Série et films "The X Files" - Partie 2
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Re: Série et films "The X Files" - Partie 2
Voici 40 ans que les femmes ont accès au grade d'Agent Spécial du FBI. A cette occasion Gillian Anderson a enregistré une vidéo, à la demande du Bureau :
Estuaire44- Empereur
- Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série et films "The X Files" - Partie 2
Pour une fois que je comprends ce qu'elle dit (faut dire que la vidéo dure 30 secondes), tout espoir n'est pas perdu pour mon anglais alors...
Bon, E44. Voici un exemple de comment je "complèterais" tes critiques d'X-Files pour les deux (maxi 3) premières saisons. Dis-moi si ça te convient ou si j'en fais trop.
Épisode exceptionnel, marqué bien entendu par la rencontre de nos héros et l’apparition en embuscade du Fumeur (il glace déjà Scully !) mais aussi par un excellent suspense, une séquence d’ouverture impressionnante et une brillante mise en scène distillant de grands moments : la poignée de main, l’avion, les montres… La thématique de la série et le caractère des personnages demeurent particulièrement bien introduits. Mulder est déjà le Martien.
Chris Carter réussit l’exploit de présenter en seulement 42 minutes toutes les nombreuses thématiques de la série, en les intégrant au cœur d’une première enquête menée de main de maître. La cavalcade d’événements, lancée à un tempo infernal, ne laisse au spectateur aucune possibilité de répit. La Mythologie de la série - les extraterrestres et la Conspiration gouvernementale - est finement ébauchée grâce aux mystères non résolus que laisse le pilote en suspens : l’enlèvement de la sœur de Mulder, les adversaires insaisissables (le Fumeur), les buts des extraterrestres, le « miracle » Billy Miles, etc. Mais l’enquête ne se résume pas à poser les bases de la Mythologie. La forte tension dramatique entre coups du sort, les ténèbres de la forêt, l’avancée de l’irrationnel… en font une enquête passionnante à suivre.
L’autre grand pilier de la série, les deux agents et leur relation, démarre sous les meilleurs auspices : David Duchovny incarne un Mulder très maître de lui mais brûlant d’une flamme passionnée pour son travail, enthousiaste à chaque manifestation sortant de l’ordinaire. Gillian Anderson (plus glamour dans cet épisode que dans le reste de la série), une Scully attachée vigoureusement à la science et au rationnel. Mais qui pour son baptême du feu, doit lutter pour ne pas perdre pied face à cette sarabande de mystères où elle n’a plus aucun repère. Leur relation est déjà tendue par leurs innombrables divergences, mais leur volonté à découvrir la Vérité les maintient soudés, et sera à leur origine du développement de leur relation. Scully brave subtilement ses supérieurs en ne jouant pas leur jeu. Elle a déjà choisi son camp.
Le respect mutuel entre Mulder et Scully est particulièrement évident : sourires de la jeune femme, aspect parfois débonnaire de Mulder, jusqu’à leur éclat de rire simultané quand Mulder se laisse emporter dans ses théories fantastiques… La tension sexuelle s’instaure également avec l’arrivée de Scully en peignoir dans la chambre de Mulder bien que ce soit pour des raisons tout à fait platoniques. N’oublions pas par ailleurs que Mulder est un agent du FBI, et non un certain écrivain de L.A… Les deux acteurs maîtrisent déjà leur partition et leur alchimie éclate d’entrée.
Sont déjà à l’appel les autres grandes forces de la série : une mise en scène suggestive, attentive à souligner chaque situation ou aspect désarçonnant de la série. L’atmosphère pluvieuse et lourde de Vancouver est un écrin de premier ordre. Sans oublier les mélodies entêtantes de Mark Snow, qui contribuent tant au charme de la série.
Enfin, la série commence décidément très fort car la première scène de X-Files est elle-même un X-File : personne ne connaît à l’heure actuelle le nom de l’actrice jouant la malheureuse Karen Swanson, le tout premier personnage à apparaître dans la série !
Un épisode fondateur, incontournable.
Bon, E44. Voici un exemple de comment je "complèterais" tes critiques d'X-Files pour les deux (maxi 3) premières saisons. Dis-moi si ça te convient ou si j'en fais trop.
Nous ne sommes pas seuls (Pilot)
Épisode exceptionnel, marqué bien entendu par la rencontre de nos héros et l’apparition en embuscade du Fumeur (il glace déjà Scully !) mais aussi par un excellent suspense, une séquence d’ouverture impressionnante et une brillante mise en scène distillant de grands moments : la poignée de main, l’avion, les montres… La thématique de la série et le caractère des personnages demeurent particulièrement bien introduits. Mulder est déjà le Martien.
Chris Carter réussit l’exploit de présenter en seulement 42 minutes toutes les nombreuses thématiques de la série, en les intégrant au cœur d’une première enquête menée de main de maître. La cavalcade d’événements, lancée à un tempo infernal, ne laisse au spectateur aucune possibilité de répit. La Mythologie de la série - les extraterrestres et la Conspiration gouvernementale - est finement ébauchée grâce aux mystères non résolus que laisse le pilote en suspens : l’enlèvement de la sœur de Mulder, les adversaires insaisissables (le Fumeur), les buts des extraterrestres, le « miracle » Billy Miles, etc. Mais l’enquête ne se résume pas à poser les bases de la Mythologie. La forte tension dramatique entre coups du sort, les ténèbres de la forêt, l’avancée de l’irrationnel… en font une enquête passionnante à suivre.
L’autre grand pilier de la série, les deux agents et leur relation, démarre sous les meilleurs auspices : David Duchovny incarne un Mulder très maître de lui mais brûlant d’une flamme passionnée pour son travail, enthousiaste à chaque manifestation sortant de l’ordinaire. Gillian Anderson (plus glamour dans cet épisode que dans le reste de la série), une Scully attachée vigoureusement à la science et au rationnel. Mais qui pour son baptême du feu, doit lutter pour ne pas perdre pied face à cette sarabande de mystères où elle n’a plus aucun repère. Leur relation est déjà tendue par leurs innombrables divergences, mais leur volonté à découvrir la Vérité les maintient soudés, et sera à leur origine du développement de leur relation. Scully brave subtilement ses supérieurs en ne jouant pas leur jeu. Elle a déjà choisi son camp.
