Re: Série "Doctor Who"

**Estuaire44** Lun 4 Mai 2015 - 1:13

Joli !

**Estuaire44** Mar 5 Mai 2015 - 19:58

Après plusieurs années d'absence, Torchwood enfin de retour... sur format audio ! Un choix moins singulier pour le public britannique qu'il ne l'est pour nous. Borrowman sera bien de retour pour interpréter Jack Harkness et les créateurs, Russell T Davies and et Julie Gardner seront également de la partie. C'est la fine équipe de Big Finish qui officiera, partenaire au long cours des versions audio de Doctor Who, à qui on doit par ailleurs les excellents CD des épisodes perdus des Avengers. Rendez-vous en septembre 2015.

http://www.denofgeek.com/tv/torchwood/33630/confirmed-torchwood-audio-adventures-in-production

**Philo** Mer 6 Mai 2015 - 12:55

Estuaire44 a écrit:Joli !

Jolies jambes !
Oui, oui, la musique est bonne aussi.

**Dearesttara** Lun 18 Mai 2015 - 1:42

Agents of SHIELD, épisode 19. Nos agents doivent passer au détecteur de mensonges via des questions diverses et variées. A la question "Seul dans une île déserte, vous trouvez une boîte, qu'y-a-t-il dans la boîte ?" Simmons, une des deux geeks scientifiques du groupe trouve la meilleure réponse possible (hormis 42), à 0'16. Les commentateurs de la vidéo applaudissent d'ailleurs des deux mains. Laughing

**Estuaire44** Lun 18 Mai 2015 - 1:59

Andrew du Trio va être content, il a vu tous les épisodes de DW ! Very Happy

**Estuaire44** Sam 23 Mai 2015 - 23:09

Parution de la novélisation de City of Death. Tourné en 1979, l'épisode est l'exact pendant des aventures parisiennes des New Avengers, proposant de belles images de la capitale, L'épisode s'appuie également sur la dynamique du duo épatant formé par le Quatrième et lady Romana II, et sur une opposition de qualité, interprétée par Julian Glover et Catherine Schell. Son atout principal demeure toutefois l'humour pétillant et le sens de absurde de l'auteur Douglas Adams, la novélisation aura fort à faire pour restituer le brio d'un des meilleurs romanciers anglais.

**Estuaire44** Lun 25 Mai 2015 - 12:28

Dialogues, thèmes et musiques diverses des Compagnons modernes ,un superbe concert

**Estuaire44** Lun 25 Mai 2015 - 21:45

**Estuaire44** Mar 2 Juin 2015 - 7:05

**Estuaire44** Jeu 11 Juin 2015 - 15:50

Jolie interview de Jenna Coleman( que l'on murmure par ailleurs très proche du Prince Harry)

http://www.instyle.co.uk/celebrity/news/jenna-coleman-talks-life-on-doctor-who-and-why-shell-never-go-blonde

**Estuaire44** Jeu 18 Juin 2015 - 21:29

La minute people : cela semble se cristalliser entre Jenna et le Prince Harry... Gros gossip chez les Whovians.

http://www.financialexpress.com/article/lifestyle/showbiz/prince-harry-invites-dr-who-star-jenna-coleman-to-spend-quality-time-in-africa/85020/

**Dearesttara** Lun 6 Juil 2015 - 3:50

Un pacte passé avec les ténèbres d'Internet m'a permis, après plusieurs mois intermittents, de visionner ENFIN The runaway bride. Bloqué par le fait de trouver une copie en vostfr - la vf de la série me vrillant les oreilles. j'avais suspendu indéfiniment mon visionnage de la série (et quand on est arrêté par le cliffhanger de Doomsday, on a vraiment la rage au bout d'un moment).

