Série "Stargate - SG1" (1)
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Les Démons (Demons, 3-08, **)
- Major, next time Daniel gets the urge to help someone, shoot him
SG-1 découvre une communauté vivant selon les croyances de la Chrétienté médiévale. Le village vit sous la terreur d’un démon, auquel ils doivent sacrifier périodiquement certains des leurs, désignés comme maudits par le chef spirituel, Canon. SG-1 découvre qu’il s’agit en fait d’un Unas possédé par un Goa’uld aux ordres de Sokar/Satan. Daniel fait pression sur Jack, afin que l’équipe vienne en aide à un jeune couple, Simon et Marie. Cette dernière, atteinte par la scarlatine, été désignée pour participer au prochain sacrifice. Or Canon détient une bague lanceuse de foudre et prend le dessus sur les Terriens, qui sont livrés à l’Unas. SG-1 tente de s’échapper quand Simon terrasse l’Unas, s’étant emparé de la lance énergétique de Teal’c. Le Goa’uld se réfugie en secret dans Canon, pour demeurer caché que SG-1 quitte ce monde. Mais il est découvert par Sam, grâce aux réminiscences de Jolinar. Le Goa’uld est définitivement abattu et les villageois, libérés, enterrent leur Porte des Etoiles.
L’aspect chrétien médiéval semblait de prime abord apporter une nouveauté très prometteuse. Et de fait l’on reste de prime abord séduit par le décor du village, mais aussi par la grande forêt l’environnant. Cette fois-ci elle s’ajuste parfaitement à l’univers local. Faire de nouveau appel aux Unas constituait également une bonne idée, ce que démontrera d’ailleurs la suite de la série, avec l’intéressant personnage de Chaka. Le talent de son interprète pour ce rôle de composition et la qualité du costume (rien à voir avec X-Or et consorts) rendent d’ailleurs crédibles son intervention.
Les seconds rôles du jour se révèlent interprétés avec un talent évident. On apprécie en particulier qu’Alan C. Peterson n’hésite pas à cabotiner dans le rôle de Canon, le situant ainsi dans la grande tradition des antagonistes que l’on aime à détester. Les amateurs de Supernatural apprécieront au passage que les diverses tortures rituelles soient infligées au nom de Saint Michel, ils sont en terrain connu. Les piques entre Jack et Daniel fonctionnent parfaitement. Malheureusement la réussite de l’épisode se voit grevée par plusieurs sidérantes maladresses du scénario.
la dimension médiévale tourne vite à la simple succession de clichés rebattus, conférant à Demons l’aspect d’un Nom de la Rose du pauvre. On subit également l’abus du musique supposée du cru, au point de parfois se croire dans un clip d’Enigma lors de passages passablement empesés (la veillée funèbre de Teal’c). Personne ne croit d’ailleurs à la mort de celui-ci, puisque le public aura bien entend u songé à son symbiote bien avant ses coéquipiers. La trop longue valse hésitation de Simon devient rapidement lassante. Si Sokar a besoin d’hôtes ou d’esclaves on ne comprend pas pourquoi il n’envoie pas ses troupes rafler tout le village, au lieu de se lancer dans une opération aussi compliquée, ne suscitant qu’un résultat au compte-gouttes.
La personnalité de Canon apparaît pour le moins incohérente. Voici un homme pieux, disposant d’une bague divine capable de foudroyer n’importe qui et qui s’incline servilement devant une unique créature dépourvue de tout armement. Il semble absurde qu’il libère dans un premier temps SG-1, sans s’être assuré de leur armement et qu’il ne pense pas d’emblée à l’offrir au démon, ce qui soulagerait son village. Son apparition soudaine au beau milieu de la forêt, pile au bon moment, semble également artificielle, la ficelle est un peu grosse. L’ultime coup de poker du Goa’uld se voit à des kilomètres (Bizarre que Teal’c ne détecte pas le symbiote).
Il s'agit de l'unique épisode à aborder la Chrétienté et le Judaïsme, en supposant que Satan soit un Goau'ld. Par la suite, Stargate SG-1 veillera toujours à ne pas adapter les Goau'lds et autres peuples extra-terrestres aux figures bibliques (idem pour les autres religions du Livre). Les scénarios se cantonneront aux polythéismes ou aux divinités imaginaires, comme les Oris (loués soient-ils).
Après avoir franchi la Porte, O'Neill déclare Trees, trees, trees. What a wonderful green universe we live in, eh ? Ils 'agit d'un clin d'oeil à l'omniprésence du décor des forêts canadiennes dans la représentation des mondes visités. Il imite également le Dr. Denfer, l’ennemi d’Austin Powers !
Le célèbre « En effet » (Indeed) de Teal'c est pour la première fois employé en dehors d'une phrase.
La blessure au visage de Jack demeurera visible lors des épisodes ultérieurs.
Le réalisateur Peter DeLuise réalise l'un de ses caméos coutumiers. Il joue le villageois hurlant que le Démon arrive.
La voix de l’Unas est celle de Cristopher Judge
Dans la version originale, Jack s'autorise à désigner Daniel par Danny, un événement rarissime.
Laura Menell (Marie) interprétera Caird, l’une des trois Morrigans apparaissant en saison 1 de Sanctuary (Fata Morgana) mais aussi la Djinn de Supernatural. Elle participe actuellement à Alphas. Fervente partisane de la cause animale, elle est une végétarienne convaincue.
Les chrétiens médiévaux rencontrés situent l'enlèvement de leurs ancêtres comme survenant peu de temps après le Concile de Nicée. Ce Concile, crucial dans l'histoire du Christianisme car affirmant la consubstantialité du Père et du Fils face à l'Hérésie d'Arius, survint en 325. Cela situe ce peuple comme le dernier à avoir franchi la Porte, jusqu'à la découverte de celle-ci par les archéologues. La plupart des enlèvements perpétrés par les Goau'lds se déroulèrent durant la très haute antiquité égyptienne, soit des milliers d'années auparavant.
- Major, next time Daniel gets the urge to help someone, shoot him
SG-1 découvre une communauté vivant selon les croyances de la Chrétienté médiévale. Le village vit sous la terreur d’un démon, auquel ils doivent sacrifier périodiquement certains des leurs, désignés comme maudits par le chef spirituel, Canon. SG-1 découvre qu’il s’agit en fait d’un Unas possédé par un Goa’uld aux ordres de Sokar/Satan. Daniel fait pression sur Jack, afin que l’équipe vienne en aide à un jeune couple, Simon et Marie. Cette dernière, atteinte par la scarlatine, été désignée pour participer au prochain sacrifice. Or Canon détient une bague lanceuse de foudre et prend le dessus sur les Terriens, qui sont livrés à l’Unas. SG-1 tente de s’échapper quand Simon terrasse l’Unas, s’étant emparé de la lance énergétique de Teal’c. Le Goa’uld se réfugie en secret dans Canon, pour demeurer caché que SG-1 quitte ce monde. Mais il est découvert par Sam, grâce aux réminiscences de Jolinar. Le Goa’uld est définitivement abattu et les villageois, libérés, enterrent leur Porte des Etoiles.
L’aspect chrétien médiéval semblait de prime abord apporter une nouveauté très prometteuse. Et de fait l’on reste de prime abord séduit par le décor du village, mais aussi par la grande forêt l’environnant. Cette fois-ci elle s’ajuste parfaitement à l’univers local. Faire de nouveau appel aux Unas constituait également une bonne idée, ce que démontrera d’ailleurs la suite de la série, avec l’intéressant personnage de Chaka. Le talent de son interprète pour ce rôle de composition et la qualité du costume (rien à voir avec X-Or et consorts) rendent d’ailleurs crédibles son intervention.
Les seconds rôles du jour se révèlent interprétés avec un talent évident. On apprécie en particulier qu’Alan C. Peterson n’hésite pas à cabotiner dans le rôle de Canon, le situant ainsi dans la grande tradition des antagonistes que l’on aime à détester. Les amateurs de Supernatural apprécieront au passage que les diverses tortures rituelles soient infligées au nom de Saint Michel, ils sont en terrain connu. Les piques entre Jack et Daniel fonctionnent parfaitement. Malheureusement la réussite de l’épisode se voit grevée par plusieurs sidérantes maladresses du scénario.
la dimension médiévale tourne vite à la simple succession de clichés rebattus, conférant à Demons l’aspect d’un Nom de la Rose du pauvre. On subit également l’abus du musique supposée du cru, au point de parfois se croire dans un clip d’Enigma lors de passages passablement empesés (la veillée funèbre de Teal’c). Personne ne croit d’ailleurs à la mort de celui-ci, puisque le public aura bien entend u songé à son symbiote bien avant ses coéquipiers. La trop longue valse hésitation de Simon devient rapidement lassante. Si Sokar a besoin d’hôtes ou d’esclaves on ne comprend pas pourquoi il n’envoie pas ses troupes rafler tout le village, au lieu de se lancer dans une opération aussi compliquée, ne suscitant qu’un résultat au compte-gouttes.
La personnalité de Canon apparaît pour le moins incohérente. Voici un homme pieux, disposant d’une bague divine capable de foudroyer n’importe qui et qui s’incline servilement devant une unique créature dépourvue de tout armement. Il semble absurde qu’il libère dans un premier temps SG-1, sans s’être assuré de leur armement et qu’il ne pense pas d’emblée à l’offrir au démon, ce qui soulagerait son village. Son apparition soudaine au beau milieu de la forêt, pile au bon moment, semble également artificielle, la ficelle est un peu grosse. L’ultime coup de poker du Goa’uld se voit à des kilomètres (Bizarre que Teal’c ne détecte pas le symbiote).
Il s'agit de l'unique épisode à aborder la Chrétienté et le Judaïsme, en supposant que Satan soit un Goau'ld. Par la suite, Stargate SG-1 veillera toujours à ne pas adapter les Goau'lds et autres peuples extra-terrestres aux figures bibliques (idem pour les autres religions du Livre). Les scénarios se cantonneront aux polythéismes ou aux divinités imaginaires, comme les Oris (loués soient-ils).
Après avoir franchi la Porte, O'Neill déclare Trees, trees, trees. What a wonderful green universe we live in, eh ? Ils 'agit d'un clin d'oeil à l'omniprésence du décor des forêts canadiennes dans la représentation des mondes visités. Il imite également le Dr. Denfer, l’ennemi d’Austin Powers !
Le célèbre « En effet » (Indeed) de Teal'c est pour la première fois employé en dehors d'une phrase.
La blessure au visage de Jack demeurera visible lors des épisodes ultérieurs.
Le réalisateur Peter DeLuise réalise l'un de ses caméos coutumiers. Il joue le villageois hurlant que le Démon arrive.
