X-Files - Série et films - Partie 2
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CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: Les SÉRIES TÉLÉ, FILMS, ACTEURS, ACTRICES & autres Artistes :: Les Séries Télé
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Re: X-Files - Série et films - Partie 2
Bigre, c'est du rapide !
Bree Sharp reprend son fameux titre à l'occasion du retour des XF.
Bree Sharp reprend son fameux titre à l'occasion du retour des XF.
Estuaire44- Empereur
- Date d'inscription : 10/04/2007
Re: X-Files - Série et films - Partie 2
Je suis assez étonnée que les drogués de Dirty Laundry ne fasse pas de Bree Sharp un de leur personnage récurent.
Lala- Duc(hesse)
- Age : 38
Localisation : Paris
Date d'inscription : 05/10/2005
Re: X-Files - Série et films - Partie 2
Full speed, S3 !
Bon, tous les X-Philes de ce forum ayant vu l'épisode, je vais m'y mettre moi aussi, ce soir ou demain.
Bon, tous les X-Philes de ce forum ayant vu l'épisode, je vais m'y mettre moi aussi, ce soir ou demain.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: X-Files - Série et films - Partie 2
Oui exceptionnellement, vu l'attente autour des critiques d'Estuaire (dont les chroniques sont attendues tel le nouveau Houellebecq par ses fans!), je publierai les chroniques au fur et à mesure des épisodes et non par saison.
Invité- Invité
Re: X-Files - Série et films - Partie 2
N'exagérons pas !
les Comics XF arrivent en France.
http://braindamaged.fr/2016/01/27/x-files-debarque-chez-glenat/
les Comics XF arrivent en France.
http://braindamaged.fr/2016/01/27/x-files-debarque-chez-glenat/
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: X-Files - Série et films - Partie 2
Ça y'est : vu My Struggle. Pas grand-chose à ajouter à la formidable critique d'Estuaire. Je dois avouer avoir été passablement agacé de la surcharge d'informations imposée par le format court (un double épisode aurait atténué l'effet de ruade précipitée) qui paralyse absolument toute l'action - notre paire d'as ne fait strictement rien en fait, se contenant simplement de subir les événements. Simplification assez douloureuse de la Mythologie, j'espère que CC ne va pas oublier que les aliens demeurent quand même les tireurs de ficelles, on le sait depuis les premières saisons. L'actrice jouant Sveta m'a paru avoir un jeu bien forcé. Je trouve que DD a plutôt retrouvé vite ses marques, j'ai retrouvé le Mulder exalté, passionné, ne cherchant que la Vérité. Par contre GA m'a semblé totalement bloquée niveau interprétation, ça fait mal. Mais je veux croire que ça va vite s'améliorer. En revanche, bravo pour Joel McHale. D'ailleurs, j'ai trouvé son rôle sacrément proche de celui de Jeff Winger de Community : même ego, même comportement quelque peu désagréable, mais d'une redoutable intelligence. Côté mise en scène, j'ai trouvé que CC en faisait un peu des caisses : le charme de la série provenait aussi de sa maîtrise de la suggestion hors écran, là on nous assène de gros vaisseaux, un bel alien, des rayons laser de la mortquitue... là, j'ai trouvé que XF perdait pas mal de sa spécificité, quoique Carter doit il est vrai compter avec un public plus habitué au spectaculaire dès lors qu'on parle de SF maintenant. N'empêche, je n'ai pas retrouvé le charme de ma série.
Enfin, demeurent quelques touchantes spécificités de la série : un aspect paranoïa toujours bien présent, un MSR toujours maîtrisé malgré la séparation du couple, le retour surprise du Grand Big Bad comme petit cadeau de fin, les tonitruantes répliques du Gouvernement, la musique de Mark Snow. 2/4 pour moi : un pilote assez décevant car plantant simplement le décor, mais je pense qu'une fois passé ce portique, la série va redécoller à nouveau. I Want To Believe, plus que jamais.
Note pour E44 : tous les lecteurs ne sont pas au courant du grand amour que tu portes à The Fall, ils pourraient donc saisir l'épithète "captivante" au 1er degré.
Enfin, demeurent quelques touchantes spécificités de la série : un aspect paranoïa toujours bien présent, un MSR toujours maîtrisé malgré la séparation du couple, le retour surprise du Grand Big Bad comme petit cadeau de fin, les tonitruantes répliques du Gouvernement, la musique de Mark Snow. 2/4 pour moi : un pilote assez décevant car plantant simplement le décor, mais je pense qu'une fois passé ce portique, la série va redécoller à nouveau. I Want To Believe, plus que jamais.
Note pour E44 : tous les lecteurs ne sont pas au courant du grand amour que tu portes à The Fall, ils pourraient donc saisir l'épithète "captivante" au 1er degré.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: X-Files - Série et films - Partie 2
J'adore les critiques d'Estuaire tout comme je raffole des comptes rendus de Dearesttara ( si tu vois où je veux en venir).
Et oui il y a une autopsie dans le second épisode.
Et oui il y a une autopsie dans le second épisode.
Lala- Duc(hesse)
- Age : 38
Localisation : Paris
Date d'inscription : 05/10/2005
Re: X-Files - Série et films - Partie 2
Message reçu, Lala.
Succès du 1er épisode en Live+3 mais à confirmer par la suite.
http://braindamaged.fr/2016/01/30/audiences-us-21-millions-pour-x-files/
Extrait de l'épisode 10x03 : ça dure 1 minute 40, et mon fou rire a duré autant. J'ai encore mal au ventre pendant que j'écris ça. Darin est de retour, et il est en pleine forme !!
Succès du 1er épisode en Live+3 mais à confirmer par la suite.
http://braindamaged.fr/2016/01/30/audiences-us-21-millions-pour-x-files/
Extrait de l'épisode 10x03 : ça dure 1 minute 40, et mon fou rire a duré autant. J'ai encore mal au ventre pendant que j'écris ça. Darin est de retour, et il est en pleine forme !!
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: X-Files - Série et films - Partie 2
Enorme, la série alterne avec toujours autant de talent les épisodes sombres et les épisodes plus légers, hâte de voir celui ci!
Invité- Invité
Re: X-Files - Série et films - Partie 2
Estuaire44 a écrit:N'exagérons pas !
Déjà plus de 600 j'aimes à l'annonce de la reprise de tes chroniques pour la saison 10:
https://www.facebook.com/lemondedesavengers/photos/a.610756672325016.1073741827.608714799195870/980535912013755/?type=3&theater
Estuaire plus fort que Belmondo!
Invité- Invité
Re: X-Files - Série et films - Partie 2
Pourquoi je vais me coucher le coeur en fête... *bave*
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: X-Files - Série et films - Partie 2
The Founder's Mutation (****)
Résumé :
Le Pr. Sanjay, généticien, s’est planté un coupe papier dans le cerveau à travers une oreille. Ce suicide autant étrange que spectaculaire incite les Affaires non classées à s’intéresser aux activités de son employeur, Augustus Goldman. Après une enquête complexe, Mulder et Scully découvrent que, pour le compte des militaires, Goldman a développé des tentatives d’hybridation extra-terrestre d’embryons. A cette fin il emploie de jeunes femmes enceintes en difficulté, recueillies par une institution religieuse qu’il finance. Mais ses propres enfants furent ses premières expériences et s’il garde sous clef sa fille, son fils s’est enfui. Ce dernier utilise son pouvoir de télépathie agressive afin de retrouver sa sœur. Grâce à Mulder et Scully, les deux jeunes gens se retrouvent mais assassinent Goldman avant de s’échapper. Cette affaire d’enfants hybrides pousse également Mulder et Scully à s’interroger sur le destin de William.
