Série ''Angel''
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séribibi
Dearesttara
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CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: Les SÉRIES TÉLÉ, FILMS, ACTEURS, ACTRICES & autres Artistes :: Les Séries Télé
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Re: Série ''Angel''
L'habile Howard Gordon pallie à la prévisibilité de son script pour Expecting par un traitement original de chaque situation attendue. L'intrigue démarre sur un pastiche acide de Rosemary's baby et se termine par un final à la SOS Fantômes (I'm Wesley Wyndam-Price, rogue demon hunter !), le tout irrigué par ce mix d'horreur et de comique qui fait la fortune des deux séries de Whedon. Autour, on se régale grâce à Cordélia : qu'elle ait encore des progrès à faire dans le travail de classement, qu'elle se goure d'adresse dans ses visions, qu'elle bastonne Wesley ou qu'elle pulvérise un démon frigorifié, tous ces moments affirment sa source comique et viennent pervertir son image de demoiselle en détresse, elle en avait bien besoin ! Chaque cliché se voit renouvelé : la visite chez le médecin est riche en twists (two, three, four, five, six... seven !), lorsque Wesley a trouvé le démon, Cordy l'assomme, Angel enquêtant chez l'amie de Cordy... découvrant aussi qu'elle est victime. Même le rituel de séduction cliché est revisité par les petites intrusions de notre ami Dennis (qui se calme vite quand Queen C menace de passer la version d'Evita de Madonna, pas fou le type). A chaque fois, on est agréablement surpris. Sinon, dans une scène que j'adore, Angel est "pas content" quand on lui tire dessus, et malheureusement pour ses assaillants, il est "pas content" en mode Rambo. J'aiiime. Le final en mode nanar comique est à la fois ingénieux et un peu crétin, délicieux. L'humour est bien contrebalancé avec l'horreur de la situation qui s'accroit à chaque minute où Cordy perd le contrôle, quand tout commence à partir méchamment en vrille (boyfriends disparus, bébés monstres à venir). Quelques moments d'émotion quand Dennis tend le mouchoir à Queen C, quand Angel dit qu'il est "de la famille", ou la tirade finale de Cordélia. Impeccable. (****)
Dearesttara- Roi (Reine)
- Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série ''Angel''
Très bonne idée que de raconter une pure histoire d'épouvante (effectivement très à la Rosemary's Baby) en mode série B. L'épisode se montre parfaitement distrayant, avec des scènes d'actions tirant toujours vers l'humour, voire la quasi parodie. On a un mélange émotion/action/gags hilarants typique du style Whedon. Les effets spéciaux sont plutôt pas mal pour l'époque. On apprécie par ailleurs que ce dernier continue à toujours accorder autant d'importance à l'écriture de ces personnages. Nos trois amis ne sont plus des transfuges de Sunnydale que le hasard (ou les Puissances Supérieures) a fait se trouver à Los Angeles, mais forment bien désormais leur propre famille. Wes commence à évoluer, comme Observateur érudit mais aussi comme d'action. Il y a peu il aurait été ridicule en défiant le démon, ce n'est pas le cas ici. On remarque tout de même que l'ami Whedon a comme un relationnel difficile avec l'acte sexuel, quasi toujours synonyme de catastrophe dans ses séries (émergence d'Angelus, avilissement voire quasi viol de Buffy avec Spike, Xander utilisé pas Faith, ici Cordy engrossée diaboliquement...). Il y a comme un panorama d'ensemble, comme quoi Mulder et Scully ont bien fait d'attendre sept ans. Le générique de fin est irrésistible, on sent les acteurs biens s'éclater sur un registre différent. La saison 1 confirme son excellent niveau global. Des erreurs parfais graves seront à mon sens commises durant les 3 et 4 mais ici même les loners "standards" sont délectables.
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série ''Angel''
Il y'a aussi Parker qui traite Buffy comme un One-Night-Stand, ou bien dans la catégorie ultime, Riley et Buffy s'envoyant en l'air à répétition dans Where the wild things are, l'épisode qui en passant a la plus mauvaise note de la série sur Imdb. Les fans en ont décidément après Riley ! Également, Tara et Willow faisant l'amour peu avant la mort de la première dans Seeing Red (Whedon a été accusé d'homophobie à cause de ça d'ailleurs). En fait, il n'y a que dans les veilles d'apocalypse que ça va à peu près (Willow-Oz dans Acathla, les couples de Contre-attaque). Si on compte pas les veilles d'apocalypse parce que y'a trop de pression, il ne reste plus qu'Anya-Xander mais là encore c'est... spécial. Ben oui, Anya quoi.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série ''Angel''
She est une intéressante métaphore de l'oppression exercée sur les femmes par des sociétés patriarcales, et Jheira est une excellente figure féministe (on sent la patte de la brillante Marti Noxon dans ce portrait). Cette double thématique est la force d'un récit rythmé par la caméra de Greenwalt. Bai Ling et sa curieuse beauté joue avec aisance ce rôle de "dure à cuire", qui doit lutter à la fois contre les esclavagistes et ses pulsions intérieures. A la fois cogneuse, écorchée vive, dure comme l'acier, elle me fait penser à une Slayer dans son jour le plus noir. La dame tout comme Angel bénéficient de scènes d'action joliment chorégraphiées, tandis que voir Cordélia et Wesley monter franco au front, risquer plus avant leurs vies, donne enfin cet aspect "Scooby-gang" que j'aime tellement chez Buffy alors plutôt absent de l'ère Doyle. Et puis, Wesley ne se dépare pas de son humour en salarié servile (Cordy assure en coryphée ironique), alors tout va bien. Pas mal de morceaux de bravoure comme les orbites qui explosent, Jheira disposant d'Angel, l'inhumaine lobotomie sur la démone, ou cette scène mi-érotique mi-effrayante de ses femmes inconscientes court vêtues dans des bains de glaçons (le Wes est gentiment émoustillé). Mais j'ai été encore plus sensible à la tension sexuelle de malade entre Angel et Jheira (Noxon's touch après Surprise et avant Dirty girls) : le jeu des acteurs est particulièrement ardent dans la scène d'explication tandis que le simple effet spécial de l'échine brûlante est plus "hot" que n'importe quelle étreinte. Et il y'a ce portrait en fond de cette femme tellement enfermée dans sa dureté et dans sa croisade désespérée que son mépris des vies humaines pousse à vouloir sacrifier Cordy et Wesley, autorisant un final inachevé et très froid, avec ces deux êtres qui auraient pu se rapprocher mais séparés par leurs personnalités et leurs valeurs. Toutefois, le gros point négatif est que le récit, pour aussi dense qu'il soit, ne m'a pas paru très "adrénalinant". Cette longue course-poursuite a ses temps morts et ses longueurs. Un épisode quand très réussi, où l'on sent qu'Angel, après un début de saison peu sûr, commence à trouver sa voie. (***)
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série ''Angel''
Il faudrait que je le revoie, mais je n’ai pas trop apprécié cet épisode ; il y pas mal d‘humour, notamment à la party avec les champions du dancefloor. On apprécie la confirmation de Wes au sein de l’équipe (on peut se demander si ce n’est pas du méta récit vis-à-vis de Denisof) Dans une saison très connotée Batman, j’ai bien aimé que l’on introduise une simili Wonder Woman. Mais la verso donné est très caricaturale, de même que la situation de guerre des sexes dans son univers. Le récit se traine un peu, avec également une tentative de romance arrivant trop tôt après la rupture avec Buffy (et i Will Remember You). D‘ailleurs les auteurs le sentent bien et restent sur un entre deux finalement stérile. On ne sent pas trop de courant passer entre Angel et l’Amazone Venue d’Une Autre Dimension. L’épisode introduit les portes ouvrant sur des plans démoniaques, qui prendront de l’importance dans la suite de la série. Mais le traitement n’en colle pas ici avec l’atmosphère série, au lieu de fantastique on se retrouve plutôt devant des trous de ver SF à la Sliders, c’est mal ajusté. E plus le look des démones fait très SF rétro, assez Star Trek.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série ''Angel''
D'ailleurs, le générique de fin se déroule sur une version longue de la scène de dancefloor !
I've got you under my skin a le courage de s'attaquer au sujet archi étudié de l'exorcisme, qui depuis le monument de Friedkin (cité par Cordy qui commence à devenir la geek de service, mais bon elle arrive après Xander), a engendré une vague de navets assez gigantesque. Peut-être à cause de l'enchaînement forcément automatique des événements. Toutefois Greenwalt et Rennshaw ont l'excellente idée de mêler le sujet avec le whodunit, le suspense à la Hitchcock, la comédie, et la psychologie, ce qui donne à l'épisode d'excellents atouts. La tension lourde entre le père et Angel, et l'enthousiasme un peu trop démonstratif de la mère commencent par mettre mal à l'aise, et l'idée des brownies comme révélateur de démons donne ce côté décalé si Whedonesque. J'ai bien aimé les pièges du démon, prévisibles mais qui frappent par leur efficacité : chantage affectif à la mère, culpabilité du survivant d'Angel, dépréciation voire haine de soi-même pour Wesley (Your latin sucks !). Seule l'escapade comique de Cordy Lagaffe donne un peu de lumière. Whedon applique un de ses credos qu'il avait énoncé dans une interview : I'm very much of the "make it dark, make it grim, make it tough" but then, for the love of God, tell a joke !
