Série "Le Virginien"
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CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: Les SÉRIES TÉLÉ, FILMS, ACTEURS, ACTRICES & autres Artistes :: Les Séries Télé
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Re: Série "Le Virginien"
04-08- Nobility of kings (Inédit) *
Histoire de James Duff McAdams. Adaptation : Richard Fielder. Réalisation : Paul Stanley.
Résumé
Nouvellement arrivé dans le pays, Ben Justin, haineux, mauvais comme la gale, agressif, fait l’unanimité contre lui, alors que ses voisins ne demandent qu’à l’aider.
La critique
Je vais mettre les choses au point : je n’ai jamais compris le succès du Justicier dans la ville Charles Bronson, acteur surestimé, réac, facho et haineux. Au point qu’il n’a pas à se forcer à jouer son personnage de Ben Justin, il est au naturel. Annie Cordy a témoigné de son comportement odieux sur le tournage de Le passager de la pluie. Il n’est pas le seul dans le cas : Delon et Eastwood sont des réactionnaires de la même trempe (Eastwood vient après s’être refait une virginité vient de récidiver avec Trump), mais ils ont une différence avec Bronson : ils ont du talent.
Tant dans cet épisode que dans la vie, Bronson semble aimer se faire haïr et il réussissait. Par ses outrances, il gâche cet épisode. N’est pas Lee J. Cobb ou Clu Gulager qui veut. La postérité semble me donner raison car Bronson, mort en 2003, est déjà bien oublié, et c’est tant mieux !
En Ben Justin, il joue mal, si l’on peut appeler cela jouer la comédie. Outrancier, caricatural, il en fait des tonnes.
A la 17e minute, face à Lee J. Cobb, qui est le talent à l’état pur, Bronson fait pitié. On en arrive à confondre les personnages et les acteurs, Cobb a la classe, et en juge rétorque avec élégance pour désamorcer le venin de Bronson, enfin de Justin, c’est pareil.
Inutile de dire que je me suis fait un immense plaisir à mettre une étoile à cet épisode, qui suit un chef d’œuvre.
Lois Nettleton, qui sait jouer, semble même embarrassée d’être l’épouse du personnage de Bronson. Sur-jouant en permanence, il plombe l’épisode. Je déteste Delon et Eastwood, mais eux au moins, quand ils tournent, me le font oublier.
Au fond, il était l’interprète idéal de Un justicier dans la ville dont le personnage ne varie pas de celui de cet épisode du Virginien.
Les scénaristes avaient tenté de construire une belle histoire avec un Justin veuf inconsolable remarié et un enfant perturbé. Mais Bronson dès qu’il apparaît à l’image gâche tout.
« Quand nous nous sommes connus, il était si gentil » dit Mary Justin au virginien. On se demande comment il faisait.
James Drury malgré ses efforts est un comédien plus à l’aise dans l’action que dans la psychologie, et rate complètement la scène où il veut consoler Mary.
Tout au long de l’épisode, le jeu monocorde de Bronson, aussi expressif que celui d’un autre du même genre, Chuck Norris, ne change pas. Un véritable jeu de massacre quand il est confronté à de bons comédiens. Bronson n’aime pas les syndicats, on l’aurait deviné, même les syndicats d’éleveurs de bovins. En fait, Bronson et Justin ne font qu’un. On voit le manque total de subtilité de l’un et de l’autre.
Ceux qui défendent Bronson diront qu’il a du talent de faire haïr Justin, moi ce que je vois, c’est qu’il gâche 75 minutes de pellicule et que cet épisode est bon à jeter à la poubelle. Il ne s’en dégage que médiocrité, sentimentalisme, psychologie à deux balles.
On peut rager quand on s’est mis à aimer la série qui vaut mieux que cela. Bronson empêche carrément Robert Random (son fils Will) et Lois Nettleton d’être crédibles.
Comment un tel acteur a-t-il pu illusionner tant de metteurs en scène ?
J’avoue un plaisir coupable (même si c’est « du cinéma ») à la 46e minute quand Justin se prend une rossée bien sentie de Tom Bear Suchette (George Kennedy). On aurait aimé que ce soit non simulé.
Heureusement, Lee J. Cobb est là pour calmer le chroniqueur. Il a quelques belles scènes et nous a tant manqués depuis de nombreux épisodes.
A la fin de l’épisode, la fièvre aphteuse décime le troupeau de Justin. Pour abattre les bêtes, le juge offre son aide : « C’est mon job, je n’ai besoin d’aucune aide ».
A fuir ! Je conseille de zapper l’épisode et de passer au suivant. On ne croit pas une seconde au happy end final.
Anecdotes
Lois Nettleton (1927-2008) a joué dans Butterfly.
Mauvaise nouvelle : Bronson revient dans la saison 6.
Histoire de James Duff McAdams. Adaptation : Richard Fielder. Réalisation : Paul Stanley.
Résumé
Nouvellement arrivé dans le pays, Ben Justin, haineux, mauvais comme la gale, agressif, fait l’unanimité contre lui, alors que ses voisins ne demandent qu’à l’aider.
La critique
Je vais mettre les choses au point : je n’ai jamais compris le succès du Justicier dans la ville Charles Bronson, acteur surestimé, réac, facho et haineux. Au point qu’il n’a pas à se forcer à jouer son personnage de Ben Justin, il est au naturel. Annie Cordy a témoigné de son comportement odieux sur le tournage de Le passager de la pluie. Il n’est pas le seul dans le cas : Delon et Eastwood sont des réactionnaires de la même trempe (Eastwood vient après s’être refait une virginité vient de récidiver avec Trump), mais ils ont une différence avec Bronson : ils ont du talent.
Tant dans cet épisode que dans la vie, Bronson semble aimer se faire haïr et il réussissait. Par ses outrances, il gâche cet épisode. N’est pas Lee J. Cobb ou Clu Gulager qui veut. La postérité semble me donner raison car Bronson, mort en 2003, est déjà bien oublié, et c’est tant mieux !
En Ben Justin, il joue mal, si l’on peut appeler cela jouer la comédie. Outrancier, caricatural, il en fait des tonnes.
A la 17e minute, face à Lee J. Cobb, qui est le talent à l’état pur, Bronson fait pitié. On en arrive à confondre les personnages et les acteurs, Cobb a la classe, et en juge rétorque avec élégance pour désamorcer le venin de Bronson, enfin de Justin, c’est pareil.
Inutile de dire que je me suis fait un immense plaisir à mettre une étoile à cet épisode, qui suit un chef d’œuvre.
Lois Nettleton, qui sait jouer, semble même embarrassée d’être l’épouse du personnage de Bronson. Sur-jouant en permanence, il plombe l’épisode. Je déteste Delon et Eastwood, mais eux au moins, quand ils tournent, me le font oublier.
Au fond, il était l’interprète idéal de Un justicier dans la ville dont le personnage ne varie pas de celui de cet épisode du Virginien.
Les scénaristes avaient tenté de construire une belle histoire avec un Justin veuf inconsolable remarié et un enfant perturbé. Mais Bronson dès qu’il apparaît à l’image gâche tout.
« Quand nous nous sommes connus, il était si gentil » dit Mary Justin au virginien. On se demande comment il faisait.
James Drury malgré ses efforts est un comédien plus à l’aise dans l’action que dans la psychologie, et rate complètement la scène où il veut consoler Mary.
Tout au long de l’épisode, le jeu monocorde de Bronson, aussi expressif que celui d’un autre du même genre, Chuck Norris, ne change pas. Un véritable jeu de massacre quand il est confronté à de bons comédiens. Bronson n’aime pas les syndicats, on l’aurait deviné, même les syndicats d’éleveurs de bovins. En fait, Bronson et Justin ne font qu’un. On voit le manque total de subtilité de l’un et de l’autre.
Ceux qui défendent Bronson diront qu’il a du talent de faire haïr Justin, moi ce que je vois, c’est qu’il gâche 75 minutes de pellicule et que cet épisode est bon à jeter à la poubelle. Il ne s’en dégage que médiocrité, sentimentalisme, psychologie à deux balles.
On peut rager quand on s’est mis à aimer la série qui vaut mieux que cela. Bronson empêche carrément Robert Random (son fils Will) et Lois Nettleton d’être crédibles.
Comment un tel acteur a-t-il pu illusionner tant de metteurs en scène ?
J’avoue un plaisir coupable (même si c’est « du cinéma ») à la 46e minute quand Justin se prend une rossée bien sentie de Tom Bear Suchette (George Kennedy). On aurait aimé que ce soit non simulé.
Heureusement, Lee J. Cobb est là pour calmer le chroniqueur. Il a quelques belles scènes et nous a tant manqués depuis de nombreux épisodes.
A la fin de l’épisode, la fièvre aphteuse décime le troupeau de Justin. Pour abattre les bêtes, le juge offre son aide : « C’est mon job, je n’ai besoin d’aucune aide ».
A fuir ! Je conseille de zapper l’épisode et de passer au suivant. On ne croit pas une seconde au happy end final.
Anecdotes
Lois Nettleton (1927-2008) a joué dans Butterfly.
Mauvaise nouvelle : Bronson revient dans la saison 6.
Invité- Invité
Re: Série "Le Virginien"
04-09- Show me a hero (Inédit) ****
Histoire d’Alvin Boretz. Adaptation : Frank Chase. Réalisation : Leon Benson.
Résumé
Trampas sauve la vie de Frank Colter, dont les deux chevaux d’un chariot s’étaient emballés. Mais son cheval est blessé et il est immobilisé dans une petite ville, Eagle Creek.
La critique
Leonard Nimoy est déjà de retour. Il incarne ici un avocat, Keith Bentley.
Dans le prégénérique, nous avons vu comment plusieurs villes sont tombées sous la coupe d’un mafieux, Philip Leland (Ken Lynch) et qu’il a ordonné à l’un de ses lieutenants de commencer à sévir à Eagle Creek.