Critique :
Après la mise en place globalement réussie de la nouvelle Mythologie assurée par My Struggle, mais ayant nécessité de trop placer Mulder et Scully en simples spectateurs des évènements, Founder’s Mutation devait relever un double défi : nous faire cette fois renouer avec l’autre grande famille d’épisodes des X-Files que constituent les loners, et leur emblématique Monstre de la semaine, mais aussi plonger le duo vedette au cœur de l’action, afin qu’ils puisse enfin produire toutes ses étincelles, exprimer tout son potentiel.
Malgré quelques turbulences appartenant désormais à un lointain passé, Chris Carter aura su associer le duo Morgan & Wong à la résurrection d’un programme dont ils comptèrent parmi les principaux artisans. Un pari gagnant, tant l’expertise sans pareille de James Wong va concourir à accomplir ce qu’espérait l’ensemble des X-Philes de toutes obédiences depuis l’annonce de la réouverture des Affaires non classées : leur faire pleinement retrouver leur série préférée. Si le scénario développe son intérêt propre, il demeure ainsi l’occasion d’un véritable retour aux sources, avec des retrouvailles que Wong sait multiplier tout en les insérant avec naturel au récit, sans jamais laisser l’impression d’une mécanique.
Ce voyage débute avec une formidable scène d’ouverture se traduisant évidemment par l’un de ces meurtres à la fois épouvantables et énigmatiques dont la série a forgé le moule (une tradition reprise depuis par Supernatural). D’autres rituels sont bientôt au rendez-vous, comme la FBI touch des costumes, les lampes torches de Mulder et Scully perçant l’obscurité, le rapport aux frontières du réel dans le bureau de Skinner (Mitch Pileggi toujours souverain), ou bien entendu, la conférence dans le service des Affaires non classées, où, intelligente concession à la modernité, le multimédia remplace les diapositives de jadis. Si le poster mythique est évidemment de retour, les esprits taquins noteront qu’en définitive Scully n’a toujours pas de bureau, les traditions ont la vie dure.
L’enquête suit également le même modus operandi qu’autrefois, tâchant de relier tout un faisceau complexe d’éléments disparates et intrigants. Le summum du revival se fait jour quand l’on retrouve l’une de ces autopsies aux frontières du réel dont le Dr. Dana Scully a toujours eu le secret. Là encore la séquence n’est pas introduite mécaniquement mais au contraire tombe à point nommé dans une intrigue où elle s’insère avec fluidité mais aussi humour, grâce à un Mulder blasé et totalement impavide devant ce panorama. La grande réussite de l’opus réside d’ailleurs dans le fait que l’on cesse imperceptiblement d’opérer le décompte des coups d’œil dans le rétroviseur, pour franchir le seuil et pleinement rejoindre les X-Files de toujours.
Wong sait pertinemment que ce mouvement ne saurait se parachever sans s’articuler autour d’un duo vedette au meilleur de sa forme, ce qui n’était pas encore tout à fait le cas lors du pilote de saison. Le succès résulte une nouvelle fois au rendez-vous. Les héros impulsent pleinement l’action, avec la complicité de Skinner. Mulder impressionne par sa passion impacte pour la vérité, son mépris du formalisme, sa brillante intelligence lui permettant de relier les fils épars de l’intrigue. Enfin badass comme on l’aime, Scully récupère ses galons de femme d’action. Epatante quand elle vole à la rescousse de son partenaire, elle lui apporte le précieux soutien coutumier de son esprit scientifique et analytique. Cette fois David Duchovny et Gillian Anderson ont bien quitté, qui l’effervescence hallucinée de Venice (malgré le gag du bar gay légèrement hors sujet), qui la blême sinistrose de Belfast, pour pleinement rallier les X-Files. Tous deux nous régalent, contribuant pleinement à édifier le pont enjambant le gouffre des années. Derechef leur complicité s’affirme comme totale, établissant un lien toujours aussi fort entre les personnages. Leurs dialogues de Mulder et Scully s’avèrent incisifs et percutants, l’absence de toute référence à leur rupture aidant également à la résurgence du duo de naguère. Evidemment l’intrigue se conclue abruptement, mais c’était souvent aussi le cas durant la série classique.
On notera toutefois une différenciation, l’opposition entre croyant et sceptique, l’un des axes forts de la série classique, n’étant plus au programme. Mais cela paraît somme toute logique, compte tenu des péripéties survenues durant le pilote. Tout en en revenant au passé, l’épisde intègre le chemin parcouru (idem concernant William). Plus gênant, ce stand alone n’en est pas vraiment un, puisqu’en définitive relié à la Mythologie mise en place lors de My Struggle. Quoique relativement rare, ce procédé visant à entremêler loner et Mythic s’est déjà pratiqué durant la série classique, mais à l’occasion de ce revival, on aurait préféré retrouver un stand alone pur et dur. Cela aurait peut-être permis de doter Goldman d’une personnalité plus haute en couleurs et davantage en rapport avec son titre ronflant de Fondateur. Doug Savant le joue de manière passablement effacée, mais assez cohérente pour celui qui ne constitue qu’un rouage d’une conspiration dirigée par autrui. On pourra aussi reprocher au scénario d’évoquer quelque peu celui d’Eve, mais les différences perdurant semblent trop importantes pour que l’on puisse parler de réécriture (au passage cela nous fait aussi nous demander ce que sont les Jumelles devenues). En tant que metteur en scène Wong reconstitue avec finesse l’univers de la série, mais, tout comme Chris Carter, il se laisse griser par les moyens disponibles, notamment lors de la galerie grotesque des enfants difformes.
Toutefois ces quelques réserves relèvent du détail et ne sauraient réellement entacher l’enthousiasmant succès de cet authentique regain des X-Files. C’est d’autant plus vrai que Founder’s Mutation ne prend pas congé sans nous offrir un cadeau aussi sensationnel que (totalement) inattendu. On a réussi de bonnes scènes avec William, nous exclamons-nous avec la même intonation que jadis certains s’écrièrent « on a marché sur la Lune ». Les deux séquences oniriques, réalisées avec un grand sens de l’image, exprime une authentique émotion, sans jamais sombrer dans le pathos. Elles dévoilent également avec les angoisses secrètes des deux parents, la conscience du temps qui passe sans retour, et la culpabilité ressentie. On dispose ainsi du meilleur de ce que William peut proposer, sans mobiliser tout un épisode pour y parvenir (peut-être une conséquence heureuse du format court de la mini série). Le moment le plus bouleversant reste le retour de Mulder à l’enlèvement de Samantha, tant il vrai que les traumas autour desquels se structurent nos existences nous poursuivent envers et contre tout.