Le respect mutuel entre Mulder et Scully est particulièrement évident : sourires de la jeune femme, aspect parfois débonnaire de Mulder, jusqu’à leur éclat de rire simultané quand Mulder se laisse emporter dans ses théories fantastiques… La tension sexuelle s’instaure également avec l’arrivée de Scully en peignoir dans la chambre de Mulder bien que ce soit pour des raisons tout à fait platoniques. N’oublions pas par ailleurs que Mulder est un agent du FBI, et non un certain écrivain de L.A… Les deux acteurs maîtrisent déjà leur partition et leur alchimie éclate d’entrée.
Sont déjà à l’appel les autres grandes forces de la série : une mise en scène suggestive, attentive à souligner chaque situation ou aspect désarçonnant de la série. L’atmosphère pluvieuse et lourde de Vancouver est un écrin de premier ordre. Sans oublier les mélodies entêtantes de Mark Snow, qui contribuent tant au charme de la série.
Enfin, la série commence décidément très fort car la première scène de X-Files est elle-même un X-File : personne ne connaît à l’heure actuelle le nom de l’actrice jouant la malheureuse Karen Swanson, le tout premier personnage à apparaître dans la série !
Un épisode fondateur, incontournable.
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série et films "The X Files" - Partie 2
Très bien! Cela me donne envie de le revoir.
Estuaire44- Empereur
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Re: Série et films "The X Files" - Partie 2
Diffusion, ce soir, sur RTL9 de I want to believe.
Invité- Invité
Re: Série et films "The X Files" - Partie 2
Gorge Profonde (Deep Throat)
La série continue à poser ses jalons, même si l’histoire paraît plus schématique et un tantinet moins inspirée que lors du pilote.
L’épisode nous donne une idée de l’amplitude dantesque du Complot mondial, qui petit à petit s’ébauche sous nos yeux. En posant une kyrielle de questions irrésolues et de situations aux confins du bizarre, l’épisode instille une atmosphère pleine d’angoisse et de menaces. La mise en scène de l’excellent Daniel Sackheim, privilégiant beaucoup la suggestion, est au diapason de ce scénario mystérieux. Plutôt que de nous raconter une histoire paranormale comme dans le pilote, Carter prépare le terrain pour la future Conspiration. Là où le pilote enchaînait avec frénésie les rebondissements, ce sont ici les mystères qui ont la part belle : disparitions d’officiers, leur folie irréversible, ballets aériens des « appareils » militaires, vindicatifs hommes en noir, photos d’OVNI dont on ne sait si elles sont réelles ou non… autant de questionnements aux réponses différées. La détermination de la « sécurité » est évoquée avec panache avec les multiples adversaires de nos agents, qui ne sont pas encore de taille à lutter contre un ennemi sans nombre.
L’intérêt réside surtout dans le portrait des deux héros et la mise en place définitive de leur amitié (toi et moi contre l’Univers) et surtout, alors que la Conspiration n’est encore qu’évoquée, dans l’apparition du fabuleux Gorge Profonde. Sa relation unique avec Mulder se dessine, elle demeurera un des atouts maîtres de cette saison Un. Jerry Hardin est impressionnant de justesse, d’humanité et de profondeur de jeu. Et... ses disparitions soudaines m’ont toujours amusé !
L’entrée en scène de ce personnage, se balançant sur la corde raide, tendue entre sa féodalité à la Conspiration et son désir sincère d’aider Mulder (ou plus précisément « La Vérité ») , marque assurément. Sa révélation finale, loin d’éclaircir l’affaire, la rend au contraire encore plus obscure, ouvrant la voie au développement d’un des arcs narratifs les plus sophistiqués et imaginatifs de l’histoire des séries télé.
L’amitié de Mulder et Scully commence à se former, mais le ciment est encore frais. Ainsi, Mulder se jette tout seul dans la gueule du loup, voyant qu’il ne peut rien tirer de sa partenaire. Scully n’est pas prête à le suivre totalement, ne saisissant pas encore l’importance des enjeux. Son rôle d’opposante quasi systématique aux théories de Mulder donne lieu à de percutants dialogues (Mulder, you’re crazy !) mais pourrait lasser si elle était réduite au rôle de rabat-joie. Le personnage est en fait bien plus nuancé. Sa vivacité d’esprit, conjuguée à un sang-froid olympien se manifeste lorsqu’elle démasque un des gardiens du temple. Son évolution est à venir. Mulder continue d’impressionner par sa quête éperdue de vérité, bravant tous les interdits.
Les amateurs de Buffy pourront reconnaître Seth Green, le futur Oz. Premier changement de coiffure pour Gillian, cette série-ci débute aussi…
A cette occasion, je remonte la note de cet épisode à 3/4, comme Estuaire (je n'avais mis que 2)
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série et films "The X Files" - Partie 2
Compressions (Squeeze)
Un épisode très spécial pour moi car c’est là que j’ai pris le train en marche, en cette lointaine année 1994. C’était dans l’horreur d’une profonde nuit… Quel choc, quelle révélation ! Je n’avais rien vu d’aussi fort depuis Twin Peaks. J’ai tout de suite su que j’avais découvert LA série !
Car pour la toute première enquête Monsters of the week, le premier épisode hors Mythologie, les imaginatifs Glen Morgan et James Wong jouent sur le territoire de Stephen King (qui écrira lui-même un épisode pour la série), et notamment le fameux It (Ca), monstre se mouvant dans les égoûts, et mutilant sauvagement ses victimes. L’épisode en lui-même est particulièrement excellent, car mettant en scène l'un des adversaires de Mulder les plus inoubliables : Eugène Tooms. Loin d’être un de ces personnages dépassés par leurs pouvoirs qui peupleront la série, c’est un authentique prédateur, prototype annonçant l’Incendiaire, le Fétichiste, le Pousseur…
Tooms produit un effet absolument inouï que ce soit à la première vision ou aux suivantes tant l’impression d’horreur qu’il dégage saisit pour ne plus vous lâcher : que ce soit par deux yeux jaunes scintillant dans une obscurité totale, son visage déformé par la fureur lorsqu’il s’attaque à ses victimes, ou au contraire son calme glaçant lorsqu’il doit endormir les soupçons. Son repaire, imbibé de restes de foies humains et pourvu de ses étranges trophées, est à son image : repoussant. Ses attaques surprises, mortelles et très gores, comptent parmi les plus violentes de la série. Le mano a mano final contre Scully porte le suspense à son paroxysme. Et même la dernière image donne le frisson, présageant le futur retour du monstre qui n’a pas encore achevé ce qu’il a commencé.
