Série "200 dollars plus les frais"
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Série "200 dollars plus les frais"
Contexte de la série
Inédite en France jusqu’à une tardive diffusion sur la Cinq en 1989, « 200 dollars plus les frais », dont le titre original est « The Rockford files », est une série policière mettant en scène un détective privé, James Rockford (dit « Jim ») qui s’occupe uniquement des affaires classées.
Le personnage est interprété par James Garner (1928-2014), qui doit aux Etats-Unis sa célébrité à la série TV western « Maverick ». Cette série est inédite en France, mais les fans de Roger Moore, dès les années 70, en ont entendu parler, puisque ce fut sa troisième série bien après « Ivanhoé » entre une autre inédite en France, « The Alaskans » et "Le Saint".
Les français découvriront « Maverick » en 1994 au cinéma dans l’adaptation de la série, avec Mel Gibson en vedette. Garner joue dans l’adaptation ciné, mais le rôle d’un Marshall.
Après sa série, il a fait du cinéma, jouant notamment dans « La grande évasion » et « Victor Victoria ».
Il est curieux que la France, en 1974, n’ait pas acheté quelques épisodes (elle le faisait par tranche de treize). Pour situer les nouvelles séries achetées par La France produites en 1974-75, on peut citer « Le justicier » avec Ken Howard, « Sergent Anderson » avec Angie Dickinson », « L’homme qui valait trois milliards », « Les jours heureux », « Police Story », « La planète des singes », « La petite maison dans la prairie », « Vivre libre » avec Gary Collins et Diana Muldaur, « Un shérif à New-York » avec Dennis Weaver. Cette saison là, il y avait aux USA des séries déjà installées comme « Mannix », « Columbo », « Kung fu », « Cannon », « Baretta », « Les rues de San Francisco », « Hawaii police d’état », « L’homme de fer » (dont c’était la dernière saison).
Par conséquent, « 200 dollars plus les frais » fait partie des séries « restées sur le carreau » de cette saison 1974-75 avec « Harry O » (mettant en vedette « Le fugitif » David Janssen), « SWATT », « Barnaby Jones », « Docteur Marcus Welby » et « Dossiers brûlants » avec Darren Mc Gavin, cette dernière arrivant en France en 1989.
Présentation de la série
Lorsque débute la série, il est précisé que Jim Rockford exerce son activité depuis 1968. Il a passé cinq ans en prison pour un vol à main armée dont il était innocent.
Jim n’a pas de permis de port d’armes. Dans l’épisode, il se retrouve en possession de celle de Jerry Grimes.
Il n’a ni secrétaire ni bureau, et possède une caravane.
Jim a des tarifs : 200 dollars plus les frais, et n’accepte que les affaires classées. Thème qui évoque « Cold Case « Le service des affaires classées » (1970, France), mais aussi un peu « La brigade des maléfices », ou encore « Les aventures du Colonel March » avec Boris Karloff par l’aspect affaires spéciales que la police et les détectives négligent.
01-00- Le pilote « 200 dollars plus les frais » (Backlash for the Hunter) ****
Scénario : Stephen J. Cannell, d'après une histoire de John Thomas James (Roy Huggins). Réalisation : Richard T. Heffron
Résumé
Le détective privé Jerry Grimes assassine un clochard, Harry Butler. Sa fille, qui est fauchée, veut engager Jim Rockford et lui fait un chèque en bois.
La Critique
Ce qui surprend d’emblée, c’est la présence du père du héros, incarné par Robert Donley, qui ressemble à un clochard. James Garner lui-même n’est pas très glamour. Il n’est ni un anti-héros façon Peter Falk et William Conrad, en vogue à l’époque, ni un monsieur muscles. On sent que son personnage n’est pas très courageux.
Il est cependant séducteur, à des lieues d’un George Peppard/Banacek, sans la force virile d’un Mike Connors/Mannix. On ressent la volonté post défaite du Vietnam de montrer un héros pas trop macho. Lorsque Sara Butler (Lindsay Wagner) drogue Jerry, Jim dit qu’il ne tient pas à ce qu’il réveille trop vite car il tient à la vie !
L’histoire est fort bien construite, même si au début, on ne voit pas trop où le scénariste veut en venir. Lindsay Wagner, dans ce pilote, est une aide précieuse, et la multiplicité de leurs scènes communes nous permet de nous familiariser avec le personnage de Jim Rockford.
Les allées et venues incessantes entre Los Angeles (Malibu) et Las Vegas nous déroutent un peu. Pour vaincre ses adversaires, Jim use de ruses comme jeter du savon parterre pour les faire chuter.
En veuve milliardaire, Nita Talbot n’est pas toujours à la hauteur. Elle taxe Jim lorsqu’elle le voit de camionneur dans un costume du dimanche. Son point fort ne sera donc pas les déguisements, puisqu’il voulait se faire passer pour doyen d’université.
William Smith (Jerry) est un adversaire à la hauteur. L’humour n’est pas absent. Lorsque Sara Butler/Lindsay Wagner joue les entraîneuses, afin d’attirer Jerry dans un piège, et reproche à Jim d’avoir manqué de se faire violer, il s’en tire par une pirouette.
Le spectacle se regarde sans déplaisir, on est loin de la violence et du sang des séries réalistes d’aujourd’hui. Le happy end est quasi obligatoire.
Cette série méritait sa chance dans la France des années 70 quelque part en « Mannix », « Cannon » et « Banacek » parmi les séries de détectives.
Lorsque Jim demande à Sara de revêtir une tenue sexy, on aurait aimé quelque chose de plus suggestif, la belle ne s’est pas décarcassée.
Loin du Falconetti redoutable qui tuera les deux frères Jordache dans « Le riche et la pauvre » et sa suite, William Smith n’est pas terrifiant. Son personnage de Jerry est facile à duper et neutraliser.
On ne crie pas au génie, mais c’est une série agréable, sans prétention, et l’on a envie de voir d’autres enquêtes de ce détective pas trop porté sur la violence.
Les infos supplémentaires
Lindsay Wagner (1949-) est à l’époque une inconnue. Mais la gloire est proche en 1974. Elle va jouer le personnage de Jaime Sommers dans dix épisodes de « L’homme qui valait trois milliards », avant de connaître la gloire, toujours avec ce personnage, dans sa série, « Super Jaimie ».
William Smith (1933-) est lui aussi aux portes de la gloire, qu’il connaîtra en 1976 avec le personnage de Falconetti dans « Le Riche et le Pauvre », l’un des pires méchants de l’histoire de la télé américaine, qui reviendra dans la suite, « Les héritiers ». Pourtant, en 1979, c’est du côté du bien qu’il revient en remplaçant James Mc Arthur/Danny dans « Hawaii Police d’état » pour la saison 12, dans le rôle de Kimo.
Nita Talbot (1930-) fut une invitée régulière de « Alfred Hitchcock présente ». Elle a été ensuite essentiellement une vedette invitée de séries comme « Le Virginien », « Les Incorruptibles », « Le fugitif », « Mannix », « Bonanza », « Un shérif à New York », « Columbo », « Sergent Anderson », « Hawaii police d’état », « Drôles de dames », « Les deux font la paire », « Remington Steele », « La croisière s’amuse », « Matt Houston », « L’île fantastique ». Elle a arrêté sa carrière en 1996.
Richard T. Heffron (1930-2007), le réalisateur du pilote, a signé la suite de « Mondwest » de Michael Crichton avec Yul Brynner : « Les rescapés du futur » en 1976.
Roy Huggins (1914-2002) est le créateur-producteur de deux grandes séries américaines : « Le Fugitif » et « Match contre la vie » avec Ben Gazzara.
Le directeur de la photo est Lamar Boren (1917-1986) qui assurait les prises de vue sous-marines dans le James Bond « On ne vit que deux fois ».
Inédite en France jusqu’à une tardive diffusion sur la Cinq en 1989, « 200 dollars plus les frais », dont le titre original est « The Rockford files », est une série policière mettant en scène un détective privé, James Rockford (dit « Jim ») qui s’occupe uniquement des affaires classées.
Le personnage est interprété par James Garner (1928-2014), qui doit aux Etats-Unis sa célébrité à la série TV western « Maverick ». Cette série est inédite en France, mais les fans de Roger Moore, dès les années 70, en ont entendu parler, puisque ce fut sa troisième série bien après « Ivanhoé » entre une autre inédite en France, « The Alaskans » et "Le Saint".
Les français découvriront « Maverick » en 1994 au cinéma dans l’adaptation de la série, avec Mel Gibson en vedette. Garner joue dans l’adaptation ciné, mais le rôle d’un Marshall.
Après sa série, il a fait du cinéma, jouant notamment dans « La grande évasion » et « Victor Victoria ».
Il est curieux que la France, en 1974, n’ait pas acheté quelques épisodes (elle le faisait par tranche de treize). Pour situer les nouvelles séries achetées par La France produites en 1974-75, on peut citer « Le justicier » avec Ken Howard, « Sergent Anderson » avec Angie Dickinson », « L’homme qui valait trois milliards », « Les jours heureux », « Police Story », « La planète des singes », « La petite maison dans la prairie », « Vivre libre » avec Gary Collins et Diana Muldaur, « Un shérif à New-York » avec Dennis Weaver. Cette saison là, il y avait aux USA des séries déjà installées comme « Mannix », « Columbo », « Kung fu », « Cannon », « Baretta », « Les rues de San Francisco », « Hawaii police d’état », « L’homme de fer » (dont c’était la dernière saison).
Par conséquent, « 200 dollars plus les frais » fait partie des séries « restées sur le carreau » de cette saison 1974-75 avec « Harry O » (mettant en vedette « Le fugitif » David Janssen), « SWATT », « Barnaby Jones », « Docteur Marcus Welby » et « Dossiers brûlants » avec Darren Mc Gavin, cette dernière arrivant en France en 1989.
Présentation de la série
Lorsque débute la série, il est précisé que Jim Rockford exerce son activité depuis 1968. Il a passé cinq ans en prison pour un vol à main armée dont il était innocent.
Jim n’a pas de permis de port d’armes. Dans l’épisode, il se retrouve en possession de celle de Jerry Grimes.
Il n’a ni secrétaire ni bureau, et possède une caravane.
Jim a des tarifs : 200 dollars plus les frais, et n’accepte que les affaires classées. Thème qui évoque « Cold Case « Le service des affaires classées » (1970, France), mais aussi un peu « La brigade des maléfices », ou encore « Les aventures du Colonel March » avec Boris Karloff par l’aspect affaires spéciales que la police et les détectives négligent.
01-00- Le pilote « 200 dollars plus les frais » (Backlash for the Hunter) ****
Scénario : Stephen J. Cannell, d'après une histoire de John Thomas James (Roy Huggins). Réalisation : Richard T. Heffron
Résumé
Le détective privé Jerry Grimes assassine un clochard, Harry Butler. Sa fille, qui est fauchée, veut engager Jim Rockford et lui fait un chèque en bois.
La Critique
Ce qui surprend d’emblée, c’est la présence du père du héros, incarné par Robert Donley, qui ressemble à un clochard. James Garner lui-même n’est pas très glamour. Il n’est ni un anti-héros façon Peter Falk et William Conrad, en vogue à l’époque, ni un monsieur muscles. On sent que son personnage n’est pas très courageux.
Il est cependant séducteur, à des lieues d’un George Peppard/Banacek, sans la force virile d’un Mike Connors/Mannix. On ressent la volonté post défaite du Vietnam de montrer un héros pas trop macho. Lorsque Sara Butler (Lindsay Wagner) drogue Jerry, Jim dit qu’il ne tient pas à ce qu’il réveille trop vite car il tient à la vie !