Bref, y'a pas à dire, cet épisode de Noël est une grande réussite tant dans l'écriture que dans la technique. Après des mois de jachère, ce fut une grande joie de retrouver la démesure excitante de la série, ici dopée par la réalisation survitaminée d'Euros Lyn qui a dû bien s'éclater à déchaîner ses effets spéciaux fastueux, omniprésents, mais jamais épuisants et toujours au service de l'action (et non l'inverse). Entre les retours dans le passé, le look totalement hallucinatoire de l'impératrice, le retour des Pères Noëls tueurs, la base souterraine d'HC Clements... on en prend plein les mirettes, et on adore ça. L'imagination débordante de Russell T. Davies est telle qu'il doit parfois passer sous silence certaines choses (pourquoi l'impératrice a-t-elle attendu tant de temps pour exécuter son plan ? Pourquoi empoisonner lentement Donna si ensuite elle fait la même chose à son serviteur en quelques secondes ?...), mais on reste scotché par son foisonnement créatif, insérant dans une histoire très très développée, aux détails multiples, aux enjeux de plus en plus larges, aux rebondissements massifs (superbe twist du fiancé), un suspense palpitant, de l'humour à fond les manettes (j'ai rigolé une minute entière quand Donna foire son saut de Tarzan), et de action à l'américaine à couper le souffle - la poursuite sur l'autoroute est incroyable. L'épisode est totalement rempli et déchaîné, supportée par une musique symphonique toujours ad hoc, sachant très bien renforcer l'aspect joyeusement absurde de certaines scènes. On oublie pas quelques instants de poésie comme cette belle scène finale ou la contemplation de la création de la Terre - par contre RTD fait dire au Docteur qu'il n'avait jamais voyagé si loin ; c'est faux puisqu'il était remonté à quelques encablures du Big Bang dans The edge of destruction.

Toutefois, l'épisode se trouve un moteur d'énergie frénétique et euphorique en la personne de l'hilarante Donna Noble. Qu'on ne s'y trompe pas, j'adore Rose, mais en un seul épisode, Catherine Tate (craquante en robe de mariée) a tout simplement pété la baraque par sa furia comique, confinant parfois au slapstick. Entre ses gifles répétées, ces accès d'hystérie, son gros ego bien gros, son sens des priorités mais aussi de réelles qualités de courage, elle explose de présence exubérante. J'ai été peiné pour le coup qu'elle ne suive pas le doc à la fin. Face à une telle présence, Tennant a la courtoisie de ne pas tenter de concurrencer sa partenaire en cabotinant, et affirme sa réelle électricité, qui passe plus par des intonations, des postures particulières plutôt que par un jeu en surchauffe (on sent que l'individu a une solide formation de jeu pour arriver à ça). Il dirige les débats, s'affirme d'épisode en épisode comme un Docteur totalement emporté et énergique. L'épisode trouve son achèvement grâce à une Sarah Parish qui même sous 40 tonnes de maquillage, étincelle en vilain mégalomaniaque totalement barge. RTD réussit absolument tout, jusqu'à une splendide coda hyper romantique avec cette neige tombant ce soir de Noël sur nos deux héros radieux. Ça m'a fait penser au final d'Amends de Buffy, avec aussi cette image de neige miraculeuse et cet instant quasi shipper. Cheers, en avant pour la saison 3, en espérant que le Nouveau Compagnon parviendra à prendre la relève et de Rose et de Donna qui vraiment me manque déjà. (****)

**Estuaire44** Lun 6 Juil 2015 - 10:08

Oui, une vraie réussite, trépidante, joyeuse et imaginative comme seule sait l'être Doctor Who. Gros coup de coeur pour Donna, l'épisode doit beaucoup à la complicité entre la Tate et Tennant, amis de longue date et qui jouent régulièrement ensemble, à la télé ou sur les planches. RTD gère au mieux le casse-tête de l'après Rose (puisque après Rose il y eut Sad

), avec une Donna très différente et quelques allusions émouvantes; intercaler Donna entre Rose et le nouveau Compagnon de la saison 3 tentait aussi de déminer le terrain , mais ce fut malgré tout mission impossible pour Martha. pas mal de fans de Rose furent également outragés de voir Ten repartir aussi vite à l'aventure en compagnie de Donna, mais cela ne me choque pas, c'est logique vis à vis de la personnalité et de la nature même du Docteur.