Frank Colter (Richard Beymer) sympathise avec Trampas et l’invite à déjeuner avec son épouse Lois (Sherry Jackson).
Le thème de la ville qui tombe sous la coupe d’une bande de malfrats est récurrent dans les séries. Aussi, il ne faut pas attendre beaucoup d’originalité, puisque ces situations ont déjà été vues ailleurs.
Les habitants d’Eagle Creek fuient les uns après les autres. Colter veut lutter.
Il n’y a que Trampas du générique de la série pour représenter Shiloh ici. Il sympathise avec le shérif, Tolliver (Douglas Fowley).
Après un début en fanfare, l’épisode stagne un peu en bavardages.
Puis trois hommes débarquent pour voir Colter. Leur chef est Midge Conway (Lee Patterson), que l’on a vu dans le prégénérique prendre des ordres de Leland. Mais c’est un vieux comparse de Trampas, qui a décidément des relations peu fréquentables. Les deux hommes ne se sont pas vus depuis cinq ans.
Conway se présente à Colter comme travaillant pour Leland. Il veut installer des tables de jeux, alors que Colter veut développer la ville, notamment avec l’arrivée du chemin de fer.
Tolliver connaît Philip Leland et indique à Colter que c’est un gangster. Colter est malmené et tiré par des chevaux avec un lasso, tandis que Tolliver reçoit une balle.
Les habitants apeurés veulent tous se coucher devant Leland, apeurés.
L’avocat Bentley se révèle l’un des plus couards. Mais cela ne suffit pas aux hommes de Leland qui pour être sûrs d’avoir la main mise sur la ville brûlent sa maison.
Courageusement, Trampas accepte le poste de shérif adjoint pour lutter contre son ex-ami Conway. L’ambiance est purement western.
Le duel final est un grand moment entre Trampas et Conway, on devine qui gagne. Les hommes de Leland « n’avancerons plus leurs pions ».
Un superbe épisode, avec une mention spéciale à l’acteur Richard Beymer. Mais atypique car éloigné de Shiloh, et sans la présence de Trampas, on aurait du mal à le raccorder à la série.
Anecdotes
3e et dernière apparition de Leonard Nimoy dans la série. Il sera ensuite accaparé par Star Trek.
2e et dernière apparition de Richard Beymer dans la série.
C’est le grand compositeur Bernard Herrman qui a signé la partition de cet épisode.
Histoire d’Alvin Boretz. Adaptation : Frank Chase. Réalisation : Leon Benson.
Résumé
Trampas sauve la vie de Frank Colter, dont les deux chevaux d’un chariot s’étaient emballés. Mais son cheval est blessé et il est immobilisé dans une petite ville, Eagle Creek.
La critique
Leonard Nimoy est déjà de retour. Il incarne ici un avocat, Keith Bentley.
Dans le prégénérique, nous avons vu comment plusieurs villes sont tombées sous la coupe d’un mafieux, Philip Leland (Ken Lynch) et qu’il a ordonné à l’un de ses lieutenants de commencer à sévir à Eagle Creek.
Frank Colter (Richard Beymer) sympathise avec Trampas et l’invite à déjeuner avec son épouse Lois (Sherry Jackson).
Le thème de la ville qui tombe sous la coupe d’une bande de malfrats est récurrent dans les séries. Aussi, il ne faut pas attendre beaucoup d’originalité, puisque ces situations ont déjà été vues ailleurs.
Les habitants d’Eagle Creek fuient les uns après les autres. Colter veut lutter.
Il n’y a que Trampas du générique de la série pour représenter Shiloh ici. Il sympathise avec le shérif, Tolliver (Douglas Fowley).
Après un début en fanfare, l’épisode stagne un peu en bavardages.
Puis trois hommes débarquent pour voir Colter. Leur chef est Midge Conway (Lee Patterson), que l’on a vu dans le prégénérique prendre des ordres de Leland. Mais c’est un vieux comparse de Trampas, qui a décidément des relations peu fréquentables. Les deux hommes ne se sont pas vus depuis cinq ans.
Conway se présente à Colter comme travaillant pour Leland. Il veut installer des tables de jeux, alors que Colter veut développer la ville, notamment avec l’arrivée du chemin de fer.
Tolliver connaît Philip Leland et indique à Colter que c’est un gangster. Colter est malmené et tiré par des chevaux avec un lasso, tandis que Tolliver reçoit une balle.
Les habitants apeurés veulent tous se coucher devant Leland, apeurés.
L’avocat Bentley se révèle l’un des plus couards. Mais cela ne suffit pas aux hommes de Leland qui pour être sûrs d’avoir la main mise sur la ville brûlent sa maison.
Courageusement, Trampas accepte le poste de shérif adjoint pour lutter contre son ex-ami Conway. L’ambiance est purement western.
Le duel final est un grand moment entre Trampas et Conway, on devine qui gagne. Les hommes de Leland « n’avancerons plus leurs pions ».
Un superbe épisode, avec une mention spéciale à l’acteur Richard Beymer. Mais atypique car éloigné de Shiloh, et sans la présence de Trampas, on aurait du mal à le raccorder à la série.
Anecdotes
3e et dernière apparition de Leonard Nimoy dans la série. Il sera ensuite accaparé par Star Trek.
2e et dernière apparition de Richard Beymer dans la série.
C’est le grand compositeur Bernard Herrman qui a signé la partition de cet épisode.
Invité- Invité
Re: Série "Le Virginien"
04-10- Beyond the border (Inédit) *
Scénario : Martha Wilkerson. Réalisation : Don McDougall.
Résumé
Trampas et le virginien se rendent au Mexique. Ils doivent acheter six chevaux de la race palominos. Mais durant le voyage, le virginien tombe gravement malade.
La critique
C’est la première fois depuis le pilote que nous voyons le virginien pas au mieux de sa forme.
Alors que des aubergistes mexicains refusaient d’héberger nos héros, le virginien s’effondre. Il a une pneumonie.
Trampas poursuit seul sa mission. Petit à petit, le convalescent va mieux, dorloté par Maggie (Joan Staley), petite amie d’un gangster, Zack Wheeler (Michael Forrest) que l’aubergiste attend.
Zack prépare un gros coup. Petit à petit, une complicité s’établit entre Maggie et le virginien (on ne voit plus du tout Trampas).
Finalement, lorsque Zack et le virginien se retrouvent face à face, rivaux en amour, notre héros blesse grièvement le bandit.
Le virginien est bon prince de soigner l’ennemi, qui à peine debout ne pense qu’à faire tuer son rival.
Par peur que son nouvel amoureux soit tué par la bande, Maggie reste avec Zack.
Cette romance tourne à l’ennui. On est surpris d’un épisode aussi verbeux, avec un James Drury mal à l’aise dans les scènes de romance. « Vous n’avez besoin de personne » lui lance la fille, « Zack n’a plus que moi ».
75 minutes pour ce résultat laisse perplexe. La rédemption par l’amour d’un dangereux bandit, voilà quelque chose que l’on n’avait pas vu dans la série. Le sort réservé à Zack est bien trop doux.
On regrette pour le virginien celle qui aurait été la compagne idéale, Maggie. Un film qui donnera raison à ceux qui pensent que les femmes préfèrent les mauvais garçons.
Anecdotes
3e des quatre participations à la série de Michael Forrest (1929-) qui tourne en ce moment une comédie de science-fiction de Steven L. Fawcette : Unbelievable.
Joan Staley (1949-) n’a pas fait une grande carrière, qui s’est arrêtée en 1982 avec une apparition dans Dallas. On l’a vue dans Les incorruptibles, L’homme de fer, Mission Impossible.
Scénario : Martha Wilkerson. Réalisation : Don McDougall.
Résumé
Trampas et le virginien se rendent au Mexique. Ils doivent acheter six chevaux de la race palominos. Mais durant le voyage, le virginien tombe gravement malade.
La critique
C’est la première fois depuis le pilote que nous voyons le virginien pas au mieux de sa forme.
Alors que des aubergistes mexicains refusaient d’héberger nos héros, le virginien s’effondre. Il a une pneumonie.
Trampas poursuit seul sa mission. Petit à petit, le convalescent va mieux, dorloté par Maggie (Joan Staley), petite amie d’un gangster, Zack Wheeler (Michael Forrest) que l’aubergiste attend.
Zack prépare un gros coup. Petit à petit, une complicité s’établit entre Maggie et le virginien (on ne voit plus du tout Trampas).
Finalement, lorsque Zack et le virginien se retrouvent face à face, rivaux en amour, notre héros blesse grièvement le bandit.
Le virginien est bon prince de soigner l’ennemi, qui à peine debout ne pense qu’à faire tuer son rival.
Par peur que son nouvel amoureux soit tué par la bande, Maggie reste avec Zack.
Cette romance tourne à l’ennui. On est surpris d’un épisode aussi verbeux, avec un James Drury mal à l’aise dans les scènes de romance. « Vous n’avez besoin de personne » lui lance la fille, « Zack n’a plus que moi ».
75 minutes pour ce résultat laisse perplexe. La rédemption par l’amour d’un dangereux bandit, voilà quelque chose que l’on n’avait pas vu dans la série. Le sort réservé à Zack est bien trop doux.
On regrette pour le virginien celle qui aurait été la compagne idéale, Maggie. Un film qui donnera raison à ceux qui pensent que les femmes préfèrent les mauvais garçons.
Anecdotes
3e des quatre participations à la série de Michael Forrest (1929-) qui tourne en ce moment une comédie de science-fiction de Steven L. Fawcette : Unbelievable.
Joan Staley (1949-) n’a pas fait une grande carrière, qui s’est arrêtée en 1982 avec une apparition dans Dallas. On l’a vue dans Les incorruptibles, L’homme de fer, Mission Impossible.
Invité- Invité
Re: Série "Le Virginien"
04-11- The dream of Stavros Karas (Inédit) *
Scénario : A.I. Bezzerides. Réalisation : Richard Benedict.