L’histoire est fort bien construite, même si au début, on ne voit pas trop où le scénariste veut en venir. Lindsay Wagner, dans ce pilote, est une aide précieuse, et la multiplicité de leurs scènes communes nous permet de nous familiariser avec le personnage de Jim Rockford.
Les allées et venues incessantes entre Los Angeles (Malibu) et Las Vegas nous déroutent un peu. Pour vaincre ses adversaires, Jim use de ruses comme jeter du savon parterre pour les faire chuter.
En veuve milliardaire, Nita Talbot n’est pas toujours à la hauteur. Elle taxe Jim lorsqu’elle le voit de camionneur dans un costume du dimanche. Son point fort ne sera donc pas les déguisements, puisqu’il voulait se faire passer pour doyen d’université.
William Smith (Jerry) est un adversaire à la hauteur. L’humour n’est pas absent. Lorsque Sara Butler/Lindsay Wagner joue les entraîneuses, afin d’attirer Jerry dans un piège, et reproche à Jim d’avoir manqué de se faire violer, il s’en tire par une pirouette.
Le spectacle se regarde sans déplaisir, on est loin de la violence et du sang des séries réalistes d’aujourd’hui. Le happy end est quasi obligatoire.
Cette série méritait sa chance dans la France des années 70 quelque part en « Mannix », « Cannon » et « Banacek » parmi les séries de détectives.
Lorsque Jim demande à Sara de revêtir une tenue sexy, on aurait aimé quelque chose de plus suggestif, la belle ne s’est pas décarcassée.
Loin du Falconetti redoutable qui tuera les deux frères Jordache dans « Le riche et la pauvre » et sa suite, William Smith n’est pas terrifiant. Son personnage de Jerry est facile à duper et neutraliser.
On ne crie pas au génie, mais c’est une série agréable, sans prétention, et l’on a envie de voir d’autres enquêtes de ce détective pas trop porté sur la violence.
Les infos supplémentaires
Lindsay Wagner (1949-) est à l’époque une inconnue. Mais la gloire est proche en 1974. Elle va jouer le personnage de Jaime Sommers dans dix épisodes de « L’homme qui valait trois milliards », avant de connaître la gloire, toujours avec ce personnage, dans sa série, « Super Jaimie ».
William Smith (1933-) est lui aussi aux portes de la gloire, qu’il connaîtra en 1976 avec le personnage de Falconetti dans « Le Riche et le Pauvre », l’un des pires méchants de l’histoire de la télé américaine, qui reviendra dans la suite, « Les héritiers ». Pourtant, en 1979, c’est du côté du bien qu’il revient en remplaçant James Mc Arthur/Danny dans « Hawaii Police d’état » pour la saison 12, dans le rôle de Kimo.
Nita Talbot (1930-) fut une invitée régulière de « Alfred Hitchcock présente ». Elle a été ensuite essentiellement une vedette invitée de séries comme « Le Virginien », « Les Incorruptibles », « Le fugitif », « Mannix », « Bonanza », « Un shérif à New York », « Columbo », « Sergent Anderson », « Hawaii police d’état », « Drôles de dames », « Les deux font la paire », « Remington Steele », « La croisière s’amuse », « Matt Houston », « L’île fantastique ». Elle a arrêté sa carrière en 1996.
Richard T. Heffron (1930-2007), le réalisateur du pilote, a signé la suite de « Mondwest » de Michael Crichton avec Yul Brynner : « Les rescapés du futur » en 1976.
Roy Huggins (1914-2002) est le créateur-producteur de deux grandes séries américaines : « Le Fugitif » et « Match contre la vie » avec Ben Gazzara.
Le directeur de la photo est Lamar Boren (1917-1986) qui assurait les prises de vue sous-marines dans le James Bond « On ne vit que deux fois ».
Dernière édition par Patricks le Ven 27 Mar 2015 - 18:16, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
Très belle présentation Patricks ! Juste une précision : Roy Huggins n'est que co-créateur de la série, Stephen J. Cannell est l'autre créateur. D'ailleurs, Huggins n'a été que scénariste pendant la première saison, alors que Cannell était le véritable showrunner/créateur car il a écrit et produit toute la série jusqu'à sa fin.
C'est là que le scénariste David Chase a commencé vraiment sa carrière, il fut le deuxième scénariste le plus prolifique de la série (20 épisodes selon Imdb, il a intégré la série à la saison 3). 25 ans plus tard, il allait retourner l'univers de la télévision américaine en créant Les Soprano.
C'est là que le scénariste David Chase a commencé vraiment sa carrière, il fut le deuxième scénariste le plus prolifique de la série (20 épisodes selon Imdb, il a intégré la série à la saison 3). 25 ans plus tard, il allait retourner l'univers de la télévision américaine en créant Les Soprano.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "200 dollars plus les frais"
Très peu de souvenirs de cette série, mais elle semble solide. 200 dollars, si c'est pour toute l'enquête c'est vraiment en dessous des tarifs pratiqués.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "200 dollars plus les frais"
Ça fait 970 dollars aujourd'hui, effectivement pas beaucoup. Sinon, je crois que l'Equalizer demande rarement un salaire pour ce qu'il fait, plus compétitif tu meurs.
Le premier épisode fut diffusé le 27 mars 1974, cela fait donc aujourd'hui 41 ans que la série existe à la TV.
Le premier épisode fut diffusé le 27 mars 1974, cela fait donc aujourd'hui 41 ans que la série existe à la TV.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "200 dollars plus les frais"
D'après Wikipédia ce serait 200 dollars d'époque (et frais) par semaine, c'est déjà plus dans la norme, même dans le fourchette basse de la profession. Le héros ne se goinfre pas. Il fait s'appeler Simon Templar pour sauver la veuve et l'opprimé pour pas un rond (sauf ce que l'on rafle chez les vilains, hein).
Sympa, Lindsay Wagner a déjà le look de sa série.
Sympa, Lindsay Wagner a déjà le look de sa série.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "200 dollars plus les frais"
Je me souviens que Mannix, dans certains cas, pour défendre la veuve et l'orphelin (fauchés) ne faisait pas payer du tout.
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
01-01- L’affaire Kirkoff (The Kirkoff case) **
Scénario : Stephen J. Cannell, d’après une histoire de John Thomas James. Réalisation : Lou Antonio.
Résumé
Jim Rockford enquête sur l’assassinat d’un couple, les Kirkoff. La police pense que le tueur est leur fils, Larry, qui a engagé Jim. Ses investigations débutent auprès de Travis, l’amant de Mme Kirkoff.
La critique
John Garner peaufine son personnage de détective fauché, maladroit et pas très courageux. Mais il en fait un peu trop. Le ton des enquêtes est très léger, et l’on se croirait parfois dans une production Aaron Spelling comme « Drôles de dames ». L’intrigue est souvent reléguée au second plan au profit de bons mots et de situations cocasses. Ce premier épisode, qualitativement, se situe très en dessous du pilote. Notons que certaines scènes, celles où Jim se fait corriger, sont vite répétitives. Pas moins de trois fois dans ce seul épisode.
L’argent est souvent évoqué dans l’épisode, par exemple, Jim n’a pas les moyens d’inviter Tawnia Baker, une chasseuse de mari millionnaire, au restaurant, et tous deux se retrouvent avec un hamburger dans un fast food. Ses tarifs sont négociables et il les marchande souvent.
Nous sommes donc très loin de séries « sérieuses » et plus violentes comme « Mannix » et « Cannon », le ton rappelant parfois le futur « Magnum » (production de Donald Bellisario). Si l’on se réfère aux œuvres de Stephen J. Cannell, on peut trouver quelques convergences avec « L’agence tous risques » pour l’aspect humoristique, par contre on est très loin d’autres comme « Rick Hunter, inspecteur choc », « Un flic dans la mafia » et « Têtes brûlées ».
Les vedettes invitées parviennent à exister car John Garner leur laisse de la place. Ici, Julie Sommars a la part belle, comme Lindsay Wagner dans le pilote, en revanche, mais c’est le script qui est en cause, James Woods se contente de faire de régulières apparitions.
« L’affaire Kirkoff » donne envie de voir d’autres épisodes, mais on sait que l’on ne se trouve pas devant un monument télévisuel. Si l’on comprend que l’ambition est juste de distraire avec une série sans prétention, on prend un certain plaisir à suivre « 200 dollars plus les frais ».
Les infos supplémentaires
Julie Sommars (1942-) était Grace, la belle-sœur de David Vincent dans l’épisode des « Envahisseurs » : « Le mur de cristal ».
James Woods (1940) a joué au cinéma dans « Videodrome », « Casino », « Il était une fois en Amérique ». Il a repris le rôle de Richard Widmark au petit écran dans « Coma » (2012) d’après le roman de Robin Cook, son personnage restituant le nom du docteur Howard Stark qui était devenu en 1978 le docteur George A. Harris.
Le père du héros, Joseph Rocky Rockford, joué dans le pilote par Robert Donley, est désormais interprété par Noah Beery Jr (1913-1994).
Jim Rockford pêche à la truite… dans l’océan !
Sans armes, il sert cette-fois d’une pelle.
Scénario : Stephen J. Cannell, d’après une histoire de John Thomas James. Réalisation : Lou Antonio.
Résumé
Jim Rockford enquête sur l’assassinat d’un couple, les Kirkoff. La police pense que le tueur est leur fils, Larry, qui a engagé Jim. Ses investigations débutent auprès de Travis, l’amant de Mme Kirkoff.
La critique
John Garner peaufine son personnage de détective fauché, maladroit et pas très courageux. Mais il en fait un peu trop. Le ton des enquêtes est très léger, et l’on se croirait parfois dans une production Aaron Spelling comme « Drôles de dames ». L’intrigue est souvent reléguée au second plan au profit de bons mots et de situations cocasses. Ce premier épisode, qualitativement, se situe très en dessous du pilote. Notons que certaines scènes, celles où Jim se fait corriger, sont vite répétitives. Pas moins de trois fois dans ce seul épisode.
L’argent est souvent évoqué dans l’épisode, par exemple, Jim n’a pas les moyens d’inviter Tawnia Baker, une chasseuse de mari millionnaire, au restaurant, et tous deux se retrouvent avec un hamburger dans un fast food. Ses tarifs sont négociables et il les marchande souvent.
Nous sommes donc très loin de séries « sérieuses » et plus violentes comme « Mannix » et « Cannon », le ton rappelant parfois le futur « Magnum » (production de Donald Bellisario). Si l’on se réfère aux œuvres de Stephen J. Cannell, on peut trouver quelques convergences avec « L’agence tous risques » pour l’aspect humoristique, par contre on est très loin d’autres comme « Rick Hunter, inspecteur choc », « Un flic dans la mafia » et « Têtes brûlées ».
Les vedettes invitées parviennent à exister car John Garner leur laisse de la place. Ici, Julie Sommars a la part belle, comme Lindsay Wagner dans le pilote, en revanche, mais c’est le script qui est en cause, James Woods se contente de faire de régulières apparitions.
« L’affaire Kirkoff » donne envie de voir d’autres épisodes, mais on sait que l’on ne se trouve pas devant un monument télévisuel. Si l’on comprend que l’ambition est juste de distraire avec une série sans prétention, on prend un certain plaisir à suivre « 200 dollars plus les frais ».
Les infos supplémentaires
Julie Sommars (1942-) était Grace, la belle-sœur de David Vincent dans l’épisode des « Envahisseurs » : « Le mur de cristal ».
James Woods (1940) a joué au cinéma dans « Videodrome », « Casino », « Il était une fois en Amérique ». Il a repris le rôle de Richard Widmark au petit écran dans « Coma » (2012) d’après le roman de Robin Cook, son personnage restituant le nom du docteur Howard Stark qui était devenu en 1978 le docteur George A. Harris.