Après oui, ,quelques failles dans le scénario, palliées par le rythme effréné. C'est surtout vrai pour les particules administrées d'un coup d'un seul, J'imagine que l'Impératrice a du rester dissimulée après que les Time Lords eurent écrasé les Racknoss et que la conclusion tragique de la Grande Guerre du Temps (exit Gallifrey) lui permet enfin de passer à l'action. C'est juste une théorie. Dans le roman Nothing O'Clock Eleven se rend même dans listant d'éternité qui s'étend avant le Big Bang, afin de piéger une déité ayant le pouvoir de se démultiplier à travers le Temps. Bon, il doit sérieusement bricoler le TARDIS pour y parvenir et il ne fera pas ça tous les jours. A noter que les chars détruisant l'Impératrice sont déployés par un certain M. Saxon, ce qui annonce déjà la saison 3. La qualité dramatique de la VF demeure une énigme.

**Cetp65** Lun 6 Juil 2015 - 22:19

Avec A Christmas Carol, mon épisode de Noël préféré ! Donna Noble est ma 2nde compagne préférée (après l’indétrônable Rose) et si on connait les talents comiques de Catherine Tate (la dame étant également une humoriste très connue outre-manche), elle montrera également une belle présence dramatique dans certains épisodes de la saison 4 (je pense à [i]Fires of Pompei[/i]i et surtout la final de la saison 4 : peut-être le destin le plus cruel pour un compagnon). Le personnage est ultra-ultra-ultra attachant, et il faut dire qu'après cette entrée explosive, la saison 3 sera malheureusement...assez faible (surtout dans sa première partie, car elle contient un des épisodes les plus réussis des deux séries confondues -Blink-). Martha, outre la grosse erreur de casting que représente Freema Agyeman, aura plus le rôle du boulet que doit se coltiner le Docteur tout au long de la saison (malgré un ou deux bons moments, il faut le reconnaître) : la volonté des auteurs d'en faire une amoureuse groupie du Docteur est une très mauvaise idée, et la rend encore moins attachante surtout après la magnifique histoire Rose/Ten... Heureusement, la saison 4, pratiquement sans faux pas, rattrapera le tout !

**Dearesttara** Lun 6 Juil 2015 - 22:28

Cetp65 a écrit:Avec A Christmas Carol, mon épisode de Noël préféré ! Donna Noble est ma 2nde compagne préférée (après l’indétrônable Rose) et si on connait les talents comiques de Catherine Tate (la dame étant également une humoriste très connue outre-manche), elle montrera également une belle présence dramatique dans certains épisodes de la saison 4 (je pense à Fires of Pompeii et surtout la final de la saison 4 : peut-être le destin le plus cruel pour un compagnon). Le personnage est ultra-ultra-ultra attachant, et il faut dire qu'après cette entrée explosive, la saison 3 sera malheureusement...assez faible (surtout dans sa première partie, car elle contient un des épisodes les plus réussis des deux séries confondues -Blink-). Martha, outre la grosse erreur de casting que représente Freema Agyeman, aura plus le rôle du boulet que doit se coltiner le Docteur tout au long de la saison (malgré un ou deux bons moments, il faut le reconnaître) : la volonté des auteurs d'en faire une amoureuse groupie du Docteur est une très mauvaise idée, et la rend encore moins attachante surtout après la magnifique histoire Rose/Ten... Heureusement, la saison 4, pratiquement sans faux pas, rattrapera le tout !

Au risque de paraître hérétique : si Donna se décide à refaire pendant toute la saison 4 le stand-up continuel de Runaway bride, je vais la mettre devant Rose dans mon panthéon. J'ai toujours eu un gros faible pour des personnages aussi énormes que celui-là. Je ne savais pas qu'elle était humoriste, mais je n'ai aucune peine à le croire. Euh, le final de la saison 4 plus cruel que celui de la 2 ? Ouaouh, RTD a dû y aller fort, j'attends de voir ça ! Shocked

Tant pis si cette saison 3 est plus faible, je tiendrai le cap. D'autant que je n'ai entendu que des échos enthousiastes sur Blink, et je brûle de savoir pourquoi l'épisode a tout cassé.
Je ne m'attends pas à ce que Martha parvienne à faire oublier Rose, mais le fan de Tara King que je suis est plus ouvert à une relation plus inféodée entre le Docteur et le Compagnon (c'est du reste le canevas de la série classique), alors je reste optimiste envers et contre tout. Merci de cette mise au point, Cetp, j'aime bien quand quelqu'un sait me "teaser" sur une série sans trop m'en dire.