Résumé
Un vieux grec veuf, Karas, va épouser une jeune fille de son pays qui arrive à Medecine Bow. Il n’a pas d’eau et ses voisins refusent de lui laisser se servir d’une source qui leur est inutile. La jeunesse de sa promise, Eleni, lui pose problème.
La critique
Michael Constantine, qui incarne Stavros Karas, est né en 1927, tandis que Louise Sorel (Eleni) en 1940. Elle fait très jeune et lui très âgé.
C’est d’autant plus surprenant qu’à la gare attendait une femme plus âgée que Stavros, que ce dernier a logiquement pris pour Eleni.
Evidemment, chez le juge Garth, le fils du voisin, Sam Cousins (John Anthony Hayes) lui fait très vite la cour, ce qui est naturel, il est beau garçon, et de son âge.
Le père de Sam, Charley Cousins (Russ Conway) nargue et défie le juge et Karas avec sa source.
Tout de suite, Ryker comprend que cette affaire finira mal.
Michael Constantine, geignard, mielleux, est très mauvais dans le rôle du grec et peu crédible.
Jennifer incite Eleni à épouser Sam plutôt que le vieux Stavros Karas. Mon Dieu que Diane Roter joue faux, on en vient à regretter Roberta Shore.
Les choses tournent mal entre Sam et Karas comme Ryker l’avait prévu. Ils se battent pour l’eau. Karas blesse grièvement le jeune homme et a affaire à Ryker qui lui annonce sa pendaison si Sam meurt.
Le père de Sam se laisse fléchir et décide de donner sa source au grec. Un épisode où il ne se passe pas grand-chose, où l’on gâche la participation de Lee J. Cobb pour un script très creux. Eleni épouse le vieil homme.
On s’ennuie d’un bout à l’autre de cet épisode, qui n’est pas sauvé par la participation de Cobb et Gulager. Les bons sentiments abondent, mais la soumission d’Eleni fait sourire. Plus que la culture grecque, cet épisode évoque la civilisation arabe et orientale. Un vieil homme bourru qui épouse une jeune femme qui pourrait être sa fille, on ne peut parler de « happy end ».
Anecdotes
Louise Sorel (1940-) a joué dans Banacek : La croix de Madère et Santa Barbara.
Scénario : A.I. Bezzerides. Réalisation : Richard Benedict.
Résumé
Un vieux grec veuf, Karas, va épouser une jeune fille de son pays qui arrive à Medecine Bow. Il n’a pas d’eau et ses voisins refusent de lui laisser se servir d’une source qui leur est inutile. La jeunesse de sa promise, Eleni, lui pose problème.
La critique
Michael Constantine, qui incarne Stavros Karas, est né en 1927, tandis que Louise Sorel (Eleni) en 1940. Elle fait très jeune et lui très âgé.
C’est d’autant plus surprenant qu’à la gare attendait une femme plus âgée que Stavros, que ce dernier a logiquement pris pour Eleni.
Evidemment, chez le juge Garth, le fils du voisin, Sam Cousins (John Anthony Hayes) lui fait très vite la cour, ce qui est naturel, il est beau garçon, et de son âge.
Le père de Sam, Charley Cousins (Russ Conway) nargue et défie le juge et Karas avec sa source.
Tout de suite, Ryker comprend que cette affaire finira mal.
Michael Constantine, geignard, mielleux, est très mauvais dans le rôle du grec et peu crédible.
Jennifer incite Eleni à épouser Sam plutôt que le vieux Stavros Karas. Mon Dieu que Diane Roter joue faux, on en vient à regretter Roberta Shore.
Les choses tournent mal entre Sam et Karas comme Ryker l’avait prévu. Ils se battent pour l’eau. Karas blesse grièvement le jeune homme et a affaire à Ryker qui lui annonce sa pendaison si Sam meurt.
Le père de Sam se laisse fléchir et décide de donner sa source au grec. Un épisode où il ne se passe pas grand-chose, où l’on gâche la participation de Lee J. Cobb pour un script très creux. Eleni épouse le vieil homme.
On s’ennuie d’un bout à l’autre de cet épisode, qui n’est pas sauvé par la participation de Cobb et Gulager. Les bons sentiments abondent, mais la soumission d’Eleni fait sourire. Plus que la culture grecque, cet épisode évoque la civilisation arabe et orientale. Un vieil homme bourru qui épouse une jeune femme qui pourrait être sa fille, on ne peut parler de « happy end ».
Anecdotes
Louise Sorel (1940-) a joué dans Banacek : La croix de Madère et Santa Barbara.
Invité- Invité
Re: Série "Le Virginien"
04-12- The Laramie Road (Inédit) ****
Scénario : Halsted Welles. Réalisation : Charles S. Dubin.
Résumé
Deux vagabonds sadiques, Harry Lighfoot et Crouch Hundkins, attaquent et tuent lâchement une femme, puis le shérif de Medecine Bow, Brannan. Ryker, devenu shérif, doit empêcher le lynchage des meurtriers.
La critique
Cet épisode nous prouve que Le Virginien est une série/feuilleton, puisqu’un personnage important, présent depuis le 17e épisode de la saison 1, trouve la mort : le shérif John Brannan (Harlan Wade).
Le titre de l’épisode évoque la possibilité pour Emmett Ryker, devenu par la force des choses shérif, de transférer (pour éviter leur lynchage) les deux ignobles créatures à la prison de Laramie, plus sécurisée.
Malgré la présence de Lee J. Cobb, la palme des deux meilleurs comédiens revient ici à Clu Gulager et Leslie Nielsen, qui chacun font une performance exceptionnelle.
Ryker/Gulager est amoureux de la belle Velvet Rose (Margaret Blye). Elle songe mariage, il faut dire qu’Emmett est au mieux de sa forme, véritable héros qui s’empare de la série au détriment du virginien, voire même du juge Garth.
Leslie Nielsen, a des lieues des personnages comiques de sa fin de carrière, est odieux à souhait en vagabond criminel excentrique, avec chapeau melon et ombrelle, le visage crasseux. Il est accompagné de Crouch, un larbin lâche, l’homme qui d’un coup de couteau dans sa cellule tuera le shérif.
Bien évidemment, le veuf de la victime, Ev Clinchy (un Harold J. Stone fabuleux) est ivre de douleur et de vengeance, et ne comprend pas qu’il faille attendre une semaine la visite du juge pour pendre les deux lascars.
Pour une fois, le virginien, et surtout le juge Garth, sont incapables de contenir la colère des habitants, notamment de l’employeur d’Ev, Hezekiah (Claude Akins, excellent).
Tout commence de façon banale, les vagabonds veulent voler une poule, bonne pate, Mrs Clinchy (Marge Redmond) leur offre du pain et de la mélasse, mais apeurée, envoie son fils chercher le mari.
Nous ne voyons pas ce qui se passe dans l’intervalle mais le devinons : la malheureuse est massacrée. Et après avoir échappé à un premier lynchage, les prisonniers ne trouvent pas mieux que de remettre cela. Profitant d’un moment d’inattention du shérif Brannan, ils disent vouloir avouer, et Crouch (qui a caché un poignard) tue l’homme de loi qui avait pris la précaution de ne pas prendre avec lui les clefs de la cellule.
Ryker est secoué, le shérif était comme son père, et lui a donné sa chance. L’épisode est d’une violence inhabituelle pour la série, motif sans doute de son refus d’achat par l’ORTF.
Ryker prend la décision de protéger les canailles, bien qu’il risque devoir tuer ses amis qui viendront se saisir d’eux. Deux potences sont dressées devant la prison. Il envisage de les convoyer à la prison de Laramie, mais pense que s’il ne s’affirme pas comme le représentant de la loi, il ne sera jamais un shérif crédible. Aussi, après une étape à Shiloh, où lui et ses prisonniers sont en sécurité, il revient en ville.
Cet épisode est une pépite. On regrette seulement qu’il se termine avant l’arrivée du juge, car on aurait bien aimé voir Harry Lighfoot et Crouch subir un châtiment mérité. Le scénariste et le réalisateur plaident pour la justice contre le lynchage. C’était un pari osé. Clu Gulager gagne des galons non seulement de shérif mais de comédien ici. On ne le regardera plus de la même façon. A la fin de l’épisode, il s’est imposé comme le représentant de la loi dans toute sa force.
Anecdotes
La très belle Margaret Blye (1939-2016) incarne Velvet Rose. Elle est connue au cinéma pour Hombre, l’or se barre et L’emprise.
Scénario : Halsted Welles. Réalisation : Charles S. Dubin.
Résumé
Deux vagabonds sadiques, Harry Lighfoot et Crouch Hundkins, attaquent et tuent lâchement une femme, puis le shérif de Medecine Bow, Brannan. Ryker, devenu shérif, doit empêcher le lynchage des meurtriers.
La critique
Cet épisode nous prouve que Le Virginien est une série/feuilleton, puisqu’un personnage important, présent depuis le 17e épisode de la saison 1, trouve la mort : le shérif John Brannan (Harlan Wade).
Le titre de l’épisode évoque la possibilité pour Emmett Ryker, devenu par la force des choses shérif, de transférer (pour éviter leur lynchage) les deux ignobles créatures à la prison de Laramie, plus sécurisée.
Malgré la présence de Lee J. Cobb, la palme des deux meilleurs comédiens revient ici à Clu Gulager et Leslie Nielsen, qui chacun font une performance exceptionnelle.
Ryker/Gulager est amoureux de la belle Velvet Rose (Margaret Blye). Elle songe mariage, il faut dire qu’Emmett est au mieux de sa forme, véritable héros qui s’empare de la série au détriment du virginien, voire même du juge Garth.
Leslie Nielsen, a des lieues des personnages comiques de sa fin de carrière, est odieux à souhait en vagabond criminel excentrique, avec chapeau melon et ombrelle, le visage crasseux. Il est accompagné de Crouch, un larbin lâche, l’homme qui d’un coup de couteau dans sa cellule tuera le shérif.