Le père du héros, Joseph Rocky Rockford, joué dans le pilote par Robert Donley, est désormais interprété par Noah Beery Jr (1913-1994).
Jim Rockford pêche à la truite… dans l’océan !
Sans armes, il sert cette-fois d’une pelle.
Dernière édition par Patricks le Ven 27 Mar 2015 - 17:34, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
Je me demande si cette série peut se rapprocher d'une autre de Cannell : Silk Stalkings (Les dessous de Palm Beach). Dans mon souvenir, je trouvais cette dernière série plutôt légère.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "200 dollars plus les frais"
Dearesttara a écrit:Je me demande si cette série peut se rapprocher d'une autre de Cannell : Silk Stalkings (Les dessous de Palm Beach). Dans mon souvenir, je trouvais cette dernière série plutôt légère.
Non. Je regardais "Les dessous de Palm Beach" pour l'actrice Mitzi Kapture, et le ton était plus grave et sulfureux. "200 dollars plus les frais", c'est plus léger, genre "Drôles de dames".
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
Soleil californien toujours magnifique ! Il convient idéalement aux séries 70's.
Estuaire44- Empereur
- Age : 55
Localisation : Villejuif (94)
Date d'inscription : 10/04/2007
Re: Série "200 dollars plus les frais"
01-02- La terre qui baignait dans le sang (The dark and bloody ground) ****
Scénario : Juanita Bartlett, d’après une histoire de John Thomas James. Réalisation : Michael Schultz
Résumé
Ann et Kevin Calhoun se disputent. Peu après, le mari meurt dans l’incendie du motel où ils séjournaient. Ann a été condamnée pour le meurtre de Kevin. L’avocate Betty Davenport supplie Jim Rockford de rouvrir le dossier.
La critique
Episode plein de rebondissements : Jim en Arizona est poursuivi par un camion (la séquence est un peu trop longue cependant pour un épisode de 48 minutes), puis il échappe, avec Betty à une autre tentative d’assassinat : on lui sabote les freins de son véhicule. Nous avons vers la fin droit à une troisième poursuite en voiture.
Plus sérieux que les précédents opus, cet épisode nous propose davantage de suspense que d’humour.
Gretchen Corbett en Betty est plus une partenaire détective qu’une avocate. On multiplie ici les décors différents : champ de courses hippique, désert de l’Arizona…
L’intrigue est fouillée et nous propose un vrai mystère. Le scénario parle des droits d’un roman qu’une compagnie cinématographique a perdu. En fait, c’est la personnalité de l’auteur du livre qui est la clef de l’énigme.
Notons que cette-fois, Jim ne se fait molester par personne, contrairement aux deux premiers opus.
Parfois, on a le sentiment que les scènes d’action sont un peu collées artificiellement à l’intrigue, mais la série ne se prend pas au sérieux. Malgré des morts violentes et des accidents, le ton reste dans la légereté.
Les infos supplémentaires
Gretchen Corbett (1945-) a joué dans « Columbo », « Banacek », « Kojak », « L’homme de fer », « Hawaii Police d’état » avant de devenir un personnage récurrent de cette série.
Linden Chiles (1933-2013) jouait un personnage régulier, celui de l’agent d’assurances d’Henry De Witt dans la saison 2 de « Banacek ». On l’a vu aussi deux fois dans « Les envahisseurs ».
Patricia Smith (1930-2011) a joué dans « Alfred Hitchcock présente », « Les envahisseurs », « Cannon ». C’est une familière des séries des années 60-70.
Nancy Malone (1935-2014) a notamment été la vedette d’un double épisode de « Hawaii Police d’état » de la saison 1 : « La preuve vivante ».
La scène où Jim est poursuivi en voiture par un camion évoque « Duel » de Steven Spielberg.
Jim Rockford a été jadis l’amant de Betty Davenport. Nous l’apprenons incidemment lors d’un dialogue en voiture.
Le père de Jim regrette qu’il ne soit pas devenu camionneur.
Scénario : Juanita Bartlett, d’après une histoire de John Thomas James. Réalisation : Michael Schultz
Résumé
Ann et Kevin Calhoun se disputent. Peu après, le mari meurt dans l’incendie du motel où ils séjournaient. Ann a été condamnée pour le meurtre de Kevin. L’avocate Betty Davenport supplie Jim Rockford de rouvrir le dossier.
La critique
Episode plein de rebondissements : Jim en Arizona est poursuivi par un camion (la séquence est un peu trop longue cependant pour un épisode de 48 minutes), puis il échappe, avec Betty à une autre tentative d’assassinat : on lui sabote les freins de son véhicule. Nous avons vers la fin droit à une troisième poursuite en voiture.
Plus sérieux que les précédents opus, cet épisode nous propose davantage de suspense que d’humour.
Gretchen Corbett en Betty est plus une partenaire détective qu’une avocate. On multiplie ici les décors différents : champ de courses hippique, désert de l’Arizona…
L’intrigue est fouillée et nous propose un vrai mystère. Le scénario parle des droits d’un roman qu’une compagnie cinématographique a perdu. En fait, c’est la personnalité de l’auteur du livre qui est la clef de l’énigme.
Notons que cette-fois, Jim ne se fait molester par personne, contrairement aux deux premiers opus.
Parfois, on a le sentiment que les scènes d’action sont un peu collées artificiellement à l’intrigue, mais la série ne se prend pas au sérieux. Malgré des morts violentes et des accidents, le ton reste dans la légereté.
Les infos supplémentaires
Gretchen Corbett (1945-) a joué dans « Columbo », « Banacek », « Kojak », « L’homme de fer », « Hawaii Police d’état » avant de devenir un personnage récurrent de cette série.
Linden Chiles (1933-2013) jouait un personnage régulier, celui de l’agent d’assurances d’Henry De Witt dans la saison 2 de « Banacek ». On l’a vu aussi deux fois dans « Les envahisseurs ».
Patricia Smith (1930-2011) a joué dans « Alfred Hitchcock présente », « Les envahisseurs », « Cannon ». C’est une familière des séries des années 60-70.
Nancy Malone (1935-2014) a notamment été la vedette d’un double épisode de « Hawaii Police d’état » de la saison 1 : « La preuve vivante ».
La scène où Jim est poursuivi en voiture par un camion évoque « Duel » de Steven Spielberg.
Jim Rockford a été jadis l’amant de Betty Davenport. Nous l’apprenons incidemment lors d’un dialogue en voiture.
Le père de Jim regrette qu’il ne soit pas devenu camionneur.
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
Très bien Pat, je ne connaissais pas cette série. McGill, c'était 500 dollars par jour plus les frais.
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
01-03- Affaire classée (The case is closed) **
Scénario : Stephen J. Cannell, d’après une histoire de John Thomas James. Réalisation : Bernard Kowalski. Episode de 90 minutes
Résumé
Warner Jameson veut écarter Mark Chalmers, le prétendant de sa fille Susan. Il envoie Jim à New York enquêter. Sur place, il est confronté à des policiers hostiles et des gangsters. Puis de retour à Los Angeles, le FBI le délivre alors qu’il est kidnappé. Jameson lui retire l’affaire.
La critique
Au fil des épisodes, l’idée qu’il ne faut pas prendre au sérieux la série se conforte. Rarement, un héros détective s’est montré aussi nonchalant et looser. On se demande même comment il peut continuer à exercer ce métier et à trouver des clients.
A la fin de sa vie, Joseph Cotten jouait dans des séries télé , en dehors de celle-ci, « L’île fantastique » et « La croisière s’amuse » qui sont un peu dans le ton comédie qui est présent ici.
Le scénario ici ne manque pas de rebondissements, mais s’étire en longueur. Pour un épisode de 90 minutes, c’est plutôt gênant. On a vraiment le sentiment que les scénaristes n’ont pas fait beaucoup d’effort pour se creuser les méninges. Du coup, ce sont un peu les mêmes situations qui se répètent.
La fin semble assez bâclée. Quant à Sharon Gless, elle ne parvient jamais à s’imposer dans le rôle de la fille de Jameson.
Les infos supplémentaires
Joseph Cotten (1905-1994) est célèbre pour « L’ombre d’un doute » d’Alfred Hitchcock.
Sharon Gless (1943-) est la vedette de la série « Cagney et Lacey ».
Le père de Jim lui dit qu’il ferait mieux de laisser tomber ce métier.
Lorsque le lieutenant Larry Pierson, de la police de New York, se renseigne sur Jim, on lui dit que c’est une « poisse ».
Scénario : Stephen J. Cannell, d’après une histoire de John Thomas James. Réalisation : Bernard Kowalski. Episode de 90 minutes
Résumé
Warner Jameson veut écarter Mark Chalmers, le prétendant de sa fille Susan. Il envoie Jim à New York enquêter. Sur place, il est confronté à des policiers hostiles et des gangsters. Puis de retour à Los Angeles, le FBI le délivre alors qu’il est kidnappé. Jameson lui retire l’affaire.
La critique
Au fil des épisodes, l’idée qu’il ne faut pas prendre au sérieux la série se conforte. Rarement, un héros détective s’est montré aussi nonchalant et looser. On se demande même comment il peut continuer à exercer ce métier et à trouver des clients.
A la fin de sa vie, Joseph Cotten jouait dans des séries télé , en dehors de celle-ci, « L’île fantastique » et « La croisière s’amuse » qui sont un peu dans le ton comédie qui est présent ici.
Le scénario ici ne manque pas de rebondissements, mais s’étire en longueur. Pour un épisode de 90 minutes, c’est plutôt gênant. On a vraiment le sentiment que les scénaristes n’ont pas fait beaucoup d’effort pour se creuser les méninges. Du coup, ce sont un peu les mêmes situations qui se répètent.
La fin semble assez bâclée. Quant à Sharon Gless, elle ne parvient jamais à s’imposer dans le rôle de la fille de Jameson.
Les infos supplémentaires
Joseph Cotten (1905-1994) est célèbre pour « L’ombre d’un doute » d’Alfred Hitchcock.
Sharon Gless (1943-) est la vedette de la série « Cagney et Lacey ».
Le père de Jim lui dit qu’il ferait mieux de laisser tomber ce métier.
Lorsque le lieutenant Larry Pierson, de la police de New York, se renseigne sur Jim, on lui dit que c’est une « poisse ».
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Re: Série "200 dollars plus les frais"
01-04- Ciao, Prentiss Carr (Exit Prentiss carr) **
Scénario : Juanita Bartlett, d’après une histoire de James Thomas James. Réalisation : Alex Grasshoff.
Résumé
Jim Rockford est engagé par Janet Carr, une ex petite amie, qui est inquiète pour son mari Prentiss. Or ce dernier se serait suicidé dans la petite ville de Bay City.
La critique
On passe du léger au sérieux. C’est à sa cette dernière catégorie qu’appartient cet opus. Cela réussit mieux à la série. On est plus proche cette-fois de « Cannon » que de « Drôles de dames ». Le réalisateur nous propose de très beaux décors (court de tennis, clinique privée, jetée sur la mer). Mais malgré un bon directeur de la photo, le scénario perd un peu d’intérêt vers la fin. Ce qui est dommage car l’épisode était sur la voie d’une réussite.
Corinne Camacho n’a pas de présence à l’écran. Difficile de juger Roberta Collins, la maître-chanteuse Nancy dont les scènes sont trop brèves.
On a l’impression que la production, durant cette saison 1, se cherche entre comédie et policier.
Les infos supplémentaires
Corinne Camacho (1941-2010) a fait beaucoup de séries TV en guest star. Elle fut déjà la partenaire de James Garner au cinéma dans « La valse des truands », une aventure de Philip Marlowe, héros de Raymond Chandler.
Stephen McNally (1911-1994) a joué avec James Stewart dans « Winchester 73 », mais il a fait l’essentiel de sa carrière à la télévision.