Anecdotes :
L’épisode devait initialement être diffusé en cinquième position, mais Chris Carter procéda à un changement d’ordre, accompagné d’une légère réécriture, estimant que cela améliorait la continuité de l’action.
L’épisode fut suivi par 9.67 millions de spectateurs, soit un résultat en nette baisse par rapport au pilote mais demeurant néanmoins très satisfaisant. La série reste leader sur les 18-49 ans.
James Wong a indiqué que l’épisode était le plus onéreux des six de la mini série.
Le film regardé par Mulder et William durant la séquence onirique est 2001, l'odyssée de l'espace (1968). Le film passant à la télévision quand Agnès s’adresse à Mulder et Scully est Les évadés de la planète des singes (1971).
Augustus Goldman est interprété par Doug Savant, notamment connu pour les rôles de Tom Scavo (Desperate Housewives) et de Matt Fielding (Melrose Place).
Kacey Rohl (Agnès) a joué le rôle récurrent d’Abigail Hobbs dans la série Hannibal (2013-2015), à laquelle participa également Gillian Anderson.
Christine Willes (Sister Mary) incarna l’Agent Karen E. Kosseff, psychothérapeute du FBI consultée par Scully dans les épisodes Irresistible (2-13), The Calusari (2-21) et Elegy (4-22). Elle reste principalement connue pour les rôles de la perpétuellement de bonne humeur patronne de George dans Dead Like Me et du démon Gladys dans Le Diable et moi. Elle
Durant la séquence onirique, alors qu’ils préparent une fusée miniature, Mulder déclare à William : we choose to go to the Moon in this decade and do the other things, not because they are easy, but because they are hard. Il s’agit d’une citation d’un célèbre discours prononcé par le Président Kennedy à Houston, le 12 septembre 1962. Il y abjurait la nation américaine de fournir l’effort nécessaire à ce qui allait devenir le Programme Apollo. Mulder conservait un médaillon commémoratif d’Apollo 11, la mission qui finit par accomplir le rêve de Kennedy, le 20 juillet 1969. Il l’offrit à Scully comme cadeau d’anniversaire (Tempus Fugit, 4-17), avant que celle-ci ne l’offre à son tour à Doggett et qu’il n’échoie finalement à l’Agent Leyla Harrison (Alone, 8-10).
bêtisier de l'épisode mis en ligne par GA
https://www.facebook.com/gilliananderson/videos/776983972445376/
Résumé :
Le Pr. Sanjay, généticien, s’est planté un coupe papier dans le cerveau à travers une oreille. Ce suicide autant étrange que spectaculaire incite les Affaires non classées à s’intéresser aux activités de son employeur, Augustus Goldman. Après une enquête complexe, Mulder et Scully découvrent que, pour le compte des militaires, Goldman a développé des tentatives d’hybridation extra-terrestre d’embryons. A cette fin il emploie de jeunes femmes enceintes en difficulté, recueillies par une institution religieuse qu’il finance. Mais ses propres enfants furent ses premières expériences et s’il garde sous clef sa fille, son fils s’est enfui. Ce dernier utilise son pouvoir de télépathie agressive afin de retrouver sa sœur. Grâce à Mulder et Scully, les deux jeunes gens se retrouvent mais assassinent Goldman avant de s’échapper. Cette affaire d’enfants hybrides pousse également Mulder et Scully à s’interroger sur le destin de William.
Critique :
Après la mise en place globalement réussie de la nouvelle Mythologie assurée par My Struggle, mais ayant nécessité de trop placer Mulder et Scully en simples spectateurs des évènements, Founder’s Mutation devait relever un double défi : nous faire cette fois renouer avec l’autre grande famille d’épisodes des X-Files que constituent les loners, et leur emblématique Monstre de la semaine, mais aussi plonger le duo vedette au cœur de l’action, afin qu’ils puisse enfin produire toutes ses étincelles, exprimer tout son potentiel.
Malgré quelques turbulences appartenant désormais à un lointain passé, Chris Carter aura su associer le duo Morgan & Wong à la résurrection d’un programme dont ils comptèrent parmi les principaux artisans. Un pari gagnant, tant l’expertise sans pareille de James Wong va concourir à accomplir ce qu’espérait l’ensemble des X-Philes de toutes obédiences depuis l’annonce de la réouverture des Affaires non classées : leur faire pleinement retrouver leur série préférée. Si le scénario développe son intérêt propre, il demeure ainsi l’occasion d’un véritable retour aux sources, avec des retrouvailles que Wong sait multiplier tout en les insérant avec naturel au récit, sans jamais laisser l’impression d’une mécanique.
Ce voyage débute avec une formidable scène d’ouverture se traduisant évidemment par l’un de ces meurtres à la fois épouvantables et énigmatiques dont la série a forgé le moule (une tradition reprise depuis par Supernatural). D’autres rituels sont bientôt au rendez-vous, comme la FBI touch des costumes, les lampes torches de Mulder et Scully perçant l’obscurité, le rapport aux frontières du réel dans le bureau de Skinner (Mitch Pileggi toujours souverain), ou bien entendu, la conférence dans le service des Affaires non classées, où, intelligente concession à la modernité, le multimédia remplace les diapositives de jadis. Si le poster mythique est évidemment de retour, les esprits taquins noteront qu’en définitive Scully n’a toujours pas de bureau, les traditions ont la vie dure.
L’enquête suit également le même modus operandi qu’autrefois, tâchant de relier tout un faisceau complexe d’éléments disparates et intrigants. Le summum du revival se fait jour quand l’on retrouve l’une de ces autopsies aux frontières du réel dont le Dr. Dana Scully a toujours eu le secret. Là encore la séquence n’est pas introduite mécaniquement mais au contraire tombe à point nommé dans une intrigue où elle s’insère avec fluidité mais aussi humour, grâce à un Mulder blasé et totalement impavide devant ce panorama. La grande réussite de l’opus réside d’ailleurs dans le fait que l’on cesse imperceptiblement d’opérer le décompte des coups d’œil dans le rétroviseur, pour franchir le seuil et pleinement rejoindre les X-Files de toujours.
Wong sait pertinemment que ce mouvement ne saurait se parachever sans s’articuler autour d’un duo vedette au meilleur de sa forme, ce qui n’était pas encore tout à fait le cas lors du pilote de saison. Le succès résulte une nouvelle fois au rendez-vous. Les héros impulsent pleinement l’action, avec la complicité de Skinner. Mulder impressionne par sa passion impacte pour la vérité, son mépris du formalisme, sa brillante intelligence lui permettant de relier les fils épars de l’intrigue. Enfin badass comme on l’aime, Scully récupère ses galons de femme d’action. Epatante quand elle vole à la rescousse de son partenaire, elle lui apporte le précieux soutien coutumier de son esprit scientifique et analytique. Cette fois David Duchovny et Gillian Anderson ont bien quitté, qui l’effervescence hallucinée de Venice (malgré le gag du bar gay légèrement hors sujet), qui la blême sinistrose de Belfast, pour pleinement rallier les X-Files. Tous deux nous régalent, contribuant pleinement à édifier le pont enjambant le gouffre des années. Derechef leur complicité s’affirme comme totale, établissant un lien toujours aussi fort entre les personnages. Leurs dialogues de Mulder et Scully s’avèrent incisifs et percutants, l’absence de toute référence à leur rupture aidant également à la résurgence du duo de naguère. Evidemment l’intrigue se conclue abruptement, mais c’était souvent aussi le cas durant la série classique.