Bien évidemment, le veuf de la victime, Ev Clinchy (un Harold J. Stone fabuleux) est ivre de douleur et de vengeance, et ne comprend pas qu’il faille attendre une semaine la visite du juge pour pendre les deux lascars.
Pour une fois, le virginien, et surtout le juge Garth, sont incapables de contenir la colère des habitants, notamment de l’employeur d’Ev, Hezekiah (Claude Akins, excellent).
Tout commence de façon banale, les vagabonds veulent voler une poule, bonne pate, Mrs Clinchy (Marge Redmond) leur offre du pain et de la mélasse, mais apeurée, envoie son fils chercher le mari.
Nous ne voyons pas ce qui se passe dans l’intervalle mais le devinons : la malheureuse est massacrée. Et après avoir échappé à un premier lynchage, les prisonniers ne trouvent pas mieux que de remettre cela. Profitant d’un moment d’inattention du shérif Brannan, ils disent vouloir avouer, et Crouch (qui a caché un poignard) tue l’homme de loi qui avait pris la précaution de ne pas prendre avec lui les clefs de la cellule.
Ryker est secoué, le shérif était comme son père, et lui a donné sa chance. L’épisode est d’une violence inhabituelle pour la série, motif sans doute de son refus d’achat par l’ORTF.
Ryker prend la décision de protéger les canailles, bien qu’il risque devoir tuer ses amis qui viendront se saisir d’eux. Deux potences sont dressées devant la prison. Il envisage de les convoyer à la prison de Laramie, mais pense que s’il ne s’affirme pas comme le représentant de la loi, il ne sera jamais un shérif crédible. Aussi, après une étape à Shiloh, où lui et ses prisonniers sont en sécurité, il revient en ville.
Cet épisode est une pépite. On regrette seulement qu’il se termine avant l’arrivée du juge, car on aurait bien aimé voir Harry Lighfoot et Crouch subir un châtiment mérité. Le scénariste et le réalisateur plaident pour la justice contre le lynchage. C’était un pari osé. Clu Gulager gagne des galons non seulement de shérif mais de comédien ici. On ne le regardera plus de la même façon. A la fin de l’épisode, il s’est imposé comme le représentant de la loi dans toute sa force.
Anecdotes
La très belle Margaret Blye (1939-2016) incarne Velvet Rose. Elle est connue au cinéma pour Hombre, l’or se barre et L’emprise.
Invité- Invité
Re: Série "Le Virginien"
04-13- The horse fighter (Inédit) **
Scénario : Richard Fielder. Réalisation : Tony Leader.
Résumé
A Shiloh, on a acheté des chevaux sauvages qui ont blessé plusieurs hommes. Un dresseur renommé, Sam Willock, est engagé pour s’en occuper.
La critique
Cet épisode sur le dressage des chevaux sauvages avec Harry Guardino en Sam Willock est bien plus détendu que le précédent.
On regrette que le juge Garth ne fasse qu’une apparition au début. Car ensuite, il n’y en a que pour Willock, peu captivant. Jusqu’au moment où au saloon, on se rend compte que Willock a des amis qui en veulent à la paie des ouvriers.
Dès lors, l’histoire devient passionnante. Les complices, Mace (Kelly Thordsen) et Albi (Don Dubbins) ont fait un marché avec Willock.
Randy et Willock sympathisent. Cela donne des scrupules au dresseur.
Cet épisode alterne moments passionnants et longueurs. Les scènes de dressage sont répétitives et un peu ennuyeuses. Diane Porter, qui m’avait fait une bonne impression à son arrivée, joue toujours aussi mal.
Sam Willock désobeit au virginien en voulant dresser un cheval, et risque se faire renvoyer, ce qui provoque la visite d’Albi, inquiet que leur mauvais coup soit compromis.
Ayant fait une chute et étant blessé, Sam se confie à Randy : pour s’occuper d’un cheval, il a laissé Lila, son épouse, qui est morte en couches, ainsi que l’enfant.
Le virginien revient et constate que Sam a laissé Randy dresser un étalon sauvage : furieux, il congédie le dresseur.
On assiste à une scène surprenante : pour la première fois, Randy se bat avec le virginien. Le jeune homme, à la suite de cela, décide de quitter Shiloh.
Mace et Abi attaquent et ficellent le virginien. Avec Ryker et Trampas, le virginien et ses hommes se lancent sur les traces des voleurs. L’épisode ne trouve jamais un rythme captivant et l’on finit par languir la fin.
Randy veut jouer les héros. Il prévient Sam que lui et ses complices sont cernés. Mais Mace et Abi le surprennent. Pour sauver la vie de Randy, Sam les abat mais est tué dans l’affrontement.
Tout cela n’est guère passionnant, surtout comparé à l’opus précédent.
Anecdotes
Evoquant son passé, le virginien indique qu’il a commencé à travailler comme vacher à 15 ans près d’Omaha.
Scénario : Richard Fielder. Réalisation : Tony Leader.
Résumé
A Shiloh, on a acheté des chevaux sauvages qui ont blessé plusieurs hommes. Un dresseur renommé, Sam Willock, est engagé pour s’en occuper.
La critique
Cet épisode sur le dressage des chevaux sauvages avec Harry Guardino en Sam Willock est bien plus détendu que le précédent.
On regrette que le juge Garth ne fasse qu’une apparition au début. Car ensuite, il n’y en a que pour Willock, peu captivant. Jusqu’au moment où au saloon, on se rend compte que Willock a des amis qui en veulent à la paie des ouvriers.
Dès lors, l’histoire devient passionnante. Les complices, Mace (Kelly Thordsen) et Albi (Don Dubbins) ont fait un marché avec Willock.
Randy et Willock sympathisent. Cela donne des scrupules au dresseur.
Cet épisode alterne moments passionnants et longueurs. Les scènes de dressage sont répétitives et un peu ennuyeuses. Diane Porter, qui m’avait fait une bonne impression à son arrivée, joue toujours aussi mal.
Sam Willock désobeit au virginien en voulant dresser un cheval, et risque se faire renvoyer, ce qui provoque la visite d’Albi, inquiet que leur mauvais coup soit compromis.
Ayant fait une chute et étant blessé, Sam se confie à Randy : pour s’occuper d’un cheval, il a laissé Lila, son épouse, qui est morte en couches, ainsi que l’enfant.
Le virginien revient et constate que Sam a laissé Randy dresser un étalon sauvage : furieux, il congédie le dresseur.
On assiste à une scène surprenante : pour la première fois, Randy se bat avec le virginien. Le jeune homme, à la suite de cela, décide de quitter Shiloh.
Mace et Abi attaquent et ficellent le virginien. Avec Ryker et Trampas, le virginien et ses hommes se lancent sur les traces des voleurs. L’épisode ne trouve jamais un rythme captivant et l’on finit par languir la fin.
Randy veut jouer les héros. Il prévient Sam que lui et ses complices sont cernés. Mais Mace et Abi le surprennent. Pour sauver la vie de Randy, Sam les abat mais est tué dans l’affrontement.
Tout cela n’est guère passionnant, surtout comparé à l’opus précédent.
Anecdotes
Evoquant son passé, le virginien indique qu’il a commencé à travailler comme vacher à 15 ans près d’Omaha.
Invité- Invité
Re: Série "Le Virginien"
04-14- Letter of the law (Inédit) ****
Scénario : Don Mullally. Réalisation : Charles S. Dubin.
Résumé
Après bien des difficultés, la justice reconnaît que Curt Westley est innocent et a passé deux ans dans un pénitencier militaire pour un vol qu’il n’a pas commis. Mais un détective des chemins de fer dément, Sanders, a juré de remettre en prison Westley.
La critique
Cette histoire, bien que je mette quatre étoiles, quitte le domaine du réalisme pour une intrigue invraisemblable remplie de suspense.
Curt Westley (James Best) purge une peine dans un pénitencier militaire. Or, il est innocent du vol dont on l’a accusé. Le juge Garth et Jennifer se rendent chez le gouverneur James (David McLean), mais il ne veut rien entendre.
Le virginien, qui avait accompagné le juge et sa nièce, reprend le train pour Medecine Bow et le convoi est attaqué par un certain James Francis O’Bannion (James Doohan), lequel est tué par le virginien. Avant de mourir, il avoue avoir commis un vol et laissé envoyer à sa place en prison un innocent : Curt Westley.
Westley est libéré, mais aussitôt, le cynique détective des chemins de fer Charles Sanders (Simon Oakland) arrive à Medecine Bow. Il ne croit pas à l’innocence de Westley et jure de le renvoyer en prison. Le virginien et le shérif Ryker ont retrouvé une partie du magot volé il y a deux ans, mais pas la totalité. Sanders explique à son subordonné Kip Lathrow (Don Stewart) que Westley va tôt ou tard rechercher l’argent restant.
Il se trompe car Westley est content de retrouver sa femme, Joan (Davey Davison), dont on apprend plus tard que Lathrow est amoureux. Il a même essayé, durant les deux ans de captivité du mari, de devenir l’amant de Joan.
Lathrow soudoie un joueur de poker Hoby Porter (Ron Soble), pour faire un braquage déguisé le plus possible en Westley (Lathrow a dérobé une veste appartenant à l’homme). De ce fait, Sanders jubile. Il se lance à nouveau sur les traces de Westley qui prend la fuite, alors que durant le hold-up, il travaillait à Shiloh, mais dans un endroit isolé, et n’a pas de témoins.
C’est ensuite Ryker qui porte l’épisode sur ses épaules, solutionnant toute l’affaire. Il découvre que Sanders est fou, ayant été martyrisé par son père, battu à coup de ceinture. Il fait de Westley une véritable obsession. Ryker sauvera in-extrêmis Westley en prouvant la culpabilité de Lathrow et de Porter.