Roberta Collins (1944-2008) est une actrice de cinéma (« La course à la mort de l’an 2000 », « Un justicier dans la ville 2 »).
Jim a eu jadis une liaison avec Janet Carr.
Le passé judiciaire de Jim est évoqué, ce qui n’était pas le cas depuis plusieurs épisodes.
Scénario : Juanita Bartlett, d’après une histoire de James Thomas James. Réalisation : Alex Grasshoff.
Résumé
Jim Rockford est engagé par Janet Carr, une ex petite amie, qui est inquiète pour son mari Prentiss. Or ce dernier se serait suicidé dans la petite ville de Bay City.
La critique
On passe du léger au sérieux. C’est à sa cette dernière catégorie qu’appartient cet opus. Cela réussit mieux à la série. On est plus proche cette-fois de « Cannon » que de « Drôles de dames ». Le réalisateur nous propose de très beaux décors (court de tennis, clinique privée, jetée sur la mer). Mais malgré un bon directeur de la photo, le scénario perd un peu d’intérêt vers la fin. Ce qui est dommage car l’épisode était sur la voie d’une réussite.
Corinne Camacho n’a pas de présence à l’écran. Difficile de juger Roberta Collins, la maître-chanteuse Nancy dont les scènes sont trop brèves.
On a l’impression que la production, durant cette saison 1, se cherche entre comédie et policier.
Les infos supplémentaires
Corinne Camacho (1941-2010) a fait beaucoup de séries TV en guest star. Elle fut déjà la partenaire de James Garner au cinéma dans « La valse des truands », une aventure de Philip Marlowe, héros de Raymond Chandler.
Stephen McNally (1911-1994) a joué avec James Stewart dans « Winchester 73 », mais il a fait l’essentiel de sa carrière à la télévision.
Roberta Collins (1944-2008) est une actrice de cinéma (« La course à la mort de l’an 2000 », « Un justicier dans la ville 2 »).
Jim a eu jadis une liaison avec Janet Carr.
Le passé judiciaire de Jim est évoqué, ce qui n’était pas le cas depuis plusieurs épisodes.
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
01-05- A la poursuite de Carol Thorne (In pursuit of Carol Thorne) **
Scénario : Stephen J. Cannell, d’après une histoire de John Thomas James. Réalisation : Charles S. Dubin.
Résumé
Carol Thorne sort de prison après avoir purgé une peine de trois ans. Jim Rockford a été engagé par son soi-disant père. En fait, il s’agit de retrouver un magot volé.
La critique
Soleil californien, jolies filles, style blondes écervelées, rien à voir avec la vision réaliste des femmes dans les séries policières des années 2000. James Garner assume un personnage somme toute assez balourd. Au fil des épisodes se dessine une série de détectives non violente qui ne se prend pas au sérieux.
Au passage, Jim nous donne une belle technique de drague : faire semblant d’avoir perdu son portefeuille lorsqu’une jolie fille déjeune au restaurant, en s’arrangeant pour que la belle le trouve et lui offrir ensuite de lui payer son repas en récompense.
Le gros intérêt de l’épisode, c’est la belle Lynette Mettey, que l’on aurait aimé revoir plus souvent. Le scénario est mince comme une feuille de papier à cigarettes. Les rebondissements sont prévisibles, et le téléspectateur qui les devine n’est jamais déçu. Nous sommes ici dans une série typiquement 70’s, époque insouciante.
James Garner ne semble pas se prendre très au sérieux. Il se fait passer au début pour un bookmaker, mais en détective n’est guère plus convaincant. Son jeu ne montre pas d’efforts particuliers. Stephen J. Cannell n’a pas forcé le trait, côté dramatique, sur le passé judiciaire de son héros.
Le père, que Jim appelle « Rocky », est là pour jouer les utilités et passer les plats, et le personnage manque totalement d’épaisseur. La série reflète son époque de production, 1974 : insouciance, insouciance et insouciance !
Les infos supplémentaires
Lynette Mettey (1943-) est une actrice de télévision qui a arrêté sa carrière en 1989. On l’a vu en invitée dans « Columbo », « L’homme de fer », « Hawaii Police d’état », « Simon et Simon », « Cannon » et « Kojak ».
Robert Symonds (1926-2007) a joué dans « L’exorciste », « Arrête-moi si tu peux », et a tenu un rôle régulier dans « Dynastie ».
Bill Fletcher (1922-) dès qu’on le voit évoque « Les envahisseurs », et il a en fait joué dans l’épisode «Le condamné. C’est un habitué des séries des années 60-70 « Le Virginien », « Opération vol », « L’homme de fer », « Kung fu », « Cannon », « L’homme qui valait trois milliards », « Super Jaimie », « Drôles de dames », « L’homme qui tombe à pic ».
Scénario : Stephen J. Cannell, d’après une histoire de John Thomas James. Réalisation : Charles S. Dubin.
Résumé
Carol Thorne sort de prison après avoir purgé une peine de trois ans. Jim Rockford a été engagé par son soi-disant père. En fait, il s’agit de retrouver un magot volé.
La critique
Soleil californien, jolies filles, style blondes écervelées, rien à voir avec la vision réaliste des femmes dans les séries policières des années 2000. James Garner assume un personnage somme toute assez balourd. Au fil des épisodes se dessine une série de détectives non violente qui ne se prend pas au sérieux.
Au passage, Jim nous donne une belle technique de drague : faire semblant d’avoir perdu son portefeuille lorsqu’une jolie fille déjeune au restaurant, en s’arrangeant pour que la belle le trouve et lui offrir ensuite de lui payer son repas en récompense.
Le gros intérêt de l’épisode, c’est la belle Lynette Mettey, que l’on aurait aimé revoir plus souvent. Le scénario est mince comme une feuille de papier à cigarettes. Les rebondissements sont prévisibles, et le téléspectateur qui les devine n’est jamais déçu. Nous sommes ici dans une série typiquement 70’s, époque insouciante.
James Garner ne semble pas se prendre très au sérieux. Il se fait passer au début pour un bookmaker, mais en détective n’est guère plus convaincant. Son jeu ne montre pas d’efforts particuliers. Stephen J. Cannell n’a pas forcé le trait, côté dramatique, sur le passé judiciaire de son héros.
Le père, que Jim appelle « Rocky », est là pour jouer les utilités et passer les plats, et le personnage manque totalement d’épaisseur. La série reflète son époque de production, 1974 : insouciance, insouciance et insouciance !
Les infos supplémentaires
Lynette Mettey (1943-) est une actrice de télévision qui a arrêté sa carrière en 1989. On l’a vu en invitée dans « Columbo », « L’homme de fer », « Hawaii Police d’état », « Simon et Simon », « Cannon » et « Kojak ».
Robert Symonds (1926-2007) a joué dans « L’exorciste », « Arrête-moi si tu peux », et a tenu un rôle régulier dans « Dynastie ».
Bill Fletcher (1922-) dès qu’on le voit évoque « Les envahisseurs », et il a en fait joué dans l’épisode «Le condamné. C’est un habitué des séries des années 60-70 « Le Virginien », « Opération vol », « L’homme de fer », « Kung fu », « Cannon », « L’homme qui valait trois milliards », « Super Jaimie », « Drôles de dames », « L’homme qui tombe à pic ».
Dernière édition par Patricks le Dim 29 Mar 2015 - 15:48, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
Glen A. Larson n’a pas forcé le trait, côté dramatique, sur le passé judiciaire de son héros.
Tu voulais dire Stephen J. Cannell, non ?
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "200 dollars plus les frais"
01-06- Le photographe amoureux (Say goodbye to Jennifer) *
Scénario de Juanita Bartlett et Rudolph Borchert, d’après une histoire de John Thomas James. Réalisation : Jackie Cooper.
Résumé
John Micelli, dit « Mitch », photographe, engage Jim pour retrouver Jennifer Ryber, officiellement morte dans un incendie. Il lui demande pour continuer à la rechercher de se rendre à Seattle. Jennifer avait partie liée avec la mafia. Elle a vu un chef de l’organisation, Carl Barrell, tuer un certain Ricky Brown.
La critique
Les relations de Jim avec son père s’avèrent de plus en plus superficielles. Le jeu des comédiens ne s’y prête à aucun moment. Comme dans toutes les séries de « pure distraction », on fait fi ici de toute crédibilité.
Ce postulat admis, et le critique ne cherchant pas à retrouver des intrigues dramatiques pareilles à celles de « Hawaii Police d’état » ou « Cannon », trouve un certain plaisir à cette ambiance légère. Face à un Mike Hammer ou un Joe Mannix, Jim Rockford ne fait pas illusion comme « privé ».
La mort du client de Jim par exemple, qui devrait être un moment tragique, est à peine esquissée. « 200 dollars plus les frais » et son ton de comédie s’accommode mal des morts violentes.
Il devient vite évident que la jolie fille de l’épisode, Jennifer (Pamela Hensley) n’aura pas grand-chose à défendre. Dans un épisode de 48 minutes, elle apparaît à la… 36e minute.
On a le sentiment que Stephen J. Cannell nous offre ici le minimum syndical. Peu de beaux décors, une intrigue minimaliste, des ressorts dramatiques peu fouillés. Vers la fin, le réalisateur tente de donner un peu de véracité et de tragédie, mais c’est bien trop tard. Et puis le mélange entre une histoire superficielle et des sentiments profonds datant de la guerre de Corée est un pari impossible.
Les infos supplémentaires
Pamela Hensley (1950-) a trouvé la gloire avec la série « Matt Houston » qui fut en même temps le chant du cygne de sa carrière. Elle s’est mariée avec le producteur télé E. Duke Vincent et a quitté le métier.
Hector Helizondo (1936-) qui tourne toujours a joué dans « Pretty Woman », « Just married ou presque ».
Katherine Woodville (1938-2013) qui incarne le personnage de Marilyn Ray fut l’épouse de Patrick Macnee.
Il a fait allusion ici au passé de Jim de vétéran de la guerre de Corée. Il faisait partie du 5e régiment de combat.
L’épisode se passe durant les fêtes de Noël.
Scénario de Juanita Bartlett et Rudolph Borchert, d’après une histoire de John Thomas James. Réalisation : Jackie Cooper.
Résumé
John Micelli, dit « Mitch », photographe, engage Jim pour retrouver Jennifer Ryber, officiellement morte dans un incendie. Il lui demande pour continuer à la rechercher de se rendre à Seattle. Jennifer avait partie liée avec la mafia. Elle a vu un chef de l’organisation, Carl Barrell, tuer un certain Ricky Brown.
La critique
Les relations de Jim avec son père s’avèrent de plus en plus superficielles. Le jeu des comédiens ne s’y prête à aucun moment. Comme dans toutes les séries de « pure distraction », on fait fi ici de toute crédibilité.
Ce postulat admis, et le critique ne cherchant pas à retrouver des intrigues dramatiques pareilles à celles de « Hawaii Police d’état » ou « Cannon », trouve un certain plaisir à cette ambiance légère. Face à un Mike Hammer ou un Joe Mannix, Jim Rockford ne fait pas illusion comme « privé ».
La mort du client de Jim par exemple, qui devrait être un moment tragique, est à peine esquissée. « 200 dollars plus les frais » et son ton de comédie s’accommode mal des morts violentes.
Il devient vite évident que la jolie fille de l’épisode, Jennifer (Pamela Hensley) n’aura pas grand-chose à défendre. Dans un épisode de 48 minutes, elle apparaît à la… 36e minute.
On a le sentiment que Stephen J. Cannell nous offre ici le minimum syndical. Peu de beaux décors, une intrigue minimaliste, des ressorts dramatiques peu fouillés. Vers la fin, le réalisateur tente de donner un peu de véracité et de tragédie, mais c’est bien trop tard. Et puis le mélange entre une histoire superficielle et des sentiments profonds datant de la guerre de Corée est un pari impossible.
