Série "Downton Abbey" + les films
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Re: Série "Downton Abbey" + les films
Dearesttara a écrit:
Traduction please ?
T'as vraiment aucune idée ??
mrs.peel6568- Modératrice
- Date d'inscription : 29/11/2009
Re: Série "Downton Abbey" + les films
no se puede!!!!!!!
aliszt- Vicomte(sse)
- Age : 38
Localisation : marseille
Date d'inscription : 07/02/2010
Re: Série "Downton Abbey" + les films
Je suppose que vous faites référence à un personnage de la série. Sorry, moi ne rien connaître, si ce n'est les toujours excellentes critiques de mrs.peel.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Downton Abbey" + les films
Nan mais traduire le mot good-y... bon enfin bref
mrs.peel6568- Modératrice
- Age : 31
Localisation : Paris
Date d'inscription : 29/11/2009
Re: Série "Downton Abbey" + les films
Je pensais vraiment pas qu'ils allaient le faire mais ils l'ont fait : le jeu de société Downton Abbey !
http://www.amazon.co.uk/Destination-103099-Downton-Abbey-Board/dp/B00GHLQTFG/ref=sr_1_1?s=kids&ie=UTF8&qid=1387018058&sr=1-1&keywords=downton+abbey+board+game
http://www.amazon.co.uk/Destination-103099-Downton-Abbey-Board/dp/B00GHLQTFG/ref=sr_1_1?s=kids&ie=UTF8&qid=1387018058&sr=1-1&keywords=downton+abbey+board+game
mrs.peel6568- Modératrice
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Localisation : Paris
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Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Downton Abbey" + les films
Les sous-vêtements aussi? Je veux la petite culotte de Sybil, moi !
Invité- Invité
Re: Série "Downton Abbey" + les films
La musique de l'intro entremêlée à celle des X-Files, pas mal !
http://www.parade.com/248408/jasonlynch/downton-abbey-and-the-x-files-theme-songs-eerily-good-together/
http://www.parade.com/248408/jasonlynch/downton-abbey-and-the-x-files-theme-songs-eerily-good-together/
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "Downton Abbey" + les films
Episode 3.6 : L’insoutenable chagrin
Scénario: Julian Fellowes
Réalisation: Jeremy Webb
Résumé
Suite à la mort de Sybil, Robert perd le contrôle de Downton et Cora lui fait payer le prix fort. Tom se sent mal à l’aise face à son beau-père et souhaitant faire baptiser sa fille catholique, rencontre ses hostilités. Violet fait appel au docteur Clarkson pour convaincre Cora du caractère inévitable du décès de sa fille.
Carson, à son tour, perd le contrôle de sa troupe de domestiques. Outre le pentagone amoureux formé de Thomas, Daisy, Ivy, Alfred et Jimmy, il fait face à la prétendue légèreté de Mrs. Patmore qui ose pénétrer dans la maison d’Isobel et venir en aide à Ethel alors que celle-ci est une ancienne prostituée. L’avocat de Bates trouve enfin le moyen de le faire sortir de prison. M. Mason propose à Daisy d’hériter de sa ferme et de venir habiter avec lui.
Critique
Cet épisode est une suite formidable à la mort de Sybil, d’abord parce qu’il est construit de façon symétrique. Robert d’un côté et Carson de l’autre, tous deux perdent un peu de leur influence et sont dépassés par l’attitude de ceux qui se soumettent d’habitude de bonne grâce à leurs volontés. Les précédents événements, de la mort de Sybil au baptême de mini-Sybil en passant par le déjeuner d’Ethel, ainsi que l’arrivée d’une nouvelle génération de domestiques, ont chamboulé un moment les codes de conduite de la maison. Ce qui n’est pas de trop alors que nous attaquons le début d’une nouvelle décennie. Il était temps que cette organisation patriarcale se disloque.
Un bémol vient jeter une ombre sur ce brillant opus : on se sent déjà lassé par la comédie sentimentale en bas des escaliers. Tous, excepté Thomas, sont insignifiants et vont nous prendre la tête jusqu’à la fin de la saison 4 et peut-être même encore après si cela est possible. Et Daisy, qui a une opportunité en or, refuse de faire le pas. Mais qu’a-t-elle dans la tête ?
Robert souffre des attaques de sa femme mais encore une fois, ne paie pas assez longtemps sa faute et s’en sort trop facilement. Violet fait en sorte de réparer le différend entre lui et sa femme par le presque mensonge de Clarkson mais cette solution ne permet pas à Robert de reconnaître pleinement ses torts. Le docteur se voit obligé de dire que la césarienne aurait été une opération inutile et oh, heureusement que Robert ne l’a pas autorisée, cela n’aurait fait qu’empirer la crainte et la douleur ! De quoi rehausser la fierté de Lord Grantham. Ceci dit, la scène finale montrant Cora et Robert dans les bras l’un de l’autre coupe un instant la frustration. Son chagrin a peut-être été suffisant pour lui faire comprendre ses erreurs en tant que Grand Manitou.
Bates est libéré : enfin ! Ça y est, peut-être sommes-nous entrés dans une nouvelle ère !
Réalisation: Jeremy Webb
Résumé
Suite à la mort de Sybil, Robert perd le contrôle de Downton et Cora lui fait payer le prix fort. Tom se sent mal à l’aise face à son beau-père et souhaitant faire baptiser sa fille catholique, rencontre ses hostilités. Violet fait appel au docteur Clarkson pour convaincre Cora du caractère inévitable du décès de sa fille.
Carson, à son tour, perd le contrôle de sa troupe de domestiques. Outre le pentagone amoureux formé de Thomas, Daisy, Ivy, Alfred et Jimmy, il fait face à la prétendue légèreté de Mrs. Patmore qui ose pénétrer dans la maison d’Isobel et venir en aide à Ethel alors que celle-ci est une ancienne prostituée. L’avocat de Bates trouve enfin le moyen de le faire sortir de prison. M. Mason propose à Daisy d’hériter de sa ferme et de venir habiter avec lui.
Critique
Cet épisode est une suite formidable à la mort de Sybil, d’abord parce qu’il est construit de façon symétrique. Robert d’un côté et Carson de l’autre, tous deux perdent un peu de leur influence et sont dépassés par l’attitude de ceux qui se soumettent d’habitude de bonne grâce à leurs volontés. Les précédents événements, de la mort de Sybil au baptême de mini-Sybil en passant par le déjeuner d’Ethel, ainsi que l’arrivée d’une nouvelle génération de domestiques, ont chamboulé un moment les codes de conduite de la maison. Ce qui n’est pas de trop alors que nous attaquons le début d’une nouvelle décennie. Il était temps que cette organisation patriarcale se disloque.
Un bémol vient jeter une ombre sur ce brillant opus : on se sent déjà lassé par la comédie sentimentale en bas des escaliers. Tous, excepté Thomas, sont insignifiants et vont nous prendre la tête jusqu’à la fin de la saison 4 et peut-être même encore après si cela est possible. Et Daisy, qui a une opportunité en or, refuse de faire le pas. Mais qu’a-t-elle dans la tête ?
Robert souffre des attaques de sa femme mais encore une fois, ne paie pas assez longtemps sa faute et s’en sort trop facilement. Violet fait en sorte de réparer le différend entre lui et sa femme par le presque mensonge de Clarkson mais cette solution ne permet pas à Robert de reconnaître pleinement ses torts. Le docteur se voit obligé de dire que la césarienne aurait été une opération inutile et oh, heureusement que Robert ne l’a pas autorisée, cela n’aurait fait qu’empirer la crainte et la douleur ! De quoi rehausser la fierté de Lord Grantham. Ceci dit, la scène finale montrant Cora et Robert dans les bras l’un de l’autre coupe un instant la frustration. Son chagrin a peut-être été suffisant pour lui faire comprendre ses erreurs en tant que Grand Manitou.
Bates est libéré : enfin ! Ça y est, peut-être sommes-nous entrés dans une nouvelle ère !
mrs.peel6568- Modératrice
- Age : 31
Localisation : Paris
Date d'inscription : 29/11/2009
Philo- Fondateur
- Age : 72
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Date d'inscription : 01/10/2005
Re: Série "Downton Abbey" + les films
Très bien !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Downton Abbey" + les films
Episode 3.7 : Une nouvelle ère
Réalisation : David Evans
Scénario : Julian Fellowes
Résumé
Il est temps de baptiser la petite Sybil mais Robert s’oppose encore à ce qu’elle soit catholique. Cora, réconciliée avec son mari, souhaite que Tom puisse agir selon les désirs de sa défunte femme. Ce dernier demande à Mary d’être la marraine de sa fille et à son frère, Kyrian, le parrain. Edith part pour Londres pour rencontrer le rédacteur en chef du Sketch et accepte d’en devenir une des éditorialistes, soutenue par sa grand-mère. Lord Grantham, comme à son habitude, voit d’un très mauvais œil cette reconversion. La maison d’Isobel est très mal vue depuis qu’Ethel y travaille. Violet se charge de faire passer des annonces pour lui trouver une nouvelle place, loin de Downton.
Bates sort de prison. Lui et Anna passent beaucoup de temps à se promener dans le domaine et attendent de prendre un cottage à côté du village. Alfred s’intéresse de plus en plus à Ivy, qui repousse ses avances. Thomas, suivant les conseils malavisés de Mrs. O’Brien, entre dans la chambre de Jimmy et l’embrasse alors qu’il dort profondément. A cet instant, Alfred pousse la porte et surprend la scène. Jimmy se réveille et jette Thomas dehors. Alfred hésite mais en touche finalement deux mots à Carson, sous le choc.
