Série "Supernatural"

Vu un petit tiers de la saison 7 de SPN (7 épisodes sur 23). c’est plutôt une bonne surprise, surtout pour les épisodes individuels. Le départ de Cas laisse un vide que rien ne comblera, mais on lui doit une saveur nostalgique, en renouant avec un ton finalement très proche des premières saisons, pré Castiel. Des enquêtes solides, dopées à l’action et au suspense, mais aussi aux meurtres bien gore estampillés SPN (gros coup de cœur pour l’empalement sur fourchettes) . Les scénaristes font plutôt dans le classique éprouvé, même si quelques bonnes idées empêchent (partiellement) l’impression de déjà vu. La série a totalement intégré les épisodes décalés, sans être pour autant délirants. Les dialoguistes sont toujours en forme, de même qu’une mise en scène toujours au couteau (parfois au scalpel).Les guestings sont sympas, mais pas transcendants (hormis bien entendu pour James Marsters, toujours énorme). On ne se situe plus dans les sommets de l’Apocalypse mais SPN demeure parfaitement distrayant et entrainant.

Cela se gâte néanmoins dans les arcs narratifs, malgré une formidable mise en place dans le pilote de saison. L’histoire de l’ex monstrueuse de Sam, dont on n’avait jamais entendu parler ,est trop visiblement mise en place parce qu’il faut obligatoirement une tension entre les deux frères, c’est dans l’ADN de la série. Cela fait assez fabriqué, et d‘ailleurs cela se déballonne en un épisode, comme ça. On préfère comme arc les délires de Sam et de Lucifer (Pellegrino toujours en roue libre, génial), mais on les évacue prestement avec cet argument assez faiblard du pouce qui fait bobo. C’est gros comme une maison que l’on met surtout ça de pour le final. Globalement les fils rouges sont maniés à la truelle, mais heureusement restent assez secondaires. Les Léviathans sont cools, surtout pour proximité aux Envahisseurs de David Vincent et l’humour gore de leurs massacres (à table !), mais on sent qu’une saison suffira amplement à en faire le tour. Surtout je trouve que leur chef (à peine entraperçu, c’est vrai, manque de dimension. Il ne fera pas d’ombre au Roi de l’Enfer.

7.1 Les Léviathans ****
Bobby et les W sont en retrait avec une histoire d’artefact miraculeux hyperclassique, mais l’épisode rend un superbe hommage aux fabuleux personnages secondaires de la série (Cas, Lucifer, Crawley, Death).Tous ont au moins une scène croustillent et hilarante à défendre. Coup de cœur pour les délires divins de Castiel, Misha Collins sort une nouvelle fois le grand jeu, à l’instar des autres comédiens .Les différentes interactions entre personnages sont imaginatives et judicieuses. Un parfait exemple du cocktail d’humour et d’horreur caractérisant SPN. On comprend d‘emblée que les Léviathans sont de joyeux convives. L’attente du retour de Castiel débute.

7.2 Marée noire ***
Episode fort gouleyant centré sur les nouveaux arrivants, leurs pouvoirs festifs, leur psychologie de la panse bien garnie, leur humour à froid de l’effroi, Pas mal de convergence avec les Envahisseurs, c’est assez amusant. On retrouve l’art de SPN pour la résurgence d’anciens personnages. Bobby et son shérif forment un duo épatant. Les hallucinations lucifériennes sont une géniale idée de scénariste, ou comment préserver envers et contre tout un personnage secondaire en or massif.


7.3 Amour de jeunesse *
Les épisodes entrelardés de flashback sur la jeunesse des W me barbent toujours copieux, celui-ci ne fait pas exception à la règle. Ennuyeux et gnan gnan (le jeune acteur est nul). En plus le monstre n’est vraiment pas terrible (des griffes, super) et on a l’impression d’avoir déjà vu tout dans Heart, en nettement mieux. D’ailleurs Emmanuelle Vaugier accomplissait une performance autrement marquante que celle de Jewel Staite, qui ne force guère son talent, même si les Gaters seront contents. Le scénaristes veulent à marche forcée créer une tension entre les W, c’est la seule justification de cette manip assez lourde. Joli clin d’œil à Kill Bill.


7.4 Osiris ***
Rigolo de voir Osiris après une ancien des Gates. Les dieux païens de SPN, mégalo, décalés et sanguinaires, me font toujours rire et cela marche encoreici.une jolie variation mythologique, même si le scénario se centre trop sur le procès. L’acteur jouant Osiris est vraiment bon, de quoi excuser quelques faiblesses de l’intrigue, comme le énième artefact miraculeux. Pas mal de bonnes références dans les dialogues. Christime et Cujo, bien vu. Seul regret, Jo est un peu effacée, mais c’est logique puisqu’il ne s’agit que de son esprit désincarné.