En plus d’un adversaire implacable, l’épisode continue d’explorer la personnalité de nos héros. Après le Mulder tourmenté et déterminé, voici Mulder le vanneur ! Réparties grinçantes, envolées lyrico-humoristiques, et surtout l’autodérision plein gaz (qui feront plus tard partie de l’explosif arsenal d’Hank Moody) amènent quelques sourires tout en renforçant l’abnégation du personnage qui se moque totalement de la réputation peu flatteuse qui le précède.
Au niveau de lecture supérieur, il s'agit d'une parfaite démonstration de la rupture qui sépare désormais X-Files des séries traditionnelles incarnées ici par des policiers certes efficaces mais indissolublement fermés à toute ouverture avec le Fantastique. (La rencontre avec John Munch dans la saison 5 en sera un autre exemple). A l'image de Tom Colton (impeccable Donal Logue, très loin du fêlé Sean Finnerty de Parents à tout prix), ambitieux, plein de bonnes volontés envers Scully, mais dont l'antipathie et l'égoïsme ajoutent une tension à un épisode qui n'en est pas dépourvu ! L’érudition de Mulder en matière de paranormal fait ici son entrée.
Quant à Scully, ses irritations à peine cachées quand elle devient aux yeux de tous « Mme Martien » (Mrs. Spooky) préfigurent les hilarantes crises de nerf qui la saisiront de temps en temps. Que diable, madame a une réputation de scientifique sérieuse à respecter ! Colton lui offre plusieurs fois de quitter le FBI pour travailler avec lui, loin de ce fumiste agité qui lui sert de partenaire (José Chung confirmera).
Scully confirme son allégeance aux Affaires Non Classées en refusant les propositions avantageuses de Colton. Elle est désormais liée à Mulder dont elle apprécie les qualités humaines et sa soif de Vérité - sa compréhension devant son dilemme est un beau moment d’amitié. Son incorruptibilité, son courage, adoucissent le côté piquant du personnage, qui a bien du mal à prendre au sérieux les théories fantastiques de Mulder. Par ailleurs, Morgan et Wong, en pleine forme décidément, ouvrent une (petite) fenêtre sur la naissante attirance de Scully envers Mulder. Dans la scène finale, elle lui touche brièvement le bras avant de s’en aller. Inverser le classique rapport de séduction des couples de série est encore à porter à leur crédit. Mulder, tout entier à sa quête, l’ignorera longtemps (A cœur perdu traitera implicitement de ce sujet, avec un peu reluisant portrait de Mulder). Ce n’est encore qu’un début, mais il sera toujours hautement stimulant d’observer le rapprochement progressif des protagonistes qui parviendront à une alchimie insurpassée à ce jour à la télévision.
Un classique de la série et un de ses épisodes les plus terrifiants. Doug Hutchison est inoubliable.
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série et films "The X Files" - Partie 2
L'enlèvement (Conduit)
La Quête débute… L’épisode introduit, avec beaucoup d’émotion, une pièce maîtresse de la mythologie, le fil rouge de la série : l’énigme de la disparition de Samantha Mulder. Comme par la suite, Mulder se montre particulièrement exalté sur la question.
L’ombre de Samantha plane sur cet épisode alors qu’il n’en est fait mention que trois fois : le début avec Blevins (toujours aussi inquiétant Charles Cioffi), l’intervention agacée de Scully, et la fin. Mais la composition toute en fureur réprimée, toute en passion bridée de David Duchovny est telle, qu’on imagine sans peine les sentiments du personnage devant une affaire qui renvoie à son propre passé. Cet arrachement dont il ne s’est jamais remis transparaît avec évidence lors de plusieurs séquences. Sa tendance à rechercher Ruby envers et contre tout, sa fermeté à ne rien dire lorsque la Défense vient le questionner sur ses « sources », (avec un concours de paranoïa) jusqu’à ses larmes non retenues dans l’église à la fin. Mulder, au fur et à mesure, fait une identification entre Ruby et Samantha. Etant lui-même une « victime » collatérale (et par ailleurs diplômé en Psychologie), nous voyons Mulder développer une profonde empathie avec les victimes et les témoins d’événements paranormaux. Kévin, témoin de l’événement, ne demande qu’à lui parler de ce qu’il a vu, mais en est empêché par sa mère.
Scully, très académique, n’arrive pas à mettre en confiance ses interlocuteurs. Cela est dû aussi à ce qu’elle n’est pas ouverte à croire leurs histoires fantastiques, entraînant une méfiance. La tirade finale de la mère, abattue par les moqueries de son « histoire », s’adresse à elle et à tous ceux qui ne jurent que par le rationnel. L’acédemisme de Scully se manifeste lorsqu’elle révèle la « source » à la sécurité puisque elle est dans « l’obligation » de leur dire. Dans les premières saisons, Scully se montrera très rigoriste sur le règlement, pensant que toute sa hiérarchie le respecte. Lorsqu’elle subira les retours foudroyants de cette confiance mal placée (le terrible événement d’Opération presse-papier), elle se mettra hors-la-loi, n’hésitant plus à suivre pleinement la voie de Mulder, quitte à violer les règles.