Matthew souhaite faire évoluer Downton Abbey en améliorant la production grâce à de nouveaux procédés mais se heurte à l’opposition de Robert et de Jarvis, conseiller financier, qui démissionne. Il va falloir trouver un soutien et Violet a l’idée d’inclure Tom dans la gestion du domaine.
Critique
Il est temps de sortir du deuil et d’avancer. Si le précédent épisode chamboulait les codes de la discipline, celui-ci, dans une certaine continuité, rassemble les éléments décisifs pour le grand final de la saison 3. A commencer par le retour de Bates, qui va pouvoir à nouveau profiter de son statut de personnage clé. Mis en quarantaine, le bonhomme perdait de son intérêt, et il était plus qu’impératif qu’il reprenne ses fonctions.
Edith est de plus en plus séduisante. Sa garde-robe, sa coiffure, en bref, son élégance, à laquelle nous pouvons rajouter un soupçon de modernité, peuvent la placer dans notre baromètre affectif devant sa sœur ainée, qui pourtant a fait beaucoup de progrès. Robert, en revanche, n’a pas retenu la leçon. Ce type a le mot OPPOSITION gravé sur son front. Rien ne va : sa fille, son beau-fils, son second beau-fils, le baptême de sa petite-fille, le frère de son beau-fils, etc. C’est un des rares personnages statiques de la série. Une seule chose a de la valeur à ses yeux : lui. Il n’apprend rien de ses erreurs, que ce soit la perte de sa fortune dans de mauvais investissements ou la mort de sa fille. A ce stade là, ce n’est même plus une question de tradition, c’est une question d’intelligence. A l’inverse de Violet, pourtant conservatrice convaincue.
Thomas, mal dans sa peau, ne pouvant vivre en toute liberté son homosexualité, tombe de haut quand Jimmy lui fait violemment comprendre qu’il ne s’était jamais rien passé entre eux. Littéralement bouleversé par ce piège que lui a tendu la rancunière O’Brien, c’est la deuxième fois qu’on compatit à son égard.
Cet épisode réserve quelques moments d’anthologie, comme par exemple, la scène du diner où Edith doit annoncer qu’elle est désormais journaliste. Violet, portant secours à sa petite-fille face à Lord Grantham, déclare tout naturellement et sans gêne : « Je ne dis pas que la place d’une femme est à la maison, je pense qu’elle a le droit de prendre du bon temps avant cela. En plus, Edith ne rajeunit pas, peut-être n’est-elle pas faite pour la vie de famille ! ». Je vous laisse imaginer le blanc qui s’ensuit. Autre passage amusant, l’arrivée de Kyrian, qui a un grand penchant pour l’alcool, à Downton. « Et je parie qu’avant la fin de la soirée, nous aurons tous droit d’entendre Molly Malone ».
mrs.peel6568- Modératrice
- Age : 31
Localisation : Paris
Date d'inscription : 29/11/2009
Re: Série "Downton Abbey" + les films
Bravo pour la suite !
Philo- Fondateur
- Age : 72
Localisation : Paris
Date d'inscription : 01/10/2005
Re: Série "Downton Abbey" + les films
hourra youhou
Vive toi
désolée, j'arrive pas à mieux ce soir... c'tte honte
Vive toi
désolée, j'arrive pas à mieux ce soir... c'tte honte
aliszt- Vicomte(sse)
- Age : 38
Localisation : marseille
Date d'inscription : 07/02/2010
Re: Série "Downton Abbey" + les films
Episode 3.8 : Secrets et confidences
Scénario : Julian Fellowes
Réalisation : David Evans
Résumé
Suite à l’affaire entre Thomas et Jimmy, Carson prend la décision de le laisser partir en lui écrivant une bonne lettre de recommandation. Mais O’Brien s’en mêle et conseille à Jimmy de le dénoncer à la police s’il s’en tire de cette manière. Carson doit se plier. Bates, mis au courant par Mrs. Hughes, elle-même mise au courant par Thomas, trouve le moyen de faire chanter O’Brien en lui rappelant une histoire vieille de presque 10 ans. Dans le même temps, Bates et Anna rénovent et s’installent dans leur cottage. Ethel accepte de travailler chez une Mrs. Watson, vivant à proximité des Bryant.
M. Gregson, rédacteur en chef du Sketch, s’intéresse de près à Edith, mais celle-ci se renseigne à son sujet et découvre qu’il est marié. Trouvant cela très déplaisant pour une personne de son rang, elle souhaite mettre fin à son contrat. Gregson la retient car sa femme, démente et incapable de se souvenir de lui, est internée dans un asile psychiatrique.
Mary et Matthew qui s’inquiétait au sujet de leur fertilité, mais Mary finit par avouer qu’il lui a fallu une petite opération pour régler son problème. Tous les deux se croisent à Londres, où ils retrouvent Edith et Rose MacClare, jeune filleule de Violet et petite cousine de Robert. Cette dernière flirte avec un homme marié dans une boite de jazz. Matthew menace d’en parler à sa mère si elle continue de le fréquenter.
Tom est mis en premier plan dans la gestion du domaine aux côtés de Matthew, toujours très ferme sur son envie de moderniser les techniques de production. Robert accepte de coopérer si Tom participe au match de cricket annuel, opposant la maison au village de Downton.
Critique
Voici le dernier grand épisode de la série avant la légère retombée de la saison 4. Plusieurs éléments sont remarquables. Le premier concerne l’introspection du personnage de Thomas. Hautement mis en valeur d’un bout à l’autre de l’épisode, Fellowes nous propose de comprendre comment il s’est construit. « C’est à force d’être gentil que j’ai eu des problèmes ». Fait-il allusion au seul baiser qu’il a donné à Jimmy ou parle-t-il se sa vie avant d’entrer à Downton ? Le mystère n’est pas levé. Cette plongée est néanmoins sublimée par l’acteur Rob James-Collier qui donne une interprétation très sensible de son personnage. Son visage décomposé, son regard vide, sa voix lente et monotone, donnent à Thomas beaucoup de relief. La fin de cette histoire est marquée par sa réhabilitation, permise en partie grâce à Bates. Comment O’Brien se résout-elle à convaincre Jimmy de le laisser partir en paix ? Tout simplement en lui murmurant à l’oreille, sans savoir de quoi il parle : « Le savon de Madame ». Alors, vous vous rappelez ?
Et d’ailleurs à ce propos, j’ai toujours trouvé que la fausse couche de Cora était un sujet très obscur. Résumons : O’Brien fait glisser le savon à côté de la baignoire en faisant croire qu’il est en dessous. Lady Grantham se lève et dérape. Jamais personne n’a fait le lien. Pourquoi ne s’est-elle jamais doutée de rien ? Car même si elle avait reconnu qu’il s’agissait d’un accident, et qu’O’Brien n’avait pas voulu que cela arrive, elle aurait tout de même pu reprocher à O’Brien d’avoir été maladroite. Elle sait quand même qu’elle a glissé sur un savon, enfin ça passe pas inaperçu !
Rose MacClare et le jazz font leur entrée dans l’univers de la série. Alors que le second est le bienvenu dans ce monde de débauche et de liqueur, la première laisse un goût plutôt amer. Pour dire les choses clairement : c’est une pouf. Mais pas une pouf inoffensive, non, une post-adolescente rebelle, maquillée comme une voiture volée, habillée comme un sac à patates, qui joue la demoiselle de bonne famille devant Violet mais qui court les boîtes de Londres en compagnie d’un mec qui a le double de son âge et ne vaut pas plus qu’elle. Catastrophe !
En revanche, Edith grimpe, grimpe, grimpe dans mon estime ! Il aura fallu attendre la fin de la saison 3 pour qu’elle s’affirme et qu’elle parvienne à penser par elle-même. Toujours dans l’ombre de sa sœur, elle n’est cependant plus la jeune fille jalouse, disgracieuse et mauvaise langue que l’on a connu jusqu’à très récemment. Elle s’émancipe, porte des habits d’une élégance et d’une modernité qu’ignorait même Sybil, si l’on s’en tient à la saison 3, et devient vraiment jolie. Je n’ai rien à redire sur le style vestimentaire de Mary, toujours égale à elle-même, toujours élégante, mais à qui il manque un grain d’audace.
Terminons sur ce splendide match de cricket, où les Crawley et le village s’affrontent tous vêtus de blanc sous un soleil anglais, les femmes sous leurs ombrelles et les autres se prélassant sur des chaises longues en sirotant du thé ou d’autres fameux nectars concoctés par Mrs. Patmore et sa jeune équipe. Dans une très jolie scène, Tom et Cora parlent de l’avenir de sa fille. Il décide de rester jusqu’à ce que Sybil soit assez grande. Et là, ça sent la fin de saison. Le romantisme est à son comble, Matthew et Mary se réjouissent de pouvoir enfin avoir un enfant et Tom permet aux Crawley de remporter le match de cricket. O Joie !
Réalisation : David Evans
Résumé
Suite à l’affaire entre Thomas et Jimmy, Carson prend la décision de le laisser partir en lui écrivant une bonne lettre de recommandation. Mais O’Brien s’en mêle et conseille à Jimmy de le dénoncer à la police s’il s’en tire de cette manière. Carson doit se plier. Bates, mis au courant par Mrs. Hughes, elle-même mise au courant par Thomas, trouve le moyen de faire chanter O’Brien en lui rappelant une histoire vieille de presque 10 ans. Dans le même temps, Bates et Anna rénovent et s’installent dans leur cottage. Ethel accepte de travailler chez une Mrs. Watson, vivant à proximité des Bryant.
