Romans de SF

J'ouvre un topic sur les romans de SF, passion récente pour moi qui n'avait depuis toujours qu'un seul livre de ce genre, "Les mutants sonnent le glas".

"Hypérion" de Dan Simmons, 1992 (que m'a conseillé Estuaire). §§§§

Hypérion est une planète où se retrouvent sept personnes qui vont entreprendre un pélérinage contre les grinches. Dans ce monde futur où plusieurs planètes sont habitées, on parle de "Nouveau Vatican". Il y a un prêtre le père Hoyt, qui lit à ses camarades dont un templier deux carnets récits de voyage d'un autre prêtre parti à la recherche d'une civilisation sous développée, sur Hypérion, des sortes de pygmées mongoliens.
Le roman que je n'ai pas terminé et qui se poursuit par un "Hypérion 2" déjà acheté n'est pas de la SF déjà vue ou lue ou vue en séries ou films habituellement.
En effet, loin des navettes spatiales de "Enterprise" ou de la porte des étoiles de "Stargate", on découvre ici des décors parfois assez miséreux. Les pélerins se déplacent sur une sorte de grand radeau. Les personnages sont trés fouillés. Ayant dû commander "Hypérion 1", et trouvé avant le 2, j'ai commencé à la lire la suite (en partie) avant de revenir au début.
Dan Simmons fait de la SF originale et c'est assez passionnant.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]


Richard Bessières - Les mutants sonnent le glas, 1981 §§

Roman facile à lire car c'est écrit gros et pas très long, paru chez Fleuve Noir, l'histoire ressemble à "Soleil vert" et "L'âge de cristal". La surpopulation fait que les gens de 65 ans doivent mourir et se rendre dans un lieu pour l'exécution. Le père du héros a 65 ans et l'histoire raconte la désobeissance à cette loi. Là, il s'agit de SF traditionnelle sans surprise.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Enfin, avant de lire "Le cycle des Robots de Asimov et "Le monde des Non A " de Van Voght (Je vois depuis des années ces deux auteurs au rayon SF des libraires), j'ai acheté chez France Loisirs un livre de Michael Moorcock "Le cycle du guerrier de Mars" qui normalement se prolonge avec deux suites. A France loisirs, on trouve les DVD Koba films avant leur sortie dans le commerce, mais en contrepartie il faut acheter 4 livres par an, désormais en piochant dans la SF cela ne sera plus un casse tête de prendre un livre.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Critique dès que j'ai lu le livre.

Content qu'hépérion teplaise, car ils 'agit vraiment del'und es sommets du genre. Attention, ces deux parties ne forment que le premier volume du Cycle des Cantos d'Hypérion, qui se prolonge par La Chute d'Hypérion, Endymion et enfin L'Éveil d'Endymion, tous à peu près aussi épais. Tu n'as pas fini de te régaler avec Tau Ceti central et le Gritche !

Apropos du thème des guerrier de mars, Disney prépare l'adaptation du John Carter d'Edgar Rice Burroughs; à suivre. Le bouquin de Moorcock n'est pas mon préféré de l'auteur (je préfère Elric et Hawkmoon) mais il se découvre avec plaisir.

PERRY RHODAN
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Le plus grande saga au monde depuis 1961.
277 livres traduits en français.
Tous lus...
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Un roman aussi bien sci-fi que fantastique : 'The Midwich Cuckoos', le roman ayant donné de l'inspiration pour le film Le village des damnés (1960, Wolf Rilla) ainsi qu'à la version de John Carpenter (1995) et une 'suite' au premier film 'Children of the Damned' (1963, avec Ian Hendry).

Le livre contrairement aux films nous dévoile l'histoire de plusieurs enfants (une soixantaine) qui arrivent mystérieusement dans un village. Des gens s'évanouissent pendant un moment et des femmes se retrouvent, suite à leur réveil, enceintes. Ces enfants auront des pouvoirs (lire dans les esprits) et de nombreuses personnes trouveront la mort dans le village.

L'histoire du roman est expliquée dans le commentaire du film de Wolf Rilla ainsi que sur Internet où j'avais mené une petite enquête.

Déjà fan des films (mais la version moderne de Carpenter perd du charme de l'époque), j'ai aimé ces informations sur le roman (à savoir qu'il y a plus de danger, les enfants n'étant que 12 dans le film de Rilla et 9 chez Carpenter).
Une version audiobook existe aussi et est en pré-commande sur Amazon.co.uk.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Pour moi, un excellent roman de SF ! Ah, Eléa et Païkan

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

De Barjavel, j'ai lu "Le voyageur imprudent" que l'on m'avait prêté, et j'ai acheté et lu "Ravage".