Et à chaque fois, ça marche. Toute la séquence précédant l'exorcisme est d'un suspense de fou, et l'exorcisme lui-même fait par Angel (!!!) fait son grand effet. Et puis, il y'a ce twist final massif (imaginé par Whedon) qui renverse absolument toutes les perspectives de l'épisode, très TZ (on songe à It's a good life) et qui confirme la tendance noire de la série. On aurait jamais eu un monster of the week comme ça dans Buffy - je garde un silence pudique sur l'annoyed one. Bon, final trop rapide, certes, mais l'absence de happy end, poignante, compense largement cette hâte. J'aime beaucoup Les Calusari, mais je donne l'avantage à Angel de ce côté-là. (****)
I've got you under my skin a le courage de s'attaquer au sujet archi étudié de l'exorcisme, qui depuis le monument de Friedkin (cité par Cordy qui commence à devenir la geek de service, mais bon elle arrive après Xander), a engendré une vague de navets assez gigantesque. Peut-être à cause de l'enchaînement forcément automatique des événements. Toutefois Greenwalt et Rennshaw ont l'excellente idée de mêler le sujet avec le whodunit, le suspense à la Hitchcock, la comédie, et la psychologie, ce qui donne à l'épisode d'excellents atouts. La tension lourde entre le père et Angel, et l'enthousiasme un peu trop démonstratif de la mère commencent par mettre mal à l'aise, et l'idée des brownies comme révélateur de démons donne ce côté décalé si Whedonesque. J'ai bien aimé les pièges du démon, prévisibles mais qui frappent par leur efficacité : chantage affectif à la mère, culpabilité du survivant d'Angel, dépréciation voire haine de soi-même pour Wesley (Your latin sucks !). Seule l'escapade comique de Cordy Lagaffe donne un peu de lumière. Whedon applique un de ses credos qu'il avait énoncé dans une interview : I'm very much of the "make it dark, make it grim, make it tough" but then, for the love of God, tell a joke !
Et à chaque fois, ça marche. Toute la séquence précédant l'exorcisme est d'un suspense de fou, et l'exorcisme lui-même fait par Angel (!!!) fait son grand effet. Et puis, il y'a ce twist final massif (imaginé par Whedon) qui renverse absolument toutes les perspectives de l'épisode, très TZ (on songe à It's a good life) et qui confirme la tendance noire de la série. On aurait jamais eu un monster of the week comme ça dans Buffy - je garde un silence pudique sur l'annoyed one. Bon, final trop rapide, certes, mais l'absence de happy end, poignante, compense largement cette hâte. J'aime beaucoup Les Calusari, mais je donne l'avantage à Angel de ce côté-là. (****)
Dearesttara- Roi (Reine)
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Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série ''Angel''
Après la relecture de Rosemary’s Baby on a celui de l’Exorciste, toujours sur un ton très Whedon. L’épisode résulte très solide, avec un twist magistral. L’idée d’un psychopathe possédé par un démon pris à son propre piège s’avère un remarquable sujet. Comme souvent l’humour ne vient pas dépareiller avec l’épouvante, bien au contraire. Les exorcismes sont très fréquents dans SPN, ici on tape plus fort que la moyenne de cette série. Opposer un humain sans âme à Angel compose un joli effet miroir. Il se confirme que dans le Buffyverse l'âme est avant tout la distinction entre le Bien et le Mal, donc ne recouvrant pas exactement la notion religieuse. Très bonne interprétation du gamin, ce qui n’arrive pas si souvent dans les séries US. Le récit met astucieusement l’accent sur Wes, au moment où celui-ci accentue sa mue. Ses problèmes avec son père sont assez classiques, mais bien rendus par l’interprétation. Bravo au titre original, comme souvent.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série ''Angel''
The prodigal doit la solidité de son scénario aux multiples petits arcs de Tim Minear : les flashbacks d'Angel en première ligne bien sûr, mais aussi l'enquête sur ce démon dealer (il faut de tout pour faire un monde n'est-ce pas ?), les difficiles relations père-fils, la relation si contrariée entre Angel et Kate, la soif d'amour et à défaut de vengeance, le déni de réalité, le fun avec Cordélia et l'alarme du bureau... difficile de s'ennuyer, on aurait d'ailleurs volontiers repris du Liam ou approfondi les méchants assez schématiques (le seul défaut de l'épisode). Je commence par Kate ; ceux qui ont voulu la comparer à une sous-Buffy n'ont décidément rien compris : Kate sert la loi et l'ordre mais n'est pas héroïque comme la Slayer. Elle s'occupe des hommes, non des démons. Le Buffyverse n'est pas une métaphore pour elle mais une collusion violente entre son monde rationnel et l'irrationnel. Kate n'est pas une "chosen", elle a choisi son fardeau. Elle reste un flic proche des canons télévisuels communs (flic sombre mais admirable), et cette figure conventionnelle ne l'est plus dans l'univers d'Angel car elle incarne une justicière qui a les mêmes buts que le riant vampire, ET qui tente de colmater les frontières, mais qui ne peut y arriver. Si elle "fighte", c'est uniquement par soif de vengeance ("slayerisant" même un vampire). Sa relation avec Angel, amère et sans but, sans tension sexuelle, n'en est que plus forte. Elizabeth Rohm est magnifique en tous points. Leur lien devrait d'ailleurs encore empirer après l'exécution inattendue de son père corrompu, avec la tragique ironie voyant Angel incapable de lui porter secours. Le lien entre le père de Liam et celui de Kate, pères aimant mal leurs enfants, et n'admettant pas leurs choix de vie, est finement dessiné. J'aime comment Angel doit compter parmi ses tourments le fait qu'il ne sera jamais guéri de son difficile paternel, tout comme Kate qui ne peut que pleurer un père pourtant peu affectueux. Au milieu d'une telle psychologie de personnages, l'intrigue de la glande surrénale fait McGuffin, mais c'est pas grave, la mort du père est suffisamment choquante pour que ça passe. Belles scènes de bagarres, dont celle de l'entrepôt.
Et puis, il y'a ces enchanteurs flash-backs de la jeunesse de Liam, avec costumes et décors ad hoc, bastons, troussage de nanas, jolies vampires qui vous séduisent, et puis surtout surtout, la sublime Darla qui a une présence joyeuse et curieusement morale à la fin. Julie Benz est impériale, avec un jeu souriant toujours bardé d'aspérités ambiguës. Elle vole chacune de ses scènes avec David. L'absence de happy end tombe à point pour cet épisode froid et sombre, hormis le gag de l'alarme de la maison qui ponctue chaque instant de la bagarre dans le bureau (Cordy a toujours d'excellentes idées). Brillant ! (****)
Et puis, il y'a ces enchanteurs flash-backs de la jeunesse de Liam, avec costumes et décors ad hoc, bastons, troussage de nanas, jolies vampires qui vous séduisent, et puis surtout surtout, la sublime Darla qui a une présence joyeuse et curieusement morale à la fin. Julie Benz est impériale, avec un jeu souriant toujours bardé d'aspérités ambiguës. Elle vole chacune de ses scènes avec David. L'absence de happy end tombe à point pour cet épisode froid et sombre, hormis le gag de l'alarme de la maison qui ponctue chaque instant de la bagarre dans le bureau (Cordy a toujours d'excellentes idées). Brillant ! (****)
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série ''Angel''
Entièrement d‘accord pour Kate, qui est justement tout sauf une nouvelle Buffy, ce qui aurait été indigne du génie créatif de Whedon. Elle est un élément indispensable à cette première saison se voulant davantage réaliste et jouant habilement d’un mix original entre les codes du Fantastique et ceux des récits de détective. Elle est la partenaire policière idéale d’Angel, tourmentée et héroïque, exigeante et sans concessions. Elle apporte immensément à la première période de la série, ainsi qu’une posture jamais réellement vue jusqu’ici à Sunnydale. Leur relation n’est en rien un amour fusionnel mais une amitié ombrageuse, jamais exempte de défiance, là aussi c’est original et fort (Gordon et Batman et c’est encore autre chose) avec une actrice idéale pour le rôle. J’aime beaucoup le refus de toute romance oud ‘effet facile dans ce rapport épineux. L’épisode traite aussi avec talent des rapports difficiles avec la paternité, une quasi constante chez les héros de Whedon, tout en se montrant particulièrement riche du point de vue mythologique.
Nous sommes gâtés car une deuxième actrice très douée, Julie Benz comptant parmi les meilleure que l’on puisse trouver dans le monde des séries télé (on lui doit notamment une composition bouleversante d’émotion dans SPN, dont ce n’est pas toujours le registre). Alors que l’on peut considérer que Darla a été sous exploitée et trop tôt congédiée par la saison 1 de Buffy, Angel débute ici une magistrale réhabilitation du personnage. Darla se montre fascinante dans ces flash back bien loin des reconstituions plates d’Highlander, interprétation dialogues et mise en scène captivent de bout en bout. Ils établissent également une jonction agréable avec la série mère, notamment avec ceux-vus en fin de saison 2 (de mémoire). De manière habile ils introduisent la force perverse du rapport entre Angelus et sa Dame, qui justifiera l’écho rencontré chez Angel en saison 2.