M. Gregson, rédacteur en chef du Sketch, s’intéresse de près à Edith, mais celle-ci se renseigne à son sujet et découvre qu’il est marié. Trouvant cela très déplaisant pour une personne de son rang, elle souhaite mettre fin à son contrat. Gregson la retient car sa femme, démente et incapable de se souvenir de lui, est internée dans un asile psychiatrique.
Mary et Matthew qui s’inquiétait au sujet de leur fertilité, mais Mary finit par avouer qu’il lui a fallu une petite opération pour régler son problème. Tous les deux se croisent à Londres, où ils retrouvent Edith et Rose MacClare, jeune filleule de Violet et petite cousine de Robert. Cette dernière flirte avec un homme marié dans une boite de jazz. Matthew menace d’en parler à sa mère si elle continue de le fréquenter.
Tom est mis en premier plan dans la gestion du domaine aux côtés de Matthew, toujours très ferme sur son envie de moderniser les techniques de production. Robert accepte de coopérer si Tom participe au match de cricket annuel, opposant la maison au village de Downton.
Critique
Voici le dernier grand épisode de la série avant la légère retombée de la saison 4. Plusieurs éléments sont remarquables. Le premier concerne l’introspection du personnage de Thomas. Hautement mis en valeur d’un bout à l’autre de l’épisode, Fellowes nous propose de comprendre comment il s’est construit. « C’est à force d’être gentil que j’ai eu des problèmes ». Fait-il allusion au seul baiser qu’il a donné à Jimmy ou parle-t-il se sa vie avant d’entrer à Downton ? Le mystère n’est pas levé. Cette plongée est néanmoins sublimée par l’acteur Rob James-Collier qui donne une interprétation très sensible de son personnage. Son visage décomposé, son regard vide, sa voix lente et monotone, donnent à Thomas beaucoup de relief. La fin de cette histoire est marquée par sa réhabilitation, permise en partie grâce à Bates. Comment O’Brien se résout-elle à convaincre Jimmy de le laisser partir en paix ? Tout simplement en lui murmurant à l’oreille, sans savoir de quoi il parle : « Le savon de Madame ». Alors, vous vous rappelez ?
Et d’ailleurs à ce propos, j’ai toujours trouvé que la fausse couche de Cora était un sujet très obscur. Résumons : O’Brien fait glisser le savon à côté de la baignoire en faisant croire qu’il est en dessous. Lady Grantham se lève et dérape. Jamais personne n’a fait le lien. Pourquoi ne s’est-elle jamais doutée de rien ? Car même si elle avait reconnu qu’il s’agissait d’un accident, et qu’O’Brien n’avait pas voulu que cela arrive, elle aurait tout de même pu reprocher à O’Brien d’avoir été maladroite. Elle sait quand même qu’elle a glissé sur un savon, enfin ça passe pas inaperçu !
Rose MacClare et le jazz font leur entrée dans l’univers de la série. Alors que le second est le bienvenu dans ce monde de débauche et de liqueur, la première laisse un goût plutôt amer. Pour dire les choses clairement : c’est une pouf. Mais pas une pouf inoffensive, non, une post-adolescente rebelle, maquillée comme une voiture volée, habillée comme un sac à patates, qui joue la demoiselle de bonne famille devant Violet mais qui court les boîtes de Londres en compagnie d’un mec qui a le double de son âge et ne vaut pas plus qu’elle. Catastrophe !
En revanche, Edith grimpe, grimpe, grimpe dans mon estime ! Il aura fallu attendre la fin de la saison 3 pour qu’elle s’affirme et qu’elle parvienne à penser par elle-même. Toujours dans l’ombre de sa sœur, elle n’est cependant plus la jeune fille jalouse, disgracieuse et mauvaise langue que l’on a connu jusqu’à très récemment. Elle s’émancipe, porte des habits d’une élégance et d’une modernité qu’ignorait même Sybil, si l’on s’en tient à la saison 3, et devient vraiment jolie. Je n’ai rien à redire sur le style vestimentaire de Mary, toujours égale à elle-même, toujours élégante, mais à qui il manque un grain d’audace.
Terminons sur ce splendide match de cricket, où les Crawley et le village s’affrontent tous vêtus de blanc sous un soleil anglais, les femmes sous leurs ombrelles et les autres se prélassant sur des chaises longues en sirotant du thé ou d’autres fameux nectars concoctés par Mrs. Patmore et sa jeune équipe. Dans une très jolie scène, Tom et Cora parlent de l’avenir de sa fille. Il décide de rester jusqu’à ce que Sybil soit assez grande. Et là, ça sent la fin de saison. Le romantisme est à son comble, Matthew et Mary se réjouissent de pouvoir enfin avoir un enfant et Tom permet aux Crawley de remporter le match de cricket. O Joie !
mrs.peel6568- Modératrice
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Localisation : Paris
Date d'inscription : 29/11/2009
Re: Série "Downton Abbey" + les films
Episode 3.9: A Journey to the Highlands
Réalisation: Brian Percival
Scénario: Julian Fellowes
Résumé
Nous sommes en septembre 1921. Mary est enceinte de 8 mois et les Crawley partent dans la résidence d’été de leurs cousins Flintshire, en Écosse, dans le château de Duneagle. Emmenant Bates, Anna, O’Brien et Molesley avec eux, le reste du personnel reste à Downton. Tom n’est pas du voyage et influencé par une nouvelle femme de chambre, Edna, se rapproche des domestiques. Mrs. Crawley et le docteur Clarkson passent un certain temps ensemble jusqu’à ce qu’il fasse allusion à l’éventualité de se remarier. Carson permet à tout ce petit monde de participer à la fête foraine, et c’est à cette occasion que Thomas porte secours à Jimmy au cours d’une bagarre.
Dans les Highlands, les hommes organisent des parties de chasse. Lady Flintshire est en conflit permanent avec sa fille Rose, alors que son mari, le dénommé Shrimpie, en difficulté financière, se détache de sa famille, et demande à Lord Grantham d’accueillir Rose à Downton. Robert réalise que Matthew a fait le bon choix en ce qui concerne l’avenir de Downton. Michael Gregson, qui a fait le voyage pour retrouver Edith, rencontre sa famille mais Robert est toujours très soupçonneux quant à ses intentions. Mais Edith ne fléchit pas et décide de ne pas laisser partir son rédacteur en chef.
Alors qu’est organisé un bal traditionnel, Mary ressent des contractions et est contrainte de rentrer avant le reste des Crawley, qui s’empressent à leur tour de prendre le chemin du retour. Elle accouche à l’hôpital de Downton d’un petit garçon. Matthew arrive peu de temps après, mais sur la route menant à Downton Abbey, il entre en collision avec une camionnette et meurt sur le coup.
Critique
Episode largement décrié par les fans de la série. Triste achèvement d’une brillante saison. Tiraillement entre le caractère inévitable de la mort de Matthew et le sentiment qu’on se fout allègrement de notre gueule.
Situé dans un cadre très atypique, A Journey to the Highlands sépare les personnages de la série. D’un côté les Crawley et de l’autre les domestiques. Pourquoi pas. Mais on sort d’une certaine tradition qui consiste à souder tous les personnages, quelle que soit leur place. A présent, sous les seuls ordres de Carson, qui leur laisse un peu de liberté, ils deviennent des villageois ordinaires. A vrai dire, je vois plutôt cet épisode comme un bonus, comme s’il faisait partie de l’univers étendu de Downton Abbey. Il est très différent de ce que l’on a l’habitude de voir et cela a un côté dérangeant.
On sent Fellowes en panne d’inspiration et qu’il peine à meubler le temps à Downton. Sinon, pourquoi aurait-il eu l’idée de rapprocher si soudainement Clarkson et Mrs. Crawley ? Vraiment, quel en est l’intérêt ? Si encore, ce couple était l’objet de nos fantasmes perpétuels, why not ! Après tout, on fantasme tous sur Carson et Mrs. Hughes. La fête foraine est un outil passe-partout. C’est plaisant, certes, mais ce n’est pas original puisqu’ils nous l’ont déjà servi lors de la saison 1. A part Mrs. Crawley gonflant un ballon et les attractions, ce n’est pas très palpitant. Surtout que c’est à ce moment-là qu’ Edna se rapproche d’un peu trop très de Tom, à notre grand déplaisir. Thomas grimpe encore un peu dans notre estime en défendant Jimmy.
Au château de Duneagle, l’ambiance est tout à fait différente. On peut le constater lors d’une transition très réussie, passant de cris d’encouragements d’un événement populaire au calme d’une partie de pêche huppée. Mettons de côté les parties de chasse et les pique-niques, très plan-plan, et venons-en à la soirée dansante, beaucoup plus fun que la fête foraine, et qui nous offre un des passages les plus drôles de l’épisode : Molesley complètement bourré, sautillant sur un pied, suscitant l’amusement de Mary et Matthew et la désolation de Violet.
“- They say there’s a wild man inside all of us.
-If only he could say inside!”
La fin de l’épisode nous réserve de jolis moments, plus particulièrement entre Carson et la petite Sybil et entre Branson et Mrs. Hughes. Et le principal, bien évidemment, à l’hôpital, entre Matthew, Mary et leur nouveau-né, l’héritier, celui-dont-on-ne-connaît-pas-le-nom, mais on saura par la suite après qu’il s’appelle George… Coïncidence ? Je ne le crois pas !
