Série "200 dollars plus les frais"
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CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR - LE MONDE DES AVENGERS :: Les SÉRIES TÉLÉ, FILMS, ACTEURS, ACTRICES & autres Artistes :: Les Séries Télé
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Re: Série "200 dollars plus les frais"
04-08- Méli mélo (Irving the explainer) *
Scénario : David Chase. Réalisation : James Coburn.
Résumé
Une femme veut faire la biographie d’un cinéaste pro-nazi mort en 1946. Elle recherche des témoins l’ayant connu. En tout premier, un certain Irving Patrick.
La critique
Jim semble accepter cette enquête pour de purs motifs alimentaires. Il est question d’un film, « Les ailes maudites », dont plusieurs personnes se disputent la paternité.
En 1977, cet épisode qui évoque l’Allemagne nazie évoque Amicalement vôtre : un drôle d’oiseau, The New Avengers : le repaire de l’aigle, mais en infiniment moins bien construit et agencé. Les images d’archives d’Adolf Hitler sont censées apporter de la crédibilité à l’intrigue.
Maurice Marsac incarne un certain chef inspecteur Jean-Marc Giono, de la sûreté nationale française, une allusion au fameux Clouseau de La panthère rose.
Cet épisode se veut décalé. On ne prend pas au sérieux l’histoire. Un assassinat récent, une affaire vieille de trente ans, une cliente qui a le même nom que Goering, une course après un tableau disparu.
On comprend que l’entreprise est un désastre au bout d’une vingtaine de minutes. La mayonnaise ne prend pas et l’épisode ne décolle jamais. Maurice Marsac est caricatural et le personnage est fort mal écrit.
Au détour d’une réplique, Becker – c’est supposé être humoristique – est pris en flagrant délit d’ignorance de l’histoire, pensant que quatorze est un nom de famille, alors qu’il s’agit du roi Louis XIV.
La cliente de Jim est la fille du cinéaste pro-nazi. Le ton est résolument à l’humour, mais le trait est trop forcé, et au lieu de s’amuser, on s’ennuie ferme.
A force de bavardages et d’explications à n’en plus finir, le spectateur regarde sa montre. James Garner semble dans son élément, en privé embarqué dans une enquête impossible et délirante.
Le titre français est approprié, un vrai méli mélo.
Anecdotes
Maurice Marsac (1915-2007) a joué dans les trois épisodes français des New Avengers.
Seule et unique réalisation du comédien James Coburn (1928-2002).
Scénario : David Chase. Réalisation : James Coburn.
Résumé
Une femme veut faire la biographie d’un cinéaste pro-nazi mort en 1946. Elle recherche des témoins l’ayant connu. En tout premier, un certain Irving Patrick.
La critique
Jim semble accepter cette enquête pour de purs motifs alimentaires. Il est question d’un film, « Les ailes maudites », dont plusieurs personnes se disputent la paternité.
En 1977, cet épisode qui évoque l’Allemagne nazie évoque Amicalement vôtre : un drôle d’oiseau, The New Avengers : le repaire de l’aigle, mais en infiniment moins bien construit et agencé. Les images d’archives d’Adolf Hitler sont censées apporter de la crédibilité à l’intrigue.
Maurice Marsac incarne un certain chef inspecteur Jean-Marc Giono, de la sûreté nationale française, une allusion au fameux Clouseau de La panthère rose.
Cet épisode se veut décalé. On ne prend pas au sérieux l’histoire. Un assassinat récent, une affaire vieille de trente ans, une cliente qui a le même nom que Goering, une course après un tableau disparu.
On comprend que l’entreprise est un désastre au bout d’une vingtaine de minutes. La mayonnaise ne prend pas et l’épisode ne décolle jamais. Maurice Marsac est caricatural et le personnage est fort mal écrit.
Au détour d’une réplique, Becker – c’est supposé être humoristique – est pris en flagrant délit d’ignorance de l’histoire, pensant que quatorze est un nom de famille, alors qu’il s’agit du roi Louis XIV.
La cliente de Jim est la fille du cinéaste pro-nazi. Le ton est résolument à l’humour, mais le trait est trop forcé, et au lieu de s’amuser, on s’ennuie ferme.
A force de bavardages et d’explications à n’en plus finir, le spectateur regarde sa montre. James Garner semble dans son élément, en privé embarqué dans une enquête impossible et délirante.
Le titre français est approprié, un vrai méli mélo.
Anecdotes
Maurice Marsac (1915-2007) a joué dans les trois épisodes français des New Avengers.
Seule et unique réalisation du comédien James Coburn (1928-2002).
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
04-09- Au-dessus de tout soupçon (The mayor’s committee from deer lick falls) *
Scénario : William R. Stratton. Réalisation : Ivan Dixon.
Résumé
Un groupe d’hommes d’affaires veut engager Jim pour organiser le meurtre d’une femme ! Ils lui offrent 20 000 dollars. Le privé les dénonce à Becker. Puis il décide de retrouver la jeune femme.
La critique
Episode où l’on retrouve une foule de comédiens de télévision connus : Jerry Hardin (Gorge Profonde dans The X Files), Charles Aidman (remplaçant occasionnel de Ross Martin dans Les mystères de l’ouest), Edward Binns (chef de Robert Wagner dans la saison 3 d’Opération vol).
Le début, avec toute l’équipe sur le camion de pompier, annonce le pire. Lorsque j’ai commencé à chroniquer cette série, je m’attendais à une série légère typique des années 70 façon Drôles de dames, L’homme de l’Atlantide, L’homme qui valait trois milliards. Or, plus les saisons passent, plus on bascule dans un ersatz de Max la menace ou Annie, agent très spécial.
Et avec le recul, on comprend que la série n’ait pas été achetée dans les années 70 par la France. Elle ne plaît finalement ni à celui qui cherche une bonne histoire de détective privé façon Cannon ou Mannix, mais les amateurs de séries loufoques n’y trouvent pas non plus leur compte. On est dans le gué, à mi-chemin entre deux genres.
La nonchalance dont fait preuve James Garner dans cet épisode démontre qu’il ne prend pas son personnage au sérieux. Depuis le pilote, on sait que Jim Rockford est un looser.
Lorsque l’intérêt d’une série se limite à la plastique de quelques jolies invitées vedettes (ici Priscilla Barnes), l’affaire sent le roussi.
L’ensemble ressemble à une farce de carabins. Lauren Ingeborg (Priscilla Barnes) est la seule personne au courant de la fraude fiscale commise par son oncle.
Il y a, en plus, pour plomber l’épisode l’incontournable Angel (Stuart Margolin), personnage récurrent de la série que j’ai toujours trouvé insupportable.
L’ambiance loufoque empêche le suspense de prendre sa place. Un épisode à zapper, à moins que vous vouliez jeter un coup d’œil sur Priscilla Barnes, bonne comédienne, qui a du mal à surnager au milieu de ce fatras.
Anecdotes
Priscilla Barnes (1955-) joua l’éphémère épouse de Felix Leiter, Della, dans le James Bond : Permis de tuer.
Scénario : William R. Stratton. Réalisation : Ivan Dixon.
Résumé
Un groupe d’hommes d’affaires veut engager Jim pour organiser le meurtre d’une femme ! Ils lui offrent 20 000 dollars. Le privé les dénonce à Becker. Puis il décide de retrouver la jeune femme.
La critique
Episode où l’on retrouve une foule de comédiens de télévision connus : Jerry Hardin (Gorge Profonde dans The X Files), Charles Aidman (remplaçant occasionnel de Ross Martin dans Les mystères de l’ouest), Edward Binns (chef de Robert Wagner dans la saison 3 d’Opération vol).
Le début, avec toute l’équipe sur le camion de pompier, annonce le pire. Lorsque j’ai commencé à chroniquer cette série, je m’attendais à une série légère typique des années 70 façon Drôles de dames, L’homme de l’Atlantide, L’homme qui valait trois milliards. Or, plus les saisons passent, plus on bascule dans un ersatz de Max la menace ou Annie, agent très spécial.
Et avec le recul, on comprend que la série n’ait pas été achetée dans les années 70 par la France. Elle ne plaît finalement ni à celui qui cherche une bonne histoire de détective privé façon Cannon ou Mannix, mais les amateurs de séries loufoques n’y trouvent pas non plus leur compte. On est dans le gué, à mi-chemin entre deux genres.
La nonchalance dont fait preuve James Garner dans cet épisode démontre qu’il ne prend pas son personnage au sérieux. Depuis le pilote, on sait que Jim Rockford est un looser.
Lorsque l’intérêt d’une série se limite à la plastique de quelques jolies invitées vedettes (ici Priscilla Barnes), l’affaire sent le roussi.
L’ensemble ressemble à une farce de carabins. Lauren Ingeborg (Priscilla Barnes) est la seule personne au courant de la fraude fiscale commise par son oncle.
Il y a, en plus, pour plomber l’épisode l’incontournable Angel (Stuart Margolin), personnage récurrent de la série que j’ai toujours trouvé insupportable.
L’ambiance loufoque empêche le suspense de prendre sa place. Un épisode à zapper, à moins que vous vouliez jeter un coup d’œil sur Priscilla Barnes, bonne comédienne, qui a du mal à surnager au milieu de ce fatras.
Anecdotes
Priscilla Barnes (1955-) joua l’éphémère épouse de Felix Leiter, Della, dans le James Bond : Permis de tuer.
Dernière édition par Patricks le Sam 14 Jan 2017 - 18:16, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
04-10- Hôtel de la peur (Hotel of fear) ***
Scénario : Juanita Bartlett. Réalisation : Russ Mayberry.
Résumé
Angel Martin est le témoin d’un meurtre d’une femme par un tueur à gages et devient lui-même une cible. Il doit alors témoigner dans un procès contre le syndicat du crime.
La critique
Cet opus est plutôt une bonne surprise, car le scénariste met le personnage burlesque d’Angel dans une situation périlleuse. Nous basculons donc du ridicule habituel attaché à ce personnage à un thriller.
Pour le coup, Stuart Margolin, habituellement insupportable, développe une vulnérabilité, un talent, dont on ne l’aurait pas cru possible.
Mort de peur, Angel doit sauver sa peau du terrible Del Kane (Madison Arnold), le tueur du syndicat. L’homme se révèle un véritable psychopathe.
Il n’y a pas de secret : lorsqu’il y a une bonne histoire, pas besoin (c’est le cas ici) de recourir au procédé de mettre une belle plante verte plus ou moins aguichante. Cela dit, Barbra Rae dans le rôle de « Teddy » est bien agréable à regarder.
Angel, sans perdre sa gouaille habituelle, réussit à être parfaitement crédible, ce qui n’était pas gagné d’avance. Cela nous réconcilie avec la série après les calamiteux épisodes précédents. James Garner tout en gardant sa décontraction est ici plus concerné et convaincant.
Angel, sous le nom de « Le cobra », veut écrire le récit de l’affaire, en ayant recours à un auteur qu’il va payer car il ne sait pas rédiger un récit.
Del Kane sort sous caution, et cela donne à l’opus le suspense nécessaire pour maintenir le rythme du bon début.
L’apparition de l’évanescente blonde Teddy (Barbra Rae) permet à Jim de jouer les protecteurs un peu macho : il s’agit de la meilleure amie de la victime du tueur, une certaine Muriel. On regrette de la voir disparaître trop vite de l’écran.
L’enquête se poursuit auprès d’un vendeur d’armes, Roach (Barry Atwater). On est dans le canevas de l’affaire typique d’un privé.
L’épisode avec Angel témoin protégé rappelle Hawaii Police d’état : Merci pour la lune de miel. Margolin incarne la peur aussi bien qu’habituellement son baratin.
Les employeurs de Kane eux-mêmes ont peur de lui. Dans la deuxième partie de l’épisode, le tueur ayant obtenu un non lieu au tribunal, il veut se débarrasser de Jim et Angel. L’homme qui a engagé Kane est Murray Riddel (Vincent Baggetta) constitue la principale piste de la police.
Le suspense est constant. Jim prévient l’ex bras droit de Riddel qu’il est la prochaine victime. L’homme, Louis Gaedel (Eugene I. Peterson) ne le prend pas au sérieux.
Cet épisode est la preuve qu’avec un bon script, la série peut trouver toute sa consistance.
Anecdotes
Barbra Rae ( ?-) a joué dans Cagney et Lacey mais sa carrière a été une simple parenthèse (huit rôles). On l’a vue dans L’impossible témoin (1980) et Pas mon enfant (1985).
Scénario : Juanita Bartlett. Réalisation : Russ Mayberry.
Résumé
Angel Martin est le témoin d’un meurtre d’une femme par un tueur à gages et devient lui-même une cible. Il doit alors témoigner dans un procès contre le syndicat du crime.
La critique
Cet opus est plutôt une bonne surprise, car le scénariste met le personnage burlesque d’Angel dans une situation périlleuse. Nous basculons donc du ridicule habituel attaché à ce personnage à un thriller.
Pour le coup, Stuart Margolin, habituellement insupportable, développe une vulnérabilité, un talent, dont on ne l’aurait pas cru possible.
Mort de peur, Angel doit sauver sa peau du terrible Del Kane (Madison Arnold), le tueur du syndicat. L’homme se révèle un véritable psychopathe.
Il n’y a pas de secret : lorsqu’il y a une bonne histoire, pas besoin (c’est le cas ici) de recourir au procédé de mettre une belle plante verte plus ou moins aguichante. Cela dit, Barbra Rae dans le rôle de « Teddy » est bien agréable à regarder.
Angel, sans perdre sa gouaille habituelle, réussit à être parfaitement crédible, ce qui n’était pas gagné d’avance. Cela nous réconcilie avec la série après les calamiteux épisodes précédents. James Garner tout en gardant sa décontraction est ici plus concerné et convaincant.
Angel, sous le nom de « Le cobra », veut écrire le récit de l’affaire, en ayant recours à un auteur qu’il va payer car il ne sait pas rédiger un récit.
Del Kane sort sous caution, et cela donne à l’opus le suspense nécessaire pour maintenir le rythme du bon début.
L’apparition de l’évanescente blonde Teddy (Barbra Rae) permet à Jim de jouer les protecteurs un peu macho : il s’agit de la meilleure amie de la victime du tueur, une certaine Muriel. On regrette de la voir disparaître trop vite de l’écran.
L’enquête se poursuit auprès d’un vendeur d’armes, Roach (Barry Atwater). On est dans le canevas de l’affaire typique d’un privé.
L’épisode avec Angel témoin protégé rappelle Hawaii Police d’état : Merci pour la lune de miel. Margolin incarne la peur aussi bien qu’habituellement son baratin.
Les employeurs de Kane eux-mêmes ont peur de lui. Dans la deuxième partie de l’épisode, le tueur ayant obtenu un non lieu au tribunal, il veut se débarrasser de Jim et Angel. L’homme qui a engagé Kane est Murray Riddel (Vincent Baggetta) constitue la principale piste de la police.
Le suspense est constant. Jim prévient l’ex bras droit de Riddel qu’il est la prochaine victime. L’homme, Louis Gaedel (Eugene I. Peterson) ne le prend pas au sérieux.
Cet épisode est la preuve qu’avec un bon script, la série peut trouver toute sa consistance.
Anecdotes
Barbra Rae ( ?-) a joué dans Cagney et Lacey mais sa carrière a été une simple parenthèse (huit rôles). On l’a vue dans L’impossible témoin (1980) et Pas mon enfant (1985).
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
04-11- Retraite anticipée (Forced retirement) **
Scénario : William R. Stratton. Réalisation : Alexander Singer.
