Série "Le Virginien"
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CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: Les SÉRIES TÉLÉ, FILMS, ACTEURS, ACTRICES & autres Artistes :: Les Séries Télé
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Re: Série "Le Virginien"
02-15- The invaders (Inédit) **
Scénario : Donn Mullaly. Réalisation : Bernard McEveety.
Résumé
Un ancien ami du juge arrive du Texas, Mike Tyrone, ses fils, sa fille et ses vachers. Il prévoit d’acheter coûte que coûte les ranchs de Medecine Bow et voit d’un mauvais œil l’amitié de sa fille avec Trampas.
La critique
Le scénario de cet épisode, dans toute sa première partie, nous promet beaucoup pour aboutir à un résultat décevant et à une fin bâclée. Toute l’argumentation sur l’ancienne amitié entre Mike Tyrone (Ed Begley, excellent) et le juge Garth sert à une trop longue scène d’exposition. En fait Tyrone et ses deux écervelés de fils ont échafaudé un plan pour devenir le plus grand ranch de l’endroit. L’ébauche de romance entre Margaret Tyrone (Beverley Owen) et Trampas est un élément du scénario qui vient semer le trouble. Les vieux amis deviennent les pires ennemis.
Le problème de cet opus est de nous abreuver de trop d’informations dans la première partie pour ne pas s’en servir ensuite. Si Tyrone/Begley constitue un danger pour la paix de Shiloh et le comédien se révèle convaincant, le complot est tiré par les cheveux. On regrette surtout la faiblesse de l’interprétation de Beverley Owen en fille rebelle de Tyrone : elle ne semble pas croire à son personnage. L’amitié forcée par le scénariste entre Betsy (dont les démêlés avec son piano sont censés nous faire sourire) et Margaret n’est guère crédible.
Doug McClure a des problèmes dans ses scènes avec Beverley Owen qui ne lui renvoie pas la balle. De ce fait, toute cette romance tombe à plat, comme à la fois une pause et aussi une menace dans le complot ourdi par Mike Tyrone. La réception chez le juge, à la moitié du métrage, censée réconcilier tout le monde, dure trop longtemps. Il faut avouer que Roberta Shore et son numéro chanté sont de trop. Le réalisateur abuse de scènes qui sont relatives au passé, il y a 30 ans, entre Tyrone et Garth, comme si au-delà de cette amitié, certains comptes n’avaient pas été réglés. L’arrogance des texans est outrancière, arrivant en pays conquis à Medecine Bow. Ce qui provoque des conflits inévitables.
The invaders nous promet un drame que l’on attend trop longtemps. La fin est expédiée de façon bien improbable. Les comédiens mis le plus en valeur sont Ed Begley, Lee J. Cobb et Doug McClure, James Drury et Steve Hill pourtant présents n’assurant que la transition entre les scènes.
On pouvait espérer beaucoup mieux de ce qui restera un script prometteur mais faible. C’est davantage une ébauche d’épisode qu’une véritable réalisation. Les paysages, pour une fois, sentent trop les décors des studios Universal, au lieu des grandes chevauchées à laquelle le spectateur s’attend. C’est certes en couleurs, mais cela fait souvent une succession de décors de pacotille, ce qui est gênant dans un pur western.
Les infos supplémentaires
Ed Begley (1901-1970) a tourné une centaine de rôles entre 1947 et sa mort. On se souvient de ses participations aux Envahisseurs : La trahison et le labyrinthe, On l’a vu aussi dans Le Fugitif, Les mystères de l’ouest, Bonanza. Au cinéma, on le retrouve dans 12 hommes en colère et Pendez-les haut et court.
Beverley Howen (1937-) a fait une courte carrière essentiellement limitée à son rôle récurrent dans la série Les monstres.
Scénario : Donn Mullaly. Réalisation : Bernard McEveety.
Résumé
Un ancien ami du juge arrive du Texas, Mike Tyrone, ses fils, sa fille et ses vachers. Il prévoit d’acheter coûte que coûte les ranchs de Medecine Bow et voit d’un mauvais œil l’amitié de sa fille avec Trampas.
La critique
Le scénario de cet épisode, dans toute sa première partie, nous promet beaucoup pour aboutir à un résultat décevant et à une fin bâclée. Toute l’argumentation sur l’ancienne amitié entre Mike Tyrone (Ed Begley, excellent) et le juge Garth sert à une trop longue scène d’exposition. En fait Tyrone et ses deux écervelés de fils ont échafaudé un plan pour devenir le plus grand ranch de l’endroit. L’ébauche de romance entre Margaret Tyrone (Beverley Owen) et Trampas est un élément du scénario qui vient semer le trouble. Les vieux amis deviennent les pires ennemis.
Le problème de cet opus est de nous abreuver de trop d’informations dans la première partie pour ne pas s’en servir ensuite. Si Tyrone/Begley constitue un danger pour la paix de Shiloh et le comédien se révèle convaincant, le complot est tiré par les cheveux. On regrette surtout la faiblesse de l’interprétation de Beverley Owen en fille rebelle de Tyrone : elle ne semble pas croire à son personnage. L’amitié forcée par le scénariste entre Betsy (dont les démêlés avec son piano sont censés nous faire sourire) et Margaret n’est guère crédible.
Doug McClure a des problèmes dans ses scènes avec Beverley Owen qui ne lui renvoie pas la balle. De ce fait, toute cette romance tombe à plat, comme à la fois une pause et aussi une menace dans le complot ourdi par Mike Tyrone. La réception chez le juge, à la moitié du métrage, censée réconcilier tout le monde, dure trop longtemps. Il faut avouer que Roberta Shore et son numéro chanté sont de trop. Le réalisateur abuse de scènes qui sont relatives au passé, il y a 30 ans, entre Tyrone et Garth, comme si au-delà de cette amitié, certains comptes n’avaient pas été réglés. L’arrogance des texans est outrancière, arrivant en pays conquis à Medecine Bow. Ce qui provoque des conflits inévitables.
The invaders nous promet un drame que l’on attend trop longtemps. La fin est expédiée de façon bien improbable. Les comédiens mis le plus en valeur sont Ed Begley, Lee J. Cobb et Doug McClure, James Drury et Steve Hill pourtant présents n’assurant que la transition entre les scènes.
On pouvait espérer beaucoup mieux de ce qui restera un script prometteur mais faible. C’est davantage une ébauche d’épisode qu’une véritable réalisation. Les paysages, pour une fois, sentent trop les décors des studios Universal, au lieu des grandes chevauchées à laquelle le spectateur s’attend. C’est certes en couleurs, mais cela fait souvent une succession de décors de pacotille, ce qui est gênant dans un pur western.
Les infos supplémentaires
Ed Begley (1901-1970) a tourné une centaine de rôles entre 1947 et sa mort. On se souvient de ses participations aux Envahisseurs : La trahison et le labyrinthe, On l’a vu aussi dans Le Fugitif, Les mystères de l’ouest, Bonanza. Au cinéma, on le retrouve dans 12 hommes en colère et Pendez-les haut et court.
Beverley Howen (1937-) a fait une courte carrière essentiellement limitée à son rôle récurrent dans la série Les monstres.
Invité- Invité
Re: Série "Le Virginien"
02-14- Man of violence (Inédit) **
Histoire de James Patrick. Adaptation : John D.F. Black. Réalisation : William Witney.
Résumé
L’oncle de Trampas est tué lors d’un hold-up par deux militaires déserteurs, Wismer et Judson, qui convoitent une mine d’or se trouvant sur le territoire interdit des apaches. Trampas part à leur recherche.
La critique
Voilà un scénario daté et aujourd’hui complètement dépassé, surtout si l’on a vu Soldat bleu ou Danse avec les loups. Heureusement, ce script désuet est relevé par une réalisation en décors naturels qui nous en offre pour notre argent.
Les fans de Star Trek seront surpris de retrouver ensemble Leonard Nimoy « Monsieur Spock » et DeForrest Kelley « le docteur Mc Coy » des années avant leur saga spatiale. Nimoy, qui joue l’un des assassins de l’oncle de Trampas, est vite lui-même tué par un chercheur d’or sans scrupules, tandis que Kelley incarne déjà un médecin, le militaire alcoolique lieutenant Beldon.
Grosse erreur de distribution : Peggy Mc Cay (née en 1930) fait bien trop âgée pour son rôle d’Helen, femme inspirant l’amour à la fois de Trampas, mais aussi de son mari assassin Paul Judson.
Comme à son habitude, l’australien Michael Pate incarne à merveille le méchant, McGoff, chercheur d’or, assassin. Mais dans la catégorie des méchants, on se bouscule au portillon : d’abord les indiens, présentés comme de véritables sauvages, alors qu’un traité avec l’armée Yankee leur accorde l’inviolabilité de leurs terres, Wismer et Judson, qui réduisent à néant la famille de Trampas dont le père était déjà mort, et donc enfin McGoff. En improbable épouse de Paul Judson, Helen tente de sauver son mari en allant le chercher sur un territoire dangereux pour le ramener devant un jury et lui laisser une chance.
L’épisode est très linéaire de part son intrigue, et l’on sombre parfois dans l’ennui. Doug McClure se montre à la hauteur de la situation en l’absence totale du reste de l’équipe. Les rebondissements sont nombreux même si parfois ils tombent dans des situations improbables. On se doute que l’enfer que constitue ce territoire sous un soleil de plomb ne permettra qu’à une faible partie de l’équipe d’en sortir vivant, avec comme priorité notre héros Trampas.
Si Leonard Nimoy ne fait qu’une apparition, DeForrest Kelley et Michael Pate s’en donnent à cœur joie avec toutes les scènes qu’ils ont à défendre. William Bryant est plus stéréotypé en mari d’Helen et co meurtrier de l’oncle de Trampas.
Aujourd’hui, mais n’est-ce pas le sort de la plupart des westerns, on ne diffuserait plus cet épisode au nom du politiquement correct, les apaches étant dépeints comme des sauvages assoiffés de sang et prompts à faire subir les morts les plus atroces.
Les intrigues avec un Trampas solitaire nous changent un peu de la routine du ranch de Shiloh. Ici, toutefois, on trouve le temps parfois un peu long.
Les infos supplémentaires
Leonard Nimoy (1931-2015) est célèbre pour ses rôles de Spock dans la saga Star Trek et Paris dans Mission Impossible.
DeForrest Kelley (1920-1999) reste à jamais l’homme d’un seul rôle, le docteur Mc Coy dans Star Trek.
Michael Pate (1920-2008), comédien australien, était spécialisé dans les rôles de méchants. Son film le plus intéressant reste Dans les griffes du vampire (1959), oeuvre mélangeant western et fantastique.
Histoire de James Patrick. Adaptation : John D.F. Black. Réalisation : William Witney.
Résumé
L’oncle de Trampas est tué lors d’un hold-up par deux militaires déserteurs, Wismer et Judson, qui convoitent une mine d’or se trouvant sur le territoire interdit des apaches. Trampas part à leur recherche.
La critique
Voilà un scénario daté et aujourd’hui complètement dépassé, surtout si l’on a vu Soldat bleu ou Danse avec les loups. Heureusement, ce script désuet est relevé par une réalisation en décors naturels qui nous en offre pour notre argent.
Les fans de Star Trek seront surpris de retrouver ensemble Leonard Nimoy « Monsieur Spock » et DeForrest Kelley « le docteur Mc Coy » des années avant leur saga spatiale. Nimoy, qui joue l’un des assassins de l’oncle de Trampas, est vite lui-même tué par un chercheur d’or sans scrupules, tandis que Kelley incarne déjà un médecin, le militaire alcoolique lieutenant Beldon.
Grosse erreur de distribution : Peggy Mc Cay (née en 1930) fait bien trop âgée pour son rôle d’Helen, femme inspirant l’amour à la fois de Trampas, mais aussi de son mari assassin Paul Judson.
Comme à son habitude, l’australien Michael Pate incarne à merveille le méchant, McGoff, chercheur d’or, assassin. Mais dans la catégorie des méchants, on se bouscule au portillon : d’abord les indiens, présentés comme de véritables sauvages, alors qu’un traité avec l’armée Yankee leur accorde l’inviolabilité de leurs terres, Wismer et Judson, qui réduisent à néant la famille de Trampas dont le père était déjà mort, et donc enfin McGoff. En improbable épouse de Paul Judson, Helen tente de sauver son mari en allant le chercher sur un territoire dangereux pour le ramener devant un jury et lui laisser une chance.
L’épisode est très linéaire de part son intrigue, et l’on sombre parfois dans l’ennui. Doug McClure se montre à la hauteur de la situation en l’absence totale du reste de l’équipe. Les rebondissements sont nombreux même si parfois ils tombent dans des situations improbables. On se doute que l’enfer que constitue ce territoire sous un soleil de plomb ne permettra qu’à une faible partie de l’équipe d’en sortir vivant, avec comme priorité notre héros Trampas.
Si Leonard Nimoy ne fait qu’une apparition, DeForrest Kelley et Michael Pate s’en donnent à cœur joie avec toutes les scènes qu’ils ont à défendre. William Bryant est plus stéréotypé en mari d’Helen et co meurtrier de l’oncle de Trampas.
Aujourd’hui, mais n’est-ce pas le sort de la plupart des westerns, on ne diffuserait plus cet épisode au nom du politiquement correct, les apaches étant dépeints comme des sauvages assoiffés de sang et prompts à faire subir les morts les plus atroces.
Les intrigues avec un Trampas solitaire nous changent un peu de la routine du ranch de Shiloh. Ici, toutefois, on trouve le temps parfois un peu long.
Les infos supplémentaires
Leonard Nimoy (1931-2015) est célèbre pour ses rôles de Spock dans la saga Star Trek et Paris dans Mission Impossible.
DeForrest Kelley (1920-1999) reste à jamais l’homme d’un seul rôle, le docteur Mc Coy dans Star Trek.
Michael Pate (1920-2008), comédien australien, était spécialisé dans les rôles de méchants. Son film le plus intéressant reste Dans les griffes du vampire (1959), oeuvre mélangeant western et fantastique.
Invité- Invité
Re: Série "Le Virginien"
02-16- Roar from the mountain *
Histoire de Carey Wilber et Franklin Barton. Adaptation : Carey Wilber. Réalisation : Earl Bellamy.
Résumé
Un cougar tue un homme du ranch Shiloh. Steve le poursuit et fait la rencontre d’un couple chez qui le cougar a fait des ravages.
La critique
Cette histoire de cougar tueur est mortellement ennuyeuse sur une durée d’une heure douze. En effet, il ne se passe pas grand-chose. Steve laisse Garth, Trampas et le virginien pour poursuivre seul le cougar, il en fait une affaire personnelle.
On a greffé sur cette chasse une histoire d’amour mal construite. Un couple, Nancy et Charles Mayhew a perdu l’enfant d’un premier mariage du mari. Si ce n’était pas en VOST, on jurerait que le doublage trahit l’intrigue puisque l’enfant mort n’est pas de Nancy. Néanmoins, depuis ce jour-là, elle méprise son mari car il a manqué de courage face au cougar.
L’intrigue traîne sérieusement en longueur. Comme comédien, Gary Clarke est limité. Si les scènes d’action lui conviennent, il est moins à l’aise dans une intrigue psychologique. Nancy (Joyce Bulifant) forme un couple mal assorti avec le plus mûr Charles (Jack Klugman, excellent). Elle se jette au cou d’un Steve qui n’a rien demandé, voulant faire payer à son mari son manque de courage de jadis.
Omniprésent jusqu’aux dernières secondes, le cougar est la vraie vedette de l’épisode, imposant sa loi aux humains. Mais l’intrigue manque nettement d’épaisseur et le téléspectateur plonge dans la torpeur, à attendre le fauve dans la ferme des Mayhew. On reproche à beaucoup de protagonistes d’être lâche face à la bête, au début au dresseur de chien que le juge Garth a engagé, puis à Charles, mais l’animal est bigrement dangereux. A noter qu’il est appelé tout au long de l’histoire « the cat », le chat .
Joyce Bulifant est jolie et frêle mais pas vraiment persuasive en femme délaissée prête à tout quitter pour Steve. Ce dernier découvrira à ses dépends que le cougar n’est pas le seul ennemi de l’épisode, et que l’homme jaloux peut être tout aussi dangereux que le fauve.
L’atout de l’épisode est constitué par les beaux paysages, excepté les scènes nocturnes faites visiblement en studio. Un opus peu captivant malgré l’enjeu et qu’il est difficile de supporter jusqu’au bout.
Les infos supplémentaires
Joyce Bulifant (1937-) a commencé sa carrière en 1961 et tourne toujours. On l’a vue dans Y-a-t-il un pilote dans l’avion ? et dans la version télévisée de Shining .
Jack Klugman (1922-2012) est célèbre pour son rôle de héros de la série Quincy .
Histoire de Carey Wilber et Franklin Barton. Adaptation : Carey Wilber. Réalisation : Earl Bellamy.
Résumé
Un cougar tue un homme du ranch Shiloh. Steve le poursuit et fait la rencontre d’un couple chez qui le cougar a fait des ravages.
La critique
Cette histoire de cougar tueur est mortellement ennuyeuse sur une durée d’une heure douze. En effet, il ne se passe pas grand-chose. Steve laisse Garth, Trampas et le virginien pour poursuivre seul le cougar, il en fait une affaire personnelle.
On a greffé sur cette chasse une histoire d’amour mal construite. Un couple, Nancy et Charles Mayhew a perdu l’enfant d’un premier mariage du mari. Si ce n’était pas en VOST, on jurerait que le doublage trahit l’intrigue puisque l’enfant mort n’est pas de Nancy. Néanmoins, depuis ce jour-là, elle méprise son mari car il a manqué de courage face au cougar.
L’intrigue traîne sérieusement en longueur. Comme comédien, Gary Clarke est limité. Si les scènes d’action lui conviennent, il est moins à l’aise dans une intrigue psychologique. Nancy (Joyce Bulifant) forme un couple mal assorti avec le plus mûr Charles (Jack Klugman, excellent). Elle se jette au cou d’un Steve qui n’a rien demandé, voulant faire payer à son mari son manque de courage de jadis.
Omniprésent jusqu’aux dernières secondes, le cougar est la vraie vedette de l’épisode, imposant sa loi aux humains. Mais l’intrigue manque nettement d’épaisseur et le téléspectateur plonge dans la torpeur, à attendre le fauve dans la ferme des Mayhew. On reproche à beaucoup de protagonistes d’être lâche face à la bête, au début au dresseur de chien que le juge Garth a engagé, puis à Charles, mais l’animal est bigrement dangereux. A noter qu’il est appelé tout au long de l’histoire « the cat », le chat .
Joyce Bulifant est jolie et frêle mais pas vraiment persuasive en femme délaissée prête à tout quitter pour Steve. Ce dernier découvrira à ses dépends que le cougar n’est pas le seul ennemi de l’épisode, et que l’homme jaloux peut être tout aussi dangereux que le fauve.
L’atout de l’épisode est constitué par les beaux paysages, excepté les scènes nocturnes faites visiblement en studio. Un opus peu captivant malgré l’enjeu et qu’il est difficile de supporter jusqu’au bout.
Les infos supplémentaires
Joyce Bulifant (1937-) a commencé sa carrière en 1961 et tourne toujours. On l’a vue dans Y-a-t-il un pilote dans l’avion ? et dans la version télévisée de Shining .
Jack Klugman (1922-2012) est célèbre pour son rôle de héros de la série Quincy .
Invité- Invité
Re: Série "Le Virginien"
Les cougars n'ont donc pas joué des mauvais tours seulement à 24h chrono!!!
Invité- Invité
Re: Série "Le Virginien"
02-17- Un cœur d’or (The fortunes of J. Jimerson Jones) *
Scénario : Carey Wilber. Réalisation : Don McDougall.
Résumé
Après vingt ans de dures recherches, un prospecteur d’or, J.Jimerson Jones, découvre une mine. Nouveau riche, il se rend à Chicago et rencontre une vieille connaissance, le juge Garth. Jones ne tarde pas à tomber sur des escrocs. Betsy tombe amoureuse d’un jeune journaliste, Eddie.
La critique
Episode du genre comédie. Le personnage du mineur Jones est interprété sans nuances par Pat O’ Brien, qui incarne une sorte de gros lourdaud sans éducation débarquant dans la haute société. Son jeu lasse vite. C’est amusant cinq minutes, un quart d’heure, mais ensuite devient pesant. La romance entre Betsy et un jeune journaliste est en filigrane et sans grande importance, ni conséquences pour la suite de la série.
Beaucoup de scènes sont basées sur la méconnaissance de Jones des grands restaurants, des bonnes manières et de la vie de grand luxe. Ainsi, il commande… une huitre, n’arrive pas à la manger, puis une douzaine de homards. Ces scènes, censées être cocasses, sont redondantes.
Sans aucun des protagonistes de la série la plupart du temps à part Lee J. Cobb et Roberta Shore, l’épisode sombre dans le naufrage total. Jeanne Cooper en Julia Montgomery est bien trop âgée pour son rôle de séductrice, et les différentes tentatives d’escroquer le mineur échouent en raison de l’honnêteté de ce dernier. Le juge Garth comprend que Betsy est en train de lui échapper, qu’elle devient une femme, mais cette piste scénaristique ne sera pas finalement approfondie.