Bon. La mort de Sybil, je peux comprendre. C’était triste et justifié, et en plus on a pu faire son deuil. Mais je ne peux pas concevoir qu’un personnage aussi important que Matthew soit évincé de la sorte ! Je ne peux pas concevoir qu’après avoir attendu deux saisons entières pour les voir ensemble, Mary et Matthew soient séparés ! Je ne peux pas concevoir qu’après nous avoir fait […] au début de la saison 1 avec un problème d’héritier, Fellowes choisissent de continuer la série alors que Dan Stevens la quitte ! Je ne comprends pas ! Tout ça pour en arriver là ? Tout ça pour un accident de voiture grotesque ? Tout ça parce qu’il a eu son permis dans un kinder surprise ? Tout ça parce qu’en Grande-Bretagne, on peut quitter une série au bout de trois ans ? Mais cette fin est horrible ! Et le pire, dans tout ça, ce n’est pas la mort de Matthew en elle-même, enfin si c’est la mort de Matthew, mais c’est qu’aucun des personnages ne se doute de ce qu’il vient de se passer. C’est d’un frustrant ! Mais c’est la vie. Comme l'écrivait Marcel Pagnol : « Telle est la vie des hommes, des moments de joie très vite effacés par d’inoubliables chagrins ». Voilà. C’est la fin de la saison 3. A très bientôt pour de nouvelles aventures !
Scénario: Julian Fellowes
Résumé
Nous sommes en septembre 1921. Mary est enceinte de 8 mois et les Crawley partent dans la résidence d’été de leurs cousins Flintshire, en Écosse, dans le château de Duneagle. Emmenant Bates, Anna, O’Brien et Molesley avec eux, le reste du personnel reste à Downton. Tom n’est pas du voyage et influencé par une nouvelle femme de chambre, Edna, se rapproche des domestiques. Mrs. Crawley et le docteur Clarkson passent un certain temps ensemble jusqu’à ce qu’il fasse allusion à l’éventualité de se remarier. Carson permet à tout ce petit monde de participer à la fête foraine, et c’est à cette occasion que Thomas porte secours à Jimmy au cours d’une bagarre.
Dans les Highlands, les hommes organisent des parties de chasse. Lady Flintshire est en conflit permanent avec sa fille Rose, alors que son mari, le dénommé Shrimpie, en difficulté financière, se détache de sa famille, et demande à Lord Grantham d’accueillir Rose à Downton. Robert réalise que Matthew a fait le bon choix en ce qui concerne l’avenir de Downton. Michael Gregson, qui a fait le voyage pour retrouver Edith, rencontre sa famille mais Robert est toujours très soupçonneux quant à ses intentions. Mais Edith ne fléchit pas et décide de ne pas laisser partir son rédacteur en chef.
Alors qu’est organisé un bal traditionnel, Mary ressent des contractions et est contrainte de rentrer avant le reste des Crawley, qui s’empressent à leur tour de prendre le chemin du retour. Elle accouche à l’hôpital de Downton d’un petit garçon. Matthew arrive peu de temps après, mais sur la route menant à Downton Abbey, il entre en collision avec une camionnette et meurt sur le coup.
Critique
Episode largement décrié par les fans de la série. Triste achèvement d’une brillante saison. Tiraillement entre le caractère inévitable de la mort de Matthew et le sentiment qu’on se fout allègrement de notre gueule.
Situé dans un cadre très atypique, A Journey to the Highlands sépare les personnages de la série. D’un côté les Crawley et de l’autre les domestiques. Pourquoi pas. Mais on sort d’une certaine tradition qui consiste à souder tous les personnages, quelle que soit leur place. A présent, sous les seuls ordres de Carson, qui leur laisse un peu de liberté, ils deviennent des villageois ordinaires. A vrai dire, je vois plutôt cet épisode comme un bonus, comme s’il faisait partie de l’univers étendu de Downton Abbey. Il est très différent de ce que l’on a l’habitude de voir et cela a un côté dérangeant.
On sent Fellowes en panne d’inspiration et qu’il peine à meubler le temps à Downton. Sinon, pourquoi aurait-il eu l’idée de rapprocher si soudainement Clarkson et Mrs. Crawley ? Vraiment, quel en est l’intérêt ? Si encore, ce couple était l’objet de nos fantasmes perpétuels, why not ! Après tout, on fantasme tous sur Carson et Mrs. Hughes. La fête foraine est un outil passe-partout. C’est plaisant, certes, mais ce n’est pas original puisqu’ils nous l’ont déjà servi lors de la saison 1. A part Mrs. Crawley gonflant un ballon et les attractions, ce n’est pas très palpitant. Surtout que c’est à ce moment-là qu’ Edna se rapproche d’un peu trop très de Tom, à notre grand déplaisir. Thomas grimpe encore un peu dans notre estime en défendant Jimmy.
Au château de Duneagle, l’ambiance est tout à fait différente. On peut le constater lors d’une transition très réussie, passant de cris d’encouragements d’un événement populaire au calme d’une partie de pêche huppée. Mettons de côté les parties de chasse et les pique-niques, très plan-plan, et venons-en à la soirée dansante, beaucoup plus fun que la fête foraine, et qui nous offre un des passages les plus drôles de l’épisode : Molesley complètement bourré, sautillant sur un pied, suscitant l’amusement de Mary et Matthew et la désolation de Violet.
“- They say there’s a wild man inside all of us.
-If only he could say inside!”
La fin de l’épisode nous réserve de jolis moments, plus particulièrement entre Carson et la petite Sybil et entre Branson et Mrs. Hughes. Et le principal, bien évidemment, à l’hôpital, entre Matthew, Mary et leur nouveau-né, l’héritier, celui-dont-on-ne-connaît-pas-le-nom, mais on saura par la suite après qu’il s’appelle George… Coïncidence ? Je ne le crois pas !
Bon. La mort de Sybil, je peux comprendre. C’était triste et justifié, et en plus on a pu faire son deuil. Mais je ne peux pas concevoir qu’un personnage aussi important que Matthew soit évincé de la sorte ! Je ne peux pas concevoir qu’après avoir attendu deux saisons entières pour les voir ensemble, Mary et Matthew soient séparés ! Je ne peux pas concevoir qu’après nous avoir fait […] au début de la saison 1 avec un problème d’héritier, Fellowes choisissent de continuer la série alors que Dan Stevens la quitte ! Je ne comprends pas ! Tout ça pour en arriver là ? Tout ça pour un accident de voiture grotesque ? Tout ça parce qu’il a eu son permis dans un kinder surprise ? Tout ça parce qu’en Grande-Bretagne, on peut quitter une série au bout de trois ans ? Mais cette fin est horrible ! Et le pire, dans tout ça, ce n’est pas la mort de Matthew en elle-même, enfin si c’est la mort de Matthew, mais c’est qu’aucun des personnages ne se doute de ce qu’il vient de se passer. C’est d’un frustrant ! Mais c’est la vie. Comme l'écrivait Marcel Pagnol : « Telle est la vie des hommes, des moments de joie très vite effacés par d’inoubliables chagrins ». Voilà. C’est la fin de la saison 3. A très bientôt pour de nouvelles aventures !
Dernière édition par mrs.peel6568 le Mar 4 Fév 2014 - 8:51, édité 4 fois
mrs.peel6568- Modératrice
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Re: Série "Downton Abbey" + les films
Tiens, changement d'image pour les notes. Pourquoi pas. Au fait, c'est normal que l'image 4 soit la même que l'image 1 ?
Tiraillement entre le caractère inévitable de la mort de Matthew et le sentiment qu’on se fout allègrement de notre gueule.
Merci, mrs.peel, ça a été mon fou rire de la journée. Et une nouvelle saison, une !
Tiraillement entre le caractère inévitable de la mort de Matthew et le sentiment qu’on se fout allègrement de notre gueule.
Merci, mrs.peel, ça a été mon fou rire de la journée. Et une nouvelle saison, une !
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Downton Abbey" + les films
Euh non c'est pas normal mais je suis dans une salle avec un réseau pourri et le images ne s'affichent pas donc je ne les vois pas et quand je fais la sélection doit y avoir des confusions....
mrs.peel6568- Modératrice
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Re: Série "Downton Abbey" + les films
muy bien
ben oui, la mort de matthew ca fait vraiment acteur qui te lâche pour tourner ailleurs. Mais bon... Ce qui en revanche est décevant du coup c'est que le début de la saison 4 en pâtit méchamment. Et puis c'est vrai que la fausse idylle d'Isobel, franchement... quand on voit la non suite...
Enfin "c'est la guerre Napoléon, on ne peut pas toujours gagner" (oui tu sites la grande littérature, moi c'est les walt disney)
ben oui, la mort de matthew ca fait vraiment acteur qui te lâche pour tourner ailleurs. Mais bon... Ce qui en revanche est décevant du coup c'est que le début de la saison 4 en pâtit méchamment. Et puis c'est vrai que la fausse idylle d'Isobel, franchement... quand on voit la non suite...
Enfin "c'est la guerre Napoléon, on ne peut pas toujours gagner" (oui tu sites la grande littérature, moi c'est les walt disney)
aliszt- Vicomte(sse)
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Localisation : marseille
Date d'inscription : 07/02/2010
Re: Série "Downton Abbey" + les films
Le début de la saison 4 c'est du remplissage. D'ailleurs ils auraient pu facilement combiner épisode 1 et épisode 2... Il ne s'y passe rien.
mrs.peel6568- Modératrice
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Re: Série "Downton Abbey" + les films
Rien encore vu de la saison 4
Philo- Fondateur
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Re: Série "Downton Abbey" + les films
La saison 3 est en ligne!
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/annees-2000/downton-abbey-2010/downton-abbey-saison-3
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/annees-2000/downton-abbey-2010/downton-abbey-saison-3
Invité- Invité
Re: Série "Downton Abbey" + les films
Grand bravo à mrs.peel pour cette nouvelle saison !
Bravo à toi aussi S3 pour ta célérité à publier la saison.