La voix de l’Unas est celle de Cristopher Judge
Dans la version originale, Jack s'autorise à désigner Daniel par Danny, un événement rarissime.
Laura Menell (Marie) interprétera Caird, l’une des trois Morrigans apparaissant en saison 1 de Sanctuary (Fata Morgana) mais aussi la Djinn de Supernatural. Elle participe actuellement à Alphas. Fervente partisane de la cause animale, elle est une végétarienne convaincue.
Les chrétiens médiévaux rencontrés situent l'enlèvement de leurs ancêtres comme survenant peu de temps après le Concile de Nicée. Ce Concile, crucial dans l'histoire du Christianisme car affirmant la consubstantialité du Père et du Fils face à l'Hérésie d'Arius, survint en 325. Cela situe ce peuple comme le dernier à avoir franchi la Porte, jusqu'à la découverte de celle-ci par les archéologues. La plupart des enlèvements perpétrés par les Goau'lds se déroulèrent durant la très haute antiquité égyptienne, soit des milliers d'années auparavant.
Dernière édition par Estuaire44 le Mar 19 Juin 2012 - 23:25, édité 1 fois
Estuaire44- Empereur
- Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
De mêmePhilo a écrit:j'ai beaucoup aimé cet épisode
Et c'est pour ça que dans énormément de fanfictions, Jack appelle Daniel "Danny Boy". Je ne comprenais pas pourquoi quand j'étais "jeune"Estuaire44 a écrit:Dans la version originale, Jack s'autorise à désigner Daniel par Danny, un événement rarissime.
Tu as vraiment voulu écrire médial [et dans ce cas faudra me donner le sens, je n'ai aucun vocabulaire ] ou tu t'es planté en écrivant médiéval?Estuaire44 a écrit:L’aspect médial
TorriGilly- Duc(hesse)
- Age : 33
Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Médial : qui occupe le milieu d'un mot , une lettre médiale. Cela désigne aussi une consonne entre voyelles... mais il s'agit bien entendu d'une coquille !
je corrige, merci !
je corrige, merci !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
J'aurais au moins appris quelque chose aujourd'hui, merci
De rien
De rien
TorriGilly- Duc(hesse)
- Age : 33
Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Une Ancienne chez Ardisson !
https://www.youtube.com/watch?v=FHNGOx1rY48&feature=relmfu
https://www.youtube.com/watch?v=1H33Zr4SkmE&feature=relmfu
Leonor Varela, qui interprète Chaya Sar dans Sanctuary, l'épisode 1-13 d'Atlantis
https://www.youtube.com/watch?v=fIt2Dvm7MyA
https://www.youtube.com/watch?v=V-dVv7cgvZ0&feature=related
https://www.youtube.com/watch?v=FHNGOx1rY48&feature=relmfu
https://www.youtube.com/watch?v=1H33Zr4SkmE&feature=relmfu
Leonor Varela, qui interprète Chaya Sar dans Sanctuary, l'épisode 1-13 d'Atlantis
https://www.youtube.com/watch?v=fIt2Dvm7MyA
https://www.youtube.com/watch?v=V-dVv7cgvZ0&feature=related
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Oooh mais c'est la copine de Sheppard L'actrice à l'air plus intéressante que le personnage
TorriGilly- Duc(hesse)
- Age : 33
Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Règles de combat (Rules of Engagement, 3-09, *)
- Is everyone clear on that? Daniel ?
- What?
- Good.
SG-1 intervient pour sauver d’autres militaires, cernés par des Jaffas. Mais il s’avère que les belligérants sont en fait de jeunes humains en manœuvre. Recrutés à travers la Galaxie et fanatisés par Apophis, ils se préparent notamment à infiltrer la Terre, ignorant que leur Dieu et son armée sont morts. L’emploi accidentel des armes de SG-1 leur fait croire que la sélection finale à commencé, un massacre d’où seuls émergeront les plus forts. SG-1 tente en vain de les avertir de l’inutilité de cette bataille mais finit par convaincre leur chef, ramené au SGC après qu’il ait été blessé. Avec son aide et le détournement d’un hologramme géant d’Apophis, SG-1 dissuade les jeunes de poursuivre.
Episode singulièrement faible que celui-ci. Le scénario apparaît vite minimaliste et grevé de clichés guerriers assez lourds. On retrouve à satiété les images de camps de GI vus et revus dans la majorité des productions du genre. L’ensemble semble de plus souvent maladroit, avec notamment ces maquillages faciaux ridicules et surtout totalement inutiles arborés par nos héros, ou ces péripéties en forêt relevant plus d’une partie quelconque de flashball qu’autre chose. Le récit ne dégage aucune intensité dramatique, en ne parvenant jamais à faire apparaître les apprentis soldats comme une menace tangible pour SG-1 (y compris lors de l’affrontement final, vite expédié après un entassement de logues scènes statiques de présentation) Le dénouement est consternant de facilité puisqu’il suffirait de montrer quelques images à une jeunesse fanatisée pour la convaincre immédiatement et unanimement du contraire de ses croyances.
L’épisode échoue également à dégager un message s’opposant à l’embrigadement des enfants ou adolescents, puisqu’il ne cesse de souligner que tout cela se pratique chez Apophis et autres Goa’ulds, les grands vilains. Aucune perspective n’est établie avec ce qui se déroule quotidiennement sur Terre. Les jeunes comédiens invités du jour ne développent pas non plus un jeu inoubliable. Demeurent les traditionnelles amusantes répliques de Jack, un suspense initial ainsi qu’un Christopher Judge convaincant en Teal’c redevenu en apparence un Jaffa pur et dur. Mais avec son scénario peu développé et ses coûts visant à l’évidence le minimum (décors et effets spéciaux minimalistes, guests inconnus), Rules of Engagement incline à apparaître comme l’un de ces opus destinés essentiellement à tenir le quota obligatoire d’épisodes par saison.
Le décompte du temps se poursuit après que la vidéo d'Apophis ait été arrêtée
SG-11 a été capturée, puis exécutée, par les troupes d’Apophis.
On découvre ici l'Intar, artefact servant à la formation des Jaffas, aperçu également dans Proving Ground (5-13), où il est employé pour l'entraînement des nouvelles recrus du SGC. Cet objet aux cristaux rouges peut imiter tout type d'arme, mais ne fait qu'étourdir sa cible.
- Is everyone clear on that? Daniel ?
- What?
- Good.
SG-1 intervient pour sauver d’autres militaires, cernés par des Jaffas. Mais il s’avère que les belligérants sont en fait de jeunes humains en manœuvre. Recrutés à travers la Galaxie et fanatisés par Apophis, ils se préparent notamment à infiltrer la Terre, ignorant que leur Dieu et son armée sont morts. L’emploi accidentel des armes de SG-1 leur fait croire que la sélection finale à commencé, un massacre d’où seuls émergeront les plus forts. SG-1 tente en vain de les avertir de l’inutilité de cette bataille mais finit par convaincre leur chef, ramené au SGC après qu’il ait été blessé. Avec son aide et le détournement d’un hologramme géant d’Apophis, SG-1 dissuade les jeunes de poursuivre.
Episode singulièrement faible que celui-ci. Le scénario apparaît vite minimaliste et grevé de clichés guerriers assez lourds. On retrouve à satiété les images de camps de GI vus et revus dans la majorité des productions du genre. L’ensemble semble de plus souvent maladroit, avec notamment ces maquillages faciaux ridicules et surtout totalement inutiles arborés par nos héros, ou ces péripéties en forêt relevant plus d’une partie quelconque de flashball qu’autre chose. Le récit ne dégage aucune intensité dramatique, en ne parvenant jamais à faire apparaître les apprentis soldats comme une menace tangible pour SG-1 (y compris lors de l’affrontement final, vite expédié après un entassement de logues scènes statiques de présentation) Le dénouement est consternant de facilité puisqu’il suffirait de montrer quelques images à une jeunesse fanatisée pour la convaincre immédiatement et unanimement du contraire de ses croyances.
L’épisode échoue également à dégager un message s’opposant à l’embrigadement des enfants ou adolescents, puisqu’il ne cesse de souligner que tout cela se pratique chez Apophis et autres Goa’ulds, les grands vilains. Aucune perspective n’est établie avec ce qui se déroule quotidiennement sur Terre. Les jeunes comédiens invités du jour ne développent pas non plus un jeu inoubliable. Demeurent les traditionnelles amusantes répliques de Jack, un suspense initial ainsi qu’un Christopher Judge convaincant en Teal’c redevenu en apparence un Jaffa pur et dur. Mais avec son scénario peu développé et ses coûts visant à l’évidence le minimum (décors et effets spéciaux minimalistes, guests inconnus), Rules of Engagement incline à apparaître comme l’un de ces opus destinés essentiellement à tenir le quota obligatoire d’épisodes par saison.
Le décompte du temps se poursuit après que la vidéo d'Apophis ait été arrêtée
SG-11 a été capturée, puis exécutée, par les troupes d’Apophis.
On découvre ici l'Intar, artefact servant à la formation des Jaffas, aperçu également dans Proving Ground (5-13), où il est employé pour l'entraînement des nouvelles recrus du SGC. Cet objet aux cristaux rouges peut imiter tout type d'arme, mais ne fait qu'étourdir sa cible.
Estuaire44- Empereur
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TorriGilly- Duc(hesse)
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Rambo n'a qu'à bien se tenir !
Estuaire44- Empereur
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TorriGilly- Duc(hesse)
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
La photo du sandale ! On attend le Tweet de Sam !
Fini de voir la saison 5 et ultime de Stargate Atlantis. Le pilote de saison m’a un peu sonné par la manière expéditive dont Sam a été proprement virée du programme (même si elle part pour SG Continuum). Malgré ce handicap initial, Woolsey ( interprété avec une rare subtilité par Picardo) s’affirme comme une passionnante recrue pour la série, un personnage inhabituellement tourmenté, tout à tour émouvant et divertissant.
L’écriture des protagonistes et de leur relationnel demeure d’ailleurs le véritable atout de cette période, avec notamment un Sheppard fendant l’armure de temps à autres et un Meredith à l’abattage toujours aussi irrésistible, dont on se surprend à apprécier la romance avec une Jennifer prenant enfin quelques couleurs cette saison. On a aussi le plaisir de reconnaître plusieurs prochains acteurs de Sanctuary, même si parfois pour de très brefs rôles (la coiffure de Nikola est une abomination).
La mise ne scène demeure particulièrement soignée, de même que la musique. Au fil des années les images informatiques ont formidablement progressé et les nombreuses batailles spatiales s’avèrent réellement spectaculaires. Concernant les intrigues, on sent malgré tout que, doucement mais surement, les Gates ont fait le tour de leur sujet. La plupart du temps les diverses situations et péripéties ont été déjà maintes fois vues auparavant. Cela donne inévitablement un aspect parfois mécanique à des scénarios par ailleurs très efficaces.