Je ne sais pas si Estuaire, Philo, Joris et Evelyne penseront comme moi, mais la couverture d'un livre de SF est importante. Je viens d'acheter celui là sur la promesse de la simple couv' (et ayant lu un article sur l'auteur quand même)

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

"Le scarabée dans la fourmilière" de Arcadi Strougadski. Avec son frère, il écrivait dans les années 60 des romans de SF mais le Kremin les interdisit en 1969. Ils circulaient ensuite sous le manteau.

Je suis comme toi, Patricks. La couverture donne un avant-gout de l'aventure qui nous attend. Non pas uniquement un simple résumé de l'histoire d'ensemble au dos.
D'ailleurs, ce qui me motive dans la version audiobook (lecture sur CD) de THE MIDWICH CUCKOOS, c'est la couverture (de la boîte) qui fait référence comme par hasard au film, avec les yeux illuminés des enfants alors que dans le roman, uniquement leur pouvoir est mentionné, non des 'yeux lumineux' etc. Les autres couvertures, cette fois-ci du roman seul, sont moins bien réussies, je trouve. (vous pouvez en juger ici: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Couverture édition audiobook : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

D'accord avec Evelyne : La Nuit des temps est une monumentale baffe émotionnelle. La SF est importante mais est davantage un prétexte pour décrire un monde dystopique terriblement semblable au nôtre ainsi qu'une déchirante histoire d'amour entre deux êtres parfaits. Et qui comme Tristan et Isolde, connaîtront une histoire épique. C'est un des romans les plus saisissants que j'ai lu ! Content que tu le mentionnes Evy !

De rien Dear !

D'accord avec toi, Joris et aussi avec toi, Patricks, pour la couverture ; c'est le premier contact avec le livre et ça a de l'importance.

Tout à fait d'accord !

Le premier livre de SF qui soit entré dans la maison a été acheté par ma mère à un facteur pour une bonne oeuvre durant l'été 1972 en vacances. Ma mère et ma grand mère l'ont lu et trouvé abracadabrant. Curieusement, j'ai toujours gardé ce livre, édité par "Solidarité par le livre". Tant d'années après, devenu fan de SF, je vais le lire.
Je croyais que c'était un livre rare et d'une édition confidentielle, mais j'ai découvert sur la toile qu'il est facile à trouver d'occasion.
"Le drame de l'an 3000" de Aimé Blanc. L'auteur est même cité par Wikipédia comme grand auteur de SF français.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Très 'futuriste' pour l'époque, je ne savais pas qu'ils visaient jusqu'aux années 3000...
Ca parle de cette époque ou bien de drames qui vont amener à des catastrophes à cette période ?

Je ne l'ai jamais lu Joris. Je te dirai cela une fois fait.

Joris a écrit:Très 'futuriste' pour l'époque, je ne savais pas qu'ils visaient jusqu'aux années 3000...

Pas forcément. H.G.Wells a écrit en 1895 La Machine à explorer le temps et il allait.... jusqu'en l'an 802701 !!! Alors, les années 3000 à côté...

Il vaut mieux prévoir large. Le livre des frères Strougatski "Le scarabée dans la fourmilière" se passe en ... 1978. Evidemment écrit très longtemps avant.

Et dans Hypérion de Dan Simmons qui donne naissance à un cycle, il y a des atrocités à la fin du XXe siècle (écrit en 1989, déjà "impossible" !)

Un fait toujours amusant et absolument délirant c'est les idées que ce sont fait les hommes (dans les temps modernes) sur l'an 2000 avec les voitures volantes, monde tout droit sorti de Star Wars.
On avait été cette année ce sujet, avec des extraits montrant le 'futur' venant d'un film de 1977-78 (je ne me souviens plus du titre, mais c'est un film rare, peu connu) montrant une cité sous un dôme de glasse et des bébés éprouvettes, un truc comme ça, naissent et tous les hommes de cette cité 'futuriste' doivent être tués une fois l'âge de 30 ans ( ) : la société n'acceptant pas de vieillir. Et après, l'un de ces hommes va découvrir (lors d'un périple, après avoir quitté cette cité) notre monde (il se trouve que leur monde est sous terre) qui lui a changé...Comme par magie, ils se trouvent aux USA où les grands monuments sont miraculeusement intacts, ne serait-ce que la végétation a poussé (On avait parlé aussi de cette exaggération par rapport aux USA comme 'meilleure nation au monde', les 'conquérants' car le personnage principal du film ainsi qu'une femme de la cité qu'il a rencontré durant le voyage réalisent tous deux les bonheurs de notre vie, enfin à vrai dire 'la fierté que les américains ont par rapport à leur patrimoine, histoire').
Juste pour montrer que les visions et réflexions de certains hommes sur futur ont complétement été invraissembles.
(Mais c'est un sujet passionant!).