Bravo à toi aussi S3 pour ta célérité à publier la saison.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Downton Abbey" + les films
Merci Steed ! Tankiou Dear !
je poste le début de la saison 4 dans la soirée
je poste le début de la saison 4 dans la soirée
mrs.peel6568- Modératrice
- Age : 31
Localisation : Paris
Date d'inscription : 29/11/2009
Re: Série "Downton Abbey" + les films
Episode 4.1
Réalisation : David Evans
Scénario : Julian Fellowes
Résumé
Février 1922. Six mois ont passé depuis la mort de Matthew et Mary, qui porte toujours le deuil, erre dans les couloirs de Downton Abbey. Son entourage s’inquiète et Tom est convaincu qu’il lui faudrait s’intéresser à l’héritage du petit George. Carson s’en mêle. Mary accepte finalement de quitter ses habits noirs. Edith passe plus de temps à Londres en compagnie de Michael Gregson. A condition de devenir citoyen allemand, celui-ci pourra divorcer et épouser Edith.
Un matin, Sarah O’Brien quitte Downton pour rejoindre les Flintshire sur la route de l’Inde et devenir femme de chambre de Susan. Edna, que nous avons eu l’occasion de connaître lors du précédent épisode, devient la nouvelle femme de chambre de Cora. Mrs. Hughes, Carson et Tom craignent des répercussions qui pourraient s’avérer désastreuses.
Carson reçoit une lettre de son ex compagnon de scène, Charles Grigg, mais jette l’enveloppe. Mrs. Hughes la récupère et décide d’aller rendre visite à Grigg, qui travaille dans des conditions lamentables dans un hospice. Elle demande de l’aide à Mrs. Crawley, qui accueille le malheureux. Molesley, ayant perdu son emploi après la mort de Matthew, désespère de se remettre un jour à travailler. Violet le présente à une amie à elle.
C’est la Saint Valentin et alors que les lettres circulent dans les cuisines, Daisy reçoit une carte d’un mystérieux prétendant, espérant qu’il s’agisse d’Alfred. De son côté, Thomas s’entend très mal avec la nounou des enfants, Miss West, et se charge de la faire renvoyer. Cora la surprend traiter la petite Sybil de « sale batarde » et lui ordonne de s’en aller sur le champ.
Critique
La mort de Matthew porte un sacré coup à Downton Abbey et cela se ressent méchamment. Je ne reviendrai pas sur le fait que la série aurait dû s’arrêter à la saison 3. Le couple formé par lui et Mary était porteur de la série depuis ses débuts. A présent, il faut au moins que le personnage de Mary puisse endosser cette responsabilité. Mais pour l’instant, il n’en est rien. L’histoire se Mary sera désormais centrée sur des questions d’héritage et dans tout ça, la jeune veuve, qui s’enferme dans sa solitude, fait figure de personnage fantôme. Ce qui fait que l’épisode est un peu vide et nous nous sentons un peu seuls aussi.
Les premiers plans de l’épisode montrent une campagne anglaise dans le creux de l’hiver, ce qui donne parfaitement le ton de ce début de saison : le vide. Comment filmer l’absence ? Les cris du petit George dans les premières heures du matin, l’indifférence de Mary à l’égard de son fils, allant jusqu’à l’appeler « pauvre petit orphelin », les photos du mariage, l’intrusion au cimetière où nous est dévoilée la tombe de Matthew. Le contraste entre la saison 3 et la saison 4 est explicitement mis en évidence par un rappel de mise en scène et de costume. Dans l’épisode du mariage, Mary descend les escaliers toute de blanc vêtue, dans une longue robe finement brodée, puis s’arrête. Dans le premier épisode de la présente saison, elle descend ces mêmes escaliers, toute de noire vêtue, dans une robe qui n’est pas sans rappeler dans ses formes sa tenue blanche, puis s’arrête. Dans cette même prise de vue, le regard a changé et le contraste est saisissant.
La complicité entre Carson et Mary est à nouveau mise sur le devant de la scène dans ce passage émouvant où la jeune femme fond en larmes dans ses bras. Une autre scène significative et très représentative de notre opinion sur la mort de Matthew est celle où Mary quitte la table dans un mouvement de colère : « Après tout ce qu’il a enduré pendant la guerre, il meurt dans un stupide accident de voiture ! ». Oui. Merci Julian de le reconnaître.
Lady Edith fait figure de grande star. Sa relation avec Michael Gregson est à présent un point central de la série et dans ce contexte, nous allons être transportés loin de Downton Abbey. A Londres, dans un grand restaurant, elle apparaît dans une magnifique longue robe fendue, et se prend même à embrasser publiquement son amant, sans scrupule et sans gêne. Une dimension intéressante est le fait qu’il veuille se faire citoyen allemand pour pouvoir divorcer d’avec sa femme, qui je le rappelle, est internée dans un hôpital psychiatrique. La loi britannique ne reconnaissant pas la démence comme cause valable de divorce, il est prêt à rejoindre « la race la plus haïe d’Europe ». Fabuleux ! Soit c’est très prometteur pour l’avenir de la série, soit ce sera un échec total. Et si ça foire, je crains que le personnage d’Edith ne régresse à nouveau.
C’est la Saint Valentin, et voilà qu’on nous ressert de l’Alfred-Daisy-Jimmy-Ivy. Je le dis, je le répète : c’est barbant. Le personnage de Jimmy est encore plus détestable qu’avant et Alfred est incapable de s’imposer et d’agir comme un homme. Et puis ça ne tient pas debout. Alfred, Ivy et Jimmy sont à peu près arrivés en même temps, dans l’année 1920, à quelques mois d’intervalle. Nous sommes en 1922. Depuis 2 ans, Alfred est amoureux d’Ivy et Ivy le sait, Jimmy est un petit con et ça, tout le monde le sait. Ivy est attiré par Jimmy mais Jimmy n’aime que lui. Partant de ce principe, et depuis le temps que ça dure, pourquoi tout le monde doute-t-il des sentiments de tout le monde ??? La gestion du temps dans cette série est tout de même très spéciale. Et en plus de cela, Fellowes n’est pas tendre avec Daisy. Il ne lui suffit pas de la faire stagner depuis la saison 1, il faut en plus qu’elle sache qu’elle ne séduit personne. Ce n’est pas un homme qui lui a envoyé une carte. C’est Mrs. Patmore qui craignait qu’elle n’en reçoive pas. Sympa. Oui, sympa, mais pas très habile.
Départ d’un autre personnage culte de la série : O’Brien. Ça va faire mal. Et ça va faire mal parce qu’elle est remplacée par une tête qui ne nous est pas inconnue : Edna, vue dans le dernier épisode de la saison 3. Remplacer une femme de chambre sadique irremplaçable par une autre femme de chambre encore plus sadique mais cette fois-ci indésirable est de très mauvaise augure. Une autre indésirable : Rose. Elle amène avec elle toute la décadence de son jeune âge, dans le mauvais sens du terme, avec le détail supplémentaire que c’est un pot de colle en forme de pouf. Et inutile de dire qu’elle apporte un nouveau souffle à la série. Inutile de tortiller, c’est une pouf. Tom Branson est resté à Downton mais n’est plus le jeune socialiste plein de convictions et de caractère. Il est devenu très modéré et c’est malheureux que l’on ne le reconnaisse pas.
L’épisode ne brille pas vraiment par son intrigue. Entre autres, celle de Molesley est pitoyable. Quant à celle de Carson et de son ancien acolyte, Charles Grigg, que nous avons déjà vu dans le 2ème épisode de la 1ère saison, elle arrive bien tard. L’incorporer à une des saisons précédentes aurait été plus judicieux D’une part, parce qu’une fois qu’on fait connaissance avec le bonhomme, on souhaiterait comprendre quel est le problème, et ce le plus vite possible. D’autre part, parce que ce thème serait peut être passé comme une lettre à la poste dans un épisode dont la qualité aurait pu compenser la faiblesse de ce dernier. Et enfin parce que j’appelle ça du recyclage. Se souvenir d’un personnage déjà très chiant à l’époque, lui inventer une vie, le faire revenir et nous plomber un épisode. Dans la saison 1, Grigg nous apprenait que Carson et lui faisaient de la scène. Dans la saison 4, on se doute qu’une femme est à l’origine de leur dispute. Encore faudrait-il que ce soit intéressant. Mais non. On a déjà pu se rendre compte que Carson appartenait à la race humaine. J’ai juste envie de dire : c’est trop tard.
Scénario : Julian Fellowes
Résumé
Février 1922. Six mois ont passé depuis la mort de Matthew et Mary, qui porte toujours le deuil, erre dans les couloirs de Downton Abbey. Son entourage s’inquiète et Tom est convaincu qu’il lui faudrait s’intéresser à l’héritage du petit George. Carson s’en mêle. Mary accepte finalement de quitter ses habits noirs. Edith passe plus de temps à Londres en compagnie de Michael Gregson. A condition de devenir citoyen allemand, celui-ci pourra divorcer et épouser Edith.
Un matin, Sarah O’Brien quitte Downton pour rejoindre les Flintshire sur la route de l’Inde et devenir femme de chambre de Susan. Edna, que nous avons eu l’occasion de connaître lors du précédent épisode, devient la nouvelle femme de chambre de Cora. Mrs. Hughes, Carson et Tom craignent des répercussions qui pourraient s’avérer désastreuses.
Carson reçoit une lettre de son ex compagnon de scène, Charles Grigg, mais jette l’enveloppe. Mrs. Hughes la récupère et décide d’aller rendre visite à Grigg, qui travaille dans des conditions lamentables dans un hospice. Elle demande de l’aide à Mrs. Crawley, qui accueille le malheureux. Molesley, ayant perdu son emploi après la mort de Matthew, désespère de se remettre un jour à travailler. Violet le présente à une amie à elle.