Nous sommes gâtés car une deuxième actrice très douée, Julie Benz comptant parmi les meilleure que l’on puisse trouver dans le monde des séries télé (on lui doit notamment une composition bouleversante d’émotion dans SPN, dont ce n’est pas toujours le registre). Alors que l’on peut considérer que Darla a été sous exploitée et trop tôt congédiée par la saison 1 de Buffy, Angel débute ici une magistrale réhabilitation du personnage. Darla se montre fascinante dans ces flash back bien loin des reconstituions plates d’Highlander, interprétation dialogues et mise en scène captivent de bout en bout. Ils établissent également une jonction agréable avec la série mère, notamment avec ceux-vus en fin de saison 2 (de mémoire). De manière habile ils introduisent la force perverse du rapport entre Angelus et sa Dame, qui justifiera l’écho rencontré chez Angel en saison 2.
Un trailer sympa pour cette saison 1
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série ''Angel''
The Ring ressuscite ces fameux combats à mort de gladiateurs, spectacle barbare mais horriblement fascinant. La sauvagerie des combats est ici particulièrement cinglante, et le public sanguinaire n'est pas moins effrayant. Les cascadeurs dingos de la série s'en donnent à cœur joie dans des combats captivants et furieux. L'équipe des effets spéciaux se fait plaisir avec des désintégrations simples mais efficaces, le réalisateur, Nick Marck, varie au mieux les angles, c'est du grand art. Après un twist absolument remarquable (m'étonne pas qu'Howard Gordon ait fait carrière dans 24 ensuite), nous voyons Angel se battre pour conserver sa pureté dans cette fange de sang peuplée de trognes qui ont dû faire cauchemarder plus d'un maquilleur. Spartacus moderne, ses incitations à la révolte, sans effets immédiats, prennent petit à petit leur effet. Face à deux belles ordures (spectaculaire fratricide), Angel fait preuve d'un idéalisme inflexible. Dans la scène avec la superbe avocate, femme fatale par essence, il refuse sa liberté pour ne pas tomber dans la compromission. Les charmes vénéneux du côté obscur, Angel n'y sombre pas, et on l'admire d'autant plus. Excellente interprétation de Boreanaz. Mention aussi au veule bookmaker, une bonne sale tête.
Réjouissances du côté Wesley-Cordélia, duo dont l'efficacité est plus proche de la méthode Maxwell Smart (voire de l'inspecteur Clouseau) qu'autre chose. Non seulement leurs crises de bec sont aussi stupides qu'hilarantes, mais on se bidonne devant une accumulation de gaffes, bévues, et boulettes traversées de fulgurants éclairs d'inspiration. Leur infiltration en tant que détectives du FBI est un modèle burlesque à ne pas manquer. L'artisanal travail d'ouverture du bracelet est du même lait, et on atteint un sommet avec Wesley braquant Darin... en oubliant de désactiver le cran de sécurité ! De l'autre côté, Wesley nous épate lors de sa confrontation avec la bande des bookmakers, dégainant arbalète et flingue aussi vite que Lucky Luke, ou bien Cordy qui pousse Darin dans l'arène. Les sidekicks commencent à émerger de l'ombre de leur boss, et on en est ravis. La méthode Scooby-Gang, c'est la meilleure ! On finit sur un ultime éclat de rire lorsque nos amis s'aperçoivent qu'en fait, leur belle action a entraîné logiquement... une libération de démons féroces dans la nature. Mort de rire ! (****)
Réjouissances du côté Wesley-Cordélia, duo dont l'efficacité est plus proche de la méthode Maxwell Smart (voire de l'inspecteur Clouseau) qu'autre chose. Non seulement leurs crises de bec sont aussi stupides qu'hilarantes, mais on se bidonne devant une accumulation de gaffes, bévues, et boulettes traversées de fulgurants éclairs d'inspiration. Leur infiltration en tant que détectives du FBI est un modèle burlesque à ne pas manquer. L'artisanal travail d'ouverture du bracelet est du même lait, et on atteint un sommet avec Wesley braquant Darin... en oubliant de désactiver le cran de sécurité ! De l'autre côté, Wesley nous épate lors de sa confrontation avec la bande des bookmakers, dégainant arbalète et flingue aussi vite que Lucky Luke, ou bien Cordy qui pousse Darin dans l'arène. Les sidekicks commencent à émerger de l'ombre de leur boss, et on en est ravis. La méthode Scooby-Gang, c'est la meilleure ! On finit sur un ultime éclat de rire lorsque nos amis s'aperçoivent qu'en fait, leur belle action a entraîné logiquement... une libération de démons féroces dans la nature. Mort de rire ! (****)
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série ''Angel''
A première partie sépare peut être un peu mécaniquement les deux genres dont la fusion constitue la griffe de cette première saison l’enquête de privé classique et la dimension fantastique. Mais Angel mène rondement les choses et on adore découvrir Wes et Cordy reconstituer leur petite Bibliothèque de Giles et retrouver des intonations à la Sunnydale. De plus cette césure ne se prolonge pas outre mesure et débouche sur un passionnant récit à la Spartacus. Le côté spectaculaire est bien rendu (combats, maquillages primés à l’époque), tandis que le psychologique demeureau cœur du propos ; les « monstres » sont bien dessinés et Angel se retrouve de nouveau face à soi même, entre attraction de son être pour la violence et impératif moral. Boreanaz restitue parfaitement cette nouvelle épreuve franchie par le héros. On s’amuse d’ailleurs à imaginer ce qu’aurait donné la situation avec le Spike, avec sans doute quelques distributions de mandales en prime. Belle entrée en matière pour Lilah Morgan, la pure jouvencelle de Wolfram & Hart Attorneys at Law. Elle fait très Nelle Porter tombée dans le côté obscur. Wes et Cordy trouvent leur place et continuent à monter en puissance. Un épisode solide et joliment maîtrisé, avec pour seul bémol un relatif manque d’originalité, ce type d’histoires de gladiateurs se retrouvant assez fréquemment dans les séries SF/Fantastiques. Je me souvient d’un mémorable combat d’Ackles contre Jessica Alba (Dark Angel), finalement remporté par un coup de pied bien placé de la damoiselle.
Dernière édition par Estuaire44 le Ven 6 Juin 2014 - 21:35, édité 1 fois
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série ''Angel''
Tiens, tiens, alors Lilah va revenir. Je vais pas m'en plaindre ! C'est vrai qu'elle a un côté Nelle - surtout la Nelle de la toute fin de série qui use des méthodes les plus controversables - avec sa séduction assez froide.
Bien, cette vidéo, j'adore le "... oops" final !
Bien, cette vidéo, j'adore le "... oops" final !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série ''Angel''
Estuaire44 a écrit:ce type d’histoires de gladiateurs se retrouvant assez fréquemment dans les séries SF/Fantastiques. Je me souvient d’un mémorable combat d’Ackles contre Jessica Alba (Dark Angel), finalement remporté par un coup de pied bien placé de la damoiselle.[/justify]
Une série hélas trop courte (deux saisons) que je vais bientôt traiter sur ce site.
Invité- Invité
Re: Série ''Angel''
Ah, on attend de voir ça !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série ''Angel''
Eternity vaut moins pour son indolente intrigue que pour sa lecture à l'acide du traitement des actrices Hollywoodiennes. Le personnage de Rebecca Lowell, incarné par la magnifique Tamara Gorski (bien que pendant tout l'épisode, j'étais certain que c'était Morena Baccarin) est le prototype parfait de ses comédiens de série qui une fois trouvé le rôle de leur vie, sont condamnés à rester dans le purgatoire d'une carrière qui ne décolle plus, car prisonnier alors de ce rôle (SMG en fait d'une certaine manière l'expérience, qu'a-t-elle fait de notable passé Buffy ? Parce qu'à part The Grudge... et bon Ringer et The Crazy Ones ne resteront pas dans les mémoires). Il y'a aussi cette phobie de la vieillesse qui vous saisit... à 24 ans, et cette sorte de haine jalouse envers un personnage que certes vous avez aimé incarner, mais qui dans une perspective à la Dorian Gray sera pour toujours jeune éternellement. C'est cette jalousie qui pousse Rebecca à croire au fond d'elle-même à une fontaine de jouvence, qui miraculeusement se présente à elle, grâce à Angel. Et puis, sans doute il y'a la solitude des stars, condamnés ou au célibat, ou à des liaisons qui souvent capotent, et sans doute Rebecca est-elle sincère quand elle cherche un compagnon comme notre cher vampire. Elle veut la jeunesse, mais sans doute aussi un homme comme lui. J'ai trouvé que Rebecca agissait autant par égoïsme que par peur de la solitude. Le personnage est bien approfondi car se montrant prête à payer le prix de son vœu. La tension sexuelle de la scène du champagne fait son effet, d'autant que Tamara est d'une sensualité irrésistible. L'épisode frappe également un grand coup avec une dénonciation fulminante et visionnaire d'un fléau d'aujourd'hui : le "buzz" à tout prix, orchestré ici par l'agent de la comédienne. Si cela casse net l'intérêt de l'histoire - puisque Rebecca n'a jamais été en danger - la force du message est si forte que l'on peut pardonner cette virtuosité un peu trop recherchée.