Le scénario est particulièrement creux, se contentant de s’appuyer sur la naïveté de Jones, qui se révèle un grand enfant. Il échappe de façon récurrente à tous les pièges qu’un couple de filous essaie de lui tendre (bourse, poker, arnaque au mariage par Julia Montgomery). Ainsi défilent un faux général spécialiste en bourse, un gigolo partenaire de Julia et d’autres comparses sans envergure. Sans qu’il le sache, Jones a trouvé sa bonne étoile en la personne d’une femme de chambre de son âge, revêche mais honnête, qui tente de lui ouvrir les yeux.
L’épisode sombre dans la mièvrerie avec la romance entre le chercheur d’or et la femme de chambre bien intentionnée. On a le sentiment que la production, pour nous proposer un tel navet, est incapable de fournir 30 épisodes de 75 minutes par saison. Jouant la carte de l’anthologie, elle utilise ici le côté comédie plutôt que western, procès judiciaire, intrigue policière ou romance, mais c’est vraiment très mauvais, outrancier, caricatural et mal interprété.
Notons que l’auteur, Carey Wilber, était déjà le scénariste du peu fameux Roar from the mountain. On se demande bien ce que les programmateurs français ont trouvé à cet épisode pour le doubler en français au détriment d’autres bien meilleurs et restés inédits.
Les infos supplémentaires
Jeanne Cooper (1928-2013) était Katherine Chancellor dans Les feux de l’amour.
Pat O’Brien (1899-1983) a joué dans Les anges aux figures sales, certains l’aiment chaud, Ragtime.
Scénario : Carey Wilber. Réalisation : Don McDougall.
Résumé
Après vingt ans de dures recherches, un prospecteur d’or, J.Jimerson Jones, découvre une mine. Nouveau riche, il se rend à Chicago et rencontre une vieille connaissance, le juge Garth. Jones ne tarde pas à tomber sur des escrocs. Betsy tombe amoureuse d’un jeune journaliste, Eddie.
La critique
Episode du genre comédie. Le personnage du mineur Jones est interprété sans nuances par Pat O’ Brien, qui incarne une sorte de gros lourdaud sans éducation débarquant dans la haute société. Son jeu lasse vite. C’est amusant cinq minutes, un quart d’heure, mais ensuite devient pesant. La romance entre Betsy et un jeune journaliste est en filigrane et sans grande importance, ni conséquences pour la suite de la série.
Beaucoup de scènes sont basées sur la méconnaissance de Jones des grands restaurants, des bonnes manières et de la vie de grand luxe. Ainsi, il commande… une huitre, n’arrive pas à la manger, puis une douzaine de homards. Ces scènes, censées être cocasses, sont redondantes.
Sans aucun des protagonistes de la série la plupart du temps à part Lee J. Cobb et Roberta Shore, l’épisode sombre dans le naufrage total. Jeanne Cooper en Julia Montgomery est bien trop âgée pour son rôle de séductrice, et les différentes tentatives d’escroquer le mineur échouent en raison de l’honnêteté de ce dernier. Le juge Garth comprend que Betsy est en train de lui échapper, qu’elle devient une femme, mais cette piste scénaristique ne sera pas finalement approfondie.
Le scénario est particulièrement creux, se contentant de s’appuyer sur la naïveté de Jones, qui se révèle un grand enfant. Il échappe de façon récurrente à tous les pièges qu’un couple de filous essaie de lui tendre (bourse, poker, arnaque au mariage par Julia Montgomery). Ainsi défilent un faux général spécialiste en bourse, un gigolo partenaire de Julia et d’autres comparses sans envergure. Sans qu’il le sache, Jones a trouvé sa bonne étoile en la personne d’une femme de chambre de son âge, revêche mais honnête, qui tente de lui ouvrir les yeux.
L’épisode sombre dans la mièvrerie avec la romance entre le chercheur d’or et la femme de chambre bien intentionnée. On a le sentiment que la production, pour nous proposer un tel navet, est incapable de fournir 30 épisodes de 75 minutes par saison. Jouant la carte de l’anthologie, elle utilise ici le côté comédie plutôt que western, procès judiciaire, intrigue policière ou romance, mais c’est vraiment très mauvais, outrancier, caricatural et mal interprété.
Notons que l’auteur, Carey Wilber, était déjà le scénariste du peu fameux Roar from the mountain. On se demande bien ce que les programmateurs français ont trouvé à cet épisode pour le doubler en français au détriment d’autres bien meilleurs et restés inédits.
Les infos supplémentaires
Jeanne Cooper (1928-2013) était Katherine Chancellor dans Les feux de l’amour.
Pat O’Brien (1899-1983) a joué dans Les anges aux figures sales, certains l’aiment chaud, Ragtime.
Invité- Invité
Re: Série "Le Virginien"
02-18- The thirty days of Gavin Heath (Inédit) ***
Scénario : Mel Harrold. Réalisation : John Florea.
Résumé
Jadis, lors de la guerre de Crimée, Gavin Heath s’est montré lâche. Il revient à Medecine Bow après trois ans d’absence, mais a la malchance d’être mordu par un chien enragé. Il lui reste trente jours à vivre.
La critique
Episode reposant sur la performance du comédien anglais Leo Genn qui squatte ici la totalité de l’intrigue, ne laissant aucune scène à personne.
L’opus est d’une gravité exceptionnelle pour une série comme Le Virginien, et bourré de références historiques.
Ce drame psychologique est un peu hors sujet dans la série. Gavin Heath veut transformer Medecine Bow en un morceau d’Angleterre, car l’échéance fatale de la rage ne lui laisse pas le temps d’y retourner.
L’histoire est un aller retour entre le passé et le présent. A 19 ans, Gavin s’est montré lâche et a été dégradé. Il a traîné toute son existence cette affaire avec lui, l’empêchant de goûter à la sérénité que sa fortune lui a donnée.
Leo Genn, admirable, vampirise toutes les scènes et ramène à lui chacune des trames du scénario. Il propose ainsi à Betsy, la fille du juge, de lire du Shakespeare, il achète l’hôtel mais en toute illégalité, à deux jours de la fête de l’indépendance le 4 juillet, y arbore le drapeau de l’Union Jack.
Il y a trois ans, Gavin s’est montré à nouveau lâche lors d’une embuscade avec Trampas contre des voleurs de chevaux. Il est ici en quête d’une rédemption. Contre toute attente, un barman de la ville est aussi un anglais. Ce dernier, qui a vécu la bataille de Baklava en Crimée contre les russes, prend notre homme pour un héros.
C’est très bon, peut-être un peu trop sérieux, et ce qui empêche l’épisode d’atteindre les quatre étoiles est l’inexistence des autres acteurs face à Leo Genn. Même Lee J. Cobb ne parvient pas à se hisser à son niveau, il faut dire que le personnage de Genn, Gavin Heath, est très bien écrit. Il se suffit presque à lui-même, d’où de longues scènes de monologue. La reconstitution finale de la charge de la brigade légère lorsque des apaches prisonniers s’évadent et prennent en otage Trampas nous vaut une belle scène d’action dans une intrigue qui en manque quand même beaucoup. Le scénariste et le réalisateur ont fait un très bon film mais oublié l’aspect distraction.
L’épisode peut se voir aussi comme un documentaire sur les Etats-Unis de 1886 où la rage était une maladie mortelle. Mel Harrold, le scénariste, en a fait un drame shakespearien qui permet à Leo Genn un éblouissant numéro de comédien.
Les infos supplémentaires
Nous sommes en 1886. En effet, Heath déclare être parti depuis trois ans de Medecine Bow après la ruine de son ranch, en 1883. Il est fait allusion à la guerre de Crimée en 1855 à laquelle les britanniques ont pris partie et à la fameuse Charge de la brigade légère.
Leo Genn (1905-1978) a joué dans « Amicalement vôtre » : « Formule à vendre ».
Pasteur a inventé le vaccin contre la rage en 1885.
Scénario : Mel Harrold. Réalisation : John Florea.
Résumé
Jadis, lors de la guerre de Crimée, Gavin Heath s’est montré lâche. Il revient à Medecine Bow après trois ans d’absence, mais a la malchance d’être mordu par un chien enragé. Il lui reste trente jours à vivre.
La critique
Episode reposant sur la performance du comédien anglais Leo Genn qui squatte ici la totalité de l’intrigue, ne laissant aucune scène à personne.
L’opus est d’une gravité exceptionnelle pour une série comme Le Virginien, et bourré de références historiques.
Ce drame psychologique est un peu hors sujet dans la série. Gavin Heath veut transformer Medecine Bow en un morceau d’Angleterre, car l’échéance fatale de la rage ne lui laisse pas le temps d’y retourner.
L’histoire est un aller retour entre le passé et le présent. A 19 ans, Gavin s’est montré lâche et a été dégradé. Il a traîné toute son existence cette affaire avec lui, l’empêchant de goûter à la sérénité que sa fortune lui a donnée.
Leo Genn, admirable, vampirise toutes les scènes et ramène à lui chacune des trames du scénario. Il propose ainsi à Betsy, la fille du juge, de lire du Shakespeare, il achète l’hôtel mais en toute illégalité, à deux jours de la fête de l’indépendance le 4 juillet, y arbore le drapeau de l’Union Jack.
Il y a trois ans, Gavin s’est montré à nouveau lâche lors d’une embuscade avec Trampas contre des voleurs de chevaux. Il est ici en quête d’une rédemption. Contre toute attente, un barman de la ville est aussi un anglais. Ce dernier, qui a vécu la bataille de Baklava en Crimée contre les russes, prend notre homme pour un héros.
C’est très bon, peut-être un peu trop sérieux, et ce qui empêche l’épisode d’atteindre les quatre étoiles est l’inexistence des autres acteurs face à Leo Genn. Même Lee J. Cobb ne parvient pas à se hisser à son niveau, il faut dire que le personnage de Genn, Gavin Heath, est très bien écrit. Il se suffit presque à lui-même, d’où de longues scènes de monologue. La reconstitution finale de la charge de la brigade légère lorsque des apaches prisonniers s’évadent et prennent en otage Trampas nous vaut une belle scène d’action dans une intrigue qui en manque quand même beaucoup. Le scénariste et le réalisateur ont fait un très bon film mais oublié l’aspect distraction.
L’épisode peut se voir aussi comme un documentaire sur les Etats-Unis de 1886 où la rage était une maladie mortelle. Mel Harrold, le scénariste, en a fait un drame shakespearien qui permet à Leo Genn un éblouissant numéro de comédien.
Les infos supplémentaires
Nous sommes en 1886. En effet, Heath déclare être parti depuis trois ans de Medecine Bow après la ruine de son ranch, en 1883. Il est fait allusion à la guerre de Crimée en 1855 à laquelle les britanniques ont pris partie et à la fameuse Charge de la brigade légère.
Leo Genn (1905-1978) a joué dans « Amicalement vôtre » : « Formule à vendre ».
Pasteur a inventé le vaccin contre la rage en 1885.
Invité- Invité
Re: Série "Le Virginien"
02-19- La guerre des ranchs (The drifter) ****
Histoire de Frank Fenton. Adaptation : Carey Wilber. Réalisation : Don McDougall.
Résumé
Le virginien se souvient de son arrivée à Medecine Bow il a sept ans. Il s’était fait embaucher par Peterson, un rival du juge Garth.
La critique
Cet épisode aurait pu être le pilote de la série. On y assiste à l’arrivée du héros sans nom, le virginien, qui est attaqué par les hommes de Shiloh. Son premier contact avec le juge Garth est donc des plus glacials. Lorsqu’il arrive, une guerre des ranchs a commencé depuis cinq mois entre Miles Peterson (Leif Erickson) et Garth.
On note quelques astuces scénaristiques comme le fait que personne ne demande son nom et son prénom au virginien, même Peterson qui l’engage. Il s’avère vite que le rival de Garth a un contremaître véreux, Hugh Stager (Michael Forest). Ce dernier est fiancé à la fille du patron, Maria (Mariette Hartley).
Lee J. Cobb et James Drury ne font ici que s’affronter, ce qui est savoureux alors que l’on connaît leur complicité. On comprend vite que la guerre entre les ranchs est alimentée par Stager. Cela nous donne une excellente intrigue de pur western.
Nous assistons à la réconciliation entre Garth et le virginien, chacun se rendant compte qu’il s’est trompé sur le compte de l’autre. Ils comprennent que Peterson a été tué par son contremaître.
Mélange d’intrigue policière et de western, La guerre des ranchs présenté comme un long flash-back de 72 minutes est digne des meilleurs épisodes de la série. Le script de Frank Fenton nous tient en haleine et ceci sans un seul temps mort.
Les infos supplémentaires
Leif Erickson (1911-1986) est le héros de la série western Chaparral. On le voit relativement peu dans cet épisode, son personnage étant tué au bout de quarante minutes.
Mariette Hartley (1940-) a joué dans Pas de printemps pour Marnie et Coups de feu dans la Sierra.
On note une petite erreur dans la VF : le personnage de Peterson est d’abord prénommé Miles puis Neals.
Nous ne voyons pas Garth engager le virginien, le flash back s’arrêtant trop tôt.
Histoire de Frank Fenton. Adaptation : Carey Wilber. Réalisation : Don McDougall.
Résumé
Le virginien se souvient de son arrivée à Medecine Bow il a sept ans. Il s’était fait embaucher par Peterson, un rival du juge Garth.
La critique
Cet épisode aurait pu être le pilote de la série. On y assiste à l’arrivée du héros sans nom, le virginien, qui est attaqué par les hommes de Shiloh. Son premier contact avec le juge Garth est donc des plus glacials. Lorsqu’il arrive, une guerre des ranchs a commencé depuis cinq mois entre Miles Peterson (Leif Erickson) et Garth.
On note quelques astuces scénaristiques comme le fait que personne ne demande son nom et son prénom au virginien, même Peterson qui l’engage. Il s’avère vite que le rival de Garth a un contremaître véreux, Hugh Stager (Michael Forest). Ce dernier est fiancé à la fille du patron, Maria (Mariette Hartley).
Lee J. Cobb et James Drury ne font ici que s’affronter, ce qui est savoureux alors que l’on connaît leur complicité. On comprend vite que la guerre entre les ranchs est alimentée par Stager. Cela nous donne une excellente intrigue de pur western.
Nous assistons à la réconciliation entre Garth et le virginien, chacun se rendant compte qu’il s’est trompé sur le compte de l’autre. Ils comprennent que Peterson a été tué par son contremaître.
Mélange d’intrigue policière et de western, La guerre des ranchs présenté comme un long flash-back de 72 minutes est digne des meilleurs épisodes de la série. Le script de Frank Fenton nous tient en haleine et ceci sans un seul temps mort.
Les infos supplémentaires
Leif Erickson (1911-1986) est le héros de la série western Chaparral. On le voit relativement peu dans cet épisode, son personnage étant tué au bout de quarante minutes.
Mariette Hartley (1940-) a joué dans Pas de printemps pour Marnie et Coups de feu dans la Sierra.
On note une petite erreur dans la VF : le personnage de Peterson est d’abord prénommé Miles puis Neals.
Nous ne voyons pas Garth engager le virginien, le flash back s’arrêtant trop tôt.
Invité- Invité
Re: Série "Le Virginien"
02-20- Le témoin (First to thine own self) ****
Scénario : Les Crutchfield. Réalisation : Earl Bellamy.
Résumé
Silas, un chercheur d’or et sa fille Melanie recueillent un jeune guitariste, Randy Benton. Ils sont attaqués et le père tué. Melanie, l’enfant, est le seul témoin de l’innocence de Randy.
La critique
Superbe intrigue policière plus que western. En effet, le chercheur d’or Silas a été tué par son beau-frère, Reese (Jan Merlin) et par un des hommes de Shiloh, Pell (Bruce Dern). Ils vont donc constituer un danger pour le seul témoin, la petite fille Melanie, réfugiée à Shiloh, mais aussi provoquer la fuite d’un jeune adolescent innocent dont tout le monde, à part Betsy sous son charme, s’accorde à penser qu’il est le meurtrier.
On regrette beaucoup l’absence de Lee J. Cobb. Tout repose sur James Drury, Gary Clarke et Roberta Shore. Randy, le guitariste (incarné par Randy Boone), un adolescent injustement accusé de meurtre mais que la petite Melanie peut évidemment innocenter, est pourchassé par les hommes de Shiloh. Il faut avouer que Randy Boone n’est pas toujours très convaincant dans le personnage, même si le capital sympathie du public féminin lui est acquis.
Quant à Bruce Dern, il compose un méchant démoniaque dont il a le secret. Jan Merlin est un degré au dessous dans le registre du tueur sadique. On émettra le regret que l’intrigue soit écourtée pour laisser place à des numéros chantés à la guitare par Randy Boone trop nombreux dans l’opus. Malgré cela, Le témoin est une intrigue palpitante, savamment étudiée, et qui évoque parfois les œuvres de Sir Alfred par les thèmes abordés : quiproquos, innocent en fuite, témoin qui se manifeste au dernier moment, etc.…
Il ne faudrait pas croire que le drame domine en permanence, certains passages sont cocasses comme la première rencontre entre Betsy et le guitariste nu qui prend son bain dans un abreuvoir de Shiloh. Roberta Shore se montre espiègle et désopilante à souhait.
Le scénariste nous a mijoté un script idéal pour captiver le téléspectateur. On passe un agréable moment, scotché sur notre fauteuil, à trembler pour les deux survivants du meurtre, Melanie et Randy.
Les infos supplémentaires
Randy Boone (1942-) est le cousin de Richard et Pat Boone. Mais il n’a pas fait carrière.
Bruce Dern (1936-) est célèbre pour Pendez-les haut et court, Complot de famille entre autres. On l’a vu récemment dans Django Unchained et Les huit salopards.
C’est l’un des 20 épisodes où L.Q. Jones incarne Belden, un des hommes du ranch Shiloh.
Coffret 2 saison 2 envoyé à Steed. On retrouve maintenant "L'homme de fer" pour une saison 6.
Scénario : Les Crutchfield. Réalisation : Earl Bellamy.
Résumé
Silas, un chercheur d’or et sa fille Melanie recueillent un jeune guitariste, Randy Benton. Ils sont attaqués et le père tué. Melanie, l’enfant, est le seul témoin de l’innocence de Randy.
La critique
Superbe intrigue policière plus que western. En effet, le chercheur d’or Silas a été tué par son beau-frère, Reese (Jan Merlin) et par un des hommes de Shiloh, Pell (Bruce Dern). Ils vont donc constituer un danger pour le seul témoin, la petite fille Melanie, réfugiée à Shiloh, mais aussi provoquer la fuite d’un jeune adolescent innocent dont tout le monde, à part Betsy sous son charme, s’accorde à penser qu’il est le meurtrier.
On regrette beaucoup l’absence de Lee J. Cobb. Tout repose sur James Drury, Gary Clarke et Roberta Shore. Randy, le guitariste (incarné par Randy Boone), un adolescent injustement accusé de meurtre mais que la petite Melanie peut évidemment innocenter, est pourchassé par les hommes de Shiloh. Il faut avouer que Randy Boone n’est pas toujours très convaincant dans le personnage, même si le capital sympathie du public féminin lui est acquis.
Quant à Bruce Dern, il compose un méchant démoniaque dont il a le secret. Jan Merlin est un degré au dessous dans le registre du tueur sadique. On émettra le regret que l’intrigue soit écourtée pour laisser place à des numéros chantés à la guitare par Randy Boone trop nombreux dans l’opus. Malgré cela, Le témoin est une intrigue palpitante, savamment étudiée, et qui évoque parfois les œuvres de Sir Alfred par les thèmes abordés : quiproquos, innocent en fuite, témoin qui se manifeste au dernier moment, etc.…
Il ne faudrait pas croire que le drame domine en permanence, certains passages sont cocasses comme la première rencontre entre Betsy et le guitariste nu qui prend son bain dans un abreuvoir de Shiloh. Roberta Shore se montre espiègle et désopilante à souhait.
Le scénariste nous a mijoté un script idéal pour captiver le téléspectateur. On passe un agréable moment, scotché sur notre fauteuil, à trembler pour les deux survivants du meurtre, Melanie et Randy.
Les infos supplémentaires
Randy Boone (1942-) est le cousin de Richard et Pat Boone. Mais il n’a pas fait carrière.
Bruce Dern (1936-) est célèbre pour Pendez-les haut et court, Complot de famille entre autres. On l’a vu récemment dans Django Unchained et Les huit salopards.
C’est l’un des 20 épisodes où L.Q. Jones incarne Belden, un des hommes du ranch Shiloh.
Coffret 2 saison 2 envoyé à Steed. On retrouve maintenant "L'homme de fer" pour une saison 6.
Invité- Invité
Re: Série "Le Virginien"
Le guide des épisodes du Volume 2 de la Saison 2 par Patricks est en ligne!
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/annees-1960/le-virginien-1962-1971/saison-2-volume-2
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/annees-1960/le-virginien-1962-1971/saison-2-volume-2
Invité- Invité
Re: Série "Le Virginien"
02-21- A matter of destiny (Inédit) ***
Scénario: Al C.Ward. Réalisation : Maurice Geraghty.
Résumé
Trampas, qui vient de retrouver un vieux compagnon, Pat Wade, se fait voler sa fiancée par un milliardaire venu de Chicago, Gaynor. Il ignore que Pat Wade est devenu un tueur à gages dont la mission est de tuer Gaynor.
La critique
J’aurais mis la note maximale à cet épisode s’il ne devenait pas un peu longuet vers la fin. Deux invités vedettes remarquables dominent la distribution : un Peter Graves anté-Mission Impossible en Robert Gaynor, milliardaire sympathique qui conquiert tout le monde (à part Trampas) et Richard Jaeckel en Pat Wade, l’ancien compagnon de route de Trampas devenu tueur, et qui demeure un peu en retrait par rapport à Graves.