C’est la Saint Valentin et alors que les lettres circulent dans les cuisines, Daisy reçoit une carte d’un mystérieux prétendant, espérant qu’il s’agisse d’Alfred. De son côté, Thomas s’entend très mal avec la nounou des enfants, Miss West, et se charge de la faire renvoyer. Cora la surprend traiter la petite Sybil de « sale batarde » et lui ordonne de s’en aller sur le champ.
Critique
La mort de Matthew porte un sacré coup à Downton Abbey et cela se ressent méchamment. Je ne reviendrai pas sur le fait que la série aurait dû s’arrêter à la saison 3. Le couple formé par lui et Mary était porteur de la série depuis ses débuts. A présent, il faut au moins que le personnage de Mary puisse endosser cette responsabilité. Mais pour l’instant, il n’en est rien. L’histoire se Mary sera désormais centrée sur des questions d’héritage et dans tout ça, la jeune veuve, qui s’enferme dans sa solitude, fait figure de personnage fantôme. Ce qui fait que l’épisode est un peu vide et nous nous sentons un peu seuls aussi.
Les premiers plans de l’épisode montrent une campagne anglaise dans le creux de l’hiver, ce qui donne parfaitement le ton de ce début de saison : le vide. Comment filmer l’absence ? Les cris du petit George dans les premières heures du matin, l’indifférence de Mary à l’égard de son fils, allant jusqu’à l’appeler « pauvre petit orphelin », les photos du mariage, l’intrusion au cimetière où nous est dévoilée la tombe de Matthew. Le contraste entre la saison 3 et la saison 4 est explicitement mis en évidence par un rappel de mise en scène et de costume. Dans l’épisode du mariage, Mary descend les escaliers toute de blanc vêtue, dans une longue robe finement brodée, puis s’arrête. Dans le premier épisode de la présente saison, elle descend ces mêmes escaliers, toute de noire vêtue, dans une robe qui n’est pas sans rappeler dans ses formes sa tenue blanche, puis s’arrête. Dans cette même prise de vue, le regard a changé et le contraste est saisissant.
La complicité entre Carson et Mary est à nouveau mise sur le devant de la scène dans ce passage émouvant où la jeune femme fond en larmes dans ses bras. Une autre scène significative et très représentative de notre opinion sur la mort de Matthew est celle où Mary quitte la table dans un mouvement de colère : « Après tout ce qu’il a enduré pendant la guerre, il meurt dans un stupide accident de voiture ! ». Oui. Merci Julian de le reconnaître.
Lady Edith fait figure de grande star. Sa relation avec Michael Gregson est à présent un point central de la série et dans ce contexte, nous allons être transportés loin de Downton Abbey. A Londres, dans un grand restaurant, elle apparaît dans une magnifique longue robe fendue, et se prend même à embrasser publiquement son amant, sans scrupule et sans gêne. Une dimension intéressante est le fait qu’il veuille se faire citoyen allemand pour pouvoir divorcer d’avec sa femme, qui je le rappelle, est internée dans un hôpital psychiatrique. La loi britannique ne reconnaissant pas la démence comme cause valable de divorce, il est prêt à rejoindre « la race la plus haïe d’Europe ». Fabuleux ! Soit c’est très prometteur pour l’avenir de la série, soit ce sera un échec total. Et si ça foire, je crains que le personnage d’Edith ne régresse à nouveau.
C’est la Saint Valentin, et voilà qu’on nous ressert de l’Alfred-Daisy-Jimmy-Ivy. Je le dis, je le répète : c’est barbant. Le personnage de Jimmy est encore plus détestable qu’avant et Alfred est incapable de s’imposer et d’agir comme un homme. Et puis ça ne tient pas debout. Alfred, Ivy et Jimmy sont à peu près arrivés en même temps, dans l’année 1920, à quelques mois d’intervalle. Nous sommes en 1922. Depuis 2 ans, Alfred est amoureux d’Ivy et Ivy le sait, Jimmy est un petit con et ça, tout le monde le sait. Ivy est attiré par Jimmy mais Jimmy n’aime que lui. Partant de ce principe, et depuis le temps que ça dure, pourquoi tout le monde doute-t-il des sentiments de tout le monde ??? La gestion du temps dans cette série est tout de même très spéciale. Et en plus de cela, Fellowes n’est pas tendre avec Daisy. Il ne lui suffit pas de la faire stagner depuis la saison 1, il faut en plus qu’elle sache qu’elle ne séduit personne. Ce n’est pas un homme qui lui a envoyé une carte. C’est Mrs. Patmore qui craignait qu’elle n’en reçoive pas. Sympa. Oui, sympa, mais pas très habile.
Départ d’un autre personnage culte de la série : O’Brien. Ça va faire mal. Et ça va faire mal parce qu’elle est remplacée par une tête qui ne nous est pas inconnue : Edna, vue dans le dernier épisode de la saison 3. Remplacer une femme de chambre sadique irremplaçable par une autre femme de chambre encore plus sadique mais cette fois-ci indésirable est de très mauvaise augure. Une autre indésirable : Rose. Elle amène avec elle toute la décadence de son jeune âge, dans le mauvais sens du terme, avec le détail supplémentaire que c’est un pot de colle en forme de pouf. Et inutile de dire qu’elle apporte un nouveau souffle à la série. Inutile de tortiller, c’est une pouf. Tom Branson est resté à Downton mais n’est plus le jeune socialiste plein de convictions et de caractère. Il est devenu très modéré et c’est malheureux que l’on ne le reconnaisse pas.
L’épisode ne brille pas vraiment par son intrigue. Entre autres, celle de Molesley est pitoyable. Quant à celle de Carson et de son ancien acolyte, Charles Grigg, que nous avons déjà vu dans le 2ème épisode de la 1ère saison, elle arrive bien tard. L’incorporer à une des saisons précédentes aurait été plus judicieux D’une part, parce qu’une fois qu’on fait connaissance avec le bonhomme, on souhaiterait comprendre quel est le problème, et ce le plus vite possible. D’autre part, parce que ce thème serait peut être passé comme une lettre à la poste dans un épisode dont la qualité aurait pu compenser la faiblesse de ce dernier. Et enfin parce que j’appelle ça du recyclage. Se souvenir d’un personnage déjà très chiant à l’époque, lui inventer une vie, le faire revenir et nous plomber un épisode. Dans la saison 1, Grigg nous apprenait que Carson et lui faisaient de la scène. Dans la saison 4, on se doute qu’une femme est à l’origine de leur dispute. Encore faudrait-il que ce soit intéressant. Mais non. On a déjà pu se rendre compte que Carson appartenait à la race humaine. J’ai juste envie de dire : c’est trop tard.
Dernière édition par mrs.peel6568 le Mer 19 Fév 2014 - 15:05, édité 1 fois
mrs.peel6568- Modératrice
- Age : 31
Localisation : Paris
Date d'inscription : 29/11/2009
Re: Série "Downton Abbey" + les films
mrs.peel6568 a écrit:Une dimension intéressante est le fait qu’il veuille se faire citoyen allemand pour pouvoir divorcer d’avec sa femme, qui je le rappelle, est internée dans un hôpital psychiatrique. La loi britannique ne reconnaissant pas la démence comme cause valable de divorce.
C'est d'ailleurs à cause de cette loi que l'assassin de Drame en trois actes (un de mes Poirot préférés) d'Agatha Christie se voit obligé de passer à l'acte. Amusant que Fellowes reprenne ce moyen dans son intrigue.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "Downton Abbey" + les films
C'est vrai, le roman est passionnant
mrs.peel6568- Modératrice
- Age : 31
Localisation : Paris
Date d'inscription : 29/11/2009
Re: Série "Downton Abbey" + les films
Réalisation : David Evans
Scénario : Julian Fellowes
Résumé
Mary reçoit un colis contenant une boite remplie des affaires de Matthew. Carson, croyant bien faire, le donne d’abord à Robert pour éviter de la chagriner. A l’intérieur d’un livre, il y découvre une lettre, dans laquelle son gendre écrit qu’il fait de Mary sa seule héritière. Après en avoir fait part à sa famille, il l’envoie à Murray pour qu’il l’examine et qu’il voit si elle est valable en tant que testament. Lord Grantham est réticent à l’idée de devoir partager son pouvoir avec Mary. Finalement, il en résulte que la lettre peut servir de testament. Lady Violet demande à Tom d’emmener Mary visiter le domaine, afin qu’elle sache quels sont les enjeux de sa gestion. Edith retrouve Michael Gregson dans son appartement londonien et l’invite à passer quelques jours chez elle lors d’une grande réception le mois suivant.
Anna chaperonne Rose lors d’un « thé dansant » à York. Un jeune fermier du nom de Thawley, l’invite à danser. Elle se fait passer pour femme de chambre au service de la famille Crawley.
Mr. Molesley est au bout du rouleau et Anna, touchée par sa misère, lui propose de lui prêter de l’argent. Bates imite sa signature et rédige une reconnaissance de dette, prétendant lui devoir 30 livres que Molesley lui aurait prêtés lors de son arrivée à Downton.
Edna abîme un vêtement appartenant à Cora, et Thomas dénonce Anna comme étant à l’origine de ce petit incident. Lord Grantham réprimande Bates pour la prétendue jalousie d’Anna.
