Série ''Angel''
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séribibi
Dearesttara
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CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: Les SÉRIES TÉLÉ, FILMS, ACTEURS, ACTRICES & autres Artistes :: Les Séries Télé
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Re: Série ''Angel''
Estuaire44 a écrit:Une version du script indiquant que Lilah était tuée par Cordy fut mise en circulation par la production peu de temps avant le tournage, afin de préserver le secret.
C'est pourtant ce qui se passe non ? Sinon, je crois que tu confonds parfois Angel et Angelus dans ta critique et les IS.
il est temps que la véritable cavalerie arrive !
Oh que oui !!!!
FAITH IS BACK !!! Ai-je vraiment besoin d’ajouter autre chose ? Avec un tel personnage, et sa si captivante interprète, David Fury se permet de délaisser quelque peu l'intrigue de Salvage, minorant donc sa réussite. Mais l’important est que le scénariste, épaulé par le réalisateur, déroule le tapis rouge pour sa majesté Eliza Dushku ! Et puis, Angelus est toujours plus flamboyant et fascinant.
Avec son meurtre brutal, Lilah a quitté la scène bien précipitamment. Heureusement, les américains aiment beaucoup faire revenir leurs morts sous forme de fantômes, série fantastique ou pas. Alors, Lilah a l’occasion de nous faire un dernier numéro alors que Wesley la contemple. Et la grande question : est-ce que Lilah aimait vraiment Wesley, malgré qu’elle soit une baddie ? Et surtout, comment Wesley va-t-il pouvoir gérer son mélange de chagrin et de culpabilité avec la nécessité de surmonter cette perte ? Stéphanie Romanov quitte la scène avec brio ; le coup de hache décisif est un des moments les plus tragiquement poignants de la série. Faith fait son retour, et on sable le champagne : toujours aussi sensuelle, toujours cette sexualisation permanente, toujours aussi… cogneuse - et une compagne de prison aux Urgences, une ! - Alors, oui, Faith continue son expiation, s’est un peu assagie, mais ne croyez surtout pas qu’elle est rouillée : elle est toujours la championne des mandales ! Elle devient la chef des opérations, lance des répliques de fer et de feu, et grand moment, elle ferme le clapet de l’enclume Connor qui nous aura rarement autant énervé qu’ici. On ne discute pas les ordres de SuperFaith ! Même si elle perd son combat contre l’invincible Bête, sa vitalité survitaminée est intacte, elle se donne à fond ! Loin de n’être qu’une simple machine de combat, la volonté de Faith d’apaiser ses liens avec son ex-observateur, et surtout à épargner Angel, qui a tant fait pour elle, est émouvante. Eliza Dushku nous conquiert encore une fois. Dommage que le scénario, une chasse au démon sans grand peps, soit décevant.
Angelus aime se donner en spectacle, ça lui donne une aura de Big Bad encore plus impressionnante, ah, cette entrée saisissante dans le bar à vampires, ah, cette pancarte de bienvenue - l’humour Angelus à l’état pur - ah ces commentaires ironiques et détachés… ce goût du one-man-show culmine lorsqu’il dégaine soudainement le poignard de la Bête, Angelus fait ce qu’il veut quand il veut, et peu importe les conséquences ! Le revers est qu’il facilite la tâche du Fang Gang, et donc soulage la pression peut-être un peu tôt. Mais quel enthousiasme dans la performance de David Boreanaz, qui peut s’extérioriser tout à fait. Quant à Cordélia, la révélation de l’épisode précédent fait que ses attitudes à contretemps, instables, deviennent soudain fichtrement inquiétantes. Le cliffhanger de fin laisse présager que la vraie Big Bad prépare encore un coup fumant (pauvre Connor !). Un épisode tonique et enlevé. (***)
Dearesttara- Roi (Reine)
- Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série ''Angel''
Ok, relu !
- Are you okay ?
- Five by five !
Salvage présente le mérite de se centrer sur Faith, dont les retrouvailles constitue bien évidemment l’évènement central du jour. Fury évite astucieusement de se lancer dans une intrigue complexe qui viendrait prendre le pas sur cet état de fait. Au contraire il centre le focus sur la Rogue Slayer, son ressenti et sur le regard porté sur elle par autrui. Le procédé se montre fructueux, permettant à Eliza Dushku de pleinement affirmer son retour, incarnant avec toujours autant de flamme l’incandescente et sarcastique Faith. Le relationnel fonctionne cinq sur cinq avec les membres d’Angel Investigations, hormis Connor, qui touche le fond et y demeure. Il doit s’y trouver bien.
Tout comme lors des confrontations avec Angelus, c’est derechef Wes qui remporte la palme. On apprécie sa réconciliation avec Faith (les deux reviennent de loin !), d’autant plus sincère qu’elle résulte moins formelle. Il reste touchant de les découvrir en mode Observateur/Slayer, l’ancien projet du Conseil prenant enfin corps, après tant de vicissitudes. La longue, magnifique et éprouvante scène combat avec la Bête illustre également les qualités martiales de Faith, ainsi que son inaltérable rage de vaincre. Un grand moment d’art télévisuel, où un Angelus toujours en surmultiplié trouble le jeu à sa manière après une rencontre marquante avec la Rogue Slayer.
L’unique éloignement de Faith que s’autorise Fury s’avère un coup gagnant. Toute la scène où Wesley fait ses adieux se montre magistrale, par l’émotion que suscitent les acteurs et par des dialogues synthétisant à merveille aussi bien la force que les ambigüités qui animèrent la passionnette relation entre West et Lilah. Filmé avec beaucoup de sensibilité et un vrai sens de l’étrange, jusqu’à une conclusion des plus tranchantes, ce passage constitue une superbe épitaphespour l’un des atouts maitres de la saison. Celle-ci connaît d’ailleurs une accélération via cet opus particulièrement abouti. (****)
L’attaque subie par Faith en prison établit un crossover avec Buffy, car il s’agit- d’un nouvel épisode de la compagne d’extermination des Tueuses et Potentielles menée par la Force. Le poignard utilisé est le même que celui utilisé par les serviteurs de la Force.
Le coup de fil d’Angelus à Dawn ajoute un crossover de plus. Il s’agit de l’unique fois, dans les deux séries, où Dawn et Angel/Agelus s’adresseront la parole.
Ces crossovers conduiront certains fans à estimer que l’apparition post mortem de Lilah n’était pas une rêverie de Wes, mais bien une manifestation de la Force. Cela n’a jamais été confirmé par la production.
Faith est condamnée à 25 ans de prison, pour un meurtre de deuxième degré. Dans la terminologie juridique cela correspond à un meurtre au sens français, l’assassinat (prémédité) étant le premier degré. Faith doit donc avoir été condamnée pour le meurtre de l’adjoint du Maire et non pour l’assassinat du vulcanologue.
Debbie, la détenue tentant de tuer Faith, est jouée par Spice Williams-Crosby. Celle-ci incarna également l’assassin de l’Ordre de Tananka, qui s‘en prit à Buffy dans What’s My Line. Certains fans supposèrent qu’il pouvait s’agir de la même personne.
La Bête est finalement tuée par Angelus et non l’un des membres d’Angel Investigations.
Il est étrange qu’Angelus ne puisse sentir le sang de Cordy, alors que celle-ci se dissimule à proximité de la Bête.
- Are you okay ?
- Five by five !
Salvage présente le mérite de se centrer sur Faith, dont les retrouvailles constitue bien évidemment l’évènement central du jour. Fury évite astucieusement de se lancer dans une intrigue complexe qui viendrait prendre le pas sur cet état de fait. Au contraire il centre le focus sur la Rogue Slayer, son ressenti et sur le regard porté sur elle par autrui. Le procédé se montre fructueux, permettant à Eliza Dushku de pleinement affirmer son retour, incarnant avec toujours autant de flamme l’incandescente et sarcastique Faith. Le relationnel fonctionne cinq sur cinq avec les membres d’Angel Investigations, hormis Connor, qui touche le fond et y demeure. Il doit s’y trouver bien.
Tout comme lors des confrontations avec Angelus, c’est derechef Wes qui remporte la palme. On apprécie sa réconciliation avec Faith (les deux reviennent de loin !), d’autant plus sincère qu’elle résulte moins formelle. Il reste touchant de les découvrir en mode Observateur/Slayer, l’ancien projet du Conseil prenant enfin corps, après tant de vicissitudes. La longue, magnifique et éprouvante scène combat avec la Bête illustre également les qualités martiales de Faith, ainsi que son inaltérable rage de vaincre. Un grand moment d’art télévisuel, où un Angelus toujours en surmultiplié trouble le jeu à sa manière après une rencontre marquante avec la Rogue Slayer.
L’unique éloignement de Faith que s’autorise Fury s’avère un coup gagnant. Toute la scène où Wesley fait ses adieux se montre magistrale, par l’émotion que suscitent les acteurs et par des dialogues synthétisant à merveille aussi bien la force que les ambigüités qui animèrent la passionnette relation entre West et Lilah. Filmé avec beaucoup de sensibilité et un vrai sens de l’étrange, jusqu’à une conclusion des plus tranchantes, ce passage constitue une superbe épitaphespour l’un des atouts maitres de la saison. Celle-ci connaît d’ailleurs une accélération via cet opus particulièrement abouti. (****)
L’attaque subie par Faith en prison établit un crossover avec Buffy, car il s’agit- d’un nouvel épisode de la compagne d’extermination des Tueuses et Potentielles menée par la Force. Le poignard utilisé est le même que celui utilisé par les serviteurs de la Force.
Le coup de fil d’Angelus à Dawn ajoute un crossover de plus. Il s’agit de l’unique fois, dans les deux séries, où Dawn et Angel/Agelus s’adresseront la parole.
Ces crossovers conduiront certains fans à estimer que l’apparition post mortem de Lilah n’était pas une rêverie de Wes, mais bien une manifestation de la Force. Cela n’a jamais été confirmé par la production.
Faith est condamnée à 25 ans de prison, pour un meurtre de deuxième degré. Dans la terminologie juridique cela correspond à un meurtre au sens français, l’assassinat (prémédité) étant le premier degré. Faith doit donc avoir été condamnée pour le meurtre de l’adjoint du Maire et non pour l’assassinat du vulcanologue.
Debbie, la détenue tentant de tuer Faith, est jouée par Spice Williams-Crosby. Celle-ci incarna également l’assassin de l’Ordre de Tananka, qui s‘en prit à Buffy dans What’s My Line. Certains fans supposèrent qu’il pouvait s’agir de la même personne.
La Bête est finalement tuée par Angelus et non l’un des membres d’Angel Investigations.
Il est étrange qu’Angelus ne puisse sentir le sang de Cordy, alors que celle-ci se dissimule à proximité de la Bête.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série ''Angel''
Release capitalise énormément sur deux atouts : Angelus toujours en roue libre, et le duo Wesley-Faith, sombre et étincelant. Pour le reste, le Fang Gang est au chômage technique, et remplit les blancs avec peu de bonheur, rendant la réussite de l’épisode imparfaite. Toutefois, la splendide bagarre finale Faith-Angel, miroir de celle de Five by five en saison 1, compte certainement parmi les plus spectaculaires de la série.
La ritournelle Connor-Cordélia s’enfonce toujours davantage dans la stupidité. Cordy n’a que des répliques idiotes à lancer, tandis que Connor tente de se prouver qu’il est mature (non, on ne rit pas). Même si Cordélia n’est pas Cordélia, leur ship n’en reste pas moins un des plus gros contresens de la saison. Réconciliation lumineuse de Fred et Gunn, mais dont la mièvrerie inhérente est à peine sauvée par le jeu des comédiens. Lorne est enfin au générique, chouette ! Mais il continue de passer les plats. Heureusement, Angelus est là pour dynamiter tout ça. On adore le voir rembarrer le maître de la Bête : il est comme ça Angelus. Boreanaz est en pleine euphorie, il se laisse joyeusement emporter par la flamboyance géniale de son personnage. On adore le voir ravaler sa honte lorsque Cordy parvient à le faire plier.
Le duo Wesley-Faith rayonne d’une aura noire et oppressante. Wesley use de méthodes plus controversables pour avancer, partant du principe qu’il doit se montrer aussi vicieux qu’Angelus pour le retrouver. Un profiler fantastique avec toute la kyrielle de dilemmes éthiques qui va avec : il torture une pauvre droguée pour la faire parler sous les yeux révulsés de la slayer, ou fait sortir Faith de ses gonds pour lui donner une rage négative qui la renforcerait. Faith de son côté se débat contre son côté maléfique qui comme Angel/Angelus peut refaire surface à tout instant. Mais son mûrissement est indéniable : elle refuse de se plier au jeu de Wesley et à celui d’Angelus. Angelus a cette capacité d’appuyer sur les points faibles de ses ennemis, mais commet toujours l’erreur de réduire l’humanité à quelques schémas psychologiques : il se trompe en croyant que Faith est comme lui, tout comme il pensait que Buffy serait sa nouvelle Drusilla. Faith est capable d’amour, et c’est son affection pour Angel qui l’a sauvée qui la maintient dans le droit chemin (scène de la douche). Une abnégation au-delà de tout, qu’Eliza Dushku imprime avec sa force coutumière. L’immense bagarre finale, une des plus cynégétiques de la série, marque bien le sommet de violence enragée entre le Bien et le Mal. Le terrible cliffhanger couronne cet affrontement à sueurs froides garanties. (***)
La ritournelle Connor-Cordélia s’enfonce toujours davantage dans la stupidité. Cordy n’a que des répliques idiotes à lancer, tandis que Connor tente de se prouver qu’il est mature (non, on ne rit pas). Même si Cordélia n’est pas Cordélia, leur ship n’en reste pas moins un des plus gros contresens de la saison. Réconciliation lumineuse de Fred et Gunn, mais dont la mièvrerie inhérente est à peine sauvée par le jeu des comédiens. Lorne est enfin au générique, chouette ! Mais il continue de passer les plats. Heureusement, Angelus est là pour dynamiter tout ça. On adore le voir rembarrer le maître de la Bête : il est comme ça Angelus. Boreanaz est en pleine euphorie, il se laisse joyeusement emporter par la flamboyance géniale de son personnage. On adore le voir ravaler sa honte lorsque Cordy parvient à le faire plier.
Le duo Wesley-Faith rayonne d’une aura noire et oppressante. Wesley use de méthodes plus controversables pour avancer, partant du principe qu’il doit se montrer aussi vicieux qu’Angelus pour le retrouver. Un profiler fantastique avec toute la kyrielle de dilemmes éthiques qui va avec : il torture une pauvre droguée pour la faire parler sous les yeux révulsés de la slayer, ou fait sortir Faith de ses gonds pour lui donner une rage négative qui la renforcerait. Faith de son côté se débat contre son côté maléfique qui comme Angel/Angelus peut refaire surface à tout instant. Mais son mûrissement est indéniable : elle refuse de se plier au jeu de Wesley et à celui d’Angelus. Angelus a cette capacité d’appuyer sur les points faibles de ses ennemis, mais commet toujours l’erreur de réduire l’humanité à quelques schémas psychologiques : il se trompe en croyant que Faith est comme lui, tout comme il pensait que Buffy serait sa nouvelle Drusilla. Faith est capable d’amour, et c’est son affection pour Angel qui l’a sauvée qui la maintient dans le droit chemin (scène de la douche). Une abnégation au-delà de tout, qu’Eliza Dushku imprime avec sa force coutumière. L’immense bagarre finale, une des plus cynégétiques de la série, marque bien le sommet de violence enragée entre le Bien et le Mal. Le terrible cliffhanger couronne cet affrontement à sueurs froides garanties. (***)
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série ''Angel''
- Did I mention the only shots I'm good at involve tequila ?
Release illustre à merveille les lacunes narratives d’une saison qui, après avoir accumulé les rebondissements jusqu’à plus soif, se borne ici à un simple recyclage, soit un emploi déréglé de la forme feuilletonesque. La trajectoire de la plupart des personnages vire au mauvais soap opera. On trouve ainsi une resucée tout à fait pesante et contre productive de la relation Gunn/Fred, alors que ce chapitre avait été clos sans mélodrame. On distingue clairement que les auteurs ne savent quoi faire de ce duo, enfermé comme dans une boucle, ni de Lorne, totalement relégué a la marge du récrit.
Le duo Connor/« Cordy » désespère, entre une nouvelle grossesse (Telenovela nous voilà), un Kartheiser toujours aussi figé et une Charisma Carpenter qu’on loue de poursuivre la représentation malgré sa grossesse avancée, mais qui est aussi peu dans son emploi en Big Bad qu’en amante mature. Absolument rien ne s’instille entre les deux comédiens. Il s’avère caractéristique que les moments les plus marquants de Justine soient jusqu’ici dus à une voix off, sans Charisma. Pour celle-ci jouer la grande méchante se limite à une pose figée et à la pose de lentilles colorées.
Fort heureusement Boreanaz brille toujours autant en un Angelus toujours aussi audacieux et monstrueux, même qu’and il ruse avec Jasmine pour gagner du temps. Là encore on trouve toutefois une redite, mais de manière limité, la mise en scène parvenant à efficacement renouveler ses effets durant le nouveau combat contre Faith (toujours experte au couteau). Celle-ci demeure un atout maître, Dushku restituant à merveille ses fêlures, mais, contrairement à l’opus précédent, ne se voit réellement mise en avant qu’en seconde partie d’épisode, jusqu’à un tonitruant cliffhanger. On applaudira une nouvelle fois l’extraordinaire performance de Denisof, qui parvient à établir un lien aussi fort avec elle qu’avec Stéphanie Romanov. Toujours plus sombre, Wes reste plus que jamais le pompier de cette saison inégale. (**)
Devenue évidente, la grossesse de Charisma Carpenter est intégrée au récit. L’actrice tint à participer à la série jusqu’au terme extrême de sa grossesse. Son fils naquit le 24 mars 2003.
Lorne est enfin reconnu comme un personnage régulier et figure désormais au générique. Auparavant il avait été quarante-quatre fois crédité comme artiste invité.
Angelus se rallie finalement au Geekpower, déclarant A Brainiac like you à Fred. Brainiac, un être cybernétique maléfique issu de Krypton est l’un des adversaires récurrents de Superman. De manière amusant il sera incarné par James Marsters (Spike), dans la série Smallville.
De son côté Fred compare Faiith à Supergirl (Supergirl wouldn't have fallen for a cheap hunk of crap like this)
.
Connor, pourtant situé à proximité, n’entend pas Cordy/Jasmine s’adresser à Angelus, alors qu’il avait été établi qu’il disposait d’une ouïe surpuissante
Release illustre à merveille les lacunes narratives d’une saison qui, après avoir accumulé les rebondissements jusqu’à plus soif, se borne ici à un simple recyclage, soit un emploi déréglé de la forme feuilletonesque. La trajectoire de la plupart des personnages vire au mauvais soap opera. On trouve ainsi une resucée tout à fait pesante et contre productive de la relation Gunn/Fred, alors que ce chapitre avait été clos sans mélodrame. On distingue clairement que les auteurs ne savent quoi faire de ce duo, enfermé comme dans une boucle, ni de Lorne, totalement relégué a la marge du récrit.