7.5 Ma sorcière bien-aimée ***
Le scénario est un peu léger et s’appuie trop sur les mises à mort rigolotes(mention spéciale au plante clous). Revoir les anciens de BTVS fait bien plaisir, mais si Marsters crève l’écran dans un rôle lui allant comme un gant, Charisma ne casse pas des briques, il faut bien le dire. J’aime bien le tueur envoyé par les Léviathans,il est vraiment cool. Un épisode plaisant, mais manquant un peu d’enjeu. Je préférais le sorcier joueur de poker et jouant des années de vie. Bon, à quand SMG dans Superntural ?

7.6 Copie conforme **
En soit l’épisode est efficace maison a vraiment trop l’impression d’avoir déjà vu tout ça. : les changeurs de formes, le commissariat attaqué… Une fois dissipée la surprise bien menée de la scène initiale, le reste suit assez mécaniquement. Cependant on se régale durant les faces à face bien gores entre Bobby (bien mis en valeur ici) et le tueur cool qui en prend bien sa gueule. Le coup du savon est un peu gros, mais après tout, pourquoi pas. Pas contre on a déjà du renoncer à Cas, à la maison de Bobby, maintenant c’est à l’Impala de prendre la tangente, cela commence à faire beaucoup. La séparation finale c’est du bois dont fait les pipeaux.

7.7 Les mentalistes ****
On retrouve les os brulés, l’énigme à élucider, le sel, le métal… Un retour aux sources de la première époque de la série, comme un goût de madeleine ma fois bien agréable, avec un scénario bien troussé. J’adore quand SPN explore le folklore de l’Amérique profonde et l’on se régale avec ce portrait à la fois complice et amusé de la localité bien réelle de Lily Dale, ses voyants et autres psychiques, ses légendes locales les sœurs Fox. Entre le Humbug et le Clyde Bruckman's Final Repose des X-Files. Un vrai coup de coeur pour la rencontre féminine du jour !

Vu sept épisodes de plus. Fort heureusement la saison ne prolonge l’arc inutile d’Amy Pond (décidément le Docteur perce aux USA) pour se centrer sur des Léviathans passant au premier plan. Malheureusement ceci déçoivent quelque peu car leur fil rouge ne développe/dévoile pas assez leur conspiration. On ne cesse ne nous répéter qu’ils sont tous puissants, qu’ils sont partout, qu’ils ont un super plan etc. Alors qu’en fait tout se déroule àp eu près comme d’habitude pour les W. Les auteurs jouent trop la carte de la pure évocation, cela en devient frustrant à la longue. Quand il s’agissait du conflit angélique entre Castiel et Raphael, on pouvait comprendre. Là cela se déroule sur notre Terre.

Je n’accroche pas non plus au Big Bad trop froid et sans humour. Je comprends que les auteurs aient voulu réaliser une satire de la voracité et du mode de vie américains mais cela tire un peu à la ligne (c’était plus fun avec les Cavaliers). Et puis SPN est victime de son succès, elle nous a tellement régalés en Big Bad d’anthologie (Azazel, Lucifer, Crawley, les deux Hell Girls) que dès qu’elle est un tantinet en dessous, cela se voit. Par ailleurs autant je comprends que Castiel soit devenu trop puissant pour rester durablement gérable par les scénaristes, autant je ne vois pas du tout ce que la mort du Bob apporte, ce qui la justifie autrement que par la nécessité d’avoir quelque chose à raconter. On verra par la suite, pour l’instant je suis sceptique et Bobby me manque déjà terriblement.

Au niveau des loners, la qualité se maintient, avec toujours une bande son metal/rock de folie, un grand sens du visuel, des réparties d’enfer, du guesting performant. SPN demeure sans problème nettement plus distrayante que WH13, Eureka, Haven ou Fringe. Je regrette cependant une certaine répétitivité du cocktail Humour/Gore. La formule fonctionne du feu de Dieu mais j’aimerais bien un épisode d’épouvante pure et dure, comme on en a eu dans le passé. D’ailleurs parfois sans recours au Fantastique. La saison demeure tout à fait plaisante mais on se fait doucement à l’idée qu’elle ne sera décidément pas la meilleure de la série. Ceci-dit je compte toujours beaucoup sur le retour de Lucifer.


