Série ''Castle''
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Camarade Totoff
Shok Nar
Dearesttara
Cetp65
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CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: Les SÉRIES TÉLÉ, FILMS, ACTEURS, ACTRICES & autres Artistes :: Les Séries Télé
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Re: Série ''Castle''
M6 ne pourra pas traduire la série par "Le Bleu: premiers pas dans la police". Le titre a déjà servi ! Vu la paresse actuelle des diffuseurs, il y a fort à parier qu'on ne sera pas la peine de traduite le titre.
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série ''Castle''
ABC annule Take Two à l'issue d'une seule saison. Mais la série cherche un repreneur. A suivre ?
http://www.programme-television.org/news-tv/La-serie-Take-Two-enquetes-en-duo-annulee-par-ABC-mais-4617395
http://www.programme-television.org/news-tv/La-serie-Take-Two-enquetes-en-duo-annulee-par-ABC-mais-4617395
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série ''Castle''
C'est vrai que les reprises sont devenues plus fréquentes que par le passé, notamment via les plateformes comme Netflix. Mais la reste un combat !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série ''Castle''
Une annulation pas surprenante. La série était sympathique mais manquait cruellement de fond. La reprendre? Pourquoi pas mais il faudrait bétonner les scenarii et supprimer au moins un des deux personnages secondaires dont l'utilité ne m'a jamais paru évidente.
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série ''Castle''
J'ai vu les 4 premiers épisodes de The Rookie et c'est pas mal du tout. On suit le quotidien de 3 jeunes recrues de la police, enfin 2 jeunes et Nathan Fillion en reconversion professionnelle. Fillion fait du Fillion même si un peu plus sérieux et compatissant que le cynique Richard Castle. On prend plaisir à suivre leur formation. A croire que le show est produit par le service de comm de la police car on a beaucoup d'empathie pour eux et comprned que leur job n'est pas facile.
Re: Série ''Castle''
Voilà qui est intéressant ! J'ai hâte de voir ça !
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série ''Castle''
Ce genre de classement est toujours très subjectif mais je ne suis pas en désaccord avec celui-ci. Peut-être aurais-je mis le n°10 en n°1 puisque c'est la scène qui décide de tout finalement.
Un top 10 des meilleurs épisodes pourrait se faire un jour à venir.
Critiques de la saison 5 à venir en avril.
Un top 10 des meilleurs épisodes pourrait se faire un jour à venir.
Critiques de la saison 5 à venir en avril.
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série ''Castle''
Saison 5
1/24 : Après la tempête (After the Storm) ****
Scénario : David Amann
Réalisation : Rob Bowman
Résumé
Alors qu’ils viennent de passer leur première nuit ensembles, Castle et Beckett replongent dans l’enquête qui a failli tuer cette dernière.
Critique
Jolie entrée réussie par cet épisode qui combine astucieusement et harmonieusement tous les ingrédients qui font le succès de la série en les incorporant au méga fil rouge qu’est devenu l’enquête sur la mort de la mère de Beckett.
L’épisode est divisé en trois parties identifiables chromatiquement. Dans la première, aux couleurs mordorées, plutôt chaudes, c’est le moment à la fois drôle et intime où se réveillent les amants qui veulent se la jouer discrets. Le coup de la maîtresse dans la penderie, c’est le cliché inversé de la comédie de boulevard ! Dans la seconde, qui démarre quand Ryan débarque chez Beckett, on passe à l’argentique avec tout le segment d’enquête et la menace Maddox (excellente composition de Tahmoh Penikett qui fait froid dans le dos). Enfin, la troisième est à dominante verdâtre quand Beckett se confronte au « dragon », rien de moins qu’un sénateur ! On admire la réussite de l’écriture de ce fil rouge qui a su monter en intensité sans rien perdre de sa crédibilité.
Rob Bowman joue sur du velours avec ce scénario en or. C’est animé, toujours dynamique ; la séquence de déduction à laquelle joue Castle et Beckett est splendide et l’émotion y remplace l’humour habituel (présent cependant à bien d’autres moments et toujours à propos) mais, du coup, il lui donne une certaine poésie. Quand le duo débarque chez Smith, c’est beaucoup plus nerveux et le montage est sec. Enfin, mais on pourrait énumérer d’autres scènes, quand le trio de garçons craint l’intention de Beckett, c’est extrêmement tendu et le spectateur ne sait pas non plus ce qu’elle va faire. Tout tient sur un fil tendu de l’épaisseur d’une lame de rasoir. Un peu plus ou un peu moins, et c’était raté mais l’équilibre auquel parvient l’alliance d’un scénario brillant, d’une réalisation géniale et le jeu magnifique des acteurs font de cet épisode un triomphe.
Anecdotes :
Retour de Tahmoh Penikett(Cole Maddox) et Geoff Pierson (M. Smith)
Stana Katic (Kate Beckett) et Jack Coleman (sénateur Bracken) ont tous deux participé à la série télévisée Heroes.
Jack Coleman/Bracken : acteur américain, c’est un descendant direct de Benjamin Franklin. Il tourne essentiellement pour la télévision : Dynastie (1982-1988), Diagnostic : Meurtre (1995), Nip/Tuck (2004), Heroes (2006-2010), The Office (2010-2013), Heroes Reborn (2013-2015)
Absence de Tamala Jones
1/24 : Après la tempête (After the Storm) ****
Scénario : David Amann
Réalisation : Rob Bowman
Résumé
Alors qu’ils viennent de passer leur première nuit ensembles, Castle et Beckett replongent dans l’enquête qui a failli tuer cette dernière.
Critique
Jolie entrée réussie par cet épisode qui combine astucieusement et harmonieusement tous les ingrédients qui font le succès de la série en les incorporant au méga fil rouge qu’est devenu l’enquête sur la mort de la mère de Beckett.
L’épisode est divisé en trois parties identifiables chromatiquement. Dans la première, aux couleurs mordorées, plutôt chaudes, c’est le moment à la fois drôle et intime où se réveillent les amants qui veulent se la jouer discrets. Le coup de la maîtresse dans la penderie, c’est le cliché inversé de la comédie de boulevard ! Dans la seconde, qui démarre quand Ryan débarque chez Beckett, on passe à l’argentique avec tout le segment d’enquête et la menace Maddox (excellente composition de Tahmoh Penikett qui fait froid dans le dos). Enfin, la troisième est à dominante verdâtre quand Beckett se confronte au « dragon », rien de moins qu’un sénateur ! On admire la réussite de l’écriture de ce fil rouge qui a su monter en intensité sans rien perdre de sa crédibilité.
Rob Bowman joue sur du velours avec ce scénario en or. C’est animé, toujours dynamique ; la séquence de déduction à laquelle joue Castle et Beckett est splendide et l’émotion y remplace l’humour habituel (présent cependant à bien d’autres moments et toujours à propos) mais, du coup, il lui donne une certaine poésie. Quand le duo débarque chez Smith, c’est beaucoup plus nerveux et le montage est sec. Enfin, mais on pourrait énumérer d’autres scènes, quand le trio de garçons craint l’intention de Beckett, c’est extrêmement tendu et le spectateur ne sait pas non plus ce qu’elle va faire. Tout tient sur un fil tendu de l’épaisseur d’une lame de rasoir. Un peu plus ou un peu moins, et c’était raté mais l’équilibre auquel parvient l’alliance d’un scénario brillant, d’une réalisation géniale et le jeu magnifique des acteurs font de cet épisode un triomphe.
Anecdotes :
Retour de Tahmoh Penikett(Cole Maddox) et Geoff Pierson (M. Smith)
Stana Katic (Kate Beckett) et Jack Coleman (sénateur Bracken) ont tous deux participé à la série télévisée Heroes.
Jack Coleman/Bracken : acteur américain, c’est un descendant direct de Benjamin Franklin. Il tourne essentiellement pour la télévision : Dynastie (1982-1988), Diagnostic : Meurtre (1995), Nip/Tuck (2004), Heroes (2006-2010), The Office (2010-2013), Heroes Reborn (2013-2015)
Absence de Tamala Jones
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série ''Castle''
2/24 : Nuageux avec risques de meurtre (Cloudy with a Chance of Murder) ***
Scénario : Elizabeth Beall
Réalisation : Kate Woods
Résumé
Castle et Beckett enquêtent sur la mort d’une présentatrice météo mais ils se demandent surtout comment gérer leur histoire secrète.
Critique
Retour à un épisode « classique » avec sa petite enquête suffisamment intéressante pour qu’on la suive mais surtout qui pose le « fil rouge » de ce début de saison : puisque Castle et Beckett veulent garder leur liaison secrète, comment faire ?
La réussite de l’épisode tient à ce que le segment « Caskett » s’insère bien dans la trame policière. Si les deux amants veulent faire « comme avant » plein de petites choses ne collent pas et sont sources de gags. On appréciera particulièrement comment le romancier parvient à s’extirper d’un rendez-vous galant en train de déraper ! En outre, un des personnages décrit avec une certaine crédibilité comment « fonctionne » une histoire d’amour secrète ; ce qui plonge nos héros dans l’expectative et un peu dans l’angoisse.
L’enquête a ceci d’intéressant qu’elle part du hiatus entre l’image rendu par une « Miss Météo » et ce qu’elle faisait réellement. Là encore, on peut y trouver un lien avec Castle et Beckett mais on notera surtout que le scénario était un peu en avance avec l’air du temps puisqu’il dénonce la pollution de l’air.
Anecdotes :
« Nuageux ... avec une chance de meurtre » est le nom de l’épisode 12 de la saison 1 de la série télévisée policière comique Psych ; l’épisode a été diffusé le 2 février 2007 et la victime était le présentateur de la météo qui avait été assassiné.
Dans la huitième saison de Modern Family (2009), Nathan Fillion a un rôle récurrent en tant que météorologue.
Josh Randall/Miles Haxton : acteur américain, surtout à la télévision : Ed (2000-2004), Scrubs (2005-2006), Mentalist (2011), Timeless (2018)
Jodi Lyn O’Keefe/ Kristina Cottera: actrice américaine, sa carrière concerne essentiellement la télévision : Nash Bridges (1996-2001), Tru Calling (2004), Prison Break (2007-2009), Vampire Diaries (2014-2015)
Shannon Lucio/Rebecca Gulfstream : actrice américaine, vue dans les séries Urgences (2003), Tru Blood (2010-2014), Once upon a time (2013), Dynasty (2018)
Absence de Penny Johnson Jerald, Susan Sullivan et Molly C. Quinn
Scénario : Elizabeth Beall
Réalisation : Kate Woods
Résumé
Castle et Beckett enquêtent sur la mort d’une présentatrice météo mais ils se demandent surtout comment gérer leur histoire secrète.
Critique
Retour à un épisode « classique » avec sa petite enquête suffisamment intéressante pour qu’on la suive mais surtout qui pose le « fil rouge » de ce début de saison : puisque Castle et Beckett veulent garder leur liaison secrète, comment faire ?
La réussite de l’épisode tient à ce que le segment « Caskett » s’insère bien dans la trame policière. Si les deux amants veulent faire « comme avant » plein de petites choses ne collent pas et sont sources de gags. On appréciera particulièrement comment le romancier parvient à s’extirper d’un rendez-vous galant en train de déraper ! En outre, un des personnages décrit avec une certaine crédibilité comment « fonctionne » une histoire d’amour secrète ; ce qui plonge nos héros dans l’expectative et un peu dans l’angoisse.
L’enquête a ceci d’intéressant qu’elle part du hiatus entre l’image rendu par une « Miss Météo » et ce qu’elle faisait réellement. Là encore, on peut y trouver un lien avec Castle et Beckett mais on notera surtout que le scénario était un peu en avance avec l’air du temps puisqu’il dénonce la pollution de l’air.
Anecdotes :
« Nuageux ... avec une chance de meurtre » est le nom de l’épisode 12 de la saison 1 de la série télévisée policière comique Psych ; l’épisode a été diffusé le 2 février 2007 et la victime était le présentateur de la météo qui avait été assassiné.
Dans la huitième saison de Modern Family (2009), Nathan Fillion a un rôle récurrent en tant que météorologue.
Josh Randall/Miles Haxton : acteur américain, surtout à la télévision : Ed (2000-2004), Scrubs (2005-2006), Mentalist (2011), Timeless (2018)
Jodi Lyn O’Keefe/ Kristina Cottera: actrice américaine, sa carrière concerne essentiellement la télévision : Nash Bridges (1996-2001), Tru Calling (2004), Prison Break (2007-2009), Vampire Diaries (2014-2015)
Shannon Lucio/Rebecca Gulfstream : actrice américaine, vue dans les séries Urgences (2003), Tru Blood (2010-2014), Once upon a time (2013), Dynasty (2018)
Absence de Penny Johnson Jerald, Susan Sullivan et Molly C. Quinn
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série ''Castle''
3/24 : Œil pour œil (Secret's Safe With Me) **
Scénario : Terence Paul Winter
Réalisation : John Terlesky
Résumé
Le meurtre d’une jeune fille amène Castle et Beckett à s’intéresser au contenu d’un box de stockage.