**Estuaire44** Mar 7 Juil 2015 - 0:05

Si Rose est Emme et Martha, Tara, alors Donna a parfois des intonations à la Cathy Gale. Laughing

Davantage que médiocre, je trouve que la saison 3 est plus inégale que les précédentes, à côté d'épisodes en dessous (le pilote de saison et surtout le double opus new yorkais, oui, bon, next), on en trouve qui frappent vraiment très haut, même à l'échelle de DW (Blink, l'arc final). Je trouve Martha émouvante et sympathique, mais c'est vrai que pour mon second Compagnon moderne préféré, j'hésite plutôt entre Donna, Jack et Clara, revenue très fort dans le peloton de tête lors de la dernière saison.

**Estuaire44** Mar 7 Juil 2015 - 0:29

Radio Times est le magazine télé/radio maison de la BB. il ouvre bien entendu largement ses pages au Docteur et est parcouru par de nombreux Whovians. Après une enquête menée auprès des lecteurs, Tony Head est arrivé en tête du top 10 des meilleurs guests de la séries (Corben est deuxième). Lui même grand fan de la série, Head s'est déclaré prêt à reprendre son rôle de méchant vu dans le mémorable School Reunion.

http://www.radiotimes.com/news/2015-07-05/the-top-10-doctor-who-guest-stars-of-the-modern-era-4

**Cetp65** Mar 7 Juil 2015 - 0:53

Donna sera plus posée dans la saison 4, et aura le droit à de beaux moments dramatiques (et Catherine Tate sera toujours très juste dans ce registre). Néanmoins, toujours quelques moments purement comiques où elle restera hilarante. Il est vrai qu'on peut noter des similitudes entre les Avengers girl et les compagnes : Rose/Emma Peel ; Martha/Tara King (et encore, Tara est beaucoup moins énervante à mon gout) ; Donna/Cathy Gale ; Amy/euh... ; Clara (avec Eleven)/Emma Peel et Clara (avec Twelve)/Cathy Gale.

Ce que j'apprécie dans la relation Ten/Donna, c'est qu'elle est purement amicale (ok, je trouve la relation amoureuse Ten/Rose magnifique, mais si après Martha ils nous avaient refait le coup de la groupie amoureuse, ça aurait été du foutage de gueule). Et je confirme que pour moi, le final de la saison 4 est (de manière tout à fait subjective) plus cruel que celui de Doomsday (j'ai plus pleuré pour Doomsday, aussi pour Journey's End, mais j'étais davantage choqué et glacé en fait). Superbe composition de Catherine Tate, sa meilleur ! Nous en reparlerons Sad

Au niveau classement :
1) Rose
2) Donna
3) Clara (pourtant, c'était pas gagné en saison 7 -la saison qui n'existe pas pour moi-, mais Jenna Coleman qui peut débiter 25000 mots par seconde est géniale, et le personnage, délivré de son intrigue scandaleuse de la saison 7, gagne en profondeur)
4) Jack (parce que c'est Jack !)
5) Amy
6) Rory
7) Martha
(et encore, j'ai pas parlé de River Song que j'adoooooooooore !!! Et ni de Jackie, et de Mickey, et de Jenny/Madame Vastra/Strax...)

**Estuaire44** Mar 7 Juil 2015 - 1:23

Entièrement d'accord avec la double analogie Avengers concernant Clara. Pour Amy je dirais que ce serait Purdey : même femme d'action longiligne au caractère bien trempé, à la relation parfois ambivalente avec le patron tout en ayant son Gambit bien à elle, qu'elle aussi aime à vanner (on a une structure en trio, comme pour les TNA). Il n'y a pas jusqu'à sa garde-robe qui se montre également, euh, imprévisible, on va dire.