L'année en elle-même n'est pas importante. Qui sait si le monde qu'ils ont décrit ne sera pas le nôtre dans une centaine d'années ! Mettre une date proche pour situer une dystopie permet de pousser un cri d'alarme : mobilisons-nous rapidement pour éviter un tel monde avant qu'il soit trop tard. Les tares de notre société actuelle et les clivages de notre société inégalitaire, décrits dans Le Prisonnier avaient déjà été anticipés dans le Métropolis de Fritz Lang (1927). Il n'y a pas grande différence entre le monde imaginé par Lang, et ses villes surpeuplées, et le nôtre à l'heure actuelle. Pas étonnant qu'il soit considéré comme le vrai film fondateur de la SF cinématographique... il est si... réel !

Le film que tu cites,Joris,est peut-etre "L'age de cristal" qui date plus ou moins de 77 et qui avait été diffusé dans l'émission "L'Avenir du Futur" je crois.Il me semble qu'une série en avait été dérivée.

Ce qui est marrant c'est de relire les revues de vulgarisation scientifique des 50's comme "Science et Vie" ou "Mécanique populaire",qui prévoyaient qu'en l'an 2000 chacun disposerait d'un hélico perso,de mousse à raser faisant office de rasoir (ça j'adorerai) ou de vaisselle fondant au lavage;sans compter les voitures nucléaires présentées dans les show-rooms de Chrysler ,GM et Ford...

"Métropolis" est une merveille esthétique,j'avais vu au ciné la version colorisée reconstruite par Georgio Moroder vers 1985 et il y a peu Arte a présenté une version "intégrale" (director's cut avant le mot!) grace à des bobines retrouvées en Russie.

Nino Ferrer chantait sur l'album "Métronomie" en 1971 "L'an 2000" (qu'il n'a malheureusement pas vu); vision futuriste. Dans les années 60 ou 70, Leny Escudéro lui chantait "L'an 3000".

On se marre en voyant des télé poche ou des articles de magazines des années 60 70 avec cette vision "Le cinquième élément" de l'an 2000.

Le thème d'une vie future où il faille mourir jeune (65 ans en l'occurrence ) se retrouve dans "Les mutans sonnent le glas" de Richard Bessières. Cela me désole que ce roman, le seul que j'avais acheté en SF, ne soit pas un "classique" Il n'est même pas répertorié sur wikipédia où l'on trouve en revanche l'improbable Aimé Blanc "le drame de l'an 3000". Et il n'est plus édité.

Dearesttara a écrit:L'année en elle-même n'est pas importante. Qui sait si le monde qu'ils ont décrit ne sera pas le nôtre dans une centaine d'années ! Mettre une date proche pour situer une dystopie permet de pousser un cri d'alarme : mobilisons-nous rapidement pour éviter un tel monde avant qu'il soit trop tard. Les tares de notre société actuelle et les clivages de notre société inégalitaire, décrits dans Le Prisonnier avaient déjà été anticipés dans le Métropolis de Fritz Lang (1927). Il n'y a pas grande différence entre le monde imaginé par Lang, et ses villes surpeuplées, et le nôtre à l'heure actuelle. Pas étonnant qu'il soit considéré comme le vrai film fondateur de la SF cinématographique... il est si... réel !