Résumé
Beth Davenport est agressée chez elle. Jim vient à son secours. Cela pourrait être lié à une affaire concernant un sous-marin robot destiné à rechercher du pétrole.
La critique
Nous retrouvons ici le Larry Hagman pré-Jr de Dallas. Avant d’être confiné dans ce personnage, il avait tenu des rôles fort intéressants notamment dans le téléfilm Sans issue (No place to run). Notons qu’il incarne le méchant ici, et est doublé (comme dans Dallas) par Dominique Paturel.
La meilleure amie de Beth, Susan Kenniston, est incarnée par une actrice bien trop âgée pour le rôle, Margie Impert, laissant à Gretchen Corbett le monopole du charme féminin de l’opus. Ce qui n’est pas l’avis de Jim qui trouve Susan fort charmante. Angel partage cette opinion.
Il faut avouer que Gretchen allie charme et talent, et ce depuis le pilote. Elle est loin d’être une potiche et paraît souvent plus maligne que le héros. C’est quasiment elle qui mène l’enquête ici.
Déguisé en texan, Jim ne fait pas illusion. La mort tragique de Chris Jenks (Denny Miller) vient donner un ton dramatique à l’ensemble.
Gretchen Corbett passe la majeure partie de l’épisode avec une minerve. Larry Hagman joue Richard Lessing, le méchant, sans grande subtilité, tandis qu’en plongeuse, Susan, ne parvient pas à convaincre.
Angel est à nouveau calamiteux, après la parenthèse de l’épisode précédent. Il compromet ici la couverture de Jim qui se fait passer pour un riche texan.
La faiblesse de l’épisode réside en un Larry Hagman trop prévisible, assez stéréotypé, et une belle erreur de casting avec Margie Impert.
Betty Davenport à la fin de l’épisode décide d’ouvrir son cabinet d’avocat et cherche une clientèle, Jim se propose, réplique de Betty « Je parle de clients qui paient, Jim ».
Anecdotes
Denny Miller (1934-2014) fit une composition inoubliable dans un épisode du Fugitif : un être inoffensif.
Scénario : William R. Stratton. Réalisation : Alexander Singer.
Résumé
Beth Davenport est agressée chez elle. Jim vient à son secours. Cela pourrait être lié à une affaire concernant un sous-marin robot destiné à rechercher du pétrole.
La critique
Nous retrouvons ici le Larry Hagman pré-Jr de Dallas. Avant d’être confiné dans ce personnage, il avait tenu des rôles fort intéressants notamment dans le téléfilm Sans issue (No place to run). Notons qu’il incarne le méchant ici, et est doublé (comme dans Dallas) par Dominique Paturel.
La meilleure amie de Beth, Susan Kenniston, est incarnée par une actrice bien trop âgée pour le rôle, Margie Impert, laissant à Gretchen Corbett le monopole du charme féminin de l’opus. Ce qui n’est pas l’avis de Jim qui trouve Susan fort charmante. Angel partage cette opinion.
Il faut avouer que Gretchen allie charme et talent, et ce depuis le pilote. Elle est loin d’être une potiche et paraît souvent plus maligne que le héros. C’est quasiment elle qui mène l’enquête ici.
Déguisé en texan, Jim ne fait pas illusion. La mort tragique de Chris Jenks (Denny Miller) vient donner un ton dramatique à l’ensemble.
Gretchen Corbett passe la majeure partie de l’épisode avec une minerve. Larry Hagman joue Richard Lessing, le méchant, sans grande subtilité, tandis qu’en plongeuse, Susan, ne parvient pas à convaincre.
Angel est à nouveau calamiteux, après la parenthèse de l’épisode précédent. Il compromet ici la couverture de Jim qui se fait passer pour un riche texan.
La faiblesse de l’épisode réside en un Larry Hagman trop prévisible, assez stéréotypé, et une belle erreur de casting avec Margie Impert.
Betty Davenport à la fin de l’épisode décide d’ouvrir son cabinet d’avocat et cherche une clientèle, Jim se propose, réplique de Betty « Je parle de clients qui paient, Jim ».
Anecdotes
Denny Miller (1934-2014) fit une composition inoubliable dans un épisode du Fugitif : un être inoffensif.
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
04-12- Un diamant sur le grill (The queen of Peru) *
Scénario : David Chase. Réalisation : Meta Rosenberg.
Résumé
Jim est la recherche d’un diamant volé. La compagnie d’assurances essaie de faire une transaction avec les voleurs.
La critique
Avant-dernier épisode avec Gretchen Corbett dans le rôle de l’avocat Beth Davenport. La série perdra beaucoup avec son départ lié à un désaccord avec la production. Elle reviendra dans l’épisode 14 pour une pirouette finale.
Si l’opus dispose d’un bon scénario, le problème est un casting indigent, aucun invité vedette intéressant. Le personnage de l’assureur Kalifer (George Wyner), censé être le naïf de service, est totalement inconsistant. Témoin, cette scène où menacé, il dit à son adversaire qu’il est un champion de karaté avant de se faire assommer.
La course au diamant parmi des campeurs le long de la mer s’avère un peu fastidieuse. L’action est heureusement au rendez-vous. Le père de Jim, un peu en retrait depuis le début de la saison 4, retrouve un rôle consistant.
C’est léger comme une série des années 70. Pas toujours très convaincant, augurant (mal) les séries des années 80 comme Agence tous risques, K 2000 et consorts.
Les scènes de plage ont un parfum d’insouciance. Les scènes avec les campeurs s’éternisent. Les voleurs du diamant embarqués avec Jim et Kalifer dans une course sans fin donnent à l’épisode un parfum suranné. Témoin de son époque, l’histoire évoque le mouvement punk.
Le vol d’un barbecue constitue un argument mince pour servir de fil rouge à l’intrigue. Le diamant a été jeté avec les ordures par les campeurs, par ignorance. Le campeur est un assureur, qui a signé une police protégeant les instruments de musique de l’orchestre symphonique du Pérou. Ce qui est censé comique devient laborieux.
Anecdotes
George Wyner (1945-) est connu au cinéma pour La folle histoire de l’espace, L’associé du diable, American Pie 2.
Scénario : David Chase. Réalisation : Meta Rosenberg.
Résumé
Jim est la recherche d’un diamant volé. La compagnie d’assurances essaie de faire une transaction avec les voleurs.
La critique
Avant-dernier épisode avec Gretchen Corbett dans le rôle de l’avocat Beth Davenport. La série perdra beaucoup avec son départ lié à un désaccord avec la production. Elle reviendra dans l’épisode 14 pour une pirouette finale.
Si l’opus dispose d’un bon scénario, le problème est un casting indigent, aucun invité vedette intéressant. Le personnage de l’assureur Kalifer (George Wyner), censé être le naïf de service, est totalement inconsistant. Témoin, cette scène où menacé, il dit à son adversaire qu’il est un champion de karaté avant de se faire assommer.
La course au diamant parmi des campeurs le long de la mer s’avère un peu fastidieuse. L’action est heureusement au rendez-vous. Le père de Jim, un peu en retrait depuis le début de la saison 4, retrouve un rôle consistant.
C’est léger comme une série des années 70. Pas toujours très convaincant, augurant (mal) les séries des années 80 comme Agence tous risques, K 2000 et consorts.
Les scènes de plage ont un parfum d’insouciance. Les scènes avec les campeurs s’éternisent. Les voleurs du diamant embarqués avec Jim et Kalifer dans une course sans fin donnent à l’épisode un parfum suranné. Témoin de son époque, l’histoire évoque le mouvement punk.
Le vol d’un barbecue constitue un argument mince pour servir de fil rouge à l’intrigue. Le diamant a été jeté avec les ordures par les campeurs, par ignorance. Le campeur est un assureur, qui a signé une police protégeant les instruments de musique de l’orchestre symphonique du Pérou. Ce qui est censé comique devient laborieux.
Anecdotes
George Wyner (1945-) est connu au cinéma pour La folle histoire de l’espace, L’associé du diable, American Pie 2.
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
04-13- Le labyrinthe mortel (A deadly maze) ***
Scénario : Juanita Bartlett. Réalisation : William Wiard.
Résumé
Jim Rockford est engagé par un homme dont la femme a disparu, le docteur Albach. Il accepte avec une grande réticence l’affaire.
La critique
Episode qui relève du polar noir, rempli de mystère. Cette saison 4 inégale nous propose de temps à autre un bon opus.
Le docteur Albach (Larry Linville) recherche sa femme disparue, Tracy (Corinne Camacho) qui souffre de troubles mentaux, selon lui, ce dont la femme infidèle partie avec un boucher l’accuse en retour. La très belle et regrettée Corinne Camacho donne de l’épaisseur à ce personnage de bourgeoise, Tracy, en rupture matrimoniale. Le problème est que l’amant, Max, le boucher (Cliff Carnell) a menacé Jim de le pendre à un crochet.
On retrouve en barman Johnny Seven de L’homme de fer, ici appelé George. Il constitue l’élément suivant de la piste de Jim.
Dans une clinique, Albach fait des expériences bizarres sur un évaluateur de stress avec l’aide de Nick Commandini (John Mc Kinney) et Tom Posner (Ken A. Anderson), financé par le gouvernement.
Tracy s’appelait en réalité Tracy Marquette et faisait partie de l’expérience. Elle n’était pas l’épouse du client de Jim, mais une employée. Elle voulait arnaquer Billy Baines (J. Pat O’Malley) qu’elle avait rencontré par un certain Phil Da Costa qui vit chez lui.
Lance LeGault est Phil Da Costa, un détraqué, qui assassine Tracy. L’épisode perd beaucoup d’intérêt après sa mort qui survient trop rapidement (26e minute).
La fin est drôle avec Albach venant relancer dans sa caravane Jim pour ses tests sur le stress.
Anecdotes
Johnny Seven (1926-2010) était le lieutenant Carl Reese, personnage récurrent de L’homme de fer.
On se souvient de Lance LeGault comme du tueur Vince d’Ambrosio qui pourchasse Geneviève Bujold tout au long de Morts suspectes (1978). Il incarne ici Phil Da Costa.
Cet épisode nous permet de revoir Corinne Camacho (1941-2010), fauchée par le cancer, et qui avait arrêté sa carrière en 1997. On se souvient de ses participations à nombre de séries : Les mystères de l’ouest, Ma sorcière bien aimée, Mannix, Le sixième sens, Cannon, Super Jaimie, Wonder Woman, Drôles de dames, Magnum, La petite maison dans la prairie.
Scénario : Juanita Bartlett. Réalisation : William Wiard.
Résumé
Jim Rockford est engagé par un homme dont la femme a disparu, le docteur Albach. Il accepte avec une grande réticence l’affaire.
La critique
Episode qui relève du polar noir, rempli de mystère. Cette saison 4 inégale nous propose de temps à autre un bon opus.
Le docteur Albach (Larry Linville) recherche sa femme disparue, Tracy (Corinne Camacho) qui souffre de troubles mentaux, selon lui, ce dont la femme infidèle partie avec un boucher l’accuse en retour. La très belle et regrettée Corinne Camacho donne de l’épaisseur à ce personnage de bourgeoise, Tracy, en rupture matrimoniale. Le problème est que l’amant, Max, le boucher (Cliff Carnell) a menacé Jim de le pendre à un crochet.
On retrouve en barman Johnny Seven de L’homme de fer, ici appelé George. Il constitue l’élément suivant de la piste de Jim.
Dans une clinique, Albach fait des expériences bizarres sur un évaluateur de stress avec l’aide de Nick Commandini (John Mc Kinney) et Tom Posner (Ken A. Anderson), financé par le gouvernement.
Tracy s’appelait en réalité Tracy Marquette et faisait partie de l’expérience. Elle n’était pas l’épouse du client de Jim, mais une employée. Elle voulait arnaquer Billy Baines (J. Pat O’Malley) qu’elle avait rencontré par un certain Phil Da Costa qui vit chez lui.
Lance LeGault est Phil Da Costa, un détraqué, qui assassine Tracy. L’épisode perd beaucoup d’intérêt après sa mort qui survient trop rapidement (26e minute).
La fin est drôle avec Albach venant relancer dans sa caravane Jim pour ses tests sur le stress.
Anecdotes
Johnny Seven (1926-2010) était le lieutenant Carl Reese, personnage récurrent de L’homme de fer.
On se souvient de Lance LeGault comme du tueur Vince d’Ambrosio qui pourchasse Geneviève Bujold tout au long de Morts suspectes (1978). Il incarne ici Phil Da Costa.
Cet épisode nous permet de revoir Corinne Camacho (1941-2010), fauchée par le cancer, et qui avait arrêté sa carrière en 1997. On se souvient de ses participations à nombre de séries : Les mystères de l’ouest, Ma sorcière bien aimée, Mannix, Le sixième sens, Cannon, Super Jaimie, Wonder Woman, Drôles de dames, Magnum, La petite maison dans la prairie.
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
04-14- Toque blanche pour Cappo Bianco (The attractive nuisance) ***
Scénario : Stephen J. Cannell. Réalisation : Dana Eclar.
Résumé
Le père de Jim vient d’ouvrir un restaurant pour routiers, mais déplore n’avoir pas de clients. Un homme tombe du haut de la caravane de Jim est se blesse grièvement car il y a vu un télescope.
La critique
Distribution intéressante avec le père de Joe Mannix, Victory Jory et dans le rôle de la femme d’un certain Don Silver (Dick Balduzzi) la belle et énigmatique Joy (Jeannie Fitzsimmons).
Jim Rockford, défendu par Beth Davenport (une dernière fois puisque l’actrice quitte la série), se retrouve mêlé à un piège à l’assurance, puis à une fusillade par erreur.
Le ton est à la comédie, et l’on apprécie cette histoire qui jongle à la fois avec le cuisinier partenaire de Rocky, Vince (Ken Lynch) dont le neveu est peu recommandable.
C’est amusant, sans être génial. On regrette de ne pas voir assez les deux beautés de l’opus, Gretchen Corbett et Jeannie Fitzsimmons.
L’associé du père de Jim se révèle un tout autre personnage que le Vince que l’on croit. C’est Cappo Bianco, un gangster retiré, que traque l’ex-détective Eddie LaSalle (Victory Jory).
Tout cela donne un fourre-tout où l’on a parfois du mal à tout suivre, mais c’est hilarant et l’on s’en contente. L’action et les jolies filles sont au rendez-vous, dans un opus qui évoque délicieusement Les incorruptibles, Al Capone et la prohibition. Victory Jory en fait un peu trop pour que l’on prenne son personnage au sérieux. C’est une comédie mais il force le trait.
On passe un agréable moment. On regrette beaucoup le désaccord entre la production et Gretchen Corbett nous prive de la présence de la jolie avocate, qui reviendra curieusement dans les téléfilms réunion des années 1990 aux côtés d’un James Garner empâté et trop vieux pour le personnage.
On se regale avec l’épilogue qui nous permet de retrouver plusieurs scènes avec Gretchen mais aussi la belle Jeannie Fitzsimmons.
Anecdotes
L’épisode est réalisé par le « chef » de Mc Gyver, Dana Eclar, qui passe ici de l’autre côté de la caméra.
Dernière apparition de Gretchen Corbett dans la série.
Jeannie Fitzsimmons (1947-), la belle Joy, a joué dans Les têtes brûlées, Barnaby Jones, Buck Rogers, Chasseurs de tornade.
Scénario : Stephen J. Cannell. Réalisation : Dana Eclar.
Résumé
Le père de Jim vient d’ouvrir un restaurant pour routiers, mais déplore n’avoir pas de clients. Un homme tombe du haut de la caravane de Jim est se blesse grièvement car il y a vu un télescope.