On notera toutefois une différenciation, l’opposition entre croyant et sceptique, l’un des axes forts de la série classique, n’étant plus au programme. Mais cela paraît somme toute logique, compte tenu des péripéties survenues durant le pilote. Tout en en revenant au passé, l’épisde intègre le chemin parcouru (idem concernant William). Plus gênant, ce stand alone n’en est pas vraiment un, puisqu’en définitive relié à la Mythologie mise en place lors de My Struggle. Quoique relativement rare, ce procédé visant à entremêler loner et Mythic s’est déjà pratiqué durant la série classique, mais à l’occasion de ce revival, on aurait préféré retrouver un stand alone pur et dur. Cela aurait peut-être permis de doter Goldman d’une personnalité plus haute en couleurs et davantage en rapport avec son titre ronflant de Fondateur. Doug Savant le joue de manière passablement effacée, mais assez cohérente pour celui qui ne constitue qu’un rouage d’une conspiration dirigée par autrui. On pourra aussi reprocher au scénario d’évoquer quelque peu celui d’Eve, mais les différences perdurant semblent trop importantes pour que l’on puisse parler de réécriture (au passage cela nous fait aussi nous demander ce que sont les Jumelles devenues). En tant que metteur en scène Wong reconstitue avec finesse l’univers de la série, mais, tout comme Chris Carter, il se laisse griser par les moyens disponibles, notamment lors de la galerie grotesque des enfants difformes.
Toutefois ces quelques réserves relèvent du détail et ne sauraient réellement entacher l’enthousiasmant succès de cet authentique regain des X-Files. C’est d’autant plus vrai que Founder’s Mutation ne prend pas congé sans nous offrir un cadeau aussi sensationnel que (totalement) inattendu. On a réussi de bonnes scènes avec William, nous exclamons-nous avec la même intonation que jadis certains s’écrièrent « on a marché sur la Lune ». Les deux séquences oniriques, réalisées avec un grand sens de l’image, exprime une authentique émotion, sans jamais sombrer dans le pathos. Elles dévoilent également avec les angoisses secrètes des deux parents, la conscience du temps qui passe sans retour, et la culpabilité ressentie. On dispose ainsi du meilleur de ce que William peut proposer, sans mobiliser tout un épisode pour y parvenir (peut-être une conséquence heureuse du format court de la mini série). Le moment le plus bouleversant reste le retour de Mulder à l’enlèvement de Samantha, tant il vrai que les traumas autour desquels se structurent nos existences nous poursuivent envers et contre tout.
Anecdotes :
L’épisode devait initialement être diffusé en cinquième position, mais Chris Carter procéda à un changement d’ordre, accompagné d’une légère réécriture, estimant que cela améliorait la continuité de l’action.
L’épisode fut suivi par 9.67 millions de spectateurs, soit un résultat en nette baisse par rapport au pilote mais demeurant néanmoins très satisfaisant. La série reste leader sur les 18-49 ans.
James Wong a indiqué que l’épisode était le plus onéreux des six de la mini série.
Le film regardé par Mulder et William durant la séquence onirique est 2001, l'odyssée de l'espace (1968). Le film passant à la télévision quand Agnès s’adresse à Mulder et Scully est Les évadés de la planète des singes (1971).
Augustus Goldman est interprété par Doug Savant, notamment connu pour les rôles de Tom Scavo (Desperate Housewives) et de Matt Fielding (Melrose Place).
Kacey Rohl (Agnès) a joué le rôle récurrent d’Abigail Hobbs dans la série Hannibal (2013-2015), à laquelle participa également Gillian Anderson.
Christine Willes (Sister Mary) incarna l’Agent Karen E. Kosseff, psychothérapeute du FBI consultée par Scully dans les épisodes Irresistible (2-13), The Calusari (2-21) et Elegy (4-22). Elle reste principalement connue pour les rôles de la perpétuellement de bonne humeur patronne de George dans Dead Like Me et du démon Gladys dans Le Diable et moi. Elle
Durant la séquence onirique, alors qu’ils préparent une fusée miniature, Mulder déclare à William : we choose to go to the Moon in this decade and do the other things, not because they are easy, but because they are hard. Il s’agit d’une citation d’un célèbre discours prononcé par le Président Kennedy à Houston, le 12 septembre 1962. Il y abjurait la nation américaine de fournir l’effort nécessaire à ce qui allait devenir le Programme Apollo. Mulder conservait un médaillon commémoratif d’Apollo 11, la mission qui finit par accomplir le rêve de Kennedy, le 20 juillet 1969. Il l’offrit à Scully comme cadeau d’anniversaire (Tempus Fugit, 4-17), avant que celle-ci ne l’offre à son tour à Doggett et qu’il n’échoie finalement à l’Agent Leyla Harrison (Alone, 8-10).
bêtisier de l'épisode mis en ligne par GA
https://www.facebook.com/gilliananderson/videos/776983972445376/
Estuaire44- Empereur
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Localisation : Villejuif (94)
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Re: X-Files - Série et films - Partie 2
On a réussi de bonnes scènes avec William, nous exclamons-nous avec la même intonation que jadis certains s’écrièrent « on a marché sur la Lune »
Hahaha, t'es dur!
La critique est en ligne!
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/annees-1990/x-files-1993-2002/saison-10#2
Hahaha, t'es dur!
La critique est en ligne!
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/annees-1990/x-files-1993-2002/saison-10#2
Invité- Invité
Re: X-Files - Série et films - Partie 2
Je vais regarder l'épisode ce soir. Une pensée à nos voisins outre-atlantique qui en ce moment doivent se fendre la pêche devant les délires de Darin.
Intéressante interview de Darin Morgan (sans spoilers) : http://www.ew.com/article/2016/02/01/x-files-darin-morgan-mulder-scully-were-monster
Pendant ce temps, Dana Scully décroche le saint graal des personnages de série télé : http://liquor.com/recipes/the-dana-scully/#gs.YFjm4eE
Intéressante interview de Darin Morgan (sans spoilers) : http://www.ew.com/article/2016/02/01/x-files-darin-morgan-mulder-scully-were-monster
Pendant ce temps, Dana Scully décroche le saint graal des personnages de série télé : http://liquor.com/recipes/the-dana-scully/#gs.YFjm4eE
Dearesttara- Roi (Reine)
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Re: X-Files - Série et films - Partie 2
La couleur du cocktail est bien trouvée, elle est meilleure que celle de la perruque. En plus le breuvage semble avoir du caractère , compte tenu des ingrédients...
Estuaire44- Empereur
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Re: X-Files - Série et films - Partie 2
Grâce à Darin, on est au moins sûr que Scully n'est pas revenue pour rien. C'est officiel.