Demeurent d’admirables doubles épisodes et quelques idées originales (la fausse reine, les univers parallèles successifs, la virée sur Terre de McKay et Jennifer, les pertes de mémoire de ce dernier, la Asgards hostiles…) A défaut d’un mémorable téléfilm SGA s’achève sur une conclusion captivante et épique, avec un joli twist permettant de lui apporter une vraie conclusion. Et aussi la joie de retrouver Sam une ultime fois (pour l’heure..), une excellente surprise et en commandante du SGC s’il vous plaît (bon, par intérim). Là aussi une jolie façon de boucler la boucle !
Fini de voir la saison 5 et ultime de Stargate Atlantis. Le pilote de saison m’a un peu sonné par la manière expéditive dont Sam a été proprement virée du programme (même si elle part pour SG Continuum). Malgré ce handicap initial, Woolsey ( interprété avec une rare subtilité par Picardo) s’affirme comme une passionnante recrue pour la série, un personnage inhabituellement tourmenté, tout à tour émouvant et divertissant.
L’écriture des protagonistes et de leur relationnel demeure d’ailleurs le véritable atout de cette période, avec notamment un Sheppard fendant l’armure de temps à autres et un Meredith à l’abattage toujours aussi irrésistible, dont on se surprend à apprécier la romance avec une Jennifer prenant enfin quelques couleurs cette saison. On a aussi le plaisir de reconnaître plusieurs prochains acteurs de Sanctuary, même si parfois pour de très brefs rôles (la coiffure de Nikola est une abomination).
La mise ne scène demeure particulièrement soignée, de même que la musique. Au fil des années les images informatiques ont formidablement progressé et les nombreuses batailles spatiales s’avèrent réellement spectaculaires. Concernant les intrigues, on sent malgré tout que, doucement mais surement, les Gates ont fait le tour de leur sujet. La plupart du temps les diverses situations et péripéties ont été déjà maintes fois vues auparavant. Cela donne inévitablement un aspect parfois mécanique à des scénarios par ailleurs très efficaces.
Demeurent d’admirables doubles épisodes et quelques idées originales (la fausse reine, les univers parallèles successifs, la virée sur Terre de McKay et Jennifer, les pertes de mémoire de ce dernier, la Asgards hostiles…) A défaut d’un mémorable téléfilm SGA s’achève sur une conclusion captivante et épique, avec un joli twist permettant de lui apporter une vraie conclusion. Et aussi la joie de retrouver Sam une ultime fois (pour l’heure..), une excellente surprise et en commandante du SGC s’il vous plaît (bon, par intérim). Là aussi une jolie façon de boucler la boucle !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Haaaan j'ai le coffret DVD qui m'attend à côté de mon lit depuis 2 semaines, faut vraiment que je m'y mette
J'ai hâte de voir Woosley à l'oeuvre. Depuis le début c'est un vrai boulet et j'avais peur de le voir aux commandes de la cité, mais effectivement il parait qu'il est pas mal
Je pense que je vais m'y mettre lundi en rentrant du boulot, un ou deux épisodes par soir ça devrait passer
J'ai hâte de voir Woosley à l'oeuvre. Depuis le début c'est un vrai boulet et j'avais peur de le voir aux commandes de la cité, mais effectivement il parait qu'il est pas mal
Je pense que je vais m'y mettre lundi en rentrant du boulot, un ou deux épisodes par soir ça devrait passer
TorriGilly- Duc(hesse)
- Age : 33
Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
SGA suivra-t-il SG1 dans ton agenda de critiques Estuaire44 ?
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Non, SG1 va suffir à mon bonheur.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Excellente interview d'Amanda Tapping :
https://www.youtube.com/watch?v=OaFU1HnG4d8&feature=context-chv
https://www.youtube.com/watch?v=waHHqpzEZFQ&feature=plcp
https://www.youtube.com/watch?v=OaFU1HnG4d8&feature=context-chv
https://www.youtube.com/watch?v=waHHqpzEZFQ&feature=plcp
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Le Jour sans Fin (Forever in a Day, 3-10, ****)
- Give it a week. You'll miss me.
- Yes, all the salty, bad-tempered insults, all the illogical arguments...
- Okay, you'll miss Carter and Teal'c.
SG-1 et les forces du SGC affrontent les troupes d’Amonet, pour secourir Kasuf et les siens. Durant les affrontements, Amonet tente de tuer Daniel avec son bracelet. Teal’c intervient in extremis, mais n’a d’autre choix que d’abattre la Goa’uld, et donc Sha’re, afin de sauver son ami. Bouleversé et furieux contre Teal’c Daniel quitte alors SG-1. Mais Sha’re est parvenue à lui envoyer un message psychique via l’arme goa’uld. Daniel en prend progressivement conscience à travers plusieurs visions oniriques, où son épouse l’enjoint de faire la paix avec Teal’c. Daniel retourner explorer l’univers, afin de retrouver l’enfant d‘Apophis et Amonet. Cet Harcesis est une abomination pour les Grand Maîtres qui vont tout tenter pour le tuer. De plus il possède la mémoire génétique de l’ensemble de sa race. Daniel réintègre SG-1 et complète le puzzle sur Abydos, il se souvient alors que Sha’re a eu quelques instants pour lui dire adieu.
L’épisode marquant la fin du premier grand arc de la série, puisant sa source dans le film de 1994, se devait de sortir du lot pour ne pas décevoir. Mission largement remplie ! L’on est d’emblée séduit parla structure narrative choisie. Après l’impressionnant combat initial et le choc de la mort de Sha’re, le récit se poursuit sur un mode onirique à la fois original et parfaitement maîtrisé. L’emploi psychique et la substitution temporaire de l’hôte au Goa’uld autorise des scènes aussi étranges que fortes, sous forme d’un puzzle au décryptage savamment progressif. Le scénario a la finesse de prendre son temps pour instaurer une véritable atmosphère, fantastique et passionnément romantique. Ces dialogues entre Daniel et l’âme sœur disparue font parfois quelque peu songer, toutes proportions gardées, à l’éclatante réussite de Tous les Matins du Monde. On ne pouvait imaginer plus hommage à ce couple fondateur de la série, d’autant que Vaitiare Bandera et Michael Shanks se montrent parfaitement l’unisson. Ce dernier réalise une nouvelle superbe composition, prouvant une nouvelle fois, après Legacy, qu’il a les épaules assez large pour soutenir l’essentiel d’un épisode.
Forever in a Day demeure également une première et passionnante occasion de découvrir le déroulement d’une crise interne au sein de SG-1. Une véritable équipe sait faire face aux défis extérieurs, mais les tiraillements endogènes constituent toujours le véritable péril. Les différentes scènes confrontant Daniel à Jack, Sam ou davantage encore Teal’c illustrent à merveille les caractères des protagonistes, ainsi que leur relationnel. Les acteurs se révèlent une nouvelle fois parfaits, on apprécie notamment avec quelle subtilité Christopher Judge exprime les tourments du marmoréen Teal’c. Daniel peut également se montrer injuste dans ses réactions, ce qui réaliste et fort bien vu. Les retrouvailles avec Kasuf s’avèrent également fort réussies, cela fait plaisir de le revoir de saison en saison, depuis le film d’origine. Impeccablement minuté, le récit trouve encore le temps de distiller de nombreuses informations concernant l’Harcesis. Ce fluide passage de témoin d’un arc narratif à un autre représente une belle élégance scénaristique. La bouleversante scène d’adieu entre les deux époux apporte une idéale conclusion à cet opus particulièrement riche en émotions. On regrettera la version française du titre, désastreuse entre toutes.
Jack indique à Daniel qu'il a du briser le verrou pour pouvoir entrer dans l'appartement de celui-ci. Il est étrange que Daniel ne l'ait pas remarqué en entrant.
Daniel surnomme le Dr. Rothman « Bruce Janner », après avoir appris qu'il avait remporté des compétions de décathlon durant ses études. Bruce Janner est un grand champion américain de cette discipline, il remporta la médaille d'or lors des Jeux Olympiques de Montréal, en 1976.
Dernière apparition de Vaitiare Bandera dans le rôle de Sha're, l'épouse de Daniel périssant en même temps que son hôte, le Goa'uld Amaunet. Elle a depuis mise en sommeil sa carrière d’actrice et s’est reconvertie en femme d’affaires, dirigeant plusieurs sociétés de mode à Los Angeles.
Le matricule SGC du monde d'Amaunet est P8X-873.
Le pull blanc avec lequel Daniel revient au SGC est celui qu'il portera durant son apparition en saison 6, après son Ascension (Full Circle, 6-22).
Le Docteur Rothman apparaîtra dans deux autres épisodes. Possédé par un Goa’uld, il sera abattu par O’Neill (The First Ones, 4-08).
Teal'c appelle Daniel par son seul prénom, un fait rarissime.
L'enfant est un Harcesis, soit le fils de deux Goa'ulds hôtes d'êtres humains (ici Amaunet et Apophis), un sacrilège dans leur société. Un Harcesis possède la mémoire génétique et les connaissances de toute la race Goa'uld. Shifu recevra la protection d'Oma Desala, du peuple des Anciens, alors SG-1 cherchera à obtenir ses connaissances. Il finira par convaincre Daniel et ses camarades que ce savoir représente un danger, avant de lui même réaliser l'Ascension (Absolute Power, 4-17).
- Give it a week. You'll miss me.
- Yes, all the salty, bad-tempered insults, all the illogical arguments...
- Okay, you'll miss Carter and Teal'c.
SG-1 et les forces du SGC affrontent les troupes d’Amonet, pour secourir Kasuf et les siens. Durant les affrontements, Amonet tente de tuer Daniel avec son bracelet. Teal’c intervient in extremis, mais n’a d’autre choix que d’abattre la Goa’uld, et donc Sha’re, afin de sauver son ami. Bouleversé et furieux contre Teal’c Daniel quitte alors SG-1. Mais Sha’re est parvenue à lui envoyer un message psychique via l’arme goa’uld. Daniel en prend progressivement conscience à travers plusieurs visions oniriques, où son épouse l’enjoint de faire la paix avec Teal’c. Daniel retourner explorer l’univers, afin de retrouver l’enfant d‘Apophis et Amonet. Cet Harcesis est une abomination pour les Grand Maîtres qui vont tout tenter pour le tuer. De plus il possède la mémoire génétique de l’ensemble de sa race. Daniel réintègre SG-1 et complète le puzzle sur Abydos, il se souvient alors que Sha’re a eu quelques instants pour lui dire adieu.