La critique
Distribution intéressante avec le père de Joe Mannix, Victory Jory et dans le rôle de la femme d’un certain Don Silver (Dick Balduzzi) la belle et énigmatique Joy (Jeannie Fitzsimmons).
Jim Rockford, défendu par Beth Davenport (une dernière fois puisque l’actrice quitte la série), se retrouve mêlé à un piège à l’assurance, puis à une fusillade par erreur.
Le ton est à la comédie, et l’on apprécie cette histoire qui jongle à la fois avec le cuisinier partenaire de Rocky, Vince (Ken Lynch) dont le neveu est peu recommandable.
C’est amusant, sans être génial. On regrette de ne pas voir assez les deux beautés de l’opus, Gretchen Corbett et Jeannie Fitzsimmons.
L’associé du père de Jim se révèle un tout autre personnage que le Vince que l’on croit. C’est Cappo Bianco, un gangster retiré, que traque l’ex-détective Eddie LaSalle (Victory Jory).
Tout cela donne un fourre-tout où l’on a parfois du mal à tout suivre, mais c’est hilarant et l’on s’en contente. L’action et les jolies filles sont au rendez-vous, dans un opus qui évoque délicieusement Les incorruptibles, Al Capone et la prohibition. Victory Jory en fait un peu trop pour que l’on prenne son personnage au sérieux. C’est une comédie mais il force le trait.
On passe un agréable moment. On regrette beaucoup le désaccord entre la production et Gretchen Corbett nous prive de la présence de la jolie avocate, qui reviendra curieusement dans les téléfilms réunion des années 1990 aux côtés d’un James Garner empâté et trop vieux pour le personnage.
On se regale avec l’épilogue qui nous permet de retrouver plusieurs scènes avec Gretchen mais aussi la belle Jeannie Fitzsimmons.
Anecdotes
L’épisode est réalisé par le « chef » de Mc Gyver, Dana Eclar, qui passe ici de l’autre côté de la caméra.
Dernière apparition de Gretchen Corbett dans la série.
Jeannie Fitzsimmons (1947-), la belle Joy, a joué dans Les têtes brûlées, Barnaby Jones, Buck Rogers, Chasseurs de tornade.
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Re: Série "200 dollars plus les frais"
04-15- Une bavure qui coûte cher (The gang at Don’s drive-in) **
Scénario : James S. Crocker. Réalisation : Harry Falk.
Résumé
Jim Rockford aide un ami, écrivain, en faisant des recherches pour lui au péril de sa vie.
La critique
Jack Skorown (Anthony Zerbe), auteur un peu fantaisiste qui a écrit jadis un best seller, est persuadé en écrire un autre sur une affaire qui date de 1961 et implique un caïd Robert Atcheson (Lawrence P. Casey).
Anthony Zerbe interprète avec beaucoup de verve ce personnage picaresque.
Skorow est victime d’une agression et soupçonne des étudiants drogués anciens du Vietnam. L’intrigue se suit avec plaisir.
On peut regretter toutefois la part trop prépondérante prise par le personnage d’Anthony Zerbe, notamment au détriment de toute présence féminine.
Skorow est menacé par un gang dont il compte parler dans le livre. Peu après, il est kidnappé par deux hommes.
Dennis Becker prend la relève. Plus tard, libéré, Skorow renonce à son livre sur le gangster Atcheson.
La dernière partie de l’opus se traîne un peu en longueur.
Anecdotes
Tous les gens qui ont lu le best seller de Skorow Vers l’extase il y a vingt ans n’ont pas dépassé le chapitre quatre !
Scénario : James S. Crocker. Réalisation : Harry Falk.
Résumé
Jim Rockford aide un ami, écrivain, en faisant des recherches pour lui au péril de sa vie.
La critique
Jack Skorown (Anthony Zerbe), auteur un peu fantaisiste qui a écrit jadis un best seller, est persuadé en écrire un autre sur une affaire qui date de 1961 et implique un caïd Robert Atcheson (Lawrence P. Casey).
Anthony Zerbe interprète avec beaucoup de verve ce personnage picaresque.
Skorow est victime d’une agression et soupçonne des étudiants drogués anciens du Vietnam. L’intrigue se suit avec plaisir.
On peut regretter toutefois la part trop prépondérante prise par le personnage d’Anthony Zerbe, notamment au détriment de toute présence féminine.
Skorow est menacé par un gang dont il compte parler dans le livre. Peu après, il est kidnappé par deux hommes.
Dennis Becker prend la relève. Plus tard, libéré, Skorow renonce à son livre sur le gangster Atcheson.
La dernière partie de l’opus se traîne un peu en longueur.
Anecdotes
Tous les gens qui ont lu le best seller de Skorow Vers l’extase il y a vingt ans n’ont pas dépassé le chapitre quatre !
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Re: Série "200 dollars plus les frais"
04-16- Carte blanche (The paper palace) **
Scénario : Juanita Bartlett. Réalisation : Richard Crenna.
Résumé
Dennis Becker fait libérer de prison une prostituée, Rita Capkovic. C’est une de ses indicatrices. Deux inconnus veulent la tuer.
La critique
Drôle d’idée de confier à Rita Moreno le rôle d’une prostituée. L’épisode est bâti sur des quiproquos (Rita se faisant passer pour une amie de Becker devant son épouse Peggy (Pat Finley).
Nous entrons dans l’intimité du couple Becker. Le repas est un grand moment de comédie avec Rita se faisant passer pour un mannequin. Le seul problème est l’âge de la comédienne (en 1978, Rita Moreno avait déjà 47 ans, et sans manquer de galanterie, elle fait plus âgée, avec son visage marqué).
Rita est menacée, victime d’une agression dont Jim subit les conséquences. Rita est à la fois protégée par la police officielle (Becker) et elle engage Jim qui refuse d’être payé.
Rita mène l’enquête avec Jim. Celle-ci mène à un certain Burton Woodroof (David Lewis), qui a engagé les tueurs. Les situations comiques s’intercalent au milieu d’un suspense policier qui ne tombe jamais dans le drame. Woodroof a dépouillé une veuve de sa fortune. L’épilogue se termine par un happy end dans lequel Rita hérite d’une somme dont on l’a dépouillée.
Le personnage de Rita est assez émouvant, même si l’ensemble se regarde sans passion.
Anecdotes
Rita Moreno (1931-) fut la vedette de West Side Story.
L’épisode a été réalisé par Richard Crenna (1926-2003), le chef de Sylvester Stallone dans la saga Rambo. En 1976, Kevin McClory songea à lui pour interpréter James Bond dans son film pirate James Bond of the secret service avant de convaincre Sean Connery de jouer le rôle (en 1983 dans Jamais plus jamais).
Scénario : Juanita Bartlett. Réalisation : Richard Crenna.
Résumé
Dennis Becker fait libérer de prison une prostituée, Rita Capkovic. C’est une de ses indicatrices. Deux inconnus veulent la tuer.
La critique
Drôle d’idée de confier à Rita Moreno le rôle d’une prostituée. L’épisode est bâti sur des quiproquos (Rita se faisant passer pour une amie de Becker devant son épouse Peggy (Pat Finley).
Nous entrons dans l’intimité du couple Becker. Le repas est un grand moment de comédie avec Rita se faisant passer pour un mannequin. Le seul problème est l’âge de la comédienne (en 1978, Rita Moreno avait déjà 47 ans, et sans manquer de galanterie, elle fait plus âgée, avec son visage marqué).
Rita est menacée, victime d’une agression dont Jim subit les conséquences. Rita est à la fois protégée par la police officielle (Becker) et elle engage Jim qui refuse d’être payé.
Rita mène l’enquête avec Jim. Celle-ci mène à un certain Burton Woodroof (David Lewis), qui a engagé les tueurs. Les situations comiques s’intercalent au milieu d’un suspense policier qui ne tombe jamais dans le drame. Woodroof a dépouillé une veuve de sa fortune. L’épilogue se termine par un happy end dans lequel Rita hérite d’une somme dont on l’a dépouillée.
Le personnage de Rita est assez émouvant, même si l’ensemble se regarde sans passion.
Anecdotes
Rita Moreno (1931-) fut la vedette de West Side Story.
L’épisode a été réalisé par Richard Crenna (1926-2003), le chef de Sylvester Stallone dans la saga Rambo. En 1976, Kevin McClory songea à lui pour interpréter James Bond dans son film pirate James Bond of the secret service avant de convaincre Sean Connery de jouer le rôle (en 1983 dans Jamais plus jamais).
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Re: Série "200 dollars plus les frais"
04-17- L’œuf cuit sur le plat (Dwarf in a helium hat) *
Scénario : Stephen J. Cannell et David Chase. Réalisation : Reza Badiyi.
Résumé
Jim intercepte le message de mort adressé à un certain Lansing. Il demande l’aide de la police mais le lieutenant Chapman l’envoie sur les roses.
La critique
Cette-fois, Jim est mêlé à une affaire par hasard. Si le début qui le voit affronter le lieutenant Chapman (James Luisi) devant ses hommes est hilarant, on passe vite aux choses sérieuses.
On peut regretter le choix de la fade Rebecca Balding dans le rôle de Carol Lansing. Aucun charisme, aucun talent. Son frère Jay Rockfelt (John Pleshette), appelé aussi Julius, est la cible de personnages louches.
Le scénario est truffé de trop d’invraisemblances, avec les bandits se trompant tout le temps de numéro de téléphone et appelant Jim Rockford
On retrouve, en père de Carol et Jay, l’excellent Milton Selzer. Il a, soit dit au passage, bien vieilli (1978). Cela ne suffit pas à sauver l’entreprise du désastre.
Le méchant, Gianni Tedesco (Gianni Russo) est caricatural, et peu crédible en mafioso. La mafioso veut devenir comédien, et se voit rejeter du show business.
Cannell et Chase ont écrit à la va-vite un épisode destiné à remplir une saison de 22 opus. On sent que rien n’a été soigné dans cette intrigue. Toutes les scènes avec le chien sont d’une indigence rare.
Un épisode à zapper.
Les anecdotes
Milton Selzer (1918-2006) a joué dans Pas de printemps pour Marnie, Le kid de Cincinnati, et fut guest star de séries comme Les envahisseurs, Hawaii Police d’état.
Scénario : Stephen J. Cannell et David Chase. Réalisation : Reza Badiyi.
Résumé
Jim intercepte le message de mort adressé à un certain Lansing. Il demande l’aide de la police mais le lieutenant Chapman l’envoie sur les roses.
La critique
Cette-fois, Jim est mêlé à une affaire par hasard. Si le début qui le voit affronter le lieutenant Chapman (James Luisi) devant ses hommes est hilarant, on passe vite aux choses sérieuses.
On peut regretter le choix de la fade Rebecca Balding dans le rôle de Carol Lansing. Aucun charisme, aucun talent. Son frère Jay Rockfelt (John Pleshette), appelé aussi Julius, est la cible de personnages louches.
Le scénario est truffé de trop d’invraisemblances, avec les bandits se trompant tout le temps de numéro de téléphone et appelant Jim Rockford
On retrouve, en père de Carol et Jay, l’excellent Milton Selzer. Il a, soit dit au passage, bien vieilli (1978). Cela ne suffit pas à sauver l’entreprise du désastre.
Le méchant, Gianni Tedesco (Gianni Russo) est caricatural, et peu crédible en mafioso. La mafioso veut devenir comédien, et se voit rejeter du show business.
Cannell et Chase ont écrit à la va-vite un épisode destiné à remplir une saison de 22 opus. On sent que rien n’a été soigné dans cette intrigue. Toutes les scènes avec le chien sont d’une indigence rare.
Un épisode à zapper.
Les anecdotes
Milton Selzer (1918-2006) a joué dans Pas de printemps pour Marnie, Le kid de Cincinnati, et fut guest star de séries comme Les envahisseurs, Hawaii Police d’état.
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Re: Série "200 dollars plus les frais"
04-18- L’honneur d’un grand homme (South by Southeast) **
Scénario : Juanita Bartlett. Réalisation : William Wiard.
Résumé
Jim est pris pour un autre par des agents du FBI. Il est aussitôt, à cause de cette méprise, mis dans un avion contre son gré. Il doit organiser un rendez-vous entre la jeune et riche Christine Van Deerlin et le FBI.
La critique
Cet épisode est une parodie de La mort aux trousses (North by northwest) d’Alfred Hitchcock, dont il reprend la trame sous une forme comédie.
Ce type d’intrigue (un quidam pris pour un autre) est un classique de la fiction (c’est aussi le point de départ de Trois hommes à abattre avec Alain Delon).
Malheureusement, on retrouve ici le ton décalé loufoque de plusieurs épisodes de cette saison qui nous font croire que l’on est en train de regarder Max la menace, Des agents très spéciaux ou Max la menace.
Christine Van Deerlin est une sorte de Paris Hilton avant l’heure. Une gourde, très riche, qui met à mal la sécurité des Etats-Unis en mettant sa fortune au profit de pays ennemis.
Dorrie Kavanaugh, grosse erreur de casting, n’a pas du tout l’envergure de son personnage dont elle ne prend jamais la mesure. On est très loin du couple Eva Marie Saint-Cary Grant.
Le doublage français évoque le tout Paris, la jet set : Régine, chez Maxim’s.
A noter qu’une scène avec Dorrie Kavanaugh dans le désert semble plagiée sur Barbara Bach en Egypte dans le James Bond : L’espion qui m’aimait.
Le scénario est très prévisible. Le monde de l’espionnage et Jim Rockford, détective privé, font mauvais ménage.
Un épisode très moyen.
Anecdotes
Fauchée par un cancer à 38 ans, Dorrie Kavanaugh (1945-1983) est une actrice de soap opera : On ne vit qu’une fois, Haine et passion, mais elle a aussi participé à une série culte aux USA : Dark shadows.
Scénario : Juanita Bartlett. Réalisation : William Wiard.
Résumé
Jim est pris pour un autre par des agents du FBI. Il est aussitôt, à cause de cette méprise, mis dans un avion contre son gré. Il doit organiser un rendez-vous entre la jeune et riche Christine Van Deerlin et le FBI.
La critique
Cet épisode est une parodie de La mort aux trousses (North by northwest) d’Alfred Hitchcock, dont il reprend la trame sous une forme comédie.
Ce type d’intrigue (un quidam pris pour un autre) est un classique de la fiction (c’est aussi le point de départ de Trois hommes à abattre avec Alain Delon).
Malheureusement, on retrouve ici le ton décalé loufoque de plusieurs épisodes de cette saison qui nous font croire que l’on est en train de regarder Max la menace, Des agents très spéciaux ou Max la menace.
Christine Van Deerlin est une sorte de Paris Hilton avant l’heure. Une gourde, très riche, qui met à mal la sécurité des Etats-Unis en mettant sa fortune au profit de pays ennemis.
Dorrie Kavanaugh, grosse erreur de casting, n’a pas du tout l’envergure de son personnage dont elle ne prend jamais la mesure. On est très loin du couple Eva Marie Saint-Cary Grant.
Le doublage français évoque le tout Paris, la jet set : Régine, chez Maxim’s.
A noter qu’une scène avec Dorrie Kavanaugh dans le désert semble plagiée sur Barbara Bach en Egypte dans le James Bond : L’espion qui m’aimait.
Le scénario est très prévisible. Le monde de l’espionnage et Jim Rockford, détective privé, font mauvais ménage.
Un épisode très moyen.
