de la structure. SG-1, grâce à plusieurs exploits et à Jonas une nouvelle fois déterminant parvient à s’échapper tout en emportant les cristaux contenant l’esprit de Thor.
L’épisode complète habilement la présentation synthétique de l’univers Stargate proposée au public du nouveau diffuseur, en intégrant les deux seules factions majeures n’étant pas apparues lors du pilote de saison, les Asgards et la Tok’ra. Chacune des parties se voit ainsi opportunément représentée par son meilleur ambassadeur : Thor et Jacob, dont les échanges de piques avec Jack. Ce dernier continue d’ailleurs à moins imprimer sa part à l’action, se contentant pour l’essentiel de doper le récit à l’humour, ce qui n’est certes pas négligeable ! Cela n’empêche pas l’intrigue de se montrer souvent captivante, enchainant prouesses et scènes à suspense, tout en variant finement sa tonalité.
En effet elle se décortique en trois tronçons à la saveur bien distance, d’abord le mystère inhérent au grand classique du space opéra que constitue l’exploration d’un vaisseau errant dans l’espace sans équipage (une énigme aussi fréquente en littérature qu’au petit ou grand écran mais ici fort bien adaptée au format SG-1), puis le flamboiement des affrontements contre les Jaffas et enfin le suspense haletant du film catastrophe pimenté à la sauce Cyber. Le duo Mallozzi/Mulie, à l’inépuisable virtuosité, évite toute lassitude du public devant une histoire ne résumant surtout pas à une accumulation sans âme de péripéties stéréotypées. Le relationnel se montre également délectable, grâce à des acteurs toujours aussi complices, y compris Corin Nemec.
La caméra de Peter DeLuise nous régale d’une exploration fluide de l’architecture goa’uld, tout comme Wood pour le SGC durant Rédemption. Le réalisateur brille également par l’étonnant réalisme de ces décors envahis par la montée des eaux. On regrettera que la présence de l’esprit de Thor se devine trop facilement, ce qui permet d ‘anticiper une partie de l’action, ou que l’auteurs glisse sur certains passages, sans doute onéreux à l’écran (chute du vaisseau ou sa pénétration à partir du sous-marin), d’où quelques accélérations perturbatrices. Jonas s’avère de nouveau le sauveur de la onzième heure, il ne faudrait pas abuser de ce procédé visant à justifier son intégration dans SG-1, jusqu’à lasser.
Teal'c déclare qu'il s'agit de la première mission de Jonas, alors que celui-ci avait participé à au moins une expédition, comme le montre la scène finale de Redemption.
La scène montrant Jack et Sam dans un couloir progressivement envahi par les eaux a été en fait tournée à la piscine olympique de Vancouver. Le décor fut tout entier monté dans un des bassins, puis l'eau fut lentement déversée.
Peter DeLuise réalise un cameo en jouant le Lieutenant Dagwood, spécialiste des submersibles. Il s'agit d'un clin d'œil car DeLuise jouait Seaman Dagwood dans la série SeaQuest, police des mers.
Au cours de l'action Jack, toujours aussi fan, utilise deux expressions fétiches de l'abominable Mr Burns, des Simpson : Excellent et Ahoy-hoy.
Le décor du Ha'tak d'Anubis sera repris dans Wormhole X-treme !. Face aux Hommes en Noir, Martin et Jack se cachent dans ce qui est alors représenté comme un décor inutilisé.
- I mean, those of us who weren't originally from the planet Earth gotta stick together, right ?
- Are you suggesting an alien conspiracy ?
SG-1 et Jacob explorent un vaisseau-mère goa’uld placé en orbite terrestre et déserté par son équipage. Sam découvre qu’il s’agit de l’ha’tak où l’esprit de Thor a été emprisonné en fin de saison précédente. Thor a forcé les Serpents a abandonné les lieux, avant de tenter d’offrir ce présent à ses alliés. L’intervention de Jaffas fidèle à Anubis force le vaisseau à s’écraser au fond de l’océan Pacifique et l’eau gagne rapidement l’ensemble de la structure. SG-1, grâce à plusieurs exploits et à Jonas une nouvelle fois déterminant parvient à s’échapper tout en emportant les cristaux contenant l’esprit de Thor.
L’épisode complète habilement la présentation synthétique de l’univers Stargate proposée au public du nouveau diffuseur, en intégrant les deux seules factions majeures n’étant pas apparues lors du pilote de saison, les Asgards et la Tok’ra. Chacune des parties se voit ainsi opportunément représentée par son meilleur ambassadeur : Thor et Jacob, dont les échanges de piques avec Jack. Ce dernier continue d’ailleurs à moins imprimer sa part à l’action, se contentant pour l’essentiel de doper le récit à l’humour, ce qui n’est certes pas négligeable ! Cela n’empêche pas l’intrigue de se montrer souvent captivante, enchainant prouesses et scènes à suspense, tout en variant finement sa tonalité.
En effet elle se décortique en trois tronçons à la saveur bien distance, d’abord le mystère inhérent au grand classique du space opéra que constitue l’exploration d’un vaisseau errant dans l’espace sans équipage (une énigme aussi fréquente en littérature qu’au petit ou grand écran mais ici fort bien adaptée au format SG-1), puis le flamboiement des affrontements contre les Jaffas et enfin le suspense haletant du film catastrophe pimenté à la sauce Cyber. Le duo Mallozzi/Mulie, à l’inépuisable virtuosité, évite toute lassitude du public devant une histoire ne résumant surtout pas à une accumulation sans âme de péripéties stéréotypées. Le relationnel se montre également délectable, grâce à des acteurs toujours aussi complices, y compris Corin Nemec.
La caméra de Peter DeLuise nous régale d’une exploration fluide de l’architecture goa’uld, tout comme Wood pour le SGC durant Rédemption. Le réalisateur brille également par l’étonnant réalisme de ces décors envahis par la montée des eaux. On regrettera que la présence de l’esprit de Thor se devine trop facilement, ce qui permet d ‘anticiper une partie de l’action, ou que l’auteurs glisse sur certains passages, sans doute onéreux à l’écran (chute du vaisseau ou sa pénétration à partir du sous-marin), d’où quelques accélérations perturbatrices. Jonas s’avère de nouveau le sauveur de la onzième heure, il ne faudrait pas abuser de ce procédé visant à justifier son intégration dans SG-1, jusqu’à lasser.
Teal'c déclare qu'il s'agit de la première mission de Jonas, alors que celui-ci avait participé à au moins une expédition, comme le montre la scène finale de Redemption.
La scène montrant Jack et Sam dans un couloir progressivement envahi par les eaux a été en fait tournée à la piscine olympique de Vancouver. Le décor fut tout entier monté dans un des bassins, puis l'eau fut lentement déversée.
Peter DeLuise réalise un cameo en jouant le Lieutenant Dagwood, spécialiste des submersibles. Il s'agit d'un clin d'œil car DeLuise jouait Seaman Dagwood dans la série SeaQuest, police des mers.
Au cours de l'action Jack, toujours aussi fan, utilise deux expressions fétiches de l'abominable Mr Burns, des Simpson : Excellent et Ahoy-hoy.
Le décor du Ha'tak d'Anubis sera repris dans Wormhole X-treme !. Face aux Hommes en Noir, Martin et Jack se cachent dans ce qui est alors représenté comme un décor inutilisé.
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Prisonnière des glaces (Frozen, 6-04, *) - Doh !
- What is it, O'Neill ?
- I forgot to tape The Simpsons. (…) It's important to me.
Les fouilles sur la base antarctique permettent de découvrir le corps d’une femme ensevelie sous la glace depuis des millions d’années. SG-1 et Janet se rendent sur place. Alors que le site est isolé par une tempête, celle que l’on croyait morte revient à la vie. Jonas établit une communication, tandis que Janet et Sam découvrent qu’l s’agit d’une Ancienne, Ayiana. Mais le corps de celle-ci comporte un virus mortel. Ayiana s’épuise à guérir les membres de l’équipe et finit par décéder une fois transportée au SGC. Jack, mourant, accepte d’être sauvé par l’implantation temporaire d’un symbiote Tok’ra.
La rencontre d’Hibernatus et de Stargate suscite la première cinglante déception de la saison, marquée par l’échec à peu total de cet évènement pourtant prometteur que constituait cette rencontre avec une Ancienne. L’épisode met ainsi Janet à l’honneur mais transforme SG-1, tout comme l’équipe de l’Antarctique en simple commentateurs d’une action défaillante. La responsable de la base est sympathique et l’intrigue, en mode transversal, apporte sa contribution à la future découverte de la Cité Perdue d’Atlantis. Pour le reste ce qui aurait du nous valoir un moment intense tourne très rapidement à un simple suspense médical (réanimation, maladie, etc.) tant de fois subi dans les séries hospitalières et prévisible de bout en bout. L’ennui gagne vite. On note plusieurs facilités scénaristiques comme Sam s’extasiant qu’une Ancienne soit semblable à nous, alors qu’elle en a déjà rencontré un, le mutisme inexpliqué et si pratique d’Ayiana ou l’absence d’explications de diverses péripéties
Filmé sans génie, le huis clos fige l’action sans apporter d’intensité particulière, d’ailleurs la tempête fait totalement doublon avec la quarantaine médicale. L’amusante présence de Bruce Harwood s’avère une frustrante figuration, à l’instar de son collège ne servant qu’à trouver désespérément quelque chose à accomplir à un Jack s’ennuyant ferme. Sa présence souligne une comparaison désastreuse avec l’Ice des X-Files, à la situation comparable mais au combien plus intense et troublant. Ce qi irrite surtout demeure la mauvaise gestion des Anciens, que l’on en doit priver de leur aura mythique que pour des évènements marquants et non pas pour des péripéties pouvant finalement prendre place avec n’importe quelle autre race d’Aliens. On comprend in fine que tout ceci n’a été qu’un prétexte pour justifier l’introduction du symbiote de Jack, mais les Anciens doivent être une fin, pas un moyen secondaire.