L’épisode marquant la fin du premier grand arc de la série, puisant sa source dans le film de 1994, se devait de sortir du lot pour ne pas décevoir. Mission largement remplie ! L’on est d’emblée séduit parla structure narrative choisie. Après l’impressionnant combat initial et le choc de la mort de Sha’re, le récit se poursuit sur un mode onirique à la fois original et parfaitement maîtrisé. L’emploi psychique et la substitution temporaire de l’hôte au Goa’uld autorise des scènes aussi étranges que fortes, sous forme d’un puzzle au décryptage savamment progressif. Le scénario a la finesse de prendre son temps pour instaurer une véritable atmosphère, fantastique et passionnément romantique. Ces dialogues entre Daniel et l’âme sœur disparue font parfois quelque peu songer, toutes proportions gardées, à l’éclatante réussite de Tous les Matins du Monde. On ne pouvait imaginer plus hommage à ce couple fondateur de la série, d’autant que Vaitiare Bandera et Michael Shanks se montrent parfaitement l’unisson. Ce dernier réalise une nouvelle superbe composition, prouvant une nouvelle fois, après Legacy, qu’il a les épaules assez large pour soutenir l’essentiel d’un épisode.
Forever in a Day demeure également une première et passionnante occasion de découvrir le déroulement d’une crise interne au sein de SG-1. Une véritable équipe sait faire face aux défis extérieurs, mais les tiraillements endogènes constituent toujours le véritable péril. Les différentes scènes confrontant Daniel à Jack, Sam ou davantage encore Teal’c illustrent à merveille les caractères des protagonistes, ainsi que leur relationnel. Les acteurs se révèlent une nouvelle fois parfaits, on apprécie notamment avec quelle subtilité Christopher Judge exprime les tourments du marmoréen Teal’c. Daniel peut également se montrer injuste dans ses réactions, ce qui réaliste et fort bien vu. Les retrouvailles avec Kasuf s’avèrent également fort réussies, cela fait plaisir de le revoir de saison en saison, depuis le film d’origine. Impeccablement minuté, le récit trouve encore le temps de distiller de nombreuses informations concernant l’Harcesis. Ce fluide passage de témoin d’un arc narratif à un autre représente une belle élégance scénaristique. La bouleversante scène d’adieu entre les deux époux apporte une idéale conclusion à cet opus particulièrement riche en émotions. On regrettera la version française du titre, désastreuse entre toutes.
Jack indique à Daniel qu'il a du briser le verrou pour pouvoir entrer dans l'appartement de celui-ci. Il est étrange que Daniel ne l'ait pas remarqué en entrant.
Daniel surnomme le Dr. Rothman « Bruce Janner », après avoir appris qu'il avait remporté des compétions de décathlon durant ses études. Bruce Janner est un grand champion américain de cette discipline, il remporta la médaille d'or lors des Jeux Olympiques de Montréal, en 1976.
Dernière apparition de Vaitiare Bandera dans le rôle de Sha're, l'épouse de Daniel périssant en même temps que son hôte, le Goa'uld Amaunet. Elle a depuis mise en sommeil sa carrière d’actrice et s’est reconvertie en femme d’affaires, dirigeant plusieurs sociétés de mode à Los Angeles.
Le matricule SGC du monde d'Amaunet est P8X-873.
Le pull blanc avec lequel Daniel revient au SGC est celui qu'il portera durant son apparition en saison 6, après son Ascension (Full Circle, 6-22).
Le Docteur Rothman apparaîtra dans deux autres épisodes. Possédé par un Goa’uld, il sera abattu par O’Neill (The First Ones, 4-08).
Teal'c appelle Daniel par son seul prénom, un fait rarissime.
L'enfant est un Harcesis, soit le fils de deux Goa'ulds hôtes d'êtres humains (ici Amaunet et Apophis), un sacrilège dans leur société. Un Harcesis possède la mémoire génétique et les connaissances de toute la race Goa'uld. Shifu recevra la protection d'Oma Desala, du peuple des Anciens, alors SG-1 cherchera à obtenir ses connaissances. Il finira par convaincre Daniel et ses camarades que ce savoir représente un danger, avant de lui même réaliser l'Ascension (Absolute Power, 4-17).
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Le Passé oublié (Past and Present, 3-11, **)
- Don't say it, Carter... Don't. Don't! Ah! Ah... la la la lalalalalala...
SG-1 découvre un monde industrialisé, seulement peuplé d’adultes, sans enfants ni vieillards. Un mystérieux évènement survenu voici plusieurs mois, le Vorlix, a de plus effacé la mémoire de toute la population. La ministre Ke’ra sympathise avec les explorateurs, mais s’inquiète des conséquences à long terme du Vorlix les accompagne au SGC pour aider Sam et Janet à trouver un remède. Or leurs découvertes prouvent que Ke’ra n’est autre que Linéa, qui a tenté de trouver une solution à la stérilité provoquée par un insecticide. Son Vorlix a eu comme effet prévu de rajeunir les personnes âgées et d’effacer tous les souvenirs. Ke’ra récupère la mémoire et devient scindée en deux, jusqu’à tenter de se suicider. Hammond est lui très inquiet, mais Daniel, devenu proche de la jeune femme, trouve la solution : Ke’ra redevient amnésique et vivra désormais sur son mande d’adoption, dont les autres habitants sont guéris du Vorlix.
L’épisode présente le grand mérite d’apporter une conclusion à l’arc de Linéa, demeuré en suspens depuis Prisoners (2-03). Un procédé toujours bienvenu, gage d’une maitrise du développement de l’univers d’une série. Le twist de l’altération de la mémoire de Linéa se montre original et conduit à un intéressant dilemme moral sur le thème de la responsabilité, parfaitement exposé par l’inévitable Daniel Jackson. . Un individu ayant perdu toute mémoire de ses exactions passées doit-il être puni pour ceux-ci ? Les philosophes pourraient développer cette question autour du vaste débat de la définition de l’être. Mais, pour aussi habile que soit cet aspect du scénario, il ne suffit pas à caractériser un opus bien faible par ailleurs. Les auteurs commettent une grave erreur en transportant l’action du monde au SGC.
Cette planète oscillant entre ère victorienne steampunk et industrie des années 1920 présentait n effet un profil très original au sein de Stargate SG-1, dont les récits privilégient les sociétés antiques voire pastorales, ou, à l’inverses hyper technologiques. Sa rapide et économique occultation suscite une vraie frustration, d’autant que le confinement au sein du SGC rend plus ennuyeuses encore les digressions scientifiques ou sentimentales constituant l’essentiel de la suite de l’histoire. En effet la romance débutant entre Ke’ra et Daniel, malgré le talent des interprètes, ne parvient en effet pas à apporter un second souffle à la narration. Cette aventure semble également quelque peu déplacée si peu de temps après le tragique décès de Sha’re. Past and Present demeure un bel exemple d’épisode n’ayant pas su tirer parti de son excellente idée originale.
Ke’ra affirme que le virus a fait cesser l'industrie, mais l'on voit des fabriques manifestement en fonctionnement, avec de la fumée sortant des cheminées.
Teal'c révèle que son nom signifie « Force », et qu'il lui a été donné par son père.
Megan Leitch (Ke’ra) interpréte également le clone adulte de Samantha Mulder dans quatre épisodes des X-Files.
Jason Gray-Stanford (Orner) sera le récurrent Lieutenant Randy Disher, participant aux enquêtes de Monk.
- Don't say it, Carter... Don't. Don't! Ah! Ah... la la la lalalalalala...
SG-1 découvre un monde industrialisé, seulement peuplé d’adultes, sans enfants ni vieillards. Un mystérieux évènement survenu voici plusieurs mois, le Vorlix, a de plus effacé la mémoire de toute la population. La ministre Ke’ra sympathise avec les explorateurs, mais s’inquiète des conséquences à long terme du Vorlix les accompagne au SGC pour aider Sam et Janet à trouver un remède. Or leurs découvertes prouvent que Ke’ra n’est autre que Linéa, qui a tenté de trouver une solution à la stérilité provoquée par un insecticide. Son Vorlix a eu comme effet prévu de rajeunir les personnes âgées et d’effacer tous les souvenirs. Ke’ra récupère la mémoire et devient scindée en deux, jusqu’à tenter de se suicider. Hammond est lui très inquiet, mais Daniel, devenu proche de la jeune femme, trouve la solution : Ke’ra redevient amnésique et vivra désormais sur son mande d’adoption, dont les autres habitants sont guéris du Vorlix.
L’épisode présente le grand mérite d’apporter une conclusion à l’arc de Linéa, demeuré en suspens depuis Prisoners (2-03). Un procédé toujours bienvenu, gage d’une maitrise du développement de l’univers d’une série. Le twist de l’altération de la mémoire de Linéa se montre original et conduit à un intéressant dilemme moral sur le thème de la responsabilité, parfaitement exposé par l’inévitable Daniel Jackson. . Un individu ayant perdu toute mémoire de ses exactions passées doit-il être puni pour ceux-ci ? Les philosophes pourraient développer cette question autour du vaste débat de la définition de l’être. Mais, pour aussi habile que soit cet aspect du scénario, il ne suffit pas à caractériser un opus bien faible par ailleurs. Les auteurs commettent une grave erreur en transportant l’action du monde au SGC.
Cette planète oscillant entre ère victorienne steampunk et industrie des années 1920 présentait n effet un profil très original au sein de Stargate SG-1, dont les récits privilégient les sociétés antiques voire pastorales, ou, à l’inverses hyper technologiques. Sa rapide et économique occultation suscite une vraie frustration, d’autant que le confinement au sein du SGC rend plus ennuyeuses encore les digressions scientifiques ou sentimentales constituant l’essentiel de la suite de l’histoire. En effet la romance débutant entre Ke’ra et Daniel, malgré le talent des interprètes, ne parvient en effet pas à apporter un second souffle à la narration. Cette aventure semble également quelque peu déplacée si peu de temps après le tragique décès de Sha’re. Past and Present demeure un bel exemple d’épisode n’ayant pas su tirer parti de son excellente idée originale.
Ke’ra affirme que le virus a fait cesser l'industrie, mais l'on voit des fabriques manifestement en fonctionnement, avec de la fumée sortant des cheminées.
Teal'c révèle que son nom signifie « Force », et qu'il lui a été donné par son père.
Megan Leitch (Ke’ra) interpréte également le clone adulte de Samantha Mulder dans quatre épisodes des X-Files.
Jason Gray-Stanford (Orner) sera le récurrent Lieutenant Randy Disher, participant aux enquêtes de Monk.