Les infos supplémentaires
Pamela Hensley (1950-) a trouvé la gloire avec la série « Matt Houston » qui fut en même temps le chant du cygne de sa carrière. Elle s’est mariée avec le producteur télé E. Duke Vincent et a quitté le métier.
Hector Helizondo (1936-) qui tourne toujours a joué dans « Pretty Woman », « Just married ou presque ».
Katherine Woodville (1938-2013) qui incarne le personnage de Marilyn Ray fut l’épouse de Patrick Macnee.
Il a fait allusion ici au passé de Jim de vétéran de la guerre de Corée. Il faisait partie du 5e régiment de combat.
L’épisode se passe durant les fêtes de Noël.
Dernière édition par Patricks le Dim 29 Mar 2015 - 19:38, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
Dearesttara a écrit:
Tu voulais dire Stephen J. Cannell, non ?
Oui, je rectifie.
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
01-07- Rien ne va plus, les jeux sont faux (The Dexter crisis) ***
Scénario : Gloryette Clark. Réalisation : Alex Grasshoff.
Résumé
Susan Parsons a disparu et la police s’en désintéresse. Le client de Jim, Charles Dexter, lui demande de la retrouver. C’est sa maîtresse.
La critique
Deux filles mignonnes dans cet opus. Louise, meilleure amie de Susan, veut mener l’enquête avec Jim. Elle commence d’ailleurs l’aventure toute seule.
On passe très vite de Malibu à Las Vegas. Cependant, on a le sentiment que tout est tourné aux studios Universal et que pour les séquences d’extérieurs, nous avons droit à des stock-shots. Mais le téléspectateur de 1974 était plus naïf qu’aujourd’hui pour ce genre de choses.
On retrouve trop vite la piste de Susan, qu’il semble séduire très vite, mais il se trompe. L’intrigue cette-fois tient la route. Pour un « privé », mais on commence à s’y faire, Jim fait vraiment amateur.
Notons que la musique est exaspérante (harmonica et cordes) dans cette série, ce qui est de plus en plus évident au fil des épisodes, car elle sert de fond sonore inutilement dans des scènes qui ne le requièrent pas. Lee Purcell dans le rôle de Susan joue fort bien en plus d’être jolie. L’enquête à rebondissements est savamment mise ne place.
En employeur de Jim, Tim O’Connor s’en sort très bien. Son personnage de Dexter est tout en demi-teinte, et l’on ne sait jamais s’il est sincère ou non. L’épisode aurait mérité quatre étoiles si une petite baisse de forme ne se fait ressentir en fin d’épisode au niveau du scénario. On passe quand même un bon moment.
Les infos supplémentaires
Lee Purcell (1947-) a joué deux fois le même rôle dans « Hawaii Police d’état », participé à des séries comme « Cannon » (3 épisodes) et tourne toujours. Elle a fait beaucoup de cinéma (« Mister Majestyk »).
Linda Kelsey (1946-) ne tourne plus depuis 2010. Plutôt actrice de télévision, on l’a vue dans « Starsky et Hutch », « Les rues de San Francisco », « Urgences », « Arabesques ».
Tim O’ Connor (1927-) fut l’une des vedettes de la série « Peyton Place ».
Ron Soble (1932-2002) est un habitué des western (« 100 dollars pour un shérif », « Joe Kidd »), on l’a vu aussi dans « Le kid de Cincinnati » et « Papillon ».
Le père de Jim n’apparaît pas dans l’épisode.
Jim est un expert en jeu de roulette.
Jim se fait mal lorsqu’il donne un coup de poing !
Scénario : Gloryette Clark. Réalisation : Alex Grasshoff.
Résumé
Susan Parsons a disparu et la police s’en désintéresse. Le client de Jim, Charles Dexter, lui demande de la retrouver. C’est sa maîtresse.
La critique
Deux filles mignonnes dans cet opus. Louise, meilleure amie de Susan, veut mener l’enquête avec Jim. Elle commence d’ailleurs l’aventure toute seule.
On passe très vite de Malibu à Las Vegas. Cependant, on a le sentiment que tout est tourné aux studios Universal et que pour les séquences d’extérieurs, nous avons droit à des stock-shots. Mais le téléspectateur de 1974 était plus naïf qu’aujourd’hui pour ce genre de choses.
On retrouve trop vite la piste de Susan, qu’il semble séduire très vite, mais il se trompe. L’intrigue cette-fois tient la route. Pour un « privé », mais on commence à s’y faire, Jim fait vraiment amateur.
Notons que la musique est exaspérante (harmonica et cordes) dans cette série, ce qui est de plus en plus évident au fil des épisodes, car elle sert de fond sonore inutilement dans des scènes qui ne le requièrent pas. Lee Purcell dans le rôle de Susan joue fort bien en plus d’être jolie. L’enquête à rebondissements est savamment mise ne place.
En employeur de Jim, Tim O’Connor s’en sort très bien. Son personnage de Dexter est tout en demi-teinte, et l’on ne sait jamais s’il est sincère ou non. L’épisode aurait mérité quatre étoiles si une petite baisse de forme ne se fait ressentir en fin d’épisode au niveau du scénario. On passe quand même un bon moment.
Les infos supplémentaires
Lee Purcell (1947-) a joué deux fois le même rôle dans « Hawaii Police d’état », participé à des séries comme « Cannon » (3 épisodes) et tourne toujours. Elle a fait beaucoup de cinéma (« Mister Majestyk »).
Linda Kelsey (1946-) ne tourne plus depuis 2010. Plutôt actrice de télévision, on l’a vue dans « Starsky et Hutch », « Les rues de San Francisco », « Urgences », « Arabesques ».
Tim O’ Connor (1927-) fut l’une des vedettes de la série « Peyton Place ».
Ron Soble (1932-2002) est un habitué des western (« 100 dollars pour un shérif », « Joe Kidd »), on l’a vu aussi dans « Le kid de Cincinnati » et « Papillon ».
Le père de Jim n’apparaît pas dans l’épisode.
Jim est un expert en jeu de roulette.
Jim se fait mal lorsqu’il donne un coup de poing !
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
Patricks a écrit:
Oui, je rectifie.
N'oublie pas non plus de corriger le 1-06.
Dans la 2e photo du 1-07, la fille de gauche a un joli minois, en effet. Ça ne devait pas être courant des détectives un peu malhabiles à la télévision. Sauf parodie à la Police Squad, je me demande s'il existe un autre exemple comme ça.
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "200 dollars plus les frais"
Merci Dear, j'ignore pourquoi je confonds Cannell avec Larson à ce point.
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
01-08- L’alibi de Charlie (Charlie Harris at large) *
Scénario de Zekial Marko, d’après une histoire de John Thomas James. Réalisation : Russ Mayberry.
Résumé
Charlie Harris, ami de Jim, est accusé d’avoir tué son épouse Pauline, un peu plus âgée que lui et … riche. Son alibi est une femme, Cassandra. Charlie, qui se dit innocent, est en fuite.
La critique
Au bout de huit épisodes plus le pilote, on connaît maintenant bien l’univers familier de Jim Rockford. Il travaille d’habitude sur les affaires classées, mais agit ici par amitié envers un ancien codétenu. Mais pour accepter l’affaire, il demande… 30 000 dollars.
L’épisode commence de façon très dramatique, on est loin de la légèreté de certains scripts. En avocat Betty Davenport, Gretchen Corbett prend ses marques dans la série.
Cassandra, c’est Diana Muldaur, qui joue une femme de la haute bourgeoisie maîtresse de Charlie. Elle est son seul alibi. Elle s’appelle Linda Bannister et est une femme mariée. Avec un homme qui connaît ses infidélités et les accepte tant qu’il n’y a pas de scandale. Diana Muldaur, au look trop sage et trop mûr avant l’âge, n’est pas crédible en maîtresse sulfureuse.
Pour la première fois depuis le pilote, Jim Rockford se comporte en voyou : jouant double jeu, il travaille à la fois pour la police, pour son ami Dennis Becker (Joe Santos) qui est dans tous les épisodes bien qu’il ait accepté l’enquête dans la perspective de récolter une grosse récompense de Charlie.
L’épisode est en rupture de ton totale avec les précédents épisodes : on passe en gros de l’univers de « Drôles de dames » à celui de « Mike Hammer ». Si cela avait été le cas dès le premier épisode, on aurait admis le changement. Le téléspectateur est donc totalement dérouté et a le sentiment d’être dans une autre série.
Les infos supplémentaires
Tony Musante (1936-2013) est célèbre pour avoir été avec Florinda Bolkan le héros de « L’adieu à Venise » (1970) d’Enrico Maria Salerno.
Seconde apparition de Gretchen Corbett après « La terre qui baignait dans le sang ».
Diana Muldaur (1938-) fut la vedette avec Gary Collins de la série « Vivre libre ». Elle a joué dans deux des épisodes les plus connus de « Hawaii police d’état » : « Souvenirs au présent » et « Course contre la mort », ainsi que dans celui des "Envahisseurs" : "Mission de vie". Elle fut la partenaire de John Wayne dans « Un silencieux au bout du canon » et Marg dans l’étonnant téléfilm de science-fiction « Planète Terre » (1974) vu en France en 1976 dans lequel, au 22e siècle, les femmes dominaient le monde et les hommes étaient des esclaves.
David Spielberg (1939-) est surtout connu pour « Christine » de John Carpenter (1983).
Ce fut le dernier rôle de Warren Anderson (1911-1976), mort prématurément à 65 ans. On le connaît pour « Ouragan sur le Caine ».
Le ton de l’épisode est plus dramatique que d’habitude, sans humour.
Scénario de Zekial Marko, d’après une histoire de John Thomas James. Réalisation : Russ Mayberry.
Résumé
Charlie Harris, ami de Jim, est accusé d’avoir tué son épouse Pauline, un peu plus âgée que lui et … riche. Son alibi est une femme, Cassandra. Charlie, qui se dit innocent, est en fuite.
La critique
Au bout de huit épisodes plus le pilote, on connaît maintenant bien l’univers familier de Jim Rockford. Il travaille d’habitude sur les affaires classées, mais agit ici par amitié envers un ancien codétenu. Mais pour accepter l’affaire, il demande… 30 000 dollars.
L’épisode commence de façon très dramatique, on est loin de la légèreté de certains scripts. En avocat Betty Davenport, Gretchen Corbett prend ses marques dans la série.
Cassandra, c’est Diana Muldaur, qui joue une femme de la haute bourgeoisie maîtresse de Charlie. Elle est son seul alibi. Elle s’appelle Linda Bannister et est une femme mariée. Avec un homme qui connaît ses infidélités et les accepte tant qu’il n’y a pas de scandale. Diana Muldaur, au look trop sage et trop mûr avant l’âge, n’est pas crédible en maîtresse sulfureuse.
Pour la première fois depuis le pilote, Jim Rockford se comporte en voyou : jouant double jeu, il travaille à la fois pour la police, pour son ami Dennis Becker (Joe Santos) qui est dans tous les épisodes bien qu’il ait accepté l’enquête dans la perspective de récolter une grosse récompense de Charlie.
L’épisode est en rupture de ton totale avec les précédents épisodes : on passe en gros de l’univers de « Drôles de dames » à celui de « Mike Hammer ». Si cela avait été le cas dès le premier épisode, on aurait admis le changement. Le téléspectateur est donc totalement dérouté et a le sentiment d’être dans une autre série.
Les infos supplémentaires
Tony Musante (1936-2013) est célèbre pour avoir été avec Florinda Bolkan le héros de « L’adieu à Venise » (1970) d’Enrico Maria Salerno.
Seconde apparition de Gretchen Corbett après « La terre qui baignait dans le sang ».