Ayiana l'Ancienne est jouée par la sublime mexico-canadienne Ona Grauer. Elle a effectué de très nombreuses apparitions dans des films et séries, surtout d'inspiration fantastique ou de Science-fiction (Sliders, Harsh Realms, V, Fringe, Alone in the Dark, etc.). Elle joue ainsi un mémorable Démon des Carrefours dans l'épisode All Hell Breaks Loose de Supernatural et incarne Emily Young dans Stargate Universe. En 2010, Ona Grauer est Artémis dans Percy Jackson et le Voleur de Foudre. Récemment arrivée au Canada, sa mère a pu l'élever en devenant la traiteuse alimentant l'équipe de tournage de MacGyver.
Ayiana accomplira une apparition dans le pilote de Stargate Atlantis, lors de la reconstitution du départ des Anciens.
Ayiana signifie "Eternel renouveau" en langage Cherokee.
Le Dr. Harold Osbourne est interprété par Bruce Harwood, bien connu dans un autre univers pour être le John Fitzgerald Byers, des Bandits Solitaires.
L'épisode contient un grand nombre d'insertions publicitaires pour l'équipementier sportif The North Face, jusqu'à en insérer le logo sur les uniformes des militaires. Ces images seront effacées par trucage vidéo, lors de la diffusion en Grande Bretagne.
- What is it, O'Neill ?
- I forgot to tape The Simpsons. (…) It's important to me.
Les fouilles sur la base antarctique permettent de découvrir le corps d’une femme ensevelie sous la glace depuis des millions d’années. SG-1 et Janet se rendent sur place. Alors que le site est isolé par une tempête, celle que l’on croyait morte revient à la vie. Jonas établit une communication, tandis que Janet et Sam découvrent qu’l s’agit d’une Ancienne, Ayiana. Mais le corps de celle-ci comporte un virus mortel. Ayiana s’épuise à guérir les membres de l’équipe et finit par décéder une fois transportée au SGC. Jack, mourant, accepte d’être sauvé par l’implantation temporaire d’un symbiote Tok’ra.
La rencontre d’Hibernatus et de Stargate suscite la première cinglante déception de la saison, marquée par l’échec à peu total de cet évènement pourtant prometteur que constituait cette rencontre avec une Ancienne. L’épisode met ainsi Janet à l’honneur mais transforme SG-1, tout comme l’équipe de l’Antarctique en simple commentateurs d’une action défaillante. La responsable de la base est sympathique et l’intrigue, en mode transversal, apporte sa contribution à la future découverte de la Cité Perdue d’Atlantis. Pour le reste ce qui aurait du nous valoir un moment intense tourne très rapidement à un simple suspense médical (réanimation, maladie, etc.) tant de fois subi dans les séries hospitalières et prévisible de bout en bout. L’ennui gagne vite. On note plusieurs facilités scénaristiques comme Sam s’extasiant qu’une Ancienne soit semblable à nous, alors qu’elle en a déjà rencontré un, le mutisme inexpliqué et si pratique d’Ayiana ou l’absence d’explications de diverses péripéties
Filmé sans génie, le huis clos fige l’action sans apporter d’intensité particulière, d’ailleurs la tempête fait totalement doublon avec la quarantaine médicale. L’amusante présence de Bruce Harwood s’avère une frustrante figuration, à l’instar de son collège ne servant qu’à trouver désespérément quelque chose à accomplir à un Jack s’ennuyant ferme. Sa présence souligne une comparaison désastreuse avec l’Ice des X-Files, à la situation comparable mais au combien plus intense et troublant. Ce qi irrite surtout demeure la mauvaise gestion des Anciens, que l’on en doit priver de leur aura mythique que pour des évènements marquants et non pas pour des péripéties pouvant finalement prendre place avec n’importe quelle autre race d’Aliens. On comprend in fine que tout ceci n’a été qu’un prétexte pour justifier l’introduction du symbiote de Jack, mais les Anciens doivent être une fin, pas un moyen secondaire.
Ayiana l'Ancienne est jouée par la sublime mexico-canadienne Ona Grauer. Elle a effectué de très nombreuses apparitions dans des films et séries, surtout d'inspiration fantastique ou de Science-fiction (Sliders, Harsh Realms, V, Fringe, Alone in the Dark, etc.). Elle joue ainsi un mémorable Démon des Carrefours dans l'épisode All Hell Breaks Loose de Supernatural et incarne Emily Young dans Stargate Universe. En 2010, Ona Grauer est Artémis dans Percy Jackson et le Voleur de Foudre. Récemment arrivée au Canada, sa mère a pu l'élever en devenant la traiteuse alimentant l'équipe de tournage de MacGyver.
Ayiana accomplira une apparition dans le pilote de Stargate Atlantis, lors de la reconstitution du départ des Anciens.
Ayiana signifie "Eternel renouveau" en langage Cherokee.
Le Dr. Harold Osbourne est interprété par Bruce Harwood, bien connu dans un autre univers pour être le John Fitzgerald Byers, des Bandits Solitaires.
L'épisode contient un grand nombre d'insertions publicitaires pour l'équipementier sportif The North Face, jusqu'à en insérer le logo sur les uniformes des militaires. Ces images seront effacées par trucage vidéo, lors de la diffusion en Grande Bretagne.
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
L’Expérience secrète (Nightwalkers, 6-05, **)
- People don’t think you’re strange !
- What about Colonel O’Neill?
- Let’s get some lunch
Un scientifique tente de prévenir Sam que le projet d’Adrian Conrad se poursuit, mais il est assassiné. Bien que privée de Jack, toujours en soin chez la Tok’ra, SG-1 remonte la piste jusqu’à un petite ville côtière. Tout en venant à la rescousse d’agents du NID loyaux mais dépassés, l’équipe va découvrir qu’une succursale du milliardaire a continué à étudier des symbiotes. Ceux-ci se sont emparés en secret de la population et construisent en secret un vaisseau spatial pour quitter la Terre. Dupés par Sam, les larves sont éliminées et la nef placée en Zone 51.
Tout comme durant d’autres occasions précédentes, l’épisode ouvre une fenêtre sur l’intéressant combat d’infiltration menés par les Goa’ulds, contournant l’inflexible sentinelle représentée par le SGC. Effectivement on aperçoit qu’il y aurait là un véritable filon de scénarios pour des extraterrestres pouvant finalement assez bien converger vers les fameux Envahisseurs de David Vincent, jusqu’à envisager une potentielle série dérivée. Encore faudrait-il pour cela que les protagonistes naturels de ce théâtre d’opérations, le NID, ne se voit systématiquement brocardé, voire ridiculisé comme cela se vérifie une nouvelle fois ici. SG-1 n’a aucun besoin pour se rehausser d’aller piétiner sur ces platebandes où ses compétences ne paraissent pas irremplaçables. Il reste quel peu naïf de contempler l’élite de l’US Air Force mobilisée pour une telle enquête, au lieu d’aller explorer de nouveaux mondes (à l’instar de ce gigantesque vaisseau spatial construit à partir de rien). Mettre en avant une véritable collaboration avec le NID aurait dynamisé l’histoire tout en ouvrant réellement un nouvel horizon pour l’Univers Stargate.
L’idée de symbiotes ne dominant que de nuit leurs hôtes demeure toutefois astucieuse. De plus le mode récit n’est pas sans connaître des similitudes amusantes avec les X-Files, alors que SG-1 arbore des costumes très Hommes en Noir ou que la référence à la Zone 51 évoque Majestic et Dreamland. Même si on l’aurait préféré un tantinet plus nerveuse, l’enquête se montre solide et bénéficie de belles images au sein de cette petite ville pittoresque de pécheurs. Blu Mankuma pporte une nouvelles fois une palpable présence. Le duo plaisamment antagoniste Jonas/Teal’c divertit décidément à chaque fois, tandis que l’on apprécie de découvrir une Sam parfaitement à la hauteur dans rôle de leader souriante mais affirmée de l’équipe. Son brillant gambit apporte une conclusion efficace à cet opus non dépourvu d’intérêt mais qui aurait pu devenir bien plus riche encore.
L'ordinateur du Dr. Femming indique qu'aucune mémoire n'est utilisée dans le disque dur, ce qui est pour le moins étonnant car dans ce cas il ne pourrait pas fonctionner.