Oui moi aussi je ne classe pas River parmi les Compagnons stricto sensu, c'est encore autre chose. Dans un prochain audiobook elle devrait d'ailleurs faire équipe avec le Huitième Docteur, plus rien ne l'arrête ! Laughing

1) Rose (Rose)
2) Jack (personnage immense et complexe, admirablement approfondi dans Torchwood, honte à Moffat de ne l'avoir jamais fait revenir)
3) Clara (sous réserve que la prochaine saison confirme les promesses)
4) Donna (son grand père aussi est formidable)
5) Rory (Arthur Darvill, comédien immensément subtil)
6) Martha (elle m'a ému, l'amour non partagé est toujours le plus cruel)
7) Amy (Karen Gillan, sublime, mais en dessous au niveau palette d'interprétation, à mon sens)

**Dearesttara** Mar 7 Juil 2015 - 2:26

Je vous lis, et maintenant, j'ai envie de faire du binge-watching, c'est malin ça ! Razz

Fantastique que RTD et Moffat aient finalement repris toutes les relations des Avengers dans chacun des duos (ou trios si j'en crois ce que tu dis à propos d'Amy), c'est la preuve qu'ils ont voulu varier au maximum l'éventail des duos, alors que dans la série classique, la hiérarchisation est plus marquée. Bon, et puis, on est tous fans des Avengers, et Rose/Ten, c'était si évident...

Vu Smith and Jones. Encore une fois Russell T. Davies est à la plume, et encore une fois, il est au top, nous présentant une intrigue simple qu'il s'amuse à pervertir à coup de gros délires comme on les aime. Le scénario file à vive allure, on ne s'ennuie pas un seul instant durant la cavalcade trépidante des événements de cette chasse au non-homme. Niveau énergie, l'épisode n'est vraiment que pas loin derrière le précédent ! Davies a tout ramassé en un minimum de temps et se permet même de ralentir sans peine pour nous faire goûter toute la fin.

J'ai pensé fortement à Scrubs lors du tour d'hôpital initial, d'autant que si Ten avait rencontré J.D. on aurait eu droit au plus grand n'importe nawak de l'histoire des séries télé. La rencontre initiale fait très penser à Retour vers le futur tandis que l'idée de téléporter tout un hôpital sur la Lune parce que c'est un territoire neutre est une des idées les plus joyeusement WTF que j'ai pu voir, même pour Doctor Who. Bon, c'est vrai que les Judoons ne seront pas les aliens les plus psychologiquement poussés de la série, mais j'aime bien leur conception de la justice (on demande une confrontation avec le Judge Dredd), et mine de rien leur présence qui instille une réelle menace. La méchante du jour est jouée avec grand train par Anne Reid, totalement dans le petit nuage vaporeux de folie impitoyable de son personnage. Mais même elle n'échappe à la moulinette de l'auteur (un alien vampire qui boit le sang de ses victimes... avec une paille !!!?????!! oh, RTD, t'as fumé quoi là ? Laughing

). La famille de Martha est certes très rapidement dessinée, mais elle aurait fait se tuer cinq fois tout le Cosby show : pas de doute, on ne trouvera pas d'apologie à la gloire de la famille ici - mention à la blondasse, une vraie catastrophe.

Et Martha ? Eh bien, ce que je pensais s'est réalisé : le fan de Tara que je suis a été immédiatement in love avec le personnage. Certes, elle ne montre pas l'héroïsme fougueux de Rose, mais elle instaure une complicité pétillante à défaut de profonde avec le Docteur (qui rappelle qu'elle ne "remplaçera jamais Rose"). Son rôle semble plus en faire-valoir, mais on voit que RTD fait tout pour la légitimer, et à mon sens y réussit : elle a une vivacité d'esprit, une intelligence, un self-control admirable, assimilant sans trop broncher tout ce qui lui y arrive, là où Rose mit plus de temps à l'accepter. Quant à ses échappées romantiques, moi j'ai trouvé ça très mignon (la scène du baiser est à hurler de rire), avec plus de tendresse et d'humour que de naïveté. Freema Agyeman a beaucoup de charme et une excellente qualité de jeu, même si je n'y ai pas trouvé toutes les nuances de Billie Piper, mais peut-être dans les futurs épisodes...