7.8 Le philtre d'amour ****
Retour parfaitement négocié pour la pétulante et irrésistible Becky, l’Agent Harrison de SPN(Emily Berkins est toujours géniale). En fait l’épisode reprend avec succès l’excellente idée du Superstar de Buffy où Jonathan déforme pareillement le réel (jusqu’à installer un générique spécial !). Outre l’humour de la situation, le dévoilement du dessous des cartes s’effectue avec habileté. Au beau milieu de ces histoires de Léviathan cela fait bien plaisir de retrouver les emblématiques démons des carrefours, sans même parler de l’apparition royale du Boss. En plus on se demande en pointillé si les W ne vont pas nous butter la Becky, ils ne sont pas Buffy. Avec eux c’est 1000 problèmes, une seule solution, immuable.

7.9 Le Diable du New Jersey ***
Evidemment les amateurs des X-Files apprécieront de retrouver une nouvelle version de ce folklore américain. J’ai vivement apprécié l’humour stone des junkies (grand numéro de Jensen) et les twists successifs du scénario. On part dans une traque en forêt puis on percute les Léviathans et puis on rencontre leur Boss et puis le Bob est touché... Remarquable effet d’élargissement. Par contre Dick, je n’accroche pas, je préfère les stand-ups de Lucifer et Crawley. Et puis niveau Gore, les auteurs y vont à fond la bidoche, c’est la vraie régalade. Superbe autopsie que n’aurais pas renié Scully.

7.10 Aux portes de la Mort *
Bon on avait déjà eu un épisode onirique explorant le passé et la psyché de Dean Cette fois c’est Bobby qui s’y colle mais l’impression de redite demeure. Les deux récits fonctionnent de manière très similaire. On ne peut imaginer que cela pour cela que l’on nous tue Bobby, pitié. Même si son interprète est plutôt bon, le Reaper manque d’originalité, on aurait préféré retrouver la charmante Tessa. On en apprend plus sur la biographie tourmentée du père adoptif des W, mais cela n’apporte pas grand chose finalement, ce n’est pas lié à son parcours de Chasseur. Cela fait plaisir de revoir Rufus et l’épatant Jim Beaver sort le grand jeu, mais sa performance ne fait qu’exacerber l’impression de gâchis. On ne tue pas Bobby.

7.11 Les Vetâlas **
Episode solide et classique. Les deux ogresses ne cassent pas des briques niveau pouvoir et originalités, mais elles bénéficient de bonnes réparties. L’actrice blonde s’en sort vraiment bien en garce arrogante qu’on prend plaisir à voir crever. Excellent guesting du surdoué Ian Tracey, le diabolique Adam Worth de Sanctuary, dommage qu’on ne le voit pas davantage. Par contre toute la relation entre l’adolescente et Dean plombe l’épisode, tout cela est hautement téléphoné et prévisible, à la réplique près. La jeune actrice est douée, mais le personnage manque vraiment de dimension.

7.12 Les Incorruptibles **
Dans la série, « retrouvez les figures des X-Files dans Supernatural », l’opus frappe fort avec Nicholas Lea/Alex Krycek en personne. On ne va pas nier que c’est la totale éclate, même si on aurait préférer le voir jouer le tueur impitoyable, comme au bon vieux temps. Malheureusement le scénario ne va pas au-delà d’un pitch prometteur (les W et Ness en Chasseur), qu’il ne sait pas exploiter. La personnalité de Ness n’est qu’effleurée. On ne ressent pas l’ambiance de l’époque car l’on s’en tient aux décors et costumes, rien à voir avec le Travelers des X-Files, autrement plus ambitieux et abouti. Pas mal de bonnes vannes référencées sur le voyage temporel et un dieu païen plus complexe qu’à l’ordinaire. Bon, Duchovny c’est pour quand ?

7.13 Les Amazones ****
Sympa l’idée d’une fille de Dean à la démence homicide, cela rappelle le Dixième Docteur et sa blonde enfant. J’ai aussi bien aimé Sam la flinguant à bout portant, tranquille. Winchesters forever. L’adaptation de la légende des Amazones à l’univers SPN est très astucieuse, décidément la mythologie représente un inépuisable filon pour la série. Encore une fois on y va de la vanne référencée (Wonder Woman, la Boss au look de Xéna) et du bon Gore qui tache copieux. Mutilons mes bons, mutilons. Le pinacle demeure l’un des meilleurs guestings de toute la série, avec Harry Groener, le Maire de Sunnydale en personne, l’une de mes idoles absolues en matière de Big Bad.