L'épisode vaut beaucoup pour The Cordy Show, emmenée par une Charisma Carpenter qui joue à fond l'égocentrisme avec un abattage de chaque instant : grand moment d'hilarité lors de son interprétation de la pièce de théâtre devant un Angel et un Wes terrifiés, et surtout son obsession à se faire remarquer de son illustre cliente, on rit à chaque fois. L'épisode doit beaucoup à son cataclysmique rebondissement avec la réapparition d'Angelus, et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'on attendait que ça ! Ok, le coup de la pilule de bonheur est aussi gros qu'un camion, mais quel plaisir de retrouver le sens de l'humour si... particulier du Big Bad, sa propension à semer la terreur dès qu'il apparaît, son plaisir sadique à jouer avec les nerfs de ses victimes. Et puis, cela nous vaut un plongeon héroïque de Wesley et un bluff splendide de Queen C. Joyeux épilogue super vachard où Cordélia observe qu'au moins Angelus, lui, il dit ce qu'il pense, avant de laisser notre héros tout seul enchaîné au lit. Love you Cordy, c'est pour ça qu'on t'aime. (****)
L'épisode vaut beaucoup pour The Cordy Show, emmenée par une Charisma Carpenter qui joue à fond l'égocentrisme avec un abattage de chaque instant : grand moment d'hilarité lors de son interprétation de la pièce de théâtre devant un Angel et un Wes terrifiés, et surtout son obsession à se faire remarquer de son illustre cliente, on rit à chaque fois. L'épisode doit beaucoup à son cataclysmique rebondissement avec la réapparition d'Angelus, et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'on attendait que ça ! Ok, le coup de la pilule de bonheur est aussi gros qu'un camion, mais quel plaisir de retrouver le sens de l'humour si... particulier du Big Bad, sa propension à semer la terreur dès qu'il apparaît, son plaisir sadique à jouer avec les nerfs de ses victimes. Et puis, cela nous vaut un plongeon héroïque de Wesley et un bluff splendide de Queen C. Joyeux épilogue super vachard où Cordélia observe qu'au moins Angelus, lui, il dit ce qu'il pense, avant de laisser notre héros tout seul enchaîné au lit. Love you Cordy, c'est pour ça qu'on t'aime. (****)
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
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Re: Série ''Angel''
On trouve une saveur assez à la Twilight Zone, avec une histoire finalement très proche de The sixteen-millimeter shrine, avec son actrice au désespoir de vieillir et de voir sa carrière péricliter, mais aussi son impresario et ami. La rencontre avec un Vampire résulte plus mélancolique encore que le refuge dans le film, d’autant que l’épisode s’appuie une superbe composition de l’actrice invitée du jour et quelques bonnes idées, comme le joli parallèle avec l’image vieillissante renvoyée par le miroir de la star et celle d’Angel. L’intrigue nous situe aussi pleinement dans l’ambiance d’Hollywood et de Los Angeles, avec son clinquant souvent trompeur. On s’amuse également beaucoup ave une Queen C en grande forme et pétillant d‘humour. Je suis nettement moins convaincu par l’éphémère retour d’Angelus. II apparaît comme un accident de parcours au lieu de se situer au centre de la problématique de l’épisode, comme cet évènement le mériterait. Boreanaz avait parfaitement incarné le personnage chez Buffy, il est dommage que l’omniprésence du maquillage vienne ici limiter son interprétation. Surtout, le concept d’Angelus seulement là en mirage développé par Wes demeure flou et apparaît comme une facilité scénaristique destinée à justifier le retour d’Angel sans le rituel de Thesulah. De même que la félicité connue avec Buffy s’avoisine à l’effet d’une drogue, se ressent presque comme une goujaterie envers la Slayer.
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Re: Série ''Angel''
Pas faux ce que tu dis sur les effets similaires entre l'intimité parfaite et la drogue. C'est peu flatteur pour Buffy, mais je pense que c'est un moyen de rappeler que la frontière entre l'Angel et l'Angelus ne tient qu'à peu de choses, et que Cordy a bien raison de prévoir un arsenal au cas où...
Five by five, un titre qui résume bien l'épisode tellement on se délecte de chaque seconde passée en compagnie de Super bad Faith !!! Jim Kouf n'hésite pas à en demander un max à l'actrice, et il a raison : avec Eliza, on peut faire tout ce qu'on veut, tout le FUN qu'on veut. Cet épisode est une apologie à la gloire du personnage : Faith la sulfateuse, Faith l'allumeuse, Faith la gameuse, Faith la folle furieuse, Faith, Faith, Faith, on ne voit qu'elle ! Et puis, elle va très mal la Faith : elle a vu dans Who are you ? qui elle est devenue : elle se déteste, elle se hait, elle cherche un moyen de s'affirmer, elle cherche une raison de vivre. Elle est tellement traumatisée, qu'elle cherche une surcompensation en embrassant un fantasme de Big Big Big Bad. Mais c'est une solution de désespoir (certes convaincue) non une conviction. Conséquence, elle surjoue, elle suragit, ce qui donne un show démentiel ravageur : Entrée spectaculaire, danse aguicheuse et enfiévrée dans le bar mâtinée de violence gratuite, négociation à sens unique (le premier qui marchande mes conditions, je lui casse la tête contre la lavabo), rencontre-choc avec Angel arbalète à la main, scène de confrontation avec le pistolet (sous-entendus sexuels à fond les manettes), sadisme explosif avec ce pauvre Wesley qui en déguste un max - et cette manie de la rogue slayer d'hypersexualiser tout ce qu'elle fait, mais quel délice, my God, quel délice !! Et puis, ha, cette battle royale contre Angel d'une violence fulgurante, c'est la cerise sur le gâteau, c'est le couronnement, avec à la toute fin, une composition foudroyante où Faith échoue à faire entrer Angel dans son jeu diabolique : Angel, qui avait compris avant tout le monde sa souffrance énorme, qui refuse de l'attaquer, se contentant de se défendre, qui persiste à ne pas se mettre en colère. Une inertie efficace qui fait voler en éclats la fureur de la lost girl qui dévoile son vrai visage, une pauv'fille qui ne se supporte plus, qui s'est inventé un personnage de Baddie ultime mais qui n'est qu'une capricieuse en perdition, autodestructrice, cherchant la folie ou la mort. Le personnage, un des plus explosifs et ravagés des séries télé, trouve son climax lorsqu'elle s'effondre dans les bras d'Angel, marquant le début de sa rédemption. Eliza Dushku est mythique.
Sinon, on apprécie les confrontations plus directes avec Wolfram & Hart, notamment avec le visqueux Lindsey et la vénéneuse Lilah. Le premier a d'ailleurs droit à un beau duel à fleurets mouchetés face à Angel, une petite touche de plus à un des meilleurs épisodes de la saison. (****)
Faith, Buffy, et Kate dans un même épisode. Avec ce triple atout, Whedon et Minear réussissent quand même à décevoir avec Sanctuary, continuation bien terne du magistral opus précédent. Le chemin de la rédemption arpenté enfin par Faith doit malheureusement cohabiter avec une chasse à l'homme (à la femme plutôt) que j'ai trouvé bien hors de propos. W&H chute dans notre estime en envoyant mollement un second tueur qui se fait bien entendu vite dessouder par Angel. Que font-ils alors ? Ils délèguent le tout à Kate, croisent les bras, et bye bye. Kate de son côté est réduite à la portion congrue, le seul acte fort qu'elle fait est de passer les menottes à Angel, mais elle n'apporte rien de plus. Ah si, y'a le délire autour d'X-Files avec un agent, rappelant que le Boss connaît ses classiques (je fantasme sur un scénario signé Carter et Whedon), mais c'est mince. Mais le plus maladroit, paradoxalement, réside dans le retour superfétatoire de Buffy. Fausse bonne idée. Malgré une SMG toujours intense, Buffy ne vient que pour jouer le rôle de juge/bourreau/vengeresse. Bon, son comportement est normal, et il est juste que Faith ait une telle épreuve, qu'elle doit affronter les conséquences. Mais ce qui me chagrine, et ça, Angel le dit bien à la fin, c'est que Buffy ne vient pas à L.A parce qu'elle s'inquiète de son grand amour ou par soif de justice, mais uniquement parce qu'elle veut se venger elle-même. Une option qui rend le personnage plus irritant et antipathique. Aussi, j'ai plutôt apprécie l’engueulade finale avec Angel, où nos deux amis se quittent la rage au cœur. La venue des trois tueurs du Conseil est aussi malvenue que contreproductive. Le "tous contre Faith" voulu ne me semble pas marcher. Finalement, avec toute cette agitation, c'est plutôt bien que Cordélia ait extorqué des congés payés à son patron, parce que là on s'en serait pas sorti.