L’exposition de l’intrigue est longue mais jamais ennuyeuse. Peter Graves séduit la petite amie de Trampas, mais par son côté humble (pour apprendre le métier de vacher, soit cowboy, il oublie ses millions au vestiaire et joue le jeu), s’attire la sympathie.
Tout le monde ou presque est au rendez vous : Le juge, le virginien, Trampas, Betsy qui nous vaut un abominable moment chanté (gare aux oreilles). Seul Steve manque à l’appel.
Toutefois, l’épisode oublie nos héros habituels pour se concentrer sur le personnage du self made man Robert Gaylor, auquel Peter Graves donne un immense potentiel de sympathie. On comprend très vite que l’ami de Trampas n’est pas très clair, il est impossible de savoir ce qu’il a fait les deux dernières années : sombre, taciturne, il est devenu tueur à gages et ses commanditaires, de Chicago, en ont après Gaylor. Jaeckel est trop petit, trop frêle pour être vraiment crédible dans le rôle.
Peter Graves a tendance à voler la vedette à tout le monde : il symbolise la réussite d’un jeune homme. Son personnage, à son arrivée, est pressenti comme devant être un vieil homme d’affaires. Graves avait 38 ans en 1964. Il incarne l’Amérique conquérante, le capitalisme flamboyant et naissant. On regrette que Lee J. Cobb (le juge) quitte trop vite l’épisode. L’aspect romance ne sert pas trop Doug McClure, comédien limité dans ce domaine. Il est meilleur dans l’action pure.
Jean Hale incarne Janet, que se disputent Trampas et Gaylor, ce dernier avec ses billets verts gagnant la partie en pouvant lui offrir une douce existence d’épouse à Chicago. Dès le départ, le combat était inégal.
Je ne me suis pas ennuyé une seconde, le talent de Peter Graves nous faisant totalement oublier Jim Phelps. Les morceaux de bravoure sont légion, mais on a décidé de faire de Gaylor un milliardaire sympathique, et même le Virginien, face à lui, lorsque des problèmes surviennent avec les fermiers, ne parvient pas à nous rendre le riche magnat déplaisant.
Il est curieux que la France ait zappé l’achat de cet épisode qui en vaut bien d’autres doublés en français. Les nombreux rebondissements font de l’opus une réussite, si ce n’est une fin un peu bâclée et quelques longueurs.
Un épisode que je recommande pour tous les fans de Peter Graves, particulièrement brillant.
Anecdotes
Peter Graves (1926-2010), en dehors de Mission Impossible et sa séquelle 20 ans après, est apparu dans Les envahisseurs, et au cinéma dans Y-a-t-il un pilote dans l’avion ?
Richard Jaeckel (1926-1997) a joué au cinéma dans Les 12 salopards, 3 heures 10 pour Yuma, Pat Garrett et Billy le kid et Starman.
Scénario: Al C.Ward. Réalisation : Maurice Geraghty.
Résumé
Trampas, qui vient de retrouver un vieux compagnon, Pat Wade, se fait voler sa fiancée par un milliardaire venu de Chicago, Gaynor. Il ignore que Pat Wade est devenu un tueur à gages dont la mission est de tuer Gaynor.
La critique
J’aurais mis la note maximale à cet épisode s’il ne devenait pas un peu longuet vers la fin. Deux invités vedettes remarquables dominent la distribution : un Peter Graves anté-Mission Impossible en Robert Gaynor, milliardaire sympathique qui conquiert tout le monde (à part Trampas) et Richard Jaeckel en Pat Wade, l’ancien compagnon de route de Trampas devenu tueur, et qui demeure un peu en retrait par rapport à Graves.
L’exposition de l’intrigue est longue mais jamais ennuyeuse. Peter Graves séduit la petite amie de Trampas, mais par son côté humble (pour apprendre le métier de vacher, soit cowboy, il oublie ses millions au vestiaire et joue le jeu), s’attire la sympathie.
Tout le monde ou presque est au rendez vous : Le juge, le virginien, Trampas, Betsy qui nous vaut un abominable moment chanté (gare aux oreilles). Seul Steve manque à l’appel.
Toutefois, l’épisode oublie nos héros habituels pour se concentrer sur le personnage du self made man Robert Gaylor, auquel Peter Graves donne un immense potentiel de sympathie. On comprend très vite que l’ami de Trampas n’est pas très clair, il est impossible de savoir ce qu’il a fait les deux dernières années : sombre, taciturne, il est devenu tueur à gages et ses commanditaires, de Chicago, en ont après Gaylor. Jaeckel est trop petit, trop frêle pour être vraiment crédible dans le rôle.
Peter Graves a tendance à voler la vedette à tout le monde : il symbolise la réussite d’un jeune homme. Son personnage, à son arrivée, est pressenti comme devant être un vieil homme d’affaires. Graves avait 38 ans en 1964. Il incarne l’Amérique conquérante, le capitalisme flamboyant et naissant. On regrette que Lee J. Cobb (le juge) quitte trop vite l’épisode. L’aspect romance ne sert pas trop Doug McClure, comédien limité dans ce domaine. Il est meilleur dans l’action pure.
Jean Hale incarne Janet, que se disputent Trampas et Gaylor, ce dernier avec ses billets verts gagnant la partie en pouvant lui offrir une douce existence d’épouse à Chicago. Dès le départ, le combat était inégal.
Je ne me suis pas ennuyé une seconde, le talent de Peter Graves nous faisant totalement oublier Jim Phelps. Les morceaux de bravoure sont légion, mais on a décidé de faire de Gaylor un milliardaire sympathique, et même le Virginien, face à lui, lorsque des problèmes surviennent avec les fermiers, ne parvient pas à nous rendre le riche magnat déplaisant.
Il est curieux que la France ait zappé l’achat de cet épisode qui en vaut bien d’autres doublés en français. Les nombreux rebondissements font de l’opus une réussite, si ce n’est une fin un peu bâclée et quelques longueurs.
Un épisode que je recommande pour tous les fans de Peter Graves, particulièrement brillant.
Anecdotes
Peter Graves (1926-2010), en dehors de Mission Impossible et sa séquelle 20 ans après, est apparu dans Les envahisseurs, et au cinéma dans Y-a-t-il un pilote dans l’avion ?
Richard Jaeckel (1926-1997) a joué au cinéma dans Les 12 salopards, 3 heures 10 pour Yuma, Pat Garrett et Billy le kid et Starman.
Dernière édition par Patricks le Sam 6 Aoû 2016 - 13:18, édité 1 fois
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Re: Série "Le Virginien"
02-22- Le sourire du dragon (Smile of a dragon) **
Histoire de Borden Chase. Adaptation : Cy Chermak et Don Ingalls. Réalisation : Andrew V. Mc Laglen.
Résumé
Laissé pour mort lors d’une attaque de diligence, Trampas est pris pour l’un des agresseurs. Un shérif est absolument décidé à retrouver notre héros et à le tuer sans lui laisser le temps de s’expliquer. Trampas en fuite est aidé par une jeune chinoise, une marginale.
La critique
Le problème de cet épisode est son intrigue linéaire et parfois un peu lassante. Dans cet épisode n’interviennent que trois des protagonistes de la série : Trampas, Steve et (pour une brève séquence) Betsy, la fille du juge.
L’épisode appartient au pur genre western, même si l’identité du complice des brigands le ferait s’approcher du genre policier. Ce n’est que sur le tard, par un twist, que l’on comprend que l’un des principaux protagonistes est le fameux complice.
Doug McClure et Gary Clarke se partagent l’épisode. La mise en scène est assurée par Andrew Victor Mc Laglen qui fera une belle carrière au cinéma (Les oies sauvages, avec Richard Burton et Roger Moore, Le grand Mc Lintock) mais je n’ai pas retrouvé dans ce téléfilm sa maîtrise et son art. La mise en scène est probablement handicapée par un script peu inventif, très conventionnel.
Le personnage de la chinoise, Kim Ho, apporte un peu de fraîcheur à l’ensemble. Elle et son père (blessé) ne sont pas dans les bonnes grâces du shérif. Mais très vite, la comédienne qui incarne le rôle saborde cet aspect par son manque de conviction.
L’épisode se scinde nettement en deux parties : avant et après l’arrivée de Steve, prévenu par un télégramme à Shiloh de la mort de Trampas (à la 25e minute). Un Trampas qui est mort et enterré lorsqu’il arrive, du moins le croit-il (ou le lui fait on croire). Nous sommes alors à la 41e minute et Steve « prend la main ».
Le personnage du shérif Marden est desservi par un Richard Carlson au jeu monolithique. Son obstination envers Trampas le fait parfois ressembler au lieutenant Gerard dans Le fugitif. Avec le talent de Barry Morse en moins.
Les thèmes abordés sont du pur western, comme le lynchage auquel est promis Trampas (il y échappera, évidemment).
Les deux personnages chinois sont assez caricaturaux, et représentatifs de la vision des téléspectateurs américains de 1964. Aucune subtilité, on bat le rappel de tous les poncifs sur les asiatiques.
J’ai trouvé que Gary Clarke dominait la distribution. Les autres acteurs (Doug McClure en tête) paraissent stéréotypés. Le comédien, dès qu’il sort des scènes d’action, peine à convaincre. L'arrivée trop tardive de Steve dans le métrage nuit à la qualité d’un script pourtant écrit à trois mains.
On apprécie les décors, et ceux-ci sont entièrement en extérieurs, un des atouts du Virginien. Les scènes nocturnes par contre sont ratées, montrant de toute évidence les limites du budget (tournage en studio).
On trouve aussi très dépassé le discours sur le racisme anti chinois, le sujet n’étant abordé qu’à la surface des choses, superficiellement. Le but de la série est de nous distraire et lorsqu’elle s’aventure sur le terrain idéologique, on s’ennuie ferme. Tout cela n’est pas arrangé par la comédienne Miyoshi Umeki qui joue particulièrement faux. Ses longues tirades avec Doug McClure sont ennuyeuses.
Constitué du début à la fin d’une longue poursuite entre le shérif et Trampas, avec un Steve Hill qui vient mettre des bâtons dans les roues à une machination, ce film fait passer un moment agréable mais pas inoubliable. Il aurait fallu 50 minutes pour narrer l’histoire, et en l’étirant à 75, on sent les moments inutiles de « remplissages ».
Anecdotes
On a vu Richard Carlson (1912-1977) dans L’étrange créature du lac noir.
Histoire de Borden Chase. Adaptation : Cy Chermak et Don Ingalls. Réalisation : Andrew V. Mc Laglen.
Résumé
Laissé pour mort lors d’une attaque de diligence, Trampas est pris pour l’un des agresseurs. Un shérif est absolument décidé à retrouver notre héros et à le tuer sans lui laisser le temps de s’expliquer. Trampas en fuite est aidé par une jeune chinoise, une marginale.
La critique
Le problème de cet épisode est son intrigue linéaire et parfois un peu lassante. Dans cet épisode n’interviennent que trois des protagonistes de la série : Trampas, Steve et (pour une brève séquence) Betsy, la fille du juge.
L’épisode appartient au pur genre western, même si l’identité du complice des brigands le ferait s’approcher du genre policier. Ce n’est que sur le tard, par un twist, que l’on comprend que l’un des principaux protagonistes est le fameux complice.
Doug McClure et Gary Clarke se partagent l’épisode. La mise en scène est assurée par Andrew Victor Mc Laglen qui fera une belle carrière au cinéma (Les oies sauvages, avec Richard Burton et Roger Moore, Le grand Mc Lintock) mais je n’ai pas retrouvé dans ce téléfilm sa maîtrise et son art. La mise en scène est probablement handicapée par un script peu inventif, très conventionnel.
Le personnage de la chinoise, Kim Ho, apporte un peu de fraîcheur à l’ensemble. Elle et son père (blessé) ne sont pas dans les bonnes grâces du shérif. Mais très vite, la comédienne qui incarne le rôle saborde cet aspect par son manque de conviction.
L’épisode se scinde nettement en deux parties : avant et après l’arrivée de Steve, prévenu par un télégramme à Shiloh de la mort de Trampas (à la 25e minute). Un Trampas qui est mort et enterré lorsqu’il arrive, du moins le croit-il (ou le lui fait on croire). Nous sommes alors à la 41e minute et Steve « prend la main ».
Le personnage du shérif Marden est desservi par un Richard Carlson au jeu monolithique. Son obstination envers Trampas le fait parfois ressembler au lieutenant Gerard dans Le fugitif. Avec le talent de Barry Morse en moins.
Les thèmes abordés sont du pur western, comme le lynchage auquel est promis Trampas (il y échappera, évidemment).
Les deux personnages chinois sont assez caricaturaux, et représentatifs de la vision des téléspectateurs américains de 1964. Aucune subtilité, on bat le rappel de tous les poncifs sur les asiatiques.
J’ai trouvé que Gary Clarke dominait la distribution. Les autres acteurs (Doug McClure en tête) paraissent stéréotypés. Le comédien, dès qu’il sort des scènes d’action, peine à convaincre. L'arrivée trop tardive de Steve dans le métrage nuit à la qualité d’un script pourtant écrit à trois mains.
On apprécie les décors, et ceux-ci sont entièrement en extérieurs, un des atouts du Virginien. Les scènes nocturnes par contre sont ratées, montrant de toute évidence les limites du budget (tournage en studio).
On trouve aussi très dépassé le discours sur le racisme anti chinois, le sujet n’étant abordé qu’à la surface des choses, superficiellement. Le but de la série est de nous distraire et lorsqu’elle s’aventure sur le terrain idéologique, on s’ennuie ferme. Tout cela n’est pas arrangé par la comédienne Miyoshi Umeki qui joue particulièrement faux. Ses longues tirades avec Doug McClure sont ennuyeuses.
Constitué du début à la fin d’une longue poursuite entre le shérif et Trampas, avec un Steve Hill qui vient mettre des bâtons dans les roues à une machination, ce film fait passer un moment agréable mais pas inoubliable. Il aurait fallu 50 minutes pour narrer l’histoire, et en l’étirant à 75, on sent les moments inutiles de « remplissages ».
Anecdotes
On a vu Richard Carlson (1912-1977) dans L’étrange créature du lac noir.
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Re: Série "Le Virginien"
02-23- La conférence (The intruders) **
Scénario : Dean Riesner. Réalisation : Charles Rondeau.
Résumé
Eddie Tighe, jeune journaliste de Chicago, vient rendre visite à Betsy. Cela n’est pas du goût de son père le juge Garth qui prépare une conférence et attend des visiteurs. Il veut organiser la paix avec les indiens.
La critique
Eddie Tighe (David Macklin) n’est pas bien accueilli à Shiloh. Les ouvriers du virginien le considèrent comme un jeune blanc bec de la ville.
Un témoin à un procès, Mark Troxel (Darren Mc Gavin) surgit du passé du juge. Il fait du trafic d’armes avec les indiens et veut saboter la conférence de paix du juge entre les autorités et les indiens.
L’épisode commence mieux qu’il ne continue. La prise d’otages est bien trop longue. Troxel a un homme de main dont le nom n’est jamais cité (David Carradine). Au bout de 45 minutes, il ne s’est quasiment rien passé côté action, ce qui est inhabituel pour un western.
En fait, on s’attarde trop sur les moqueries envers le citadin (Eddie) prétendant de Betsy, de la part des hommes de Shiloh, pour ensuite laisser de la place au complot ourdi par Troxel qui ne veut surtout pas que la guerre avec les indiens cesse.
Troxel en veut au juge d’avoir fait pendre un innocent, le frère de Bear Bristow (Mickey Simpson), un des hommes de Troxel.
Le virginien a été grièvement blessé, et Troxel refuse qu’un docteur intervienne.
On comprend que le jeune Eddie va devoir montrer qu’il est un homme étant le seul à pouvoir sauver la situation. Mais c’est sans doute présumer de ses forces.
Le juge finit par se souvenir du procès où Joe Bristow fut jugé coupable et pendu. L’affaire remonte à six ans. Garth sème la zizanie en démontrant à Bear Bristow que l’assassin de la petite amie de son frère est Troxel ! C’est ainsi que la prise d'otage se dénoue.
Episode plus policier que western, et bien trop bavard. On attend autre chose du Virginien.
Finalement, le jeune Eddie sauve tout le monde après que Troxel et Bristow se soient entretués.
Tout cela est trop prévisible, et mérite à peine deux étoiles, malgré les moyens mis en œuvre, la couleur, les beaux paysages. La fin est bâclée pour tout ce qui concerne la conférence.
Anecdotes
Episode sans Trampas ni Steve.
Darren McGavin (1922-2006) fut la vedette de Dossiers brûlants. Il incarne Mark Troxel.
David Carradine (1936-2009) fait son unique apparition dans la série. Il était inconnu en 1964, époque de l’épisode.
David Macklin (1946-) n’a pas fait une grande carrière (54 rôles et beaucoup de westerns). Il s’est retiré en 2008.
Mickey Simpson (1913-1985) a joué dans Géant, Le bagarreur du Kentucky et Le convoi des braves.
Scénario : Dean Riesner. Réalisation : Charles Rondeau.
Résumé
Eddie Tighe, jeune journaliste de Chicago, vient rendre visite à Betsy. Cela n’est pas du goût de son père le juge Garth qui prépare une conférence et attend des visiteurs. Il veut organiser la paix avec les indiens.
La critique
Eddie Tighe (David Macklin) n’est pas bien accueilli à Shiloh. Les ouvriers du virginien le considèrent comme un jeune blanc bec de la ville.
Un témoin à un procès, Mark Troxel (Darren Mc Gavin) surgit du passé du juge. Il fait du trafic d’armes avec les indiens et veut saboter la conférence de paix du juge entre les autorités et les indiens.
L’épisode commence mieux qu’il ne continue. La prise d’otages est bien trop longue. Troxel a un homme de main dont le nom n’est jamais cité (David Carradine). Au bout de 45 minutes, il ne s’est quasiment rien passé côté action, ce qui est inhabituel pour un western.
En fait, on s’attarde trop sur les moqueries envers le citadin (Eddie) prétendant de Betsy, de la part des hommes de Shiloh, pour ensuite laisser de la place au complot ourdi par Troxel qui ne veut surtout pas que la guerre avec les indiens cesse.
Troxel en veut au juge d’avoir fait pendre un innocent, le frère de Bear Bristow (Mickey Simpson), un des hommes de Troxel.
Le virginien a été grièvement blessé, et Troxel refuse qu’un docteur intervienne.
On comprend que le jeune Eddie va devoir montrer qu’il est un homme étant le seul à pouvoir sauver la situation. Mais c’est sans doute présumer de ses forces.
Le juge finit par se souvenir du procès où Joe Bristow fut jugé coupable et pendu. L’affaire remonte à six ans. Garth sème la zizanie en démontrant à Bear Bristow que l’assassin de la petite amie de son frère est Troxel ! C’est ainsi que la prise d'otage se dénoue.
Episode plus policier que western, et bien trop bavard. On attend autre chose du Virginien.
Finalement, le jeune Eddie sauve tout le monde après que Troxel et Bristow se soient entretués.
Tout cela est trop prévisible, et mérite à peine deux étoiles, malgré les moyens mis en œuvre, la couleur, les beaux paysages. La fin est bâclée pour tout ce qui concerne la conférence.
Anecdotes
Episode sans Trampas ni Steve.
Darren McGavin (1922-2006) fut la vedette de Dossiers brûlants. Il incarne Mark Troxel.
David Carradine (1936-2009) fait son unique apparition dans la série. Il était inconnu en 1964, époque de l’épisode.
David Macklin (1946-) n’a pas fait une grande carrière (54 rôles et beaucoup de westerns). Il s’est retiré en 2008.
Mickey Simpson (1913-1985) a joué dans Géant, Le bagarreur du Kentucky et Le convoi des braves.
Dernière édition par Patricks le Dim 26 Fév 2017 - 13:13, édité 1 fois
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Re: Série "Le Virginien"
02-24- Qui est Mathieu Rayne ? (Another’s footsteps) ****
Scénario : Frank Chase. Réalisation : R.G. Springsteen
Résumé
Un jeune protégé du virginien, Dan Grant, est abattu lors d’un hold-up. Le virginien se lance sur la trace des assassins dans le Montana. Ils sont trois, Toliver, Bouffi et un mystérieux Mathieu Rayne, l’homme qui a tué Dan.
La critique
Cette fois, c’est du western, du vrai. Le virginien veut retrouver l’homme qui a tué un tout jeune homme de ses amis. La vengeance est un argument classique dans le genre western.
Le fil qui permet à notre héros de retrouver la trace des trois hommes du hold-up auprès d’un vendeur de chevaux.
James Drury est particulièrement convaincant dans cet opus. Son personnage se rend dans la ville de Concho. Il assiste à une partie de poker. L’homme qu’il recherche est un certain « bouffi », le seul du trio dont il connaisse le nom.
Bien que tout soit tourné aux studios Universal, on a l’impression de parcourir les grandes plaines du farwest. Encore une fois, la série mélange policier et western, mais ici pour le meilleur.
A la 23e minute (sur 72), le virginien a marqué bien des points, s’étant allié au shérif de Concho. Il a arrêté sur deux des trois cambrioleurs, Bouffi et Toliver, l’autre étant un certain Mathieu Rayne.