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Les Flammes de l’Enfer (Jolinar’s Memories/The Devil you Know, 3-12/13, ****)
- I know I don't always sound like I believe you, but I do believe in you.
SG-1 (hormis Teal’c) accompagne Martouf sur Netu, la lune orbitant autour du monde capitale de Sokar. Celui-ci a transformé ce satellite en monde littéralement infernal et y envoie les ennemis tombés en son pouvoir. Enlevé, Jacob y est enfermé, alors qu’il détient de précieuses informations sur l’offensive que prépare Sokar contre les Grands Maîtres. Les alliés comptent sur les souvenirs résiduels que Sam conserve encore de Jolinar, cette dernière étant parvenue à s’enfuir de ce bagne. Jolinar avait séduit le geôlier en chef, avant d’emprunter ses anneaux de transport. Celui-ci capture à temps SG-1 mais est abattu par son second, qui s’avère être nul autre qu’Apophis. Apophis interroge SG-1 grâce à un puissant hallucinogène, le Sang de Sokar. Les informations recueillies lui permettent d’obtenir audience auprès de Sokar, qui vient de se positionner en orbite autour de Netu, après avoir découvert les évènements. Teal’c et son allié Tok’ra lancent un bombe sur Netu, destinée à détruire le vaisseau de Sokar. Ils recueillent SG-1 juste à temps, après l’évasion de celle-ci. Sokar est anéanti par l’explosion du satellite, mais Apophis parvient à rallier la planète.
La première partie de ce double opus central de la saison, particulièrement enlevé et attractif, séduit par ses nombreux atouts. Le scénario se montre d’une parfaite efficacité, en parvenant à développer rapidement toute une intrigue complexe, puisant ses sources dans plusieurs épisodes précédents de Stargate-SG-1. Les rebondissements se précipitent comme à la parade mais le récit évite cependant de devenir par trop mécanique, en accordant une part non négligeable au vécu et à la psychologie des personnages. Amanda Tapping nous régale d’une nouvelle superbe composition avec une Sam en proie aux tourments vécus par Jolinar, mais aussi aux siens propres, par la vive inquiétude ressentie pour Jacob. Le relationnel fonctionne d’ailleurs parfaitement au sein de SG-1, même si Daniel demeure en retrait. Jacob démontre comme toujours qu’il représente un irremplaçable personnage semi-récurrent, l’égal d’un Bra’tac.
Le scénariste a l’habileté de totalement intégrer l’invité du jour, le toujours sensible Martouf, à travers on émouvante romance avec Jolinar. On est d’ailleurs ravi de découvrir enfin complètement celle-ci. La véritable vedette demeure cependant Netu elle même. Les considérables moyens impartis au double épisode suscitent de merveilleuses visions de l’astre rouge aperçu depuis l’espace, tandis que le décor du bagne se révèle dantesque à souhait. Rarement la série produira d’aussi inoubliables panoramas, à côté desquels le Mordor apparaît comme un aimable alpage. Si le geôlier reste assez classique, l’écarlate Sokar s’affirme aussi diabolique que fascinant (et quelque peu inspiré de Palpatine). Son interprète, David Palffy, lui insuffle un indéniable charisme, tandis que les différents artistes de série (décors, costumes, maquillages) rendent particulièrement frappante son apparition. La découverte d’Apophis, impeccablement amenée, constitue un mémorable cliffhanger !
La seconde partie poursuit et amplifie le succès de la première. Les introspections oniriques des différents protagonistes se montrent étranges à souhait, mais aussi émouvantes, approfondissant encore les historiques de Sam et Jack. L’intensité de ces scènes a aussi le mérite de repositionner Apophis en délectable grand méchant, instannément à son meilleur niveau. Son potentiel se voit également confirmé par la confrontation avec Sokar, sans doute le pinacle de l’intrigue. La trop rapide disparition de ce dernier demeure d‘ailleurs notre unique regret, tant son duel avec le Serpent aurait pu encore passionner au fil de la saison. La Tok’ra dynamise également le récit par son impitoyable réalisme et son ingéniosité coutumiers. Le final, énergique et toujours porté par de sublimes effets spéciaux, s’avère à la hauteur. Quel suspense ! Ce double épisode épique et flamboyant, volontiers fastueux, s’impose comme l’un des sommets de cette troisième saison.
D'abord conçu pour former un unique opus, l'épisode fut ensuite écrit en deux parties, afin de pouvoir répartir des coûts de production considérables. Le budget global des deux épisodes avoisine celui du pilote de la série, Children of the Gods.
L'appareil servant à calibrer la mémoire est en fait un rasoir pour poils de nez.
Le réalisateur Peter Deluise accompli un nouveau caméo : c'est sa voix que l'on entend annoncer "Sokar is attacking!"
Découvrant la mine, Jack déclare qu'il ne s'agit certainement pas de la Cité d'émeraude. Comme à diverses reprises dans Stargate SG-1, ce double épisodes contient plusieurs allusions au Magicien d'Oz.
Teal'c affirme à Martouf être capable de piloter un avis au cargo. Or, dans Within the Serpent's Grasp, il avait indiqué avoir seulement été formé 'au pilotage de chasseurs de combat.
David Palffy (Sokar) interprétera également Anubis.
La salle du trône de Sokar est clairement un rhabillage du décor du poste de pilotage du cargo, dont on reconnaît divers éléments.
L'épisode voit la mort de Sokar et le retour d'Apophis en archi-ennemi de SG-1. Peter Williams ne fut inscrit qu'au générique de fin, de manière à ce que soit préservée la surprise concernant Apophis.
- I know I don't always sound like I believe you, but I do believe in you.
SG-1 (hormis Teal’c) accompagne Martouf sur Netu, la lune orbitant autour du monde capitale de Sokar. Celui-ci a transformé ce satellite en monde littéralement infernal et y envoie les ennemis tombés en son pouvoir. Enlevé, Jacob y est enfermé, alors qu’il détient de précieuses informations sur l’offensive que prépare Sokar contre les Grands Maîtres. Les alliés comptent sur les souvenirs résiduels que Sam conserve encore de Jolinar, cette dernière étant parvenue à s’enfuir de ce bagne. Jolinar avait séduit le geôlier en chef, avant d’emprunter ses anneaux de transport. Celui-ci capture à temps SG-1 mais est abattu par son second, qui s’avère être nul autre qu’Apophis. Apophis interroge SG-1 grâce à un puissant hallucinogène, le Sang de Sokar. Les informations recueillies lui permettent d’obtenir audience auprès de Sokar, qui vient de se positionner en orbite autour de Netu, après avoir découvert les évènements. Teal’c et son allié Tok’ra lancent un bombe sur Netu, destinée à détruire le vaisseau de Sokar. Ils recueillent SG-1 juste à temps, après l’évasion de celle-ci. Sokar est anéanti par l’explosion du satellite, mais Apophis parvient à rallier la planète.
La première partie de ce double opus central de la saison, particulièrement enlevé et attractif, séduit par ses nombreux atouts. Le scénario se montre d’une parfaite efficacité, en parvenant à développer rapidement toute une intrigue complexe, puisant ses sources dans plusieurs épisodes précédents de Stargate-SG-1. Les rebondissements se précipitent comme à la parade mais le récit évite cependant de devenir par trop mécanique, en accordant une part non négligeable au vécu et à la psychologie des personnages. Amanda Tapping nous régale d’une nouvelle superbe composition avec une Sam en proie aux tourments vécus par Jolinar, mais aussi aux siens propres, par la vive inquiétude ressentie pour Jacob. Le relationnel fonctionne d’ailleurs parfaitement au sein de SG-1, même si Daniel demeure en retrait. Jacob démontre comme toujours qu’il représente un irremplaçable personnage semi-récurrent, l’égal d’un Bra’tac.
Le scénariste a l’habileté de totalement intégrer l’invité du jour, le toujours sensible Martouf, à travers on émouvante romance avec Jolinar. On est d’ailleurs ravi de découvrir enfin complètement celle-ci. La véritable vedette demeure cependant Netu elle même. Les considérables moyens impartis au double épisode suscitent de merveilleuses visions de l’astre rouge aperçu depuis l’espace, tandis que le décor du bagne se révèle dantesque à souhait. Rarement la série produira d’aussi inoubliables panoramas, à côté desquels le Mordor apparaît comme un aimable alpage. Si le geôlier reste assez classique, l’écarlate Sokar s’affirme aussi diabolique que fascinant (et quelque peu inspiré de Palpatine). Son interprète, David Palffy, lui insuffle un indéniable charisme, tandis que les différents artistes de série (décors, costumes, maquillages) rendent particulièrement frappante son apparition. La découverte d’Apophis, impeccablement amenée, constitue un mémorable cliffhanger !
La seconde partie poursuit et amplifie le succès de la première. Les introspections oniriques des différents protagonistes se montrent étranges à souhait, mais aussi émouvantes, approfondissant encore les historiques de Sam et Jack. L’intensité de ces scènes a aussi le mérite de repositionner Apophis en délectable grand méchant, instannément à son meilleur niveau. Son potentiel se voit également confirmé par la confrontation avec Sokar, sans doute le pinacle de l’intrigue. La trop rapide disparition de ce dernier demeure d‘ailleurs notre unique regret, tant son duel avec le Serpent aurait pu encore passionner au fil de la saison. La Tok’ra dynamise également le récit par son impitoyable réalisme et son ingéniosité coutumiers. Le final, énergique et toujours porté par de sublimes effets spéciaux, s’avère à la hauteur. Quel suspense ! Ce double épisode épique et flamboyant, volontiers fastueux, s’impose comme l’un des sommets de cette troisième saison.
D'abord conçu pour former un unique opus, l'épisode fut ensuite écrit en deux parties, afin de pouvoir répartir des coûts de production considérables. Le budget global des deux épisodes avoisine celui du pilote de la série, Children of the Gods.
L'appareil servant à calibrer la mémoire est en fait un rasoir pour poils de nez.
Le réalisateur Peter Deluise accompli un nouveau caméo : c'est sa voix que l'on entend annoncer "Sokar is attacking!"
Découvrant la mine, Jack déclare qu'il ne s'agit certainement pas de la Cité d'émeraude. Comme à diverses reprises dans Stargate SG-1, ce double épisodes contient plusieurs allusions au Magicien d'Oz.
Teal'c affirme à Martouf être capable de piloter un avis au cargo. Or, dans Within the Serpent's Grasp, il avait indiqué avoir seulement été formé 'au pilotage de chasseurs de combat.
David Palffy (Sokar) interprétera également Anubis.
La salle du trône de Sokar est clairement un rhabillage du décor du poste de pilotage du cargo, dont on reconnaît divers éléments.