Diana Muldaur (1938-) fut la vedette avec Gary Collins de la série « Vivre libre ». Elle a joué dans deux des épisodes les plus connus de « Hawaii police d’état » : « Souvenirs au présent » et « Course contre la mort », ainsi que dans celui des "Envahisseurs" : "Mission de vie". Elle fut la partenaire de John Wayne dans « Un silencieux au bout du canon » et Marg dans l’étonnant téléfilm de science-fiction « Planète Terre » (1974) vu en France en 1976 dans lequel, au 22e siècle, les femmes dominaient le monde et les hommes étaient des esclaves.
David Spielberg (1939-) est surtout connu pour « Christine » de John Carpenter (1983).
Ce fut le dernier rôle de Warren Anderson (1911-1976), mort prématurément à 65 ans. On le connaît pour « Ouragan sur le Caine ».
Le ton de l’épisode est plus dramatique que d’habitude, sans humour.
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
01-09- La comtesse (The countess) **
Scénario : Stephen J. Cannell, d’après une histoire de John Thomas James. Réalisation : Russ Mayberry.
Résumé
Une comtesse, Deborah Ryder, victime du chantage de la part d’un certain Carl Brego, fait appel à Jim Rockford. Elle a été la maîtresse d’un gangster de Chicago. Libérée sur parole, elle s’est enfuie en Europe et a changé d’identité, a épousé un comte. Mais un jour, Carl la retrouve par hasard.
La critique
Jim Rockford est présenté comme quelqu’un de toujours aussi paumé et minable pour un détective. Le fait qu’il est fait de la prison, même s’il a été innocenté, le poursuit, et il est ici piégé et arrêté pour meurtre. Notons que l’on reste dans la tonalité dramatique de l’opus précédent. Mais cette-fois ci, le scénario est mieux écrit. Tom Atkins est brillant en policier obtus, Diel, et ajoute une crédibilité qui fait du script un socle solide.
Stephen J. Cannell semble avoir changé son fusil d’épaule en voulant faire une série plus sérieuse. Sans doute, les effets trop comiques ajoutés au personnage de privé « faible » chargeaient la mule. En mettant un peu de drame dans la série, on arrive à un équilibre. Même s’il n’a pas la force physique d’un Mannix, on commence à prendre Jim Rockford plus au sérieux.
La regrettée Susan Strasberg est l’atout de l’épisode, jouant un personnage énigmatique de comtesse victime d’un passé trouble et d’un chantage. Dennis Becker (Joe Santos) est un faux ami de Jim et travaille pour le lieutenant Diel, voulant le piéger, persuadé qu’il a commis un meurtre. Mais Jim s’en rend compte à temps.
Les décors sont moins beaux que lors des premiers opus. Le réalisateur mise ici davantage sur l’histoire et les personnages plutôt que sur l’aspect jolies filles et soleil.
Bien parti, l’épisode traîne un peu en longueur. En VF, Harold J. Stone est doté d’un accent ridicule. Cela fait perdre tous ses effets au personnage.
Art Lund en mari de la comtesse n’est pas très crédible et nuit à l’intrigue. Quelques belles séquences de cascade permettent de faire passer le temps, mais l’opus, auquel on aurait donné quatre étoiles au départ en perd deux en route. On regrette que l’épisode se termine par de la philosophie et psychanalyse de comptoir. Dommage.
Les infos supplémentaires
Susan Strasberg (1938-1999) est la fille de Lee Strasberg, le créateur de l’actor’s studio. On l’a vue dans « Les envahisseurs : équation danger », mais aussi comme l’une des premières partenaires de Michael Douglas dans le téléfilm de la série CBS Playhouse « The Experiment » (1969) de Robert Butler.
3e apparition de Gretchen Corbett en avocate Betty Davenport.
Harold J. Stone (1913-2005) est célèbre pour un film de et avec Jerry Lewis : « Jerry la grande gueule » (« The big mouth ») de 1967.
Tom Atkins (1935-) était le policier Sullivan dans la série « Serpico » avec David Birney en 1977. On l’a vu dans « Fog » de John Carpenter (1980).
Dick Gauthier (1931-) a joué au cinéma dans « Touche pas à mon gazon » (1977) et « Get Smart, again » (1989).
Le père de Jim est absent de l’épisode.
Scénario : Stephen J. Cannell, d’après une histoire de John Thomas James. Réalisation : Russ Mayberry.
Résumé
Une comtesse, Deborah Ryder, victime du chantage de la part d’un certain Carl Brego, fait appel à Jim Rockford. Elle a été la maîtresse d’un gangster de Chicago. Libérée sur parole, elle s’est enfuie en Europe et a changé d’identité, a épousé un comte. Mais un jour, Carl la retrouve par hasard.
La critique
Jim Rockford est présenté comme quelqu’un de toujours aussi paumé et minable pour un détective. Le fait qu’il est fait de la prison, même s’il a été innocenté, le poursuit, et il est ici piégé et arrêté pour meurtre. Notons que l’on reste dans la tonalité dramatique de l’opus précédent. Mais cette-fois ci, le scénario est mieux écrit. Tom Atkins est brillant en policier obtus, Diel, et ajoute une crédibilité qui fait du script un socle solide.
Stephen J. Cannell semble avoir changé son fusil d’épaule en voulant faire une série plus sérieuse. Sans doute, les effets trop comiques ajoutés au personnage de privé « faible » chargeaient la mule. En mettant un peu de drame dans la série, on arrive à un équilibre. Même s’il n’a pas la force physique d’un Mannix, on commence à prendre Jim Rockford plus au sérieux.
La regrettée Susan Strasberg est l’atout de l’épisode, jouant un personnage énigmatique de comtesse victime d’un passé trouble et d’un chantage. Dennis Becker (Joe Santos) est un faux ami de Jim et travaille pour le lieutenant Diel, voulant le piéger, persuadé qu’il a commis un meurtre. Mais Jim s’en rend compte à temps.
Les décors sont moins beaux que lors des premiers opus. Le réalisateur mise ici davantage sur l’histoire et les personnages plutôt que sur l’aspect jolies filles et soleil.
Bien parti, l’épisode traîne un peu en longueur. En VF, Harold J. Stone est doté d’un accent ridicule. Cela fait perdre tous ses effets au personnage.
Art Lund en mari de la comtesse n’est pas très crédible et nuit à l’intrigue. Quelques belles séquences de cascade permettent de faire passer le temps, mais l’opus, auquel on aurait donné quatre étoiles au départ en perd deux en route. On regrette que l’épisode se termine par de la philosophie et psychanalyse de comptoir. Dommage.
Les infos supplémentaires
Susan Strasberg (1938-1999) est la fille de Lee Strasberg, le créateur de l’actor’s studio. On l’a vue dans « Les envahisseurs : équation danger », mais aussi comme l’une des premières partenaires de Michael Douglas dans le téléfilm de la série CBS Playhouse « The Experiment » (1969) de Robert Butler.
3e apparition de Gretchen Corbett en avocate Betty Davenport.
Harold J. Stone (1913-2005) est célèbre pour un film de et avec Jerry Lewis : « Jerry la grande gueule » (« The big mouth ») de 1967.
Tom Atkins (1935-) était le policier Sullivan dans la série « Serpico » avec David Birney en 1977. On l’a vu dans « Fog » de John Carpenter (1980).
Dick Gauthier (1931-) a joué au cinéma dans « Touche pas à mon gazon » (1977) et « Get Smart, again » (1989).
Le père de Jim est absent de l’épisode.
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
01-10- Cherchez, vous trouverez (Find me if you can) ***
Scénario : Juanita Bartlett, d’après une histoire de John Thomas James. Réalisation : Lawrence Doheny
Résumé
Florence Baker vient trouver Jim Rockford afin de savoir s’il est capable de la retrouver. Elle va disparaître et veut savoir si l'on parvient à la trouver !
La critique
Avec le policier Dennis Becker, Jim pratique l’amitié vache. Parfois complices, parfois ennemis, on cerne mal ce lien, où l’un est parfois prêt à trahir l’autre au profit de son chef. On retrouve ici la belle Joan Van Ark, dont le vrai nom dans l’histoire est Barbara Kelbaker, après s’être présentée comme Florence Baker, dans le rôle d’un personnage assez complexe.
L’histoire nous entraîne à Denver, au Colorado (mais tout est en fait tourné aux studios Universal). D’ailleurs, Jim se contente d’y faire deux allers et retours.
Cannell et Huggins continuent une évolution (définitive ?) vers une série « sérieuse » conservant seulement le fait que Rockford soit un homme trop faible pour être détective privé. A chaque épisode, il se prend une rossée. Le fait de ne pas détenir d’arme, et de savoir se battre modérément, ne l’avantage pas. Cette évolution vers un ton plus dramatique s’avère une réussite.
Paul Michael Glaser ici du mauvais côté de la barrière est convaincant, un an avant le tournage de « Starsky et Hutch ». Curieusement, mais cela tient de sa coiffure, il est assez différent physiquement que lorsqu’on le voit dans sa série. Il est de loin le comédien qui joue le mieux ici. James Garner doit interpréter un personnage trop superficiel, et cela se ressent. Quant à la belle de l’épisode, Joan Van Ark, on doit constater malheureusement qu’elle joue les plantes vertes. Elle a l’air parfois de se demander ce qu’elle fait là, et c’est bien dommage car elle est très jolie.
Ce qui est vraiment peu plausible, dans une intrigue parlant de la mafia, est que la belle fugitive, témoin du meurtre croit sérieusement trouver un protecteur en la personne de Jim Rockford, très loin de faire le poids. Si l’on passe sur cette invraisemblance, on prend du plaisir à regarder l’épisode. La réalisation est assez soignée. Les créateurs ont voulu faire preuve d’originalité avec un privé antihéros lâche et peu costaud. A l’époque, les privés étaient légion à la télévision américaine, on ne va donc pas leur en vouloir d’avoir cherché un peu d’ambition artistique et d’innovation. Les histoires sont cependant sitôt vues sitôt oubliées. Il manque ce petit quelque chose qui les rendraient plus attachantes et inoubliables. Quiconque est habitué à « Kojak » ou aux « Rues de San Francisco » et même « Cannon » a le sentiment de voir un produit de qualité inférieure. Il faut voir cette série comme un pur moment de détente sans aucune prétention. On constate qu’au bout de dix épisodes, « 200 dollars plus les frais » se cherche encore et que les repères ne sont pas tout à fait établis.
Le cahier des charges met à chaque fois au tableau une cascade en voiture, une situation désespérée dont Jim va se tirer de façon improbable, et encore un peu d’humour mais bien moins qu’au début de la saison.
Les échanges entre Jim et Ralph Correll le mafieux (Paul Michael Glaser) ont ceci de curieux que les deux protagonistes se parlent comme s’ils se connaissaient depuis longtemps, bien que le gangster soit à juste titre peu impressionné par le privé. Correll semble se mettre au niveau de son interlocuteur, alors qu’il est bien plus malin que le héros. Mais bien entendu, comme toujours dans ce genre de séries, le bien triomphe du mal.
Trois étoiles quand même car on passe un bon moment, ce qui ne fut pas le cas à chaque fois jusqu’ici.
Les infos supplémentaires
Joan Van Ark (1943-) est la vedette de la série « Côte Ouest ».
Paul Michael Glaser est l’inoubliable Dave Starsky de « Starsky et Hutch ».
Scénario : Juanita Bartlett, d’après une histoire de John Thomas James. Réalisation : Lawrence Doheny
Résumé
Florence Baker vient trouver Jim Rockford afin de savoir s’il est capable de la retrouver. Elle va disparaître et veut savoir si l'on parvient à la trouver !