L’histoire n’oublie pas pour autant de distiller un efficace suspense aux nombreux rebondissements et des personnages très humains. X-Files jouera souvent sur la corde de l’émotion, et presque toujours avec réussite. Darlène (touchante Carrie Snodgress) est un très beau personnage, très maternelle et protectrice. Si elle frustre Mulder de savoir une partie de la Vérité, son comportement s’explique par sa souffrance passée et présente. On voit cependant la différence de leurs réactions alors qu’ils ont été confrontés au même événement : Mulder se plonge dans une recherche désespérée, animée par la flamme de sa foi (nous verrons les effets désastreux produits quand sa flamme s’éteindra temporairement dans Patient X), là où Darlène, brisée par son passé et ne pouvant affronter le présent, se réfugiera dans le déni… et qui pourrait l’en blâmer ? L’épisode en lui-même est riche en fausses pistes (Tessa, les motards, la suite numérique), tout en livrant un scénario dense et cohérent, passant du mystère à la mélancolie. Dans la tension permanente, dans l’ambiguité, dans les gros coups de théâtre (le vrai sens des chiffres), on retrouve les spécialités de l’excellent Howard Gordon, collaborant ici avec son fidèle partenaire Alex Gansa.
Don Gibb est toujours aussi amusant. On le retrouve en barman (à l’oreille cramée) bourru et complice tout droit sorti de Sons of Anarchy. Cela vaut d’ailleurs une scène proprement stupéfiante où Mulder fait semblant de trouver ridicules les histoires d’OVNI et de petits hommes verts (regard halluciné de Scully en prime) pour lui soutirer quelques renseignements.
Et puis quel plaisir de retrouver les imprimantes à aiguille et les sorties, toute une époque ! Mulder montre une inclinaison religieuse à la fin de l’épisode, par la suite cela sera plutôt Scully qui prendra le relais dans ce domaine.
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série et films "The X Files" - Partie 2
Le diable du New Jersey (The Jersey Devil)
Aïe! Je n’ai jamais trop accroché à celui-ci. Peut-être parce que l’adversaire fait finalement plus pitié qu’autre chose, ou que la fin est trop mélo ou bien en fait que cet épisode est plus policier que SF.
Le premier coup de faiblesse de la série réside dans son scénario surprenant de vacuité, signé pourtant par le créateur ! Les séparations entre Mulder et Scully - qui fait la navette Atlantic City-Washington - nuisent au déroulement de l’enquête. Cela semble prouver incidemment que le couple ne fonctionne qu’uni ! (On en reparlera dans les calamiteux Vampires de la saison 2).
La traque de ce monstre mi-animal mi-humain aurait pu se révéler captivante (à l’image de l’ami Eugène) mais ni le script sans cesse interrompu (absences de Scully, interventions du shérif, fausses alertes…), ni la mise en scène paralytique de Joe Napolitano ne parviennent à donner un quelconque souffle au récit. La poursuite finale, par exemple, est dénuée d’énergie et de vitesse. Les allers-retours stériles entre la foret et la ville, et le peu d’envergure de la créature, accentuent cet échec. On notera que les motivations de la créature ne sont pas diaboliques mais au contraire très humaines, d’où une volonté d’émotion qui ne marche qu’inégalement. Quelques scènes meilleures que d’autres, comme la surveillance de Mulder, l’unique « contact » entre lui et la créature, ou la boîte à vannes déclenchée par l’agent lorsqu’il est face à l’inspecteur, ne sont pas à négliger. Mais globalement, l’épisode manque d’intensité.
On y trouve de très bonnes choses toutefois (même un épisode moyen des X-Files demeure cent coudées au-dessus du lot). On apprécie en particulier de découvrir la « vie » de Scully en dehors du Bureau. Les autres hommes commenceraient-ils à lui paraître fades?
Scully a un instinct maternel bien présent (qui sera déversé à grands seaux avec bébé William dans la saison 9) et son amie le lui fait remarquer. On apprend aussi qu’elle trouve Mulder « cute », mais qu’il est trop investi dans son travail pour qu’elle puisse tenter quelque chose avec lui. On sent un regret dans sa voix et on peut penser que c’est moins par envie que par dépit qu’elle tente sa chance avec Rob, son soupirant. L’humour de ces scènes prévient toute niaiserie et montre déjà que Carter sait superbement écrire l’histoire de son couple vedette. Cela culmine avec la scène certainement la plus X-Filesienne de l’épisode : la spectaculaire coiffure « choucroutée » de Scully lors du dîner galant ! A ce jour, elle divise encore les fans… On notera aussi les airs d’ennui poli de la belle pendant ce moment, tout un poème…
On apprécie aussi les échanges au ping-pong entre Mulder et Scully qui s’envoient des répliques pleines d’ironie. La deuxième souhaitant avoir une vraie vie privée, celle du premier se limitant aux magazines érotiques, y compris au boulot. Le running gag de l’addiction de Mulder à la pornographie est ici inauguré avec fantaisie.
Le fiasco intégral (Rob est d’une rare fadeur, évidemment volontaire) fait que Scully rejoint Mulder pour former une « solitude à deux ». Leurs enquêtes pleines de frisson et de danger vont désormais régenter exclusivement toute la vie de Scully (sa fuite des rapports familiaux le confirmera). Corollaire : elle cessera bientôt de tenter sa chance avec Mulder, ce qui n’empêchera pas leur rapprochement. Mulder, galant, s’abstient de tout commentaire devant les revirements de Scully : il est tant absorbé par ce qu’il fait qu’il n’a guère le temps de s’intéresser aux états d’âme de sa collègue.
Il n’est pas évident de la reconnaître, mais Claire Stansfield (le fameux diable) est bien connue des fans de Xéna (bah oui, on ne se refait pas…) pour son interprétation de la chamane Alti, une ennemie récurrente de la Princesse Guerrière.
Dearesttara- Roi (Reine)
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Estuaire44- Empereur
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Re: Série et films "The X Files" - Partie 2
Les trailers de l'ensemble des épisodes de la série :
Saisons 1 -5
https://www.youtube.com/playlist?list=PLdI_vdHnhhl9vzV-4CVN2OvAkwMivtOEu
Saisons 6-9
https://www.youtube.com/playlist?list=PLdI_vdHnhhl9_9hLLtB2aTtHQ17MrizW7
Saisons 1 -5
https://www.youtube.com/playlist?list=PLdI_vdHnhhl9vzV-4CVN2OvAkwMivtOEu
Saisons 6-9
https://www.youtube.com/playlist?list=PLdI_vdHnhhl9_9hLLtB2aTtHQ17MrizW7
Estuaire44- Empereur
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Re: Série et films "The X Files" - Partie 2
L'ombre de la mort (Shadows)
Un excellent épisode, bien dans la tonalité de la saison 1, encore sise entre policier et SF. Les interprètes paraissent très relevés et les effets spéciaux absolument remarquables une fois de plus. Tout cela est mis au service d’une intrigue astucieuse, où l’angoisse reste prégnante de bout en bout.