A la vengeance, le virginien est contraint de choisir la justice. Le meurtrier s’appelle Mathieu Rayne, et est hors de la juridiction du shérif de Concho. Notre contremaître doit s’engager à ne pas le tuer (si possible) et à la ramener à Medecine Bow pour qu’il soit jugé (et pendu évidemment).
Sur son chemin, le virginien fait la connaissance de Karen Anders (Sheree North), mère du jeune Tim. Atteinte de la fièvre, le virginien lui vient en aide. Le mari, Tom (John Agar) est absent.
On se demande pourquoi le virginien pense que Mathieu Rayne et Tom Anders ne font qu’un.
Nous avons droit à la séquence du jeune garçon, Tim (Dennis Holmes) qui fait son apprentissage de la vie de fermier et d’homme.
La pause chez Karen Anders se prolonge plus longtemps que prévu. Celle-ci fait des confidences, son mariage bat de l’aile. Le virginien comprend que Tom est certainement l’assassin de Dan Grant.
Trois indiens surviennent chez les Anders. Heureusement, le virginien était resté dans les parages. La série ne pourrait plus être programmée aujourd’hui, complètement en déphasage avec le politiquement correct. Les indiens sont des sauvages, les femmes bonnes pour faire la vaisselle.
Les indiens sont vite de retour pour piller et tuer et le seul dialogue avec eux est la loi des armes. Le virginien en tue un lors du retour du trio, les deux autres s’échappant.
A la 58e minute, on a droit à la scène du baiser avec Karen. Puis, c’est le retour de Tom. La tension monte.
Ce dernier se sert lâchement de Karen et de son fils pour échapper au virginien. Ne voulant pas abattre le tueur devant sa famille, le virginien s’en va. Cela ne suffit pas à l’assassin qui veut réduire au silence le témoin gênant et y perd la vie.
Cette fin a des allures de tragédie grecque. Un des sommets de la série depuis le pilote.
Anecdotes
Sheree North (1932-2005) a joué dans Le dernier des géants et Tuez Charley Varrick !
Le personnage de Karen s’appelle Karine en VF.
Le personnage de Bouffi s’appelle en VO « Smudge ».
Scénario : Frank Chase. Réalisation : R.G. Springsteen
Résumé
Un jeune protégé du virginien, Dan Grant, est abattu lors d’un hold-up. Le virginien se lance sur la trace des assassins dans le Montana. Ils sont trois, Toliver, Bouffi et un mystérieux Mathieu Rayne, l’homme qui a tué Dan.
La critique
Cette fois, c’est du western, du vrai. Le virginien veut retrouver l’homme qui a tué un tout jeune homme de ses amis. La vengeance est un argument classique dans le genre western.
Le fil qui permet à notre héros de retrouver la trace des trois hommes du hold-up auprès d’un vendeur de chevaux.
James Drury est particulièrement convaincant dans cet opus. Son personnage se rend dans la ville de Concho. Il assiste à une partie de poker. L’homme qu’il recherche est un certain « bouffi », le seul du trio dont il connaisse le nom.
Bien que tout soit tourné aux studios Universal, on a l’impression de parcourir les grandes plaines du farwest. Encore une fois, la série mélange policier et western, mais ici pour le meilleur.
A la 23e minute (sur 72), le virginien a marqué bien des points, s’étant allié au shérif de Concho. Il a arrêté sur deux des trois cambrioleurs, Bouffi et Toliver, l’autre étant un certain Mathieu Rayne.
A la vengeance, le virginien est contraint de choisir la justice. Le meurtrier s’appelle Mathieu Rayne, et est hors de la juridiction du shérif de Concho. Notre contremaître doit s’engager à ne pas le tuer (si possible) et à la ramener à Medecine Bow pour qu’il soit jugé (et pendu évidemment).
Sur son chemin, le virginien fait la connaissance de Karen Anders (Sheree North), mère du jeune Tim. Atteinte de la fièvre, le virginien lui vient en aide. Le mari, Tom (John Agar) est absent.
On se demande pourquoi le virginien pense que Mathieu Rayne et Tom Anders ne font qu’un.
Nous avons droit à la séquence du jeune garçon, Tim (Dennis Holmes) qui fait son apprentissage de la vie de fermier et d’homme.
La pause chez Karen Anders se prolonge plus longtemps que prévu. Celle-ci fait des confidences, son mariage bat de l’aile. Le virginien comprend que Tom est certainement l’assassin de Dan Grant.
Trois indiens surviennent chez les Anders. Heureusement, le virginien était resté dans les parages. La série ne pourrait plus être programmée aujourd’hui, complètement en déphasage avec le politiquement correct. Les indiens sont des sauvages, les femmes bonnes pour faire la vaisselle.
Les indiens sont vite de retour pour piller et tuer et le seul dialogue avec eux est la loi des armes. Le virginien en tue un lors du retour du trio, les deux autres s’échappant.
A la 58e minute, on a droit à la scène du baiser avec Karen. Puis, c’est le retour de Tom. La tension monte.
Ce dernier se sert lâchement de Karen et de son fils pour échapper au virginien. Ne voulant pas abattre le tueur devant sa famille, le virginien s’en va. Cela ne suffit pas à l’assassin qui veut réduire au silence le témoin gênant et y perd la vie.
Cette fin a des allures de tragédie grecque. Un des sommets de la série depuis le pilote.
Anecdotes
Sheree North (1932-2005) a joué dans Le dernier des géants et Tuez Charley Varrick !
Le personnage de Karen s’appelle Karine en VF.
Le personnage de Bouffi s’appelle en VO « Smudge ».
Invité- Invité
Re: Série "Le Virginien"
02-25- Tissu de mensonges (Rope of lies) **
Scénario : Les Crutchfield. Réalisation : Hershel Daugherty.
Résumé
Steve Hill, contre l’avis de ses amis, accepte de travailler pour Alma Lowell qui vient d’acheter un ranch.
La critique
Steve travaille en temps normal pour le juge Garth. Dans cet épisode, mal lui en prend d’accepter de devenir le régisseur d’Alma Lowell (Diana Milley). Pour lui, c’est pourtant une promotion, par rapport à l’emploi tenu à Shiloh.
On comprend vite que Steve est sous le charme de la belle Alma. Mais les hommes ne rendent pas la vie facile au nouveau régisseur. La fille du juge Garth, Betsy, est furieuse de son départ.
Betsy voit un homme (que nous avons vu dans le pré générique) qui veut la tuer. Elle en parle à Steve, mais refuse de prévenir le shérif.
Jess Carver (Peter Breck de La grande vallée) lorsqu’il retrouve Alma a affaire à une personne différente, une menteuse, qui le dresse contre Steve dont elle veut se débarrasser. Elle déclare à son ancien amant que Steve lui a volé ses titres de propriété. Parfaite garce, elle raconte ensuite une autre version à Steve pour qu’il tue Jess.
Les hommes qui préfèrent les blondes risquent de changer d’avis après avoir vu cet épisode. Alma tire sur Jess, qui blessé veut se défendre et est abattu par notre bon samaritain Steve Hill.
Le shérif Mark Abbott croit à la version de Steve. Mais ce dernier a des soupçons. Il pense avoir été manipulé.
Steve vient demander des conseils au Virginien. Il lui explique la machination dans laquelle l’a plongé Alma. Il finit par dire ses quatre vérités à cette dernière. Steve veut s’en remettre à la justice.
Alma ment ensuite effrontément pour enfoncer Steve. Un procès va avoir lieu. Deux avocats vont s’affronter.
On ne sent pas la tension dramatique à laquelle on devrait s’attendre. Pourtant, Steve est arrêté, jeté en prison et risque être pendu.
Les américains adorent les procès, et nous avons droit à une audience dans cet épisode.
L’avocat de Steve démontre que Jess Carver a cambriolé une banque, et qu’Alma était son épouse et sa complice.
Bard Arden, le faux témoin, a chargé Steve. L’avocat Ebberly Packis (Paul Fix) le manipule devant le juge. Il revient sur sa déposition.
La victoire est trop facile. On s’attendait à plus de suspense. Steve reprend sa place au ranch Shiloh, mais l’on n’assiste pas à la punition de la criminelle et la fin est bâclée. Dommage.
Anecdotes
Dans la VF, Alma s’appelle Alva.
Diana Milley (1935-) est connue pour la série Dark Shadows. Elle a arrêté sa carrière en 1971.
Scénario : Les Crutchfield. Réalisation : Hershel Daugherty.
Résumé
Steve Hill, contre l’avis de ses amis, accepte de travailler pour Alma Lowell qui vient d’acheter un ranch.
La critique
Steve travaille en temps normal pour le juge Garth. Dans cet épisode, mal lui en prend d’accepter de devenir le régisseur d’Alma Lowell (Diana Milley). Pour lui, c’est pourtant une promotion, par rapport à l’emploi tenu à Shiloh.
On comprend vite que Steve est sous le charme de la belle Alma. Mais les hommes ne rendent pas la vie facile au nouveau régisseur. La fille du juge Garth, Betsy, est furieuse de son départ.
Betsy voit un homme (que nous avons vu dans le pré générique) qui veut la tuer. Elle en parle à Steve, mais refuse de prévenir le shérif.
Jess Carver (Peter Breck de La grande vallée) lorsqu’il retrouve Alma a affaire à une personne différente, une menteuse, qui le dresse contre Steve dont elle veut se débarrasser. Elle déclare à son ancien amant que Steve lui a volé ses titres de propriété. Parfaite garce, elle raconte ensuite une autre version à Steve pour qu’il tue Jess.
Les hommes qui préfèrent les blondes risquent de changer d’avis après avoir vu cet épisode. Alma tire sur Jess, qui blessé veut se défendre et est abattu par notre bon samaritain Steve Hill.
Le shérif Mark Abbott croit à la version de Steve. Mais ce dernier a des soupçons. Il pense avoir été manipulé.
Steve vient demander des conseils au Virginien. Il lui explique la machination dans laquelle l’a plongé Alma. Il finit par dire ses quatre vérités à cette dernière. Steve veut s’en remettre à la justice.
Alma ment ensuite effrontément pour enfoncer Steve. Un procès va avoir lieu. Deux avocats vont s’affronter.
On ne sent pas la tension dramatique à laquelle on devrait s’attendre. Pourtant, Steve est arrêté, jeté en prison et risque être pendu.
Les américains adorent les procès, et nous avons droit à une audience dans cet épisode.
L’avocat de Steve démontre que Jess Carver a cambriolé une banque, et qu’Alma était son épouse et sa complice.
Bard Arden, le faux témoin, a chargé Steve. L’avocat Ebberly Packis (Paul Fix) le manipule devant le juge. Il revient sur sa déposition.
La victoire est trop facile. On s’attendait à plus de suspense. Steve reprend sa place au ranch Shiloh, mais l’on n’assiste pas à la punition de la criminelle et la fin est bâclée. Dommage.
Anecdotes
Dans la VF, Alma s’appelle Alva.
Diana Milley (1935-) est connue pour la série Dark Shadows. Elle a arrêté sa carrière en 1971.
Invité- Invité
Re: Série "Le Virginien"
02-26- Le secret de Brynmar Hall (The secret of Brynmar hall) ****
Scénario : Herman Groves. Réalisation : Robert Totten.
Résumé
Betsy est conduite par Randy Benton dans une pension où tous deux se retrouvent coincés par la tempête. La fille de leur hôte est morte dans un incendie deux ans auparavant. Très vite, quelques jeunes gens invités avec eux se demandent dans quelle galère ils se sont mis, tant l’endroit recèle de mystère.
La critique
Cette série se révèle vraiment une anthologie, puisque cet épisode ne relève pas du western. Des personnes qui se retrouvent cloitrées malgré elle dans un endroit maléfique constituent une pure intrigue de mystère aux limites du fantastique.
On ressent une atmosphère stressante, qui rappelle parfois les whodunit d’Agatha Christie.
Particularité de cet opus, la plupart des vedettes manquent à l’appel : le juge Garth, le virginien, Trampas, Steve Hill, la fille du juge, Betsy ayant jusque là tenu un rôle de second plan. C’est la première fois qu’elle est seule en haut de l’affiche d’un épisode.
L’endroit est sinistre et l’on se croirait dans un film de la Hammer. Tous les amis de la défunte Mildred sont présents, pour le second anniversaire de sa mort. Ceux-là même qui étaient là lors de l’incendie (en dehors de Randy).
Avec La liste dans la saison 6 et que l’ORTF programma en 1973 un samedi soir l’été, on avait déjà une histoire qui fasse peur et s’écarte complètement du western.
Plus on avance dans le film, plus on est scotché par l’angoisse dans notre fauteuil. Les éclairs, le tonnerre, les bruits bizarres et inexpliqués, les toiles d’araignée dans la chambre de Mildred, tous les ingrédients du film d’épouvante sont là. Chacun des invités est en danger. La chute d’un lustre manque tuer quelqu’un.
A la 25e minute, Sarah Brynmar (Jane Wyatt) fait son apparition dans un fauteuil roulant pour accueillir ses invités. L’atmosphère est lugubre, avec la présence de la défunte Mildred parmi les esprits des invités.
Ce qui manque à l’opus est tout de même l’un des héros de la série, Randy n’étant pas du tout à la hauteur. Sarah offre à chacun des invités un objet macabre ravagé par le feu, carbonisé, par exemple un livre ou une poupée. Pour Sarah, l’auteur du drame, le responsable, est l’un de ceux qui sont invités et il s’agit d’un traquenard.
Par certains côtés, cet épisode rappelle le film Marie Octobre de Julien Duvivier avec Danielle Darrieux.
Betsy se rend compte que Sarah Brynmar a perdu la raison. Elle s’en prend à Jenny (Brooke Bundy) qu’elle accuse d’avoir provoqué la mort de sa fille en l’aidant le soir fatal à fuir avec un garçon.
Quelqu’un assomme Randy, puis Jenny. Paul Martinson, devenu révérend (Tom Skerritt) est lui aussi menacé. Jenny avait rendez-vous avec Mildred le soir fatal dans la cave, et elle y a oublié une lampe à pétrole. Elle craint d’être accusée de la mort de la jeune femme.
Le révérend Paul était celui avec lequel Mildred voulait s’enfuir. Elle détestait sa mère (on la comprend !).
Le spoiler final nous glace les sangs. La mère, qui n’est pas handicapée et leurre tout le monde avec son fauteuil, a mis le feu pour tuer sa fille. Devenue folle, elle confond Betsy avec Mildred. La fin relève du pur film d’épouvante.
Anecdotes
On retrouve dans le rôle de Michael le héros des Routes du Paradis Victor French (1934-1989).
Jane Wyatt (1910-2006) qui incarne Sarah est connue pour Le mur invisible et Les horizons perdus.
Tom Skerritt (1933-) est connu au cinéma pour Alien et Top gun, et fut le héros de Picket fences, série qui fut programmée en France sous plusieurs titres : Un drôle de shérif, puis High Secret City, la ville du grand secret.
Scénario : Herman Groves. Réalisation : Robert Totten.
Résumé
Betsy est conduite par Randy Benton dans une pension où tous deux se retrouvent coincés par la tempête. La fille de leur hôte est morte dans un incendie deux ans auparavant. Très vite, quelques jeunes gens invités avec eux se demandent dans quelle galère ils se sont mis, tant l’endroit recèle de mystère.
La critique
Cette série se révèle vraiment une anthologie, puisque cet épisode ne relève pas du western. Des personnes qui se retrouvent cloitrées malgré elle dans un endroit maléfique constituent une pure intrigue de mystère aux limites du fantastique.
On ressent une atmosphère stressante, qui rappelle parfois les whodunit d’Agatha Christie.
Particularité de cet opus, la plupart des vedettes manquent à l’appel : le juge Garth, le virginien, Trampas, Steve Hill, la fille du juge, Betsy ayant jusque là tenu un rôle de second plan. C’est la première fois qu’elle est seule en haut de l’affiche d’un épisode.
L’endroit est sinistre et l’on se croirait dans un film de la Hammer. Tous les amis de la défunte Mildred sont présents, pour le second anniversaire de sa mort. Ceux-là même qui étaient là lors de l’incendie (en dehors de Randy).
Avec La liste dans la saison 6 et que l’ORTF programma en 1973 un samedi soir l’été, on avait déjà une histoire qui fasse peur et s’écarte complètement du western.
Plus on avance dans le film, plus on est scotché par l’angoisse dans notre fauteuil. Les éclairs, le tonnerre, les bruits bizarres et inexpliqués, les toiles d’araignée dans la chambre de Mildred, tous les ingrédients du film d’épouvante sont là. Chacun des invités est en danger. La chute d’un lustre manque tuer quelqu’un.
A la 25e minute, Sarah Brynmar (Jane Wyatt) fait son apparition dans un fauteuil roulant pour accueillir ses invités. L’atmosphère est lugubre, avec la présence de la défunte Mildred parmi les esprits des invités.
Ce qui manque à l’opus est tout de même l’un des héros de la série, Randy n’étant pas du tout à la hauteur. Sarah offre à chacun des invités un objet macabre ravagé par le feu, carbonisé, par exemple un livre ou une poupée. Pour Sarah, l’auteur du drame, le responsable, est l’un de ceux qui sont invités et il s’agit d’un traquenard.
Par certains côtés, cet épisode rappelle le film Marie Octobre de Julien Duvivier avec Danielle Darrieux.
Betsy se rend compte que Sarah Brynmar a perdu la raison. Elle s’en prend à Jenny (Brooke Bundy) qu’elle accuse d’avoir provoqué la mort de sa fille en l’aidant le soir fatal à fuir avec un garçon.
Quelqu’un assomme Randy, puis Jenny. Paul Martinson, devenu révérend (Tom Skerritt) est lui aussi menacé. Jenny avait rendez-vous avec Mildred le soir fatal dans la cave, et elle y a oublié une lampe à pétrole. Elle craint d’être accusée de la mort de la jeune femme.
Le révérend Paul était celui avec lequel Mildred voulait s’enfuir. Elle détestait sa mère (on la comprend !).
Le spoiler final nous glace les sangs. La mère, qui n’est pas handicapée et leurre tout le monde avec son fauteuil, a mis le feu pour tuer sa fille. Devenue folle, elle confond Betsy avec Mildred. La fin relève du pur film d’épouvante.
Anecdotes
On retrouve dans le rôle de Michael le héros des Routes du Paradis Victor French (1934-1989).
Jane Wyatt (1910-2006) qui incarne Sarah est connue pour Le mur invisible et Les horizons perdus.
Tom Skerritt (1933-) est connu au cinéma pour Alien et Top gun, et fut le héros de Picket fences, série qui fut programmée en France sous plusieurs titres : Un drôle de shérif, puis High Secret City, la ville du grand secret.
Invité- Invité
Re: Série "Le Virginien"
02-27- The long quest (Inédit) ***
Scénario : Carey Wilber. Réalisation : Richard L. Bare.
Résumé
Le virginien s’est lié de sympathie avec un jeune enfant qui est en fait adopté par Mary Ann Martin, dont la maison est cambriolée. Par hasard à la gare, il rencontre l’actrice Judith Holly, venue avec l’aide d’un détective, récupérer son enfant.
La critique
Une actrice qui veut récupérer son enfant (biologique) qu’elle n’a pas vu depuis douze ans est au centre de la trame dramatique de cet épisode.
Après le film d’épouvante constitué par l’épisode précédent, la série continue avec un drame de l’adoption. Mary Ann Martin (Patricia Breslin) est la mère adoptive, une femme simple et dévouée. Le shérif vient lui remettre une injonction pour obtenir la garde de Crickett (Casey Peters). La mère naturelle, riche et célèbre, Judith Holly (Ruta Lee), veut récupérer un enfant dont elle ne s’est guère occupée. Elle se paie le meilleur avocat de Medecine Bow, ainsi que le détective Corbett (Joseph Campanella). Mais Mary-Ann est victime d’un accident sur son chariot, d’un grave accident, suite à la rupture d’une roue.
Grièvement blessée, elle avoue au virginien qu’elle était en train de fuir avec Crickett.
Nous sommes en plein drame familial et judiciaire, encore une façon pour la série d’échapper aux classiques intrigues de western qui à 30 épisodes par saison lasseraient le spectateur.
Dans la distribution, on remarque un Joseph Campanella toujours excellent en détective au service de la mère biologique.
Corbett, lors du cambriolage, a volé une bible à Mary Ann que le virginien entend bien récupérer. Corbett tente de l’intimider avec un pistolet, lui faisant croire qu’il dira avoir tué le virginien en le prenant pour un cambrioleur.
Un des grands moments de l’épisode est la bagarre entre Corbett et notre héros qui le met KO.
Ruta lee en Judith est fort séduisante, mais cela n’impressionne pas le héros (on a délibérément choisi une actrice au physique plus commun et ingrat pour jouer la mère adoptive), Patricia Breslin.
La suite de l’épisode se perd un peu en bavardages entre le virginien et Mary Ann, qu’il tente de convaincre d’abandonner sa requête. Il organise une confrontation entre Judith et Mary Ann sous les yeux de l’enfant. Le face à face mère adoptive mère naturelle est le point d’orgue de l’épisode.
Mais de cette confrontation résulte une violente dispute et la chose sera réglée au tribunal.
James Drury n’est pas très à l’aise en quittant la veste de contremaître de Shiloh pour jouer les médiateurs familiaux.
J’ai trouvé que Joseph Campanella dominait la distribution. Ruta Lee et Patricia Breslin tombent parfois dans la caricature, jouant de façon un peu trop appuyé leurs personnages. En fait, Ruta Lee est peu crédible en mère et plus convaincante en séductrice.