7.14 La ménagerie enchantée ***
Encore une fois on a un excellent cocktail humour/gore (très bon la corne de la licorne), mais on en a eu déjà pas mal à ce point de la saison et on aimerait un épisode qui fasse vraiment peur,maintenant. Ca crève pas mal tout de même, merci. On rigole beaucoup, notamment avec les fameux clowns de Sam, très mode Jocker. Les artistes de la série sont en grande forme. L’idée du scénario n’est pas très originale mais reste bien mise en place, avec un suspense bien amené sur la personnalité du coupable. Légère nostalgie, cela aurait bien pu être un coup du Trickster, tout ça .Bien son genre.

7.15 Invocations ****
Excellente idée que celle développée dans cet épisode reprenant la figure hyperclassique de la possession démoniaque (les racines de SPN), mais sous un angle agréablement novateur et surprenant. Personnellement je n’avais rien vu venir, le scénario ménage vraiment bien ses effets. On apprécie de retrouver cette fois un épisode vraiment intense et effrayant, où l’humour reste à la marge, en alternance avec le ton plutôt rigolard de la saison. La proximité avec le ton MillenniuM apporte une vraie valeur ajoutée. Cela valait le coup d’attendre, Mark Pellegrino nous régale d’un superbe Lucifer, son numéro à la Randall and Hopkirk (Deceased) est totalement irrésistible.

7.16 Un parfum d'antan **
L’épisode n’est certes pas ennuyeux mais il synthétise les limites de la saison. On y retrouve cet humour gore ou distancié (Black Swan dans SPN...) devenu le moteur quasi unique de SPN, de manière d’autant plus évidente que le scénario apparaît vraiment minimaliste. La série de petits sketchs drolatiques autour des artefacts maudits (genre The Lost Room vu depuis le côté obscur) divertit mais ne constitue pas une histoire. De même pour le duo de Léviathans, l’accumulation de gags (le plus souvent réussis) tient lieu de récit. Parallèlement on ne sait toujours rien du grand plan dont on rabat sans cesse les oreilles. Lucifer est hélas mis de côté. On procède encore une fois par évocation elliptique, au lieu de bâtir véritablement une histoire.

7.17 La mémoire dans la peau ****
Ah, on parvient au dernier tiers de la saison 7 et celle-ci se décide enfin à entrer dans le dur. L’épisode apparaît remarquablement dense, avec un scénario particulièrement riche en suspense et rebondissements. On renoue avec les meilleures heures de SPN, ainsi qu’avec son cocktail idéalement dosé d’action, d’humour et d’horreur. Cette impression est renforcée avec diverses retrouvailles marquantes (démons, esprits, Castiel, l’increvable Meg), j’ai beaucoup aimé qu’à côté de l’intrigue principale, les auteurs arrivent en plus à installer une Chasse convaincante, le scénario optimise décidément chaque minute. L’arc Lucifer arrive peut être à son terme, mais Pellegrino assure un ultime spectacle. On aurait apprécié une scène entre lui et un Misha Collins toujours grandiose, mais bon, tant pis. C’est tout de même bien cruel de nous retirer Castiel dès son retour (j’avoue que le revoir en trench coat m’a ému) mais nous savons bien que ce n’est qu’un au revoir.

7.18 Le Shojo *
Opus décevant, qui n’a d’autre mérite qu’annoncer le retour du Bob (cette saison est peuplée d’allers et retours) et de nous présenter un monstre japonais. C’est toujours agréable de découvrir d’autres folklores et les effets à la The Grudge sont plutôt bien vus (plus référencé que SPN c’est impossible).Par contre l’histoire est ultra prévisible et d’un tempo vraiment lent. Le retour de Garth le Chasseur crispant mais rigolo ne s’imposait pas. L’interprète est doué mais le personnage reste anodin. Surtout l’intrigue gâche sa grande idée, un monstre visible que si l’on est ivre. Cela demeure un truc, alors qu’il aurait fallu tout structurer là dessus. Pas grand-chose à se mettre sous la dent et on a envie que le combat final débute contre ces Léviathans qui sont partout mais que l’on ne voit jamais.