Le duo Connor/« Cordy » désespère, entre une nouvelle grossesse (Telenovela nous voilà), un Kartheiser toujours aussi figé et une Charisma Carpenter qu’on loue de poursuivre la représentation malgré sa grossesse avancée, mais qui est aussi peu dans son emploi en Big Bad qu’en amante mature. Absolument rien ne s’instille entre les deux comédiens. Il s’avère caractéristique que les moments les plus marquants de Justine soient jusqu’ici dus à une voix off, sans Charisma. Pour celle-ci jouer la grande méchante se limite à une pose figée et à la pose de lentilles colorées.
Fort heureusement Boreanaz brille toujours autant en un Angelus toujours aussi audacieux et monstrueux, même qu’and il ruse avec Jasmine pour gagner du temps. Là encore on trouve toutefois une redite, mais de manière limité, la mise en scène parvenant à efficacement renouveler ses effets durant le nouveau combat contre Faith (toujours experte au couteau). Celle-ci demeure un atout maître, Dushku restituant à merveille ses fêlures, mais, contrairement à l’opus précédent, ne se voit réellement mise en avant qu’en seconde partie d’épisode, jusqu’à un tonitruant cliffhanger. On applaudira une nouvelle fois l’extraordinaire performance de Denisof, qui parvient à établir un lien aussi fort avec elle qu’avec Stéphanie Romanov. Toujours plus sombre, Wes reste plus que jamais le pompier de cette saison inégale. (**)
Devenue évidente, la grossesse de Charisma Carpenter est intégrée au récit. L’actrice tint à participer à la série jusqu’au terme extrême de sa grossesse. Son fils naquit le 24 mars 2003.
Lorne est enfin reconnu comme un personnage régulier et figure désormais au générique. Auparavant il avait été quarante-quatre fois crédité comme artiste invité.
Angelus se rallie finalement au Geekpower, déclarant A Brainiac like you à Fred. Brainiac, un être cybernétique maléfique issu de Krypton est l’un des adversaires récurrents de Superman. De manière amusant il sera incarné par James Marsters (Spike), dans la série Smallville.
De son côté Fred compare Faiith à Supergirl (Supergirl wouldn't have fallen for a cheap hunk of crap like this)
.
Connor, pourtant situé à proximité, n’entend pas Cordy/Jasmine s’adresser à Angelus, alors qu’il avait été établi qu’il disposait d’une ouïe surpuissante
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série ''Angel''
Orpheus, fin de l’arc Angelus, tient globalement ses promesses. L’arrivée de Willow crée l’événement, les crossovers de personnages ayant été absents depuis la fin de la saison 2. Le revival Sunnydale joue à plein, et se met au service d’une intrigue assez audacieuse, rythmée, jouant sur deux fronts très intenses.
On croyait qu’on ne pourrait pas aimer Faith plus qu’on l’aimait déjà, mais non, il faut que la Slayer nous régale d’un coup de maître totalement kamikaze pour arrêter Angelus ! Les deux compères font alors une fascinante expérience à la frontière de la vie et de la mort, où la foi de Faith en Angel va vaciller. Les premières scènes nous valent d’excellents moments comiques avec un Angelus ulcéré de voir son double sauver un petit chien (Faith n’hésite pas à enfoncer le clou). ou le délire autour de Barry Manilow. Mais c’est alors que Faith doit affronter un côté d’Angel qu’elle ne connaissait pas dans la terrible scène du bar. Elle ne l’a pas revu depuis le début de la saison 2, alors qu’il n’était encore que le héros qui l’avait sauvée de la perdition. Elle ignore donc qu’Angel peut chuter dans les ténèbres sans être Angelus. Faith perd pied : l’idéalisation de son sauveur est durement fracassée. Le traumatisme est si lourd qu’elle remet en question son chemin de rédemption et de combat : pourquoi revenir dans la bataille si même mon mentor peut succomber aux ténèbres ? Le combat symbolique entre Angel et Angelus - en plus d’être saignant et énergique - dans lequel elle reste à l’écart montre son désarroi, jusqu’à ce qu’Angel trouve les mots justes - superbes dialogues - pour qu’elle se réveille aux deux sens du terme.
Willow est là ! Et on est au septième ciel : son allure souriante et confiante lance un vent de fraîcheur très agréable. C’est le Willow show : autodérision comique avec Wes sur leurs chemins de ténèbres, longs raisonnements intellectuels - Fred est sous le charme - magicienne surpuissante, spectaculaire, et efficace ; pluie d’or pour Alyson Hannigan, dont chaque performance est un délice absolu. Son duel magique contre Cordélia, aux rebondissements fastueux, est d’un suspense total. Malheureusement, Connor se fait encore manipuler par Cordélia au gros ventre ; sa pseudo-jalousie de Faith, ses attendrissements à propos du futur bébé, ses « Kill your father »… on ne supporte plus ce soap de sixième zone ; on se demande quand cette pitoyable mascarade va s’arrêter. Les auteurs ne se sont on dirait pas aperçu que Cordélia en méchante ne suffisait pas à cacher l’effet soap opera de ses scènes. Bon au moins, on voit Faith bastonner Connor une seconde fois, puis repartir avec Willow pour affronter… l’apocalypse de Sunnydale : Faith ne peut pas se plaindre qu’elle s’ennuie. On regrette son départ mais heureusement, Faith n'en a pas fini avec Angel, et nous les reverrons dans les comics Angel & Faith, et leurs aventures complètement délirantes avec de bons festivals de gnons, de catastrophes, de noirceur... bref la routine quoi. (****)
On croyait qu’on ne pourrait pas aimer Faith plus qu’on l’aimait déjà, mais non, il faut que la Slayer nous régale d’un coup de maître totalement kamikaze pour arrêter Angelus ! Les deux compères font alors une fascinante expérience à la frontière de la vie et de la mort, où la foi de Faith en Angel va vaciller. Les premières scènes nous valent d’excellents moments comiques avec un Angelus ulcéré de voir son double sauver un petit chien (Faith n’hésite pas à enfoncer le clou). ou le délire autour de Barry Manilow. Mais c’est alors que Faith doit affronter un côté d’Angel qu’elle ne connaissait pas dans la terrible scène du bar. Elle ne l’a pas revu depuis le début de la saison 2, alors qu’il n’était encore que le héros qui l’avait sauvée de la perdition. Elle ignore donc qu’Angel peut chuter dans les ténèbres sans être Angelus. Faith perd pied : l’idéalisation de son sauveur est durement fracassée. Le traumatisme est si lourd qu’elle remet en question son chemin de rédemption et de combat : pourquoi revenir dans la bataille si même mon mentor peut succomber aux ténèbres ? Le combat symbolique entre Angel et Angelus - en plus d’être saignant et énergique - dans lequel elle reste à l’écart montre son désarroi, jusqu’à ce qu’Angel trouve les mots justes - superbes dialogues - pour qu’elle se réveille aux deux sens du terme.
Willow est là ! Et on est au septième ciel : son allure souriante et confiante lance un vent de fraîcheur très agréable. C’est le Willow show : autodérision comique avec Wes sur leurs chemins de ténèbres, longs raisonnements intellectuels - Fred est sous le charme - magicienne surpuissante, spectaculaire, et efficace ; pluie d’or pour Alyson Hannigan, dont chaque performance est un délice absolu. Son duel magique contre Cordélia, aux rebondissements fastueux, est d’un suspense total. Malheureusement, Connor se fait encore manipuler par Cordélia au gros ventre ; sa pseudo-jalousie de Faith, ses attendrissements à propos du futur bébé, ses « Kill your father »… on ne supporte plus ce soap de sixième zone ; on se demande quand cette pitoyable mascarade va s’arrêter. Les auteurs ne se sont on dirait pas aperçu que Cordélia en méchante ne suffisait pas à cacher l’effet soap opera de ses scènes. Bon au moins, on voit Faith bastonner Connor une seconde fois, puis repartir avec Willow pour affronter… l’apocalypse de Sunnydale : Faith ne peut pas se plaindre qu’elle s’ennuie. On regrette son départ mais heureusement, Faith n'en a pas fini avec Angel, et nous les reverrons dans les comics Angel & Faith, et leurs aventures complètement délirantes avec de bons festivals de gnons, de catastrophes, de noirceur... bref la routine quoi. (****)
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série ''Angel''
- Dust in the wind. Candle in the wind. There'll be a general wind theme.
On pourrait reprocher à Orpheus de pousser jusqu’à l’extrême la séparation en deux entités distinctes d’Angel et Angelus, alors qu’il nous semble dramatiquement davantage ambitieux de les entremêler. Mais l’épisode se montre tellement enthousiasmant par ailleurs que l'on passe aisément outre. Les nombreux flashbacks maintiennent la qualité observée tout au long des deux séries et viennent idéalement combler les lacunes perdurant encore dans le parcours d’Angel. L’opus permet ainsi d’établir définitivement le profil d’Angel au moment où celui-ci est contacté par l’envoyé des Puissances Supérieures. Mere Smith se montre également malicieuse avec le look disco de notre ami se déhanchant sur les mélodies de Manilow, un grand moment de solitude. Boreanaz interprète toujours avec talent les deux facettes de son personnage, il apporte beaucoup au face à face final, un moment particulièrement casse-gueule. Au total le scénario aura optimisé l'idée initiale d'une drogue surnaturelle, un thème relevant d'habitude davantage de la science-fiction (du Soma d'Huxley à la Substance Mort de Dick, en passant par la Semence des Dieux de Wagner).
Pour son ultime bataille sur le front de Los Angeles, Faith nous enthousiasme de nouveau, qu’elle se montre bouleversante, inanimée dans les bars de Wesley, ou tenant la dragée haute à Angelus (jusqu’au bout en grande forme), un face à face où sa gouaille fait merveille. Buffy avait laissé Angel boire son sang pour sauver celui-ci, Faith agit de même entre Angelus, mais pour le condamner, la Rogue Slayer reste bien une passionnante version enténébrée de Buffy. Mais avouons que Faith nous régale particulièrement quand elle corrige Connor, vengeant le spectateur de l'horripilante niaiserie du personnage boulet de la saison. On atteint ici des sommets quand il accepte de tuer son père, la Telenovela outrée dans toute sa splendeur. Jasmine/Cordy compose toujours un Big Bad en carton pâte (elle fait strictement n’importe quoi durant le récit), le duo vire définitivement au grotesque.
Mais le grand atout d’Orpheus réside bien entendu dans son Alysson Hannigan Show. Chaque scène de Willow est un enchantement. On adore qu’elle apporte avec elle l’atmosphère plus joyeuse de Sunnydale (même en saison 7 de Buffy, c’est tout dire) et que le récit lui accorde toute l’attention qu’elle mérite. L’auteure se montre une nouvelle fois malicieuse, multipliant les scènes évidemment crépitantes scènes avec Denisof (dialogues hilarants) et n’hésitant pas à montrer Will draguer légèrement Fred, sans doute inspirée par la proximité de West Hollywood. La sorcière se montre néanmoins déterminante dans le combat (Jasmine ne fait pas le poids). On peut d’ailleurs noter une certaine contradiction, Will se refusant à utiliser la magie à Sunnydale, mais n’ayant aucun problème pour y avoir massivement recours ici. Mais bon, nécessité fait loi. Willow et faith prennent congé (on espère que la Slayer va pouvoir dormir pendant le voyage, cela fait une semaine bien remplie tout ça), ce qui signifie encore un tiers de la saison sans elles ni Lilah, mais avec Jamine/Cordy. Merci les filles. (****)
Angel est arrivé dans le Nouveau Monde en 1902.
Alexis Denisof et Alyson Hannigan apparaissent ici ensemble pour ma dernière fis dans le Buffyverse. Ils devaient se marier sept mois après la diffusion de l’épisode.
Alyson Hannigan ne fut disponible que deux jours, du fait du tournage de Buffy, mais aussi d’American Pie 3.
Le jeune homme tuant le serveur du café à l’époque du Disco est joué par Nate Dushku, le frère d’Eliza.
L’épisode fut rediffusé car une par tie en fut perdue du fait de l’annonce de l’invasion de l’Irak par les Etats-Unis, qui interrompit les programmes.
Alyson Hannigan put participer à l’épisode car les diffuseurs WB et UPN renoncèrent à la situation prévalant jusqu’alors : aucune vedette de l’une des séries ne devait apparaître dans l’autre.
Cordy/Jasmine surnomme Willow « Glinda » soit le nom de la bonne sorcière d’Oz.
La chanson qu’interprète Lorne devant Faith endormie est MacArthur Park, un succès de Richard Harris (1967). En continuité on entend sa version disco dans le jukebox, interprétée par Donna Summer (1977).
La chanson qu’Angel sélectionne au jukebox est le Mandy de Barry Manilow (1974) , qu’il avait déjà interprété au Caritas, dans Judgment (2.01).
L’épisode marque la dernière apparition d’Angelus dans les deux séries, hormis dans les flash-backs.
On pourrait reprocher à Orpheus de pousser jusqu’à l’extrême la séparation en deux entités distinctes d’Angel et Angelus, alors qu’il nous semble dramatiquement davantage ambitieux de les entremêler. Mais l’épisode se montre tellement enthousiasmant par ailleurs que l'on passe aisément outre. Les nombreux flashbacks maintiennent la qualité observée tout au long des deux séries et viennent idéalement combler les lacunes perdurant encore dans le parcours d’Angel. L’opus permet ainsi d’établir définitivement le profil d’Angel au moment où celui-ci est contacté par l’envoyé des Puissances Supérieures. Mere Smith se montre également malicieuse avec le look disco de notre ami se déhanchant sur les mélodies de Manilow, un grand moment de solitude. Boreanaz interprète toujours avec talent les deux facettes de son personnage, il apporte beaucoup au face à face final, un moment particulièrement casse-gueule. Au total le scénario aura optimisé l'idée initiale d'une drogue surnaturelle, un thème relevant d'habitude davantage de la science-fiction (du Soma d'Huxley à la Substance Mort de Dick, en passant par la Semence des Dieux de Wagner).
Pour son ultime bataille sur le front de Los Angeles, Faith nous enthousiasme de nouveau, qu’elle se montre bouleversante, inanimée dans les bars de Wesley, ou tenant la dragée haute à Angelus (jusqu’au bout en grande forme), un face à face où sa gouaille fait merveille. Buffy avait laissé Angel boire son sang pour sauver celui-ci, Faith agit de même entre Angelus, mais pour le condamner, la Rogue Slayer reste bien une passionnante version enténébrée de Buffy. Mais avouons que Faith nous régale particulièrement quand elle corrige Connor, vengeant le spectateur de l'horripilante niaiserie du personnage boulet de la saison. On atteint ici des sommets quand il accepte de tuer son père, la Telenovela outrée dans toute sa splendeur. Jasmine/Cordy compose toujours un Big Bad en carton pâte (elle fait strictement n’importe quoi durant le récit), le duo vire définitivement au grotesque.
Mais le grand atout d’Orpheus réside bien entendu dans son Alysson Hannigan Show. Chaque scène de Willow est un enchantement. On adore qu’elle apporte avec elle l’atmosphère plus joyeuse de Sunnydale (même en saison 7 de Buffy, c’est tout dire) et que le récit lui accorde toute l’attention qu’elle mérite. L’auteure se montre une nouvelle fois malicieuse, multipliant les scènes évidemment crépitantes scènes avec Denisof (dialogues hilarants) et n’hésitant pas à montrer Will draguer légèrement Fred, sans doute inspirée par la proximité de West Hollywood. La sorcière se montre néanmoins déterminante dans le combat (Jasmine ne fait pas le poids). On peut d’ailleurs noter une certaine contradiction, Will se refusant à utiliser la magie à Sunnydale, mais n’ayant aucun problème pour y avoir massivement recours ici. Mais bon, nécessité fait loi. Willow et faith prennent congé (on espère que la Slayer va pouvoir dormir pendant le voyage, cela fait une semaine bien remplie tout ça), ce qui signifie encore un tiers de la saison sans elles ni Lilah, mais avec Jamine/Cordy. Merci les filles. (****)
Angel est arrivé dans le Nouveau Monde en 1902.
Alexis Denisof et Alyson Hannigan apparaissent ici ensemble pour ma dernière fis dans le Buffyverse. Ils devaient se marier sept mois après la diffusion de l’épisode.
Alyson Hannigan ne fut disponible que deux jours, du fait du tournage de Buffy, mais aussi d’American Pie 3.
Le jeune homme tuant le serveur du café à l’époque du Disco est joué par Nate Dushku, le frère d’Eliza.
L’épisode fut rediffusé car une par tie en fut perdue du fait de l’annonce de l’invasion de l’Irak par les Etats-Unis, qui interrompit les programmes.
Alyson Hannigan put participer à l’épisode car les diffuseurs WB et UPN renoncèrent à la situation prévalant jusqu’alors : aucune vedette de l’une des séries ne devait apparaître dans l’autre.
Cordy/Jasmine surnomme Willow « Glinda » soit le nom de la bonne sorcière d’Oz.
La chanson qu’interprète Lorne devant Faith endormie est MacArthur Park, un succès de Richard Harris (1967). En continuité on entend sa version disco dans le jukebox, interprétée par Donna Summer (1977).
La chanson qu’Angel sélectionne au jukebox est le Mandy de Barry Manilow (1974) , qu’il avait déjà interprété au Caritas, dans Judgment (2.01).
L’épisode marque la dernière apparition d’Angelus dans les deux séries, hormis dans les flash-backs.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série ''Angel''
Légère pause dans le gros (et quand même pas mal surchargé) feuilleton de cette saison avec Players. L’intrigue Cordelia’s baby se résume à des recherches stériles mais rebondit en fin de parcours. On appréciera davantage l’intrigue d’espionnage, assez basique, mais au duo de charme et de choc, au goûtu triple twist, et à son émotion finale.
Surprise, Gwen ne veut pas faire équipe avec Angel, mais avec Gunn ! Une surprise qui renouvelle agréablement la saison, puisque c’est le « muscle » de la bande qui est cette fois au centre des projecteurs après tout un arc centré sur Angel et Cordy. Les auteurs ont le bon sens de ne pas trop sacrifier à l’espionnage, qui n’est pas leur domaine ici. Ils y arrivent en misant sur l’alchimie manifeste entre Alexa Devalos et J. August Richards - à son meilleur niveau - Gunn, dans une période assez pessimiste et peut-être dégoûtée de lui-même, se réduit à l’étiquette de « muscle » de la bande d’Angel. Alors quand il parvient avec un sang-froid hallucinant à improviser une porte de sortie lorsque lui et Gwen sont interrogés par les gardes, il prend conscience qu’il peut être aussi un « cerveau ». Bien sûr, il reste un homme d’action, et il se surpasse avec un superbe combat de Bo-jutsu (bâton long), superbe hommage aux films d’arts martiaux dont le Roi du Geekland a toujours été fan. Gunn admet que cette soirée est la plus « fun » qu’il ait passée depuis longtemps, et on le comprend ! Nul doute que le personnage va sortir plus profond et confiant de cette mémorable soirée. Quant à la torride Gwen, elle vêt un furisode de soirée qui la rend sublimement féminine et féline (Catwoman n’est pas loin), et nous mène en bateau tout le long, via trois twists de plus en plus fracassants. Son numéro de voleuse de charme, moins exubérant mais plus en finesse qu’une Sydney Bristow, est à se damner. Mais ce n’est pas qu’une femme de choc : la scène finale, à la tension sexuelle de malade, la montre très émouvante lorsque enfin elle exauce ce qu’elle a toujours désiré, un souhait proche de la vision moderne du superhéros qui aimerait bien ne plus être que quelqu’un d’ordinaire, loin de pouvoirs qui l’encombrent. Gunn et Gwen auront bien mérité leur petite « détente » !