Jack n'apparaît dans l'épisode, un événement très rare (Richard Dean Anderson est plus en retrait cette saison). Daniel manquant aussi à l'appel, il s'agit du premier opus se déroulant sans aucun personnage du film originel. Une telle conjonction se retrouvera dans quatre autres épisodes : Insiders, Uninvited, Line in the Sand et The Road No Taken.
Peter DeLuise accomplit un nouveau caméo : il est dans le groupe sortant du café pour la marche nocturne.
L'enseigne du Crusty Bill's Bar est Sherlock Holmes, un clin d'œil au rôle de détective joué ici par SG-1.
Les différents plans de la ville de Steveston furent effectivement tournés à... Steveston, mais située au Canada et non aux Etats-Unis. Il s'agit d'un ancien village de pêcheurs, désormais intégré à Richmond, dans le Grand Vancouver.
- People don’t think you’re strange !
- What about Colonel O’Neill?
- Let’s get some lunch
Un scientifique tente de prévenir Sam que le projet d’Adrian Conrad se poursuit, mais il est assassiné. Bien que privée de Jack, toujours en soin chez la Tok’ra, SG-1 remonte la piste jusqu’à un petite ville côtière. Tout en venant à la rescousse d’agents du NID loyaux mais dépassés, l’équipe va découvrir qu’une succursale du milliardaire a continué à étudier des symbiotes. Ceux-ci se sont emparés en secret de la population et construisent en secret un vaisseau spatial pour quitter la Terre. Dupés par Sam, les larves sont éliminées et la nef placée en Zone 51.
Tout comme durant d’autres occasions précédentes, l’épisode ouvre une fenêtre sur l’intéressant combat d’infiltration menés par les Goa’ulds, contournant l’inflexible sentinelle représentée par le SGC. Effectivement on aperçoit qu’il y aurait là un véritable filon de scénarios pour des extraterrestres pouvant finalement assez bien converger vers les fameux Envahisseurs de David Vincent, jusqu’à envisager une potentielle série dérivée. Encore faudrait-il pour cela que les protagonistes naturels de ce théâtre d’opérations, le NID, ne se voit systématiquement brocardé, voire ridiculisé comme cela se vérifie une nouvelle fois ici. SG-1 n’a aucun besoin pour se rehausser d’aller piétiner sur ces platebandes où ses compétences ne paraissent pas irremplaçables. Il reste quel peu naïf de contempler l’élite de l’US Air Force mobilisée pour une telle enquête, au lieu d’aller explorer de nouveaux mondes (à l’instar de ce gigantesque vaisseau spatial construit à partir de rien). Mettre en avant une véritable collaboration avec le NID aurait dynamisé l’histoire tout en ouvrant réellement un nouvel horizon pour l’Univers Stargate.
L’idée de symbiotes ne dominant que de nuit leurs hôtes demeure toutefois astucieuse. De plus le mode récit n’est pas sans connaître des similitudes amusantes avec les X-Files, alors que SG-1 arbore des costumes très Hommes en Noir ou que la référence à la Zone 51 évoque Majestic et Dreamland. Même si on l’aurait préféré un tantinet plus nerveuse, l’enquête se montre solide et bénéficie de belles images au sein de cette petite ville pittoresque de pécheurs. Blu Mankuma pporte une nouvelles fois une palpable présence. Le duo plaisamment antagoniste Jonas/Teal’c divertit décidément à chaque fois, tandis que l’on apprécie de découvrir une Sam parfaitement à la hauteur dans rôle de leader souriante mais affirmée de l’équipe. Son brillant gambit apporte une conclusion efficace à cet opus non dépourvu d’intérêt mais qui aurait pu devenir bien plus riche encore.
L'ordinateur du Dr. Femming indique qu'aucune mémoire n'est utilisée dans le disque dur, ce qui est pour le moins étonnant car dans ce cas il ne pourrait pas fonctionner.
Jack n'apparaît dans l'épisode, un événement très rare (Richard Dean Anderson est plus en retrait cette saison). Daniel manquant aussi à l'appel, il s'agit du premier opus se déroulant sans aucun personnage du film originel. Une telle conjonction se retrouvera dans quatre autres épisodes : Insiders, Uninvited, Line in the Sand et The Road No Taken.
Peter DeLuise accomplit un nouveau caméo : il est dans le groupe sortant du café pour la marche nocturne.
L'enseigne du Crusty Bill's Bar est Sherlock Holmes, un clin d'œil au rôle de détective joué ici par SG-1.
Les différents plans de la ville de Steveston furent effectivement tournés à... Steveston, mais située au Canada et non aux Etats-Unis. Il s'agit d'un ancien village de pêcheurs, désormais intégré à Richmond, dans le Grand Vancouver.
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Abysse (Abyss, 6-06, ****)
- Death will only offer a temporary escape. I can revive you again and again, a thousand times if need be. Only once you have told me everything, I ask will you be allowed to die... One last time.
Durant son séjour parmi la Tok’ra, Jack est capturé par Ba’al. En effet son symbiote a tenté de sauver une alliée, esclave proche du Grand Maître. La larve est expulsée durant le combat et ba’al entreprend de torturer Jack pour lui soutirer ses secrets. Daniel rend visite à son ami et, s’il ne peut intervenir, il lui propose de s’échapper via l’Ascension. O’Neill s’y refuse, comptant sur l’intervention de SG-1. Effectivement Teal’c et Sam, avec l’aide d’abord contrainte de la Tok’ra, parviennent à susciter une attaque de la base de Ba’al par Yu, diversion permettant à Jack de s’enfuir avec l’informatrice... Et sans doute grâce à un petit coup de pouce discret de la part de Daniel.
Episode particulièrement riche et délectable que celui-ci. Après une introduction déjà fort gouleyante la saison précédente, Abyss permet à Ba’al de prendre pleinement place au sein de l’Univers Stargate. Les successives dramatiques confrontations avec O’Neill (le début d’une vibrante inimitié jamais démentie entre les deux adversaires) apportent l’espace idéal au formidable Cliff Simon pour démontrer toute la présence et la saveur particulière de son personnage. Brad Wright ne craint pas d’aller nettement plus loin que d’habitude dans la représentation de la torture, se portant sans doute aux confins de ce qu’autorise une série familiale comme Stargate SG-1. Ils ‘avère d’ailleurs émouvant de découvrir la proverbiale volonté de Jack O’Neill s’émousser au fil des séances jusqu’à ne plus demander à Daniel que de lui procurer la mort pour lui éviter de parler. Le coup de main final de Daniel, si léger qu’il demeure comme en suspension, apparaît également comme une excellente idée de scénariste. Le récit sait harmonieusement varier sans effet, délivrant plusieurs pépites de drôlerie ne déséquilibrant jamais l’ensemble.
On raffole de retrouver ces échanges mi chèvre mi chou opposant comme toujours Jack à son ami Daniel, entre ironie incisive de l’un et second degré de l’autre. C’est sans doute dur pour Jonas, Ce ping-pong verbal nous avait bien manqué et se voit rehaussé par le propre humour de Ba’al, évidemment bien particulier. Il s’avère rafraichissant au possible de découvrir un Goa’uld capable de sourire, même de manière narquoise. Le volet SGC de l’intrigue ne sert pas à remplir mais au contraire développe un suspense diplomatique prenant, avec une habile utilisation des différences de philosophie séparant les alliés, Terriens et Tok’ra. La mise en scène se montre particulièrement inspirée tirant le meilleur parti des puits gravitationnels peuplant la base de Ba’al. La nature non égyptienne de ce dernier permet en outre de varier heureusement les décors, tandis que les apparitions mentales de la diaphane informatrice produisent toujours leur effet. L’ensemble produit souvent une réelle atmosphère d’étrange. On regrettera simplement qu’avec une telle matière Abyss ne constitue pas un double épisode, cette réduction de son format suscitant une dommageable accélération des évènements en fin de parcours.
L'épisode marque la première des apparitions de Daniel effectuées en cours de saison, après son Ascension. Michael Shanks est noté en générique comme Special Guest Star.
Quand Jack est réanimé pour la première fois, son vêtement porte le trou laissé par un coup de poignard qui n'a pas encore été donné.
Dans l'épisode The Quest (10.10), quand SG-1, Adria et lui devront abandonner une possession, Ba'al laissera l'un des poignards avec lesquels il torture ici O'Neill. Il précise alors que cet objet a pour lui une grande valeur sentimentale.
- Death will only offer a temporary escape. I can revive you again and again, a thousand times if need be. Only once you have told me everything, I ask will you be allowed to die... One last time.
Durant son séjour parmi la Tok’ra, Jack est capturé par Ba’al. En effet son symbiote a tenté de sauver une alliée, esclave proche du Grand Maître. La larve est expulsée durant le combat et ba’al entreprend de torturer Jack pour lui soutirer ses secrets. Daniel rend visite à son ami et, s’il ne peut intervenir, il lui propose de s’échapper via l’Ascension. O’Neill s’y refuse, comptant sur l’intervention de SG-1. Effectivement Teal’c et Sam, avec l’aide d’abord contrainte de la Tok’ra, parviennent à susciter une attaque de la base de Ba’al par Yu, diversion permettant à Jack de s’enfuir avec l’informatrice... Et sans doute grâce à un petit coup de pouce discret de la part de Daniel.