Anecdotes
Fauchée par un cancer à 38 ans, Dorrie Kavanaugh (1945-1983) est une actrice de soap opera : On ne vit qu’une fois, Haine et passion, mais elle a aussi participé à une série culte aux USA : Dark shadows.
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Re: Série "200 dollars plus les frais"
04-19- Régime spécial (The competitive edge) ***
Scénario : Gordon Dawson. Réalisation : Harry Falk.
Résumé
Jim doit venir au secours d’un banquier accusé à tort de détournement de fonds et qui a pris la fuite, Barry Brauder.
La critique
Une affaire digne de Jim Rockford, qui aurait pu aussi convenir à Frank Cannon. On voit que dans cette saison, on passe d’épisodes décalés à d’autres sérieux et bien dans la ligne de ce que l’on peut attendre d’une série de détective privé.
Jim commence par interroger l’épouse, Joyce (Neile Adams) et l’avocat ami du fugitif, Lester Shaw (Robert Hogan). Puis, il poursuit l’enquête dans un club huppé.
Hélas, Jim tombe dans un piège et se retrouve séquestré dans un hôpital psychiatrique.
L’influence de Vol au dessus d’un nid de coucous est flagrante. Il y retrouve Barry Brauder.
Lorsque les intrigues ne tombent pas dans l’humour débile, on peut attendre le meilleur de cette série, d’autant que la production n’est pas avare en jolies filles. Ici, dans un rôle secondaire, Gail, on découvre, en conseillère en diététique du club Alphian, Sandie Newton, beauté typique des séries des années 70 qui aurait pu être une drôle de dame (dont elle joua un épisode en guest star).. Malheureusement, Sandie Newton disparaît trop vite de l’intrigue.
L’un des fous, incarné par John Fielder, se prend pour… James Bond !
Par contre, on regrette, après un si bon épisode, un épilogue totalement bâclée. Dommage, car l’histoire nous fait passer d’un club privé fréquenté par les puissants (dont un sénateur) à un asile de fous. La poursuite finale ne manque pas de piquant.
Anecdotes
Harold Sakata (1920-1982) qui incarne John Doe fut le garde du corps de Goldfinger, Oddjob.
Sandie Newton ( ?-) a joué dans Switch avec Robert Wagner, Chips, Barnaby Jones, Starsky et Hutch, Drôles de dames, Happy Days. Plus de nouvelles d’elle depuis 1980 comme actrice, car elle s'est reconvertie dans le journalisme. Elle joue son propre rôle dans la série Home and Family depuis 2012.
Scénario : Gordon Dawson. Réalisation : Harry Falk.
Résumé
Jim doit venir au secours d’un banquier accusé à tort de détournement de fonds et qui a pris la fuite, Barry Brauder.
La critique
Une affaire digne de Jim Rockford, qui aurait pu aussi convenir à Frank Cannon. On voit que dans cette saison, on passe d’épisodes décalés à d’autres sérieux et bien dans la ligne de ce que l’on peut attendre d’une série de détective privé.
Jim commence par interroger l’épouse, Joyce (Neile Adams) et l’avocat ami du fugitif, Lester Shaw (Robert Hogan). Puis, il poursuit l’enquête dans un club huppé.
Hélas, Jim tombe dans un piège et se retrouve séquestré dans un hôpital psychiatrique.
L’influence de Vol au dessus d’un nid de coucous est flagrante. Il y retrouve Barry Brauder.
Lorsque les intrigues ne tombent pas dans l’humour débile, on peut attendre le meilleur de cette série, d’autant que la production n’est pas avare en jolies filles. Ici, dans un rôle secondaire, Gail, on découvre, en conseillère en diététique du club Alphian, Sandie Newton, beauté typique des séries des années 70 qui aurait pu être une drôle de dame (dont elle joua un épisode en guest star).. Malheureusement, Sandie Newton disparaît trop vite de l’intrigue.
L’un des fous, incarné par John Fielder, se prend pour… James Bond !
Par contre, on regrette, après un si bon épisode, un épilogue totalement bâclée. Dommage, car l’histoire nous fait passer d’un club privé fréquenté par les puissants (dont un sénateur) à un asile de fous. La poursuite finale ne manque pas de piquant.
Anecdotes
Harold Sakata (1920-1982) qui incarne John Doe fut le garde du corps de Goldfinger, Oddjob.
Sandie Newton ( ?-) a joué dans Switch avec Robert Wagner, Chips, Barnaby Jones, Starsky et Hutch, Drôles de dames, Happy Days. Plus de nouvelles d’elle depuis 1980 comme actrice, car elle s'est reconvertie dans le journalisme. Elle joue son propre rôle dans la série Home and Family depuis 2012.
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Re: Série "200 dollars plus les frais"
04-20- La prisonnière de Rosemont Hall (The prisoner of Rosemont Hall) **
Histoire de Chas. Flyod Johnson et Maryann Rea. Adaptation : Stephen J. Cannell et David Chase. Réalisation : Ivan Dixon.
Résumé
Des étudiants font croire à un bizutage alors qu’ils se livrent à un enlèvement sur un certain Paul Douglas. Jim est mêlé par hasard à l’affaire en évitant leur voiture sur la route. Jim contacte l’étudiant kidnappé qui répond au téléphone sous la menace.
La critique
Cette histoire d’emblée semble tirée par les cheveux. Jim se fait passer pour un inspecteur venu contrôler l’université Kiroseta où il soupçonne que des étudiants cachent quelque chose.
Cette semaine du bizutage est un argument scénaristique bien faible. Jim est faussement accusé de viol. Il tombe dans un piège avec une fille qui prétend qu’il l’a agressé et se fait rosser. Il est confronté ensuite à une autre qui a été violée la semaine précédente.
Jim se demande ce que cache Kiroseta. Paul Douglas est retrouvé mort peu après à Santa Monica.
Le détective à l’enterrement rencontre les représentants d’un émir, Assad. Max Kilmore (redoutable Kenneth Tobey) qui dirige l’université semble derrière toute l’affaire.
Paul en fait espionnait pour le compte d’un journal Kiresota. Leslie Callahan (Frances Lee Mc Cain), bien qu’âgée de plus de quatorze ans que la victime en était amoureuse.
Le prince héritier de l’émirat a en fait été tué par Kilmore étouffé par un coussin, alors que le but était d’obtenir une rançon.
Malgré une intrigue bancale, le suspense s’installe jusqu’aux dernières images. Un épisode moyen.
Anecdotes
Rocky demande à son fils de l’aider à faire sa déclaration de revenus.
Jim mentionne son avocate, mais Beth Davenport n’apparaît pas, l’actrice Gretchen Corbett ayant quitté la série.
L’épisode s’appelle en VF La prisonnière de Rosemont Hall suite à une réflexion que fait au sens figuré Leslie sur sa situation.
Histoire de Chas. Flyod Johnson et Maryann Rea. Adaptation : Stephen J. Cannell et David Chase. Réalisation : Ivan Dixon.
Résumé
Des étudiants font croire à un bizutage alors qu’ils se livrent à un enlèvement sur un certain Paul Douglas. Jim est mêlé par hasard à l’affaire en évitant leur voiture sur la route. Jim contacte l’étudiant kidnappé qui répond au téléphone sous la menace.
La critique
Cette histoire d’emblée semble tirée par les cheveux. Jim se fait passer pour un inspecteur venu contrôler l’université Kiroseta où il soupçonne que des étudiants cachent quelque chose.
Cette semaine du bizutage est un argument scénaristique bien faible. Jim est faussement accusé de viol. Il tombe dans un piège avec une fille qui prétend qu’il l’a agressé et se fait rosser. Il est confronté ensuite à une autre qui a été violée la semaine précédente.
Jim se demande ce que cache Kiroseta. Paul Douglas est retrouvé mort peu après à Santa Monica.
Le détective à l’enterrement rencontre les représentants d’un émir, Assad. Max Kilmore (redoutable Kenneth Tobey) qui dirige l’université semble derrière toute l’affaire.
Paul en fait espionnait pour le compte d’un journal Kiresota. Leslie Callahan (Frances Lee Mc Cain), bien qu’âgée de plus de quatorze ans que la victime en était amoureuse.
Le prince héritier de l’émirat a en fait été tué par Kilmore étouffé par un coussin, alors que le but était d’obtenir une rançon.
Malgré une intrigue bancale, le suspense s’installe jusqu’aux dernières images. Un épisode moyen.
Anecdotes
Rocky demande à son fils de l’aider à faire sa déclaration de revenus.
Jim mentionne son avocate, mais Beth Davenport n’apparaît pas, l’actrice Gretchen Corbett ayant quitté la série.
L’épisode s’appelle en VF La prisonnière de Rosemont Hall suite à une réflexion que fait au sens figuré Leslie sur sa situation.
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Re: Série "200 dollars plus les frais"
04-21- La maison de l’avenue Willis (The house of Willis Avenue) ***
Episode de 90 minutes diffusé en France en deux parties.
Scénario : Stephen J. Cannell. Réalisation : Hy Averback.
Résumé
Alors qu’il enquêtait sur une affaire délicate, le détective Joe Tooley, ami de Jim, est assassiné et le meurtre maquillé en accident.
La critique
Cet opus réunit une foule de guest stars connues : Pernell Roberts, Jackie Cooper, Simon Oakland.
Très vite, Jim comprend que Tooley était sur une grosse affaire. BJ Anderson (Pernell Roberts) commence par s’en prendre à l’un des amis détectives de la victime, Vern St Cloud (Simon Oakland). D’autres privés sont aussi sur l’enquête.
Jim se découvre un admirateur en la personne d’un des collaborateurs de Tooley, Richie Brockelman (Dennis Dugan). On découvre que notre héros, pourtant un looser, dispose d’une certaine célébrité. Dennis Dugan s’en sort très bien en adjoint de Jim.
Tooley enquêtait sur les accusations d’Al Steever (Howard Hesseman) envers un constructeur immobilier. Le méchant se révèle être Garth Mc Gregor (Jackie Cooper). Il ne tarde pas à faire kidnapper par Anderson le privé Vern St Cloud.
Le scénariste fait traîner artificiellement l’histoire alors que le téléspectateur a déjà compris bien des choses. Jim fouille l’ordinateur d’un certain Davis afin d’obtenir des informations sur le mystérieux Russell. Pour cela, il enquête de pair avec Richie.
Dans cet épisode sans personnage principal féminin, on regrette la trop brève apparition de la ravissante Nancy Conrad, que l’on retrouvera dans Les têtes brûlées.
Steever enquête sur le politicien corrompu Tom Nardoni (Philip Sterling) qui avait d’abord engagé Garth Mc Gregor, puis Joe Tooley.
Le mystérieux Russell habite une maison avenue Willis.
L’épisode tournant un peu en rond, on nous offre une spectaculaire poursuite en voiture.
L’énigme consiste à trouver l’identité de Russell. Un certain humour se dégage de ce qui correspond en France à la deuxième partie, en contraste avec le suspense et la tension qui régnait jusque là. Par exemple lorsque Jim se trouve confronté à un expert en informatique alors qu’il prétend venir faire une réparation sur un ordinateur !
Nos héros sont en permanence surveillés par l’informatique. La climatisation est en fait une station de relais, remplie d’alarmes.
Typique des années 70 avec les ordinateurs géants, cet opus nous permet de faire un saut dans le temps et la nostalgie. Le détective ripoux Mc Gregor fait chanter le politicien Nardoni.
Jackie Cooper reste l’un des meilleurs méchants que nous ayant vu dans la série depuis le début dans le rôle de Mc Gregor. Pernell Roberts, un ton au dessous, est menaçant à souhait dans son personnage.
On regrette parfois quelques scènes de remplissage qui empêchent de donner la note maximale. La production a mis les petits plats dans les grands pour ce final de la saison 4, avec des moyens conséquents, supérieurs à la norme. On a même utilisé deux hélicoptères.
Un carton final « moralisateur » dénonce le fichage informatique des particuliers par les centres de renseignements secrets. A l’heure du combat mondial contre le terrorisme, on peut dire que la série était visionnaire.
Anecdotes
Nancy Conrad (1954-) a joué dans Les Têtes brûlées le rôle récurrent du lieutenant Nancy Gilmore. On l’a vue également dans Barnaby Jones et Sloane, agent spécial. C’est la fille de l’acteur Robert Conrad.
A nouveau, Betty Davenport est évoquée, mais on ne la voit pas à l’image.
Et pour le plaisir des yeux, la fille de Robert Conrad, Nancy.
Episode de 90 minutes diffusé en France en deux parties.
Scénario : Stephen J. Cannell. Réalisation : Hy Averback.
Résumé
Alors qu’il enquêtait sur une affaire délicate, le détective Joe Tooley, ami de Jim, est assassiné et le meurtre maquillé en accident.
La critique
Cet opus réunit une foule de guest stars connues : Pernell Roberts, Jackie Cooper, Simon Oakland.
Très vite, Jim comprend que Tooley était sur une grosse affaire. BJ Anderson (Pernell Roberts) commence par s’en prendre à l’un des amis détectives de la victime, Vern St Cloud (Simon Oakland). D’autres privés sont aussi sur l’enquête.
Jim se découvre un admirateur en la personne d’un des collaborateurs de Tooley, Richie Brockelman (Dennis Dugan). On découvre que notre héros, pourtant un looser, dispose d’une certaine célébrité. Dennis Dugan s’en sort très bien en adjoint de Jim.
Tooley enquêtait sur les accusations d’Al Steever (Howard Hesseman) envers un constructeur immobilier. Le méchant se révèle être Garth Mc Gregor (Jackie Cooper). Il ne tarde pas à faire kidnapper par Anderson le privé Vern St Cloud.
Le scénariste fait traîner artificiellement l’histoire alors que le téléspectateur a déjà compris bien des choses. Jim fouille l’ordinateur d’un certain Davis afin d’obtenir des informations sur le mystérieux Russell. Pour cela, il enquête de pair avec Richie.
Dans cet épisode sans personnage principal féminin, on regrette la trop brève apparition de la ravissante Nancy Conrad, que l’on retrouvera dans Les têtes brûlées.
Steever enquête sur le politicien corrompu Tom Nardoni (Philip Sterling) qui avait d’abord engagé Garth Mc Gregor, puis Joe Tooley.
Le mystérieux Russell habite une maison avenue Willis.
L’épisode tournant un peu en rond, on nous offre une spectaculaire poursuite en voiture.
L’énigme consiste à trouver l’identité de Russell. Un certain humour se dégage de ce qui correspond en France à la deuxième partie, en contraste avec le suspense et la tension qui régnait jusque là. Par exemple lorsque Jim se trouve confronté à un expert en informatique alors qu’il prétend venir faire une réparation sur un ordinateur !
Nos héros sont en permanence surveillés par l’informatique. La climatisation est en fait une station de relais, remplie d’alarmes.
Typique des années 70 avec les ordinateurs géants, cet opus nous permet de faire un saut dans le temps et la nostalgie. Le détective ripoux Mc Gregor fait chanter le politicien Nardoni.
Jackie Cooper reste l’un des meilleurs méchants que nous ayant vu dans la série depuis le début dans le rôle de Mc Gregor. Pernell Roberts, un ton au dessous, est menaçant à souhait dans son personnage.
On regrette parfois quelques scènes de remplissage qui empêchent de donner la note maximale. La production a mis les petits plats dans les grands pour ce final de la saison 4, avec des moyens conséquents, supérieurs à la norme. On a même utilisé deux hélicoptères.
Un carton final « moralisateur » dénonce le fichage informatique des particuliers par les centres de renseignements secrets. A l’heure du combat mondial contre le terrorisme, on peut dire que la série était visionnaire.