Carson est agacé par l’intrusion de Mrs. Crawley dans la vie de Charles Grigg, mais alors que ce dernier a trouvé un emploi à Belfast, accepte de le rencontrer sur le quai de la gare. Là, ils se rappellent Alice Neal, jeune femme qui était parti avec Grigg alors Carson en était lui aussi amoureux. Il se trouve que morte cinq ans plus tôt, elle avait avoué que Charlie Carson était le meilleur des deux.
Critique
C’est un épisode que nous ne pouvons qu’assimiler au précédent. Pratiquement rien ne diffère, et à cause de cela, il aurait été plus judicieux de combiner ces deux volets. Le doute est levé sur la raison pour laquelle Grigg et Carson se sont disputés. Sans surprise, il s’agit d’une femme. Cette histoire est complètement inutile. Elle intervient trop tard.
Autre déplacement loin de Downton, à York. Un « thé dansant », appelé de cette manière dans la version originale, fait l’objet de toutes les excitations de Rose qui fait sa belle, la main dans les cheveux et la bouche en avant, attitude qui nous donne plus qu’envie de la gifler, étant donné que la série nous a habitué à beaucoup plus de classe et de discrétion. Rose est une tâche. Rose ne sert à rien. Rose ne remplacera jamais Lady Sybil, quand bien même elles se rapprochent par leurs idées neuves et leur envie de réformer le monde entier. Jamais Rose n’égalera Sybil. Cette idée d’introduire un air de fox-trot n’est pas de trop mais il est dommage que les festivités prennent fin si tôt.
L’ambiance est décidément très différente des saisons précédentes. Plus on avance, plus on s’éloigne de l’esprit originel de la série. Et cette transition ne s’effectue pas de la meilleure manière. A la fin de la saison 2, lors du Spécial Noël, le bal des serviteurs était l’occasion de marquer le début des années folles. Mais 3 ans ont passé et la saison 3 n’avait pas perpétué ce nouveau souffle d’insouciance. Le début de la saison 4 tente de le faire, vaguement et de manière expéditive, en excluant le château de Downton de cette nouveauté.
La lecture des volontés testamentaires de Matthew est un passage plein de nostalgie. Enfin, la position de Mary sera vite fixée. Mais au fil du temps, Lord Grantham devient de plus en plus pathétique. Heureusement que Violet est là pour redresser le niveau, et dépitée devant l’obstination et l’ignorance de son fils, déclame magnifiquement : « Quand tu parles de la sorte, j’ai envie d’appeler Nanny et de t’envoyer au lit sans diner ». Cependant, je suis particulièrement déçue par passage en particulier. « J’ai une idée, annonce Lady Violet, je veux que Tom soit ton instructeur. Emmenez Mary lors de vos inspections, qu’elle apprenne les difficultés des fermiers, Expliquez-lui les céréales, le bétail, qu’elle voie les problèmes que rencontre le domaine ». Je suis « époustouplifiée » comme dirait l’autre. En quoi est-ce une merveilleuse idée ? N’est-ce pas censé être d’une logique implacable ? Je ne comprends pas pourquoi Mary, sachant qu’elle allait probablement être à la tête de Downton Abbey, n’en n’a jamais pris l’initiative toute seule. Ceci dit, ces excursions nous donnent l’occasion d’apercevoir la campagne anglaise et les alentours du véritable Highclere Castle.
mrs.peel6568- Modératrice
- Age : 31
Localisation : Paris
Date d'inscription : 29/11/2009
Re: Série "Downton Abbey" + les films
Très bon !
Philo- Fondateur
- Age : 72
Localisation : Paris
Date d'inscription : 01/10/2005
Re: Série "Downton Abbey" + les films
Philo, si tu veux la saison 4, amène un disque dur à la prochaine réunion
mrs.peel6568- Modératrice
- Age : 31
Localisation : Paris
Date d'inscription : 29/11/2009
Re: Série "Downton Abbey" + les films
Réalisation : Catherine Morshead
Scénario : Julian Fellowes
Résumé
Une grande réception est organisée à Downton Abbey. Beaucoup de travail s’annonce pour les domestiques et Mrs. Patmore, en particulier, est débordée. Parmi ces invités, Anthony Foyle, dit Comte Gillingham, que Mary a connu étant enfant. Tom se sent profondément mal à l’aise parmi cette horde d’aristocrates et confesse à Lord Grantham qu’il ne fera jamais parti des siens. Edna profite de sa faiblesse pour l’attirer vers elle.
Michael Gregson est également de la partie et tente de se faire accepter par le père d’Edith, sans grand succès. Lord Grantham est entraîné dans une partie de poker, remportée haut la main par Mr. Sampson. Gregson propose alors une revanche et cette fois ci, défiant la tricherie de son adversaire, gagne la partie, restituant l’argent à Robert et aux autres joueurs. C’est ainsi que Lord Grantham finit par reconnaître que le compagnon de sa fille est un brave homme.
Mrs. Crawley n’est pas prête à reprendre les festivités suite à la mort de son fils. Voyant Mary se rapprocher de Tony et retrouver le sourire, elle éprouve une certaine gêne mais reconnaît qu’elle est elle-même partagée entre l’envie de vivre à nouveau normalement et la culpabilité. Pourtant, Violet la convainc de venir assister au récital de Dame Nelly Melba.
Bates est agacé par le valet de Lord Gillingham, Mr. Green, qui s’intéresse particulièrement à Anna. Il apparaît d’abord sympathique mais un soir, alors que les convives et les domestiques assistent au spectacle de la cantatrice Melba et qu’Anna descend pour calmer un mal de tête, il la suit et la viole. Sans rien dire à son mari, mais ayant mis Mrs. Hughes au courant, elle quitte la maison, physiquement et psychologiquement blessée, et en larmes.
Critique
Avec cet épisode, nous retrouvons la qualité à laquelle Downton Abbey nous avait habitués, malgré ceci : il a beaucoup fait parler de lui par une scène particulièrement choquante et inattendue, mais que la plupart des acteurs ont quand même défendue. Nous y reviendrons à la fin de cette critique.
Pour commencer, abordons l’atmosphère de ce nouvel opus. Une grande galerie de personnages s’entremêle à la famille Crawley, et certains resteront le temps de quelques épisodes, voire jusqu’à la fin de la saison. Il s’agit de Tony Gillingham et son valet Mr. Green, Mr. Sampson et pour finir, Sir John Bullock, fervent admirateur de Lady Rose. Il est temps pour la quatrième saison de sortir du coma, puisque je trouve l’expression appropriée. Le grand point positif de cette histoire est que Tom va à nouveau plonger dans un environnement qui n’est pas le sien. En quelque sorte, il retrouve un peu de son authenticité, c’est-à-dire ce pourquoi il est un personnage attrayant. Sans aller jusqu’à déclamer haut et fort ses opinions politiques ni être sujet à des gaffes répétées. C’est exactement ce qu’il manquait aux deux épisodes précédents. La contrepartie de ce retournement est que sa faiblesse, car dans ce contexte il faut appeler un chat un chat, tourne à l’avantage d’Edna, qui ne fait pas du tout l’unanimité et que l’on a eu la grande déception de retrouver en ce début de saison.
Violet a le don pour être une grande réaliste. A la fois conservatrice, traditionnaliste, elle a néanmoins la possibilité d’être lucide et jouer sur les particularités de son statut de femme et d’aristocrate. Et elle nous le prouve encore une fois dans ce dialogue avec un Tom désorienté.
« - Ne l’appelez pas Votre Grâce
- Je pensais que c’était correct.
- Pour un serviteur ou une personne officielle lors d’une cérémonie, oui, mais en société, appelez-la Duchesse.
- Mais pourquoi ? Je ne vous appelle pas Comtesse.
- Certainement pas !
- Ce n’est pas logique.
- Si je voulais trouver de la logique, je n’irai pas en chercher dans l’aristocratie anglaise. »
Il n’est pas désagréable de voir Mary sortir de chagrin, car comme dit Aliszt du forum Avengers, « elle a le deuil chiant ». Tout de même, la vue du gramophone n’est pas sans lui rappeler une certaine époque, trois ou quatre ans plus tôt, lorsqu’elle avait dansé avec Matthew dans ce même hall (saison 2, épisode 8 ). Le charme de ce nouveau venu est incontestable. Il est riche, c’est un bon point. C’est un comte, c’est encore mieux. Mais voilà, il est fiancé. C’est bête. Quant à Isobel, elle remonte petit à petit la pente et cet épisode lui laisse beaucoup plus le temps de s’exprimer sur la mort de son fils, que ce soit à Tom ou à Lady Violet, chose qui avait été balayée assez rapidement précédemment. Rendons à César ce qui est à César.
« - J’ai cette impression que quand je ris, que je lis un livre ou fredonne un air, cela veut dire que je l’ai oublié. Juste un instant. Et c’est cela que je ne supporte pas.
- Mais c’est tellement mieux d’oublier et sourire, plutôt que de se souvenir et être triste.
- Rosetti écrivait ça à propos de sa propre mort, pas celle de son fils. »
Quelques détails. Le premier, irritant : Mrs. Patmore se sent obligée d’en faire des tonnes et de s’user à la tâche. Le scénario est à ce sujet trop facile. Quoi de plus efficace pour déclencher une crise cardiaque ? Le deuxième, amusant : une réplique très discrète de Molesley mais tellement drôle, qui rappelle toujours combien il a de la chance :
« - A quoi jouaient-ils ?
- Poker.