C’est assez flagrant dans la scène qui oppose la vraie mère au fils, le jeune Casey Peters cabotine, tandis que Ruta Lee semble avoir du mal à lui donner la réplique.
Un épisode qui aurait eu toute sa place dans La petite maison dans la prairie. De la distribution habituelle ne demeurent que le virginien, Betsy et Randy Benton. On s’étonne que le juge Garth n’intervienne pas dans l’opus, Lee J. Cobb étant de loin le meilleur comédien de la série et parfaitement à l’aise en magistrat.
Au tribunal, les motivations bien odieuses de la mère pour récupérer Crickett (un héritage dont seul peut bénéficier l’enfant) seront déterminantes. Mais, comme dans Kramer contre Kramer, la gagnante (la mère biologique) se repent et avoue qu’elle usurpe l’identité de Judith morte depuis trois ans. Tout cela n’était qu’une escroquerie. Les bons sentiments triomphent au moment où l’on croyait que la cause était perdue.
On s’étonne par contre que les escrocs (Judith et Corbett) ne soient pas inquiétés par la justice, au détriment de toute vraisemblance. On apprend dans les dernières minutes (spoiler) qui est vraiment Judith, ce que je ne révèlerai pas.
Anecdotes
Crickett est né en 1872 d’une union prononcée en 1869. Il a douze ans. Cela nous permet de situer l’année de l’épisode, 1884.
Scénario : Carey Wilber. Réalisation : Richard L. Bare.
Résumé
Le virginien s’est lié de sympathie avec un jeune enfant qui est en fait adopté par Mary Ann Martin, dont la maison est cambriolée. Par hasard à la gare, il rencontre l’actrice Judith Holly, venue avec l’aide d’un détective, récupérer son enfant.
La critique
Une actrice qui veut récupérer son enfant (biologique) qu’elle n’a pas vu depuis douze ans est au centre de la trame dramatique de cet épisode.
Après le film d’épouvante constitué par l’épisode précédent, la série continue avec un drame de l’adoption. Mary Ann Martin (Patricia Breslin) est la mère adoptive, une femme simple et dévouée. Le shérif vient lui remettre une injonction pour obtenir la garde de Crickett (Casey Peters). La mère naturelle, riche et célèbre, Judith Holly (Ruta Lee), veut récupérer un enfant dont elle ne s’est guère occupée. Elle se paie le meilleur avocat de Medecine Bow, ainsi que le détective Corbett (Joseph Campanella). Mais Mary-Ann est victime d’un accident sur son chariot, d’un grave accident, suite à la rupture d’une roue.
Grièvement blessée, elle avoue au virginien qu’elle était en train de fuir avec Crickett.
Nous sommes en plein drame familial et judiciaire, encore une façon pour la série d’échapper aux classiques intrigues de western qui à 30 épisodes par saison lasseraient le spectateur.
Dans la distribution, on remarque un Joseph Campanella toujours excellent en détective au service de la mère biologique.
Corbett, lors du cambriolage, a volé une bible à Mary Ann que le virginien entend bien récupérer. Corbett tente de l’intimider avec un pistolet, lui faisant croire qu’il dira avoir tué le virginien en le prenant pour un cambrioleur.
Un des grands moments de l’épisode est la bagarre entre Corbett et notre héros qui le met KO.
Ruta lee en Judith est fort séduisante, mais cela n’impressionne pas le héros (on a délibérément choisi une actrice au physique plus commun et ingrat pour jouer la mère adoptive), Patricia Breslin.
La suite de l’épisode se perd un peu en bavardages entre le virginien et Mary Ann, qu’il tente de convaincre d’abandonner sa requête. Il organise une confrontation entre Judith et Mary Ann sous les yeux de l’enfant. Le face à face mère adoptive mère naturelle est le point d’orgue de l’épisode.
Mais de cette confrontation résulte une violente dispute et la chose sera réglée au tribunal.
James Drury n’est pas très à l’aise en quittant la veste de contremaître de Shiloh pour jouer les médiateurs familiaux.
J’ai trouvé que Joseph Campanella dominait la distribution. Ruta Lee et Patricia Breslin tombent parfois dans la caricature, jouant de façon un peu trop appuyé leurs personnages. En fait, Ruta Lee est peu crédible en mère et plus convaincante en séductrice.
C’est assez flagrant dans la scène qui oppose la vraie mère au fils, le jeune Casey Peters cabotine, tandis que Ruta Lee semble avoir du mal à lui donner la réplique.
Un épisode qui aurait eu toute sa place dans La petite maison dans la prairie. De la distribution habituelle ne demeurent que le virginien, Betsy et Randy Benton. On s’étonne que le juge Garth n’intervienne pas dans l’opus, Lee J. Cobb étant de loin le meilleur comédien de la série et parfaitement à l’aise en magistrat.
Au tribunal, les motivations bien odieuses de la mère pour récupérer Crickett (un héritage dont seul peut bénéficier l’enfant) seront déterminantes. Mais, comme dans Kramer contre Kramer, la gagnante (la mère biologique) se repent et avoue qu’elle usurpe l’identité de Judith morte depuis trois ans. Tout cela n’était qu’une escroquerie. Les bons sentiments triomphent au moment où l’on croyait que la cause était perdue.
On s’étonne par contre que les escrocs (Judith et Corbett) ne soient pas inquiétés par la justice, au détriment de toute vraisemblance. On apprend dans les dernières minutes (spoiler) qui est vraiment Judith, ce que je ne révèlerai pas.
Anecdotes
Crickett est né en 1872 d’une union prononcée en 1869. Il a douze ans. Cela nous permet de situer l’année de l’épisode, 1884.
Invité- Invité
Re: Série "Le Virginien"
02-28- A bride for Lars (Inédit) *
Scénario : True Boardman. Réalisation : Earl Bellamy.
Résumé
Un propriétaire de ranch suédois, d’âge mûr, Lars Holdstrom, a choisi d’épouser une jeune femme de 20 ans, Katya Swenson. Mais il est victime d’un accident et sa promise s’enfuit. Il demande à Trampas de se rendre à Laramie retrouver la jeune femme. Trampas se retrouve là-bas devant trois sœurs Swenson.
La critique
Cet épisode est une franche comédie. Si dans les premières images, nous voyons James Drury et Gary Clarke, c’est en fait Doug McClure en Trampas qui se coltine ce script mal fagoté.
Dans le rôle d’Anna Swanson, qui se fait passer pour sa sœur Kathya, Katherine Crawford s’en tire mieux, avec ses airs espiègles, qu’un Doug McClure qui ne trouve jamais le ton juste en Trampas, assez emprunté. Ce n’est pas la faute du comédien mais du scénariste qui a mélangé les fils d’une comédie avec une intrigue d’indiens assez dangereux qui donnent un ensemble mal équilibré.
On se lasse vite du beau visage de Katherine Crawford car le métrage dure 72 minutes. Et le scénario se perd en bavardages inutiles. C’est un long dialogue entre Trampas et Anna. On imagine mal cette dernière avec le vieux Lars en tant qu’épouse.
Le réalisateur exagère avec les scènes nocturnes, qui sentent le studio à plein nez, alors que l’avantage de la série est le décor naturel.
Les apparitions des indiens qui suivent le couple constituent un suspense en pointillé. Mais celui-ci est désamorcé par la connivence entre Anna et les indiens.
Même en étant indulgent, on finit par s’ennuyer. Anna cherche en permanence à duper Trampas. On ne peut lui en vouloir, épouser un vieil homme pour elle n’est pas des plus enthousiasmants.
Lorsqu’Anna se lave dans une rivière, et semble prendre beaucoup de plaisir à narguer Trampas, ce dernier se retrouve dans une situation ridicule. Il veut empêcher des cowboys de traverser la rivière. Anna se met à négocier avec le leader, Harkness (Stewart Bradley) pour acheter un cheval. Anna commet l’imprudence de montrer qu’elle a beaucoup d’argent sur elle, environ mille dollars, et Harkness et ses hommes ont l’idée de tendre une embuscade.
Nous sommes sans arrêt entre suspense éventé et comédie. Cela devient lassant. Ainsi, lorsque les indiens, tout comme les hommes de Harkness, deviennent menaçants, on n’y croit plus.
La fin se veut du plus haut comique, Harkness étant là pour protéger Anna pour le compte de Lars, tout comme les indiens. A force de retournements de situations, on n’y croit plus. La bagarre finale entre le prétendant d’Anna et Trampas relève de la comédie burlesque. Anna révèle au vieux Lars qu’elle n’est pas Katya.
En guises de noces de Lars, nous assistons à celles de Sven Norstrund (Ricks Falk) et d’Anna.
Je me suis franchement ennuyé pendant cet opus que je ne recommande pas. Un épisode fait pour atteindre les 30 numéros de la saison 2.
Le virginien et Steve ne réapparaissent qu’au final.
Anecdotes
Katherine Crawford (1944-) a fait carrière de 1963 à 1976. Son rôle le plus intéressant est la fiancée de Ben Gazzara dans Rapture at two forty , épisode de l’anthologie Haute Tension qui servit de pilote à Match contre la vie. En France, l’épisode fut diffusé comme deuxième en 1969 et 1972 sous le titre Vivez dangereusement. Vers la fin de sa carrière, elle a tenu un rôle récurrent dans Gemini Man, le nouvel homme invisible.
Scénario : True Boardman. Réalisation : Earl Bellamy.
Résumé
Un propriétaire de ranch suédois, d’âge mûr, Lars Holdstrom, a choisi d’épouser une jeune femme de 20 ans, Katya Swenson. Mais il est victime d’un accident et sa promise s’enfuit. Il demande à Trampas de se rendre à Laramie retrouver la jeune femme. Trampas se retrouve là-bas devant trois sœurs Swenson.
La critique
Cet épisode est une franche comédie. Si dans les premières images, nous voyons James Drury et Gary Clarke, c’est en fait Doug McClure en Trampas qui se coltine ce script mal fagoté.
Dans le rôle d’Anna Swanson, qui se fait passer pour sa sœur Kathya, Katherine Crawford s’en tire mieux, avec ses airs espiègles, qu’un Doug McClure qui ne trouve jamais le ton juste en Trampas, assez emprunté. Ce n’est pas la faute du comédien mais du scénariste qui a mélangé les fils d’une comédie avec une intrigue d’indiens assez dangereux qui donnent un ensemble mal équilibré.
On se lasse vite du beau visage de Katherine Crawford car le métrage dure 72 minutes. Et le scénario se perd en bavardages inutiles. C’est un long dialogue entre Trampas et Anna. On imagine mal cette dernière avec le vieux Lars en tant qu’épouse.
Le réalisateur exagère avec les scènes nocturnes, qui sentent le studio à plein nez, alors que l’avantage de la série est le décor naturel.
Les apparitions des indiens qui suivent le couple constituent un suspense en pointillé. Mais celui-ci est désamorcé par la connivence entre Anna et les indiens.
Même en étant indulgent, on finit par s’ennuyer. Anna cherche en permanence à duper Trampas. On ne peut lui en vouloir, épouser un vieil homme pour elle n’est pas des plus enthousiasmants.
Lorsqu’Anna se lave dans une rivière, et semble prendre beaucoup de plaisir à narguer Trampas, ce dernier se retrouve dans une situation ridicule. Il veut empêcher des cowboys de traverser la rivière. Anna se met à négocier avec le leader, Harkness (Stewart Bradley) pour acheter un cheval. Anna commet l’imprudence de montrer qu’elle a beaucoup d’argent sur elle, environ mille dollars, et Harkness et ses hommes ont l’idée de tendre une embuscade.
Nous sommes sans arrêt entre suspense éventé et comédie. Cela devient lassant. Ainsi, lorsque les indiens, tout comme les hommes de Harkness, deviennent menaçants, on n’y croit plus.
La fin se veut du plus haut comique, Harkness étant là pour protéger Anna pour le compte de Lars, tout comme les indiens. A force de retournements de situations, on n’y croit plus. La bagarre finale entre le prétendant d’Anna et Trampas relève de la comédie burlesque. Anna révèle au vieux Lars qu’elle n’est pas Katya.
En guises de noces de Lars, nous assistons à celles de Sven Norstrund (Ricks Falk) et d’Anna.
Je me suis franchement ennuyé pendant cet opus que je ne recommande pas. Un épisode fait pour atteindre les 30 numéros de la saison 2.
Le virginien et Steve ne réapparaissent qu’au final.
Anecdotes
Katherine Crawford (1944-) a fait carrière de 1963 à 1976. Son rôle le plus intéressant est la fiancée de Ben Gazzara dans Rapture at two forty , épisode de l’anthologie Haute Tension qui servit de pilote à Match contre la vie. En France, l’épisode fut diffusé comme deuxième en 1969 et 1972 sous le titre Vivez dangereusement. Vers la fin de sa carrière, elle a tenu un rôle récurrent dans Gemini Man, le nouvel homme invisible.
Invité- Invité
Re: Série "Le Virginien"
02-29- La sauvageonne (Dark destiny) ****
Scénario : Frank Chase. Réalisation : Don McDougall.
Résumé
Steve Hill et Randy Benton, sur la piste de voleurs de chevaux, sont obligés d’abattre un homme. Randy capture une jeune femme, Billy Jo Conrad, la fille du voleur.
La critique
Après la farce de l’opus précédent, cet épisode s’annonce d’emblée dramatique. Billy Jo, qui a 17 ans, me fait penser à Annunciata Vidal, la sauvageonne de La princesse du rail, jouée par Muriel Baptiste.
Une fois de plus, le juge Garth manque à l’appel. On le regrette pour Lee J. Cobb. Billy Jo est confiée au ranch Shiloh dans l’attente du jugement de son père. Elle est interprétée par l’actrice Brenda Scott.
Les passages chantés par Randy n’étaient pas indispensables. Ils cassent le rythme dramatique de l’intrigue. Surtout qu’après une sérénade country, il risque sa vie en montant un cheval indomptable. Il aurait mieux fait de s’abstenir, il est gravement blessé.
Pour quelqu’un dont on vient de tuer le père, Billy Jo a le chagrin bref, en particulier en présence de Steve et du virginien.
Le diagnostic du médecin pour la chute de Randy est sévère : lésion de l’épine dorsale, Randy risque de rester paralysé. Cela rajoute de la gravité au prologue dramatique. Mais dans l’aventure, le personnage prend de l’épaisseur : de chanteur gnan gnan , il devient un potentiel handicapé.
Billy Jo est chargé de s’occuper de Randy. Sa difficile rééducation est le principal fil scénaristique de l’épisode.
Aucun humour ne s’insère dans l’épisode. Billy Jo se partage entre visites à la prison où croupit son père dans l’attente de son jugement et rééducation du cowboy chanteur.
Bien évidemment, on finit par s’inquiéter : Randy remarchera-t-il un jour ? Billy Jo à son contact s’humanise. Le personnage de sauvageonne est écrit comme celui de la petite gitane Annunciata dans la série d’Henri Spade.
Randy se montre hostile envers Billy Jo. Mauvais malade, mais il a des excuses, il crée une tension entre eux.
Frank Chase a écrit un très bon scénario, dont on devine qu’il va se terminer mal. En effet, Billy Jo tombe amoureuse de Randy. Elle est victime de la nature mauvaise de son voleur de père, comme l’était Annunciata avec son paternel dément dans La princesse du rail. Elle a promis (Billy Jo) de l’aider à s’évader.
Dans la scène du bal, Randy se trouve frustré, coincé dans un fauteuil. Le virginien comprend que Billy Jo aide son père. En réalité, elle lui a procuré une arme. Pendant que le bal se poursuit, le drame se noue au bureau du shérif.
Un véritable amour, impossible, semble se nouer entre Billy Jo et Randy. La fille provoque la mort du père. L’épisode se termine avec une incertitude sur le sort de Randy, qui marche avec des béquilles, et des adieux déchirants dans une gare.
Anecdotes
Brenda Scott (1943-) a tourné de 1961 à 1983. Elle reviendra trois fois dans Le Virginien jusqu’en 1969 dans des rôles différents. On l’a vue dans Mannix, L’homme de fer, Simon et Simon.
Scénario : Frank Chase. Réalisation : Don McDougall.
Résumé
Steve Hill et Randy Benton, sur la piste de voleurs de chevaux, sont obligés d’abattre un homme. Randy capture une jeune femme, Billy Jo Conrad, la fille du voleur.
La critique
Après la farce de l’opus précédent, cet épisode s’annonce d’emblée dramatique. Billy Jo, qui a 17 ans, me fait penser à Annunciata Vidal, la sauvageonne de La princesse du rail, jouée par Muriel Baptiste.
Une fois de plus, le juge Garth manque à l’appel. On le regrette pour Lee J. Cobb. Billy Jo est confiée au ranch Shiloh dans l’attente du jugement de son père. Elle est interprétée par l’actrice Brenda Scott.
Les passages chantés par Randy n’étaient pas indispensables. Ils cassent le rythme dramatique de l’intrigue. Surtout qu’après une sérénade country, il risque sa vie en montant un cheval indomptable. Il aurait mieux fait de s’abstenir, il est gravement blessé.
Pour quelqu’un dont on vient de tuer le père, Billy Jo a le chagrin bref, en particulier en présence de Steve et du virginien.
Le diagnostic du médecin pour la chute de Randy est sévère : lésion de l’épine dorsale, Randy risque de rester paralysé. Cela rajoute de la gravité au prologue dramatique. Mais dans l’aventure, le personnage prend de l’épaisseur : de chanteur gnan gnan , il devient un potentiel handicapé.
Billy Jo est chargé de s’occuper de Randy. Sa difficile rééducation est le principal fil scénaristique de l’épisode.
Aucun humour ne s’insère dans l’épisode. Billy Jo se partage entre visites à la prison où croupit son père dans l’attente de son jugement et rééducation du cowboy chanteur.
Bien évidemment, on finit par s’inquiéter : Randy remarchera-t-il un jour ? Billy Jo à son contact s’humanise. Le personnage de sauvageonne est écrit comme celui de la petite gitane Annunciata dans la série d’Henri Spade.
Randy se montre hostile envers Billy Jo. Mauvais malade, mais il a des excuses, il crée une tension entre eux.
Frank Chase a écrit un très bon scénario, dont on devine qu’il va se terminer mal. En effet, Billy Jo tombe amoureuse de Randy. Elle est victime de la nature mauvaise de son voleur de père, comme l’était Annunciata avec son paternel dément dans La princesse du rail. Elle a promis (Billy Jo) de l’aider à s’évader.
Dans la scène du bal, Randy se trouve frustré, coincé dans un fauteuil. Le virginien comprend que Billy Jo aide son père. En réalité, elle lui a procuré une arme. Pendant que le bal se poursuit, le drame se noue au bureau du shérif.
Un véritable amour, impossible, semble se nouer entre Billy Jo et Randy. La fille provoque la mort du père. L’épisode se termine avec une incertitude sur le sort de Randy, qui marche avec des béquilles, et des adieux déchirants dans une gare.
Anecdotes
Brenda Scott (1943-) a tourné de 1961 à 1983. Elle reviendra trois fois dans Le Virginien jusqu’en 1969 dans des rôles différents. On l’a vue dans Mannix, L’homme de fer, Simon et Simon.
Invité- Invité
Re: Série "Le Virginien"
02-30- On recherche (A man called Kane) ****
Scénario : Dean Riesner. Réalisation : William Witney.
A noter: Lors de sa diffusion française, écourtée, une partie de l’épisode ne fut pas doublée.
Résumé
Au cours d’une promenade, Betsy et Randy trouvent une grotte. Ils y trouvent un trésor en pièces d’or… et un squelette.
La critique
On alterne sous titres français et une bande son française abîmée. Aucune allusion à l’épisode précédent et à l’accident de Randy qui gambade sur ses deux jambes. Cela constitue une différence avec les séries/feuilleton d’aujourd’hui.
On est bien déçu pour la dernière de cette saison 2 de l’absence du juge Garth. Dans cette série collégiale, il apparaît de moins en moins.
Randy Benton se trouve un ami de son demi-frère, le mystérieux Johnny Kane (Jeremy Slate), venu se faire engager comme ouvrier au ranch Shiloh. On se demande si ce n’est pas le demi-frère de Randy. On a bien raison, puisque c’est le cas, Johnny l’avoue à la 14e minute.
Il est en fait un bandit en fuite. Et même un meurtrier, malgré ses dénégations à son frère.
Un membre du gouvernement, représentant des finances, Duggan (Dick Foran) vient passer un moment au ranch pour chercher des traces d’un trésor volé. La scène du saloon paraît assez longue. La chanteuse Donna Durrell (Merry Anders ) connaît Johnny. C’est sa maîtresse et sa complice.
Cet épisode est doté d’un suspense constant. Steve Hill comprend que Johnny est le frère de Randy, son visage lui étant familier.
Johnny se fait vite adopter en ville. Medecine Bow est une petite bourgade. Mais Randy commence à se méfier de ce frère tombé du ciel qui lui cache des choses.
Steve Hill montre au virginien que Johnny s’appelle Benton et est recherché pour meurtre, il lui procure une affiche avec son nom et sa photo. Précisément, au même moment, Johnny assassine Duggan.
Le virginien qui semble tout deviner à l’avance se rend à la recherche de Benton et de Randy.
Randy se trouve dans une situation impossible, ce qui en 30e épisode de la saison laisse penser que l’on ne retrouvera pas le personnage la saison suivante. Il doit choisir entre son frère et le virginien.