Mais heureusement, Wesley, Angel, et Faith maintiennent la qualité. Le premier force l'admiration par sa loyauté alors qu'une offre alléchante lui ait faite et par son refus de se venger en ne livrant pas Faith. Le deuxième reste fidèle à sa mission, sa quête de rédemption en protégeant Faith, quitte à subir les foudres de la Slayer. Quant à la troisième, elle est diablement émouvante alors qu'elle ressent enfin culpabilité et souffrance, et accepte peu à peu de commencer son chemin de croix. Sa reddition finale montre son détachement face à sa croyance qu'elle était au-dessus des lois, et se soumet à la justice des hommes. Dans ce difficile parcours, Eliza Dushku délaisse son énergie explosive, mais se montre bouleversante dans l'émotion et la douleur. Une actrice hors de pair, décidément. (**)
Five by five, un titre qui résume bien l'épisode tellement on se délecte de chaque seconde passée en compagnie de Super bad Faith !!! Jim Kouf n'hésite pas à en demander un max à l'actrice, et il a raison : avec Eliza, on peut faire tout ce qu'on veut, tout le FUN qu'on veut. Cet épisode est une apologie à la gloire du personnage : Faith la sulfateuse, Faith l'allumeuse, Faith la gameuse, Faith la folle furieuse, Faith, Faith, Faith, on ne voit qu'elle ! Et puis, elle va très mal la Faith : elle a vu dans Who are you ? qui elle est devenue : elle se déteste, elle se hait, elle cherche un moyen de s'affirmer, elle cherche une raison de vivre. Elle est tellement traumatisée, qu'elle cherche une surcompensation en embrassant un fantasme de Big Big Big Bad. Mais c'est une solution de désespoir (certes convaincue) non une conviction. Conséquence, elle surjoue, elle suragit, ce qui donne un show démentiel ravageur : Entrée spectaculaire, danse aguicheuse et enfiévrée dans le bar mâtinée de violence gratuite, négociation à sens unique (le premier qui marchande mes conditions, je lui casse la tête contre la lavabo), rencontre-choc avec Angel arbalète à la main, scène de confrontation avec le pistolet (sous-entendus sexuels à fond les manettes), sadisme explosif avec ce pauvre Wesley qui en déguste un max - et cette manie de la rogue slayer d'hypersexualiser tout ce qu'elle fait, mais quel délice, my God, quel délice !! Et puis, ha, cette battle royale contre Angel d'une violence fulgurante, c'est la cerise sur le gâteau, c'est le couronnement, avec à la toute fin, une composition foudroyante où Faith échoue à faire entrer Angel dans son jeu diabolique : Angel, qui avait compris avant tout le monde sa souffrance énorme, qui refuse de l'attaquer, se contentant de se défendre, qui persiste à ne pas se mettre en colère. Une inertie efficace qui fait voler en éclats la fureur de la lost girl qui dévoile son vrai visage, une pauv'fille qui ne se supporte plus, qui s'est inventé un personnage de Baddie ultime mais qui n'est qu'une capricieuse en perdition, autodestructrice, cherchant la folie ou la mort. Le personnage, un des plus explosifs et ravagés des séries télé, trouve son climax lorsqu'elle s'effondre dans les bras d'Angel, marquant le début de sa rédemption. Eliza Dushku est mythique.
Sinon, on apprécie les confrontations plus directes avec Wolfram & Hart, notamment avec le visqueux Lindsey et la vénéneuse Lilah. Le premier a d'ailleurs droit à un beau duel à fleurets mouchetés face à Angel, une petite touche de plus à un des meilleurs épisodes de la saison. (****)
Faith, Buffy, et Kate dans un même épisode. Avec ce triple atout, Whedon et Minear réussissent quand même à décevoir avec Sanctuary, continuation bien terne du magistral opus précédent. Le chemin de la rédemption arpenté enfin par Faith doit malheureusement cohabiter avec une chasse à l'homme (à la femme plutôt) que j'ai trouvé bien hors de propos. W&H chute dans notre estime en envoyant mollement un second tueur qui se fait bien entendu vite dessouder par Angel. Que font-ils alors ? Ils délèguent le tout à Kate, croisent les bras, et bye bye. Kate de son côté est réduite à la portion congrue, le seul acte fort qu'elle fait est de passer les menottes à Angel, mais elle n'apporte rien de plus. Ah si, y'a le délire autour d'X-Files avec un agent, rappelant que le Boss connaît ses classiques (je fantasme sur un scénario signé Carter et Whedon), mais c'est mince. Mais le plus maladroit, paradoxalement, réside dans le retour superfétatoire de Buffy. Fausse bonne idée. Malgré une SMG toujours intense, Buffy ne vient que pour jouer le rôle de juge/bourreau/vengeresse. Bon, son comportement est normal, et il est juste que Faith ait une telle épreuve, qu'elle doit affronter les conséquences. Mais ce qui me chagrine, et ça, Angel le dit bien à la fin, c'est que Buffy ne vient pas à L.A parce qu'elle s'inquiète de son grand amour ou par soif de justice, mais uniquement parce qu'elle veut se venger elle-même. Une option qui rend le personnage plus irritant et antipathique. Aussi, j'ai plutôt apprécie l’engueulade finale avec Angel, où nos deux amis se quittent la rage au cœur. La venue des trois tueurs du Conseil est aussi malvenue que contreproductive. Le "tous contre Faith" voulu ne me semble pas marcher. Finalement, avec toute cette agitation, c'est plutôt bien que Cordélia ait extorqué des congés payés à son patron, parce que là on s'en serait pas sorti.
Mais heureusement, Wesley, Angel, et Faith maintiennent la qualité. Le premier force l'admiration par sa loyauté alors qu'une offre alléchante lui ait faite et par son refus de se venger en ne livrant pas Faith. Le deuxième reste fidèle à sa mission, sa quête de rédemption en protégeant Faith, quitte à subir les foudres de la Slayer. Quant à la troisième, elle est diablement émouvante alors qu'elle ressent enfin culpabilité et souffrance, et accepte peu à peu de commencer son chemin de croix. Sa reddition finale montre son détachement face à sa croyance qu'elle était au-dessus des lois, et se soumet à la justice des hommes. Dans ce difficile parcours, Eliza Dushku délaisse son énergie explosive, mais se montre bouleversante dans l'émotion et la douleur. Une actrice hors de pair, décidément. (**)
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série ''Angel''
Le retour de Faith constituait autant une opportunité qu'un défi pour une série encore débutante. Le résultat est à la hauteur des espérances, en parvenant à associer de grands moments d'action (sans doute le combat le plus spectaculaire vu jusqu'ici) et une fine études des personnages : le désespoir nihiliste et psychotique de Faith, la compassion d'Angel, dont l'empathie avec Faith est parfaitement exprimée par Boreanaz. Wes trouve aussi toute sa dimension tandis que W&H s'avère un joli nid de frelons. On apprécie de retrouver Lilah, tandis qu'une captivante rivalité s'installe entre Angel et Lindsey. Outre sa vitalité et son sex appeal coutumiers, Eliza Dushku exprime parfaitement ;la dimension tragique de faith, avec en arrière fond tout un débat sur le libre arbitre face au Destin débuté dans Who are you ?. La scène où elle tfend l'armure devenue une prison est bouleversante. Sanctuary poursuit ce carrefour des Destins. Avec une grande justesse dans l'approche des motivations de chacun, y compris les Chasseurs du Conseil. Eux-aussi sont pris au piège des évènements, jusqu'à une quête condamnée d'avance.
On trouve sans doute un peu trop de personnages, mais l'essentiel demeure bien mis en avant, avec le triangle Buffy/Angel/Faith. J'ai beaucoup aimé l’audace de Whedon de rendre son héroïne emblématique quasi antipathique par moments. Angel émeut en associant pleinement sa rédemption à celle de Faith, il n'est pas seulement là pour sauver des vies mais aussi des âmes, alors que Buffy semble en demeurer à son rôle de Tueuse et à ses ressentiments personnels (certes justifiés). Buffy ne 'apparaît pas non plus sous son meilleur jour quand quand elle lance à Angel qu'elle a désormais quelqu'un d'autre dans sa vie. Tout cette scène d'ultime séparation est dramatiquement très forte. Au niveau du méta récit on peut aussi y voir une affirmation de la série dérivée face à BTVS, quand Angel affirme que LA est "sa" ville. Bon Whedon devra tout de même se fendre d'une réconciliation à Sunnydale pour ne ps désespérer les fans de Buffy/Angel mais on sentira bien que la virée d'Angel sera avant tout fonctionnelle, dépourvue la présente intensité. La tension de la relation Buffy/Faith demeure toujours aussi remarquable.On apprécie aussi que Wes opte en définitivement pour l'humanité, plutôt que pour la vengeance, cette saison 1 lui aura définitivement donné une nouvelle aura, et c'est loin d'être fini. Un seul regrat : Faith était tellement géniale en Bad Girl...