Anecdotes
Nancy Conrad (1954-) a joué dans Les Têtes brûlées le rôle récurrent du lieutenant Nancy Gilmore. On l’a vue également dans Barnaby Jones et Sloane, agent spécial. C’est la fille de l’acteur Robert Conrad.
A nouveau, Betty Davenport est évoquée, mais on ne la voit pas à l’image.
Et pour le plaisir des yeux, la fille de Robert Conrad, Nancy.
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
05-01- Rocky connaît la chanson (Heartaches of a fool) *
Scénario : Stephen J. Cannell. Réalisation : William Wiard.
Résumé
Rocky, le père de Jim, est victime d’une embuscade qui lui fait renverser son camion. Il transportait des saucisses. Deux limousines bleues lui ont coupé la route.
La critique
Retour pour une saison 5 des enquêtes de Jim Rockford. Son père se fait vieux (68 ans). Gretchen Corbett a quitté la série en désaccord avec la production.
On rappelle ici que Rocky est un routier. Il est accusé à tort de contrebande de saucisses venant du Mexique.
Pour cause de blessures du père, nous avons droit à plusieurs scènes d’hôpital. Jim enquête pour son père.
La piste mène à un chanteur de country, Charlie Strayhorn (Taylor Lacher) qui ne vivant pas de sa musique fait du trafic de saucisses. A ses côtés, la fade Lynne Marta interprète Carrie, sa femme.
L’image de ce DVD est granuleuse et ressemble à une VHS. Notons que dans l’épisode, Rocky écoute dans son camion de la musique avec une cartouche 8 pistes, support musical qui a existé de 1964 à 1980, plutôt implanté aux Etats-Unis.
Charlie semble avoir été abusé et pensait que la marchandise qu’il faisait transporter était légale. Avec une intrigue très conventionnelle, l’épisode devient vite ennuyeux, et surtout ne nous procure pas la légèreté que l’on est en droit d’attendre de la série : de l’humour, de la bonne humeur et de l’action.
Un mauvais départ pour la nouvelle saison.
Anecdotes
Lynne Marta (1931-) a joué dans Les feux de l’amour et Footloose. Elle a arrêté sa carrière en 2004. Elle est apparue en guest star dans Cannon, La nouvelle équipe, L’homme de Vienne, Kojak, Le justicier, Les rues de San Francisco, Starsky et Hutch, Chips, Drôles de dames, K2000, Columbo et Urgences.
Scénario : Stephen J. Cannell. Réalisation : William Wiard.
Résumé
Rocky, le père de Jim, est victime d’une embuscade qui lui fait renverser son camion. Il transportait des saucisses. Deux limousines bleues lui ont coupé la route.
La critique
Retour pour une saison 5 des enquêtes de Jim Rockford. Son père se fait vieux (68 ans). Gretchen Corbett a quitté la série en désaccord avec la production.
On rappelle ici que Rocky est un routier. Il est accusé à tort de contrebande de saucisses venant du Mexique.
Pour cause de blessures du père, nous avons droit à plusieurs scènes d’hôpital. Jim enquête pour son père.
La piste mène à un chanteur de country, Charlie Strayhorn (Taylor Lacher) qui ne vivant pas de sa musique fait du trafic de saucisses. A ses côtés, la fade Lynne Marta interprète Carrie, sa femme.
L’image de ce DVD est granuleuse et ressemble à une VHS. Notons que dans l’épisode, Rocky écoute dans son camion de la musique avec une cartouche 8 pistes, support musical qui a existé de 1964 à 1980, plutôt implanté aux Etats-Unis.
Charlie semble avoir été abusé et pensait que la marchandise qu’il faisait transporter était légale. Avec une intrigue très conventionnelle, l’épisode devient vite ennuyeux, et surtout ne nous procure pas la légèreté que l’on est en droit d’attendre de la série : de l’humour, de la bonne humeur et de l’action.
Un mauvais départ pour la nouvelle saison.
Anecdotes
Lynne Marta (1931-) a joué dans Les feux de l’amour et Footloose. Elle a arrêté sa carrière en 2004. Elle est apparue en guest star dans Cannon, La nouvelle équipe, L’homme de Vienne, Kojak, Le justicier, Les rues de San Francisco, Starsky et Hutch, Chips, Drôles de dames, K2000, Columbo et Urgences.
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Re: Série "200 dollars plus les frais"
05-02- Faute professionnelle (Rosendahl and Gilda Stern are dead) ***
Scénario : Juanita Bartlett. Réalisation : William Wiard.
Résumé
Rita Capkovic, la prostituée amie de Jim, est accusée de meurtre. Elle fait appel à Jim.
La critique
Deuxième des trois apparitions de Rita Moreno dans le rôle de Rita Capkovic. Il est fait allusion à l’épisode précédent où ils faisaient connaissance, et nous apprenons que cela date de huit mois.
Rita est accusée du meurtre d’un certain docteur Rosendahl. Elle appelle donc au secours Jim. Rita a eu le tort de vouloir faire une promenade à pied avec la victime au lieu de partir en voiture. Le portier témoigne donc contre elle.
Il faut avouer que l’on préfère nettement Sharon Acker, actrice vue dans de nombreuses séries en guest star, à Rita Moreno souvent pathétique. Elle incarne Edie Nevit, propriétaire de chevaux de courses. Son mari, médecin, Russell (Robert Loggia, excellent), était un collègue du docteur Rosendahl. Sharon Acker avait 47 ans lors du tournage, mais elle fait beaucoup plus jeune.
Rita Moreno semble passer dans l’épisode comme tornade, l’intrigue se concentre sur le couple Nevit. Jim les suspecte. Dans la seconde partie de l’épisode, on la voit beaucoup plus.
Le meurtrier est un caïd, Phil Gabriel (Abe Vigoda, quelle trogne !) qui veut se venger des deux médecins qui ont raté l’opération qui l’a laissé handicapé. Ils lui ont bouzillé la hanche lors d’une opération.
L’épilogue se termine dans le commissariat de Dennis Becker où le moins que l’on puisse dire est que Phil Gabriel se montre glaçant.
Anecdotes
Sharon Acker (1935-) a joué au cinéma dans Le point de non retour. On la connaît pour ses apparitions à la TV dans Les mystères de l’ouest, Star Trek, Max la menace, Opération vol, Mission Impossible, Cannon, Les rues de San Francisco, La croisière s’amuse, L’incroyable Hulk, K2000, Arabesque, avant de terminer sa carrière en 1991-92 avec un rôle récurrent dans Les feux de l’amour.
Scénario : Juanita Bartlett. Réalisation : William Wiard.
Résumé
Rita Capkovic, la prostituée amie de Jim, est accusée de meurtre. Elle fait appel à Jim.
La critique
Deuxième des trois apparitions de Rita Moreno dans le rôle de Rita Capkovic. Il est fait allusion à l’épisode précédent où ils faisaient connaissance, et nous apprenons que cela date de huit mois.
Rita est accusée du meurtre d’un certain docteur Rosendahl. Elle appelle donc au secours Jim. Rita a eu le tort de vouloir faire une promenade à pied avec la victime au lieu de partir en voiture. Le portier témoigne donc contre elle.
Il faut avouer que l’on préfère nettement Sharon Acker, actrice vue dans de nombreuses séries en guest star, à Rita Moreno souvent pathétique. Elle incarne Edie Nevit, propriétaire de chevaux de courses. Son mari, médecin, Russell (Robert Loggia, excellent), était un collègue du docteur Rosendahl. Sharon Acker avait 47 ans lors du tournage, mais elle fait beaucoup plus jeune.
Rita Moreno semble passer dans l’épisode comme tornade, l’intrigue se concentre sur le couple Nevit. Jim les suspecte. Dans la seconde partie de l’épisode, on la voit beaucoup plus.
Le meurtrier est un caïd, Phil Gabriel (Abe Vigoda, quelle trogne !) qui veut se venger des deux médecins qui ont raté l’opération qui l’a laissé handicapé. Ils lui ont bouzillé la hanche lors d’une opération.
L’épilogue se termine dans le commissariat de Dennis Becker où le moins que l’on puisse dire est que Phil Gabriel se montre glaçant.
Anecdotes
Sharon Acker (1935-) a joué au cinéma dans Le point de non retour. On la connaît pour ses apparitions à la TV dans Les mystères de l’ouest, Star Trek, Max la menace, Opération vol, Mission Impossible, Cannon, Les rues de San Francisco, La croisière s’amuse, L’incroyable Hulk, K2000, Arabesque, avant de terminer sa carrière en 1991-92 avec un rôle récurrent dans Les feux de l’amour.
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Re: Série "200 dollars plus les frais"
05-03- Crime de jeunesse (The Jersey bounce) *
Histoire de Stephen J. Cannell, David Chase et Juanita Bartlett. Adaptation : David Chase. Réalisation : William Wiard.
Résumé
Une voiture s’amuse à défoncer la boîte aux lettres de Joseph « Rocky » Rockford, le père de Jim. Ce dernier évoque une bande de jeunes qui font du tapage nocturne. Peu après, Jim est accusé de meurtre.
La critique
Jim a désormais un nouvel avocat, Wade G. Ward (Sorrell Brooke) qui ne s’avère guère efficace. Il rencontre un juriste, avocat rayé du barreau, John Cooper dit « Coop » (Bo Hoskins).
Les jeunes qu’affrontent Rockford sont particulièrement agaçants. Leur interprétation est toutefois presque caricaturale. La victime est un certain Mac Amodeus.
Notre héros ne tarde pas à trouver que derrière cette affaire se cache le caïd de la pègre Arthur Nodzak (Luke Andreas). Mac Amodeus était l’amant de la sœur d’Arthur, Divine (Dawn en VO) interprétée par Doney Oatman.
On a du mal à prendre au sérieux ce procès. Les loubards, Eugene Conigliaro (Greg Antonacci) et Mickey Long (Gene Davis) essaient de se faire embaucher par le mafioso Nodzak. Mais les choses se passent mal.
Le gangster ne veut pas les prendre dans son équipe.
En fil rouge, il y a l’histoire ennuyeuse de Celeste (Elta Blake) enceinte de Conigliaro, lequel refuse d’assumer la paternité.
La maladresse des jeunes est flagrante. Pour se faire bien voir de Nodzak, Conigliaro décide de tuer son complice Mickey, qui doit la vie sauve à Jim.
L’épisode est vraiment ennuyeux. Gretchen Corbett en avocate manque cruellement à l'épisode.
Anecdotes
Bo Hopkins (1942-) a joué dans La horde sauvage et Midnight Express.
Histoire de Stephen J. Cannell, David Chase et Juanita Bartlett. Adaptation : David Chase. Réalisation : William Wiard.
Résumé
Une voiture s’amuse à défoncer la boîte aux lettres de Joseph « Rocky » Rockford, le père de Jim. Ce dernier évoque une bande de jeunes qui font du tapage nocturne. Peu après, Jim est accusé de meurtre.
La critique
Jim a désormais un nouvel avocat, Wade G. Ward (Sorrell Brooke) qui ne s’avère guère efficace. Il rencontre un juriste, avocat rayé du barreau, John Cooper dit « Coop » (Bo Hoskins).
Les jeunes qu’affrontent Rockford sont particulièrement agaçants. Leur interprétation est toutefois presque caricaturale. La victime est un certain Mac Amodeus.
Notre héros ne tarde pas à trouver que derrière cette affaire se cache le caïd de la pègre Arthur Nodzak (Luke Andreas). Mac Amodeus était l’amant de la sœur d’Arthur, Divine (Dawn en VO) interprétée par Doney Oatman.
On a du mal à prendre au sérieux ce procès. Les loubards, Eugene Conigliaro (Greg Antonacci) et Mickey Long (Gene Davis) essaient de se faire embaucher par le mafioso Nodzak. Mais les choses se passent mal.
Le gangster ne veut pas les prendre dans son équipe.
En fil rouge, il y a l’histoire ennuyeuse de Celeste (Elta Blake) enceinte de Conigliaro, lequel refuse d’assumer la paternité.
La maladresse des jeunes est flagrante. Pour se faire bien voir de Nodzak, Conigliaro décide de tuer son complice Mickey, qui doit la vie sauve à Jim.
L’épisode est vraiment ennuyeux. Gretchen Corbett en avocate manque cruellement à l'épisode.
Anecdotes
Bo Hopkins (1942-) a joué dans La horde sauvage et Midnight Express.
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Re: Série "200 dollars plus les frais"
05-04- Un détective sans peur et sans reproche (White and white and nearly perfect) ***
Ecrit et réalisé par Stephen J. Cannell.
Résumé
Jim Rockford fait équipe avec un autre privé, Lance White, pour retrouver une fille disparue.
La critique
Cet épisode nous permet de découvrir, avant Magnum, Tom Selleck. A l’époque, il faisait des petits rôles comme dans Morts suspectes (Coma) de Michael Crichton.
Dans le cas présent, Selleck incarne Lance White. Il est un collègue privé de Jim.
Le duo doit retrouver, Veronica la fille d’Armand Teasedale (Bill Quinn). Celle-ci fréquente un personnage louche, Joe Blackwood.
Dans le passé, Jim a déjà travaillé avec Lance, ce qui lui a valu trois semaines de prison. Aussi est-il réticent à s’engager avec lui à nouveau dans une nouvelle enquête.
Tom Selleck a toute la prestance de son futur personnage de Thomas Magnum. Il est même davantage crédible que James Garner en détective privé.
Lors de leurs investigations, le tandem rencontre la belle Barbara Blankner dite « Bell Labelle » (Julienne Wells), que Blackwood a quittée pour Veronica Teasedale.
Selleck, ce qui est un peu embêtant pour Garner, éclipse ce dernier, surtout dans les scènes de séduction, comme avec la danseuse Bell Labelle. On regrette que cette dernière quitte trop vite l’écran.
En raison d’une maladresse de Lance, Blackwood est tué avant que l’on puisse intervenir.
Armand Teasedale se révèle travailler pour le département de la défense. L’intrigue se complique avec une affaire internationale impliquant le Moyen Orient.
L’assaut final contre le bateau où est retenue Veronica ne manque pas de panache. Cet épisode a des allures de pilote de Magnum à l’intérieur de la saga Rockford Files. Un peu à la façon de l’épisode Le roi dans la série Le Saint pour Amicalement vôtre.
Anecdotes
On a pu voir Julienne Wells dans Starsky et Hutch, L’homme à l’orchidée, Simon et Simon.
Ecrit et réalisé par Stephen J. Cannell.
Résumé
Jim Rockford fait équipe avec un autre privé, Lance White, pour retrouver une fille disparue.
La critique
Cet épisode nous permet de découvrir, avant Magnum, Tom Selleck. A l’époque, il faisait des petits rôles comme dans Morts suspectes (Coma) de Michael Crichton.
Dans le cas présent, Selleck incarne Lance White. Il est un collègue privé de Jim.
Le duo doit retrouver, Veronica la fille d’Armand Teasedale (Bill Quinn). Celle-ci fréquente un personnage louche, Joe Blackwood.
Dans le passé, Jim a déjà travaillé avec Lance, ce qui lui a valu trois semaines de prison. Aussi est-il réticent à s’engager avec lui à nouveau dans une nouvelle enquête.
Tom Selleck a toute la prestance de son futur personnage de Thomas Magnum. Il est même davantage crédible que James Garner en détective privé.
Lors de leurs investigations, le tandem rencontre la belle Barbara Blankner dite « Bell Labelle » (Julienne Wells), que Blackwood a quittée pour Veronica Teasedale.