Critique
Un épisode certes amusant mais qui manque de fantaisie et dont le scénario est par trop linéaire. Passé la scène très drôle de la vente aux enchères pour le contenu d’un box de stockage (une activité très populaire aux Etats-Unis qui donne lieu à une émission de télé), il ne se passe pas grand-chose. Par contre, le final rattrape pour partie la déception.
L’idée sous-jacente de l’épisode, c’est que chaque objet a une histoire pour quelqu’un. Que ce soit Alexis qui empile des cartons pour son entrée à l’Université. Que ce soit Beckett et le mystère du bonhomme en bois que s’échine à résoudre son romancier de petit ami. Que ce soit même le capitaine Gates dont Penny Johnson Jerald s’amuse à jouer une toute nouvelle, inattendue et même « flippante » facette. C’est grâce à cela que Castle va trouver l’élément manquant pour résoudre l’énigme.
On est plus intéressé par la relation père-fille à la veille d’une séparation redoutée et qui génère des moments chauds/froids. Nathan Fillion et Molly C. Quinn ont toujours la même complicité qui donne beaucoup de tendresse à ses scènes d’amour familiale toujours reprises jamais lassantes.
Anecdotes :
Caroline Lagerfelt/ Anjelica Henley : actrice franco-américaine, vue au cinéma dans Minority Report (2002), Poséidon (2006) mais surtout à la télévision : Hooker (1985), Beverly Hills (1995-1996), Nash Bridges (1996-2001), Buffy contre les vampires (2003), Gossip Girls (2007-2012), Gotham (2015)
Scénario : Terence Paul Winter
Réalisation : John Terlesky
Résumé
Le meurtre d’une jeune fille amène Castle et Beckett à s’intéresser au contenu d’un box de stockage.
Critique
Un épisode certes amusant mais qui manque de fantaisie et dont le scénario est par trop linéaire. Passé la scène très drôle de la vente aux enchères pour le contenu d’un box de stockage (une activité très populaire aux Etats-Unis qui donne lieu à une émission de télé), il ne se passe pas grand-chose. Par contre, le final rattrape pour partie la déception.
L’idée sous-jacente de l’épisode, c’est que chaque objet a une histoire pour quelqu’un. Que ce soit Alexis qui empile des cartons pour son entrée à l’Université. Que ce soit Beckett et le mystère du bonhomme en bois que s’échine à résoudre son romancier de petit ami. Que ce soit même le capitaine Gates dont Penny Johnson Jerald s’amuse à jouer une toute nouvelle, inattendue et même « flippante » facette. C’est grâce à cela que Castle va trouver l’élément manquant pour résoudre l’énigme.
On est plus intéressé par la relation père-fille à la veille d’une séparation redoutée et qui génère des moments chauds/froids. Nathan Fillion et Molly C. Quinn ont toujours la même complicité qui donne beaucoup de tendresse à ses scènes d’amour familiale toujours reprises jamais lassantes.
Anecdotes :
Caroline Lagerfelt/ Anjelica Henley : actrice franco-américaine, vue au cinéma dans Minority Report (2002), Poséidon (2006) mais surtout à la télévision : Hooker (1985), Beverly Hills (1995-1996), Nash Bridges (1996-2001), Buffy contre les vampires (2003), Gossip Girls (2007-2012), Gotham (2015)
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série ''Castle''
L'émission télé US Storage Hunters connaît plusieurs déclinaisons chez nous : Storage Wars France, Enchères Made in France, Box aux enchères... J'ai un peu regardé ce n'est pas si mal et cela s'accompagne parfois de tranches de vies surprenantes, autour des vendeurs et des acheteurs.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série ''Castle''
Estuaire44 a écrit:L'émission télé US Storage Hunters connaît plusieurs déclinaisons chez nous : Storage Wars France, Enchères Made in France, Box aux enchères... J'ai un peu regardé ce n'est pas si mal et cela s'accompagne parfois de tranches de vies surprenantes, autour des vendeurs et des acheteurs.
Merci pour la précision ! Je l'incorpore à mon commentaire.
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série ''Castle''
4/24 : Meurtre dans les Hamptons (Murder, He Wrote) ****
Scénario : David Grae
Réalisation : Rob Bowman
Résumé
En week-end amoureux dans les Hamptons, Castle et Beckett sont amenés à participer à une enquête criminelle. Pendant ce temps, Ryan et Esposito cherchent le mystérieux petit ami de Beckett.
Critique
Excellent épisode plein de rebondissements et d’humour où le couple Castle/Beckett doit faire le lit du romantisme au profil du mystère !
Le week-end dans les Hamptons avait été proposé à Beckett par Richard Castle dans le final de la saison 2. Cette fois, pas de faux-départ (la scène de la pendule fait bien rire !) et Stana Katic se met en valeur en rappelant l’incise de cette proposition. L’actrice sera également parfaite lorsqu’elle montre une Beckett déstabilisée par le luxe de la résidence de Castle et par la connaissance qu’elle n’est pas la première à recevoir cet honneur. En face, la réponse est très classe. Le point de départ est un classique du genre policier : le(s) héros est (sont) en congé mais le crime est sans pitié et s’invite dans la partie. Mais le classique du polar, c’est l’ADN de la série ! C’est pour ça aussi qu’on la regarde ! En général, la police locale est nulle ou corrompue mais, ici, le scénariste s’est abstenu d’aller jusqu’à ce cliché et on l’en remercie. Le chef Brady (sic) est un policier qui a l’intelligence de comprendre qu’il est dépassé, de l’admettre et de demander de l’aide. Qu’un yacht porte en plus un emblème de requin et le clin d’œil est assumé jusqu’au bout !
L’autre segment, relié au premier par la participation de Ryan et Esposito à l’enquête locale, concerne la traque du petit ami de Beckett. On saluera la performance de Nathan Fillion qui montre un Castle jouant à fond le jeu ! La manière dont les deux policiers se « persuadent » qu’ils doivent mener l’enquête est drolatique et superbement bien rendu par Seamus Dever et Jon Huertas qui en font juste trop pour que ce soit amusant. Seulement l’un des deux comprendra la vérité mais se taira. Non s’en être un peu moqué de nos héros catastrophés !
Anecdotes :
Dans cet épisode, plusieurs références à la série télévisée Arabesque (Murder, She Wrote) sont faites : le titre original, par Richard Castle en la mentionnant et en faisant un parallèle avec Jessica Fletcher, le personnage de la série.
Beckett mange beaucoup pendant cet épisode. Stana Katic a mentionné que ce n’était pas parce que c’était dans le script, mais simplement parce qu’elle avait faim.
Castle et Beckett s’accordèrent pour dire que « Caskett» était un joli surnom, notamment en raison de la corrélation entre les cercueils (« casket » en anglais) et le meurtre. Les fans de Castle utilisent ce surnom pour Castle et Beckett depuis la première saison.
Malgré l’utilisation de séquences d’images aériennes des Hamptons lors du montage, la maison de plage utilisée dans cet épisode se trouvait en fait sur la plage de Zuma, à Malibu, en Californie, de l’autre côté du pays.
Lorsque Ryan demande à Aaron Lerner de décrire la petite amie de Castle, Lerner dit qu’elle a les yeux bruns, mais les yeux de Stana Katic sont verts.
David Burke/le chef John Brady : acteur américain, notamment vu à la télévision :New York Police judiciaire (1991), La vie à cinq (1994-1995), Preuves à l’appui (2003), Le monde de Joan (2003-2005), The Closer (2010), NCIS : Nouvelle-Orléans (2014),
Brian Howe/Aaron Lerner : acteur américain, vu au cinéma dans Arrête-moi si tu peux (2002), Gran Torino (2008), Annabelle (2014) et à la télévision dans Will et Grace (2002), Les Experts : Miami (2005), NCIS (2007), Nikita (2012-2013), Masters of Sex (2015), Westworld (2016)
Tamara Brown/Natalia Roosevelt : actrice américaine surtout active à la télévision: Buffy contre les vampires (1997, 1998), Hôpital Central (2001-2019), Docteur House (2006), Des jours et des vies (2008-2016), Supernatural (2013)
Absence de Penny Johnson Jerald
Scénario : David Grae
Réalisation : Rob Bowman
Résumé
En week-end amoureux dans les Hamptons, Castle et Beckett sont amenés à participer à une enquête criminelle. Pendant ce temps, Ryan et Esposito cherchent le mystérieux petit ami de Beckett.
Critique
Excellent épisode plein de rebondissements et d’humour où le couple Castle/Beckett doit faire le lit du romantisme au profil du mystère !
Le week-end dans les Hamptons avait été proposé à Beckett par Richard Castle dans le final de la saison 2. Cette fois, pas de faux-départ (la scène de la pendule fait bien rire !) et Stana Katic se met en valeur en rappelant l’incise de cette proposition. L’actrice sera également parfaite lorsqu’elle montre une Beckett déstabilisée par le luxe de la résidence de Castle et par la connaissance qu’elle n’est pas la première à recevoir cet honneur. En face, la réponse est très classe. Le point de départ est un classique du genre policier : le(s) héros est (sont) en congé mais le crime est sans pitié et s’invite dans la partie. Mais le classique du polar, c’est l’ADN de la série ! C’est pour ça aussi qu’on la regarde ! En général, la police locale est nulle ou corrompue mais, ici, le scénariste s’est abstenu d’aller jusqu’à ce cliché et on l’en remercie. Le chef Brady (sic) est un policier qui a l’intelligence de comprendre qu’il est dépassé, de l’admettre et de demander de l’aide. Qu’un yacht porte en plus un emblème de requin et le clin d’œil est assumé jusqu’au bout !
L’autre segment, relié au premier par la participation de Ryan et Esposito à l’enquête locale, concerne la traque du petit ami de Beckett. On saluera la performance de Nathan Fillion qui montre un Castle jouant à fond le jeu ! La manière dont les deux policiers se « persuadent » qu’ils doivent mener l’enquête est drolatique et superbement bien rendu par Seamus Dever et Jon Huertas qui en font juste trop pour que ce soit amusant. Seulement l’un des deux comprendra la vérité mais se taira. Non s’en être un peu moqué de nos héros catastrophés !
Anecdotes :
Dans cet épisode, plusieurs références à la série télévisée Arabesque (Murder, She Wrote) sont faites : le titre original, par Richard Castle en la mentionnant et en faisant un parallèle avec Jessica Fletcher, le personnage de la série.
Beckett mange beaucoup pendant cet épisode. Stana Katic a mentionné que ce n’était pas parce que c’était dans le script, mais simplement parce qu’elle avait faim.
Castle et Beckett s’accordèrent pour dire que « Caskett» était un joli surnom, notamment en raison de la corrélation entre les cercueils (« casket » en anglais) et le meurtre. Les fans de Castle utilisent ce surnom pour Castle et Beckett depuis la première saison.
Malgré l’utilisation de séquences d’images aériennes des Hamptons lors du montage, la maison de plage utilisée dans cet épisode se trouvait en fait sur la plage de Zuma, à Malibu, en Californie, de l’autre côté du pays.
Lorsque Ryan demande à Aaron Lerner de décrire la petite amie de Castle, Lerner dit qu’elle a les yeux bruns, mais les yeux de Stana Katic sont verts.
David Burke/le chef John Brady : acteur américain, notamment vu à la télévision :New York Police judiciaire (1991), La vie à cinq (1994-1995), Preuves à l’appui (2003), Le monde de Joan (2003-2005), The Closer (2010), NCIS : Nouvelle-Orléans (2014),
Brian Howe/Aaron Lerner : acteur américain, vu au cinéma dans Arrête-moi si tu peux (2002), Gran Torino (2008), Annabelle (2014) et à la télévision dans Will et Grace (2002), Les Experts : Miami (2005), NCIS (2007), Nikita (2012-2013), Masters of Sex (2015), Westworld (2016)
Tamara Brown/Natalia Roosevelt : actrice américaine surtout active à la télévision: Buffy contre les vampires (1997, 1998), Hôpital Central (2001-2019), Docteur House (2006), Des jours et des vies (2008-2016), Supernatural (2013)
Absence de Penny Johnson Jerald
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série ''Castle''
5/24 : Sans doute possible (Probable Cause) ****
Scénario : Andrew W. Marlowe
Réalisation : John Terlesky
Résumé
Un crime atroce et bizarrement sophistiqué semble avoir été commis par Richard Castle.
Critique
Pour son premier scénario de la saison, Andrew W. Marlowe ne ménage ni le spectateur ni ses personnages tout en faisant montre d’une astuce dans l’écriture remarquable. La « culpabilité » de Castle n’est pas établie durant plus de cinq minutes parce que ce n’est pas le plus important. Personne ne croirait à cette possibilité mais il est bien plus cruel que de faire savoir au spectateur qu’il a raison de ne pas y croire tout en semblant faire en sorte que Castle ne s’en sorte pas.