La critique
Avec le policier Dennis Becker, Jim pratique l’amitié vache. Parfois complices, parfois ennemis, on cerne mal ce lien, où l’un est parfois prêt à trahir l’autre au profit de son chef. On retrouve ici la belle Joan Van Ark, dont le vrai nom dans l’histoire est Barbara Kelbaker, après s’être présentée comme Florence Baker, dans le rôle d’un personnage assez complexe.
L’histoire nous entraîne à Denver, au Colorado (mais tout est en fait tourné aux studios Universal). D’ailleurs, Jim se contente d’y faire deux allers et retours.
Cannell et Huggins continuent une évolution (définitive ?) vers une série « sérieuse » conservant seulement le fait que Rockford soit un homme trop faible pour être détective privé. A chaque épisode, il se prend une rossée. Le fait de ne pas détenir d’arme, et de savoir se battre modérément, ne l’avantage pas. Cette évolution vers un ton plus dramatique s’avère une réussite.
Paul Michael Glaser ici du mauvais côté de la barrière est convaincant, un an avant le tournage de « Starsky et Hutch ». Curieusement, mais cela tient de sa coiffure, il est assez différent physiquement que lorsqu’on le voit dans sa série. Il est de loin le comédien qui joue le mieux ici. James Garner doit interpréter un personnage trop superficiel, et cela se ressent. Quant à la belle de l’épisode, Joan Van Ark, on doit constater malheureusement qu’elle joue les plantes vertes. Elle a l’air parfois de se demander ce qu’elle fait là, et c’est bien dommage car elle est très jolie.
Ce qui est vraiment peu plausible, dans une intrigue parlant de la mafia, est que la belle fugitive, témoin du meurtre croit sérieusement trouver un protecteur en la personne de Jim Rockford, très loin de faire le poids. Si l’on passe sur cette invraisemblance, on prend du plaisir à regarder l’épisode. La réalisation est assez soignée. Les créateurs ont voulu faire preuve d’originalité avec un privé antihéros lâche et peu costaud. A l’époque, les privés étaient légion à la télévision américaine, on ne va donc pas leur en vouloir d’avoir cherché un peu d’ambition artistique et d’innovation. Les histoires sont cependant sitôt vues sitôt oubliées. Il manque ce petit quelque chose qui les rendraient plus attachantes et inoubliables. Quiconque est habitué à « Kojak » ou aux « Rues de San Francisco » et même « Cannon » a le sentiment de voir un produit de qualité inférieure. Il faut voir cette série comme un pur moment de détente sans aucune prétention. On constate qu’au bout de dix épisodes, « 200 dollars plus les frais » se cherche encore et que les repères ne sont pas tout à fait établis.
Le cahier des charges met à chaque fois au tableau une cascade en voiture, une situation désespérée dont Jim va se tirer de façon improbable, et encore un peu d’humour mais bien moins qu’au début de la saison.
Les échanges entre Jim et Ralph Correll le mafieux (Paul Michael Glaser) ont ceci de curieux que les deux protagonistes se parlent comme s’ils se connaissaient depuis longtemps, bien que le gangster soit à juste titre peu impressionné par le privé. Correll semble se mettre au niveau de son interlocuteur, alors qu’il est bien plus malin que le héros. Mais bien entendu, comme toujours dans ce genre de séries, le bien triomphe du mal.
Trois étoiles quand même car on passe un bon moment, ce qui ne fut pas le cas à chaque fois jusqu’ici.
Les infos supplémentaires
Joan Van Ark (1943-) est la vedette de la série « Côte Ouest ».
Paul Michael Glaser est l’inoubliable Dave Starsky de « Starsky et Hutch ».
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
01-11- Adieu Aura Lee (Aura Lee, farewell) ****
Scénario : Edward J. Lasko, d’après une histoire de John Thomas James. Réalisation : Jackie Cooper.
Résumé
Le sénateur Evan Murdock prend une autostoppeuse, Aura Lee Benton. En chemin, il a un accident et renverse un piéton. Il laisse sur le bord de la route Aura Lee que l’on retrouve morte chez elle d’une overdose. Sara Butler, qui fut la première cliente de Jim, l’engage pour trouver le responsable de sa mort, car la défunte travaillait pour elle. Sara met en doute la thèse officielle.
La critique
Quel plaisir de retrouver Lindsay Wagner ! Toutefois, par rapport au pilote, elle intervient ici dans un contexte plus dramatique emprunté par la série. Cela permet de mesurer l’évolution de la saison 1. Il est ici question d’un sénateur, du meurtre d’une jeune femme, de chantage. Un univers très noir sans plus aucun humour.
Lindsay Wagner est d’ailleurs plus à l’aise dans ce registre dramatique. On sent qu’elle a un vrai rôle à défendre. James Garner prend ses marques d’épisodes en épisodes peaufinant son personnage de privé un peu amateur devenant cette-fois féroce. Les touches d’humour se font de plus en plus discrètes alors qu’elles étaient légion dans le pilote. Le scénario qui évoque un complot politique et un chantage mortel ne s’y prête pas.
Même les scènes d’action sont devenues plus réalistes, avec le tueur à moto. La violence est moins feutrée. Pour la première fois depuis le début, James Garner/Jim joue une scène où il provoque la mort d’un homme (ou pas loin), faisant chuter un motocycliste d’une falaise. Il le fait avec un sérieux impeccable.
Tragique du début à la fin, cet épisode est une réussite totale. On le doit à un bon scénario bien servi par les interprètes, Lindsay Wagner, Robert Webber en politicien acculé et Greg Mullavey en tueur. L’enquête aurait pu être menée par Mike Stone, Théo Kojak ou Mc Garrett. On est effectivement plus dans le police procedural que dans l’histoire de détective.
L e téléspectateur ne voit pas le temps passer et se trouve surpris d’être déjà à la fin, ce qui est bon signe. Jackie Cooper qui avait raté l’épisode 6 « Le photographe amoureux » se rattrape ici. Tous les seconds rôles sont bien tenus, personne ne tire la couverture à soi et cela permet au film de fonctionner à plein régime en nous livrant un opus excellent.
« 200 dollars plus les frais » évoque avec des pincettes l’aspect scandale politique. Robert Webber qui joue le sénateur meurt bien vite et l’intrigue n’est pas fouillée dans cette direction, au profit du pur suspense policier. Une réussite totale.
Les infos supplémentaires
Retour de Lindsay Wagner dans le même rôle après l’épisode pilote.
Le père de Jim est absent de l’épisode.
Robert Webber (1924-1989) a joué dans « Les séducteurs » avec Lino Ventura (1980), « Les 12 salopards » et plusieurs fois dans « Alfred Hitchcock présente ».
Greg Mullavey (1939-) est connu pour le film « Bob, Carole, Ted et Alice » (1969).
Melissa Greene (1951-) joue avec Aura Lee Benton, un rôle prémonitoire, car ce fut le dernier de sa courte carrière.
Linda Dano (1943-) est une spécialiste des soap opéra, avec deux à son actif : « Hôpital central » et « On ne vit qu’une fois ».
Scénario : Edward J. Lasko, d’après une histoire de John Thomas James. Réalisation : Jackie Cooper.
Résumé
Le sénateur Evan Murdock prend une autostoppeuse, Aura Lee Benton. En chemin, il a un accident et renverse un piéton. Il laisse sur le bord de la route Aura Lee que l’on retrouve morte chez elle d’une overdose. Sara Butler, qui fut la première cliente de Jim, l’engage pour trouver le responsable de sa mort, car la défunte travaillait pour elle. Sara met en doute la thèse officielle.
La critique
Quel plaisir de retrouver Lindsay Wagner ! Toutefois, par rapport au pilote, elle intervient ici dans un contexte plus dramatique emprunté par la série. Cela permet de mesurer l’évolution de la saison 1. Il est ici question d’un sénateur, du meurtre d’une jeune femme, de chantage. Un univers très noir sans plus aucun humour.
Lindsay Wagner est d’ailleurs plus à l’aise dans ce registre dramatique. On sent qu’elle a un vrai rôle à défendre. James Garner prend ses marques d’épisodes en épisodes peaufinant son personnage de privé un peu amateur devenant cette-fois féroce. Les touches d’humour se font de plus en plus discrètes alors qu’elles étaient légion dans le pilote. Le scénario qui évoque un complot politique et un chantage mortel ne s’y prête pas.
Même les scènes d’action sont devenues plus réalistes, avec le tueur à moto. La violence est moins feutrée. Pour la première fois depuis le début, James Garner/Jim joue une scène où il provoque la mort d’un homme (ou pas loin), faisant chuter un motocycliste d’une falaise. Il le fait avec un sérieux impeccable.
Tragique du début à la fin, cet épisode est une réussite totale. On le doit à un bon scénario bien servi par les interprètes, Lindsay Wagner, Robert Webber en politicien acculé et Greg Mullavey en tueur. L’enquête aurait pu être menée par Mike Stone, Théo Kojak ou Mc Garrett. On est effectivement plus dans le police procedural que dans l’histoire de détective.
L e téléspectateur ne voit pas le temps passer et se trouve surpris d’être déjà à la fin, ce qui est bon signe. Jackie Cooper qui avait raté l’épisode 6 « Le photographe amoureux » se rattrape ici. Tous les seconds rôles sont bien tenus, personne ne tire la couverture à soi et cela permet au film de fonctionner à plein régime en nous livrant un opus excellent.
« 200 dollars plus les frais » évoque avec des pincettes l’aspect scandale politique. Robert Webber qui joue le sénateur meurt bien vite et l’intrigue n’est pas fouillée dans cette direction, au profit du pur suspense policier. Une réussite totale.
Les infos supplémentaires
Retour de Lindsay Wagner dans le même rôle après l’épisode pilote.
Le père de Jim est absent de l’épisode.
Robert Webber (1924-1989) a joué dans « Les séducteurs » avec Lino Ventura (1980), « Les 12 salopards » et plusieurs fois dans « Alfred Hitchcock présente ».
Greg Mullavey (1939-) est connu pour le film « Bob, Carole, Ted et Alice » (1969).
Melissa Greene (1951-) joue avec Aura Lee Benton, un rôle prémonitoire, car ce fut le dernier de sa courte carrière.
Linda Dano (1943-) est une spécialiste des soap opéra, avec deux à son actif : « Hôpital central » et « On ne vit qu’une fois ».
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
01-12- La chasse au trésor (Caledonia, it’s worth a fortune) ***
Scénario : Juanita Bartlett, d’après une histoire de John Thomas James. Réalisation : Stuart Margolin.
Résumé
Le mari de Jolene, Jerry Hyland, a caché des timbres rares volés et purge une peine de prison. Jerry au parloir de la prison dit à sa femme où la fortune est cachée. Le complice de Jerry, Len, amant de Jolene, est sorti de prison et est lui aussi sur la piste des timbres.
La critique
Double bonne surprise. Cette histoire de chasse au trésor tient la route, et Shelley Fabares est une révélation, elle joue bien et est belle et sexy. On regrette qu’elle ait fait une carrière trop discrète. Physiquement, elle rappelle beaucoup Belinda J. Montgomery de « L’homme de l’Atlantide ».
Cet épisode nous montre Jim renouer avec une affaire douteuse. Il est aux limites de la loi ici. On pense à son temps de détention avant le début de la série. Il doit retrouver un magot volé en partageant avec Jolene. Sur le papier, la recherche de timbres volés n’a rien de passionnant, mais une réalisation dynamique, un humour restreint et une interprétation tonique y remédient.
La moralité n’est pas le point fort de l’épisode : Jolene maîtresse du complice de son mari emprisonné, embarqué avec Jim Rockford à la recherche d’un magot tandis qu’un shérif, des co-détenus et Len Blair (Richard Schaal), amant de Jolene sont dans la course.