Mais je l'avoue, autant Donna était le moteur de l'épisode précédent, autant c'est bien le Docteur qui démonte absolument tout ici. Comme RTD a décidé de faire claquer ses dialogues déjantés soixante fois par minute, David Tennant peut littéralement exploser de folie comique, tuant joyeusement tout effet de peur par son numéro maximaliste. Depuis son apparition dans la série, je dirais que c'est sa meilleure performance (bon, d'accord, Doomsday ex aequo), et même une des plus grandes performances que j'ai pu voir tout film ou série confondus. Autant jusque là, je préférais Nine à Ten (pour son côté plus sombre), autant si Ten continue comme ça, je vais finir par changer d'avis. La danse des chaussures, le numéro totalement ouf de naïf à la Plasmavore, chaque scène avec Martha est un one-man-show permanent. Là, j'ai envie que d'une chose, c'est de sauter dans le TARDIS et les accompagner là, maintenant, tout de suite. (****)

**Estuaire44** Mar 7 Juil 2015 - 10:26

C'est vrai que l'arrivée de Marthe est bien gérée ( toujours cette magie des rencontres) et que son profil varie suffisamment de celui de Rose pour signifier un renouvellement de tonalité. La méchante du jour est bien gratinée comme on aime et la Lune aura toujours sa poésie bien à elle. C'est vrai aussi que l'on frémit en songeant à JD en nouveau Compagnon du Docteur !

Par contre j'ai trouvé que l'épisode présentait quelques faiblesses. D'abord un budget visiblement limité pour un pilote de saison, je pense que l'on paie ici les dépenses de l'épisode de Noël. L'essentiel de l'épisode se déroule en décor, avec des images de synthèse pas toujours terribles (les vues de l'hôpital sur la Lune, vraiment pas top). Et puis il y a tous ces casques destinés à gratter quelques sous (les complices de vampire, un seul Judoon tête révélée), cela fait un peu le Docteur contre Daft Punk, l'histoire. On abuse aussi des courses poursuites pour animer le huis clos, il y en a beaucoup. Je n'ai pas aimé que les Judoons s'en tirent impunément après ce qu'ils ont fait subir aux humains, on attend plus de Ten. Par ailleurs la famille de Rose représentait l'un e des nombreuses ruptures de la nouvelle série, les Compagnons classiques n'en avaient jamais. En voici encore une autre, après celle de Donna, cela devient un procédé. Je n'ai pas eu le même coup de cœur qu'éprouvé pour Jackie et Mickey.

Allez Freema est déjà touchante et amusante, c'est une bonne recrue pour la série, bienvenue à bord !

**Cetp65** Mar 7 Juil 2015 - 12:08

Loin d'être le pire de la saison, c'est sûr ! Néanmoins, je suis tout à fait d'accord avec les failles soulignées par Estuaire, notamment la famille de Martha ! Difficile de passer après Jackie, certes, mais tout de même...C'est quoi ces clichés vivants sérieux ? On sent déjà que Francine Jones n'existe qu'en tant qu'outil scénaristique pour l'arc final de la saison ! Au moins, le grand-père de Donna était génial lui !
Pareil pour le budget, qui n'a jamais été exceptionnellement élevé, mais ça sera la catastrophe dans cette saison : les meilleurs épisodes seront d'ailleurs ceux qui feront l'économie d'effets spéciaux (je pense à Blink bien sûr).

**Dearesttara** Mar 7 Juil 2015 - 12:22

J'ai peine à croire à un problème de budget, mais bon, c'est vrai que Runaway bride a dû casser pas mal de tirelires. Sinon, viens de voir The Shakespeare code. Je suis partagé (j'hésite entre 2 et 3/4), l'histoire générale n'étant pas terroche, mais le trio Doc-Martha-Willy est méga de bout en bout. J'avoue avoir été plié en quatre avec l'irruption de J.K.Rowling dans le sortilège final, énorme. La fin avec Liz Ire qui veut décapiter la tête du Doc (mais pourqwa ?) était pas mal non plus. Pensée émue pour Martha qui se prend son premier râteau, et va certainement en enchaîner d'autres. Apprécié aussi la métaphore du pouvoir des mots ; aimant bien taquiner la plume, ça m'a parlé tout ça.