« Trop d’indices » diraient les fans de Chapeau melon quand ils commencent à s’accumuler (un peu vite mais les séries n’ont que 42 minutes à dérouler) et quoi de plus passionnant pour les fans que de voir directement concernés ses héros. Quand en plus on fait advenir leur Némésis, alors, là, banco ! «Cruauté » est un mot qui n’est pas prononcé durant l’épisode mais tout le proclame, de la scène de crime au discours effroyable que tient le vrai tueur à Castle. Beaucoup de scènes baignent dans un clair-obscur de mauvais aloi. Ici, pas de lumière dorée ni de tons tranchés mais de l’entre-chien-et-loup. La scène du commissariat à mi-chemin, et qui relance l’intrigue, en est la meilleure illustration. La violence et la noirceur sont ainsi de presque tous les plans, culminant dans la scène nocturne sur le pont. Même le jour n’apportera pas la paix. Un des épisodes les plus noirs de la série.
Bien peu d’humour évidemment hormis la scène d’ouverture sans importance mais amusante et très « ado indépendant mais appréciant quelques à-côtés » ! Molly C. Quinn réussit ses deux scènes ; espiègle au départ et très éprouvée quand elle rend visite à son père en prison. On appréciera également le lien établi avec le premier épisode de la série ; un clin d’œil pour amadouer les fans vexés de voir leur idole un genou à terre ?
Anecdotes :
Le nom sur l’insigne de Jerry Tyson lorsqu’il menace Castle dans l’enceinte du commissariat est J. Rook. Dans les livres Nikki Heat (Nikki Hard en français) de Castle, Jameson Rook est le personnage de Castle basé sur lui-même.
Castle identifie « Joseph Vacher », un pseudonyme de Jerry Tyson, comme un tueur en série du 19e siècle en France. Actif de 1894 à 1897, Vacher assassina et mutila au moins onze personnes. Il est souvent comparé à Jack l’Éventreur.
Scénario : Andrew W. Marlowe
Réalisation : John Terlesky
Résumé
Un crime atroce et bizarrement sophistiqué semble avoir été commis par Richard Castle.
Critique
Pour son premier scénario de la saison, Andrew W. Marlowe ne ménage ni le spectateur ni ses personnages tout en faisant montre d’une astuce dans l’écriture remarquable. La « culpabilité » de Castle n’est pas établie durant plus de cinq minutes parce que ce n’est pas le plus important. Personne ne croirait à cette possibilité mais il est bien plus cruel que de faire savoir au spectateur qu’il a raison de ne pas y croire tout en semblant faire en sorte que Castle ne s’en sorte pas.
« Trop d’indices » diraient les fans de Chapeau melon quand ils commencent à s’accumuler (un peu vite mais les séries n’ont que 42 minutes à dérouler) et quoi de plus passionnant pour les fans que de voir directement concernés ses héros. Quand en plus on fait advenir leur Némésis, alors, là, banco ! «Cruauté » est un mot qui n’est pas prononcé durant l’épisode mais tout le proclame, de la scène de crime au discours effroyable que tient le vrai tueur à Castle. Beaucoup de scènes baignent dans un clair-obscur de mauvais aloi. Ici, pas de lumière dorée ni de tons tranchés mais de l’entre-chien-et-loup. La scène du commissariat à mi-chemin, et qui relance l’intrigue, en est la meilleure illustration. La violence et la noirceur sont ainsi de presque tous les plans, culminant dans la scène nocturne sur le pont. Même le jour n’apportera pas la paix. Un des épisodes les plus noirs de la série.
Bien peu d’humour évidemment hormis la scène d’ouverture sans importance mais amusante et très « ado indépendant mais appréciant quelques à-côtés » ! Molly C. Quinn réussit ses deux scènes ; espiègle au départ et très éprouvée quand elle rend visite à son père en prison. On appréciera également le lien établi avec le premier épisode de la série ; un clin d’œil pour amadouer les fans vexés de voir leur idole un genou à terre ?
Anecdotes :
Le nom sur l’insigne de Jerry Tyson lorsqu’il menace Castle dans l’enceinte du commissariat est J. Rook. Dans les livres Nikki Heat (Nikki Hard en français) de Castle, Jameson Rook est le personnage de Castle basé sur lui-même.
Castle identifie « Joseph Vacher », un pseudonyme de Jerry Tyson, comme un tueur en série du 19e siècle en France. Actif de 1894 à 1897, Vacher assassina et mutila au moins onze personnes. Il est souvent comparé à Jack l’Éventreur.
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Re: Série ''Castle''
Bonne nouvelle pour l'ami Nathan, The Rookie a survécu aux upfronts.
https://www.unificationfrance.com/article57212.html
https://www.unificationfrance.com/article57212.html
Estuaire44- Empereur
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Re: Série ''Castle''
Reste plus qu'à M6 de la diffuser !
Détail amusant : la créatrice de la série "The Rookie", Alexi Hawley fut scénariste sur "Castle". Elle connaît donc bien l'ami Nathan !
Sur le pilote de NYPB Blue, je remarque juste la présence au casting d'Alona Tal qui tient un rôle secondaire dans "Seal Team". Je préfèrerai qu'elle reste dans celle-ci !
Détail amusant : la créatrice de la série "The Rookie", Alexi Hawley fut scénariste sur "Castle". Elle connaît donc bien l'ami Nathan !
Sur le pilote de NYPB Blue, je remarque juste la présence au casting d'Alona Tal qui tient un rôle secondaire dans "Seal Team". Je préfèrerai qu'elle reste dans celle-ci !
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Re: Série ''Castle''
6/24 : Tueur intergalactique (The Final Frontier) ***
Scénario : Kate Sargeant
Réalisation : Jonathan Frakes
Résumé
Castle et Beckett enquêtent sur un crime commis durant une convention de science-fiction.
Critique
Un épisode très léger mais avec une bonne histoire à raconter, des décors très bien faits et un bel éloge des fans qui sont le carburant des conventions et des fictions en général. Sans public, rien de tout cela n’existerait !
A travers la série imaginaire « Nebula-9 », c’est tout le système autour des séries qui est exposé. Les conventions sont particulièrement mises à l’honneur ; elles sont le cœur du réacteur car ce sont elles qui font vivre séries et films même après leur mort. « Les droits », c’est l’acte légal de propriété (monnayable, ainsi que l’épisode l’expose crûment) mais, à travers le bel éloge des fans, qui sont d’autant plus méritants que la série a été massacré par la critique de son vivant, c’est le « droit patrimonial » qui est exposé ; une sorte de « droit moral ». Lequel existe en droit français mais pas en droit américain.
Nos héros sont particulièrement en verve sur cet opus. Nathan Fillion nous campe un Castle que le crime remplit de joie : « Une véritable arme de SF dans une convention SF. On frôle le sublime ! » et l’acteur le joue émue quasiment aux larmes ! On sait depuis longtemps que Castle est un fan de pop-culture et il le montre ici aussi par son éloge de la SF ; de la « bonne SF » précise-t-il. Un vrai geek est un puriste ! Quant à Stana Katic, elle nous fait découvrir une Beckett fan avec pudeur mais son mémoire en défense va au-delà de « Nebula-9 » pour accéder au général. Est-ce que ça ne parle pas à beaucoup une série sur ce que représente la difficulté de quitter son foyer ? Sur la quête d’identité et la volonté de chercher à accomplir de grandes choses ? Quelque part, ce que dit la série, reprend ce que disaient les contes de fées dont elles sont un peu des descendantes : le Mal existe sous de nombreuses formes mais on peut le vaincre.
Anecdotes :
Lorsque Castle apprend pour la première fois que la scène de crime est le vaisseau Nebula-9, il commence à critiquer la série et dit: « Je suis fan de bonne science-fiction. Star Trek, Battlestar, cette série de Joss Whedon! » « Cette série de Joss Whedon » était Firefly où Nathan Fillion jouait le capitaine Malcolm « Mal » Reynolds.
Castle affirme que Nebula 9 n’était pas une véritable émission de science-fiction, car elle ne comptait que 12 épisodes. Firefly n’en compte pas plus.
Le thème musical de clôture est chanté par William Shatner, qui a joué le capitaine Kirk dans la série originale Star Trek.
Le suspect que poursuivent Castle et Beckett est déguisé en « Creaver », un ennemi de la série fictive Nébula 9, connue pour « grignoter le visage pendant que vous êtes encore en vie et vous nourrir de leurs petits ». Dans Firefly, les « Reavers » constituaient un groupe antagoniste et étaient connus pour des actes similaires.
La conversation entre Castle et son fan, jouée par Jonathan Frakes, ne figurait pas dans le script d’origine. Il a été ajouté le jour même du tournage et, selon Frakes, lui et Nathan Fillion ont écrit leurs propres lignes.
Le personnage Stephanie Frye, partage le même nom de famille qu'un personnage de Firefly : Kaylee Frye.
Armin Shimmerman/Benjamin Donnelly : acteur américain, surtout vu à la télévision: Star Trek : Deep Space Nine (1993-1999), Buffy contre les vampires (1997-2000), Wharehouse 13 (2010), Timeless (2016).
Ed Quinn/Gabriel Winter : acteur américain né Arthur Edward « Ed » Quinn, il tourne principalement pour la télévision : Preuves à l’appui (2001-2002), JAG (2004), Les Experts : Manhatan (2005-2006), Eureka (2006-2008, 2010), NCIS : Los Angeles (2011), NCIS : Nouvelle-Orléans (2017)
Christina Moore/Stéphanie Fry : actrice américaine qui tourne surtout pour la télévision : Beverly Hills (1996), Pasadena (2001-2002), Women’s Murder Club (2007), 90210: Beverly Hills Nouvelle Génération (2008-2013), Tru Blood (2011-2012),
Erin Way/Audrey O’Neill : actrice américaine vue dans les séries Private Practice (2008), Hawaï Five-0 (2011), Grimm (2013), Mentalist (2014), Supernatural (2016), Colony (2016-2017), NCIS: Los Angeles (2017, 2018)
Absence Susan Sullivan, Tamala Jones et Penny Johnson Jerald
Scénario : Kate Sargeant
Réalisation : Jonathan Frakes
Résumé
Castle et Beckett enquêtent sur un crime commis durant une convention de science-fiction.
Critique
Un épisode très léger mais avec une bonne histoire à raconter, des décors très bien faits et un bel éloge des fans qui sont le carburant des conventions et des fictions en général. Sans public, rien de tout cela n’existerait !
A travers la série imaginaire « Nebula-9 », c’est tout le système autour des séries qui est exposé. Les conventions sont particulièrement mises à l’honneur ; elles sont le cœur du réacteur car ce sont elles qui font vivre séries et films même après leur mort. « Les droits », c’est l’acte légal de propriété (monnayable, ainsi que l’épisode l’expose crûment) mais, à travers le bel éloge des fans, qui sont d’autant plus méritants que la série a été massacré par la critique de son vivant, c’est le « droit patrimonial » qui est exposé ; une sorte de « droit moral ». Lequel existe en droit français mais pas en droit américain.
Nos héros sont particulièrement en verve sur cet opus. Nathan Fillion nous campe un Castle que le crime remplit de joie : « Une véritable arme de SF dans une convention SF. On frôle le sublime ! » et l’acteur le joue émue quasiment aux larmes ! On sait depuis longtemps que Castle est un fan de pop-culture et il le montre ici aussi par son éloge de la SF ; de la « bonne SF » précise-t-il. Un vrai geek est un puriste ! Quant à Stana Katic, elle nous fait découvrir une Beckett fan avec pudeur mais son mémoire en défense va au-delà de « Nebula-9 » pour accéder au général. Est-ce que ça ne parle pas à beaucoup une série sur ce que représente la difficulté de quitter son foyer ? Sur la quête d’identité et la volonté de chercher à accomplir de grandes choses ? Quelque part, ce que dit la série, reprend ce que disaient les contes de fées dont elles sont un peu des descendantes : le Mal existe sous de nombreuses formes mais on peut le vaincre.
Anecdotes :
Lorsque Castle apprend pour la première fois que la scène de crime est le vaisseau Nebula-9, il commence à critiquer la série et dit: « Je suis fan de bonne science-fiction. Star Trek, Battlestar, cette série de Joss Whedon! » « Cette série de Joss Whedon » était Firefly où Nathan Fillion jouait le capitaine Malcolm « Mal » Reynolds.
Castle affirme que Nebula 9 n’était pas une véritable émission de science-fiction, car elle ne comptait que 12 épisodes. Firefly n’en compte pas plus.
Le thème musical de clôture est chanté par William Shatner, qui a joué le capitaine Kirk dans la série originale Star Trek.
Le suspect que poursuivent Castle et Beckett est déguisé en « Creaver », un ennemi de la série fictive Nébula 9, connue pour « grignoter le visage pendant que vous êtes encore en vie et vous nourrir de leurs petits ». Dans Firefly, les « Reavers » constituaient un groupe antagoniste et étaient connus pour des actes similaires.
La conversation entre Castle et son fan, jouée par Jonathan Frakes, ne figurait pas dans le script d’origine. Il a été ajouté le jour même du tournage et, selon Frakes, lui et Nathan Fillion ont écrit leurs propres lignes.
Le personnage Stephanie Frye, partage le même nom de famille qu'un personnage de Firefly : Kaylee Frye.
Armin Shimmerman/Benjamin Donnelly : acteur américain, surtout vu à la télévision: Star Trek : Deep Space Nine (1993-1999), Buffy contre les vampires (1997-2000), Wharehouse 13 (2010), Timeless (2016).