Episode particulièrement riche et délectable que celui-ci. Après une introduction déjà fort gouleyante la saison précédente, Abyss permet à Ba’al de prendre pleinement place au sein de l’Univers Stargate. Les successives dramatiques confrontations avec O’Neill (le début d’une vibrante inimitié jamais démentie entre les deux adversaires) apportent l’espace idéal au formidable Cliff Simon pour démontrer toute la présence et la saveur particulière de son personnage. Brad Wright ne craint pas d’aller nettement plus loin que d’habitude dans la représentation de la torture, se portant sans doute aux confins de ce qu’autorise une série familiale comme Stargate SG-1. Ils ‘avère d’ailleurs émouvant de découvrir la proverbiale volonté de Jack O’Neill s’émousser au fil des séances jusqu’à ne plus demander à Daniel que de lui procurer la mort pour lui éviter de parler. Le coup de main final de Daniel, si léger qu’il demeure comme en suspension, apparaît également comme une excellente idée de scénariste. Le récit sait harmonieusement varier sans effet, délivrant plusieurs pépites de drôlerie ne déséquilibrant jamais l’ensemble.
On raffole de retrouver ces échanges mi chèvre mi chou opposant comme toujours Jack à son ami Daniel, entre ironie incisive de l’un et second degré de l’autre. C’est sans doute dur pour Jonas, Ce ping-pong verbal nous avait bien manqué et se voit rehaussé par le propre humour de Ba’al, évidemment bien particulier. Il s’avère rafraichissant au possible de découvrir un Goa’uld capable de sourire, même de manière narquoise. Le volet SGC de l’intrigue ne sert pas à remplir mais au contraire développe un suspense diplomatique prenant, avec une habile utilisation des différences de philosophie séparant les alliés, Terriens et Tok’ra. La mise en scène se montre particulièrement inspirée tirant le meilleur parti des puits gravitationnels peuplant la base de Ba’al. La nature non égyptienne de ce dernier permet en outre de varier heureusement les décors, tandis que les apparitions mentales de la diaphane informatrice produisent toujours leur effet. L’ensemble produit souvent une réelle atmosphère d’étrange. On regrettera simplement qu’avec une telle matière Abyss ne constitue pas un double épisode, cette réduction de son format suscitant une dommageable accélération des évènements en fin de parcours.
L'épisode marque la première des apparitions de Daniel effectuées en cours de saison, après son Ascension. Michael Shanks est noté en générique comme Special Guest Star.
Quand Jack est réanimé pour la première fois, son vêtement porte le trou laissé par un coup de poignard qui n'a pas encore été donné.
Dans l'épisode The Quest (10.10), quand SG-1, Adria et lui devront abandonner une possession, Ba'al laissera l'un des poignards avec lesquels il torture ici O'Neill. Il précise alors que cet objet a pour lui une grande valeur sentimentale.
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Résistance (Shadow Play, 6-07, ***)
- I hope you diplomatically told him where to shove it.
Des émissaires de Kelowna, la nation dont est originaire Jonas, se présentent au SGC. Les deux autres puissances de la planète Langara se sont liguées contre elle et la guerre menace. Sans l’aide de la Terre, contre rétribution en Naquadria, ces cataclysmiques bombes à énergie deviendront son ultime recours. Echaudée par ses expériences passées, SG-1 entame des négociations difficiles, lorsque le Pr. Kieran, ancien mentor de Jonas, révèle l’existence d’une résistance dont l’arrivée au pouvoir pourrait résoudre la situation. Mais il s’avère victime de schizophrénie et le contact avec Kelowna est perdu quand débute le conflit.
Stargate SG-1 constitue une série bien plus variée qu’on ne l’imagine parfois et cet épisode se situe dans cette veine de récits diplomatiques ambitieux, dépourvus du moindre coup de vue. L’opposition se déroule uniquement entre esprits, sans altérer le moins du monde l’intérêt de la confrontation. Le fin duo Mallozi/Mullie se montre ici particulièrement à son affaire. Toujours brillamment iconoclaste, il évite le piège d’une situation manichéenne et prévisibles, les arguments de Kelowniens finalement convaincants poussant plus d’une fois dans les cordes une SG-1 renvoyée à ses contradictions. En arrière plan se dessine habilement un débat sur les responsabilités, souvent diablement complexes inhérentes au statut de super puissance. L’interprétation se montre à la hauteur, avec plusieurs comédiens chevronnés invités du jour.
On apprécie de découvrir une Sam une nouvelle fois propulsée en avant, Jonas étant évidemment hors jeu et Jack et Teal’c toujours aussi peu portés sur la diplomatie. Si la mise en scène n’a pas matière à accomplir des prouesses, on note comme souvent la suggestive élégance des décors. Le segment lié au Dr Pr. Kieran, trop rapidement prévisible, ne pèse pas assez sur récit auquel il demeure par trop périphérique. Il permet toutefois de donner de l’espace à Jonas tout en offrant un intéressant rôle de scientifique tourmenté au talentueux Dean Stockwell. On reprochera également à l’épisode de se conclure quelque peu en queue de poisson avec ce point d’interrogation posé sur le devenir de Langara, même si la suite de la série permettra de découvrir la devenir de ce monde.
Peter DeLuise effectue un nouveau caméo : il se tient à côté du bureau de la salle de réunion.
Lors d'une vue de Kelowna, on s'aperçoit que l'une des cheminées aspire la fumée, au lieu de la dégager.
Le Dr. Kieran est interprété par Dean Stockwell, bien connu pour le rôle d'Al dans Code Quantum. Outre une belle carrière au cinéma, il joue également le Cylon Cavil dans Battlestar Galactica, le Modèle Numéro 1.
Langara reparaîtra à plusieurs reprises au cours de la série, ses nations antagonistes parvenant à s’unir face à la menace représentée d’Anubis, puis subissant la Croisade des Oris. La planète servira également de décor à un épisode de Stargate Universe (Seizure, 2.15), avec une ultime apparition de Rodney McKay et de Woolsey.
- I hope you diplomatically told him where to shove it.
Des émissaires de Kelowna, la nation dont est originaire Jonas, se présentent au SGC. Les deux autres puissances de la planète Langara se sont liguées contre elle et la guerre menace. Sans l’aide de la Terre, contre rétribution en Naquadria, ces cataclysmiques bombes à énergie deviendront son ultime recours. Echaudée par ses expériences passées, SG-1 entame des négociations difficiles, lorsque le Pr. Kieran, ancien mentor de Jonas, révèle l’existence d’une résistance dont l’arrivée au pouvoir pourrait résoudre la situation. Mais il s’avère victime de schizophrénie et le contact avec Kelowna est perdu quand débute le conflit.
Stargate SG-1 constitue une série bien plus variée qu’on ne l’imagine parfois et cet épisode se situe dans cette veine de récits diplomatiques ambitieux, dépourvus du moindre coup de vue. L’opposition se déroule uniquement entre esprits, sans altérer le moins du monde l’intérêt de la confrontation. Le fin duo Mallozi/Mullie se montre ici particulièrement à son affaire. Toujours brillamment iconoclaste, il évite le piège d’une situation manichéenne et prévisibles, les arguments de Kelowniens finalement convaincants poussant plus d’une fois dans les cordes une SG-1 renvoyée à ses contradictions. En arrière plan se dessine habilement un débat sur les responsabilités, souvent diablement complexes inhérentes au statut de super puissance. L’interprétation se montre à la hauteur, avec plusieurs comédiens chevronnés invités du jour.
On apprécie de découvrir une Sam une nouvelle fois propulsée en avant, Jonas étant évidemment hors jeu et Jack et Teal’c toujours aussi peu portés sur la diplomatie. Si la mise en scène n’a pas matière à accomplir des prouesses, on note comme souvent la suggestive élégance des décors. Le segment lié au Dr Pr. Kieran, trop rapidement prévisible, ne pèse pas assez sur récit auquel il demeure par trop périphérique. Il permet toutefois de donner de l’espace à Jonas tout en offrant un intéressant rôle de scientifique tourmenté au talentueux Dean Stockwell. On reprochera également à l’épisode de se conclure quelque peu en queue de poisson avec ce point d’interrogation posé sur le devenir de Langara, même si la suite de la série permettra de découvrir la devenir de ce monde.
Peter DeLuise effectue un nouveau caméo : il se tient à côté du bureau de la salle de réunion.
Lors d'une vue de Kelowna, on s'aperçoit que l'une des cheminées aspire la fumée, au lieu de la dégager.
Le Dr. Kieran est interprété par Dean Stockwell, bien connu pour le rôle d'Al dans Code Quantum. Outre une belle carrière au cinéma, il joue également le Cylon Cavil dans Battlestar Galactica, le Modèle Numéro 1.
Langara reparaîtra à plusieurs reprises au cours de la série, ses nations antagonistes parvenant à s’unir face à la menace représentée d’Anubis, puis subissant la Croisade des Oris. La planète servira également de décor à un épisode de Stargate Universe (Seizure, 2.15), avec une ultime apparition de Rodney McKay et de Woolsey.