On trouve sans doute un peu trop de personnages, mais l'essentiel demeure bien mis en avant, avec le triangle Buffy/Angel/Faith. J'ai beaucoup aimé l’audace de Whedon de rendre son héroïne emblématique quasi antipathique par moments. Angel émeut en associant pleinement sa rédemption à celle de Faith, il n'est pas seulement là pour sauver des vies mais aussi des âmes, alors que Buffy semble en demeurer à son rôle de Tueuse et à ses ressentiments personnels (certes justifiés). Buffy ne 'apparaît pas non plus sous son meilleur jour quand quand elle lance à Angel qu'elle a désormais quelqu'un d'autre dans sa vie. Tout cette scène d'ultime séparation est dramatiquement très forte. Au niveau du méta récit on peut aussi y voir une affirmation de la série dérivée face à BTVS, quand Angel affirme que LA est "sa" ville. Bon Whedon devra tout de même se fendre d'une réconciliation à Sunnydale pour ne ps désespérer les fans de Buffy/Angel mais on sentira bien que la virée d'Angel sera avant tout fonctionnelle, dépourvue la présente intensité. La tension de la relation Buffy/Faith demeure toujours aussi remarquable.On apprécie aussi que Wes opte en définitivement pour l'humanité, plutôt que pour la vengeance, cette saison 1 lui aura définitivement donné une nouvelle aura, et c'est loin d'être fini. Un seul regrat : Faith était tellement géniale en Bad Girl...
Estuaire44- Empereur
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Re: Série ''Angel''
Idem pour Wesley : terminé le boulet de la saison 3 de BTVS, il a très rapidement évolué, et ça a été bien dosé. Je l'adore maintenant. Au revoir, Faith, rendez-vous en saison 4 si je ne me trompe pas, tu me manques déjà...
Il sera dit que même une saison aussi bonne que la première d'Angel aurait son navet. War zone fait partie de ces épisodes qui sont d'emblée pénalisés par une malheureuse idée de départ, en l'occurrence affronter un gang de jeunes perdus face à des vampires sanguinaires. Si j'aime bien leur arsenal divers et varié, le groupe apparaît quand même bien fadasse. Or c'est sur lui que repose la majeure partie de l'épisode, et l'émotion n'a pas le temps de s'installer. Ni le meneur obstiné, ni sa sœur fidèle, ni son bras droit têtu n'apportent quoi que ce soit. Angel Investigations fait presque figure d'intrus dans cette bataille alors que ce sont nos héros, un comble. Bataille d'ailleurs grossièrement racontée et sans profondeur. La mission des photos volées est vite close pour qu'on puisse passer à l'ingérence d'Angel dans cette affaire très West side story. Mais tout est tellement attendu : le clash Angel contre le gang, les interrogations du leader qui toutefois s'en laisse pas compter, l'intervention finale, en passant bien sûr par la contre-attaque en plein jour de l'ennemi. On prédit chaque scène à l'avance. Wesley et Cordélia restent à l'arrière en plus, assez énervant.
On apprécie quelques idées éparses comme ce b ordel de prostituées démones, Cordy toujours prête à assurer sa promotion, quitte à devenir "courtisane" pour le geek richard, ou bien cette fin amère où ni Angel ni le leader ne sont assez dupes pour comprendre que cette guerre de rues ne finira pas. Comme il l'a dit à Buffy, L.A est SON territoire, et j'apprécie qu'il le répète ici, c'est fun à entendre. Pour le reste, au suivant ! (*)
Il sera dit que même une saison aussi bonne que la première d'Angel aurait son navet. War zone fait partie de ces épisodes qui sont d'emblée pénalisés par une malheureuse idée de départ, en l'occurrence affronter un gang de jeunes perdus face à des vampires sanguinaires. Si j'aime bien leur arsenal divers et varié, le groupe apparaît quand même bien fadasse. Or c'est sur lui que repose la majeure partie de l'épisode, et l'émotion n'a pas le temps de s'installer. Ni le meneur obstiné, ni sa sœur fidèle, ni son bras droit têtu n'apportent quoi que ce soit. Angel Investigations fait presque figure d'intrus dans cette bataille alors que ce sont nos héros, un comble. Bataille d'ailleurs grossièrement racontée et sans profondeur. La mission des photos volées est vite close pour qu'on puisse passer à l'ingérence d'Angel dans cette affaire très West side story. Mais tout est tellement attendu : le clash Angel contre le gang, les interrogations du leader qui toutefois s'en laisse pas compter, l'intervention finale, en passant bien sûr par la contre-attaque en plein jour de l'ennemi. On prédit chaque scène à l'avance. Wesley et Cordélia restent à l'arrière en plus, assez énervant.
On apprécie quelques idées éparses comme ce b ordel de prostituées démones, Cordy toujours prête à assurer sa promotion, quitte à devenir "courtisane" pour le geek richard, ou bien cette fin amère où ni Angel ni le leader ne sont assez dupes pour comprendre que cette guerre de rues ne finira pas. Comme il l'a dit à Buffy, L.A est SON territoire, et j'apprécie qu'il le répète ici, c'est fun à entendre. Pour le reste, au suivant ! (*)
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série ''Angel''
Faith fait encore une brève apparition en début de saison 2 Angel venant la visiter au parloir.
Après il faudra effectivement attendre la saison 4 et la dernière de Buffy (où celle-ci lui décoche une petite baffe de bienvenue qu'à mon avis elle lui tenait soigneusement de côté depuis Sanctuary)
L'épisode apparaît avant tout fonctionnel. C'était de toutes manières casse gueule de succéder au paroxysme de Five by Five/Sanctuary, alors autant ménager une pause ménageant le final de saison. L'opus sert surtout à introduire un nouveau personnage régulier, Gunn, mais ne revêt cette valeur qu'avec lr recul. Sans être le personnage le plus captivant du Buffyverse, Gunn connaîtra d'ailleurs par la suite une intéressante évolution. Par ailleurs les auteurs ont recours à un procédé que je n'apprécie que rarement, scinder l'histoire en deux parts à peu près indépendantes, dont la convergence ne produit pas grand chose ici. On voit un peu trop que Nabbit est là pour occuper Wes et Cordy,même si son personnage de Geek californien friqué n'est pas intérêt et connait quelques résonnasses avec le monde réel. L'espèce de récit post apo à la Mad Max reste distrayant, mais je n'apprécie pas trop la multiplication des monstres, préjudiciable au réalisme urbain de la série. Quelques bons moments malgré tout, le gag récurrent du téléphone portable ou la diatribe d'un Angel évoquant Angelus et agissant pratiquement comme tel. Décidément la LA est bien devenu son territoire, lui aussi aura progressé cette saison depuis le zonard des boites de nuits initial.
Après il faudra effectivement attendre la saison 4 et la dernière de Buffy (où celle-ci lui décoche une petite baffe de bienvenue qu'à mon avis elle lui tenait soigneusement de côté depuis Sanctuary)
L'épisode apparaît avant tout fonctionnel. C'était de toutes manières casse gueule de succéder au paroxysme de Five by Five/Sanctuary, alors autant ménager une pause ménageant le final de saison. L'opus sert surtout à introduire un nouveau personnage régulier, Gunn, mais ne revêt cette valeur qu'avec lr recul. Sans être le personnage le plus captivant du Buffyverse, Gunn connaîtra d'ailleurs par la suite une intéressante évolution. Par ailleurs les auteurs ont recours à un procédé que je n'apprécie que rarement, scinder l'histoire en deux parts à peu près indépendantes, dont la convergence ne produit pas grand chose ici. On voit un peu trop que Nabbit est là pour occuper Wes et Cordy,même si son personnage de Geek californien friqué n'est pas intérêt et connait quelques résonnasses avec le monde réel. L'espèce de récit post apo à la Mad Max reste distrayant, mais je n'apprécie pas trop la multiplication des monstres, préjudiciable au réalisme urbain de la série. Quelques bons moments malgré tout, le gag récurrent du téléphone portable ou la diatribe d'un Angel évoquant Angelus et agissant pratiquement comme tel. Décidément la LA est bien devenu son territoire, lui aussi aura progressé cette saison depuis le zonard des boites de nuits initial.
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Re: Série ''Angel''
- Give me one good reason.
- It'll be extremely dangerous.
- Okay.
Whedon a toujours été fasciné par les thématiques du pouvoir et de la frontière bien/mal. Jeannine Renshaw fait un job génial en traitant avec brio ces deux thèmes dans Blind date. Coup d'audace, ce n'est pas Angel qui est cette fois-ci le "véhicule" de ces réflexions, mais ce cher Lindsey pris dans une spirale de questionnements éthiques tout à fait intéressants. Déjà je salue le travail de Christian Kane, au numéro bien rôdé, qui épouse chaque contour du personnage. L'assassinat programmé d'enfants semble dépasser les limites du code moral du jeune loup, qui établit une alliance ahurissante avec Angel. On sent son dilemme entre son ambition de pouvoir, et sa réticence à continuer de s'engager dans une voie qui risque de lui prendre le peu de conscience qu'il lui reste. Lindsey n'est pas un enfant de chœur, loin de là, il couvre des crimes odieux, mais il a ses limites, ce qui en fait un personnage ambigu. Il laisse sa soif de pouvoir victorieuse à la fin certes, mais on sent qu'il s'interroge. Wolfram & Hart est une société vraiment intrigante, l'entrée d'Holland, dépositaire des valeurs du cabinet, le montre bien. Impitoyable envers les traîtres ne cherchant que le profit personnel (bye bye Mercer), il se montre plus tolérant envers ceux qui pêchent par idéal ou par confusion d'idéal : la force morale que nous tirons de nos croyances est pure, puissante. C'est cette puissance qui permet à Lindsey de prendre tous les risques, y compris d'y perdre la vie. Lorsqu'Angel le met à l'épreuve à ce sujet, il accepte ce risque. Il y'a une certaine noblesse chez le grand Big Bad de la série, qui laisse libre chacun de faire ses choix. C'est Lindsey qui signe son propre avenir. S'il connaît maintenant son pouvoir, il ne sait toutefois pas à qui il doit faire allégeance, s'il doit choisir le bien ou le mal, bien qu'il sache le reconnaître. Il choisit donc la sécurité de sa promotion, mais on surveille le gaillard.