L’épisode se regarde sans ennui, au fil de nombreux rebondissements, sans que cela soit cependant une immense réussite, le scénario étant trop linéaire. Jim semble se montrer plus rusé, plus malin, prendre moins de coups, que dans les premiers épisodes. Mais ici, il assume plus un rôle de petit truand que de détective privé.
Les décors ne sont pas fameux. Beaucoup de scènes dans des champs et des endroits déserts, sentant le studio. La fin est un sacré pied de nez au trio. Toutefois, on ne tombe pas dans l’humour facile. On ne s’est pas ennuyés une seconde.
Un bon opus.
Les infos supplémentaires
Shelley Fabares (1945-) après une carrière chez Disney a surtout tourné en guest star dans des séries télé : « La quatrième dimension », « Mannix », « L’homme de fer », « Matt Helm », « L’île fantastique », « La croisière s’amuse », « Arabesque ». Elle a quitté le métier à la fin des années 90 après avoir été la vedette de la série « Coach », inédite en France.
Richard Schaal (1928-2014) est connu pour son rôle dans « Les russes arrivent, les russes arrivent » (1966) de Norman Jewison.
Ramon Bieri (1929-2001) a joué dans « Le mystère Andromède ».
Le père de Jim est absent de l’épisode.
Scénario : Juanita Bartlett, d’après une histoire de John Thomas James. Réalisation : Stuart Margolin.
Résumé
Le mari de Jolene, Jerry Hyland, a caché des timbres rares volés et purge une peine de prison. Jerry au parloir de la prison dit à sa femme où la fortune est cachée. Le complice de Jerry, Len, amant de Jolene, est sorti de prison et est lui aussi sur la piste des timbres.
La critique
Double bonne surprise. Cette histoire de chasse au trésor tient la route, et Shelley Fabares est une révélation, elle joue bien et est belle et sexy. On regrette qu’elle ait fait une carrière trop discrète. Physiquement, elle rappelle beaucoup Belinda J. Montgomery de « L’homme de l’Atlantide ».
Cet épisode nous montre Jim renouer avec une affaire douteuse. Il est aux limites de la loi ici. On pense à son temps de détention avant le début de la série. Il doit retrouver un magot volé en partageant avec Jolene. Sur le papier, la recherche de timbres volés n’a rien de passionnant, mais une réalisation dynamique, un humour restreint et une interprétation tonique y remédient.
La moralité n’est pas le point fort de l’épisode : Jolene maîtresse du complice de son mari emprisonné, embarqué avec Jim Rockford à la recherche d’un magot tandis qu’un shérif, des co-détenus et Len Blair (Richard Schaal), amant de Jolene sont dans la course.
L’épisode se regarde sans ennui, au fil de nombreux rebondissements, sans que cela soit cependant une immense réussite, le scénario étant trop linéaire. Jim semble se montrer plus rusé, plus malin, prendre moins de coups, que dans les premiers épisodes. Mais ici, il assume plus un rôle de petit truand que de détective privé.
Les décors ne sont pas fameux. Beaucoup de scènes dans des champs et des endroits déserts, sentant le studio. La fin est un sacré pied de nez au trio. Toutefois, on ne tombe pas dans l’humour facile. On ne s’est pas ennuyés une seconde.
Un bon opus.
Les infos supplémentaires
Shelley Fabares (1945-) après une carrière chez Disney a surtout tourné en guest star dans des séries télé : « La quatrième dimension », « Mannix », « L’homme de fer », « Matt Helm », « L’île fantastique », « La croisière s’amuse », « Arabesque ». Elle a quitté le métier à la fin des années 90 après avoir été la vedette de la série « Coach », inédite en France.
Richard Schaal (1928-2014) est connu pour son rôle dans « Les russes arrivent, les russes arrivent » (1966) de Norman Jewison.
Ramon Bieri (1929-2001) a joué dans « Le mystère Andromède ».
Le père de Jim est absent de l’épisode.
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
Très bonnes critiques, vague souvenir de l'époque de La Cinq, mais surtout de sa redif dans 13ème rue.
Oui parce que maintenant, ce serait plutôt une plante fanée.Patricks a écrit: Quant à la belle de l’épisode, Joan Van Ark, on doit constater malheureusement qu’elle joue les plantes vertes. Elle a l’air parfois de se demander ce qu’elle fait là, et c’est bien dommage car elle est très jolie.
séribibi- Roi (Reine)
- Age : 58
Localisation : Mont de Marsan
Date d'inscription : 13/12/2007
Re: Série "200 dollars plus les frais"
Aaaaah ! Les ravages du temps peuvent parfois être violents !
Dearesttara- Roi (Reine)
- Age : 33
Localisation : Charenton (94)
Date d'inscription : 08/02/2010
Re: Série "200 dollars plus les frais"
01-13- La dame dans l’auto rouge (Tall woman in red wagon) *
Scénario : Stephen J. Cannell, d’après une histoire de John Thomas James. Réalisation : Jerry London.
Résumé
Sandra, jeune journaliste, engage Jim Rockford pour retrouver une amie disparue, Charlotte Duskey, rédactrice. Supposée morte, elle est peut être en vie.
La critique
La cliente de Jim n’a pas pour atout son physique, et affiche un air de gamine agaçante. Sandra est incarnée par la fade Sian Barbara Allen. L’épisode comporte une scène surprenante, Jim faisant exhumer clandestinement un cercueil de nuit avec l’aide de complices. Des hommes surviennent, assomment Jim qui se retrouve dans la tombe après avoir vu le cercueil vide.
L’épisode commence doucement. Le téléspectateur met du temps à s’intéresser à l’intrigue. On ne comprend pas surtout pourquoi Jim a accepté l’affaire. Il y a un déphasage entre James Garner mûr et la gamine actrice du jour. L’osmose ne se fait pas.
Jim et Sandra courent après un cercueil. Le scénario est très léger et aux manettes de metteur en scène, Jerry London, ne peut faire de miracles. Lorsque le FBI (en fait un faux agent) et la mafia s’en mêlent, Charlotte n’étant pas celle qu’elle prétend être, notre intérêt s’éveille un peu plus.
Jim, à partir de fausses cartes, se fait tour à tour passer pour entrepreneur de pompes funèbres puis médecin psychiatre. James Garner joue les scènes sans tomber dans le ridicule. La scène du train s’éternise un peu et devient bavarde.
Vers le milieu de l’opus, on comprend que nous sommes face à un ratage total. Cannell n’a pas assez travaillé le scénario, et il n’y a aucun piquant pour stimuler l’intérêt du téléspectateur. Susan Damante en 1974 faisait plus que son âge, tandis que Sian Barbara Allen, censée jouer sa « petite sœur », est de quatre ans son ainée.
On s’ennuie ferme et même les comédiens n’ont pas l’air d’y croire. Ils cachetonnent. De plus, la scène de cascade rituelle est tristounette. Trop de scènes d’intérieurs, de dialogues destinés à meubler les 48 minutes, viennent encore alourdir le manque d’inspiration du script. Blessé après la scène du cimetière, on assiste à la convalescence de Jim. Le téléspectateur quant à lui s’est endormi ou a zappé.
Les infos supplémentaires
Sian Barbara Allen (1946-) a fait une petite carrière, essentiellement en vedette invitée de « Columbo », « Kojak », « L’homme de fer », « Police story », « Hawaii Police d’état », « Baretta », « L’incroyable Hulk ». Elle ne tourne plus depuis 1990.
Une fois de plus, absence du père de Jim.
Susan Damante (1950-) a joué dans « Banacek », « L’homme de fer » et au cinéma dans « La liberté sauvage » (1975).
George Dicenzo (1940-2010) a joué dans « Rencontres du troisième type » et « Retour vers le futur ». Il est ici le faux agent du FBI Harry Stoner.
Angus Duncan (1936-2007), qui incarne le gangster Joe Baron, fut la vedette de soap comme « Hôpital central » et « Des jours et des vies ».
Scénario : Stephen J. Cannell, d’après une histoire de John Thomas James. Réalisation : Jerry London.
Résumé
Sandra, jeune journaliste, engage Jim Rockford pour retrouver une amie disparue, Charlotte Duskey, rédactrice. Supposée morte, elle est peut être en vie.
La critique
La cliente de Jim n’a pas pour atout son physique, et affiche un air de gamine agaçante. Sandra est incarnée par la fade Sian Barbara Allen. L’épisode comporte une scène surprenante, Jim faisant exhumer clandestinement un cercueil de nuit avec l’aide de complices. Des hommes surviennent, assomment Jim qui se retrouve dans la tombe après avoir vu le cercueil vide.
L’épisode commence doucement. Le téléspectateur met du temps à s’intéresser à l’intrigue. On ne comprend pas surtout pourquoi Jim a accepté l’affaire. Il y a un déphasage entre James Garner mûr et la gamine actrice du jour. L’osmose ne se fait pas.
Jim et Sandra courent après un cercueil. Le scénario est très léger et aux manettes de metteur en scène, Jerry London, ne peut faire de miracles. Lorsque le FBI (en fait un faux agent) et la mafia s’en mêlent, Charlotte n’étant pas celle qu’elle prétend être, notre intérêt s’éveille un peu plus.
Jim, à partir de fausses cartes, se fait tour à tour passer pour entrepreneur de pompes funèbres puis médecin psychiatre. James Garner joue les scènes sans tomber dans le ridicule. La scène du train s’éternise un peu et devient bavarde.
Vers le milieu de l’opus, on comprend que nous sommes face à un ratage total. Cannell n’a pas assez travaillé le scénario, et il n’y a aucun piquant pour stimuler l’intérêt du téléspectateur. Susan Damante en 1974 faisait plus que son âge, tandis que Sian Barbara Allen, censée jouer sa « petite sœur », est de quatre ans son ainée.
On s’ennuie ferme et même les comédiens n’ont pas l’air d’y croire. Ils cachetonnent. De plus, la scène de cascade rituelle est tristounette. Trop de scènes d’intérieurs, de dialogues destinés à meubler les 48 minutes, viennent encore alourdir le manque d’inspiration du script. Blessé après la scène du cimetière, on assiste à la convalescence de Jim. Le téléspectateur quant à lui s’est endormi ou a zappé.
Les infos supplémentaires
Sian Barbara Allen (1946-) a fait une petite carrière, essentiellement en vedette invitée de « Columbo », « Kojak », « L’homme de fer », « Police story », « Hawaii Police d’état », « Baretta », « L’incroyable Hulk ». Elle ne tourne plus depuis 1990.
Une fois de plus, absence du père de Jim.
Susan Damante (1950-) a joué dans « Banacek », « L’homme de fer » et au cinéma dans « La liberté sauvage » (1975).
George Dicenzo (1940-2010) a joué dans « Rencontres du troisième type » et « Retour vers le futur ». Il est ici le faux agent du FBI Harry Stoner.
Angus Duncan (1936-2007), qui incarne le gangster Joe Baron, fut la vedette de soap comme « Hôpital central » et « Des jours et des vies ».
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
séribibi a écrit:Très bonnes critiques, vague souvenir de l'époque de La Cinq, mais surtout de sa redif dans 13ème rue.
Merci. La série m'a été proposée par le site dans le cadre d'un partenariat avec l'éditeur du dvd. Je ne l'avais jamais vue auparavant. Pas atroce comme "Alias", moins répétitive que "Alfred Hitchcock présente" qui comportait beaucoup d'épisodes faibles, elle a le parfum de la légèreté et de l'insouciance des séries 70's. Je prends davantage de plaisir à chroniquer la nouvelle série avec Scott Bakula, mais cela fait un intermède assez reposant et agréable. Toujours dans le cadre d'un partenariat, je ferai "Le Virginien" (série que je connais mais n'ai pas revue depuis longtemps) quand j'aurais reçu les coffrets.
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