La fin est aussi dramatique qu’une tragédie grecque. Un film à ne pas voir un jour de blues.
Tandis que cette saison 2 s’achève, les téléspectateurs de 1964 ont dû se demander si à la rentrée, Randy Boone serait toujours dans la série.
Anecdotes
Il est fait allusion à la guerre de sécession et au fait que le virginien fait partie des « vaincus ».
La bande son VF mal conservée est épouvantable.
Jeremy Slate (1926-2006) a joué dans 100 dollars pour un shérif. On l’a vu à la télévision dans Alfred Hitchcock présente, Les incorruptibles, Des agents très spéciaux, Ma sorcière bien aimée, Bonanza, Mission Impossible, Mannix, Wonder Woman.
Scénario : Dean Riesner. Réalisation : William Witney.
A noter: Lors de sa diffusion française, écourtée, une partie de l’épisode ne fut pas doublée.
Résumé
Au cours d’une promenade, Betsy et Randy trouvent une grotte. Ils y trouvent un trésor en pièces d’or… et un squelette.
La critique
On alterne sous titres français et une bande son française abîmée. Aucune allusion à l’épisode précédent et à l’accident de Randy qui gambade sur ses deux jambes. Cela constitue une différence avec les séries/feuilleton d’aujourd’hui.
On est bien déçu pour la dernière de cette saison 2 de l’absence du juge Garth. Dans cette série collégiale, il apparaît de moins en moins.
Randy Benton se trouve un ami de son demi-frère, le mystérieux Johnny Kane (Jeremy Slate), venu se faire engager comme ouvrier au ranch Shiloh. On se demande si ce n’est pas le demi-frère de Randy. On a bien raison, puisque c’est le cas, Johnny l’avoue à la 14e minute.
Il est en fait un bandit en fuite. Et même un meurtrier, malgré ses dénégations à son frère.
Un membre du gouvernement, représentant des finances, Duggan (Dick Foran) vient passer un moment au ranch pour chercher des traces d’un trésor volé. La scène du saloon paraît assez longue. La chanteuse Donna Durrell (Merry Anders ) connaît Johnny. C’est sa maîtresse et sa complice.
Cet épisode est doté d’un suspense constant. Steve Hill comprend que Johnny est le frère de Randy, son visage lui étant familier.
Johnny se fait vite adopter en ville. Medecine Bow est une petite bourgade. Mais Randy commence à se méfier de ce frère tombé du ciel qui lui cache des choses.
Steve Hill montre au virginien que Johnny s’appelle Benton et est recherché pour meurtre, il lui procure une affiche avec son nom et sa photo. Précisément, au même moment, Johnny assassine Duggan.
Le virginien qui semble tout deviner à l’avance se rend à la recherche de Benton et de Randy.
Randy se trouve dans une situation impossible, ce qui en 30e épisode de la saison laisse penser que l’on ne retrouvera pas le personnage la saison suivante. Il doit choisir entre son frère et le virginien.
La fin est aussi dramatique qu’une tragédie grecque. Un film à ne pas voir un jour de blues.
Tandis que cette saison 2 s’achève, les téléspectateurs de 1964 ont dû se demander si à la rentrée, Randy Boone serait toujours dans la série.
Anecdotes
Il est fait allusion à la guerre de sécession et au fait que le virginien fait partie des « vaincus ».
La bande son VF mal conservée est épouvantable.
Jeremy Slate (1926-2006) a joué dans 100 dollars pour un shérif. On l’a vu à la télévision dans Alfred Hitchcock présente, Les incorruptibles, Des agents très spéciaux, Ma sorcière bien aimée, Bonanza, Mission Impossible, Mannix, Wonder Woman.
Invité- Invité
Re: Série "Le Virginien"
03-01- Ryker (Inédit) ****
Scénario : Frank Fenton. Réalisation : Don Richardson.
Résumé
Emmett Ryker arrive à Medecine Bow. Il se voit offrir une place de contremaître par John Hagen.
La critique
Nouveau générique pour cette saison 3, avec deux images pour chacun de personnages. Gary Clarke, alias Steve Hill, a disparu tandis que Randy Boone, Roberta Shore et un nouveau, Clu Gulager, se voient promus.
Ce premier coffret de 10 épisodes est constitué d’inédits, sous titrés tout spécialement pour la firme Elephant Films.
Contre toute attente, Randy Boone en chanteur et cowboy Randy Benton, malgré son immense bévue à la fin de la saison 2, est au générique, alors que Steve Hill/Gary Clarke a disparu.
Trampas est amoureux de Janet Hale (Anne Helm) dont le père vient d’être assassiné, par l’ordre de John Hagen (Leslie Nielsen). Trampas jure de le venger, et s’en prendre à Ryker (Clu Gulager), son nouveau contremaître.
Curieusement, Ryker se rend auprès du shérif Mark Abbott (toujours interprété par Ross Elliott) qui lui offre une place d’adjoint, plutôt que de se hasarder à devenir propriétaire de ranch.
Gulager nous semble d’emblée sympathique et s’impose comme un acteur majeur de la série, ses capacités de comédien dépassant de loin celles de James Drury et Doug McClure. Un recrutement de choix donc pour la série, avec un comédien du niveau de Lee J. Cobb.
Ce pilote de la saison 3 est destiné à imposer comme nouveau héros récurrent Clu Gulager en Emmett Ryker.
Il s’oppose de façon magistrale au méchant de l’épisode, Hale, qui a voulu l’engager.
A la 33e minute, le face à face Trampas-Ryker nous démontre que ce dernier est définitivement accepté dans le camp du bien, des héros. Il est le nouveau justicier admis dans cette série « collégiale ».
J’avoue que Clu Gulager m’a épaté. Il a un vrai talent et fait de l’ombre à ses partenaires. Son jeu est subtil.
Anne Helm, qui sera plus tard Molly Peters Ryder, la belle sœur de Paul Bryan/Ben Gazzara tout au long de Match contre la vie défend avec éclat le personnage de Janet Hale.
Leslie Nielsen en John Hagen est l’incarnation du mal, le salaud, le méchant intégral.
Les autres comédiens sont éclipsés au profit de Gulager. Au fil de l’épisode, on en apprend plus sur Ryker : c’est un ancien policier.
Le face à face Hagen-Ryker à la 47e minute est déterminant. C’est un peu comme si James Drury s’était fait déposséder de sa propre série. On n’a d’yeux que pour Gulager. A la 56e minute, il devient officiellement adjoint du shérif, et va faire justice.
On se régale, mais Gulager prend tellement de place, volant ses scènes à ses partenaires, que l’on a parfois l’impression de ne plus être dans Le Virginien.
Dans la dernière partie de l’épisode, Ryker pousse John Hagen aux aveux pour le meurtre d’Ed Hale. C’est un formidable numéro de comédien. Avec Gulager, on se demande comment, désormais on va appréhender James Drury et Doug McClure.
Le twist final, humoristique, entre Trampas et Ryker, nous démontre que le virginien reste quand même le héros de la série.
Anecdotes
Clu Gulager (1928-) restera dans la série jusqu’en 1968, ce qui ne représente que quatre saisons sur neuf. Par la suite, il sera le meilleur méchant de la série Cannon, Burdick dans un mémorable épisode de la saison 2, L’excès en tout est un défaut. Un des plus sinistres méchants de l’histoire de la télévision américaine. Toutefois, il n’a pas eu la carrière qu’il méritait, étant en haut de l’affiche au cinéma de films comme Le retour des morts vivants et La revanche de Freddy.
Scénario : Frank Fenton. Réalisation : Don Richardson.
Résumé
Emmett Ryker arrive à Medecine Bow. Il se voit offrir une place de contremaître par John Hagen.
La critique
Nouveau générique pour cette saison 3, avec deux images pour chacun de personnages. Gary Clarke, alias Steve Hill, a disparu tandis que Randy Boone, Roberta Shore et un nouveau, Clu Gulager, se voient promus.
Ce premier coffret de 10 épisodes est constitué d’inédits, sous titrés tout spécialement pour la firme Elephant Films.
Contre toute attente, Randy Boone en chanteur et cowboy Randy Benton, malgré son immense bévue à la fin de la saison 2, est au générique, alors que Steve Hill/Gary Clarke a disparu.
Trampas est amoureux de Janet Hale (Anne Helm) dont le père vient d’être assassiné, par l’ordre de John Hagen (Leslie Nielsen). Trampas jure de le venger, et s’en prendre à Ryker (Clu Gulager), son nouveau contremaître.
Curieusement, Ryker se rend auprès du shérif Mark Abbott (toujours interprété par Ross Elliott) qui lui offre une place d’adjoint, plutôt que de se hasarder à devenir propriétaire de ranch.
Gulager nous semble d’emblée sympathique et s’impose comme un acteur majeur de la série, ses capacités de comédien dépassant de loin celles de James Drury et Doug McClure. Un recrutement de choix donc pour la série, avec un comédien du niveau de Lee J. Cobb.
Ce pilote de la saison 3 est destiné à imposer comme nouveau héros récurrent Clu Gulager en Emmett Ryker.
Il s’oppose de façon magistrale au méchant de l’épisode, Hale, qui a voulu l’engager.
A la 33e minute, le face à face Trampas-Ryker nous démontre que ce dernier est définitivement accepté dans le camp du bien, des héros. Il est le nouveau justicier admis dans cette série « collégiale ».
J’avoue que Clu Gulager m’a épaté. Il a un vrai talent et fait de l’ombre à ses partenaires. Son jeu est subtil.
Anne Helm, qui sera plus tard Molly Peters Ryder, la belle sœur de Paul Bryan/Ben Gazzara tout au long de Match contre la vie défend avec éclat le personnage de Janet Hale.
Leslie Nielsen en John Hagen est l’incarnation du mal, le salaud, le méchant intégral.
Les autres comédiens sont éclipsés au profit de Gulager. Au fil de l’épisode, on en apprend plus sur Ryker : c’est un ancien policier.
Le face à face Hagen-Ryker à la 47e minute est déterminant. C’est un peu comme si James Drury s’était fait déposséder de sa propre série. On n’a d’yeux que pour Gulager. A la 56e minute, il devient officiellement adjoint du shérif, et va faire justice.
On se régale, mais Gulager prend tellement de place, volant ses scènes à ses partenaires, que l’on a parfois l’impression de ne plus être dans Le Virginien.
Dans la dernière partie de l’épisode, Ryker pousse John Hagen aux aveux pour le meurtre d’Ed Hale. C’est un formidable numéro de comédien. Avec Gulager, on se demande comment, désormais on va appréhender James Drury et Doug McClure.
Le twist final, humoristique, entre Trampas et Ryker, nous démontre que le virginien reste quand même le héros de la série.
Anecdotes
Clu Gulager (1928-) restera dans la série jusqu’en 1968, ce qui ne représente que quatre saisons sur neuf. Par la suite, il sera le meilleur méchant de la série Cannon, Burdick dans un mémorable épisode de la saison 2, L’excès en tout est un défaut. Un des plus sinistres méchants de l’histoire de la télévision américaine. Toutefois, il n’a pas eu la carrière qu’il méritait, étant en haut de l’affiche au cinéma de films comme Le retour des morts vivants et La revanche de Freddy.
Invité- Invité
Re: Série "Le Virginien"
03-02- Dark Challenge (Inédit) ***
Histoire de Joseph Hoffman. Adaptation : Joseph Hoffman et True Boardman. Réalisation : Don McDougall.
Résumé
Pour séduire une femme, Joan, qui renâcle à le suivre et à quitter le saloon de Medecine Bow, Arnie Hendricks braque une diligence et blesse un homme.
La critique
Les passages chantés deviennent désormais rituels et sont assez atroces, Roberta Shoe et Randy Boone étant loin de susciter l’enthousiasme. Ils apparaissent aussi comme une façon de meubler afin d’atteindre les 75 minutes de métrage.
L’opus nous propose de retrouver une comédienne de cinéma connue, Katharine Ross. Elle incarne Jenny, la sœur du braqueur Arnie, une femme handicapée que Trampas maladroitement invite en insistant au bal, ce qui provoque la fureur de son père, joué par Victor Jory (qui incarna le père de Joe Mannix).
Avec l’attaque de diligence, on rejoint l’un des thèmes fameux du western. En Arnie, le comédien Chris Robinson est sournois à souhait. Une véritable petite frappe.
Clu Gulager a trouvé ses marques en adjoint du shérif, tandis que Carl Hendricks (Victor Jory) réalise que son fils est un démon. Tout ceci va contrarier la romance naissante entre Jenny et Trampas. Mais très vite la belle tombe amoureux du jeune forgeron Wally (Larry Pennell, excellent).
Ce qui est gênant dans cet épisode est la différence d’âge entre l’entraîneuse de saloon Joan (Joan O’Brien) et Arnie. Or les comédiens sont sensiblement du même âge, Robinson de 1938 et Joan O’Brien de 1936, mais le premier fait « jeune blanc bec » et la seconde femme mûre.
Suite à une dispute entre le couple au saloon, Emmett Ryker commence à avoir des soupçons. C’est lui qui enquête sur l’attaque de la diligence.
On retrouve avec plaisir Lee J. Cobb en juge Garth, même si ses scènes sont hélas trop brèves.
Carl Hendricks essaie de débaucher Trampas en l’engageant comme régisseur voire associé et en le poussant à quitter le juge et Shiloh. Mais Trampas choisit, sans surprise, de rester avec Garth.
Arnie, en voulant protéger son secret, tue accidentellement son père après une visite de Ryker. Dès lors, l’épisode prend une tonalité très dramatique. Cela se termine en procès. Il s’agit de déterminer si c’est un accident ou un meurtre. Arnie tente de faire accuser Trampas.
La fin est bâclée mais les scénaristes se sont débrouillés pour nous proposer un happy end, ce qui est un tour de force. Quant à Gulager, en Ryker, il s’est imposé en seulement deux épisodes.
Anecdotes
Katharine Ross (1940-) a joué dans Le hasard et la violence, Le lauréat, Butch Cassidy et le kidd.
Histoire de Joseph Hoffman. Adaptation : Joseph Hoffman et True Boardman. Réalisation : Don McDougall.
Résumé
Pour séduire une femme, Joan, qui renâcle à le suivre et à quitter le saloon de Medecine Bow, Arnie Hendricks braque une diligence et blesse un homme.
La critique
Les passages chantés deviennent désormais rituels et sont assez atroces, Roberta Shoe et Randy Boone étant loin de susciter l’enthousiasme. Ils apparaissent aussi comme une façon de meubler afin d’atteindre les 75 minutes de métrage.
L’opus nous propose de retrouver une comédienne de cinéma connue, Katharine Ross. Elle incarne Jenny, la sœur du braqueur Arnie, une femme handicapée que Trampas maladroitement invite en insistant au bal, ce qui provoque la fureur de son père, joué par Victor Jory (qui incarna le père de Joe Mannix).
Avec l’attaque de diligence, on rejoint l’un des thèmes fameux du western. En Arnie, le comédien Chris Robinson est sournois à souhait. Une véritable petite frappe.
Clu Gulager a trouvé ses marques en adjoint du shérif, tandis que Carl Hendricks (Victor Jory) réalise que son fils est un démon. Tout ceci va contrarier la romance naissante entre Jenny et Trampas. Mais très vite la belle tombe amoureux du jeune forgeron Wally (Larry Pennell, excellent).
Ce qui est gênant dans cet épisode est la différence d’âge entre l’entraîneuse de saloon Joan (Joan O’Brien) et Arnie. Or les comédiens sont sensiblement du même âge, Robinson de 1938 et Joan O’Brien de 1936, mais le premier fait « jeune blanc bec » et la seconde femme mûre.
Suite à une dispute entre le couple au saloon, Emmett Ryker commence à avoir des soupçons. C’est lui qui enquête sur l’attaque de la diligence.
On retrouve avec plaisir Lee J. Cobb en juge Garth, même si ses scènes sont hélas trop brèves.
Carl Hendricks essaie de débaucher Trampas en l’engageant comme régisseur voire associé et en le poussant à quitter le juge et Shiloh. Mais Trampas choisit, sans surprise, de rester avec Garth.
Arnie, en voulant protéger son secret, tue accidentellement son père après une visite de Ryker. Dès lors, l’épisode prend une tonalité très dramatique. Cela se termine en procès. Il s’agit de déterminer si c’est un accident ou un meurtre. Arnie tente de faire accuser Trampas.
La fin est bâclée mais les scénaristes se sont débrouillés pour nous proposer un happy end, ce qui est un tour de force. Quant à Gulager, en Ryker, il s’est imposé en seulement deux épisodes.
Anecdotes
Katharine Ross (1940-) a joué dans Le hasard et la violence, Le lauréat, Butch Cassidy et le kidd.
Invité- Invité
Re: Série "Le Virginien"
03-03- The stallion (Inédit) *
Histoire de Carey Wilber. Adaptation : Carey Wilber et Louis Vittes. Réalisation : Bernard Mc Eveety.
Résumé
Un étalon fou tue un cavalier qui a voulu le monter et s’enfuit. Randy récupère le cheval. Il le conduit chez un vétérinaire, Charlie Orwell.
La critique
Comme je l’ai dit, Randy Boone, chanteur, se révèle un piètre comédien. Il occupe le premier quart d’heure à lui seul et l’on constate les défaillances de son jeu. Surtout lorsqu’il est confronté à un acteur avéré comme Robert Culp.
L’épisode se concentre sur la personnalité bourrue du vétérinaire alcoolique Orwell qui envoie promener la jolie Jody Wingate (Jena Engstrom).
Une fois ramené à Shiloh, le cheval, que tente de monter Randy, non seulement le fait tomber mais tente de le tuer.
Ce cheval appartient à un certain Slaughter (Don Red Barry) qui lorsqu’il veut le récupérer tente aussi de le tuer. Tel un chien dressé à tuer, ce cheval est une véritable arme.
Le juge le rachète 100 dollars pour le libérer de son bourreau Slaughter, et on songe à l’euthanasier.
On ne comprend pas trop où veulent nous conduire les scénaristes de cette histoire sans queue ni tête. Randy emmène le cheval tueur au vétérinaire. Bien que toute la distribution soit au rendez vous (Le virginien, Trampas, le juge Garth et sa fille, Randy, l’adjoint du shérif Ryker, ce qui est rare pour un épisode), c’est Randy Boone qui mène, plutôt mal, la barque.
Au bout de trente minutes, le spectateur regarde sa montre. A cause du cheval fou, Trampas est blessé et le juge perd 40 bêtes. Nous sommes plus dans le registre de la protection animale que du western. On se demande de temps en temps si l’on est pas en train de regarder une émission de la série 30 millions d’amis !
La suite de l’opus n’est pas meilleure : l’épouse du vétérinaire est partie (première version de son absence) car il s’occupait trop des chevaux, et Randy veut jouer les agents matrimoniaux ayant compris que Jody Wingate est amoureuse de Charlie Orwell.
L’étalon noir qui a déjà tué continue de constituer une menace malgré toute la bonne volonté de Randy. A la 59e minute, Orwell avoue à Jody que l’étalon a tué son épouse.
Slaughter, encore plus diabolique que son cheval, tente de venir le voler. Orwell reçoit une balle perdue. La fin moraliste est assez difficile à supporter, Randy devant aller chercher du secours en montant l’étalon tueur.
Un épisode complètement raté, ni fait ni à faire, que l’on peut zapper sans regret, et dont on comprend que l’ORTF de jadis ait négligé de l’acheter.
Anecdotes
Robert Culp (1930-2010) fut la vedette de la série Les espions.
Histoire de Carey Wilber. Adaptation : Carey Wilber et Louis Vittes. Réalisation : Bernard Mc Eveety.
Résumé
Un étalon fou tue un cavalier qui a voulu le monter et s’enfuit. Randy récupère le cheval. Il le conduit chez un vétérinaire, Charlie Orwell.
La critique
Comme je l’ai dit, Randy Boone, chanteur, se révèle un piètre comédien. Il occupe le premier quart d’heure à lui seul et l’on constate les défaillances de son jeu. Surtout lorsqu’il est confronté à un acteur avéré comme Robert Culp.
L’épisode se concentre sur la personnalité bourrue du vétérinaire alcoolique Orwell qui envoie promener la jolie Jody Wingate (Jena Engstrom).
Une fois ramené à Shiloh, le cheval, que tente de monter Randy, non seulement le fait tomber mais tente de le tuer.
Ce cheval appartient à un certain Slaughter (Don Red Barry) qui lorsqu’il veut le récupérer tente aussi de le tuer. Tel un chien dressé à tuer, ce cheval est une véritable arme.
Le juge le rachète 100 dollars pour le libérer de son bourreau Slaughter, et on songe à l’euthanasier.
On ne comprend pas trop où veulent nous conduire les scénaristes de cette histoire sans queue ni tête. Randy emmène le cheval tueur au vétérinaire. Bien que toute la distribution soit au rendez vous (Le virginien, Trampas, le juge Garth et sa fille, Randy, l’adjoint du shérif Ryker, ce qui est rare pour un épisode), c’est Randy Boone qui mène, plutôt mal, la barque.
Au bout de trente minutes, le spectateur regarde sa montre. A cause du cheval fou, Trampas est blessé et le juge perd 40 bêtes. Nous sommes plus dans le registre de la protection animale que du western. On se demande de temps en temps si l’on est pas en train de regarder une émission de la série 30 millions d’amis !