7.19 Le Manoir de Van Ness ****
L’épisode nous propose une très astucieuse histoire de maison hantée, sachant allier tous les meilleurs ingrédients du genre à une véritable originalité apporté par la découverte de l’autre côté du miroir. Outre le plaisir de retrouver Bobby tel qu’en lui même et remontant sur le ring, le procédé nous vaut une découverte captivante et imaginative du monde des fantômes, ses codes, ses étrangetés, ses interactions avec le nôtre. Cela demeure également parfaitement cohérent avec ce que SPN nous a raconté jusqu’ici sur le sujet. L’ambrine est angoissante à souhait, grâce à la mise en scène et à l’imposant décor du manoir. Joli casting avec Jamie Luner, fonctionnant parfaitement avec Jim Beaver. Annie est épatante, difficile de ne pas songer à Ellen.

7.20 Soleil vert ****
D’habitude les histoires Cyber hyper balisées, génies de l’informatique et tout le toutim ne me passionnent pas. D’ailleurs, dans le déroulement des évènements celle-ci ne s’extraie guère du lot. Mais les auteurs ont l’excellente idée de centrer le récit sur la personnalité de Charlie, hackeuse pétillante et pleine de vie, et Geekette passionnée de SF et Fantastique. Soleil Vert devient vite le portait de cette jeune fille ayant passé sa vie dans des univers virtuels de tous genres, de Wonder Woman à Star Wars en passant par Indiana Jones, qui s’est choisie Hermione Granger comme guide de vie et qui se retrouve soudainement au seuil de la Grande Aventure. La charmante et talentueuse Felicia Day (Vi chez Buffy et l’une des reines du Geekland) apporte une étonnante véracité à sa craquante héroïne, nous sommes conquis. D’autant qu’elle nous quitte en accomplissant à la perfection le salut vulcain ( ) Charlie nous touche autrement plus que l’Invisigoth des X-Files ! Par ailleurs la réalisation se montre hyper inventive et nerveuse, et l’accumulation des références (à commencer par Soylent Green) n’alourdit en rien des dialogues sonnant toujours justes. Débute l’attente impatiente du retour de Charlie dans SPN.

7.21 La Parole de Dieu ***
A l’instar des XF, SPN nous fait le coup de la Tablette des Origines, mais pas de blabla mystique ici. On a une recette envoyée par Dieu pour équarrir les Léviathans. Clair et net, on est dans SPN. Après des débuts assez fracassants, les évènements se succèdent de manière efficace mais très prévisible. l’épisode demeure néanmoins appréciable car il complète le panorama de l’univers de la série en ce début du crépuscule de la saison. Cela concerne Meg mais surtout les Anges, absents depuis le massacre initial. L’ensemble résulte étonnamment poignant et tragique. On regrette cependant que SPN cède au piège de la perpétuation par la surenchère, en rendant les Anges impuissants face aux Léviathans. Misha se montre une nouvelle fois inouï dans cette nouvelle version de son inépuisable personnage, mais voir Castiel ainsi diminué reste frustrant. On espère son complet retour pour le final.


7.22 L'arme fatale ***
Le coup du mélange des trois sangs permettant l’entrée en scène de tous les joueurs est un peu trop tiré à la ligne, mais il fonctionne néanmoins. Le piège tendu parle Vampire Alpha se voit venir à des kilomètres, mais lui-même réalise une fort belle prestation, en troisième force. Le comédien est toujours épatant et l’Alpha reste bien le Vampire le plus intéressant (et durable) de la série. Et puis lancer «A la saison prochaine !» aux W est assez classe. Cela fait plaisir de retrouver ce bon Crawley et ses plans tordus. Le renard a attendu toute la saison en comptant les points. Son entrée en lice promet pour la conclusion. .Sans être exceptionnel, l’épisode demeure agréablement intense et remplit son office en introduisant efficacement le final de saison.

7.23 L'assaut final ****
Pour simple que soit le plan des W, l’épisode final parvient à le narrer de manière épique, tout en concluant les différents récits de la saison. L’ensemble tient parfaitement la route, même si ne pouvant évidemment pas rivaliser avec l’Apocalypse ou le mano a mano avec Azazel. Tous les personnages sont là et utilisés à leur meilleur, même si jusqu’au bout je n’aurai pas accroché à Dick et à ses costards. C’est un peu l’Adam de SPN, tout de même. Ceci-dit la scène du conseil des Léviathans est croustillante à souhait. A côté de l’intrigue principale, on trouve plusieurs moments purement SPN (le départ de Bobby, les retrouvailles avec L’impala),qui toucheront les fans au cœur. Le cliffhanger de rigueur est très réussi, Sam a du pain sur la planche ! Ainsi s’achève cette saison, certes moins marquante que les précédentes, mais qui aura le plus souvent su maintenir l’intérêt du spectateur.