Ed Quinn/Gabriel Winter : acteur américain né Arthur Edward « Ed » Quinn, il tourne principalement pour la télévision : Preuves à l’appui (2001-2002), JAG (2004), Les Experts : Manhatan (2005-2006), Eureka (2006-2008, 2010), NCIS : Los Angeles (2011), NCIS : Nouvelle-Orléans (2017)
Christina Moore/Stéphanie Fry : actrice américaine qui tourne surtout pour la télévision : Beverly Hills (1996), Pasadena (2001-2002), Women’s Murder Club (2007), 90210: Beverly Hills Nouvelle Génération (2008-2013), Tru Blood (2011-2012),
Erin Way/Audrey O’Neill : actrice américaine vue dans les séries Private Practice (2008), Hawaï Five-0 (2011), Grimm (2013), Mentalist (2014), Supernatural (2016), Colony (2016-2017), NCIS: Los Angeles (2017, 2018)
Absence Susan Sullivan, Tamala Jones et Penny Johnson Jerald
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Re: Série ''Castle''
7/24 : Rock haine roll (Swan Song) **
Scénario : Rob Hanning
Réalisation : David M. Barrett
Résumé
Castle et Beckett enquêtent sur la mort d’un chanteur de rock.
Critique
C’est bien d’aimer le rock mais c’est le second épisode sur le thème après « Dernières paroles » (2-7) et ça se répète un peu avec la star (ici un homme) qui semble vouloir la jouer solo. L’adjonction de la secte est plus original mais, au final, ce n’est qu’un élément de décor.
Le seul réel intérêt de l’épisode tient en sa mise en abyme puisque le groupe de rock était suivi par une équipe de tournage et, comme le dit le réalisateur, pour sauver son documentaire, il faut en faire « une espèce de thriller ». L’effet loupe est amusant à voir. Si Castle fait du Castle, on notera avec le sourire le melon que prend Esposito, le décolleté de Lanie qui plonge et le capitaine Gates qui intervient juste pour se montrer. La scène de tendresse entre Castle et Beckett entraîne un peu de tension puisqu’ils ne veulent pas que Gates l’apprend mais c’est mineur.
Comme de coutume, on a un défilé de suspect et le premier arrêté est évidemment innocent mais permet en creux de montrer ce que peuvent ressentir les proches des fans. Daniel Roestbuck a peu de temps de présence mais il parvient à faire passer un peu d’émotion. Pour le reste, un épisode sans surprise.
Anecdotes :
Lorsque Castle dit au cameraman de « passer au noir », il fredonne quelques notes. Ces notes sont la partition d’ouverture au début de chaque épisode.
Référence du titre: « Swan song » est une dernière représentation avant la retraite ou le décès d'un artiste. Dans la mesure où l’épisode traite d’un groupe de rock émergent, il pourrait également faire référence à Swan Song Records, le label créé par Led Zeppelin en 1974.
C. Thomas Lowell/John Campbell : acteur américain vu au cinéma dans ET, l’extraterrestre (1982), L’Aube rouge (1984), Le vaisseau de l’enfer (1997), The Amazing Spider-Man (2012) et à la télévision dans Esprits criminels (2009, 4 épisodes), Southland (2009-2013), The Blacklist (2018).
Andrew J. West/Keith Blue : acteur américain, il tourne principalement pour la télévision : Bones (2009), Greek (2009-2010), The Walking Dead (2014), Once upon a time (Henry Mills, 2017-2018)
Absence de Molly C. Quinn et Susan Sullivan
Scénario : Rob Hanning
Réalisation : David M. Barrett
Résumé
Castle et Beckett enquêtent sur la mort d’un chanteur de rock.
Critique
C’est bien d’aimer le rock mais c’est le second épisode sur le thème après « Dernières paroles » (2-7) et ça se répète un peu avec la star (ici un homme) qui semble vouloir la jouer solo. L’adjonction de la secte est plus original mais, au final, ce n’est qu’un élément de décor.
Le seul réel intérêt de l’épisode tient en sa mise en abyme puisque le groupe de rock était suivi par une équipe de tournage et, comme le dit le réalisateur, pour sauver son documentaire, il faut en faire « une espèce de thriller ». L’effet loupe est amusant à voir. Si Castle fait du Castle, on notera avec le sourire le melon que prend Esposito, le décolleté de Lanie qui plonge et le capitaine Gates qui intervient juste pour se montrer. La scène de tendresse entre Castle et Beckett entraîne un peu de tension puisqu’ils ne veulent pas que Gates l’apprend mais c’est mineur.
Comme de coutume, on a un défilé de suspect et le premier arrêté est évidemment innocent mais permet en creux de montrer ce que peuvent ressentir les proches des fans. Daniel Roestbuck a peu de temps de présence mais il parvient à faire passer un peu d’émotion. Pour le reste, un épisode sans surprise.
Anecdotes :
Lorsque Castle dit au cameraman de « passer au noir », il fredonne quelques notes. Ces notes sont la partition d’ouverture au début de chaque épisode.
Référence du titre: « Swan song » est une dernière représentation avant la retraite ou le décès d'un artiste. Dans la mesure où l’épisode traite d’un groupe de rock émergent, il pourrait également faire référence à Swan Song Records, le label créé par Led Zeppelin en 1974.
C. Thomas Lowell/John Campbell : acteur américain vu au cinéma dans ET, l’extraterrestre (1982), L’Aube rouge (1984), Le vaisseau de l’enfer (1997), The Amazing Spider-Man (2012) et à la télévision dans Esprits criminels (2009, 4 épisodes), Southland (2009-2013), The Blacklist (2018).
Andrew J. West/Keith Blue : acteur américain, il tourne principalement pour la télévision : Bones (2009), Greek (2009-2010), The Walking Dead (2014), Once upon a time (Henry Mills, 2017-2018)
Absence de Molly C. Quinn et Susan Sullivan
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Re: Série ''Castle''
8/24 : Seuls dans la nuit (After Hours) ***
Scénario : Shalisha Francis
Réalisation : David M. Barrett
Résumé
Partis interroger un témoin, Castle et Beckett se retrouvent en cavale avec ce dernier poursuivis par des mafieux !
Critique
Si le prétexte de départ est mince, le traitement de l’épisode est bien plus intéressant. Les héros poursuivis, en pleine nuit de préférence pour le côté dramatique, sont un classique du policier. Eux ils courent et se cachent pendant que les autres flics poursuivent l’enquêtent. On sait d’avance que les deux segments convergeront. L’important, c’est que le voyage soit beau.
De ce côté-là, Shalisha Francis nous a fait une fleur. Le vrai fil rouge, ce n’est pas l’enquête, c’est l’interrogation sur la solidité du « Caskett » et cette interrogation est très bien amenée et bien menée et encore mieux conclue. Le témoin fait aussi office de psy involontaire ; ce qui est assez drôle d’autant que Patrick Fischler est un des meilleurs acteurs de seconds rôles dans une série. Sa composition de Léo en fait moins un lâche (un des rôles les plus courant pour l’acteur qui y excelle) qu’un quidam largué dans une aventure qui semble le dépasser. Son conseil - le carpe diem en quelque sorte – échappe au banal par l’extraordinaire de la situation. Et ce n’est pas parce que quelque chose est banale qu’elle est fausse !
Si le thème de l’épisode est très sérieux, la scénariste a réussi à ménager quelques moments plus légers (le gag du téléphone, la scène du chauffeur de taxi, même l’interrogatoire de la nonne) qui donnent à l’ensemble un bel équilibre.
Anecdotes :
Contrairement à l’insistance de Castle sur le fait que les métros de New York n’ont pas d’horaires, Beckett a raison. Les rames de métro ont des horaires et des horaires individuels, pour les jours de semaine normaux, ainsi que des horaires ajustés pendant la construction planifiée. L’intervalle (heure du jour ou de la nuit) auquel le train quitte le terminal est utilisé pour identifier ce train en cas d’incident ou de retard.
Le chauffeur de taxi dit qu’il est « le sultan du Siam ». Le Siam, la Thaïlande actuelle, n’a pas de sultan (c’étaient les Turcs jusqu’en 1922) mais un roi.
Anthony Denison/Michael Dolan : acteur américain, surtout vu à la télévision : Un flic dans la Mafia (1988), SeaQuest, police des mers (1994), Charmed (1998), The Lone Gunmen (2001), JAG (2005). Il tint le rôle du lieutenant Flynn dans les séries The Closer (2005-2011) et Major Crimes (2012-2018).
Patrick Fischler/Leo : acteur américain, on a pu le voir au cinéma dans Le Dahlia noir (2006), Ave César (2016) mais principalement à la télévision : Le Caméléon (1997), Charmed (2002), Bones (2007), Esprits criminels (2011), Californication (2012-2013), Silicon Valley (2015), Timeless (2018)
Absence de Molly C. Quinn
Scénario : Shalisha Francis
Réalisation : David M. Barrett
Résumé
Partis interroger un témoin, Castle et Beckett se retrouvent en cavale avec ce dernier poursuivis par des mafieux !
Critique
Si le prétexte de départ est mince, le traitement de l’épisode est bien plus intéressant. Les héros poursuivis, en pleine nuit de préférence pour le côté dramatique, sont un classique du policier. Eux ils courent et se cachent pendant que les autres flics poursuivent l’enquêtent. On sait d’avance que les deux segments convergeront. L’important, c’est que le voyage soit beau.
De ce côté-là, Shalisha Francis nous a fait une fleur. Le vrai fil rouge, ce n’est pas l’enquête, c’est l’interrogation sur la solidité du « Caskett » et cette interrogation est très bien amenée et bien menée et encore mieux conclue. Le témoin fait aussi office de psy involontaire ; ce qui est assez drôle d’autant que Patrick Fischler est un des meilleurs acteurs de seconds rôles dans une série. Sa composition de Léo en fait moins un lâche (un des rôles les plus courant pour l’acteur qui y excelle) qu’un quidam largué dans une aventure qui semble le dépasser. Son conseil - le carpe diem en quelque sorte – échappe au banal par l’extraordinaire de la situation. Et ce n’est pas parce que quelque chose est banale qu’elle est fausse !
Si le thème de l’épisode est très sérieux, la scénariste a réussi à ménager quelques moments plus légers (le gag du téléphone, la scène du chauffeur de taxi, même l’interrogatoire de la nonne) qui donnent à l’ensemble un bel équilibre.
Anecdotes :
Contrairement à l’insistance de Castle sur le fait que les métros de New York n’ont pas d’horaires, Beckett a raison. Les rames de métro ont des horaires et des horaires individuels, pour les jours de semaine normaux, ainsi que des horaires ajustés pendant la construction planifiée. L’intervalle (heure du jour ou de la nuit) auquel le train quitte le terminal est utilisé pour identifier ce train en cas d’incident ou de retard.
Le chauffeur de taxi dit qu’il est « le sultan du Siam ». Le Siam, la Thaïlande actuelle, n’a pas de sultan (c’étaient les Turcs jusqu’en 1922) mais un roi.
Anthony Denison/Michael Dolan : acteur américain, surtout vu à la télévision : Un flic dans la Mafia (1988), SeaQuest, police des mers (1994), Charmed (1998), The Lone Gunmen (2001), JAG (2005). Il tint le rôle du lieutenant Flynn dans les séries The Closer (2005-2011) et Major Crimes (2012-2018).
Patrick Fischler/Leo : acteur américain, on a pu le voir au cinéma dans Le Dahlia noir (2006), Ave César (2016) mais principalement à la télévision : Le Caméléon (1997), Charmed (2002), Bones (2007), Esprits criminels (2011), Californication (2012-2013), Silicon Valley (2015), Timeless (2018)
Absence de Molly C. Quinn
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Re: Série ''Castle''
9/24 : Pas de pitié pour le Père Noël (Secret Santa) ***
Scénario : Christine Roum
Réalisation : Paul Holahan
Résumé
Castle et Beckett enquêtent sur la mort d’un Père Noël mystérieusement tombé du ciel !
Critique
Au tour de Noël – une tradition dans les séries américaines – de passer à la moulinette de Castle ! Le postulat de départ est frappant et permet à notre écrivain favori de sortir ces théories fa/umeuses dont il a le secret.
L’enquête a beau porter autour de Noël, le scénario ne fait pas l’économie d’une histoire solide avec des rebondissements nombreux ; de multiples faits a priori invraisemblables comme voler une pendule à une soirée d’entreprise, qui en fait prennent progressivement tout leur sens et aboutissent au coup de théâtre de l’identité de l’assassin.
Évidemment, le plus intéressant de l’épisode reste le rapport des différents personnages avec Noël. Castle y est profondément attaché avec une solide tradition familiale ; ce qui est cohérent avec son amour de la magie et de l’irrationnel. Mais voilà que la tradition vacille et Nathan Fillion rend magnifiquement compte de la déstabilisation profonde de son personnage. Beckett a un rapport bien plus amer avec cette fête. Quant à Gates, que Castle la compare au Grinch veut tout dire ! La morale de cet épisode tient dans le fait que le changement fait aussi parti des traditions.
