Série "L'Homme de Vienne" 1972~1973
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redwest
Dordain
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Re: Série "L'Homme de Vienne" 1972~1973
Il y a des erreurs de photos sur les épisodes 3 et 4.
Invité- Invité
Re: Série "L'Homme de Vienne" 1972~1973
Denis a écrit:Il y a des erreurs de photos sur les épisodes 3 et 4.
Je le signale à Steed.
Invité- Invité
Re: Série "L'Homme de Vienne" 1972~1973
Je dirais une BMW 1600, sans doute une 1602, sortie en 1971
https://fr.wikipedia.org/wiki/BMW_1600,_BMW_1600-2,_BMW_1602#BMW_1600-2
https://fr.wikipedia.org/wiki/BMW_1600,_BMW_1600-2,_BMW_1602#BMW_1600-2
Estuaire44- Empereur
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Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "L'Homme de Vienne" 1972~1973
Estuaire44 a écrit:Je dirais une BMW 1600, sans doute une 1602, sortie en 1971
https://fr.wikipedia.org/wiki/BMW_1600,_BMW_1600-2,_BMW_1602#BMW_1600-2
Merci Estuaire
Invité- Invité
Re: Série "L'Homme de Vienne" 1972~1973
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Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "L'Homme de Vienne" 1972~1973
Pilote : Un dangereux rendez-vous (Assignment : Munich) ****
Scénario : Eric Bercovici, Jerry Ludwig. Réalisation : David Lowell Rich.
Résumé
A Munich, un homme, Harry Lange, qui a volé un magot important en lingots d’or, et a purgé huit ans de prison, est harcelé à sa sortie et se fait mortellement renverser par une voiture. Sa fille Cathy arrive des Etats-Unis pour les obsèques. Le major Barney Caldwell, des services secrets, demande au propriétaire d’un bar de la Leopoldstrasse, Jake Webster, ex-agent de la CIA, de trouver où l’argent est caché.
La critique
Le bar Jake’s est le même, mais Roy Scheider précède dans le rôle Robert Conrad. Si Richard Basehard en Caldwell est un choix nettement préférable à celui qui fut son successeur, Charles Cioffi, on ne regrette pas en voyant Scheider que le triomphe de « French Connection » l’ait incité à ne pas tourner la série, et à faire du cinéma (« Les dents de la mer »).
Si Robert Conrad était assez froid dans la série, Roy Scheider lui tiendrait du véritable glaçon. Au point que la présence familière, dans le rôle d’un attaché de presse Doug Mitchell, c'est-à-dire de Robert Reed, le lieutenant Tobias de « Mannix », vient renforcer sa présence dans les premières scènes (celles de l’accueil de Cathy) et apporter un peu de chaleur humaine.
Assez curieusement, le barman de Jake, Fritz, alors qu’il n’est pas incarné par le même comédien, ressemble comme deux gouttes d’eau à celui de la série.
Si la distribution est prodigieuse (Pernell Roberts de « Bonanza », Keenan Wynn de « Il était une fois dans l’Ouest », Richard Basehart de « Voyage au fond des mers »), il faut dire que toute notre attention est retenue par la sublime et sexy Lesley Warren dans le rôle de Cathy. L’actrice ne se faisait pas appeler alors Lesley Ann Warren. Elle apparaît et le réalisateur ne semble plus que s’occuper d’elle tant elle occupe l’image.
Il manque cruellement Dave Grusin aux claviers, c’est George Romanis qui est aux commandes et la partition musicale n’a absolument rien d’exceptionnel. Une musique de fond, sirupeuse et anecdotique.
Basehart incarne un Caldwell antipathique, tant avec Jake que Cathy. L’inspecteur Hoffman a les traits de Werner Klemperer, et n’a pas l’envergure de son successeur, le froid Anton Diffring. Il passe assez inaperçu devant la caméra. Les affrontements Webster/Hoffman sont bien pâles par rapport à ceux de Conrad/Diffring dans la série.
A la base, on pouvait s’attendre, avec un agent secret, à une intrigue d’espionnage, mais c’est une enquête purement policière qui nous est proposée ici. Dans la première partie, il y a relativement peu d’action et surtout une longue scène d’exposition. A l’origine, c’était le pilote et une série se déroulant à Munich devait suivre. David Lowell Rich prend donc bien son temps pour présenter la série.
Le manque de charisme et d’étoffe de Roy Scheider sont tellement consternants que l’on se demande si l’on serait fan de « L’homme de Vienne » s’il était resté en place. Scheider est bon comédien, mais il n’a pas cette dimension de héros que donnera Robert Conrad au personnage. Ajoutons que Scheider n’est guère convaincant dans les scènes de bagarre. Et enfin, pour l’auditoire féminin, il est infiniment moins beau.