Sinon, on stagne au niveau des vagues avec Connor. Malgré la bonne volonté évidente de Vincent Kartheiser, le fils d’Angel est bien parti pour concourir au titre de personnage le plus boulet des séries télé. Charisma Carpenter, une fois sorti de son rôle lourdingue de manipulatrice au rabais, est plus convaincante en joueuse d’échecs qui cherche à parer les coups d’Angel Investigations. Elle donne un minimum de suspense à une intrigue qui n’en a guère. Aussi, on reprend espoir avec le cliffhanger final qui devrait enfin faire avancer cette intrigue mal dégrossie. (***)
Surprise, Gwen ne veut pas faire équipe avec Angel, mais avec Gunn ! Une surprise qui renouvelle agréablement la saison, puisque c’est le « muscle » de la bande qui est cette fois au centre des projecteurs après tout un arc centré sur Angel et Cordy. Les auteurs ont le bon sens de ne pas trop sacrifier à l’espionnage, qui n’est pas leur domaine ici. Ils y arrivent en misant sur l’alchimie manifeste entre Alexa Devalos et J. August Richards - à son meilleur niveau - Gunn, dans une période assez pessimiste et peut-être dégoûtée de lui-même, se réduit à l’étiquette de « muscle » de la bande d’Angel. Alors quand il parvient avec un sang-froid hallucinant à improviser une porte de sortie lorsque lui et Gwen sont interrogés par les gardes, il prend conscience qu’il peut être aussi un « cerveau ». Bien sûr, il reste un homme d’action, et il se surpasse avec un superbe combat de Bo-jutsu (bâton long), superbe hommage aux films d’arts martiaux dont le Roi du Geekland a toujours été fan. Gunn admet que cette soirée est la plus « fun » qu’il ait passée depuis longtemps, et on le comprend ! Nul doute que le personnage va sortir plus profond et confiant de cette mémorable soirée. Quant à la torride Gwen, elle vêt un furisode de soirée qui la rend sublimement féminine et féline (Catwoman n’est pas loin), et nous mène en bateau tout le long, via trois twists de plus en plus fracassants. Son numéro de voleuse de charme, moins exubérant mais plus en finesse qu’une Sydney Bristow, est à se damner. Mais ce n’est pas qu’une femme de choc : la scène finale, à la tension sexuelle de malade, la montre très émouvante lorsque enfin elle exauce ce qu’elle a toujours désiré, un souhait proche de la vision moderne du superhéros qui aimerait bien ne plus être que quelqu’un d’ordinaire, loin de pouvoirs qui l’encombrent. Gunn et Gwen auront bien mérité leur petite « détente » !
Sinon, on stagne au niveau des vagues avec Connor. Malgré la bonne volonté évidente de Vincent Kartheiser, le fils d’Angel est bien parti pour concourir au titre de personnage le plus boulet des séries télé. Charisma Carpenter, une fois sorti de son rôle lourdingue de manipulatrice au rabais, est plus convaincante en joueuse d’échecs qui cherche à parer les coups d’Angel Investigations. Elle donne un minimum de suspense à une intrigue qui n’en a guère. Aussi, on reprend espoir avec le cliffhanger final qui devrait enfin faire avancer cette intrigue mal dégrossie. (***)
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série ''Angel''
- I've spent most my time this past year in a turgent, supernatural soap opera.
Centré autour de Gunn, Players apparaît par moments comme l’anti Zeppo. L’un des membres perçus cette saison comme particulièrement secondaire à l’occasion de briller en solo en vivant sa propre aventure (et de copuler avec la bad girl locale), tandis que le groupe reste axé sur une intrigue supposée principale, mais minorée par la narration. Mais la ressemblance s’arrête là : l’approche de Gunn s’avère psychologiquement moins ambitieuse que celle d’un Alex en quasi rupture et les péripéties décrites, au-lieu de résulter admirablement déjantées et imprévisibles, relève des passages obligés du film de casse. Chaque épisode de Gwen aura été connecté à ce genre (qu’elle l’effectue ou le subisse), ce qui imite la palette du personnage et donc son ancrage dans la série. Mais on se laisse malgré tout séduire par le charme de ce couple, entre une Gwen à l’abattage toujours aussi incendiaire mais fendant l’armure et un Gunn prenant effectivement davantage d’ampleur. Alexa Davalos et J. August Richards (prouvant ici qu’il peut assurer un élargissement de son personnage) se montrent impeccables et particulièrement complices. C’est pour eux que l’on aime cet opus, d avantage que pour le scénario.
Ce dernier se montre maladroit, passant sous silence ce qui a pu faire échouer le rapprochement entre Gun et Fred précédemment amorcé, ou révélant que deux semaines se sont écoulées depuis le retour d’Angelus alors que tout a ici exposé comme en quasi continu. Surtout Jasmine/Cordy sombre encore davantage en composant le Big Bad définitivement le plu faiblard du Buffyverse. Voici quelqu’un que l’on montre en Mastermind échafaudant un Maître Plan archi complexe et tombant par la suite dans les panneaux les plus énormes, croyant qu’Angel av être aussi crédule que Connor ou ayant recours à des procédés aussi redoutables qu’une tasse de café quasi renversée sur du papier. Colossal. Quelqu’un qui ne perçoit rien quand Angel ne dit mot en l’écoutant et prend son vieux regard de mort. Il est temps que tout ceci s’arrête, y compris pour une Charisma à qui tout semble coûter, désormais. (**)
Everything's been Clash of the Titans around here déclare Cordy. En 2010, Alexa Davalos (Gwen Raiden) participera au remake de ce film de 1981.
Gwen Raiden ne réapparaîtra plus par la suite. Elle participera néanmoins à la saison 6 Comics After the Fall, transformant notamment l’Hypérion en refuge pour les habitants de Los Angeles, aux côtés de Connor et de Nina Ash. Les événements d’After the Fall rendirent le système LISA inopérant.
Le chef mafieux japonais estime que quelque chose de merveilleux va bientôt survenir à Los Angeles, ce qui correspondant à peu près à la tactique qu’emploiera Jasmine incarnée.
Ce dernier se montre maladroit, passant sous silence ce qui a pu faire échouer le rapprochement entre Gun et Fred précédemment amorcé, ou révélant que deux semaines se sont écoulées depuis le retour d’Angelus alors que tout a ici exposé comme en quasi continu. Surtout Jasmine/Cordy sombre encore davantage en composant le Big Bad définitivement le plu faiblard du Buffyverse. Voici quelqu’un que l’on montre en Mastermind échafaudant un Maître Plan archi complexe et tombant par la suite dans les panneaux les plus énormes, croyant qu’Angel av être aussi crédule que Connor ou ayant recours à des procédés aussi redoutables qu’une tasse de café quasi renversée sur du papier. Colossal. Quelqu’un qui ne perçoit rien quand Angel ne dit mot en l’écoutant et prend son vieux regard de mort. Il est temps que tout ceci s’arrête, y compris pour une Charisma à qui tout semble coûter, désormais. (**)
Everything's been Clash of the Titans around here déclare Cordy. En 2010, Alexa Davalos (Gwen Raiden) participera au remake de ce film de 1981.
Gwen Raiden ne réapparaîtra plus par la suite. Elle participera néanmoins à la saison 6 Comics After the Fall, transformant notamment l’Hypérion en refuge pour les habitants de Los Angeles, aux côtés de Connor et de Nina Ash. Les événements d’After the Fall rendirent le système LISA inopérant.
Le chef mafieux japonais estime que quelque chose de merveilleux va bientôt survenir à Los Angeles, ce qui correspondant à peu près à la tactique qu’emploiera Jasmine incarnée.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série ''Angel''
Je ne sais pas qui est l'auteur de la chanson de la vidéo qui précède (et le chanteur), mais j'ai depuis les oreilles qui sifflent.
séribibi- Roi (Reine)
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Re: Série ''Angel''
Steven S. DeKnight avait explosé la baraque dans Buffy en écrivant le violent et déchirant Seeing red ; il va encore plus loin avec Inside Out : mort d’un innocent, Big Bad étourdissant au centre, remise en cause intégrale de la série elle-même, conversations avec l’au-delà, suspense monstrueux, masques tombant dans un effet dévastateur, cliffhanger totalement dingo... On sort de cet épisode dans un état second.
Connor et Cordélia (ainsi que leurs acteurs en sévère méforme) ont souvent tiré la saison par le bas par leurs scènes sentimentalistes au rabais, que n’excusait pas le double jeu de Cordy. Mais là, Redde Caesari… les scénaristes poussent au paroxysme la perversité de Cordélia et la dérive morale de Connor, rendant le spectacle autrement plus intéressant. Charisma Carpenter explose d’emphase doucereuse en baddie dominatrice et sans pitié : conditionnement de Connor, déformation de la vérité, exaltation à l’idée d’arriver « au terme », intelligence et vivacité d’esprit permanentes... Vincent Kartheiser arrive enfin à nous serrer les tripes en nihiliste ne vivant que par un amour qui fait de lui une marionnette. On crève beaucoup dans Angel, mais on avait jamais assisté aux supplications déchirantes des victimes des démons (Stephi Lineburg, qui briserait un cœur d’acier), et encore moins à un « innocent » comme Connor en position de meurtrier. Le twist de Darla a été millimétré pour un résultat-choc : désormais apaisée par sa rédemption, Darla tente de sauver son fils des ténèbres (il est dit qu’on ne se remettra jamais du départ de Julie Benz) dans une séquence intense, virant à l’horreur psychologique quand Cordélia revient dans la bataille. Le couperet tombe à cru lorsque Connor chute dans la noirceur, plus bas qu’Angel lui-même dans les deux saisons précédentes, car le Dark Avenger ne s’était jamais laissé aller à répandre un sang innocent.
Le retour de Skip (savoureux David Denman) a dû combler les fans. On adore son accueil chaleureux à Angel, suivi d’une super baston saignante et enfin de la grande grande scène de confrontation où il nous met KO à force de révélations chocs. Tout ce qu’on a vu depuis le pilote ? Un long long plan diabolique instauré par un maître en la matière !! Certes, l’information est dure à avaler car faisant de nos héros des pantins manipulés depuis quand même 83 épisodes ! Mais le tragique de la scène est prenant. La tirade de Gunn, résolument non fataliste, est chaleureuse, avant que Skip se mette en mode Terminator, avec un final très… inattendu ! Angel accepte un nouveau sacrifice qui étend encore son aura de héros sans repos, marqué par le destin, mais le cliffhanger, un des plus… extrêmes de la série l’en empêche. Je crois que même J.J.Abrams n’aurait jamais osé… (****)
Connor et Cordélia (ainsi que leurs acteurs en sévère méforme) ont souvent tiré la saison par le bas par leurs scènes sentimentalistes au rabais, que n’excusait pas le double jeu de Cordy. Mais là, Redde Caesari… les scénaristes poussent au paroxysme la perversité de Cordélia et la dérive morale de Connor, rendant le spectacle autrement plus intéressant. Charisma Carpenter explose d’emphase doucereuse en baddie dominatrice et sans pitié : conditionnement de Connor, déformation de la vérité, exaltation à l’idée d’arriver « au terme », intelligence et vivacité d’esprit permanentes... Vincent Kartheiser arrive enfin à nous serrer les tripes en nihiliste ne vivant que par un amour qui fait de lui une marionnette. On crève beaucoup dans Angel, mais on avait jamais assisté aux supplications déchirantes des victimes des démons (Stephi Lineburg, qui briserait un cœur d’acier), et encore moins à un « innocent » comme Connor en position de meurtrier. Le twist de Darla a été millimétré pour un résultat-choc : désormais apaisée par sa rédemption, Darla tente de sauver son fils des ténèbres (il est dit qu’on ne se remettra jamais du départ de Julie Benz) dans une séquence intense, virant à l’horreur psychologique quand Cordélia revient dans la bataille. Le couperet tombe à cru lorsque Connor chute dans la noirceur, plus bas qu’Angel lui-même dans les deux saisons précédentes, car le Dark Avenger ne s’était jamais laissé aller à répandre un sang innocent.
Le retour de Skip (savoureux David Denman) a dû combler les fans. On adore son accueil chaleureux à Angel, suivi d’une super baston saignante et enfin de la grande grande scène de confrontation où il nous met KO à force de révélations chocs. Tout ce qu’on a vu depuis le pilote ? Un long long plan diabolique instauré par un maître en la matière !! Certes, l’information est dure à avaler car faisant de nos héros des pantins manipulés depuis quand même 83 épisodes ! Mais le tragique de la scène est prenant. La tirade de Gunn, résolument non fataliste, est chaleureuse, avant que Skip se mette en mode Terminator, avec un final très… inattendu ! Angel accepte un nouveau sacrifice qui étend encore son aura de héros sans repos, marqué par le destin, mais le cliffhanger, un des plus… extrêmes de la série l’en empêche. Je crois que même J.J.Abrams n’aurait jamais osé… (****)
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série ''Angel''
- Guy steps out for a few hours, half the place goes super-villain.
Inside Out exacerbe comme à plaisir les défauts narratifs de la saison. Le scénario mise beaucoup sur le cliffhanger voyant l’arrivée de Jasmine incarnée (merveilleuse Gina Torres), mais là on ne comprend plus. Il nous avait été présenté que la survenue de la bête, de la pluie du feu, de l’extinction mystique du soleil avait pour but de provoquer le retour Angelus. Or Angelus n’est pas là sans, que cela interfère le moins du monde. La présence d’Angel ne pose pas de problème non plus, car il est immédiatement subjugué par Jasmine. A quoi rime tout ce qui a précédé ? Jasmine/Cordy s’est exposée aux foudres d’Angel pour rien, elle aurait pu tout aussi bien mener une romance tranquille avec Connor.
Et puis on ne peut pas lâcher au détour d’une conversation, comme ça, que tous les protagonistes de la série ont été manipulés dès le départ, sans étayer le moins du monde cette perspective minorant profondément leurs actions. La désinvolture scénaristique est totale. En fait DeKnight perçoit bien que Jasmine/Cody a été une Big Bad en bois, de ce bois dont on fait les pipeaux. Il cherche dès lors à lui apporter une aura supplémentaire avec ce procédé extrêmement léger, inféodant les trois excellentes saisons précédentes à la présente, bâtie sur du sable.
l’épisode se sauve en partie par son parallèle entre les dilemmes moraux de Connor et d’un Angel prêt à en terminer par devoir avec Cordy, tout l’aura été Buffy vis à vis d’Anya dans Selfless. Skip se sera montré amusant jusqu’au bout. Surtout, l’opus doit beaucoup à la grande performance de Julie Benz une nouvelle fois exceptionnelle dans l’incarnation d’une mère désireuse d’éviter à son enfant la damnation qu’elle a traverse. Le moment est particulièrement émouvant et DeKnight a cette fois-ci raison de ne pas opter pour un happy ending qui aurait été contraire à l’esprit de la série. Évidemment cela pousse l’aveuglement de Connor jusqu’à d’extrêmes limites, mais le personnage nous y a déjà habitué. Demeure néanmoins l’impression d’une saison tournant à vide, soutenue, comme par des rustines, par d’excellents personnages secondaires, réguliers (Wes/Lilah) ou invités (Willow, Faith, Darla). (**)
La bouteille d’eau offerte par Connor à la jeune femme disparaît ensuite sans aucune explication.
La marque du coup que porte la jeune femme au visage disparaît après son exécution.
Wes compare Cordelia à Lizzie Borden. En 1892 celle-ci fut accusée d’avoir massacré sa famille à coups de hache, avant d’être acquittée au terme d’un retentissant procès. Passée dans le folklore américain, Lizzie Borden est référencée dans de multiples romans, chansons, films ou séries télévisées. Elle fut notamment interprétée par Elizabeth Montgomery dans un téléfilm de 1975 et présentée comme possédée par un démon dans la série Supernatural.
Nobody comes back from Paradise. Okay, a Slayer once... déclare Skip, il s'agit d'une allusion aux événements survenus en début de saison 6 de Buffy contre les Vampires.
Lorne surnomme Connor Kid Vicious, un jeu de mots en référence à Sid Vicious, la rock star des Sex Pistols.
L'acteur David Denman (Skip) a indiqué que son costume nécessitait 3 heures et demie pour être posé, auxquelles s'ajoutaient encore 5 heures de maquillage, pour les finitions.
Julie Benz s'est déclarée ravie de reprendre le rôle de Darla et de pouvoir exprimer plus en avant les sentiments maternels de celle-ci.
Steven S. DeKnight, également auteur de l’épisode, passe pour la première fois derrière la caméra. Il a confirmé ultérieurement que Darla était bien envoyée par les Puissances Supérieures.
Après la « naissance » de Jasmine, Cordy sombre dans un coma dont elle n’émergera qu’en saison 5.
Jasmne est incarnée par Gina Torres, qui venait d’incarner Zoé Alleyne, le second du Serenity, dans Firefly. Pareillement, Nathan Fillion (Mal Reynolds, capitaine du Serenity) va jouer le terrible Caleb, au cours de la saison 7 de Buffy.
Inside Out exacerbe comme à plaisir les défauts narratifs de la saison. Le scénario mise beaucoup sur le cliffhanger voyant l’arrivée de Jasmine incarnée (merveilleuse Gina Torres), mais là on ne comprend plus. Il nous avait été présenté que la survenue de la bête, de la pluie du feu, de l’extinction mystique du soleil avait pour but de provoquer le retour Angelus. Or Angelus n’est pas là sans, que cela interfère le moins du monde. La présence d’Angel ne pose pas de problème non plus, car il est immédiatement subjugué par Jasmine. A quoi rime tout ce qui a précédé ? Jasmine/Cordy s’est exposée aux foudres d’Angel pour rien, elle aurait pu tout aussi bien mener une romance tranquille avec Connor.
Et puis on ne peut pas lâcher au détour d’une conversation, comme ça, que tous les protagonistes de la série ont été manipulés dès le départ, sans étayer le moins du monde cette perspective minorant profondément leurs actions. La désinvolture scénaristique est totale. En fait DeKnight perçoit bien que Jasmine/Cody a été une Big Bad en bois, de ce bois dont on fait les pipeaux. Il cherche dès lors à lui apporter une aura supplémentaire avec ce procédé extrêmement léger, inféodant les trois excellentes saisons précédentes à la présente, bâtie sur du sable.
l’épisode se sauve en partie par son parallèle entre les dilemmes moraux de Connor et d’un Angel prêt à en terminer par devoir avec Cordy, tout l’aura été Buffy vis à vis d’Anya dans Selfless. Skip se sera montré amusant jusqu’au bout. Surtout, l’opus doit beaucoup à la grande performance de Julie Benz une nouvelle fois exceptionnelle dans l’incarnation d’une mère désireuse d’éviter à son enfant la damnation qu’elle a traverse. Le moment est particulièrement émouvant et DeKnight a cette fois-ci raison de ne pas opter pour un happy ending qui aurait été contraire à l’esprit de la série. Évidemment cela pousse l’aveuglement de Connor jusqu’à d’extrêmes limites, mais le personnage nous y a déjà habitué. Demeure néanmoins l’impression d’une saison tournant à vide, soutenue, comme par des rustines, par d’excellents personnages secondaires, réguliers (Wes/Lilah) ou invités (Willow, Faith, Darla). (**)
La bouteille d’eau offerte par Connor à la jeune femme disparaît ensuite sans aucune explication.