L'histoire est excellente sinon : la bataille contre cette aveugle à la force surhumaine permet de belles scènes d'action, dont un final haletant. L'invasion de W&H par Lindsey, Angel, et Gunn (qui commence tout doucement à monter dans mon estime) donne la dose de suspense réglementaire : infiltrations, diversions, fuites, fouilles rapides... tout y est ! Une graine mythologique est semée avec le manuscrit araméen, voyons ce que ça va donner, c'est l'heure du finale de saison ! (****)
- It'll be extremely dangerous.
- Okay.
Whedon a toujours été fasciné par les thématiques du pouvoir et de la frontière bien/mal. Jeannine Renshaw fait un job génial en traitant avec brio ces deux thèmes dans Blind date. Coup d'audace, ce n'est pas Angel qui est cette fois-ci le "véhicule" de ces réflexions, mais ce cher Lindsey pris dans une spirale de questionnements éthiques tout à fait intéressants. Déjà je salue le travail de Christian Kane, au numéro bien rôdé, qui épouse chaque contour du personnage. L'assassinat programmé d'enfants semble dépasser les limites du code moral du jeune loup, qui établit une alliance ahurissante avec Angel. On sent son dilemme entre son ambition de pouvoir, et sa réticence à continuer de s'engager dans une voie qui risque de lui prendre le peu de conscience qu'il lui reste. Lindsey n'est pas un enfant de chœur, loin de là, il couvre des crimes odieux, mais il a ses limites, ce qui en fait un personnage ambigu. Il laisse sa soif de pouvoir victorieuse à la fin certes, mais on sent qu'il s'interroge. Wolfram & Hart est une société vraiment intrigante, l'entrée d'Holland, dépositaire des valeurs du cabinet, le montre bien. Impitoyable envers les traîtres ne cherchant que le profit personnel (bye bye Mercer), il se montre plus tolérant envers ceux qui pêchent par idéal ou par confusion d'idéal : la force morale que nous tirons de nos croyances est pure, puissante. C'est cette puissance qui permet à Lindsey de prendre tous les risques, y compris d'y perdre la vie. Lorsqu'Angel le met à l'épreuve à ce sujet, il accepte ce risque. Il y'a une certaine noblesse chez le grand Big Bad de la série, qui laisse libre chacun de faire ses choix. C'est Lindsey qui signe son propre avenir. S'il connaît maintenant son pouvoir, il ne sait toutefois pas à qui il doit faire allégeance, s'il doit choisir le bien ou le mal, bien qu'il sache le reconnaître. Il choisit donc la sécurité de sa promotion, mais on surveille le gaillard.
L'histoire est excellente sinon : la bataille contre cette aveugle à la force surhumaine permet de belles scènes d'action, dont un final haletant. L'invasion de W&H par Lindsey, Angel, et Gunn (qui commence tout doucement à monter dans mon estime) donne la dose de suspense réglementaire : infiltrations, diversions, fuites, fouilles rapides... tout y est ! Une graine mythologique est semée avec le manuscrit araméen, voyons ce que ça va donner, c'est l'heure du finale de saison ! (****)
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série ''Angel''
Outre la superbe méchante du jour (très à la Daredevil du côté obscur) l'épisode présente le grand intérêt de nous faire enfin découvrir, encore partiellement, l'envers du décor de W&H. L'Organisation s'avère captivante et portée par des personnages particulièrement riches. Lindsey est agréablement ambivalent, on se dit là qu'il y a peut-être un enjeu pour Angel le sauveur d'âmes, même si le choix repose en premier sur l'avocat (comme souvent dans cette série opposant choix moral personnel et tentations obscures). Holland compose un Big Bad très classieux, nanti de superbes dialogues. Sam Anderson réalise une fabuleuse incarnation de ce personnage à la fois glacé, spirituel, agréablement inattendu, supérieurement intelligent... et dévoré d'ambition. On est très loin du sympathique Bernard de LOST ! Une sacrée incarnation des travers du capitalisme judiciaire à i'américaine, le Richard d'Ally Mc beal a des leçons à prendre. C'est une belle bataille autour de Lindsey qui s'instaure entre ce maêtre manipulateur faustien et Angel, qui ne propose qu'efforts et risques sur le chemin de la rédemption, jouant au contraire cartes sur table. Les procédures de licenciement d 'Holland ont le mérite d'être claires et non dilatoires. A la veille du finale, l'opus confirme tout le potentiel du grand Big Bad de la série qu'est W&H.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série ''Angel''
Estuaire44 a écrit:[justify]Holland compose un Big Bad très classieux
François ?
séribibi- Roi (Reine)
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Re: Série ''Angel''
Pas tout à fait, simplement un ponte du cabinet d'avocats qui a sa manière bien à lui de licencier des employés (la concession au cimetière est payée d'avance).
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série ''Angel''
To Shanshu in L.A, écrit et réalisé par Greenwalt, conclut de manière fort satisfaisante la première saison. Malgré toute l'aide de Wesley et Cordélia, Angel demeure un solitaire, un paria dans un monde auquel il n'appartient pas (remarquable discussion de nos deux amis) ; hors, dans la tradition Whedonienne, la lutte contre le mal est un travail d'équipe. A la différence d'une Buffy qui est dans son monde, Angel sera toujours à la marge. Cela donne par conséquent un lien plus fort et désespéré entre lui et ses alliés comparé au Scooby-Gang. Une fois que Queen C bascule dans la folie et que Wesley soit HS, Angel reste seul avec son fardeau, ce n'est pas la peu compatissante Kate (dont la relation avec Angel devient de plus en plus empoisonnée) qui va l'aider de ce côté. Tout se passe comme si Angel devait prendre conscience du besoin absolu de ne pas être seul et impliquer plus ses partenaires. Tout au long de la saison 1, il a accepté l'aide d'adjuvants mais essayait toujours le plus possible d'agir en solo. Rien ne sera plus comme avant après ce finale émouvant. Cordy aussi va grandement évoluer : elle ne peut plus rester insensible après avoir ressenti toute la peine du monde, elle va maintenant devenir une vraie héroïne (Willow fera une expérience similaire dans le finale de la saison 6 de BTVS). Le démon Vicar ne fait pas dans la demi-mesure : en plus de Wes et Cordy, il fait tout exploser tout en massacrant les Oracles, soit une brutale invasion des ténèbres qui tombe à point. Son ombre s'étend sur tout l'épisode. La lueur d'espoir, et quelle lueur, consiste en la révélation de la prophétie Shanshu : La quête de rédemption d'Angel aura bien une fin ; un jour, il connaîtra le repos de l'âme - s'il survit of course ! -
Rituels, gros monstres, effets spéciaux, invocations, sorcellerie... tout est là pour qu'on sombre dans le gloubiboulga à la Charmed ou le grand-guignol nanardesque. Mais le tour de force de Greenwalt est qu'il met l'accent sur l'humain, et que le Fantastique, même déversé à grands seaux dans ce finale, n'est une fois de plus qu'un habillage. Cette habileté fait qu'on ne perd jamais de vue la profondeur du récit comme l'épreuve de conscience de Lindsey qui paye spectaculairement un premier prix du choix qu'il a fait, sans qu'Angel joue au moralisateur (il comprend que Lindsey doit choisir lui-même sa voie, comme tout homme). Ou bien lors du gros duel climatique, super bien chorégraphié, où l'on sent qu'Angel se bat non seulement pour sa quête mais aussi pour ses amis, et donc pour lui-même, pour ne pas sombrer dans une solitude qui le pousserait dans le côté obscur. On finit sur une révélation brutale, avec l'identité de la bête. Je suis resté bouche bée pendant dix secondes avant de crier... "CHOUEEEEEEEETTE !!!" Ca, c'est du cliff ! Brillant finale. (****)
Rituels, gros monstres, effets spéciaux, invocations, sorcellerie... tout est là pour qu'on sombre dans le gloubiboulga à la Charmed ou le grand-guignol nanardesque. Mais le tour de force de Greenwalt est qu'il met l'accent sur l'humain, et que le Fantastique, même déversé à grands seaux dans ce finale, n'est une fois de plus qu'un habillage. Cette habileté fait qu'on ne perd jamais de vue la profondeur du récit comme l'épreuve de conscience de Lindsey qui paye spectaculairement un premier prix du choix qu'il a fait, sans qu'Angel joue au moralisateur (il comprend que Lindsey doit choisir lui-même sa voie, comme tout homme). Ou bien lors du gros duel climatique, super bien chorégraphié, où l'on sent qu'Angel se bat non seulement pour sa quête mais aussi pour ses amis, et donc pour lui-même, pour ne pas sombrer dans une solitude qui le pousserait dans le côté obscur. On finit sur une révélation brutale, avec l'identité de la bête. Je suis resté bouche bée pendant dix secondes avant de crier... "CHOUEEEEEEEETTE !!!" Ca, c'est du cliff ! Brillant finale. (****)
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série ''Angel''
Oui, un final de saison particulièrement réussi, avec son lot très satisfaisant de cliffhangers et de bouleversements de l'univers de la série. Adieu aux premiers locaux d'Angel Investigations, les suivant seront plus grandioses mais ils avaient une tonalité de bureau de privé que j'aimais bien, très en phase avec l'esprit de cette période s'achevant. Il en va de même avec les affrontements et chassés croisés entre Angel et le Démon, tout à fait dans la tradition du film noir, où le fantastique n'intervient que pour pimenter quelque peu les débats. L'une des plus grandes forces de la saison, le développement des caractères, atteint ici son zénith, notamment avec les membres du Fang Gang (l'équivalent du Scooby chez Buffy), de même que la rédemption basée sur notre rapport au monde et à nos prochains. Audacieusement, le bilan s'avère amer pour notre héros, malgré une période s'ouvrant avec le rencontre de Doyle qui offre à Angel une place en ce monde et un but à atteindre..