Il y a dans cet épisode une dimension grand-guignolesque. Sanders est aussi acharné que le lieutenant Gerard dans Le Fugitif. Il fait de la capture de Curt Westley une cause personnelle, l’affaire de sa vie, allant jusqu’à mettre en doute la probité de Ryker. C’est parfois excessif, souvent même. Mais le suspense nous scotche sur notre fauteuil pendant 75 minutes.
Simon Oakland, pour nous faire croire à ce détective dément, fait une interprétation inoubliable.
Anecdotes
Le père de Ryker est mort quand il avait deux ans.
Scénario : Don Mullally. Réalisation : Charles S. Dubin.
Résumé
Après bien des difficultés, la justice reconnaît que Curt Westley est innocent et a passé deux ans dans un pénitencier militaire pour un vol qu’il n’a pas commis. Mais un détective des chemins de fer dément, Sanders, a juré de remettre en prison Westley.
La critique
Cette histoire, bien que je mette quatre étoiles, quitte le domaine du réalisme pour une intrigue invraisemblable remplie de suspense.
Curt Westley (James Best) purge une peine dans un pénitencier militaire. Or, il est innocent du vol dont on l’a accusé. Le juge Garth et Jennifer se rendent chez le gouverneur James (David McLean), mais il ne veut rien entendre.
Le virginien, qui avait accompagné le juge et sa nièce, reprend le train pour Medecine Bow et le convoi est attaqué par un certain James Francis O’Bannion (James Doohan), lequel est tué par le virginien. Avant de mourir, il avoue avoir commis un vol et laissé envoyer à sa place en prison un innocent : Curt Westley.
Westley est libéré, mais aussitôt, le cynique détective des chemins de fer Charles Sanders (Simon Oakland) arrive à Medecine Bow. Il ne croit pas à l’innocence de Westley et jure de le renvoyer en prison. Le virginien et le shérif Ryker ont retrouvé une partie du magot volé il y a deux ans, mais pas la totalité. Sanders explique à son subordonné Kip Lathrow (Don Stewart) que Westley va tôt ou tard rechercher l’argent restant.
Il se trompe car Westley est content de retrouver sa femme, Joan (Davey Davison), dont on apprend plus tard que Lathrow est amoureux. Il a même essayé, durant les deux ans de captivité du mari, de devenir l’amant de Joan.
Lathrow soudoie un joueur de poker Hoby Porter (Ron Soble), pour faire un braquage déguisé le plus possible en Westley (Lathrow a dérobé une veste appartenant à l’homme). De ce fait, Sanders jubile. Il se lance à nouveau sur les traces de Westley qui prend la fuite, alors que durant le hold-up, il travaillait à Shiloh, mais dans un endroit isolé, et n’a pas de témoins.
C’est ensuite Ryker qui porte l’épisode sur ses épaules, solutionnant toute l’affaire. Il découvre que Sanders est fou, ayant été martyrisé par son père, battu à coup de ceinture. Il fait de Westley une véritable obsession. Ryker sauvera in-extrêmis Westley en prouvant la culpabilité de Lathrow et de Porter.
Il y a dans cet épisode une dimension grand-guignolesque. Sanders est aussi acharné que le lieutenant Gerard dans Le Fugitif. Il fait de la capture de Curt Westley une cause personnelle, l’affaire de sa vie, allant jusqu’à mettre en doute la probité de Ryker. C’est parfois excessif, souvent même. Mais le suspense nous scotche sur notre fauteuil pendant 75 minutes.
Simon Oakland, pour nous faire croire à ce détective dément, fait une interprétation inoubliable.
Anecdotes
Le père de Ryker est mort quand il avait deux ans.
Invité- Invité
Re: Série "Le Virginien"
04-15- Blaze of glory (Inédit) ***
Scénario : John et Ward Hawkins. Réalisation : Alexander Singer.
Résumé
Bill King, ancien shérif, risque de voir son ranch où il vit avec sa fille Judy saisi car il ne peut plus payer les traites à la banque. Trampas est amoureux fou de la fille, mais ce n’est pas réciproque. Un convoi d’or est attaqué et l’un des auteurs, Sam Coates, vient voir Bill King.
La critique
La particularité de cet épisode est que l’on veut peu nos héros : Le virginien se contente d’une remarque à Trampas, amoureux transi, Ryker fait son enquête sur le vol de l’or mais ses apparitions sont bien moins longues que d’habitude, seul Trampas en raison de ses sentiments pour Judy King (Joan Freeman) est souvent là.
Leif Erickson incarne ici un shérif en retraite qui n’arrive plus à joindre les deux bouts. Un jour, il reçoit la visite de Sam Coates (Michael Sarrazin), qu’il n’envoya pas en prison gamin tandis qu’il avait battu un vieil homme. L’ex-shérif le croyait innocent, or Coates est une fripouille, et lui avoue qu’il était coupable et est l’auteur du vol avec deux comparses.
Connaissant les difficultés à la banque de King, Coates lui remet un petit sac d’or qui évite la saisie du ranch. Trampas est amoureux de Judy, mais il ne plaît pas à cette dernière qui rêve de St Louis, Chicago et de partir loin de Medecine Bow.
Le shérif décide que les chargements d’or seront cinq fois sur six composés de sable, de sorte à décourager les voleurs. Coates fait venir ses deux acolytes au ranch King, Smith (Rayford Barnes) et Kelly (Hal Bokar). Ils menacent King de s’en prendre à sa fille s’il ne les aide pas. En effet, King est ami avec le convoyeur d’or, Ben Wallace (Karl Swenson) et connaît les dates où les convois sont remplis de sacs d’or.
Petit à petit, Trampas, qui a reconnu le cheval de Coates comme celui de l’un des voleurs, et Ryker qui mène son enquête sur l’or porté à la banque par le shérif pour rembourser ses dettes, découvrent la vérité. Ils arriveront trop tard, mais sauvegarderont l’honneur du shérif retraité.
En effet, King prend la place de convoyeur de Wallace contre son gré après lui avoir avoué la vérité. Il réussit à tuer les trois malfrats mais est lui-même abattu. Avant de mourir, il se confie à Ryker et Trampas, auprès desquels on a envie de pester tant ils ont été longs à arriver. De toute façon, Coates avait décidé de tuer King qui en savait trop, et surtout, il ne voulait plus lui donner une partie de son butin.
Michael Sarrazin, débutant, et qui fit une belle carrière au cinéma, est convaincant en petite frappe. Leif Erickson et Joan Freeman ont pris un abonnement à la série : c’est la 3e et dernière apparition d’Erickson, et la 4e et dernière de Joan Freeman que l’on vient juste de voir dans l’épisode Timberland.
La fin est prévisible, mais c’est un très bon épisode, dans lequel on aurait aimé voir davantage Clu Gulager.
Anecdotes
Michael Sarrazin (1940-2011) est connu pour Fureur à la plage avec Jacqueline Bisset, On achève bien les chevaux, Le clan des irréductibles, Etat d’urgence. Il a vécu plusieurs années avec Jacqueline Bisset.
Scénario : John et Ward Hawkins. Réalisation : Alexander Singer.
Résumé
Bill King, ancien shérif, risque de voir son ranch où il vit avec sa fille Judy saisi car il ne peut plus payer les traites à la banque. Trampas est amoureux fou de la fille, mais ce n’est pas réciproque. Un convoi d’or est attaqué et l’un des auteurs, Sam Coates, vient voir Bill King.
La critique
La particularité de cet épisode est que l’on veut peu nos héros : Le virginien se contente d’une remarque à Trampas, amoureux transi, Ryker fait son enquête sur le vol de l’or mais ses apparitions sont bien moins longues que d’habitude, seul Trampas en raison de ses sentiments pour Judy King (Joan Freeman) est souvent là.
Leif Erickson incarne ici un shérif en retraite qui n’arrive plus à joindre les deux bouts. Un jour, il reçoit la visite de Sam Coates (Michael Sarrazin), qu’il n’envoya pas en prison gamin tandis qu’il avait battu un vieil homme. L’ex-shérif le croyait innocent, or Coates est une fripouille, et lui avoue qu’il était coupable et est l’auteur du vol avec deux comparses.
Connaissant les difficultés à la banque de King, Coates lui remet un petit sac d’or qui évite la saisie du ranch. Trampas est amoureux de Judy, mais il ne plaît pas à cette dernière qui rêve de St Louis, Chicago et de partir loin de Medecine Bow.
Le shérif décide que les chargements d’or seront cinq fois sur six composés de sable, de sorte à décourager les voleurs. Coates fait venir ses deux acolytes au ranch King, Smith (Rayford Barnes) et Kelly (Hal Bokar). Ils menacent King de s’en prendre à sa fille s’il ne les aide pas. En effet, King est ami avec le convoyeur d’or, Ben Wallace (Karl Swenson) et connaît les dates où les convois sont remplis de sacs d’or.
Petit à petit, Trampas, qui a reconnu le cheval de Coates comme celui de l’un des voleurs, et Ryker qui mène son enquête sur l’or porté à la banque par le shérif pour rembourser ses dettes, découvrent la vérité. Ils arriveront trop tard, mais sauvegarderont l’honneur du shérif retraité.
En effet, King prend la place de convoyeur de Wallace contre son gré après lui avoir avoué la vérité. Il réussit à tuer les trois malfrats mais est lui-même abattu. Avant de mourir, il se confie à Ryker et Trampas, auprès desquels on a envie de pester tant ils ont été longs à arriver. De toute façon, Coates avait décidé de tuer King qui en savait trop, et surtout, il ne voulait plus lui donner une partie de son butin.
Michael Sarrazin, débutant, et qui fit une belle carrière au cinéma, est convaincant en petite frappe. Leif Erickson et Joan Freeman ont pris un abonnement à la série : c’est la 3e et dernière apparition d’Erickson, et la 4e et dernière de Joan Freeman que l’on vient juste de voir dans l’épisode Timberland.