Estuaire44- Empereur
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Re: X-Files - Série et films - Partie 2
WHAT !!!!!
Non, ne me dites pas, ne me dites pas que c'est vrai !!! Darin, comment as-tu osé !!!!!.... On savait que Darin était un sacré iconoclaste, mais là... WTF, il a tout pulvérisé là.
Bon, je vais de ce pas lui faire une offrande au Darin, c'est vraiment le meilleur.
Dearesttara- Roi (Reine)
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Date d'inscription : 08/02/2010
Re: X-Files - Série et films - Partie 2
Enfin une date de diffusion pour la France!
https://www.facebook.com/lemondedesavengers/photos/a.610756672325016.1073741827.608714799195870/982554278478585/?type=3&theater
https://www.facebook.com/lemondedesavengers/photos/a.610756672325016.1073741827.608714799195870/982554278478585/?type=3&theater
Invité- Invité
Re: X-Files - Série et films - Partie 2
X-Files reste leader sur sa case du Lundi soir avec plus de 8,4 millions de spectateurs hier soir :
http://variety.com/2016/tv/news/ratings-fox-x-files-lucifer-down-in-week-two-1201694762/
http://variety.com/2016/tv/news/ratings-fox-x-files-lucifer-down-in-week-two-1201694762/
Invité- Invité
Re: X-Files - Série et films - Partie 2
Episode 3
-On a enfin eu notre moment Californication avec Gillian Anderson !
-Darin Morgan a écrit une jolie fable autour de la bête plus humaine que l'homme.
-Comme d'habitude avec Morgan il y a toute une galerie de seconds rôles réussis.Mentions spéciales à la prostituée transexuelle. Je parie que Estuaire va aimer les deux personnes défoncées du pré-générique.
-Scully adopte un autre chien. Et on peut oublier l'horreur Queequeg.
-On a enfin eu notre moment Californication avec Gillian Anderson !
-Darin Morgan a écrit une jolie fable autour de la bête plus humaine que l'homme.
-Comme d'habitude avec Morgan il y a toute une galerie de seconds rôles réussis.Mentions spéciales à la prostituée transexuelle. Je parie que Estuaire va aimer les deux personnes défoncées du pré-générique.
-Scully adopte un autre chien. Et on peut oublier l'horreur Queequeg.
Lala- Duc(hesse)
- Age : 38
Localisation : Paris
Date d'inscription : 05/10/2005
Re: X-Files - Série et films - Partie 2
Je regarderai demain soir. D'après le trailer je dirais qu'il y a un amusant clin d'oeil à Kolchak. A mon avis on va faire dans le référencé.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: X-Files - Série et films - Partie 2
Promo russe de l'épisode prochain avec
https://vk.com/xfiles_fox?z=video-101081094_171554052/097d938c84881106b2
- Spoiler:
- Margareth Scully qui y passe. Gillian fais nous vibrer stp stp stp
https://vk.com/xfiles_fox?z=video-101081094_171554052/097d938c84881106b2
Lala- Duc(hesse)
- Age : 38
Localisation : Paris
Date d'inscription : 05/10/2005
Re: X-Files - Série et films - Partie 2
J'ai vu le 4, une pépite, un régal de fantaisie et d'humour du début à la fin, un très grand épisode, hâte de lire ta critique Estuaire!
Invité- Invité
Re: X-Files - Série et films - Partie 2
X-Files toujours en tête sur sa case (notamment devant Supergirl)
http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18650205.html
http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18650205.html
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: X-Files - Série et films - Partie 2
J'ai vu les trois premiers épisodes, celui que je préfère est le deuxième, on retrouve bien l'esprit de la série. En ce qui concerne l'épisode 3, j'ai été extrêmement déçu.. C'est pour moi, le pire épisode de toute la série!!!
alexandre- Duc(hesse)
- Age : 27
Localisation : Rennes (35)
Date d'inscription : 01/05/2009
Re: X-Files - Série et films - Partie 2
Salut, Alex ! Je n'ai vu que les 2 premiers épisodes de la saison 10. D'accord sur le 2, c'est un des loners les plus brillants de la série entière ! Scénario en poupées russes, réalisation rapide, échappées de gore, dialogues incisifs... quel spectacle !
Je suis incrédule que Darin Morgan ait pu manquer l'épisode 3, je le regarderai le temps venu.
Je suis incrédule que Darin Morgan ait pu manquer l'épisode 3, je le regarderai le temps venu.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: X-Files - Série et films - Partie 2
Mulder & Scully Meet the Were-Monster (****)
Alors que Mulder déprime devant les Affaires non classées s’étant dégonflées d’elles-mêmes en son absence, de mystérieux meurtres se déroulent dans une petite bourgade ou un monstre ressemblant à un homme lézard a également été repéré. Une étrange enquête attend Mulder, entre personnalités locales hors normes et un monstre sympathique qu’une morsure transforme périodiquement en être humain. Mais il peut compter sur les applications de son téléphone tout neuf pour découvrir le véritable coupable. Mais Scully y arrive avant lui, tout en se trouvant un nouveau chien.
Après le pilote mythologique et le loner, Mulder and Scully Meet The Were-Monster tombe à pic pour compléter le panorama des X-Files, en renouant avec les souvent hilarants épisodes décalés. Grand spécialiste du genre et l’un des meilleurs scénaristes de la série, Darin Morgan crée de nouveau la sensation avec cet opus irrésistible d humour, d’intelligence et d’audace narrative. Morgan joue ainsi à plein sur la connivence existant avec le public de la série, la seule réserve suscitée par l’opus étant que, contrairement aux deux précédents, il s’adresse avant tout aux amateurs de longue date, les nouveaux venus ne pouvant que malaisément comprendre nombre de clins d’oeil.
L’auteur nous régale d’un véritable jeu de pistes, multipliant private jokes et références à ses épisodes précédents, autant de gags éveillant de grand souvenirs de la série (Jose Chung's 'From Outer Space', War of the Coprophages, Clyde Bruckman's Final Repose, Humbug). Ce regard dans le rétroviseur s’effectue en symbiose parfaite avec la mise en scène, entre action nocturne, retrouvailles enfin opérées avec les forêts de Vancouver, hommage à Jack Hardy et Kim Manners, etc.
Outre la priseu costume de Kolchak, Darin Morgan élargit le focus à la série MillenniuM, pour laquelle il n’écrivit que deux épisodes ultra décalés, en massive rupture de ton avec une série dont il n’appréciait ni le thème, ni l’ambiance. Les commentaires insérés sur le manque d’intérêt des tueurs en série et sur le fait que « quand on en a vu un, on les a tous vus » s’avèrent très explicites sur le sujet.
Cet album de souvenirs, brillant d’un humour geek ultra référencé, mais où l’on ressent une passion commune à celle vécue par les fans, n’empêche toutefois pas le développement d’un authentique scénario d’enquête, plus classiquement ordonnancé que Jose Chung's 'From Outer Space', auquel on songe parfois. On retrouve là aussi pleinement la griffe de Darin Morgan sur le registre de la comédie, avec nombre de gags frisant ouvertement une parodie encore soulignée par la musique délibérément caricaturale de Mark Snow.