Anecdotes :
La victime s’appelle Edmund Smith. Edmund Gwenn a joué le rôle du père Noël dans Le Miracle sur la 34ème rue (1947). Un deuxième personnage s’appelle Gwenn Harwin.
Lorsque Castle fait part à Beckett de ses décorations de Noël au loft, il explique que ses guirlandes sont expédiées de près de la frontière canadienne. Nathan Fillion et Stana Katic sont tous deux Canadiens.
Générique réorchestré en thème de Noël.
Dakin Matthews/Dave Dunn : acteur américain, il tourne principalement pour la télévision : Docteur Who (1989), Gilmore Girls (2000-2007), Desperate Housewifes (2005-2008 et 2009-2012), Elementary (2015)
Leslie Hope/Gwenn Harwin : actrice et réalisatrice canadienne surtout connue pour ses rôles à la télévision : Rick Hunter (1987), SeaQuest police des mers (1994), Au-delà du réel, l’aventure continue (1999-2000), 24 heures chrono (2001), Mentalist (2009-2010), NCIS (récurrente depuis 2013), Les enquêtes de Murdoch (2016)
Tembi Locke/Beth Cabot : actrice américaine, vue dans les séries Beverly Hills 90210 (1995-1996), Sliders, les mondes parallèles (1999-2000), Eureka (2010-2012), NCIS (2014)
Scénario : Christine Roum
Réalisation : Paul Holahan
Résumé
Castle et Beckett enquêtent sur la mort d’un Père Noël mystérieusement tombé du ciel !
Critique
Au tour de Noël – une tradition dans les séries américaines – de passer à la moulinette de Castle ! Le postulat de départ est frappant et permet à notre écrivain favori de sortir ces théories fa/umeuses dont il a le secret.
L’enquête a beau porter autour de Noël, le scénario ne fait pas l’économie d’une histoire solide avec des rebondissements nombreux ; de multiples faits a priori invraisemblables comme voler une pendule à une soirée d’entreprise, qui en fait prennent progressivement tout leur sens et aboutissent au coup de théâtre de l’identité de l’assassin.
Évidemment, le plus intéressant de l’épisode reste le rapport des différents personnages avec Noël. Castle y est profondément attaché avec une solide tradition familiale ; ce qui est cohérent avec son amour de la magie et de l’irrationnel. Mais voilà que la tradition vacille et Nathan Fillion rend magnifiquement compte de la déstabilisation profonde de son personnage. Beckett a un rapport bien plus amer avec cette fête. Quant à Gates, que Castle la compare au Grinch veut tout dire ! La morale de cet épisode tient dans le fait que le changement fait aussi parti des traditions.
Anecdotes :
La victime s’appelle Edmund Smith. Edmund Gwenn a joué le rôle du père Noël dans Le Miracle sur la 34ème rue (1947). Un deuxième personnage s’appelle Gwenn Harwin.
Lorsque Castle fait part à Beckett de ses décorations de Noël au loft, il explique que ses guirlandes sont expédiées de près de la frontière canadienne. Nathan Fillion et Stana Katic sont tous deux Canadiens.
Générique réorchestré en thème de Noël.
Dakin Matthews/Dave Dunn : acteur américain, il tourne principalement pour la télévision : Docteur Who (1989), Gilmore Girls (2000-2007), Desperate Housewifes (2005-2008 et 2009-2012), Elementary (2015)
Leslie Hope/Gwenn Harwin : actrice et réalisatrice canadienne surtout connue pour ses rôles à la télévision : Rick Hunter (1987), SeaQuest police des mers (1994), Au-delà du réel, l’aventure continue (1999-2000), 24 heures chrono (2001), Mentalist (2009-2010), NCIS (récurrente depuis 2013), Les enquêtes de Murdoch (2016)
Tembi Locke/Beth Cabot : actrice américaine, vue dans les séries Beverly Hills 90210 (1995-1996), Sliders, les mondes parallèles (1999-2000), Eureka (2010-2012), NCIS (2014)
Camarade Totoff- Prince(sse)
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Re: Série ''Castle''
10/24 : Pour le meilleur et pour le pire (Significant Others) ****
Scénario : Terence Paul Winter
Réalisation : Holly Dale
Résumé
Alors que Castle et Beckett enquêtent sur la mort d’une avocate spécialisée dans les divorces, Meredith, l’ex-femme de Castle, débarque à l’appartement de ce dernier !
Critique
Du velours ! Le scénario de Terence Paul Winter déploie une intrigue policière solide sur fond de soucis personnels des héros avec beaucoup, mais vraiment beaucoup d’humour avec un peu de jalousie pour le piquant et un brin d’acidité sur les relations hommes/femmes.
La grande réussite du scénario est de lier parfaitement l’intrigue policière, une avocate qui paraissait vraiment désespérée et parlait de « vie et de mort », au fil rouge du débarquement de Meredith à l’appartement de Castle pour s’occuper de sa fille Alexis qui est malade. Vu ce que l’on sait déjà sur le tempérament maternel de Meredith, on subodore qu’il y a un loup mais le plus beau va être, non pas de mettre en scène une jalousie entre l’ex et la nouvelle femme de Castle, mais de se focaliser sur ce dernier.
Chaque moment de l’histoire entre en résonnance avec la situation privée de ce dernier qui a été lamentable au départ et traînera sa faiblesse comme un boulet. Tous les personnages secondaires du show vont y aller de leurs commentaires et l’hilarité ne nous quittera jamais. S’il est doué pour dénouer les fils d’une intrigue (et ici, il va résoudre l’enquête), Richard Castle est un benêt dès qu’il s’agit de résoudre le « problème Meredith ». Évidemment que Beckett ne lui facilitera pas la tâche (« Prépare-toi mon chaton, on rentre à la maison ») et Nathan Fillion réussira à nous faire bien rire avec la décrépitude de son personnage, « perdant à tous les coups ». Mais il y a aussi la scène finale entre les deux femmes qui est aussi brève que riche d’enseignements.
Anecdotes :
L’histoire de Billy Piper, l’un des clients de l’avocat du suspect, peut être comparée à la mort de Natalie Wood, qui est également tombée d’un bateau et s’est noyée. Son mari de l’époque, l’acteur Robert Wagner, était soupçonné d’être impliqué dans la mort de son épouse au moment de la réouverture du dossier en 2011, mais il n’a jamais été officiellement accusé.
Après avoir dîné avec Meredith, Beckett fait promettre à Castle que, tant qu’ils sont ensemble, Meredith ne reste jamais au loft. Cela a finalement été la dernière apparition de Meredith dans la série.
Il y a un personnage appelé Billy Piper. Billie Piper est le nom de l’actrice jouant le personnage de « Rose Tyler », dans les deux premières saisons de la série moderne de Doctor Who de la BBC.
Jack Warner/Billy Piper : acteur américain, vu dans les séries Hôpital Central (1983-1991, 1994-1995, 2013), Amour, gloire et beauté (2003-2012), Le Cœur a ses raisons (depuis 2014)
Mark Deklin/Noah Kesswood : acteur américain, de son nom complet Mark Scott Deklin-Schwotzer, vu à la télévision dans Les Experts : Miami (2005), Desperate Housewifes (2006-2007), Hawaï Five-0 (2011-2012), Rizzoli & Isles (2016), Blindspot (2019)
Scénario : Terence Paul Winter
Réalisation : Holly Dale
Résumé
Alors que Castle et Beckett enquêtent sur la mort d’une avocate spécialisée dans les divorces, Meredith, l’ex-femme de Castle, débarque à l’appartement de ce dernier !
Critique
Du velours ! Le scénario de Terence Paul Winter déploie une intrigue policière solide sur fond de soucis personnels des héros avec beaucoup, mais vraiment beaucoup d’humour avec un peu de jalousie pour le piquant et un brin d’acidité sur les relations hommes/femmes.
La grande réussite du scénario est de lier parfaitement l’intrigue policière, une avocate qui paraissait vraiment désespérée et parlait de « vie et de mort », au fil rouge du débarquement de Meredith à l’appartement de Castle pour s’occuper de sa fille Alexis qui est malade. Vu ce que l’on sait déjà sur le tempérament maternel de Meredith, on subodore qu’il y a un loup mais le plus beau va être, non pas de mettre en scène une jalousie entre l’ex et la nouvelle femme de Castle, mais de se focaliser sur ce dernier.
Chaque moment de l’histoire entre en résonnance avec la situation privée de ce dernier qui a été lamentable au départ et traînera sa faiblesse comme un boulet. Tous les personnages secondaires du show vont y aller de leurs commentaires et l’hilarité ne nous quittera jamais. S’il est doué pour dénouer les fils d’une intrigue (et ici, il va résoudre l’enquête), Richard Castle est un benêt dès qu’il s’agit de résoudre le « problème Meredith ». Évidemment que Beckett ne lui facilitera pas la tâche (« Prépare-toi mon chaton, on rentre à la maison ») et Nathan Fillion réussira à nous faire bien rire avec la décrépitude de son personnage, « perdant à tous les coups ». Mais il y a aussi la scène finale entre les deux femmes qui est aussi brève que riche d’enseignements.
Anecdotes :
L’histoire de Billy Piper, l’un des clients de l’avocat du suspect, peut être comparée à la mort de Natalie Wood, qui est également tombée d’un bateau et s’est noyée. Son mari de l’époque, l’acteur Robert Wagner, était soupçonné d’être impliqué dans la mort de son épouse au moment de la réouverture du dossier en 2011, mais il n’a jamais été officiellement accusé.
Après avoir dîné avec Meredith, Beckett fait promettre à Castle que, tant qu’ils sont ensemble, Meredith ne reste jamais au loft. Cela a finalement été la dernière apparition de Meredith dans la série.
Il y a un personnage appelé Billy Piper. Billie Piper est le nom de l’actrice jouant le personnage de « Rose Tyler », dans les deux premières saisons de la série moderne de Doctor Who de la BBC.
Jack Warner/Billy Piper : acteur américain, vu dans les séries Hôpital Central (1983-1991, 1994-1995, 2013), Amour, gloire et beauté (2003-2012), Le Cœur a ses raisons (depuis 2014)
Mark Deklin/Noah Kesswood : acteur américain, de son nom complet Mark Scott Deklin-Schwotzer, vu à la télévision dans Les Experts : Miami (2005), Desperate Housewifes (2006-2007), Hawaï Five-0 (2011-2012), Rizzoli & Isles (2016), Blindspot (2019)
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Re: Série ''Castle''
11/24 : Une sortie qui tue (Under the Influence) ***
Scénario : Elizabeth Beall
Réalisation : John Terlesky
Résumé
Esposito se met en avant dans une enquête commencée par la mort d’une jeune DJ.
Critique
De l’art de sauver un épisode qui part moyen (la mort d’une jeune DJ qui devait jouer lors d’une soirée people de lancement de l’album d’une pop-star) pour en faire un épisode de bonne facture qui a, en outre, le bon goût de mettre en avant pour une fois un des personnages secondaires, le lieutenant Javier Esposito.
Jon Huertas avait plus de scènes et plus de scènes importantes à assumer et l’acteur s’en sort avec les honneurs. Il donne ainsi pleine crédibilité aux moments qu’il partage avec Nadji Anthony Jeter qui interprète Joey Malone. Lequel se débrouille bien mais son numéro de gamin qui se la joue pour masquer ses blessures a déjà été vu et il n’y apporte pas grand-chose de neuf. Sinon un peu d’humour comme lorsqu’Esposito raconte à Ryan la tentative de fuite du gamin. Bon dans l’empathie, Jon Huertas est encore plus convaincant dans le rôle du « dur » face à Michael Irby, habitué à ce genre de rôles (des deux côtés de la barrière d’ailleurs). Les confrontations des deux acteurs sonnent particulièrement justes surtout la première dans un beau décor de bar en pénombre.
C’est cette dimension « sociale » (la référence à Oliver Twist est explicite) qui apporte ce supplément d’âme à ce qui aurait pu n’être qu’une enquête policière dans le milieu de la pop et ses figures clichées (rivalités entre stars, « gansta-rap », producteur-dénicheur de talent). Du coup, même si Castle apporte une théorie et quelques amusements, nos duettistes coutumiers sont placés au second plan pour cette fois.
Anecdotes :
Castle juge le film Valentine’s Day « vraiment médiocre ». C’est un film choral de Garry Marshall avec Julia Roberts, qu’il avait fait tourner dans Pretty Woman.
Taylor Cole/Regina Cane : actrice américaine, vue dans les séries Summerland (2004-2005), Les Experts : Miami (8 épisodes, 2006-2012), Heroes (2008-2009), The Event (2010-2011), Supernatural (2013), Salvation (2017-2018)
Michael Irby/ Shane Winters : acteur américain, vu dans les séries New York Police judiciaire (1999-2000), The Unit : commando d’élite (2006-2009), Esprits criminels (2013), Seal Team (2017)
Absence de Penny Johnson Jerald, Molly C. Quinn et Susan Sullivan
Scénario : Elizabeth Beall
Réalisation : John Terlesky
Résumé
Esposito se met en avant dans une enquête commencée par la mort d’une jeune DJ.