On peut résumer en un mot la grande différence entre le pilote et la série : le rythme. Robert Conrad n’arrête pas de courir et sauter dans « L’homme de Vienne », tandis que Roy Scheider semble plutôt réfléchir. Le téléspectateur se régale avec les décors naturels. Munich nous change, pour une série américaine, des éternels New York, Los Angeles et San Francisco.
L’inspecteur Hoffman se contente de compter les cadavres (la bande des anciens complices de Lange a tendance à subir une forte mortalité). La première scène de poursuite en automobile est à 1h19 (sur 1h33 de métrage). Alors que ce sera un passage obligé dans la série. La bagarre finale est digne de la version avec Conrad.
Tandis que tous les malfrats sont morts, le téléspectateur le moins attentif devine qui est le grand méchant de l’histoire (spoiler).
Au final, c’est un excellent pilote, où l’on aurait évidemment préféré voir Robert Conrad dans le rôle de Jake Webster.
Les infos supplémentaires
Jake est depuis des années à Munich. C’est ce que révèle Doug à Cathy.
Le major Barney Caldwell indique ici clairement travailler pour Interpol. Son successeur Bernard Caldwell/Charles Cioffi n’y fera jamais référence.
Jake pilote une BMW 1602 dans le pilote.
Jake avoue avoir tenté de retourner en Amérique, mais être resté à Munich car dans son pays natal, il n’a pas trouvé de travail.
Jake se souvient d’avoir rencontré Cathy enfant avec son père et révèle un côté sentimental (il tente même de séduire Cathy), préfigurant les scènes de l’épisode « Annalisa » dans la série où Conrad révèlera sa fibre sentimentale. Le final de "Un dangereux rendez-vous" et celui de "Annalisa" sont des copier-coller.
Roy Scheider (1932-2008) est célèbre pour « French Connection » (1971), « Les dents de la mer » (1975), « Que le spectacle commence » (1979). Il a tourné de 1993 à 1995 « Seaquest, police des mers ».
On retiendra de la carrière de Lesley Ann-Warren (1946-) son rôle de Dana Lambert dans « Mission Impossible », au cinéma « Victor Victoria » (1982), « A night to Heaven » (1983), « Choose me » (1984), « Color of night » (1993). A la télévision, ses fans se rappellent de « Les filles de Joshua Cabe » (1972), « Columbo : Etat d’esprit » (1975), « 79 Park avenue » (1977), « Portrait of a stripper » (1979), « Apology » (1986).
Richard Basehart (1914-1984) est connu pour « La strada » (1954), « Moby Dick » (1956), « Bienvenue Mister Chance » (1979), et bien sûr « Voyage au fond des mers » à la TV.
Scénario : Eric Bercovici, Jerry Ludwig. Réalisation : David Lowell Rich.
Résumé
A Munich, un homme, Harry Lange, qui a volé un magot important en lingots d’or, et a purgé huit ans de prison, est harcelé à sa sortie et se fait mortellement renverser par une voiture. Sa fille Cathy arrive des Etats-Unis pour les obsèques. Le major Barney Caldwell, des services secrets, demande au propriétaire d’un bar de la Leopoldstrasse, Jake Webster, ex-agent de la CIA, de trouver où l’argent est caché.
La critique
Le bar Jake’s est le même, mais Roy Scheider précède dans le rôle Robert Conrad. Si Richard Basehard en Caldwell est un choix nettement préférable à celui qui fut son successeur, Charles Cioffi, on ne regrette pas en voyant Scheider que le triomphe de « French Connection » l’ait incité à ne pas tourner la série, et à faire du cinéma (« Les dents de la mer »).
Si Robert Conrad était assez froid dans la série, Roy Scheider lui tiendrait du véritable glaçon. Au point que la présence familière, dans le rôle d’un attaché de presse Doug Mitchell, c'est-à-dire de Robert Reed, le lieutenant Tobias de « Mannix », vient renforcer sa présence dans les premières scènes (celles de l’accueil de Cathy) et apporter un peu de chaleur humaine.
Assez curieusement, le barman de Jake, Fritz, alors qu’il n’est pas incarné par le même comédien, ressemble comme deux gouttes d’eau à celui de la série.
Si la distribution est prodigieuse (Pernell Roberts de « Bonanza », Keenan Wynn de « Il était une fois dans l’Ouest », Richard Basehart de « Voyage au fond des mers »), il faut dire que toute notre attention est retenue par la sublime et sexy Lesley Warren dans le rôle de Cathy. L’actrice ne se faisait pas appeler alors Lesley Ann Warren. Elle apparaît et le réalisateur ne semble plus que s’occuper d’elle tant elle occupe l’image.