Pour certains comme moi, ça l'est. C'est plus 'précis' car on voit comment telle période est perçue. J'aime bien avoir des 'réponses' et non pas rester dans le vague.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Le scarabée dans la fourmilière §

Malgré une couverture prometteuse, ce roman russe est décevant. L'enquête que mène le héros pour le Comcone (On devine que c'est le Kremlin du futur) consiste à retrouver un disparu. Le héros, Maxime Kammerer, un "progresseur" (sorte d'agent spécial) doit retrouver un certain Abalkine. Sur une planète amie se trouvent une race de chiens aliens intelligents, les céphalards. Ils parlent et participent à l'intrigue. Mais le récit ne décolle jamais, l'écriture est empesée. On croirait l'enquête d'un agent du KGB sur un dissident.
Venant de terminer le T1 de "Hypérion", le contraste est saisissant. Bien que les frères Strougatski soient considérés comme des auteurs valables, je déconseille ce livre peu passionnant. A mon avis, dans le genre SF, du moins lorsque l'on débute, il faut être un peu conseillé car il y a beaucoup de production mais tout n'est pas bon.

Quelques liens intéressants à propos de la SF soviétique
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

J'ai découvert l'existence d'une revue littéraire de SF rappelant "Fiction" que les amateurs connaissent et qui n'existe plus depuis très longtemps.
Il s'agit de "Galaxies".
Mais avant de m'abonner, ou d'acheter, je voudrais demander aux fans de SF, Estuaire, Cetp65, Numfar et autres s'ils connaissent et si c'est bien.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Non, je ne connais pas. Mais la FNAC commercialise parfois ce type de revues, tu pourrais ainsi y jeter un coup d'oeil. Pas sûr qu'elle soit en kiosque.

Jamais entendu parler ! Désolé.

Le cycle du guerrier de Mars (1965) de Michael Moorcock §§§§

Superbe roman mélangeant SF, voyage temporel, héroïc fantasy. Un homme lors d'une expérience scientifique est projeté sur la planète Mars il y a des millions d'années, à l'époque où sur Terre il y avait des dinosaures.
Michael Kane, le héros, tombe amoureux de la princesse Shizala. Le peuple martien est attaqué par des géants bleus, les argzoon.
Ce n'est pas une histoire "cérébrale" comme "le bâton dans la fourmillière" mais des aventures distrayantes. La fin cependant déçoit puisque fiancé à Shizala, Kane est ramené chez lui à son époque par ses collaborateurs qui ont cru bien faire.
Malgré la similitude de thème avec "Code Quantum", j'ai plutôt pensé en le lisant à des films comme "Jason et les argonautes".

Le cycle des robots, T1, Les robots, de Isaac Asimov §§§§

Cet ouvrage présente un futur où les robots, construits aux Etats Unis par une compagnie appelée US Robots, provoquent un certain nombre de désordres. Bien qu'écrit en 1950, c'est un livre tout à fait actuel et plein de suspense.

Dans un premier temps, nous sommes confrontés à Robbie, qui remplace pour une petite fille, Gloria Weston le chien ou l'animal familier en général. Robbie a été acheté par les parents de Gloria mais il éprouve de l'affection pour la petite fille.
Les parents s'affolent, vendent le robot et tentent de faire oublier Robbie à leur fille, mais en vain. Le robot la sauvera de la mort lors de la visite d'une usine et elle le gardera jusqu'à l'âge de 15 ans.

Nous nous retrouvons ensuite sur Mercure. Deux savants sont à la merci de la "bêtise" d'un robot qui manque les faire rôtir par le soleil. Ils ne peuvent tenir que 20 minutes au soleil dans leurs combinaisons. S'ils s'avancent trop sur la face ensoleillée de Mercure, ils ne pourront faire machine arrière et mettent leurs vies à la merci du robot dont la première loi est de sauver les humains.

Nous trouvons ensuite d'autres robots inquiétants, comme Cuttie, qui décrète qu'il est plus intelligent et fort que les hommes, et abandonne l'exploitation du minerai de fer pour servir une sorte de Dieu, un "maître", emprisonnant par la même deux savants et refusant de croire qu'il a été créé par l'homme. Puis Nestor 10, auquel on a fait oublier la première loi, "le robot ne peut pas porter atteinte à un être humain". Le fameux Nestor 10 se camoufle parmi 63 robots. 62 sont normaux et un une arme mortelle. Une femme, une scientifique, réussira à être plus maligne que lui.

Un roman formidable qui dut sans doute servir de référence à Philip Levene avant d'écrire "Les cybernautes".

L'un des grands Classiques de la SF. Asimov (qui a aussi écrit des énigmes policières)va se régaler avec les jeux logiques issus de ses Trois Lois de la Robotique.

Tu en as déjà parlé la page d'avant.

Je ne l'avais pas lu, quand j'en ai parlé la page d'avant. Là, j'ai fait une petite critique.