La singularité bien connue de Darin Morgan se retrouve également dans le thème du jour, grâce à une magistrale réécriture inversée du thème rebattu du Lycanthrope, avec cette fois le monstre devenant humain suite à la morsure fatidique. Outre son originalité d’un absurde aux confins de la poésie d’un Boris Vian, cette inversion des rôles donne lieu à une fable plaisante sur l’absurdit » de la vie des Hommes, dès lors qu’elle se considère du point de vue de Sirius. On apprécie que l’auteur prenne le temps de développer cette dimension au lieu d’empiler du sensationnalisme facile. Le jeu de Rhys Darby, au premier abord emprunté se révèle du coup parfaitement conforme à cet humain improvisé.
Mulder and Scully Meet The Were-Monster permet également de retrouver nombre des irrésistibles seconds rôles dont Darin Morgan peupla ses récits, autant d’irrésistibles excentriques envers lesquels il éprouva toujours une tendresse pleinement retrouvée ici. Que cela soient les junkies, le transsexuel, l’hôtelier ou Guy Mann lui même, on rit toujours avec eux, bien davantage qu’à leurs dépends. L’épisode bat sans doute le record de personnages défoncés dcouverts jusqu’ici dans les X-Files. De ce côté Duchovny est en terrain connu après Californication, mais cela permet surtout à Darin Mogan d’instaurer toute une étrangeté ambiguë autour du monstre, s’ajoutant aux anges biscornus ou aux endroits insolites : chacune des personnes l’ayant vu est soit droguée, soit ivre, soit démente (le serial killer), un effet très réussi.
Si Darin Morgan chérit toujours ses perdants magnifiques, il maintient également son ton volontiers caustique envers Mulder. L’espèce de semi-dépression due au dégonflement d’affaires non classée en son absence, mais aussi face au temps qui passe, le conduit à des attitudes puériles hilarantes (le téléphone, l’alcool) loin des interrogations existentielles de Scully dans Never Again. Même s’il résout en définitive l’affaire plu rapidement qu’un Dale Cooper, il reste très amusant, voire iconoclaste d’ainsi égratigner le Héros, tout en jouant habilement d’une inversion du binôme sceptique/croyant, que la nouvelle Mythologie avait relativement marginalisé.
La complicité avec Scully demeure touchante, et elle bénéficie elle aussi de scènes fortes, dont l’inoubliable fantasme de Guy Mann, déjà l’une des scènes cultes de cette saison 10. L’amusement retrouvé de Mulder et Scully retrouvant leurs enquêtes aux frontières du réel s’avère particulièrement communicatif et constitue en soi une éloquente évocation de la magie des X-Files. Duchovny et Andeson ont désormais pleinement réintégré leur personnage et jouent le jeu avec gourmandise. Un épisode définitivement hors gabarit, mêlant avec génie l’autodérision et une ode la série et faisant bien plus que tenir ses promesses.
L’épisode comptabilisa 8.4 millions de spectateurs. Malgré une nouvelle baisse, la série demeure leader sur sa case horaire.
Le maillot de bain rouge qu’arbore un Mulder endormi à l’hôtel est le même que celui découvert lors de la fameuse scène de la piscine de Duane Barry (2.05), en compagnie d’Alex Krycek.
Le psychiatre montre son estomac, en indiquant que le mal peut parfois y résider . Il s’agit d’un clipn d’œil au monstre d’Humbug (2.20), épisode également écrit par Darin Morgan.
Les deux pierres tombales aperçues dans le cimetière portent les noms de Jack Jardy et de Kim Manners. Elles rendent hommage à ces deux disparus, dont elles indiquent les dates exactes de naissance et de décès.
Jack Hardy fut un assistant metteur en scène très présent sur les deux séries dérivées des X-Files, MillenniuM et Au cœur du Complot, ainsi que sur le film I Want To believe et Destination finale (2000), du duo Morgan & Wong.
Kim Manners (1951-2009) fut un producteur marquant des X-Files, dont il demeure également le metteur en scène le plus prolifique, avec 52 épisodes à son actif et un style reconnaissable entre tous. Il fut également producteur et metteur en scène sur les quatre premières saisons de Supernatural, série qu’il contribua puissamment à façonner en héritière des X-Files. L’épitaphe Let’s kick it in the ass apparaissant sur la tombe était une expression qu’il affectionnait sur les tournages.
Une tombe au nom de Jerry Hardin est également aperçue, il s’agit de l’interprète de Gorge profonde, le premier des informateurs de Mulder, en saison 1.
La tête d’animal à travers laquelle Mulder voit Scully est celle d’un renard, il s’agit d’un clin d’œil à son pronom, Fox, le renard en anglais.
La costume de Guy Mann ressemble trait pour trait à celui de Carl Kolchak, le journaliste passionné de surnaturel et héros de Kolchak : The Night Stalker (Dossiers brûlants, 1972-1975). Chris Carter a indiqué s’être inspiré de cette série pour créer les X-Files.
Lors de la scène pré générique, Tyler Labine et Nicole Parker Smith recréent le duo de drogués qu’ils jouaient déjà lors des épisodes War of the Coprophages (3.12) et Quagmire (3.22). Le premier fut écrit par Darin Morgan, qui réécrivit également largement le second (non crédité).
Daggoo est nommé d’après Moby Dick, roman fétiche de Scully, tout comme jadis l’infortuné Queequeg. Ils sont tous les deux des harponneurs.
La sonnerie du téléphone de Mulder est l’indicatif bien connu de la série.
Mulder retrouve son usuel lancer de stylos (déjà apparu s lors de My Struggle, Cette fois ils sont plantés dans le poster I Want To Believe et non au plafond. Cette pratique était apparue pour la première fois lors de l’épisode Chinga (5.10). Scully indique au passage que le poster est le sien, ce qui expliquerait son remplacement après la destruction d’un premier, également lors du pilote de saison.
Scully plaisante sur le fait qu’elle est immortelle. Dans l’épisode Clyde Bruckman's Final Repose (3.04), écrit par Darin Morgan, le voyant ayant le pouvoir de prédire le décès des gens déclare à Scully qu’elle ne va pas mourir. L’immortalité supposée de Sculty est également indiquée dans Tithonus (6.10), où l’on voit la Mort se détourner d’elle, tout comme auparavant pour Alfred Fellig.
Kumail Nanjiani (Pasha) est un fan des X-Files très présent sur Internet grâce aux podcats The X-Files Files. Il y effectue des critiques détaillées d’épisodes de la série (en anglais), en compagnie de divers membres de l’équipe des X-Files. Cet acteur et artiste de stand-up américain d’origine pakistanaise a participé à Portlandia, Veep, Community…
Rhys Darby (Guy Mann) est un artiste nouveau-zélandais réputé pour ses spectacles entremêlant mimes, machineries et imitations. Il incarna également l’agent du duo de musiciens atés de la série musicale humoristique Flight of the Conchords (2007-2009).
Le tenancier de l’hôtel est joué par Alex Diakun, qui avait déjà participé à trois épisodes des X-Files écrits par Darin Morgan : Humbug, Clyde Bruckman's Final Repose et Jose Chung's 'From Outer Space'. Il est également le chirurgien diabolique du film I Want to Believe (2008).