L'épisode voit la mort de Sokar et le retour d'Apophis en archi-ennemi de SG-1. Peter Williams ne fut inscrit qu'au générique de fin, de manière à ce que soit préservée la surprise concernant Apophis.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Estuaire44 a écrit:L'appareil servant à calibrer la mémoire est en fait un rasoir pour poils de nez.
J'ai explosé de rire en lisant ça E44 ! Y'a pas à dire, les accessoiristes de la série ont décidément beaucoup d'imagination !
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Mwahaaa moi aussi!! Extra, je ferai attention la prochaine fois!!
TorriGilly- Duc(hesse)
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Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
A l'occasion des 15 ans de Stargate SG-1
http://www.unificationfrance.com/?21625-Comic-Con-Paris-2012-Stargate-les
http://www.unificationfrance.com/?21625-Comic-Con-Paris-2012-Stargate-les
Estuaire44- Empereur
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Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Lol y'a mon pote Ronon [le faux, hein ]
TorriGilly- Duc(hesse)
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Invasion (Foothold, 3-14, ***)
- Maybourne, you are an idiot every day of the week. Why couldn't you have just taken one day off ?
De retour de mission, SG-1 est droguée par Janet, au cours de l’habituelle visite médicale. Protégés ou par le symbiote, ou par une rémanence de Jolinar, Teal’c et Sam se réveillent rapidement et découvrent que le SGC est investi par des Aliens hostiles. Ceux-ci imitent l’apparence d’humains, qu’ils maintiennent en vie afin de pouvoir accéder à leurs connaissances. Tandis que Teal’c fait diversion, Sam s’échappe et parvient à rallier Maybourne. Celui-ci demeure sceptique, d’autant que Jack et Daniel apparaissent avec une histoire convaincante, prouvant que Samantha souffre de paranoïa. Cependant celle-ci parvient à abattre le faux Jack, prouvant l’imposture aux yeux de Maybourne. Sam regagne le SGC et rejoint Teal’c et le vrai jack, qui avait de son côté initié une révolte. En conjuguant leurs talents, soutenus par les forces regroupées par Maybourne, ils parviennent à reprendre en main la situation. Les Aliens s’échappent par la Porte, ou s’autodétruisent.
Episode particulièrement enlevé et tonique, Foothold joue volontiers la carte de l’action, atout régulier de Stargate SG-1, mais non sans l’étayer par un scénario particulièrement efficace et astucieux. On apprécie ainsi particulièrement le recours à l’inépuisable thème des doubles, toujours porteur et si agréablement Sixties pour les amateurs des Avengers. Son corollaire, la paranoïa communicative du protagoniste, se voit particulièrement mise en valeur par le jeu particulièrement convaincant d’Amanda Tapping et plusieurs excellentes idées de scénario. Il en va ainsi de l’intervention de simili Jack et Daniel, parfaitement orchestrée afin de semer le doute dans l’idée du spectateur, on se croirait dans L’Heure Perdue. De fait Foothold se lit comme un pastiche habile, sinon un hommage, aux productions de l’époque des séries B de Science-fiction à L’invasion des profanateurs de sépultures (et les Slitheens du Docteur), en passant bien entendu par Les Envahisseurs. Il reste assez jouissif de découvrir Sam revêtir les oripeaux de David Vincent et de voir convaincre un monde incrédule que le cauchemar a déjà commencé. Qu’il s’agisse ici de Maybourne rajoute une appréciable ironie aux évènements !
Outre ses prenantes scènes actions (dont l’assaut final), l’épisode jouit également de piquantes études de caractères. Outre Sam, supérieurement lucide et décidée, au rare esprit analytique, Teal’c bénéficie d’un joli coup de projecteur, s’étendant à l’ensemble de sa personnalité. Outre son coutumier héroïsme, son coté obscur se voit ainsi souligné par une scène marquante, succédant çà l’évasion de Sam : il découvre que certains gardes sont toujours humains, ce qui ne l’empêche pas d’abattre froidement l’un d’entre eux, sans vérification. Cruel mais si réaliste en temps de guerre ! L’opus marque aussi le début d’une intéressante évolution de Maybourne, qui va progressivement devenir un allié assez particulier mais en définitive fidèle de Jack, jusqu’à une étonnante conclusion au-delà de la Porte. Une belle histoire de rédemption. L’épisode, porté par l’intensité particulière surgissant quand une menace directe plane sur le SGC, ultime rempart de la Terre, se voit également dynamisé par l’alerte mise en scène de Mikita. On apprécie en particulier la pertinente et spectaculaire et pertinente apparence des mystérieux Aliens, rejoignant l’esthétique des Pulps et des productions de naguère. On ne peut regretter qu’ils n’aient jamais eu le loisir de tenter d’obtenir une revanche. De plus le branchement des prisonniers sur leur simili matrice fait vraiment toc, tendance X-Or. Demeure un épisode astucieux, rendement mené et des plus distrayants.
La seringue apparaît toujours pleine, après que Janet ait injecté le sédatif à Sam (3’09’’).
Le matricule de la planète d'où proviennent les Aliens est P3X-118.
L'immeuble moderne symbolisant Washington est en fait le Palais de Justice de Vancouver, inauguré en 1980. Il se situe au sein d'un vaste complexe, abritant également les bureaux de l'administration provinciale et une vaste galerie d'art.
La rencontre entre Sam et Maybourne se déroule à l'Old Bailiff, un café de Vancouver déjà aperçu dans Secrets (2-09). Il est situé en face de l'imposante galerie d'art de Vancouver.
- Maybourne, you are an idiot every day of the week. Why couldn't you have just taken one day off ?
De retour de mission, SG-1 est droguée par Janet, au cours de l’habituelle visite médicale. Protégés ou par le symbiote, ou par une rémanence de Jolinar, Teal’c et Sam se réveillent rapidement et découvrent que le SGC est investi par des Aliens hostiles. Ceux-ci imitent l’apparence d’humains, qu’ils maintiennent en vie afin de pouvoir accéder à leurs connaissances. Tandis que Teal’c fait diversion, Sam s’échappe et parvient à rallier Maybourne. Celui-ci demeure sceptique, d’autant que Jack et Daniel apparaissent avec une histoire convaincante, prouvant que Samantha souffre de paranoïa. Cependant celle-ci parvient à abattre le faux Jack, prouvant l’imposture aux yeux de Maybourne. Sam regagne le SGC et rejoint Teal’c et le vrai jack, qui avait de son côté initié une révolte. En conjuguant leurs talents, soutenus par les forces regroupées par Maybourne, ils parviennent à reprendre en main la situation. Les Aliens s’échappent par la Porte, ou s’autodétruisent.
Episode particulièrement enlevé et tonique, Foothold joue volontiers la carte de l’action, atout régulier de Stargate SG-1, mais non sans l’étayer par un scénario particulièrement efficace et astucieux. On apprécie ainsi particulièrement le recours à l’inépuisable thème des doubles, toujours porteur et si agréablement Sixties pour les amateurs des Avengers. Son corollaire, la paranoïa communicative du protagoniste, se voit particulièrement mise en valeur par le jeu particulièrement convaincant d’Amanda Tapping et plusieurs excellentes idées de scénario. Il en va ainsi de l’intervention de simili Jack et Daniel, parfaitement orchestrée afin de semer le doute dans l’idée du spectateur, on se croirait dans L’Heure Perdue. De fait Foothold se lit comme un pastiche habile, sinon un hommage, aux productions de l’époque des séries B de Science-fiction à L’invasion des profanateurs de sépultures (et les Slitheens du Docteur), en passant bien entendu par Les Envahisseurs. Il reste assez jouissif de découvrir Sam revêtir les oripeaux de David Vincent et de voir convaincre un monde incrédule que le cauchemar a déjà commencé. Qu’il s’agisse ici de Maybourne rajoute une appréciable ironie aux évènements !
Outre ses prenantes scènes actions (dont l’assaut final), l’épisode jouit également de piquantes études de caractères. Outre Sam, supérieurement lucide et décidée, au rare esprit analytique, Teal’c bénéficie d’un joli coup de projecteur, s’étendant à l’ensemble de sa personnalité. Outre son coutumier héroïsme, son coté obscur se voit ainsi souligné par une scène marquante, succédant çà l’évasion de Sam : il découvre que certains gardes sont toujours humains, ce qui ne l’empêche pas d’abattre froidement l’un d’entre eux, sans vérification. Cruel mais si réaliste en temps de guerre ! L’opus marque aussi le début d’une intéressante évolution de Maybourne, qui va progressivement devenir un allié assez particulier mais en définitive fidèle de Jack, jusqu’à une étonnante conclusion au-delà de la Porte. Une belle histoire de rédemption. L’épisode, porté par l’intensité particulière surgissant quand une menace directe plane sur le SGC, ultime rempart de la Terre, se voit également dynamisé par l’alerte mise en scène de Mikita. On apprécie en particulier la pertinente et spectaculaire et pertinente apparence des mystérieux Aliens, rejoignant l’esthétique des Pulps et des productions de naguère. On ne peut regretter qu’ils n’aient jamais eu le loisir de tenter d’obtenir une revanche. De plus le branchement des prisonniers sur leur simili matrice fait vraiment toc, tendance X-Or. Demeure un épisode astucieux, rendement mené et des plus distrayants.
La seringue apparaît toujours pleine, après que Janet ait injecté le sédatif à Sam (3’09’’).
Le matricule de la planète d'où proviennent les Aliens est P3X-118.
L'immeuble moderne symbolisant Washington est en fait le Palais de Justice de Vancouver, inauguré en 1980. Il se situe au sein d'un vaste complexe, abritant également les bureaux de l'administration provinciale et une vaste galerie d'art.
La rencontre entre Sam et Maybourne se déroule à l'Old Bailiff, un café de Vancouver déjà aperçu dans Secrets (2-09). Il est situé en face de l'imposante galerie d'art de Vancouver.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Simulation (Pretense, 3-15, ****)
- I thought the Nox were pacifists?
- I only hid the weapon. I did not fire it.
- Ah... Pretty fine line you didn't cross.
Poursuivi par Heru’ur, Klorel se rapproche de Tollana, schant que les canons à ions de la planète vont détruire ses poursuivants ; lui même touché, ilest cependant capturé par les Tollans. Ceux-ci font appel à SG-1 car débute alors un procès destiné à trancher qui doit occuper le corps de Skaa’ra, lui ùê ou son hôte. La partie Goa’uld est représentée par Zipacna tandis que Daniel et Jack parleront pour Skaa’ra, tandis que Lya, des Nox, tranchera en impartialité. Le rusé Zipacna argue d’abord que la personnalité de Skaa’ra a été détruite, puis que Klorel ne cherche seulement qu’à survivre. Battu, il révèle son véritable plan : profiter du procès pour saboter les canons, puis attaquer Tollana avec son Ha’tak. Lya et Teal’c parviennent cependant à préserver une des armes des Tollans et à vaincre les serpents.