**Estuaire44** Mar 7 Juil 2015 - 13:51

J'aime bien comment une fois de plus la thématique d'un épisode historique s'adapte à l'invité du jour, avec ici ici la magie du théâtre. L'introduction des sorcières de Macbeth dans l'univers du Docteur est astucieusement réalisée. Très bonne reconstitution d'époque, notamment avec le théâtre du barde reconstitué. On donne un portrait de "Willy", plein de vie et d'éclat, et une hagiographie sentencieuse. Tennant est complètement dans son parcours avec la RSC, avec des versions respectueuses mais résolument modernistes des pièces. Les comédiens invités sont aussi très bien. Martha commence à mesurer à quel point elle demeure dans l'ombre de Rose, Ten est assez goujat sur ce coup là. Pour découvrir l'embrouille entre la Reine Vierge et le Ten, il faudra attendre The Day Of The Doctor...

**Estuaire44** Mar 7 Juil 2015 - 14:01

River et le Huitième
http://www.unificationfrance.com/article39357.html

**Cetp65** Mar 7 Juil 2015 - 16:01

Ah non, réveillez-vous !!! Laughing

Sérieusement, je crois que ''The Shakespeare Code'' est un des épisodes que j'aime le moins dans la série : ok, y'a quelques éléments amusants (j'ai bien aimé l'allusion à la prétendue bisexualité et le coup de J.K Rowling était pas mal non plus). Par contre, les sorcières sont ridicules (pour le coup, ça donne envie de relire MacBeth pour se purger de cette horreur), la reconstitution historique est dégueulasse (sérieusement, je pense être capable de faire des meilleurs effets spéciaux), Martha commence déjà son rôle de ''oh mais pourquoi il voit pas que j'existe ??'' et le Docteur celui de ''Martha ? C'est qui ça ? Moi je pleure encore ma Rose...'', Martha se balade au 16e siècle dans la tenue qu'elle va garder dans toute la saison (ou presque, apparemment les problèmes budgétaires touchent aussi les costumes), l'affrontement final est ridicule...

**Estuaire44** Mar 7 Juil 2015 - 16:10

Coup de tocsin sur le Forum !! Laughing

La triste histoire de Martha Jones :

Série "Doctor Who" - Page 10 The_rebound___doctor_who_comic_by_swing_21-d3aqbab

**Dearesttara** Mar 7 Juil 2015 - 16:30

Je suis mort de rire !! mdr

Ah, tellement cruel pour Martha, mais bon, c'est vrai que Donna envoie pas mal de bois ! Laughing

Cetp65 a écrit:Ah non, réveillez-vous !!!
Sérieusement, je crois que ''The Shakespeare Code'' est un des épisodes que j'aime le moins dans la série : ok, y'a quelques éléments amusants (j'ai bien aimé l'allusion à la prétendue bisexualité et le coup de J.K Rowling était pas mal non plus). Par contre, les sorcières sont ridicules (pour le coup, ça donne envie de relire MacBeth pour se purger de cette horreur), la reconstitution historique est dégueulasse (sérieusement, je pense être capable de faire des meilleurs effets spéciaux), Martha commence déjà son rôle de ''oh mais pourquoi il voit pas que j'existe ??'' et le Docteur celui de ''Martha ? C'est qui ça ? Moi je pleure encore ma Rose...'', Martha se balade au 16e siècle dans la tenue qu'elle va garder dans toute la saison (ou presque, apparemment les problèmes budgétaires touchent aussi les costumes), l'affrontement final est ridicule...

C'est vrai que les sorcières étaient assez nanardes pour le coup, il manquait vraiment une opposition de poids. Mais la jeune Christine Dale s'en sortait pas mal. En définitive, le scénario m'a semblé accorder plus d'importances au trio qu'à l'intrigue, soit ce qui marchait le mieux. Shakespeare a composé des sonnets d'amour où un homme chante ses sentiments à un interlocuteur qui semble être aussi masculin, d'où en effet les vannes sur sa bisexualité.