- Évidemment. On ne perd pas une fortune en jouant à la bataille…
- Moi je pourrais. »
Et pour finir, la controverse de l’épisode : le viol. Ce n’est pas un passage facile et beaucoup de personnes peuvent ne pas le supporter. On ne voit pas, on entend. On entend des cris et il est inutile d’aller plus loin. Par-là, l’initiative de Fellowes est intelligente. Je pense aussi que le fait que le réalisateur de cet épisode soit une femme, pour la première fois, permet de ne pas dépasser les bornes. Demander à une femme de diriger une actrice lors du tournage d’une scène de viol est sans doute lucide. Beaucoup de fans ont été choqués par l’existence d’une telle scène dans une série qu’ils considéraient inoffensive. Il est vrai que c’est inattendu. Mais elle reste suggérée. En partie, puisque nous ne voyons ne voyons pas le pire.
Mais était-ce utile pour autant ? Non. Je ne vois rien qui puisse justifier une telle intrigue. Bates sort de prison. Pourquoi s’acharner et ne pas leur foutre la paix ? Quel est le but recherché ? Le réalisme ? Pourquoi pas. Encore faudrait-il que ce réalisme plaise. Je pense que nous avons eu notre dose de moments déprimants depuis le début de la série, en comptant bien sûr sur les décès à répétition. La mort de Matthew, elle, était réaliste même si stupide, mais pas à ce point choquante. La mort de Sybil, réaliste, mais quelle était l’alternative ? Le viol d’Anna, lui, est inutile. Cela ne ressemble pas à la série et ce n’est pas ce que l’on attend d’elle.
En plus de cela, je pense que c’est un léger manque de respect que de faire intervenir cette scène en plein milieu du récital de Dame Nelly Melba, incarnée par la cantatrice néo-zélandaise Kiri Te Kanawa. Est-elle mise en valeur ? Non, même s’il y a un contraste évident entre sa voix et les cris d’Anna. Les scènes sont entrecoupées et c’est profondément désagréable. Je ne conteste pas la logique, puisqu’il ne faut pas que l’on puisse entendre Anna se débattre en bas, mais d’un autre côté, c’est un manque de respect, un moyen d’évitement. Kiri Te Kanawa est un moyen d’évitement de luxe.
Une grande réception est organisée à Downton Abbey. Beaucoup de travail s’annonce pour les domestiques et Mrs. Patmore, en particulier, est débordée. Parmi ces invités, Anthony Foyle, dit Comte Gillingham, que Mary a connu étant enfant. Tom se sent profondément mal à l’aise parmi cette horde d’aristocrates et confesse à Lord Grantham qu’il ne fera jamais parti des siens. Edna profite de sa faiblesse pour l’attirer vers elle.
Michael Gregson est également de la partie et tente de se faire accepter par le père d’Edith, sans grand succès. Lord Grantham est entraîné dans une partie de poker, remportée haut la main par Mr. Sampson. Gregson propose alors une revanche et cette fois ci, défiant la tricherie de son adversaire, gagne la partie, restituant l’argent à Robert et aux autres joueurs. C’est ainsi que Lord Grantham finit par reconnaître que le compagnon de sa fille est un brave homme.
Mrs. Crawley n’est pas prête à reprendre les festivités suite à la mort de son fils. Voyant Mary se rapprocher de Tony et retrouver le sourire, elle éprouve une certaine gêne mais reconnaît qu’elle est elle-même partagée entre l’envie de vivre à nouveau normalement et la culpabilité. Pourtant, Violet la convainc de venir assister au récital de Dame Nelly Melba.
Bates est agacé par le valet de Lord Gillingham, Mr. Green, qui s’intéresse particulièrement à Anna. Il apparaît d’abord sympathique mais un soir, alors que les convives et les domestiques assistent au spectacle de la cantatrice Melba et qu’Anna descend pour calmer un mal de tête, il la suit et la viole. Sans rien dire à son mari, mais ayant mis Mrs. Hughes au courant, elle quitte la maison, physiquement et psychologiquement blessée, et en larmes.
Critique
Avec cet épisode, nous retrouvons la qualité à laquelle Downton Abbey nous avait habitués, malgré ceci : il a beaucoup fait parler de lui par une scène particulièrement choquante et inattendue, mais que la plupart des acteurs ont quand même défendue. Nous y reviendrons à la fin de cette critique.
Pour commencer, abordons l’atmosphère de ce nouvel opus. Une grande galerie de personnages s’entremêle à la famille Crawley, et certains resteront le temps de quelques épisodes, voire jusqu’à la fin de la saison. Il s’agit de Tony Gillingham et son valet Mr. Green, Mr. Sampson et pour finir, Sir John Bullock, fervent admirateur de Lady Rose. Il est temps pour la quatrième saison de sortir du coma, puisque je trouve l’expression appropriée. Le grand point positif de cette histoire est que Tom va à nouveau plonger dans un environnement qui n’est pas le sien. En quelque sorte, il retrouve un peu de son authenticité, c’est-à-dire ce pourquoi il est un personnage attrayant. Sans aller jusqu’à déclamer haut et fort ses opinions politiques ni être sujet à des gaffes répétées. C’est exactement ce qu’il manquait aux deux épisodes précédents. La contrepartie de ce retournement est que sa faiblesse, car dans ce contexte il faut appeler un chat un chat, tourne à l’avantage d’Edna, qui ne fait pas du tout l’unanimité et que l’on a eu la grande déception de retrouver en ce début de saison.
Violet a le don pour être une grande réaliste. A la fois conservatrice, traditionnaliste, elle a néanmoins la possibilité d’être lucide et jouer sur les particularités de son statut de femme et d’aristocrate. Et elle nous le prouve encore une fois dans ce dialogue avec un Tom désorienté.
« - Ne l’appelez pas Votre Grâce
- Je pensais que c’était correct.
- Pour un serviteur ou une personne officielle lors d’une cérémonie, oui, mais en société, appelez-la Duchesse.
- Mais pourquoi ? Je ne vous appelle pas Comtesse.
- Certainement pas !
- Ce n’est pas logique.
- Si je voulais trouver de la logique, je n’irai pas en chercher dans l’aristocratie anglaise. »
Il n’est pas désagréable de voir Mary sortir de chagrin, car comme dit Aliszt du forum Avengers, « elle a le deuil chiant ». Tout de même, la vue du gramophone n’est pas sans lui rappeler une certaine époque, trois ou quatre ans plus tôt, lorsqu’elle avait dansé avec Matthew dans ce même hall (saison 2, épisode 8 ). Le charme de ce nouveau venu est incontestable. Il est riche, c’est un bon point. C’est un comte, c’est encore mieux. Mais voilà, il est fiancé. C’est bête. Quant à Isobel, elle remonte petit à petit la pente et cet épisode lui laisse beaucoup plus le temps de s’exprimer sur la mort de son fils, que ce soit à Tom ou à Lady Violet, chose qui avait été balayée assez rapidement précédemment. Rendons à César ce qui est à César.
« - J’ai cette impression que quand je ris, que je lis un livre ou fredonne un air, cela veut dire que je l’ai oublié. Juste un instant. Et c’est cela que je ne supporte pas.
- Mais c’est tellement mieux d’oublier et sourire, plutôt que de se souvenir et être triste.
- Rosetti écrivait ça à propos de sa propre mort, pas celle de son fils. »
Quelques détails. Le premier, irritant : Mrs. Patmore se sent obligée d’en faire des tonnes et de s’user à la tâche. Le scénario est à ce sujet trop facile. Quoi de plus efficace pour déclencher une crise cardiaque ? Le deuxième, amusant : une réplique très discrète de Molesley mais tellement drôle, qui rappelle toujours combien il a de la chance :
« - A quoi jouaient-ils ?
- Poker.
- Évidemment. On ne perd pas une fortune en jouant à la bataille…
- Moi je pourrais. »
Et pour finir, la controverse de l’épisode : le viol. Ce n’est pas un passage facile et beaucoup de personnes peuvent ne pas le supporter. On ne voit pas, on entend. On entend des cris et il est inutile d’aller plus loin. Par-là, l’initiative de Fellowes est intelligente. Je pense aussi que le fait que le réalisateur de cet épisode soit une femme, pour la première fois, permet de ne pas dépasser les bornes. Demander à une femme de diriger une actrice lors du tournage d’une scène de viol est sans doute lucide. Beaucoup de fans ont été choqués par l’existence d’une telle scène dans une série qu’ils considéraient inoffensive. Il est vrai que c’est inattendu. Mais elle reste suggérée. En partie, puisque nous ne voyons ne voyons pas le pire.
Mais était-ce utile pour autant ? Non. Je ne vois rien qui puisse justifier une telle intrigue. Bates sort de prison. Pourquoi s’acharner et ne pas leur foutre la paix ? Quel est le but recherché ? Le réalisme ? Pourquoi pas. Encore faudrait-il que ce réalisme plaise. Je pense que nous avons eu notre dose de moments déprimants depuis le début de la série, en comptant bien sûr sur les décès à répétition. La mort de Matthew, elle, était réaliste même si stupide, mais pas à ce point choquante. La mort de Sybil, réaliste, mais quelle était l’alternative ? Le viol d’Anna, lui, est inutile. Cela ne ressemble pas à la série et ce n’est pas ce que l’on attend d’elle.
En plus de cela, je pense que c’est un léger manque de respect que de faire intervenir cette scène en plein milieu du récital de Dame Nelly Melba, incarnée par la cantatrice néo-zélandaise Kiri Te Kanawa. Est-elle mise en valeur ? Non, même s’il y a un contraste évident entre sa voix et les cris d’Anna. Les scènes sont entrecoupées et c’est profondément désagréable. Je ne conteste pas la logique, puisqu’il ne faut pas que l’on puisse entendre Anna se débattre en bas, mais d’un autre côté, c’est un manque de respect, un moyen d’évitement. Kiri Te Kanawa est un moyen d’évitement de luxe.
mrs.peel6568- Modératrice
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Date d'inscription : 29/11/2009
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