Il manque cruellement Dave Grusin aux claviers, c’est George Romanis qui est aux commandes et la partition musicale n’a absolument rien d’exceptionnel. Une musique de fond, sirupeuse et anecdotique.
Basehart incarne un Caldwell antipathique, tant avec Jake que Cathy. L’inspecteur Hoffman a les traits de Werner Klemperer, et n’a pas l’envergure de son successeur, le froid Anton Diffring. Il passe assez inaperçu devant la caméra. Les affrontements Webster/Hoffman sont bien pâles par rapport à ceux de Conrad/Diffring dans la série.
A la base, on pouvait s’attendre, avec un agent secret, à une intrigue d’espionnage, mais c’est une enquête purement policière qui nous est proposée ici. Dans la première partie, il y a relativement peu d’action et surtout une longue scène d’exposition. A l’origine, c’était le pilote et une série se déroulant à Munich devait suivre. David Lowell Rich prend donc bien son temps pour présenter la série.
Le manque de charisme et d’étoffe de Roy Scheider sont tellement consternants que l’on se demande si l’on serait fan de « L’homme de Vienne » s’il était resté en place. Scheider est bon comédien, mais il n’a pas cette dimension de héros que donnera Robert Conrad au personnage. Ajoutons que Scheider n’est guère convaincant dans les scènes de bagarre. Et enfin, pour l’auditoire féminin, il est infiniment moins beau.
On peut résumer en un mot la grande différence entre le pilote et la série : le rythme. Robert Conrad n’arrête pas de courir et sauter dans « L’homme de Vienne », tandis que Roy Scheider semble plutôt réfléchir. Le téléspectateur se régale avec les décors naturels. Munich nous change, pour une série américaine, des éternels New York, Los Angeles et San Francisco.
L’inspecteur Hoffman se contente de compter les cadavres (la bande des anciens complices de Lange a tendance à subir une forte mortalité). La première scène de poursuite en automobile est à 1h19 (sur 1h33 de métrage). Alors que ce sera un passage obligé dans la série. La bagarre finale est digne de la version avec Conrad.
Tandis que tous les malfrats sont morts, le téléspectateur le moins attentif devine qui est le grand méchant de l’histoire (spoiler).
Au final, c’est un excellent pilote, où l’on aurait évidemment préféré voir Robert Conrad dans le rôle de Jake Webster.
Les infos supplémentaires
Jake est depuis des années à Munich. C’est ce que révèle Doug à Cathy.
Le major Barney Caldwell indique ici clairement travailler pour Interpol. Son successeur Bernard Caldwell/Charles Cioffi n’y fera jamais référence.
Jake pilote une BMW 1602 dans le pilote.
Jake avoue avoir tenté de retourner en Amérique, mais être resté à Munich car dans son pays natal, il n’a pas trouvé de travail.
Jake se souvient d’avoir rencontré Cathy enfant avec son père et révèle un côté sentimental (il tente même de séduire Cathy), préfigurant les scènes de l’épisode « Annalisa » dans la série où Conrad révèlera sa fibre sentimentale. Le final de "Un dangereux rendez-vous" et celui de "Annalisa" sont des copier-coller.
Roy Scheider (1932-2008) est célèbre pour « French Connection » (1971), « Les dents de la mer » (1975), « Que le spectacle commence » (1979). Il a tourné de 1993 à 1995 « Seaquest, police des mers ».
On retiendra de la carrière de Lesley Ann-Warren (1946-) son rôle de Dana Lambert dans « Mission Impossible », au cinéma « Victor Victoria » (1982), « A night to Heaven » (1983), « Choose me » (1984), « Color of night » (1993). A la télévision, ses fans se rappellent de « Les filles de Joshua Cabe » (1972), « Columbo : Etat d’esprit » (1975), « 79 Park avenue » (1977), « Portrait of a stripper » (1979), « Apology » (1986).
Richard Basehart (1914-1984) est connu pour « La strada » (1954), « Moby Dick » (1956), « Bienvenue Mister Chance » (1979), et bien sûr « Voyage au fond des mers » à la TV.
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Re: Série "L'Homme de Vienne" 1972~1973
La chronique du pilote a été ajoutée au dossier L'homme de vienne:
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/annees-1970/l-homme-de-vienne-1972-1973/l-homme-de-vienne-guide-des-episodes
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/annees-1970/l-homme-de-vienne-1972-1973/l-homme-de-vienne-guide-des-episodes
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