Mulder indique connaître par cœur les livres de Charles Fort. Cet auteur américain (1874-1922) étudia de nombreux phénomènes paranormaux et en proposa de s explications souvent baroques. Il fut parmi le premier à s’intéresser aux OVNI et ses ouvrages demeurent très populaires aux USA, notamment pour leur humour caustique. Il admit effectivement qu’il n’y avait pas d’explication définitive au surnaturel.
Évoqués à plusieurs reprises en cours d’épisode, les Jackalopes appartiennent au bestiaire du folklore traditionnel américain. Ces chimères (mélange de lièvre et d’antilope) sont réputées avoir une voix similaire à celle des humains. Le Lapin Cornu demeure très présent dans la culture populaire contemporaine.
Parmi les mystères désormais résolus, Mulder évoque celui de Racetrack Playa. Ce lac asséché situé dans la Vallée de la Mort est réputé pour les rochers s’y déplaçant sans raison visible. L’énigme fut résolue par une expérience menée en 2014, le phénomène est lié à l’évaporation ultrarapide de l’eau
Alors que Mulder déprime devant les Affaires non classées s’étant dégonflées d’elles-mêmes en son absence, de mystérieux meurtres se déroulent dans une petite bourgade ou un monstre ressemblant à un homme lézard a également été repéré. Une étrange enquête attend Mulder, entre personnalités locales hors normes et un monstre sympathique qu’une morsure transforme périodiquement en être humain. Mais il peut compter sur les applications de son téléphone tout neuf pour découvrir le véritable coupable. Mais Scully y arrive avant lui, tout en se trouvant un nouveau chien.
Après le pilote mythologique et le loner, Mulder and Scully Meet The Were-Monster tombe à pic pour compléter le panorama des X-Files, en renouant avec les souvent hilarants épisodes décalés. Grand spécialiste du genre et l’un des meilleurs scénaristes de la série, Darin Morgan crée de nouveau la sensation avec cet opus irrésistible d humour, d’intelligence et d’audace narrative. Morgan joue ainsi à plein sur la connivence existant avec le public de la série, la seule réserve suscitée par l’opus étant que, contrairement aux deux précédents, il s’adresse avant tout aux amateurs de longue date, les nouveaux venus ne pouvant que malaisément comprendre nombre de clins d’oeil.
L’auteur nous régale d’un véritable jeu de pistes, multipliant private jokes et références à ses épisodes précédents, autant de gags éveillant de grand souvenirs de la série (Jose Chung's 'From Outer Space', War of the Coprophages, Clyde Bruckman's Final Repose, Humbug). Ce regard dans le rétroviseur s’effectue en symbiose parfaite avec la mise en scène, entre action nocturne, retrouvailles enfin opérées avec les forêts de Vancouver, hommage à Jack Hardy et Kim Manners, etc.
Outre la priseu costume de Kolchak, Darin Morgan élargit le focus à la série MillenniuM, pour laquelle il n’écrivit que deux épisodes ultra décalés, en massive rupture de ton avec une série dont il n’appréciait ni le thème, ni l’ambiance. Les commentaires insérés sur le manque d’intérêt des tueurs en série et sur le fait que « quand on en a vu un, on les a tous vus » s’avèrent très explicites sur le sujet.
Cet album de souvenirs, brillant d’un humour geek ultra référencé, mais où l’on ressent une passion commune à celle vécue par les fans, n’empêche toutefois pas le développement d’un authentique scénario d’enquête, plus classiquement ordonnancé que Jose Chung's 'From Outer Space', auquel on songe parfois. On retrouve là aussi pleinement la griffe de Darin Morgan sur le registre de la comédie, avec nombre de gags frisant ouvertement une parodie encore soulignée par la musique délibérément caricaturale de Mark Snow.
La singularité bien connue de Darin Morgan se retrouve également dans le thème du jour, grâce à une magistrale réécriture inversée du thème rebattu du Lycanthrope, avec cette fois le monstre devenant humain suite à la morsure fatidique. Outre son originalité d’un absurde aux confins de la poésie d’un Boris Vian, cette inversion des rôles donne lieu à une fable plaisante sur l’absurdit » de la vie des Hommes, dès lors qu’elle se considère du point de vue de Sirius. On apprécie que l’auteur prenne le temps de développer cette dimension au lieu d’empiler du sensationnalisme facile. Le jeu de Rhys Darby, au premier abord emprunté se révèle du coup parfaitement conforme à cet humain improvisé.
Mulder and Scully Meet The Were-Monster permet également de retrouver nombre des irrésistibles seconds rôles dont Darin Morgan peupla ses récits, autant d’irrésistibles excentriques envers lesquels il éprouva toujours une tendresse pleinement retrouvée ici. Que cela soient les junkies, le transsexuel, l’hôtelier ou Guy Mann lui même, on rit toujours avec eux, bien davantage qu’à leurs dépends. L’épisode bat sans doute le record de personnages défoncés dcouverts jusqu’ici dans les X-Files. De ce côté Duchovny est en terrain connu après Californication, mais cela permet surtout à Darin Mogan d’instaurer toute une étrangeté ambiguë autour du monstre, s’ajoutant aux anges biscornus ou aux endroits insolites : chacune des personnes l’ayant vu est soit droguée, soit ivre, soit démente (le serial killer), un effet très réussi.
Si Darin Morgan chérit toujours ses perdants magnifiques, il maintient également son ton volontiers caustique envers Mulder. L’espèce de semi-dépression due au dégonflement d’affaires non classée en son absence, mais aussi face au temps qui passe, le conduit à des attitudes puériles hilarantes (le téléphone, l’alcool) loin des interrogations existentielles de Scully dans Never Again. Même s’il résout en définitive l’affaire plu rapidement qu’un Dale Cooper, il reste très amusant, voire iconoclaste d’ainsi égratigner le Héros, tout en jouant habilement d’une inversion du binôme sceptique/croyant, que la nouvelle Mythologie avait relativement marginalisé.
La complicité avec Scully demeure touchante, et elle bénéficie elle aussi de scènes fortes, dont l’inoubliable fantasme de Guy Mann, déjà l’une des scènes cultes de cette saison 10. L’amusement retrouvé de Mulder et Scully retrouvant leurs enquêtes aux frontières du réel s’avère particulièrement communicatif et constitue en soi une éloquente évocation de la magie des X-Files. Duchovny et Andeson ont désormais pleinement réintégré leur personnage et jouent le jeu avec gourmandise. Un épisode définitivement hors gabarit, mêlant avec génie l’autodérision et une ode la série et faisant bien plus que tenir ses promesses.
L’épisode comptabilisa 8.4 millions de spectateurs. Malgré une nouvelle baisse, la série demeure leader sur sa case horaire.
Le maillot de bain rouge qu’arbore un Mulder endormi à l’hôtel est le même que celui découvert lors de la fameuse scène de la piscine de Duane Barry (2.05), en compagnie d’Alex Krycek.
Le psychiatre montre son estomac, en indiquant que le mal peut parfois y résider . Il s’agit d’un clipn d’œil au monstre d’Humbug (2.20), épisode également écrit par Darin Morgan.