Sur le modèle du formidable Fair Game, dont il retrouve avec succès les accents majeurs, Pretense développe une passionnante controverse, à la fois riche et subtile. La forme retenue, celle du débat judiciaire, échappe aux poncifs usuels, ayant tant été préjudiciables à Cor-ai, grâce à la procédure original mise place par les Tollans, mais surtout par l’intérêt intrinsèque des débats. Le pari diablement audacieux des auteurs consiste à présenter de manière étonnamment convaincante la possession de son hôte par un Goa’uld, soit l’acte dans le caractère immonde et sacrilège constitue l’un des fondements de la série elle même. A cette fin les habiles dialogues élèvent au rang d’adversaire savoureux et habile l’astucieux Zipacna, campé avec le talent qu’on lui connaît par Kevin Durand. Le personnage manifeste un esprit suffisamment délié pour soutenir le propos reversant du récit, à l’inverse d’un Apophis.
L’emploi du panthéon maya renforce la variété toujours plaisante des inspirations mythologiques des Seigneurs du Système (de plus il a l’heureuse idée de vite abandonner sa pittoresque coiffe). L’opus rend d’ailleurs un bel hommage à l’ampleur imaginative de l’univers Stargate dans son ensemble, faisant efficacement intervenir l’ensemble des forces en présence, avec un panorama fort stimulant pour le spectateur. SG-1 n’en apparait pas diminuée pour autant, opposant un défense pertinente et permettant d’alterner avec des scènes extérieures parant à la monotonie des débats. L’association entre des personnages aussi opposés que Lia et teal’c souligne également la maestria d’auteurs optimisant avec brio la riche manière du monde de la série. Les amateurs d’action trouveront leur compte dans la bataille spatiale initiale et l’affrontement final, même si cette conclusion signifie un certain retour aux formes classiques de Stargate SG-1.
La débauche d’artefacts technologiques tollans (y compris leur propre Porte des Etoiles !) satisfera les tenants de la Science-fiction pure, loin des visites habituelles de mondes attardés. Les Tollans eux-mêmes représentent l’ultime atout de cet épisode des plus réussis, fascinants humains parvenus à compter parmi les puissances galactiques, grâce à leur technologie mais dont l’égoïsme et la surfine conduisent déjà à l’échec. Ils s’avèrent incapables de se rendre compte que les Terriens, aussi faibles soient-ils, sont en train de leur ravir leur place d’ennemi principal des Goa’ulds en déclin et donc leur destinée dans l’univers nouveau qui se construit. Un aveuglement vertigineux ! Par ailleurs l’amitié sentimentale entre Sam et Narim se découvre toujours avec plaisir et Marie Stillin se monte convaincante en leader des Tollans, même si on regrette l’absence de Tobin Bell. Tollana bénficie de su superbe décor futuriste de l’Université Simon Fraser, un nouvel atout pour Vancouver, décidément parfait réceptacle des séries de Science-fiction.
Après celui de Sha’re, nous trouvons ici la fin de la partie essentielle de l’arc de Skaa’ra (ainsi que la fin du parcours de Klorel), la série achève de rompre les derniers liens l’unissant au film originel. Cette saison 3 demeure bien celle de l’affirmation pour Stargate SG-1.
Les Nox se manifestent pour la toute dernière fois.
Zipacna est une divinité arrogante et violente du panthéon maya, dont le symbole est le caïman. Ce géant, était réputé pour son immense force, mais aussi pour son tempérament colérique. Les dieux finirent par l’ensevelir vivant et il reste attaché aux tremblements de terre, tout comme son frère Cabracan. Dans Stargate SG-1. Zipacna est un Goa’uld mineur, subordonné à Apophis, puis à Anubis. Pour le compte de ce dernier, il négociera avec Osiris (Sumit, 5-15) puis conduira l’assaut dévastateur contre le monde tok’ra de Revanna (Last Stand, 5-16). Dans la trame temporelle alternative de Stargate Continuum, il devient l’un des lieutenants de Ba’al.
Kevin Serge Durand (Zipacna) connaît une belle carrière au cinéma et à la télévision. Il joue souvent des adversaires, notamment dans des domaines de la Science-fiction ou du Fantastique. Durant la saison 4 de LOST, il interprète ainsi le tueur Keamy, chef des mercenaires envoyés par Charles Widmore.
Le décor représentant Tollana est l'Université Simon Fraser, située à Barnaby, dans le Grand Vancouver. Son architecture moderniste (1965) sera remployée dans l'épisode Between Two Fires (5-09), mettant également en scène le Goa'ulds. Simon Fraser (1776-1862) fut le grand explorateur et cartographe de la Colombie Britannique. Ses travaux contribuèrent largement à la fixation de la frontière définitive séparant le Canada des États-Unis, en 1812, le long du 49ème parallèle.
- I thought the Nox were pacifists?
- I only hid the weapon. I did not fire it.
- Ah... Pretty fine line you didn't cross.
Poursuivi par Heru’ur, Klorel se rapproche de Tollana, schant que les canons à ions de la planète vont détruire ses poursuivants ; lui même touché, ilest cependant capturé par les Tollans. Ceux-ci font appel à SG-1 car débute alors un procès destiné à trancher qui doit occuper le corps de Skaa’ra, lui ùê ou son hôte. La partie Goa’uld est représentée par Zipacna tandis que Daniel et Jack parleront pour Skaa’ra, tandis que Lya, des Nox, tranchera en impartialité. Le rusé Zipacna argue d’abord que la personnalité de Skaa’ra a été détruite, puis que Klorel ne cherche seulement qu’à survivre. Battu, il révèle son véritable plan : profiter du procès pour saboter les canons, puis attaquer Tollana avec son Ha’tak. Lya et Teal’c parviennent cependant à préserver une des armes des Tollans et à vaincre les serpents.
Sur le modèle du formidable Fair Game, dont il retrouve avec succès les accents majeurs, Pretense développe une passionnante controverse, à la fois riche et subtile. La forme retenue, celle du débat judiciaire, échappe aux poncifs usuels, ayant tant été préjudiciables à Cor-ai, grâce à la procédure original mise place par les Tollans, mais surtout par l’intérêt intrinsèque des débats. Le pari diablement audacieux des auteurs consiste à présenter de manière étonnamment convaincante la possession de son hôte par un Goa’uld, soit l’acte dans le caractère immonde et sacrilège constitue l’un des fondements de la série elle même. A cette fin les habiles dialogues élèvent au rang d’adversaire savoureux et habile l’astucieux Zipacna, campé avec le talent qu’on lui connaît par Kevin Durand. Le personnage manifeste un esprit suffisamment délié pour soutenir le propos reversant du récit, à l’inverse d’un Apophis.
L’emploi du panthéon maya renforce la variété toujours plaisante des inspirations mythologiques des Seigneurs du Système (de plus il a l’heureuse idée de vite abandonner sa pittoresque coiffe). L’opus rend d’ailleurs un bel hommage à l’ampleur imaginative de l’univers Stargate dans son ensemble, faisant efficacement intervenir l’ensemble des forces en présence, avec un panorama fort stimulant pour le spectateur. SG-1 n’en apparait pas diminuée pour autant, opposant un défense pertinente et permettant d’alterner avec des scènes extérieures parant à la monotonie des débats. L’association entre des personnages aussi opposés que Lia et teal’c souligne également la maestria d’auteurs optimisant avec brio la riche manière du monde de la série. Les amateurs d’action trouveront leur compte dans la bataille spatiale initiale et l’affrontement final, même si cette conclusion signifie un certain retour aux formes classiques de Stargate SG-1.
La débauche d’artefacts technologiques tollans (y compris leur propre Porte des Etoiles !) satisfera les tenants de la Science-fiction pure, loin des visites habituelles de mondes attardés. Les Tollans eux-mêmes représentent l’ultime atout de cet épisode des plus réussis, fascinants humains parvenus à compter parmi les puissances galactiques, grâce à leur technologie mais dont l’égoïsme et la surfine conduisent déjà à l’échec. Ils s’avèrent incapables de se rendre compte que les Terriens, aussi faibles soient-ils, sont en train de leur ravir leur place d’ennemi principal des Goa’ulds en déclin et donc leur destinée dans l’univers nouveau qui se construit. Un aveuglement vertigineux ! Par ailleurs l’amitié sentimentale entre Sam et Narim se découvre toujours avec plaisir et Marie Stillin se monte convaincante en leader des Tollans, même si on regrette l’absence de Tobin Bell. Tollana bénficie de su superbe décor futuriste de l’Université Simon Fraser, un nouvel atout pour Vancouver, décidément parfait réceptacle des séries de Science-fiction.
Après celui de Sha’re, nous trouvons ici la fin de la partie essentielle de l’arc de Skaa’ra (ainsi que la fin du parcours de Klorel), la série achève de rompre les derniers liens l’unissant au film originel. Cette saison 3 demeure bien celle de l’affirmation pour Stargate SG-1.
Les Nox se manifestent pour la toute dernière fois.
Zipacna est une divinité arrogante et violente du panthéon maya, dont le symbole est le caïman. Ce géant, était réputé pour son immense force, mais aussi pour son tempérament colérique. Les dieux finirent par l’ensevelir vivant et il reste attaché aux tremblements de terre, tout comme son frère Cabracan. Dans Stargate SG-1. Zipacna est un Goa’uld mineur, subordonné à Apophis, puis à Anubis. Pour le compte de ce dernier, il négociera avec Osiris (Sumit, 5-15) puis conduira l’assaut dévastateur contre le monde tok’ra de Revanna (Last Stand, 5-16). Dans la trame temporelle alternative de Stargate Continuum, il devient l’un des lieutenants de Ba’al.
Kevin Serge Durand (Zipacna) connaît une belle carrière au cinéma et à la télévision. Il joue souvent des adversaires, notamment dans des domaines de la Science-fiction ou du Fantastique. Durant la saison 4 de LOST, il interprète ainsi le tueur Keamy, chef des mercenaires envoyés par Charles Widmore.
Le décor représentant Tollana est l'Université Simon Fraser, située à Barnaby, dans le Grand Vancouver. Son architecture moderniste (1965) sera remployée dans l'épisode Between Two Fires (5-09), mettant également en scène le Goa'ulds. Simon Fraser (1776-1862) fut le grand explorateur et cartographe de la Colombie Britannique. Ses travaux contribuèrent largement à la fixation de la frontière définitive séparant le Canada des États-Unis, en 1812, le long du 49ème parallèle.