L’épisode doit beaucoup à son personnage central : Lauren Kyte, dont la touchante fragilité est délicatement interprétée par Lisa Waltz. Désarmée, perdue au milieu d’événements qui la dépassent, elle joue sur tous les registres de la peur, de la simple appréhension à la pure épouvante (la mort des deux assassins dans le dernier tiers). On apprécie aussi l’émotion qu’elle instille lorsqu’elle narre avec pudeur sa relation avec Graves. Relation à double tranchant car la sauvant mais ne lui permettant pas de faire son deuil, de tourner cette page. On voit donc un dilemme subtilement évoqué. La série teste ici ses premières tentatives pour émouvoir le public, qui seront si capitales quand elle évoquera les moments les plus forts vécus par le couple principal.
Barry Primus est tout à fait convaincant en bad guy. Les vagues tentatives de séduction de Dorlund sous-entendent sa perversité. Son assurance arrogante en fait un adversaire intelligent mais encore très classique, loin des dégénérés pur jus genre Tooms. Un tel soin accordé aux personnages n’est pas étonnant de la part de Morgan-Wong (soin porté à son sommet avec Mélissa Rydell du Pré où je suis mort, saison 4).
L’épisode joue avec les nerfs du spectateur. La réalisation est simple mais efficace, les effets spéciaux comme la strangulation surnaturelle ou l’éprouvante baignoire se remplissant de sang sont mémorables. L’enquête alterne plages de repos instables et scènes chocs pour un résultat tout à fait divertissant, à tel point que le spectateur attend sans cesse la prochaine « explosion ». Les phénomènes spectraux, d’abord anodins (une plaque qui bouge…) augmentent en intensité, jusqu’à l’ouragan final.
La fausse piste initiale est également bien trouvée, permettant une totale remise en cause de l’enquête à mi-parcours. On voit aussi la première d’une longue série de photos « anormales », un petit élément récurrent de la série.
Aux premières heures des X-Files, la SF se dispute au policier, avec cette histoire de trafic d’armes. Une telle histoire ne se trouverait jamais dans une saison ultérieure. Toutefois, cet élément apparaît déjà secondaire et prouve la volonté de Carter de prendre rapidement ses distances.
Le fin duo apparaît désormais bien en place, avec des rôles clairement définis pour chacun. La série est en ordre de marche !
Désormais, tous les tics des personnages sont posés : chez Mulder, abnégation, vannes grinçantes, capacité à imaginer les théories les plus fantastiques sans même passer par la case scientifique. Cela lui vaut par ailleurs plusieurs rappels à l’ordre de Scully assez craquants (référence à Poltergeist). Scully qui par une chance inouïe passe à côté de tous les événements surnaturels. Ce running gag va perdurer tout au long de la série - excepté les épisodes Mythologiques -, mais est nécessaire pour préserver le scepticisme de Scully. Loin d’être un boulet pour Mulder, il est au contraire un salutaire contrepoint qui empêchera son partenaire de partir trop souvent sur de fausses pistes, jusqu’à même lui sauver la vie (Folie à deux, saison 5). L’humanisme de Scully apparaît également lors de la consolation de Lauren, mentant sans vergogne pour la réconforter.
À noter un clin d’œil amusant : lors du changement d’attribution de la place de parking de Graves, le nom du nouveau titulaire est Tom Braidwood, qui n’est autre que le futur interprète de l'inénarrable Melvin Frohike. Il est à l’époque assistant réalisateur, comme il le sera également sur MillenniuM.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série et films "The X Files" - Partie 2
Vu le 2ème film (régénération), et je l'ai trouvé trouvé plutôt sympa. Sans génie, mais assez sympa.
séribibi- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série et films "The X Files" - Partie 2
Des nouvelles de Chris Carter
http://www.unificationfrance.com/?23166-The-After-Le-retour-de-Chris
http://www.unificationfrance.com/?23166-The-After-Le-retour-de-Chris
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série et films "The X Files" - Partie 2
Le Festival de Dinard accorde le Hitchcock d'Or à Shadow Dancer (avec GA). Le film remporte aussi le Prix du Public.
http://www.lexpress.fr/culture/cinema/cinema-shadow-dancer-sacre-hitchcok-d-or-du-festival-du-film-britannique-de-dinard_1171387.html
http://www.lexpress.fr/culture/cinema/cinema-shadow-dancer-sacre-hitchcok-d-or-du-festival-du-film-britannique-de-dinard_1171387.html
Estuaire44- Empereur
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Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série et films "The X Files" - Partie 2
Des archives déclassifiées de l’US Air Force montrent les plans d’une soucoupe volante, dont la construction a été envisagée dans les années 1950. Le "Projet 1794", de forme ronde semblable aux soucoupes volantes des films de Science-fiction, devait pouvoir atteindre une vitesse comprise entre Mach 3 et Mach 4 et voler à 30 kilomètres d'altitude. Le projet n'a jamais abouti, selon les archives américaines. La vérité a ressurgi : repose en paix, ami de Roswell, ton sacrifice n'aura pas été vain.
http://www.wired.com/dangerroom/2012/10/the-airforce/
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série et films "The X Files" - Partie 2
Estuaire44 a écrit:Des nouvelles de Chris Carter
http://www.unificationfrance.com/?23166-The-After-Le-retour-de-Chris
Espérons seulement que The After ne sera pas qu'une simple copie d'X-Files...
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série et films "The X Files" - Partie 2
The After : à regarder après The Party.