Les deux pierres tombales aperçues dans le cimetière portent les noms de Jack Jardy et de Kim Manners. Elles rendent hommage à ces deux disparus, dont elles indiquent les dates exactes de naissance et de décès.
Jack Hardy fut un assistant metteur en scène très présent sur les deux séries dérivées des X-Files, MillenniuM et Au cœur du Complot, ainsi que sur le film I Want To believe et Destination finale (2000), du duo Morgan & Wong.
Kim Manners (1951-2009) fut un producteur marquant des X-Files, dont il demeure également le metteur en scène le plus prolifique, avec 52 épisodes à son actif et un style reconnaissable entre tous. Il fut également producteur et metteur en scène sur les quatre premières saisons de Supernatural, série qu’il contribua puissamment à façonner en héritière des X-Files. L’épitaphe Let’s kick it in the ass apparaissant sur la tombe était une expression qu’il affectionnait sur les tournages.
Une tombe au nom de Jerry Hardin est également aperçue, il s’agit de l’interprète de Gorge profonde, le premier des informateurs de Mulder, en saison 1.
La tête d’animal à travers laquelle Mulder voit Scully est celle d’un renard, il s’agit d’un clin d’œil à son pronom, Fox, le renard en anglais.
La costume de Guy Mann ressemble trait pour trait à celui de Carl Kolchak, le journaliste passionné de surnaturel et héros de Kolchak : The Night Stalker (Dossiers brûlants, 1972-1975). Chris Carter a indiqué s’être inspiré de cette série pour créer les X-Files.
Lors de la scène pré générique, Tyler Labine et Nicole Parker Smith recréent le duo de drogués qu’ils jouaient déjà lors des épisodes War of the Coprophages (3.12) et Quagmire (3.22). Le premier fut écrit par Darin Morgan, qui réécrivit également largement le second (non crédité).
Daggoo est nommé d’après Moby Dick, roman fétiche de Scully, tout comme jadis l’infortuné Queequeg. Ils sont tous les deux des harponneurs.
La sonnerie du téléphone de Mulder est l’indicatif bien connu de la série.
Mulder retrouve son usuel lancer de stylos (déjà apparu s lors de My Struggle, Cette fois ils sont plantés dans le poster I Want To Believe et non au plafond. Cette pratique était apparue pour la première fois lors de l’épisode Chinga (5.10). Scully indique au passage que le poster est le sien, ce qui expliquerait son remplacement après la destruction d’un premier, également lors du pilote de saison.
Scully plaisante sur le fait qu’elle est immortelle. Dans l’épisode Clyde Bruckman's Final Repose (3.04), écrit par Darin Morgan, le voyant ayant le pouvoir de prédire le décès des gens déclare à Scully qu’elle ne va pas mourir. L’immortalité supposée de Sculty est également indiquée dans Tithonus (6.10), où l’on voit la Mort se détourner d’elle, tout comme auparavant pour Alfred Fellig.
Kumail Nanjiani (Pasha) est un fan des X-Files très présent sur Internet grâce aux podcats The X-Files Files. Il y effectue des critiques détaillées d’épisodes de la série (en anglais), en compagnie de divers membres de l’équipe des X-Files. Cet acteur et artiste de stand-up américain d’origine pakistanaise a participé à Portlandia, Veep, Community…
Rhys Darby (Guy Mann) est un artiste nouveau-zélandais réputé pour ses spectacles entremêlant mimes, machineries et imitations. Il incarna également l’agent du duo de musiciens atés de la série musicale humoristique Flight of the Conchords (2007-2009).
Le tenancier de l’hôtel est joué par Alex Diakun, qui avait déjà participé à trois épisodes des X-Files écrits par Darin Morgan : Humbug, Clyde Bruckman's Final Repose et Jose Chung's 'From Outer Space'. Il est également le chirurgien diabolique du film I Want to Believe (2008).
Mulder indique connaître par cœur les livres de Charles Fort. Cet auteur américain (1874-1922) étudia de nombreux phénomènes paranormaux et en proposa de s explications souvent baroques. Il fut parmi le premier à s’intéresser aux OVNI et ses ouvrages demeurent très populaires aux USA, notamment pour leur humour caustique. Il admit effectivement qu’il n’y avait pas d’explication définitive au surnaturel.
Évoqués à plusieurs reprises en cours d’épisode, les Jackalopes appartiennent au bestiaire du folklore traditionnel américain. Ces chimères (mélange de lièvre et d’antilope) sont réputées avoir une voix similaire à celle des humains. Le Lapin Cornu demeure très présent dans la culture populaire contemporaine.
Parmi les mystères désormais résolus, Mulder évoque celui de Racetrack Playa. Ce lac asséché situé dans la Vallée de la Mort est réputé pour les rochers s’y déplaçant sans raison visible. L’énigme fut résolue par une expérience menée en 2014, le phénomène est lié à l’évaporation ultrarapide de l’eau
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: X-Files - Série et films - Partie 2
Outre son originalité d’un absurde aux confins de la poésie d’un Boris Vian
Génial, j'adore tes référence Estuaire, c'est en ligne avec une modification sur cette phrase que je n'ai pas bien compris :
Outre la priseu costume de Kolchak, Darin Morgan élargit le focus à la série MillenniuM, pour laquelle il n’écrivit que deux épisodes ultra décalés, en massive rupture de ton avec une série dont il n’appréciait ni le thème, ni l’ambiance.
J'ai mis:
En plus des références à X-Files, Darin Morgan élargit le focus à la série MillenniuM, pour laquelle il n’écrivit que deux épisodes ultra décalés, chacun dans une rupture de ton massive avec une série dont il n’appréciait ni le thème, ni l’ambiance.
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/annees-1990/x-files-1993-2002/saison-10#3
Génial, j'adore tes référence Estuaire, c'est en ligne avec une modification sur cette phrase que je n'ai pas bien compris :
Outre la priseu costume de Kolchak, Darin Morgan élargit le focus à la série MillenniuM, pour laquelle il n’écrivit que deux épisodes ultra décalés, en massive rupture de ton avec une série dont il n’appréciait ni le thème, ni l’ambiance.
J'ai mis:
En plus des références à X-Files, Darin Morgan élargit le focus à la série MillenniuM, pour laquelle il n’écrivit que deux épisodes ultra décalés, chacun dans une rupture de ton massive avec une série dont il n’appréciait ni le thème, ni l’ambiance.
http://theavengers.fr/index.php/hors-serie/annees-1990/x-files-1993-2002/saison-10#3
Invité- Invité
Re: X-Files - Série et films - Partie 2
OK, c'est bien ça !
Merci ! Épisode formidable, mais la moitié de la saison est déjà écoulée...
Merci ! Épisode formidable, mais la moitié de la saison est déjà écoulée...
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: X-Files - Série et films - Partie 2
M'en parle pas, surtout vu le régal qu'est cette 10ème saison pour le moment, je suis confiant sur la 11ème, mais quand arrivera-t-elle?
Les 3 derniers ont intérêt à être canons!
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Invité- Invité
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