La fin est prévisible, mais c’est un très bon épisode, dans lequel on aurait aimé voir davantage Clu Gulager.
Anecdotes
Michael Sarrazin (1940-2011) est connu pour Fureur à la plage avec Jacqueline Bisset, On achève bien les chevaux, Le clan des irréductibles, Etat d’urgence. Il a vécu plusieurs années avec Jacqueline Bisset.
Invité- Invité
Re: Série "Le Virginien"
04-16- Nobody said hello (Inédit) **
Scénario : Herb Meadow. Réalisation : Alf Kjellin.
Résumé
Il y a 20 ans, le juge Garth a défendu devant une cour martiale un criminel de guerre, le capitaine Piper Pritikin. Ce dernier sort de prison. Le photographe Ansel Miller qui perdit un bras à cause de Pritikin est ivre de vengeance. Mais c’est l’ex-officier qui abat Miller. La population de Medecine Bow est déchaînée.
La critique
James Whitmore interprète un ex-criminel de guerre sudiste, odieux à souhait, qui ne regrette rien et veut s’installer à sa sortie de prison à Medecine Bow contre toute raison.
Le juge Garth est embêté car sa nièce Jennifer s’est entichée du fils Pritikin, Davis (Steve Carlson, pour ses premiers pas devant une caméra). Du moins le croit-il, car c’est en fait (on l’apprend à l’épilogue), Davis qui est amoureux et pas payé en retour.
Disons le d’emblée : cet épisode est un ratage total en raison de l’outrance et du cabotinage de James Whitmore, qui surchage un personnage déjà odieux, un capitaine sudiste sadique jadis condamné à mort et que le juge Garth comme avocat a sauvé.
Vingt ans plus tard, tel un serpent, il vient empoisonner la petite ville qui l’accueille et ne souhaite qu’une chose : son départ. Il se vante des tortures qu’il infligeait aux prisonniers des tuniques bleues, les faisant vacciner contre la variole en trafiquant les doses, ce qui provoqua notamment la mort de beaucoup d’entre eux et l’amputation d’Ansel Miller. Il se sert de son épouse malade pour apitoyer sur son sort et rester, alors qu’il est mis en demeure de quitter les lieux. Ce n’est pas tout, il torture une entraîneuse de saloon.
Le juge prédit que les gens comme Pritikin sont comme des serpents qui trouvent la mort en se mordant la queue, et c’est ce qui arrive. Attaquant des gens avec un canif, Pritikin se transperce le ventre.
J’ai rarement vu l’excellent James Whitmore si mal jouer. Il interprète un personnage déjà tellement odieux qu’en en rajoutant, on tombe dans la caricature.
Le fils Davis embauché à Shiloh par charité de la part de Garth a quelques problèmes, notamment lorsqu’on lui fait une blague, et qu’il se bagarre avec Trampas, mais l’on retiendra surtout une scène vertigineuse de suspense où un ouvrier le sauve perché en haut d’un échafaudage.
Virginia Grey en Laura Pritikin n’a pas grand-chose à jouer. Epouse docile, fille d'une riche famille de nordistes, les Beaumont, elle est effacée et étant malade, on la voit peu.
Il y avait matière à un bel épisode, et je mets tout juste deux étoiles au final, en raison de la tension ambiante et de quelques bonnes scènes, mais ce n’est pas un chef d’œuvre.
Anecdotes
Les évènements se déroulent 20 ans après la fin de la guerre de Sécession, soit en 1885.
Ryker n’a pas d’adjoint et demande à Trampas de prendre l’étoile, mais ce dernier refuse : « Ce type est une hyène, contraire à mes valeurs », répond-il.
Scénario : Herb Meadow. Réalisation : Alf Kjellin.
Résumé
Il y a 20 ans, le juge Garth a défendu devant une cour martiale un criminel de guerre, le capitaine Piper Pritikin. Ce dernier sort de prison. Le photographe Ansel Miller qui perdit un bras à cause de Pritikin est ivre de vengeance. Mais c’est l’ex-officier qui abat Miller. La population de Medecine Bow est déchaînée.
La critique
James Whitmore interprète un ex-criminel de guerre sudiste, odieux à souhait, qui ne regrette rien et veut s’installer à sa sortie de prison à Medecine Bow contre toute raison.
Le juge Garth est embêté car sa nièce Jennifer s’est entichée du fils Pritikin, Davis (Steve Carlson, pour ses premiers pas devant une caméra). Du moins le croit-il, car c’est en fait (on l’apprend à l’épilogue), Davis qui est amoureux et pas payé en retour.
Disons le d’emblée : cet épisode est un ratage total en raison de l’outrance et du cabotinage de James Whitmore, qui surchage un personnage déjà odieux, un capitaine sudiste sadique jadis condamné à mort et que le juge Garth comme avocat a sauvé.
Vingt ans plus tard, tel un serpent, il vient empoisonner la petite ville qui l’accueille et ne souhaite qu’une chose : son départ. Il se vante des tortures qu’il infligeait aux prisonniers des tuniques bleues, les faisant vacciner contre la variole en trafiquant les doses, ce qui provoqua notamment la mort de beaucoup d’entre eux et l’amputation d’Ansel Miller. Il se sert de son épouse malade pour apitoyer sur son sort et rester, alors qu’il est mis en demeure de quitter les lieux. Ce n’est pas tout, il torture une entraîneuse de saloon.
Le juge prédit que les gens comme Pritikin sont comme des serpents qui trouvent la mort en se mordant la queue, et c’est ce qui arrive. Attaquant des gens avec un canif, Pritikin se transperce le ventre.
J’ai rarement vu l’excellent James Whitmore si mal jouer. Il interprète un personnage déjà tellement odieux qu’en en rajoutant, on tombe dans la caricature.
Le fils Davis embauché à Shiloh par charité de la part de Garth a quelques problèmes, notamment lorsqu’on lui fait une blague, et qu’il se bagarre avec Trampas, mais l’on retiendra surtout une scène vertigineuse de suspense où un ouvrier le sauve perché en haut d’un échafaudage.
Virginia Grey en Laura Pritikin n’a pas grand-chose à jouer. Epouse docile, fille d'une riche famille de nordistes, les Beaumont, elle est effacée et étant malade, on la voit peu.
Il y avait matière à un bel épisode, et je mets tout juste deux étoiles au final, en raison de la tension ambiante et de quelques bonnes scènes, mais ce n’est pas un chef d’œuvre.
Anecdotes
Les évènements se déroulent 20 ans après la fin de la guerre de Sécession, soit en 1885.
Ryker n’a pas d’adjoint et demande à Trampas de prendre l’étoile, mais ce dernier refuse : « Ce type est une hyène, contraire à mes valeurs », répond-il.
Invité- Invité
Re: Série "Le Virginien"
04-17- Men with guns (Inédit) *
Scénario : Halsted Welles. Réalisation : Leon Benson.
Résumé
Trampas et Randy veulent acheter des chevaux arabes au colonel Bliss, à New Hope. Or, c’est un tyran qui veut expulser tous les habitants. Il a soudoyé le juge, le shérif et ses adjoints. Trampas tombe amoureux d’une fille du coin, Gina.
La critique
Le colonel Bliss (Telly Savalas) n’a jamais été colonel, c’est un barbier de Chicago, venu à New Hope pendant la guerre de sécession, qui a fait fortune grâce aux mines d’argent.
Quel dommage d’avoir gâché Telly Savalas dans un épisode aussi navrant ! Tout est ici caricatural, et le fait que ne soient présents que Trampas et (au début) Randy aggrave les choses.
Savalas est méconnaissable en chapeau de cowboy, moustaches et barbe. Mais le personnage de colonel qu’on lui a donné à jouer semble sortir d’une bande dessinée. Trampas, à lui seul (Randy étant reparti à Shiloh) veut permettre la révolte de toute une ville de pauvres gens victimes d’une justice dévoyée.
Brenda Scott en Gina s’en tire plutôt bien, même si à la voir, avec ses airs de Sainte Nitouche, on l’imagine mal avoir travaillé à Denver comme serveuse dans un pub.
Lorsque Bliss veut expluser le père de Gina, Eric Larsen (Robert F. Simon), Gina tue son fils Lem (Buck Taylor), mais au cours de la fusillade, et malgré la présence de Trampas, la jeune femme est tuée.
Dans cet épisode, Savalas/Bliss a deux crises de larmes : quand il rencontre Trampas et Randy chez lui, il écoute une musique qu’aimait sa femme, décédée depuis, et dont il est inconsolable. A l’épilogue, son fils mort, il pleure encore « Tout est à vous, je n’ai plus de raison de vivre ». Pourtant, ce n’est pas un tendre, et devant nos héros, il s’est vanté d’avoir laissé mourir 200 mineurs chinois dans un éboulement afin de payer ses créanciers banquiers à San Francisco, et de les avoir immédiatement remplacés par 200 autres.
Logiquement, au final, il pourrait, avec ses hommes et le shérif corrompu, massacrer tous les habitants de New Hope, et Trampas avec. Le personnage qu’on a écrit à Telly Savalas est totalement imprévisible.
Autre chose d’agaçant tout au long de l’épisode, les fortes convictions religieuses pacifiques d’Eric Larsen, déconnectées de la réalité. Il faut se laisser tuer et ne pas se défendre.
On en veut beaucoup au scénariste d’avoir gâché la seule participation de l’excellent Telly Savalas à la série. J’avoue qu’en neuf saisons, j’espérais le voir revenir dans un rôle plus inspiré.
Anecdotes
On voit Trampas pleurer à la mort de Gina.
Unique participation à la série de Telly Savalas (1922-1994).
Brenda Scott (1943-) a fait carrière de 1961 à 1983, terminant dans Simon et Simon. Peu de rôles marquants : Bonanza, Match contre la vie, Mannix, L’homme de fer. Elle a joué quatre fois dans Le Virginien, et au cinéma dans La brigade des cow-boys en 1968.