GA était au MIPCOM de Cannes pour présenter The Fall
http://philiater1.livejournal.com/444740.html
La presse française, toujours bien informée, parle encore d'absence des écrans
http://www.public.fr/News/Photos/Photos-Gillian-Anderson-la-star-de-X-Files-semble-rajeunir-332609
GA était au MIPCOM de Cannes pour présenter The Fall
http://philiater1.livejournal.com/444740.html
La presse française, toujours bien informée, parle encore d'absence des écrans
http://www.public.fr/News/Photos/Photos-Gillian-Anderson-la-star-de-X-Files-semble-rajeunir-332609
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série et films "The X Files" - Partie 2
Peut-être font-ils davantage allusion au fait qu'elle a jamais retrouvé un rôle aussi fort que celui-là, alors que DD a eu plus de chance...
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série et films "The X Files" - Partie 2
Un fantôme dans l'ordinateur (Ghost in the machine)
Celui-ci a pris vraiment un coup de vieux. Son approche des IA reste très datée (COS fait d’ailleurs furieusement penser à l'X41 des New Avengers) et empreinte des tics des Cyberpunks dont la vague n’est pas encore retombée en 1993 (Ghost in the machine est une de leurs phrases cultes). L’effondrement de la Bulle est passée par là, laminant toute cette pseudo mystique autour de la Silicon Valley et de ses gourous.
Outre cette application dépassée et vieillie de ce thème, l’histoire imaginée par les auteurs suit un schéma académique : ordinateur tueur, fausses pistes inutiles, créateur impuissant, tentative de destruction de l’objet infernal… sans qu’il soit relevé par quoi que ce soit. La littérature et le cinéma SF regorgent d’histoires bien plus prenantes (le HAL 9000 de 2001 n’a rien perdu de sa fraîcheur en comparaison) ce qui sanctionne la tentative du duo Gansa-Gordon. Ces derniers admirent d’ailleurs que leur méconnaissance de l’informatique pénalisa leur script. On notera tout de même que l’automatisation à outrance de notre société - la maison de Wilczek ou du siège de l’Eurisko - est évoquée sans fard. L’épisode réfléchit ainsi sur notre dépendance aux machines (Matrix n’est pas loin) mais oublie de susciter notre intérêt.
Le personnage de Wilczek paraît totalement imbuvable aujourd’hui. Il est caricatural et anachronique. Heureusement, la série réparera cette erreur en nous présentant prochainement un trio de vrais geeks hilarants et attachants.
De plus l’épisode manque absolument d’humour, alors que Maitreya sera au moins divertissant et Clic mortel bien plus prenant et rythmé. Ghost demeure bien le maillon faible de la trilogie Cyber des X-Files. La réalisation demeure parfaitement efficace et les acteurs excellents, mais on ne s’intéresse tout simplement pas à ce que raconte l’histoire. Sa dimension policière prend trop d’importance par rapport à l’aspect fantastique, notamment via le personnage de Jerry qui n’apporte rien si ce n’est de jouer le rôle de faire-valoir à Mulder. L’identité du coupable étant connue dès le début, toute l’enquête n’apparaît que comme une grande digression aux bavardages incessants. On notera quand même que le destin tragique de Jerry ouvre la voie aux (nombreuses) morts prématurées de ceux qui ont le malheur d’être des proches de nos agents...
Le passage à l’action dans les dix dernières minutes redonne un peu d’intérêt avec toutes les tentatives de COS d’arrêter Mulder et Scully - pour le coup, l’épisode marche exactement sur les traces du final de l’épisode Complexe X-41 de Chapeau melon et bottes de cuir avec le calvaire de Purdey - mais les raccourcis scénaristiques (comment Scully s’échappe-t-elle du conduit ?) ou le rebondissement final mou du genou (le double jeu du technicien) n’offrent pas le feu d’artifice espéré.
On apprécie de voir Mulder nous rappeler que ceteris paribus il reste un détective hors normes, ainsi que d'assister à l’apparition de Gorge Profonde (le meilleur moment de l’épisode). Le malicieux Jerry Hardin est impeccable, contribuant à ébaucher l’omnipotence du Gouvernement qui toujours agit dans l’ombre, prêt à tout pour protéger ses secrets.
La galanterie m’empêchant de souligner à quel point Scully est encore mal habillée, je me contenterai de préciser que son style demeure évolutif. L’épisode marque cependant un nouveau point dans l’évolution de la relation entre les deux collègues, Scully faisant confiance à Mulder lors de la confrontation finale malgré les avertissements captieux de l’employé de la Défense. Elle n’obéit pas au pouvoir en place mais se range du côté de la rebellion.
Notons que la nouvelle attraction de Disneyland montre un fantôme hanter un ascenseur précipitant dans le vide ses passagers. Cependant La Tour de la Terreur ne se réclame pas des X-Files mais… de la Quatrième Dimension ! La vie est parfois bien injuste.
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: Série et films "The X Files" - Partie 2
Les deux long-métrages sont à la suite ce soir sur RTL9.
Invité- Invité
Re: Série et films "The X Files" - Partie 2
Excellente recrue pour le très intéressante Once Upon A time
http://teleobs.nouvelobs.com/rubriques/cote-series/articles/37404-once-upon-a-time-accueille-annabeth-gish
http://teleobs.nouvelobs.com/rubriques/cote-series/articles/37404-once-upon-a-time-accueille-annabeth-gish
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série et films "The X Files" - Partie 2
Je vais finir par croire que la saison 6 est la meilleure de ce que j'ai pu voir ici ! La série explore des nouvelles possibilités et ça fait mouche à chaque fois. Je viens de voir Milagro, ah la la mes amis que c'est magnifique ! Sans doute le plus déconcertant des épisodes que j'ai pu voir de la série, mais un de ses plus beaux. I'd written that Agent Scully falls in love but that's obviously impossible. Agent Scully is already in love.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série et films "The X Files" - Partie 2
dans la même saison, je préfère et de loin "how the ghosts stole Christmas"-les amants maudits.
teeger59- Comte(sse)
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Date d'inscription : 17/02/2012
Re: Série et films "The X Files" - Partie 2
Egalement un petit bijou en effet. Le scénar est un peu tortueux sur la fin, mais j'ai rarement vu des fantômes aussi farceurs - dans leur genre - et psychologues ! Pour le moment, j'aime tous les épisodes de cette saison (il m'en reste une demi-douzaine à voir). Mon préféré de la saison est pour le moment Triangle.