La marque du coup que porte la jeune femme au visage disparaît après son exécution.
Wes compare Cordelia à Lizzie Borden. En 1892 celle-ci fut accusée d’avoir massacré sa famille à coups de hache, avant d’être acquittée au terme d’un retentissant procès. Passée dans le folklore américain, Lizzie Borden est référencée dans de multiples romans, chansons, films ou séries télévisées. Elle fut notamment interprétée par Elizabeth Montgomery dans un téléfilm de 1975 et présentée comme possédée par un démon dans la série Supernatural.
Nobody comes back from Paradise. Okay, a Slayer once... déclare Skip, il s'agit d'une allusion aux événements survenus en début de saison 6 de Buffy contre les Vampires.
Lorne surnomme Connor Kid Vicious, un jeu de mots en référence à Sid Vicious, la rock star des Sex Pistols.
L'acteur David Denman (Skip) a indiqué que son costume nécessitait 3 heures et demie pour être posé, auxquelles s'ajoutaient encore 5 heures de maquillage, pour les finitions.
Julie Benz s'est déclarée ravie de reprendre le rôle de Darla et de pouvoir exprimer plus en avant les sentiments maternels de celle-ci.
Steven S. DeKnight, également auteur de l’épisode, passe pour la première fois derrière la caméra. Il a confirmé ultérieurement que Darla était bien envoyée par les Puissances Supérieures.
Après la « naissance » de Jasmine, Cordy sombre dans un coma dont elle n’émergera qu’en saison 5.
Jasmne est incarnée par Gina Torres, qui venait d’incarner Zoé Alleyne, le second du Serenity, dans Firefly. Pareillement, Nathan Fillion (Mal Reynolds, capitaine du Serenity) va jouer le terrible Caleb, au cours de la saison 7 de Buffy.
Dernière édition par Estuaire44 le Mar 28 Oct 2014 - 13:06, édité 2 fois
Estuaire44- Empereur
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Re: Série ''Angel''
Noter les épisodes de cette saison est assez difficile. En eux-mêmes, ils sont plutôt bons, mais s'inscrivant dans une trame assez brinquebalante.
Les séries du Joss font rarement dans la demi-mesure niveau scénarios, mais il faut quand même admettre que le parcours hallucinogène de cette saison nous transporte dans des contrées fantastiques où règne une persistante odeur opiacée. Le rebondissement massif de Jasmine évoque dans sa démesure les grands défouloirs Rambaldiens d’Alias. Et on se demande s’il y’a une limite à la poursuite du délire à tout prix des auteurs. Pour l’heure, Shiny happy people, une fois sa surprise passée, se contente de faire prélasser son intrigue au soleil, attendant les dernières minutes pour enfin décoller, et pas de la manière la plus intelligente. Heureusement, c’est l’une des plus brillantes actrices américaines qui incarne la déesse, la fantastique Gina Torres ! Et tout comme Jasmine hypnotise tout le monde, l’actrice nous hypnotise à son tour.
Il est à la fois amusant et très angoissant de voir tout le monde s’agenouiller devant Jasmine. Rivalisant d’adoration, de tirades enflammées, de vénération piétiste, Angel Investigations semble totalement sur un petit nuage. Le spectateur n’est pas dupe certes, mais se demande vraiment quel est le jeu de la Big Bad de la saison : elle prêche l’amour entre les hommes, la paix universelle, le pardon envers l’autre, ne veut point qu’on s’agenouille devant elle, pose des regards affectueux sur tout le monde… c’est sûr qu’on est loin de la Bête ! Toutefois, l’épisode se contente de prolonger jusqu’à l’absurde cette situation. 42 minutes d’adoration devant la Jasmine, on a largement le temps de s’ennuyer. Cela dit, l’épisode pose une excellente métaphore : dans une optique très 1984, la renonciation volontaire au libre-arbitre et à la pensée, une idée tentante : après tout, penser et décider par soi-même est un processus douloureux, et souvent nous aimons nous mettre aux ordres de quelqu’un ou de notre entourage pour nous épargner cette expérience qui pourtant fait de nous des hommes. L’épisode frappe juste pour le coup.
Bon, la tension est quand même remise lorsque Fred voit clair - attention, vision choc ! - mais c’est mal exploité : Fred perd du temps à l’hôpital, puis - cliché absolu - s’ouvre à Wesley qui sous le charme la dénonce évidemment et la force à fuir. Malgré les métaphores de l’épisode, on s’ennuierait à mort s’il n’y avait la merveilleuse Gina Torres, resplendissante de douceur trompeuse mais paradoxalement sincère. On se damnerait pour elle, elle est la raison d’être de cet épisode. (**)
Les séries du Joss font rarement dans la demi-mesure niveau scénarios, mais il faut quand même admettre que le parcours hallucinogène de cette saison nous transporte dans des contrées fantastiques où règne une persistante odeur opiacée. Le rebondissement massif de Jasmine évoque dans sa démesure les grands défouloirs Rambaldiens d’Alias. Et on se demande s’il y’a une limite à la poursuite du délire à tout prix des auteurs. Pour l’heure, Shiny happy people, une fois sa surprise passée, se contente de faire prélasser son intrigue au soleil, attendant les dernières minutes pour enfin décoller, et pas de la manière la plus intelligente. Heureusement, c’est l’une des plus brillantes actrices américaines qui incarne la déesse, la fantastique Gina Torres ! Et tout comme Jasmine hypnotise tout le monde, l’actrice nous hypnotise à son tour.
Il est à la fois amusant et très angoissant de voir tout le monde s’agenouiller devant Jasmine. Rivalisant d’adoration, de tirades enflammées, de vénération piétiste, Angel Investigations semble totalement sur un petit nuage. Le spectateur n’est pas dupe certes, mais se demande vraiment quel est le jeu de la Big Bad de la saison : elle prêche l’amour entre les hommes, la paix universelle, le pardon envers l’autre, ne veut point qu’on s’agenouille devant elle, pose des regards affectueux sur tout le monde… c’est sûr qu’on est loin de la Bête ! Toutefois, l’épisode se contente de prolonger jusqu’à l’absurde cette situation. 42 minutes d’adoration devant la Jasmine, on a largement le temps de s’ennuyer. Cela dit, l’épisode pose une excellente métaphore : dans une optique très 1984, la renonciation volontaire au libre-arbitre et à la pensée, une idée tentante : après tout, penser et décider par soi-même est un processus douloureux, et souvent nous aimons nous mettre aux ordres de quelqu’un ou de notre entourage pour nous épargner cette expérience qui pourtant fait de nous des hommes. L’épisode frappe juste pour le coup.
Bon, la tension est quand même remise lorsque Fred voit clair - attention, vision choc ! - mais c’est mal exploité : Fred perd du temps à l’hôpital, puis - cliché absolu - s’ouvre à Wesley qui sous le charme la dénonce évidemment et la force à fuir. Malgré les métaphores de l’épisode, on s’ennuierait à mort s’il n’y avait la merveilleuse Gina Torres, resplendissante de douceur trompeuse mais paradoxalement sincère. On se damnerait pour elle, elle est la raison d’être de cet épisode. (**)
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série ''Angel''
- Eight legs, three heads, horns ?
- Hey!
- No offense.
Shiny Happy People a l’excellente idée de saisir pleinement la possibilité de relance de la saison que représente l’avènement de Jasmine. Le scénario joue ainsi efficacement d’un plein effet de sidération, obtenu par les toujours plus hilarants dialogues de dévotion exprimés par des acteurs ne contraignant pas d’en faire joyeusement des tonnes (mention spéciale à Boreanaz). L’atmosphère évolue ensuite avec talent, passant progressivement d’une utopie incongrue à un dystopie de la plus belle eau, le tout n’étant pas ans évoquer l’excellent Number Twelve Looks Just Like You de La Quatrième Dimension. Le masque tombe quand on comprend peu à peu que Jasmine ne détruit pas simplement le mal dans le cœur de ses adorateurs mais bien cette part d’ombre concourant également à faire d’eux des êtres humains à part entière et sans laquelle le libre arbitre ne peut s’exercer. En arrière plan se dessine également une perspective aussi aiguë qu’effrayante sur le phénomène sectaire. L’atout majeur de l’opus reste l’éblouissante prestation de Gina Torres en madone faussement angélique, dont l’irradiant charisme apporte une crédibilité permettant à l’ensemble du récit de fonctionner. Comme Big Bad, quel saut qualitatif vis à vis de Cordy/Jasmine ! La bonne nouvelle de réside Shiny Happy People réside aussi dans le terme mis à cet arc narratif pénible au possible.
Toutefois l’épisode s’autorise quelques dommageables légèretés. Le thème de Jasmine tirant les ficelles sur presque toutes la série se voit repris alors qu’il st contre-productif (nos héros transformés en pauvres dupes) et totalement inutile. Ce n’est pas d’où vient Jasmine qui importe, mais ce qu’elle est. Sweet, au pouvoir de suggestion pareillement global, n’avait pas eu besoin de tout un prologue délirant pour faire sensation à Sunnydale. Par ailleurs les auteurs tentent de contourner la difficulté par une pirouette, mais le problème est effectivement posé d’un retour d’Angelus du fait de la béatitude ambiante. La relation psychologique se suffisait également en elle-même et les maquillages gore résultent quelque peu superfétatoires, même si celui de Jasmine reste une vraie réussite dans le genre. On distingue également une facilité dans le fait que le fait déclencheur de l’épiphanie de Fred ne soit jamais réellement élucidé. On s’étonne de voir une survivante solitaire comme elle tomber aussi facilement dans le panneau de tout raconter à Wesley. Mais on doit à Fred une conclusion effrayante à souhait, dramatisant efficacement la poursuite de la saison. (***)
Le titre original est une reprise de celui du tube de R.E.M., en 1991.
Lorne compare le règne de Jasmine au film des Beatles A Hard Day's Night (1964). Les Fab Four y étaient notamment poursuivis par une multitudes d'adoratrices.
Angel apparaît dans des vêtements colorés, tranchant avec son noir coutumiers. Les auteurs voulaient ainsi souligner son tempérament désormais joyeux.
On peut se demander si la béatitude engendrée par Jasmine ne devrait pas faire réapparaître Angelus. En même temps, celui-ci n’a sans doute aucune envie de vivre dans un univers pareil.
Gina Torres (Jasmine) connaît une superbe carrière à la télévision. outre Zoé dans Firefly, elle incarne notamment la redoutable Ana Espinosa d’Alias, ou la Julia Miliken de 24h Chrono. Elle compose également une mémorable Cléopâtre aux côtés, sinon très proche, de Xéna la Guerrière. Épouse de Laurence Fishborne, elle participe également à Matrix. Son beau timbre mezzo-soprano la fit brillamment débuter comme chanteuse de Gospels, avant qu’elle n’opte pour une carrière de comédienne. Elle reste toutefois une importante actrice de voix, assurant notamment celles de Vixen et de Wonder Woman dans les dessins animés et jeux vidéo DC.
- Hey!
- No offense.
Shiny Happy People a l’excellente idée de saisir pleinement la possibilité de relance de la saison que représente l’avènement de Jasmine. Le scénario joue ainsi efficacement d’un plein effet de sidération, obtenu par les toujours plus hilarants dialogues de dévotion exprimés par des acteurs ne contraignant pas d’en faire joyeusement des tonnes (mention spéciale à Boreanaz). L’atmosphère évolue ensuite avec talent, passant progressivement d’une utopie incongrue à un dystopie de la plus belle eau, le tout n’étant pas ans évoquer l’excellent Number Twelve Looks Just Like You de La Quatrième Dimension. Le masque tombe quand on comprend peu à peu que Jasmine ne détruit pas simplement le mal dans le cœur de ses adorateurs mais bien cette part d’ombre concourant également à faire d’eux des êtres humains à part entière et sans laquelle le libre arbitre ne peut s’exercer. En arrière plan se dessine également une perspective aussi aiguë qu’effrayante sur le phénomène sectaire. L’atout majeur de l’opus reste l’éblouissante prestation de Gina Torres en madone faussement angélique, dont l’irradiant charisme apporte une crédibilité permettant à l’ensemble du récit de fonctionner. Comme Big Bad, quel saut qualitatif vis à vis de Cordy/Jasmine ! La bonne nouvelle de réside Shiny Happy People réside aussi dans le terme mis à cet arc narratif pénible au possible.
Toutefois l’épisode s’autorise quelques dommageables légèretés. Le thème de Jasmine tirant les ficelles sur presque toutes la série se voit repris alors qu’il st contre-productif (nos héros transformés en pauvres dupes) et totalement inutile. Ce n’est pas d’où vient Jasmine qui importe, mais ce qu’elle est. Sweet, au pouvoir de suggestion pareillement global, n’avait pas eu besoin de tout un prologue délirant pour faire sensation à Sunnydale. Par ailleurs les auteurs tentent de contourner la difficulté par une pirouette, mais le problème est effectivement posé d’un retour d’Angelus du fait de la béatitude ambiante. La relation psychologique se suffisait également en elle-même et les maquillages gore résultent quelque peu superfétatoires, même si celui de Jasmine reste une vraie réussite dans le genre. On distingue également une facilité dans le fait que le fait déclencheur de l’épiphanie de Fred ne soit jamais réellement élucidé. On s’étonne de voir une survivante solitaire comme elle tomber aussi facilement dans le panneau de tout raconter à Wesley. Mais on doit à Fred une conclusion effrayante à souhait, dramatisant efficacement la poursuite de la saison. (***)
Le titre original est une reprise de celui du tube de R.E.M., en 1991.
Lorne compare le règne de Jasmine au film des Beatles A Hard Day's Night (1964). Les Fab Four y étaient notamment poursuivis par une multitudes d'adoratrices.
Angel apparaît dans des vêtements colorés, tranchant avec son noir coutumiers. Les auteurs voulaient ainsi souligner son tempérament désormais joyeux.
On peut se demander si la béatitude engendrée par Jasmine ne devrait pas faire réapparaître Angelus. En même temps, celui-ci n’a sans doute aucune envie de vivre dans un univers pareil.
Gina Torres (Jasmine) connaît une superbe carrière à la télévision. outre Zoé dans Firefly, elle incarne notamment la redoutable Ana Espinosa d’Alias, ou la Julia Miliken de 24h Chrono. Elle compose également une mémorable Cléopâtre aux côtés, sinon très proche, de Xéna la Guerrière. Épouse de Laurence Fishborne, elle participe également à Matrix. Son beau timbre mezzo-soprano la fit brillamment débuter comme chanteuse de Gospels, avant qu’elle n’opte pour une carrière de comédienne. Elle reste toutefois une importante actrice de voix, assurant notamment celles de Vixen et de Wonder Woman dans les dessins animés et jeux vidéo DC.
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Re: Série ''Angel''
Bon, avec The magic bullet (ça c'est du titre mes amis !) ça bouge sur le front Jasmine ! La traque infernale lancée contre Fred permet à cette dernière d’être l’héroïne de jour, un plaisir que la série nous a trop rarement donné. Il est d’ailleurs visible que la saison tente de compenser la centralisation sur Angel et Cordélia en accordant quelques aventures marquantes en fin de parcours à leurs alliés (Gunn et Gwen, Connor et Darla). Amy Acker se saisit de l’opportunité en jouant à fond sur les émotions de son personnage seule contre tous. Sa fuite puis son retour dans la bataille sont source de suspense stressant et cravaché.
Pour bien nous faire ressentir la dimension ultra désespérée de la situation de Fred, les auteurs n’y vont pas de main morte : Jasmine s’infiltre dans chaque esprit de la ville pour espionner notre héroïne qui est bientôt encerclée de tous côtés ! Angel Investigations n’est pas en reste avec une belle poursuite initiale et des serments de meurtre de plus en plus inquiétants. Jasmine est vraiment un des Big Bad les plus fascinants du Buffyverse : douceur, calme, joie tranquille omniprésentes, elle imprime une présence particulière et inédite au sein de la série. Gina Torres est une Gorgone : impossible de s’arracher à son influence une fois qu’on la regarde, vraiment l’interprète idéale ! L’épisode insère quelques moments d’humour qui ne font qu’en accentuer l’intensité : Jeffrey Bell rend hommage aux X-Files, dont il a écrit plusieurs excellents épisodes avec une discussion au-delà du réel entre Fred et le paranoïaque de la librairie, hilarant pastiche de l’allumé de Roswell du Seigneur du Magma ! Ou encore la scène avec le démon végétarien pas végétarien, un autre grand moment de n’importe quoi. Quoiqu’on atteint de nouvelles cimes avec le karaoké de l’hôtel, avec en climax énorme Angel et Connor chantant… Mandy de Barry Manilow ! Le running gag du grand amour qu’Angel voue à cette chanson marche à plein ! L’opération suicide de Fred dans la gueule du loup fout une tension de tous les diables. L’occasion d’une belle scène intime entre Angel et Fred - vrai-faux baiser inclus - et sur la douleur que nous ressentons quand nous quittons un mensonge confortable pour accepter une vérité cruelle. L’idée excellente du sang de Jasmine permet un beau retournement de situation où Angel Investigations, petit à petit, retrouve la vue… sauf que le cliffhanger complique encore la situation ! Ça devient insoutenable l’affaire... (***)
Pour bien nous faire ressentir la dimension ultra désespérée de la situation de Fred, les auteurs n’y vont pas de main morte : Jasmine s’infiltre dans chaque esprit de la ville pour espionner notre héroïne qui est bientôt encerclée de tous côtés ! Angel Investigations n’est pas en reste avec une belle poursuite initiale et des serments de meurtre de plus en plus inquiétants. Jasmine est vraiment un des Big Bad les plus fascinants du Buffyverse : douceur, calme, joie tranquille omniprésentes, elle imprime une présence particulière et inédite au sein de la série. Gina Torres est une Gorgone : impossible de s’arracher à son influence une fois qu’on la regarde, vraiment l’interprète idéale ! L’épisode insère quelques moments d’humour qui ne font qu’en accentuer l’intensité : Jeffrey Bell rend hommage aux X-Files, dont il a écrit plusieurs excellents épisodes avec une discussion au-delà du réel entre Fred et le paranoïaque de la librairie, hilarant pastiche de l’allumé de Roswell du Seigneur du Magma ! Ou encore la scène avec le démon végétarien pas végétarien, un autre grand moment de n’importe quoi. Quoiqu’on atteint de nouvelles cimes avec le karaoké de l’hôtel, avec en climax énorme Angel et Connor chantant… Mandy de Barry Manilow ! Le running gag du grand amour qu’Angel voue à cette chanson marche à plein ! L’opération suicide de Fred dans la gueule du loup fout une tension de tous les diables. L’occasion d’une belle scène intime entre Angel et Fred - vrai-faux baiser inclus - et sur la douleur que nous ressentons quand nous quittons un mensonge confortable pour accepter une vérité cruelle. L’idée excellente du sang de Jasmine permet un beau retournement de situation où Angel Investigations, petit à petit, retrouve la vue… sauf que le cliffhanger complique encore la situation ! Ça devient insoutenable l’affaire... (***)
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Re: Série ''Angel''
- Where are those people?
- I ate them.
- Cool.