Selleck, ce qui est un peu embêtant pour Garner, éclipse ce dernier, surtout dans les scènes de séduction, comme avec la danseuse Bell Labelle. On regrette que cette dernière quitte trop vite l’écran.
En raison d’une maladresse de Lance, Blackwood est tué avant que l’on puisse intervenir.
Armand Teasedale se révèle travailler pour le département de la défense. L’intrigue se complique avec une affaire internationale impliquant le Moyen Orient.
L’assaut final contre le bateau où est retenue Veronica ne manque pas de panache. Cet épisode a des allures de pilote de Magnum à l’intérieur de la saga Rockford Files. Un peu à la façon de l’épisode Le roi dans la série Le Saint pour Amicalement vôtre.
Anecdotes
On a pu voir Julienne Wells dans Starsky et Hutch, L’homme à l’orchidée, Simon et Simon.
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Re: Série "200 dollars plus les frais"
05-05- Une affaire de promotion (Kill the messenger) **
Scénario : Juanita Bartlett. Réalisation : Ivan Dixon.
Résumé
La voiture du commissaire-adjoint Eugene Towne est retrouvée abandonnée avec dans le coffre le cadavre de sa femme. Dennis espère devenir lieutenant.
La critique
Episode mettant en valeur Joe Santos alias Dennis Becker. D’ailleurs, son ami Jim Rockford n’est pas chargé d’une enquête mais veut résoudre le cas Towne pour que Dennis puisse se consacrer à son examen de lieutenant.
L’épisode relève du polar pur. Même s’il n’est pas très vraisemblable qu’un privé mène l’enquête à la place d’un policier. Le commissaire veuf ne veut pas de favoritisme et demande toute la transparence sur l’affaire.
Jim soupçonne l’amant de la victime, Nick (Alex Colon). Mais Mme Towne aurait eu plusieurs amants, jeunes, dont un certain sergent Rudy Kempner (Ed Harris).
Malgré sa bonne volonté, Jim qui trouve l’assassin provoquera un tel chaos qui fera (presque) échouer Dennis Becker à son examen.
Dans le rôle récurrent de Peggy, l’épouse de Dennis (Pat Finley) est parfaite en femme au foyer. On est loin des créatures fatales que rencontre parfois Jim.
L’épisode ne manque pas de suspense, même si l’humour pointe souvent au travers des dialogues. Un épisode dans la moyenne.
Anecdotes
Ed Harris (1950-) a joué dans Morts suspectes, Abyss, The rock, Un homme d’exception, Stalingrad.
Scénario : Juanita Bartlett. Réalisation : Ivan Dixon.
Résumé
La voiture du commissaire-adjoint Eugene Towne est retrouvée abandonnée avec dans le coffre le cadavre de sa femme. Dennis espère devenir lieutenant.
La critique
Episode mettant en valeur Joe Santos alias Dennis Becker. D’ailleurs, son ami Jim Rockford n’est pas chargé d’une enquête mais veut résoudre le cas Towne pour que Dennis puisse se consacrer à son examen de lieutenant.
L’épisode relève du polar pur. Même s’il n’est pas très vraisemblable qu’un privé mène l’enquête à la place d’un policier. Le commissaire veuf ne veut pas de favoritisme et demande toute la transparence sur l’affaire.
Jim soupçonne l’amant de la victime, Nick (Alex Colon). Mais Mme Towne aurait eu plusieurs amants, jeunes, dont un certain sergent Rudy Kempner (Ed Harris).
Malgré sa bonne volonté, Jim qui trouve l’assassin provoquera un tel chaos qui fera (presque) échouer Dennis Becker à son examen.
Dans le rôle récurrent de Peggy, l’épouse de Dennis (Pat Finley) est parfaite en femme au foyer. On est loin des créatures fatales que rencontre parfois Jim.
L’épisode ne manque pas de suspense, même si l’humour pointe souvent au travers des dialogues. Un épisode dans la moyenne.
Anecdotes
Ed Harris (1950-) a joué dans Morts suspectes, Abyss, The rock, Un homme d’exception, Stalingrad.
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Re: Série "200 dollars plus les frais"
05-06- Arrête ou je tire (A good clean bust with sequel rights) ***
Scénario : Rudolph Borchert. Réalisation : William Wiard.
Résumé
Frank Falcone, écrivain et acteur interprétant un personage de policier televise, a besoin d’une baby sitter, disons d’un garde du corps, et engage Jim Rockford.
La critique
Il y a ici un film dans le film, puisque nous découvrons une série télévisée fictive, “Falcone”.
Dès le début, on comprend que la comédie est au programme : Frank Falcone sera l’effigie d’une marque de jouets à son nom.
Le gros problème de cet épisode est l’immense erreur de casting pour le personnage de Falcone : l’acteur Hector Elizondo a le physique d’un tueur russe ! Très vite, le comédien (Elizondo), avec ses airs hautains, se montre insupportable et enlève toute crédibilité à son personnage.
Les jolies filles sont au programme, d’abord Linda (Jenny Sherman), puis la plus vulgaire et franchement cruche Debbi (Louisa Moritz), petite amie de George (Nicolas Coster), un ami de Falcone. C’est un indicateur, qui avertit ce dernier qu’un témoin va être tué.
Après une bagarre, Frank Falcone passe une nuit en prison et risque perdre tous ses contrats publicitaires. Elizondo force le trait antipathique plus que nécessaire.
Démissionnaire de la police de Chicago, Falcone perd tout crédit dans l’entreprise de jouets « Fun toys ». Une allusion est faite à la crise de l’énergie (nous sommes en 1978).
Le scénario est trop alambiqué pour être pris au sérieux. Reste un parfum d’insouciance et de légèreté typiquement années 70.
A la fin de l’épisode, Falcone/Elizondo nous paraît presque sympathique. Entre temps, des tueurs s’en sont pris à Jim puis à George, l’ami de Falcone.
Un bon épisode avec quelques invraisemblances.
Anecdotes
La VF donne comme nom “George” au personnage d’Augie Augustine, incarné par l’acteur britannique Nicolas Coster.
Hector Elizondo (1936-) est connu pour Pretty Woman et la série Chicago Hope, la vie à tout prix.
La plantureuse Jenny Sherman (?-) a joué dans Hôpital central, Cannon, Section contre enquête, Les rues de San Francisco, Baretta, Chips, Drôles de dames, L’île fantastique, Dallas, L’homme qui tombe à pic, Hooker, Dynastie, Matt Houston, Magnum.
Louisa Moritz (1946-) a joué dans Vol au dessus d’un nid de coucous.
Scénario : Rudolph Borchert. Réalisation : William Wiard.
Résumé
Frank Falcone, écrivain et acteur interprétant un personage de policier televise, a besoin d’une baby sitter, disons d’un garde du corps, et engage Jim Rockford.
La critique
Il y a ici un film dans le film, puisque nous découvrons une série télévisée fictive, “Falcone”.
Dès le début, on comprend que la comédie est au programme : Frank Falcone sera l’effigie d’une marque de jouets à son nom.
Le gros problème de cet épisode est l’immense erreur de casting pour le personnage de Falcone : l’acteur Hector Elizondo a le physique d’un tueur russe ! Très vite, le comédien (Elizondo), avec ses airs hautains, se montre insupportable et enlève toute crédibilité à son personnage.
Les jolies filles sont au programme, d’abord Linda (Jenny Sherman), puis la plus vulgaire et franchement cruche Debbi (Louisa Moritz), petite amie de George (Nicolas Coster), un ami de Falcone. C’est un indicateur, qui avertit ce dernier qu’un témoin va être tué.
Après une bagarre, Frank Falcone passe une nuit en prison et risque perdre tous ses contrats publicitaires. Elizondo force le trait antipathique plus que nécessaire.
Démissionnaire de la police de Chicago, Falcone perd tout crédit dans l’entreprise de jouets « Fun toys ». Une allusion est faite à la crise de l’énergie (nous sommes en 1978).
Le scénario est trop alambiqué pour être pris au sérieux. Reste un parfum d’insouciance et de légèreté typiquement années 70.
A la fin de l’épisode, Falcone/Elizondo nous paraît presque sympathique. Entre temps, des tueurs s’en sont pris à Jim puis à George, l’ami de Falcone.
Un bon épisode avec quelques invraisemblances.
Anecdotes
La VF donne comme nom “George” au personnage d’Augie Augustine, incarné par l’acteur britannique Nicolas Coster.
Hector Elizondo (1936-) est connu pour Pretty Woman et la série Chicago Hope, la vie à tout prix.
La plantureuse Jenny Sherman (?-) a joué dans Hôpital central, Cannon, Section contre enquête, Les rues de San Francisco, Baretta, Chips, Drôles de dames, L’île fantastique, Dallas, L’homme qui tombe à pic, Hooker, Dynastie, Matt Houston, Magnum.
Louisa Moritz (1946-) a joué dans Vol au dessus d’un nid de coucous.
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Re: Série "200 dollars plus les frais"
05-07- Autres pays, autres mœurs (Three day affair with a thirday escrow) *
Scénario : David Chase. Réalisation : Ivan Dixon.
Résumé
Jim Rockford est enlevé par un scheik au sujet d’une enquête qu’il a menée pour rechercher une jeune femme, Khedra Azziz.
La critique
Cet épisode présente de façon caricaturale, façon carte postale, la communauté arabe de Los Angeles. Jim se retrouve enlevé en pleine nuit en robe de chambre.
Il se fait ensuite prendre pour l’intermédiaire d’une riche acheteuse d’une villa. En recherchant le détective Sean Innes, Jim prend une rossée.
Dès le début, on comprend que c’est un mauvais épisode, écrit à la va-vite. La distribution n’est pas brillante, et l’opus vite ennuyeux.
Le sentiment que donne cet opus est que l’on compense la faiblesse du script par les décors, somptueux, des riches quartiers de Malibu.
Maria Grimm en Khedra est loin d’être convaincante. Rien ne sauve l’entreprise du désastre.
Les rebondissements sont téléphonés. Richard Romanus en Sean Innes ne fait pas illusion une seconde, et à ses côtés, James Garner semble le meilleur acteur du monde.
L’intrigue tourne en rond, et le spectateur s’est endormi depuis longtemps lorsque le générique de fin arrive.
Anecdotes
Noah Berry ne participe pas à l’épisode.
Scénario : David Chase. Réalisation : Ivan Dixon.
Résumé
Jim Rockford est enlevé par un scheik au sujet d’une enquête qu’il a menée pour rechercher une jeune femme, Khedra Azziz.
La critique
Cet épisode présente de façon caricaturale, façon carte postale, la communauté arabe de Los Angeles. Jim se retrouve enlevé en pleine nuit en robe de chambre.
Il se fait ensuite prendre pour l’intermédiaire d’une riche acheteuse d’une villa. En recherchant le détective Sean Innes, Jim prend une rossée.
Dès le début, on comprend que c’est un mauvais épisode, écrit à la va-vite. La distribution n’est pas brillante, et l’opus vite ennuyeux.
Le sentiment que donne cet opus est que l’on compense la faiblesse du script par les décors, somptueux, des riches quartiers de Malibu.
Maria Grimm en Khedra est loin d’être convaincante. Rien ne sauve l’entreprise du désastre.
Les rebondissements sont téléphonés. Richard Romanus en Sean Innes ne fait pas illusion une seconde, et à ses côtés, James Garner semble le meilleur acteur du monde.
L’intrigue tourne en rond, et le spectateur s’est endormi depuis longtemps lorsque le générique de fin arrive.
Anecdotes
Noah Berry ne participe pas à l’épisode.
Dernière édition par Patricks le Dim 29 Jan 2017 - 18:09, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
05-08- Le cadre vide (The empty frame) ***
Scénario : Stephen J. Cannell. Réalisation : Corey Allen.
Résumé
Angel organise une réception à laquelle le lieutenant Chapman prétend interdire l’accès à Jim et son invitée la journaliste Cynthia Daskin. Peu après, un commando terroriste attaque la réception, vole des tableaux et bijoux précieux et s’enfuit par la mer.
La critique
S’il est difficile d’admettre que le médiocre Angel soit à l’origine d’une si grande réception, on est submergé par l’action non stop qui manquait tant au précédent opus. Dans le rôle de Cynthia Daskin, la belle Marianne Bunch symbolise bien les actrices de l’époque et la légèreté des séries contemporaines.
C’est la première fois que le lieutenant Chapman (James Luisi), chef de Dennis Becker et successeur de Diel/Tom Atkins, demande à notre héros s’il existe des combines et arrangements entre le privé et Becker. Chapman le prend pour un indic.
Le gratin se trouvait à la réception, et l’affaire est donc délicate pour Chapman. Sinclair et son ami Jeff, dont les tableaux ont été volés, et qui n’étaient pas assurés, engagent Jim.
Afin de calmer la presse, Chapman est suspendu. Jim retrouve les voleurs, et l’un des propriétaires, Jeff Levane (Paul Carr), qui sera tué, se révèle le complice et l’instigateur du vol de son ami Johnny St Clair (Richard Seff).
Un bon épisode, mais l’on aurait aimé voir davantage Marianne Bunch.
Anecdotes
Marianne Bunch ( ?-) a joué dans Sergent Anderson, Dieu merci, c’est vendredi, Starsky et Hutch, Magnum. Sa carrière n’a pas dépassé les années 80. Dans son style, beaucoup d’appelées et peu d’élues dans la durée.
Rare à l’époque, courant aujourd’hui, le thème de l’homosexualité est abordé discrètement avec le couple Johnny et Jeff.
Scénario : Stephen J. Cannell. Réalisation : Corey Allen.
Résumé
Angel organise une réception à laquelle le lieutenant Chapman prétend interdire l’accès à Jim et son invitée la journaliste Cynthia Daskin. Peu après, un commando terroriste attaque la réception, vole des tableaux et bijoux précieux et s’enfuit par la mer.
La critique
S’il est difficile d’admettre que le médiocre Angel soit à l’origine d’une si grande réception, on est submergé par l’action non stop qui manquait tant au précédent opus. Dans le rôle de Cynthia Daskin, la belle Marianne Bunch symbolise bien les actrices de l’époque et la légèreté des séries contemporaines.
C’est la première fois que le lieutenant Chapman (James Luisi), chef de Dennis Becker et successeur de Diel/Tom Atkins, demande à notre héros s’il existe des combines et arrangements entre le privé et Becker. Chapman le prend pour un indic.
Le gratin se trouvait à la réception, et l’affaire est donc délicate pour Chapman. Sinclair et son ami Jeff, dont les tableaux ont été volés, et qui n’étaient pas assurés, engagent Jim.
Afin de calmer la presse, Chapman est suspendu. Jim retrouve les voleurs, et l’un des propriétaires, Jeff Levane (Paul Carr), qui sera tué, se révèle le complice et l’instigateur du vol de son ami Johnny St Clair (Richard Seff).
Un bon épisode, mais l’on aurait aimé voir davantage Marianne Bunch.
Anecdotes
Marianne Bunch ( ?-) a joué dans Sergent Anderson, Dieu merci, c’est vendredi, Starsky et Hutch, Magnum. Sa carrière n’a pas dépassé les années 80. Dans son style, beaucoup d’appelées et peu d’élues dans la durée.
Rare à l’époque, courant aujourd’hui, le thème de l’homosexualité est abordé discrètement avec le couple Johnny et Jeff.
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
05-09- Le regard des ténèbres, 1ere partie (Black mirror, part 1) ****
Scénario : David Chase. Réalisation : Arnold Laven.
Résumé
A cause d’une maladresse d’Angel, avec un ballon sur la plage, Jim fait la connaissance de la ravissante psychologue aveugle Megan Dougherty. Elle l’engage car elle se sent menacée.