Critique
De l’art de sauver un épisode qui part moyen (la mort d’une jeune DJ qui devait jouer lors d’une soirée people de lancement de l’album d’une pop-star) pour en faire un épisode de bonne facture qui a, en outre, le bon goût de mettre en avant pour une fois un des personnages secondaires, le lieutenant Javier Esposito.
Jon Huertas avait plus de scènes et plus de scènes importantes à assumer et l’acteur s’en sort avec les honneurs. Il donne ainsi pleine crédibilité aux moments qu’il partage avec Nadji Anthony Jeter qui interprète Joey Malone. Lequel se débrouille bien mais son numéro de gamin qui se la joue pour masquer ses blessures a déjà été vu et il n’y apporte pas grand-chose de neuf. Sinon un peu d’humour comme lorsqu’Esposito raconte à Ryan la tentative de fuite du gamin. Bon dans l’empathie, Jon Huertas est encore plus convaincant dans le rôle du « dur » face à Michael Irby, habitué à ce genre de rôles (des deux côtés de la barrière d’ailleurs). Les confrontations des deux acteurs sonnent particulièrement justes surtout la première dans un beau décor de bar en pénombre.
C’est cette dimension « sociale » (la référence à Oliver Twist est explicite) qui apporte ce supplément d’âme à ce qui aurait pu n’être qu’une enquête policière dans le milieu de la pop et ses figures clichées (rivalités entre stars, « gansta-rap », producteur-dénicheur de talent). Du coup, même si Castle apporte une théorie et quelques amusements, nos duettistes coutumiers sont placés au second plan pour cette fois.
Anecdotes :
Castle juge le film Valentine’s Day « vraiment médiocre ». C’est un film choral de Garry Marshall avec Julia Roberts, qu’il avait fait tourner dans Pretty Woman.
Taylor Cole/Regina Cane : actrice américaine, vue dans les séries Summerland (2004-2005), Les Experts : Miami (8 épisodes, 2006-2012), Heroes (2008-2009), The Event (2010-2011), Supernatural (2013), Salvation (2017-2018)
Michael Irby/ Shane Winters : acteur américain, vu dans les séries New York Police judiciaire (1999-2000), The Unit : commando d’élite (2006-2009), Esprits criminels (2013), Seal Team (2017)
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Re: Série ''Castle''
The Rookie sur M6 en juillet
https://www.ozap.com/actu/-the-rookie-m6-lance-la-nouvelle-serie-avec-nathan-fillion-castle-le-5-juillet/579722
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Re: Série ''Castle''
12/24: Le Vice et la Vertu (Death Gone Crazy) ***
Scénario : Jason Wilborn
Réalisation : Bill Roe
Résumé
Castle et Beckett enquêtent sur la mort du producteur très critiqué Beau Randolph.
Critique
Le titre français est, pour cette fois, bien plus intéressant car il met en relief le fond de l’épisode. Comme le signale Castle, difficile d’avoir de la compassion pour un homme aussi peu recommandable que le producteur de téléréalité chaude Beau Randolph. Il incarnait le Vice le plus glauque mais certains éléments de sa conduite ne collent pas avec cette image. Figure attendue de ce genre d’épisode, le prédicateur puritain et la première scène de ce parangon de Vertu est tout sauf une surprise par sa raideur morale. On a un ex-copine plus proche du Vice (et de l’araignée au plafond) et une autre femme qui ressemble à une Vertu avec des principes. Et ajoutons une garde du corps ambigüe pour un temps, incarnée avec conviction par Kelly Hu sur le compte de laquelle il est longtemps difficile de se faire une idée. Mais elle est aussi source d’humour par la forte impression que son personnage fait sur Esposito !
Le cocktail paraît survendu et on aurait tort de s’arrêter aux apparences. Le Roi du Vice semblait vouloir s’amender. Vérité ou hypocrisie ? On a souvent affaire à des prédicateurs qui cachent leur dépravation sous des seaux d’eau bénite mais, en confiant ce rôle à Conor O’Farrell, les producteurs ont fait un bon coup car l’acteur est on ne peut plus crédible en Statue du Commandeur mais il rend crédible sa part d’humanité. Un homme qui se pose des questions sur sa conduite ne peut-il être sincère ? Avec habileté, le scénario va jongler entre des personnages peu reluisants et des éléments « hétérogènes » comme cette entreprise de programmes pour enfants ! Si des éléments « habituels » du monde du porno soft sont bien présents, ils n’ont en réalité qu’une valeur « décorative » ou détournent l’attention. Les deux scènes entre Castle et Alexis (toujours des moments intéressants) enseignent la morale de cette histoire : il faut se méfier des apparences. Ce que l’on montre ne nous définie pas toujours.
Anecdotes :
L’homme que Esposito et Ryan approchent en cherchant « Jones » est en fait Kris Brkljac, le compagnon (puis mari) de Stana Katic.
Beau Randolph, la victime de l’assassinat de l’épisode (toujours incarné par Jordan Belfi), était un suspect de meurtre dans « Casse-tête » (4-3).
Kelly Hu/Scarlet Jones : actrice et ancien mannequin américaine, vue au cinéma dans Vendredi 13-Chapitre VIII (1989), The Doors (1993), Le Roi Scorpion (2002), X-Men 2 (2003) mais surtout à la télévision : 21 Jump Street (1989), Nash Bridges (1997-1998), Le Flic de Shanghai (1998-2000), Les Experts : Manhattan (2005-2006), Vampire Diaries (2010-2011), Arrow (2012-2017)
Chad Donella/ Troy Strickland : acteur américain, vu à la télévision dans Urgences (1998), les Experts (2005), Lost (2010), Blindspot (2016-2019)
Conor O’Farrell/ Ronald Armstrong : acteur américain qui a surtout fait carrière à la télévision : Star Trek Deep Space Nine (1995), La Vie à cinq (1997-1998), Buffy contre les vampires (2000), X-Files (2000), Medium (2005-2008), Les Experts (2005-2012), Lie to me (2010)
Absence de Penny Johnson Jerald
Scénario : Jason Wilborn
Réalisation : Bill Roe
Résumé
Castle et Beckett enquêtent sur la mort du producteur très critiqué Beau Randolph.
Critique
Le titre français est, pour cette fois, bien plus intéressant car il met en relief le fond de l’épisode. Comme le signale Castle, difficile d’avoir de la compassion pour un homme aussi peu recommandable que le producteur de téléréalité chaude Beau Randolph. Il incarnait le Vice le plus glauque mais certains éléments de sa conduite ne collent pas avec cette image. Figure attendue de ce genre d’épisode, le prédicateur puritain et la première scène de ce parangon de Vertu est tout sauf une surprise par sa raideur morale. On a un ex-copine plus proche du Vice (et de l’araignée au plafond) et une autre femme qui ressemble à une Vertu avec des principes. Et ajoutons une garde du corps ambigüe pour un temps, incarnée avec conviction par Kelly Hu sur le compte de laquelle il est longtemps difficile de se faire une idée. Mais elle est aussi source d’humour par la forte impression que son personnage fait sur Esposito !
Le cocktail paraît survendu et on aurait tort de s’arrêter aux apparences. Le Roi du Vice semblait vouloir s’amender. Vérité ou hypocrisie ? On a souvent affaire à des prédicateurs qui cachent leur dépravation sous des seaux d’eau bénite mais, en confiant ce rôle à Conor O’Farrell, les producteurs ont fait un bon coup car l’acteur est on ne peut plus crédible en Statue du Commandeur mais il rend crédible sa part d’humanité. Un homme qui se pose des questions sur sa conduite ne peut-il être sincère ? Avec habileté, le scénario va jongler entre des personnages peu reluisants et des éléments « hétérogènes » comme cette entreprise de programmes pour enfants ! Si des éléments « habituels » du monde du porno soft sont bien présents, ils n’ont en réalité qu’une valeur « décorative » ou détournent l’attention. Les deux scènes entre Castle et Alexis (toujours des moments intéressants) enseignent la morale de cette histoire : il faut se méfier des apparences. Ce que l’on montre ne nous définie pas toujours.
Anecdotes :
L’homme que Esposito et Ryan approchent en cherchant « Jones » est en fait Kris Brkljac, le compagnon (puis mari) de Stana Katic.
Beau Randolph, la victime de l’assassinat de l’épisode (toujours incarné par Jordan Belfi), était un suspect de meurtre dans « Casse-tête » (4-3).
Kelly Hu/Scarlet Jones : actrice et ancien mannequin américaine, vue au cinéma dans Vendredi 13-Chapitre VIII (1989), The Doors (1993), Le Roi Scorpion (2002), X-Men 2 (2003) mais surtout à la télévision : 21 Jump Street (1989), Nash Bridges (1997-1998), Le Flic de Shanghai (1998-2000), Les Experts : Manhattan (2005-2006), Vampire Diaries (2010-2011), Arrow (2012-2017)
Chad Donella/ Troy Strickland : acteur américain, vu à la télévision dans Urgences (1998), les Experts (2005), Lost (2010), Blindspot (2016-2019)
Conor O’Farrell/ Ronald Armstrong : acteur américain qui a surtout fait carrière à la télévision : Star Trek Deep Space Nine (1995), La Vie à cinq (1997-1998), Buffy contre les vampires (2000), X-Files (2000), Medium (2005-2008), Les Experts (2005-2012), Lie to me (2010)
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Re: Série ''Castle''
13/24 : Un choix cornélien (Recoil) ****
Scénario : Rob Hanning, d’après une histoire de Rob Hanning et Cooper McMains
Réalisation : Thomas J. Wright
Résumé
L’enquête sur la mort d’une jeune femme contraint le lieutenant Beckett à devoir protéger le sénateur Bracken !
Critique
Un épisode très fort qui confronte les valeurs morales, mets en balance l’éthique et la justice, ce qui est juste et ce qui est légal. Dans cet opus noir, Stana Katic est mise en valeur et face à Jack Coleman, impeccable dans son rôle de sénateur et de manipulateur, l’actrice se livre à un grand numéro. Dégât collatéral : Nathan Fillion est mis sur la touche. On comprend que l’acteur ait eu quelques griefs contre les scénaristes.
Le scénario est assez habile pour dévier de la route qu’il semblait devoir suivre (fournir à Beckett un levier contre le meurtrier de sa mère) et réussir ce qu’il montre réellement (la victime devant protéger son assassin, en forçant un peu le trait). Il donne aussi un vernis de respectabilité à Bracken et on ne sait pas si l’écologie que défend celui-ci est une conviction (plutôt rare à Washington) ou une posture. Les conversations entre le sénateur et le lieutenant sont froids, sans courtoisie superflue mais l’ironie que glisse le premier dans ses propos agit comme de craie sur un tableau. Thomas J. Wright, un des bons réalisateurs de télévision (c’est un habitué de NCIS) fait ici un très bon travail, mettant parfaitement Stana Katic en valeur. Sa plus belle réussite est la scène de l’interrogatoire d’un suspect. Au départ, les deux personnages sont montrés de profil sur fond noir ; ce qui installe une atmosphère à la fois de sérieux mais également tend à placer les deux protagonistes sur un pied d’égalité face à un troisième, absent lui, le sénateur Bracken. Lorsque le format classique revient, le spectateur comprend que cette approche n’a pas fonctionnée.
Si le final ne manque pas d’action, il installe un élément nouveau entre les deux ennemis.
Anecdotes :
Brett Rickaby/Robert McManus : acteur américain vu à la télévision dans New York Police judiciaire (1994), Deux privés à Vegas (1999-2000), Angel (2000), La caravane de l’étrange (2003), Cold Case (2005), Les Experts (2006), NCIS (2009), Dexter (2012), Fear the Walking Dead : Flight 462 (2015-2016),
Absence de Susan Sullivan et Molly C. Quinn
Scénario : Rob Hanning, d’après une histoire de Rob Hanning et Cooper McMains
Réalisation : Thomas J. Wright
Résumé
L’enquête sur la mort d’une jeune femme contraint le lieutenant Beckett à devoir protéger le sénateur Bracken !
Critique
Un épisode très fort qui confronte les valeurs morales, mets en balance l’éthique et la justice, ce qui est juste et ce qui est légal. Dans cet opus noir, Stana Katic est mise en valeur et face à Jack Coleman, impeccable dans son rôle de sénateur et de manipulateur, l’actrice se livre à un grand numéro. Dégât collatéral : Nathan Fillion est mis sur la touche. On comprend que l’acteur ait eu quelques griefs contre les scénaristes.
Le scénario est assez habile pour dévier de la route qu’il semblait devoir suivre (fournir à Beckett un levier contre le meurtrier de sa mère) et réussir ce qu’il montre réellement (la victime devant protéger son assassin, en forçant un peu le trait). Il donne aussi un vernis de respectabilité à Bracken et on ne sait pas si l’écologie que défend celui-ci est une conviction (plutôt rare à Washington) ou une posture. Les conversations entre le sénateur et le lieutenant sont froids, sans courtoisie superflue mais l’ironie que glisse le premier dans ses propos agit comme de craie sur un tableau. Thomas J. Wright, un des bons réalisateurs de télévision (c’est un habitué de NCIS) fait ici un très bon travail, mettant parfaitement Stana Katic en valeur. Sa plus belle réussite est la scène de l’interrogatoire d’un suspect. Au départ, les deux personnages sont montrés de profil sur fond noir ; ce qui installe une atmosphère à la fois de sérieux mais également tend à placer les deux protagonistes sur un pied d’égalité face à un troisième, absent lui, le sénateur Bracken. Lorsque le format classique revient, le spectateur comprend que cette approche n’a pas fonctionnée.