Au fur et à mesure du récit, malgré les succès ponctuels, Angel aura constaté à quel point le Mal règne sur le monde des humains via W&H ou le démon, jusqu'à peut-être remettre en cause sa propre de rédemption. Jusqu'à sa relation avec Buffy qui s'est vue altérer. Quel est le sens de sa croisade dans un monde aussi noir, auquel il demeure si étranger ? Comme toujours Kate exprime son rapport à l'humanité, particulièrement amer ici. On n'a jamais été aussi proche de la rupture. Vocah s'efforce subtilement de détruire les ultimes liens donnant du sens à la survie d'Angel (Cordy et Wes, les oracles, locaux d'Angel Investigations),. En ce sens il apparaît comme l'antithèse parfaite d'Angel et de son action, la création la plus perverse et aboutie de W&H... avant Darla (remarquable cliffhanger).
Le manuscrit apparaît dès lors comme un précieux viatique, comme une lumière au bout du tunnel : non seulement la rédemption mais aussi la retour à l'humanité, avec ce que cela implique pour la relation avec Buffy. Mais finalement c'est en lui qu'Angel trouve les forces de poursuivre son comabt, tout comme Buffy lors du duel avec Angelus en fin de saison 2. il trouve également la compassion d'épargner le toujours intéressant Lindsey. Un grand épisode, avec un parfait équilibre entre étude de caractère et spectaculaires scènes d'action.
Au fur et à mesure du récit, malgré les succès ponctuels, Angel aura constaté à quel point le Mal règne sur le monde des humains via W&H ou le démon, jusqu'à peut-être remettre en cause sa propre de rédemption. Jusqu'à sa relation avec Buffy qui s'est vue altérer. Quel est le sens de sa croisade dans un monde aussi noir, auquel il demeure si étranger ? Comme toujours Kate exprime son rapport à l'humanité, particulièrement amer ici. On n'a jamais été aussi proche de la rupture. Vocah s'efforce subtilement de détruire les ultimes liens donnant du sens à la survie d'Angel (Cordy et Wes, les oracles, locaux d'Angel Investigations),. En ce sens il apparaît comme l'antithèse parfaite d'Angel et de son action, la création la plus perverse et aboutie de W&H... avant Darla (remarquable cliffhanger).
Le manuscrit apparaît dès lors comme un précieux viatique, comme une lumière au bout du tunnel : non seulement la rédemption mais aussi la retour à l'humanité, avec ce que cela implique pour la relation avec Buffy. Mais finalement c'est en lui qu'Angel trouve les forces de poursuivre son comabt, tout comme Buffy lors du duel avec Angelus en fin de saison 2. il trouve également la compassion d'épargner le toujours intéressant Lindsey. Un grand épisode, avec un parfait équilibre entre étude de caractère et spectaculaires scènes d'action.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série ''Angel''
Eh bien merci pour ce bilan de la saison, Estuaire ! Plus prosaïquement, je dirais qu'à la différence de BTVS, qui a mis deux saisons à mon sens pour trouver sa vitesse de croisière (première étape avec School Hard, rubicon définitif avec Passion), Angel a trouvé son rythme rapidement, lorsque Wesley est arrivé. La première moitié de la saison ne m'a pas beaucoup convaincu, vu que les épisodes les plus intéressants étaient je trouve les crossovers (Spike et Buffy). Avec la deuxième moitié, les personnages ont été davantage étudiés, et les scénarios plus nerveux. Dommage toutefois que le côté réaliste mis en avant dans le pilote ait été mis à l'écart au profit des démons et d'un Fantastique omniprésent.
Trio central bien développé, opposition forte, sous-texte enrichi et pertinent, la saison 1 est globalement une réussite.
1. Bienvenue à Los Angeles (City of...) : ****
2. Angel fait équipe (Lonely Hearts) : **
3. La Pierre d'Amarra (In the Dark) : ****
4. L'Étrange Docteur Meltzer (I Fall to Pieces) : **
5. L'Appartement de Cordelia (Room With a View) : ***
6. Raisons et Sentiments (Sense and Sensitivity) : ***
7. Enterrement de vie de démon (The Bachelor Party) : **
8. Je ne t'oublierai jamais (I Will Remember You) : ****
9. Sacrifice héroïque (Hero) : **
10. Cadeaux d'adieu (Parting Gifts) : **
11. Rêves prémonitoires (Somnambulist) : ***
12. Grossesse express (Expecting) : ****
13. Guerre des sexes (She) : ***
14. Exorcisme (I've Got You Under My Skin) : ****
15. 1753 (The Prodigal) : ****
16. La Prison d'Angel (The Ring) : ****
17. Jeunesse éternelle (Eternity) : ****
18. Cinq sur cinq (Five By Five) : ****
19. Sanctuaire (Sanctuary) : **
20. Frères de sang (War Zone) : *
21. Force aveugle (Blind Date) : ****
22. Le Manuscrit (To Shanshu in Los Angeles) : ****
Moyenne : 3.14/4
Top 5 de la saison 1
1. Je ne t'oublierai jamais (je crois que c'est incontestable)
2. Cinq sur Cinq (Faith, ai-je besoin d'ajouter autre chose ?)
3. La pierre d'Amarra (Spikeshow !!)
4. Bienvenue à Los Angeles (Tout est déjà là)
5. Force aveugle (Spirale de dilemmes éthiques, c'est presque Housien)
Trio central bien développé, opposition forte, sous-texte enrichi et pertinent, la saison 1 est globalement une réussite.
1. Bienvenue à Los Angeles (City of...) : ****
2. Angel fait équipe (Lonely Hearts) : **
3. La Pierre d'Amarra (In the Dark) : ****
4. L'Étrange Docteur Meltzer (I Fall to Pieces) : **
5. L'Appartement de Cordelia (Room With a View) : ***
6. Raisons et Sentiments (Sense and Sensitivity) : ***
7. Enterrement de vie de démon (The Bachelor Party) : **
8. Je ne t'oublierai jamais (I Will Remember You) : ****
9. Sacrifice héroïque (Hero) : **
10. Cadeaux d'adieu (Parting Gifts) : **
11. Rêves prémonitoires (Somnambulist) : ***
12. Grossesse express (Expecting) : ****
13. Guerre des sexes (She) : ***
14. Exorcisme (I've Got You Under My Skin) : ****
15. 1753 (The Prodigal) : ****
16. La Prison d'Angel (The Ring) : ****
17. Jeunesse éternelle (Eternity) : ****
18. Cinq sur cinq (Five By Five) : ****
19. Sanctuaire (Sanctuary) : **
20. Frères de sang (War Zone) : *
21. Force aveugle (Blind Date) : ****
22. Le Manuscrit (To Shanshu in Los Angeles) : ****
Moyenne : 3.14/4
Top 5 de la saison 1
1. Je ne t'oublierai jamais (je crois que c'est incontestable)
2. Cinq sur Cinq (Faith, ai-je besoin d'ajouter autre chose ?)
3. La pierre d'Amarra (Spikeshow !!)
4. Bienvenue à Los Angeles (Tout est déjà là)
5. Force aveugle (Spirale de dilemmes éthiques, c'est presque Housien)
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série ''Angel''
De mon côté :
1) Je ne t'oublierai jamais
2) Le Manuscrit
3) Cinq sur cinq/Sanctuaire
4) Bienvenue à Los Angeles
5) Rêves prémonitoires
1) Je ne t'oublierai jamais
2) Le Manuscrit
3) Cinq sur cinq/Sanctuaire
4) Bienvenue à Los Angeles
5) Rêves prémonitoires
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série ''Angel''
Suite à discussion lors de la réunion, l'épisode où Cordy et Wes imitent Buffy et Angel est Fredless (3.05)
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série ''Angel''
Merci, Estuaire !
Dearesttara- Roi (Reine)
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Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
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