La critique
Enfin un personnage consistant dans la série : le docteur Megan Dougherty, incarné par Kathryn Harrold,
Le suspense est au rendez-vous. Megan est agressée dans un ascenseur par un inconnu. Jim se rend compte qu’elle est aveugle lors de leur deuxième rencontre, dans son appartement, car sur la plage, elle portait des lunettes de soleil.
On comprend qu’une romance va naître entre eux. Les producteurs visaient-ils à remplacer Gretchen Corbett dans un personnage récurrent, qui après ce double épisode, reviendra dans la saison 5 le temps d’un opus ?
Le suspect est forcément l’un des clients frappadingues de Megan. Mais elle se montre peu coopérative, refusant de livrer son fichier de patients.
Parallèlement, l’enquête et la romance avancent. Il s’agit d’un scénario remarquable, bien au-delà des critères habituels de la série, et devant beaucoup à la performance de l’actrice Kathryn Harrold.
Jim espère beaucoup en une expertise graphologique d’un des malades de Megan.
Cette première partie, dense, est la meilleure surprise de cette saison 5. On aimerait que tous les épisodes de la série soient de cette teneur.
Anecdotes
Kathryn Harrold (1950-) après des débuts dans Starsky et Hutch a fait une belle carrière jusqu’en 2011. Alliant beauté et un talent indéniable, on l’a vue dans Chips, Desperate housewives, Mac Gruder et Loud, Les experts : Manhattan, The pratice, Chicago Hope la vie à tout prix, et au cinéma dans Le contrat, le chasseur, Modern romance, Série noire pour une nuit blanche. Son personnage revient dans un épisode de la saison 5.
Scénario : David Chase. Réalisation : Arnold Laven.
Résumé
A cause d’une maladresse d’Angel, avec un ballon sur la plage, Jim fait la connaissance de la ravissante psychologue aveugle Megan Dougherty. Elle l’engage car elle se sent menacée.
La critique
Enfin un personnage consistant dans la série : le docteur Megan Dougherty, incarné par Kathryn Harrold,
Le suspense est au rendez-vous. Megan est agressée dans un ascenseur par un inconnu. Jim se rend compte qu’elle est aveugle lors de leur deuxième rencontre, dans son appartement, car sur la plage, elle portait des lunettes de soleil.
On comprend qu’une romance va naître entre eux. Les producteurs visaient-ils à remplacer Gretchen Corbett dans un personnage récurrent, qui après ce double épisode, reviendra dans la saison 5 le temps d’un opus ?
Le suspect est forcément l’un des clients frappadingues de Megan. Mais elle se montre peu coopérative, refusant de livrer son fichier de patients.
Parallèlement, l’enquête et la romance avancent. Il s’agit d’un scénario remarquable, bien au-delà des critères habituels de la série, et devant beaucoup à la performance de l’actrice Kathryn Harrold.
Jim espère beaucoup en une expertise graphologique d’un des malades de Megan.
Cette première partie, dense, est la meilleure surprise de cette saison 5. On aimerait que tous les épisodes de la série soient de cette teneur.
Anecdotes
Kathryn Harrold (1950-) après des débuts dans Starsky et Hutch a fait une belle carrière jusqu’en 2011. Alliant beauté et un talent indéniable, on l’a vue dans Chips, Desperate housewives, Mac Gruder et Loud, Les experts : Manhattan, The pratice, Chicago Hope la vie à tout prix, et au cinéma dans Le contrat, le chasseur, Modern romance, Série noire pour une nuit blanche. Son personnage revient dans un épisode de la saison 5.
Dernière édition par Patricks le Dim 29 Jan 2017 - 18:15, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Série "200 dollars plus les frais"
05-10- Le regard des ténèbres, 2ème partie (Black mirror, part 2) ***
Scénario : David Chase. Réalisation : Arnold Laven.
Résumé
Jim pense que c’est l’un des patients de Megan qui veut attenter à sa vie.
La critique
C’est un véritable épisode en deux parties, et non un téléfilm de 90 minutes artificiellement coupé lors de la diffusion française en deux parties.
Cette deuxième partie est nettement plus faible que la première, l’effet de surprise étant estompé.
Danny Green (John Pleshette), un des patients de Megan, est victime d’un dédoublement de personnalité, il serait aussi un certain Jackie Tetuska, un tueur à gages connu dans le milieu, lequel a récemment assassiné un avocat.
Je me demandais à qui me faisait penser John Pleshette, en fait il a une certaine ressemblance avec le chanteur Calogero.
Tetuska est recherché par le FBI. Il faut donc placer Megan sous haute protection. Ce qui nuit considérablement à cet épisode est le fait que Danny Green est le coupable évident. Il n’y a donc plus de mystère sur l’identité de celui qui traque la psychologue.
Jim pense que Tetuska est un simulateur, et qu’il n’est pas victime de dédoublement de personnalité. Pour lui, tout cela est un plan fomenté de longue date.
Ce qui manque en mystère est compensé par le suspense. On regrette une image trop sombre dans certaines scènes, le directeur de la photo laisse un peu à désirer.
Meilleure comédienne que Garner, Kathryn Harrold domine toute la dernière partie et lui vole toutes ses scènes.
Anecdotes
John Pleshette (1942-) a joué dans Rocky II et The Truman show au cinéma.
Scénario : David Chase. Réalisation : Arnold Laven.
Résumé
Jim pense que c’est l’un des patients de Megan qui veut attenter à sa vie.
La critique
C’est un véritable épisode en deux parties, et non un téléfilm de 90 minutes artificiellement coupé lors de la diffusion française en deux parties.
Cette deuxième partie est nettement plus faible que la première, l’effet de surprise étant estompé.
Danny Green (John Pleshette), un des patients de Megan, est victime d’un dédoublement de personnalité, il serait aussi un certain Jackie Tetuska, un tueur à gages connu dans le milieu, lequel a récemment assassiné un avocat.
Je me demandais à qui me faisait penser John Pleshette, en fait il a une certaine ressemblance avec le chanteur Calogero.
Tetuska est recherché par le FBI. Il faut donc placer Megan sous haute protection. Ce qui nuit considérablement à cet épisode est le fait que Danny Green est le coupable évident. Il n’y a donc plus de mystère sur l’identité de celui qui traque la psychologue.
Jim pense que Tetuska est un simulateur, et qu’il n’est pas victime de dédoublement de personnalité. Pour lui, tout cela est un plan fomenté de longue date.
Ce qui manque en mystère est compensé par le suspense. On regrette une image trop sombre dans certaines scènes, le directeur de la photo laisse un peu à désirer.
Meilleure comédienne que Garner, Kathryn Harrold domine toute la dernière partie et lui vole toutes ses scènes.
Anecdotes
John Pleshette (1942-) a joué dans Rocky II et The Truman show au cinéma.
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Re: Série "200 dollars plus les frais"
05-11- Meurtre au dernier round (A fast count) *
Scénario : Gordon Dawson. Réalisation : Reza S.Badiyi.
Résumé
Jim doit défendre Morry Hawthorne, entraîneur de boxe, arrêté par le FBI pour une affaire de corruption.
La critique
Cet épisode dans le monde de la boxe semble avoir été vu mille fois ailleurs. Après le double épisode magnifique que nous venons de voir, celui-ci fait figure de parent pauvre.
Le poulain de l’entraîneur, Jesus Hernandez (Steven Bauer), est l’enjeu de manigances du milieu. Parfaitement crédible dans son personnage, Kenneth McMillan incarne un Morry impeccable.
Jim remonte la filière de la corruption en suivant un certain Tony Malavida (Carl Anderson).
Les tractations pour acheter des actions sur un boxeur risquent de paraître fort obscures au téléspectateur français.
Ruth Beetson-White (Mary Frann) veut déposséder les parts de Morry sur Jesus Hernadez.
C’est un épisode bavard, pas passionnant. Le client de Jim passe de l’accusation de corruption à celle du meurtre de Malavida. L’argent des investisseurs n’est pas un argument qui passionne le téléspectateur. Sans doute une intrigue trop américaine pour l’Hexagone.
Un peu d’action nous sort de notre torpeur vers la 39e minute. Cela ne suffit pas à nous passionner. Dans la dernière partie, la méchante (Ruth) devient « gentille », au détriment de toute crédibilité.
Anecdotes
Mary Frann (1943-1998) est de retour après l’épisode 17 de la saison 1 Souffler n’est pas jouer.
Scénario : Gordon Dawson. Réalisation : Reza S.Badiyi.
Résumé
Jim doit défendre Morry Hawthorne, entraîneur de boxe, arrêté par le FBI pour une affaire de corruption.
La critique
Cet épisode dans le monde de la boxe semble avoir été vu mille fois ailleurs. Après le double épisode magnifique que nous venons de voir, celui-ci fait figure de parent pauvre.
Le poulain de l’entraîneur, Jesus Hernandez (Steven Bauer), est l’enjeu de manigances du milieu. Parfaitement crédible dans son personnage, Kenneth McMillan incarne un Morry impeccable.
Jim remonte la filière de la corruption en suivant un certain Tony Malavida (Carl Anderson).
Les tractations pour acheter des actions sur un boxeur risquent de paraître fort obscures au téléspectateur français.
Ruth Beetson-White (Mary Frann) veut déposséder les parts de Morry sur Jesus Hernadez.
C’est un épisode bavard, pas passionnant. Le client de Jim passe de l’accusation de corruption à celle du meurtre de Malavida. L’argent des investisseurs n’est pas un argument qui passionne le téléspectateur. Sans doute une intrigue trop américaine pour l’Hexagone.
Un peu d’action nous sort de notre torpeur vers la 39e minute. Cela ne suffit pas à nous passionner. Dans la dernière partie, la méchante (Ruth) devient « gentille », au détriment de toute crédibilité.
Anecdotes
Mary Frann (1943-1998) est de retour après l’épisode 17 de la saison 1 Souffler n’est pas jouer.
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Re: Série "200 dollars plus les frais"
05-12- Le gangster de Sainte Lucy (Local man eaten by newspaper) *
Scénario : Juanita Bartlett. Réalisation : Meta Rosenberg.
Résumé
Jim se fait passer pour un reporter au « National Investigator ». Il est démasqué. Le docteur Hagens l’a engagé, persuadé que les reporters ont fait un cambriolage chez lui.
La critique
On comprend mal au début où la scénariste Juanita Bartlett veut en venir. Il y a la starlette Monica (Harlee McBride) à laquelle on projette des rushs d’un film, et l’affaire du National Investigator qui recherche des informations médicales sur les stars.
Cet épisode préfigure l’époque des paparazzis. En fait, c’est le metteur en scène Augie Arnow (Scott Marlowe) et son beau-frère Leo Cotton (Joseph Hindy), ceux qui s’occupent de Monica, qui sont derrière le meurtre du docteur Hagens et une tentative de meurtre de Jim.
Hagens était le médecin du metteur en scène Augie Arnow. L’intrigue est particulièrement confuse, avec les rumeurs sur la santé de Johnny Bongard (Gianni Russo). On le disait malade d’un cancer, ce qui n’était qu’affabulations. Augie et Leo s’arrangent pour l’envoyer ad-patrès lors d’une fusillade dans un cimetière qui manque nous priver de notre héros Jim Rockford, lequel échappe de justesse à la mort.
Pour faire la lumière, Jim et John Cooper (Bo Hopkins) ne respectent pas la légalité et fouillent un peu partout. Les associés de Johnny Bongard sont tous liés à la Mafia. Quant à Bongard, son épouse Natalie (Rose Gregorio) est complètement folle, écoutant les voix de Sainte Lucy qui lui commandent de faire mourir des gens.
Dans la deuxième partie de l’opus, Harlee McBride brille par son absence. Les explications finales, après deux visions, me semblent toujours autant tirées par les cheveux. Un épisode à zapper.
Anecdotes
Harlee McBride (1948-) a joué dans Switch, Section contre enquête, Homicide, et au cinéma dans Raid sur Entebbe, Young Lady Chatterley et Les amants de Lady Chatterley.
L’image de cet épisode est délavée, qualité VHS, au début, cela s’améliore ensuite.
Scénario : Juanita Bartlett. Réalisation : Meta Rosenberg.
Résumé
Jim se fait passer pour un reporter au « National Investigator ». Il est démasqué. Le docteur Hagens l’a engagé, persuadé que les reporters ont fait un cambriolage chez lui.
La critique
On comprend mal au début où la scénariste Juanita Bartlett veut en venir. Il y a la starlette Monica (Harlee McBride) à laquelle on projette des rushs d’un film, et l’affaire du National Investigator qui recherche des informations médicales sur les stars.
Cet épisode préfigure l’époque des paparazzis. En fait, c’est le metteur en scène Augie Arnow (Scott Marlowe) et son beau-frère Leo Cotton (Joseph Hindy), ceux qui s’occupent de Monica, qui sont derrière le meurtre du docteur Hagens et une tentative de meurtre de Jim.
Hagens était le médecin du metteur en scène Augie Arnow. L’intrigue est particulièrement confuse, avec les rumeurs sur la santé de Johnny Bongard (Gianni Russo). On le disait malade d’un cancer, ce qui n’était qu’affabulations. Augie et Leo s’arrangent pour l’envoyer ad-patrès lors d’une fusillade dans un cimetière qui manque nous priver de notre héros Jim Rockford, lequel échappe de justesse à la mort.
Pour faire la lumière, Jim et John Cooper (Bo Hopkins) ne respectent pas la légalité et fouillent un peu partout. Les associés de Johnny Bongard sont tous liés à la Mafia. Quant à Bongard, son épouse Natalie (Rose Gregorio) est complètement folle, écoutant les voix de Sainte Lucy qui lui commandent de faire mourir des gens.
Dans la deuxième partie de l’opus, Harlee McBride brille par son absence. Les explications finales, après deux visions, me semblent toujours autant tirées par les cheveux. Un épisode à zapper.
Anecdotes
Harlee McBride (1948-) a joué dans Switch, Section contre enquête, Homicide, et au cinéma dans Raid sur Entebbe, Young Lady Chatterley et Les amants de Lady Chatterley.
L’image de cet épisode est délavée, qualité VHS, au début, cela s’améliore ensuite.
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Re: Série "200 dollars plus les frais"
05-13- Nouvelle tendance (With the french heel back, can the Nehru jacket be far behind ?) **
Scénario : Rudolph Borchert. Réalisation : Ivan Dixon.
Résumé
Une amie de Jim, Carol Calcot, l’appelle au secours. Peu après, on la retrouve morte, s’étant soit disant suicidée en se jetant par une fenêtre.
La critique
Si la police ne veut pas croire que l’amie de Rockford Carol Calcot ne s’est pas suicidée, elle s’occupe du meurtre d’une certaine Consuelo Hooper. Dennis Becker n’est d’aucune aide à Jim.
La meilleure amie de Carol, Margaret Hatch, dite « Alta » (Erin Gray, la vedette de Buck Rogers au XXVe siècle) soutient la thèse du meurtre. Elle introduit Jim dans le monde de la haute couture. Le privé est engagé par un créateur de mode qui pense que le meurtrier de Carol est son petit ami, Luigi, et également celui qui lui a dérobé ses créations.
Après la guerre des gangs, la guerre des polices, la guerre des mondes, voici la guerre des couturiers. Jim pense que Consuelo Hooper et Carol Calcot ont été mêlées à la même affaire.
Consuelo Hooper était la cliente du couturier Masters (René Auberjonois). Piste bien mince pour le privé. Masters est la marionnette d’un mafioso, Bancroft (Howard Witt) à laquelle il doit une fortune.