La grande première partie de The Magic Bullet développe admirablement l’univers en folie installé lors de l’opus précédent, avec un irrésistible effet ciseau encore accru entre la nature abominable de la dystopie proposée et ses manifestations parfois joyeusement absurdes. Portée par une Gina Torres toujours aussi fabuleusement inspirée, Jasmine continue à sublimer l’action en cours. Pour elle coup elle fait beaucoup plus Déesse que Glory. Le scénario continue à rendre toujours plus abominable son ascension, entre asservissement psychique de ses adorateurs et « union » gustative avec ces derniers (le Comment servir l’Homme de La Quatrième Dimension n’est pas loin).
L’opus évite par ailleurs tout classicisme, en entremêlant finement cet aspect à des moments de pur absurde, avec un effet hilarant garanti. Le festival s’avère permanent, on retiendra le simili Gollum prétendument végétarien notamment, le retour du Mandy de Manilow (tout le show à l’Hypérion est à se tordre de rire) et plus encore les discussions hallucinées à la Lone Gunman avec l’inénarrable conspirationniste de la boutique. Voir Jasmine lui révéler, que, oui, il n’est qu’un tireur solitaire à Dallas nous achève. Le gaillard est impeccablement interprété par Patrick Fishler, qui incarna le très allumé Gabriel de Californication, ce qui ajoute encore au délire.
La quête de Fred et ses rencontres hallucinées sert idéalement de lien entre les segments de l’histoire, évitant une segmentation artificielle. Cela nous vaut également des aperçus du soleil californien, une rareté au sein de la série. L’intelligence de Fred se voit idéalement mise à contribution pour le twist très astucieux du récit, on ne l’avait pas vu venir. Malheureusement cela débouche sur une fin de parcours légèrement besogneuse, avec une guérison un rien mécanique des membres successifs d’Angel investigation. Evidemment Connor le Boulet fait capoter l’affaire (quelle surprise). Le cliffhanger couronne néanmoins joliment cet opus confirmant pleinement la relance de la saison sur sa dernière trajectoire. (****)
Le titre original fait référence à la théorie de Paul Ehrlich, père de la chimio thérapie, visant à utiliser des médicaments de manière ciblée sur telle ou telle partie de l’organisme. Magic Bullet fait aussi allusion parcours officiel parfois estimé très improbable de la balle ayant tué JFK.
Jasmine réside dans la chambre 619, mais les extérieurs montrent que l’Hypérion ne comporte que cinq étages.
Fred se présente au démon comme new to the whole fugitive thing, alors qu’elle l’a été durant tout son séjour sur Pyléa.
Le show de Lorne est musicalement animé par Zakk Wylde, le guitariste attitré d’Ozzy Osbourne.
Il accompagne Lorne quand celui-ci interprète Freddie's Dead, de Curtis Mayfield (1972)
La chanson entendue durant l’introduction ensoleillée de l’épisode est l’immense tube Wouldn't It Be Nice, des Beach Boys (1966).
L’auteur Jeffrey Bell passe ici pour la première fois derrière fois derrière la caméra, une expérience qu’il jugea terrifiante.
- I ate them.
- Cool.
La grande première partie de The Magic Bullet développe admirablement l’univers en folie installé lors de l’opus précédent, avec un irrésistible effet ciseau encore accru entre la nature abominable de la dystopie proposée et ses manifestations parfois joyeusement absurdes. Portée par une Gina Torres toujours aussi fabuleusement inspirée, Jasmine continue à sublimer l’action en cours. Pour elle coup elle fait beaucoup plus Déesse que Glory. Le scénario continue à rendre toujours plus abominable son ascension, entre asservissement psychique de ses adorateurs et « union » gustative avec ces derniers (le Comment servir l’Homme de La Quatrième Dimension n’est pas loin).
L’opus évite par ailleurs tout classicisme, en entremêlant finement cet aspect à des moments de pur absurde, avec un effet hilarant garanti. Le festival s’avère permanent, on retiendra le simili Gollum prétendument végétarien notamment, le retour du Mandy de Manilow (tout le show à l’Hypérion est à se tordre de rire) et plus encore les discussions hallucinées à la Lone Gunman avec l’inénarrable conspirationniste de la boutique. Voir Jasmine lui révéler, que, oui, il n’est qu’un tireur solitaire à Dallas nous achève. Le gaillard est impeccablement interprété par Patrick Fishler, qui incarna le très allumé Gabriel de Californication, ce qui ajoute encore au délire.
La quête de Fred et ses rencontres hallucinées sert idéalement de lien entre les segments de l’histoire, évitant une segmentation artificielle. Cela nous vaut également des aperçus du soleil californien, une rareté au sein de la série. L’intelligence de Fred se voit idéalement mise à contribution pour le twist très astucieux du récit, on ne l’avait pas vu venir. Malheureusement cela débouche sur une fin de parcours légèrement besogneuse, avec une guérison un rien mécanique des membres successifs d’Angel investigation. Evidemment Connor le Boulet fait capoter l’affaire (quelle surprise). Le cliffhanger couronne néanmoins joliment cet opus confirmant pleinement la relance de la saison sur sa dernière trajectoire. (****)
Le titre original fait référence à la théorie de Paul Ehrlich, père de la chimio thérapie, visant à utiliser des médicaments de manière ciblée sur telle ou telle partie de l’organisme. Magic Bullet fait aussi allusion parcours officiel parfois estimé très improbable de la balle ayant tué JFK.
Jasmine réside dans la chambre 619, mais les extérieurs montrent que l’Hypérion ne comporte que cinq étages.
Fred se présente au démon comme new to the whole fugitive thing, alors qu’elle l’a été durant tout son séjour sur Pyléa.
Le show de Lorne est musicalement animé par Zakk Wylde, le guitariste attitré d’Ozzy Osbourne.
Il accompagne Lorne quand celui-ci interprète Freddie's Dead, de Curtis Mayfield (1972)
La chanson entendue durant l’introduction ensoleillée de l’épisode est l’immense tube Wouldn't It Be Nice, des Beach Boys (1966).
L’auteur Jeffrey Bell passe ici pour la première fois derrière fois derrière la caméra, une expérience qu’il jugea terrifiante.
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Re: Série ''Angel''
On sent que les auteurs éprouvent de plus en plus de difficultés de tenir le souffle de leur feuilleton. Ben Edlund applique dans Sacrifice la même recette de l’épisode précédent avec une nouvelle poursuite « seuls contre tous », mais la formule marche beaucoup moins : manque de rythme, surplace du côté de Jasmine et de Connor, répétitions de scènes déjà vues, démon cabotin énervant. Les défauts récurrents du scénario étouffent toute velléité de tension, malgré un nouveau cliffhanger désespéré plein d’effet.
Gina Torres continue d’impressionner, mais elle doit se débattre devant le manque total d’évolution de son personnage qui reste tranquillement à l’hôtel manipuler Connor - ça devient un running gag cette manipulation continuelle, et ça contribue pas à nous le faire apprécier. Du coup, Jasmine se rapproche trop de Glorificus : elle prend la pose et laisse ses valets faire le sale boulot. Cela diminue son aura de Big Bad, le tout sans être compensé par l’humour massif de la Bimbo blonde. Notre quinte flush fuit dans les souterrains et qu’est-ce qu’ils font ? Ils rencontrent une équipe sortie du diable vauvert qui ne leur est d’aucune utilité. Les erreurs scénaristiques s’accumulent : la fuite de Matthew est une ficelle énorme uniquement destinée à ce que Jasmine les retrouve. Dans cette échappée, Fred et Gunn sont réduits à l’état de rouages dans la mécanique essoufflée de l’épisode. On espère plus du côté de Wesley avec le démon-araignée, mais ce dernier n’a que des répliques vides de sens, pseudo-mystiques, et il ne faut pas compter sur Wes qui joue le perroquet répétant les répliques de son interlocuteur. Gros éclat de rire devant Connor en chef des armées, c’est aussi crédible que Kennedy qui en ce moment entraîne les Potentielles à la dure à Sunnydale sous notre regard navré. On sauve toutefois la réalisation glauque de David Straiton ainsi que la dernière minute où nos amis sont tous prêts à se sacrifier pour permettre à Angel de franchir le portail magique (mais l’effet de surprise est limité, vu qu’on a déjà eu Pylea)… et de plonger dans un nouveau merdier. Il est quand même temps que les auteurs rangent leurs cigarettes qui font rire, parce que là on a franchi depuis longtemps les frontières du délire àdonf… (*)
Gina Torres continue d’impressionner, mais elle doit se débattre devant le manque total d’évolution de son personnage qui reste tranquillement à l’hôtel manipuler Connor - ça devient un running gag cette manipulation continuelle, et ça contribue pas à nous le faire apprécier. Du coup, Jasmine se rapproche trop de Glorificus : elle prend la pose et laisse ses valets faire le sale boulot. Cela diminue son aura de Big Bad, le tout sans être compensé par l’humour massif de la Bimbo blonde. Notre quinte flush fuit dans les souterrains et qu’est-ce qu’ils font ? Ils rencontrent une équipe sortie du diable vauvert qui ne leur est d’aucune utilité. Les erreurs scénaristiques s’accumulent : la fuite de Matthew est une ficelle énorme uniquement destinée à ce que Jasmine les retrouve. Dans cette échappée, Fred et Gunn sont réduits à l’état de rouages dans la mécanique essoufflée de l’épisode. On espère plus du côté de Wesley avec le démon-araignée, mais ce dernier n’a que des répliques vides de sens, pseudo-mystiques, et il ne faut pas compter sur Wes qui joue le perroquet répétant les répliques de son interlocuteur. Gros éclat de rire devant Connor en chef des armées, c’est aussi crédible que Kennedy qui en ce moment entraîne les Potentielles à la dure à Sunnydale sous notre regard navré. On sauve toutefois la réalisation glauque de David Straiton ainsi que la dernière minute où nos amis sont tous prêts à se sacrifier pour permettre à Angel de franchir le portail magique (mais l’effet de surprise est limité, vu qu’on a déjà eu Pylea)… et de plonger dans un nouveau merdier. Il est quand même temps que les auteurs rangent leurs cigarettes qui font rire, parce que là on a franchi depuis longtemps les frontières du délire àdonf… (*)
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série ''Angel''
- You can't outrun my love. It has wings made of radio.
Sacrifice apparaît clairement comme un opus destiné à rallonger passablement artificiellement l’arc de Jasmine. Il le délaye inutilement au lieu d’y apporter un contenu supplémentaire, contrairement à l’opus précédent. L’action se poursuit uniquement par une cavalcade schématique et passablement maladroite. La découverte de ce gang de résistants ultra schématique et de la seule créature capable de représenter une Jasmine relève trop du providentiel pour ne pas s’assimiler à une facilité scénaristique. Le monstre se veut inquiétant, mais résulte d’avantage répugnant qu’autre chose. Pour couronner le tout, il est totalement absurde qu’il se mettre à pérorer avec Wes au lieu de l’incorporer à son tas de dépouilles. Les sectateurs possédés par Jasmine font toujours leur effet mais celui–ci s’use à force de répétition.
Il est également maladroit de faire poursuivre Angel Investigations par les seules voitures de police, normalement on devrait avoir tou Los Angeles aux trousses de nos amis, ce qui serait plus efficace à l’image Jasmine doit toujours beaucoup à Gina Torres, mais s’enchâsse dans l’Hypérion, ce qui l’imite son champ d’action. Les auteurs ont aussi la maladresse d’établir une relation entre elle et Connor ressemblant trait pour trait à celle que ce dernier avait avec Cordy /Jasmine, ce qui augmente encore l’impression de surplace. Sur ce point on atteint sn sommet avec Gunn et Fred ressortant le vieux dossier du Professeur tué, sans aucune nécessité. Clairement, on meuble. Heureusement la découverte par Angel d’un monde totalement étrange évite cette fois un sentiment de doublon avec l’environnement très terrestre de Pyléa. (*)
Le démon araignée est joué par Jeff Rickets, quivait déjà été Weatherby, le chef du commando du conseil ; Apparaissant également dans Firefly, il est l’un des très rares acteurs à figurer dans les trois séries majeures de Whedon.
Ici évoqué, le pouvoir des noms est une forme de magie très présente dans la culture ésotérique (notamment chez les Wiccas) et déjà présente dans la Kabbale.
The last feisty wife in Stepford déclare Lorne faisant référence à un film de science-fiction (The Stepford Wives, 1975), où les femmes sont remplacées par des androïdes soumis.
Les amis d’Angel ne le suivent ps dans le monde démoniaque car ils estiment ne pas pouvoir en respirer l’atmosphère. Or le démon en provenant respire parfaitement celle de la Terre. L’incompatibilité ne paraît donc pas démontrée.
Sacrifice apparaît clairement comme un opus destiné à rallonger passablement artificiellement l’arc de Jasmine. Il le délaye inutilement au lieu d’y apporter un contenu supplémentaire, contrairement à l’opus précédent. L’action se poursuit uniquement par une cavalcade schématique et passablement maladroite. La découverte de ce gang de résistants ultra schématique et de la seule créature capable de représenter une Jasmine relève trop du providentiel pour ne pas s’assimiler à une facilité scénaristique. Le monstre se veut inquiétant, mais résulte d’avantage répugnant qu’autre chose. Pour couronner le tout, il est totalement absurde qu’il se mettre à pérorer avec Wes au lieu de l’incorporer à son tas de dépouilles. Les sectateurs possédés par Jasmine font toujours leur effet mais celui–ci s’use à force de répétition.
Il est également maladroit de faire poursuivre Angel Investigations par les seules voitures de police, normalement on devrait avoir tou Los Angeles aux trousses de nos amis, ce qui serait plus efficace à l’image Jasmine doit toujours beaucoup à Gina Torres, mais s’enchâsse dans l’Hypérion, ce qui l’imite son champ d’action. Les auteurs ont aussi la maladresse d’établir une relation entre elle et Connor ressemblant trait pour trait à celle que ce dernier avait avec Cordy /Jasmine, ce qui augmente encore l’impression de surplace. Sur ce point on atteint sn sommet avec Gunn et Fred ressortant le vieux dossier du Professeur tué, sans aucune nécessité. Clairement, on meuble. Heureusement la découverte par Angel d’un monde totalement étrange évite cette fois un sentiment de doublon avec l’environnement très terrestre de Pyléa. (*)
Le démon araignée est joué par Jeff Rickets, quivait déjà été Weatherby, le chef du commando du conseil ; Apparaissant également dans Firefly, il est l’un des très rares acteurs à figurer dans les trois séries majeures de Whedon.
Ici évoqué, le pouvoir des noms est une forme de magie très présente dans la culture ésotérique (notamment chez les Wiccas) et déjà présente dans la Kabbale.
The last feisty wife in Stepford déclare Lorne faisant référence à un film de science-fiction (The Stepford Wives, 1975), où les femmes sont remplacées par des androïdes soumis.
Les amis d’Angel ne le suivent ps dans le monde démoniaque car ils estiment ne pas pouvoir en respirer l’atmosphère. Or le démon en provenant respire parfaitement celle de la Terre. L’incompatibilité ne paraît donc pas démontrée.
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Re: Série ''Angel''
David Fury prend la plume pour écrire sinon le plus grand chef-d’œuvre de la série, du moins son plus profond, son plus riche. A travers Peace Out et son intrigue palpitante qui clôture avec bravoure l’arc de Jasmine, les auteurs s’interrogent sur des questions philosophiques millénaires : valeur du libre-arbitre, sacrifice d’innocents pour le bien commun, soumission volontaire au doux mensonge, raisons de se battre pour un combat perdu d’avance, le fait de tuer ce que l’on aime le plus…
Passons vite sur Angel Investigations, prisonniers dans une cage durant tout l’épisode, ils ne sont que spectateurs de la bataille Angel-Connor-Jasmine. Alors qu’Angel livre un combat de Titan contre les gardiens du nom secret de Jasmine (ça aussi ça fait très Loup Solitaire cette idée de connaître le nom d’un ennemi pour le neutraliser), il est confronté à une question simple : pourquoi se bat-il ? Pour des amis qu’il croit morts ? Pour un fils qui ne l’aimera jamais ? Pour une humanité décevante qui ne fera que le rejeter ? Peut-être justement pour ses raisons, qui rejoignent le service ultime d’un Champion : celui de se battre pour le salut du monde, sans jamais rien recevoir en retour, ou alors seulement du rejet - un thème déjà très Jack Bauer - Connor nous apporte une réponse similaire lors de la scène avec Cordélia : l’unique raison de vivre de son père est de se battre, de lutter, c’est son seul droit. Ce destin cruel sans repos, et pessimiste est bien rendu par David Boreanaz, où derrière les flots de vannes que son personnage envoie au Gardien du Mot, se dissimule à peine une souffrance inapaisable. Connor nous a souvent agacés, mais Fury lui concocte un magnifique monologue rageur et amer sur la valeur du mensonge. Le twist retentissant voyant Connor ayant toujours vu Jasmine comme elle l’est s’explique avec beaucoup de justesse : contrairement à Angel Investigations, il a été élevé dans une dimension démoniaque où tout n’est qu’apparences. Mais Connor est un homme (bon, il a une essence de démon, mais là je chipote) et lui-même a du mal à lutter contre cette face de laideur qui prend le dessus sur l’amour de Jasmine. Ses tourments existentiels - vie bâtie sur un empilement de mensonges - l’ont rendu méfiant et fermé à toute source de joie, et c’est aussi pour cela qu’il est impuissant à ressentir l’amour infini de Jasmine. Vincent Kartheiser nous a rarement convaincus, mais on voit pas ce qu’on peut lui reprocher dans sa scène centrale, où il resplendit de fureur, de chagrin, et d’amertume ; on ne peut que s’incliner.