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Acte de bravoure (The Other Guys, 6-08, ***)
- Bite me, Coombs! At least my heroes exist. If this was a Trek convention you'd be all dressed up like a Klingon.
- Vulcan, Felger, Vulcan ! And I don't know how you can call yourself a scientist and not worship at the altar of Roddenberry.
Deux scientifiques du SGC, Felger, amoureux transi de Samantha Carter, et Coombs, grand admirateur de M. Spock, viennent en aide à SG-1 quand celle-ci se fait capturer par les Jaffas du Goa’uld Konshu. Or ils ont la surprise de découvrir un O’Neill furieux de leur intervention, car tout ceci était combiné afin d’entrer en contact avec Konshu, important membre de la Tok’ra. Mais celui-ci, découvert, est abattu sur l’ordre d’Anubis et SG-1 aura besoin de toute l’aide des apprentis héros pour parvenir à s’échapper.
Narrer une aventure classique de SG-1 vue par les seconds couteaux du personnel du SGC était une bonne idée, apte renouveler le récit et à rendre hommage aux supposés « comparses ». De fait cela nous vaut une première partie originale, avec une narration distanciée n’étant pas sans évoquer The Zeppo, excellent épisode de Buffy contre les Vampires voyant Alex connaître sa propre épopée (totalement bizarroïde), à côté de la grande vécue par la Tueuse. Hélas l’épisode ne se montre pas aussi audacieux et retrouve à mi parcours un schéma ultra classique, où les duettistes invités du jour ne jouent plus que les comiques de service. Du fait de l’abattage de comédiens rompus à cet exercice de style, la déception demeure toutefois relative, même si l’on aurait préféré que soient davantage exploitée leur spécificité (Trekkie ou amoureux de Sam). La sauce prend parfaitement avec un Jack très en verve. Parfois un peu lourd, l’épisode demeure bon enfant et achève de distraire par son haut tempo en actions et sa mise en scène particulièrement dopée aux décors rutilants et aux effets spéciaux efficaces. On aura rarement aussi bien observé le fonctionnement des mythiques anneaux de transfert !
He’rak, le Jaffa exécutant Khonsu, deviendra en récompense le Primat d’Anubis et son principal homme de main durant les saisons 6 et 7. Sans cesse désireux de prouver à son maître sa supériorité sur O’Neill, il va ainsi mener les recherches de l’Œil de Ra puis conduire l’attaque de la Terre à bord du vaisseau d’Anubis, lors de la Bataille de l’Antarctique (Lost City). Il périra lors de la destruction de celui-ci.
Quand He'rak s'adresse à SG-1 pour la première fois dans la cellule, il ne cesse de regarder dans la mauvaise direction, vis à vis de l'emplacement des personnages.
Martin Wood réalise un nouveau caméo, il apparaît à la fin du rêve de Felger, aidant Siler à filmer la cérémonie.
We might as well be wearing red shirts, déclare Coombs, un Trekkie pur sucre. Il s'agit d'un clin d'œil à la fameuse Malédiction des Enseignes, bien connue des amateurs de Star Trek Classic. Les officiers de l'Enterprise sont invulnérables, mais les simples enseignes, à l'uniforme rouge, tombent comme des mouches et n'accompagnent souvent les héros que pour vite tomber au champ d'honneur.
Le Dr. Coombs lui même est interprété par John Billingsley, qui tient le rôle récurrent du Dr. Phlox dans Star Trek Enterprise. Plusieurs figures des séries Star Trek apparaissent tout au long de Stargate SG-1.
Dans la salle du trône de Khonsu est accrochée au mur une bat'leth (épée d'honneur klingon, créée dans Star Trek Next Gen).
Khonsu est le dieu égyptien de la Lune, parfois décrit comme le fils d’Hathor. Il était considéré comme un soutien traditionnel des Pharaons et la vengeance légitime lui était associée. I
Le Dr. Felger reviendra dans Avenger 2.0 (7-09). Il s'y montrera toujours plus attiré par Samantha Carter, au désespoir de son assistante et amoureuse transie, Chloé Angstrom.
- Bite me, Coombs! At least my heroes exist. If this was a Trek convention you'd be all dressed up like a Klingon.
- Vulcan, Felger, Vulcan ! And I don't know how you can call yourself a scientist and not worship at the altar of Roddenberry.
Deux scientifiques du SGC, Felger, amoureux transi de Samantha Carter, et Coombs, grand admirateur de M. Spock, viennent en aide à SG-1 quand celle-ci se fait capturer par les Jaffas du Goa’uld Konshu. Or ils ont la surprise de découvrir un O’Neill furieux de leur intervention, car tout ceci était combiné afin d’entrer en contact avec Konshu, important membre de la Tok’ra. Mais celui-ci, découvert, est abattu sur l’ordre d’Anubis et SG-1 aura besoin de toute l’aide des apprentis héros pour parvenir à s’échapper.
Narrer une aventure classique de SG-1 vue par les seconds couteaux du personnel du SGC était une bonne idée, apte renouveler le récit et à rendre hommage aux supposés « comparses ». De fait cela nous vaut une première partie originale, avec une narration distanciée n’étant pas sans évoquer The Zeppo, excellent épisode de Buffy contre les Vampires voyant Alex connaître sa propre épopée (totalement bizarroïde), à côté de la grande vécue par la Tueuse. Hélas l’épisode ne se montre pas aussi audacieux et retrouve à mi parcours un schéma ultra classique, où les duettistes invités du jour ne jouent plus que les comiques de service. Du fait de l’abattage de comédiens rompus à cet exercice de style, la déception demeure toutefois relative, même si l’on aurait préféré que soient davantage exploitée leur spécificité (Trekkie ou amoureux de Sam). La sauce prend parfaitement avec un Jack très en verve. Parfois un peu lourd, l’épisode demeure bon enfant et achève de distraire par son haut tempo en actions et sa mise en scène particulièrement dopée aux décors rutilants et aux effets spéciaux efficaces. On aura rarement aussi bien observé le fonctionnement des mythiques anneaux de transfert !
He’rak, le Jaffa exécutant Khonsu, deviendra en récompense le Primat d’Anubis et son principal homme de main durant les saisons 6 et 7. Sans cesse désireux de prouver à son maître sa supériorité sur O’Neill, il va ainsi mener les recherches de l’Œil de Ra puis conduire l’attaque de la Terre à bord du vaisseau d’Anubis, lors de la Bataille de l’Antarctique (Lost City). Il périra lors de la destruction de celui-ci.
Quand He'rak s'adresse à SG-1 pour la première fois dans la cellule, il ne cesse de regarder dans la mauvaise direction, vis à vis de l'emplacement des personnages.
Martin Wood réalise un nouveau caméo, il apparaît à la fin du rêve de Felger, aidant Siler à filmer la cérémonie.
We might as well be wearing red shirts, déclare Coombs, un Trekkie pur sucre. Il s'agit d'un clin d'œil à la fameuse Malédiction des Enseignes, bien connue des amateurs de Star Trek Classic. Les officiers de l'Enterprise sont invulnérables, mais les simples enseignes, à l'uniforme rouge, tombent comme des mouches et n'accompagnent souvent les héros que pour vite tomber au champ d'honneur.
Le Dr. Coombs lui même est interprété par John Billingsley, qui tient le rôle récurrent du Dr. Phlox dans Star Trek Enterprise. Plusieurs figures des séries Star Trek apparaissent tout au long de Stargate SG-1.
Dans la salle du trône de Khonsu est accrochée au mur une bat'leth (épée d'honneur klingon, créée dans Star Trek Next Gen).
Khonsu est le dieu égyptien de la Lune, parfois décrit comme le fils d’Hathor. Il était considéré comme un soutien traditionnel des Pharaons et la vengeance légitime lui était associée. I
Le Dr. Felger reviendra dans Avenger 2.0 (7-09). Il s'y montrera toujours plus attiré par Samantha Carter, au désespoir de son assistante et amoureuse transie, Chloé Angstrom.
Dernière édition par Estuaire44 le Lun 14 Oct 2013 - 7:55, édité 1 fois
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Il me semble que c'est dans cet épisode qu'il y avait une vidéo où Amanda Tapping explique que lorsque tu l'embrasse, you diiiie!! J'essayerai de la retrouver
TorriGilly- Duc(hesse)
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
C'est vrai qu'elle a un côté veuve noire, Sam ! En fait c'est dans Chimera (7-15), l'épisode où elle rencontre Pete. ici le baiser est simplement rêvé par le scientifique , donc il est logique qu'il survive !
- I feel compelled to warn you, most of the guys I've dated recently have died.
- As in...
- Dead
- How?
- Various circumstances.
- I'll risk it.
- I feel compelled to warn you, most of the guys I've dated recently have died.
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- How?
- Various circumstances.
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Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Je suis une fouineuse, tadaaaaaaa!!
TorriGilly- Duc(hesse)
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Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Très jolie trouvaille, un hors champs vraiment hilarant !!!
C'est vrai que cela devient une running joke, l'affaire !
C'est vrai que cela devient une running joke, l'affaire !