Gringalet, efféminé, René Auberjonois est peu crédible en tueur au sang froid, alors que le rôle de couturier lui sied à merveille.
Masters se révèle avoir emmené Carol chez Consuelo Hooper pour la persuader de porter ses toilettes, mais la star s’est moquée de lui et vexé il l’a tuée. L’autre couturier, Luigi (Chris DeRose) n’a pas le physique de l’emploi, ressemblant à un gangster.
Un épisode moyen, qui se laisse regarder, et qui cherche l’originalité.
Anecdotes
Erin Gray (1950-) fut victime du succès de Buck Rogers au XXVe siècle. On a en effet souvent tendance à réduire sa carrière à cette série et à son personnage de Wilma Deering. On l’a vue dans Magnum, L’homme qui tombe à pic, L’île fantastique, Simon et Simon, La croisière s’amuse, Perry Mason, Arabesque. Elle continue de tourner, mais de petits rôles, son prochain film au cinéma étant In-World War.
Dans cet épisode, James Garner se livre à une parodie de JR dans Dallas.
Scénario : Rudolph Borchert. Réalisation : Ivan Dixon.
Résumé
Une amie de Jim, Carol Calcot, l’appelle au secours. Peu après, on la retrouve morte, s’étant soit disant suicidée en se jetant par une fenêtre.
La critique
Si la police ne veut pas croire que l’amie de Rockford Carol Calcot ne s’est pas suicidée, elle s’occupe du meurtre d’une certaine Consuelo Hooper. Dennis Becker n’est d’aucune aide à Jim.
La meilleure amie de Carol, Margaret Hatch, dite « Alta » (Erin Gray, la vedette de Buck Rogers au XXVe siècle) soutient la thèse du meurtre. Elle introduit Jim dans le monde de la haute couture. Le privé est engagé par un créateur de mode qui pense que le meurtrier de Carol est son petit ami, Luigi, et également celui qui lui a dérobé ses créations.
Après la guerre des gangs, la guerre des polices, la guerre des mondes, voici la guerre des couturiers. Jim pense que Consuelo Hooper et Carol Calcot ont été mêlées à la même affaire.
Consuelo Hooper était la cliente du couturier Masters (René Auberjonois). Piste bien mince pour le privé. Masters est la marionnette d’un mafioso, Bancroft (Howard Witt) à laquelle il doit une fortune.
Gringalet, efféminé, René Auberjonois est peu crédible en tueur au sang froid, alors que le rôle de couturier lui sied à merveille.
Masters se révèle avoir emmené Carol chez Consuelo Hooper pour la persuader de porter ses toilettes, mais la star s’est moquée de lui et vexé il l’a tuée. L’autre couturier, Luigi (Chris DeRose) n’a pas le physique de l’emploi, ressemblant à un gangster.
Un épisode moyen, qui se laisse regarder, et qui cherche l’originalité.
Anecdotes
Erin Gray (1950-) fut victime du succès de Buck Rogers au XXVe siècle. On a en effet souvent tendance à réduire sa carrière à cette série et à son personnage de Wilma Deering. On l’a vue dans Magnum, L’homme qui tombe à pic, L’île fantastique, Simon et Simon, La croisière s’amuse, Perry Mason, Arabesque. Elle continue de tourner, mais de petits rôles, son prochain film au cinéma étant In-World War.
Dans cet épisode, James Garner se livre à une parodie de JR dans Dallas.
Dernière édition par Patricks le Dim 29 Jan 2017 - 18:22, édité 1 fois
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Re: Série "200 dollars plus les frais"
05-14- La dernière chance (The battle-ax and the exploding car) *
Histoire de Manny Rubin et Michael Wagner. Adaptation : Rogers Turrentine. Réalisation : Ivan Dixon.
Résumé
Jim se trouve avec un client dans une voiture volée, une Cadillac, et fait l’objet d’une arrestation. Le coffre de la voiture est rempli d’armes.
La critique
Dans cet épisode, Jim se trouve piégé dans une histoire entre le FBI et la police locale à propos d’un trafic d’armes.
Jim est victime d’un certain Petrankus (Sully Boyar). L’opus hésite entre le sérieux et le loufoque. Les services secrets de plusieurs pays (Intelligence Service britannique, FBI américaine) s’intéressent à cette affaire.
L’histoire au début sérieuse bascule dans le genre décalé, qui ne lui réussit pas. Le téléspectateur est vite perdu dans cette énumération d’heures sur les évènements, et de personnages des services secrets, dont Mrs Bateman (Marge Redmond). On se croit parfois dans la parodie de James Bond Casino Royale avec David Niven.
Evènements qui se succèdent sans véritable trame, histoire relativement impossible à relater. Jim cherche à sauver la secrétaire Stacy Hutchins (Antonie Becker) qui détient la clé de l’énigme et a été enlevée. Quant à Mrs Bateman, elle est accusée de trahison. En chef des services secrets, Marge Redmond peine à convaincre.
Jim aide Marge Redmond à se laver de tout soupçon. Nous sommes très loin d’une enquête de détective privé. Le scénario part un peu dans tous les sens.
Cette parodie d’espionnage tourne à la farce et ne convainc jamais. On regrette le peu de présence à l’écran d’Antonie Becker, qui file le parfait amour avec un agent secret, pendant que Jim se débat pour blanchir la vieille dame Marge Redmond.
Cela aurait été parfait pour Annie, agent très spécial, mais tout est hors sujet ici.
Anecdotes
Antonie Becker ( ?/) qui incarne Stacy Hutchins, la secrétaire, a joué à la TV dans Dynastie et au cinéma dans Car Wash, C’était demain, Le jour d’après, les rues de feu.
Histoire de Manny Rubin et Michael Wagner. Adaptation : Rogers Turrentine. Réalisation : Ivan Dixon.
Résumé
Jim se trouve avec un client dans une voiture volée, une Cadillac, et fait l’objet d’une arrestation. Le coffre de la voiture est rempli d’armes.
La critique
Dans cet épisode, Jim se trouve piégé dans une histoire entre le FBI et la police locale à propos d’un trafic d’armes.
Jim est victime d’un certain Petrankus (Sully Boyar). L’opus hésite entre le sérieux et le loufoque. Les services secrets de plusieurs pays (Intelligence Service britannique, FBI américaine) s’intéressent à cette affaire.
L’histoire au début sérieuse bascule dans le genre décalé, qui ne lui réussit pas. Le téléspectateur est vite perdu dans cette énumération d’heures sur les évènements, et de personnages des services secrets, dont Mrs Bateman (Marge Redmond). On se croit parfois dans la parodie de James Bond Casino Royale avec David Niven.
Evènements qui se succèdent sans véritable trame, histoire relativement impossible à relater. Jim cherche à sauver la secrétaire Stacy Hutchins (Antonie Becker) qui détient la clé de l’énigme et a été enlevée. Quant à Mrs Bateman, elle est accusée de trahison. En chef des services secrets, Marge Redmond peine à convaincre.
Jim aide Marge Redmond à se laver de tout soupçon. Nous sommes très loin d’une enquête de détective privé. Le scénario part un peu dans tous les sens.
Cette parodie d’espionnage tourne à la farce et ne convainc jamais. On regrette le peu de présence à l’écran d’Antonie Becker, qui file le parfait amour avec un agent secret, pendant que Jim se débat pour blanchir la vieille dame Marge Redmond.
Cela aurait été parfait pour Annie, agent très spécial, mais tout est hors sujet ici.
Anecdotes
Antonie Becker ( ?/) qui incarne Stacy Hutchins, la secrétaire, a joué à la TV dans Dynastie et au cinéma dans Car Wash, C’était demain, Le jour d’après, les rues de feu.
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Re: Série "200 dollars plus les frais"
05-15- La faute (Guilt) ***
Scénario : Juanita Bartlett. Réalisation : William Wiard.
Résumé
Jim est sollicité par un ancien flirt, Valerie Pointer, victime d’une tentative d’assassinat.
La critique
Cette-fois, nous sommes (par rapport à l’épisode précédent) dans une enquête de privé. J’ai trouvé que l’actrice Pat Crowley en Valerie Pointer joue très mal, elle a un look de mère de famille là où l’on s’attend à une vamp. On a bien du mal à imaginer que Valerie a failli épouser Jim il y a vingt ans. Valerie a eu une liaison avec Joe Zakarian (Robert Quarry). Elle s’est attirée les foudres de l’épouse légitime Cynthia (Rita Gam).
Une autre comédienne relève le niveau, dans un rôle de garce, Jean Ludwig, alias Sandie Ludmer (Elisabeth Brooks). Elle conduit une Porsche et travaille pour celui qui veut tuer Valerie Pointer pour le compte d’un certain Eric Genther (Ted Shackelford). Apprentie comédienne, Jean est l’amie de Brian Tegg (James Carroll), le tueur.
Poursuites effrénées entre hélicoptère et voiture, bagarres, enquête à cent à l’heure, fausses pistes, tout est au rendez-vous pour une bonne aventure de Jim Rockford. On regrette la mièvrerie de Pat Crowley, grosse erreur de casting. Elle coûte la quatrième étoile à cet épisode qui sans elle serait parfait.
Anecdotes
Elisabeth Brooks (1951-1997) a été fauchée par une tumeur au cerveau à 46 ans. Elle est connue pour le soap Des jours et des vies, et ses apparitions dans de nombreuses séries : Starsky et Hutch, L’homme qui valait trois milliards, L’homme de fer, Dossiers brûlants. Elle fut célèbre également comme mannequin.
On reconnaît vite Ted Shackelford (1946-), le Gary Ewing de Dallas et Côte Ouest.
Scénario : Juanita Bartlett. Réalisation : William Wiard.
Résumé
Jim est sollicité par un ancien flirt, Valerie Pointer, victime d’une tentative d’assassinat.
La critique
Cette-fois, nous sommes (par rapport à l’épisode précédent) dans une enquête de privé. J’ai trouvé que l’actrice Pat Crowley en Valerie Pointer joue très mal, elle a un look de mère de famille là où l’on s’attend à une vamp. On a bien du mal à imaginer que Valerie a failli épouser Jim il y a vingt ans. Valerie a eu une liaison avec Joe Zakarian (Robert Quarry). Elle s’est attirée les foudres de l’épouse légitime Cynthia (Rita Gam).
Une autre comédienne relève le niveau, dans un rôle de garce, Jean Ludwig, alias Sandie Ludmer (Elisabeth Brooks). Elle conduit une Porsche et travaille pour celui qui veut tuer Valerie Pointer pour le compte d’un certain Eric Genther (Ted Shackelford). Apprentie comédienne, Jean est l’amie de Brian Tegg (James Carroll), le tueur.
Poursuites effrénées entre hélicoptère et voiture, bagarres, enquête à cent à l’heure, fausses pistes, tout est au rendez-vous pour une bonne aventure de Jim Rockford. On regrette la mièvrerie de Pat Crowley, grosse erreur de casting. Elle coûte la quatrième étoile à cet épisode qui sans elle serait parfait.
Anecdotes
Elisabeth Brooks (1951-1997) a été fauchée par une tumeur au cerveau à 46 ans. Elle est connue pour le soap Des jours et des vies, et ses apparitions dans de nombreuses séries : Starsky et Hutch, L’homme qui valait trois milliards, L’homme de fer, Dossiers brûlants. Elle fut célèbre également comme mannequin.
On reconnaît vite Ted Shackelford (1946-), le Gary Ewing de Dallas et Côte Ouest.
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Re: Série "200 dollars plus les frais"
05-16- Le dindon de la farce (The Deuce) **
Scénario : Gordon Dawson. Réalisation : Bernard McEveety.
Résumé
Un conducteur ivre, George Bassett, est victime d’un complot. On provoque un accident et l’on jette sous ses roues une femme inconsciente qui trouve la mort.
La critique
Jim Rockford est juré dans un procès contre un chauffard ivre. L’homme est George Basset (Mills Watson). Jim refuse de voter coupable. Il rencontre Bonnie Pruitt (ravissante Margaret Blye), sœur de la victime. Il essaie de convaincre cette dernière que sa sœur Betsy a été assassinée et que le chauffard n’a été que le dindon de la farce.
De juré, Jim est donc passé à enquêteur et il reconstitue toute l’affaire. Il a compris le mécanisme du meurtre et la machination. Il est un peu invraisemblable cependant qu’il ait de si bonnes relations avec la sœur de la défunte, Bonnie.
Or Bonnie est une garce qui le trahit et est de mèche avec les tueurs. En ce sens, Margareth Blye joue à la perfection son personnage. Jim se retrouve kidnappé par les assassins de Betsy.
Il échappe à la mort plusieurs fois, de façon peu crédible. La piste mène à Al Corbett (Joe Maross) pour le compte de Martin Horvath (James Karen). Betsy faisait chanter Horvath, qui servait de conseiller à une bande de professionnels du vol.
Au cours de l’opus, Bonnie manipule Bassett pour qu’il reprenne le volant en état d’ébriété, ce qui fait beaucoup d’invraisemblances accumulées et empêche l’adhésion du téléspectateur. On ne demande pas du réalisme mais un minimum de cohérence.
Notons une scène de cascade impressionnante au bord d’un ravin, à couper le souffle, où Jim sauve Bassett.
C’est un épisode moyen, aussitôt vu, aussitôt oublié. On est en droit d’attendre davantage de la série.
Anecdotes
Margaret Blye (1939-2016) a joué au cinéma dans L’or se barre, Hombre, Le bagarreur, L’emprise.
Scénario : Gordon Dawson. Réalisation : Bernard McEveety.
Résumé
Un conducteur ivre, George Bassett, est victime d’un complot. On provoque un accident et l’on jette sous ses roues une femme inconsciente qui trouve la mort.
La critique
Jim Rockford est juré dans un procès contre un chauffard ivre. L’homme est George Basset (Mills Watson). Jim refuse de voter coupable. Il rencontre Bonnie Pruitt (ravissante Margaret Blye), sœur de la victime. Il essaie de convaincre cette dernière que sa sœur Betsy a été assassinée et que le chauffard n’a été que le dindon de la farce.
De juré, Jim est donc passé à enquêteur et il reconstitue toute l’affaire. Il a compris le mécanisme du meurtre et la machination. Il est un peu invraisemblable cependant qu’il ait de si bonnes relations avec la sœur de la défunte, Bonnie.
Or Bonnie est une garce qui le trahit et est de mèche avec les tueurs. En ce sens, Margareth Blye joue à la perfection son personnage. Jim se retrouve kidnappé par les assassins de Betsy.
Il échappe à la mort plusieurs fois, de façon peu crédible. La piste mène à Al Corbett (Joe Maross) pour le compte de Martin Horvath (James Karen). Betsy faisait chanter Horvath, qui servait de conseiller à une bande de professionnels du vol.
Au cours de l’opus, Bonnie manipule Bassett pour qu’il reprenne le volant en état d’ébriété, ce qui fait beaucoup d’invraisemblances accumulées et empêche l’adhésion du téléspectateur. On ne demande pas du réalisme mais un minimum de cohérence.
Notons une scène de cascade impressionnante au bord d’un ravin, à couper le souffle, où Jim sauve Bassett.
C’est un épisode moyen, aussitôt vu, aussitôt oublié. On est en droit d’attendre davantage de la série.
Anecdotes
Margaret Blye (1939-2016) a joué au cinéma dans L’or se barre, Hombre, Le bagarreur, L’emprise.
Dernière édition par Patricks le Dim 29 Jan 2017 - 18:28, édité 1 fois
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