Jasmine est dramatisée à point : Puissance Supérieure devant recourir à un masque adorable pour se faire aimer. Que ce masque se brise, et l’aveuglement des hommes prend le dessus : ce qui est « laid » est forcément maléfique. Quand Angel brise le charme, il a un peu le mauvais rôle, et Jasmine, qui aime (mais mal) ce monde, est dans une grande souffrance d’avoir échoué - inoubliable Gina Torres, parfaite dans son ultime aria. Jasmine pose une question immortelle sans réponse : faut-il sacrifier quelques milliers d’innocents pour sauver des milliards d’êtres humains, qui vivraient dans un nouvel Eden ? Angel, farouche partisan du libre-arbitre humain, déclare que le bonheur ne peut être vendu contre la vérité. Tout homme doit choisir son destin, même s’il est malheureux, car il ne serait plus un homme si on le forçait à être heureux, il ne serait qu’une marionnette. Il est intéressant de se dire dans cette situation What would Buffy do ? Mais plus encore What would I do ? Accepterions-nous de ne plus contrôler nos vies et d’avoir un bonheur sincère et plein (et non artificiel comme les tromperies de Big Brother), ou choisirions-nous la lutte douloureuse, mais assumée ? L’esprit de tragédie totale figure ainsi dans la décision de Connor de se séparer définitivement du père. Sans doute Connor aurait-il souhaité la paix universelle au prix de son libre-arbitre ; privé par son père de cette possibilité, il s’éloigne définitivement de lui. Cette amertume indélébile se retrouve quand il tue Jasmine, qu’il aime, mais sur le point de supprimer Angel. Connor ne peut vouloir la mort d’un père qu’il hait sans retour, car il est l’unique balise qui lui reste dans sa vie. Passées ses considérations métaphysiques, bornons-nous à dire que le duel Angel-Jasmine est musclé à souhait, que Gunn a un sacré coup de pied, et que le cliffhanger est absolument génial, bien qu’hélas stupidement éventé dans les crédits de début d’épisode. Un épisode d’une profondeur sidérante. (****)
Passons vite sur Angel Investigations, prisonniers dans une cage durant tout l’épisode, ils ne sont que spectateurs de la bataille Angel-Connor-Jasmine. Alors qu’Angel livre un combat de Titan contre les gardiens du nom secret de Jasmine (ça aussi ça fait très Loup Solitaire cette idée de connaître le nom d’un ennemi pour le neutraliser), il est confronté à une question simple : pourquoi se bat-il ? Pour des amis qu’il croit morts ? Pour un fils qui ne l’aimera jamais ? Pour une humanité décevante qui ne fera que le rejeter ? Peut-être justement pour ses raisons, qui rejoignent le service ultime d’un Champion : celui de se battre pour le salut du monde, sans jamais rien recevoir en retour, ou alors seulement du rejet - un thème déjà très Jack Bauer - Connor nous apporte une réponse similaire lors de la scène avec Cordélia : l’unique raison de vivre de son père est de se battre, de lutter, c’est son seul droit. Ce destin cruel sans repos, et pessimiste est bien rendu par David Boreanaz, où derrière les flots de vannes que son personnage envoie au Gardien du Mot, se dissimule à peine une souffrance inapaisable. Connor nous a souvent agacés, mais Fury lui concocte un magnifique monologue rageur et amer sur la valeur du mensonge. Le twist retentissant voyant Connor ayant toujours vu Jasmine comme elle l’est s’explique avec beaucoup de justesse : contrairement à Angel Investigations, il a été élevé dans une dimension démoniaque où tout n’est qu’apparences. Mais Connor est un homme (bon, il a une essence de démon, mais là je chipote) et lui-même a du mal à lutter contre cette face de laideur qui prend le dessus sur l’amour de Jasmine. Ses tourments existentiels - vie bâtie sur un empilement de mensonges - l’ont rendu méfiant et fermé à toute source de joie, et c’est aussi pour cela qu’il est impuissant à ressentir l’amour infini de Jasmine. Vincent Kartheiser nous a rarement convaincus, mais on voit pas ce qu’on peut lui reprocher dans sa scène centrale, où il resplendit de fureur, de chagrin, et d’amertume ; on ne peut que s’incliner.
Jasmine est dramatisée à point : Puissance Supérieure devant recourir à un masque adorable pour se faire aimer. Que ce masque se brise, et l’aveuglement des hommes prend le dessus : ce qui est « laid » est forcément maléfique. Quand Angel brise le charme, il a un peu le mauvais rôle, et Jasmine, qui aime (mais mal) ce monde, est dans une grande souffrance d’avoir échoué - inoubliable Gina Torres, parfaite dans son ultime aria. Jasmine pose une question immortelle sans réponse : faut-il sacrifier quelques milliers d’innocents pour sauver des milliards d’êtres humains, qui vivraient dans un nouvel Eden ? Angel, farouche partisan du libre-arbitre humain, déclare que le bonheur ne peut être vendu contre la vérité. Tout homme doit choisir son destin, même s’il est malheureux, car il ne serait plus un homme si on le forçait à être heureux, il ne serait qu’une marionnette. Il est intéressant de se dire dans cette situation What would Buffy do ? Mais plus encore What would I do ? Accepterions-nous de ne plus contrôler nos vies et d’avoir un bonheur sincère et plein (et non artificiel comme les tromperies de Big Brother), ou choisirions-nous la lutte douloureuse, mais assumée ? L’esprit de tragédie totale figure ainsi dans la décision de Connor de se séparer définitivement du père. Sans doute Connor aurait-il souhaité la paix universelle au prix de son libre-arbitre ; privé par son père de cette possibilité, il s’éloigne définitivement de lui. Cette amertume indélébile se retrouve quand il tue Jasmine, qu’il aime, mais sur le point de supprimer Angel. Connor ne peut vouloir la mort d’un père qu’il hait sans retour, car il est l’unique balise qui lui reste dans sa vie. Passées ses considérations métaphysiques, bornons-nous à dire que le duel Angel-Jasmine est musclé à souhait, que Gunn a un sacré coup de pied, et que le cliffhanger est absolument génial, bien qu’hélas stupidement éventé dans les crédits de début d’épisode. Un épisode d’une profondeur sidérante. (****)
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série ''Angel''
- You’re not human.
- Working on it
Peace Out conclue par le haut l’arc de Jasmine. Il se montre à la fois riche en action et ambitieux dans les thèmes abordés, mais n’évite pas le piège de vouloir en faire trop. Ainsi, dans le domaine des péripéties on apprécie de retrouver un Angel en mode Dark Avengers, aussi tranchant dans les combats que dans les dialogues, mais l’ultime combat contre Jasmine abuse des destructions de décors en carton parte et des cabrioles diverses et variées. La création en images de synthèse de l’univers des insectes accuse également son âge. Il s’avère également maladroit de montrer Gunn démolir la cage qui avait résisté à Angelus. On en comprend guère pourquoi Jasmine celui qui, somme toute, est son grand père.
Brillamment dialogué, l’opus n’hésite pas à aborder de grands concepts enrichissant son récit, comme la relativité du Bien et du Mal face à une logique froide, l’importance du libre arbitre dans la nature humaine et le prix à payer pour cela, ou bien encore, entre autres, le pouvoir manipulateur de la télévision. On apprécie particulièrement le retour des thèmes clefs de la série : les failles existentialistes d’Angel et son difficile rapport à l’une Humanité dont on peut douter qu’elle vaille la peine d’être sauvée. En méta récit les auteurs nous signifient sans doute qu’après les errements de la saison 4, la série va redevenir elle-même.
Malheureusement Peace Out paie l’addition de Sacrifice, épisode globalement inutile et qui l’aura empêché de se constituer en double épisode, comme son sujet le méritait et le nécessitait. Les thèmes se voient donc trop rapidement abordés mais guère approfondis, jusqu’à se bousculer. C’est particulièrement vrai pour Connor, dont le comportement évolue trop précipitamment pour ne pas résulter erratique, alors même que Vincent Kartheiser s’était enfin montré capable de défendre une belle scène, aux côtés de Cordelia. (***)
Never give up. Never surrender déclare Gunn ; il s’agit de la phrase rituelle de la série de science-fiction mise en scène dans le film Galaxyquest (1999).
Tim Minear a indiqué qu’il était prévu que Cordy émerge de son coma et porte le coup fatal à Jasmine. Mais Charisma Carpenter venant tout juste d’accoucher et ce fut donc Connor qui s’en chargea.
Charisma Carpenter retient son souffle quand Connor parle à Cordy, mais cette dernière est censée être dans le coma, donc toujours respirant.
La surprise du retour Lilah est singulièrement atténuée par la mention de Stéphanie Romanov au générique.
Le titre original est un synonyme familier d’"au-revoir".
- Working on it
Peace Out conclue par le haut l’arc de Jasmine. Il se montre à la fois riche en action et ambitieux dans les thèmes abordés, mais n’évite pas le piège de vouloir en faire trop. Ainsi, dans le domaine des péripéties on apprécie de retrouver un Angel en mode Dark Avengers, aussi tranchant dans les combats que dans les dialogues, mais l’ultime combat contre Jasmine abuse des destructions de décors en carton parte et des cabrioles diverses et variées. La création en images de synthèse de l’univers des insectes accuse également son âge. Il s’avère également maladroit de montrer Gunn démolir la cage qui avait résisté à Angelus. On en comprend guère pourquoi Jasmine celui qui, somme toute, est son grand père.
Brillamment dialogué, l’opus n’hésite pas à aborder de grands concepts enrichissant son récit, comme la relativité du Bien et du Mal face à une logique froide, l’importance du libre arbitre dans la nature humaine et le prix à payer pour cela, ou bien encore, entre autres, le pouvoir manipulateur de la télévision. On apprécie particulièrement le retour des thèmes clefs de la série : les failles existentialistes d’Angel et son difficile rapport à l’une Humanité dont on peut douter qu’elle vaille la peine d’être sauvée. En méta récit les auteurs nous signifient sans doute qu’après les errements de la saison 4, la série va redevenir elle-même.
Malheureusement Peace Out paie l’addition de Sacrifice, épisode globalement inutile et qui l’aura empêché de se constituer en double épisode, comme son sujet le méritait et le nécessitait. Les thèmes se voient donc trop rapidement abordés mais guère approfondis, jusqu’à se bousculer. C’est particulièrement vrai pour Connor, dont le comportement évolue trop précipitamment pour ne pas résulter erratique, alors même que Vincent Kartheiser s’était enfin montré capable de défendre une belle scène, aux côtés de Cordelia. (***)
Never give up. Never surrender déclare Gunn ; il s’agit de la phrase rituelle de la série de science-fiction mise en scène dans le film Galaxyquest (1999).
Tim Minear a indiqué qu’il était prévu que Cordy émerge de son coma et porte le coup fatal à Jasmine. Mais Charisma Carpenter venant tout juste d’accoucher et ce fut donc Connor qui s’en chargea.
Charisma Carpenter retient son souffle quand Connor parle à Cordy, mais cette dernière est censée être dans le coma, donc toujours respirant.
La surprise du retour Lilah est singulièrement atténuée par la mention de Stéphanie Romanov au générique.
Le titre original est un synonyme familier d’"au-revoir".
Allez, un au-revoir en chanson à Jasmine !
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série ''Angel''
Cette séquence me fait toujours autant rire. Sérieux, depuis que j'ai découvert Angel, je suis devenu un fan de Manilow, j'apprends Mandy d'ailleurs sur mon piano.
La saison 4 d’Angel se termine d’une manière similaire à la saison 4 de Buffy : les arcs de la saison sont bouclés dans l’avant-dernier épisode, et le dernier épisode constitue un final « à part », préparant nos personnages à la saison suivante via une épreuve purement psychologique. Tim Minear, de retour après l’injuste annulation de Firefly, transpose dans Home l’éternelle situation du Pacte avec le Diable, ici d’autant plus forte que le mystère entourant Wolfram & Hart demeure. Le sacrifice final d’Angel est un superbe moment de la série, étant simultanément un happy end et un sad end.
Le scénario de Minear rend hommage à la fabuleuse Lilah Morgan, qui trouve l’occasion ici de synthétiser toutes les facettes de son personnage, de nous rappeler combien elle fut fondamentale au show : séduction mutine, perversité sous-jacente, ironie acide, domination psychologique, mais aussi quelques fibres d’émotion sincère, son affection non feinte pour Wesley, son sentiment d’emprisonnement dans une prison qu’elle s’est elle-même forgée. Stéphanie Romanov est la lumière de cet épisode, et l’on enrage d’autant plus son départ définitif de la série. La scène où elle fait sa surprenante offre, qui entraîne un silence quasi délirant de 40 secondes - superbe idée de mise en scène - est très jouissive à regarder : à la défiance stupéfiée d’Angel Investigations, répond le flegme mi-flippant mi-hilarant de l’avocate. La question quant à accepter le pacte agite tout l’épisode : peut-on se servir des armes du Diable pour le Bien, et surtout acceptera-t-on d’en payer le prix s’il y’a un prix à payer ? Après le dilemme éthique de Jasmine, les auteurs se surpassent à fourrer nos héros dans des eaux toujours plus troubles. A part le mystère Gunn (que s’est-il passé dans la Chambre Blanche ?), Fred, Angel, Wesley, et Lorne ont devant eux ce tout ce qu’ils désirent : un laboratoire de pointe pour Fred, toute la connaissance démonologique pour Wesley, une division chants et divertissement pour Lorne, et tout l’attirail du parfait PDG pour Angel, qui questionne avec soin le balancement entre sa croisade purement philanthropique, et la logistique de grande entreprise privée qu’on lui propose. Tandis que Fred et Lorne sont enchantés, Wesley n’est ici que dans un but sublimement altruiste. Sa scène avec Lilah resplendit de force et d’émotion, et l’on peut voir sur le visage de l’avocate le regret et les sentiments qu’elle éprouve alors pour le bel acte de Wesley. Hélas, Wesley ne peut obtenir sa rédemption, car Lilah, en toute connaissance de cause, s’est lancée dans une voie sans retour. Cet échec pour Angel Investigations est d’autant plus amer que si elle n’avait pas été tuée par Jasmine, on aurait pu supposer un retour dans la lumière. Fatalité…
Les échanges Lilah-Angel, très screwball comedy - la romance en moins - sont une parfaite transposition de Faust et Méphistophélès : à ceci près que ce dernier ne demanderait rien en retour. Peut-être nos héros n’ont-ils pas besoin du diable pour chuter dans les ténèbres ? Se corrompent-ils s’ils acceptent l’offre ? Cette question tient encore après l’épisode. Si on a du mal à avaler le coup de folie de Connor - décidément le boulet parfait, on serait même prêt à l’échanger contre 2 Dawn - il faut reconnaître que Vincent Kartheiser accomplit une superbe prestation en maniaque suicidaire. Son duel face à Angel est aussi explosif dans leurs échanges que dans leurs empoignades. Le dernier sacrifice d’Angel est peut-être son plus bouleversant, et rejoint celui de I will remember you (saison 1) : la preuve d’amour par excellence. Cet happy end pour Connor est un déchirement pour Angel qui n’a plus qu’à s’enfoncer dans la nuit. Un superbe final, et un superbe prélude pour la saison 5. (****)
Adieux à Lilah Morgan et à son incandescente interprète. Lilah, la best bad girl ever !
La saison 4 d’Angel se termine d’une manière similaire à la saison 4 de Buffy : les arcs de la saison sont bouclés dans l’avant-dernier épisode, et le dernier épisode constitue un final « à part », préparant nos personnages à la saison suivante via une épreuve purement psychologique. Tim Minear, de retour après l’injuste annulation de Firefly, transpose dans Home l’éternelle situation du Pacte avec le Diable, ici d’autant plus forte que le mystère entourant Wolfram & Hart demeure. Le sacrifice final d’Angel est un superbe moment de la série, étant simultanément un happy end et un sad end.
Le scénario de Minear rend hommage à la fabuleuse Lilah Morgan, qui trouve l’occasion ici de synthétiser toutes les facettes de son personnage, de nous rappeler combien elle fut fondamentale au show : séduction mutine, perversité sous-jacente, ironie acide, domination psychologique, mais aussi quelques fibres d’émotion sincère, son affection non feinte pour Wesley, son sentiment d’emprisonnement dans une prison qu’elle s’est elle-même forgée. Stéphanie Romanov est la lumière de cet épisode, et l’on enrage d’autant plus son départ définitif de la série. La scène où elle fait sa surprenante offre, qui entraîne un silence quasi délirant de 40 secondes - superbe idée de mise en scène - est très jouissive à regarder : à la défiance stupéfiée d’Angel Investigations, répond le flegme mi-flippant mi-hilarant de l’avocate. La question quant à accepter le pacte agite tout l’épisode : peut-on se servir des armes du Diable pour le Bien, et surtout acceptera-t-on d’en payer le prix s’il y’a un prix à payer ? Après le dilemme éthique de Jasmine, les auteurs se surpassent à fourrer nos héros dans des eaux toujours plus troubles. A part le mystère Gunn (que s’est-il passé dans la Chambre Blanche ?), Fred, Angel, Wesley, et Lorne ont devant eux ce tout ce qu’ils désirent : un laboratoire de pointe pour Fred, toute la connaissance démonologique pour Wesley, une division chants et divertissement pour Lorne, et tout l’attirail du parfait PDG pour Angel, qui questionne avec soin le balancement entre sa croisade purement philanthropique, et la logistique de grande entreprise privée qu’on lui propose. Tandis que Fred et Lorne sont enchantés, Wesley n’est ici que dans un but sublimement altruiste. Sa scène avec Lilah resplendit de force et d’émotion, et l’on peut voir sur le visage de l’avocate le regret et les sentiments qu’elle éprouve alors pour le bel acte de Wesley. Hélas, Wesley ne peut obtenir sa rédemption, car Lilah, en toute connaissance de cause, s’est lancée dans une voie sans retour. Cet échec pour Angel Investigations est d’autant plus amer que si elle n’avait pas été tuée par Jasmine, on aurait pu supposer un retour dans la lumière. Fatalité…
Les échanges Lilah-Angel, très screwball comedy - la romance en moins - sont une parfaite transposition de Faust et Méphistophélès : à ceci près que ce dernier ne demanderait rien en retour. Peut-être nos héros n’ont-ils pas besoin du diable pour chuter dans les ténèbres ? Se corrompent-ils s’ils acceptent l’offre ? Cette question tient encore après l’épisode. Si on a du mal à avaler le coup de folie de Connor - décidément le boulet parfait, on serait même prêt à l’échanger contre 2 Dawn - il faut reconnaître que Vincent Kartheiser accomplit une superbe prestation en maniaque suicidaire. Son duel face à Angel est aussi explosif dans leurs échanges que dans leurs empoignades. Le dernier sacrifice d’Angel est peut-être son plus bouleversant, et rejoint celui de I will remember you (saison 1) : la preuve d’amour par excellence. Cet happy end pour Connor est un déchirement pour Angel qui n’a plus qu’à s’enfoncer dans la nuit. Un superbe final, et un superbe prélude pour la saison 5. (****)
Adieux à Lilah Morgan et à son incandescente interprète. Lilah, la best bad girl ever !
Dearesttara- Roi (Reine)
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Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série ''Angel''
Adios, Lilah !
- Goodbye Mr. Sunshine. Hello Gloomy Avenger !
Tout comme le Restless de la saison 4 de Buffy contre les Vampires, Home s’en vient conclure la saison 4 de manière originale et décalée. Toutefois l’ambition apparaît ici considérablement rognée, puisqu’il ne s’agit pas de créer un épisode tout çà fait singulier et hors normes, mais essentiellement de placer en fin de saison le pilote de la suivante. Le procédé de la visite guidée permettant de découvrir en long et en large le nouveau décor central d’une série s’effectue ici efficacement, même s’il n’est pas foncièrement original. Les différents segments s’avèrent d ‘un intérêt inégal, celui de Lorne étant hélas inexploité et celui de Fred relevant d’une Science-fiction hors sujet ici. De plus Jonathan Woodward compose un personnage trop similaire au récent Webster de Conversations With Dead People (Buffy), pour que cela ne soit pas gênant. Mystérieux à souhait celui de Gunn se montre prometteur tandis que, comme si souvent cette saison, Wes assure le spectacle (dommage que l’on ne fasse pas davantage connaissance l’intéressante figure de l’Observateur renégat). Angel demeure évidemment au centre de l’action et a la bonne idée de décharger la saison suivante de la résolution du cas Connor, toujours aussi boulet.