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série et films "The X Files" - Partie 2
L'avant dernier de cette saison n'est pas mal non plus-spores.
Autre sujet, ceci est mon 500eme posts
Autre sujet, ceci est mon 500eme posts
teeger59- Comte(sse)
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Date d'inscription : 17/02/2012
Estuaire44- Empereur
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Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série et films "The X Files" - Partie 2
Je viens de terminer la saison 6 de X-Files. C'est absolument incroyable la qualité de la saison ! Les loners sont des joyaux ébouriffants de drôlerie, de fantaisie, d'émotion, parfois de noirceur. C'est bien une impression de fraîcheur, de lumière, et surtout d'imagination ruisselante, atteignant des sommets sublimes qui prédomine. Même si l'ambiance de terreur des cinq premières saisons est moins forte, c'est une saison encore plus imaginative et digne de la série qu'est la saison 6 ! Pas mal d'épisodes font partis des highlights de la série toutes saisons confondues. La relation Mulder-Scully est plus mise en avant, avec à la clef des résultats croustillants et ébouissants.
La Mythologie est excellente, et sa première fin dans Two fathers/One son a été accomplie de main de maître. Une conclusion virtuose à un immense arc narratif qui a tenu toutes ses promesses. Toutefois, le médiocre Biogénèse m'a un peu refroidi. Enfin, on va dire que c'est juste un coup de pompe. J'aborde la saison 7 impatiemment, le temps de mettre à jour la saison 6 du site.
1. Le commencement (The Beginning) : ***
2. Poursuite (Drive) : ***
3. Triangle (Triangle) : **** The Kiss !!!
4. Zone 51, 1re partie (Dreamland I) : ***
5. Zone 51, 2e partie (Dreamland II) : **
6. Les amants maudits (How the Ghosts Stole Christmas) : ***
7. Pauvre diable (Terms of Endearment) : ****
8. Le roi de la pluie (The Rain King) : ****
9. Compte à rebours (S.R. 819) : ***
10. Photo mortelle (Tithonus) : ****
11. Toute la vérité, 1re partie (Two Fathers) : ***
12. Toute la vérité, 2e partie (One Son) : ****
13. Agua mala (Agua Mala) : **
14. Lundi (Monday) : ****
15. Bienvenue en Arcadie (Arcadia) : ***
16. Entre chien et loup (Alpha) : **
17. Trevor (Trevor) : ***
18. À cœur perdu (Milagro) : ****
19. Le grand jour (The Unnatural) : **** Tu l'as bien en main mon gourdin ?
20. Brelan d'as (Three of a Kind) : ***
21. Spores (Field Trip) : ****
22. Biogenèse (Biogenesis) : **
Moyenne de la saison : 3.23/4
Top 5 de la saison 6 :
1. Triangle : Une merveille de prouesse technique que ce fabuleux épisode en quatre plans-séquences. Une intensité façon docu qui ne se relâche jamais. Chaque scène est en or massif : Mulder capturé par les nazis, la course de Scully, l'aveu final... sans oublier le baiser "truqué" bien sûr. La mise en scène est à couper le souffle, le scénario un miracle de surnaturel, d'intensité et d'humour. 42 minutes particulièrement puissantes pour un épisode de série télé. Chef-d'oeuvre absolu.
2. Spores : Un des plus splendides loners de la série. Le cauchemar éveillé de nos agents ne cesse de croître au fur et à mesure que tout devient de plus en plus dément et noir. Effroi et mystère très lourd sont le prix de cette enquête haletante aux multiples rebondissements, jusqu'au fulgurant twist final. Reprenant le ton de Darkness falls avec encore plus de danger sous-entendu, Spotnitz signe là son meilleur scénario, bien aidé par Gilligan et Shiban.
3. A coeur perdu : Sans doute l'épisode le plus singulier de la série. Explorant la femme derrière la fonctionnaire, Scully montre avec pudeur sa souffrance intime, ses doutes quant à sa destinée, et surtout sa frustration sentimentale d'aimer un homme qui n'aime que son travail. Sans cesse émouvant, porté par les magnifiques Gillian Anderson et John Hawkes, cet épisode est non seulement un X-File frissonnant et mélancolique mais aussi une réflexion sur les rôles de créateur et de créature. Caméra éthérée de Kim Manners et musique de Mark Snow transcendent cet épisode hors du temps.
4. Le roi de la pluie : Comédie satirique et allumée que cette histoire d'homme pouvant contrôler le temps qu'il fait. L'Amérique profonde est croquée sans méchanceté mais avec une ironie vacharde qui fait plaisir. Les X-Files sont solubles dans la comédie romantique, l'enquête du jour étant finalement un McGuffin pour asticoter Mulder et Scully sur leur relation platonique, et pour rire des lâchetés, petits secrets, événements imprévus de la vie quotidienne. Le "lancer de vache" et la danse "cherokee" de Mootz comptent certainement parmi les moments les plus délirants de la série.
5. Lundi : version à la sauce X-Files de ce chef-d'oeuvre atypique de TZ qu'est Shadow play : le verrou temporel autorise quelques fantaisies (les difficiles réveils de Mulder) mais devient finalement très oppressant. Nos agents échouent à chaque fois à empêcher la bombe d'exploser, et le suspense psychologique ne cesse d'augmenter, jusqu'au sacrifice final, très sombre. Interprêtes bouleversants, réalisation efficace, scénario diabolique qui va tranquillement mais sinistrement à sa brusque coda. Gilligan et Shiban démontrent de nouveau qu'ils sont les dignes copilotes de la série.
Accessits d'honneur : Toute la vérité, 2e partie ; Pauvre diable, Photo mortelle.
La Mythologie est excellente, et sa première fin dans Two fathers/One son a été accomplie de main de maître. Une conclusion virtuose à un immense arc narratif qui a tenu toutes ses promesses. Toutefois, le médiocre Biogénèse m'a un peu refroidi. Enfin, on va dire que c'est juste un coup de pompe. J'aborde la saison 7 impatiemment, le temps de mettre à jour la saison 6 du site.