La suite de l’opus n’est pas meilleure : l’épouse du vétérinaire est partie (première version de son absence) car il s’occupait trop des chevaux, et Randy veut jouer les agents matrimoniaux ayant compris que Jody Wingate est amoureuse de Charlie Orwell.
L’étalon noir qui a déjà tué continue de constituer une menace malgré toute la bonne volonté de Randy. A la 59e minute, Orwell avoue à Jody que l’étalon a tué son épouse.
Slaughter, encore plus diabolique que son cheval, tente de venir le voler. Orwell reçoit une balle perdue. La fin moraliste est assez difficile à supporter, Randy devant aller chercher du secours en montant l’étalon tueur.
Un épisode complètement raté, ni fait ni à faire, que l’on peut zapper sans regret, et dont on comprend que l’ORTF de jadis ait négligé de l’acheter.
Anecdotes
Robert Culp (1930-2010) fut la vedette de la série Les espions.
Invité- Invité
Re: Série "Le Virginien"
03-04- The hero (Inédit) **
Scénario : Clair Huffaker. Réalisation : Richard L. Bare.
Résumé
James Templeton, célèbre reporter, arrive à Shiloh car il veut faire un article sur le juge Garth dont on pense à Washington qu’il ferait un bon sénateur. Betsy, qui se laisse éblouir par ce beau parleur, ne va pas tarder à le regretter.
La critique
Les épisodes avec Lee J. Cobb sont souvent réussis. Templeton est interprété par le héros de la série Le Baron Steve Forrest. Dans un premier temps, ce dernier s’emploie à séduire tout le monde à Shiloh. Il dresse un cheval sauvage.
L’épisode est une histoire qui commence par nous montrer Betsy dans une situation critique à cause de James Templeton, puis se déroule comme un récit raconté à la manière d’un long flash back.
Trampas est agacé par la vantardise du reporter qui se dit ancien de la légion étrangère et tente d’épater la fille du juge. Dans la première partie, si nous pouvons voir de beaux décors naturels, l’épisode est trop bavard.
Après que Templeton ait sauvé la vie de Betsy de l’attaque d’un puma, un bal est organisé par le juge en signe de reconnaissance. Templeton montre ses talents de violoniste, puis de valseur. Avec toutes ces mondanités, on oublie parfois que l’on est dans Le virginien.
Un certain Ray Harding (Warren Stevens) tente de faire chanter le juge en rouvrant une affaire vieille de onze ans dans lequel le magistrat a tranché.
Au bout d’une demi-heure, on comprend que ce ne sera pas un grand épisode. Trampas tente de démontrer à Betsy que le journaliste n’est pas celui qu’il prétend être.
A son insu, le virginien embauche une bande de vauriens qui, lorsque le juge veut les jeter dehors, le menacent. Heureusement, le virginien se trouve là au bon moment au bon endroit pour sauver la mise à Garth.
Pendant ce temps, malgré une différence d’âge évidente, Templeton fait le joli cœur auprès de Betsy. Forrest était né en 1925 et Roberta Shore, qui est toujours parmi nous, en 1943.
Trampas commence à accumuler les preuves qu’il livre au juge montrant que le reporter est un imposteur. Mais le père de Betsy ne l’écoute pas, pensant que Trampas est jaloux.
Nous avons droit à une scène père fille entre le juge et Betsy comme dans l’épisode de la saison 1 Woman from White Wing.
A la 50e minute, Templeton nous livre son vrai visage : c’est un complice de Ray Harding et il ne cherche qu’à nuire au juge.
J’ai trouvé que l’épisode s’éternisait un peu : la bagarre avec Trampas fou de jalousie par exemple est un passage inutile.
Avec Harding, Templeton met au point l’enlèvement de Betsy, d’autant plus facile qu’elle ne voit pas le danger et est amoureuse de son bourreau. Au bout d’une heure, le flash back se termine, et nous comprenons ce qui a été révélé en début d’histoire. Mais Templeton se fait doubler (et tuer) par Harding avant que l’équipe de Shiloh ne vienne au secours de la jeune imprudente.
L’épilogue entre Garth et fille sombre dans la mièvrerie. Dommage.
Anecdotes
Steve Forrest (1925-2013) prononce, en VO, plusieurs phrases dans un français parfait.
Scénario : Clair Huffaker. Réalisation : Richard L. Bare.
Résumé
James Templeton, célèbre reporter, arrive à Shiloh car il veut faire un article sur le juge Garth dont on pense à Washington qu’il ferait un bon sénateur. Betsy, qui se laisse éblouir par ce beau parleur, ne va pas tarder à le regretter.
La critique
Les épisodes avec Lee J. Cobb sont souvent réussis. Templeton est interprété par le héros de la série Le Baron Steve Forrest. Dans un premier temps, ce dernier s’emploie à séduire tout le monde à Shiloh. Il dresse un cheval sauvage.
L’épisode est une histoire qui commence par nous montrer Betsy dans une situation critique à cause de James Templeton, puis se déroule comme un récit raconté à la manière d’un long flash back.
Trampas est agacé par la vantardise du reporter qui se dit ancien de la légion étrangère et tente d’épater la fille du juge. Dans la première partie, si nous pouvons voir de beaux décors naturels, l’épisode est trop bavard.
Après que Templeton ait sauvé la vie de Betsy de l’attaque d’un puma, un bal est organisé par le juge en signe de reconnaissance. Templeton montre ses talents de violoniste, puis de valseur. Avec toutes ces mondanités, on oublie parfois que l’on est dans Le virginien.
Un certain Ray Harding (Warren Stevens) tente de faire chanter le juge en rouvrant une affaire vieille de onze ans dans lequel le magistrat a tranché.
Au bout d’une demi-heure, on comprend que ce ne sera pas un grand épisode. Trampas tente de démontrer à Betsy que le journaliste n’est pas celui qu’il prétend être.
A son insu, le virginien embauche une bande de vauriens qui, lorsque le juge veut les jeter dehors, le menacent. Heureusement, le virginien se trouve là au bon moment au bon endroit pour sauver la mise à Garth.
Pendant ce temps, malgré une différence d’âge évidente, Templeton fait le joli cœur auprès de Betsy. Forrest était né en 1925 et Roberta Shore, qui est toujours parmi nous, en 1943.
Trampas commence à accumuler les preuves qu’il livre au juge montrant que le reporter est un imposteur. Mais le père de Betsy ne l’écoute pas, pensant que Trampas est jaloux.
Nous avons droit à une scène père fille entre le juge et Betsy comme dans l’épisode de la saison 1 Woman from White Wing.
A la 50e minute, Templeton nous livre son vrai visage : c’est un complice de Ray Harding et il ne cherche qu’à nuire au juge.
J’ai trouvé que l’épisode s’éternisait un peu : la bagarre avec Trampas fou de jalousie par exemple est un passage inutile.
Avec Harding, Templeton met au point l’enlèvement de Betsy, d’autant plus facile qu’elle ne voit pas le danger et est amoureuse de son bourreau. Au bout d’une heure, le flash back se termine, et nous comprenons ce qui a été révélé en début d’histoire. Mais Templeton se fait doubler (et tuer) par Harding avant que l’équipe de Shiloh ne vienne au secours de la jeune imprudente.
L’épilogue entre Garth et fille sombre dans la mièvrerie. Dommage.
Anecdotes
Steve Forrest (1925-2013) prononce, en VO, plusieurs phrases dans un français parfait.
Invité- Invité
Re: Série "Le Virginien"
Excellent résumé, Patricks !
Je me souviens, entre autre, de cet épisode.
Je me souviens, entre autre, de cet épisode.
Philo- Fondateur
- Age : 72
Localisation : Paris
Date d'inscription : 01/10/2005
Re: Série "Le Virginien"
03-05- Felicity’s spring (Inédit) *
Scénario : Jean Holloway. Réalisation : Don McDougall.
Résumé
Une nouvelle enseignante, Felicity Jones, fait l’unanimité à Medecine Bow. Elle est condamnée à brève échéance par une maladie incurable. Le virginien en tombe amoureux et veut l’épouser.
La critique
Gary Clarke ayant décidé de quitter la série après deux saisons, il fait l’une des ses trois dernières apparitions dans Le Virginien. Nous perdons au change (il n’est plus au générique) par rapport au palot Randy Boone.
Après le 28e épisode de la saison 2, A bride for Lars, Katherine Crawford est déjà de retour. C’est un peu trop d’honneur qu’on lui fait. Elle joue la sœur de Kate Andrews, Felicity, incarnée par la fade Mariette Hartley.
La saga a voulu se doter d’un épisode romantique, je ne suis pas certain que ce soit une bonne idée. James Drury, excellent dans les scènes d’action, a un jeu limité dans les répliques dramatiques.
Katherine Crawford est insupportable de mièvrerie en Felicity Jones, l’institutrice. Elle surjoue en permanence, et le spectateur est vite agacé.
Le virginien devient ici un personnage rendu ridicule par un scénario digne de La petite maison dans la prairie.
La niaiserie de l’ensemble est aggravée par la présence de Roberta Shue en Betsy. Malgré les beaux paysages, on ne croit pas un instant à cette histoire d’amour qui arrive comme un cheveu dans la soupe.
Gary Clarke n’est revenu en Steve Hill que pour jouer les utilités, à croire que son contrat l’obligeait à tourner trois épisodes supplémentaires pour se libérer de ses obligations envers la production.
Le père de Felicity et Kate a tué sa femme et s’est suicidé. On se croirait dans un soap opera. Cette histoire de mariage du virginien est d’une telle platitude que le spectateur, jamais ému, en est consterné.
L’épisode est parsemé de bavardages interminables, et l’on ne croit jamais aux sentiments de notre héros. James Drury n’est pas aidé par une Katherine Crawford jouant très faux.
Nos seuls moments de plaisir dans cet épisode sont de retrouver, lors de scènes bien brèves, Steve.
Nous nageons en pleine guimauve, ce qui n’est pas l’objectif d’une série western. Il faut attendre une heure de métrage pour que Kate avoue au virginien que Felicity est atteinte de la même maladie incurable que sa mère, qu’elle l’ignore. Mais Drury ne nous émeut jamais, on lui a donné à jouer un script très faible. L’émotion ne surmonte pas un fatras de bons sentiments. Une musique sirupeuse vient alourdir le tout.
On confond ici émotion et sensiblerie. Felicity meurt après avoir dansé une valse avec le virginien, tandis que Kate sa sœur décide de la remplacer comme institutrice.
Un opus difficile à supporter jusqu’au bout.
Anecdotes
Aucune explication n’est donnée à l’absence de Gary Clarke depuis le début de la saison 3. Il reviendra dans les épisodes Big image little man et The girl from yesterday avant de tirer sa révérence.
Scénario : Jean Holloway. Réalisation : Don McDougall.
Résumé
Une nouvelle enseignante, Felicity Jones, fait l’unanimité à Medecine Bow. Elle est condamnée à brève échéance par une maladie incurable. Le virginien en tombe amoureux et veut l’épouser.
La critique
Gary Clarke ayant décidé de quitter la série après deux saisons, il fait l’une des ses trois dernières apparitions dans Le Virginien. Nous perdons au change (il n’est plus au générique) par rapport au palot Randy Boone.
Après le 28e épisode de la saison 2, A bride for Lars, Katherine Crawford est déjà de retour. C’est un peu trop d’honneur qu’on lui fait. Elle joue la sœur de Kate Andrews, Felicity, incarnée par la fade Mariette Hartley.
La saga a voulu se doter d’un épisode romantique, je ne suis pas certain que ce soit une bonne idée. James Drury, excellent dans les scènes d’action, a un jeu limité dans les répliques dramatiques.
Katherine Crawford est insupportable de mièvrerie en Felicity Jones, l’institutrice. Elle surjoue en permanence, et le spectateur est vite agacé.
Le virginien devient ici un personnage rendu ridicule par un scénario digne de La petite maison dans la prairie.
La niaiserie de l’ensemble est aggravée par la présence de Roberta Shue en Betsy. Malgré les beaux paysages, on ne croit pas un instant à cette histoire d’amour qui arrive comme un cheveu dans la soupe.
Gary Clarke n’est revenu en Steve Hill que pour jouer les utilités, à croire que son contrat l’obligeait à tourner trois épisodes supplémentaires pour se libérer de ses obligations envers la production.
Le père de Felicity et Kate a tué sa femme et s’est suicidé. On se croirait dans un soap opera. Cette histoire de mariage du virginien est d’une telle platitude que le spectateur, jamais ému, en est consterné.
L’épisode est parsemé de bavardages interminables, et l’on ne croit jamais aux sentiments de notre héros. James Drury n’est pas aidé par une Katherine Crawford jouant très faux.
Nos seuls moments de plaisir dans cet épisode sont de retrouver, lors de scènes bien brèves, Steve.
Nous nageons en pleine guimauve, ce qui n’est pas l’objectif d’une série western. Il faut attendre une heure de métrage pour que Kate avoue au virginien que Felicity est atteinte de la même maladie incurable que sa mère, qu’elle l’ignore. Mais Drury ne nous émeut jamais, on lui a donné à jouer un script très faible. L’émotion ne surmonte pas un fatras de bons sentiments. Une musique sirupeuse vient alourdir le tout.
On confond ici émotion et sensiblerie. Felicity meurt après avoir dansé une valse avec le virginien, tandis que Kate sa sœur décide de la remplacer comme institutrice.
Un opus difficile à supporter jusqu’au bout.
Anecdotes
Aucune explication n’est donnée à l’absence de Gary Clarke depuis le début de la saison 3. Il reviendra dans les épisodes Big image little man et The girl from yesterday avant de tirer sa révérence.
Invité- Invité
Re: Série "Le Virginien"
03-06- The Brazos kid (inédit) ***
Scénario : Carey Wilber. Réalisation : Don McDougall.
Résumé
Samantha Frye s’est faite renvoyer de tous les journaux d’Amérique pour ses articles fantaisistes. Elle arrive à Medecine Bow et se fait engager au journal local.
La critique
Un épisode dynamique dont l’introduction est une suite de scènes de comédie après l’épisode larmoyant précédent.
Barbara Eden donne du punch à un opus qui s’annonce comme truculent. Elle incarne la journaliste Samantha Frye.
Etre invité à une soirée donnée par le juge Garth n’a rien d’une partie de plaisir, il faut supporter les récitals de Randy.
Samantha trouve Medecine Bow et ses nouvelles ennuyeuses. Elle a envie d’inventer pour se faire valoir. Quant au virginien, qui valse avec elle, il s’est vite consolé de sa défunte fiancée de l’opus précédent.
A la réception, la journaliste fait la connaissance de Joe Cleary (Skip Homeier) et l’entend parler avec le virginien d’un tueur appelé « Brazos kid ».
Samantha commence son enquête auprès du shérif adjoint Ryker. Il commet l’imprudence de lui dire que ce truand est mort noyé, mais que l’on n’a pas retrouvé son corps.
L’intrigue alterne entre une action à Chicago et à Medecine Bow. Samantha s’efforce d’entretenir le doute sur la mort de Brazos Kid, et écrit dans un journal de Chicago.
Il y a une récompense de 5000 dollars pour la tête de Brazos Kid, ce qui attire à Medecine Bow des tas de chasseurs de prime. Le ton comédie sied mieux à la série que les intrigues lacrymales. Cet opus est là pour le démontrer.
Toute bonne comédie n’est pas parfaite sans un zeste de dramaturgie. Brazos Kid, le spectateur le devine à la 30e minute, c’est Joe Cleary. Le virginien consulte le juge qui pense que Cleary ferait mieux d’avouer et de demander à être jugé.
En colère, Emmett Ryker explique à Samantha qu’elle n’est pas dans l’est et que sur de stupides malentendus, des hommes se font tuer.
Coup de théâtre qui vient illustrer ces dires : un inconnu cherche des noises au virginien qui en état de légitime défense le tue.
Le juge Garth apprend ensuite du virginien que Brazos Kid est Cleary, qui mène une vie paisible à Medecine Bow depuis huit ans. Il se trouve que Brazos Kid a sauvé la vie du virginien en lui évitant la noyade.
Un détective et un chasseur de prime pensent que le virginien est Brazos Kid. On le voit, les articles de la journaliste ont créé des remous qui ne sont plus du tout risibles.
Le personnage de Samantha Frye perd son importance en milieu d’épisode au profit du vrai Brazos Kid et de ceux qui s’acharnent à le trouver. On ne rit plus du tout quand le virginien, traqué, hors de la ville, est blessé par Lou Sebastian ( J.B. Brown). Cleary et Ryker interviennent, mais le tout se termine en tragédie avec la mort du vrai Brazos Kid et de Sebastian.
En quittant Medecine Bow, Samantha jure qu’elle vient d’écrire son dernier article, se sentant responsable du drame. L’épilogue, trop bavard, gâche un peu notre joie devant cet épisode qui est presque une réussite parfaite.
Cette aventure nous permet d’apprécier encore davantage Clu Gulager, vraiment excellent dans son rôle.
Anecdotes
Barbara Eden (1931-) a arrêté sa carrière en 2007, après s’être surtout consacrée à la télévision. Outre-Atlantique, elle est célèbre pour la série Jeannie de mes rêves.
Scénario : Carey Wilber. Réalisation : Don McDougall.
Résumé
Samantha Frye s’est faite renvoyer de tous les journaux d’Amérique pour ses articles fantaisistes. Elle arrive à Medecine Bow et se fait engager au journal local.
La critique
Un épisode dynamique dont l’introduction est une suite de scènes de comédie après l’épisode larmoyant précédent.
Barbara Eden donne du punch à un opus qui s’annonce comme truculent. Elle incarne la journaliste Samantha Frye.
Etre invité à une soirée donnée par le juge Garth n’a rien d’une partie de plaisir, il faut supporter les récitals de Randy.
Samantha trouve Medecine Bow et ses nouvelles ennuyeuses. Elle a envie d’inventer pour se faire valoir. Quant au virginien, qui valse avec elle, il s’est vite consolé de sa défunte fiancée de l’opus précédent.
A la réception, la journaliste fait la connaissance de Joe Cleary (Skip Homeier) et l’entend parler avec le virginien d’un tueur appelé « Brazos kid ».
Samantha commence son enquête auprès du shérif adjoint Ryker. Il commet l’imprudence de lui dire que ce truand est mort noyé, mais que l’on n’a pas retrouvé son corps.
L’intrigue alterne entre une action à Chicago et à Medecine Bow. Samantha s’efforce d’entretenir le doute sur la mort de Brazos Kid, et écrit dans un journal de Chicago.
Il y a une récompense de 5000 dollars pour la tête de Brazos Kid, ce qui attire à Medecine Bow des tas de chasseurs de prime. Le ton comédie sied mieux à la série que les intrigues lacrymales. Cet opus est là pour le démontrer.
Toute bonne comédie n’est pas parfaite sans un zeste de dramaturgie. Brazos Kid, le spectateur le devine à la 30e minute, c’est Joe Cleary. Le virginien consulte le juge qui pense que Cleary ferait mieux d’avouer et de demander à être jugé.
En colère, Emmett Ryker explique à Samantha qu’elle n’est pas dans l’est et que sur de stupides malentendus, des hommes se font tuer.
Coup de théâtre qui vient illustrer ces dires : un inconnu cherche des noises au virginien qui en état de légitime défense le tue.
Le juge Garth apprend ensuite du virginien que Brazos Kid est Cleary, qui mène une vie paisible à Medecine Bow depuis huit ans. Il se trouve que Brazos Kid a sauvé la vie du virginien en lui évitant la noyade.
Un détective et un chasseur de prime pensent que le virginien est Brazos Kid. On le voit, les articles de la journaliste ont créé des remous qui ne sont plus du tout risibles.
Le personnage de Samantha Frye perd son importance en milieu d’épisode au profit du vrai Brazos Kid et de ceux qui s’acharnent à le trouver. On ne rit plus du tout quand le virginien, traqué, hors de la ville, est blessé par Lou Sebastian ( J.B. Brown). Cleary et Ryker interviennent, mais le tout se termine en tragédie avec la mort du vrai Brazos Kid et de Sebastian.
En quittant Medecine Bow, Samantha jure qu’elle vient d’écrire son dernier article, se sentant responsable du drame. L’épilogue, trop bavard, gâche un peu notre joie devant cet épisode qui est presque une réussite parfaite.
Cette aventure nous permet d’apprécier encore davantage Clu Gulager, vraiment excellent dans son rôle.
Anecdotes
Barbara Eden (1931-) a arrêté sa carrière en 2007, après s’être surtout consacrée à la télévision. Outre-Atlantique, elle est célèbre pour la série Jeannie de mes rêves.
Invité- Invité
Re: Série "Le Virginien"
03-07- Big image… Little man (Inédit) ****
Histoire de Frank Chase. Adaptation : Frank Chase et Carey Wilber. Réalisation : William Witney.
Résumé
A bord de son train personnel, le riche héritier Paul Leland se montre odieux et tyrannique avec tous ceux qui sont sous sa coupe. Sa maîtresse Kitty, humiliée, le jette du train lors d’une dispute. Il se retrouve en plein désert.
La critique
Linden Chiles, habitué des séries des années 60-70, incarne à merveille le tyran déchu Paul Leland.
Dès le début, on comprend que l’on a affaire à une histoire bien construite, un script solide, qui doit en toute logique nous livrer un très bon épisode.
Le virginien trouve Leland à moitié mort de soif et de chaleur et le soigne. L’épisode nous permet de retrouver Steve Hill (pour son avant-dernière apparition) sans qu’aucune explication de son absence ne nous soit donnée.