Scénario : Halsted Welles. Réalisation : Leon Benson.
Résumé
Trampas et Randy veulent acheter des chevaux arabes au colonel Bliss, à New Hope. Or, c’est un tyran qui veut expulser tous les habitants. Il a soudoyé le juge, le shérif et ses adjoints. Trampas tombe amoureux d’une fille du coin, Gina.
La critique
Le colonel Bliss (Telly Savalas) n’a jamais été colonel, c’est un barbier de Chicago, venu à New Hope pendant la guerre de sécession, qui a fait fortune grâce aux mines d’argent.
Quel dommage d’avoir gâché Telly Savalas dans un épisode aussi navrant ! Tout est ici caricatural, et le fait que ne soient présents que Trampas et (au début) Randy aggrave les choses.
Savalas est méconnaissable en chapeau de cowboy, moustaches et barbe. Mais le personnage de colonel qu’on lui a donné à jouer semble sortir d’une bande dessinée. Trampas, à lui seul (Randy étant reparti à Shiloh) veut permettre la révolte de toute une ville de pauvres gens victimes d’une justice dévoyée.
Brenda Scott en Gina s’en tire plutôt bien, même si à la voir, avec ses airs de Sainte Nitouche, on l’imagine mal avoir travaillé à Denver comme serveuse dans un pub.
Lorsque Bliss veut expluser le père de Gina, Eric Larsen (Robert F. Simon), Gina tue son fils Lem (Buck Taylor), mais au cours de la fusillade, et malgré la présence de Trampas, la jeune femme est tuée.
Dans cet épisode, Savalas/Bliss a deux crises de larmes : quand il rencontre Trampas et Randy chez lui, il écoute une musique qu’aimait sa femme, décédée depuis, et dont il est inconsolable. A l’épilogue, son fils mort, il pleure encore « Tout est à vous, je n’ai plus de raison de vivre ». Pourtant, ce n’est pas un tendre, et devant nos héros, il s’est vanté d’avoir laissé mourir 200 mineurs chinois dans un éboulement afin de payer ses créanciers banquiers à San Francisco, et de les avoir immédiatement remplacés par 200 autres.
Logiquement, au final, il pourrait, avec ses hommes et le shérif corrompu, massacrer tous les habitants de New Hope, et Trampas avec. Le personnage qu’on a écrit à Telly Savalas est totalement imprévisible.
Autre chose d’agaçant tout au long de l’épisode, les fortes convictions religieuses pacifiques d’Eric Larsen, déconnectées de la réalité. Il faut se laisser tuer et ne pas se défendre.
On en veut beaucoup au scénariste d’avoir gâché la seule participation de l’excellent Telly Savalas à la série. J’avoue qu’en neuf saisons, j’espérais le voir revenir dans un rôle plus inspiré.
Anecdotes
On voit Trampas pleurer à la mort de Gina.
Unique participation à la série de Telly Savalas (1922-1994).
Brenda Scott (1943-) a fait carrière de 1961 à 1983, terminant dans Simon et Simon. Peu de rôles marquants : Bonanza, Match contre la vie, Mannix, L’homme de fer. Elle a joué quatre fois dans Le Virginien, et au cinéma dans La brigade des cow-boys en 1968.
Invité- Invité
Re: Série "Le Virginien"
04-18- La longue marche (Long ride to Wind River) **
Scénario : Sy Salkowitz. Réalisation : Paul Henreid.
Résumé
Le virginien tombe sur ses amis Benji et Liz Davis. Cette dernière vient d’être agressée par un certain Hobey Kendall que Benji menace de tuer. Peu après, Ryker et le virginien trouvent Kendall mort. Accusé de meurtre prémédité, l’homme est condamné à mort. Or, Benji déclare qu’il existe un témoin qui peut l’innocenter, un trappeur, John MacIntosh.
La critique
Enfin un épisode doublé en français ! Avec un invité de prestige, John Cassavetes. Hélas, comme celui avec Telly Savalas, dès les premières images, et malgré la présence de Clu Gulager, on comprend que cela ne sera pas un grand cru.
Scénario complexe, c’est John MacIntosh (John Cassavetes) qui a tué Kendall, pour une histoire de peaux que la victime n’avait pas payé. MacIntosh déclare avoir tué en état de légitime défense.
Histoire tarabiscotée, invraisemblable, qui mérite deux étoiles pour la présence de Cassavetes et le suspense. Encore une fois de nombreuses références à la bible, assez agaçantes. On demande du spectacle et pas des prêches.
Autre point faible de l’opus : Gulager, meilleur acteur de la série avec Cobb, n’est présent qu’au début et à la fin, et Drury manque de conviction dans sa quête de vérité. Il est fait prisonnier par la bande du trappeur qui veut le tuer.
Fait prisonnier, le virginien s’évade avec son témoin en otage. Je dois dire que c’est assez long et ennuyeux, sans rebondissements. Le virginien rencontre un trappeur, Bojohn (Dub Taylor), personnage inutile. Il vole et blesse notre héros.
Le scénariste tire à la ligne pour atteindre les 75 minutes. Après la montagne, les deux personnages doivent traverser le désert. Tous les poncifs sont énumérés : les indiens après le désert et la montagne.
La séquence indienne est particulièrement longue. La jeune indienne qui tombe amoureuse du virginien et lui permet de fuir avec deux chevaux est une ficelle un peu grosse du script.
Bojohn pendant ce temps attaque le frère de MacIntosh. Il est tué. Noah (Michael Burns) est grièvement blessé et le virginien l’aide. A trois minutes de la fin, un coup de théâtre nous sort de notre torpeur.
La fin est malheureusement bâclée.
Anecdotes
John Cassavetes (1929-1989) est surtout réalisateur, connu pour Husbands, Une femme sous influence, Gloria, Meurtre d’un bookmaker chinois.
Scénario : Sy Salkowitz. Réalisation : Paul Henreid.
Résumé
Le virginien tombe sur ses amis Benji et Liz Davis. Cette dernière vient d’être agressée par un certain Hobey Kendall que Benji menace de tuer. Peu après, Ryker et le virginien trouvent Kendall mort. Accusé de meurtre prémédité, l’homme est condamné à mort. Or, Benji déclare qu’il existe un témoin qui peut l’innocenter, un trappeur, John MacIntosh.
La critique
Enfin un épisode doublé en français ! Avec un invité de prestige, John Cassavetes. Hélas, comme celui avec Telly Savalas, dès les premières images, et malgré la présence de Clu Gulager, on comprend que cela ne sera pas un grand cru.
Scénario complexe, c’est John MacIntosh (John Cassavetes) qui a tué Kendall, pour une histoire de peaux que la victime n’avait pas payé. MacIntosh déclare avoir tué en état de légitime défense.
Histoire tarabiscotée, invraisemblable, qui mérite deux étoiles pour la présence de Cassavetes et le suspense. Encore une fois de nombreuses références à la bible, assez agaçantes. On demande du spectacle et pas des prêches.
Autre point faible de l’opus : Gulager, meilleur acteur de la série avec Cobb, n’est présent qu’au début et à la fin, et Drury manque de conviction dans sa quête de vérité. Il est fait prisonnier par la bande du trappeur qui veut le tuer.
Fait prisonnier, le virginien s’évade avec son témoin en otage. Je dois dire que c’est assez long et ennuyeux, sans rebondissements. Le virginien rencontre un trappeur, Bojohn (Dub Taylor), personnage inutile. Il vole et blesse notre héros.
Le scénariste tire à la ligne pour atteindre les 75 minutes. Après la montagne, les deux personnages doivent traverser le désert. Tous les poncifs sont énumérés : les indiens après le désert et la montagne.
La séquence indienne est particulièrement longue. La jeune indienne qui tombe amoureuse du virginien et lui permet de fuir avec deux chevaux est une ficelle un peu grosse du script.
Bojohn pendant ce temps attaque le frère de MacIntosh. Il est tué. Noah (Michael Burns) est grièvement blessé et le virginien l’aide. A trois minutes de la fin, un coup de théâtre nous sort de notre torpeur.
La fin est malheureusement bâclée.
Anecdotes
John Cassavetes (1929-1989) est surtout réalisateur, connu pour Husbands, Une femme sous influence, Gloria, Meurtre d’un bookmaker chinois.
Invité- Invité
Re: Série "Le Virginien"
04-19- Chaff in the wind (Inédit) *
Scénario : Joy Dexter. Réalisation : Herman Hoffman.
Résumé
En l’absence du juge Garth, Jennifer engage à Shiloh et contre l'avis du virginien un père et ses enfants, les Ellis. Or, ils préparent un mauvais coup.
La critique
Cette histoire de pique-assiettes hébergés à Shiloh est peu passionnante. Plusieurs scènes d’extérieurs (soit disant des endroits du ranch) sont visiblement faites en studio avec des décors dessinés en fond.
Cet épisode est très bavard. James Drury est peu doué dans ce type de scènes. Par exemple, un long moment avec Becky Ellis (Linda Lawson), fille peu sympathique et fainéante.
Le père, Micah (Ed Begley) prépare un coup, mais ne veut rien dire à ses enfants, dont son fils tricheur aux cartes, Clipper (Tony Bill).
Diane Roter confirme qu’elle est une exécrable comédienne en Jennifer. La série, privée de Lee J. Cobb, Clu Gulager, et à rigueur de Doug McClure (absent ici) ne vaut pas grand-chose. L’intrigue est menée par Randy Boone et Diane Roter, et nous nous ennuyons à mourir.
Micah révèle son plan à son frère Clemmet (Lonny Chapman), qui arrive de prison de Laramie : voler quelques têtes de bétail.
La réalisation de la scène de pique-nique à Shiloh est une catastrophe visuellement, un décor de carton pâte, et en plus nous devons subir les chansons de Randy !