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
La rétrospective Syfy sur Stargate et Sanctuary
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Le Drink game de SG-1, à consommer avec modération
( des fans mettent en ligne ces "boire un verre quand...", en fait des clins d'oeil aux rituels de leur série)
http://www.tokra.dk/drunkgate.html
Vous savez que vous regardez trop Stargate SG-1 quand...
http://www.tokra.dk/toomuchstargate.html
( des fans mettent en ligne ces "boire un verre quand...", en fait des clins d'oeil aux rituels de leur série)
http://www.tokra.dk/drunkgate.html
Vous savez que vous regardez trop Stargate SG-1 quand...
http://www.tokra.dk/toomuchstargate.html
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
L’union fait la force (Allegiance, 6-09, ***)
- This single blade did what we could not, it has brought us together. This blade has spilled the blood of Jaffa, of the Tok'ra, and of the Tau'ri. By the hand of our common enemy, it has made us brothers. Together, we have ensured it will never spill our blood again!
Suite à des affrontements perdus contre Anubis, Jaffas et Tok’ra se réfugient sur le site alpha. Malgré la présence SG-1, mais aussi de Jacob et Bra’tac, la tension montre rapidement entre les deux groupes. La situation manque de virer à l’affrontement quand des meurtres ont lieu. Mais SG-1 découvre qu’il s’agit de l’œuvre d’un assassin goa’uld équipé d’un camouflage d’invisibilité. Les efforts combinés de tous permettent de le vaincre et l’alliance sort finalement renforcée de cette épreuve.
Après des épisodes relativement onéreux (Abysse ou Acte de bravoure), les producteurs ont visiblement décidé d’ici compenser par un budget limité. Le procédé est connu : emploi de décors et de costumes minimalistes, voire déjà employés, et absence quasi-totale d’effets spéciaux, hormis quelques incrustations vidéo minimalistes. Allegiance évoque ainsi plusieurs épisodes économiques, notamment l’indigent Rules of Engagement, sis dans une caserne et une forêt des plus semblables. Il s’en distingue néanmoins par l’habilité de son scénario. En effet l’opus va constituer un bel exemple d’une créativité s’émancipant de la contrainte matérielle.
La confrontation entre Jaffas et Tok’ra, organisée sans perte de temps inutile, permet dans un premier temps d’offrir un intéressant panorama de la situation des différentes composantes de l’alliance. L’arrière-plan des victoires d’Anubis impulse une tonalité de crise dramatisant agréablement les débats. Elle contribue à une atmosphère réellement interne, jouant habilement des méfiances issues d’un sombre passé. La crispation va crescendo, dynamisant la progression du récit, tout en s’appuyant sur une intrigue quasi policière, classique mais efficace. Le suspense se conjugue à une action en forêt volontiers percutante, n’étant pas sans évoquer un Prédator en version (très) sommaire.
Allegiance gagne encore en saveur grâce à son judicieux emploi des principales figures de la série. Bien loin de figurer des alliés modèles, Jacob et Bra’tac animent la confrontation grâce à leurs talents bien connus (dommage que la réapparition miraculeuse de Bra’tac ne soit pas réellement explicitée). A côté d’un Teal’c toujours impérial, O’Neill se montre hilarant en arbitre luttant désespérément contre sa défiance envers la Tok’ra. En opposition à la prédilection masculine de tous bords pour les rodomontades et les postures, on apprécie de découvrir Sam et Janet s’échiner à trouver des solutions pratiques.
Durant la confrontation entre Jaffas et Tok'ra, on entend le bruit de nombreux Zats en train de s'armer, mais ils demeurent fermés à l'écran.
La Porte est utilisée pour la première fois au cours d'une cérémonie mortuaire, la Vague servant à annihiler les dépouilles.
Herbert Duncanson joue l'un des gardes humains, un rôle qu'il tient à plusieurs reprises au cours de la série. Il est par ailleurs la doublure de Christopher Judge.
Artok arbore le tatouage de l'aigle, symbole d'Heru’ur.
- This single blade did what we could not, it has brought us together. This blade has spilled the blood of Jaffa, of the Tok'ra, and of the Tau'ri. By the hand of our common enemy, it has made us brothers. Together, we have ensured it will never spill our blood again!
Suite à des affrontements perdus contre Anubis, Jaffas et Tok’ra se réfugient sur le site alpha. Malgré la présence SG-1, mais aussi de Jacob et Bra’tac, la tension montre rapidement entre les deux groupes. La situation manque de virer à l’affrontement quand des meurtres ont lieu. Mais SG-1 découvre qu’il s’agit de l’œuvre d’un assassin goa’uld équipé d’un camouflage d’invisibilité. Les efforts combinés de tous permettent de le vaincre et l’alliance sort finalement renforcée de cette épreuve.
Après des épisodes relativement onéreux (Abysse ou Acte de bravoure), les producteurs ont visiblement décidé d’ici compenser par un budget limité. Le procédé est connu : emploi de décors et de costumes minimalistes, voire déjà employés, et absence quasi-totale d’effets spéciaux, hormis quelques incrustations vidéo minimalistes. Allegiance évoque ainsi plusieurs épisodes économiques, notamment l’indigent Rules of Engagement, sis dans une caserne et une forêt des plus semblables. Il s’en distingue néanmoins par l’habilité de son scénario. En effet l’opus va constituer un bel exemple d’une créativité s’émancipant de la contrainte matérielle.
La confrontation entre Jaffas et Tok’ra, organisée sans perte de temps inutile, permet dans un premier temps d’offrir un intéressant panorama de la situation des différentes composantes de l’alliance. L’arrière-plan des victoires d’Anubis impulse une tonalité de crise dramatisant agréablement les débats. Elle contribue à une atmosphère réellement interne, jouant habilement des méfiances issues d’un sombre passé. La crispation va crescendo, dynamisant la progression du récit, tout en s’appuyant sur une intrigue quasi policière, classique mais efficace. Le suspense se conjugue à une action en forêt volontiers percutante, n’étant pas sans évoquer un Prédator en version (très) sommaire.
Allegiance gagne encore en saveur grâce à son judicieux emploi des principales figures de la série. Bien loin de figurer des alliés modèles, Jacob et Bra’tac animent la confrontation grâce à leurs talents bien connus (dommage que la réapparition miraculeuse de Bra’tac ne soit pas réellement explicitée). A côté d’un Teal’c toujours impérial, O’Neill se montre hilarant en arbitre luttant désespérément contre sa défiance envers la Tok’ra. En opposition à la prédilection masculine de tous bords pour les rodomontades et les postures, on apprécie de découvrir Sam et Janet s’échiner à trouver des solutions pratiques.
Durant la confrontation entre Jaffas et Tok'ra, on entend le bruit de nombreux Zats en train de s'armer, mais ils demeurent fermés à l'écran.
La Porte est utilisée pour la première fois au cours d'une cérémonie mortuaire, la Vague servant à annihiler les dépouilles.
Herbert Duncanson joue l'un des gardes humains, un rôle qu'il tient à plusieurs reprises au cours de la série. Il est par ailleurs la doublure de Christopher Judge.
Artok arbore le tatouage de l'aigle, symbole d'Heru’ur.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Un doctorat en philosophie pour Bill Dow, le sympathique Dr. lee participant aux trois séries SG. Ses travaux étudient la figure mythologique de Médée (un sujet qui aurait passionné Daniel)
http://www.sfu.ca/sfunews/stories/2013/phd-for-stargate-actor-bill-dow.html
Un jeu de rôles SG gratuit
http://www.scifi-universe.com/actualites/13603/un-jeu-de-role-dans-l-univers-de-stargate
http://www.sfu.ca/sfunews/stories/2013/phd-for-stargate-actor-bill-dow.html
Un jeu de rôles SG gratuit
http://www.scifi-universe.com/actualites/13603/un-jeu-de-role-dans-l-univers-de-stargate
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Ah oui, ils avaient un stand à Paris Manga, je leur ai chopé un flyer. De ce qu'ils nous ont dit ça a l'air plutôt pas malEstuaire44 a écrit:Un jeu de rôles SG gratuit
http://www.scifi-universe.com/actualites/13603/un-jeu-de-role-dans-l-univers-de-stargate
TorriGilly- Duc(hesse)
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
La Reine (Cure, 6-10, ***)
-They are sending their most respected team of representatives. No doubt, the leader of this group will be a brilliant and savvy negotiator.
- We must be at our best to match the challenge.
- Personally, I cannot wait to meet a man of such genius.
SG-1 négocie une collaboration avec la planète Pangar, dont les habitants proposent une panacée universelle, la Trétonine. Celle-ci se substitue au système immunitaire, ce qui impose une ingestion régulière Jonas découvre que la substance est obtenue par l’assujettissement d’une Reine Goa’uld découverte dans un vase canope. Or il s’avère que les Pangariens ignoraient qu’ils ‘agissait de la mythique Egéria, reine fondatrice de la Tok’ra. Outre une crise diplomatique avec cette organisation, Egéria est mourante, ce qui provoquera le décès de nombreux Pangariens dépendants de la Trétonine. Mais la Reine parvient à s’incarner suffisamment longtemps chez l’un des siens pour pouvoir fournir la formule d’un antidote.