Si le final ne manque pas d’action, il installe un élément nouveau entre les deux ennemis.
Anecdotes :
Brett Rickaby/Robert McManus : acteur américain vu à la télévision dans New York Police judiciaire (1994), Deux privés à Vegas (1999-2000), Angel (2000), La caravane de l’étrange (2003), Cold Case (2005), Les Experts (2006), NCIS (2009), Dexter (2012), Fear the Walking Dead : Flight 462 (2015-2016),
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Re: Série ''Castle''
14/24 : Faux-semblants (Reality Star Struck) **
Scénario : David Grae
Réalisation : Larry Shaw
Résumé
Une star d’une téléréalité s’est faite assassinée.
Critique
La série avait déjà fait la peau des soap (« Cruel comme un soap », 3-18) et s’attaque maintenant à la téléréalité qui prenait beaucoup d’ampleur. Sauf que la critique manque de mordant. Il n’y a rien de vrai là-dedans ? Quelle surprise ! Les personnages sont convenus (la présentation du show dans la première minute de l’épisode apporte l’essentiel de ce qu’il faut savoir), même si Gina Torres défend avec conviction le sien. Quant à l’assassin, il manque carrément de crédibilité.
Ce qui sauve l’épisode, c’est son humour omniprésent. Quelques incongruités comme cette déduction (erronée ?) que la victime avait passé 24 heures à Madagascar ! Ou bien Castle, se moquant du show, et devenant accro !! Mais, c’est parce qu’il « a fait ses devoirs ». David Grae a aussi eu une excellente idée en impliquant le capitaine Gates, grande fan de l’émission, dans l’enquête. A plusieurs reprises, elle apportera des éléments importants. La voir en grande discussion avec Castle sur l’émission est un moment qui a dû faire écarquiller les yeux de plus d’un fan ! La manière dont Beckett fait craquer un suspect est un joli moment très drôle et Stana Katic a dû bien s’amuser !
Le fil rouge de l’épisode lui apporte aussi quelques couleurs. Il s’agit de la commercialissime fête de la Saint-Valentin avec son lot de cadeaux et l’on sait notre romancier attaché aux cadeaux et à la tradition. Un imprévu va apporter un suspense drolatique dont on attend avec gourmandise le dénouement.
Anecdotes :
Une nouvelle fois, Richard Castle propose d’acheter un poney à Beckett !
Gina Torres est, après Richard Burgi et Adam Baldwin, le troisième membre de Firefly à apparaître dans la série.
Gina Torres/Penelope Foster : actrice américaine, vue au cinéma dans Matrix Reloaded et Matrix Revolution (2003), Serenity (2005) mais principalement à la télévision : On ne vit qu’une fois (1995-1996), Hercule (1997-1999), Cleopatra 2525 (2000-2001), Alias (2001-2006), Firefly (2002-2003), Esprits criminels (2008), Suits : avocats sur mesure (2011-2018),
Gail O’Grady/Margo Cowan : actrice américaine qui travaille surtout pour la télévision : China Beach (1988), New York Police Blues (1993-1999), Mes plus belles années (2002-2005), Ghost whisperer (2009), Revenge (2014-2015)
Scénario : David Grae
Réalisation : Larry Shaw
Résumé
Une star d’une téléréalité s’est faite assassinée.
Critique
La série avait déjà fait la peau des soap (« Cruel comme un soap », 3-18) et s’attaque maintenant à la téléréalité qui prenait beaucoup d’ampleur. Sauf que la critique manque de mordant. Il n’y a rien de vrai là-dedans ? Quelle surprise ! Les personnages sont convenus (la présentation du show dans la première minute de l’épisode apporte l’essentiel de ce qu’il faut savoir), même si Gina Torres défend avec conviction le sien. Quant à l’assassin, il manque carrément de crédibilité.
Ce qui sauve l’épisode, c’est son humour omniprésent. Quelques incongruités comme cette déduction (erronée ?) que la victime avait passé 24 heures à Madagascar ! Ou bien Castle, se moquant du show, et devenant accro !! Mais, c’est parce qu’il « a fait ses devoirs ». David Grae a aussi eu une excellente idée en impliquant le capitaine Gates, grande fan de l’émission, dans l’enquête. A plusieurs reprises, elle apportera des éléments importants. La voir en grande discussion avec Castle sur l’émission est un moment qui a dû faire écarquiller les yeux de plus d’un fan ! La manière dont Beckett fait craquer un suspect est un joli moment très drôle et Stana Katic a dû bien s’amuser !
Le fil rouge de l’épisode lui apporte aussi quelques couleurs. Il s’agit de la commercialissime fête de la Saint-Valentin avec son lot de cadeaux et l’on sait notre romancier attaché aux cadeaux et à la tradition. Un imprévu va apporter un suspense drolatique dont on attend avec gourmandise le dénouement.
Anecdotes :
Une nouvelle fois, Richard Castle propose d’acheter un poney à Beckett !
Gina Torres est, après Richard Burgi et Adam Baldwin, le troisième membre de Firefly à apparaître dans la série.
Gina Torres/Penelope Foster : actrice américaine, vue au cinéma dans Matrix Reloaded et Matrix Revolution (2003), Serenity (2005) mais principalement à la télévision : On ne vit qu’une fois (1995-1996), Hercule (1997-1999), Cleopatra 2525 (2000-2001), Alias (2001-2006), Firefly (2002-2003), Esprits criminels (2008), Suits : avocats sur mesure (2011-2018),
Gail O’Grady/Margo Cowan : actrice américaine qui travaille surtout pour la télévision : China Beach (1988), New York Police Blues (1993-1999), Mes plus belles années (2002-2005), Ghost whisperer (2009), Revenge (2014-2015)
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Re: Série ''Castle''
15/24 : Cible (Target) ****
Scénario : David Amann
Réalisation : Bill Roe
Résumé
L’enquête sur le meurtre d’un certain Hasim amène Castle et Beckett à s’intéresser à l’enlèvement d’une certaine Sara El Masri. Laquelle a été enlevée en compagnie de son amie Alexis Castle !
Critique
Un épisode très fort qui fait monter la pression et débouche sur un final qui laisse au bord du vide.
David Amann a très bien construit son histoire. D’abord, on se demande qui est la victime, Hasim, censé être étudiant mais possédant tous les attributs de l’espion. Le scénariste y place un peu d’humour avec un professeur nommé Bram Stocker ! Ensuite, on passe à la séquence la plus forte en émotion quand l’enlèvement d’Alexis est découvert. Enfin, on termine avec les séquences d’action et donc ce final qui laisse l’action suspendue. A suivre !
Nathan Fillion montre toutes les facettes de Richard Castle. Léger et boute-en-train puis perdu, bouleversé mais il donne aussi à voir la face sombre de son personnage. C’est parfaitement crédible d’ailleurs. Il est à peine concevable d’imaginer la perte brutale d’un être cher mais ne pas savoir ce qui se passe est sans doute du sel sur une plaie à vif. Le spectateur partage les émotions de Castle, quand il regarde une vidéo d’Alexis mais surtout dans une brève et belle séquence, le récit de la naissance d’Alexis où Castle essaye avec de simples mots de raconter comment naît l’amour parental.
Le montage de l’épisode est une autre source de satisfaction tant il ne nous abandonne jamais et nous tient en haleine. Pendant la première partie de l’épisode, c’est l’enquête ordinaire puis l’attente qui rend fou. A 22’, on a enfin la première image d’Alexis et de son amie Sara. A partir de là, le réalisateur va alterner entre l’enquête conjointe police/FBI et les filles. Avec habileté, Bill Roe crée un sentiment de continuité entre les espaces. Les dernières minutes se concentrent sur Sara et Alexis puis Alexis seule. A l’angoisse s’ajoute l’espoir et…la fin survient.
Anecdotes :
Tout en théorisant sur le motif du meurtre de Hasim, Castle mentionne Jack Bauer. Stana Katic est apparue dans la saison cinq de 24 heures chrono (2001).
Dylan Walsh/agent spécial Harris : acteur américain, vu au cinéma dans Tout pour réussir (1990), Congo (1995), Créance de sang (2002), Entre deux rives (2006) mais surtout à la télévision : Brooklyn South (1997-1998), Nip/Tuck (2003-2010), Unforgettable (2011-2016), Whiskey Cavalier (2019)
Bernard White/Anwar El-Masri : acteur américain, il tourne principalement pour la télévision : Des jours et des vies (1983-1984), Santa Barbara (1985-1987), Vic Daniels, flic à Los Angeles (1989-1991), Hôpital Central (1993-1994), JAG (1996, 2004), Les Experts : Miami (2002), Terminator : Les chroniques de Sarah Connor (2008), Homeland (2017), Blacklist (2018)
Karen David/Sara El-Masri : actrice canado-indienne, vue au cinéma dans Jack Ryan (2013) et à la télévision dans Galavant (2015-2016), Once upon a time (2016), Esprits criminels (2018)
Scénario : David Amann
Réalisation : Bill Roe
Résumé
L’enquête sur le meurtre d’un certain Hasim amène Castle et Beckett à s’intéresser à l’enlèvement d’une certaine Sara El Masri. Laquelle a été enlevée en compagnie de son amie Alexis Castle !
Critique
Un épisode très fort qui fait monter la pression et débouche sur un final qui laisse au bord du vide.
David Amann a très bien construit son histoire. D’abord, on se demande qui est la victime, Hasim, censé être étudiant mais possédant tous les attributs de l’espion. Le scénariste y place un peu d’humour avec un professeur nommé Bram Stocker ! Ensuite, on passe à la séquence la plus forte en émotion quand l’enlèvement d’Alexis est découvert. Enfin, on termine avec les séquences d’action et donc ce final qui laisse l’action suspendue. A suivre !
Nathan Fillion montre toutes les facettes de Richard Castle. Léger et boute-en-train puis perdu, bouleversé mais il donne aussi à voir la face sombre de son personnage. C’est parfaitement crédible d’ailleurs. Il est à peine concevable d’imaginer la perte brutale d’un être cher mais ne pas savoir ce qui se passe est sans doute du sel sur une plaie à vif. Le spectateur partage les émotions de Castle, quand il regarde une vidéo d’Alexis mais surtout dans une brève et belle séquence, le récit de la naissance d’Alexis où Castle essaye avec de simples mots de raconter comment naît l’amour parental.
Le montage de l’épisode est une autre source de satisfaction tant il ne nous abandonne jamais et nous tient en haleine. Pendant la première partie de l’épisode, c’est l’enquête ordinaire puis l’attente qui rend fou. A 22’, on a enfin la première image d’Alexis et de son amie Sara. A partir de là, le réalisateur va alterner entre l’enquête conjointe police/FBI et les filles. Avec habileté, Bill Roe crée un sentiment de continuité entre les espaces. Les dernières minutes se concentrent sur Sara et Alexis puis Alexis seule. A l’angoisse s’ajoute l’espoir et…la fin survient.
Anecdotes :
Tout en théorisant sur le motif du meurtre de Hasim, Castle mentionne Jack Bauer. Stana Katic est apparue dans la saison cinq de 24 heures chrono (2001).
Dylan Walsh/agent spécial Harris : acteur américain, vu au cinéma dans Tout pour réussir (1990), Congo (1995), Créance de sang (2002), Entre deux rives (2006) mais surtout à la télévision : Brooklyn South (1997-1998), Nip/Tuck (2003-2010), Unforgettable (2011-2016), Whiskey Cavalier (2019)
Bernard White/Anwar El-Masri : acteur américain, il tourne principalement pour la télévision : Des jours et des vies (1983-1984), Santa Barbara (1985-1987), Vic Daniels, flic à Los Angeles (1989-1991), Hôpital Central (1993-1994), JAG (1996, 2004), Les Experts : Miami (2002), Terminator : Les chroniques de Sarah Connor (2008), Homeland (2017), Blacklist (2018)
Karen David/Sara El-Masri : actrice canado-indienne, vue au cinéma dans Jack Ryan (2013) et à la télévision dans Galavant (2015-2016), Once upon a time (2016), Esprits criminels (2018)
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série ''Castle''
16/24 : La Chasse (Hunt) ****
Scénario : Andrew W. Marlowe
Réalisation : Rob Bowman
Résumé
Castle décide de rechercher Alexis par ses propres moyens et fait par là-même, une curieuse découverte.
Critique
Efficace et sans temps mort, cet épisode réussit brillamment à changer de dimension, passant de récit policier à récit d’espionnage.