1. Le commencement (The Beginning) : ***
2. Poursuite (Drive) : ***
3. Triangle (Triangle) : **** The Kiss !!!
4. Zone 51, 1re partie (Dreamland I) : ***
5. Zone 51, 2e partie (Dreamland II) : **
6. Les amants maudits (How the Ghosts Stole Christmas) : ***
7. Pauvre diable (Terms of Endearment) : ****
8. Le roi de la pluie (The Rain King) : ****
9. Compte à rebours (S.R. 819) : ***
10. Photo mortelle (Tithonus) : ****
11. Toute la vérité, 1re partie (Two Fathers) : ***
12. Toute la vérité, 2e partie (One Son) : ****
13. Agua mala (Agua Mala) : **
14. Lundi (Monday) : ****
15. Bienvenue en Arcadie (Arcadia) : ***
16. Entre chien et loup (Alpha) : **
17. Trevor (Trevor) : ***
18. À cœur perdu (Milagro) : ****
19. Le grand jour (The Unnatural) : **** Tu l'as bien en main mon gourdin ?
20. Brelan d'as (Three of a Kind) : ***
21. Spores (Field Trip) : ****
22. Biogenèse (Biogenesis) : **
Moyenne de la saison : 3.23/4
Top 5 de la saison 6 :
1. Triangle : Une merveille de prouesse technique que ce fabuleux épisode en quatre plans-séquences. Une intensité façon docu qui ne se relâche jamais. Chaque scène est en or massif : Mulder capturé par les nazis, la course de Scully, l'aveu final... sans oublier le baiser "truqué" bien sûr. La mise en scène est à couper le souffle, le scénario un miracle de surnaturel, d'intensité et d'humour. 42 minutes particulièrement puissantes pour un épisode de série télé. Chef-d'oeuvre absolu.
2. Spores : Un des plus splendides loners de la série. Le cauchemar éveillé de nos agents ne cesse de croître au fur et à mesure que tout devient de plus en plus dément et noir. Effroi et mystère très lourd sont le prix de cette enquête haletante aux multiples rebondissements, jusqu'au fulgurant twist final. Reprenant le ton de Darkness falls avec encore plus de danger sous-entendu, Spotnitz signe là son meilleur scénario, bien aidé par Gilligan et Shiban.
3. A coeur perdu : Sans doute l'épisode le plus singulier de la série. Explorant la femme derrière la fonctionnaire, Scully montre avec pudeur sa souffrance intime, ses doutes quant à sa destinée, et surtout sa frustration sentimentale d'aimer un homme qui n'aime que son travail. Sans cesse émouvant, porté par les magnifiques Gillian Anderson et John Hawkes, cet épisode est non seulement un X-File frissonnant et mélancolique mais aussi une réflexion sur les rôles de créateur et de créature. Caméra éthérée de Kim Manners et musique de Mark Snow transcendent cet épisode hors du temps.
4. Le roi de la pluie : Comédie satirique et allumée que cette histoire d'homme pouvant contrôler le temps qu'il fait. L'Amérique profonde est croquée sans méchanceté mais avec une ironie vacharde qui fait plaisir. Les X-Files sont solubles dans la comédie romantique, l'enquête du jour étant finalement un McGuffin pour asticoter Mulder et Scully sur leur relation platonique, et pour rire des lâchetés, petits secrets, événements imprévus de la vie quotidienne. Le "lancer de vache" et la danse "cherokee" de Mootz comptent certainement parmi les moments les plus délirants de la série.
5. Lundi : version à la sauce X-Files de ce chef-d'oeuvre atypique de TZ qu'est Shadow play : le verrou temporel autorise quelques fantaisies (les difficiles réveils de Mulder) mais devient finalement très oppressant. Nos agents échouent à chaque fois à empêcher la bombe d'exploser, et le suspense psychologique ne cesse d'augmenter, jusqu'au sacrifice final, très sombre. Interprêtes bouleversants, réalisation efficace, scénario diabolique qui va tranquillement mais sinistrement à sa brusque coda. Gilligan et Shiban démontrent de nouveau qu'ils sont les dignes copilotes de la série.
Accessits d'honneur : Toute la vérité, 2e partie ; Pauvre diable, Photo mortelle.
Dearesttara- Roi (Reine)
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Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série et films "The X Files" - Partie 2
GA fait sensation aux Harper's Bazaar Awards 2012, et évoque ses prochains rôles
http://www.dailymail.co.uk/tvshowbiz/article-2225980/Gillian-Anderson-single-ready-mingle-plunging-neckline-Harpers-Bazaar-Women-Year-Awards.html?ito=feeds-newsxml
http://www.itn.co.uk/Entertainment/60268/gillian-andersons-upcoming-roles
http://www.dailymail.co.uk/tvshowbiz/article-2225980/Gillian-Anderson-single-ready-mingle-plunging-neckline-Harpers-Bazaar-Women-Year-Awards.html?ito=feeds-newsxml
http://www.itn.co.uk/Entertainment/60268/gillian-andersons-upcoming-roles
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série et films "The X Files" - Partie 2
Je viens de voir l'épisode MillenniuM. Episode moyen mais la fin... OH MY GOD !!!!
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série et films "The X Files" - Partie 2
Un dénouement tout à fait inattendu pour le fameux décompte de la série MillenniuM !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série et films "The X Files" - Partie 2
Le décompte n'était pas celui de l'apocalypse, c'était seulement le décompte qui nous séparait de ce que les fans de l'époque attendaient depuis 7 ans !
Sans vouloir faire mon shipper, j'ai trouvé curieux que ce soit Mulder qui prenne l'initiative, alors qu'il m'apparaissait évident que c'était Scully qui était davantage attirée que l'inverse (Milagro entre autres). Mais j'ai bien aimé Lance Henriksen là-dedans, et je pense que quand j'en aurai terminé avec X-Files, MillenniuM sera certainement ma prochaine série...
Sans vouloir faire mon shipper, j'ai trouvé curieux que ce soit Mulder qui prenne l'initiative, alors qu'il m'apparaissait évident que c'était Scully qui était davantage attirée que l'inverse (Milagro entre autres). Mais j'ai bien aimé Lance Henriksen là-dedans, et je pense que quand j'en aurai terminé avec X-Files, MillenniuM sera certainement ma prochaine série...
Dearesttara- Roi (Reine)
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Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
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