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Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Un étrange compagnon (Urgo, 3-16, **)
- Okay, so what does he look like?
- A famous tenor
SG-1 revient d’une mission s’étant déroulée dans un monde semblant paradisiaque, mais dont elle ne conserve aucun souvenir, alors que 15 heures se sont écoulées. Le comportement de ses membres paraît altéré jusqu’à ce qu’apparaisse Urgo, un homme extraverti et infantile, à la fois sympathique et crispant. Seule SG-1 peut le percevoir, Janet et Sam découvrant alors qu’il s’agit dune intelligence universelle, située dans des puces installées dans les organismes. Urgo devient vraiment pénible, mais SG-1 ne veut pas le détruire, considérant qu’il s’agit désormais d’un être vivant. Il s’avère qu’Urgo a été installé par un savant nommé Torgar, dont l’apparence en constitue la parfaite réplique. Celui-ci désirait simplement explorer l’univers, mais ; à la demande de nos héros, accepte d’intégrer son œuvre, qui ne peut vivre sans hôte. SG-1 revient sur Terre, ayant de nouveau tout oublié.
Quand on considère le nombre imposant d’épisodes de Stargate SG-1, on s’aperçoit que si peu nombreux sont les décalés, ou simplement franchement orientés à la comédie. Sans doute parce que la série intègre déjà régulièrement une solide dose d’humour à ses personnages réguliers. Néanmoins ces opus particuliers seront le plus souvent marquants (Window of Oportunity, 200, 1969…), ce qui ne se vérifie pas tout à fait pour Urgo. Le point de départ de l’intrigue se révèle astucieux et conduit à un traitement divertissant (mais très léger) du thème bien connu de l’Intelligence artificielle, ainsi qu’à une certaine réflexion à propos de la notion d’existence. Malversent le récit peine à se renouveler une fois Urgo bien installé et la seconde partie de l’épisode devient plus statique et répétitive, jusqu’à un final trop rapidement expédié. L’épisode patît également d’apparaître totalement déconnecté des grands enjeux de la trame narrative de cette saison.
De fait Urgo se lit avant tout comme un véhicule pour le talent pittoresque et sympathique de Dom DeLuise, auquel le scénario, les dialogues et la mise en scène de son fils Peter fait la part belle, jusqu’à sacrifier peu ou prou l’ensemble des autres éléments. L’acteur vétéran se montre confondant de naturel et manifeste un indéniable abattage et les amateurs de ses facéties trouveront ici entièrement leur compte. Dans son duo habituel avec Burt Reynolds on avouera cependant préférer largement la vis comica de ce dernier et ne s’être que modérément diverti, même si Dom Deluise s’entend à merveille avec les autres membres de la distribution, à commencer par Richard Dean Anderson. On comprend parfaitement que Peter DeLuise ait voulu rendre hommage à son père et connaître cette expérience, d’autant que ;on ne dira jamais assez à quel point Stargate SG-1 lui doit immensément. Mais l’on demeure quelque peu extérieur à cette belle histoire familiale.
Dom DeLuise (1933-2009) est le père du réalisateur Peter DeLuise. Humoriste très populaire aux Etats Unis, il est notamment connu pour ses participations aux films de Mel Brooks (La folle histoire du Monde, La folle histoire de l'Espace). Il apparaît également dans de nombreux films et séries, régulièrement en association avec son ami Burt Reynolds (L'Equipée du Cannonball).
Dom DeLuise a improvisé la plupart des répliques d'Urgo. Le faible nombre d'apparitions de Teal'c serait du au fait que Christopher Judge avait du mal à conserver son sérieux.
Peter DeLuise interprète la version jeune d'Urgo. Il en va de même quand celui-ci se transforme en officier de l'Air Force.
Urgo s'exclame I'm melting! I'm melting! What a world! What a world!. Il s'agit de la célèbre dernière tirade de la Méchante Sorcière de l'Ouest, dans Le Magicien d'Oz.
Le matricule de la planète d'Urgo est P4X-884.
- Okay, so what does he look like?
- A famous tenor
SG-1 revient d’une mission s’étant déroulée dans un monde semblant paradisiaque, mais dont elle ne conserve aucun souvenir, alors que 15 heures se sont écoulées. Le comportement de ses membres paraît altéré jusqu’à ce qu’apparaisse Urgo, un homme extraverti et infantile, à la fois sympathique et crispant. Seule SG-1 peut le percevoir, Janet et Sam découvrant alors qu’il s’agit dune intelligence universelle, située dans des puces installées dans les organismes. Urgo devient vraiment pénible, mais SG-1 ne veut pas le détruire, considérant qu’il s’agit désormais d’un être vivant. Il s’avère qu’Urgo a été installé par un savant nommé Torgar, dont l’apparence en constitue la parfaite réplique. Celui-ci désirait simplement explorer l’univers, mais ; à la demande de nos héros, accepte d’intégrer son œuvre, qui ne peut vivre sans hôte. SG-1 revient sur Terre, ayant de nouveau tout oublié.
Quand on considère le nombre imposant d’épisodes de Stargate SG-1, on s’aperçoit que si peu nombreux sont les décalés, ou simplement franchement orientés à la comédie. Sans doute parce que la série intègre déjà régulièrement une solide dose d’humour à ses personnages réguliers. Néanmoins ces opus particuliers seront le plus souvent marquants (Window of Oportunity, 200, 1969…), ce qui ne se vérifie pas tout à fait pour Urgo. Le point de départ de l’intrigue se révèle astucieux et conduit à un traitement divertissant (mais très léger) du thème bien connu de l’Intelligence artificielle, ainsi qu’à une certaine réflexion à propos de la notion d’existence. Malversent le récit peine à se renouveler une fois Urgo bien installé et la seconde partie de l’épisode devient plus statique et répétitive, jusqu’à un final trop rapidement expédié. L’épisode patît également d’apparaître totalement déconnecté des grands enjeux de la trame narrative de cette saison.
De fait Urgo se lit avant tout comme un véhicule pour le talent pittoresque et sympathique de Dom DeLuise, auquel le scénario, les dialogues et la mise en scène de son fils Peter fait la part belle, jusqu’à sacrifier peu ou prou l’ensemble des autres éléments. L’acteur vétéran se montre confondant de naturel et manifeste un indéniable abattage et les amateurs de ses facéties trouveront ici entièrement leur compte. Dans son duo habituel avec Burt Reynolds on avouera cependant préférer largement la vis comica de ce dernier et ne s’être que modérément diverti, même si Dom Deluise s’entend à merveille avec les autres membres de la distribution, à commencer par Richard Dean Anderson. On comprend parfaitement que Peter DeLuise ait voulu rendre hommage à son père et connaître cette expérience, d’autant que ;on ne dira jamais assez à quel point Stargate SG-1 lui doit immensément. Mais l’on demeure quelque peu extérieur à cette belle histoire familiale.
Dom DeLuise (1933-2009) est le père du réalisateur Peter DeLuise. Humoriste très populaire aux Etats Unis, il est notamment connu pour ses participations aux films de Mel Brooks (La folle histoire du Monde, La folle histoire de l'Espace). Il apparaît également dans de nombreux films et séries, régulièrement en association avec son ami Burt Reynolds (L'Equipée du Cannonball).
Dom DeLuise a improvisé la plupart des répliques d'Urgo. Le faible nombre d'apparitions de Teal'c serait du au fait que Christopher Judge avait du mal à conserver son sérieux.
Peter DeLuise interprète la version jeune d'Urgo. Il en va de même quand celui-ci se transforme en officier de l'Air Force.
Urgo s'exclame I'm melting! I'm melting! What a world! What a world!. Il s'agit de la célèbre dernière tirade de la Méchante Sorcière de l'Ouest, dans Le Magicien d'Oz.
Le matricule de la planète d'Urgo est P4X-884.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Mwahaaa la réplique culte de Carter à Maybourn, E-NOR-MIS-SIME!! Je dois avouer que je rigole bien à chaque fois que je l'entends!Estuaire44 a écrit:Invasion
Pouaaaah non, non et non!! Narim le boulet qui se transformera en Simon le bouletEstuaire44 a écrit:Par ailleurs l’amitié sentimentale entre Sam et Narim se découvre toujours avec plaisir
Héhé, j'adoooore Urgo, il est plutôt attachant finalement je trouveEstuaire44 a écrit:Urgo, un homme extraverti et infantile, à la fois sympathique et crispant
TorriGilly- Duc(hesse)
- Age : 33
Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Oups, tollé contre le Tollan !
Sur quelques scènes Urgo est très amusant, quasi ominiprésent sur toute la longueur d'un épisode, il m'a assez saoulé. Ce n'était pas forcément un service à lui rendre que de le laisser occuper la scène de manière aussi déséquilibrée. Mainteant, l'humour est subjectif par nature !
Sur quelques scènes Urgo est très amusant, quasi ominiprésent sur toute la longueur d'un épisode, il m'a assez saoulé. Ce n'était pas forcément un service à lui rendre que de le laisser occuper la scène de manière aussi déséquilibrée. Mainteant, l'humour est subjectif par nature !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Ben, pour moi c'est un personnage qui est lourd, certes, mais dans le bon sens. Je ne sais pas trop comment expliquer.
Urgo est carrément gavant pour les membres de SG1. Et à mon avis le but de son omniprésence est de saouler le téléspectateur aussi justement [pas au point de faire changer de chaîne quand même lol ] pour qu'on soit au même niveau que l'équipe et qu'on rentre bien dans l'épisode.
Urgo est carrément gavant pour les membres de SG1. Et à mon avis le but de son omniprésence est de saouler le téléspectateur aussi justement [pas au point de faire changer de chaîne quand même lol ] pour qu'on soit au même niveau que l'équipe et qu'on rentre bien dans l'épisode.
Dernière édition par TorriGilly le Lun 6 Aoû 2012 - 1:40, édité 1 fois
TorriGilly- Duc(hesse)
- Age : 33
Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Toute série a son Brodny hein ?
Continuez, j'adore ne rien capter à tout ce que vous dites sur la série, ce qui m'empêche pas de lire scrupuleusement les critiques d'Estuaire.
Continuez, j'adore ne rien capter à tout ce que vous dites sur la série, ce qui m'empêche pas de lire scrupuleusement les critiques d'Estuaire.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Stargate - SG1" (1)
Pour les non-initiés, yep, ça ne doit pas être très clair
Y'en n'a pas qu'un dans SG1, j'te préviensDearesttara a écrit:Toute série a son Brodny hein ?
TorriGilly- Duc(hesse)
- Age : 33
Localisation : Val d'Oise
Date d'inscription : 04/01/2010
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