En cinq minutes, le scénario solde l’épisode précédent et se concentre désormais sur Richard Castle (Alexis n’apparaît qu’à la 29ème minute hormis la brève séquence d’ouverture). Père éploré et impuissant dans la première partie, Castle convertit son chagrin en énergie. Superbe composition de Nathan Fillion toujours émouvant dans les séquences d’émotion et pas manchot dans l’action. Castle a toujours raconté qu’il avait eu des contacts pour écrire ses bouquins et, après la CIA la saison précédente, voici les renseignements français.
L’intérêt de cette seconde partie tient au fait qu’elle implique personnellement notre héros. Le casting qui a été réuni autour de lui ne fait que crédibiliser l’histoire ; pour autant que l’on sache vraiment comment opèrent les espions et les autres acteurs du monde du renseignement. En tout cas, Nestor Serrano en « méchant », cela fonctionne tout comme Christopher Heyerdahl. Si ce dernier a une allure de prophète biblique, l’acteur ne donne pas du tout envie de rire ! Cette partie serait dépourvue d’humour, et cela pourrait se comprendre, mais ce serait oublier que c’est Andrew W. Marlowe qui écrit et il parvient à en ajouter une pincée quand il fait apparaître « Jackson Hunt » sous les traits de James Brolin. On remercie le scénariste car cela allège juste ce qu’il faut l’épisode après une séquence très dure. Si l’épisode est plus linéaire que le précédent, Rob Bowman lui donne une pleine efficacité tout en réussissant à tirer partie des décors, comme la scène de contact dans l’église Saint Thomas d’Aquin (absolument superbe en effet) avec un très beau clair-obscur. Il réussit aussi à transformer une paisible forêt (censée être celle de Fontainebleau) en lieu d’horreur !
Les kidnappeurs étaient des pros ; le scénariste et le réalisateur aussi !
Anecdotes :
Il est révélé que « Casino Royale », le premier roman de la saga James Bond, a incité Castle à poursuivre sa carrière dans l’écriture. Bien que techniquement, ce ne soit pas une James Bond Girl, Stana Katic joue un petit rôle dans Quantum of Solace (2008), suite de Casino Royale (2006).
James Brolin/Jackson Hunt : acteur américain, vu au cinéma dans L’étrangleur de Boston (1968), Capricorn One (1978), Traffic (2000), Arrête-moi si tu peux (2002). Il tourne aussi pour la télévision : Le Virginien (1969), Docteur Marcus Whelby (1969-1976), Hôtel (1983-1988), L’Homme à la Rolls (1994), Pensacola (1997-2000), The Defenders (2010).
Christopher Heyerdahl/Jacques Henri : acteur canadien, vu au cinéma dans Highlander 3 (1994), Twilight (2009, 2011, 2012) mais davantage à la télévision : Stargate SG-1 (2003), Les maîtres de l’horreur (2007), Supernatural (2009), Hell on Wheels : l’enfer de l’Ouest (2011-2016), Van Helsing (2016-2018)
Nestor Serrano/Gregory Volkov : acteur américain, vu au cinéma dans L’Arme fatale 2 (1989), Daylight (1996), Le jour d’après (2004), Captain America : le soldat de l’hiver (2014) et à la télévision : X-Files (1999), Urgences (2002), 24 heures chrono (2005), Fringe (2008), Hawaï Five-0 (2013)
Scénario : Andrew W. Marlowe
Réalisation : Rob Bowman
Résumé
Castle décide de rechercher Alexis par ses propres moyens et fait par là-même, une curieuse découverte.
Critique
Efficace et sans temps mort, cet épisode réussit brillamment à changer de dimension, passant de récit policier à récit d’espionnage.
En cinq minutes, le scénario solde l’épisode précédent et se concentre désormais sur Richard Castle (Alexis n’apparaît qu’à la 29ème minute hormis la brève séquence d’ouverture). Père éploré et impuissant dans la première partie, Castle convertit son chagrin en énergie. Superbe composition de Nathan Fillion toujours émouvant dans les séquences d’émotion et pas manchot dans l’action. Castle a toujours raconté qu’il avait eu des contacts pour écrire ses bouquins et, après la CIA la saison précédente, voici les renseignements français.
L’intérêt de cette seconde partie tient au fait qu’elle implique personnellement notre héros. Le casting qui a été réuni autour de lui ne fait que crédibiliser l’histoire ; pour autant que l’on sache vraiment comment opèrent les espions et les autres acteurs du monde du renseignement. En tout cas, Nestor Serrano en « méchant », cela fonctionne tout comme Christopher Heyerdahl. Si ce dernier a une allure de prophète biblique, l’acteur ne donne pas du tout envie de rire ! Cette partie serait dépourvue d’humour, et cela pourrait se comprendre, mais ce serait oublier que c’est Andrew W. Marlowe qui écrit et il parvient à en ajouter une pincée quand il fait apparaître « Jackson Hunt » sous les traits de James Brolin. On remercie le scénariste car cela allège juste ce qu’il faut l’épisode après une séquence très dure. Si l’épisode est plus linéaire que le précédent, Rob Bowman lui donne une pleine efficacité tout en réussissant à tirer partie des décors, comme la scène de contact dans l’église Saint Thomas d’Aquin (absolument superbe en effet) avec un très beau clair-obscur. Il réussit aussi à transformer une paisible forêt (censée être celle de Fontainebleau) en lieu d’horreur !
Les kidnappeurs étaient des pros ; le scénariste et le réalisateur aussi !
Anecdotes :
Il est révélé que « Casino Royale », le premier roman de la saga James Bond, a incité Castle à poursuivre sa carrière dans l’écriture. Bien que techniquement, ce ne soit pas une James Bond Girl, Stana Katic joue un petit rôle dans Quantum of Solace (2008), suite de Casino Royale (2006).
James Brolin/Jackson Hunt : acteur américain, vu au cinéma dans L’étrangleur de Boston (1968), Capricorn One (1978), Traffic (2000), Arrête-moi si tu peux (2002). Il tourne aussi pour la télévision : Le Virginien (1969), Docteur Marcus Whelby (1969-1976), Hôtel (1983-1988), L’Homme à la Rolls (1994), Pensacola (1997-2000), The Defenders (2010).
Christopher Heyerdahl/Jacques Henri : acteur canadien, vu au cinéma dans Highlander 3 (1994), Twilight (2009, 2011, 2012) mais davantage à la télévision : Stargate SG-1 (2003), Les maîtres de l’horreur (2007), Supernatural (2009), Hell on Wheels : l’enfer de l’Ouest (2011-2016), Van Helsing (2016-2018)
Nestor Serrano/Gregory Volkov : acteur américain, vu au cinéma dans L’Arme fatale 2 (1989), Daylight (1996), Le jour d’après (2004), Captain America : le soldat de l’hiver (2014) et à la télévision : X-Files (1999), Urgences (2002), 24 heures chrono (2005), Fringe (2008), Hawaï Five-0 (2013)
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série ''Castle''
17/24 : Morts de peur (Scared To Death) ****
Scénario : Shalisha Francis
Réalisation : Ron Underwood
Résumé
Deux personnes meurent de causes inconnues après avoir reçu un mystérieux DVD. Castle le visionne et se croit maudit.
Critique
Au tour des classiques de l’épouvante de servir de thème pour un épisode de Castle et la présence du maître du genre, Wes Craven en personne, montre qu’il s’agit d’un hommage plus que d’une parodie. L’idée est excellente, très bien écrite par la scénariste et réalisée par brio.
D’emblée, le scénario évacue toute originalité en faisant explicitement référence à The Ring ; le DVD est un excellent support pour des images flippantes ! On est sous les auspices des Grands Anciens du genre ! En outre, l’enquête amène nos héros jusqu’à « une cabane dans les bois ». Auparavant, Beckett et Esposito se sont rendus dans un hôtel…La conversation de Castle avec Wes Craven amène un élément de compréhension sans pour autant évacuer la dimension fantastique. On sait déjà que Castle est sensible à l’horreur et au fantastique tout comme le fait que Ryan soit superstitieux. Seule Beckett préserve la logique et sert de boussole à un écrivain paniqué !
Nathan Fillion réalise un grand numéro. Il est évident que Castle ne va pas mourir mais le comédien met du cœur à nous convaincre que son personnage y croit dur comme fer. Il rend crédible la conviction que le fantastique peut quand même survenir. C’est de l’anti-Sherlock Holmes : quand le possible est impossible, l’impossible devient possible ! Ron Underwood s’en donne à cœur joie avec une scène dans les bois pas mal faite et une ouverture qui fait sursauter ! La décoration plutôt chargée de ces deux scènes, un hôpital psychiatrique sous la pluie (en anglais, Asylum comme chez le studio britannique Amicus) ; tout concourt à créer une atmosphère particulière. La révélation finale nous amène davantage chez Jean Ray que chez Wes Craven mais ce fut un bon moment.
Anecdotes :
Lors de la première scène de crime, Castle trouve cela effrayant de constater que Val Butler « ressemble à un tableau d’Edvard Munch » avec un air d’horreur sur le visage. Il fait référence à Le Cri de Munch, l’un des tableaux les plus célèbres au monde.
Au téléphone avec Wes Craven, Castle mentionne qu’il est synonyme du genre du film d’horreur et qu’il a fait fortune en faisant peur aux gens. Wes Craven (1939-2015) est considéré comme un des maîtres de l’horreur. On lui doit (entre autre) La dernière maison sur la gauche (1972), La colline a des yeux (1977), Les griffes de la nuit (1984), Scream (1996), La musique de mon cœur (1999), Red Eye : sous haute pression (2005)
« La mort n'est que le début » est une citation extraite du « Frankenstein » de Mary Shelley
Sean Whalen : Leopold Malloy : acteur américain, vu au cinéma dans Le sous-sol de la peur (1991, un film de Wes Craven), Batman le défi (1992) mais également à la télévision : Sabrina, l’apprentie sorcière (2003), Lost (2009)
Absence de Tamala Jones, Penny Johnson Jerald, Molly C. Quinn et Susan Sullivan
Scénario : Shalisha Francis
Réalisation : Ron Underwood
Résumé
Deux personnes meurent de causes inconnues après avoir reçu un mystérieux DVD. Castle le visionne et se croit maudit.
Critique
Au tour des classiques de l’épouvante de servir de thème pour un épisode de Castle et la présence du maître du genre, Wes Craven en personne, montre qu’il s’agit d’un hommage plus que d’une parodie. L’idée est excellente, très bien écrite par la scénariste et réalisée par brio.
D’emblée, le scénario évacue toute originalité en faisant explicitement référence à The Ring ; le DVD est un excellent support pour des images flippantes ! On est sous les auspices des Grands Anciens du genre ! En outre, l’enquête amène nos héros jusqu’à « une cabane dans les bois ». Auparavant, Beckett et Esposito se sont rendus dans un hôtel…La conversation de Castle avec Wes Craven amène un élément de compréhension sans pour autant évacuer la dimension fantastique. On sait déjà que Castle est sensible à l’horreur et au fantastique tout comme le fait que Ryan soit superstitieux. Seule Beckett préserve la logique et sert de boussole à un écrivain paniqué !
Nathan Fillion réalise un grand numéro. Il est évident que Castle ne va pas mourir mais le comédien met du cœur à nous convaincre que son personnage y croit dur comme fer. Il rend crédible la conviction que le fantastique peut quand même survenir. C’est de l’anti-Sherlock Holmes : quand le possible est impossible, l’impossible devient possible ! Ron Underwood s’en donne à cœur joie avec une scène dans les bois pas mal faite et une ouverture qui fait sursauter ! La décoration plutôt chargée de ces deux scènes, un hôpital psychiatrique sous la pluie (en anglais, Asylum comme chez le studio britannique Amicus) ; tout concourt à créer une atmosphère particulière. La révélation finale nous amène davantage chez Jean Ray que chez Wes Craven mais ce fut un bon moment.
Anecdotes :
Lors de la première scène de crime, Castle trouve cela effrayant de constater que Val Butler « ressemble à un tableau d’Edvard Munch » avec un air d’horreur sur le visage. Il fait référence à Le Cri de Munch, l’un des tableaux les plus célèbres au monde.
Au téléphone avec Wes Craven, Castle mentionne qu’il est synonyme du genre du film d’horreur et qu’il a fait fortune en faisant peur aux gens. Wes Craven (1939-2015) est considéré comme un des maîtres de l’horreur. On lui doit (entre autre) La dernière maison sur la gauche (1972), La colline a des yeux (1977), Les griffes de la nuit (1984), Scream (1996), La musique de mon cœur (1999), Red Eye : sous haute pression (2005)
« La mort n'est que le début » est une citation extraite du « Frankenstein » de Mary Shelley
Sean Whalen : Leopold Malloy : acteur américain, vu au cinéma dans Le sous-sol de la peur (1991, un film de Wes Craven), Batman le défi (1992) mais également à la télévision : Sabrina, l’apprentie sorcière (2003), Lost (2009)
Absence de Tamala Jones, Penny Johnson Jerald, Molly C. Quinn et Susan Sullivan
Camarade Totoff- Prince(sse)
- Age : 44
Localisation : Vitry sur Seine
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Série ''Castle''
Richard Castle, un écrivain visionnaire !
Le roman se lit avec plaisir, merci au Camarade !
Le roman se lit avec plaisir, merci au Camarade !
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
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