Fort heureusement, on sort de ces entiers battus grâce au mémorable twist de la tonitruante prétendue « reddition » de Wolfram & Hart Los Angeles. Ce magistral renversement de situation renouvelle profondément la série et se voit astucieusement révélé durant le générique, avant une séquence silencieuse tout à fait hilarante (Whedon tire toujours le meilleur parti du muet). Mais le grand atout de l’opus réside avant tout dans le cadeau aussi somptueux qu’inattendu qu’il nous offre : un ultime Lilah Show, absolument irrésistible. Home nous régale d’un brillant condensé des qualités d’antagoniste de la dame, avec une Stéphanie Romanov visiblement décidée à faire date pour cet ultime récita : manipulatrice redoutable, langue de vipère grand train (mais au registre plus malicieux que sadique à la Angelus), toujours aussi rétive à la auto complaisance et à la crainte, Lilah apparaît à son zénith, telle qu’elle s’est progressivement dessinée au cours de sa carrière au sein de la Firme. Ce panache de chaque instant, qu’Ève ne parviendra jamais à égaler n’étouffe pas la dimension sentimentale du personnage, avec de nouvelles scènes fortes et émouvantes avec Wesley.
Angel se fond dans la nuit, tournant le dos à une saison inégale, mais s’achevant cette image joliment emblématique de son Héros. (****)
Le joyau qu’offre Lilah à Angel est celui que lui même apportera à Buffy peu de temps avant la bataille finale contre la Force. Il assurera la victoire grâce au sacrifice de Spike et permettra à celui-ci de revenir en saison 5 d’Angel.
Jusque là il n’y a guère eu d’interaction entre les Apocalypses ourdies par la Force et par Jasmine. Visiblement personne n’écoute la radio ou ne regarde la télé à Sunnydale (aujourd’hui Jasmine serait sur Twitter) et Jasmine ne se préoccupe pas des la horde de super vampires allant bientôt déferler sur son paradis.
La destruction du Conseil est survenue dans Buffy contre les vampires et est l’ouvre de Caleb, aux ordres de la Force.
Jonathan Woodward (Knox) avait déjà incarné Wbester, le vampire psychologue discutant avec Buffy dans Conversations With Dead people. Il apparaît également dans Firefly (The Message).
Connor adresse le même toast à sa nouvelle famille que celui qu’il avait prononcé dans le pilote de saison, dans le rêve d’Angel.
Stéphanie Romanov accomplit sa dernière participation à la série. fois en tant qu’interprètes de personnages réguliers.
Lilah Morgan ne reviendra pas, remplacée en saison 5 par Eve. Toutefois Lilah réapparaîtra dans les saisons Comics, en émissaire des Associés Principaux, jusqu’à ce qu’elle parvienne à annuler son contrat. Elle aura participé à 36 épisodes de la série, devant le plus présent des personnages récurrents.
Désormais libéré de Firefly, Tim Minear est à la fois auteur et réalisateur de l'épisode. Lui et Whedon conçurent l'épisode comme installant la saison prochaine, notamment pour la vendre au diffuseur. Whedon commenta également qu'il souhaitait une fin de saison sortant des sentiers battus, tout comme Restless pour la saison 4 de Buffy.
La chanson interprétée par Lorne est Something’s Coming, issue de West Side Story(1957).
Tout comme le Restless de la saison 4 de Buffy contre les Vampires, Home s’en vient conclure la saison 4 de manière originale et décalée. Toutefois l’ambition apparaît ici considérablement rognée, puisqu’il ne s’agit pas de créer un épisode tout çà fait singulier et hors normes, mais essentiellement de placer en fin de saison le pilote de la suivante. Le procédé de la visite guidée permettant de découvrir en long et en large le nouveau décor central d’une série s’effectue ici efficacement, même s’il n’est pas foncièrement original. Les différents segments s’avèrent d ‘un intérêt inégal, celui de Lorne étant hélas inexploité et celui de Fred relevant d’une Science-fiction hors sujet ici. De plus Jonathan Woodward compose un personnage trop similaire au récent Webster de Conversations With Dead People (Buffy), pour que cela ne soit pas gênant. Mystérieux à souhait celui de Gunn se montre prometteur tandis que, comme si souvent cette saison, Wes assure le spectacle (dommage que l’on ne fasse pas davantage connaissance l’intéressante figure de l’Observateur renégat). Angel demeure évidemment au centre de l’action et a la bonne idée de décharger la saison suivante de la résolution du cas Connor, toujours aussi boulet.
Fort heureusement, on sort de ces entiers battus grâce au mémorable twist de la tonitruante prétendue « reddition » de Wolfram & Hart Los Angeles. Ce magistral renversement de situation renouvelle profondément la série et se voit astucieusement révélé durant le générique, avant une séquence silencieuse tout à fait hilarante (Whedon tire toujours le meilleur parti du muet). Mais le grand atout de l’opus réside avant tout dans le cadeau aussi somptueux qu’inattendu qu’il nous offre : un ultime Lilah Show, absolument irrésistible. Home nous régale d’un brillant condensé des qualités d’antagoniste de la dame, avec une Stéphanie Romanov visiblement décidée à faire date pour cet ultime récita : manipulatrice redoutable, langue de vipère grand train (mais au registre plus malicieux que sadique à la Angelus), toujours aussi rétive à la auto complaisance et à la crainte, Lilah apparaît à son zénith, telle qu’elle s’est progressivement dessinée au cours de sa carrière au sein de la Firme. Ce panache de chaque instant, qu’Ève ne parviendra jamais à égaler n’étouffe pas la dimension sentimentale du personnage, avec de nouvelles scènes fortes et émouvantes avec Wesley.
Angel se fond dans la nuit, tournant le dos à une saison inégale, mais s’achevant cette image joliment emblématique de son Héros. (****)
Le joyau qu’offre Lilah à Angel est celui que lui même apportera à Buffy peu de temps avant la bataille finale contre la Force. Il assurera la victoire grâce au sacrifice de Spike et permettra à celui-ci de revenir en saison 5 d’Angel.
Jusque là il n’y a guère eu d’interaction entre les Apocalypses ourdies par la Force et par Jasmine. Visiblement personne n’écoute la radio ou ne regarde la télé à Sunnydale (aujourd’hui Jasmine serait sur Twitter) et Jasmine ne se préoccupe pas des la horde de super vampires allant bientôt déferler sur son paradis.
La destruction du Conseil est survenue dans Buffy contre les vampires et est l’ouvre de Caleb, aux ordres de la Force.
Jonathan Woodward (Knox) avait déjà incarné Wbester, le vampire psychologue discutant avec Buffy dans Conversations With Dead people. Il apparaît également dans Firefly (The Message).
Connor adresse le même toast à sa nouvelle famille que celui qu’il avait prononcé dans le pilote de saison, dans le rêve d’Angel.
Stéphanie Romanov accomplit sa dernière participation à la série. fois en tant qu’interprètes de personnages réguliers.
Lilah Morgan ne reviendra pas, remplacée en saison 5 par Eve. Toutefois Lilah réapparaîtra dans les saisons Comics, en émissaire des Associés Principaux, jusqu’à ce qu’elle parvienne à annuler son contrat. Elle aura participé à 36 épisodes de la série, devant le plus présent des personnages récurrents.
Désormais libéré de Firefly, Tim Minear est à la fois auteur et réalisateur de l'épisode. Lui et Whedon conçurent l'épisode comme installant la saison prochaine, notamment pour la vendre au diffuseur. Whedon commenta également qu'il souhaitait une fin de saison sortant des sentiers battus, tout comme Restless pour la saison 4 de Buffy.
La chanson interprétée par Lorne est Something’s Coming, issue de West Side Story(1957).
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série ''Angel''
Bon, voilà, la saison est finie ! Est-ce que tu veux faire une pause, E44, ou on enchaîne avec la 5 ? Je n'ai pas encore commencé à la regarder, donc contrairement à la 4 que j'avais déjà écrite, il me faudra de toute manière plus de temps.
Sinon, mon Top 5 :
1. La Paix universelle
2. Sans âme
3. La Bouteille magique
4. L'Horreur sans nom
5. Le casino gagne toujours
Sinon, mon Top 5 :
1. La Paix universelle
2. Sans âme
3. La Bouteille magique
4. L'Horreur sans nom
5. Le casino gagne toujours
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série ''Angel''
Je ne vais pas être très disponible la semaine prochaine, si tu en es d'accord on peut reprendre après le pont du 11 novembre ? Tu m'envoies la saison 4 quand tu veux pour que je rajoute ma partie.
Mon top 5 :1) Sans âme
2) Le Retour de Faith
3) La balle magique
4) Le casino gagne toujours
5) La Bouteille magique
Dernière édition par Estuaire44 le Ven 31 Oct 2014 - 21:24, édité 1 fois
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série ''Angel''
Tu n'as pourtant mis que 3/4 à Douce béatitude ?
Ok, dès le 12 novembre, je recommence à poster. Je vais t'envoyer les photos et la review demain.
Ok, dès le 12 novembre, je recommence à poster. Je vais t'envoyer les photos et la review demain.
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série ''Angel''
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Re: Série ''Angel''
La saison 4 est en ligne:
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/annees-1990/angel-1999-2004/angel-saison-4
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/annees-1990/angel-1999-2004/angel-saison-4
Invité- Invité
Re: Série ''Angel''
Thanks S3 ! Boulot ultra rapide et soigné, super !!
Juste deux rectificatifs :
1. La flèche droite de la saison 3 est toujours inactive, alors que la saison 4 est maintenant publiée. De même, la flèche gauche de la saison 4 mène à la saison 2 au lieu de la 3.
2. La 3e image de l'épisode 18 n'est pas bonne, il s'agit de la 1re de l'épisode 19.
Juste deux rectificatifs :
1. La flèche droite de la saison 3 est toujours inactive, alors que la saison 4 est maintenant publiée. De même, la flèche gauche de la saison 4 mène à la saison 2 au lieu de la 3.
2. La 3e image de l'épisode 18 n'est pas bonne, il s'agit de la 1re de l'épisode 19.
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série ''Angel''
12 novembre. Es-tu prêt Estuaire ? C'est parti pour la dernière saison d'Angel, et accessoirement, la dernière du Buffyverse. Plus d'un an que ça a commencé quand on y pense...
Libéré de Buffy et de Firefly qui ont pris fin l’année précédente, Whedon peut reprendre son poste de showrunner d’Angel, et s’y consacrer tout entier. Conviction enveloppe dans une intrigue au suspense minuté les piliers de cette saison : tourbillons éthiques (pacte avec le diable pour faire le bien, le prix à payer), tensions entre Angel Investigations et leur équipe diabolique, apparitions d’Eve et de Knox, retour d’Harmony (mais aussi d’un invité surprise), un retour aux sources avec la rédemption d’Angel, et une atmosphère (relativement) plus lumineuse en comparaison des saisons passées - sans renoncer bien sûr aux catastrophes en série.
On commence par une remarquable double introduction. La séquence pré-générique nous fait mesurer le chemin parcouru depuis le pilote de la série où Whedon répète la première scène mais en l’assortissant d’une fin différente et comique, mesurant le conflit d’Angel entre sa croisade philanthrope et son poste d’entreprise privée. La scène suivante est un étourdissant plan-séquence de quatre minutes et demie (spécialité Whedon), où la caméra parcourt avec virtuosité la fastueuse salle d’entrée de Wolfram & Hart ainsi que les différents postes attribués à nos héros (on se croirait devant le pilote de A la maison blanche), et leurs sentiments face à leur nouvelle situation. Le décor est planté avec vélocité et précision. Knox et son merveilleux interprète, Jonathan M. Woodward, confirment les promesses de Home : d’une sympathie et d’une courtoisie subtilement excessives, il distille déjà un malaise trouble, renforcé par un petit rapport de séduction avec Fred. Sans atteindre le piquant de Lilah, Eve, incarnée par la superbe Sarah Thompson, instaure tout de même une jolie bataille psychologique avec Angel (hilarant gag de la pomme), en le titillant sur le conflit entre sa mission et son nouveau poste. Mais avouons-le, par son brio burlesque, c’est le retour d’Harmony qui ravit le cœur du spectateur. Portée par une Mercedes McNab jouant comme personne la crétinerie gratinée, ses scènes avec un Angel au-delà de la consternation crépitent d’un joyeux délire.
On retrouve nos héros chéris : si Lorne et Wesley sont égaux à eux-mêmes, Fred fait le difficile apprentissage du leadership, se montrant dure à l’occasion (Amy Acker peut étendre son registre), Angel tente de jongler avec son dilemme, qui est de servir le Bien, tout en étant forcé de couvrir les arrières des serviteurs du mal ; et Gunn prolonge le mystère qui l’entoure jusqu’à la révélation finale dans une remarquable scène de tribunal où, suffoqués, nous le voyons en avocat flamboyant. J. August Richards (très beau en smoking) subjugue dans ce rôle inattendu où il rivalise de brillance avec les avocats de Law & Order (dont Whedon avoue l’hommage). Le créateur s’applique à donner des partitions toujours plus diverses à ses acteurs, qui le lui rendent bien. Le show garde ainsi ses qualités d’innovation.
Le scénario est une efficace course contre la bombe, en plus de faire naître un suspense constant (montage rapide, multiplicité des actions et des points de vue, twist final), développe aussi les conflits entre Angel et ses « troupes » pas vraiment ravis d’être aux ordres d’un serviteur du Bien (saignant final dans l’école) qui doit à l’occasion se montrer aussi rude qu’eux. On lève le pouce pour le repoussant méchant du jour, un agité furieux et dangereux incarné avec feu et furie par Rodney Rowland. Cerise sur le gâteau, Whedon termine avec une surprise qui ravira toute l’audience. Au final, un début en fanfare ! (****)
Libéré de Buffy et de Firefly qui ont pris fin l’année précédente, Whedon peut reprendre son poste de showrunner d’Angel, et s’y consacrer tout entier. Conviction enveloppe dans une intrigue au suspense minuté les piliers de cette saison : tourbillons éthiques (pacte avec le diable pour faire le bien, le prix à payer), tensions entre Angel Investigations et leur équipe diabolique, apparitions d’Eve et de Knox, retour d’Harmony (mais aussi d’un invité surprise), un retour aux sources avec la rédemption d’Angel, et une atmosphère (relativement) plus lumineuse en comparaison des saisons passées - sans renoncer bien sûr aux catastrophes en série.
On commence par une remarquable double introduction. La séquence pré-générique nous fait mesurer le chemin parcouru depuis le pilote de la série où Whedon répète la première scène mais en l’assortissant d’une fin différente et comique, mesurant le conflit d’Angel entre sa croisade philanthrope et son poste d’entreprise privée. La scène suivante est un étourdissant plan-séquence de quatre minutes et demie (spécialité Whedon), où la caméra parcourt avec virtuosité la fastueuse salle d’entrée de Wolfram & Hart ainsi que les différents postes attribués à nos héros (on se croirait devant le pilote de A la maison blanche), et leurs sentiments face à leur nouvelle situation. Le décor est planté avec vélocité et précision. Knox et son merveilleux interprète, Jonathan M. Woodward, confirment les promesses de Home : d’une sympathie et d’une courtoisie subtilement excessives, il distille déjà un malaise trouble, renforcé par un petit rapport de séduction avec Fred. Sans atteindre le piquant de Lilah, Eve, incarnée par la superbe Sarah Thompson, instaure tout de même une jolie bataille psychologique avec Angel (hilarant gag de la pomme), en le titillant sur le conflit entre sa mission et son nouveau poste. Mais avouons-le, par son brio burlesque, c’est le retour d’Harmony qui ravit le cœur du spectateur. Portée par une Mercedes McNab jouant comme personne la crétinerie gratinée, ses scènes avec un Angel au-delà de la consternation crépitent d’un joyeux délire.
On retrouve nos héros chéris : si Lorne et Wesley sont égaux à eux-mêmes, Fred fait le difficile apprentissage du leadership, se montrant dure à l’occasion (Amy Acker peut étendre son registre), Angel tente de jongler avec son dilemme, qui est de servir le Bien, tout en étant forcé de couvrir les arrières des serviteurs du mal ; et Gunn prolonge le mystère qui l’entoure jusqu’à la révélation finale dans une remarquable scène de tribunal où, suffoqués, nous le voyons en avocat flamboyant. J. August Richards (très beau en smoking) subjugue dans ce rôle inattendu où il rivalise de brillance avec les avocats de Law & Order (dont Whedon avoue l’hommage). Le créateur s’applique à donner des partitions toujours plus diverses à ses acteurs, qui le lui rendent bien. Le show garde ainsi ses qualités d’innovation.
Le scénario est une efficace course contre la bombe, en plus de faire naître un suspense constant (montage rapide, multiplicité des actions et des points de vue, twist final), développe aussi les conflits entre Angel et ses « troupes » pas vraiment ravis d’être aux ordres d’un serviteur du Bien (saignant final dans l’école) qui doit à l’occasion se montrer aussi rude qu’eux. On lève le pouce pour le repoussant méchant du jour, un agité furieux et dangereux incarné avec feu et furie par Rodney Rowland. Cerise sur le gâteau, Whedon termine avec une surprise qui ravira toute l’audience. Au final, un début en fanfare ! (****)
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série ''Angel''
- What happened to mercy ?
- You just saw the last of it. ²
Conviction souffre d’insérer un certain doublon avec le final de la saison précédente, avec une nouvelle visite, heureusement en accéléré, du nouveau décor de la série. Celui-ci (quelque peu différent du précédent) impressionne par ses dimensions et sa finition, mais on avouera demeurer nostalgique de l’atmosphère élégamment surannée de l’Hypérion, tout comme on l’aura jadis été de la Bibliothèque de Giles. L’arrivée de « nouveaux » personnages relativise également cette redite. On retrouve avec plaisir un Harmony égale à elle-même, c’est à dire inégalable (hilarant dialogue avec un Angel sidéré comme jamais) et Eve se montre agréablement incisive et mutine, sans toutefois faire oublier Lilah, loin s’en faut. La survenue inattendue de Spike crée évidemment la sensation pour une série soignant toujours autant ses cliffhangers. Joss Whedon tire le meilleur parti de la mise en scène, avec plusieurs effets tout à fait pertinents, dont un remarquable plan séquence initial.
Parallèlement les figures de l’ex Angel Investigations trouvent leur marques dans ce nouvel univers, avec Wesley récupérant avec naturel sa place de second, mais un Lorne à la partie showbiz toujours sous-exploitée. On apprécie que J. August Richards, très à l’aise, ait désormais un nouveau potentiel à exprimer, tout un conservant un certain mystère autour ce qui est advenu à Gunn. La série s’oriente vers un fort plaisant Legal Show mâtiné de Fantastique (quoique, dans étrange venu d’ailleurs. Wolfram & Hart ne pourra jamais rivaliser avec Fish & Cage), La parenthèse de l’amateur de fessées se montre irrésistiblement absurde, Californication n’est pas loin. L’histoire du jour résulte relativement minimaliste mais sert de liant utile à la mise en place du décor de la saison, tout en ménageant un nouvel affrontement spectaculaire au Dark Avenger, dont on atteint décidément vite les limites de la miséricorde. (***)
Le pilote de saison est écrit et réalisé par Joss Whedon, désormais revenu aux commandes après l’arrêt de Firefly et de Buffy.
Angel arbore une nouvelle coiffure. Il s’agit de celle qu’avait Boreanaz pour le tournage, durant l’inter saison, du film The Crow: Wicked Prayer. Whedon décida de la conserver pour le pilote de saison, car donnant une allure plus sophistiquée au personnage.
Cordy n’est pas de retour, Whedon a indiqué ne plus avoir désormais de nouvelle histoire à développer autour du personnage, après avoir particulièrement développé celui-ci au cours des saisons précédentes. Angel reste le seul représentant de l’équipe initiale de la série.
Le retour d’Harmony fait d’elle le personnage le plus durable du Buffyverse. Elle était présente dès le pilote non diffusé de Buffy, contrairement à Angel.