Jennifer est attirée par le petit voyou Clipper. Encore une longue scène de discours inutiles. Clipper distingue ici, avec d’autres mots, la bourgeoisie des Garth et leur situation de vagabonds.
Après un échange assez vif avec Becky, le virginien met en garde Jennifer contre la famille Ellis.
Becky et Clipper décident de quitter Shiloh, sans en parler à leur père. Il ne se passe rien dans cet épisode, sans doute l’un des plus ennuyeux depuis la saison 1,
Pour meubler, nous avons droit à un second récital de Randy, on se console en pensant que le chanteur quitte la série à l’issue de la saison.
La longue discussion sur sa vie et son parcours de Micah avec le virginien est de trop.
Le virginien découvre Randy inanimé et blessé par balle, et que du bétail a été volé.
Le virginien retrouve Becky en ville. Elle le persuade que ni elle ni son frère ne sont dans le coup. Clipper retrouve son oncle et le menace afin de l’obliger à rendre le bétail volé. Alors qu’ils vont s’entretuer, Ryker et le virginien arrivent et le shérif arrête l’oncle. Le téléspectateur, lui, s’est endormi depuis longtemps.
La fin est mielleuse et geignarde, frère et sœur se séparent partant chacun face à son destin.
Anecdotes
Linda Lawson (1935-) qui incarne Becky ne tourne plus depuis 2005. On l’a vue dans Marée nocturne, La fureur des apaches et Le clan des irréductibles.
Scénario : Joy Dexter. Réalisation : Herman Hoffman.
Résumé
En l’absence du juge Garth, Jennifer engage à Shiloh et contre l'avis du virginien un père et ses enfants, les Ellis. Or, ils préparent un mauvais coup.
La critique
Cette histoire de pique-assiettes hébergés à Shiloh est peu passionnante. Plusieurs scènes d’extérieurs (soit disant des endroits du ranch) sont visiblement faites en studio avec des décors dessinés en fond.
Cet épisode est très bavard. James Drury est peu doué dans ce type de scènes. Par exemple, un long moment avec Becky Ellis (Linda Lawson), fille peu sympathique et fainéante.
Le père, Micah (Ed Begley) prépare un coup, mais ne veut rien dire à ses enfants, dont son fils tricheur aux cartes, Clipper (Tony Bill).
Diane Roter confirme qu’elle est une exécrable comédienne en Jennifer. La série, privée de Lee J. Cobb, Clu Gulager, et à rigueur de Doug McClure (absent ici) ne vaut pas grand-chose. L’intrigue est menée par Randy Boone et Diane Roter, et nous nous ennuyons à mourir.
Micah révèle son plan à son frère Clemmet (Lonny Chapman), qui arrive de prison de Laramie : voler quelques têtes de bétail.
La réalisation de la scène de pique-nique à Shiloh est une catastrophe visuellement, un décor de carton pâte, et en plus nous devons subir les chansons de Randy !
Jennifer est attirée par le petit voyou Clipper. Encore une longue scène de discours inutiles. Clipper distingue ici, avec d’autres mots, la bourgeoisie des Garth et leur situation de vagabonds.
Après un échange assez vif avec Becky, le virginien met en garde Jennifer contre la famille Ellis.
Becky et Clipper décident de quitter Shiloh, sans en parler à leur père. Il ne se passe rien dans cet épisode, sans doute l’un des plus ennuyeux depuis la saison 1,
Pour meubler, nous avons droit à un second récital de Randy, on se console en pensant que le chanteur quitte la série à l’issue de la saison.
La longue discussion sur sa vie et son parcours de Micah avec le virginien est de trop.
Le virginien découvre Randy inanimé et blessé par balle, et que du bétail a été volé.
Le virginien retrouve Becky en ville. Elle le persuade que ni elle ni son frère ne sont dans le coup. Clipper retrouve son oncle et le menace afin de l’obliger à rendre le bétail volé. Alors qu’ils vont s’entretuer, Ryker et le virginien arrivent et le shérif arrête l’oncle. Le téléspectateur, lui, s’est endormi depuis longtemps.
La fin est mielleuse et geignarde, frère et sœur se séparent partant chacun face à son destin.
Anecdotes
Linda Lawson (1935-) qui incarne Becky ne tourne plus depuis 2005. On l’a vue dans Marée nocturne, La fureur des apaches et Le clan des irréductibles.
Invité- Invité
Re: Série "Le Virginien"
04-20- The inchworm’s go not wings at all (Inédit) **
Histoire d’Allan Sloane. Adaptation : Herman Miller. Réalisation : Paul Stanley.
Résumé
Marcy Trait est une fille attardée, sœur d’un ouvrier de Shiloh, Niles. Il voudrait, ainsi que ses parents, la placer dans une institution spécialisée. Mais Marcy a été témoin d’un meurtre, commis par un braqueur de banque en fuite, Henry Brodie, qui lui aussi s’est fait embaucher à Shiloh.
La critique
Cet épisode met le spectateur mal à l’aise, car il est difficile de faire en 75 minutes le tour du sujet, les enfants attardés. Il faut dire que le comédien qui incarne, Niles, le frère (Lou Antonio) en fait des tonnes, permettant pour une fois à Diane Roter de faire une performance d’actrice.
Son personnage de Jennifer est persuadé que Marcy (Angela Clarke) peut être aidée. Marcy a assisté au meurtre d’un homme par son complice braqueur en fuite, Henry Brodie (Jack Dodson).
Le retard mental de la jeune fille de 17 ans est le sujet qui domine le scénario, par rapport à l’action policière, soit la capture de Brodie. Nous devons subir une suite de quiproquos embarrassants. Par exemple, Jennifer pense que le fait d’inviter Marcy au bal de Shiloh est une bonne idée, tout se passe bien jusqu’au moment où la jeune fille est confrontée dans l’assistance à Brodie et s’affole. Niles emmène sa sœur persuadé plus que jamais que la place de celle-ci est dans un asile.
Le spectateur est gêné par cette succession de scènes difficiles. Angela Clarke est parfaite en Marcy. Le virginien, Randy et Ryker sont relégués aux scènes d’action, laissant une place importante à Jennifer.
Le sentiment que l’on a à la fin de l’épisode est mitigé. C’est bourré de bons sentiments, mais le scénariste a tellement poussé le spectateur dans ses retranchements que l’on semble conclure de façon trop optimiste.
D’ailleurs, comme souvent dans la série, la fin n’est pas la hauteur du reste, et donne le sentiment d’être bâclée. Cette histoire n’a guère de rapport avec un western si l’on excepte le décor, et aurait pu prendre place dans n’importe qu’elle autre genre (policier, sentimental…)
On retiendra la performance de Diane Porter, guère en forme jusque-là à part l’épisode où elle faisait son apparition. L’absence du juge Garth est flagrante, le virginien le remplaçant sans grande conviction en maître des lieux.
La mort de Brodie au moment où il allait abattre Marcy est un moment où clichés et poncifs abondent. Le suspense est certes présent, mais l’on a vu mille fois ailleurs ce genre de situations.
Un épisode moyen.
Anecdotes
Lou Antonio (1934-) est connu pour deux films au grand écran : Luke la main froide et Le couteau sur la nuque.
Histoire d’Allan Sloane. Adaptation : Herman Miller. Réalisation : Paul Stanley.
Résumé
Marcy Trait est une fille attardée, sœur d’un ouvrier de Shiloh, Niles. Il voudrait, ainsi que ses parents, la placer dans une institution spécialisée. Mais Marcy a été témoin d’un meurtre, commis par un braqueur de banque en fuite, Henry Brodie, qui lui aussi s’est fait embaucher à Shiloh.
La critique
Cet épisode met le spectateur mal à l’aise, car il est difficile de faire en 75 minutes le tour du sujet, les enfants attardés. Il faut dire que le comédien qui incarne, Niles, le frère (Lou Antonio) en fait des tonnes, permettant pour une fois à Diane Roter de faire une performance d’actrice.
Son personnage de Jennifer est persuadé que Marcy (Angela Clarke) peut être aidée. Marcy a assisté au meurtre d’un homme par son complice braqueur en fuite, Henry Brodie (Jack Dodson).
Le retard mental de la jeune fille de 17 ans est le sujet qui domine le scénario, par rapport à l’action policière, soit la capture de Brodie. Nous devons subir une suite de quiproquos embarrassants. Par exemple, Jennifer pense que le fait d’inviter Marcy au bal de Shiloh est une bonne idée, tout se passe bien jusqu’au moment où la jeune fille est confrontée dans l’assistance à Brodie et s’affole. Niles emmène sa sœur persuadé plus que jamais que la place de celle-ci est dans un asile.
Le spectateur est gêné par cette succession de scènes difficiles. Angela Clarke est parfaite en Marcy. Le virginien, Randy et Ryker sont relégués aux scènes d’action, laissant une place importante à Jennifer.
Le sentiment que l’on a à la fin de l’épisode est mitigé. C’est bourré de bons sentiments, mais le scénariste a tellement poussé le spectateur dans ses retranchements que l’on semble conclure de façon trop optimiste.
D’ailleurs, comme souvent dans la série, la fin n’est pas la hauteur du reste, et donne le sentiment d’être bâclée. Cette histoire n’a guère de rapport avec un western si l’on excepte le décor, et aurait pu prendre place dans n’importe qu’elle autre genre (policier, sentimental…)
On retiendra la performance de Diane Porter, guère en forme jusque-là à part l’épisode où elle faisait son apparition. L’absence du juge Garth est flagrante, le virginien le remplaçant sans grande conviction en maître des lieux.
La mort de Brodie au moment où il allait abattre Marcy est un moment où clichés et poncifs abondent. Le suspense est certes présent, mais l’on a vu mille fois ailleurs ce genre de situations.
Un épisode moyen.
Anecdotes
Lou Antonio (1934-) est connu pour deux films au grand écran : Luke la main froide et Le couteau sur la nuque.
Invité- Invité
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