Outre l’importance que revêtent l’introduction de la Trétonine dans l’univers de la série et la découverte, enfin, de la fondatrice de la Tok’ra, Cure se situe de plein pied dans cette tradition des grands épisodes diplomatiques de Stargate SG-1. Sa grande idée consiste à éviter tout manichéisme, pour au contraire placer trois factions de bonne volonté devant un choix impossible. Alors que chacune des parties évoque avec éloquence ses arguments, le spectateur se voit ainsi directement sollicité pour fournir sa propre réponse. Stargate SG-1 s’affirme de nouveau comme une série bien moins monolithique et uniquement tournée vers l’action qu’on l’envisage parfois. Avec relativement peu de moyens, la réalisation parvient à attribuer une vraie crédibilité à l’ensemble, ainsi qu’un léger exotisme bienvenu.
On appréciera également la qualité de l’interprétation, notamment chez la toujours sensible Allison Hossack. Tout en empêchant les enjeux d’apparaître trop désincarnées, les échanges entre Jonas et la charmante Zenna Walk restent toutefois trop périphériques à l’action. Une moindre abondance de ces rencontres aurait avantageusement permis d’accroître la présence d’Egéria. Outre une résolution très rapide d’une tragédie jusque là habilement révélée crescendo, on demeure quelque peu frustré d’une aussi brève apparition de cette figure légendaire. La Tok’ra, l’une des plus belles réussites de la série, confirme derechef tout son potentiel dramatique tout en apportant de nouvelles révélations sur la procréation Goa’uld.
La canadienne Allison Hossack (Zenna Valk) participera également à l'épisode Poisonning The Well, de Stargate Atlantis, au scénario très similaire à celui de Cure. Elle est connue notamment pour le rôle de Nora Gracen dans la série culte Profit (1996) et pour des apparitions régulières dans des séries relevant du Fantastique ou de la Science-fiction. Elle interprète ainsi la grand-mère maternelle des frères Winchester dans Supernatural.
Kelmaa/Egeria est interprétée par Gwynyth Walsh, connue pour le rôle de la Klingon B'Etor, apparaissant dans trois séries Star Trek : Next Generation, Deep Space Nine, et Generations.
Egéria, reine fondatrice de la Tok'ra, est ici révélée, même si elle avait été évoquée par Anise/Freya dans Crossroads (4.04).
La Trétonine jouera un grand rôle au cours de la série, car elle permettra aux Jaffas de s’affranchir de leur symbiote.
Découvrant la Trétonine, Jack s'exclame Qu'est-ce que c'est ?, en bon français.
On trouve un autre titre français pour l’épisode : Le remède miracle.
Pangar fut dans un premier temps intitulée Morph, avant que les auteurs ne s’aperçoivent qu’il s’agissait du nom du monde natal de Buzz l’Eclair (Toy Story).
-They are sending their most respected team of representatives. No doubt, the leader of this group will be a brilliant and savvy negotiator.
- We must be at our best to match the challenge.
- Personally, I cannot wait to meet a man of such genius.
SG-1 négocie une collaboration avec la planète Pangar, dont les habitants proposent une panacée universelle, la Trétonine. Celle-ci se substitue au système immunitaire, ce qui impose une ingestion régulière Jonas découvre que la substance est obtenue par l’assujettissement d’une Reine Goa’uld découverte dans un vase canope. Or il s’avère que les Pangariens ignoraient qu’ils ‘agissait de la mythique Egéria, reine fondatrice de la Tok’ra. Outre une crise diplomatique avec cette organisation, Egéria est mourante, ce qui provoquera le décès de nombreux Pangariens dépendants de la Trétonine. Mais la Reine parvient à s’incarner suffisamment longtemps chez l’un des siens pour pouvoir fournir la formule d’un antidote.
Outre l’importance que revêtent l’introduction de la Trétonine dans l’univers de la série et la découverte, enfin, de la fondatrice de la Tok’ra, Cure se situe de plein pied dans cette tradition des grands épisodes diplomatiques de Stargate SG-1. Sa grande idée consiste à éviter tout manichéisme, pour au contraire placer trois factions de bonne volonté devant un choix impossible. Alors que chacune des parties évoque avec éloquence ses arguments, le spectateur se voit ainsi directement sollicité pour fournir sa propre réponse. Stargate SG-1 s’affirme de nouveau comme une série bien moins monolithique et uniquement tournée vers l’action qu’on l’envisage parfois. Avec relativement peu de moyens, la réalisation parvient à attribuer une vraie crédibilité à l’ensemble, ainsi qu’un léger exotisme bienvenu.
On appréciera également la qualité de l’interprétation, notamment chez la toujours sensible Allison Hossack. Tout en empêchant les enjeux d’apparaître trop désincarnées, les échanges entre Jonas et la charmante Zenna Walk restent toutefois trop périphériques à l’action. Une moindre abondance de ces rencontres aurait avantageusement permis d’accroître la présence d’Egéria. Outre une résolution très rapide d’une tragédie jusque là habilement révélée crescendo, on demeure quelque peu frustré d’une aussi brève apparition de cette figure légendaire. La Tok’ra, l’une des plus belles réussites de la série, confirme derechef tout son potentiel dramatique tout en apportant de nouvelles révélations sur la procréation Goa’uld.
La canadienne Allison Hossack (Zenna Valk) participera également à l'épisode Poisonning The Well, de Stargate Atlantis, au scénario très similaire à celui de Cure. Elle est connue notamment pour le rôle de Nora Gracen dans la série culte Profit (1996) et pour des apparitions régulières dans des séries relevant du Fantastique ou de la Science-fiction. Elle interprète ainsi la grand-mère maternelle des frères Winchester dans Supernatural.
Kelmaa/Egeria est interprétée par Gwynyth Walsh, connue pour le rôle de la Klingon B'Etor, apparaissant dans trois séries Star Trek : Next Generation, Deep Space Nine, et Generations.
Egéria, reine fondatrice de la Tok'ra, est ici révélée, même si elle avait été évoquée par Anise/Freya dans Crossroads (4.04).
La Trétonine jouera un grand rôle au cours de la série, car elle permettra aux Jaffas de s’affranchir de leur symbiote.
Découvrant la Trétonine, Jack s'exclame Qu'est-ce que c'est ?, en bon français.
On trouve un autre titre français pour l’épisode : Le remède miracle.
Pangar fut dans un premier temps intitulée Morph, avant que les auteurs ne s’aperçoivent qu’il s’agissait du nom du monde natal de Buzz l’Eclair (Toy Story).
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Amanda durant l'enregistrement de Stargate SG-1 Unleashed
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Prométhée/Évolution (Prometheus/Unnatural Selection, 6-11/12, ***)
- To tell you the truth, Sir, I didn't know what to say. She caught me completely off-guard.
- You did the right thing, Major. Our official policy is to deny everything.
Grâce à l’aide Asgard, la construction du croiseur spatial Promotheus s’achève. Mais l’enquête d’une journaliste force Sam et Jonas à lui faire visiter l’appareil. Un commando d’agents dévoyés du NID profite de l’occasion pour s’emparer du Promotheus et exiger la libération de Simmons et Conrad. SG-1 rétablit la situation, mais le vaisseau dérive alors dans l’espace profond, après un passage en hyper propulsion. Thor vient alors à la rescousse de SG-1 mais lui demande également son aide. Les Asgards ont attiré les Réplicateurs sur une planète où une stase temporelle devait les figer. Mais le complot a été déjoué et les machines ont évolué vers un stade supérieur, humanoïde. SG-1 parvient à les piger en trompant la confiant la confiance de Numéro 5, le plus humain des nouveaux Réplicateurs.
Tout en se montrant parfois prenante, cette entrée en lice du Promotheus passe partiellement à côté de son sujet. L’avènement de ce croiseur spatial signifie le franchissement d’un pallier pour une série s’éloignant toujours davantage du Planet Opera mythologique originel, pour évoluer vers un Space Opera classique (parallèlement Anubis parie désormais davantage sur la technologie que sur le fait religieux). Un mouvement prolongé dans Stargate Atlantis, puis parachevé dans Stargate Universe. Le Promotheus demeure cependant relativement périphérique, simple décor de la première partie du double épisode, puis en retrait de la deuxième.
La visite par la journaliste (totalement délaissée ensuite) puis la prise d’otages ne constituent à l’évidence qu’un transparent prétexte pour nous faire successivement découvrir les différents plateaux de ce nouveau décor récurrent de Stargate SG-1. Les péripéties, minimalistes, dépourvues d’originalité et peu onéreuses, se montrent éloquences à ce sujet. On se trouve plutôt face à des clichés relevant de ce type d’histoire policière et déguisées en science-fiction plutôt que dans un récit spatial pourvu de souffle. Demeurent l’excellence des décors et de l’interprétation, ainsi que la conslusion de l’arc narratif Conrad/Simmons, il est toujours utile qu’une série boucle ses dossiers. Surtout, on se divertira d’amusantes passerelles établies vers d’autres séries : le conspirationnisme (à fronts renversés) des X-Files, le bricolage à la MacGyver de Sam dans son placard ou le fait que le chef de commando soit interprété par Ian Tracey. Il reste amusant de découvrir Amanda Tapping déjà combattre le futur Adam de Sanctuary !