Leland, capricieux et autoritaire, veut faire ses quatre volontés et use la patience du virginien qui le laisse en plein désert devant son manque de coopération.
Mais Steve est chargé de le récupérer pour lui éviter une mort certaine. Milliardaire ou pas, le virginien l’oblige Leland à travailler pour payer son voyage.
On se régale de la leçon que la vie donne à cet affreux blanc bec. Il est ainsi confronté au propriétaire d’un relais de diligence, Carter, qu’il a ruiné. Lorsqu’il veut séduire sa fille, c’est à peine si le virginien intervient lorsque le père va le tuer.
L’épisode n’est jamais ennuyeux ni répétitif. Les millions de Leland ne valent rien alors qu’il est abandonné dans le désert. Il met un peu de temps à le réaliser.
Leland décide de corrompre deux hommes du virginien pour fuir. Pour cela, trois chevaux sont volés. Le virginien les récupère abandonnant le trio.
Les trois reviennent penauds, mais en colère, Leland provoque un drame.
Dure leçon pour le milliardaire. On s’interroge sur sa rédemption. Confronté à cette situation exceptionnelle, l’enfant gâté qui n’a jamais travaillé de sa vie va devoir réagir. Steve apprend à Leland le métier de bouvier. Le virginien observe tout cela d’un œil un peu narquois.
Malgré le happy end, la fin est un peu bâclée, mais l’ensemble demeure un excellent épisode à ne pas manquer.
Anecdotes
Linden Chiles (1933-2013) incarnait Henry Dewitt, l’employé de la compagnie d’assurance rival de Banacek.
Histoire de Frank Chase. Adaptation : Frank Chase et Carey Wilber. Réalisation : William Witney.
Résumé
A bord de son train personnel, le riche héritier Paul Leland se montre odieux et tyrannique avec tous ceux qui sont sous sa coupe. Sa maîtresse Kitty, humiliée, le jette du train lors d’une dispute. Il se retrouve en plein désert.
La critique
Linden Chiles, habitué des séries des années 60-70, incarne à merveille le tyran déchu Paul Leland.
Dès le début, on comprend que l’on a affaire à une histoire bien construite, un script solide, qui doit en toute logique nous livrer un très bon épisode.
Le virginien trouve Leland à moitié mort de soif et de chaleur et le soigne. L’épisode nous permet de retrouver Steve Hill (pour son avant-dernière apparition) sans qu’aucune explication de son absence ne nous soit donnée.
Leland, capricieux et autoritaire, veut faire ses quatre volontés et use la patience du virginien qui le laisse en plein désert devant son manque de coopération.
Mais Steve est chargé de le récupérer pour lui éviter une mort certaine. Milliardaire ou pas, le virginien l’oblige Leland à travailler pour payer son voyage.
On se régale de la leçon que la vie donne à cet affreux blanc bec. Il est ainsi confronté au propriétaire d’un relais de diligence, Carter, qu’il a ruiné. Lorsqu’il veut séduire sa fille, c’est à peine si le virginien intervient lorsque le père va le tuer.
L’épisode n’est jamais ennuyeux ni répétitif. Les millions de Leland ne valent rien alors qu’il est abandonné dans le désert. Il met un peu de temps à le réaliser.
Leland décide de corrompre deux hommes du virginien pour fuir. Pour cela, trois chevaux sont volés. Le virginien les récupère abandonnant le trio.
Les trois reviennent penauds, mais en colère, Leland provoque un drame.
Dure leçon pour le milliardaire. On s’interroge sur sa rédemption. Confronté à cette situation exceptionnelle, l’enfant gâté qui n’a jamais travaillé de sa vie va devoir réagir. Steve apprend à Leland le métier de bouvier. Le virginien observe tout cela d’un œil un peu narquois.
Malgré le happy end, la fin est un peu bâclée, mais l’ensemble demeure un excellent épisode à ne pas manquer.
Anecdotes
Linden Chiles (1933-2013) incarnait Henry Dewitt, l’employé de la compagnie d’assurance rival de Banacek.
Invité- Invité
Re: Série "Le Virginien"
03-08- A father for Toby (Inédit) **
Histoire de Tom Seller. Adaptation : True Boardman. Réalisation : Alan Crosland Jr.
Résumé
Dans un orphelinat, le jeune Toby raconte que son père est un espion. En réalité, il a braqué une banque il y a six ans et vient de sortir de prison. Toby s’enfuit de l’orphelinat et tombe sur Trampas qui l’y ramène. L’enfant fait croire aux autres que son père est Trampas.
La critique
Dans le rôle de Toby, c’est un tout jeune Kurt Russell, dont on reconnaît les traits, que nous découvrons.
Dès le début, avec la scène où les orphelins méritants récitent des poèmes devant le juge Garth et sa fille, on comprend que les bons sentiments vont affluer. Nous devons d’ailleurs supporter, une véritable torture, un récital de chant de Betsy à Shiloh.
Dans cette série, les mauvais épisodes se devinent rapidement. A 30 numéros par saison, il était impossible de produire 30 chefs d’œuvre.
L’épisode est bien trop bavard et le téléspectateur décroche vite, surtout qu’on lui répète ce qu’il sait déjà. Cela constitue un artifice pour « faire durer ». L’institutrice qui répète à Trampas, lors d’une réception, toute la situation de Toby, ne nous apprend rien. Evidemment, pendant ce temps-là, on s’ennuie.
Kurt Russell fait preuve d’une maturité étonnante et joue très juste, on ne s’étonne pas qu’il ait fait une grande carrière adulte.
Dans le rôle du père, Jim Shea, le vétéran Rory Calhoun (Rivière sans retour) fait une prestation sans forcer son talent, c'est-à-dire le minimum syndical.
La partie la plus indigeste du métrage est la romance entre Trampas et l’institutrice de l’orphelinat, Ellen (Joanna Moore). La comédienne fait beaucoup plus âgée que Doug McClure alors qu’elle est son aînée d’un an.
Dès sa sortie de prison, Jim Shea est harcelé par deux complices qui pensent qu’il a caché le fruit du braquage et veut le récupérer. Ceux-ci le retrouvent à Shiloh où Shea s’est fait embaucher sous le nom de Hansen.
On sort un peu de notre torpeur puisque l’intrigue, sur la fin, gagne en intensité dramatique. Les deux complices veulent leur part, 6000 dollars, et kidnappent Toby, le retenant dans une cabane. Stupidement, Shea tente de cambrioler le juge Garth pour obtenir la rançon.
Le happy end est un peu forcé. On croit un temps que l’épisode va se terminer en drame. Je n’en dirai pas plus, pour ne pas dévoiler le spoiler final.
Anecdotes
Kurt Russell (1951-) a commencé sa carrière enfant en 1962. Il a été la vedette de deux séries que nous avons vues en France, Les voyages de Jaimie Mc Pheeters et Sur la piste des cheyennes. Sa carrière au cinéma décolle en 1981 avec New York 1997. Parmi ses films, citons The thing, Les aventures de Jack Burton dans les griffes du mandarin, Stargate, la porte des étoiles, Boulevard de la mort, Les huit salopards.
Histoire de Tom Seller. Adaptation : True Boardman. Réalisation : Alan Crosland Jr.
Résumé
Dans un orphelinat, le jeune Toby raconte que son père est un espion. En réalité, il a braqué une banque il y a six ans et vient de sortir de prison. Toby s’enfuit de l’orphelinat et tombe sur Trampas qui l’y ramène. L’enfant fait croire aux autres que son père est Trampas.
La critique
Dans le rôle de Toby, c’est un tout jeune Kurt Russell, dont on reconnaît les traits, que nous découvrons.
Dès le début, avec la scène où les orphelins méritants récitent des poèmes devant le juge Garth et sa fille, on comprend que les bons sentiments vont affluer. Nous devons d’ailleurs supporter, une véritable torture, un récital de chant de Betsy à Shiloh.
Dans cette série, les mauvais épisodes se devinent rapidement. A 30 numéros par saison, il était impossible de produire 30 chefs d’œuvre.
L’épisode est bien trop bavard et le téléspectateur décroche vite, surtout qu’on lui répète ce qu’il sait déjà. Cela constitue un artifice pour « faire durer ». L’institutrice qui répète à Trampas, lors d’une réception, toute la situation de Toby, ne nous apprend rien. Evidemment, pendant ce temps-là, on s’ennuie.
Kurt Russell fait preuve d’une maturité étonnante et joue très juste, on ne s’étonne pas qu’il ait fait une grande carrière adulte.
Dans le rôle du père, Jim Shea, le vétéran Rory Calhoun (Rivière sans retour) fait une prestation sans forcer son talent, c'est-à-dire le minimum syndical.
La partie la plus indigeste du métrage est la romance entre Trampas et l’institutrice de l’orphelinat, Ellen (Joanna Moore). La comédienne fait beaucoup plus âgée que Doug McClure alors qu’elle est son aînée d’un an.
Dès sa sortie de prison, Jim Shea est harcelé par deux complices qui pensent qu’il a caché le fruit du braquage et veut le récupérer. Ceux-ci le retrouvent à Shiloh où Shea s’est fait embaucher sous le nom de Hansen.
On sort un peu de notre torpeur puisque l’intrigue, sur la fin, gagne en intensité dramatique. Les deux complices veulent leur part, 6000 dollars, et kidnappent Toby, le retenant dans une cabane. Stupidement, Shea tente de cambrioler le juge Garth pour obtenir la rançon.
Le happy end est un peu forcé. On croit un temps que l’épisode va se terminer en drame. Je n’en dirai pas plus, pour ne pas dévoiler le spoiler final.
Anecdotes
Kurt Russell (1951-) a commencé sa carrière enfant en 1962. Il a été la vedette de deux séries que nous avons vues en France, Les voyages de Jaimie Mc Pheeters et Sur la piste des cheyennes. Sa carrière au cinéma décolle en 1981 avec New York 1997. Parmi ses films, citons The thing, Les aventures de Jack Burton dans les griffes du mandarin, Stargate, la porte des étoiles, Boulevard de la mort, Les huit salopards.
Invité- Invité
Re: Série "Le Virginien"
03-09- The girl from yesterday (Inédit) ****
Histoire de Mark Rodgers. Adaptation : Mark Rodgers et Louis Vittes. Réalisation : John Florea.
Résumé
Au saloon, Steve a la surprise de voir Jane Carlyle, amie d’enfance qu’il a failli épouser il y a cinq ans à Kansas City. Elle fait désormais partie du terrible gang de Jack Wade. Un marshall, Cass, lui demande de l’aide.
La critique
C’est le dernier épisode auquel participe Steve Hill/Gary Clarke que l’on ne reverra plus de toute la série. Le juge Garth le convainc d’aider le marshall Cass (Don Collier) afin de capturer le dangereux Jack Wade (Peter Mark Richman) qui sévit depuis trois ans en toute impunité et a occasionné 27 morts lors de braquages qui ont rapporté 300 000 dollars.
Ruta Lee en Jane Carlyle est bigrement séduisante. On comprend que l’ambiance est au drame. Le virginien n’est pas dans le secret du piège tendu par le marshall avec l’aide du juge Garth et de Steve et veut venir en aide à ce dernier qu’il juge perturbé.
Comme c’est la dernière apparition de Steve, peu vu depuis le début de cette saison, on peut s’attendre à tout, voire à sa mort à la fin de l’opus. Il se fait passer pour un truand auprès de son ex-maîtresse, préparant l’attaque d’un chargement d’or.
Malgré leur rupture, Jane a toujours des sentiments pour Steve. Ce dernier fait un esclandre en public et lance sa démission au juge Garth.
L’intensité dramatique s’accroît. Si Steve persuade le marshall de la culpabilité de Jane, elle sera pendue, or il est retombé amoureux d’elle.
Peter March Richman est superbe en serpent venimeux Jack Wade, et fait une interprétation absolument époustouflante. Il est aidé par le sinistre Neal Fairburn (Charles Bateman), son âme damnée qui le suit comme un ombre et surveille Steve.
Le jour venu, Wade tombe dans le piège mais emmène Steve avec lui. Comme on se doute que cela ne pas être une partie de plaisir mais une traque, on craint vraiment pour sa vie. Wade a tout compris sur le rôle de Steve et après avoir dérobé l’or le fait prisonnier. Il a changé ses plans.
Contre toute attente, nous avons un happy end et normalement Steve est censé rentrer à Shiloh.
Il y avait matière à finir l’histoire en tragédie, ce qui aurait expliqué l’absence définitive de Steve. Ce n’est pas le choix que fit la production, mais l’opus reste un sans faute.
Anecdotes
Ruta Lee (1933-) a tourné de 1952 à 2012, sans marquer vraiment dans un film ou une série avec un rôle qui l’aurait rendue inoubliable. On se souvient d’elle pour deux films des 50’s, Les sept femmes de Barbe Rousse et Témoin à charge.
Histoire de Mark Rodgers. Adaptation : Mark Rodgers et Louis Vittes. Réalisation : John Florea.
Résumé
Au saloon, Steve a la surprise de voir Jane Carlyle, amie d’enfance qu’il a failli épouser il y a cinq ans à Kansas City. Elle fait désormais partie du terrible gang de Jack Wade. Un marshall, Cass, lui demande de l’aide.
La critique
C’est le dernier épisode auquel participe Steve Hill/Gary Clarke que l’on ne reverra plus de toute la série. Le juge Garth le convainc d’aider le marshall Cass (Don Collier) afin de capturer le dangereux Jack Wade (Peter Mark Richman) qui sévit depuis trois ans en toute impunité et a occasionné 27 morts lors de braquages qui ont rapporté 300 000 dollars.
Ruta Lee en Jane Carlyle est bigrement séduisante. On comprend que l’ambiance est au drame. Le virginien n’est pas dans le secret du piège tendu par le marshall avec l’aide du juge Garth et de Steve et veut venir en aide à ce dernier qu’il juge perturbé.
Comme c’est la dernière apparition de Steve, peu vu depuis le début de cette saison, on peut s’attendre à tout, voire à sa mort à la fin de l’opus. Il se fait passer pour un truand auprès de son ex-maîtresse, préparant l’attaque d’un chargement d’or.
Malgré leur rupture, Jane a toujours des sentiments pour Steve. Ce dernier fait un esclandre en public et lance sa démission au juge Garth.
L’intensité dramatique s’accroît. Si Steve persuade le marshall de la culpabilité de Jane, elle sera pendue, or il est retombé amoureux d’elle.
Peter March Richman est superbe en serpent venimeux Jack Wade, et fait une interprétation absolument époustouflante. Il est aidé par le sinistre Neal Fairburn (Charles Bateman), son âme damnée qui le suit comme un ombre et surveille Steve.
Le jour venu, Wade tombe dans le piège mais emmène Steve avec lui. Comme on se doute que cela ne pas être une partie de plaisir mais une traque, on craint vraiment pour sa vie. Wade a tout compris sur le rôle de Steve et après avoir dérobé l’or le fait prisonnier. Il a changé ses plans.
Contre toute attente, nous avons un happy end et normalement Steve est censé rentrer à Shiloh.
Il y avait matière à finir l’histoire en tragédie, ce qui aurait expliqué l’absence définitive de Steve. Ce n’est pas le choix que fit la production, mais l’opus reste un sans faute.
Anecdotes
Ruta Lee (1933-) a tourné de 1952 à 2012, sans marquer vraiment dans un film ou une série avec un rôle qui l’aurait rendue inoubliable. On se souvient d’elle pour deux films des 50’s, Les sept femmes de Barbe Rousse et Témoin à charge.
Invité- Invité
Re: Série "Le Virginien"
03-10- Return a stranger (Inédit) *
Histoire de George Slavin. Adaptation : True Boardman. Réalisation : Maury Geraghty.
Résumé
Le vieux Charley Ryan exploite une mine dont le minéral, l’argent, n’est pas exploitable. Son fils Craig qui revient au pays après avoir fait, pendant quatre ans, des études de géologue a trouvé le moyen de le raffiner sur place. Pour cela, Charley n’a que trois mois pour faire ses preuves, ayant hypothéqué sa maison et sa mine.
La critique
Malgré la présence de Leif Erickson en Charley, on sent dès le début que cet épisode va être ennuyeux au possible.
Autant le père est bonhomme et sympathique, autant le fils Craig (Peter Brown) est un jeune blanc bec homme d’affaires sans scrupules et rébarbatif. Il se comporte de façon odieuse, écartant tout le monde, ne voulant être dérangé par personne, refusant le droit au braconnier Sam Elberry ( William Fawcett) de poser ses pièges sur ses terres.
L’histoire traîne en longueur, et le téléspectateur tend à sombrer dans une certaine somnolence. Pour comble de malchance, nous avons droit à un duo Randy à la guitare et Betsy au piano lors d’un récital improvisé, Roberta Shore chantant faux. Ces passages sont là pour combler les creux du script.
Craig, qui n’a pas revu Betsy depuis quatre ans, la trouve très séduisante. Garth et Charley sont de vieux amis et cela nous vaut la présence de Lee J. Cobb pour tromper l’ennui.
A la 48e minute (il ne s’est quasiment rien passé jusque là !), Randy trouve deux animaux morts près de la rivière. Le juge Garth tente d’en savoir plus, mais toute la mine est clôturée. Les associés de Craig voient d’un mauvais œil les visites du juge et tentent de lui démontrer que l’eau n’est pas contaminée.
Or, elle l’est et Craig n’était pas au courant. Il doit choisir entre sauver la mine de son père, la Gloria, ou l’intérêt des paysans de Medecine Bow.
En fait, Craig est sous la coupe de son associé, Whit Parsons (Whit Bissell), un véritable gangster prêt à laisser mourir le braconnier Sam qui a bu l’eau de la rivière. Parsons menace Craig qui réussit à le mettre KO au moment où il allait jeter Sam mourant dans un ravin. Il le transporte à Shiloh, mais en vain, Sam est mort.
Parsons se révèle le seul méchant de l’histoire. L’épisode, on le croit un temps grâce à l’habileté du réalisateur, se termine en tragédie avec la mort de Craig, et celle que l’on ne pleurera pas du cynique Parsons. C’est en fait le braconnier Sam qu’on enterre, Craig Ryan grièvement blessé assiste aux funérailles hors caméras.
Le twist final (spoiler) qui permet un happy end inespéré est un peu tiré par les cheveux. En tout cas, on s’est bien ennuyé devant cet épisode inodore.
Anecdotes
Peter Brown (1935-2013) qui incarne Craig, était un acteur de séries TV : à son actif Lawman, Laredo, On ne vit qu’une fois, Amoureusement vôtre.
Histoire de George Slavin. Adaptation : True Boardman. Réalisation : Maury Geraghty.
Résumé
Le vieux Charley Ryan exploite une mine dont le minéral, l’argent, n’est pas exploitable. Son fils Craig qui revient au pays après avoir fait, pendant quatre ans, des études de géologue a trouvé le moyen de le raffiner sur place. Pour cela, Charley n’a que trois mois pour faire ses preuves, ayant hypothéqué sa maison et sa mine.
La critique
Malgré la présence de Leif Erickson en Charley, on sent dès le début que cet épisode va être ennuyeux au possible.
Autant le père est bonhomme et sympathique, autant le fils Craig (Peter Brown) est un jeune blanc bec homme d’affaires sans scrupules et rébarbatif. Il se comporte de façon odieuse, écartant tout le monde, ne voulant être dérangé par personne, refusant le droit au braconnier Sam Elberry ( William Fawcett) de poser ses pièges sur ses terres.
L’histoire traîne en longueur, et le téléspectateur tend à sombrer dans une certaine somnolence. Pour comble de malchance, nous avons droit à un duo Randy à la guitare et Betsy au piano lors d’un récital improvisé, Roberta Shore chantant faux. Ces passages sont là pour combler les creux du script.
Craig, qui n’a pas revu Betsy depuis quatre ans, la trouve très séduisante. Garth et Charley sont de vieux amis et cela nous vaut la présence de Lee J. Cobb pour tromper l’ennui.
A la 48e minute (il ne s’est quasiment rien passé jusque là !), Randy trouve deux animaux morts près de la rivière. Le juge Garth tente d’en savoir plus, mais toute la mine est clôturée. Les associés de Craig voient d’un mauvais œil les visites du juge et tentent de lui démontrer que l’eau n’est pas contaminée.
Or, elle l’est et Craig n’était pas au courant. Il doit choisir entre sauver la mine de son père, la Gloria, ou l’intérêt des paysans de Medecine Bow.
En fait, Craig est sous la coupe de son associé, Whit Parsons (Whit Bissell), un véritable gangster prêt à laisser mourir le braconnier Sam qui a bu l’eau de la rivière. Parsons menace Craig qui réussit à le mettre KO au moment où il allait jeter Sam mourant dans un ravin. Il le transporte à Shiloh, mais en vain, Sam est mort.
Parsons se révèle le seul méchant de l’histoire. L’épisode, on le croit un temps grâce à l’habileté du réalisateur, se termine en tragédie avec la mort de Craig, et celle que l’on ne pleurera pas du cynique Parsons. C’est en fait le braconnier Sam qu’on enterre, Craig Ryan grièvement blessé assiste aux funérailles hors caméras.
Le twist final (spoiler) qui permet un happy end inespéré est un peu tiré par les cheveux. En tout cas, on s’est bien ennuyé devant cet épisode inodore.
Anecdotes
Peter Brown (1935-2013) qui incarne Craig, était un acteur de séries TV : à son actif Lawman, Laredo, On ne vit qu’une fois, Amoureusement vôtre.
Invité- Invité
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