Une paralysie faciale de Denisof fut diagnostiquée peu de temps avant le tournage de l’épisode. Whedon s’attache à filmer le visage de Wesley du côté droit, le gauche étant alors paralysé, sans que cela n’apparaisse trop à l’écran.
L’avocat s adressant à Angel lors de la séquence pré générique est interprété par T.J. Thyne, qui effectuera deux autres apparitions en cours de saison. Il retrouvera par la suite Boreanaz, en devenant le Dr. Jack Hodgins, personnage régulier de Bones (2005-2014).
Whedon a indiqué être un grand fan de la série Law & Order, dont il s »est inspiré pour les scènes de tribunal.
Le plan séquence de près de cinq minutes montrant Angel et les siens prenant leurs fonctions dut être tourné à 27 reprises pour convenir à Whedon. A l’issue de ce marathon, il tint à remercier comédiens et techniciens pour leur professionnalisme.
L’enveloppe adressée à Angel montre que les bureaux de Wolfram & Hart sont situés sur Spring Street. Souvent surnommé « le Wall Street de l’Ouest », il s’agit de l’artère principale du quartier des affaires, située dans le Downton Los Angeles. Le quartier regroupe les sièges des plus grandes institutions financières de Californie, des boutiques et hôtels luxueux, ainsi que l’hôtel de ville de la Cité des Anges. Les façades de style Beaux-arts de ce quartier remontant aux années 1900 lui vaut de figurer dans de nombreuses productions et d’être inscrit comme monument historique.
La saison débute immédiatement après les évènements de la précédente, une rareté dans le Buffyverse.
Le poster qu’installe Fred dans son bureau représente les Dixie Chicks. Ce trio féminin texan, fondé en 1989, s’est fait connaître dans la Country Music, mais aussi la Pop. En 2003, le groupe avait l’objet d’une forte controverse pour s’être publiquement opposé à l’invasion de l’Irak par les Etats-Unis.
Lorne sonde les employés en leur faisant chanter There Once Was a Man, une chanson extraite de la comédie musicale The Pajama Game (1954). Il y est fait mention de l’Eve biblique, un clin d’œil à la nouvelle émissaire des Associés Principaux.
- You just saw the last of it. ²
Conviction souffre d’insérer un certain doublon avec le final de la saison précédente, avec une nouvelle visite, heureusement en accéléré, du nouveau décor de la série. Celui-ci (quelque peu différent du précédent) impressionne par ses dimensions et sa finition, mais on avouera demeurer nostalgique de l’atmosphère élégamment surannée de l’Hypérion, tout comme on l’aura jadis été de la Bibliothèque de Giles. L’arrivée de « nouveaux » personnages relativise également cette redite. On retrouve avec plaisir un Harmony égale à elle-même, c’est à dire inégalable (hilarant dialogue avec un Angel sidéré comme jamais) et Eve se montre agréablement incisive et mutine, sans toutefois faire oublier Lilah, loin s’en faut. La survenue inattendue de Spike crée évidemment la sensation pour une série soignant toujours autant ses cliffhangers. Joss Whedon tire le meilleur parti de la mise en scène, avec plusieurs effets tout à fait pertinents, dont un remarquable plan séquence initial.
Parallèlement les figures de l’ex Angel Investigations trouvent leur marques dans ce nouvel univers, avec Wesley récupérant avec naturel sa place de second, mais un Lorne à la partie showbiz toujours sous-exploitée. On apprécie que J. August Richards, très à l’aise, ait désormais un nouveau potentiel à exprimer, tout un conservant un certain mystère autour ce qui est advenu à Gunn. La série s’oriente vers un fort plaisant Legal Show mâtiné de Fantastique (quoique, dans étrange venu d’ailleurs. Wolfram & Hart ne pourra jamais rivaliser avec Fish & Cage), La parenthèse de l’amateur de fessées se montre irrésistiblement absurde, Californication n’est pas loin. L’histoire du jour résulte relativement minimaliste mais sert de liant utile à la mise en place du décor de la saison, tout en ménageant un nouvel affrontement spectaculaire au Dark Avenger, dont on atteint décidément vite les limites de la miséricorde. (***)
Le pilote de saison est écrit et réalisé par Joss Whedon, désormais revenu aux commandes après l’arrêt de Firefly et de Buffy.
Angel arbore une nouvelle coiffure. Il s’agit de celle qu’avait Boreanaz pour le tournage, durant l’inter saison, du film The Crow: Wicked Prayer. Whedon décida de la conserver pour le pilote de saison, car donnant une allure plus sophistiquée au personnage.
Cordy n’est pas de retour, Whedon a indiqué ne plus avoir désormais de nouvelle histoire à développer autour du personnage, après avoir particulièrement développé celui-ci au cours des saisons précédentes. Angel reste le seul représentant de l’équipe initiale de la série.
Le retour d’Harmony fait d’elle le personnage le plus durable du Buffyverse. Elle était présente dès le pilote non diffusé de Buffy, contrairement à Angel.
Une paralysie faciale de Denisof fut diagnostiquée peu de temps avant le tournage de l’épisode. Whedon s’attache à filmer le visage de Wesley du côté droit, le gauche étant alors paralysé, sans que cela n’apparaisse trop à l’écran.
L’avocat s adressant à Angel lors de la séquence pré générique est interprété par T.J. Thyne, qui effectuera deux autres apparitions en cours de saison. Il retrouvera par la suite Boreanaz, en devenant le Dr. Jack Hodgins, personnage régulier de Bones (2005-2014).
Whedon a indiqué être un grand fan de la série Law & Order, dont il s »est inspiré pour les scènes de tribunal.
Le plan séquence de près de cinq minutes montrant Angel et les siens prenant leurs fonctions dut être tourné à 27 reprises pour convenir à Whedon. A l’issue de ce marathon, il tint à remercier comédiens et techniciens pour leur professionnalisme.
L’enveloppe adressée à Angel montre que les bureaux de Wolfram & Hart sont situés sur Spring Street. Souvent surnommé « le Wall Street de l’Ouest », il s’agit de l’artère principale du quartier des affaires, située dans le Downton Los Angeles. Le quartier regroupe les sièges des plus grandes institutions financières de Californie, des boutiques et hôtels luxueux, ainsi que l’hôtel de ville de la Cité des Anges. Les façades de style Beaux-arts de ce quartier remontant aux années 1900 lui vaut de figurer dans de nombreuses productions et d’être inscrit comme monument historique.
La saison débute immédiatement après les évènements de la précédente, une rareté dans le Buffyverse.
Le poster qu’installe Fred dans son bureau représente les Dixie Chicks. Ce trio féminin texan, fondé en 1989, s’est fait connaître dans la Country Music, mais aussi la Pop. En 2003, le groupe avait l’objet d’une forte controverse pour s’être publiquement opposé à l’invasion de l’Irak par les Etats-Unis.
Lorne sonde les employés en leur faisant chanter There Once Was a Man, une chanson extraite de la comédie musicale The Pajama Game (1954). Il y est fait mention de l’Eve biblique, un clin d’œil à la nouvelle émissaire des Associés Principaux.
Cette série manquait d'émotion et de sentiments, alors on a fait venir un poète.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série ''Angel''
Et quel poète en effet !
Le retour de Spike exauce tous les souhaits du spectateur. Grâce à lui, les dialoguistes sont les stars de Just rewards, enchaînant les mitraillettes de vannes entre les deux vampires (on se croirait dans une sitcom vraiment barrée). James Marsters avale l’écran, et son duo avec un David Boreanaz furieux et effondré est une tarentelle burlesque non-stop. La seconde moitié de l’épisode vire au suspense et à l’émotion lorsqu’ils font face à des choix moraux qui les impliquent l’un l’autre. Malgré une histoire un peu sacrifiée, le rythme élevé et divers assure une nouvelle réussite.
L’on sait qu’Angel et Spike n’ont jamais pu se supporter. Si en plus Angel n’a aucun moyen de le flanquer à la porte, on ne peut qu’assister à une succession frénétique de dialogues vachards. Angel se défend bien, mais au jeu de la tchatche et aux répliques qui tuent, Spike, plus extraverti que jamais, mène aisément la barque. Pendant près d’une demi-heure, le spectacle ne s’interrompt pas, pimenté par les réflexions d’Harmony, qui nous fait un festival de mimiques irritées à se tuer, ou de quelques autres blagues comme celle bien gore des trois seaux. Mais Fury et Edlund sont habiles à ne pas faire qu’un show purement gratuit. Ainsi, la présence de Spike sert aussi à faire des commentaires ironiques et assez justes sur le dangereux équilibre entre Bien et Mal sur lequel marche le Fang Gang (ici assez invisible), ou à se moquer d’une façon « moderne » de vaincre le mal (grâce au… fisc !). Surtout, Spike continue sa rédemption à lui, bien qu’il l’ait déjà plus ou moins trouvée grâce à son sacrifice ultime à Sunnydale. Détestant Angel, et ravi à l’idée de lui nuire, il reste cependant conscient qu’ils sont du même côté, et du fait, on ne croit jamais vraiment à sa trahison. L’intérêt est en fait ailleurs : elle est justement dans ce dilemme entre rivalité et devoir, et dans le processus lent et difficile de leur déclaration de paix (armée bien sûr, on est pas fou). Elle se trouve aussi dans la belle coda avec Fred, où Spike le solitaire ravale son ego pour lui demander de l’aide, et demander lui aussi à être un héros, quelqu’en soit le prix. Du coup, on se fiche un peu du méchant du jour, mais on lui sait gré de remplir le reste avec suffisamment de roublardise et d’humour à froid. Il achève complètement cet épisode tonique, exemplaire de la direction un peu plus légère de cette saison. (****)
Le retour de Spike exauce tous les souhaits du spectateur. Grâce à lui, les dialoguistes sont les stars de Just rewards, enchaînant les mitraillettes de vannes entre les deux vampires (on se croirait dans une sitcom vraiment barrée). James Marsters avale l’écran, et son duo avec un David Boreanaz furieux et effondré est une tarentelle burlesque non-stop. La seconde moitié de l’épisode vire au suspense et à l’émotion lorsqu’ils font face à des choix moraux qui les impliquent l’un l’autre. Malgré une histoire un peu sacrifiée, le rythme élevé et divers assure une nouvelle réussite.
L’on sait qu’Angel et Spike n’ont jamais pu se supporter. Si en plus Angel n’a aucun moyen de le flanquer à la porte, on ne peut qu’assister à une succession frénétique de dialogues vachards. Angel se défend bien, mais au jeu de la tchatche et aux répliques qui tuent, Spike, plus extraverti que jamais, mène aisément la barque. Pendant près d’une demi-heure, le spectacle ne s’interrompt pas, pimenté par les réflexions d’Harmony, qui nous fait un festival de mimiques irritées à se tuer, ou de quelques autres blagues comme celle bien gore des trois seaux. Mais Fury et Edlund sont habiles à ne pas faire qu’un show purement gratuit. Ainsi, la présence de Spike sert aussi à faire des commentaires ironiques et assez justes sur le dangereux équilibre entre Bien et Mal sur lequel marche le Fang Gang (ici assez invisible), ou à se moquer d’une façon « moderne » de vaincre le mal (grâce au… fisc !). Surtout, Spike continue sa rédemption à lui, bien qu’il l’ait déjà plus ou moins trouvée grâce à son sacrifice ultime à Sunnydale. Détestant Angel, et ravi à l’idée de lui nuire, il reste cependant conscient qu’ils sont du même côté, et du fait, on ne croit jamais vraiment à sa trahison. L’intérêt est en fait ailleurs : elle est justement dans ce dilemme entre rivalité et devoir, et dans le processus lent et difficile de leur déclaration de paix (armée bien sûr, on est pas fou). Elle se trouve aussi dans la belle coda avec Fred, où Spike le solitaire ravale son ego pour lui demander de l’aide, et demander lui aussi à être un héros, quelqu’en soit le prix. Du coup, on se fiche un peu du méchant du jour, mais on lui sait gré de remplir le reste avec suffisamment de roublardise et d’humour à froid. Il achève complètement cet épisode tonique, exemplaire de la direction un peu plus légère de cette saison. (****)
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série ''Angel''
- Fair ? You asked for a soul. I didn't. It almost killed me. I spent a hundred years trying to come to terms with infinite remorse. You spent three weeks moaning in a basement, and then you were fine. What's fair about that ?
Le grand atout et sujet de Just Rewards consiste bien entendu dans la confrontation entre Spike et Angel, promise par le cliffhanger précédent et à laquelle le récit consacre tout l’espace qu’elle mérite. David Fury maîtrise à l’évidence le sujet et apporte une vis comica irrésistible à cette hilarante scène de ménage non stop, tendance vieux couple. Tous les ressorts de la relation entre les deux Vampires (passé commun, Buffy, âme) se voient passés à la centrifugeuse, grâce à de percutants dialogues. Fort heureusement Boreanaz et Marsters jouent pleinement le jeu et se montrent complices, au lieu de jouer à qui volera la scène. Mais Fury ne limite pas la déflagration au seuil aspect humoristique. Il participe grandement à recentrer la série sur ses fondamentaux, abordant au fil des discussions ses thèmes essentiels : la quête de rédemption et de ce qui élève un individu au rang de héros. On apprécie également le rappel condensé de l’évolution historiques du Spike : pur méchant (du moins en apparence), mais aussi diminué et s’en remettant à un humour cynique et enfin loyal serviteur du Bien. Fury sait également équilibrer les positions, Angel n’apparaissant pas exempt de tout reproche ;
Le retour de Sunnydale porte pleinement ses fruits, Harmony participant avec entrain à la bonne humeur générale, prenant la place occupée par Cordy durant les premières saisons. On regrette toutefois que son travail ne soit pas plus clairement défini, le poste de secrétaire personnelle d’un PDG d’une firme come Wolfram & Hart ne saurait s’accompagner d’une présence à l’accueil. /L’histoire du jour, certes avant un tout un prétexte, ne se voit pas sacrifiée pour autant avec un Nécromancien aussi savoureux que machiavélique et un lot substantiel d’action et de rebondissements. Deux réserves sont toutefois à noter. L’irruption d’une figure aussi majeure que Spike au sein de la série pourrait amoindrir l’importance des équipiers d’Angel, effectivement ici réduits à la portion congrue. De plus l’opus apparaît comme un second pilote de saison, partiellement contradictoire avec le précédent. Conviction mêlait le Fantastique à la série judiciaire, tandis qu’ici le mélange s’effectue plutôt avec la sitcom. Il serait dommageable que la tonalité de la saison s‘éparpillât. Mais, à tout prendre, mieux vaut une excellente sitcom que le mauvais soap opera de la période précédente ! (****)
Le gag du lancer de cuillère aurait été incorporé par Ben Edlund, auteur sur Firefly, en clin d’œil à son personnage The Tick. En effet le héros de ce Comics de Super héros parodique (1986) se bat avec une cuillère et son cri de guerre est Spoon !.
Le diffuseur WB était désireux de capitaliser sur le succès de Buffy et signifia à Whedon qu’Angel aurait davantage de chance d’être renouvelé si cette série intégrait Spike. James Marsters n’accepta qu’après avoir vérifié auprès de Boreanaz que cela ne posait pas problème à ce dernier de désormais presque partager l’’affiche.
Comme souvent dans les séries mettant en scène des fantômes, quelques incohérences apparaissent. Ainsi Spike est immatériel, mais parvient à s’asseoir dans le fauteuil d’Angel.
Le laboratoire de Fred est désormais situé au niveau du rez-de-chaussée, c’est à dire du décor principal, alors qu’il était à l’étage lors de l’épisode précédent.
Marsters interprète Spike pour la centième fois à l’occasion de cet épisode.
L’action se déroule 19 jours après celle de Chosen et la destruction de Sunnydale (qui ne semble avoir guère suscité d’émoi à Los Angeles).
Le grand atout et sujet de Just Rewards consiste bien entendu dans la confrontation entre Spike et Angel, promise par le cliffhanger précédent et à laquelle le récit consacre tout l’espace qu’elle mérite. David Fury maîtrise à l’évidence le sujet et apporte une vis comica irrésistible à cette hilarante scène de ménage non stop, tendance vieux couple. Tous les ressorts de la relation entre les deux Vampires (passé commun, Buffy, âme) se voient passés à la centrifugeuse, grâce à de percutants dialogues. Fort heureusement Boreanaz et Marsters jouent pleinement le jeu et se montrent complices, au lieu de jouer à qui volera la scène. Mais Fury ne limite pas la déflagration au seuil aspect humoristique. Il participe grandement à recentrer la série sur ses fondamentaux, abordant au fil des discussions ses thèmes essentiels : la quête de rédemption et de ce qui élève un individu au rang de héros. On apprécie également le rappel condensé de l’évolution historiques du Spike : pur méchant (du moins en apparence), mais aussi diminué et s’en remettant à un humour cynique et enfin loyal serviteur du Bien. Fury sait également équilibrer les positions, Angel n’apparaissant pas exempt de tout reproche ;
Le retour de Sunnydale porte pleinement ses fruits, Harmony participant avec entrain à la bonne humeur générale, prenant la place occupée par Cordy durant les premières saisons. On regrette toutefois que son travail ne soit pas plus clairement défini, le poste de secrétaire personnelle d’un PDG d’une firme come Wolfram & Hart ne saurait s’accompagner d’une présence à l’accueil. /L’histoire du jour, certes avant un tout un prétexte, ne se voit pas sacrifiée pour autant avec un Nécromancien aussi savoureux que machiavélique et un lot substantiel d’action et de rebondissements. Deux réserves sont toutefois à noter. L’irruption d’une figure aussi majeure que Spike au sein de la série pourrait amoindrir l’importance des équipiers d’Angel, effectivement ici réduits à la portion congrue. De plus l’opus apparaît comme un second pilote de saison, partiellement contradictoire avec le précédent. Conviction mêlait le Fantastique à la série judiciaire, tandis qu’ici le mélange s’effectue plutôt avec la sitcom. Il serait dommageable que la tonalité de la saison s‘éparpillât. Mais, à tout prendre, mieux vaut une excellente sitcom que le mauvais soap opera de la période précédente ! (****)
Le gag du lancer de cuillère aurait été incorporé par Ben Edlund, auteur sur Firefly, en clin d’œil à son personnage The Tick. En effet le héros de ce Comics de Super héros parodique (1986) se bat avec une cuillère et son cri de guerre est Spoon !.
Le diffuseur WB était désireux de capitaliser sur le succès de Buffy et signifia à Whedon qu’Angel aurait davantage de chance d’être renouvelé si cette série intégrait Spike. James Marsters n’accepta qu’après avoir vérifié auprès de Boreanaz que cela ne posait pas problème à ce dernier de désormais presque partager l’’affiche.
Comme souvent dans les séries mettant en scène des fantômes, quelques incohérences apparaissent. Ainsi Spike est immatériel, mais parvient à s’asseoir dans le fauteuil d’Angel.
Le laboratoire de Fred est désormais situé au niveau du rez-de-chaussée, c’est à dire du décor principal, alors qu’il était à l’étage lors de l’épisode précédent.
Marsters interprète Spike pour la centième fois à l’occasion de cet épisode.
L’action se déroule 19 jours après celle de Chosen et la destruction de Sunnydale (qui ne semble avoir guère suscité d’émoi à Los Angeles).
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