Sa seconde partie relève fort heureusement le niveau du double épisode. La rencontre entre le Prometheus et le Chariot de Thor apporte enfin une vraie atmosphère de Space Opera. On peut ici pleinement apprécier le design du vaisseau, à la fois élégant et puissant. La transition entre les deux segments s’effectue avec efficacité et l’humour habituel entre Jack et son ami Asgard. Surtout, l’idée de Réplicateurs devenus humanoïdes et individualisés les renouvelle considérablement. L’originalité de la situation leur confère une aura particulière, tel un nouveau Panthéon, à l’inverse d’un Stargate Atlantis où cette structure sera devenue commune.
Le combat entre les esprits des deux espèces s’avère captivant portée par des effets spéciaux efficaces. La conclusion amère autour du Numéro 5 se montre remarquablement adulte (et avec une Sam toujours en mode Veuve noire), loin de ce manichéisme caractérisant le Space Opera ancien. On devine déjà que le choix controversé de Jack de demeurera pas sans conséquences. Il reste dommage que le Promotheus lui même n’intervienne que comme un artefact suffisamment primitif pour ne pas intéresser les Réplicateurs, on a connu des inaugurations plus glorieuses pour un vaisseau de guerre.
Michael Shanks assure de nouveau la voie de Thor, il est pour la première fois crédité à ce sujet.
Julia Donovan est nommée ainsi en clin d'œil à deux des principaux personnages de la série V, Julie Parish et Mike Donovan.
Les deux gardes Gibson et Finney font eux allusion à deux grands auteurs de Science-fiction, William Gibson et Jack Finney.
Carter ne conduit Plus une Volvo P1800, mais une Volvo S60, plus moderne. On ne reverra plus cette voiture par la suite.
Evoquant l’enquête de la journaliste, Hammond déclare Our official policy is to deny everything. Il s’agit d’un clin d’œil à l’une des phrases cultes des X-Files, grande série concurrente : They have only one policy: deny everything.
Sa construction avait été évoquée dans Redemption, mais le X-303 (ou BC-303) fait ici son apparition. Sous le nom de Promotheus, il va apparaître à de nombreuses reprises au cours de Stargate SG-1. Edifié grâce à la technologie Asgard (propulsion et armements) en Zone 51, ce formidable vaisseau de guerre marque un progrès majeur pour la Tau'ri, au sein des principales puissances de la galaxie. Il demeurera le seul de sa gamme, car il sera remplacé par les BC-304, encore supérieurs. Le fier Promotheus et son équipage s'illustreront lors de batailles cruciales, notamment celles de l'Antarctique, contre Anubis, et de Katana, contre les Oris. Ceux-ci parviendront néanmoins à le détruire, lors des affrontements orbitaux de Tegalus (Ethon, 9-15).
Jack suggère Enterprise comme intitulé du vaisseau, une claire référence à Star Trek Classic, préférant cela à un « nom de tragédie grecque ».
Nous découvrirons les premiers Réplicateurs humanoïdes. Le plus redoutable d'entre eux sera le Réplicateur Carter (saison 8 ), créée par le Cinquième. Ils représenteront la forme usuelle des Réplicateurs de la Galaxie de Pégase (Stargate Atlantis).
- To tell you the truth, Sir, I didn't know what to say. She caught me completely off-guard.
- You did the right thing, Major. Our official policy is to deny everything.
Grâce à l’aide Asgard, la construction du croiseur spatial Promotheus s’achève. Mais l’enquête d’une journaliste force Sam et Jonas à lui faire visiter l’appareil. Un commando d’agents dévoyés du NID profite de l’occasion pour s’emparer du Promotheus et exiger la libération de Simmons et Conrad. SG-1 rétablit la situation, mais le vaisseau dérive alors dans l’espace profond, après un passage en hyper propulsion. Thor vient alors à la rescousse de SG-1 mais lui demande également son aide. Les Asgards ont attiré les Réplicateurs sur une planète où une stase temporelle devait les figer. Mais le complot a été déjoué et les machines ont évolué vers un stade supérieur, humanoïde. SG-1 parvient à les piger en trompant la confiant la confiance de Numéro 5, le plus humain des nouveaux Réplicateurs.
Tout en se montrant parfois prenante, cette entrée en lice du Promotheus passe partiellement à côté de son sujet. L’avènement de ce croiseur spatial signifie le franchissement d’un pallier pour une série s’éloignant toujours davantage du Planet Opera mythologique originel, pour évoluer vers un Space Opera classique (parallèlement Anubis parie désormais davantage sur la technologie que sur le fait religieux). Un mouvement prolongé dans Stargate Atlantis, puis parachevé dans Stargate Universe. Le Promotheus demeure cependant relativement périphérique, simple décor de la première partie du double épisode, puis en retrait de la deuxième.
La visite par la journaliste (totalement délaissée ensuite) puis la prise d’otages ne constituent à l’évidence qu’un transparent prétexte pour nous faire successivement découvrir les différents plateaux de ce nouveau décor récurrent de Stargate SG-1. Les péripéties, minimalistes, dépourvues d’originalité et peu onéreuses, se montrent éloquences à ce sujet. On se trouve plutôt face à des clichés relevant de ce type d’histoire policière et déguisées en science-fiction plutôt que dans un récit spatial pourvu de souffle. Demeurent l’excellence des décors et de l’interprétation, ainsi que la conslusion de l’arc narratif Conrad/Simmons, il est toujours utile qu’une série boucle ses dossiers. Surtout, on se divertira d’amusantes passerelles établies vers d’autres séries : le conspirationnisme (à fronts renversés) des X-Files, le bricolage à la MacGyver de Sam dans son placard ou le fait que le chef de commando soit interprété par Ian Tracey. Il reste amusant de découvrir Amanda Tapping déjà combattre le futur Adam de Sanctuary !
Sa seconde partie relève fort heureusement le niveau du double épisode. La rencontre entre le Prometheus et le Chariot de Thor apporte enfin une vraie atmosphère de Space Opera. On peut ici pleinement apprécier le design du vaisseau, à la fois élégant et puissant. La transition entre les deux segments s’effectue avec efficacité et l’humour habituel entre Jack et son ami Asgard. Surtout, l’idée de Réplicateurs devenus humanoïdes et individualisés les renouvelle considérablement. L’originalité de la situation leur confère une aura particulière, tel un nouveau Panthéon, à l’inverse d’un Stargate Atlantis où cette structure sera devenue commune.
Le combat entre les esprits des deux espèces s’avère captivant portée par des effets spéciaux efficaces. La conclusion amère autour du Numéro 5 se montre remarquablement adulte (et avec une Sam toujours en mode Veuve noire), loin de ce manichéisme caractérisant le Space Opera ancien. On devine déjà que le choix controversé de Jack de demeurera pas sans conséquences. Il reste dommage que le Promotheus lui même n’intervienne que comme un artefact suffisamment primitif pour ne pas intéresser les Réplicateurs, on a connu des inaugurations plus glorieuses pour un vaisseau de guerre.
Michael Shanks assure de nouveau la voie de Thor, il est pour la première fois crédité à ce sujet.
Julia Donovan est nommée ainsi en clin d'œil à deux des principaux personnages de la série V, Julie Parish et Mike Donovan.
Les deux gardes Gibson et Finney font eux allusion à deux grands auteurs de Science-fiction, William Gibson et Jack Finney.
Carter ne conduit Plus une Volvo P1800, mais une Volvo S60, plus moderne. On ne reverra plus cette voiture par la suite.
Evoquant l’enquête de la journaliste, Hammond déclare Our official policy is to deny everything. Il s’agit d’un clin d’œil à l’une des phrases cultes des X-Files, grande série concurrente : They have only one policy: deny everything.
Sa construction avait été évoquée dans Redemption, mais le X-303 (ou BC-303) fait ici son apparition. Sous le nom de Promotheus, il va apparaître à de nombreuses reprises au cours de Stargate SG-1. Edifié grâce à la technologie Asgard (propulsion et armements) en Zone 51, ce formidable vaisseau de guerre marque un progrès majeur pour la Tau'ri, au sein des principales puissances de la galaxie. Il demeurera le seul de sa gamme, car il sera remplacé par les BC-304, encore supérieurs. Le fier Promotheus et son équipage s'illustreront lors de batailles cruciales, notamment celles de l'Antarctique, contre Anubis, et de Katana, contre les Oris. Ceux-ci parviendront néanmoins à le détruire, lors des affrontements orbitaux de Tegalus (Ethon, 9-15).
Jack suggère Enterprise comme intitulé du vaisseau, une claire référence à Star Trek Classic, préférant cela à un « nom de tragédie grecque ».
Nous découvrirons les premiers Réplicateurs humanoïdes. Le plus redoutable d'entre eux sera le Réplicateur Carter (saison 8 ), créée par le Cinquième. Ils représenteront la forme usuelle des Réplicateurs de la Galaxie de Pégase (Stargate Atlantis).
Problème avec l'insertion de photos !
Estuaire44- Empereur
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