Je me suis octroyé un jour de repos pour binge-watch au moins la moitié de la saison (c'est très occasionnel, je ne fais pas trop ça parce qu'on peut vite en prendre l'habitude). Je viens de voir Grindlock et le double épisode Dalek. Je persiste à dire que Martha est fantastique : ne copiant pas la dimension héroïque de Rose, RTD la fait jouer sur un registre plus sidekick, mais quel sidekick : toujours une intelligence très vive, un excellent sens de l'improvisation, le charme doux de son interprète Freema Agyeman. J'ai bien aimé que Ten instaure une distance froide avec elle, confinant en effet à la goujaterie : le Time Lord n'est pas un Saint, et il faut se rendre à l'évidence : Martha n'est que la "rebound girl" (comme elle le dit à la fin de Grindlock) du Docteur, un rôle très ingrat qui rend plus ambivalent le Docteur, plus émotionnel son personnage, mais qui pénalise malheureusement l'impact de leur lien, plus série classique que moderne. Là, pour le coup, on perd beaucoup, même si je vois la logique d'RTD. Cela dit, je suis très sensible aux râteaux continuels qu'elle se prend, ayant moi-même un passé assez riche dans ce domaine...

Grindlock était décevant par son absence de Némesis (les Macra sont une silhouette), malgré le retour de l'impressionnante Face of Boe, et son attaque à l'acide de l'exode rural et d'une mécanisation, une industrialisation toujours plus étouffante de notre monde, ici jusqu'à l'insoutenable. Le double épisode Dalek a commencé de manière catastrophique, se contenant d'une certes juste radiographie des USA de la Grande Depression, mais en enchaînant idées malheureuses et personnages grossiers. La deuxième partie avait toutefois un excellent suspense plus relevé, et une plus grande ambiguïté sur le thème de l'hybridation Dalek/humain qui avait fait le succès du final de Dalek en saison 1 de la nouvelle série.

Shakespeare Code : ***
Grindlock : **
Daleks in Manhattan : *
Evolution of the Daleks : ***

**Cetp65** Mar 7 Juil 2015 - 16:36

J'avais bien aimé ''Gridlock'' qui montre en effet une Martha déjà plus attachante. Le double-épisode sur les Daleks était en revanche catastrophique selon moi, et celui qui suit (The Lazarus Experiment) encore pire ! Tandis que 42 est une pale copie de The Impossible Planet/The Satan Pit, avec en prime une scène quasi copiée-collée de The End Of World de la saison 1 ! Heureusement, la seconde partie de la saison sera bien meilleure avec notamment le double épisode Human Nature/The Family Of Blood, avec une Martha super-héroïque et géniale (et une Freema Agyeman plus inspirée que d'habitude) que l'on aurait aimé voir plus souvent dans la saison.

**Estuaire44** Mar 7 Juil 2015 - 17:06

J'ai bien aimé Gridlock, avec une dystopie éloquente sur l'avenir de nos colossales urbanisations toujours plus ingérables et dantesques. L'épisode manque effectivement d'un antagoniste à part entière, mais les seconds rôles ont du corps. L'épisode reste visuellement magnifique, avec des scènes épiques (le Docteur sautant de voiture en voiture) ou lyriques (l'Aurore nouvelle, avec un côté Murnau). Tout le face à face avec la Face de Boe est magnifiquement dialogué, de même que l'évocation de Gallifrey. Martha a bien l'intention de s'enraciner dans le décor.

Le double épisode américain, avec les hommes cochons et le gentil Dalek, non, cela ne va pas être possible, on n'est pas chez les Muppets. Un Dalek gentil est un cul de sac, un homme cochon c'est marrant cinq minutes (comme dans l'épisode avec les Slitheens, je crois), après ça devient un boulet. Dommage, la reconstitution historique est intéressante et le final sur l'Empire est électrique à souhait. Dalek Caan est un antagoniste de première, j'aime bien le côté " je reviendrai et ma vengeance sera terrible" de son départ. C'est dommage d'avoir gâché un épisode, tout cela aurait pu tenir en un seul opus.

**Estuaire44** Mar 7 Juil 2015 - 20:31

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